MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Mission Repérage : A la recherche de preuve Dim 26 Juin - 15:30
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
- Monsieur Fumiri, vous êtes attendu aux portes du village. Les sourcils froncés, je regardais le messager qui se pressait devant moi, sautillant comme s'il avait une trop grande envie de faire pipi...
- Hmm ? Une tasse de maté dans les mains, je le regardais un peu surpris... J'étais attendu, mais où ? Il me regarda, éberlué, avant de sortir un bout de papier et de le lire à haute voix, comme si sa vie ne dépendait.
- Une mission de repérage... Des rumeurs à Kuma No Kuni, concernant un Yokai. Il frissonna devant le terme. Votre équipe vous attend, la dame de l'intendance m'a dit d'aller vous chercher, car elle savait que vous alliez être en retard. "La harpie." C'était pire que tout, de se faire ainsi materner par une gratte-papier, alors que j'étais clairement fautif.
Ronchonnant, je regardais ainsi le pauvre bonhomme avec un air mauvais et encore un frisson... Ce qui eut pour effet de me faire ricaner, comme si Yokai et Fumiri Kunao étaient autant terrifiants l'un que l'autre. Portant ma main à ma poche, je jetais un ryo au gamin missionné en express pour mes conneries avant de fermer la porte vivement pour ramasser mes affaires et foncer vers la sortie... ou l'entrée, de Seizan no Sato.
En fait, j'avais tout bonnement oublié cette mission : beaucoup de choses s'étaient passé dans ma vie récemment et le flux tendu de quête et d'aventure m'empêchait d'avoir les idées claires et d'organiser mon emploi du temps. Ainsi, je laissais les choses se passer et je me retrouvais à me faire rabrouer par la mégère alors que je pouvais me débrouiller seul, si je n'étais pas si bête. "Avec qui je déambule, moi, déja ?" Récupérant le rouleau posé en évidence sur le comptoir de la cuisine, sans pour autant que je ne le remarque, je déroulais le tout en découvrant les noms : Déjà connus, de mes partenaires. "Pas mal !" Chasser du Yokai avec cette bande de fine lame, c'était une bonne nouvelle...
Sauf qu'il ne fallait pas se battre.
- Rouleau de mission lu par Kunao:
- Repérage : A la recherche de preuve (Mission Rang B)D’après des informations récentes, des autochtones auraient repéré une créature différente de ce que l’on pouvait connaître habituellement. Ils mentionnent ne jamais avoir vu cette chose auparavant. Elle aurait été aperçue aux alentours de Kuma no Kuni.
Informations
- Vous devez trouver une preuve de cette créature.
- Ne pas vous faire repérer par la créature sous peine d’échec de la mission
- Relever un maximum d'informations sur ce que vous verrez.
- Des informations cachées ont été envoyé au joueur-Narrateur
- Ne pas approcher la créature, ni l’attaquer.
Chercher des preuves, des informations : Faire du repérage, tout bonnement. Notre nombre nous permettait de couvrir plus de terrains, mais la vraie difficulté n'était pas de trouver des choses, mais d'en trouver assez sans tomber nez à nez avec la saloperie à la source du chagrin. La main derrière la nuque, grattant un peu devant l'embarras et les emmerdements en prévision, j'accélérais les choses. La province des ours n'était pas à côté.
D'une main brouillonne, j'écrivais un message à ma mère pour lui expliquer la chose : Quand on était un bon fils, on tenait au courant sa génitrice. Puis, je fonçais vers la porte que je venais de quitter pour sortir d'un bond et, d'un galop tranchant, rattraper le messager penaud qui faisait sauter platement son sou dans sa paume.
Beaucoup de monde passait dans le village : Des négociants venus amener des denrées venues de la mer, bordant la région, ou bien des biens d'autres provinces ; des civils allant visiter des parents ou bien juste des soldats qui allaient et venaient pour des missions. En arrivant au point de rendez-vous, assez voyant vu que les portes étaient énormes, je pus voir la petite troupe qui avait pris ses quartiers vu le retard du dernier... Ni humide, ni haletant, je m'excusais d'un geste entendu, en levant la main un peu gauchement, avant d'ajouter les gestes à la parole :
- Désolé ! J'ai dû gérer un problème de dernière minute, je n'ai pas vu le temps passer en aidant ma mère... Pieu mensonge, mais qui faisait passer la pilule. On ne pouvait pas en vouloir à un fils qui aidait sa pauvre vieille, nan ? Secouant de mon autre main le rouleau que j'avais gardé, je ne sais trop pourquoi, je m'amusais à rappeler la mission : Prêt à partir sur les traces d'un mystère ? J'étais plus content que d'habitude, sans doute car Honoka était de la partie.
Si j'avais eu le temps de lui offrir un avant-goût d'un Kunao pleinement chuunin et confiant, il fallait avouer qu'on avait jamais eu l'occasion de partir en mission ensemble et que tout restait à prouver en action... Même si aucun combat n'était espéré, au contraire, il fallait se faire le plus discret possible !
En face de moi, Kyoshiro et Hotaru se tenaient, et j'imaginais qu'ils étaient assez énervés de mon retard... Le premier, j'avais missionné avec lui pour garder un conn... Un fonctionnaire, tandis que la deuxiéme m'avait instruit à des mouvements avancés au Kenjutsu. Bref, ce n'étaient pas des rigolos et si je savais que mon camarade bandé avait une arme démoniaque, je pouvais me targuer aujourd'hui d'en posséder une aussi... Dans mon dos, emballé gentiment dans un fourreau de cuir, Yakusha reposait et la sortir n'était pas l'objectif du jour... "Dommage..."
- Pour l'instant, ce n'est que des "on dit", peut-être qu'il n'y a rien ? Pour autant, si le village amenait quatre soldats à coopérer pour la chose, c'était que le kage jugeait que c'était important. Vous pensez que c'est lié aux griffures perçues à Tsume No Kuni ? Une idée comme ça, mais qui pouvait ne rien donner.
J'étais prêt à jouer les enquêteurs !
- Tour:
Bonjour à tous,
Je suis votre joueur-narrateur pour cette mission. J'essaierai au mieux de vous guider et de vous apporter les informations et les réactions nécessaires à l'intrigue. N'hésitez pas à initier des trucs !
Pour le coup, j'ai introduit le truc... on pourra faire une ellipse ensuite pour le trajet vers Kuma No Kuni.
CEYLAN
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Dim 26 Juin - 22:04
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Depuis quelques jours la vie du jeune homme avait pris un nouveau tournant, depuis qu'il avait laissé tomber le masque, l'espace d'un instant, pour se montrer à la belle dans ce qu'il avait de plus simple. Certes il n'avait jamais prévu que cela arrive, mais c'était bien là toute la beauté de la chose. Il n'avait jamais cru au fait que les meilleures choses arrivaient quand on s'y attendait le moins, mais force était de constater que Hotaru était la preuve que cette règle avait un fond de vérité. Un feu évident avait lié les deux guerriers jusqu'à ce qu'ils deviennent bien plus que cela et, à présent, leurs moments ensemble étaient bien plus réguliers qu'ils ne l'avaient été au départ.
Oh certes ils continuaient de s'entraîner ensemble, de se tirer vers le haut et Hotaru se rendait toujours à la forge, mais...oh, ai-je vraiment besoin de vous faire un dessin ? Certes certains nuits de l'aveugle étaient toujours assez agitées mais, au moment, il avait le choix de ne plus les affronter seul. Aujourd'hui ce ne fut pas un cauchemar qui l'extirpa de ses rêveries, mais le bruit de quelqu'un frappant à la porte. Grommelant alors qu'il reprenait conscience dans son propre lit, son mécontentement quelque peu rassuré par le fait de sentir Hotaru tout contre lui depuis la veille au soir, Kyoshiro comprit rapidement que la personne de l'autre côté de la porte venait de perturber un moment précieux. Sentant la belle s'éveiller en même temps que lui, l'aveugle passa une main sur son visage, avant de s'extirper de son lit vers la porte.
C'est un crime de venir frapper à la porte, à pareil moment. Je te jure, si c'est le voisin, j'le défonce.
Mais non, ce n'était pas le voisin. Un message lui tendit un rouleau, lui expliqua qu'il était attendu aux portes du village pour une mission, avec Hotaru, la borgne et Kunao. Une petite précision au messager quant à la présence de Hotaru chez lui, pour qu'il n'ait pas à courir partout, et voilà que l'inconnu disparaissait sans demander son reste. Fermant la porte, le jeune homme fit le tour du lit, s'asseyant du côté de Hotaru, avant de poser le parchemin juste à côté d'elle. Passant une main dans sa nuque encore un peu raide, il expliqua :
Alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, ma belle. La mauvaise, c'est que tu vas devoir quitter ce lit. La bonne, c'est qu'on part en mission. Pour les détails, je te laisserai me faire la lecture.
Après tout, il restait un aveugle et n'avait pas perdu de temps à demander des explications au messager. Certes le duo s'était rapproché, mais leur complicité était restée identique. Non, elle était sans doute plus forte qu'avant, même. Le duo se prépara donc après lecture des détails de la mission et, si Kyoshiro n'était guère satisfait d'en être réduit à la récolte d'informations, il devrait s'en contenter car, au moins, cela lui permettrait de sortir du village. Katana et wakizashi au flanc gauche, son épée démoniaque tenue dans sa main droite, le duo arriva rapidement aux portes du village, et le Tadake ne put s'empêcher de sourire et saluer la borgne, en repérant son énergie. Quelques instants plus tard le Fumiri arriva en s'excusant pour son regard, faisant sourire l'aveugle par la même occasion, alors qu'il lâcha un :
C'est tout un art, de savoir se faire désirer. Tu manques encore un peu de pratique, c'est tout.
Puis vint alors la fameuse question. Étaient-ils prêts à partir ? Seraient-ils seulement là, si ce n'était pas le cas ? Ce fut avec un évident aplomb dans la voix que le colosse assura :
Évidemment. Nous sommes nés, prêts.
Maintenant ils pouvaient parler des détails, et notamment des traces de griffes trouvées dans une région proche d'ici. Était-ce l’œuvre de cette créature qu'ils devaient identifier ? Il était encore trop tôt, bien trop tôt pour l'affirmer mais...
C'est probable, oui. S'il s'agit bien d'un yokai, d'un nouveau genre en tout cas, il faut aussi se préparer à l'éventualité que nous ne soyons pas les seuls, sur le coup.
Il y avait encore beaucoup de choses à voir, notamment l'organisation de l'équipe et la façon de procéder, mais ces détails pourraient être réglés durant la trajet, non ? Ce fut avec cette idée en tête que le forgeron essaya d'amorcer le mouvement de l'équipe, d'un :
On se met en route ? On aura toujours le temps de discuter des détails en chemin.
MESSAGES : 329
XP'S : 1865
XP'S : 1865
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Dim 26 Juin - 23:08
MISSION REPÉRAGE : A LA RECHERCHE DE PREUVE
Depuis qu'elle était venue la première fois chez lui, nombreuses furent ses visites subséquentes. En réalité, elle préférait venir chez lui que l'amener chez elle. La raison était toute simple : difficile de passer un peu de temps seuls tous les deux là-bas avec ses frères qui papillonnaient toujours autour de d'eux. Ils semblaient que trop heureux de l'addition à leur famille. Toujours à venir demander l'attention du forgeron ou se trouver des excuse pour s'incruster dans leurs moments. Si Hotaru disait qu'elle en avait marre de ses frères, son ton ne suivait jamais la déclaration, étant toujours un peu trop affectueux pour quelqu'un qui en avait marre. Mais lorsqu'elle voulait vraiment profiter d'un moment seul avec Kyoshiro, elle insitait pourqu'ils aillent chez lui plutôt.
La soirée précédente étant l'un de ses moments. Honnêtement, elle n'avait entendue la personne à la porte, ce qui l'avait réveillée c'était Kyoshiro qui bougeait en râlant. Elle se retourna en marmonnant quelques mots incompréhensible. Alors qu'elle voulait que se rendormir, Kyoshiro annonça qu'il avait une bonne et une mauvaise nouvelle. Immédiatement, elle s'assit aussi droite que possible alors qu'elle frottait ses yeux pour y en chasser le sommeil.
Les mauvaises nouvelles étaient toujours horribles pour les guerriers. Elle s'attendait donc sincèrement à apprendre la mort d'un camarade, sa disparition ou même pire. Mais rien de cela n'arriva. À la place, son amant déclara qu'il lui faudrait sortir du lit alors qu'il recevait un petit rire en réponse à sa déclaration. La bonne nouvelle : une mission. Il aurait été normal de s'imaginer que cette nouvelle aurait été la mauvaise, mais avec eux deux, c'était … ils étaitent atypiquement accro à travailler. Elle se tira des couvertures et retrouva ses vêtements qu'elle enfila en vitesse.
Une fois vêtue, elle se mit à faire la lecture du parchemin à son compagnon. Toute une histoire. Un sourire frôlant l'arrogance au visage elle lui dit :
Il se préparèrent donc à quitter, prennant l'équipement du gaillard avant de se diriger chez l'Oomori. Elle scella son arsenal sur son corps même avant de mettre sa lame – Chouso – à sa hanche. Elle était que trop fière de sa nouvelle arme. Certes elle n'avait aps été fabriquée par Kyoshiro, mais elle était magnifique, utile et tout ce qui correspondait le plus à Hotaru. Armure en place et armes bien rangées elle se hâta donc à rejoindre le point de rendez-vous avec Kyoshiro à ses côtés.
Lorsqu'Honoka arriva, Hotaru la salua chaleureuseument, comme à son habitude. Puis le dernier membre de l'escouade fut arfiva avec un peu de retard.
Puis Kunao mentionna les marque de griffures perçues à Tsume no kuni. Un sourire monta au visage de la samouraï qui retint de farcer avec le nom du pays qui veut littéralement dire griffe, mais elle garda pour elle cette pensée.
Kyoshiro mentionna qu'il était temps d'y aller et Hotaru se mit immédiatement en route. Un peu plus vers l'avant du groupe, étant donner son style de combat. Certes était plutôt versatile, mais le plus gros de son arsenal était au combat rapproché.
La soirée précédente étant l'un de ses moments. Honnêtement, elle n'avait entendue la personne à la porte, ce qui l'avait réveillée c'était Kyoshiro qui bougeait en râlant. Elle se retourna en marmonnant quelques mots incompréhensible. Alors qu'elle voulait que se rendormir, Kyoshiro annonça qu'il avait une bonne et une mauvaise nouvelle. Immédiatement, elle s'assit aussi droite que possible alors qu'elle frottait ses yeux pour y en chasser le sommeil.
Les mauvaises nouvelles étaient toujours horribles pour les guerriers. Elle s'attendait donc sincèrement à apprendre la mort d'un camarade, sa disparition ou même pire. Mais rien de cela n'arriva. À la place, son amant déclara qu'il lui faudrait sortir du lit alors qu'il recevait un petit rire en réponse à sa déclaration. La bonne nouvelle : une mission. Il aurait été normal de s'imaginer que cette nouvelle aurait été la mauvaise, mais avec eux deux, c'était … ils étaitent atypiquement accro à travailler. Elle se tira des couvertures et retrouva ses vêtements qu'elle enfila en vitesse.
Une fois vêtue, elle se mit à faire la lecture du parchemin à son compagnon. Toute une histoire. Un sourire frôlant l'arrogance au visage elle lui dit :
C'est bien mystérieux ça. Dommage qu'on ne doive pas se faire repérer, j'aurai tellement aimer lui faire la peau. Mais bon, ça va faire du bien de sortir du village un peu. On prends tes trucs et on passe chez moi ?
Il se préparèrent donc à quitter, prennant l'équipement du gaillard avant de se diriger chez l'Oomori. Elle scella son arsenal sur son corps même avant de mettre sa lame – Chouso – à sa hanche. Elle était que trop fière de sa nouvelle arme. Certes elle n'avait aps été fabriquée par Kyoshiro, mais elle était magnifique, utile et tout ce qui correspondait le plus à Hotaru. Armure en place et armes bien rangées elle se hâta donc à rejoindre le point de rendez-vous avec Kyoshiro à ses côtés.
Lorsqu'Honoka arriva, Hotaru la salua chaleureuseument, comme à son habitude. Puis le dernier membre de l'escouade fut arfiva avec un peu de retard.
T'inquiète, faudra juste se hâter un peu sur la route, si on veut rejoindre un village avant la nuit. Dormir à la belle étoile, c'est s'attirer des ennuis.
Puis Kunao mentionna les marque de griffures perçues à Tsume no kuni. Un sourire monta au visage de la samouraï qui retint de farcer avec le nom du pays qui veut littéralement dire griffe, mais elle garda pour elle cette pensée.
C'est possible, mais c'est peut-être totalement pas lié aussi. Mais je suis d'accord avec Kyo, il est possible que nous ne soyons pas les seuls sur le coups. En tout cas, il faudra être prudent.
Kyoshiro mentionna qu'il était temps d'y aller et Hotaru se mit immédiatement en route. Un peu plus vers l'avant du groupe, étant donner son style de combat. Certes était plutôt versatile, mais le plus gros de son arsenal était au combat rapproché.
