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Inventaire
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Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# Kunao Fumiri : La petite âme des montagnes bleues (Terminée) Dim 29 Mai - 8:45
Kunao Fumiri
"Mourir peut attendre. "
i. Information
► Nom : Fumiri
► Prénom : Kunao
► Taille : 1m75
► Poids : 70 kg
► Age : 19 ans
► Affinité Primaire : Doton
►Caste : Samourai
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Village Souhaité : SEIZAN NO SATO
► Religion : Kamisuuhai
► Grade Religieux Souhaité : Simple croyant.
► Particularité : Cicatrice sur le front qu'il cache avec un bandeau.
Cheveux blanc issus de la lignée de sa mére.
► Source de l'avatar : Crow Armbrust dans Trails of cold steel.
ii. Que recherches-tu ?
Cette question, ma mère me l'avait posé un beau matin, presque comme un souffle durant ma première année d'affectation. J'avais quinze ans et je cherchais à faire mes preuves. Elle, vétéran, n'avait plus ce genre de jeu en tête, mais elle connaissait les affres de la jeunesse qui poussait autant qu'elle déchirait la jeunesse...
"Qu'est-ce que tu recherches ?" Une question presque de routine, pour savoir ce qui faisait vibrer mon bras et mon cœur. Certains voulaient la gloire, d'autre la reconnaissance de l'état... Certains, honnêtement fou, voulaient juste le frisson de la victoire sur l'autre.
Moi, un peu excité par mon nouveau statut, j'avais juste souri avant de prendre une gorgée de ma boisson, sans doute du maté, pour enfin répondre de la plus belle des manières :
"Je cherche une réponse." Je me croyais malin, très malin même, avec ce mystère planant dans mes mots, mais en résistance elle ne leva pas un sourcil, ne fit pas la moue pour réfléchir et démêler, elle hocha juste la tête avant de revenir à ses activités du réveil. J'étais un peu déçu, à vrai dire. Je... Je veux savoir pourquoi je suis en vie.
Là, je lui fis un peu plus d'effet. Pas de sourire réconfortant, mais un air curieux, presque furibond. Ma réponse était donc ridicule ?
"En vie ?"
"Oui... Pourquoi donc on existe ? C'est quoi notre but ? Je suis ici juste pour me battre ? Pour faire des effets que je vais offrir au village ? C'est pas juste... Alors, je veux chercher, dans la guerre, dans la paix, dans tout ce qu'il faut pour un jour définir un vrai sens à mon existence et pas juste... être un pion." Grande tirade pour un enfant qui portait une épée. Elle ne fut guère impressionnée puisqu'elle posa sa tasse avant de pouffer... Elle avait prévu son coup et ne voulait pas en renverser sur la nappe franchement sortie de la cave.
Un petit moment on resta là, elle a rire de bon cœur et moi à être dégouté de la réaction de ma génitrice. Pour le coup, c'était moi qui faisais la moue furibonde.
"Écoute Kunao, te pose pas ce genre de question... À trop te faire des nœuds à la tête, tu vas passer à côté de ce qui compte. Plus tu te demandes pourquoi tu existes, moins tu passes de temps à vivre et profiter des années que tu as... Crois-moi, les choses font que tu es juste content d'être encore respirant, à mon âge." Un air radieux encore sur son esquisse, elle reprit sa tasse avant de boire, continuant à me scruter pour voir comment j'allais répondre à cette sagesse antique.
"Je..." Rien à dire, j'avais quinze ans et l'influence de ma chère matrone m'empêchait de clairement partir dans un débat, mais je n'en démordais pas.
Mon père avait existé sans se poser de question et il était mort sans avoir véritablement profité. Cet argument-là, je ne pouvais décemment pas l'envoyer au visage de cette femme qui avait perdu depuis déjà dix ans son amour de jeunesse. Alors, je baissais les yeux, non sans murmurer quelques mots, ultime baroud pour cette flamme qui régissait mes premiers pas dans le monde réel.
"Il y a pourtant une réponse."
