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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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    L'ivresse, cette porte sur le sincère
    Feat Kunao et Honoka




    Tu te sens désorientée alors que tu titubes dans la rue, la vision floue et tu dois cligner des yeux plusieurs fois pour te concentrer sur les formes qui t'entourent. Les bruits autour de toi semblent lointains et indistincts, comme s'ils provenaient d'un autre monde. Comment tu avais fini là, avec plus d’alcool dans le sang que de globules blancs ? Tout était tout flou dans ta mémoire ...

    Ah, si, tu avais croisé Honoka et son habituel cache-œil. Son petit sourire, son parfum de flamme, et son iris parme qui avait, sans aucun mal, déceler le traquas sur tes traits. Sympathique, et plus chaleureuse qu’elle ne le laissait paraître parfois, elle t’avait entraîné avec elle sur les chemins des échoppes, avec pour objectif de noyer tes soucis. Et tu pouvais au moins dire que tu avais fait de ton mieux pour atteindre cet objectif illusoire. Pour oublier que Mitte était en prison maintenant, condamné à une vie de captivité, dévoré par la peur d’un ennemi que tu ne pouvais même pas nommer, ni même reconnaître. Oublier que tu avais échoué à protéger l’un des tiens et ce, malgré tous les progrès que tu avais fait. Tu étais encore faible.

    Continuant ta route aux côtés de la forgeronne, bras dessus bras dessous avec celle-ci pour tenir un tant soit peu debout, tu ris de façon incontrôlable à des blagues que tu ne comprends pas vraiment, et tu parles avec une voix plus forte et plus trainante que d'habitude.

    « Honokaaaaa, je suis sûr que je pourrais sauter par-dessus ce toit si je voulais.»

    Tu te sens libéré de tes inhibitions habituelles et tu es prêt à faire des choses que tu ne ferais jamais sobre. Du moins, pas de manière aussi ridicule, ni sans bonne raison. Pourtant, à ce moment précis, le toi que tu pointes de ton index te semble être un bon obstacle pour prouver ton habilité. Sobre, sans doute que cela serait un jeu d’enfant, mais complètement torchée ? La tâche allait se montrer un peu plus complexe ! Heureusement, tes membres, trop engourdis, ne te donnent pas l’énergie de s’éloigner de ton amie, et à la place, tu repars dans un simple fou rire qui, à chaque son, secoue tes épaules et avec elles, ta longue et impressionnante chevelure, totalement détachée avec quelques verres de trop, te suivant comme une traine de neige retombant jusqu’au niveau de tes genoux.

    Et puis, une maisonnette, qui attire ton attention. Une porte qui te dit quelque chose, sans que tu ne puisses vraiment mettre un mot dessus. Tu es déjà venue jusqu’ici. Quand ? Pourquoi ? Tes sourcils se froncent, un instant, à la recherche de l’information cachée quelque part entre tes deux oreilles. Et puis un flash. Ton visage s’illumine, alors que tu reportes ton regard opal flou en direction de l’autre soldate, tout aussi éméchée que toi.

    « Eh, tu connais Kunao ? P’tit blandinet ! Viens, on va faire coucou ! »

    L'odeur de l'alcool te suit, comme une ombre constante qui te rappelle ta consommation excessive. Imprégnée dans tes vêtements et tes cheveux, et même dans ta respiration, elle n’est que la plus grande preuve de cette soirée bien arrosée. Une odeur forte et piquante, bien loin de ton parfum entre encre et fleur habituel ... Le temps d’une soirée, tu es juste Saki. Pas de mission. Pas d’enjeu. Juste l’alcool et ce rire constant qui se bat avec tes lèvres pour s’échapper. La porte de la maisonnée se rapproche, presque dangereusement de ton visage, avant que vous ne laissiez vos corps un peu, ou plutôt beaucoup trop mou pour se tenir totalement seul. Et à trois reprises, voilà que ton poing frappe le bois, avec une force surprenante.

    «  Kunao ouvre ! On a une surpriiiiiiiiise ! ~ »


    Pauvre Kunao ...
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
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    Kaname Honoka
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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    Est-ce que je savais être une bonne amie ? Euuuuuuuuh. Joker. Tout ce que j'avais capté, c'était que Saki avait sa tête des mauvais jours et que quelque chose la tracassait. Moi, j'étais pas une fouineuse. Je demandais jamais rien, je laissais les gens faire s'ils avaient envie de causer. J'avais rien demandé à ma camarade, hormis si elle ne voulait pas boire un verre pour oublier toutes nos emmerdes, quelle que soit la nature de ces derniers.

    Du coup, on avait bu. Oh oui, on avait pu comme des pochardes et on pouvait dire que cela nous avait fait du bien. Ça changeait la donne quand on levait les coudes tout seul. C'était plus festif, même si on était assez grande et consciente que notre stupidité à enfiler les verres jusqu'à plus soif n'avait en soi aucun sens. Juste oublier. Juste éviter de se prendre la tête. C'était sans doute aucunement glorieux, mais on était humain comme n'importe qui et parfois, les excès permettaient de vider son sac, d'alléger le poids de nos mensonges ou plutôt de toutes ces vérités que l'on voulait pas prendre dans la gueule.

    Alors, on faisait comme moi et Saki, à être complètement pétée, braillant ensemble dans la rue, les joues rouges et un sourire idiot sur les lèvres. On sentait la bière et le saké, mais on riait comme des gamines.

    " Quoooi ?? Et pourquoi faire ? ça ne sert à rien de sauter sur un toit... à moins de savoir voler... comme un poulet... Pffff.... j'aime le poulet que rôti... "

    Mais à peine avais-je le temps de finir ma phrase, que nous nous séparions dans nos démarches titubantes. Saki éclata de rire alors que de mon côté, je faillis littéralement finir le cul par terre parce que je marchais pas droit.

    " WHOOO... la terre tourne vite... "

    Il me fallut quelques secondes pour me remettre un peu droite, me donnant le plus de contenance possible, mais fallait pas se mentir. J'étais absolument bourrée. Pas encore carpette cependant. C'était pour cette raison que j'étais encore capable de comprendre Saki et quand elle me prononça le nom de Kunao, je ne pus m'empêcher de sourciller.

    " Kunaoo ? Ouaaaaaaaaaaaais, je le connais ce petiot. Hihi... il adore agiter son katana devant tout le monde... Haha... "

    Je ne pus m'empêcher de me mettre à rire, alors que je suivis ma compagne du jour. Je n'avais aucune idée du quartier dans lequel on se trouvait, comme je ne savais en réalité, absolument pas où habitait la famille Fumiri. C'était Saki qui me présenta la porte, alors qu'elle toquait déjà.

    " Une surprise ? Ha bon ? Haaaa... c'est nous la surprise ? Bordel, j'arrive plus à réfléchir. "

    Je me massais légèrement la tête, avant de m'appuyer contre Saki. Je m'étais même pas demandée s'il vivait tout seul ou encore chez sa mère. Mais comme il fallait pas me demander de faire preuve de grande réflexion, je suivis la tendance actuelle : brailler.

    " HEYYYYYYYYYYYYYYY ! Le samuraïiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Ramène ton petit boule par ici ! On a des choses à te dire ! "

    J'eus le tournis un instant, mais rien qui n'aurait ma peau.

    " FAIS PAS TA PUCEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLLE ! "

    Désolée les voisins.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    L'ivresse, cette porte sur le Sincére
    Avec les soiffardes - Seizan─ Printemps 806


    - Kunao, je crois que c'est pour toi. Une voix caverneuse, encore un peu endormie, mais où pointait une petite frustration d'être là, à ma porte, alors qu'elle pouvait encore être dans son lit.

    Ma mère en avait ras le cul, je le sentais rien qu'en me réveillant, alors que baragouinait dehors deux voix pleines d'alcool, ou autres drogues ninjas, qui voulaient que je sorte. Ouvrant les yeux, doucement, j'avais du mal à me lever pour répondre aux injonctions pleines de douceurs et de "pucelle".

    - Si tu ne t'en occupes pas, je vais sortir pour les buter. Ouvrant mieux un œil, je ne voyais que le vide et l'obscurité de ma chambre. On était en pleine nuit et mes yeux étaient encore endormis, habitué au noir vivace du sommeil.
    - Bah va le faire, je sais pas qui c'est... Ils sont relous les gens à venir crier sous les fenêtres. Dans mon état, je m'en fichais que ma mère essaie de découper des inconnues...

    "Attend, quoi ?"

    Un soupir, derrière la porte, et des pas qui l'amenait plus loin dans le couloir. Bien que rapide, j'avais été trop lent à capter la source des voix... Des filles. Bien loin d'être un Don Juan, il y avait une raison à ces cris dans la toile nocturne de Seizan et ma mère était parti pour menacer de meurtre en pleine rue. Déja l'escalier était descendu d'un trot vénère, écrasant les lattes sans aucune préoccupation du bruit. Elle était réveillée, mais de mauvais poil...

    - Merde merde merde. Vite sur pied, ce qui m'amena un petit déséquilibre, j'attrapais quelques vêtements pour ne pas être à moitié nu dans la localité et surtout attraper mon katana si tout se muait en combat. Pourquoi ça tombe toujours sur moi ?