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Lun 27 Juin - 23:08
Il y avait des matins où ça le faisait, et d'autres pas du tout. Ce jour-là, ça le faisait pas du tout. Pourquoi ? Parce que j'avais passé toute la nuit à boire dans un bar et c'était le blackout total. Le pire ? Le réveil, bien entendu. J'avais une gueule de bois de tous les enfers et à vrai dire, je n'avais pas souvenir d'en avoir une si mauvaise à digérer depuis une éternité. J'avais l'impression d'avoir un marteau qui me tambourinait dans le crâne, la bouche sèche comme un désert et une nausée qui me prouvait que j'avais peut-être dépassé ma limite. Si cela s'était arrêté là, j'aurais pu me dire que ce n'était qu'une soirée assez banale. Mais mon problème était que je ne me souvenais de rien. Mais alors rien du tout depuis que j'avais foutu les pieds... même le nom de la taverne, je ne me rappelais pas. Le mieux ? C'était que je ne reconnaissais même pas l'endroit où je pieutais. J'étais nue comme un ver, la gueule enfarinée, je puais la clope et le saké. Au détour d'un regard embrumé, je me rendis compte que mes affaires avaient valdingué un peu partout dans la pièce, visiblement une chambre d'auberge à la vue de la pauvresse du mobilier, mais surtout de la vue que je me tapais à la fenêtre. Par contre, mon choc fut beaucoup plus grand quand je me rendis compte qu'il y avait une chose humaine à côté de moi.
" Et merde... "
Un simple murmure pour moi-même, parce que la première question qui me traversa l'esprit : c'était qui ? Les draps étaient sans dessus dessous, et il me fut facile de constater qu'il s'agissait d'un homme - c'était déjà ça - pas un vieux croulant à la vue de sa plastique arrière. Il ronquait sur le ventre et sa tête était dissimulée sous le coussin, de sorte que je pouvais pas voir sa tête. Est-ce que je le voulais vraiment ? Euuuuuh.... Peut-être pas.
" Bordel. "
Je me réconforterai simplement avec l'idée qu'il avait l'air pas trop mal d'un certain point de vue. Lâche comme je me sentais l'être dans un moment pareil, je fis preuve d'une infinie discrétion pour récupérer toutes mes affaires et me rhabiller sans faire un bruit, me tendant comme un arc dès que je voyais l'inconnu gigoter. J'avais clairement pas envie d'avoir une confrontation avec un type dont je ne me rappelais rien, qu'importait ce qu'il avait pu se passer. En tout cas, j'eus l'impression qu'il me fallut une éternité pour me barrer delà et la seule chose dont j'avais envie était de rentrer chez moi, prendre une douche et me recoucher - vomir aussi sans doute. Sauf que vous voyez, le karma me crachait clairement à la gueule. Lorsque j'arrivai chez moi, il y avait un messager qui tambourinait à ma porte.
" Fais chier. "
J'étais maudite. Cela ne pouvait en être autrement. Le pire jour pour une convocation et un envoi express en mission. Je prie néanmoins le temps de me rafraîchir un peu et partir aussitôt - parce que sinon j'allais être à la bourre. Je vous disais pas la gueule que je devais me payer. La clope au bec, les yeux cernés et légèrement rougis, les cheveux mouillés qui prouvaient que j'avais pris une douche depuis pas longtemps. Je faisais pas la fière quand je retrouvais ceux qui seraient mes coéquipiers, mais je n'eus qu'une phrase pour eux.
" Me posais pas de question. "
Est-ce que je serais loquace ? Peu probable. J'avais tellement la tête dans le gaz que je me contentais d'écouter mes collègues parler de l'objet de la mission, tout en commençant à faire des suppositions. Sur le moment, j'étais un peu satisfaite de l'ordre du jour, une simple investigation, trouver des preuves. Une "presque" promenade de santé. On était pas là pour batailler. Mais quand cela commença à parler Yokai bizarre et que notre cadet se mit à penser des énormes marques de griffes de Tsume, j'eus un frisson.
" Ne parle pas comme ça Kunao, tu vas nous porter la poisse. "
Par tous les kamis que j'avais mal au crâne.
" M'enfin... encore une fois, les grands pontes ont de l'humour. Envoyez un aveugle et une borgne pour une mission d'observation... Ha! Vous êtes pas dans la merde... "
À tous les coups, on y était déjà.
" Et merde... "
Un simple murmure pour moi-même, parce que la première question qui me traversa l'esprit : c'était qui ? Les draps étaient sans dessus dessous, et il me fut facile de constater qu'il s'agissait d'un homme - c'était déjà ça - pas un vieux croulant à la vue de sa plastique arrière. Il ronquait sur le ventre et sa tête était dissimulée sous le coussin, de sorte que je pouvais pas voir sa tête. Est-ce que je le voulais vraiment ? Euuuuuh.... Peut-être pas.
" Bordel. "
Je me réconforterai simplement avec l'idée qu'il avait l'air pas trop mal d'un certain point de vue. Lâche comme je me sentais l'être dans un moment pareil, je fis preuve d'une infinie discrétion pour récupérer toutes mes affaires et me rhabiller sans faire un bruit, me tendant comme un arc dès que je voyais l'inconnu gigoter. J'avais clairement pas envie d'avoir une confrontation avec un type dont je ne me rappelais rien, qu'importait ce qu'il avait pu se passer. En tout cas, j'eus l'impression qu'il me fallut une éternité pour me barrer delà et la seule chose dont j'avais envie était de rentrer chez moi, prendre une douche et me recoucher - vomir aussi sans doute. Sauf que vous voyez, le karma me crachait clairement à la gueule. Lorsque j'arrivai chez moi, il y avait un messager qui tambourinait à ma porte.
" Fais chier. "
J'étais maudite. Cela ne pouvait en être autrement. Le pire jour pour une convocation et un envoi express en mission. Je prie néanmoins le temps de me rafraîchir un peu et partir aussitôt - parce que sinon j'allais être à la bourre. Je vous disais pas la gueule que je devais me payer. La clope au bec, les yeux cernés et légèrement rougis, les cheveux mouillés qui prouvaient que j'avais pris une douche depuis pas longtemps. Je faisais pas la fière quand je retrouvais ceux qui seraient mes coéquipiers, mais je n'eus qu'une phrase pour eux.
" Me posais pas de question. "
Est-ce que je serais loquace ? Peu probable. J'avais tellement la tête dans le gaz que je me contentais d'écouter mes collègues parler de l'objet de la mission, tout en commençant à faire des suppositions. Sur le moment, j'étais un peu satisfaite de l'ordre du jour, une simple investigation, trouver des preuves. Une "presque" promenade de santé. On était pas là pour batailler. Mais quand cela commença à parler Yokai bizarre et que notre cadet se mit à penser des énormes marques de griffes de Tsume, j'eus un frisson.
" Ne parle pas comme ça Kunao, tu vas nous porter la poisse. "
Par tous les kamis que j'avais mal au crâne.
" M'enfin... encore une fois, les grands pontes ont de l'humour. Envoyez un aveugle et une borgne pour une mission d'observation... Ha! Vous êtes pas dans la merde... "
À tous les coups, on y était déjà.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mar 28 Juin - 10:21
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Les autres avaient bien pris mon retard, enfin...
Honoka n'était pas encore là et bien assez vite elle se ramena dans un état déplorable. Lâchant un petit soupir, un peu égoïste cependant, pour le fait de ne pas être le dernier, je pus subir bien assez vite les réponses de mes compatriotes : Un empressement, naturel au vu de la tâche de recherche ! Mais aussi une certaine responsabilité à ne pas trop se mettre des idées en tête, vu qu'on ne savait rien et que tout était possible... Le danger était partout et si les chefs avaient décidé qu'on ne devait pas approcher la bête, c'était qu'on allait y laisser notre peau.
"Pourtant, à quatre, on devrait se débrouiller, non ?" Un peu interrogatif, je pus très vite entendre une information qui m'inquiéta, elle, un peu plus. L'idée qu'on ne soit pas seul sur le coup, mais qui pourrait vouloir nous prendre de vitesse ? Les autres villages ?
- Quand tu parles d'autres intéressés, tu penses à qui ? Toge et son escouade d'étude des Yokai ? Ou bien les autres ? Loin de moi l'image de civils ou de groupes criminels qui voulaient s'accaparer le monstre... À moins de bénéficier d'une force de frappe supérieure à la nôtre, mais c'était impossible ! Une moue pensive, je me laissais pousser vers la sortie, puisque les discutions d'organisations pouvaient se faire pendant la randonnée qui allait nous faire traverser tout le sud du continent pour arriver au carrefour. En avant ! Décidément excité, quand on oubliait les injonctions et le danger inhérent à la poursuite d'un Yokai sans doute exotique, l'enquête préliminaire pouvait nous en apprendre assez... Si on tombait pas sur la source. C'est le moment que je choisis pour réagir, et poursuivre, la petite blague de Honoka sur le fait, bien réel, d'avoir cinq œils pour quatre. C'est assez improbable, effectivement... J'imagine que Kyoshiro est là pour nous protéger ? Il m'a prouvé qu'il pouvait sentir le danger bien plus vite que moi, alors c'est un réel atout ! Pas de compliment pour Honoka, mais avec la tronche et la mauvaise humeur qu'elle se payait, cela ne devait pas la gêner, pour autant je ne pouvais m'empêcher d'ajouter : Si on te met avec quelqu'un, ça comblera tes lacunes !
Pas super sympa, je pouvais l'avouer, mais mon petit sourire permettait d'un peu apaiser le feu... Ainsi, d'un pas rapide, je m'engageais sur la piste pour sortir du village : Des vallons, des dénivelés…, Resserrant les bretelles de mon sac ainsi que les quelques gaines de cuir qui plaquaient mes fourreaux contre mes cuisses et mon dos, je pus percevoir avec plaisir qu'avec mon katana, mon tantô et mon arme démoniaque j'avais le même attirail que j'avais observé chez mon camarade aveugle lors de notre première rencontre. Ainsi, j'avais avancé, à petit pas toutefois, mais c'était déja ça !
Laissant le ferme Tadake placer et organiser notre convoi ainsi que préparer la recherche. Pour le coup, je me laissais docilement faire : En mission, il ne fallait pas de forte tête et en l'absence d'ordre stupide ou de choix complétement ridicule, tout me convenait. C'était sur le terrain que se faisaient les choses et j'avais assez confiance dans mes aînés pour les laisser prendre les décisions, à eux de me faire pleinement confiance pour exécuter à la perfection les ordres...
En avant pour l'enquête !
CEYLAN
C'est en fin d'après midi que la troupe arriva sur les abords de Kuma No Kuni, après avoir traversé sans encombre la province des griffes. C'est par une grande vallée qu'ils pénétraient dans le vaste carrefour entre le désert et la forêt dense, la piste devenait une nouvelle hauteur et la route commerciale s'approchait de plus en plus. Avec elle, le bruit des roues et des discussions qui écharpaient celui de la nature paisible. La civilisation avait cet effet-là sur son habitat.
Un des axes de passage, donc : Si leur village était un centre de la région, il y avait des villages civils tout autour qui jouaient leur rôle pour l'accueil, l'exploitation et la vente. Des gens qui faisaient leur petite vie, sans demander grand-chose, et en attaquant l'ubac du Mont Orochi on pouvait déjà apercevoir une procession morcelée. Des commerçants, des civils qui voyageaient voir de la famille ou pour s'installer ailleurs, des agriculteurs qui revenaient à leurs champs pour continuer leur labeur après un bon repas... Dans cette farandole, c'était la vie qui s'orchestrait devant eux. Ils étaient là pour enquêter sur un Yokai, dans un but de protection... En partie. En arrivant sur le chemin fréquenté, un panneau signalait la proximité d'un village : Hotaru voulait atteindre une localité pour la nuit, mais la piste des autochtones avaient signalé que la zone de recherche était proche, plus au nord, dans cette zone incroyable de contact entre la mer et la roche dans une chaîne de montagne qui virevoltait comme une frontière naturelle entre l'ici et le là-bas...
Avec les monstres dans les profondeurs, il n'y avait plus de bateau, mais certains s'aventuraient en apnée pour pécher ou ramasser des trésors de la biodiversité. Chaque zone avait ses dangers et c'est dans les montagnes qu'ils devaient aller pour trouver des preuves... Ou l'absence de ceux-ci. Le soleil attaquait déjà sa descente et les passants, fatigués et pressés, hâtaient déjà leurs chevaux pour atteindre des remparts relatifs avant la nuit : Le danger était toujours présent, même dans la petite vie tranquille, comme une épée au-dessus de la tête qui pouvait à tout moment tomber.
- Tour:
Premier tour d'animation, vous arrivez à Kuma No Kuni sur la grande piste qui la traverse. L'après-midi se termine tranquillement, que faites-vous ?
N'hésitez pas à faire ce que vous voulez dans des initiatives !
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 29 Juin - 3:47
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Kyoshiro s'était entraîné dans un seul but : être le meilleur guerrier que cette terre ait jamais porté. Certains pourraient croire qu'il agissait pour la gloire et l'honneur de Seizan mais, en vérité, tout ce qu'il avait fait n'avait toujours été que dans son propre intérêt. Il recherchait donc les missions les plus intenses, les adversaires les plus puissants, les obstacles les plus insurmontables, car il savait bien que ces défis étaient les seuls moyen de le faire évoluer rapidement. Il n'était pas patient, et il ne voulait pas attendre d'avoir la quarantaine bien tassée pour que son nom résonne enfin à travers le monde. Il voulait tout et, surtout, il le voulait suffisamment tôt pour pouvoir en profiter pendant longtemps.
Donc oui, il appréciait l'idée d'aller en mission en si bonne compagnie, mais l'idée de devoir jouer la carte de la discrétion, de devoir rester en retrait et observer n'était pas son fort. Comme la borgne le fit justement si bien remarquer, c'était le comble de la stupidité de demander à un aveugle de jouer les observateurs. Mais enfin bon, les ordres étaient les ordres et une mission ne pouvait pas se refuser. Il était au moins assuré que la présence de la Oomori et la borgne rendraient ce petit voyage un peu moins pénible que ce qu'il avait imaginé, au départ, à défaut d'avoir le droit à une mission palpitante.
Kyoshiro mentionna donc la possibilité d'avoir de la compétition et, quand le Kunao demanda s'il faisait référence à Toge, ce qui était le cas, l'aveugle hoicha la tête en signe de confirmation, avant d'ajouter :
Toge, oui, ou n'importe qui croyant pouvoir tirer profit de la découverte d'une telle créature.
La cupidité n'avait malheureusement pas de limite, pas chez un être humain en tout cas. Cette mission n'allait pas être facile, surtout s'il fallait rester sur la défensive et, quand Kunao mentionna les éventuelles contributions de l'aveugle dans ce domaine, Kyoshiro ne put s'empêcher de sourire en entendant qu'il allait servir de protection. Lui, gardien ? Il était vrai que Kunao ne le connaissait pas encore, sinon il n'aurait jamais pensé à lui en premier lieu mais, après tout, aujourd'hui ils n'auraient pas vraiment le choix. Sourire et retenant un ricanement face à cette idée qui lui semblait ridicule, il ajouta alors :
A défaut d'être utile en observation,je serais au moins votre bouclier. Vous pouvez vous sentir chanceux, ce n'est pas tout les jours que j'accepte de rester sur la défensive.
Et il ne l'aurait pas fait si cela n'avait tenu qu'à lui mais, malheureusement, certaines fois il n'avait guère le choix des conditions de bataille. Ce fut donc en silence, se positionnant en tête de colonne, une main agrippant Sekitsui, que le colosse mena le groupe à travers monts et vallées jusqu'à, enfin, après plusieurs heures, arriver finalement à destination. Ses camarades alertèrent le jeune homme de l'arc descendant du soleil et, si le forgeron aurait aimé dormir à la belle étoile, il devait malheureusement faire quelques compromis.
Si on veut repérer la créature, il nous faut rester loin des routes et des axes commerciaux. S'enfoncer dans la forêt, car je doute qu'elle s'approche des villages et concentrations de populations. Mais nous verrons ça demain.
Oui car, contrairement à lui, ses camarades étaient dépendant de la luminosité ambiante, et celle-ci allait être plus qu’insuffisante d'ici quelques minutes, semble t-il. D'un mouvement de tête, le Tadake pointa donc la direction du village le plus proche, là vers où les habitants se diriger pour trouver abri pour la nuit. En chemin, alors que le village était enfin en vue du quatuor, l'aveugle conclut par un :
Profitez-en pour vous reposer un peu. Je vais monter la garde, sur les remparts, au cas où une créature se sente pousser une paire de couilles, pendant quelques heures. Je n'aime pas les mauvaises surprises.
MESSAGES : 329
XP'S : 1865
XP'S : 1865
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 29 Juin - 8:34
MISSION REPÉRAGE : A LA RECHERCHE DE PREUVE
L'arrivée de la dernière membre de leur brigade fit hausser un sourcil à Hotaru qui ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais qui fut rapidement intimer au silence par la femme. Compris, pas de question. Un commentaire alors ?
Pire que le mien. Elle ne le dit pas, mais elle le pensa tout de même assez fort avant de repporter son attention sur la moitié masculine de leur quatuor.
