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Inventaire
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Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
# Je veux savoir ! - Kara Saki [terminée] Jeu 19 Mai - 19:37
KARĀ SAKI
"La liberté commence où l'ignorance finit" - Victor Hugo
i. Information
► Nom : Karā
► Prénom : Saki
► Taille : 1m71
► Poids : 57Kg
► Age : 20 ans
► Affinité Primaire : Suiton
► Grade Militaire Souhaité : Genin (voir Chunin si possible)- Ninja
► Village Souhaité : Seizangakure no Sato
► Religion : Kamisuuhai. Pour être plus précis, tu es une adepte des enseignement de Omoikane, déité de l’intelligence et de la stratégie, car elle correspond au principe central de ta vie, à savoir que l’ignorance est la plus dangereuse des illusions.
► Grade Religieux Souhaité : Aucun
► Particularité : Tes iris ont toujours été particulières. Tu les tiens de ton père et lorsqu’on y plonge son regard, on remarque une multitude d’éclats colorés dans le bleu glacé de celles-ci. Il s'agit d'un héritage physique de la lignée des Kara, famille des couleurs. Tes longs cheveux argentés quant à eux, sont hérités de ta mère et sont toujours coiffés en une large tresse. On remarque également les nombreux liens rouges qui enserre ta tenue assez facilement. Petit détail qui attire le regard : Tu portes une alliance à chaque index, bien que tu sois célibataire.
► Source de l'avatar : Shenhe – Genshin Impact
ii. Que recherches-tu ?
La réponse est simple ! Tu cherches ... Des réponses ! Des réponses à toutes ces questions qui s’enchaînent dans ta petite tête ! Pourquoi les yokai vous attaquent-ils ? Sont-ils tous mauvais ? Non, après tout, ce ne serait pas logique, sinon, certains ne feraient pas équipe avec les humains ... Alors qu’est-ce qui les différencie des autres ? Et puis, pourquoi certains humains sont capables de manipuler le chakra et d’autres non ? Oh et à quoi ressemblent les autres régions ? Et ... En fait, on pourrait continuer longtemps comme ça. Tu es curieuse à propos de tout et de rien. Il y a pourtant bien une question qui te titille plus que les autres ... Comment ton père a-t-il pu disparaître si facilement ? Alors, tu aimerais bien monter en grade pour gagner en liberté et t’écarter un peu plus du village.
iii. Histoire
La mélodie du ventre entre les monts, la danse écarlate des feuillages, le froid mordant. Tu as grandi au milieu de tout ça, et ce, depuis toujours. Tu es ce qu’on peut appeler une enfant du pays, née au cœur de la roche glaciale le dixième jour du mois Shimotsuki, en l’an 785. Pourtant, tes parents ne t’ont pas bercé avec des histoires locales, bien au contraire. Ta mère était une ancienne marchande et avait traversé l’empire de long en large alors, elle te racontait, à toi et ton père, des histoires et des légendes des quatre coins de celui-ci. Tu te souviens bien de ça. Chaque soir, ton père te prenait sur ses épaules et trottinait jusqu’à ta chambre en chantant ce petit air qu’il avait inventé.
« Belle dame aux cheveux de lune, ta voix est aussi tendre que nos lit ! Ce soir encore, parle nous de tout ce que tes yeux virent ~ »
Et vous chantiez ensemble avant de vous jeter sur le tatami en riant. Ta mère vous suivez avec un sourire et veillait à bien te border pour que tu n’attrapes pas froid, avant de se lancer dans son histoire. Chaque fois, tu attendais la fin de celle-ci pour t’endormir, incapable de fermer l’œil sans conclusion. Ton père, au contraire, piquait bien trop souvent du nez ! Alors, tu finissais par dormir avec ta mère, dans ses bras si rassurants.
