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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Retour à la réalité
    Avec L'équipe ─ Bureau du kage - Seizan ─ Printemps 806



    Penaud, je me dressais devant la porte du Seizankage.

    Si rien ne m'indiquait que j'étais dans la merde, avec mon équipe qui se tenait à mes côtés, je ressentais une certaine appréhension dans la chose : Nous étions rentrés de la province du miel avec les pieds trempé, la faute à ce foutu tunnel qui débouchait sur la mer. Les longues minutes de la procession dans la pénombre nous avait fait craindre un piège, ou une nouvelle énigme, mais seul le temps jouait contre nous et bientôt l'air salé ainsi que le rythme de battant des vagues sur les rochers nous avaient accueillis.
    On avait vécu une belle aventure, et la question qui arrivait ensuite, après la découverte de cet arbre d'eden , était la suivante : Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Si la finalité avait été toute trouvée pour l'arbuste de chakra, puisqu'on allait le laisser se développer à son envie dans son enclos protégé, nous devions encore rentrer dans notre village de montagne... Un long voyage alors que l'excitation du mystère se dissipait, propageant un autre fumet : L'avenir incertain, comme le disait l'émanation d'encre. Ne faisions-nous pas une erreur en laissant libre cours à la croissance de la chose ? Je n'en savais rien, mais la curiosité l'emportait sur la prudence, peut-être légitime ailleurs. Si j'étais un inconscient, mes trois partenaires auraient régulé ma bêtise... Mais ils semblaient d'accord avec moi. Urumi paraissait même s'intéresser à la nature du végétal, car il me demanda, encore dans la pièce centrale du complexe, ce que je savais... Vu la vitesse où j'avais identifié l'arbre divin.

    - Cela fait des années que je cherche cet arbre, enfin... Un des arbres de cette essence. C'est un sujet de légende... Un matériau souple, puissant et qui a un lien particulier avec le chakra. Je possède chez moi un morceau que j'ai obtenu chez un marchand un peu frauduleux, mais je ne pensais pas tomber sur... Un arbre, entier. C'est un site rare que nous avons trouvé, et je pèse mes mots : Quelqu'un de mal attentionné pourrait venir saisir toutes les branches, ainsi que le tronc et les racines de l'arbre pour les revendre ou les utiliser pour de sombres desseins. Je ne connais pas toutes les propriétés de ce bois, je m'intéresse plutôt à sa source et sa provenance, mais cela a un lien intime avec le chakra... C'est ce que je crois, en tout cas. C'est incroyablement précieux et plus le temps passe, avec son développement, plus sa valeur croît. Mon petit discours avait occupé une partie du tunnel, lors de notre procession, et j'espérais avoir donné toutes les informations que j'avais entre les mains de la manière la plus simple possible.

    J'étais perdu : pourquoi ici ? Maintenant ? Qu'est-ce qui s'était passé dans cette province mielleuse pour obtenir une pousse d'eden ? Qui avait créé ce complexe de fuinjutsu et d'énigmes pour sécuriser la chose ?

    Ces questions m'avaient gardé réveillé la nuit, lors de notre voyage retour, et je devais admettre que même en posant les pieds sur le domaine des montagnes bleues, je n'avais pas plus de réponses... Mystère.
    Ainsi, quand j'avais été convoqué par l'administration de mon foyer, je ne pensais pas une seconde me retrouver avec mes camarades de la veille... Le chef avait un plan pour nous, si tôt après notre retour ? Ou bien voulait-il un débriefing de notre voyage spécialement personnel, sans aucun rapport avec la politique ou le travail. Avec du recul, suivre une boussole trouvée sur un marché était assez risqué et ridicule pour un spectateur extérieur... Mais la finalité n'avait été que plus belle.

    Pour autant, j'étais stressé.

    Jetant un regard vers le juunin de notre groupe, je cherchais chez lui un début de piste : Il devait savoir, le noble Ganryu, mais il semblait ignorer tout comme moi l'objectif de la convocation. Tapant à la porte, il fut invité à rentrer, avec nous, par une voix puissante et bientôt les quatre membres de la brigade spéciale de Seizan entrèrent dans le bureau spacieux du seizankage dont la vue donnée sur toute la région depuis le sommet du mont Atlas. Un bref instant, mon regard se perdit dans l'horizon, avant de revenir sur la masse impressionnante de mon chef... L'âge ne le rendait pas plus faible, au contraire, ses cheveux qui s'éclaircissaient donnaient un air plus digne et puissant à ce visage taillé par le combat et l'entraînement. Rien dans sa musculature ou ses traits ne signalaient un problème de santé ou un ralentissement du rythme de vie : Il était une machine adaptée à l'air précieux de la montagne, son froid et ses obstacles légitimes. Un exemple pour un combattant comme moi, même si nos domaines n'étaient pas les mêmes. Baissant la tête, dans une petite révérence peu protocolaire, mais notre kage n'était pas du genre pompeux et préférait aller vite en besogne...

    On allait avoir le fin mot de cette histoire et mon cœur battait la chamade : Bien que j'avais déjà rencontré à plusieurs reprises cet homme massif, notamment pour ma nomination en tant qu'épéiste des monts de fer, il était toujours impressionnant pour un garçon de dix-neuf ans d'être ainsi élevé dans le bureau du protecteur des lieux, autant dans l'altitude du mont Atlas que dans l'intérêt de l'homme. Avec notre découverte, nous étions des précieux informateurs, mais une question vint à moi, un peu malgré la confiance que je portais à celui qui régissait toute l'armée du village :

    Devions-nous vraiment lui dire ce qu'on avait trouvé ?

    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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      Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
    Retour à la réalité - Convocation spéciale
    Feat Ao Oni No Ken et le Seizankage



    Le repos avait été souhaité, mais la nuit avait été courte. À peine rentrée de votre excursion qui s’était transformée en test de logique, les pieds encore trempés et la fatigue présente dans vos pauvres muscles, vous aviez reçu chacun un parchemin, vous convoquant chez la plus haute instance de Seizan : Heizen-sama, le Seizankage, le géant des montagnes. Une sacrée figure, en face de qui personne n’avait envie de jouer l’idiot, mais également une personne pour qui tu avais toujours eu un grand respect et une certaine curiosité. Une curiosité qui t’avait entraîné sur une pente glissante alors que tu visitais Jujou, aux côtés d’un jeune homme à la chevelure bleutée et à l’âme colorée. Des questions, tu en avais des tas, mais aucune que tu ne pouvais poser de but en blanc, comme ça. Aujourd’hui, le sujet serait autre ... Mais tu n’avais aucune idée de ce qu’il serait. Était-ce par rapport à l’étrange aventure que vous veniez de vivre ? Tu en doutais fortement. L’équipe entière n’aurait sans doute pas été convoquée pour cela. Il y avait plus. Sans pouvoir expliquer comment ni pourquoi, tu en étais convaincue. L’instinct était une chose complexe. La conversation murmurée de ton inconscient avec ta conscience. Une bulle éclatant et libérant des informations, sans fournir d’autre détails.

    Pourtant, il y en avait des choses à dire sur votre voyage, mais comment le dirigeant pouvait le deviner. Un lieu étrange, avec des formules de fuin complexes. Un arbre d’eden, encore jeune et frêle, que vous aviez décidé de laisser grandir, dans l’espoir dans étudier l’évolution et de découvrir ce qui en découlerait. Peu de réponses, malgré les informations détenues par Kunao, mais beaucoup de nouvelles questions. Finalement, votre voyage ne te semblait être que les prémices de quelque chose de plus grand. Plus important. Quelque chose qui changerait ta perception des choses.

    Mais comme tu l’avais si bien dit, ce n’était sans doute pas pour cette raison que le Seizankage vous avait demandé de monter au mont Atlas pour le rencontrer, de si bon matin. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que la petite équipe ne se rassemble et ce, malgré une envie de dormir qui devait être plus que présente. Le silence était lourd, étrange, et chacun devait se demander la raison de sa présence. C’était la première fois que la brigade de l’Ao Oni No Ken était convoquée en tant que telle. Peut-être serait-ce là votre première mission ? Tu savais le Seizan Kage assez proche de votre chef d’équipe. C’était grâce à lui que tu avais d’ailleurs rencontré ton partenaire !

    Un silence. Aucun mot, quelques regards échangés, et le poing de Ganryu vint s’écraser lourdement contre l’immense porte, à trois reprises, déclenchant la réponse d’une voix grave, forte, impressionnante. Une invitation à entrer dans le bureau du chef de la cité de pierre. Et cette fois, tu espérais qu’il ne brise pas son bureau, comme la dernière fois où tu étais venue ici ...

    La vue offerte à travers les fenêtres de la pièce était toujours à couper le souffle. Depuis le plus haut point du village, on pouvait sans aucun mal observer le massif rocheux dans toute sa grandeur. Le contraste de la pierre et de la végétation naissante suite à l’hiver. Les ombres projetées sur le sol par le soleil s’élevant pour réveiller les âmes endormies des habitants. La fumée s’envolant depuis les cheminées des chaumières.

    Seizan, dans toute sa beauté.

    Tu aurais pu te perdre de longues minutes dans la contemplation de ce paysage, s’il n’y avait pas eu plus important. Glissant lentement sur la large carrure qui se dessinait derrière le bureau, les éclats d’opale cherchèrent les iris dorées du géant grisâtre. Cet homme qui représentait Seizan comme s’il en était l’incarnation même. Solide. Indéfectible. Brute, et pourtant chaleureux.

    Le cœur lancé à toute vitesse, la curiosité bouillonnant dans tes veines, et le regard illuminé d’intérêt, tu saluas l’homme d’un élégant hochement de tête ajoutant d’un ton se voulant calme et maîtrisé.

    « Seizan-kage.»

    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t587-tadakastu-ganryu-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t614-carnet-de-tadakatsu-ganryu
    Tadakatsu Ganryu
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
    Retour à la réalité (Convocation spéciale)

    Feat Ao Oni no Ken

    Retour à la réalité (Convocation spécial) V%C3%A9ritable-Estampe-Japonaise-De-Hokusai-le-Mont-Fuji


    La veille au soir, dans l’appartement de Ganryu.

    A peine avait-il passé le pas de sa porte, que le colosse retirait en vitesse son équipement avant de laisser sa carcasse s’écraser sur son plumard. Le regard se perdant dans les nervures parsemant la pierre qui composaient le plafond de son habitation troglodyte. Ganryu se débattait encore avec le tumulte qui agitait ses pensées des suites de cette première aventure avec l’Ao Oni no Ken. Il était sorti de cette exploration en pays de Jujou no Sato avec beaucoup plus de questions que de réponses. Et ça avait le don de l’énerver ! Heureusement que Kunao avait été là pour l’éclairer sur la nature de l’étrange arbre qu’ils avaient trouvé au dernier étage de cette tour d’ivoire. Mais le mystère entourant le bâtiment et ses créateurs demeurait entier… Ce sentiment d’ignorance lui donnait vraiment l’impression d’avoir perdu son temps, et ce malgré l’excitation de son jeune camarade aux cheveux cendrés autour de cet « arbre d’Eden ». Le colosse était un pragmatique. Il avait beau être conscient de l’importance de leur découverte, s’il avait su d’avance quelles énigmes et autres casse-tête toute cette histoire leur réservait, il aurait passé son tour ! D’autant que sans la finesse d’esprit de ses jeunes acolytes, il aurait sûrement continué d’airer ad vitam æternam avec ses menottes aux poignets dans les profondeurs de la terre.

    Baillant à grandes bouffées sur son matelas de plumes d’oies, il sentait le sommeil qui n’allait pas tarder à le gagner. Avec cette décharge d’endorphine accompagnant sa léthargie naissante, sa mine frustrée laissait tout à coup un peu de place pour un sourire au coin de ses lèvres. Mine de rien, s’il avait quelque chose de positif à retenir de leur exploration en Province du Miel, c’était bien ces moments passés en compagnie de Saki, Kunao et Urumi. Bien qu’il aurait sûrement préféré une mission un peu plus « standard » pour tester leur cohésion, il avait été agréablement surpris de constater qu’une fluidité naturelle existait déjà au sein leur travail d’équipe. Même s’il avait plus été un poids qu’un soutien dans cette mission, l’ingéniosité et la bonne humeur dont avaient fait preuves ses jeunes amis le rassurait quand à l’avenir. Il savait qu’il pouvait compter sur eux, et il comptait bien leur rendre !

    C’est sur cette ultime pensée positive, que Ganryu fermait son œil valide pour se lover dans les bras de Morphée. Hélas pour le jonin, c’est à ce même moment qu’un croassement gras se mit à retentir à sa fenêtre, le réveillant brusquement quelques secondes après son endormissement. Il ne put s’empêcher de pester tant le timing d’entrée en scène du volatile sentait les embrouilles :

    - Tss ! Mais c’est pas vrai ! Faut faire quoi pour avoir le droit de pioncer, bon sang !? Pestait-il en s’avançant vers le volatile au plumage sombre. Tandis qu’il toisait le corbeau, un sourcil dédaigneux illuminant son regard. Il demanda alors sur un ton plein d’ironie à l’oiseau, comme si celui-ci pouvait lui répondre. Qu’est-ce que tu me veux toi ? Laisse moi deviner, à tous les coups c’est le vieux qui t’envoie… Allez, fais voir ce parchemin. Dit-il en détachant le rouleau attaché autour du coup du corbeau.