Aux yeux d'Hotaru, il était peu probable de concurrencer avec une escouade de Toge étant donné que la situation était davantage sur leur territoire et du fait qu'en réalité, ils travaillaient tous pour le peuple d'Ebisu. Si des gens de Toge étaient également dépéchés, ils étaient techniquement leurs alliés et donc, ils n'avaient aucun raison de concurrencer. Mais elle avait toujours été un peu trop optimiste pour ce genre de trucs, elle laissa donc Kyoshiro répondre au jeune Kunao. Elle était cependant d'accord avec l'idée que la cupidité pourrait apporter un tierce partie à s'en mêler.
Elle n'aimait pas l'idée et espérait sincèrement que se ne soit pas le cas, mais il fallait souvent faire face à la réalité et ce n'était pas toujours beau. Ça, elle le savait à coup sûr.
La remarque suivante de Kyoshiro la fit sourire.
Elle se tourna vers Honoka qui avait déclarer qu'ils n'avaient pas de chance d'être avec un aveugle et une borgne. Elle avait déjà fait son point, il n'y avait pas à dire, mais elle ajouta tout de même :
Il y avait un peu d'espièglerie dans le ton alors, un début de rire qui n'était même pas étouffé. Ça l'amusait, il n''y avait pas à dire. Mieux valait prendre ça avec humour de toute façon.
Elle se tourna ensuite vers Kunao avant de déclarer :
Il fallait avouer qu'ils étaient un sacré bon duo tous les deux. Les heures d'entraînement à l'appuis. Ils était en parfaite syncronicité. Alors elle prit la tête du groupe avec Kyoshiro. De toute façon, elle était principalement une guerrière de combat rapprocher. Elle pouvait bien se tenir à distance, mais pourquoi tenter le diable si elle était plus à l'aise de près ?
Avec Chouso à la ceinture, elle se sentait prête à tout. Cette arme démoniaque lui seyait à la perfection.
Pas sa tasse de thé apparemment. Et il fallait dire que si ses parents avaient été tués par un yokai, elle n'avait aucune envie de répéter le drame, parce que c'était la nuit. Elle n'avait pas peur, mais se sentait prudente. Elle savait qu'elle n'aurait pas le choix çà un certain point dans cette mission, mais encore, mieux ne valait pas se mettre à risque pour rien.
Puis évidemment, Kyoshiro étant Kyoshiro, il proposa de monter la garde. La samouraï fronça les sourcils, avant de déclarer :
Elle se tourna ensuite vers Kunao ajoutant :
Elle termina sa dernière phrase en faisant un petit clin d'oeil en direction de sa comparse. Si Hotaru n'avait aucune idée de la nuit qu'avait eu Honoka, elle l'avait vu arriver et avoir l'air dans un sale état et ça lui suffisait. Elle ne voulait pas nécessairement mettre sa vie entre les mains de quelqu'un qui n'était pas reposé.
Oula le réveil a dû être difficile …
Pire que le mien. Elle ne le dit pas, mais elle le pensa tout de même assez fort avant de repporter son attention sur la moitié masculine de leur quatuor.
Aux yeux d'Hotaru, il était peu probable de concurrencer avec une escouade de Toge étant donné que la situation était davantage sur leur territoire et du fait qu'en réalité, ils travaillaient tous pour le peuple d'Ebisu. Si des gens de Toge étaient également dépéchés, ils étaient techniquement leurs alliés et donc, ils n'avaient aucun raison de concurrencer. Mais elle avait toujours été un peu trop optimiste pour ce genre de trucs, elle laissa donc Kyoshiro répondre au jeune Kunao. Elle était cependant d'accord avec l'idée que la cupidité pourrait apporter un tierce partie à s'en mêler.
Elle n'aimait pas l'idée et espérait sincèrement que se ne soit pas le cas, mais il fallait souvent faire face à la réalité et ce n'était pas toujours beau. Ça, elle le savait à coup sûr.
La remarque suivante de Kyoshiro la fit sourire.
Tu seras probablement plus utile que moi. Toi au moins tu perçois le chakra. Moi, de ce côté-là, je une quiche. Si mes yeux ne le voient pas, y'a peu de chance que je vois quoi que se soit.
Elle se tourna vers Honoka qui avait déclarer qu'ils n'avaient pas de chance d'être avec un aveugle et une borgne. Elle avait déjà fait son point, il n'y avait pas à dire, mais elle ajouta tout de même :
Au moins, y'en a pas un pour rattraper l'autre. À tous les quatre on voit pour l'équivalent de deux personnes et demi. Ça aurait pu être pire, hein.
Il y avait un peu d'espièglerie dans le ton alors, un début de rire qui n'était même pas étouffé. Ça l'amusait, il n''y avait pas à dire. Mieux valait prendre ça avec humour de toute façon.
Elle se tourna ensuite vers Kunao avant de déclarer :
Je peux définitivement faire du ravage en offensive, si Kyo a mes arrières, c'est clair que ça le fait.
Il fallait avouer qu'ils étaient un sacré bon duo tous les deux. Les heures d'entraînement à l'appuis. Ils était en parfaite syncronicité. Alors elle prit la tête du groupe avec Kyoshiro. De toute façon, elle était principalement une guerrière de combat rapprocher. Elle pouvait bien se tenir à distance, mais pourquoi tenter le diable si elle était plus à l'aise de près ?
Avec Chouso à la ceinture, elle se sentait prête à tout. Cette arme démoniaque lui seyait à la perfection.
Effectivement, je pense que c'est mieux de dormir dans un village, c'est plus sécuritaire en cas d'attaque nocturne de Yokai.
Pas sa tasse de thé apparemment. Et il fallait dire que si ses parents avaient été tués par un yokai, elle n'avait aucune envie de répéter le drame, parce que c'était la nuit. Elle n'avait pas peur, mais se sentait prudente. Elle savait qu'elle n'aurait pas le choix çà un certain point dans cette mission, mais encore, mieux ne valait pas se mettre à risque pour rien.
Puis évidemment, Kyoshiro étant Kyoshiro, il proposa de monter la garde. La samouraï fronça les sourcils, avant de déclarer :
tu dois toi aussi te reposer, pas parce que t'es aveugle et que tu vois pas la nuit que ça veut dire que tu n'as pas besoin de dormir. Je prends le deuxième tour de garde. Et si tu me réveilles pas, ça va mal se passer pour tes miches.
Elle se tourna ensuite vers Kunao ajoutant :
est-ce que le troisième tour de garde te vas ? Je pense que c'est mieux de laisser Honoka récupérer de sa dernière nuit ce soir.
Elle termina sa dernière phrase en faisant un petit clin d'oeil en direction de sa comparse. Si Hotaru n'avait aucune idée de la nuit qu'avait eu Honoka, elle l'avait vu arriver et avoir l'air dans un sale état et ça lui suffisait. Elle ne voulait pas nécessairement mettre sa vie entre les mains de quelqu'un qui n'était pas reposé.
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 30 Juin - 0:25
Je savais que j'allais maudire cette journée, mais de là à me faire tacler par un gamin, c'était le pompon. Même si sur le principe, cela était sans doute de bonne guerre, mon humour était aux abonnés absents pour le moment. Ma réponse ? Un œil mauvais et un grognement digne d'une bête. Du dédain en prime aussi. De toute façon, j'étais tellement chafouine - notamment parce que je cogitais encore sur ce qui avait pu se produire la nuit passée - que je ne fis aucun effort pour m'intégrer dans la conversation ou les échanges de mes camarades. D'ailleurs, je restais même un peu en arrière. Non pas parce que j'étais fatiguée, mais parce que les entendre causer me filait le bourdon. Et puis, je pouvais fumer sans emmerder personne.
En tout cas, même en me trouvant à l'arrière, ça m'empêchait pas de faire fonctionner mes petites cellules grises et de mon point de vue, j'avais noté quelque chose : il y avait du biz biz entre Hotaru et la taupe. La guerrière sauvageonne qui complimentait l'aveugle ? Les petits sourires ? Lui qui ne râlait pas à l'idée de protéger les miches de ses compagnons ? Pourquoi ça puait autant la rose, hein ? J'en connaissais qui avait joué au docteur, et c'était pas le puceau. Ouais. C'était gratuit. Chacun ses lacunes. D'ailleurs, pour preuve que ça passait pas, je ne pus m'empêcher de réagir à la remarque de la samuraï.
" Deux personnes et demi ? J'aurais dit une et demi... il y en a peut-être un qui va finir en kebab... "
Il suffisait de suivre mon œil qui se posait lourdement sur la tête blonde de Kunao. Le gamin ne me pratiquait pas assez pour savoir qu'il fallait pas trop me titiller quand j'étais chafouine. Il apprendrait la leçon en route jusqu'à Kuma No Kuni. D'ailleurs, il fut assez remarquable de noter que notre route se fit assez tranquillement, sans encombre. Cela fut assez suffisant pour calmer mes maux de tête et reprendre un peu du poil de la bête. Mais le bon côté des choses, je n'avais au moins plus aucune nausée. Autant voir le positif dans le peu que j'avais à porter de mains.
Silencieuse tout le long de la route, je le demeurais aussi jusqu'aux portes du village là où il nous fallait prendre une décision pour le reste de la soirée. On était parvenu à atteindre Kuma no Kuni en fin d'après-midi, le soleil déclina déjà. Écoutant d'une oreille distraite, ce fut Hotaro qui se montra la plus prudente en conseillant à chacun de dormir en sécurité au moins pour cette nuit. Kyoshiro appuya même cette proposition en pensant effectuer des tours de garde pour veiller sur les environs. Là, je ne pus m'empêcher de tiquer à nouveau. Clair qu'il y avait un truc entre eux. Surtout quand monsieur se montrait prêt à jouer les grands chevaliers en assumant ce rôle... et se faire engueuler par madame.
Je ne pus retenir un soupir... mais, je finis par me montrer quand même reconnaissante de l'attention de Oomori en proposant que je fus la dernière à effectuer le tour de garde. J'écrasais ma cigarette avant de prendre la parole.
" Faites comme vous voulez, je suis pas contrariante, mais c'est pas obligé de me faire passer en dernier... même si ça me va. "
Autant être honnête. Si je pouvais passer une nuit assez complète, je cracherais pas dessus. Par contre, je ne pus m'empêcher de rajouter un petit détail.
" Ha ouais par contre... éviter de me materner parce que j'ai une sale tronche. C'est pas ma première nuit de picole et certainement pas la dernière. Et si vous pensez que ça me rend moins performante... vous découvrirez que c'est tout le contraire. Je deviens une vraie pouffiasse quand j'ai les nerfs. Sur ce..."
Je quittais le groupe pour m'enfoncer dans le village, leur adressant un signe en apportant une explication qui s'étouffait un peu au fur et à mesure que je m'éloignais.
" ... Je vous laisse réserver les chambres à l'auberge, je vais interroger des villageois dans le bar du coin, je vous y retrouve après, à moins que l'un d'entre vous m'accompagne, mais si c'est le cas, c'est maintenant. "
J'avais jamais caché que j'étais une femme charmante, surtout à la décuver. Mais puisqu'on était à Kuma, autant prendre des renseignements auprès des bonhommes qui avaient prétendument vu quelque chose. Et ouais, je savais être pro même avec une gueule de bois.
En tout cas, même en me trouvant à l'arrière, ça m'empêchait pas de faire fonctionner mes petites cellules grises et de mon point de vue, j'avais noté quelque chose : il y avait du biz biz entre Hotaru et la taupe. La guerrière sauvageonne qui complimentait l'aveugle ? Les petits sourires ? Lui qui ne râlait pas à l'idée de protéger les miches de ses compagnons ? Pourquoi ça puait autant la rose, hein ? J'en connaissais qui avait joué au docteur, et c'était pas le puceau. Ouais. C'était gratuit. Chacun ses lacunes. D'ailleurs, pour preuve que ça passait pas, je ne pus m'empêcher de réagir à la remarque de la samuraï.
" Deux personnes et demi ? J'aurais dit une et demi... il y en a peut-être un qui va finir en kebab... "
Il suffisait de suivre mon œil qui se posait lourdement sur la tête blonde de Kunao. Le gamin ne me pratiquait pas assez pour savoir qu'il fallait pas trop me titiller quand j'étais chafouine. Il apprendrait la leçon en route jusqu'à Kuma No Kuni. D'ailleurs, il fut assez remarquable de noter que notre route se fit assez tranquillement, sans encombre. Cela fut assez suffisant pour calmer mes maux de tête et reprendre un peu du poil de la bête. Mais le bon côté des choses, je n'avais au moins plus aucune nausée. Autant voir le positif dans le peu que j'avais à porter de mains.
Silencieuse tout le long de la route, je le demeurais aussi jusqu'aux portes du village là où il nous fallait prendre une décision pour le reste de la soirée. On était parvenu à atteindre Kuma no Kuni en fin d'après-midi, le soleil déclina déjà. Écoutant d'une oreille distraite, ce fut Hotaro qui se montra la plus prudente en conseillant à chacun de dormir en sécurité au moins pour cette nuit. Kyoshiro appuya même cette proposition en pensant effectuer des tours de garde pour veiller sur les environs. Là, je ne pus m'empêcher de tiquer à nouveau. Clair qu'il y avait un truc entre eux. Surtout quand monsieur se montrait prêt à jouer les grands chevaliers en assumant ce rôle... et se faire engueuler par madame.
Je ne pus retenir un soupir... mais, je finis par me montrer quand même reconnaissante de l'attention de Oomori en proposant que je fus la dernière à effectuer le tour de garde. J'écrasais ma cigarette avant de prendre la parole.
" Faites comme vous voulez, je suis pas contrariante, mais c'est pas obligé de me faire passer en dernier... même si ça me va. "
Autant être honnête. Si je pouvais passer une nuit assez complète, je cracherais pas dessus. Par contre, je ne pus m'empêcher de rajouter un petit détail.
" Ha ouais par contre... éviter de me materner parce que j'ai une sale tronche. C'est pas ma première nuit de picole et certainement pas la dernière. Et si vous pensez que ça me rend moins performante... vous découvrirez que c'est tout le contraire. Je deviens une vraie pouffiasse quand j'ai les nerfs. Sur ce..."
Je quittais le groupe pour m'enfoncer dans le village, leur adressant un signe en apportant une explication qui s'étouffait un peu au fur et à mesure que je m'éloignais.
" ... Je vous laisse réserver les chambres à l'auberge, je vais interroger des villageois dans le bar du coin, je vous y retrouve après, à moins que l'un d'entre vous m'accompagne, mais si c'est le cas, c'est maintenant. "
J'avais jamais caché que j'étais une femme charmante, surtout à la décuver. Mais puisqu'on était à Kuma, autant prendre des renseignements auprès des bonhommes qui avaient prétendument vu quelque chose. Et ouais, je savais être pro même avec une gueule de bois.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 30 Juin - 10:40
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Sacrée bande devant moi : Si Honoka, même en mauvaise posture, ne perdait pas de sa verve et même si je connaissais peu les deux derniers membres, personnellement en fait, je pouvais repérer un air plus doux chez Kyoshiro alors que Hotaru révélait un côté plus sympathique que maternelle. Alors c'était ça avoir des camarades ? Je me sentais plutôt bien et devant la menace de la borgne, je ne pouvais que ricaner en avançant. En revanche, devant l'explication de la combinaison entre mon ancienne mentor et le ninja bandé, je compris vite le fin mot de l'histoire :
- Alors c'est Kyoshiro ton coéquipier d'équipe ? Une révélation exprimée à haute voix, comme une surprise que le monde soit si petit. Je rencontrais le charismatique soldat puis je retrouvais mon ancienne professeure, c'était une sacrée coïncidence... Qui pouvait ne pas l'être ? C'est vrai que je t'ai connu plus en agressivité. Je parlais à l'autre homme aux cheveux blanc, pour ce que je savais de lui il était plutôt du genre à foncer ! Je jouerai ton rôle alors, si je le peu. C'était bien peu, mais me positionner dans une configuration me faisait me sentir utile.
Ainsi, la mission à Kuma No Kuni n'allait pas être si désagréable, même si l'absence d'action concernée dans le rapport ne rendait pas les gens très sexy. En marchant, les monts de fer se succédèrent pendant un long moment... La province des griffes était uniforme, avec un paysage presque uni dans la roche prenant naissance à Kyojinyama no Kuni. C'était un grand lien entre Seizan et sa région, une union par les sommets que je pouvais discerner de ma fenêtre. Tout cela avait malheureusement une fin et les plaines encadrées par d'autres montagnes vinrent rapidement à notre vue : Je connaissais ces routes puisque j'avais joué la police douanière il y a quelques semaines, une sale histoire qui s'était terminée dans les provinces de l'ouest avec perte et fracas. Le soleil attaquait sa descente et la troupe choisit bien vite d'aller crécher dans une localité proche, d'une moue affirmation, je prenais note : Attaquer l'enquête avec le levé du soleil n'était pas une mauvaise idée et nos pas nous amenèrent rapidement vers les premières maisons, une auberge et une taverne... Pas d'attaque de Yokai, c'était sûr, mais cela n'excluait pas les connards et le regard goguenard des quelques locaux ne sentaient pas bon.