Des années plus tard, qu'est-ce qu'il restait dans ce petit revanchard qui n'arrivait pas à entendre les mots pleins de bienveillance ? Quelques restes, au milieu d'une large cicatrice et des traits un peu plus tiré par quelques combats. Cette réponse, je ne l'avais jamais trouvé, mais je me gardais bien de crier sur les toits mon enquête sur le sens de mon existence... Sans doute que ma mère savait que je n'en démordais pas, en tout cas elle ne me posa plus la question. Je faisais mon travail et je ne me coupais pas du monde. Pour une femme comme elle, c'était optimal, pour moi c'était encore une barriére à la vérité.
La vie ce n'était pas que ça, je ne pouvais pas l'entendre...
"Qu'est-ce que tu recherches ?" Une question presque de routine, pour savoir ce qui faisait vibrer mon bras et mon cœur. Certains voulaient la gloire, d'autre la reconnaissance de l'état... Certains, honnêtement fou, voulaient juste le frisson de la victoire sur l'autre.
Moi, un peu excité par mon nouveau statut, j'avais juste souri avant de prendre une gorgée de ma boisson, sans doute du maté, pour enfin répondre de la plus belle des manières :
"Je cherche une réponse." Je me croyais malin, très malin même, avec ce mystère planant dans mes mots, mais en résistance elle ne leva pas un sourcil, ne fit pas la moue pour réfléchir et démêler, elle hocha juste la tête avant de revenir à ses activités du réveil. J'étais un peu déçu, à vrai dire. Je... Je veux savoir pourquoi je suis en vie.
Là, je lui fis un peu plus d'effet. Pas de sourire réconfortant, mais un air curieux, presque furibond. Ma réponse était donc ridicule ?
"En vie ?"
"Oui... Pourquoi donc on existe ? C'est quoi notre but ? Je suis ici juste pour me battre ? Pour faire des effets que je vais offrir au village ? C'est pas juste... Alors, je veux chercher, dans la guerre, dans la paix, dans tout ce qu'il faut pour un jour définir un vrai sens à mon existence et pas juste... être un pion." Grande tirade pour un enfant qui portait une épée. Elle ne fut guère impressionnée puisqu'elle posa sa tasse avant de pouffer... Elle avait prévu son coup et ne voulait pas en renverser sur la nappe franchement sortie de la cave.
Un petit moment on resta là, elle a rire de bon cœur et moi à être dégouté de la réaction de ma génitrice. Pour le coup, c'était moi qui faisais la moue furibonde.
"Écoute Kunao, te pose pas ce genre de question... À trop te faire des nœuds à la tête, tu vas passer à côté de ce qui compte. Plus tu te demandes pourquoi tu existes, moins tu passes de temps à vivre et profiter des années que tu as... Crois-moi, les choses font que tu es juste content d'être encore respirant, à mon âge." Un air radieux encore sur son esquisse, elle reprit sa tasse avant de boire, continuant à me scruter pour voir comment j'allais répondre à cette sagesse antique.
"Je..." Rien à dire, j'avais quinze ans et l'influence de ma chère matrone m'empêchait de clairement partir dans un débat, mais je n'en démordais pas.
Mon père avait existé sans se poser de question et il était mort sans avoir véritablement profité. Cet argument-là, je ne pouvais décemment pas l'envoyer au visage de cette femme qui avait perdu depuis déjà dix ans son amour de jeunesse. Alors, je baissais les yeux, non sans murmurer quelques mots, ultime baroud pour cette flamme qui régissait mes premiers pas dans le monde réel.
"Il y a pourtant une réponse."
Des années plus tard, qu'est-ce qu'il restait dans ce petit revanchard qui n'arrivait pas à entendre les mots pleins de bienveillance ? Quelques restes, au milieu d'une large cicatrice et des traits un peu plus tiré par quelques combats. Cette réponse, je ne l'avais jamais trouvé, mais je me gardais bien de crier sur les toits mon enquête sur le sens de mon existence... Sans doute que ma mère savait que je n'en démordais pas, en tout cas elle ne me posa plus la question. Je faisais mon travail et je ne me coupais pas du monde. Pour une femme comme elle, c'était optimal, pour moi c'était encore une barriére à la vérité.