    Hachiru était une femme globalement calme, plus placide et généreusement, prompte au sarcasme ou juste au silence insultant, mais elle pouvait vite devenir revêche, voire agressive pour certaines situations : Si elle n'avait pas assez à manger, si ses camarades de missions étaient trop lent à la comprenette et quand on lui coupait sa nuit réparatrice de sommeil. Je me calfeutrais dans ma chambre et jamais, au grand jamais, je ne sortais pour aller boire de l'eau ou pisser... De peur de faire le bruit de trop qui allait réveiller le dragon. J'étais un garçon assez dormeur, donc je n'avais souffert de cette situation : Je m'endormais comme un rien et tout mon corps semblait en stase durant la commodité de la nuit, si bien que je me réveillais d'un bloc le matin pour réactiver tout ça dans l'heure qui suivait. Bref... Je savais deux choses : La première était que j'avais environ une heure avant d'avoir envie de faire pipi, la seconde était que Hachiru pouvait bel et bien tuer les emmerdeuses du soir.

    Pour gagner du temps sur ma mère qui avait pris les escaliers, je choisis une méthode bien plus ninja : Sauter par la fenêtre. Le modeste étage qui me séparait du sol n'était pas un problème, bien que je ne pouvais me coller aux parois comme mes camarades shinobis. D'une flexion de genou, j'atterrissais presque en douceur, même si mes muscles étaient encore un peu endormis et me gueulaient de repartir dans mon pieu. On était en début de printemps, mais la nuit restait fraiche : L'impact sur la terre ferme s'accompagnait d'un petit frisson. On était clairement mieux dans la chaleur de la couverture. Sans m'arrêter sur cette analyse un peu tardive, je faisais le tour du bâtiment que constituait ma maison pour découvrir un duo inédit attendre devant chez moi en gueulant comme si elles étaient seules dans le monde... Quelques lumières apparaissaient aux fenêtres des voisins. Tout le quartier allait être réveillée par cette activité.

    Des témoins pour un meurtre ?

    "Vite vite vite." Déja la porte d'entrée s'ouvrait pour découvrir une Hachiru en peignoir, la lame au clair, fonçant sur les deux femmes, laissant ses cheveux blancs dénoués virer dans le vent du soir... Saki ? Honoka ? Plissant les yeux, je voyais une attitude un peu vaseuse, qu'allait tendre cette nouvelle venue dans l'équation. L'alcool les avait amenés jusqu'ici, mais ma mère allait les aider à partir.

    - On veut dormir, bougre de connes ! Un éclair de lucidité, s'arrêtant à quatre pas des emmerdeuses, elle pointait son katana sur la plus vieille des deux... La plus sage ? Barrez-vous ou je vous découpe les cheveux ! Une menace des plus féminines, qui aurait pu me faire sourire si je ne savais pas qu'elle était capable d'aller jusqu'au bout.

    On éduquait des soldats ici, pas des cuisiniers ou des intellectuels : Les compétences de ma mère, chuunin de son état, pouvaient aussi être investi dans des querelles de voisinages. Serrant les dents, j'accélérais ma course pour me retrouver entre le sabre et celles pour qui s'était destiné.

    - Hey ! On va éviter de tuer quelqu'un ! Attrapant de l'index et du pouce l'épée de ma génitrice, je la déviais de mon torse en la baissant. Je vais m'en occuper, il me fallait juste du temps pour me réveiller et me souvenir que j'étais le plus doux des deux. Une petite blague qui ne la fit pas sourire, plutôt grincer des dents, avant qu'elle ne se retourne.
    - Si je les revois devant chez moi, je te passe au travers Kunao.
    - Entendu. Encore une fois, elle ne mentait pas. Soupirant, lâchant la pression, je revenais sur les deux convives improvisées qui avaient tout vu. Vous avez vraiment réveillé la mauvaise personne... Bon, vous voulez quoi ? À part vous faire tuer...
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    L'ivresse, cette porte sur le sincère
    Feat Kunao et Honoka




    La nuit était noire et froide, mais la scène qui se déroulait devant la porte de la maisonnée était chaotique et bruyante. Deux femmes en état d'ébriété, les joues rouges et les cheveux en désordre, qui criaient des insultes et des obscénités face à une porte, ça ne se voyait pas tout les jours, et encore moins dans ce petit quartier résidentiel. Mais avec tout l’alcool ingurgité, franchement, tu n’en avais vraiment rien à faire de réveiller les gens. Pour être franche, ça ne t’avait même pas effleuré l’esprit. Tu étais concentrée sur le moment présent. C’était agréable.

    Honoka, appuyée contre ton épaule, comme si tu étais le plus sûr des points d’encrages, se joigna rapidement à tes beuglements, dont l’unique but était de faire sortir le blandinet de sa tanière, sans savoir que c’est un dragon dont vous alliez enflammé la colère. Nan, mais rire comme des idiotes, ça au moins, vous saviez faire. Et quand la forgeronne hurla au jeune garçon de ne pas faire la pucelle, tu la regardas, quelques instants, avant de te pencher un peu plus vers elle pour être sûre qu’elle t’entende bien, murmurant à son oreille.

    « Tu crois qu’il est encore puceau le p’tit Kunao ? »

    Alors même qu’il était à peine plus jeune que toi. Mais tu restais plus âgée. Ton droit d’ainesse, c’était de l’appeler petit. C’était déjà mieux que rien.

    « C’est pour ça qu’il fait toujours joujou avec son sabre ? Pour compenser ? »

    La réponse ? En fait, tu t’en moques un peu. À peine posée, la question a presque perdu tout intérêt, autre celui de te donner une carte pour embêter le pauvre sabreur. Une autre occasion de foutre les pieds dans le plat, comme tu sais si bien le faire. Au moins, cette fois, tu pourras accuser l’alcool. C’était un bon plan en fait.

    Et puis enfin, des pas raisonnent, mais quand la porte s’ouvre, ce n’est pas la bonne personne, mais une version alternative. Chevelure longue, les traits tirés, la femme vous regarde avec colère, sa lame en main, bien décidé à vous transformer en sushi d’ivrognes, parfaits à déguster avec un peu de saké. Lentement, tes iris se posent sur l’épée. Une longue seconde de silence, suivie d’une seconde, avant que tu ne demandes, de but en blanc, comme si chaque aspect de cette situation était tout à fait normale.

    « Ce serait pas plus pratique avec des ciseaux ? J’sais que j’y connais rien en coiffeur mais j’suis quasi sûre que j’suis dans le bon. »


    Pour couper ta longue chevelure, il fallait de très gros ciseaux alors. Là, sous la lumière de l’astre céleste d’argent, noyée dans tes cheveux blancs libérés de toute entrave, avec ta peau pâle et tes iris luminescente, tu ressemblais presque à une apparition. Allais-tu hanter la dame Fumiri si elle te tuait ?  Car , à ta question , sans doute t’aurait-elle découpé le derrière, si son rejeton n’était pas venu à votre rescousse, comme un vaillant chevalier sur son blanc canasson ... Quoi qu’il fût les deux d’un coup ? Chevalier et rapide destrier au crâne blanc ? Chevastrier ? Faudrait enquêter plus tard sur ça. Ouaip. En tout cas, le Chevastrier fut assez convainquant pour faire reculer le vilain monstre maternelle dans sa tanière. Et il voulait savoir pourquoi il avait pris tous ces risques ... oui, pourquoi ? Ah oui, la surprise ! C’est vrai ! Attrapant le pauvre genin d’un bras autour de ses épaules, le tirant jusqu’à toi dans une étreinte fraternelle et surtout, en t’appuyant contre lui pour compenser la perte de la porte, tu désignas le ciel de ta main libre, grande ouverte, comme si tu annonçais une révolution dans la vie de ton ami.

    « J’vais voler au-dessus d’un toit ! Comme un ... C’était quoi déjà que tu disais Hon’ ? »

    Hésitation. Les neurones tentent de communiquer entre-deux, attendant surtout un indice, voir la réponse de la part de l’œil parme.

    « Ah oui, un poulet ! »

    Tu vas voler, oui, avant de certainement te casser un bras. Un spectacle à ne pas rater. La cheffe du clan Kara qui se brise un membre, complètement torchée, en imitant une dinde fuyant un four pour ne pas être rôtie ... Ah, non, un poulet, c’est vrai. Mais si ce n’était que ça, le pauvre Kunao serait tranquille ! Malheureusement, tu n’étais pas qu’ici pour montrer tes exploits de voltiges. Relâchant un instant le garçon pour ensuite lui attraper les joues, comme on le ferait avec un enfant en bas âge, tu ajoutas.


    « Et puis j’voulais trop me vanter du p’tit bébou de l’équipeuuuuuuuuuuuuh »

    Un regard, vers ta copine de beuverie, hilare, avant que tu ne déclares avec la plus grande fierté du monde.

    « Tu sais qu’il est super rapide ? Une vraie flèche, c’est suuuuuuuuuuupeeeeeeeer chiant pour lui taper dessus en entraînement ! »

    Véridique. Tu t’étais tapée avec lui il y a peu, et ça avait fait de sacrés dégâts. Sans l’effet de surprise, tu aurais bien morflé. T’es super fière de lui. Aussi effrayée de te faire dispenser. Une saveur douce-amère que tu avais appris à apprécier, telle quelle. Puis t'étais pas là pour te prendre la tête ! La nuit était encore courte, et la demeure Kara bien trop loin !