Peut-être méfiant du danger persistant, mes partenaires demandèrent les tours du garde : C'était judicieux et à la proposition de prendre le troisième tour, après mes aînés, pour laisser Honoka pioncer, j'acceptais d'un hochement de tête rapide et un peu gêné ! Cette dernière accepta bon gré mal gré la chose, non sans râler ensuite comme quoi on la maternait... Écoutant vaguement ce qu'elle avait à dire, je me tournais vers les survivants de l'arrivée au village :
- Vous la trouvez sur les nerfs, vous ? Un petit sourire. Moi je trouve pas... Ricanant enfin, en lâchant le morceau, je me dirigeai vers l'auberge pour prendre la chambre et me préparer pour demain... Histoire d'être frais et dispo !
C'était reculer pour mieux sauter !
CEYLAN
L'équipe se séparait déjà : Honoka d'un côté et le trio d'épéistes démoniaques de l'autre. La soirée commençait lentement et avec elle le froid s'installait, débarrassant les lieux de la chaleur solaire. Si la région était frontalière avec le désert, la chaleur n'arrivait pas suffisamment pour permettre un climat de vacances dans la nuit. Ainsi, les ouvriers et les pécheurs devaient trouver un peu de réconfort chez eux ou dans des établissements spécialisés... Non, pas de bordel ! Mais bien la taverne, déjà éclairée d'une lumière amicale quand la borgne arriva sur les lieux.
Certains étaient déjà attablés alors que d'autres prenaient leurs commandes : C'était le début du service et les choses restaient encore sous contrôle, ce qui permet à la soldat d'avoir un peu de temps avec le barman pour récupérer des informations : Une créature différente de d'habitude ? Il en avait entendu parler et, en sortant la poubelle en fin de nuit, il avait pu voir se dégager sur les cols quelques silhouettes épouvantables... Pouvait-il mieux l'expliquer ? Donner des indications précises sur la forme ? La taille ? La couleur ? Des caractéristiques précises comme des cornes ou autre ? Non, absolument pas, mais il pouvait dire qu'il n'avait jamais vu ça... Le commun des mortels n'avait pas vu beaucoup de Yokai, en définitif, et le peu qui en avaient croisé avaient souvent assez peu de chances de pouvoir en témoigner.
Cette différence si intéressante ne serait qu'un noble fantasme ? Peut-être, en tout cas, le travailleur de la boisson ne pouvait pas plus aider la dame et les quelques clients qu'elle prospecta ne firent pas plus de commentaires. La silhouette était énorme, c'était tout ce qui pouvait se détacher de ces paroles perfectibles et pour certains envinés. Une heure passa ainsi et la pauvre forgeronne reçut plus de proposition à venir passer dans des chambres que de réelles avancées sur sa mission... Pire, un jeune ruffian un peu osé s'autorisa à essayer de la voler sous couvert de son handicap.
Comme si on pouvait faire chier un soldat, si elle était borgne, en jouant sur son angle mort ! Ou bien était-ce parce que c'était une femme ? Qui sait ? En tout cas, la belle repéra vite le connard. Qu'avait-elle fait avec celui-ci ? A elle de nous le dire.
En tout cas, en revenant dans la chambre, elle ne reçut aucun témoignage effarant de Kyoshiro et durant son sommeil, aucune alarme ne la réveilla jusqu'à son tour, qui fut bien tranquille malgré qu'elle sentait encore une vague somnolence doucereuse. Tout se passait bien dans ce village, si on excluait les sexistes, les misogynes et les petits voleurs... la pauvreté et le mode de vie très patriarcale ne faisait pas que des Don juan honnêtes. Le matin, dès l'aurore, on pouvait apercevoir une procession de trois partir dans les montagnes, sa racontant, amusé, les quelques observations sur les ivrognes qui sortaient du bar pour vomir ou pisser comme s'ils étaient remplis à ras bord.
Ainsi, leur mission du jour était de chercher le col où la silhouette avait été aperçue. Dans leur ascension à l'adret de la montagne, au milieu des arbres desséchés par le soleil du sud et l'air bien trop sec, ils furent chanceux de croiser des griffures sur les souches... Des vieilles griffures ? Qui savait ? Et dans le vent qui firent s'ébouriffer leurs cheveux, des feuilles et des fibres s'envolèrent. Un signe de mauvais augure ?
La piste montait, c'était presque risible comme c'était logique, et la cadence de griffure n'augmentait pas... Dans le sillage de la source même de ce phénomène, des branches étaient brisées à quasiment trois mètres de hauteurs. Ils étaient sur la bonne voie, mais il y avait-il des preuves moins visibles que de la destruction passagère ?
Qui savait ?
- Tour:
- Village village, plus loin que la nuit et le jour...
--> HONOKA ne trouve pas plus d'informations, mais se fait clairement harcelée par les bonhommes et un adolescent essaie de la voler.
--> Tour de garde sympa, rien de bien méchant sur le rempart : Juste des ivrognes, une chance pour la belle Honoka de mettre des coups de pieds dans les connards ?
- Pourtant, que la montagne est belle...
--> Vous voyez des traces de griffes sur un tronc, avant qu'un coup de vent efface quelques traces en faisant voler des trucs.
--> Des branches cachées.
--> La piste est plutôt claire, enfin...
Alors, mes amis, devant tout ça : Que faites-vous ?
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 30 Juin - 21:52
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Solitaire dans l'âme, l'enfant de l'hiver n'appréciait guère de partager la gloire avec ses autres collègues, qu'ils soient compétents ou non. Il savait bien que certaines choses ne pouvaient être accomplies qu'en groupe, il n'était pas assez naïf pour l'ignorer, mais la coopération n'avait jamais fait partie de ses plus évidentes qualités. Il était un loup solitaire, bien plus à l'aise lorsqu'il n'avait qu'à compter sur lui et lui seul, mais malheureusement il faisait partie d'une armée et, de ce fait, les actions de groupes étaient bien plus monnaie courante que les missions solitaires. Alors il ravalait sa fierté, se disant que ce n'était qu'un mauvais moment à passer et que, au bout du compte, seul comptait le résultat final.
Cependant aujourd'hui c'était différent, car cette sortie se faisait en compagnie bien plus agréable que les précédentes. Certes il y avait Hotaru, qu'on ne présentait plus, ainsi que Kunao avec qui Kyoshiro avait récemment fait une sortie et, enfin, il y avait la borgne qui possédait un franc-parler et un feu similaire à celui du forgeron privé de lumière. Comment ne pas espérer, dans ces conditions, que cette sortie soit plus fructueuse que les autres ?
En chemin le jeune Kunao, plus jeune membre de l'équipe, réalisa que l'aveugle était le partenaire de la Oomori et, quand il posa la question à voix haute pour avoir confirmation, ce fut en souriant que le Tadake se contenta d'un :
Le seul, l'unique.
Maintenant que les choses étaient dites, le quatuor arriva enfin en vue du village et, fidèle à elle-même, la borgne ne put s'empêcher d'ouvrir sa bouche pour expliquer que, malgré la cuite qu'elle s'était prise hier, elle était tout à fait capable de remplir sa part du boulot. Au contraire, dans cet état elle était sans doute plus hargneuse et, quand le Kunao demanda son avis à l'assistance sur le tempérament de la borgne, ce fut avec la même légèreté que Kyoshiro se fit remarquer d'un :
Un vrai rayon de soleil, comme toujours.
Enfin le quatuor pu s'installer, réserver des chambres et, si le Tadake fut le premier à grimper sur les remparts, tendant l'oreille, il devait bien avouer être déçu de ce qu'il entendait...ou plutôt ce qu'il n'entendait pas. Des discussions d'ivrognes, quelques rares mais, mis à part cela, aucun bruit venant de l'extérieur et susceptible d'attirer son attention. Ayant fait chou-blanc, il retourna donc à l'auberge, réveillant Hotaru à contrecœur pour qu'elle prenne sa place, avant d'essayer de grapiller quelques rares heures de sommeil.
Au réveil, le colosse eut le droit à un petit récapitulatif concernant la silhouette massive et mystérieuse qui avait été repérée, c'était plus que suffisant pour aiguiser son intérêt. Ni une ni deux, le quatuor se mit en route et, si en chemin ses compagnons précisèrent la présence de traces de griffures sur un arbre, ce fut la présence de branches cachées, à trois mètres de hauteur, qui intrigua le plus l'aveugle. Refermant la poigne sur Sekitsui, se demander encore combien de temps ils auraient à marcher avant de toucher au but, Kyoshiro tourna la tête vers ses compagnons et, en quelques mots, proposa d'organiser le groupe en préparation à d'éventuelles malencontreuses rencontres.
La borgne, avec moi, devant. Kunao au milieu et Hotaru fermera la marche, par sécurité.
Rien de bien compliqué, mais il préférait savoir la Hotaru en soutien à distance, à l'arrière, tandis que la place de la borgne, épéiste de son état, était devant avec l'aveugle. Espérant que ses camarades prennent les positions demandées, le colosse continua donc son avancée, la borgne probablement à sa droite et, s'il essaya d'user de ses capacités sensorielles et des autres autres sens qui lui restaient, il devait bien avouer que le vent sifflant dans ses oreilles rendait son ouïe presque inutile. Serrant les dents de frustration, il finit par pester à voix basse.
P*tain de vent...
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 3 Aoû - 23:26
Petite fin de soirée en solo. Une fois arrivée au village, il me semblait incontournable de faire la tournée du bar du coin. Non pas pour picoler, je vous voyais venir, mais récolter potentiellement des infos. Généralement, les badauds avec un coup dans le nez, ça aimait bavasser de tout et de rien, ça aimait fanfaronner, exagérer, parfois même leur rencontre. Cela pouvait être totalement inventé aussi. Bref. Il y avait toujours des petites bricoles à picorer et dans le pire des cas ? On pouvait toujours boire une bonne bière.
Lorsque je débarquais dans l'établissement de débit de boissons, le service venait à peine de commencer. Les habitués étaient déjà avinés, et sans doute l'étaient-ils déjà même avant d'avoir foutu le pied à l'intérieur. Je saluais ce qui me regardait d'un vague mouvement de tête avant de me diriger directement au comptoir pour interroger le maître des verres. Je la jouais cash, sans manière et sans forme. Je voulais savoir s'il avait vu quelques choses d'étranges dans le coin. Et ce qu'il me décrivit ne m'avança pas tellement. C'était énorme, c'était bizarre et inquiétant, mais rien de plus précis que des silhouettes au fin fond des cols vallonnés.
" Et bah... on va bien avancer avec ça. "
J'en profitais pour prendre un verre. Petit. Je savais être raisonnable et j'avais besoin de me rafraîchir. Bien entendu, je ne m'étais pas contentée de questionner que le grand chef, j'avais pris la peine de titiller un peu la mémoire des autres villageois et voyageurs de passage qui me fournirent exactement les mêmes infos. Bref. Je n'obtiendrais rien qui pouvait aider notre petite équipe si ce n'était qu'on devait trouver un truc pas ordinaire. Laissant tomber, je me contentais de vider ma petite pinte l'heure qui suivit avec l'idée de retrouver la chambre qu'on avait réservée avec mes camarades. Sauf que... j'attirais toujours les emmerdes. Tandis que j'étais assise au comptoir, un type tenta de me faire du gringue et les poches en même temps. Mauvais plan.
" Tu crois faire quoi, tocard ? "
Je le chopai littéralement la main dans ma poche. Je l'avais attrapé par le poignet pour l'obliger à lâcher ce qu'il essayait de me chourer. Manque de bol pour lui, c'était pas mon pognon, c'était ma blague à tabac. La faute était cependant commise et comme j'avais pu l'indiquer avant, j'étais pas au summum de ma bonne humeur. Alors qu'il chercha à trouver une excuse bidon, je ne pus m'empêcher de grimacer avant de l'attraper par l'arrière de la tête et de la cogner contre le bar. J'avais cru voir une ou deux dents sauter dans la manœuvre, alors que lui s'effondra sur le sol, complètement sonné. Cela jeta un froid que je me dépêchais de réchauffer.
" Généralement, les voleurs, je leur éclate les doigts, pas la gueule. Quand il se réveillera, vous lui direz d'éviter de jouer au con avec n'importe qui. Ha oui, vous lui mettrez ma consommation sur sa note. Il me doit bien ça pour m'en remettre. Je suis trop choquée par l'idée qu'il a essayé de me faire les poches. "
Je faisais bien évidemment preuve d'une ironie bien cinglante, et l'expression blasée de ma tronche en rajoutait clairement une couche. Mais bien vite, ce malheureux épisode fut oublié parce que tout le monde reprit ses conversations. C'était à se demander si les gens du coin n'étaient pas habitués au conflit de taverne. Tant mieux pour moi. Dommage pour le voleur. Sur cette mésaventure, je m'en retournais voir mes camarades à l'auberge, je leur fis très rapidement un résumé du néant que j'avais obtenu. Mais, peut-être que c'était ça aussi, l'info intéressante. Un truc énorme et personne n'était foutu de nous rapporter quoique se soit. En tout cas, cela ne m'empêcha pas de dormir, et mon sommeil fut digne d'un bébé jusqu'à ce que ce fut mon tour de surveillance.
Ce fut au petit matin qu'on partit tous en joyeuse campagne dans les montagnes, suivant la piste que l'on croyait être de notre yokaï géant. Sur notre chemin, on repéra des traces de griffures à divers endroits et même des branches brisées à une hauteur plutôt remarquables. À cette vue, je ne pus m'empêcher de siffler comme si j'admirais la chose.
" Et bah.... Je sais pas ce que c'est, mais ça doit être un sacré morceau. Tout à fait le genre de bestiaux auquel on veut pas se frotter. Tu m'étonnes qu'on doit faire que du repérage. "
Mon œil améthyste se posa tout autour de moi, c'était bien beau tout ça, mais un truc me turlupinait.
" Je veux bien que le terrain soit un peu pourri mais... on ne devrait pas trouver des empreintes sur le sol ? Un truc aussi gros, ça doit peser... beaucoup ? Et qu'est-ce... "
Chassant d'un revers de la main un truc qui volait dans les airs, je me mis à grimacer. C'était quoi ? Des poils ? Du pollen ? J'espérais que cette merde ne se soit pas pris dans mes cheveux ! Soupirant et un peu à cran parce que je me retenais de pas fumer pour pas attirer l'attention, Kyoshiro décida de la formation à prendre pour le reste du chemin. Écoutant les ordres, je ne fis aucun commentaire et me plaça en avant. Ayant quelques maigres compétences de chasse, je restais en alerte, analysant notre environnement de mon bon œil alors que l'aveugle s'en remettait à tous ces autres sens.
" Je sais pas pourquoi, mais je la sens mal cette affaire. D'autant qu'un truc aussi gros, ça doit bouffer pas mal. J'espère qu'on sera pas au menu du jour. "
Autant rire de la situation.
Lorsque je débarquais dans l'établissement de débit de boissons, le service venait à peine de commencer. Les habitués étaient déjà avinés, et sans doute l'étaient-ils déjà même avant d'avoir foutu le pied à l'intérieur. Je saluais ce qui me regardait d'un vague mouvement de tête avant de me diriger directement au comptoir pour interroger le maître des verres. Je la jouais cash, sans manière et sans forme. Je voulais savoir s'il avait vu quelques choses d'étranges dans le coin. Et ce qu'il me décrivit ne m'avança pas tellement. C'était énorme, c'était bizarre et inquiétant, mais rien de plus précis que des silhouettes au fin fond des cols vallonnés.
" Et bah... on va bien avancer avec ça. "
J'en profitais pour prendre un verre. Petit. Je savais être raisonnable et j'avais besoin de me rafraîchir. Bien entendu, je ne m'étais pas contentée de questionner que le grand chef, j'avais pris la peine de titiller un peu la mémoire des autres villageois et voyageurs de passage qui me fournirent exactement les mêmes infos. Bref. Je n'obtiendrais rien qui pouvait aider notre petite équipe si ce n'était qu'on devait trouver un truc pas ordinaire. Laissant tomber, je me contentais de vider ma petite pinte l'heure qui suivit avec l'idée de retrouver la chambre qu'on avait réservée avec mes camarades. Sauf que... j'attirais toujours les emmerdes. Tandis que j'étais assise au comptoir, un type tenta de me faire du gringue et les poches en même temps. Mauvais plan.
" Tu crois faire quoi, tocard ? "
Je le chopai littéralement la main dans ma poche. Je l'avais attrapé par le poignet pour l'obliger à lâcher ce qu'il essayait de me chourer. Manque de bol pour lui, c'était pas mon pognon, c'était ma blague à tabac. La faute était cependant commise et comme j'avais pu l'indiquer avant, j'étais pas au summum de ma bonne humeur. Alors qu'il chercha à trouver une excuse bidon, je ne pus m'empêcher de grimacer avant de l'attraper par l'arrière de la tête et de la cogner contre le bar. J'avais cru voir une ou deux dents sauter dans la manœuvre, alors que lui s'effondra sur le sol, complètement sonné. Cela jeta un froid que je me dépêchais de réchauffer.