La vie ce n'était pas que ça, je ne pouvais pas l'entendre...
iii. Histoire
L'administration voulait mieux me connaitre, c'était une phrase un peu cajoleuse pour me forcer à étaler ma vie et celle de mes proches dans une chronologie relative. Comme si le village ne savait pas déjà tout ça alors que j'étais né et que j'avais grandis dans les rues... Un peu blasé, je m'assis dans la cuisine de la maison que j'occupais avec ma mère pour me mettre au travail, la plume et le parchemin devant moi.
"Kunao Fumiri : Naissance en 786." Mes parents, Chiharu et Hachi m'avaient eu après une relation de cinq ans. Ils s'étaient t connus sur les bancs de l'école et ne s'étaient jamais quittés. Un soupir m'échappa, papa me manquait un peu. Les maigres souvenirs se superposaient à un fantasme de figure paternelle que je n'avais pas connu assez longtemps pour sentir vraiment son poids. Maman avait servi à la fois de mère réconfortante et de père solide... "Merde."
"788 : Découverte de l'affinité Doton de Kunao, un élément inutile" Rien à dire sur ça, j'étais dans la majorité... Un élément qui ne m'intéressait guère et que je n'avais jamais développé. Je le notifiais cependant pour le village, si cela intéressait quelqu'un. Mes parents avaient été assez traditionalistes : Mieux se connaitre, d'accord, et cela passait par l'élément de ma naissance, mais ils ne m'avaient jamais poussé à faire du ninjutsu et j'avais parfaitement collé à leur image du samouraï. Un petit sourire éclaira mon visage malgré tout, j'étais un digne successeur.
"789 : Début de la formation Samouraï pour Kunao." Un enseignement théorique, sur le bushido. Pour un enfant, c'était même un peu tard, mais ma mère souhaitait me garder le plus possible auprès d'elle... J'avais ainsi appris les grands principes, avec une direction claire : Pas d'émotion, juste l'honneur. Cette voie-là, je ne l'avais que peu suivis au grand dam de mon père qui avait, lui, parfaitement collé à l'impassibilité rituelle de notre caste. J'avais toujours été comme maman et c'est pour cela qu'elle était encore là.
"791 : Mort de Hachi par une maladie en phase terminale." Il avait ignoré le mal, ignoré la douleur en raison de son éducation. Le développement de l'infection avait été reconnu quand il était tombé devant moi, durant un entrainement. C'était la première fois que je voyais mon héros s'effondrer... Et la dernière fois. L'altération avait été foudroyante et notre tristesse, aux survivants, avait été de longue haleine... J'avais cinq ans et j'apprenais ce qu'était la mort avec le pire exemple. Qu'est ce qu'il me restait de ça ? Une absence ne laissant qu'un immonde vide baigné de tristesse, un peu lointaine désormais, mais surtout un attachement à l'art de la lame...
C'était faire vivre mon pére que d'assumer cet héritage technique.
"794 : Début de l'académie pour Kunao". Ma mère avait bien dû me laisser à l'éducation étatique. Elle m'aimait, mais garder un enfant auprès de soi comme un poupon n'allait que me faire du mal et me rendre faible. Elle s'était ainsi résolu à m'envoyer dans la caserne du village pour apprendre à me renforcer et rencontrer mes camarades, sans doute futurs coéquipiers dans une équipe. Tout s'était accéléré à ce moment-là : Des souvenirs flous avec beaucoup de combats, beaucoup de pleurs et de crises de nerf durant la nuit. J'avais perdu mon père et ma mère m'avait été arraché. Le silence dans mon coeur n'avait été que plus assourdissant.
"799 : Obtantion du grade de Genin." Pour moi, cela avait été la libération : Retrouver ma mère, un semblant de vie familiale. Bien entendu, j'avais trouvé mes marques auprès des autres jeunes, mais un manque restait et... En fait, a mon retour permanent dans la maison des Fumiri, je n'avais pas trouvé ce qui avait disparu de mon être, bien loin du deuil d'un pére ou l'observation que je n'étais plus un enfant accroché aux jupes de ma génitrice. Je n'étais plus le même, assurément, mais c'était un vide tout autre que je ressentais en permanence depuis mon premier pas aprés tout ce temps. Posant la plume, je faisais tourner dans mon esprit cette question : Qu'est-ce que c'était ? Pour seule réponse, un bruit dans une piéce adjacente.