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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    Généralement, quand j'avais un coup dans le nez, je pouvais causer beaucoup, surtout pour dire tout ce qui me passait par la tête. C'était rarement jojo à vrai dire... bien que techniquement, même sans alcool, je ne me retenais pas non plus. Mais ! Je tentais d'y mettre les formes dirons-nous. Un peu. Alors quand Saki m'interrogea sur la vertu de notre jeune camarade, je ne pus m'empêcher de me marrer.

    " Parce que tu pensais le contraire ? Hahahaha ! Un mec qui passe tout son temps à s'entrainer comme lui, sûr, il doit pas se fatiguer ailleurs ! Hahahaha ! Je suis prête à parier qu'il a jamais vu le loup ! Hahahahaha! "

    Ne me demandez pas pourquoi ça me faisait autant marrer, mais il avait beau être un sacré gaillard, je trouvais toujours ça drôle d'imaginer le contraste entre les deux champs de bataille dont il était question. On pouvait assurer dans un et pas l'autre. Cependant, je lui faisais confiance, c'était un seizanjin. On était les meilleurs partout, non ?

    Restant toujours sur cet étonnant sujet, je confirmais volontiers les propos de Saki en acquiesçant vivement de la tête comme si c'était une évidence.

    " Ouais... carrément... C'est comme avec les types qui ont des grosses épées.  "

    Un gros jouet pour cacher autre chose. Ça devrait lui rappeler un ami à elle.

    Tandis qu'on se posait des questions métaphysiques, on vit débarquer une sacrée rombière avec un air de chat effarouché. Voilà-t-il pas qu'elle nous menaça avec des cisailles, nous pointant avec. J'étais trop perchée pour saisir tout le poids de la menace, et je me contentais d'un sourcil levé.

    " Qu'est-ce qu'elle dit ? Putain, on s'est planté de baraque ? J'ai pas souvenir que la mère de Kunao était coiffeuse. Je devrais peut-être écouter un peu plus souvent mon prochain. "

    Est-ce que j'étais à côté de la plaque ? Oui. Notre chance ? Notre sauveur. Notre plus belle pucelle : Kunao. Je n'avais jusque-là jamais rencontré sa mère, et finalement je m'en félicitais. Elle avait l'air aussi agréable qu'une porte de prison, même si on pouvait aisément comprendre qu'elle eut été de mauvais poil. Je n'avais pas la moindre foutue idée de l'heure qu'il était... et je m'en contrefichais.

    La véritable question était de donner un sens à notre visite et Saki semblait vouloir faire une démonstration de haut vol à son coéquipier, non sans souligner qu'il était un type vachement rapide.

    " Rapide ? J'espère qu'il est pas rapide avec toutes les lames, sinon il va rester puceau longtemps. "

    La phrase était sortie toute seule, j'étais encore en train de conjecturer sur ce petit détail sans importance. C'était terrible comment je pouvais être focalisée sur un certain sujet quand je n'avais pas les idées claires. Mais de là à m'intéresser aux amourettes de Kunao ? ça craignait.

    " Tu voulais sauter de quel toit déjà ? "

    Me voilà à nouveau parti sur autre chose. Je levais la tête comme si je pouvais réellement voir quoique ce fut dans la nuit. Je me souvenais déjà plus du lieu d'où elle voulait prendre son envol, ni pourquoi elle voulait montrer ça à notre artiste du katana.

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    - Ha... Si la nuit se dissipait peu à peu dans mes yeux, relatif au sommeil qu'il me manquait, je ne pouvais que concevoir que devant moi le taux d'alcoolémie des deux filles étaient à son plein.

    Titubantes, elles s'étaient moqués de la déclaration de ma mère et seul sa colère tapant à ses oreilles avait permis de ne pas entendre ce type de propos... "Sinon, elle n'aurait pas que coupée leurs cheveux..." Qu'importe, car elle était partie se remplumer dans son lit, ce que je jalousais un peu car...
    Saki voulait sauter d'un toit ? Un bref instant, je la regardais, cherchant des signes d'un alcool plutôt triste chez elle. Le suicide, c'était quelque chose à ne pas sous-estimer et sous ses allures guillerettes, peut-être qu'elle voulait vraiment en finir ? Fronçant les sourcils, je pus observer ainsi la comparaison avec une volaille et... "Non, elle est juste pétée." Une bonne chose, en définitive, même si cela pouvait être irritant quand on était sobre comme un moine, et qu'on voulait se pieuter.

    "J'aurais peut-être dû rester couché..."

    Un syndrome du héros qui m'envoyait faire des trucs un peu cons, juste car c'était la "bonne chose", mais au final qu'est-ce que cela impliquait de laisser ma mère s'occuper des deux fofolles qui faisaient le pied de grue devant chez nous ? Rien, définitivement rien. Le mal était fait de toute façon, il fallait assumer. J'essayais de le prendre avec philosophie, avant que Saki ne me prenne les joues en pinçant fort, expliquant que j'étais le petit jeune de l'équipe... "Le bébouh ?" et que j'étais rapide, bien trop rapide pour que son petit cerveau bourré puisse se souvenir qu'on avait fait match nul. Restait la frustration de ne pas réussi à me toucher assez. De mon côté, j'avais envie à ce moment de la pousser devant la petite humiliation, mais il restait le coup en traitre de Honoka... La fumeuse, sur le commentaire de ma camarade, renchérit en expliquant que je ne devais pas être rapide partout... Sinon j'allais rester puceau. Tournant la tête, interdisant une facette à Saki alors que l'autre était encore tirée par le sac à saké sur patte.
    Ouvrant la bouche, je voulus répondre, mais déja, elle changeait de sujet... "Elle est complétement fumée, aussi." Je fermais alors les yeux pour respirer : Inspirer, expirer, et calmer mes envies de meurtres. Effectivement, j'étais puceau... Mais c'était car j'étais concentré sur mes missions et que... Eh bien... Je n'avais pas revu Yui depuis quelque temps. Claquant ma langue contre mon palais, je reculais d'un pas pour quitter la position inconvenante de la tante relou qui pince les joues du petit dernier.

    - Vous êtes bien fines... Les mains sur les hanches, j'essayais d'avoir un peu d'autorité sur les poules sauvages qui menaçaient de courir, même si leur tête était coupée. Vous voulez pas vous écarter un peu des quartiers résidentiels ? Histoire de ne pas embêter les braves gens qui dorment, dont je faisais partis il y a quelques minutes ? Un petit sourire, cherchant des arguments un peu plus impactant pour des bourrées dans leur genre. On pourrait trouver une petite falaise ou vous jeter, c'est presque comme un toit au final, non ?

    Évidemment, je n'allais pas les laisser sauter... Quoi que ? Pour des ninjas comme elles, se coller aux parois pouvait leur sauver la vie. La petite pensée naquit, comme une blague, mais à moi-même je laissais le bénéfice du doute au cas où on se retrouve dans cette situation. Tendant le bras, je désignais une direction où je fis les premiers pas, engageant de grands gestes pour qu'elles me suivent, les petites chèvres irritantes.

    - Au pire, on trouvera bien un toit pour faire ça... et le mont atlas, vous y avez pensé ? Si elles s'amusaient dans leur état second, je pouvais aussi trouver du réconfort dans le sauvetage impromptu des laissés pour compte...

    Qu'est-ce qu'elles foutaient ensemble ? L'une était une petite noble un peu prout-prout, alors que l'autre était une forgeronne brute de décoffrage. Le cocktail était curieux… Tellement que je posais la question.

    - Comment vous vous connaissez, au fait ? J'ignorais que les torchons trainaient avec les serviettes. Ricanant, je continuais à marcher.
    CEYLAN



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    Honoka te semblait, à ce moment exact, être une source infinie de sagesse. Là où tu n’avais rien vu, sans doute trop naïve, elle, elle décelait ce besoin de compensation chez les sabreurs d’avoir la plus grosse ... épée. Contrairement au reste. Surprise, un poil dégoutée, un sourcil haussé sur ton jolis minois, tu t’exclamas.

    « Vraiment ? Beurk, mais j’ai que des sabreurs dans mon équipe moi ! J’vais plus réussir à les voir autrement maintenant ... »

    Ganryu et son épée géante, Kunao et sa vitesse fulgurante, puis Urumi et sa technique bien particulière. Que des sous-entendus qui te firent frissonner de malaise, alors que tu revoyais les trois bonhommes se taper dessus en entraînement. Mais une image qui te fit poser une question au combien importante.

    « Et toi alors ? Tu compenses quoi avec tes quatre sabres ? »

    Tu connaissais assez bien la forgeronne pour savoir qu’elle était parfaitement satisfaite de ce qu’elle possédait, alors est-ce qu’il y avait une autre comparaison ? Les femmes étaient-elles immunisées à ce syndrome du sabreur ? Elle devait savoir. C’était elle l’experte des épées et de tout ce qui tournait autour. Pas toi. Tu préférais faire joujou avec ton chakra. Tu trouvais ça beaucoup plus amusant ! Mais le débat n’était pas là. Le vrai débat, c’est de savoir si la mère de Kunao était capable de te faire une jolie coupe de cheveux avec son arme. Quoi ? Non, c’est pas ça ? Alors c’est quoi ? Ah, oui. Si tu peux voler au-dessus d’un toi comme un petit poulet. Et de montrer à quel point le blandinet à la super classe avec sa foutue vitesse. Vitesse utile sur le champs de bataille. Enfin, pas tous. Une nuance que la demoiselle à l’œil parme s’empresse de souligner, te faisant pouffer de rire, avant de revenir à cette fameuse voltige.