" Généralement, les voleurs, je leur éclate les doigts, pas la gueule. Quand il se réveillera, vous lui direz d'éviter de jouer au con avec n'importe qui. Ha oui, vous lui mettrez ma consommation sur sa note. Il me doit bien ça pour m'en remettre. Je suis trop choquée par l'idée qu'il a essayé de me faire les poches. "
Je faisais bien évidemment preuve d'une ironie bien cinglante, et l'expression blasée de ma tronche en rajoutait clairement une couche. Mais bien vite, ce malheureux épisode fut oublié parce que tout le monde reprit ses conversations. C'était à se demander si les gens du coin n'étaient pas habitués au conflit de taverne. Tant mieux pour moi. Dommage pour le voleur. Sur cette mésaventure, je m'en retournais voir mes camarades à l'auberge, je leur fis très rapidement un résumé du néant que j'avais obtenu. Mais, peut-être que c'était ça aussi, l'info intéressante. Un truc énorme et personne n'était foutu de nous rapporter quoique se soit. En tout cas, cela ne m'empêcha pas de dormir, et mon sommeil fut digne d'un bébé jusqu'à ce que ce fut mon tour de surveillance.
Ce fut au petit matin qu'on partit tous en joyeuse campagne dans les montagnes, suivant la piste que l'on croyait être de notre yokaï géant. Sur notre chemin, on repéra des traces de griffures à divers endroits et même des branches brisées à une hauteur plutôt remarquables. À cette vue, je ne pus m'empêcher de siffler comme si j'admirais la chose.
" Et bah.... Je sais pas ce que c'est, mais ça doit être un sacré morceau. Tout à fait le genre de bestiaux auquel on veut pas se frotter. Tu m'étonnes qu'on doit faire que du repérage. "
Mon œil améthyste se posa tout autour de moi, c'était bien beau tout ça, mais un truc me turlupinait.
" Je veux bien que le terrain soit un peu pourri mais... on ne devrait pas trouver des empreintes sur le sol ? Un truc aussi gros, ça doit peser... beaucoup ? Et qu'est-ce... "
Chassant d'un revers de la main un truc qui volait dans les airs, je me mis à grimacer. C'était quoi ? Des poils ? Du pollen ? J'espérais que cette merde ne se soit pas pris dans mes cheveux ! Soupirant et un peu à cran parce que je me retenais de pas fumer pour pas attirer l'attention, Kyoshiro décida de la formation à prendre pour le reste du chemin. Écoutant les ordres, je ne fis aucun commentaire et me plaça en avant. Ayant quelques maigres compétences de chasse, je restais en alerte, analysant notre environnement de mon bon œil alors que l'aveugle s'en remettait à tous ces autres sens.
" Je sais pas pourquoi, mais je la sens mal cette affaire. D'autant qu'un truc aussi gros, ça doit bouffer pas mal. J'espère qu'on sera pas au menu du jour. "
Autant rire de la situation.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 4 Aoû - 10:20
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
- Entendu.
Bien que Kyoshiro était mon égal en rang, j'agissais comme son inférieur puisque l'expérience et l'autorité était clairement de son côté : On avait pu déjà travailler ensemble et il méritait mon obéissance, ce n'était pas un cabot qui criait fort, mais bien un type réglo et pragmatique qui faisait ce qu'il devait faire ! Ainsi, je me plaçais au milieu du peloton, gardant un œil sur les côtés alors que mes pairs observaient respectivement l'avant et l'arrière.
C'était étrange de mettre Honoka à l'avant, mais cela devint vite clair avec la réalité de la cécité du chuunin à l'avant : Il lui fallait un sens en support, sans handicaper les autres côtés. Il restait alors la forgeronne, mais je voulais bien croire que c'était pour autre chose qu'il avait pensé à la mettre à cette place... Qui sait ?
En tout cas, la forêt du flanc de la montagne que l'on commençait à gravir n'était pas bien joyeuse : En cet hiver rude, les arbres avaient perdu pas mal de leurs feuilles et sous les sapins, on pouvait clairement voir un tapis d'aiguille qu'il ne fallait pas toucher avec son pied nue. Peu de soucis pour un randonneur, adepte des chaussures, mais les Yokai devaient éviter, dans leur animalité, ce genre d'obstacle épineux... "D'un autre côté, avec le vent, cela camoufle les traces." La main sur la garde, peu entreprenant pour dégainer tout de suite mon arme, j'écoutais Honoka expliquer qu'avec un monstre aussi gros, selon les rumeurs, on devrait trouver des traces.
- C'est vrai, alors peut-être qu'il ne se déplace pas par les voies terriennes ? De branches en branches ou de tronc en tronc ? Qu'est-ce que j'en savais ? La finalité était que, effectivement, la terre sous nos pieds qui n'étaient pas marqués par un poids... Ou bien, il ne l'était plus ?
Me baissant rapidement, j'attrapais une poignée de terre : Elle était humide, légèrement, et le vent qui soufflait sur nos pauvres petits corps eut tôt fait d'éparpiller mon butin aux quatre coins de la montagne.
- On ne peut pas se fier à la terre, il y a dû avoir des pluies dernièrement ou de la neige… Autour de moi, quelques ilots subsistaient, mais la proximité du désert empêchait ce type d'extrême thermique. Des années de randonnées m'avaient au moins donné un avantage. Notre seule trace, ce sont ces marques.
Comme un chat, le démon faisait ses griffes et la terrible réputation de Tsume No Kuni remonta à la surface : C'était le même ? Est-ce que notre mission allait régler la légende ? D'une oreille distraite, j'écoutais la forgeronne confier ses craintes et ses théories sur l'appétit du bonhomme... Plissant les yeux, j'eus une idée :
- Un appétit énorme... On ne sait pas ces traces sont anciennes ou non, mais on peut trouver sur sa route quelques cadavres d'animaux, de là, on pourra déterminer si on est loin ou non. Du coin de l'œil, je pus voir les fibres renvoyaient par la dame pour protéger ses cheveux, je ne pus pas voir la nature de ceux-ci, ni leur couleur. Bref, va falloir sans doute continuer à avancer, hein...
CEYLAN
Devant eux, la piste devenait de plus en plus apathique... Rien ne changeait dans la fréquence des griffes, dans les branches brisées. Seul le cadre progressait avec l'ascension : La forêt alternant châtaignier et sapin ne devint rapidement qu'un alpanage réduisant la population végétale qu'à des sapins, ainsi ce fameux tapis d'aiguille devint rapidement la norme. Les escaladeurs pouvaient ainsi observer avec une certaine curiosité certains arbres conserver vaillamment leur dû, laissant à leurs pieds que de la terre brut sans décoration : Les mélèzes ne perdaient ainsi pas leurs aiguilles et cela faisait bizarre dans cette population si prompt au nudisme.
Sur la piste laissée par le démon, les branches s'amoncelaient puisque les excroissances vertes partaient de plus bas : Il ne fallait alors que suivre les brisures, sans plus faire attention aux griffures. Resserré entre eux, les soldats de l'empereur purent très vite repérer avec horreur certaines racines sortir. La proie s'était faufilé entre les troncs épais, toutefois il était trop gros ou large pour passer gentiment et avait dû forcer, poussant sur le côté quelques victimes immobiles.
On pouvait presque calculer les dimensions de cette armoire à glace qui habitait le pic devant eux... Au sommet, on pouvait deviner la neige qui subsistait d'une manière plus sécuritaire, mais surtout les roches et la nudité minérale qui empêchait de suivre par les griffures ou les branches la bête. C'était la fin de la piste ? Pas vraiment, couché contre des racines, une pauvre chèvre pourrissait alors que son ventre était complétement ouvert. Découvrant avec une sincérité peu commune un vide existentielle : On avait dévoré son intérieur, proprement, mais avidement. Si les chairs abdominales étaient complétement déchirées, les viscères étaient disparus comme s'ils n'avaient jamais été là.
Du beau travail.
Seul témoin de cet acte démoniaque, une flaque de sang séchée qui avait inondé autant les aiguilles que la terre en dessous : Une belle trace, si vous vouliez mon avis de narrateur omniscient. Dans le reste d'hémoglobine, on pouvait deviner l'unique et symbolique trace d'un pied grandiose, supposément assez grand pour supporter le poids d'un corps aux proportions gargantuesques. L'ogre qui s'était repu de sa victime avait été propre pour son repas, mais pas pour nettoyer les restes...
La trace s'arrêtait de monter, portée vers l'extérieur, elle partait plutôt sur le côté : C'était fini de l'ascension ? D'autres montagnes épaulaient celle que notre groupe était en train de gravir. La chaîne de montagne au nord de Kuma No Kuni pouvait cacher encore quelques surprises.
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 4 Aoû - 23:17
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Le jeune homme avait un esprit bien plus guerrier que tactique, il devait bien l'avouer. Oh certes il avait reçu des leçons sur l'art de la stratégie durant sa formation, à commencer par l'organisation des troupes pour une efficacité optimale, mais en général il n'avait écouté ces leçons que d'une oreille. Cela allait sans doute qu'un guerrier de son talent se devait d'être en première ligne, face aux ennemis de tous poils, mais qu'en était-il du reste du groupe ? Il savait que Kunao était doué et volontaire ce qui justifiait sa position au milieu de la formation, là où il pourrait être sous tous les fronts en cas de besoin, mais qu'en était-il du reste ? Qu'il veuille bien l'admettre ou non, le Tadake savait que sa cécité pouvait lui faire manquer quelques éléments clés, comme des indices ce qui, dans le cas d'une traque, pourrait s'avérer problématique. Alors pourquoi choisir la borgne, plutôt que Hotaru et ses deux yeux fonctionnels ? Parce que cette dernière avait plus d'atouts dans sa manche, plus de moyens de pouvoir se défendre, à distance, si cela devenait nécessaire.
C'était une bonne formation de combat, mais cela pourrait-il fonctionner, dans le cas d'une traque qui mettait l'accent sur la discrétion ? Il n'en savait rien, il n'avait jamais été bon pour la prudence jusqu'à présent, mais il supposait que le groupe serait rapidement fixé. Après tout ils étaient l'élite de Seizan : l'adaptabilité était dans la description de leur boulot. Lorsque ce fut au tour de la borgne de prendre la parole, s'inquiétant de l'appétit de la bête, son collègue dépourvu de lumière ne manqua pas de sourire, notant :
Si encore on pouvait lui péter la gueule, pour s'amuser un peu, mais même pas...
Ce qu'il appréciait dans la traque c'était le moment juste avant de fondre sur sa proie, le silence et la tension qui s'installaient mais, ici, un tel moment n'aurait pas lieu. Ils étaient juste là en observateur, ce qui retirait tout le plaisir de la chasse selon les critères du forgeron. Il resta donc silencieux, étudiant par l'intermédiaire de ses camarades les indices et traces qu'il ne pouvait pas repérer lui-même jusqu'à ce que, enfin, le quatuor ne repère des traces plus évidentes du passage de la bête. Celle-ci avait laissé sa marque dans la forêt, soulevant des racines sous son passage et, quand Kyoshiro s'avança et posa sa main sur les racines soulevées, il enregistra l'information dans sa tête, soufflant un :
Son gabarit se précise.
Une bien belle bête, ce qui n'aurait rendu la chasse que plus attrayante s'il en avait eu l'autorisation. Essayant de masquer son excitation, le colosse continua donc son chemin jusqu'à ce que, enfin, son nez ne capte une odeur familière. Cette senteur métallique le guida jusqu'à ce qu'il restait d'une petite chèvre, ce qui restait du repas de la bête, probablement.
Et bon appétit, bien sûr...
Ne pouvant compter sur sa propre vision, le forgeron s'avança et mis directement la main à la pâte...littéralement. Plongeant ses mains dans le ventre ouvert et déchiqueté de l'animal, il commença à fouiller à l'intérieur, avec un calme étonnant et déroutant, jusqu'à ce qu'il n'en vienne à froncer les sourcils. Ce n'était pas la première fois qu'il fouillait une bête chassée et tuée mais une autre mais, ici, c'était différent. Se redressant, cherchant quelque chose pour essuyer ses mains, il s'écarta pour laisser les autres regarder, expliquant :
C'est étrange. Bon, qu'une bête lui bouffe les tripes c'est une chose mais, d'habitude, un animal même affamé laisserait au moins des morceaux. Des bouts à moitié mâchonnés et déchiquetés. Mais là...rien, c'est...propre.
Toutes les tripes avaient été prises et, si cela pouvait être l'oeuvre d'une tierce personne, Kyoshiro supposait que cela démontrait une certaine forme d'intelligence. Entre ça et son gabarit...qu'étaient-ils en train de chasser, bordel ? Reportant son attention vers la flaque de sang séché, incapable de “voir” si quelque chose de notable s'y trouvait, il finit de nettoyer ses mains en demandant :
Une trace minime d'intelligence, on va dire. Ça donne quoi, la trace, là ?
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Dim 14 Aoû - 2:26
Plus on avançait dans la forêt, plus tout nous paraissait suspect. Alors lorsque j'entendis l'idée du petit Fumiri, je ne pus m'empêcher de lever la tête en direction des cimes comme pour vérifier qu'il y avait pas cette saloperie potentielle au-dessus de nos têtes.
" Ouais bah... j'espère pas. Si ce machin se déplace de cette façon, on n'est pas dans la merde, surtout si on ne doit pas se faire repérer, hein ! "
Ouais, ça voudrait déjà signifier qu'on s'était chié, mais est-ce que notre rapport devrait le signifier ? Mmmm... j'étais certaine qu'on pouvait trouver une feinte ou un accord pour que l'on ferma tous notre gueule dans cette éventualité. J'avais besoin de ma paie.
" Tssss.... Toujours dans l'esprit bagarre, Kyo, hein ? Des fois, je me dis que t'as vraiment envie de crever. "
J'étais pas celle qui prenait des risques, je tenais trop à mes fesses... enfin, la plupart du temps. C'était peut-être un trait de caractère seizanjin ? En tout cas, l'aveugle faisait partie de ces couillus prêts à foncer comme un taureau dans l'arène. Kunao probablement deviendrait-il pareil ? Pas certaine qu'on soit de bonne influence pour lui.
Tandis que l'on continua notre route, guider par la taupe de ces bois, voilà qu'on arriva sur un mont un peu plus pelé, sans traces de végétations qui puissent nous offrir une piste évidente. Par contre, il y avait une carcasse sur le chemin, carcasse vers laquelle nous amena directement Kyoshiro avec son nez fin. Sans rajouter mot si ce n'était que l'animal mort qui était devant nos yeux avait servi de repas, notre camarade guide s'agenouilla pour farfouiller directement dans les entrailles. En soi, c'était totalement dégoutant, mais quand on était samuraï, on apprenait à avoir les mains sales.
" On dira que madame était consentante pour les papouilles... "
Petite blague à part, le constat de Kyoshiro, lui, était plutôt bizarre.
" Un bouffeur de tripes... super. Au moins on connait son plat préféré. Par contre, je suis étonnée qu'un truc qu'on nous décrit si grand puisse faire preuve d'autant de finesse pour becqueter. Tu ne le vois peut-être pas Kyoshiro, mais à part le sang sous l'animal, y a que dalle qui traine. "
C'était bizarre et mon instinct me disait que cette affaire puait. Regardant tout autour de moi, je ne perçus que le sang séché, répandu partout, jusqu'à ce que mes yeux s'arrêtaient sur les mêmes aspérités qui avaient attiré l'attention de l'aveugle. Des fois, je me demandais si ce type ne nous mentait pas sur son handicap et qu'ils nous prenaient tous pour des cons depuis le début.
" On a une trace de pied. Mouais... des griffes, des pieds. Et pas du genre petit peton. Ça pue la bête géante. "
Je me mis à soupirer et j'avais une furieuse envie de fumer. Seulement, je me contenais toujours pour éviter d'attirer l'attention de la créature, surtout si elle avait le nez fin elle-aussi. Ce fut à ce moment-là que je me tournais vers Kunao, seul d'entre nous qui avait deux yeux fonctionnels.
" Toi qui a deux yeux, tu me confirmes que je ne bigle pas ? "
Je pointais du doigt ce qui semblait être d'autres traces de pas qui ne grimpaient pas dans les hauteurs, mais contournaient la montagne.
" On est d'accord que l'engin change de route, hein ? Kyo ! Notre animal ne parait pas vouloir prendre de la hauteur. On fait quoi ? On grimpe pour espérer le repérer de haut ou bien, on contourne la montagne comme lui pour le courser ? "
Quelque fut le choix du groupe, je m'y pliais sans mal. J'étais juste blasée à l'idée qu'il fallut encore marcher, encore et encore, et suivre des empreintes mystérieuses. La seule chose qui pouvait potentiellement me réconforter, c'était de me dire que si ce machin avait bouffé, peut-être qu'il n'avait plus faim.
" J'espère qu'il a pas un appétit de dingue l'animal, sinon, on va croiser d'autres carcasses sur la route. Je préfèrerais qu'il pionce pour digérer... "
C'était ce que je ferais.
" Ouais bah... j'espère pas. Si ce machin se déplace de cette façon, on n'est pas dans la merde, surtout si on ne doit pas se faire repérer, hein ! "
Ouais, ça voudrait déjà signifier qu'on s'était chié, mais est-ce que notre rapport devrait le signifier ? Mmmm... j'étais certaine qu'on pouvait trouver une feinte ou un accord pour que l'on ferma tous notre gueule dans cette éventualité. J'avais besoin de ma paie.