    Retour à la réalité (Convocation spécial) D46ef75cf47c115ce029791a292933da
    Allez ouste le piaf !Puis d’un geste léger du revers de la main, il invita le corbeau à repartir d’où il venait. Bon ! Vers quelles ennuis il nous envoie encore ?

    Encore groggy par ce réveil pour le moins abrupte, Ganryu s’en retournait titubant poser son gros fiac sur le bord de son pucier. Son regard parcourait les maigres lignes qui décoraient le papier. Son intuition avait été la bonne. C’était bien le seizankage qui venait de lui envoyer cette missive. Mais le vénérable Heizen était resté assez évasif quand au motif de cette convocation. Ce qui laissait Ganryu assez perplexe. C’était peut être lié à leur récente aventure ? Mais ça paraissait peu probable que ça soit le cas. A moins qu’il n’ait été d’avance au courant de l’existence de cette mystérieuse tour, Ganryu ne voyait pas pourquoi son Kage l’aurait convoqué à ce propos. De son avis, cette soudaine entrevue devait sûrement être liée à la mission première de l’Ao, qui consistait à enquêter sur les sectes. Du moins, c’est ce qu’espérait Ganryu. Même si ces derniers temps, il avait trouvé autre chose à chérir que son désir de vengeance, le colosse ne comptait pas tirer un trait sur sa chasse aux jashinistes pour autant ! Se rallongeant sur son matelas avec encore plus de questions en tête qu’avant, le jonin soupira avant de fermer les yeux. Il pouvait au moins compter sur la puissance de la fatigue accumulée ces derniers jours pour le gagner rapidement. De toute façon, ça ne lui servait à rien de continuer à se prendre la tête. Il y verrait sûrement plus clair après quelques heures de sommeil. Je vous l’ai dit, c’est un pragmatique après tout !

    Le lendemain matin, aux portes du bureau d’Heizen :

    L’imposante silhouette de Ganryu déambulait dans le couloir qui menait à  l’entrée des quartiers du seizankage. Son corps dégoulinait de sueur tandis qu’il avançait en tenue d’entraînement. La nuit avait beau avoir été particulièrement courte, le colosse ne s’était pas pour autant soustrait à son traditionnel entraînement du matin. C’est pourquoi, aux premières lueurs du jour, il en avait profité pour aller au terrain d’entraînement. Quelques tours de piste, quelques levées de fontes et de travail à l’épée avaient suffis. Il avait beau être intransigeant quand à son rythme de travail, son corps n’était pas encore tout à fait remis de cette perte de chakra prolongée qui avait eu lieu à Mitsu no kuni. Il s’était donc contenté du « minimum », ce qui était déjà bien assez pour se faire une bonne suée.

    En attendant, cet entraînement au petit matin lui avait permis d’être le premier au rendez vous. Une fois la grande porte en bois qui ornait l’entrée du bureau d’Heizen atteinte, Ganryu s’adossa au mur d’à coté pour attendre le reste de l’escouade. Ils ne tardèrent pas à arriver les uns après les autres, tous à l’heure malgré l’usure de leur dernière aventure qui pouvait se lire sur tous les visages. Cela n’empêchait pas Ganryu d’accueillir tout le monde avec un sourire complice. Il était heureux de constater que chacun assumait son rôle malgré la fatigue. Il se tourna ensuite vers la porte avant que son poing ne vienne en marteler le bois trois fois. La voix rauque et puissante du chef de Seizan no Sato se mit alors à retentir dans les airs, leur intimant d’entrer. Ganryu poussa alors les portes, ouvrant la marche.

    Le vieux guerrier était attablé à son bureau en bois massif, le nez dans les papiers comme à son habitude. Le groupe avança silencieusement jusqu’à se tenir debout à quelques mètres du colosse aux poing de fer. Tandis que Kunao et Saki le saluaient d’un hochement de la tête. Ganryu posait quand à lui les deux mains sur les hanches. Affichant une mine un peu perplexe, le jonin borgne plongea un regard un peu amusé, mais quand même empli d’un certain respect dans celui d’Udezuku san, avant d’entonner sur un ton presque blagueur :

    Oîii Heizen-ojisan ! Comme convenu nous voilà. Il continua alors après un léger hochement de tête. L’Ao Oni no Ken vient au rapport ! Il releva alors le regard vers le visage d’Heizen avant de continuer sur un ton ironique mais complice : Alors, de quoi as-tu besoin pour soulager tes vieux os jiji ? Tu sais qu’on revient d’une belle balade ? Une nuit de sommeil en plus aurait été la bienvenue tu sais ? Grommela-t-il tout en se curant une oreille du petit doigt.

    Ganryu avait beau avoir une réputation tumultueuse au sein de l’armée, il aimait bien taquiner le vénérable kage en surjouant les insubordonnés. D’autant que ce n’était là qu’une simple boutade. Le colosse éprouvait un profond respect pour Heizen. Et son kage savait très bien que, malgré le sombre passé de Ganryu, son jonin lui restait dévoué et concentré sur sa tâche avec l’Ao. Après tout, Ganryu lui avait promis de rentrer dans le rang pour que ce projet aboutisse. Et comme cela concordait parfaitement avec sa lutte contre le culte de Jashin, il comptait bien assumer sa fonction du mieux qu’il le pourrait. C’est pourquoi, après avoir gentiment taquiné le seizankage, un sourire adoucis se dessina sur son visage en même temps qu’il le saluait avec plus de révérence qu’avant :

    Retour à la réalité (Convocation spécial) FG_RujSaMAAiE87

    - En tout cas, ça fait plaisir de voir que tu es toujours aussi en forme, Heizen san. Le temps a beau passer, tu restes toujours aussi massif boss.
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t206-yugure-urumi-o-le-tintement-de-la-lame-dans-l-opacite-des-brumes-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t235-yugure-urumi-o-chroniques#776
    Yugure Urumi
    Retour à la réalité (Convocation spécial) M18l MESSAGES : 110
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

    « Nous y sommes presque. »

    Les deux hommes évoluaient comme des fantômes dans les ténèbres, silhouettes mouvantes faites d’ombre et de pénombre dans la moiteur détrempée qui les entourait. La caverne tout entière baignait dans un silence de plomb qui n’était alors transgressé que par le froissement de leurs étoffes et le bruit de leur respiration.
    Il faisait très froid.
    Un raclement rauque retenti derrière lui, et Urumi se retourna sur le qui-vive, la main posée sur la poignée de Mizuchi.
    Une troisième personne les suivait, mais ses traits étaient dissimulés par l’obscurité.

    « Laisse-le. », lui intima la voix de Kazuya. « Il a également sa place ici. »

    Le jeune homme voulu dire quelque chose mais il se ravisa, et continua d’avancer.
    Il ne saurait dire pourquoi, mais la présence de l’étranger dans son dos lui glaçait le sang.
    Bientôt une lueur pointa au loin, puis se rapprocha encore et encore jusqu’à prendre l’apparence d’un arbre gigantesque aux branches luminescentes.
    Son père s’arrêta à quelques mètres du végétal.
    « Un arbre d’Éden. », déclara Kazuya en se tournant vers lui tout sourire. « Nous arrivons au bout du chemin. »
    « Pourquoi sommes-nous ici ? », lui demanda Urumi.
    « Pour te montrer que tout peut mourir. », rétorqua le Samouraï en posant sa main sur le tronc, lui-aussi baigné de lumière.
    Ses doigts coururent le long des ramifications puis, chose étrange, fusionnèrent avec le bois.
    L’homme commença à s’enfoncer.
    Le jeune homme tenta de le retenir.
    « Qu’est-ce que tu fais ? », lança-t’il, inquiet.
    « Je te passe le flambeau. »
    Kazuya disparu totalement de son champ de vision.
    L’arbre commença à bourgeonner.

    « Ah tu crois cela ? », s’éleva une voix narquoise dans le dos d’Urumi.

    Le sabreur se retourna alors que Nobumatsu émergeait de l’obscurité.
    L’homme avait des traits séduisants et une longue chevelure noire, mais son sourire s’étirait comme celui d’une hyène.
    Il dépassa le garçon, puis dégaina un sabre infusé de chakra et entrepris de débitter l’arbre en tranche.

    « Pourquoi fais-tu cela ? », demanda Urumi alors que du sang commençait à perler des ramures sectionnées.
    « C’est dans ma nature. », dit l’autre, en s'arrêtant une fois l'arbre mort pour aller tremper son arme souillée dans les eaux du lac qui les entourait.
    La colère embrasa le cœur du Seizanjin.
    « Et cette nature a un prix. », répliqua-t ’il en tirant son wakisashi pour trancher la carotide de l’assassin.
    Nobumatsu s’effondra dans un gargouillis et du sang gicla jusqu’au visage du jeune homme.

    Ses mains également furent tachées d’andrinople.

    Il marcha jusqu’au lac, puis entrepris de nettoyer l’écarlate qui lui maculait la peau.

    « Pourquoi fais-tu cela ? », le questionna une voix derrière lui.
    « C’est dans ma nature. », répondit Urumi en avisant le nouveau venu ; un jeune homme à la chevelure noire tirée en queue de guerrier. Il avait des traits raffinés, mais ses yeux bleus étaient les plus froids qu’il ait jamais vu.
    « Et cette nature a un prix. » déclara l’autre en s’avançant vers lui.

    La lame d’un wakisashi étincela dans ses doigts.


    *****

    Urumi se réveilla en sursaut quand la main du domestique se posa sur son épaule. Il chercha à se dégager mais manqua de perdre l’équilibre lorsque son coude glissa sur le rebord du bureau en bois laqué.
    Il resta un moment haletant, les yeux grands ouverts sur l’aube d’un autre monde alors que les dernières estampes du cauchemar s’estompaient lentement dans son esprit.

    « Sumimasen Yugure-Dono, vous dormiez sur votre écritoire. »

    « Ce n’est rien… Iemoto. La nuit aura été courte, je le crains. »


    Murmura-t’il en chassant les effluves du mauvais rêve.
    Un rêve étrange d’ailleurs… la dernière fois qu’il en avait fait un de ce type, c’était après la veillé funèbre ayant précédé l’enterrement de Kazuya.
    Il inspira, se massa un instant les paupières, puis reporta son attention sur le vieil intendant.
    Yugure-Dono.
    Il n’était pas encore habitué au titre qui lui échoyait désormais.
    Ses yeux détaillèrent le petit homme râblé qui avait servi les Yugure sur presque trois générations, tout en songeant un bref instant que la formule de politesse semblait presque déplacée dans la bouche de l’aîné.
    Après l’assassinat de son père, le vieillard s’était retrouvé à la rue. Urumi l’avait découvert à mendier sous le préau d’un yataï dans l’un des quartiers malfamés de Seizangakure. Il l’avait ramené au manoir et lui avait proposé une retraite paisible dans l’une des annexes du domaine, mais Iemoto avait insisté pour reprendre ses fonctions de serviteur.
    Le jeune homme s’y était résigné, mais avait adapté la plupart des tâches à la condition physique du vieil homme ; lui assignant la direction des autres domestiques, couplé à la charge de veiller sur la trésorerie à travers l’héritage que lui avait légué Kazuya.
    Néanmoins, les habitudes étaient parfois tenaces.

    C’était toujours Iemoto qui lui apportait son thé et ses missives.

    « De nouveaux parchemins à ajouter à votre collection ? »


    Demanda-t’il sur une touche espiègle en désignant le véritable capharnaüm d’ouvrages entassés, et de papiers déroulés, qui s’accumulaient sur le bureau d’Urumi.

    « Disons plutôt un nouveau casse-tête. »


    Répondit l’épéiste l’air évasif tandis que les paroles de Kunao, proférées la veilles, lui revenaient en mémoire.

    « Cela fait des années que je cherche cet arbre, enfin... Un des arbres de cette essence. C'est un sujet de légende... Un matériau souple, puissant et qui a un lien particulier avec le chakra. Je possède chez moi un morceau que j'ai obtenu chez un marchand un peu frauduleux, mais je ne pensais pas tomber sur... Un arbre, entier. C'est un site rare que nous avons trouvé, et je pèse mes mots : Quelqu'un de mal attentionné pourrait venir saisir toutes les branches, ainsi que le tronc et les racines de l'arbre pour les revendre ou les utiliser pour de sombres desseins. Je ne connais pas toutes les propriétés de ce bois, je m'intéresse plutôt à sa source et sa provenance, mais cela a un lien intime avec le chakra... C'est ce que je crois, en tout cas. C'est incroyablement précieux et plus le temps passe, avec son développement, plus sa valeur croît. »


    À son retour au Village, Urumi n’était pas directement rentré chez lui.
    Il avait passé les dernières heures du crépuscule dans le Quartier Marchand à écumer les quelques librairies encore ouvertes, malgré l’heure avancée, pour se procurer tout ce qu’il avait pu trouver faisant référence aux arbres d’Éden. En dépit de son état de fatigue intense lorsqu’il avait passé la porte du manoir Yugure, le jeune homme s’était retranché dans son étude pour se forcer à veiller jusque tard dans la nuit.
    La plupart des rouleaux étaient d’ordre mythologique, et mentionnaient le sujet comme une fable que l’on narrait parfois aux petits enfants pour les aider à sombrer dans les bras de Morphée, mais n’avaient pas de substance véritable. D’autres encore, plus cartésiens, émettait la possibilité que ces mêmes contes possédaient différents degrés de lectures, et désignaient surtout une allégorie philosophique lié à la grandeur de l’esprit.

    L’épéiste aurait pu trouver ce dernier point séduisant s’il n’avait pas été lui-même témoin de la manifestation physique du mythe en question.