Ma mère sortit de sa chambre, habillée et prête à prendre un café. Elle constata mon activité d'un œil distrait, baragouinant un "bonjour" tout en se tournant plutôt vers le pot contenant le noir excitant. Ne voulant pas attirer son attention, je continuais en baissant la tête.
"801 : Mission dans la Province des ours, réussite favorisée par l'action de Kunao." Me mordant la lèvre, je cherchais une formulation qui faisait moins vantarde. S'il était vrai que j'avais quasiment réussi la mission seul, mon senseï et mes coéquipiers aillant été occupé dans une résistance solide contre des bandits, c'était moi qui avais pris le plus grand risque en vidant le repère de vauriens par mes choix tactiques et mon art du combat. Cette même année, sans doute à cause de cette mission, j'avais été promu chuunin. Je n'avais pas parlé des autres missions durant mon début de carrière car je croyais fermement que c'était dans Kuma No Kuni que j'avais gagné mes lettres de noblesse au sein du village. A vrai dire, elles n'avaient été que des promenades : Livrer des objets, chercher des chats dans les arbres, surveiller un chantier ou bien un domaine... Pas de danger et c'était quand les ennuies avaient débarqué que j'avais dû montrer mes appétences.
Un garçon capable, donc, modéré dans ses actions, mais efficace. En tout cas, c'est ce que je croyais renvoyer auprés des miens. Peut-être que ma promotion n'avait été qu'une question de chance ? De quota ? Un petit sourire devant cette idée de destinée manifeste qui tombait à l'eau. Ainsi, Je marquais à la suite de la mission mon passage en tant que "chef d'équipe".
"Qu'est-ce que tu fais ?" M'arrachant presque le parchemin des mains, elle constata avec une moue indifférente les quelques lignes que j'avais tracées, sans imaginer les turpitudes que cela avait engendrées. "Tu as fait une faute, c'est "obtention" avec un "e"." Sans un sourire, elle me rendit le papier que je ne corrigeais pas, trop abasourdi par l'absence de réaction devant le passage sur la mort de mon père. Comme elle, je ne pouvais pas deviner ce qui se passait dans son esprit et depuis la disparition de Hachi, Chiharu faisait vivre, en quelque sorte, la mémoire de son mari en prenant quelques caractéristiques du samouraï digne et insensible.
Lâchant du regard la matriarche, je repris la plume pour mettre la dernière ligne à mon histoire si peu intéressante car... Assez lambda.
"Présent : Continuation de ses activités, une équipe à ce jour." J'avais pris les rennes d'une formation, sans trop m'appesantir sur mes capacités de direction. Je n'étais pas mauvais, ni vraiment bon... Même refrain que durant ma vie de genin, assez peu de vraies missions à se mettre sous la dent quand j'avais des genins dans les pattes. La vraie excitation débarquait quand je m'affranchissais de l'équipe pour mener des opérations plus importantes et donc plus mortelles.
Au final : Rien à signaler, tout à créer...
"Kunao Fumiri : Naissance en 786." Mes parents, Chiharu et Hachi m'avaient eu après une relation de cinq ans. Ils s'étaient t connus sur les bancs de l'école et ne s'étaient jamais quittés. Un soupir m'échappa, papa me manquait un peu. Les maigres souvenirs se superposaient à un fantasme de figure paternelle que je n'avais pas connu assez longtemps pour sentir vraiment son poids. Maman avait servi à la fois de mère réconfortante et de père solide... "Merde."