" Tssss.... Toujours dans l'esprit bagarre, Kyo, hein ? Des fois, je me dis que t'as vraiment envie de crever. "
J'étais pas celle qui prenait des risques, je tenais trop à mes fesses... enfin, la plupart du temps. C'était peut-être un trait de caractère seizanjin ? En tout cas, l'aveugle faisait partie de ces couillus prêts à foncer comme un taureau dans l'arène. Kunao probablement deviendrait-il pareil ? Pas certaine qu'on soit de bonne influence pour lui.
Tandis que l'on continua notre route, guider par la taupe de ces bois, voilà qu'on arriva sur un mont un peu plus pelé, sans traces de végétations qui puissent nous offrir une piste évidente. Par contre, il y avait une carcasse sur le chemin, carcasse vers laquelle nous amena directement Kyoshiro avec son nez fin. Sans rajouter mot si ce n'était que l'animal mort qui était devant nos yeux avait servi de repas, notre camarade guide s'agenouilla pour farfouiller directement dans les entrailles. En soi, c'était totalement dégoutant, mais quand on était samuraï, on apprenait à avoir les mains sales.
" On dira que madame était consentante pour les papouilles... "
Petite blague à part, le constat de Kyoshiro, lui, était plutôt bizarre.
" Un bouffeur de tripes... super. Au moins on connait son plat préféré. Par contre, je suis étonnée qu'un truc qu'on nous décrit si grand puisse faire preuve d'autant de finesse pour becqueter. Tu ne le vois peut-être pas Kyoshiro, mais à part le sang sous l'animal, y a que dalle qui traine. "
C'était bizarre et mon instinct me disait que cette affaire puait. Regardant tout autour de moi, je ne perçus que le sang séché, répandu partout, jusqu'à ce que mes yeux s'arrêtaient sur les mêmes aspérités qui avaient attiré l'attention de l'aveugle. Des fois, je me demandais si ce type ne nous mentait pas sur son handicap et qu'ils nous prenaient tous pour des cons depuis le début.
" On a une trace de pied. Mouais... des griffes, des pieds. Et pas du genre petit peton. Ça pue la bête géante. "
Je me mis à soupirer et j'avais une furieuse envie de fumer. Seulement, je me contenais toujours pour éviter d'attirer l'attention de la créature, surtout si elle avait le nez fin elle-aussi. Ce fut à ce moment-là que je me tournais vers Kunao, seul d'entre nous qui avait deux yeux fonctionnels.
" Toi qui a deux yeux, tu me confirmes que je ne bigle pas ? "
Je pointais du doigt ce qui semblait être d'autres traces de pas qui ne grimpaient pas dans les hauteurs, mais contournaient la montagne.
" On est d'accord que l'engin change de route, hein ? Kyo ! Notre animal ne parait pas vouloir prendre de la hauteur. On fait quoi ? On grimpe pour espérer le repérer de haut ou bien, on contourne la montagne comme lui pour le courser ? "
Quelque fut le choix du groupe, je m'y pliais sans mal. J'étais juste blasée à l'idée qu'il fallut encore marcher, encore et encore, et suivre des empreintes mystérieuses. La seule chose qui pouvait potentiellement me réconforter, c'était de me dire que si ce machin avait bouffé, peut-être qu'il n'avait plus faim.
" J'espère qu'il a pas un appétit de dingue l'animal, sinon, on va croiser d'autres carcasses sur la route. Je préfèrerais qu'il pionce pour digérer... "
C'était ce que je ferais.
MESSAGES : 329
XP'S : 1865
XP'S : 1865
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 31 Aoû - 1:40
MISSION REPÉRAGE : A LA RECHERCHE DE PREUVE
Kyoshiro l’avait assignée à l’arrière du groupe pour leur randonnée. Si on y réfléchissait un peu, c’était la parfaite position. Les talents du samouraï avec ses diverses armes lui permettait facilement de réagir à presque toutes les situations : attaque surprise à l’arrière, elle pouvait réagir et initier le combat de près, de la turbulence à l’avant, elle n’avait pas besoin de perdre son temps et pouvait simplement engager l’adversaire à distance. Bien qu’elle aimât davantage être vers l’Avant du groupe, elle ne rouspéta aucunement. C’était logique et la logique ne prenait pas toujours ne compte ce les préférences de chacun.
Le quatuor remonta la piste, braches cassés et griffures sur le paysage faisant office de guide. Heureusement, car sans celles-ci, Hotaru serait probablement perdu dans ce décor plutôt répétitif. Mais au fil de leur ascension, le décor changeait. La végétation de forêt, si mixe au départ devint de plus en plus boréal, feuillus et leurs compères fervents des températures plus chaudes se firent, de plus en plus, échanger par des conifères, jusqu’à ce qu’il n’y ait que ceux-ci. Ils devaient être rendu plutôt haut dans leur ascension …
Puis, faisant mouche au décor, le groupe arriva devant les restes de ce qui avait dû être un très copieux repas. Les viscères de la bête avaient été dévorées et il ne restait que la carcasse. Chose qui surprit la chuunin de Seizan. Leur proie – si on pouvait l’appeler ainsi – n’avait pas manger la chaire, mais les organes de la pauvre chèvre.
Pourquoi gaspiller la chaire et manger les organes internes qui, selon l’humble avis de la samouraï, étaient bien moins alléchant ?
Alors que ses équipiers inspectaient la bête, Hotaru préféra porter son attention sur les environs, sur les traces qui changeaient de directions. Évidemment, elle ne s’éloigna pas trop, que de quelques mètres, histoire d’avoir une meilleure vue sur le chemin qu’avait emprunter la créature.
Au dernier commentaire d’Honoka, l’Oomori sourit et répliqua, sans vraiment réfléchir :
Si admirer des carcasses d’’animaux n’était pas l’activité préférée de Seizanjin, elle pouvait bien faire une exception cette journée-là. Les carcasses étaient, en fait, bon signe. Enfin, si elles étaient relativement fraîches … Si elles dataient de plusieurs jours, leur proie allait être affamée et donc beaucoup plus féroce.
Le quatuor remonta la piste, braches cassés et griffures sur le paysage faisant office de guide. Heureusement, car sans celles-ci, Hotaru serait probablement perdu dans ce décor plutôt répétitif. Mais au fil de leur ascension, le décor changeait. La végétation de forêt, si mixe au départ devint de plus en plus boréal, feuillus et leurs compères fervents des températures plus chaudes se firent, de plus en plus, échanger par des conifères, jusqu’à ce qu’il n’y ait que ceux-ci. Ils devaient être rendu plutôt haut dans leur ascension …
Puis, faisant mouche au décor, le groupe arriva devant les restes de ce qui avait dû être un très copieux repas. Les viscères de la bête avaient été dévorées et il ne restait que la carcasse. Chose qui surprit la chuunin de Seizan. Leur proie – si on pouvait l’appeler ainsi – n’avait pas manger la chaire, mais les organes de la pauvre chèvre.
ouais, un bon appétit, mais son choix diète par contre …
Pourquoi gaspiller la chaire et manger les organes internes qui, selon l’humble avis de la samouraï, étaient bien moins alléchant ?
Alors que ses équipiers inspectaient la bête, Hotaru préféra porter son attention sur les environs, sur les traces qui changeaient de directions. Évidemment, elle ne s’éloigna pas trop, que de quelques mètres, histoire d’avoir une meilleure vue sur le chemin qu’avait emprunter la créature.
Au dernier commentaire d’Honoka, l’Oomori sourit et répliqua, sans vraiment réfléchir :
Honnêtement, je préférerais qu’il ait attraper d’autres bestioles. De un, c’est moins compliquer à suivre la piste, de deux, ça veut dire qu’il a plus de chance qu’il soit sur la digestion. Parce qu’en regardant seulement la grosseur des traces, j’ai du mal à croire que juste ça ça l’ait bien rempli.
Si admirer des carcasses d’’animaux n’était pas l’activité préférée de Seizanjin, elle pouvait bien faire une exception cette journée-là. Les carcasses étaient, en fait, bon signe. Enfin, si elles étaient relativement fraîches … Si elles dataient de plusieurs jours, leur proie allait être affamée et donc beaucoup plus féroce.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 31 Aoû - 19:53
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
- C'est... Un pied, un énorme pied. Un léger frisson vint s'insinuer dans mon dos, comme si le spectacle devant moi n'était pas assez atroce, l'auteur de cette macabre découverte se précisait comme un énorme personnage. Murmurant, je répondais finalement à la demande de ma camarade à un seul œil : Ouais, il... Il change de route.
Évidemment, on s'en doutait vu le chemin parcouru : Les branches brisées sur une bonne hauteur, les arbres déracinés légèrement quand il voulait passer entre deux souches... mais voir de ses yeux la périphérie, une base plantaire et les quelques doigts de pied qui se dessinaient dans la poussière et le sang, c'était une preuve presque trop belle pour être vrai... Ou alors trop horrible. Vu le gabarit, une simple baffe de cette chose pouvait me faire voler sur une distance assez importante pour qu'à la réception, il ne restait que mon katana d'entier.
Prenant une grande respiration pour me calmer et ne pas empoisonner l'ambiance de la traque, je me retournais vers mes compagnons : Ils faisaient de petites blagues, mais devant pareil festin de monstre, je ne pouvais pas vraiment rejoindre la fête aux calembours.
- Donc, il est énorme et mange proprement... En tout cas, pour son plat. Vu le sang à côté, il ne fait pas dans la dentelle quand... il mâche. Je plissais les yeux comme pour réfléchir, ce type de comportement était signe d'intelligence ? Ou bien c'était une simple coïncidence alimentaire ? Comme quand on fait tomber la tartine du bon côté et qu'on pense que mathématiquement, c'est toujours le côté le plus lourd qui se retrouve au sol. Pour nos déductions, il faudra trouver une autre carcasse, mais sans doute que vu la taille, cette pauvre bête n'a pas suffi... Je n'en savais finalement rien, puisque les Yokai étaient assez peu connus, en définitive. Ou alors, il a un système différent de nous : Il doit manger peu, mais consomme tout, à l'inverse de nous qui rejetons ?
Effectivement, parler de déjection dans un pareil cas, c'était la cerise sur le gâteau.
Me grattant la tête, je suivais des yeux la dynamique de la borgne : Bien que Kyoshiro était mon égal, on s'était tourné vers lui pour prendre la décision du cap à prendre. Cela ne m'embêtait guère, car il était épargné des observations sinistres, derrière le bouclier de sa cécité. Ce qu'on pouvait lui expliquer n'était jamais aussi pire que ce qu'on pouvait voir de nous-même. "Je sais pas si je suis en capacité de donner des ordres, ou de réfléchir convenablement à un plan." Seulement, je pouvais quand même réfléchir posément avant que le chef élu par le peuple ne donne son opinion :
- Le repérer d'en haut serait un bon plan, mais on risque de perdre sa trace s'il a changé de route entre temps... On suppute qu'il monte, ou va aller dans les montagnes, mais qu'est-ce qu'on en sait au final ? Peut-être qu'il est allé chercher son repas et que maintenant, il va redescendre par autre part ? Un monstre qui se balade, quoi. C'était dans mon esprit assez comique, si je n'avais pas devant moi la preuve que ce n'était pas une bonne chose. C'est étrange qu'on n'ait pas entendu parler de plus de victimes humaines, il monte pour chopper des animaux donc il cherche à ne pas se faire repérer ? Peut-être qu'il se sert dans les villages alentours, mais qu'on prend ça pour un ours... La région laissait pas mal d'options sur comment mourir, et disparaitre.
Les Yokai étaient une menace, mais le reste de la nature se débrouillait déjà assez bien pour mettre à l'épreuve la survie de l'humain lambda.
Tout se brouillait dans mon esprit, le manque de vrai indice n'amenait qu'à énormément imaginer et donc se tromper... Voir la chose allait décider de qui avait raison, ou tort. Seulement, une petite émotion naissait en moi, quelque chose de honteux que je refermais aussitôt derrière une épaisse porte d'honneur et de courage factice.
La peur.
CEYLAN
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 1 Sep - 3:23
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Pour des raisons évidentes le jeune Tadake n'avait jamais eu l'âme d'un traqueur, par naturellement en tout cas mais son père, lui, avait été l'un des meilleurs chasseurs que Kyoshiro ait jamais connu. Il avait cette incroyable capacité à sentir sa proie, à deviner son trajet avec une aisance tout simplement époustouflante et, encore aujourd'hui, malgré ce qu'il était devenu, l'enfant de l'hiver reconnaissait le talent de son père dans le domaine. C'était lui qui aurait dû être ici, à traquer cette proie, à se servir de ses traces pour deviner sa carrure, à étudier sa victime pour deviner son comportement mais, pour l'heure, le groupe allait devoir se contenter du fils imparfait de ce chasseur n'ayant de père que le nom.
L'aveugle avait un bon instinct, une très bonne perception de son environnement pour quelqu'un dans son...état, mais il existait certains gouffres laissés par sa cécité que tous les efforts du monde ne pourraient pas combler. Pas totalement, en tout cas. Il pouvait suivre des traces, il pouvait examiner l'intérieur de la bête devant lui, à tâtons, mais pour ce qui était des autres indices et du reste de la piste, aussi douloureux que cela soit pour son ego il devait s'en remettre aux autres membres de son équipe.
Il détestait être dépendant des autres, surtout dans un moment comme celui-ci, mais il devait parfois faire taire son ego pour le bien de la mission. C'était le cas ici, raison pour laquelle il demanda aux autres, voyants, de lui indiquer ce qu'il ne pouvait pas voir, concernant cette trace de sang. Cette trace, justement, semblait indiquer que la bête avait changé de direction, ce qui allait sans doute compliquer les choses car le quatuor ne devait surtout pas être vu de la bête. Laissant ses camarades exprimer leurs idées à voix haute, exprimer leur hésitation entre le fait de suivre la piste et de grimper sur la montagne pour rester à bonne distance de la bête, Kyoshiro se mit à son tour à réfléchir à la meilleure façon de poursuivre son chemin.
Le contournement semblait être une bonne idée, plus sûr, mais si la bête s'engouffrait dans la montagne, qui pourrait dire où elle réapparaîtrait ? C'était pari risqué, qui ne serait pas forcément payant. Alors, quitte à prendre un risque, autant prendre celui qui avait le plus de chances de réussir. Kyoshiro n'était pas le chef d'équipe mais, par la force des choses, on se tournait toujours vers lui pour prendre les décisions, car au bout du compte il semblait plus sûr de lui que le commun des mortels. Se redressant, reniflant à nouveau pour essayer de dégager l'odeur oppressante de sang saturant ses narines, il commenta alors :
Kunao soulève un bon point. Prendre de la hauteur est plus sûr, mais nous n'avons aucun moyen de savoir par où il va réapparaître. Cette bête n'en est peut-être qu'au début de sa chasse, nous n'avons aucune idée de l'ampleur de son appétit.
Peut-être que ce seul animal lui suffirait, ou peut-être pas. Qui pourrait le dire ? Il fallait arrêter d'enchaîner les suppositions et prendre une décision, ici et maintenant. Prenant une profonde inspiration, laissant à son esprit le temps de dessiner le schéma de la situation dans sa tête, le colosse enchaîna alors d'un :
On va remonter la piste, à bonne distance. C'est risqué, je vous l'accorde, mais c'est le meilleur moyen de savoir si la chasse de la bête est terminée ou si elle ne fait que commencer. On reste dans l'ombre, le pas léger, le moins de bruit possible et tout se passera bien. Aujourd'hui nous ne sommes pas des guerriers, mais des chasseurs. C'est bon pour vous ?
Restait à savoir, maintenant, s'il avait pris la bonne décision ou non. S'ils prenaient de la distance, ils pourraient toujours reculer s'ils sentaient la bête faire demi-tour dans leur direction. Au moins, comme cela, ils pourraient savoir où elle se rendrait. Restait à présent à se mettre en route.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 1 Sep - 9:35
“Puisque la montagne ne vient pas à nous, allons à la montagne.”
Au vu de la taille de la bestiole qu'ils traquaient, nos aventuriers étaient concernés par ceci... Le choix avait été pris, et si une partie de l'effectif ressentait comme un malaise devant le cadavre nettoyé de fond en comble, une autre partie restait pragmatique et décidé à poursuivre ce démon glouton qui s'empreignait des entrailles de ses victimes pour repas. Le ninja au bandeau sur les yeux choisis ainsi de poursuivre les pas qui bifurquaient sur les crêtes environnantes : Est-ce que la parole de son camarade chuunin avait influencé son jugement ? Ou bien son choix était déjà fait avant ? Qui le savait ? En tout cas, pas le concerné qui suivit la dynamique avec une démarche un peu plus lasse.
L'air de la montagne n'était pas un bienfait quand il était rempli de la puanteur de la mort. Prenant un chemin latéral en oubliant le défi de l'ascension, les quatre soldats suivirent une somme de trace toujours si peu discrète : Des griffes faites sur quelques arbres, comme pour marquer son territoire ou bien se venger de dame Nature, mais un peu moins de passage en force entre deux troncs puisque l'altitude ne permettait plus un voisinage forestier dense. La piste devenait ainsi un peu moins facile à suivre et nos amis durent redoubler de vigilance pour ne pas louper un indice...