    « J’sais pas, tant que c’est haut, on peut voler, non ? »

    Kunao propose une falaise. Ça correspond à pas mal de critères. C’est haut, c’est spectaculaire et surtout, loin du public d’endormis que vos cris ont pas mal emmerdé. Petit hic néanmoins.

    « Une falaise ? Naaaaaan c’est déjà fait dans la famille ça ! »

    L’alcool, ça anesthésie tout et finalement, t’en révèle un peu plus sur toi que tu ne le veux. Normalement, tu ne parles jamais de ça. Même de manière détournée. Cette foutue journée qui te hante, encore et encore. Pourtant, là, c’est sorti tout seul. Comme par magie. Boup ! Heureusement, tu changes vite de sujet, comme si ce n’était pas important. Tu préfère penser à ton grand saut et aux propositions faites par le gentil garçon qui se décide à veiller sur les deux barriques que vous étiez.

    « Le mont Atlas ? Ouais, ça, ça a de la gueule ! »

    Mais plus que ça, il voulait savoir ce que deux personnes aussi différentes faisaient ensemble, complètement torchées. Comment la noble et la forgeronne étaient devenues copines. Une interrogation qui te fit exploser de rire alors que tu te laissais presque tomber sur la borgne, un bras autour de ses épaules pour ne pas continuer ta chute jusqu’au sol.

    « Tu sais ce qu’on dit hein ! "Les différences sont comme les étoiles dans le ciel : elles font qu’on brille chacun de notre propre lumière, mais ensemble, on illumine l’univers ~ »

    Toi ? Aimer les jolies phrases ? Bah ouais, tu restais une Kara ! Tu pouvais te lâcher parfois, mais même tout l’alcool du monde ne pouvait pas t’arracher ton amour des bouquins en tout genre. Et cette citation ? Tu la tirais d’un roman à l’eau de rose. Les gens ont trop cette tendance à penser que tu sors toutes tes petites phrases de parchemins philosophiques. Raté.

    « Sérieusement, Honoka est super classe et elle prends pas de pincettes pour dire les choses, j’aime troooop ça chez elle. C’est clairement elle la serviette, pas vrai Hon’ ? »

    Toi tu n’es qu’un petit torchon tout sale, rêvant d’un jour atteindre le niveau de classe de la serviette ! Laissant retomber ta tête en arrière, toujours hilare, une main te faisant de l’air comme si tu tenais un petit éventail, tu continuas.

    « Et toi alors ? Comment tu me connais ? Ah non, attends ... Comment tu la connais hein ? »

    Une commande pour un nouveau joujou d’acier ? Sans doute.

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    Kaname Honoka
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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    Je ne pus m'empêcher de retenir un rire un peu gras quand ma camarade se mit à afficher un air de dégoût devant mon sens pointu de la comparaison. Si elle possédait une équipe entièrement constituée d'épéiste, c'était sûr qu'elle pourrait pas s'empêcher de mesurer leur... arme. Ou d'en avoir l'image. Je trouvais ça encore plus drôle.

    "  Haha ? Moi ? Je compense rien. Je montre que c'est moi qui domine, joli cœur. Hahahaha! "

    Elle était plutôt facile à faire celle-là, mais je pouvais comprendre que l'on se posa la question. Autant mes deux lames à ma ceinture était mes armes de prédilection, l'une qui marquait ma faute, l'autre ma tentative de rédemption, mais les deux autres étaient un petit cadeau du grand chef. J'insulterais pas Heizen en ne les portant pas et puis mine de rien, elles étaient plutôt étonnantes. Une arme de démon comme on disait.

    En attendant, la môman de Kunao prit la poudre d'escampette en abandonnant son fils avec les pauvres grues que nous étions avec Saki. Honnêtement, si j'avais eu les idées nettes, j'aurais eu pitié de lui. Seulement voilà, on était aussi chargé l'une que l'autre, à tel point que même la petite Kara ne manifesta pas sa peine habituelle à l'évocation d'une "falaise". J'étais jamais entrée dans les détails, mais je connaissais les grandes lignes. Au moins, on était beaucoup trop bourré pour laisser planer le malaise.

    "  Pourquoi déjà tu veux te prendre pour un poulet ? Attend... le mont Atlas ? Mais c'est loin ce machin, non ? J'ai trop la flemme de marcher aussi loin...  "

    Mon visage passait d'une expression à une autre, de l'interrogation au choc de l'information, puis enfin ma flemme légendaire.

    "  Je vais là-bas que si tu me portes sur ton dos, petit cul de bébouh ! Je suis trop vieille pour ces conneries... "

    Je pointais alors d'un doigt inquisiteur notre jeune ami samuraï, le menaçant de devoir me porter - ou traîner selon - si on devait vraiment se rendre au bout du monde. Déjà que j'avais du mal à marcher droit, si je devais me taper des kilomètres, c'était clairement mort.

    En attendant que la véritable destination soit prise, je me laissais surprendre par la soudaine bonne humeur de Saki qui me tombait presque dans les bras. A vrai dire, on se servait mutuellement d'appui l'une et l'autre, et je n'eus aucun problème à la prendre bras dessus bras dessous comme les bonnes amies que nous étions. Cela avait au moins l'avantage d'appuyer ses compliments.

    "  Bouahahaha! Je sais pas ce qu'on illumine, mais clair qu'on brille de mille feux aujourd'hui ! Hahaha! "

    Je me mis à rire frénétiquement, le sang totalement imbibé par mes litrons de saké. Je voyais pas clair, mais surtout j'écoutais pas tout non plus. J'avais juste enregistré "classe" et "serviette". Honnêtement, j'avais eu un peu de mal à faire le lien entre deux.

    "  Hein ? Je suis une serviette hyper classe ? Jamais entendu un truc pareil... C'est comme ça qu'on complimente les gens maintenant ?  Le monde est bizarre... "

    Ce fut à cet instant que mon œil un peu vitreux se posa sur Kunao avec une expression, disons-le, un peu étrange. Je m'étais fixée sur lui, mais en vérité, ce n'était qu'un point de repaire comme un autre.

    "  Mmmm.... d'où qu'on se connait déjà.... ha oui, il était venu m'acheter des trucs pour des gens... et il m'a montré ses techniques... enfin... son katana... enfin... ses techniques au katana... il gesticulait de partout... Je crois que j'ai fini le cul par terre. "

    Mes souvenirs étaient beaucoup trop flous à cet instant pour me rappeler des détails.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Avec les soiffardes - Seizan─ Printemps 806


    Qu'est-ce que je foutais là ?

    Les deux vagabondes de la gnôle gesticulaient pour échanger des propos tantôt poétique, tantôt complétement con... Avec ma sobriété, et mon envie de dormir, j'étais clairement loin de leur monde nimbé de perception hachée et de flou loin d'être cinétique. Soupirant, j'avais essayé de faire quelques blagues, gonflées par ma frustration d'être dans la rue plutôt que dans mon pieu, mais la seule réponse des deux dames fut... Une référence obscure à sa famille, ce qui me fit lever les sourcils sans pour autant poursuivre la chose, et la flemme gigantesque. Un long soupir s'échappa de mes lèvres alors que Saki et Honoka se débattaient autour de qui était la serviette dans le duo, et surtout si c'était vraiment un compliment. "Étonnamment, non."
    Fronçant les sourcils, je saisis toutefois une question à mon encontre : Comment je connaissais Honoka ? En définitive, c'était juste le retour de ma propre demande... Qui n'avait pas été exaucé. "Évidemment." Dès lors que j'avais employé une métaphore un peu litigieuse, elles avaient bloqué sur ça plutôt que sur la vraie réponse à donner. De son côté, la forgeronne tenta une réponse un peu cryptique, mais ses neurones étaient désorganisés par l'alcool et le tout devint très flou pour elle. Un instant, j'examinais la soiffarde qui m'avait un jour provoqué beaucoup d'admiration, quand j'étais jeune chuunin, et qui maintenant balbutiais dans la nuit...

    "C'est moche de vieillir."

    - J'ai rencontré Honoka quand j'étais jeune chuunin, je cherchais des cadeaux pour mes genins mais je ne savais pas quoi leur prendre... Et puis surtout que je paniquais pas mal. Elle a su trouver les mots pour me redonner du courage, comme quoi quand on est sobre, on peut faire pas mal de choses. Un petit soupir, avant de continuer, filant dans la blague comme une anguille sous un rocher. Depuis j'ai appris à m'occuper d'une équipe désorganisée, mais rien ne m'avait préparé à avoir deux chuunin sous alcool. Un léger sourire, quoiqu'un peu crispé.

    J'avais eu des petites équipes, mais rien de particulièrement glorieux : Retrouver des chats, surveiller un endroit... Peu d'actions, mais beaucoup de conversation durant ces temps un peu ennuyants. J'avais appris à comprendre un peu mieux l'esprit de ces recrues qui bien souvent avaient presque mon âge. Certains ne vivaient pas pour le village, ou en tout cas avaient trouvé leur "vocation" à l'adolescence ou a presque l'âge adulte. Je n'avais pas encore eu d'élèves bien plus vieux que moi, mais un jour sans doute que je serais contraint à la chose. J'étais une exception ? Un chuunin bien jeune, comme la vie de samouraï s'était imposée à cinq ans dans mon quotidien.