"788 : Découverte de l'affinité Doton de Kunao, un élément inutile" Rien à dire sur ça, j'étais dans la majorité... Un élément qui ne m'intéressait guère et que je n'avais jamais développé. Je le notifiais cependant pour le village, si cela intéressait quelqu'un. Mes parents avaient été assez traditionalistes : Mieux se connaitre, d'accord, et cela passait par l'élément de ma naissance, mais ils ne m'avaient jamais poussé à faire du ninjutsu et j'avais parfaitement collé à leur image du samouraï. Un petit sourire éclaira mon visage malgré tout, j'étais un digne successeur.
"789 : Début de la formation Samouraï pour Kunao." Un enseignement théorique, sur le bushido. Pour un enfant, c'était même un peu tard, mais ma mère souhaitait me garder le plus possible auprès d'elle... J'avais ainsi appris les grands principes, avec une direction claire : Pas d'émotion, juste l'honneur. Cette voie-là, je ne l'avais que peu suivis au grand dam de mon père qui avait, lui, parfaitement collé à l'impassibilité rituelle de notre caste. J'avais toujours été comme maman et c'est pour cela qu'elle était encore là.
"791 : Mort de Hachi par une maladie en phase terminale." Il avait ignoré le mal, ignoré la douleur en raison de son éducation. Le développement de l'infection avait été reconnu quand il était tombé devant moi, durant un entrainement. C'était la première fois que je voyais mon héros s'effondrer... Et la dernière fois. L'altération avait été foudroyante et notre tristesse, aux survivants, avait été de longue haleine... J'avais cinq ans et j'apprenais ce qu'était la mort avec le pire exemple. Qu'est ce qu'il me restait de ça ? Une absence ne laissant qu'un immonde vide baigné de tristesse, un peu lointaine désormais, mais surtout un attachement à l'art de la lame...
C'était faire vivre mon pére que d'assumer cet héritage technique.
"794 : Début de l'académie pour Kunao". Ma mère avait bien dû me laisser à l'éducation étatique. Elle m'aimait, mais garder un enfant auprès de soi comme un poupon n'allait que me faire du mal et me rendre faible. Elle s'était ainsi résolu à m'envoyer dans la caserne du village pour apprendre à me renforcer et rencontrer mes camarades, sans doute futurs coéquipiers dans une équipe. Tout s'était accéléré à ce moment-là : Des souvenirs flous avec beaucoup de combats, beaucoup de pleurs et de crises de nerf durant la nuit. J'avais perdu mon père et ma mère m'avait été arraché. Le silence dans mon coeur n'avait été que plus assourdissant.
"799 : Obtantion du grade de Genin." Pour moi, cela avait été la libération : Retrouver ma mère, un semblant de vie familiale. Bien entendu, j'avais trouvé mes marques auprès des autres jeunes, mais un manque restait et... En fait, a mon retour permanent dans la maison des Fumiri, je n'avais pas trouvé ce qui avait disparu de mon être, bien loin du deuil d'un pére ou l'observation que je n'étais plus un enfant accroché aux jupes de ma génitrice. Je n'étais plus le même, assurément, mais c'était un vide tout autre que je ressentais en permanence depuis mon premier pas aprés tout ce temps. Posant la plume, je faisais tourner dans mon esprit cette question : Qu'est-ce que c'était ? Pour seule réponse, un bruit dans une piéce adjacente.
Ma mère sortit de sa chambre, habillée et prête à prendre un café. Elle constata mon activité d'un œil distrait, baragouinant un "bonjour" tout en se tournant plutôt vers le pot contenant le noir excitant. Ne voulant pas attirer son attention, je continuais en baissant la tête.
"801 : Mission dans la Province des ours, réussite favorisée par l'action de Kunao." Me mordant la lèvre, je cherchais une formulation qui faisait moins vantarde. S'il était vrai que j'avais quasiment réussi la mission seul, mon senseï et mes coéquipiers aillant été occupé dans une résistance solide contre des bandits, c'était moi qui avais pris le plus grand risque en vidant le repère de vauriens par mes choix tactiques et mon art du combat. Cette même année, sans doute à cause de cette mission, j'avais été promu chuunin. Je n'avais pas parlé des autres missions durant mon début de carrière car je croyais fermement que c'était dans Kuma No Kuni que j'avais gagné mes lettres de noblesse au sein du village. A vrai dire, elles n'avaient été que des promenades : Livrer des objets, chercher des chats dans les arbres, surveiller un chantier ou bien un domaine... Pas de danger et c'était quand les ennuies avaient débarqué que j'avais dû montrer mes appétences.