Cependant, ce qu'ils découvrirent ne pouvait être loupé.
Encastré dans un tronc souple qui penchait sous le poids extérieur, un ours gisait : Était-il mort ? Au vu de l'état de son corps et surtout de son crâne qui n'était qu'une bouillie informe, on pouvait supposer que la vie l'avait quitté. Des mouches commençaient déjà à se repaitre de la chair ainsi offerte. De la cervelle avait coulé, mais depuis longtemps la source s'était tarie.
En s'approchant, les pisteurs purent observer plusieurs impacts sur le pelage de l'ursidé : Sa patte antérieure droite avait été brisée net, comme si elle avait tapé trop fort sur... Quelque chose ? En retour, il avait été malmené, car son plexus était enfoncé et bien entendu son crâne, ultime frappe de l'agresseur qui avait sans doute amené le pauvre animal à faire corps avec la végétation. Pour les soldats voyants, qui expliquaient le tout au chef aveugle, le bilan était clair : En deux coups, l'ours avait péri de la pire des manières.
Seule consolation pour le combattant vaincu : Il avait récupéré dans sa patte brisée par la défense extrême, une touffe de poil qui étaient restés dans les griffes. Du poil blanc qui juraient pas mal avec le brun sombre typique de la victime. Ainsi, qui observait la scène pouvait discerner ce reliquat relié, sans doute, à l'agresseur qui était la cible de leur mission.
Proche du cadavre, entre les racines, un petit objet est présent : Un bout, une pointe, de ce qui pouvait ressembler à une corne... Était-ce celle de la chèvre vu précédemment ? Ou bien une autre conquête de guerre de l'ursidé malheureux ? Vu l'indice, une simple pointe, rien n'indiquait une option plus qu'une autre.
Une nouvelle pièce dans le puzzle, mais le temps jouait contre eux : Le sang était frais au pied de la victime.
MESSAGES : 329
XP'S : 1865
XP'S : 1865
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 1 Sep - 23:48
MISSION REPÉRAGE : A LA RECHERCHE DE PREUVE
Face au choix qui s’offrait au groupe, la préférence d’Hotaru était de suivre directement les empruntes. C’était certes un peu plus dangereux, mais au moins, ils étaient certains de garder un œil sur la trace de la créature qu’ils traquaient. Lorsque Kyoshiro trancha pour suivre les empruntes, la samouraï hocha vivement de la tête.
Si la discrétion était de mise … Hotaru était probablement le pire élément de l’équipe. Armure et armes cliquetaient avec chaque pas, bien qu’elle tentât de son mieux de faire le moins de bruit possible, mais concrètement, ça ne changeait pas grand-chose.
Si on lui lançait un regard, on pouvait facilement voir l’ombre de l’embarras se teindre ses joues. Elle avait un petit air coupable. Elle était après tout plus près d’une armurerie ambulante que d’une samouraï. Être une chasseresse ne lui convenait pas tellement finalement. Heureusement, leur proie n’était du tout en mire de vue pour l’heure et donc le vacarme qu’elle faisait à simplement marcher n’était vraiment un problème.
Puis, alors qu’ils avançaient, ils arrivèrent face à une autre bête. Pourtant, contrairement à la chèvre, celle-ci n’était pas un repas. Probablement une guerre territoriale. L’ours aurait voulu attaquer leur proie ou vice versa pour défendre son lopin de terre.
Scène macabre, mais ce n’était pas si impressionnant pour la femme guerrière qui en vue bien d’autre. Quoi que ça n’empêcha pas qu’elle détourna le regard une seconde en voyant les morceaux de cervelles au travers du crâne détruit de la créature.
Hotaru s’approcha de la carcasse et se saisit de la corne pour l’examiner – essayer d’abord de savoir si ça venait de la chèvre qu’ils avaient dépassée ou si elle était probablement plus de leur proie.
Elle lança ensuite la corne à Kunao pour qu’il puisse l’inspecter lui aussi – l’envoyer à Kyoshiro était un peu inutile puisqu’il n’en tirerait probablement rien – et elle se remit sur ses pieds pour se retourner vers Kyoshiro.
Elle marqua une pause un instant avant de chercher du regard la direction que prenait leur piste, maintenant un peu plus difficile à suivre que plus tôt.
« Je pense que c’est la meilleure option aussi. Restons vigilants. »
Si la discrétion était de mise … Hotaru était probablement le pire élément de l’équipe. Armure et armes cliquetaient avec chaque pas, bien qu’elle tentât de son mieux de faire le moins de bruit possible, mais concrètement, ça ne changeait pas grand-chose.
Si on lui lançait un regard, on pouvait facilement voir l’ombre de l’embarras se teindre ses joues. Elle avait un petit air coupable. Elle était après tout plus près d’une armurerie ambulante que d’une samouraï. Être une chasseresse ne lui convenait pas tellement finalement. Heureusement, leur proie n’était du tout en mire de vue pour l’heure et donc le vacarme qu’elle faisait à simplement marcher n’était vraiment un problème.
Puis, alors qu’ils avançaient, ils arrivèrent face à une autre bête. Pourtant, contrairement à la chèvre, celle-ci n’était pas un repas. Probablement une guerre territoriale. L’ours aurait voulu attaquer leur proie ou vice versa pour défendre son lopin de terre.
« huuum. Délicieux. »
Scène macabre, mais ce n’était pas si impressionnant pour la femme guerrière qui en vue bien d’autre. Quoi que ça n’empêcha pas qu’elle détourna le regard une seconde en voyant les morceaux de cervelles au travers du crâne détruit de la créature.
Hotaru s’approcha de la carcasse et se saisit de la corne pour l’examiner – essayer d’abord de savoir si ça venait de la chèvre qu’ils avaient dépassée ou si elle était probablement plus de leur proie.
« Ça a dû barder ici tout à l’heure … ça à l’air assez récemment quand même. »
Elle lança ensuite la corne à Kunao pour qu’il puisse l’inspecter lui aussi – l’envoyer à Kyoshiro était un peu inutile puisqu’il n’en tirerait probablement rien – et elle se remit sur ses pieds pour se retourner vers Kyoshiro.
« Je pense qu’on ne doit pas être trop loin, mais en même temps … avec sa taille, peut-être qu’il marche plus vite que je l’imagine, c’est une possibilité aussi. »
Elle marqua une pause un instant avant de chercher du regard la direction que prenait leur piste, maintenant un peu plus difficile à suivre que plus tôt.
« Je pense qu’on ne devrait pas perdre de temps si on veut garder la piste fraîche. »
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Dim 2 Oct - 15:46
Hotaru marquait un point. Pour sûr, si l'engin était gros, ce simple bestiau ne devait pas suffire à rassasier quelque chose de ce gabarit. N'ayant pas grand-chose à répliquer à ça, je me laissais soupirer parce que cela signifiait que l'on allait encore marcher, marcher... et que je me retenais déjà depuis quelques heures de pas fumer. Par contre, quand Kunao se mit à parler de déjections animales, je ne pus retenir une grimace.
" Merci Kunao de nous rappeler ce que la nature fait de plus dégueu... Heureusement que j'ai rien à vomir. "
Je n'étais pas une petite nature, mais parler de merde, non merci. Une fois que chacun d'entre nous fournit son avis, notre grand ami la taupe vota pour que l'on joua les chasseurs discrets. Remonter la piste et suivre à distance. Ça me convenait. Restant silencieuse, je me contentais de suivre la majorité. Fallait aussi savoir fermer sa gueule quand on avait rien à dire après tout.
Ce fut donc ainsi qu'on reprit tous la route, guidés par les empreintes de pas, mon œil de borgne en alerte. Je me demandais toujours comment un truc qui pouvait paraître si gros ne s'était jamais fait repérer. Personnellement, je me disais qu'il devait posséder des capacités de camouflage ou quelque chose du genre et honnêtement, si c'était le cas, cela sentait vraiment pas bon pour nous.
" On dirait que les indices se font moins nombreux... "
La terre était plus sèche et plus dure par de-là les montagnes. Si notre créature était un poids lourd, il n'en demeurait pas moins que cela devenait de plus en plus complexe. Peut-être aussi que cette chose était rapide. Pourtant, quand nous finîmes par atteindre une zone encore boisée, les traces de griffes étaient toujours présentes, mais aussi... un putain d'ours encastré dans un arbre.
" Wow. Pauvre bête. Il y a bien des manières de crever, mais là... La nature s'est montrée plutôt cruelle. "
L'ours avait perdu de sa superbe, mais quoi de plus étonnant quand on avait le crâne fracassé. Alors que l'attention de Hotaru avait été retenue par un morceau de cornes ou de griffes, moi, mon œil se posa sur la carcasse de l'ursidé, interpellé par une touffe de poils blancs. Ma main glissa dans ses pattes brisées pour attraper ce maigre indice, vérifiant l'état de ce bout de laine pâle.
" Tu as bien combattu, l'ami. Que ta mort ne soit pas vaine. "
Un petit mot pour l'animal pour qui j'avais un peu de peine, parce que oui, derrière mon manque de sourire, il y avait un petit cœur qui battait. La bonne blague. Plus sérieusement, tandis que j'inspectais les poils blancs, j'avouais que je ne voyais pas quel animal avait un tel pelage et surtout assez grand et puissant pour écraser un ours.
" On est d'accord qu'on a à faire à un yokaï, hein ? Parce que je ne vois pas quelle créature des montagnes est capable de se mesurer à un ours, de l'éclater de cette façon, et d'avoir un pelage blanc. Et honnêtement, les bestioles qui me viennent en tête et qui pourraient correspondre... ça pue du cul violent pour nos fesses à nous. "
Je n'étais pas une grande connaissance en yokaï, mais à vivre dans les montagnes et à écouter ceux qui les traversaient, on retenait les légendes. Du kirin au loup-garou, du Mouko au Varg... Ouais, y avait de quoi faire, et plutôt de quoi paniquer. Mon œil se posa encore sur ma trouvaille avant que je la mis dans ma poche. Je me disais que cela pourrait faire office de preuves lorsque l'on ferait notre rapport. On ne savait jamais.
" Merci Kunao de nous rappeler ce que la nature fait de plus dégueu... Heureusement que j'ai rien à vomir. "
Je n'étais pas une petite nature, mais parler de merde, non merci. Une fois que chacun d'entre nous fournit son avis, notre grand ami la taupe vota pour que l'on joua les chasseurs discrets. Remonter la piste et suivre à distance. Ça me convenait. Restant silencieuse, je me contentais de suivre la majorité. Fallait aussi savoir fermer sa gueule quand on avait rien à dire après tout.
Ce fut donc ainsi qu'on reprit tous la route, guidés par les empreintes de pas, mon œil de borgne en alerte. Je me demandais toujours comment un truc qui pouvait paraître si gros ne s'était jamais fait repérer. Personnellement, je me disais qu'il devait posséder des capacités de camouflage ou quelque chose du genre et honnêtement, si c'était le cas, cela sentait vraiment pas bon pour nous.
" On dirait que les indices se font moins nombreux... "
La terre était plus sèche et plus dure par de-là les montagnes. Si notre créature était un poids lourd, il n'en demeurait pas moins que cela devenait de plus en plus complexe. Peut-être aussi que cette chose était rapide. Pourtant, quand nous finîmes par atteindre une zone encore boisée, les traces de griffes étaient toujours présentes, mais aussi... un putain d'ours encastré dans un arbre.
" Wow. Pauvre bête. Il y a bien des manières de crever, mais là... La nature s'est montrée plutôt cruelle. "
L'ours avait perdu de sa superbe, mais quoi de plus étonnant quand on avait le crâne fracassé. Alors que l'attention de Hotaru avait été retenue par un morceau de cornes ou de griffes, moi, mon œil se posa sur la carcasse de l'ursidé, interpellé par une touffe de poils blancs. Ma main glissa dans ses pattes brisées pour attraper ce maigre indice, vérifiant l'état de ce bout de laine pâle.
" Tu as bien combattu, l'ami. Que ta mort ne soit pas vaine. "
Un petit mot pour l'animal pour qui j'avais un peu de peine, parce que oui, derrière mon manque de sourire, il y avait un petit cœur qui battait. La bonne blague. Plus sérieusement, tandis que j'inspectais les poils blancs, j'avouais que je ne voyais pas quel animal avait un tel pelage et surtout assez grand et puissant pour écraser un ours.
" On est d'accord qu'on a à faire à un yokaï, hein ? Parce que je ne vois pas quelle créature des montagnes est capable de se mesurer à un ours, de l'éclater de cette façon, et d'avoir un pelage blanc. Et honnêtement, les bestioles qui me viennent en tête et qui pourraient correspondre... ça pue du cul violent pour nos fesses à nous. "
Je n'étais pas une grande connaissance en yokaï, mais à vivre dans les montagnes et à écouter ceux qui les traversaient, on retenait les légendes. Du kirin au loup-garou, du Mouko au Varg... Ouais, y avait de quoi faire, et plutôt de quoi paniquer. Mon œil se posa encore sur ma trouvaille avant que je la mis dans ma poche. Je me disais que cela pourrait faire office de preuves lorsque l'on ferait notre rapport. On ne savait jamais.
MESSAGES : 382
XP'S : 2375
XP'S : 2375
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Mer 5 Oct - 18:25
Mission Repérage : A la recherche de preuve
Les sens du jeune aveugle n'étaient pas aussi aiguisés que les autres, les voyants pourraient bien le penser. Certes il arrivait à reconnaître le chakra et à se repérer dans son environnement, un minimum requis pour un homme tel que lui, mais son ouïe et son odorat n'étaient pas encore assez développés à son goût. Il y avait des méthodes pour les améliorer, bien sûr, mais Kyoshiro avait préféré se dévouer au perfectionnement de la maîtrise de sa lame, un choix judicieux de sa part mais, à présent, il retenait qu'il devrait éprouver son nez et ses oreilles, dés qu'il en aurait l'occasion. Si cela avait été le cas il n'aurait pas eu besoin de ces traces, il se serait contenté de repérer et suivre l'odeur de la bête...mais cela serait sans doute pour la prochaine fois.
Se mettant enfin en route, suivant cette piste qui semblait de plus en plus maigre au fil du temps, de plus en plus difficile à suivre en tout cas, le quatuor arrivant enfin là où reposait la nouvelle victime de la bête suivie, à savoir un ours dans la force de l'âge. Un ours, à présent ? Décidément, ce monstre avait décidé de muscler son jeu, en s'attaquant à une proie autrement plus dangereuse que la précédente. Si le Tadake s'écarta un instant, devinant l'état de l'ursidé par le bruit que faisaient les mouches au-dessus de lui, Kyoshiro écouta ses camarades décrire la scène, décrire l'état de l'ours, afin que l'aveugle se fasse une idée de la puissance du prédateur. Une patte cassée, sous la force d'un impact ? Décidément, ils allaient devoir revoir le niveau de menace assigné à cette bête.
Vint alors la réplique de la borgne, pointant du doigt que ce carnage n'était pas du fait d'un animal mais d'un yokai, d'un monstre, ce à quoi Kyoshiro ne put que hocher la tête, positivement. Comment aurait-il pu en être autrement, de toute façon ? Entre cette démonstration de force brutale, ces poils blancs et la façon dont il avait dévoré l'intérieur de sa précédente victime, il devait effectivement s'agir d'un yokai. Acceptant cette hypothèse, l'aveugle répliqua :
C'est ce que je pense, aussi. Dans ces montagnes, l'ours est le plus gros prédateur naturel. Aucun autre ne pourrait le mettre dans cet état.
L'espace d'un instant, un sourire amusé se dessina sur le visage du jeune homme, à l'idée de ce que cela pourrait être d'affronter une créature pareille. Pourrait-il remporter cet affrontement, ou finirait-il comme l'ours devant lui ? Malheureusement les ordres étaient clairs, et il n'aurait clairement pas sa réponse aujourd'hui. Au lieu de cela il se tourna vers Hotaru lui parlant de la piste, parlant de ce qui devait être fait et, une fois encore, Kyoshiro hocha la tête en signe d'acord. Tournant son corps vers là où menait la piste, une main toujours sur son arme à sa ceinture, il déclara finalement :
Le sang est encore chaud, et nous avons affaire à une grosse bébête avec une force étonnante. Il va falloir la jouer discret, ou continuer de la jouer discret en tout cas. Allez, suivons la piste jusqu'au bout.
Bientôt ils arriveraient à destination, peut-être même avant que ce monstre n'ajoute une autre victime à son compteur. Bientôt ils pourraient voir – ou sentir, dans le cas de Kyoshiro – la créature responsable de se massacre, afin d'évaluer la menace et de faire un rapport détaillé à Seizan. Telle était leur mission.
MESSAGES : 506
XP'S : 2690
XP'S : 2690
Inventaire
Inventaire
Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 6 Oct - 9:37
Si la scène n'avait laissé indifférent personne, la piste fraiche, sanglante, que provoquait l'ours donnait un couloir temporel assez récent : C'était tout proche, et pourtant si loin. Alors quoi ? Une heure ? Une demi-journée ? Il fallait de l'iroujutsu ou un expert du sang dans le groupe, si cela existait. En tout cas, tous se mirent d'accord pour continuer puisque la mission demandait de faire un rapport de la chose.