    Et puis il était tombé sur un texte ; de simples lignes, griffonnées sur un parchemin très bref, qui mentionnaient qu’un fragment de bois d’Éden avait un jour été rapporté par un voyageur à Sakyuu, dans des temps anciens, et avait peut-être servi à la conception de marionnettes de combats dans les arts du Kugutsu.
    Urumi y avait vu là une piste potentielle.

    Néanmoins, l’empreinte restait faible.

    « Les casse-têtes ont toujours une solution (sourire matois), il suffit de savoir où chercher.  Il y également autre chose.»


    Iemoto déposa sur le rebord du bureau un petit rouleau scellé par un cachet spécifique ; le sceau du Seizankage.
    L’épéiste fronça légèrement les sourcilles.

    « Je l’ai trouvé ce matin dans la volière. »


    Déclara le vieil homme alors qu’Urumi décachetait le parchemin pour en parcourir les quelque lignes de son regard de faucon.

    Bonjour soldat,

    J’envoie cette missive à toute l’équipe D’Ao Oni no Ken.
    J’aimerais m’entretenir avec vous tous dès que vous vous serez reposé.
    Rendez-vous dans mon bureau au Mont Atlas. J’ai quelque chose à vous dire. Nous pourrions aussi en profiter pour parler si vous en éprouvez le besoin.

    À demain.

    Udezuku Heizen, Seizankage


    « Merci Iemoto, vous pouvez prendre votre journée. Je crains de devoir m’absenter à nouveau. »


    Rétorqua Urumi les yeux toujours rivés sur la missive.

    Moins d’une heure plus tard, le jeune homme comparaissait devant la silhouette massive d’Udezuku Heizen, aux côtés de ses trois compagnons.
    Il contint un sourire sur son visage cerné par sa presque nuit blanche face à la familiarité de Ganryu à l’encontre du Kage -il avait eut vent que ces deux-là nourrissaient une relation particulière.-, puis s’inclina dans un courbette protocolaire avant de se redresser lentement, ses yeux bleus gris rivés dans ceux, couleur silex, du chef du Village.

    « Udezuku-Sama. »
    dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
    Udezuku Heizen
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      L’équipe était partie depuis environ 1 mois. Qu’est-ce qui avait bien pu les faire partir autant de temps ? Les informations concernant leur longue période d’absence avait été remonté au géant des montagnes. L’homme à la tête du village de Seizan avait confiance en ces soldats et ils étaient assez libres de bouger comme il se doit. Le trajet avait dû être long et éprouvant. C’est pour cela qu'à leur retour, une missive avait été envoyée afin de pouvoir les recevoir et parler de tout cela. Le possesseur de Fenrir avait donc été alerté du retour de l’équipe des Ao Oni No Ken afin de les rencontrer le lendemain de leur arrivée. C’était toujours mieux d’avoir les informations toutes fraîches en tête. Mais une question restait dans la tête du Seizankage…

      Retour à la réalité (Convocation spécial) K8u8

      Le lendemain, l’équipe pénétrait dans le bureau dès le petit matin. Assis sur son siège en train de faire la paperasse, l’équipe se présenta devant le géant. Chacun salua leur supérieur à sa manière. Mais le 2ème colosse de cette pièce était bien plus taquin que les autres comme à son habitude.

      Bonjour à tous mes amis. Ahahaha Ganryu ! Tu voudrais bien me faire craquer le dos ? Je plaisante… Tu n’es pas encore assez fort pour me soulever du sol, ah ah ah ! L’âge et le temps me rattrape en effet, mais la sagesse et la force se gagnent avec celles-ci.


      Il aimait beaucoup détendre l’atmosphère. C' était vraiment une personne sage et gentille. Le Seizankage se retourna sur son siège pour faire face à sa fenêtre et admirer la vue de son bureau du haut du Mont Atlas. Chacun de vous pouvait également observer ce paysage magnifique.

      Retour à la réalité (Convocation spécial) J1eh

      Silence complet dans la pièce, une atmosphère chaleureuse et apaisante se faisait ressentir. Chacun contemplait sans bruit et tranquillement le beau paysage qui s’offrait à lui. Heizen prit à ce moment-là la parole d’une manière un peu mystérieuse :

      Quand on regarde ce paysage, on a l’impression de tout connaître. Comme si chaque parcelle que nos yeux pouvaient entrevoir était connue. Pourtant, Onogoro est peuplé de mystère. Même une personne qui peut se trouver en face de vous et que vous voyez depuis longtemps peut avoir ces secrets. N’est-ce pas ? On ne sait jamais ce que le présent qu’on regarde peut nous offrir demain. Le monde est tellement imprévisible…


      Bizarrement ces paroles philosophiques pouvaient amener à penser qu’il savait ce qu’il s’était passé pour eux, or ce n’était pas du tout le cas. C’est ce qu’on appelait une coïncidence. Mais une profonde philosophie en résultait. D’un geste vif, il fit tourner de nouveau la chaise pour vous faire face. Et reprit plus sérieusement :

      Comment était cette balade ? Qu’avez-vous fait ? Pourquoi me l’avoir caché tout d’abord ? Bien que vous soyez libre, j’aime mes soldats comme mes enfants. S’il vous arrivait quelque chose, je n’aurais jamais pu savoir où vous étiez et j’aurais échoué en tant que Seizankage en ce qui concerne la protection de mes enfants et de mon village. Peu importe ce que vous faites, je ne vous jugerais pas. Chacun de nous doit forger son destin à sa manière.


      Pendant que chacun prenait la parole tranquillement, L’Udezuku lui fouillait un peu dans son tiroir avant de le refermer. il empilait quelques papiers à gauche à droite pour faire de la place au centre de celui-ci. Il fixait chacun de vous pendant que vous preniez la parole. Il répondrait au besoin à chacun. Il n’était toujours pas vraiment arrivé au pourquoi cette convocation spéciale, mais chaque chose en son temps. La communication était importante et les informations récoltées également.
      dit Shikisha, Jonin de Seizan
      Karā Saki
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      Retour à la réalité - Convocation spéciale
      Feat Ao Oni No Ken et le Seizankage



      Le seizankage était de ces hommes avec qui il était toujours aisé d’échanger. Un chaleureux gaillard qui portait de l’attention à ses soldats. Qui riaient avec eux. Échangeait. Un homme sage, qui était ouvert à d’autres avis que le sien. Cette franchise d’âme ne faisait que transparaître à sa manière d’échanger avec le second géant. Il se savait vieillissant, mais il se savait encore bien supérieur à vous. Comme les montagnes bleues, plus les années passaient, et plus il devenait solide.

      Ton respect pour lui n’était pas construit sur du vent après tout.

      Sa contemplation de Seizan se mêla à la tienne, sans réellement te surprendre. L’amour que portait l’homme pour son village n’était un mystère pour personne. Et le village l’aimait en retour, au point même de donner son nom à une spécialité culinaire. Une popularité bien différente à celle de son prédécesseur, qui de son temps, avait fauché bien des vies par son égoïsme. Est-ce que les autres kage agissaient ainsi ? Tu en doutais. Mais après tout, tu n’avais rien pour appuyer ton hypothèse. Ce n’était que des préemptions. Rien que tu ne pouvais prendre au sérieux.

      Néanmoins, dans cet instant qui se voulait chaleureux, les paroles du Seizankage te firent l’effet d’un sceau d’eau glacé. L’impression de tout connaître. Des mystères. Le sentiment de confiance. Toutes ces choses que tu avais questionné lors de ton premier voyage à Jujou et qui avait visiblement décidé de se rappeler à toi encore en encore, au sommet du mont Altas. Les lèvres te brûlèrent, une seconde, avant de se courber d’un sourire.

      Tu ne pouvais pas en parler. Pas maintenant. Pas ici. Et encore moins avec ton équipe autour. C’était le genre de sujet qu’on murmurait à huit clôt. Et le genre de secret qui avait souvent d’horrible conséquences pour celui qui oserait le découvrir.

      La curiosité c’était une part entière de ta personne, et cela semblait être également le cas du kage qui, enfin, s’intéressa à la raison de votre si longue absence. Que dire ? C’était là la question. Cacher en soit votre découverte ne te posait pas de problème. Heizan ne l’avait-il pas lui-même dit ? Chacun avait ses secrets et tu craignais de voir l’arbre se faire abattre à la seconde même où vous évoqueriez son existence. Mais si l’un de vous n’était pas sur la même longueur d’onde, alors là, tu pouvais t’attirer de réels problèmes. Ton choix se porta sur un entre-deux, à base d’omissions.

      « Nous avons voyagé jusqu’à Mitsu No Kuni pour resserrer nos liens. La brigade est encore récente, alors on a pensé que ce serait une bonne idée de solidifier les bases de celle-ci. »

      Un petit rire, léger, alors que l’image de Ganryu essayant de se faufiler dans la caverne juste après les abeilles remontait dans ton esprit.

      « Personnellement, j’estime que c’est une réussite, mais je laisse la liberté à mes coéquipiers de me contredire et d'exprimer leur avis. »

      Il vous voyait comme ses enfants, et cette pensée te fit sourire un peu plus alors que plein de curiosité, tes yeux se perdaient sur les différents documents qui, sur le bureau, prenaient toute la place. Être le Kage, ce n’était vraiment pas de tout repos ... Est-ce qu’il y avait un moyen d’aider ? Il fallait que tu trouves l’occasion de demander. Tu lui devais au moins ça, après ce qu’il avait fait pour toi il y a des années.

      dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
      Tadakatsu Ganryu
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      Tadakatsu Ganryu
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        Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
      Retour à la réalité (Convocation spéciale)

      Feat Ao Oni no Ken

      Retour à la réalité (Convocation spécial) 20201207022258000000_ho_002


      Malgré le fait qu’il occupait le poste le plus haut placé du village caché de Seizan no Sato, Heizen avait su rester un homme humble dans ses rapports avec les autres. Il avait beau porter le destin du pays sur ses larges épaules, il gardait la même joie de vivre, et le même entrain à s’entretenir avec ses soldats. En témoignait tout simplement, le rire franc avec lequel le vénérable kage avait accueillit la petite vanne de Ganryu. Pas la moindre once d’égo mal placé dans sa réponse. Le sourire de son chef était d’ailleurs contagieux, car Ganryu lui répondait immédiatement toujours sur le ton de la boutade :

      Ahah c’est sûr ! C’est moi qui vais me briser le dos si je joue les masseurs avec ta carrure d’ours! Un sourire presque narquois se dessina alors sur les trait du colosse borgne.En revanche pour la sagesse, je demande encore à voir ! Héhé

      Une phrase pleine d’ironie ! Car malgré ses airs bourrus et hirsutes, Ganryu était conscient de la chance d’avoir un dirigeant tel qu’Udezuku depuis autant d’années. Bien qu’il n’avait pas vécu sous les ordres des précédents seizankages, les récits sombres et violents hérités de cette période étaient bien connus dans les rues de Seizan no Sato. Ce pays avait été marqué par l’intransigeance presque cruelle des méthodes employées par le prédécesseur d’Heizen. Avant l’arrivée aux commande « du géant des montagnes », la provinces était sans dessus-dessous à cause de la violence avec laquelle son prédécesseur Renchoku Kousei, avait mis un terme aux conflits internes qui pullulaient avant son règne. Et quand ce dernier avait été assassiné dans son sommeil, c’est bien Heizen qui était monté au créneau pour empêcher Seizan de sombrer dans le chaos. Depuis qu’il avait pris la tête du village, l’armée, le commerce ainsi que la paix n’avaient eu de cesse de prospérer et de se stabiliser. Qui aurait pu croire qu’un homme avec une dégaine pareille, pouvait être le plus grand seizangake que ce village ait jamais connu ?  D’ailleurs, cette sagesse et cet amour pour sa patrie se rappela aux yeux de Ganryu et ses camarades, quand le vieux guerrier se leva de derrière son bureau, avant de porter son regard au loin vers les montagnes et de se lancer dans une tirade pleine de poésie. Quand il en termina avec ses rêveries, Ganryu lui répondit d’une voix calme et complice :

      - Tout connaître hein ? Le ton de la voix de Ganryu se fit presque piquant. Les secrets, moi je laisse ça aux explorateurs !

      D’ailleurs en parlant d’exploration, le chef du village ne tarda pas à interroger l’escouade de l’épée du démon bleu sur les raisons de son absence lors du dernier mois. La mention des derniers semaines souleva un sourcil circonspect sur le front de Ganryu. Comme tous ses camarades le savaient déjà bien, leur petite aventure dans cette tour d’Ivoire lui avait bien tapé sur les nerfs. Bien sûr, les moments partagés avec le reste de la bande lui avaient permis de ne pas sortir de ses gons, l’aidant ainsi à traverser toutes ces énigmes sans encombres. En attendant, il espérait bien ne plus croiser la route du moindre casse-tête pour le restant de ses jours ! Ce fut donc Saki, qui s’exprima la première pour commencer son compte rendu. Et quand elle ponctua sa phrase sur l’idée de resserrer les liens entre les membres de la brigade, Ganryu vint renchérir d’une petite boutade :

      Ah ça ! On peut dire que pour resserrer nos liens, c’est en effet une réussite ! Héhé Il échangea un regard complice avec Kunao, Urumi et Saki, avant de commencer ensuite, un petit résumé des évènements…  Le tout non sans une certaine pointe d’effet « blasé-comique » dans l’attitude : Saki ici présente est venue nous trouver avec un objet étrange sur lequel on a enquêté. Une boussole dont la pointe n’indiquait pas le nord. Ça nous a mené vers une tour particulièrement étrange à Mitsu No Kuni. ET c’est une fois à l’intérieur que les ennuis ont commencé… Il marqua un temps d’arrêt avant de soupirer. Sa voix se fit légèrement énervée. On s’est ensuite retrouvé prisonniers de cette tour, obligés de régler une succession d’énigmes toutes plus bizarres les unes que les autres ! Et la cerise sur le gâteau…  C’est qu’on était tous privé de chakra par des bracelets qu’on était obligé de porter si on voulair réussir à sortir ! Son regard se dirigea vers ses camarades.

      Retour à la réalité (Convocation spécial) 2e0e61da4fd5659d54285146824084ea--happiness

      Je peux te dire que sans leurs bonnes intuitions, tu ne me verrais pas en train de te raconter tout ça. Il marqua un temps d’arrêt avant qu’un sourire sincère illumine ses traits, histoire de montrer aux autres toute la reconnaissance qu’il avait pour eux. Puis il s’en retourna vers Heizen avant de continuer : Bref ! Les épreuves s’enchaînant, on a fini par se retrouver dans une immense grotte souterraines. C’est là qu’on a découvert un arbre qui risque de fortement t’intéresser. Plongeant son regard dans celui d’Heizen, il s’en retourna ensuite vers Kunao, lui faisant un clin d’oeil au passage: Je laisse Kunao te décrire tout ça. Après ce qu’il nous a raconté sur le retour, c’est sûrement le plus à même de t’expliquer tout ça. Il haussa ensuite légèrement des épaules, tout en adoptant un ton burlesque et un air mutin : Après tout je suis loin d’être un spécialiste de la faune et la flore.

      Le colosse fit alors un pas en retrait, pour laisser le bretteur aux cheveux cendrés s’exprimer à propos de l’arbre d’Eden qu’ils avaient trouvé en Province du miel. Le colosse restait persuadé qu’en tant que seizankage, Heizen devait sûrement être au courant de l’existence de ce bois, et peut être même de l’existence de ce genre d’arbre tout court. En attendant, au fur et à mesure de sa carrière, Kunao en avait vraiment beaucoup appris à propos de ce bois riche en chakra. Comme l’avait montré le récit qu’il leur avait conté sur le chemin du retour. C’est pourquoi Ganryu lui laissait la place, car après tout il était le mieux qualifié pour décrire les propriétés de ce bois magique.

      Une fois le rapport de son compagnon terminé ( hrp : si t’en fait un, sinon j’éditerai cette phrase Wink ) Le colosse ne put s’empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres, depuis qu’il avait passé le palier de la porte du bureau de son général. D’autant qu’il ne devait pas être le seul ici présent, à se demander si le vénérable Kage les avait convié seulement pour savoir où ils étaient passés ces dernières semaines. C’est pourquoi, sur un ton interrogatif, mais toujours empli de cette même familiarité, Ganryu demanda :

      En attendant… Tu nous as convié juste pour savoir ce qu’on a fait le mois dernier ? Ou bien tu as autre chose à nous dire ? Ganryu fixa le visage vieillissant, mais plein de vigueur, du seizankage. Tu m’as donné carte blanche niveau direction de l’Ao Oni no Ken après tout... J’imagine donc que si tu nous convoques, c’est qu’il y a quelque chose de précis dont tu veux nous parler ?  Ça a un rapport avec notre mission directe concernant la surveillance des sectes, ou c’est pour autre chose ?

      Le colosse croisa ensuite les bras, attendant d’entendre de possibles raisons supplémentaires à leur convocation soudaine. Udezuku n’avait pas l’air du genre à fliquer à outrance ses soldats et ce, malgré le fait qu’il les considérait « comme ses propres enfants ». Il devait donc y avoir un autre motif quand à leur présence. Après tout, les récents évènements qui avaient secoué tout l’Onogoro et les résurgences du culte de Jashin fleurissant un peu partout, il n’était pas impossible qu’ils reçoivent tout à coup une mission spéciale. Du moins, au fond de lui, c’est ce qu’espérait Ganryu. Bien que leur dernière escapade avait renforcé le lien qui les unissait, et testé leur intelligence de groupe. Le colosse borgne n’était pas contre s’en retourner à des missions plus traditionnelles et surtout, moins cérébrales !
      dit Mōkin, Jonin de Seizan
      Yugure Urumi
      dit Mōkin, Jonin de Seizan
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      Yugure Urumi
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      Bonjour à tous mes amis. Ahahaha Ganryu ! Tu voudrais bien me faire craquer le dos ? Je plaisante… Tu n’es pas encore assez fort pour me soulever du sol, ah ah ah ! L’âge et le temps me rattrape en effet, mais la sagesse et la force se gagnent avec celles-ci.


      « Ahah c’est sûr ! C’est moi qui vais me briser le dos si je joue les masseurs avec ta carrure d’ours ! En revanche pour la sagesse, je demande encore à voir ! Héhé. »


      Un sourire espiègle coula sur les traits policés d’Urumi face à la gouaille des deux hommes tout en contraste qui se tenaient devant lui. En l’espace de quelque secondes, la tension hyaline qu’il avait alors ressenti en gravissant les marches jusqu’à la vaste demeure, juchée au sommet du Mont Atlas, retomba complètement. Ses iris couleur d’acier détaillèrent un instant la pantomime ; même carrure, même extravagance, couplé à cette force tranquille travestie en placidité qui rappelait celle d’un volcan endormi. On eu dit deux frères fondus dans le même moule.
      Le grand homme à la crinière ivoirine se leva de son siège pour contempler le panorama qui se profilait en contrebas comme une estampe que bariolait de blanc l’épais tapis de stratus cotonneux en suspension dans la cuvette encore endormie formée par le Village caché des Montagnes Bleues en cette heure matinière.
      Çà et là, quelques à-pics perçaient à travers la couche duveteuse comme des pointes d’ébènes qui luisaient sous la teinte mordorée du soleil levant.

      Quand on regarde ce paysage, on a l’impression de tout connaître. Comme si chaque parcelle que nos yeux pouvaient entrevoir était connue. Pourtant, Onogoro est peuplé de mystère. Même une personne qui peut se trouver en face de vous et que vous voyez depuis longtemps peut avoir ces secrets. N’est-ce pas ? On ne sait jamais ce que le présent qu’on regarde peut nous offrir demain. Le monde est tellement imprévisible…


      L’épéiste sourcilla légèrement. Les paroles d’Heizen reflétaient étrangement celles de l’homme d’encres, prononcées deux semaines plus tôt, et le Chuunin à la longue chevelure sombre songea momentanément à la perspective d’avoir été suivi par un ou plusieurs agents dépêchés par le Seizankage au cours de leur périple.
      Non… l’endroit était trop bien gardé pour avoir laissé filtrer quoi que ce soit. En conclut Urumi en se rappelant les énigmes, subterfuges, et autres chausse-trappes dont recelait l’endroit.
      Pourtant, l’aphorisme faisait corps avec la conclusion de leur quête.
      Le hasard ? Peut-être, mais le jeune homme resta sceptique.
      Cartésien de nature, il n’avait jamais vraiment cru à cette perspective lorsque les choses s’imbriquaient trop bien d’elles-mêmes.

      Comment était cette balade ? Qu’avez-vous fait ? Pourquoi me l’avoir caché tout d’abord ? Bien que vous soyez libre, j’aime mes soldats comme mes enfants. S’il vous arrivait quelque chose, je n’aurais jamais pu savoir où vous étiez et j’aurais échoué en tant que Seizankage en ce qui concerne la protection de mes enfants et de mon village. Peu importe ce que vous faites, je ne vous jugerais pas. Chacun de nous doit forger son destin à sa manière.


      Nous y voilà.
      Argua l’épéiste au moment où la question tant escomptée raisonna dans la vaste pièce.
      Il soupesa un instant la situation alors qu’il croisait à nouveau le regard du stentor vieillissant. Bien que la perspective de mentir à l’un des hommes qu’il avait appris à admirer et à respecter le plus depuis la mort de Kazuya le révulsait, il ne savait s’il devait pleinement mentionner leur dernière trouvaille dans les profondeurs excavées de Mitsu no Kuni, où complètement occulter ce détail pour rester évasif.
      La chose qu’ils avaient exhumé était encore trop fragile, et bien qu’il ait confiance en Udezuku Heizen, il n’excluait pas la possibilité que leur rapport, aussi officieux soit-t ’il, fusse retranscrit dans une note qui pourrait un jour… s’échapper des archives secrètes pour atterrir en de mauvaises mains.

      Il se senti rassuré quand Saki prit la parole pour se ranger de son côté…
      …mais sa quiétude fut de courte durée lorsque leur capitaine soumit au Seizankage un recoupement total de leur voyage.
      Et ce jusque dans le moindre détail.
      Urumi coula un regard discret vers le plus jeune des deux géants.
      S’il n’en voulait pas à son ami –Ganryu avait toujours été quelqu’un d’entier, une qualité qu’il admirait énormément.-, le jeune homme n’ignorait pas non plus vers quelles genres de conséquences ce type de révélations pouvaient échoir.
      Il inspira doucement.
      Espérons que tu aies fais le bon choix mon vieux.

      « Ganryu a parfaitement bien résumé la situation. »


      Lâcha-t’il, sans quitter son ami du regard.
      dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
      Fumiri Kunao
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      Avec L'équipe ─ Bureau du kage - Seizan ─ Printemps 806


      Des années que je cherchais la trace de ce bois divin et voilà que tout était devenu plus limpide, comme accéléré par une force invisible : L'acquisition d'un bout de bois sec, mais pourtant vivant, d'une énergie rare, et ensuite la découverte de cette pousse vivace de l'essence même des dieux.

      Sans mentir, je voulais garder ceci pour nous... l'accaparement des puissants était connu et reconnu, notre chef était un homme rare car puissant et paternaliste, pour autant il restait le maitre d'une force de l'Empire. Lequel était séparé entre plusieurs autres grandes communes qui jouissaient de talents et d'avantages rares. "Le bois d'eden serait un atout de choix." Autant pour les marionnettistes de Sakyuu, que les médecins de Jujou... Tous les kages pourraient s'arracher la propriété de cette graine du futur.
      À notre entrée, tout s'enchaina : Si je laissais Ganryu faire copain copain avec le chef, puisque juunin et proche autant dans la carrure que dans l'attitude avec le puissant vieillard, celui-ci conservait une attitude mesurée. Des phrases pleines de sagesses, des sous-entendus sur le mystère inhérent à  l'existence : On ne connaissait jamais vraiment quelqu'un et les secrets restaient ancrés à la chair. Pour autant, le sujet vint sur la table : On était parti environ un mois et l'absence de trois officiers et de l'équivalent d'un général ne passait pas inaperçu, surtout quand ceux-ci composaient une équipe entière et basée sur la traque des jashinistes, entre autres saloperies.

      Ainsi, il voulait savoir, et c'était légitime : Il était notre chef, et se considérait comme un peu notre père. Il m'avait donné une arme démoniaque, un statut élitiste dans le village... Je lui devais beaucoup. "Mais lui dois-je la vérité ?" Le visage neutre, je réfléchissais à mon vœu de loyauté : Le soldat Kunao était l'outil du Kage, mais le garçon qui voulait connaitre le secret de la vie ne devait rien à personne... car annoncer ainsi notre trouvaille pouvait signer la fin de cette racine fragile, pouvant donner lieu à plus de messages. Malheureusement, je n'étais pas le seul dépositaire de la révélation. Ganryu lâcha vite le morceau, avec une jovialité qui lui était propre : Il donnait, révélant la tour, les énigmes et enfin la brillante découverte... Homme honnête, il me blessa dans mon envie de garder la chose pour moi en me demandant de donner plus d'informations sur la chose, vu que j'avais communiqué ce que je savais dans ce tunnel du retour. Reculant, le juunin me laissa donc le champ libre :

      - C'était ce que je pense être un arbre d'eden, enfin... un arbuste. Il est jeune, récent, et ses branches ainsi que ses racines sont fragiles. Il dégage une lumière qui ne trompe pas : Ce n'est pas un végétal classique et à son sommet il y a une pousse, pas juste une branche, mais quelque chose. J'ignorais la vraie nature de ce phénomène, mais nous avions laissé la nature avancer... Sans réelle preuve de la bienveillance du geste. Saki et Urumi devaient partager mes craintes, je voyais des regards et ressentais le vague malaise. Nous avons choisi de le laisser là, sans céder à l'avarice qui aurait pu toucher d'autres que nous. C'était sans doute le but des "tests" de cette fameuse tour : trier les accapareurs pour ne garder que les... Hmm... "bons gens" ? Une façon d'annoncer notre vision des choses et nous placer sur l'échiquier politique déjà installé à partir du début de la confession du Géant de notre équipe. Je pense avoir tout dit. Regardant mon chef d'équipe, je jetais également un regard vers le pilier des montagnes qui avait dû écouter mon rapport et je cherchais en sa gestuelle, son visage et ses yeux la moindre trace d'intérêt cupide.

      Tout de suite, Ganryu demanda la vraie raison de cette réunion qui sonnait comme une convocation : Si les paroles bienveillantes étaient une introduction, l'homme à la grande épée perdait patience en voulant avoir connaissance de la réalité des faits.  L'existence de Ganryu était une bénédiction pour l'attitude plus timorée de ses adjudants : Entier, franc, il permettait d'enfoncer des murs ou des portes que le trio de chuunin aurait eu du mal à contourner par des façons plus subtiles... Cette force de caractère marquait sa confiance en lui, et surtout la valeur dans notre équipe. Il menait, solide comme un navire en pleine tempête, et permettait aux soldats sous ses ordres de nuancer cette exagération bienveillante, sans mal, pour arriver à bon port.
      Saki réfléchissait en mobilisant ses capacités et sa culture, Urumi calmait par son attitude noble et calme... J'étais pour ma part l'électron libre, la lame qui pouvait rendre réalisable pas mal de projet des autres et je possédais une part d'initiative non négligeable qui pouvait me rendre inopportun. "Si je ne tombe pas sur une énigme." Mon instinct parlait davantage que mes neurones et on l'avait vu. L'équipe se révélait donc équilibrée pour les missions, mais sur des risques plus intrigants, ou politique, nous étions désemparés : Comment rattraper une bourde de Ganryu ? Impossible, la parole était comme une pierre lancée, qu'on ne pouvait récupérer en vol.  

      Il fallait alors encaisser et atténuer le choc, si choc il y avait...

      Le Seizankage avait connaissance de l'objet de la quête, du lieu et du cheminement... Le plus dangereux était la nature de la récompense, si cela était vraiment un bienfait que de laisser pousser cet arbre. Je le croyais, en cet instant, et je craignais surtout de condamner sa croissance par des paroles... Nos paroles.
      CEYLAN



      dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
      Udezuku Heizen
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      Udezuku Heizen
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        Convocation Spéciale





        Stoïque, le géant dirigeait son regard sur la personne prenant la parole pour lui expliquer leur petite balade. Il était bien placé pour savoir que chacun pouvait avoir ses secrets. Il se serait cantonné à quelques explications sans rentrer dans les détails. Il leur avait philosophiquement dit juste avant qu’ils n'étaient pas forcément obligés de tout savoir. Si la petite cheffe du clan Kara était restée évasive, ainsi que le jeune samouraï du clan Yugure, la naïveté et sincérité du 2ème colosse venait de faire capoter tout leur petit plan ne laissant pas le choix au Fumiri de tout dévoiler. Tout se termina sur la phase du jeune samouraï pur aux cheveux argentés. Le silence regagnait le bureau. Doucement, le visage de l’Udezuku devenait de plus en plus radieux jusqu’à ricaner à plein poumon au milieu de cette équipe prometteuse.

        Mouah mouah mouah !!! Saki !!! Y a encore du boulot du coup non ???


        La solidité de leur base, était -elle encore bancale ? Une telle information venait d’être livrée aux oreilles du Seizankage… Les deux mains se posèrent sur le bureau comme pour prendre une décision… Qu’allait faire le Seizankage avec cette annonce ? Cet arbre n’était pas leur propriété. Ils étaient avant tout des shinobis du village et œuvrait pour celui-ci…

        C’est une information bien sympathique… Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu parler d’arbre d’Eden naissant. C’est une découverte historique. Avec une pousse sur celui-ci ? Mmmm… Son environnement doit être parfait pour qu’il réussisse à se développer.


        L’Udezuku croisa les bras et reprit directement après :

        Je suis content que ce soit vous qui soyez tombé dessus. N’en parlez à personne surtout. Vous avez bien fait de ne toucher à rien. Ça fait très longtemps que je n’avais pas entendu pareille histoire. Certains ne se développent même plus. Le bois d’Eden étant déjà une ressource inestimable pour certains. N’attendez pas de moi que je vous livre des informations concernant tout cela. Vous allez devoir regarder devant vous jusqu’à que vous soyez sûre que plus rien ne s’y cache. Cependant…


        L’homme se leva et poussa sa chaise pour contourner son bureau et vous faire face. Le géant vous regardait de haut pendant quelques secondes avant de reprendre :

        Comment des petits Chuunin pourraient se faire entendre au besoin ou donner de l’importance à leurs paroles… Et si demain vous devez protéger cet arbre face à un supérieur ? Quel poids auront donc vos paroles face à la sienne ?


        Heizen se déplaça devant Ganryu et dit :

        Désolé ! Toi, tu es juste là pour eux aujourd’hui.


        Il se décala d’un pas pour faire face à Urumi :

        Yugure Urumi, noble samouraï. Tu as réussi beaucoup de missions que je ne citerai pas ici, dont une particulièrement difficile il y a peu accompagné de Ganryu. Tes analyses, ton sens de l’observation et ton sang aussi froid que la lame de Taishou sont des atouts dont je suis fier. C’est pourquoi aujourd’hui, tu hérites du nom de Mōkin (litt. Oiseau de proie). Yugure… Tu es officiellement Jonin de Seizan également.


        Sortant de sa veste un badge de couleur blanche démontrant le passage de grade et le titre que venait d’obtenir le jeune Noble. Pas chassé sur le côté, il faisait désormais face à la jeune Saki.

        Kara Saki… Prometteuse, mature, intelligente, j’ai toujours su que tu avais l'étoffe d’être à la tête de ton clan. Tu es doué d’une déduction et de prouesses techniques formidables. Tu aimes apprendre encore et encore… Aujourd’hui, je te fais honneur de ce titre et de ce grade ; Kara Saki, Shikisha (litt. l’instruite), Jonin de Seizan.


        Dernier pas vers la droite juste après avoir donné également le badge immaculé à Saki. Il fixa le jeune Kunao et continua sur sa lancée :

        Je crois que tu es certainement à l'heure actuelle, le meilleur épéiste ou presque de ce village. Tu ne vis que pour la sagesse de ta lame. Je n'imagine pas le nombre de fois que tu as dû répéter un même mouvement pour arriver à cette maîtrise. Si Saki est une passionnée d’apprentissage, tu es certainement le génie de la rigourosité. Alors, Fumiri Kunao, Kyuugeki (litt. le fulgurant) et Jonin de Seizan également.


        Te laissant prendre le dernier badge, il recula d’un pas en arrière et continua de parler :

        Se tient devant moi une équipe d’élite désormais. Félicitations ! Vos responsabilités seront encore plus grandes. Mais vos paroles et vos actes prendront une tout autre perspective. Ganryu restera le leader de cette équipe. Voilà le but de ma convocation spéciale mon ami. Mais j’ai une dernière chose à ajouter. Bientôt, se tiendra une assemblée des Kage au village de Jujou. J’espère que vous serez présent. Nous aurons plus d'informations plus tard. Mais Ganryu, je voudrais que tu m’accompagnes en présence des autres figures d’autorité. Tu recevras en temps et en heure une missive pour te convoquer officiellement..


        Tout avait été dit. Qu’allaient-ils penser de tout cela. Ils pouvaient toujours refuser cette promotion s’ils ne se sentaient pas prêts à endosser encore le rôle d’un Jonin.

        Avez-vous des questions ? Ou souhaitez-vous parler d’un sujet en particulier ?


        Aucun d’eux ne le savait, mais certainement qu’Heizen était le plus apte à écouter cette trouvaille d’arbre d’Eden. Un homme au mauvais fond aurait peut-être envoyé une équipe pour récolter cet arbre et en tirer parti. Mais pour l’Udezuku, le plus beau se trouvait déjà dans son village. Lui, avait donné encore plus de responsabilités à ses soldats afin qu’ils protègent ce qu’ils pensaient aussi précieux au point de ne pas dévoiler la vérité. Heizen ne pouvait retirer ce qu’ils faisaient l’une de leur force… Il était serein et confiant en pensant à ces 4 shinobis.
        dit Shikisha, Jonin de Seizan
        Karā Saki
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        Feat Ao Oni No Ken et le Seizankage



        Ganryu avait ce genre d’énergie brute et franche. Mentir, omettre, ce n’était pas sa plus grande spécialité et tous dans cette équipe en était bien conscients. Et pourtant, vous aviez tous espéré le voir en dire le minimum. Grande erreur. À l’opposée de vos attentes, le sabreur balança toute l’histoire dans ses moindres détails. La tour, les menottes, les épreuves et même cet arbre qui avait accueilli la fin de cette étrange expérience. Pire encore, le géant entraîna Kunao dans ses explications, lui confiant les plus ambles détail sur le végétal. Une scène comique alors que le blandinet tentait à sa manière de faire passer le message suivant : Vous ne vouliez pas voir l’arbre être coupé. Les regards entre vous étaient équivoques et le malaise qui s’était installé entre vous était palpable, jusqu’à ce que soudainement, le rire du chef de village ne résonne dans le petit bureau, t’envoyant une petite taquinerie au passage. Un rire franc, chaleureux, amusé par cet échange digne d’une comédie.

        Tes joues s’empourprèrent, apportant ce rouge vif à la pâleur de ton teint et, visiblement embarrassée, tu te raclas la gorge en portant un poing au niveau de tes lèvres, le second dans le dos tandis que quelques mèches de ta chevelure retombaient devant tes yeux pour tenter de dissimuler un peu cette gêne qui t’avait prise pas surprise.

        « On travaille encore sur les détails mais croyez-moi, nous sommes opérationnels. »

        Pouviez-vous changer cet aspect de Ganryu ? Tu en doutais réellement. Il était comme ça et dans un sens, c’est ce que vous aimiez chez lui. Du moins, pour ta part. C’était ce qui te permettait de lui faire confiance. L’indéfectible avait des valeurs et leur restait fidèle. Une caractéristique importante pour celui qui s’était lancé dans la traque de tout ceux qui utilisaient le divin pour justifier leurs tueries. Pour ne pas perdre la tête au sens propre comme au figuré. Et outre ce petit « raté » si l’on pouvait ainsi le décrire, vous sembliez avoir trouver une bonne base pour votre équipe. Une base solide. Était-ce pour ça que le Seizankage vous avez convoqué ? Ou bien ... Oui, il y avait autre chose.

        Clément et sage, l’homme avait décidé de garder cette information pour lui et de vous laisser en charge de la surveillance de la précieuse pousse mais, souleva une problématique au passage : Aviez-vous le pouvoir nécessaire pour protéger l’arbre ? Jusqu’ici, pour tous les échanges concernant la hiérarchie, tu t’étais reposée sur votre chef d’équipe et son statut. Mais s’il n’était pas là, alors que faire ? Tu t’opposerais, certes, mais les conséquences sur ta carrière ne serait pas négligeable. Un nouveau problème ... Auquel on vous apporta une solution, de manière immédiate.

        Profitant de votre sage petit rang, le Seizankage s’approcha, un sourire aux lèvres, annonçant à celui qui ressemblait presque à un petit frère que non, il n’allait pas être concerné par la grande nouvelle, avant de passer à Urumi. Et tout prit sens. Ses mots, le petit éclat de fierté dans le regard, alors qu’il tendait au sabreur de la nuit ce bandeau à la couleur immaculée, le félicitant pour ses dernières missions.

        Tu as du mal à y croire alors qu’en face de toi, la montagne se dresse avec un sourire confiant, sortant à nouveau un des précieux bandeaux. Les souvenirs remontent, lentement. Tu te souviens des mots qu’il avait prononcé en ta faveur il y a déjà six ans alors même qu’on tentait de t’arracher ton héritage. Et à nouveau, le rouge te dévore les rouges, alors que l’homme te noie sous ses louanges avant de te tendre le précieux signe d’une réussite militaire. Une reconnaissance qui, à tes yeux, représentait plus qu’un simple honneur. C’était un passage. Une consécration par laquelle ton père était également passé, et la preuve que tu étais finalement au niveau. Laissant le tissus glisser dans la paume de tes mains avec cette joie qui se trahissait à travers tes iris, tu inclinas poliment la tête, incapable de contenir le grand sourire qui s’y était dessiné.

        « Merci pour cet honneur »

        L’envie de sauter partout te dévorait de l’intérieur, comme un brasier ardent que tu tentais de contenir de la manière la plus efficace possible. Le troisième fut Kunao, dont les compétences de sabreur avaient été plus que remarquées et c’était justifié. Dans ce bureau, l’Ao Oni No Ken prenait une autre dimension. Une brigade d’élite, composée de Jonin. Une force d’impact contre les fanatiques.

        Ganryu eu tout de même une raison d’être là plus concrète. Une tâche qui fut elle aussi un honneur : La protection du kage dans ce qui s’annonçait être un évènement marquant de l’histoire. Une grosse responsabilité que tu voyais aisément remplir votre leader. Discrètement, alors que le Seizankage tournait le dos une petite seconde, tu félicitas le petit groupe d’un pouce en l’air levé et d’un sourire bien plus prononcé que le précédent, dévoilant deux petites incisives légèrement pointues, avant que tu ne reprennes cette posture sérieuse au moment même où le Seizankage se retournait dans votre direction, laissant libre cours à vos possibles questions.

        Une occasion que tu n’hésitas pas à saisir.

        Attirant son attention d’une main dressée, l’air plus calme et paisible, même sérieux, tu te lanças.

        « Et bien ... Je voudrais savoir si je pouvais avoir accès aux dossiers des soldats. Je sais que la demande est un peu culotée vu que nous ne sommes jonin que depuis une petite minute, mais l’administratif et l’organisation sont mes points forts et j’aimerais simplement voir si je peux apporter mon aide. »

        Et trouver tout les soldats qui n’utilisaient aucun type de Ninjutsu. Trouver ceux qui pouvaient coller aux paroles que Mitte avait prononcé en prison, alors que tu lui rendais visite.

        dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
        Fumiri Kunao
        dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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        Fumiri Kunao
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        Retour à la réalité
        Avec L'équipe ─ Bureau du kage - Seizan ─ Printemps 806


        La surprise laissa la place à l'introspection : Le kage connaissait le bois d'eden, comment ne pas connaitre toutefois ? Mieux que ça, il avait des informations que je n'avais pas... Sur l'environnement de croissance qui permettait une pousse à cet arbuste sacré, par exemple.

        Reprenant une respiration normale, maintenant que la tempête était passée, je me concentrais sur les paroles du chef de Seizan faisant remarquer notre manque de coordination et surtout la hiérarchie qui pouvait nous écraser.
        Simples chuunins, il nous fallait l'appuie de Ganryu pour pouvoir avoir voix au chapitre, et c'était le pire : Un autre général, d'un village voisin, pouvait nous faire taire ou nous détruire notre carrière, en quelque seconde. L'armée était ainsi cruelle pour ceux qui voulaient la vérité, ou protéger quelque chose hors des limites de sa circonscription. Que faire si Jujou No Sato apprenait l'existence de ce végétal chakratique ? Je n'osais y penser et me rassurais en disant que c'était bien caché... Les confins du monde était difficile à accéder, surtout sans une boussole magique qui indiquait la direction exacte de l'entrée. Rien ne pouvait amener à une découverte de la grotte dans les prochaines semaines, ou les prochains mois, mais indéfectiblement, avec la croissance des zones d'influence, la région éloignée du monde allait être mieux explorée... C'était une question de temps. "Merde."

        "Un jour ou l'autre, on va devoir défendre cet arbre... Politiquement et, peut-être, violemment."

        Un objet de conflit ? Cela l'était, même le kage renseignait sur la rareté évidente de cet arbre... Avec les installations pour accéder à celui-ci, il y avait une facette d'agriculture à prendre en compte : On avait planté un arbre ici et amené les parfaites conditions pour lui, avec toute cette eau autour et je ne savais quoi d'autres. Quelqu'un était derrière tout cela.
        Tiré de mes pensées, je vis le puissant Heizen se déplacer vers nous... Il vint d'abord devant Ganryu, lui annonçant que ce n'était pas pour lui cette fois, pour ensuite suivre sur Urumi et... Lui tendre un bandeau blanc, annonçant qu'il devenait un juunin. Mōkin (litt. Oiseau de proie), avec le grade, il avait également obtenu un nom... Comme un titre, un surnom, quelque chose qui renseignait bien plus sur lui que son patronyme. Clignant des yeux, j'admirais la démarche et la justesse du sobriquet. Son calme et sa maitrise en faisaient un épéiste imprévisible car son visage n'informait pas grand-chose de ses prochains gestes et son esprit, acéré, pouvait rappeler les serres d'un oiseau qui attrapait une proie avant de s'envoler. Si j'étais rapide physiquement, il était le plus intellectuel des deux épéistes et sa technique n'avait rien à envier à la mienne.

        Vint le tour de Saki qui reçut également le même bandeau, le même honneur avec son titre : Shikisha (litt. l’instruite). L'intelligence de la demoiselle ne faisait aucun doute, si on s'en était tiré dans cette histoire d'énigme, c'était grâce à elle. Tout son talent se regroupait non pas dans des muscles, ou une capacité physique, mais dans sa tête. S'adapter demandait de comprendre, d'analyser et d'adapter sa réponse... Elle savait le faire, de la plus belle des manières, et cela la rendait précieuse dans une équipe un peu plus instinctive que vraiment intellectuelle. Laissant la représentante du clan Kara, le kage marcha vers moi et...

        "Merde." Je retenais mon souffle. Non pas qu'il était SI grand, SI fort, SI intimidant. Enfin, oui. Seulement je comprenais que le sort qui avait été réservé à mes compagnons l'était aussi pour moi et je n'étais pas prêt. J'arrivais à peine à me responsabiliser à dix-neuf ans, que voilà qu'on me projetait dans la cour des grands. Devenir juunin, c'était inespéré... Mais je ne m'en sentais pas digne. Foutu syndrome de l'imposteur qui venait me poignarder là où je pouvais tout esquiver. Il loua mon entraînement, mon instinct, ma technique fruit de milliers de mouvements répétés et amplifier pour former mon style. J'étais Kyuugeki (litt. le fulgurant) et un bref instant, je faisais tourner le titre dans ma tête.

        Fumiri "Kyuugeki" Kunao. "Ce serait cool sur une veste..." Une pensée perdue, alors que je baissais la tête devant l'honneur, exprimant le tout par quelques mots bredouillés :

        - Merci... C'est trop... Enfin... C'est un honneur. Dans le doute, je répétais les mêmes paroles que ma voisine pour faire bonne figure. Même si le kage recula, je sentais toujours le poids de mon nouveau rôle sur mes épaules.

        Le bandeau dans la main, je lorgnais sur le blanc éclatant qui faisait tâche avec le noir du mien, actuellement. C'était un grand changement et j'allais devoir prendre du temps pour m'habituer à tout cela... Juste mentalement, me dire que j'étais un général, l'équivalent de Ganryu, dans l'élite hiérarchique de toute l'armée de l'Onogoro. Seizan était un microcosme et les épéistes des monts de fer un groupe puissant, mais cadré dans les montagnes, ici, j'étais reconnu comme l'un de mes meilleurs soldats du monde connu. "Quel enfer."
        Si Ganryu n'avait pas eu d'avancement, il avait eu aussi son lot : Protéger le kage, qui n'avait certainement pas besoin de protection, jusqu'à une réunion à Jujou No Sato. Un rassemblement extraordinaire qui devait répondre à un besoin urgent et... Extrême. Je n'imaginais pas la raison qui pouvait amener les plus grands chefs du monde dans la même pièce pour discuter. Suivant toute cette scénographie prestigieuse, il demanda si on avait des questions... Sinon, la convocation était finie. Saki sauta sur l'occasion pour demander, en l'honneur de son nouveau rôle, à avoir accès aux dossiers des soldats pour une raison tout aussi inconnue que le motif de la réunion des kages. Fronçant les sourcils, je faisais tourner la phrase dans ma tête avant de me tourner, moi aussi, vers Heizen pour ma demande :

        - J'ai moi aussi une demande... Enfin, ce n'est pas étonnant vu le sujet précédent : Si vous ne voulez pas nous donner plus d'informations, avez-vous au moins une idée de qui a pu planter cet arbre là-bas, dans des conditions optimales, selon vos propres mots ? L'installation comportait des énigmes, du fuinjutsu avancée et toute une architecture qui avait pour but de protéger et restreindre l'accès à cet arbre. Ce n'est pas commun, pas du tout même. Si vous avez autant d'informations, peut-être connaissez-vous quelqu'un qui serait à même de former toute cette stratégie pour... L'arbre d'eden.

        C'était une question parmi d'autres, mais il avait stipulé ne pas vouloir nous en dire plus sur l'arbuste... Alors, il fallait trouver quelqu'un d'autre pour le faire.


        CEYLAN



        dit Mōkin, Jonin de Seizan
        Yugure Urumi
        dit Mōkin, Jonin de Seizan
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        Yugure Urumi
        Retour à la réalité (Convocation spécial) M18l MESSAGES : 110
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          Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

        « Je...ne suis pas sûr que... »


        Pour Urumi, le temps fut comme suspendu, et l’expression de contrôle feutré qu’il avait pris l’habitude d’arborer face à ce genre de conciliabule ; en présence d’un supérieur… au travers d’une opération délicate… ou dans tout autres situations qui requéraient un certain professionnalisme…
        …fondit comme neige au soleil.
        Il n’était pas sûr d’avoir bien entendu.
        Tu es officiellement Jônin de Seizan.
        Ses yeux se posèrent sur le badge qu’il attrapa d’un geste mécanique tandis qu’une profonde confusion se lisait sur ses traits.
        C'est une farce ? Il doit forcément y avoir une erreur ?
        Non… Lui dit une autre voix ; plus profonde, plus assurée, dans son cœur. …il n’y a pas d’erreur.
        La voix du guerrier.
        Désormais, tu t’appelleras Mōkin.
        Les iris d’acier détaillèrent le petit objet -une babiole futile aux yeux d’un profane, mais qui contenait du pouvoir pour ceux qui savaient en interpréter le sens, parce qu’elle symbolisait une forme de transition pour tous Seizanjin ayant débuté leur préambule sur les bancs de l’Académie-. Presque comme une course inversée, il passa en revue nombres des évènements ayant bousculé sa vie dans la trame récente qui avait précédé son retour à Seizan, après trois années passées en dehors des limites du Village, à traquer Rōnins et Jashinistes ; une mission périlleuse dans les profondeurs d’une montagne oubliée, au terme de laquelle il ne s’attendait pas vraiment à survivre… une quête mirobolante qui lui avait fait traverser presque toutes les contrées de Seizan jusqu’au cœur de Mitsu no Kuni… une chasse au trésor sur les rives du lac Kousou… une rencontre avec un Esprit Chevalier… un combat inégale face à un Gobi… une blessure infligée par un Yourumoukin… et enfin, Kunao. Ganryu. Saki. De nouveaux liens qu’il ne se serait jamais cru pouvoir tisser, après s’être habitué à une existence solitaire faite de traques et de combats, au travers d’une quête de vengeance égoïste.

        Aujourd’hui, il commençait à prendre conscience qu’il existait bien plus dans un monde beaucoup plus vaste qu’il ne l’aurait soupçonné.

        Ses pensées cheminèrent jusqu’à Kazuya. Il avait désormais le même rang que son père, bien qu’il soit encore très loin du niveau qui avait fait sa réputation avant sa mort.
        J’aurais tellement souhaité t’avoir à mes côtés en cet instant… Son cœur se serra et ses paupières se crispèrent légèrement. …tu me manques.

        Retour à la réalité (Convocation spécial) Qk04

        Un souvenir bref le plongea six ans en arrière.

        Il se rappelait vaguement les cerisiers en fleurs qui oscillaient doucement dans la brise du crépuscule, et la senteur des bâtons d’encens, allumés par dizaines autour de la dalle funéraire scellant la tombe de Yugure Kazuya. Malgré la présence de la moitié du Village venu assister aux obsèques, l’adolescent qu’il était alors s’était senti complètement perdu.
        Pourquoi est-ce arrivé ? … Aurais-je pu éviter cela ? …Que dois-je faire ?... Suis-je seul ?
        Autant d’interrogations qui l’avaient tourmenté la journée durant.
        Et puis il avait senti une présence à côté de lui, et une main puissante s’était posée avec douceur sur son épaule.
        Lorsqu’ils les avaient levés, ses yeux avaient croisé ceux d’Udezuku Heizen.
        Tu n’es pas seul. Avait répondu silencieusement le regard du Seizankage.

        « Vous m’en voyez honoré, Seizankage-Sama. (Il ne bafouillait plus, et les mots étaient désormais prononcés avec une assurance plus profonde) Je tâcherai de m’en montrer digne. »


        Tandis qu’il acceptait ses nouvelles responsabilités, l’épéiste suivit le mouvement du chef du Village et coula successivement ses prunelles d'étain vers Saki, puis Kunao.
        La stupéfaction qui se lisait sur leurs visages dut faire à peu près corps avec celle d’Urumi, quelques secondes plus tôt.
        Personne dans cette pièce ne s’était attendu à un tel virage.
        Le jeune homme hocha discrètement la tête à l’évocation du baptême de ses acolytes ; Shikisha et Kyuugeki. Deux sobriquets tout indiqués, qui reflétaient à merveille les talents de chacun. Le regard de l’oiseau de proie qu’Urumi était devenu flotta fugitivement sur eux, comme un voile protecteur.
        Aucun, de Saki, de Kunao, ni de Ganryu, n’eut conscience de l’estime qu’il ressentait en cet instant à leur égard.

        À peine eurent-t ’ils le temps d’encaisser le flot d’émotions entraînées par leurs nouvelles prérogatives qu’une autre annonce tomba ; se tiendrait bientôt un sommet des Kage à Jujou, et Ganryu fut désigné pour seconder Heizen dans l’entreprise.
        D’emblée, Urumi eut le sentiment que les évènements vécus à Insen no Kuni avaient quelque chose à voir avec cette session extraordinaire.
        Cela dit, l’Udezuku était resté vague sur les informations liées à un rassemblement qui prendrait assurément une tournure historique dans la longue trame d’Onogoro, ce qui fit naître plusieurs hypothèses dans l’esprit du jeune homme.
        Si un tel conclave a été décidé, cela veut possiblement dire qu’il s’est déroulé d’autres évènements majeures dans les contrées voisines. Et si tel est le cas, ont-t ’ ils un lien avec Gekirin Kurai et son « Maître » ? L’homme est resté vague quand je lui ai demandé s’il y en avait « d’autres » comme lui, mais cette perspective est plus que probable.
        Le visage du Samouraï émergea des limbes de sa mémoire, et le jeune homme jeta un coup d’œil à travers la verrière circulaire qui s’étendait derrière le bureau.
        Ses yeux se perdirent sur la ligne d’horizon.
        Ce qui est sûre c’est que ce n’était pas « toi » qui tirait les ficelles. Tu n’étais qu’un instrument sur un plateau de Shōgi… et dans toutes parties de Shōgi, il y a un Roi et des pions sacrifiables.
        Il songea à la conversation privée avec Kurai, et à l’entrevue que ce dernier lui avait fixé au Mont Orochi, à une date qui correspondait au solstice d'été.
        Des retrouvailles qui approchaient dangereusement.
        La partie a déjà commencé. Suis les pions. Tu trouveras le Roi.
        Le regard d’Urumi devint aussi tranchant que le fil d’un katana.

        Je suis Colère et ma pulsation vient d’être de nouveau freinée grâce à toi. Shunzui m’avait parlé d’un Koga Rei… Shunzui n’a pas d’ami, alors je préfère que tu le saches avant de mourir !! Désolé !


        Shunzui...
        ...c'était lui, le Roi.


        Avez-vous des questions ? Ou souhaitez-vous parler d’un sujet en particulier ?


        Les paroles d’Heizen le ramenèrent à la réalité, et les yeux pâles du Yugure se posèrent d’abord sur les traits burinés du géant… avant de couler sur Saki avec une pointe de malice à l’évocation de la requête de son amie.
        Tu ne perds décidément pas de temps, mais ton idée est pertinente.
        Vinrent ensuite les paroles du Croc-Blanc auxquelles il ajouta son propre consensus.

        « Je me range de l’avis de Kunao. J’irais même jusqu’à souligner un état de fait ; en progressant dans cette structure, nous avons démantelé tous les pièges mis en place pour protéger son secret. L’arbre est désormais sans défenses. De plus, j’ai mené quelques recherches au sujet du bois d’Éden, et j'en suis arrivé à un raisonnement personnel qui… bien qu'il reste infondé… affère peut-être sur une possible utilité dans les arts du Kugutsu. (Il adressa un sourire subtil au Seizankage) Je ne m’attends pas à ce que vous confirmiez ou infirmiez cette hypothèse. Vous avez vos raisons. Mais je pense que le sujet mérite que l’on s’y attarde, ne serait-ce que pour lui éviter au moins de tomber entre de mauvaises mains. »


        Il marqua une légère pause, puis inspira légèrement.
        Il était temps de mettre Saki et Kunao dans la confidence à propos de ce qu’il avait vécu dans la montagne avec Ganryu.

        « J'ai moi aussi une requête à soumettre. Comme je vous en ai fait mention par rouleau, au terme des évènements d’Insen no Kuni nous sommes tombés sur une cavité secrète dissimulant une étude, et ce qui s’apparentait à un laboratoire. L’endroit avait semble-t ’il été érigé par Renketsu Ichiban, un érudit qui s’est naguère opposé à la création des Villages dans des temps anciens. J’ignore quels motifs l’ont conduit vers ce genre de convictions et il est possible qu’on ne le sache probablement jamais, mais l’homme a laissé derrière lui plusieurs artefacts. Deux ambres rouges, et un réceptacle hermétiquement fermé qui contenait une substance organique de genre inconnue. L’ensemble était accompagné d’une lettre qui stipulait que ces objets, combinés ensemble, pouvaient échoir à la création d’un tout nouveau type d’arme ; les armes « Nephilim ». (bref regard circulaire suivit d’une pause) Ganryu et moi avons pu mettre la main sur l’une des deux ambres. Or… il se trouve que j’ai déjà vu ce type de gemme par le passé, au cours d’un voyage à Teito en compagnie de Kyoshiro. C’est pourquoi, je souhaiterai avoir votre aval pour mener des recherches sur ces armes Nephilim. À commencer par mettre à l’étude ces pierres en sollicitant l’aide des forgerons du Village qui seraient éventuellement intéressés par le sujet. »


        Il s’arrêta là.
        Il aurait pu mentionner bien des choses, comme l’invitation de Kurai… ou encore l’existence de Gekirin Kitai dont il avait également fait part à Heizen dans la missive qui avait suivi le triste épilogue d'Insen no Kuni, mais il préféra garder cette dernière confidence entre lui et le Seizankage.
        Dans l’immédiat, moins les autres en sauraient, plus ce garçon serait en sécurité…
        …ce qui était également valable pour ses trois compagnons d’armes.

        Une intuition lui susurra que le sujet était encore sensible, et se devait d’être protégé.

        Il caressa Saki, Kunao et Ganryu de son regard d’épervier.

        Après ce que j'aurais appris au Mont Orochi, il n’y aura plus de secrets.
        À la condition que tu survives aux retrouvailles. L’averti froidement le guerrier dans son âme qui répondait désormais au nom de Mōkin.
        dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
        Tadakatsu Ganryu
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        Tadakatsu Ganryu
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        Retour à la réalité (Convocation spéciale)

        Feat Ao Oni no Ken

        Retour à la réalité (Convocation spécial) Estampe


        Décidément, cette journée ne faisait que commencer et pourtant là voilà qui s’annonçait déjà radieuse. A l’image du large sourire qui se dessinait sur le visage d’Heizen au moment où il partageait un instant de complicité avec Saki, dont la raison échappait bien sûr à la cervelle de moineau du géant borgne. Certes, sans qu’il ne s’en rende compte, L’histoire de l’Ao Oni No Ken venait de débuter par une bourde de Ganryu, concernant la volonté du reste de ces compagnons de rester silencieux à propos l’existence de l’arbre. Mais mine de rien, la réaction qu’eut leur noble kage à l’égard de cette information se faisait au moins rassurante. Car plutôt que de la regarder avec convoitise, l’Udezuku semblait prendre partie pour l’organisation de la protection, non sans faire preuve de discrétion, autour de cet arbre mythique. Tâche qu’il avait d’ailleurs décidé ce confier à Ganryu et ses petits camardes ici présents. Ainsi donc il leur garantissait au moins une chose : seules les quatre personnes dans cette pièce seraient au courant de l’existence de cette jeune pousse. Bon, il avait visiblement quelques plan qu’il se gardait de leur dévoiler. Mais c’était une contre partie qu’il leur fallait accepter en échange d’une telle responsabilité. De plus, connaissant bien son seigneur, Udezuku saurait gérer la situation pour protéger l’arbre tout en garantissant les intérêts du villages.  

        Or quelle ne fut pas la surprise de notre jonin, quand son seigneur insinua l’idée qu’un tel travail ne pouvait être confié à de simples chuunins. D’abord perplexe devant cette mystérieuse remarque, et la boutade à son encontre qui suivit . Les connexions à l’intérieur de son cerveaux ne se firent qu’à la vue du premier bandeau blanc, signe distinctif des jonins du village caché des Montagnes Bleues, que le vénérable guerrier tendait en direction d’Urumi. « Quoi ?! Serieux ?!» La stupeur qui l’avait saisi sur l’instant laissa rapidement place à une fierté soudaine, se traduisant par un sourire doux et sincère ornant les traits de visage buriné. Décidément Heizen avait vraiment le chic pour lui réserver de belles surprises ! D’ailleurs, cette surprise se lisait comme un livre ouvert sur le visage du jeune bretteur, qui répondait en balbutiant. Il n’avait pas l’air de comprendre ce qui venait de lui arriver le pauvre. Et pourtant, que c’était mérité aux yeux de son à présent « confrère » jonin.

        Durant la mission qui les avait conduit aux confins de la terre, en ce jour fatidique où ils avaient croisé la route de Kuraï, qui sait si notre colosse serait sorti vivant de ce temple maudit, sans les conseils avisés de son camarade. Ils avaient été forcé de bâtir une relation de confiance sur l’instant. Et la fluidité évidente de l’entente qui s’était rapidement forgée entre eux leur avait permis de sortir de cet enfer en vie. Ajouté à cela, la confiance qu’il avait su gagner via la pertinence de ses observations auprès de Saki et Kunao durant leur voyage à Mitsu no Kuni. Il était évident que celui qui répondait à présent au titre de Mökin, avait tout pour être un atout central dans l’avenir de Seizan.

        Bien évidemment, Ganryu savait que le géant des montagnes n’allait sûrement pas s’arrêter en si bonne lancée. Il ne fut donc pas surpris de voir Heizen passer du samurai au regard d’acier, vers la jeune kunoïchi aux iris arc en ciel. Ah Saki ! Alors qu’il observait Heizen lui remettre son bandeau, il ne pouvait s’empêcher de bomber le torse, tout en affichant un air presque benêt tant il était heureux. Saki était sûrement la raison principale de sa présence ici même. Si elle n’avait pas croisé sa route pour lui remettre les idées en place, il n’aurait jamais appris à devenir un bon chef d’équipe. Avant elle, il n’était encore qu’une bête sauvage, presque un simple meurtrier, avec pour seule justification la souffrance et la vengeance. En le « domptant » pour lui montrer qu’il pouvait devenir autre chose, elle lui avait tout simplement réappris à être un homme. De là était né un sentiment de confiance presque indestructible à l’égard de la jeune cheffe du clan Kara. Oui Shikisha, ce bandeau, tu le méritais plus que quiconque !

        - Héhéhé !

        Enfin, la silhouette imposante du grand général de Seizan no Sato s’arrêta en face de Kunao. Amusé par la mine déconfite du bretteur aux cheveux d’argents qui accompagnait son face à face avec Heizen, Ganryu n’avait pas pu se retenir de rire. Mais il ne s’agissait pas du tout d’un rire moqueur. Bien au contraire ! C’était plutôt le genre de rire qui voulait dire : « c’est pas trop tôt ! » Kunao était sûrement depuis un an, le soldat le plus productif et le plus fiable sur lequel pouvait se reposer le village et ce, tout grade confondu. Pour un soldat qui n’avait pas encore vingt ans, on aurait pu croire que cet enchaînement rapide entre les promotions relevait du favoritisme. Mais c’était sous-estimer le croc blancs , ce qui revenait à commettre une bien grave erreur ! Ganryu l’avait déjà vu à de maintes reprises, la progression dont faisait preuve Kunao était à l’image du petit sobriquet que venait de lui donner Heizen. S’il continuait comme ça, il n’y aurait rien de surprenant à ce qu’un jour on voit le surnom de Kyuugeki lié au titre de seizankage.

        Voilà donc ce qui se cachait dans la tête d’Heizen pour cette convocation soudaine. Toujours est-il, même s’il avait accueillit cette nouvelle avec une grande joie qui pouvait aisément se lire sur sa gueule, son vieux seizankage lui avait quand même un peu menti. La réunion ne tournait pas seulement autour de la promotion de Saki, Urumi et Kunao. Une mission, à laquelle lui seul répondrait, l’attendait bientôt. Plongeant un regard où s’entremêlaient surprise et une légère inquiétude de l’autre géant, et après avoir écouté Heizen lui décrire la réunion au court de laquelle il allait devoir assurer sa sécurité, Ganryu demanda ensuite d’une voix grave mais un brin blagueuse, comme pour adoucir ses craintes concernant ce sommet des kages :

        - Ohoh … Je vois … Du coup ma mission consiste tout simplement à t’accompagner au milieu d’un nid de vipères ? Il envoya un clin d’œil complice à l’attention d’Udezuku san. Message reçu boss ! Ça devrait être dans mes cordes. Héhé

        Puis, après leur statut de jonin enfin officialisé, le seizankage se tourna vers ses trois confrères de l’Ao On ni no Ken, afin de leur demander s’ils avaient des questions. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne devait sûrement pas s’attendre à se voir tout à coup assailli de requêtes. D’ordinaires, des soldats normaux se seraient contentés d’accueillir la nouvelle via une révérence docile, sans demander leur reste. Or la nouvelle génération de jonin seizanjin n’avait rien d’ordinaire ! Entre la requête de Kunao concernant la suite de ses recherches sur cet arbre d’Eden, celle de Saki à propos des fichiers de soldats, et enfin l’enquête d’Urumi concernant « les armes Nephilims » dont ils avaient découvert ensemble l’existence à Insen no Kuni. Décidément, ces jeunes poussent n’avaient définitivement pas froid aux yeux ! A peine promus, et déjà des projets pleins la tête. A voir l’air légèrement décontenancé qui s’était dessiné sur le visage d’Heizen, des suite de cette avalanche de questions de la part de ses nouveaux capitaines, Ganryu ne put éclata d’un rire franc et communicatif :

        - Ahahah ! Je rêve ! Ils sont encore pire que moi les bougres ! Ahahah ! Alors jiji ? On dirait que c’est finalement toi qui a du pain sur la planche. Doucement les jeunes ! Vous allez nous l’envoyer en retraite avant l’heure ! Ahahaha ! Il passa ensuite les visages de ses compagnons d’arme un à un en revue, avant de leur confier avec reconnaissance :  Je suis fier d’avoir pu assister à ça ! Et Croyez moi, si quelqu’un ici a conscience de votre mérite, c’est bien moi ! Sachez que, même si je reste votre capitaine au sein de l’Ao Oni no Ken… Je vous considère comme mes égaux… Alors je veux qu’il en vaille de même pour vous ! Aussi, si jamais vous avez des doutes concernant la moindre de mes décisions, sachez que vous pourrez toujours m’en faire part sans craintes. Il commença ensuite à se gratter le haut du crane, affichant un air un peu gêné. Je me doute que vous saviez déjà tout ça. Mais je voulais que ça soit dit une bonne fois pour toute ! En attendant…

        Retour à la réalité (Convocation spécial) A1884fbec5e3cc3e3a1978978f883140

        Un large sourire se dressait à présent sur ses lèvres, tandis qu’il se courbait avec révérence, buste en avant à l’attention d’Urumi, Saki et Kunao, avant de s’exclamer d’une voix puissante. Toutes mes félicitation pour vos promotions !
        dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
        Udezuku Heizen
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          Convocation Spéciale





          Fraîchement promu chacun à leur tour qu'ils agissaient déjà en tant que tels. Cela aurait été plutôt anormal venant de leur part. Cela démontrait qu’ils étaient tous déjà matures pour ce type de responsabilité. Ils prenaient bien leur rôle à cœur. Impassible, l’Udezuku ne démontra cependant aucun sourire sur son visage. Il allait désormais répondre aux Jonins, les ninjas d’élites du village, comme il se devait . Alors aujourd’hui, Heizen mettait également fin à leur accompagnement.

          La première demande fut celle de Saki. Sa question était plutôt étrange. Heizen la fia et lui répondit alors :

          Ta demande ressemble à une demande d’ancien Chuunin. A partir du moment où je t’ai donné ce badge, ton grade est effectif. Alors tu n’as pas besoin de demander mon approbation, tu pourras avoir accès à tout ce dont les Jonin ont accès.


          Réponse faite. Les Jonin devaient désormais apprendre à voler de leur propres ailes et agir comme de vrais ninjas d’élites et pas d’ancien Chuunin haut gradé. Puis vient celle de Kunao par la suite. Décidément… Alors L’Udezuku prit de nouveau la parole :

          A partir du moment où tu as accepté mon badge, tu as perdu la possibilité que je réponde à cette question. Je ne vous accompagnerai plus dans vos recherches. Je compte sur vous pour me rapporter ce genre d’information. Ces responsabilités incombent à un Jonin.


          Réponse dans le même genre qu’à son allié. Peut-être que le Seizankage aurait pu leur répondre, mais ce n’était pas les aider. Soit ils agissaient comme de vrais Jonin soit ils restaient encore comme des Chuunin. La cassure pouvait donc être violente, mais c’était la voie et la réponse que le colosse avait choisi afin de forger ces soldats d’élites. Il y avait tout de même du bon dans les enseignements de Renchoku Kousei.

          L’effet de masse, si l’un profitait de questions, l’autre, influencé, voudrait en faire de même et ainsi de suite. L’humain avait une folle envie de satisfaction personnelle et d’égalité envers son prochain. Alors jamais deux sans trois,  Urumi prit part également à sa demande. Le géant écouta attentivement et prit la parole :

          En effet, je n'affirmerai rien. Si tels sont tes recherches, à toi de le découvrir. Pour la suite de ta demande, je te dirai comme Saki. Tu n’es plus un Chuunin, alors n’agit plus en tant que tel. Vous êtes désormais tous libre et responsable de vos agissements, qu’ils aillent envers ou contre le village. Maintenant, rompez !!!


          Sourire aux lèvres désormais, il fixa Ganryu pour lui montrer comment on se débarrassait facilement du pain sur la planche. Ce sourire était également là pour dire à ces Jonin de ne pas lui en vouloir, et que désormais c’était à eux de grandir comme des Jonins. Ces réponses peut-être perçues sévères laissaient croire à une grande confiance envers les soldats qu’ils venaient d’élire aujourd’hui… Ils étaient persuadés que ces enfants grandiront correctement en tant que fiers Jonin.

          Soyez prudent désormais mes enfants !

          dit Shikisha, Jonin de Seizan
          Karā Saki
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          Retour à la réalité - Convocation spéciale
          Feat Ao Oni No Ken et le Seizankage



          Les mots de chacun étaient emplis de fierté et de surprise. Aucun d’entre vous n’avait prévu aujourd’hui de recevoir un tel honneur. Le moment était doux, spécial, gravé à tout jamais dans ta mémoire. La silhouette d’Heizen, fièrement dressé devant vous, avec le paysage à couper le souffle de Seizan s’étendant dans son dos. Ses paroles. Ces titres qui, à ton oreille, sonnait irréel. Les paroles de Ganryu qui, fier de sa petite équipe d’anciens Chunin, ne put retenir une expression tendre de se dessiner sur son visage. Les petites larmes qui tu sentais menacer de monter à tes yeux, comme ton père, ton grand père, et tout les fiers chefs du clan avant toi. Ce bandeau était l’accomplissement d’années de travail. La preuve que malgré les doutes, tu étais à la hauteur.

          Te tournant doucement vers le chef d’équipe, un sourire ému aux lèvres, les iris brillantes d’émotions, tu hochas la tête à ses dires, fermement, avant d’échapper un petit rire doux.

          « Merci ! Compte sur moi pour te rentrer dans le lard dès que nécessaire ~ »


          En passant du temps avec le manieur de la tueuse du dragon, tu avais fini par prendre quelque unes de ses expressions, si fortes en caractère ! C’était toujours drôle à entendre dans ta bouche, tant le contraste avec ton apparence sélénite était frappant. Ça te rendait plus ... accessible. Plus humaine au regard de ceux qui te trouvaient froide sans vraiment te connaître. Mais il ne pouvait pas demeurer que du rose dans cet échange. C’était un changement dans vos carrières respectives, et il fallait en prendre conscience.

          Ferme. Franc. Et pourtant chaleureux. C’était le Seizankage, fidèle à vous-même, qui répondait à vos questions. Il fallait avouer que vous vous étiez lâchés sur ce coup. Face à une telle occasion, aucun d’entre vous n’avait vu resté muet. Kunao voulez en savoir plus sur les informations que le dirigeant semblait posséder sur le précieux arbre. Urumi, quant à lui, souhaitait un aval pour commencer des recherches sur les artefacts à la source du drame d’Issen no Kuni. Et toi, tu voulais pouvoir jeter un œil aux dossiers, pour le retrouver, cet homme qui avait terrorisé à ce point Mitte et ce, par sa simple présence. Ce samourai inconnu qui représentait une menace assez grande pour pousser le jeune homme à fuir. À mettre en jeu sa vie et sa liberté. Et chacun de vous eu le droit à la même réponse : Vous étiez Jonin maintenant. Le temps des demandes de permissions, presque hésitantes, étaient derrière vous. Il était temps d’évoluer. De gagner en indépendance et de déployer vos ailes pour vous montrer à la hauteur de cette confiance qu’il avait placé en vous. Une tâche plus compliqué qu’il n’y paraissait, surtout pour de jeunes âmes comme les vôtres. C’était une pression de plus, mais ceux qui y résistaient finissaient par se transformer en diamant. Solide et captivant

          Un poil gênée de cette réaction qui avait été un reflexe tout naturel chez toi, tu hochas la tête face aux remarques du sage guerrier des montagnes, notant dans un coin de ta tête cette nouvelle attitude que tu devais adopter dès aujourd’hui.

          « Pardon, c’est vrai que les habitudes ont la peau dure ... ! »

          Te redressant un peu, la tête droite, l’air confiant et ton nouveau bandeau blanc attaché au niveau de la taille, tu saluas une dernière fois le chef militaire qui vous ordonnez de déguerpir, maintenant que toute l’histoire était réglée. Un au revoir au goût d’encouragement, au parfum familiale, alors qu’il vous demandait malgré tout d’être prudents. Qu’il vous appelait « ses enfants » à voix haute, là où les mots n’avaient jamais vraiment été prononcés.

          Un nouveau chapitre pour Seizan. Pour la brigade. Pour tes amis. Et puis pour toi. De nouvelles aventures, de nouvelles responsabilités, qui faisaient battre ton cœur la chamade et bouillonner ton sang.

          Kara Saki. Shikisha. Jonin de Seizan.



          Il est l'heure de te lancer.

          dit Mōkin, Jonin de Seizan
          Yugure Urumi
          dit Mōkin, Jonin de Seizan
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          Yugure Urumi
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            Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

          « Ahahah ! Je rêve ! Ils sont encore pires que moi les bougres ! Ahahah ! Alors jiji ? On dirait que c’est finalement toi qui as du pain sur la planche. Doucement les jeunes ! Vous allez nous l’envoyer en retraite avant l’heure ! Ahahaha ! »


          Urumi fut interloqué –et quelque peu désarçonné- par la familiarité de Ganryu vis-à-vis d’Heizen.
          Et puis, le simili d’étonnement s’évapora subrepticement des traits de l'épéiste pour se transformer en une ombre de sourire.
          Le temps forge les amitiés, et ces deux-là semblent se connaître depuis des lustres.
          S’il n’était pas encore tout à fait à l’aise avec ce genre de désinvolture face à une personnalité aussi importante que le Seizankage, le jeune homme s’amusa néanmoins du lien étrange qui unissait les deux hommes.

          Marque de confiance envers Kunao, Saki, et lui-même ? Ou trait de personnalité commun ?
          Probablement les deux. S’en amusa Urumi qui décida de rentrer dans le jeu de Ganryu, avec un peu plus de mesure cependant.

          « Il gèlera à Sakyuu quand ce jour arrivera. »


          Le ton était un tantinet taquin, et l'expression joviale sur les traits raffinés du Yugure, parfaitement authentique.

          « Je suis fier d’avoir pu assister à ça ! Et Croyez-moi, si quelqu’un ici a conscience de votre mérite, c’est bien moi ! Sachez que, même si je reste votre capitaine au sein de l’Ao Oni no Ken… Je vous considère comme mes égaux… Alors je veux qu’il en aille de même pour vous ! Aussi, si jamais vous avez des doutes concernant la moindre de mes décisions, sachez que vous pourrez toujours m’en faire part sans craintes. »


          « Je vous considère comme mes égaux… Alors je veux qu’il en aille de même pour vous ! »
          Me considérer comme ton égal ?
          Questionna le regard bleu incandescent lorsqu'il se posa sur le visage écharpé du Berserker.

          Quelques images refluèrent du passé ;
          Un combattant solitaire qui semait la mort sur un champs de bataille, alors qu'un Urumi à peine adolescent se frayait un chemin derrière lui en compagnie d'autres Samouraïs ensanglantés, louvoyant entre les râles d'agonie et les viscères répandues.
          Une déferlante de chakra, nimbé d'obscurité, qui frappait de plein fouet une lourde porte en bois massif. La réduisant en charpie.


          Pas encore...

          « Tu peux compter sur moi. (sourire matois) L'inverse est également valable. »


          ...mais cela viendra.

          « Je me doute que vous saviez déjà tout ça. Mais je voulais que ça soit dit une bonne fois pour toute ! En attendant… Toutes mes félicitations pour vos promotions ! »

          « Merci ! Compte sur moi pour te rentrer dans le lard dès que nécessaire. »


          Le jeune homme gloussa à la remarque de Saki, puis retrouva un semblant de sérieux.

          « Merci mon vieux. (clin d’œil subtil) Mais tout ce bout de chemin n’aurait jamais été possible sans toi. »


          C'est "toi" qui t'es tenu à mes côtés dans les profondeur de cet enfer, à Insen.
          C'est "toi" qui nous a porté et soutenu Saki, Kunao, et moi à travers les pièges de cette souricière de tour d'ivoire.


          « Alors… (le poing du Yugure frappa légèrement l’une des spalières de l’armure du géant, dans un geste d’accolade) …à charge de revanche. »


          Puisses-tu toujours veiller sur nous.
          Pour l'entraîner lui-aussi dans le sillage de mort que constitue la vie d'Urumi Yugure ?

          Jaillit une voix froide des tréfonds de son âme.

          Le regard de l'épéiste perdit un peu de sa chaleur.

          Presque tous ceux que tu as aimé ont été détruits.

          Ta demande ressemble à une demande d’ancien Chuunin. À partir du moment où je t’ai donné ce badge, ton grade est effectif. Alors tu n’as pas besoin de demander mon approbation, tu pourras avoir accès à tout ce dont les Jônin ont accès.


          La voix rauque d’Heizen le ramena à la réalité lorsqu’il répondit aux requêtes de Saki.
          Du moins pas seulement à Saki.
          La silhouette massive se tourna également vers Urumi.

          En effet, je n'affirmerai rien. Si tels sont tes recherches, à toi de le découvrir. Pour la suite de ta demande, je te dirai comme Saki. Tu n’es plus un Chuunin, alors n’agit plus en tant que tel. Vous êtes désormais tous libre et responsable de vos agissements, qu’ils aillent envers ou contre le village. Maintenant, rompez !!!


          « Je vois… »


          Rétorqua le Yugure sur un ton méditatif.
          Pour un profane attaché aux chaines du protocole, ou habitué au confort de la décharge de responsabilités que prodiguait la soumission aux ordres de la hiérarchie, les paroles du Kage pouvaient sonner comme une forme d’abandon.
          Mais pour Urumi, c’était comme une lame qui venait de trancher des liens invisibles autour de ses poignées.
          Un prélude de sourire qui charriait des sépias d’audace et de volonté en acier trempé planât fugacement sur les lèvres du sabreur, puis disparut comme un mirage.

          Il allait pouvoir avancer sans entraves dans les quêtes multiples qu’il s’était fixé depuis le jour où les yeux bleus, baignés de larmes, d’un Genin impuissant s’étaient posés sur un symbole étrange, entre les marques de lacérations qui avaient rendu presque méconnaissable le corps de Yugure Kazuya.
          Depuis le jour où la lame d’un katana avait jailli comme une griffe d’obsidienne de la poitrine d’un jeune Jujoujin.
          Depuis le jour où il avait découvert l’existence d’un arbre aux branches d’or, dans un Eden perdu sous les entrailles de Mitsu no Kuni.

          Autant d’objectifs qui convergeaient dans des directions différentes.
          Mais aucun qui ne soit hors de sa portée.

          Il s’inclina avec délicatesse devant l’assemblée, braqua ses iris métalliques sur le visage d’Udezuku Heizen…

          « …merci Seizankage-sama. (quelque chose d’indéchiffrable et d’inflexible coula sur ses traits). Vous verrez que je suis plein de surprises. »


          …puis pris congé à la suite de Saki ; silhouette élégante à la démarche de guerrier qui disparaissait dans la pénombre du palais.
          Pour le meilleur ou pour le pire ? Questionna une voix narquoise dans son cœur tandis qu’il s’éloignait vers un avenir incertain.

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