    - Bref... Si la feignasse ne veut pas aller au Mont Atlas, on peut vous trouver un coin où vous asseoir et attendre que vous commenciez à dégueuler. Un endroit calme, loin des habitations. Une aire de jeu par exemple ? Si la majorité était occupée par des gens étranges, la nuit, les deux demoiselles n'allaient pas faire mauvais genre avec leur démarche trouble et leurs cris chaotiques. J'ai pas d'autres idées à vrai dire, mais tant que vous embêtez plus les gens qui dorment, j'en serai déjà content. Un rictus, non sans avancer d'un pas dans une direction histoire de faire bouger les énergumènes.
    CEYLAN



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    Les rires se bousculaient à tes lèvres, les uns après les autres, et en ce moment précis, tout te semblait drôle, surprenant et intéressant. Honoka et Kunao aurait pu te parler de leurs habitudes alimentaires que tu aurais tout de même hoché bien gentiment la tête en les écoutant, les oreilles grandes ouvertes. L’histoire de leur rencontre, banale, te semblait elle aussi digne d’un des plus grands romans, et à moitié pendue au cou d’Honoka, tu écoutas le blandinet te la raconter avec un intérêt sincère. Et très alcoolisé.

    « Whaouuuuuu t’étais du genre super gentil chef d’équipe qui offre des cadeaux ? J’aurais pas cru ! »

    Peut-être parce que vous aviez l’habitude de vous taper dessus ans retenue lors de vos entraînements ? Ou peut-être parce que tu avais fait face à des équipes plus fermés que ça à l’idée d’être dirigée par une jeune personne ? Sans doute un peu des deux. Mais tant mieux pour lui, s’il avait réussi un tant soit peu à s’épanouir dans ce rôle. Enfin, comme il le disait si bien, ça ne l’avait pas préparé à tout. Repartant dans un fou rire, toujours bien accrochée à ta camarade à la chevelure argentée afin de rester debout, tu lui répondis, enjouée.

    « On est ton nouveau défi ! Ton mont Atlas de la gestion ! »

    Un objectif plus qu’élevé, mais gratifiant. Quoi que ... Il n’y avait rien de glorieux dans son CV de dire qu’on avait géré ses collègues ivres, sans avoir rien demandé au début et tu n’avais pas trop envie de voir le blandinet te balancer au Seizankage pour obtenir une promotion. Ce serait vraiment un coup bas ... Et tu te vengerais en lui mettant son katana là où tu penses ! Tendant le bras, maladroitement, tu attrapas puis attiras Kunao à vous, pour te servir de seconde béquille, là où l’alcool jouait encore avec ton équilibre.

    « On te suit, monsieur le guide ! Torchon, Serviette et Sabre, à l’aventuuuuuure »

    Quel joli nom de trio venais-tu de trouver. Ça passait l’idée de votre étrange groupe, qui s’était formé par le plus grand des hasards et qui, jusque-là, avait l’air de bien fonctionner. Du moins, pour la soirée. Le pauvre sabreur vous fuiera sans doute par la suite, et on ne pourra pas trop lui en vouloir, bu la manière dont vous l’aviez entraîné avec vous sans lui laisser une chance de fuir.

    « Regarde, ta vie va dans le bon sens ! T’es passé de chef d’équipe à membre d’une suuuuuuper équipe et gardien de saoulardes ! Si c’est pas de la promotion de compet’ ça, je sais pas ce que c’est ! Pas vrai Hono’ ? Il ira loin le blandinet, tu verras ! »

    Tu croyais tes paroles. Il avait tout pour réussir et tu le voyais aisément marquer l’histoire de Seizan dans le temps, s’il continuait de travailler aussi sérieusement et de suivre ses valeurs. Enfin, ça, c’est s’il réussi à faire taire tout les doutes qui le dévorent. Ces doutes qu’il t’a partagés, mais que tu préfères garder muets, de peur d’en dire trop.

    « Tu feras quoi quand tu seras le plus grand des sabreurs, hein ? »

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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    Est-ce que j'avais l'esprit assez net pour avoir compris que malgré tout, mon état et ma gueule, Kunao venait de me glisser un petit compliment à l'égard de mes pseudos-conseils ? Absolument pas. À vrai dire, cela m'était totalement passé par-dessus la tête, me contentant de simplement me gratter l'oreille pendant qu'il fournissait des détails de notre rencontre que j'avais été incapable de fournir.

    " Euuuuh... si tu le dis... je me souviens pas de ce qu'on avait causé...  "

    Le laissant toujours causer et l'entendant parler du fait qu'il avait appris à gérer une équipe depuis, je ne pus m'empêcher de rire, un de ses rires gras d'alcoolique qui donnait l'impression d'être le seul à comprendre ce qu'il y avait de drôle.

    " Haha... bah alors... on a pas appris au petit génie à gérer les poivrots ? Hahaha... c'est pourtant la base... On fourguait souvent ce boulot aux genins à l'époque... Haha... le type... "

    Notons que des ivrognes ordinaires n'avaient que peu de chose à voir avec deux shinobis, mais le principe était là. Du moins, dans ma tête de femme totalement sous emprise. Puis revint le sujet du Mont Atlas, et je m'étonnais moi-même de me rappeler exactement où cela était. À défaut d'avoir la mémoire de mes cellules grises, j'avais toujours celle de mes jambes. Je ne retins pas un râle nouveau.

    " À chier le mont Atlas.... trop loin... allons dans le parc des mioches là... on pourra toujours vomir dans le bac à sable... Hahaha... "

    Heureusement que je n'avais pas adopté Yahaba dans ces premières années de vie, on m'aurait décerné le prix de la mère de l'année.  Rejoignant alors rapidement la bonne humeur de ma camarade de beuverie, je me mis à mon tour de gueuler la même chose qu'elle.

    " OUAIS ! Allons les torchons et les serviettes... et les couteaux là... Go go go. "

    Ce fut donc d'une démarche particulièrement assurée que l'on se mit tous en branle pour... pour on verrait bien. Je supposais que mon intention était toujours d'atteindre le parc des gosses, mais je suivais surtout la masse humaine que nous formions à trois. Bref, on ne pouvait compter que sur Kunao pour nous montrer le chemin.

    " Allez le couteau ! Montre-nous le chemin ! Hop hop hop!  "

    Et s'en vraiment me rendre compte de mon geste, je mis une tape sur les fesses de mon camarade comme si je taquinais un cheval pour le faire accélérer le pas.

    " Hein ? Qui ira loin Saki ? Lui ? Il faut dire qu'il est rapide alors... mouais... je suppose qu'il ira plus loin que nous...  "

    Je tournais mon visage vers mon amie, prenant un visage qui semblait laisser imaginer que j'étais dans un intense moment de réflexion. Quand Saki posa la question du devenir de Kunao, je ne pus m'empêcher de rire et de répondre à sa place, levant la main comme si on m'interrogeait dans une salle de classe.

    " Haha! Moi je sais !!! Ouais... moi je sais ce qu'il fera... il va agiter son katana! Voilà ce qu'il va faire ! Il va l'agiter sous les yeux de touuuuuuuuuuuuuuuuuuuut le monde et il fera ça aussi devant sa copine quand il en trouvera une.  "

    Pour une raison curieuse et qui me dépassait, je me mis à mimer le geste, agitant un sabre invisible devant moi. Cela ne ressemblait clairement à rien, si ce n'était une parodie. Seulement, à me mouvoir de cette façon et à force de faire l'imbécile, je sentais la nausée me monter au nez...

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    Et nous étions là, à marcher dans la rue sans un réel but que de trouver une aire de jeu pour que les deux sacs à vins acceptent de se tenir tranquille et... peut-être... commencent à utiliser leur bouche autrement que pour dégueuler des absurdités, comme dégueuler tout court. Une moue lassée, je me laissais tirer pour servir de béquille à la pile électrique loquace qui me servait de partenaire dans l'Ao No Ken, alors que la fumeuse avait l'alcool plus sensible : La mine fermée, elle clopinait en suivant, sans éclat de voix, mais le ton singeait parfaitement la normalité grave de sa totale indifférence, presque crasse, mêlée d'un peu de saké qui alourdissait certaines syllabes, en fin de phrase. Enfin... Quand il y avait des phrases, je remarquais que la belle d'autrefois fournissait des morceaux qu'on devait collectionner, comme pour un patchwork, dans l'objectif de trouver le thème central.

    Je l'entendais ainsi se moquer de ma perspective, indiquant qu'avant les genins s'occupait des ivres morts... Chose que je n'avais jamais fais, fort heureusement pour mes nerfs. J'étais ainsi une exception ? Ou bien le taux d'alcoolisme de Seizan avait chuté à un moment donné ? Mon père n'était pas un pilier de bar, loin de là, et ma mère profitait d'une vie saine dans un corps sain. Deux modèles qui m'avaient éloigné de la vie de vice que devait connaitre sur le bout des doigts la forgeronne.

    - Et quelle gestion... Quelle chance. Un ton las, qui devenait habituel dans cette soirée tardive. Renforçant ma poigne sur Saki, pour ne pas qu'elle trébuche, je répondais à sa déclaration sur le genre de chef que je devais être pour elle, et ce que j'étais réellement. J'ai pas choisi d'être chuunin, et donc pas d'être le leader d'une équipe. Au lieu d'être dur, j'ai préféré être sympa. Efficace, mais pas rigide quoi. Un petit soupir, avant de continuer. Donc un petit cadeau, pour mettre le ton, cela ne fait de mal à personne : C'était pas toutes les semaines que j'amenais des pâtisseries, mais pour un premier contact c'est jamais une mauvaise chose. C'était ma réponse, parcellaire, comme si m'attirait les faveurs de mes condisciples par des présents pouvait cacher ma propre insuffisance, il y a des années.