Tu en as eu de la chance et tu le sais. Grâce à ça, tu as grandi en étant une jeune fille ouverte d’esprit, et jamais tu n’as vu ta curiosité comme un défaut, bien au contraire. Ça a malheureusement fait de toi une enfant étrange aux yeux des autres. Là où l’on te disait que les yokai étaient d’horribles créatures à détruire par-dessus tout, tu levais la main pour opposer ton avis. Après tout, si au village Sakyuu, on pense qu’ils peuvent être utile, c’est qu’il y a une raison, non ? Tu ne comprenais pas pourquoi on te regardait en haussant un sourcil, ni même la raison pour laquelle certains parents interdisaient aux enfants de ton âge de s’approcher de toi. Tu étais juste trop « excentrique » pour eux, voilà tout.
Tu as alors appris à t’amuser seule, à ta manière. Combien de fois as-tu arpenté les montagnes bleus du village, en jouant les funambules, tes pas semblables à ceux d'une danseuse ? Et combien de fois as-tu navigué dans les longs tunnels souterrains pour en réaliser une carte ? Tu aimais aussi, la nuit, te placer le plus haut possible, comme pour toucher les nuages et t’approcher des étoiles. La sensation de l’air glacial sur ta peau, la tranquillité presque irréelle du paysage nocturne .... Tu étais le genre d'enfant à tenter mille et une expériences par simple curiosité, mangeant parfois des fleurs à même le sol après avoir lu leur description dans un des livres de ta mère. Oui, ce genre de chose n'a pas aidé à arranger ta réputation. C'est pendant cette partie de ta vie que tu as commencé à tisser un lien avec toutes les bestioles que tu croisais.
Et puis, tu t’entrainais avec ton père ! Oh, qu’il avait le classe ton père ... ! En grandissant, tu voulais devenir comme lui : une fière Jonin capable de protéger ceux que tu aimes et ce, tout en pouvant défendre tes opinions. Ouais, Kara Tatsuo n’était pas le genre d’homme à se taire pour faire plaisir. Quand il avait quelque chose à dire, il le disait, au risque de s’attirer des soucis avec le kage. C’était un entraîneur difficile en plus de ça ! Il t’en demandait toujours plus mais toi tu adorais ça. Tu y voyais une montagne de petits défis à résoudre. Tu as passé des heures à courir au milieu des roches, juste derrière lui, en tentant d’exécuter tout les exercices qu’il te soumettait. Il était toujours fier de toi à la fin. Il tapotait gentiment ta tête, avec un grand sourire, alors que vous étiez couverts de poussière des pieds à la tête.
« T’es bien ma fille ! N’oublie pas, tu ne dois jamais laisser quelqu’un te donner une fausse image de toi-même, ok ? Et ne laisse jamais tomber ! T’es incroyable comme tu es et j’ai confiance en tes capacités ma p’tite guerrière ! »
Et vous rentriez, accueillis par ta mère en colère qui vous forçait à passer sous un sceau d’eau avant de rentrer dans votre petite maison, pour éviter que vous ne rapportiez toute la saleté à l’intérieur. Malgré sa colère, un bon petit repas bien chaud vous attendait à chaque fois.
Comme la carpe qui devient dragon, emblème de la famille Kara, tu as continué de progresser, jour après jour. Ton caractère s’est de plus en plus affirmé. Une jeune fille aux mots francs et à la curiosité dévorante qui n’en a rien à faire de l’avis des autres sur sa personne. Tranquillement, tu as atteint le doux âge de quatorze ans, sans réels incidents.
Et puis ta vie s’est effondrée, comme un fragile château de cartes face à la tempête.