Un garçon capable, donc, modéré dans ses actions, mais efficace. En tout cas, c'est ce que je croyais renvoyer auprés des miens. Peut-être que ma promotion n'avait été qu'une question de chance ? De quota ? Un petit sourire devant cette idée de destinée manifeste qui tombait à l'eau. Ainsi, Je marquais à la suite de la mission mon passage en tant que "chef d'équipe".
"Qu'est-ce que tu fais ?" M'arrachant presque le parchemin des mains, elle constata avec une moue indifférente les quelques lignes que j'avais tracées, sans imaginer les turpitudes que cela avait engendrées. "Tu as fait une faute, c'est "obtention" avec un "e"." Sans un sourire, elle me rendit le papier que je ne corrigeais pas, trop abasourdi par l'absence de réaction devant le passage sur la mort de mon père. Comme elle, je ne pouvais pas deviner ce qui se passait dans son esprit et depuis la disparition de Hachi, Chiharu faisait vivre, en quelque sorte, la mémoire de son mari en prenant quelques caractéristiques du samouraï digne et insensible.
Lâchant du regard la matriarche, je repris la plume pour mettre la dernière ligne à mon histoire si peu intéressante car... Assez lambda.
"Présent : Continuation de ses activités, une équipe à ce jour." J'avais pris les rennes d'une formation, sans trop m'appesantir sur mes capacités de direction. Je n'étais pas mauvais, ni vraiment bon... Même refrain que durant ma vie de genin, assez peu de vraies missions à se mettre sous la dent quand j'avais des genins dans les pattes. La vraie excitation débarquait quand je m'affranchissais de l'équipe pour mener des opérations plus importantes et donc plus mortelles.
Au final : Rien à signaler, tout à créer...
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 53%
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Elgor !
► Quel âge as-tu ? 24 ans !
► Comment nous as-tu trouvé ? Le bouche à oreille !
► Comment trouves-tu le forum ? Il est beau ! Je prends encore mes marques avec le systéme, mais le systéme de Yin/Yang me plait bien et les quelques mécanismes que j'ai pu voir me plaisent bien.
► T'as un autre compte? Lequel ? Nope !
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non merci !
► Quel âge as-tu ? 24 ans !
► Comment nous as-tu trouvé ? Le bouche à oreille !
► Comment trouves-tu le forum ? Il est beau ! Je prends encore mes marques avec le systéme, mais le systéme de Yin/Yang me plait bien et les quelques mécanismes que j'ai pu voir me plaisent bien.
► T'as un autre compte? Lequel ? Nope !
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non merci !
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Kunao Fumiri : La petite âme des montagnes bleues (Terminée) Ven 3 Juin - 19:01
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Chuunin !
Petite fiche bien sympathique. J'ai bien aimé les questions qu'ils se posent et qui sont très intéressantes.
TRAME PERSONNELLE :
Tes questions ont tout de même touché l’esprit de ta mère. Elle a fortement réfléchi et un soir, elle te raconte une de ces légendes qu’elle à déjà entendu et plus précisément de la bouche de certain forgeron.
Il existerait un bois spécial qui se nomme le bois d’eden. Les rumeurs et légendes racontent que du chakra parcourt cet étrange bois, il serait comme vivant. Peut-être que cela à un rapport avec les origines du chakra et les nôtres ?
TON IMAGE : Croc Blanc
Tes questions ont tout de même touché l’esprit de ta mère. Elle a fortement réfléchi et un soir, elle te raconte une de ces légendes qu’elle à déjà entendu et plus précisément de la bouche de certain forgeron.
Il existerait un bois spécial qui se nomme le bois d’eden. Les rumeurs et légendes racontent que du chakra parcourt cet étrange bois, il serait comme vivant. Peut-être que cela à un rapport avec les origines du chakra et les nôtres ?
TON IMAGE : Croc Blanc
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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