    Le trou s'était bouché et je savais donner le change, sans jamais me sentir réellement légitime... Au moins faire semblant, histoire de ne pas passer pour un idiot ou un incompétent. Face à cette réponse, la joie de Saki qui définissait notre trio un peu hétéroclite par le chiffon, la serviette et le katana, chose que prit en main Honoka pour remplacer la digne lame par le couteau, vulgaire. Riant jaune, je laissais la dame d'un autre âge se moquer de la jeunesse et de la naïveté de l'idiot qui l'aidait à décuver. D'ailleurs, cette perspective fut définie par la Kara comme une promotion : Si devenir membre de l'Ao était une chance, puisque ce groupe d'élite avait un objectif clair et surtout des attributions assez élevées, puisqu'on allait farfouiller dans les cultes locaux pour dénicher les fous furieux, l'autre point me fit doucement ricaner... "Gardien de soûlardes."

    - A trop me donner de fonctions, je vais me perdre hein... C'était peut-être ça, la rançon du succès : Efficace, fiable, et on se retrouvait à guider des bourrées dans la nuit noire... Que ferait Urumi, ou Ganryu, dans cette situation ?

    Le premier, je l'imaginais plus froid, à s'amuser silencieusement de la situation tout en effectuant la tâche de manière distante, comme pour souligner tout le bizarre de la situation. Le deuxième, n'étaient pas dans ce cas de figure... Ou en tout cas, pas du bon côté du bras sauveur. Il était du genre à se bourrer la gueule avec les autres poivrotes. Un problème de taille, vu sa masse.
    En tout cas, apparemment, j'allais aller loin... Un beau compliment, quand il n'était pas prononcé par une chuunin complétement retournée en pleine nuit. L'idée m'arracha un nouveau sourire, avant que tout ne s'éteigne dans l'obscurité de la rue. "J'irais loin." Honoka s'amusa, considérant ma vitesse comme une caractéristique phare, allant même jusqu'à faire une comparaison graveleuse qui attira le rouge à mes joues. Je n'avais pas encore secoué mon sabre pour aucune dame... L'image de Yui naquit dans mon esprit et j'esquivais la représentation puisque liée à un acte bien moins pur et naïf que la demoiselle de Jujou No Sato. Je préférais ajuster la discussion, pour ce que cela ressemblait, vers un autre angle. Encore un peu secoué par la détonation du sabre phallique et du visage de ma belle, je répondais :

    - Je... Je veux ouvrir un dojo. Elles n'allaient pas s'en souvenir, ou alors partiellement, alors pourquoi ne pas faire taire les détails scrupuleux en témoignant d'une vraie sincérité. Enseigner un kenjutsu traditionnel, comme je l'ai appris, histoire de garder à Seizan le bukijutsu classique. Nos pas passèrent de lumière en lumière jusqu'à arriver à une aire, un peu désolée, mais bien nécessaire pour les soiffardes. Asseyez-vous sur les balançoires, ou à même le sol, et ne criez pas. Du coin de l'œil, je surveillais le bac à sable... Selon les propos de la forgeronne, demain, il allait falloir laisser un petit mot pour que les enfants ne viennent pas batifoler dedans, juste par sécurité et hygiène. Comment vous avez pu vous retrouver dans cet état ? Vous avez pas senti que vous glissiez vers... Un état second ?
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Kunao était le patron sympa mais pas trop. Du moins, c’est ce qu’il disait. Une manière de s’attirer les faveurs de ses subordonnés sans non plus en faire trop. Enfin, de ce que tu as compris. Tu étais concentrée sur le fait de ne pas tomber, accrochée au jeune homme. Une tâche d’une grande complexité, vu ton état. Mais ça te fit rire. Un peu. C’était drôle dans un sens de l’imaginer presque tout doux devant une nouvelle équipe pour que tout se passe bien. Toi ? Oh, t’avais jamais été comme ça. Trop jeune, trop effrayée par l’échec, par la pression de représenter des générations de Kara, tu n’as pas laissé la place à la rigolade. Certains t’ont haï, d’autre apprécié. La vie quoi.
    Ta main vint s’écraser à plusieurs reprise dans le large dos du sabreur, alors que tu le regardais avec tout l’amusement du monde, risquant par la même occasion de trébucher sur un caillou imaginaire qui trainait par là. Un risque de chute qui ne fit qu’augmenter le volume de ton rire, quelques secondes.

    « Il ira loooooin si on se crash pas en chemin ! »

    Et ça, c’était vraiment pas gagné. Membre de l’Ao Oni No Ken, Jonin et gardien des soulardes, Kunao allait finir par craquer sous le poids de toutes ces responsabilités. S’en plaignant, sans doute ironiquement, il éveilla en toi une pointe de culpabilité, ou plutôt, un sentiment que tu essayais toi-même d’oublier, enseveli sous tout le reste. Parfois, c’était dur de tout faire. D’être à la hauteur. Une pression écrasante, qui forçait sur vos épaules encore bien jeunes. Vous l’aviez déjà évoqué, sobres, cette peur de ne pas être à la hauteur. De ne pas être à la hauteur. Une peur légitime, qu’il fallait apprendre à faire taire ou, au moins, l’utiliser comme une motivation pour toujours aller plus haut. Mais c’était épuisant. Tu ne prononças pourtant pas un mot. Non, tu continuas de garder ton sourire alcoolisé, préférant alors fixer ton attention sur le parc à mioches, petit paradis promis par la serviette et le couteau de cuisine ou plutôt, le katana.

    Il ne vous fallut pas longtemps pour l’atteindre. Quelques minutes, tout au plus, qui semblèrent sans doute des heures pour votre accompagnant. Au loin, la silhouette abstraite de l’aire de jeu s’offrait à vous. Une vingtaine de mètres vous séparaient encore de l’oasis où tu t’écroulerais sans plus de cérémonies. Une distance dont profita le jeune homme pour se confier sur ses rêves. Ce qu’il voulait, en allant aussi loin. Accrochée à lui, tu écoutais attentivement ses mots, tentant de les graver au mieux dans ta mémoire. Le kenjutsu, ça comptait pour lui visiblement. Le traditionnel. Celui qu’il avait appris tout jeune. Auprès de sa mère ? Ou bien auprès de ce père, qui lui servait de bouée morale ? C’est lui qui te l’avait dit. Tu n’inventais pas. Ses dires prirent fin au moment même où vous posiez le pied dans l’aire de jeu. Alors, avant de t’écrouler, tu vins le gratifier d’une gentille tape sur la tête, mettant légèrement la pagaille dans sa chevelure, comme on le ferait pour une sorte de petit frère.

    « Tu vas y arriver. »

    Bizarrement, tu en étais sûre à 100%. L’alcool ? L’instinct ? Ou bien un équilibre entre les deux. C’était bien le seul équilibre que tu possédais à ce moment précis, car à peine ta phrase terminée, tu te laissas choir à même le sol comme une masse, rencontrant le sol dur et froid comme s’il s’agissait là du plus confortable des matelas. Une chute pendant laquelle tu vis le visage pâle de la sabreuse, qui t’empressa de la pointer du doigt pour l’avertir.

    « T’as pas intérêt de me dégobiller dessus où je te fais manger le sabre de Kunao et il ressortira de l’autre côté ! »

    Une menace imagée, que tu espérais efficace pour éviter le drame. Tu ne pris néanmoins pas le temps de t’en assurer et laissa ta tête rejoindre le reste de ton corps au sol en ricanant, heureuse que le monde commence ENFIN à arrêter de tourner autour de toi. Un état lamentable, qui faisait se poser des questions à ton partenaire : comment vous en étiez arrivées là ? Et n’aviez-vous rien senti venir ? Ce à quoi tu répondus avec une expression de chiot venant tout juste de retrouver son maître.

    « Si et c’était fait exprès ! J’voulais oublier et Hono elle a dit : "Bois, bois !" Alors, j’ai bu, bu. Et bim, tout va bieeeeeeeeeen ~ »



    Pas cool d’accuser les copines Saki, pas cool. Même si c’est véridique, on ne balance pas voyons ! Mais tu es trop ivre pour t’en soucier. Non, là, tu préfères te rouler dans la poussière, bien heureuse que ce soit si calme.

    « Et toi alors serviette ? C’est quoi ton rêve hein ? Me dit pas vomir, t’as pas le droit ! »

    Si tes ancêtres voient ça ... Et bah ils doivent sacrément se marrer. Ou se taper la tête contre les murs.

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    Kaname Honoka
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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    Est-ce que j'avais conscience qu'on pourrissait la soirée de Kunao ? Pas le moins du monde et à vrai dire, je devais avouer que ça ne m'avait même pas effleurer l'esprit. Le pire serait sans doute que je n'en aurais aucune honte, principalement parce que je me rappellerais rien. Et je ne ferais pas l'effort de le faire.

    Tandis qu'on rejoignait le parc pour les gosses, une sorte de bac à sable pour faire les cons et des balançoires, je sentais monter en moins ce que j'avais pas eu le temps de digérer comme il se devait. À force d'avoir noyé mon estomac sous le saké, le repas y était passé au point de devenir indigeste. Mon visage commençait à blémir, mais je luttais avec assez de férocité pour écouter le cadet de la bande parler de ses rêves. Le bukijutsu classique, hein ? Je savais pas pourquoi, cela me fit tiquer.

    "  Garder le kenjutsu classique... Tsss....  la vieille école est toujours aussi... euh... pédante... Bwer... "

    Je plaçais ma main devant ma bouche, incapable d'étaler plus le fond de ma pensée, mais j'évitais de peu le drame, à ceci près que je me fis engueuler par Saki qui s'était vautrée par terre. Là, je me redressais maladroitement, essayant de me donner un peu d'autorité. C'était foireux au possible.

    "  HEY HO ! On menace pas son aînée, hein ! Sinon.... sinon... bwe... "

    C'était alors que je fis un signe du doigt, comme un temps mort dans notre dialogue de sourde. Je me sentais vraiment pas bien, au point de rendre prophétique ma remarque précédente. C'était à ce moment-là que je me dirigeais vers le bac à sable et je dégobillais de tout mon saoul... en deux temps. Fort glorieux. Fort séduisant. Fort digne d'une seizanjin complètement pétée. En attendant, je devais reconnaître que cela allait bien mieux une fois que tout était sorti de mes tripes.

    Essuyant ma bouche du revers de la manche, je titubais jusqu'à une balançoire où poser mon cul, laissant tomber la tête sur la corde qui tendait le siège. J'encrais du mieux que je pouvais mes pieds dans le sol pour empêcher le tout de trop bouger.

    " ça fait du bien par là où ça sort...  mais bordel que la gueule de bois va être bien dégueu demain. Haha! "

    Le regard digne d'un poisson mort, je finis par soupirer, me laissant doucement planer alors que Saki me questionna à mon tour. Mes rêves... ça me fit à faiblement rigoler, mais j'avais une réponse toute conne à offrir.

    " J'ai pas le droit d'en avoir. "

    Les mots s'étaient un peu échappés comme un murmure, tandis que je fouillais maladroitement mes poches pour en tirer une cigarette. Quand je réussis à enfin l'allumer, je pris une grande bouffée.

    " Je me contente de me battre pour que les autres en aient. "

    Je le pensais. Je ne me voyais aucun avenir, alors pourquoi rêver ? C'était pas mon délire de m'accrocher à un truc que je ne pourrais jamais avoir. La clope entre les lèvres, je demeurais pas moins muette.

    " Et toi jolie Saki ? Ne me dis pas que tu veux aussi monter une école, hein ?  Si vous aimez les gosses, autant faire des chiards... ou créer un orphelinat. "

    Je me rappelais alors que l'orphelinat, on en avait déjà un à Seizan.

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    L'ivresse, cette porte sur le Sincére
    Avec les soiffardes - Seizan─ Printemps 806


    - C'est... Triste. J'observais les dames être bourrée et je ne pouvais éprouver qu'une légère tristesse alors que leur béatitude alcoolisée cachait sans doute de grandes peines.

    Le village de Seizan se blottissait au sommet des montagnes bleues, baigné par la lumière douce de la lune. Les rues pavées, légèrement humides de la rosée printanière, étincelaient faiblement sous le pâle éclat nocturne. À cette heure tardive, la quiétude régnait sur le village, comme une mélodie apaisante dans l'air frais du printemps. Seules les voix tonitruantes des deux poivrotes gâchaient le cadre.
    L'aire de jeu, située au cœur du village, était plongée dans une semi-pénombre. Les balançoires, les toboggans et les structures de jeu semblaient endormis, attendant impatiemment le retour des rires et des jeux en plein jour. Les fleurs printanières, épanouies dans les coins ombragés, embaumaient l'air, créant une atmosphère délicate qui flottait dans la nuit. Des silhouettes furtives de quelques habitants nocturnes se profilaient çà et là, s'aventurant doucement dans les ruelles tranquilles. Ils évitaient notre lieu de décuvage, et ils avaient raison. Des rires étouffés et des murmures accompagnaient les pas discrets des passants qui partageaient peut-être des histoires sous le doux éclat de la lune, ou bien ils se moquaient de nous... "Nous ?" Zieutant le duo de choc, je me sentais un peu en dehors de leur délire. Sans doute car je dormais il y a à peine une demi-heure, alors qu'elles se murgeaient la gueule. Prenant une grande respiration de l'air frais, je soupirais enfin...

    Les montagnes bleues se dressaient majestueusement en arrière-plan, leurs sommets obscurcis par l'obscurité, mais leurs contours se dessinaient néanmoins contre le ciel nocturne. Une brise légère, fraîche et parfumée, caressait les feuilles des arbres, produisant un chuchotement apaisant qui enveloppait le village endormi. Seizan, perché dans la quiétude de la nuit printanière, révélait une beauté mystique, où chaque coin et recoin semblait empreint de sérénité et de magie. Les échos d'une journée animée résonnaient encore dans les ruelles, témoins silencieux de la vie qui s'épanouissait au cœur de ce village montagnard.

    - Depuis quand on a pas le droit d'avoir des rêves ? Regardant la borgne, curieux, je plissais un peu les yeux pour distinguer ses expressions, aidé par la légère lueur de sa clope au bout du bec. C'est bizarre de vivre comme ça, il y a rien qui t'anime ? Un projet à long terme ? C'est survivre, en fait, si tu n'as pas un objectif à long terme. C'était peut-être la différence d'âge, d'expérience, de vie aussi...

    Honoka avait l'air d'avoir souffert, elle était dure comme le métal qu'elle pliait sous son marteau. Saki et moi étions plus mou, plus malléable par la vie et par les futurs échecs. Plus tard, on allait être ainsi ?

    Blasé, blessé...

    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Kunao avait trouvé les mots justes : c’était triste. Terriblement. Le pire, c’est que tu savais qu’elle le pensait. Certes, tu ne connaissais pas le moindre secret de la dame, mais tu n’en avais pas besoin. Combien de fois avais-tu observé son regard mélancolique et vide, au pied de la tombe de sa mère ? Trop. Et bien assez pour saisir ne serait-ce qu’un peu de tout ce qui se déroulait dans sa petite tête. Qu’est-ce qu’il y avait, tout au fond de cette iris parme ? Tu te posais la question mais voulais-tu vraiment en connaître la réponse ? C’était comme plonger dans un puit sans en voir le fond. Aucune certitude de ce qui pourrait t’y attendre. Te redressant, difficilement, écoutant d’une oreille le petit discours du jeune homme, tu vins déposer ta tête sur l’épaule de ta camarade de beuverie comme s’il s’agissait là du plus confortable des coussins. Plus calme face à cette nouvelle discussion qui s’était glissé au cœur de votre ivre joie, tu observas longuement le visage d’Honoka, le détaillas, avant de venir déposer ton index contre sa joue.

    « Il a raison. »

    Raison sur le fait que tout cela était triste, mais également qu’au fond, Honoka devait bien avoir quelque chose qui la poussait à continuer à vivre et qu’elle en avait le droit, tout autant qu’un autre. Ça ne voulait pas dire que son rêve devait être centré autour d’elle-même.

    « Que ton fils ait une bonne vie, c’est pas ça ton rêve ? »

    Elle l’aimait son gamin. Précieusement. Ça aussi, tu le voyais dans son œil. À cette petite étincelle de joie, crépitante, dès qu’elle l’évoquait, mélangée à de l’inquiétude. Un savant mélange qui faisait d’elle une bonne mère, à ton sens. Tu la voyais déjà grommeler, dire qu’elle n’est pas à la hauteur où je ne sais quelle connerie. Alors avant même qu’elle ne puisse dire un seul mot ...

    « Puis même les meilleures ont le droit aux erreurs t’sais »

    La tienne était une très bonne mère. Ça ne l’a pas empêché de sombrer dans la folie. De te faire du mal et de disparaître en t’arrachant le cœur. Malgré tout ça, son souvenir t’est précieux. Tu te rappelles des bons moments. Des étreintes. Des petites attentions. Toutes ces choses qui faisaient que tu l’aimais, et que tu l’aimes encore.

    La seconde d’après, juste après cette belle déclaration, tu te laissas retomber à même le sol, lourdement, laissant ta longue chevelure amortir le choc entre la terre et ton crâne, ton bras venant alors couvrir tes yeux un moment pour te protéger des rayons lunaires qui te donnaient l’impression d’avoir du feu dans les yeux, à cet instant précis.

    « Enfin j’dis ça, je dis rien, j’ai jamais trop pensé à avoir d’enfants moi. J’aime enseigner, mais de là à faire que ça de ma vie ... »

    Tu avais fais ouvrir une classe, au sein du clan, pour enseigner aux orphelins que tu avais rencontré lors de ta mission au temple de l’eau. Ce n’était qu’une étape. Tu espérais pouvoir jouer un vrai rôle. Sortir ces jeunes de la misère. Leur donner une chance loin de la violence et de l’horreur grâce aux livres. Mais toi dans tout ça ? Est-ce que tu voulais ne faire que ça ? Non. Tu visais plus haut. Encore et toujours. Tu étais plus avide de changement qu’il n’y paraissait. Tu voulais réécrire un nouveau chapitre, pour toi, mais pas seulement. Échappant un léger rire, plus doux, tu décalas légèrement ton bras pour observer tes deux amis d’un œil. Un œil clair, comme sobre, une seconde. Un œil brillant de vivacité et de détermination, presque sauvage, tandis que tes lèvres esquissaient un sourire franc.

    « Je veux devenir la plus grande cheffe du clan Kara. Qu’on se souvienne de moi comme celle qui aura changé à jamais notre vision. »

    Tu ne l’aurais jamais dit sans tout cet alcool jouant avec tes petits neurones mais c’était ta véritable ambition qui s’exprimait, là, en face d’eux. Un moment de sincérité, qui ne dura pas bien longtemps, quand il fut à ton tour de ne pas te sentir très bien

    « Oh non ... »

    et de courir pour ...

    « BLEEEEEH »

    ... vider tes tripes dans le bac à sable. Les enfants allaient vraiment devoir se tenir très loin de l’air de jeux au petit matin. Mais désormais, tu te sentais bien. Assez pour lever un pouce, fier et solide, pour annoncer que tout allait bien.

    « J’crois qu’il faut que j’rentre chez moi les copains ... »

    Au risque d’insulter un peu plus le pauvre reste de château de sable laissé par un gamin, maintenant recouvert de bile et d’alcool frelaté.

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    L'ivresse, cette porte sur le sincèreFeat Kara Saki & Fumiri Kunao - Début du Printemps de l'an 806

    J'eus un petit rire jaune quand j'entendis les propos de Kunao. Depuis quand avait-on pas le droit de rêver ? Depuis le jour où on avait empêché quelqu'un d'innocent de le faire. C'était ce que j'aurais pu sortir. Seulement, le paradoxe de toute cette histoire, c'était que j'arrivais peut-être pas à me pardonner à moi, mais pas non plus à celle à qui je pensais. À mes yeux, il y avait des torts des deux côtés et pourtant, je n'arrivais pas à m'en convaincre complètement.

    Quand l'épéiste parla de "survivre" comme si c'était tout ce qu'il me restait par la faute de cette interdiction de rêver, un petit sourire cynique se profila sur le coin de ma bouche alors que je peinais à reprendre ma clope entre mes doigts.

    "  T'as mis le doigt dessus. Je survis. Uniquement pour attendre mon châtiment.  "

    Le châtiment qui ne pourrait venir que de deux mains, soit par celles de Sojiro, soit par celles de Yahaba. J'étais la cause de leur malheur, celle qui avait pris et volé la vie paisible qui aurait pu être la leur. Alors moi, le droit de rêver ? Certainement pas. Je supposais que je m'accordais déjà bien trop de part de bonheur que je ne méritais pas.

    "  Rêver, c'est pour les honnêtes gens et ceux qui ont pas trop merdé. C'est pas mon cas. Y a des erreurs qui ne méritent pas le pardon. "

    Je repris calmement une bouffée de ma clope, le regard vide posé sur l'obscurité. C'était au-delà du fait que j'étais bourrée, on voyait que je ne m'attachais à rien, que je n'attendais rien ou plutôt que justement... j'attendais.

    "  Yahaba est pas mon fils... et tant mieux qu'il ait pas un sang pourri comme le mien dans les veines. C'est qu'une illusion que j'entretiens pour son équilibre. Ce petit mérite mieux et je tiens la promesse que j'ai faite à quelqu'un d'autre. "

    Il y avait toujours une part de déni en moi, une auto-flagellation. Bien sûr que j'avais fini par aimer ce gosse, bien sûr que j'aspirais sincèrement à ce qu'il ait une bonne vie. Mais je la lui avais volée aussi donc... je tâchais uniquement à lui rendre. Ce n'était pas pour moi. C'était juste pour lui et ça lui revenait de droit.

    "  Enfin bref, on s'en branle de tout ça. Je vous déconseillerais bien de faire des mioches. Ça bouffe toute votre énergie. "

    Tirant une nouvelle fois sur ma cigarette, j'écoutais Saki qui parlait de son clan et de la grandeur qu'elle voulait instaurer dedans. Cela me fit sourire aussi. Impressionnant comme les deux avaient de l'ambition. Un dojo. Une grande famille. Je supposais que c'était une bonne chose pour l'avenir de Seizan, un avenir dans lequel je ne me voyais pas, même si j'espérais que je ferais rien qui lui nuise, bien au contraire. Je serais juste un petit caillou dans le coin. Cela me suffisait. Je n'avais pas de rêve, mais ça me gênait pas d'aider les autres à voir les leurs concrétiser.

    On n'eut pas le temps d'avoir d'autres grandes pensées que c'était autour de la Kara de dégobiller tout ce qu'elle avait dans le bide. Immédiatement, je ne pus m'empêcher de rire. Chacun son tour.

    "  Hahaha! Pire que moi ! Haha! "

    Essayant d'étouffer mes piaffements de rigolade, toujours accroché à la balançoire, je tentais de tourner ma tronche en direction de Kunao. J'étais à moitié désolée pour lui. Ça devait être un beau spectacle.

    "  Booon... je suppose qu'on a fait assez de dégât. Kunao, tu veux bien ramener Saki ? J'ai pas la foi. "

    Et puis, c'était une membre de son équipe, ça serait plus logique qui la ramena.

    "  Je devrais pouvoir me démerder de mon côté, et c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. Saki un peu moins. Haha ! Bref, vaut mieux qu'elle rentre pas seule. "

    Je finis par me relever, une démarche un peu branlante au début, mais je repris vite le coup. On voyait que, tristement, j'avais de l'expérience dans la picole. J'aurais pu me la péter, pas sûre que ça le méritait. Toujours la clope au bec, je passais à côté de Kunao, lui tapotant l'épaule avant de le dépasser. Je lui laissais honteusement le reste du boulot. Quant à Saki, je lui fis un signe de main tandis que je m'échappais dans le noir, titubante, habitée par l'habitude. Mes jambes connaissaient le chemin de la maison, chemin que je continuerais à prendre jusqu'au jour où... on verrait bien.

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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    L'ivresse, cette porte sur le Sincére
    Avec les soiffardes - Seizan─ Printemps 806


    Un senseï, une cheffe de son clan et... Une femme qui survivait simplement ? C'était presque le début d'une blague. Las, je contemplais sous la lumière de la lune ces deux personnes qui rayonnaient par l'alcool. Une petite moue gêne sur le visage, je voyais Saki qui parlait de ses espérances pour le futur : Changer son clan, du moins sa vision des choses... Mais quel était le postulat de départ ? Un petit mystère, bientôt évaporé dans la gerbe.

    - J'espère qu'on se souviendra de toi pour autre chose que ce que tu viens de laisser ici. Un léger sourire, je revenais sur la fumeuse qui avait expliqué bien des choses avant la sortie théâtrale de la clanique. Les erreurs, on peut les corriger... Ou du moins les compenser. Un début de vraie conversation ? Pas vraiment, car la dame était explosée de rire devant la prestation de la noble. Une rupture de ton appuyé.

    Proposant prestement de ramener la jeune femme, validé par la demande de celle-ci, je fus chargé d'être le protecteur de la petite dame alors que la vieille forgeronne rentrait chez elle, habituée par des années de beuveries. La route était imprimée dans son cerveau embrumé, de quoi faire pâlir bien des cartographes de l'Onogoro... Fronçant les sourcils, je me tournais vers la Kara pour lui offrir mon bras et la laisser me guider vers le quartier des nobles de seizan. Plus haut, plus grand, plus luxueux que le petit quartier où j'habitais avec ma mère.

    - Fais gaffe à toi. Une phrase vide, vu ce qu'elle avait dit tantôt. Cela ferait une différence ? Blasé, je faisais la petite discussion avec une Saki plus fraiche, mais définitivement toujours aux prises avec les délires de l'alcool. Un peu d'eau, et pas mal dormir. Sans doute que demain tu vas encore vomir, si c'était l'une de tes premières cuites. J'avais expérimenté un peu, mais j'avais surtout l'expérience relative des cousins. Les forgerons avaient de quoi faire, après le service... Honoka en était la preuve.

    Secouant la tête, j'arrivais à destination et je laissais Saki remonter vers sa porte, puis sa chambre, alors que je fixais l'allée qui donnait sur sa propriété. Des mondes différents, si elle et moi avions le même âge, nous n'étions pas faits du même bois, ou du même matériau plus large. L'épéiste que nous avions quitté avec l'expérience qui avait donné une teinte plus terne à sa vie, à son attitude. Soupirant, je fonçais vers l'aire de jeu où j'avais laissé Honoka, voyant juste la gerbe de saki comme reliquat de notre soirée impromptue. Continuant sur ma course, aidé par ma vitesse, j'arrivais à retrouver la voie vers le foyer de Honoka.
    Je ne voulais pas la confronter, ni parler de philosophie de vie avec elle... Son opinion était tranchée par des événements qui l'avaient convaincu d'être une merde, ou en tout cas de mériter de ne plus avoir de rêve. Ce n'était pas mon rôle de changer cela, c'était ainsi et en pleine nuit, il était difficile de se penser assez brillant pour éclairer les ténèbres d'une personne. Pour autant, je voulais juste m'assurer qu'elle était rentrée saine et sauve. Elles m'avaient réveillé, alors maintenant il fallait assumer. Branlante, je la vis au loin et je restais à bonne distance.

    Je ne devais pas interférer, elle devait avoir son petit égo, mais au moins je voulais savoir qu'elle était en sécurité.
    CEYLAN



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