Ton père est mort, un jour, juste comme ça. Tu te souviens encore du matin où il est parti en mission. Sa main qui pince ta joue alors qu’il te promet de te ramener un souvenir et de te raconter tout à son retour, le baiser déposé sur ton front, puis ses lèvres qui se portent sur celles de ta mère. La tendresse du regard qu’il pose sur la dame à la chevelure de lune, comme il aimait l’appeler, et puis sa voix qui cri ce « à la semaine prochaine ! » joyeusement. Malheureusement, cette fois, elle n’a pas prononcé son habituel « Je suis rentré ! ». Non, juste le froid. La voix grave du Shinobi venu annoncer la nouvelle., sans même donner de réels détails. Une simple attaque de Yokai. Une excuse bancale, évasive. Les condoléances. Le silence de quelques secondes. Ta mère qui s’écroule en larme à la porte. Et puis, le regard de cet homme qui dépose dans ta petite main l’alliance de ton père, encore tachée de sang. Ce regard dénué d’émotions, comme si tout cela ne l’atteignait pas. Tu as senti de la colère ce jour-là, chose rare de ta part. Une colère ardente qui te hurlait de lui sauter à la gorge et de le rouer de coups. Pourtant, pas un mot. Tu as simplement serré le bijou dans ta main comme un précieux trésor alors que cet homme tournait les talons, laissant ta mère à même le sol.
Ce jour-là, ta mère aussi est morte. Elle est devenue l’ombre d’elle-même. C’était une femme pleine d’énergie, toujours souriante, et pourtant il ne restait qu’une coquille vide de tout âme. Tu as totalement arrêté de t’entraîner pendant cette période. Non, ta seule préoccupation, c’était de réussir à rendre heureuse ta mère, rien qu’une seconde. Tu as tout essayé. Lui parler des bons souvenirs, faire des blagues, la bichonner, jour et nuit. Elle a néanmoins continué à dépérir. Les cheveux dont elle était si fière se sont abimé, petit à petit, comme son esprit. Elle est devenue de plus en plus instable. La simple vue de tes yeux devenait une torture pour elle et la faisait partir dans des accès de colère. On l’entendait hurler à cent mètres à la ronde. Enfin, c’est ce que tu as toujours supposé, vu les regards lancés par les voisins. À chaque fois que tu sortais de la maison pour la laisser se calmer, une énième blessure causée par un objet lancé, ils observaient ta marche, sans un mot.
Deux ans plus tard, la situation n’était pas meilleure, bien au contraire. Le corps d’Akemi était épuisé, maigre et sa peau était encore plus pâle que celle d’un cadavre à force de restée enfermée. Et puis tu as eu cette idée. Un ultime recourt pour ramener à la vie la femme qui t’avait élevé avec amour. Un simple pique-nique, dans les hauteurs rocheuses. Mais pas n’importe où ! Non, tu avais la destination parfaite ! C’était un petit plateau rocheux, avec un arbre, où tes parents avaient l’habitude de se retrouver pour parler de tout et de rien. C’était là où ils avaient eu leur premier rendez-vous, et là où ton père l’avait demandé en mariage ! Un lieu riche en souvenir !
Tu avais tout préparé soigneusement. Tous ses plats préférés, bien qu’elle ne mangeait presque plus, une couverture colorée pour le sol, un petit coussin pour vous assoir, quelques pâtisseries ... Tu l’as porté jusque là bas sans réelle difficulté. Tu connaissais tant la route que tu aurais pu la faire les yeux fermés. Son regard s’est illuminé quand vous êtes arrivées à destination ! Tu as ressenti l’espoir renaître dans ton petit cœur.
« Bouge pas maman ! J’installe tout et on pourra manger ! J’ai préparé tout ce que tu adores, et j’ai même réussi à acheter des pâtisseries à la pâte d’haricot rouge ! Tes préférés ! »
Le regard, détourné une minute à peine. Quand tu le reposas sur elle, la dame à la chevelure de lune dansait au bord de la falaise, un sourire aux lèvres, comme si ses douleurs n’étaient plus. La brise printanière faisait danser ses cheveux, ses lèvres esquissaient un sourire doux et léger tandis que ses yeux noisette se remplissaient de larmes. Les larmes d’une personne soulagée d’un terrible poids.
« Je l’entends Saki ! Je l’entends ! »
Ton regard empli d’incompréhension face à ses mots. Sa main qui retire doucement son alliance argentée, son corps qui virevolte dangeureusement.
« Maman ... »
Tu comprends enfin, mais il est trop tard. Tu bondis dans sa direction, poussée par le désespoir, mais elle a déjà disparu. Son corps chute, rapidement, vers les profondeurs de la roche. Sa silhouette n’est plus. Seule son alliance, lancée au dernier moment, reste, dans le creux de ta main. Encore.
« MAMAN !! »
Ta voix qui se brise en mille éclats comme du verre, et tes iris arc-en-ciel qui débordent de larmes. Tu as froid, terriblement froid. Tu as tout perdu à cet instant précis, et la culpabilité t’a dévoré. Si tu ne l’avais pas emmené jusqu’ici, peut-être aurait-elle retrouvé un jour l’envie de vivre. Au fond, tu sais que ce ne serait jamais arrivé, mais tu t’es tant accroché à cet espoir qu’à l’époque, tu n’as pas réussi à te voir autrement que comme la tueuse de ta propre mère. Tu aurais voulu te jeter dans le vide toi aussi. Les rejoindre dans un doux repos. Pourtant, tu ne l’as pas fait, retenue par le souvenir de paroles chères à ton cœur.
« Ne laisse jamais tomber ! T’es incroyable comme tu es et j’ai confiance en tes capacités ma p’tite guerrière ! »
Encore, les funérailles se sont déroulées sans corps à honorer. Un cercueil vide. Voilà ce que tu as enterré, peut-être pour le meilleur. Au moins, le corps de ta mère reposait dans un endroit qu’elle aimait par-dessus tout ! Dans la nature sauvage des montagnes où elle était tombée amoureuse.
Peu après, tu as enfin repris l’entraînement, comme l’aurait voulu ton père, tes index décorés des alliances de tes deux parents. C’est devenu l’une de tes seules raison de vivre : Devenir forte, pour que plus jamais on ne t’arrache quelqu’un que tu aimes, bien que tu n’as pas réellement laisser de place pour te faire de nouveaux amis. Non, ton cœur s’est fermé, de peur de souffrir.
« Belle dame aux cheveux de lune, ta voix est aussi tendre que nos lit ! Ce soir encore, parle nous de tout ce que tes yeux virent ~ »
Et vous chantiez ensemble avant de vous jeter sur le tatami en riant. Ta mère vous suivez avec un sourire et veillait à bien te border pour que tu n’attrapes pas froid, avant de se lancer dans son histoire. Chaque fois, tu attendais la fin de celle-ci pour t’endormir, incapable de fermer l’œil sans conclusion. Ton père, au contraire, piquait bien trop souvent du nez ! Alors, tu finissais par dormir avec ta mère, dans ses bras si rassurants.
Tu en as eu de la chance et tu le sais. Grâce à ça, tu as grandi en étant une jeune fille ouverte d’esprit, et jamais tu n’as vu ta curiosité comme un défaut, bien au contraire. Ça a malheureusement fait de toi une enfant étrange aux yeux des autres. Là où l’on te disait que les yokai étaient d’horribles créatures à détruire par-dessus tout, tu levais la main pour opposer ton avis. Après tout, si au village Sakyuu, on pense qu’ils peuvent être utile, c’est qu’il y a une raison, non ? Tu ne comprenais pas pourquoi on te regardait en haussant un sourcil, ni même la raison pour laquelle certains parents interdisaient aux enfants de ton âge de s’approcher de toi. Tu étais juste trop « excentrique » pour eux, voilà tout.
Tu as alors appris à t’amuser seule, à ta manière. Combien de fois as-tu arpenté les montagnes bleus du village, en jouant les funambules, tes pas semblables à ceux d'une danseuse ? Et combien de fois as-tu navigué dans les longs tunnels souterrains pour en réaliser une carte ? Tu aimais aussi, la nuit, te placer le plus haut possible, comme pour toucher les nuages et t’approcher des étoiles. La sensation de l’air glacial sur ta peau, la tranquillité presque irréelle du paysage nocturne .... Tu étais le genre d'enfant à tenter mille et une expériences par simple curiosité, mangeant parfois des fleurs à même le sol après avoir lu leur description dans un des livres de ta mère. Oui, ce genre de chose n'a pas aidé à arranger ta réputation. C'est pendant cette partie de ta vie que tu as commencé à tisser un lien avec toutes les bestioles que tu croisais.
Et puis, tu t’entrainais avec ton père ! Oh, qu’il avait le classe ton père ... ! En grandissant, tu voulais devenir comme lui : une fière Jonin capable de protéger ceux que tu aimes et ce, tout en pouvant défendre tes opinions. Ouais, Kara Tatsuo n’était pas le genre d’homme à se taire pour faire plaisir. Quand il avait quelque chose à dire, il le disait, au risque de s’attirer des soucis avec le kage. C’était un entraîneur difficile en plus de ça ! Il t’en demandait toujours plus mais toi tu adorais ça. Tu y voyais une montagne de petits défis à résoudre. Tu as passé des heures à courir au milieu des roches, juste derrière lui, en tentant d’exécuter tout les exercices qu’il te soumettait. Il était toujours fier de toi à la fin. Il tapotait gentiment ta tête, avec un grand sourire, alors que vous étiez couverts de poussière des pieds à la tête.
« T’es bien ma fille ! N’oublie pas, tu ne dois jamais laisser quelqu’un te donner une fausse image de toi-même, ok ? Et ne laisse jamais tomber ! T’es incroyable comme tu es et j’ai confiance en tes capacités ma p’tite guerrière ! »
Et vous rentriez, accueillis par ta mère en colère qui vous forçait à passer sous un sceau d’eau avant de rentrer dans votre petite maison, pour éviter que vous ne rapportiez toute la saleté à l’intérieur. Malgré sa colère, un bon petit repas bien chaud vous attendait à chaque fois.
Comme la carpe qui devient dragon, emblème de la famille Kara, tu as continué de progresser, jour après jour. Ton caractère s’est de plus en plus affirmé. Une jeune fille aux mots francs et à la curiosité dévorante qui n’en a rien à faire de l’avis des autres sur sa personne. Tranquillement, tu as atteint le doux âge de quatorze ans, sans réels incidents.
Et puis ta vie s’est effondrée, comme un fragile château de cartes face à la tempête.
Ton père est mort, un jour, juste comme ça. Tu te souviens encore du matin où il est parti en mission. Sa main qui pince ta joue alors qu’il te promet de te ramener un souvenir et de te raconter tout à son retour, le baiser déposé sur ton front, puis ses lèvres qui se portent sur celles de ta mère. La tendresse du regard qu’il pose sur la dame à la chevelure de lune, comme il aimait l’appeler, et puis sa voix qui cri ce « à la semaine prochaine ! » joyeusement. Malheureusement, cette fois, elle n’a pas prononcé son habituel « Je suis rentré ! ». Non, juste le froid. La voix grave du Shinobi venu annoncer la nouvelle., sans même donner de réels détails. Une simple attaque de Yokai. Une excuse bancale, évasive. Les condoléances. Le silence de quelques secondes. Ta mère qui s’écroule en larme à la porte. Et puis, le regard de cet homme qui dépose dans ta petite main l’alliance de ton père, encore tachée de sang. Ce regard dénué d’émotions, comme si tout cela ne l’atteignait pas. Tu as senti de la colère ce jour-là, chose rare de ta part. Une colère ardente qui te hurlait de lui sauter à la gorge et de le rouer de coups. Pourtant, pas un mot. Tu as simplement serré le bijou dans ta main comme un précieux trésor alors que cet homme tournait les talons, laissant ta mère à même le sol.
Ce jour-là, ta mère aussi est morte. Elle est devenue l’ombre d’elle-même. C’était une femme pleine d’énergie, toujours souriante, et pourtant il ne restait qu’une coquille vide de tout âme. Tu as totalement arrêté de t’entraîner pendant cette période. Non, ta seule préoccupation, c’était de réussir à rendre heureuse ta mère, rien qu’une seconde. Tu as tout essayé. Lui parler des bons souvenirs, faire des blagues, la bichonner, jour et nuit. Elle a néanmoins continué à dépérir. Les cheveux dont elle était si fière se sont abimé, petit à petit, comme son esprit. Elle est devenue de plus en plus instable. La simple vue de tes yeux devenait une torture pour elle et la faisait partir dans des accès de colère. On l’entendait hurler à cent mètres à la ronde. Enfin, c’est ce que tu as toujours supposé, vu les regards lancés par les voisins. À chaque fois que tu sortais de la maison pour la laisser se calmer, une énième blessure causée par un objet lancé, ils observaient ta marche, sans un mot.
Deux ans plus tard, la situation n’était pas meilleure, bien au contraire. Le corps d’Akemi était épuisé, maigre et sa peau était encore plus pâle que celle d’un cadavre à force de restée enfermée. Et puis tu as eu cette idée. Un ultime recourt pour ramener à la vie la femme qui t’avait élevé avec amour. Un simple pique-nique, dans les hauteurs rocheuses. Mais pas n’importe où ! Non, tu avais la destination parfaite ! C’était un petit plateau rocheux, avec un arbre, où tes parents avaient l’habitude de se retrouver pour parler de tout et de rien. C’était là où ils avaient eu leur premier rendez-vous, et là où ton père l’avait demandé en mariage ! Un lieu riche en souvenir !
Tu avais tout préparé soigneusement. Tous ses plats préférés, bien qu’elle ne mangeait presque plus, une couverture colorée pour le sol, un petit coussin pour vous assoir, quelques pâtisseries ... Tu l’as porté jusque là bas sans réelle difficulté. Tu connaissais tant la route que tu aurais pu la faire les yeux fermés. Son regard s’est illuminé quand vous êtes arrivées à destination ! Tu as ressenti l’espoir renaître dans ton petit cœur.
« Bouge pas maman ! J’installe tout et on pourra manger ! J’ai préparé tout ce que tu adores, et j’ai même réussi à acheter des pâtisseries à la pâte d’haricot rouge ! Tes préférés ! »
Le regard, détourné une minute à peine. Quand tu le reposas sur elle, la dame à la chevelure de lune dansait au bord de la falaise, un sourire aux lèvres, comme si ses douleurs n’étaient plus. La brise printanière faisait danser ses cheveux, ses lèvres esquissaient un sourire doux et léger tandis que ses yeux noisette se remplissaient de larmes. Les larmes d’une personne soulagée d’un terrible poids.
« Je l’entends Saki ! Je l’entends ! »
Ton regard empli d’incompréhension face à ses mots. Sa main qui retire doucement son alliance argentée, son corps qui virevolte dangeureusement.
« Maman ... »
Tu comprends enfin, mais il est trop tard. Tu bondis dans sa direction, poussée par le désespoir, mais elle a déjà disparu. Son corps chute, rapidement, vers les profondeurs de la roche. Sa silhouette n’est plus. Seule son alliance, lancée au dernier moment, reste, dans le creux de ta main. Encore.
« MAMAN !! »
Ta voix qui se brise en mille éclats comme du verre, et tes iris arc-en-ciel qui débordent de larmes. Tu as froid, terriblement froid. Tu as tout perdu à cet instant précis, et la culpabilité t’a dévoré. Si tu ne l’avais pas emmené jusqu’ici, peut-être aurait-elle retrouvé un jour l’envie de vivre. Au fond, tu sais que ce ne serait jamais arrivé, mais tu t’es tant accroché à cet espoir qu’à l’époque, tu n’as pas réussi à te voir autrement que comme la tueuse de ta propre mère. Tu aurais voulu te jeter dans le vide toi aussi. Les rejoindre dans un doux repos. Pourtant, tu ne l’as pas fait, retenue par le souvenir de paroles chères à ton cœur.
« Ne laisse jamais tomber ! T’es incroyable comme tu es et j’ai confiance en tes capacités ma p’tite guerrière ! »
Encore, les funérailles se sont déroulées sans corps à honorer. Un cercueil vide. Voilà ce que tu as enterré, peut-être pour le meilleur. Au moins, le corps de ta mère reposait dans un endroit qu’elle aimait par-dessus tout ! Dans la nature sauvage des montagnes où elle était tombée amoureuse.
Peu après, tu as enfin repris l’entraînement, comme l’aurait voulu ton père, tes index décorés des alliances de tes deux parents. C’est devenu l’une de tes seules raison de vivre : Devenir forte, pour que plus jamais on ne t’arrache quelqu’un que tu aimes, bien que tu n’as pas réellement laisser de place pour te faire de nouveaux amis. Non, ton cœur s’est fermé, de peur de souffrir.
Devenir forte, et trouver des réponses. Le voilà ton objectif à présent.
4 ans après cette tragique scène, cela n’a pas bougé. Tu continues de travailler, encore et encore, sans te reposer sur tes lauriers. Encore maintenant, tu danse dans le froid mordant des hauteurs pour te forger.
4 ans après cette tragique scène, cela n’a pas bougé. Tu continues de travailler, encore et encore, sans te reposer sur tes lauriers. Encore maintenant, tu danse dans le froid mordant des hauteurs pour te forger.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 66%
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Waave ! Ou Alya ! Mais le pseudo de mon perso me va !
► Quel âge as-tu ? 20 ans !
► Comment nous as-tu trouvé ? Top site !
► Comment trouves-tu le forum ? IN-CRO-YABLE (j'espère juste pas me perdre dans le système, désolée d'avance pour mes mille questions )
► T'as un autre compte? Lequel ? Aucun !
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non, je vais déjà essayer d'être active correctement et de saisir toutes les nuances ! Mais qui sait, peut-être un jour ?
► Quel âge as-tu ? 20 ans !
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C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Je veux savoir ! - Kara Saki [terminée] Dim 22 Mai - 16:12
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Chuunin !
J’ai adoré ta présentation, on ressent vraiment les émotions de ton personnage et c’est super plaisant à lire. Beaucoup de drame sur cette pauvre Saki, espérons qu’elle tienne le coup.
TRAME PERSONNELLE :
L’horrible accident de ta mère demeure à jamais dans ta mémoire. Tu ne sais quoi penser de tout cela, elle semblait heureuse, délivrée, pourtant tu as conscience que sans ton intervention elle ne se serait jamais approchée de cette falaise. Tu gardes son alliance d’argent avec celle de ton père, mais ce n’est qu’après les funérailles avec un dernier regard vers ses derniers souvenirs physique que tu remarques que l’intérieur de la bague de ta mère à été ciselé pour y laisser apparaître un mot : Gin. Celle de ton père est vierge d’inscription, cela ne pouvait avoir de l’importance que pour ta mère. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
TON IMAGE : Bonne
L’horrible accident de ta mère demeure à jamais dans ta mémoire. Tu ne sais quoi penser de tout cela, elle semblait heureuse, délivrée, pourtant tu as conscience que sans ton intervention elle ne se serait jamais approchée de cette falaise. Tu gardes son alliance d’argent avec celle de ton père, mais ce n’est qu’après les funérailles avec un dernier regard vers ses derniers souvenirs physique que tu remarques que l’intérieur de la bague de ta mère à été ciselé pour y laisser apparaître un mot : Gin. Celle de ton père est vierge d’inscription, cela ne pouvait avoir de l’importance que pour ta mère. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
TON IMAGE : Bonne
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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