Seulement, ils savaient maintenant la taille et la puissance de la créature... Un minimum intelligente, elle se cachait sur les grandes hauteurs et descendait pour se sustenter, ou observer les allées et venues des humains. Peut-être attendant de pouvoir manger quelqu'un ? La psychologie de la chose serait pour une autre fois, car déjà les traces repartaient de plus belle vers le haut de la crête. Une petite ascension qui décuplait le poids sur les membres postérieurs pour la flexion, laissant de profondes stigmates qui signalaient, encore et toujours, qu'on était sur un gros morceau.
Une bonne dizaine de minutes plus tard, privilège de l'entraînement militaire, ils arrivèrent sur le sommet, totalement en capacité de voir l'autre côté et donc une large part d'horizon, autant maritime, avec de l'eau à perte de vue, mais aussi d'autres montagnes encadrant cette vision aquatique. C'est sur leur gauche, donc à l'ouest de la crête, qu'ils virent enfin leur proie... Sur un versant assez lointain, une grande silhouette leur tournait de dos. La créature avançait pas à pas avec une démarche qui signalait une vitesse moyenne, comme si elle était plus légère que prévu, ou bien plus forte sur ses jambes pour porter la lourde charge de sa viande.
S'ils ne pouvaient pas discerner les traits de sa tête, ou de son visage si on voulait l'humaniser, ils pouvaient comprendre que son pelage blanc pâle faisait tâche dans l'environnement grisonnant des neiges sales. Une blancheur pure qui était surmontée de corne, de grande corne dont un bout avait été endommagé. L'ours avait pris son dû, avant de mourir. Entre les poils, une peau rouge donnait encore plus sa position dans le lointain, mais en le voyant, on se doutait que nulle créature sainte d'esprit dans ces montagnes ne voulaient tomber sur lui.
C'était un Oni, mais d'une toute nouvelle espèce... Aucune légende, aucun observateur, n'avait réussi à en dénicher un comme ça. Avec cette constatation, d'autres idées arrivaient pour les soldats... Mais nulle réponse n'était possible sans une solide enquête autour de la créature. En tout cas, ils avaient défini cette présence nébuleuse, mais la finalité n'était nullement rassurante.
Ils étaient loin, mais ils pouvaient s'approcher pour mieux comprendre la créature... À leurs risques et périls.
A la recherche de preuve
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
Mission rang B ─ Kuma No Kuni ─ Hiver 805
- Eh bien de rien, c'est que du plaisir de partager avec toi. Un sourire et je continuais ma route.
L'ours qui avait connu des jours meilleurs m'arracha un petit sursaut de dégout : C'était ignoble et brutal, rien de bien rassurant quand notre mission était de suivre la piste du bourreau. La seule consolation, c'était que le monstre semblait assez gros pour ne pas nous chopper par surprise, mais me faire charger par un démon de la taille d'un arbre, ce n'était pas vraiment une bonne façon de commencer sa journée. "Ni de voir une chèvre mangée, ou un ours défoncé." Ainsi, je laissais chacun aller de son petit commentaire, même la forgeronne qui faisait une petite prière pour l'ursidé trucidé.
- Je suis sûr qu'il t'entend, au paradis des ours, enfin s'il a encore ses oreilles... Qu'importe, toutefois, car la dame demanda si on était tous d'accord sur le fait que c'était un Yokai et ce fut à Kyoshiro de confirmer : Un ours, ça ne se tue pas si facilement en deux coups, ou trois, je n'avais pas bien examiné le corps. Je suis d'accord, il y a des Yokai qui rodent dans les montagnes, de quoi pouvoir tuer un ours comme ça, mais... Je sais pas. Il me manquait une info, même si j'étais, sans doute comme les autres, sur un cheminement de pensée constructif. Il faut voir pour savoir.
Sur ces mots, j'avais suivi comme mes camarades la piste qui sonnait de plus en plus fraiche : Soit il ralentissait, soit on accélérait. Il y avait aussi la possibilité qu'il avait fait une petite sieste, ou un détour, mais qu'on n'avait rien remarqué. En tout cas, l'estomac à l'envers, la montée fut difficile, mais au bout de quelques minutes, je pus arriver en bon dernier sur la crête, histoire de voir le tout, et mes yeux plongèrent dans l'ensemble bleu... nonobstant un peu les montagnes qui auraient dû m'occuper, vu la mission que j'avais.
Ce fut l'un de mes camarades qui attira mon attention, quand il vit ce qu'on était venu chercher : C'était énorme, c'était puissant et c'était... blanc. Le poil qu'on avait retrouvé en bas venait de lui, et vu la corne rapiécée qu'il se tirait, la pointe aussi. Si ma pensée devant l'ours m'avait amené vers un Oni, c'était le caractère solitaire qui avait bloqué.
- Pourquoi... Il a pas un groupe ? Comme les autres ? Dérouté, je compris bien vite que nos informations, même basique, étaient potentiellement fausses... On n'avait jamais dénombré des espèces de celle couleur là. Vous voyez comme moi son pelage ? Comment c'est possible ? Une nouvelle vague de stress et mon regard retourna vers la mer pour calmer un peu le tout.
Des bandits, c'était une chose, mais un Oni exotique, c'était une autre... Le seul réconfort trouvé dans cette situation, c'était que...
La mission était accomplie ?
CEYLAN
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 13 Oct - 19:25
Un petit sourire se dessina sur mon visage à l'instant même où Kyoshiro parla de discrétion. S'il tendait des perches...
" Discret ? Mais c'est à toi qu'on devrait dire ça mon vieux. Tu seras capable de fanfaronner devant ce truc qui nous attend. "
La fierté d'un homme ça. Mais alors que je finissais de prendre en pitié le pauvre animal, le commentaire de Kunao me fit sourciller. Le paradis des ours ? Il en avait de bonne celui-là. Me tournant vers lui, un petit sourire mesquin au bord des lèvres.
" Oh ? T'as du genre à croire que l'on a chacun son paradis ? Je n'imagine même pas la gueule du mien. "
En vérité, je l'imaginais très bien et c'était certainement pas fait pour les enfants. Qu'importait ce genre de détail, on était pas là pour rêvasser, mais repérer. Bien vite, alors que nous concluons tous que ça puait le yokaï, on reprit notre chemin en toute "discrétion". N'ayant aucune véritable conscience du temps qui passait, j'aurais été incapable de dire le nombre de minutes qu'il nous fallut pour grimper au sommet des montagnes. Par contre, on pouvait pas dire qu'on avait pas une belle vue. Je devais avouer que j'aurais pu rester planter là pour mater le coucher de soleil... si on avait pas un truc qui pouvait tuer un ours dans les parages.
Mais pendant que nos yeux balayèrent le décor à la recherche de notre cible, voilà qu'une silhouette massive et peu anodine se dessina : un truc bipède, grand, se déplaçant plutôt vite et qui avait un poil blanc. Ha. Il avait aussi une corne cassée.
" Bingo. On dirait qu'on a trouvé notre coupable. "
Retrouvant mon silence, mon œil se posa sur la créature au loin. Je me contentai d'observer, de noter les détails, voir d'étudier son attitude, mais... on allait pas se mentir, l'étude des Yokais, c'était pas mon business. Par contre, je fus surprise par Kunao. Il en savait des choses le bambino !
" D'espèces ? Parce qu'il y a plusieurs espèces d'Oni en plus ? Bordel... j'ai dû sauter des cours à l'académie. "
Quand le jeune chunin s'interrogea sur "comment c'était possible", je me contentais de lever les épaules. J'étais pas une scientifique, ni une grande intello. La seule matière où je faisais des efforts était la géologie et tout ce qui tournait autour de la métallurgie. Forge oblige. Pour le reste, je m'en tenais aux bases. Si ça une sale gueule, ça pue. Point. Ce truc avait une sale gueule, donc...
" Tu te poses trop de questions, mon vieux. Qu'importe comment c'est possible, en attendant, c'est là. Laissons les grands cerveaux de Seizan réfléchir à la question et contentons-nous de notre job. "
J'étais pas curieuse pour un ryo et puis me questionner maintenant ne m'apporterait pas la réponse. Tout ce que je savais, c'était que j'avais pas envie de finir comme le nounours éclaté contre l'arbre. On nous avait demandé de repérer le problème. C'était fait. Désormais, il nous fallait rentrer nous faire payer.
" Discret ? Mais c'est à toi qu'on devrait dire ça mon vieux. Tu seras capable de fanfaronner devant ce truc qui nous attend. "
La fierté d'un homme ça. Mais alors que je finissais de prendre en pitié le pauvre animal, le commentaire de Kunao me fit sourciller. Le paradis des ours ? Il en avait de bonne celui-là. Me tournant vers lui, un petit sourire mesquin au bord des lèvres.
" Oh ? T'as du genre à croire que l'on a chacun son paradis ? Je n'imagine même pas la gueule du mien. "
En vérité, je l'imaginais très bien et c'était certainement pas fait pour les enfants. Qu'importait ce genre de détail, on était pas là pour rêvasser, mais repérer. Bien vite, alors que nous concluons tous que ça puait le yokaï, on reprit notre chemin en toute "discrétion". N'ayant aucune véritable conscience du temps qui passait, j'aurais été incapable de dire le nombre de minutes qu'il nous fallut pour grimper au sommet des montagnes. Par contre, on pouvait pas dire qu'on avait pas une belle vue. Je devais avouer que j'aurais pu rester planter là pour mater le coucher de soleil... si on avait pas un truc qui pouvait tuer un ours dans les parages.
Mais pendant que nos yeux balayèrent le décor à la recherche de notre cible, voilà qu'une silhouette massive et peu anodine se dessina : un truc bipède, grand, se déplaçant plutôt vite et qui avait un poil blanc. Ha. Il avait aussi une corne cassée.
" Bingo. On dirait qu'on a trouvé notre coupable. "
Retrouvant mon silence, mon œil se posa sur la créature au loin. Je me contentai d'observer, de noter les détails, voir d'étudier son attitude, mais... on allait pas se mentir, l'étude des Yokais, c'était pas mon business. Par contre, je fus surprise par Kunao. Il en savait des choses le bambino !
" D'espèces ? Parce qu'il y a plusieurs espèces d'Oni en plus ? Bordel... j'ai dû sauter des cours à l'académie. "
Quand le jeune chunin s'interrogea sur "comment c'était possible", je me contentais de lever les épaules. J'étais pas une scientifique, ni une grande intello. La seule matière où je faisais des efforts était la géologie et tout ce qui tournait autour de la métallurgie. Forge oblige. Pour le reste, je m'en tenais aux bases. Si ça une sale gueule, ça pue. Point. Ce truc avait une sale gueule, donc...
" Tu te poses trop de questions, mon vieux. Qu'importe comment c'est possible, en attendant, c'est là. Laissons les grands cerveaux de Seizan réfléchir à la question et contentons-nous de notre job. "
J'étais pas curieuse pour un ryo et puis me questionner maintenant ne m'apporterait pas la réponse. Tout ce que je savais, c'était que j'avais pas envie de finir comme le nounours éclaté contre l'arbre. On nous avait demandé de repérer le problème. C'était fait. Désormais, il nous fallait rentrer nous faire payer.
MESSAGES : 329
XP'S : 1865
XP'S : 1865
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: Mission Repérage : A la recherche de preuve Jeu 20 Oct - 8:47
MISSION REPÉRAGE : A LA RECHERCHE DE PREUVE
Kyoshiro parla de discrétion, chose qui fit pouffer de rire sa compagne alors qu'Honoka s'indignait de la possibilité que se soit Kyoshiro lui-même qui vende la mèche. Et en bonne personne qu'elle était, Hotaru opinina vigoureusement de la tête au propos de l'autre femme de du groupe. Bien sûr, elle garda pour elle-même qu'elle n'était pas mieux que lui, mais ça, Kyoshiro le savait déjà. Probablement qu'il parlait plus à elle qu'au groupe en donnant cette précision.
La question d'Honoka, lorsqu'elle demanda si tous étaient d'accord sur l'origine de ce qu'ils traquaient, la samouraï ne put s'empêcher un petit rire avant de donner sa propre opinion :
Puis la réponse de Kyoshiro se fut entendre, plus appuyée que la sienne, ajoutant quelques précisions. Certes, Hotaru les avait pensées, mais elle n'avait pas choisi de le dire. Enfin, elle les avait surtout pensées abstractivement, sans réellement former des phrases avec tout ce qui appuyait son intuition.
Honoka prononça quelques mots plutôt touchant pour la bête morte - bête qui probablement n'avait eu aucune chance dans son affrontement - chose qui arracha tout de même un sourire triste à la guerrière de Seizan.
Bref, la décision fut prise d'aller voir ce qui se tramait un peu plus loin pour déterminer quel yokai était le réel malfaiteur. Hotaru garda sa position dans la formation alors qu'ils terminaient leur ascension. Évidemment, il y avait pas mal de choses à prendre en compte. Le yokai qu'ils traquaient était sans aucun doute carnivore - en même temps il serait plutôt stupide de penser quoi que se soit d'autre - et il étaient massif. C'était aussi un chasseur qui savait ce qu'il faisait, en tout cas, au moins un peu.
C'était beaucoup d'informations, mais Hotaru ne connaissait rien à rien lorsqu'il était question de yokai, impossible donc pour elle de dire ce que c'était, ou même d'essayer de deviner.
Lorsque l'immense bête au pelage blanc apparu devant eux, Honoka marqua la trouvaille d'un commentaire alors que la maîtresse d'armes de Seizan le fixait avec une petite lueur dans l'oeil. Un oni des montagnes, voilà comment elle l'appellerait. Un magnifique exemple de la nature qui s'adapte à son environnement.
Puis Kunao se mit à s'interroger et fut rapidement répondu par Honoka qui déclara que ce n'était pas important. La seule chose que trouva à répondre Hotaru fut :
La découverte que fit le quatuor était sans nul doute révolutionnaire dans son genre. Mais pour Hotaru, ça ne changeait pas grand chose. La décision était certes de partir, mais qu'en était-il de la bête ? Ils la laisseraient là sans s'en occuper ? Elle n'aimait pas trop l'idée, mais la volonté du groupe était claire.
Il était de rentrer et informer le village de leur découverte.
La question d'Honoka, lorsqu'elle demanda si tous étaient d'accord sur l'origine de ce qu'ils traquaient, la samouraï ne put s'empêcher un petit rire avant de donner sa propre opinion :
" Yep. Je vois franchement pas quoi d'autre ça pourrait être non plus."
Puis la réponse de Kyoshiro se fut entendre, plus appuyée que la sienne, ajoutant quelques précisions. Certes, Hotaru les avait pensées, mais elle n'avait pas choisi de le dire. Enfin, elle les avait surtout pensées abstractivement, sans réellement former des phrases avec tout ce qui appuyait son intuition.
Honoka prononça quelques mots plutôt touchant pour la bête morte - bête qui probablement n'avait eu aucune chance dans son affrontement - chose qui arracha tout de même un sourire triste à la guerrière de Seizan.
Bref, la décision fut prise d'aller voir ce qui se tramait un peu plus loin pour déterminer quel yokai était le réel malfaiteur. Hotaru garda sa position dans la formation alors qu'ils terminaient leur ascension. Évidemment, il y avait pas mal de choses à prendre en compte. Le yokai qu'ils traquaient était sans aucun doute carnivore - en même temps il serait plutôt stupide de penser quoi que se soit d'autre - et il étaient massif. C'était aussi un chasseur qui savait ce qu'il faisait, en tout cas, au moins un peu.
C'était beaucoup d'informations, mais Hotaru ne connaissait rien à rien lorsqu'il était question de yokai, impossible donc pour elle de dire ce que c'était, ou même d'essayer de deviner.
Lorsque l'immense bête au pelage blanc apparu devant eux, Honoka marqua la trouvaille d'un commentaire alors que la maîtresse d'armes de Seizan le fixait avec une petite lueur dans l'oeil. Un oni des montagnes, voilà comment elle l'appellerait. Un magnifique exemple de la nature qui s'adapte à son environnement.
"Woah. Lui il a compris comment se fondre dans le décors quand même. Blanc sur blanc …"
Puis Kunao se mit à s'interroger et fut rapidement répondu par Honoka qui déclara que ce n'était pas important. La seule chose que trouva à répondre Hotaru fut :
" Le comment, c'est pas important. Le plus pertinent c'est surtout, comment on a faut pour jamais se rendre compte que ça existait avant maintenant. Bon après, on peut se dire qu'ils sont peut-être pas super nombreux et que ça n'a juste pas adonné qu'on en croise …"
La découverte que fit le quatuor était sans nul doute révolutionnaire dans son genre. Mais pour Hotaru, ça ne changeait pas grand chose. La décision était certes de partir, mais qu'en était-il de la bête ? Ils la laisseraient là sans s'en occuper ? Elle n'aimait pas trop l'idée, mais la volonté du groupe était claire.
Il était de rentrer et informer le village de leur découverte.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum