Yokai
Créatures du monde de Yomi, enfants d'Izanami
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 18 Nov - 23:16
Aventure n°9 : Ruine
Tapis dans l’ombre, immobile, il attend...
L’un des membres du groupe du nom de @Koga Rei créer rapidement un clone après avoir entendu le dernier cri de détresse venant du fond de la pièce. Son supérieur @Ueda Chinone montrait toute la confiance qu'elle pouvait lui porter en le laissant agir à sa guise. Leur entente semblait bien fonctionner. Il était de même entre le duo des Seizanjin. Mais qu'en était-il des duo ensemble ?
Analysant rapidement la zone, discrètement, vous faites face à la cellule. De l’autre côté des sortes d’autel sacrificiel ou peut-être autre chose. Le Jujoujin fut rapidement suivi par le reste de son groupe après avoir pointé du doigt la silhouette inerte.
C’est l’un des Jonin qui prit la relève pour tenter de réveiller ce qui se tenait là dans l’ombre. @Tadakatsu Ganryu, au moment où tu poses la main et pose ta question, la matière est froide et plutôt dure. Etait-il déjà mort ?
Retirant ta main, la chose tombe au sol, dévoilant son visage de bois. Un pauvre pantin vêtu de ruban pour vous faire tomber dans son piège. Elle est déjà là. Posé derrière vous, alors que tous vos regards étaient rivés sur le faux prisonnier.
@Yugure Urumi, tu es la première personne à te retourner, plus rapidement que les autres de part de ce mauvais pressentiment. La créature vous avez déjà echo localisé, et soudain sans même entendre un son, vous vous retrouvez tous étourdi. Votre oreille interne a été touchée par un son strident silencieux affectant votre équilibre. Devant vous, tout bouge bizarrement, vous avez l’impression de tanguer comme si vous étiez sur un bateau.
Alors que vous tentez de reprendre votre équilibre, la créature s’envole tout en imitant le cri de l’homme que vous aviez entendu avant. Était-elle douée pour les imitations afin de piéger ses proies ?
La créature fusa en l’air en vol stationnaire entre la cellule où vous étiez et le couloir d’où vous arriviez. Elle vous disait clairement que désormais il était plus possible de s’enfuir et que vous seriez certainement son repas. La créature intelligente avait créé un scénario afin de piéger ses proies ce qui était invraisemblable. Les humains sous-estiment-ils les Yokai ?
Alors que vous tentez de vous reprendre, la créature commença à agiter de plus en plus vite ces ailes faisant virevolter un peu de poussière sous juste en dessous d’elle, puis soudain de multiples lames de Fuuton pour chacun d’entre vous fut envoyé [Ninjutsu Rang A]. Ces lames étaient tranchantes et prêtes à vous taillader de toute part. Vous veniez de tomber de nouveau face à un destin cruel. La créature semblait encore plus forte que la précédente que vous n’avez même pas réussi à terrasser. Comment allez-vous faire ?
L’un des membres du groupe du nom de @Koga Rei créer rapidement un clone après avoir entendu le dernier cri de détresse venant du fond de la pièce. Son supérieur @Ueda Chinone montrait toute la confiance qu'elle pouvait lui porter en le laissant agir à sa guise. Leur entente semblait bien fonctionner. Il était de même entre le duo des Seizanjin. Mais qu'en était-il des duo ensemble ?
Analysant rapidement la zone, discrètement, vous faites face à la cellule. De l’autre côté des sortes d’autel sacrificiel ou peut-être autre chose. Le Jujoujin fut rapidement suivi par le reste de son groupe après avoir pointé du doigt la silhouette inerte.
C’est l’un des Jonin qui prit la relève pour tenter de réveiller ce qui se tenait là dans l’ombre. @Tadakatsu Ganryu, au moment où tu poses la main et pose ta question, la matière est froide et plutôt dure. Etait-il déjà mort ?
Retirant ta main, la chose tombe au sol, dévoilant son visage de bois. Un pauvre pantin vêtu de ruban pour vous faire tomber dans son piège. Elle est déjà là. Posé derrière vous, alors que tous vos regards étaient rivés sur le faux prisonnier.
@Yugure Urumi, tu es la première personne à te retourner, plus rapidement que les autres de part de ce mauvais pressentiment. La créature vous avez déjà echo localisé, et soudain sans même entendre un son, vous vous retrouvez tous étourdi. Votre oreille interne a été touchée par un son strident silencieux affectant votre équilibre. Devant vous, tout bouge bizarrement, vous avez l’impression de tanguer comme si vous étiez sur un bateau.
Alors que vous tentez de reprendre votre équilibre, la créature s’envole tout en imitant le cri de l’homme que vous aviez entendu avant. Était-elle douée pour les imitations afin de piéger ses proies ?
La créature fusa en l’air en vol stationnaire entre la cellule où vous étiez et le couloir d’où vous arriviez. Elle vous disait clairement que désormais il était plus possible de s’enfuir et que vous seriez certainement son repas. La créature intelligente avait créé un scénario afin de piéger ses proies ce qui était invraisemblable. Les humains sous-estiment-ils les Yokai ?
Alors que vous tentez de vous reprendre, la créature commença à agiter de plus en plus vite ces ailes faisant virevolter un peu de poussière sous juste en dessous d’elle, puis soudain de multiples lames de Fuuton pour chacun d’entre vous fut envoyé [Ninjutsu Rang A]. Ces lames étaient tranchantes et prêtes à vous taillader de toute part. Vous veniez de tomber de nouveau face à un destin cruel. La créature semblait encore plus forte que la précédente que vous n’avez même pas réussi à terrasser. Comment allez-vous faire ?
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
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Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Re: Aventure n°9 : Ruine Sam 19 Nov - 23:52
Pour Urumi, la déconvenue se manifesta dans un enchaînement de contingences qui lui donna l’impression de ressembler à ces marionnettes articulées, prenant parfois vie entre les doigts adextres de ces artistes Sakyujin, durant les représentations de Bunraku.
Comme s’il n’était pas maître de son destin… et que chacune des décisions qu’il avait prise depuis le début de cette aventure se changeaient en une pantomime grotesque destinée à se retourner contre lui.
Un bref instant, il s’imagina les Kami comme une bande de haussiers aux airs matois, affairés au-dessus d’une table de shōgi, sourire aux lèvres, à mettre en balance l’équilibre entier d’Onogoro et l’existence de ceux qui en composaient le substrat juste parce-que cela leur apportait un peu de distraction dans une éternité où plus rien n’avait vraiment de saveurs.
C’était risible. Et injuste.
Mais la vie n'était jamais juste.
Dans le meilleur des cas, il lui arrivait seulement d’être impartiale.
En l’occurrence, l’impartialité se manifesta d’abord par un bruissement d’aile dans la pénombre, qui charriait une odeur de cuire rance et d’excréments. Puis, par une forme d’un gris cadavérique, se découplant à quelques mètres du Samouraï.
Une douleur lancinante lui vrilla les tympans à la seconde où il levait son épée, et le monde autour de lui explosa dans un chatoiement de feu blanc lorsque sa vision se brouilla, lui faisant presque perdre connaissance. Sur un moment dont il n’aurait pu estimer la durée, le jeune homme eut l’impression d’avoir avalé une bouteille de saké d’un seul trait pour en ressentir les effets de manière quasi-instantanée. Il tituba… manqua de trébucher… et dû planter Taishou à ses pieds pour ne pas tomber à la renverse.
L’acouphène dans ses oreilles se changea en un sifflement régulier qui n’était perturbé que par les battements de son cœur dont les vibrations remontaient jusqu’à son crâne avec la régularité impitoyable d’un métronome.
Bouge.
Lui murmura une voix sortie des tréfonds de son subconscient.
Bouge.
Ses doigts se crispèrent sur la poignée de son arme, et il se redressa en tremblant.
BOUGE !
Lui hurla le guerrier qui se réveillait dans son âme.
Il leva les yeux et vit plusieurs lignes translucides qui semblaient strier l’espace dans une sorte de déformation atrophiée pour se diriger vers lui à vive allure.
D'un coup, les stries s'écartèrent et visèrent individuellement chacun des protagonistes.
Au prix d’un effort douloureux, il s’arracha du sol dans un saut périlleux arrière pour tenter d'esquiver la lame qui lui était destinée.
Mais cette dernière arrivait trop vite, et il prit conscience qu'il ne parviendrait à l'éviter que partiellement.
Le sabreur se contorsionna dans les airs pour ramener Taishou devant lui dans un geste désespéré.
La lame s’interposa comme une barre d’acier au couleur d’obsidienne, mais ce ne fut pas suffisant.
L’attaque le frappa de plein fouet, faisant vibrer son épée entre ses mains.
Puis son armure vola en éclat, et une douleur atroce lui déchira le thorax lorsqu’il fut projeté en arrière dans un vol plané qui s’acheva violement contre les parois de la cellule, juste à côté de Ganryu.
Urumi resta prostré quelques secondes et poussa un râle sourd en palpant l’endroit où l’attaque l’avait touché.
Lorsqu’il retira sa main, celle-ci était pleine de sang.
Le visage crispé de douleur, il se releva lentement, puis posa les yeux sur sa blessure.
Si cette dernière le lançait à chacun de ses mouvements, il sut d’emblée qu’elle ne serait pas mortelle. Son mouvement d’esquive lui avait permis d’échapper à une partie des ictus, et Taishou, combinée à son plastron lamellaire -désormais éventré- avaient absorbé le plus gros de l’impact.
La lame de vent lui avait déchiré la chaire. Assez profondément pour nécessiter sutures et onguents, mais pas assez pour toucher ses points vitaux.
Il eut néanmoins une certitude, en sentant les débris de son armure dégringoler autour de lui dans une série de cliquetis évanescents, lorsqu’il se releva.
La prochaine attaque qu’il encaisserait ferait beaucoup plus de dégâts.
Ses yeux aux reflets polaires étincelèrent tandis qu’une colère maîtrisée l’envahissait progressivement, transformant la souffrance en carburant.
Une porte s’ouvrit dans le brasier qu’il avait dans le cœur, et plusieurs images exhumées du passé filtrèrent jusqu’à lui.
Le souffle de sa mère « Ne fais pas de bruits, je reviens vite. », alors qu’elle lui murmurait pour la dernière fois une promesse qu’elle ne pourrait jamais tenir.
Le sourire confiant de Kazuya, quelques jours avant qu’une équipe de Shinobi ne retrouve les restes pourrissants du Samouraï et de son escouade.
Nobumatsu.
L’odeur de charnier, et les cadavres par centaines qui jonchaient les rues de Fukuri, des années plus tard.
Les enfants, jetés contre les murs. La détresse... l’impuissance... que cette vision avait provoquée.
La peur de l’échec.
La peur de perdre le peu de personne qui lui restait encore.
La peur de ne pas être assez bon.
Jashin.
Autant de détails qui cristallisaient sa volonté de combattre.
Il se tourna à demi vers Ganryu.
Urumi inspira et expira, puis laissa couler son chakra le long de son corps, puis dans chacun de ses membres.
Les battements de son cœur se calmèrent.
La douleur se modéra.
Enfin, ses iris de glace se dardèrent sur la créature de cauchemars qui planait dans les airs devant la sortie.
Un obstacle, rien de plus.
Un sourire cynique ourla les lèvres du jeune homme lorsqu’il compris le piège dans lequel il était tombé.
Très bien… ou tu me tues, ou c’est moi qui te tue.
Il y eut un moment de flottement…
…qui fut rompu lorsque Ganryu projeta un nouveau slash de chakra à côté de lui.
Dans un mouvement parfaitement synchronisé, Urumi fila comme une flèche, juste derrière la strie enténébrée (chakra noir apparenté à Ganryu). Laissant son chakra transformer ses mouvements en un sprint accéléré qui le rendait difficile à suivre, le sabreur prit appuie sur la paroi à côté de lui et s’en servit comme tremplin pour bondir en direction du Yōkai, au moment où ce dernier réagissait à l’attaque de Ganryu.
Il n’eut pas le temps de voir si elle avait fait mouche, mais lorsque la créature fut à sa portée, il effectua un mouvement de vrille horizontale en empoignant Taishou à deux mains pour frapper de toutes ses forces.
L’attaque, faite pour tuer, avait ni plus ni moins pour objectif que de trancher son adversaire en deux.
Une fraction de seconde avant que son arme n’entre en contact avec sa cible, il vit apparaître Rei à côté de lui, le corps enrobé d’un chakra crépitant.
Manifestement, le Jujoujin avait eu la même idée que lui.
Comme s’il n’était pas maître de son destin… et que chacune des décisions qu’il avait prise depuis le début de cette aventure se changeaient en une pantomime grotesque destinée à se retourner contre lui.
Un bref instant, il s’imagina les Kami comme une bande de haussiers aux airs matois, affairés au-dessus d’une table de shōgi, sourire aux lèvres, à mettre en balance l’équilibre entier d’Onogoro et l’existence de ceux qui en composaient le substrat juste parce-que cela leur apportait un peu de distraction dans une éternité où plus rien n’avait vraiment de saveurs.
C’était risible. Et injuste.
Mais la vie n'était jamais juste.
Dans le meilleur des cas, il lui arrivait seulement d’être impartiale.
En l’occurrence, l’impartialité se manifesta d’abord par un bruissement d’aile dans la pénombre, qui charriait une odeur de cuire rance et d’excréments. Puis, par une forme d’un gris cadavérique, se découplant à quelques mètres du Samouraï.
Une douleur lancinante lui vrilla les tympans à la seconde où il levait son épée, et le monde autour de lui explosa dans un chatoiement de feu blanc lorsque sa vision se brouilla, lui faisant presque perdre connaissance. Sur un moment dont il n’aurait pu estimer la durée, le jeune homme eut l’impression d’avoir avalé une bouteille de saké d’un seul trait pour en ressentir les effets de manière quasi-instantanée. Il tituba… manqua de trébucher… et dû planter Taishou à ses pieds pour ne pas tomber à la renverse.
L’acouphène dans ses oreilles se changea en un sifflement régulier qui n’était perturbé que par les battements de son cœur dont les vibrations remontaient jusqu’à son crâne avec la régularité impitoyable d’un métronome.
Bouge.
Lui murmura une voix sortie des tréfonds de son subconscient.
Bouge.
Ses doigts se crispèrent sur la poignée de son arme, et il se redressa en tremblant.
BOUGE !
Lui hurla le guerrier qui se réveillait dans son âme.
« À l’aide ! Au secours ! »
Il leva les yeux et vit plusieurs lignes translucides qui semblaient strier l’espace dans une sorte de déformation atrophiée pour se diriger vers lui à vive allure.
D'un coup, les stries s'écartèrent et visèrent individuellement chacun des protagonistes.
Au prix d’un effort douloureux, il s’arracha du sol dans un saut périlleux arrière pour tenter d'esquiver la lame qui lui était destinée.
Mais cette dernière arrivait trop vite, et il prit conscience qu'il ne parviendrait à l'éviter que partiellement.
Le sabreur se contorsionna dans les airs pour ramener Taishou devant lui dans un geste désespéré.
La lame s’interposa comme une barre d’acier au couleur d’obsidienne, mais ce ne fut pas suffisant.
L’attaque le frappa de plein fouet, faisant vibrer son épée entre ses mains.
Puis son armure vola en éclat, et une douleur atroce lui déchira le thorax lorsqu’il fut projeté en arrière dans un vol plané qui s’acheva violement contre les parois de la cellule, juste à côté de Ganryu.
Urumi resta prostré quelques secondes et poussa un râle sourd en palpant l’endroit où l’attaque l’avait touché.
Lorsqu’il retira sa main, celle-ci était pleine de sang.
Le visage crispé de douleur, il se releva lentement, puis posa les yeux sur sa blessure.
Si cette dernière le lançait à chacun de ses mouvements, il sut d’emblée qu’elle ne serait pas mortelle. Son mouvement d’esquive lui avait permis d’échapper à une partie des ictus, et Taishou, combinée à son plastron lamellaire -désormais éventré- avaient absorbé le plus gros de l’impact.
La lame de vent lui avait déchiré la chaire. Assez profondément pour nécessiter sutures et onguents, mais pas assez pour toucher ses points vitaux.
Il eut néanmoins une certitude, en sentant les débris de son armure dégringoler autour de lui dans une série de cliquetis évanescents, lorsqu’il se releva.
La prochaine attaque qu’il encaisserait ferait beaucoup plus de dégâts.
Ses yeux aux reflets polaires étincelèrent tandis qu’une colère maîtrisée l’envahissait progressivement, transformant la souffrance en carburant.
Une porte s’ouvrit dans le brasier qu’il avait dans le cœur, et plusieurs images exhumées du passé filtrèrent jusqu’à lui.
Le souffle de sa mère « Ne fais pas de bruits, je reviens vite. », alors qu’elle lui murmurait pour la dernière fois une promesse qu’elle ne pourrait jamais tenir.
Le sourire confiant de Kazuya, quelques jours avant qu’une équipe de Shinobi ne retrouve les restes pourrissants du Samouraï et de son escouade.
Nobumatsu.
L’odeur de charnier, et les cadavres par centaines qui jonchaient les rues de Fukuri, des années plus tard.
Les enfants, jetés contre les murs. La détresse... l’impuissance... que cette vision avait provoquée.
La peur de l’échec.
La peur de perdre le peu de personne qui lui restait encore.
La peur de ne pas être assez bon.
Jashin.
Autant de détails qui cristallisaient sa volonté de combattre.
Il se tourna à demi vers Ganryu.
« On ne doit pas… », il haletait toujours sous l’effet de la souffrance, mais sa voix était devenue aussi froide qu’un vent d’hivers. « …lui laisser l’opportunité d’attaquer une seconde fois. »
Urumi inspira et expira, puis laissa couler son chakra le long de son corps, puis dans chacun de ses membres.
Les battements de son cœur se calmèrent.
La douleur se modéra.
Enfin, ses iris de glace se dardèrent sur la créature de cauchemars qui planait dans les airs devant la sortie.
Un obstacle, rien de plus.
« À l’aide ! Au secours ! »
Un sourire cynique ourla les lèvres du jeune homme lorsqu’il compris le piège dans lequel il était tombé.
Très bien… ou tu me tues, ou c’est moi qui te tue.
Il y eut un moment de flottement…
…qui fut rompu lorsque Ganryu projeta un nouveau slash de chakra à côté de lui.
Dans un mouvement parfaitement synchronisé, Urumi fila comme une flèche, juste derrière la strie enténébrée (chakra noir apparenté à Ganryu). Laissant son chakra transformer ses mouvements en un sprint accéléré qui le rendait difficile à suivre, le sabreur prit appuie sur la paroi à côté de lui et s’en servit comme tremplin pour bondir en direction du Yōkai, au moment où ce dernier réagissait à l’attaque de Ganryu.
Il n’eut pas le temps de voir si elle avait fait mouche, mais lorsque la créature fut à sa portée, il effectua un mouvement de vrille horizontale en empoignant Taishou à deux mains pour frapper de toutes ses forces.
L’attaque, faite pour tuer, avait ni plus ni moins pour objectif que de trancher son adversaire en deux.
Une fraction de seconde avant que son arme n’entre en contact avec sa cible, il vit apparaître Rei à côté de lui, le corps enrobé d’un chakra crépitant.
Manifestement, le Jujoujin avait eu la même idée que lui.
- Récap:
Combinaison de la C1 Esprit Vide en Explosivité avec la C2 Acrobate en Esquive pour éviter partiellement la lame Fuuton. En parallèle, utilisation de Taishou et sacrifice de mon amure de fer ★ pour encaisser le plus gros des dégâts.
Durant mon attaque, utilisation de la C1 Vélocité en Vitesse pour se rapprocher de la créature au moment où Urumi estime cette dernière en train de réagir à l’attaque de Ganryu. Puis usage de la C1 Esprit Vide en Explosivité et de la C2.2 Bretteur Démoniaque en Bukijutsu pour tenter de trancher la créature en deux.
@Tadakatsu Ganryu @Koga Rei J’ai mentionné les actions dont on a parlé sur le Discord pour prendre en compte ce que vous comptiez faire. Si quoique ce soit vous dérange, n'hésitez pas à me corriger. J’éditerai sans problème.
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 20 Nov - 16:25
Ruine
Pourquoi approcher directement ? Pourquoi ? Ces samouraïs ne comprennent rien à la survie. Comment se fait-il qu’ils y en aient encore ? Ils devraient tous avoir été exterminés par leur propre stupidité. Enfin, c’est ce que j’aimerais dire, mais je ne suis pas mieux. J’ai suivi. J’aurai dû rester en retrait, surveiller la sortie, surveiller de loin, garder un Momentum pour attaquer. C’est-ce que je ferais normalement, mais avec Rei déjà à l’avant, je n’ose pas.
Je ne fais pas confiance aux samouraïs pour garder mon disciple sain et sauf. Et probablement que se sera ce qui causera ma perte. J’aurais voulu opter pour un sauvetage rapide, voir le laisser là s’il était vraiment en mauvais état, mais Ganryu c’était approcher pour lui parler et le groupe avait fait de même.
Évidemment, c’était un piège. Il faut toujours assumer que c’Est un piège avant de faire quoi que ce soit, mais ces samouraïs sont trop … naïfs ? Enfin, ils ne sont pas sur leur garde. D’où le pourquoi de cette situation.
Alors que Ganryu inspecte le prisonnier, je reste un peu en retrait, un peu plus près d’Urumi – je crois que c’est bien son nom – pour observer l’interraction. Un pantin, une créature. Faisant volte-face juste à la dernière minute pour voir la créature avant …
Le décor se tord sous mon regard, tangue alors qu’il ne le devrait pas. Un genjutsu ? Probablement pas. C’est autre chose. Quelque chose qui me fait perdre pied. Il me faut un instant pour reprendre mon équilibre et pour que le sol cesse enfin de tanguer.
Mais à peine ai-je reprit mes esprits que se dresse devant moi un mur de lames futon. Je n’ai ni le temps ni la vitesse pour me mettre à l’abris … Et les lames de vent déchirent ma peau. Sur les bras, sur les jambes, le ventre … Et mon premier réflexe et de lancer un regard vers Rei pour voir son état.
Les dents serrées, je ravale ce qui pourrait sonner comme un gémissement de douleur, avant de me redresser, une main posée sur la blessure me faisant le plus mal. Je franchis l’espace en Rei et moi et lui donne une pilule de guérison, si jamais décide de la prendre.
Puis, je me tourne vers Ganryu, qui ne se trouve pas bien loin.
Dis-je en lui tendant une pilule à son tour. Je ne suis pas un médecin et je voulais définitivement sauver ces trucs pour plus tard, mais notre survit en dépend. Un peu trop même. J’avale la troisième pilule et il ne m’en reste qu’une pour Urumi, quand je pourrai l’attraper.
Comparativement aux coups que nous avions reçus, ma pilule n’a que très peu d’effets, mais c’est déjà mieux que rien. Je nous achète un peu de temps.
Une fois ma distribution terminée – Rei et Ganryu – je me concentre à nouveau à faire disparaître mon chakra et ma présence. Dégainant mon tessen de ma manche maintenant un peu réduite en lambeaux, je me tente de m’approcher de la créature distraite par l’attaque d’Urumi et celles de mes équipiers.
Si je peux parvenir à l’attaquer dans son dos, nous aurons peut-être une chance. Je tente alors de me faufiler derrière elle pour la frapper de mon arme dans son dos.
Je ne fais pas confiance aux samouraïs pour garder mon disciple sain et sauf. Et probablement que se sera ce qui causera ma perte. J’aurais voulu opter pour un sauvetage rapide, voir le laisser là s’il était vraiment en mauvais état, mais Ganryu c’était approcher pour lui parler et le groupe avait fait de même.
Évidemment, c’était un piège. Il faut toujours assumer que c’Est un piège avant de faire quoi que ce soit, mais ces samouraïs sont trop … naïfs ? Enfin, ils ne sont pas sur leur garde. D’où le pourquoi de cette situation.
Alors que Ganryu inspecte le prisonnier, je reste un peu en retrait, un peu plus près d’Urumi – je crois que c’est bien son nom – pour observer l’interraction. Un pantin, une créature. Faisant volte-face juste à la dernière minute pour voir la créature avant …
Le décor se tord sous mon regard, tangue alors qu’il ne le devrait pas. Un genjutsu ? Probablement pas. C’est autre chose. Quelque chose qui me fait perdre pied. Il me faut un instant pour reprendre mon équilibre et pour que le sol cesse enfin de tanguer.
Mais à peine ai-je reprit mes esprits que se dresse devant moi un mur de lames futon. Je n’ai ni le temps ni la vitesse pour me mettre à l’abris … Et les lames de vent déchirent ma peau. Sur les bras, sur les jambes, le ventre … Et mon premier réflexe et de lancer un regard vers Rei pour voir son état.
Les dents serrées, je ravale ce qui pourrait sonner comme un gémissement de douleur, avant de me redresser, une main posée sur la blessure me faisant le plus mal. Je franchis l’espace en Rei et moi et lui donne une pilule de guérison, si jamais décide de la prendre.
Puis, je me tourne vers Ganryu, qui ne se trouve pas bien loin.
« Pour aider. Ça ne te remettra pas d’aplomb, mais c’est mieux que rien. »
Dis-je en lui tendant une pilule à son tour. Je ne suis pas un médecin et je voulais définitivement sauver ces trucs pour plus tard, mais notre survit en dépend. Un peu trop même. J’avale la troisième pilule et il ne m’en reste qu’une pour Urumi, quand je pourrai l’attraper.
Comparativement aux coups que nous avions reçus, ma pilule n’a que très peu d’effets, mais c’est déjà mieux que rien. Je nous achète un peu de temps.
Une fois ma distribution terminée – Rei et Ganryu – je me concentre à nouveau à faire disparaître mon chakra et ma présence. Dégainant mon tessen de ma manche maintenant un peu réduite en lambeaux, je me tente de m’approcher de la créature distraite par l’attaque d’Urumi et celles de mes équipiers.
Si je peux parvenir à l’attaquer dans son dos, nous aurons peut-être une chance. Je tente alors de me faufiler derrière elle pour la frapper de mon arme dans son dos.
- Résumé:
Chinone donne des pilules de guérison C à Rei et Ganryu. Elle en prend une.
Le malus roulé : indiscret : vous rend plus repérable pour les senseurs. Votre chakra se fera détecter facilement par les personnes proches de vous.
Après elle essaie de frapper la créature dans le dos grâce à fantôme et espion et novice. Si elle touche elle frappe rang B.
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 20 Nov - 22:05
Ruine
Rei lève les yeux au ciel alors que le Jonin de Seizan décide de s'approcher et de parler à la personne ou à la chose visiblement retenue prisonnière alors même que le Genin avait créé un clone pour partir en éclaireur et éviter de tomber naïvement dans un piège. Il suit tout de même l'homme d'assez près au cas où une menace surgirait. Effectivement, il s'agit d'un piège. Et, Ganryu est tombé dedans la tête la première. Mais, l'ennemi n'est pas le "blessé" et ne se trouve pas devant, mais derrière le groupe.
Le brun a mal aux oreilles. Il ne comprend pas comment ni pourquoi, mais il est déstabilisé et peine à maintenir son équilibre pendant quelques secondes, temps largement suffisant pour que la créature prenne son envol et imite le cri entendu un peu plus tôt. Ce Yokai a-t-il réellement pu anticiper les réactions du groupe de soldats ? Le plus jeune est confus. Il croyait que les Yokais ne valaient pas mieux que des bêtes sauvages et n'obéissaient qu'à leurs instincts. Cependant, une créature répondant uniquement à ses instincts serait-elle en mesure de concocter un plan aussi subtile ?
La créature génère des lames de vent. Elle utilise le Ninjutsu, l'élément Futon. Rei serre les dents. Selon les cours qu'il a suivi, le vent bat la foudre. Il est donc désavantagé face à cet ennemi qui semble naturellement plus fort. Le garçon n'est pas en mesure d'esquiver totalement l'attaque bien qu'il essaie sérieusement. Une armure protège cependant son corps.
Merci sensei.
Rei se saisit de la pilule que lui tend Chinone et la range dans l'une de ses poches. Il ne veut pas l'utiliser dans l'immédiat, il préfère la garder pour plus tard, s'il venait à vraiment être mal en point. Pour l'instant, il n'en a pas besoin.
Après quelques mudras, le Jujoujin enveloppe son corps dans une armure de foudre puis, il se dirige vers un mur pour prendre un peu de hauteur avant de bondir sur la créature pour lui assoner un puissant coup de poing en essayant de calquer son rythme sur celui d'Urumi, conscient que son Taijutsu serait probablement beaucoup plus efficace que toutes les techniques de Ninjutsu qu'il connait.
Rei utilise la C1 Danseur pour tenter d'esquiver, cependant il est dans l'obligation de s'en remettre à son armure 2 étoiles et à son endurance naturelle pour supporter l'impact C1 Renfort.
Il range la pilule que Chinone lui a donné.
Il utilise ensuite C1 Shinobi et C1 Vélocité pour escalader une paroi et prendre de la hauteur avant de sauter en direction du Yokai pour l'attaquer C2 Adepte (rang B) et C1 Esprit vide
Il range la pilule que Chinone lui a donné.
Il utilise ensuite C1 Shinobi et C1 Vélocité pour escalader une paroi et prendre de la hauteur avant de sauter en direction du Yokai pour l'attaquer C2 Adepte (rang B) et C1 Esprit vide
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 21 Nov - 1:21
Aventure n°9 : Ruine
Feat Chinone, Urumi et Rei
Un déclic, le tout accompagné d’une sueur froide. C’était l’état d’esprit dans lequel venait d’être plongé Ganryu. Sous sa main, quand il secoua la mystérieuse silhouette avant de constater qu’il ne s’agissait que d’un mannequin de bois, il ne comprit pas exactement ce qui était en train de se passer. La seule chose dont il était sûr en revanche, c’était qu’on leur tendait un piège. Ce qui se confirma rapidement quand un cri strident se mit soudain à emplir l’espace environnant. La fréquence du son était tellement insupportable que notre colosse vacilla légèrement sous la contrainte. Et quand il porta son regard en direction de la source de ce vacarme assourdissant, son œil s’écarquilla de stupeur :
- Et merde…
Un yokai ressemblant à une chauve souris géante était en train de voler en cercle au dessus de leurs têtes. Son apparence démoniaque glaça l’espace d’un instant le sang du capitaine seizanjin. Il n’avait jamais vu pareil monstre, et à la différence du Gobi qu’ils avaient croisé précédemment, l’instinct meurtrier qui se dégageait de la bête n’annonçait rien de bon pour notre groupe de héros. Puis alors qu’elle épiait l’escouade, prête à fondre sur ses proies, la monstruosité commença tout à coup à crier en reproduisant l’appel à l’aide qu’ils avaient entendu précédemment. C’est là que Ganryu comprit que l’étrange créature à laquelle ils avaient à faire n’était pas qu’une simple bête sanguinaire. Ce mannequin déguisé en prisonnier, plus cette voix imitant parfaitement celle de l’homme… Décidément la complexité de ce piège relevait presque plus de l’esprit humain que de l’animal. Alors qu’il se remettait tout juste de la stupeur générée par l’ultra son de la bestiole, Ganryu remarqua comme un changement d’attitude chez leur ennemi. Après avoir volée en cercle l’espace de quelques secondes, la chauve souris géante passa tout à coup dans une posture offensive. Ce n’est qu’à ce moment qu’il comprit que l’animal allait passer à l’attaque.
- A couvert !
A peine avait-il eut le temps d’hurler à ses camarades de se mettre à l’abri que la vision d’un projectile futon, d’une envergure pour le moins impressionnante et filant à vive allure dans sa direction, l’obligeait à réagir. Ganryu eut tout juste le temps de décaler sa grande carcasse d’un ou deux mètres sur la gauche avant que l’attaque ne vienne se fracasser au sol. La quantité de chakra contenue dans la lame d’air était tellement condensée, que l’explosion le souffla quand même plusieurs mètres plus loin. Heureusement pour lui, il avait eu le réflexe de mètre sa cape en opposition de son visage, empêchant ainsi des débris de l’aveugler. Quand à ses blessures, hormis quelques coupures et égratignures un peu partout, le fait qu’il avait déjà renforcé son corps au préalable lui avait d’éviter trop de bobos. Il fit quelques roulés boulés avant de se redresser, son imposante dragon-slayer à présent dégainée dans sa main droite. Son œil unique balaya la pièce du regard pour voir où en étaient ses compagnons. Les premiers dont il eut des nouvelles furent Chinone et Rei. Ils venaient d’arriver à la hauteur de Ganryu. La kunoichi au regard couleur sang s’avança alors vers son homologue seizanjin pour lui tendre une pilule de soin. Et alors qu’il se saisissait du médicaments, il fut rassuré de constater que malgré leurs blessures, les deux soldats jujoujins avaient l’air d’aller bien. Comme il n’avait pas encore subi de grosse blessure, le colosse glissa le comprimé dans sa poche tout en remerciant Chinone :
- Merci beaucoup ! A mon avis ça nous sera utile après qu’on se soient chargé du cas de ce monstre. Je te revaudrais ça. En attendant, où à bien pu passé Urumi ?
Alors qu’il re-balaya du regard le brouillard soulevé par l’attaque du yokai, il ne tarda pas à avoir des nouvelles de son subordonné. Et de quelles nouvelles il s’agissait ! En effet, le corps de son jeune disciple vint tout à coup s’écraser juste à coté de lui. Et ce qu’on pouvait dire, c’est que le samurai au regard d’acier n’avait pas eu la même chance que notre colosse.
- Merde ! Urumi, est-ce que ça va !?
Lui demandait le colosse alors qu’il aidait le chuunin de Seizan no Sato à se mettre debout. Une gerbe de sang coulait le long de sa bouche et son plastron avait volé en milles morceaux, dévoilant une vilaine blessure. Par chance, celle-ci n’avait pas l’air assez profonde pour mettre la vie de son camarade en danger. Toujours est-il qu’il devait bien déguster…
- Il t’a pas raté… Tu vas pouvoir continuer ? Tu devrais rester en retr’
Urumi ne laissa même pas le temps à son supérieur de finir sa phrase. Il plongea un regard plein de détermination dans celui de son capitaine, répondant simplement qu’il ne fallait pas lui laisser « l’opportunité d’attaquer une seconde fois ». Et alors qu’il se tenait maintenant debout à ses cotés, Ganryu constata qu’Urumi se préparait déjà retourner à l’offensive. Galvanisé par le courage du jeune samurai, le jonin seizanjin répondit à l’esprit combatif de son partenaire épéiste par un sourire en coin, avant de s’exclamer d’une voix pleine d’entrain :
- Tss la fougue de la jeunesse… Très bien alors prépare toi à suivre le mouvement ! Prends moi ça avant quand même... Avant que tu ne perdes trop de sang. Il déposa alors la pilule de soin donnée par Chinone dans le creux de la main d’Urumi. Et surtout n’oublie pas, je t’interdis de mourir sous mes ordres, c’est clair ?
Au même moment Chinone et Rei venaient tous les deux de prendre place à leur coté. La kunoichi masqua tout à coup sa présence avant de prendre son sabre court en main. Rei quand à lui, généra une nouvelle armure de foudre tout autour de son corps avant de se mettre en position d’attaque aux cotés d’Urumi. Dans chacun de leur regard brillait la même rage de vaincre. C’est à ce moment que Ganryu comprit qu’il était temps pour lui aussi de lâcher les chevaux. Il jeta alors un regard plein de défi direction du yokai qui jappait des « au secours » au dessus de leur tête, comme pour les narguer. Un sourire presque un peu malsain se dessina alors sur son visage avant qu’il ne commente d’un ton presque enjoué :
- Il est temps d’inverser les rôles et de devenir les chasseurs !
Il ancra tout à coup ses appuis dans le sol avant de concentrer une grande quantité de chakra dans son corps. De la même manière que précédemment, un chakra pur et semblable à une purée de pois noire commença à émaner tout autour de lui. Il transféra ensuite cette énergie dans son bras, puis vers sa main… Avant qu’elle ne finisse par se diffuser rapidement le long de l’acier froid de son imposante lame. Il fixa alors la créature volante d’un regard affuté et plein de détermination. Il libéra ensuite la concentration de chakra retenue dans son arme d’un puissant swing. Une vague de chakra difforme, mais beaucoup plus grosse que celle utilisée précédemment contre le gobi, commença à déferler en direction du yokai. Un cri rauque et puissant accompagnait l’émergence de la vague d’énergie sombre :
Tercera sonata : Tormenta del Infierno
Litt: Troisième sonate : Tempête des enfers
Pendant que son attaque fusait en direction du monstre, Ganryu constata que Rei et Urumi suivaient son sillon. Ils semblaient tous deux prêts à profiter de l’occasion pour attaquer au contact. Chinone avait quand à elle optée pour une approche beaucoup plus sournoise. Car a peine Ganryu avait-il lancé son attaque qu’elle semblait déjà prête à prendre la créature à revers. La vision de ses coéquipiers du jours en train de se coordonner donna au colosse encore plus d’entrain. Sans attendre de savoir si ses alliés allaient prendre ou non l’avantage, il commença à re-densifier de l’énergie pour la diriger vers la dragon-slayer. Cependant, à la différence de l’énergie brute qu’il utilisait dans ces attaque à distance, l‘énergie qui entourait à présent sa lame était bien plus affinée. Elle suivait les courbes de l’imposante épée à la perfection. Lui rajoutant par la même occasion une vingtaine de centimètres en plus de tranchant constitué d’énergie chakratique pure. Sans attendre plus longtemps, le colosse du village caché des Montagnes Bleues emboîta le pas de charge de ses compagnons d’armes, prêt à découper du vampire géant !
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 22 Nov - 1:08
L’attaque du Yorumoukin était lancée et les lames de vent fusaient à toute vitesse vers chacun de nos soldats de l’armée. Une salve d’air condensé et tranchante. Chacun devait faire face à cette attaque si vous vouliez survivre.
@Yugure Urumi, ta souplesse couplé à ton explosivité te permet de te jeter dans les airs, mais tu t’aperçois rapidement que la lame est beaucoup trop proche de toi. Alors tu tentes de positionner ton arme devant toi pour amortir un peu plus le choc. La douleur se fait ressentir, et ton armure est détruite et beaucoup trop faible pour parer une technique de ce rang. Mais tout cela te permet tout de même de sortir blessé, mais d’éviter une blessure grave.
@Ueda Chinone, tu es comme figé sur place. Est-ce la peur qui te paralyse ? Tu es pourtant un soldat vif et agile. Mais trop tard, la lame est trop proche, est ton corps se fait entailler de toutes pièces à divers endroit te faisant crouler au sol. Main appuyé sur l’une de tes blessures comme pour tenter de stopper l’hémorragie. Tu étais salement touché. Et tu l’avais compris. Tu décides de donner tes pilules avant d’en avaler une toi aussi.
De ton côté, @Koga Rei, tu lances une esquive partiellement mais la lame de fuuton te touche et cisaille ton armure qui est totalement détruite sur le coup. Cependant, elle t’a beaucoup protégé et à fortement diminué les dégâts en plus de ton esquive. Ta résistance te permet de moins ressentir les quelques dégâts reçus.
@Tadakatsu Ganryu, rapidement tu tentes de sauter sur le côtés, pour esquiver l’attaque. Le souffle de la lame te repousse et te fait perdre l’équilibre. Pensant que tu as quelques égratignures tu te relèves tranquillement. Mais cela est dû à ta résistance accrue à la douleur ? En réalité la lame t’a belle et bien cisaillée. Le long de ta jambe le sang coule. Tu ne bouges pas, mais à ton premier pas, tu te sens plus léger. Ton armure est complètement détruite également par la lame de vent. Tu ne te rendras compte qu’après qu’en réalité ton esquive n’a pas été correctement exécutée et le petit glissement de ta jambe d’appuie avant de pouvoir sauter t’a alors fait perdre du temps.
Tous blessés face à une seule attaque de la créature, celle-ci se léchait déjà les babines de pouvoir vous découper et vous poser dans son garde-manger. En effet, les autels sacrificiels étaient en réalité qu’une sorte de lieu pour entreposer la nourriture de la créature. Est-ce que ce lieu allait devenir bientôt votre tombeau ? Vous n’étiez qu'à la moitié de l’exploration de ce lieu et vous ne saviez pas encore ce qu’il renfermait. Allez-vous arriver au bout ?
Une question qui ne se posait pas pour le jeune Seizanjin qui d’un regard fit comprendre qu’il devait évacuer sa rage et rendre la pareille à cette chauve souris Yokai. Mais cette créature était très intelligente. Lançant souvent une écholocalisation, elle pouvait comprendre les mouvements de chacun d’entre-vous. Mais l’assaut était déjà en cours d’exécution. Une salve noire envoyée par l'Indéfectible suivi de juste derrière les deux Genin prêt à attaquer en concert.
La créature créa un rideau de fuuton afin de se protéger de la salve noire envoyé par le colosse évaporant son attaque, puis juste derrière, fusant à vive allure, une double attaque des deux Genin. Juste avant de l’attaquer, vos regards croisèrent le sien. Vous voyez son visage avec un grand sourire. Refermant ces ailes, sur lui même, une armure tranchant de vent vint l’entourer, comme s’il attendait que vous arriviez. La lame frappant son aile gauche, et le poing raiton frappant l’aile droite, vos deux coups étaient parfait.
La créature fut propulsée en arrière contre la roche sous la puissance des deux coups. Le fuuton avait alors annulé les effets Raiton de l’attaque de Rei. Chinone arrivant dans son dos, tenta également de cisailler son corps protégé par l’armure Fuuton alors qu’il était propulsé contre la roche.
Le Yorumoukin ouvrit ses ailes en grand juste après comme si rien ne s’était passé. Pourtant, vous aviez tout de même entaillé sa chair démontrant qu’il n’était pas invincible [dégât rang B au total reçu]. Un cri strident résonna dans l’espèce de grotte. Etait-elle énervée ou excitée ?
Compétence ultime ? Battant des ailes, le vent commençait à se lever, vous repoussant légèrement pour ceux étant proche de lui vers le milieu de la pièce. Devant lui, commençait à se former une légère tornade, grossissant de plus en plus. Puis soudain, la tornade commença à crépiter. Des décharges électriques traversaient également la tornade qui venait d’être mélangée avec son affinité Raiton. Mais ce n’était pas terminé, naissant au cœur de la tempête des ondes sonores en permanence. La créature était en train de préparer son ultime attaque combinée à toutes ces affinités. Puis celle-ci fut lancée sur vous…
La tornade commençait à balayer tout ce qui se trouvait autour d’elle avançant en votre direction. Etait-ce la fin ? De simples lames de vent vous avez déjà mis dans un piteux état. Cette dernière allait certainement achever le reste de l’équipe. Une attaque de zone créée par la créature, dans un lieu clos, ne vous permettrait pas de fuir ou même d’esquiver cette fois-ci…
Vous étiez face à la mort désormais…
Petit à petit, à mesure que la tempête avançait vers vous, malgré que vous reculiez pour retarder le verdict final, vous saviez pertinemment que cela ne serait pas infini. Vous saviez que malgré vos efforts, vous aviez enfin trouvé plus fort que vous. Que faire ? Comment allez-vous survivre ?
Fusant sur les parois de la grotte à vive allure, sautant dans les airs, l’homme dégaina rapidement son arme laissant échapper un nom de technique résonnant dans la pièce.
Laissant son affinité noire couler juste après le long de son katana, son slash ténébreux traversa au-dessus de vos têtes la tornade annulant totalement l’apparition du sort vous sauvant par la même occasion.
Devant vous, l’homme se tient au-dessus de la créature découpée en deux avec un pied sur une moitié de sa tête.
Il vous regardait fixement, laissant la fumée de sa clope se propager et laissa échapper quelques mots :
Qui était cet homme qui venait potentiellement de vous sauver la vie à tous en terrassant la créature et annulant cette tempête foudroyante ?
@Yugure Urumi, ta souplesse couplé à ton explosivité te permet de te jeter dans les airs, mais tu t’aperçois rapidement que la lame est beaucoup trop proche de toi. Alors tu tentes de positionner ton arme devant toi pour amortir un peu plus le choc. La douleur se fait ressentir, et ton armure est détruite et beaucoup trop faible pour parer une technique de ce rang. Mais tout cela te permet tout de même de sortir blessé, mais d’éviter une blessure grave.
- @Yugure Urumi, ton armure est détruite mais combinée à ton sabre pour tenter une parade, cela réduit les dégâts avec ton esquive partielle. Tu as une grande plaie sur le ventre. Tu as subi une blessure rang B (dégât moyen). Si tu décide de prendre la pilule de guérison au prochain tour, ta blessures se refermera un peu te laissant avec une blessure rang C.
@Ueda Chinone, tu es comme figé sur place. Est-ce la peur qui te paralyse ? Tu es pourtant un soldat vif et agile. Mais trop tard, la lame est trop proche, est ton corps se fait entailler de toutes pièces à divers endroit te faisant crouler au sol. Main appuyé sur l’une de tes blessures comme pour tenter de stopper l’hémorragie. Tu étais salement touché. Et tu l’avais compris. Tu décides de donner tes pilules avant d’en avaler une toi aussi.
- @Ueda Chinone, tu subis des dégâts rang A (dégât fort) en termes de douleur. Ta pilule par la suite te permet de ramener ton état a des dégâts de rang B.
De ton côté, @Koga Rei, tu lances une esquive partiellement mais la lame de fuuton te touche et cisaille ton armure qui est totalement détruite sur le coup. Cependant, elle t’a beaucoup protégé et à fortement diminué les dégâts en plus de ton esquive. Ta résistance te permet de moins ressentir les quelques dégâts reçus.
- @Koga Rei, ton armure 2 étoiles est détruite. Elle te permet de diminuer les dégâts de -1 rang. Ton esquive te permet aussi de diminuer l'attaque et ta résistance de moins ressentir la douleur. Tu t’en sors plus que bien. Tu subis des dégâts rang C (dégât faible). Tu ranges ta pilule dans ta poche pour la préserver.
@Tadakatsu Ganryu, rapidement tu tentes de sauter sur le côtés, pour esquiver l’attaque. Le souffle de la lame te repousse et te fait perdre l’équilibre. Pensant que tu as quelques égratignures tu te relèves tranquillement. Mais cela est dû à ta résistance accrue à la douleur ? En réalité la lame t’a belle et bien cisaillée. Le long de ta jambe le sang coule. Tu ne bouges pas, mais à ton premier pas, tu te sens plus léger. Ton armure est complètement détruite également par la lame de vent. Tu ne te rendras compte qu’après qu’en réalité ton esquive n’a pas été correctement exécutée et le petit glissement de ta jambe d’appuie avant de pouvoir sauter t’a alors fait perdre du temps.
- @Tadakatsu Ganryu, ton armure 2 étoiles est détruite. Elle te permet de diminuer les dégâts de -1 rang. Tu ne peux pas esquiver correctement sans compétence pour le faire. D’où le fait que tu n’arrives pas à sauter et que ton pied d’appuie merde un peu. Tu ne ressens pas réellement les blessures subis grâce à ton C2.2 Rempart, mais elles sont bien là. Ta jambe saigne. Tu subis des dégâts rang B (dégât moyen). Tu ranges ta pilule dans ta poche pour la préserver.
Tous blessés face à une seule attaque de la créature, celle-ci se léchait déjà les babines de pouvoir vous découper et vous poser dans son garde-manger. En effet, les autels sacrificiels étaient en réalité qu’une sorte de lieu pour entreposer la nourriture de la créature. Est-ce que ce lieu allait devenir bientôt votre tombeau ? Vous n’étiez qu'à la moitié de l’exploration de ce lieu et vous ne saviez pas encore ce qu’il renfermait. Allez-vous arriver au bout ?
Une question qui ne se posait pas pour le jeune Seizanjin qui d’un regard fit comprendre qu’il devait évacuer sa rage et rendre la pareille à cette chauve souris Yokai. Mais cette créature était très intelligente. Lançant souvent une écholocalisation, elle pouvait comprendre les mouvements de chacun d’entre-vous. Mais l’assaut était déjà en cours d’exécution. Une salve noire envoyée par l'Indéfectible suivi de juste derrière les deux Genin prêt à attaquer en concert.
La créature créa un rideau de fuuton afin de se protéger de la salve noire envoyé par le colosse évaporant son attaque, puis juste derrière, fusant à vive allure, une double attaque des deux Genin. Juste avant de l’attaquer, vos regards croisèrent le sien. Vous voyez son visage avec un grand sourire. Refermant ces ailes, sur lui même, une armure tranchant de vent vint l’entourer, comme s’il attendait que vous arriviez. La lame frappant son aile gauche, et le poing raiton frappant l’aile droite, vos deux coups étaient parfait.
La créature fut propulsée en arrière contre la roche sous la puissance des deux coups. Le fuuton avait alors annulé les effets Raiton de l’attaque de Rei. Chinone arrivant dans son dos, tenta également de cisailler son corps protégé par l’armure Fuuton alors qu’il était propulsé contre la roche.
Le Yorumoukin ouvrit ses ailes en grand juste après comme si rien ne s’était passé. Pourtant, vous aviez tout de même entaillé sa chair démontrant qu’il n’était pas invincible [dégât rang B au total reçu]. Un cri strident résonna dans l’espèce de grotte. Etait-elle énervée ou excitée ?
C’est tout ? Vous faites pitié. Je me suis assez amusé. Subissez ma compétence ultime humain !!!
Compétence ultime ? Battant des ailes, le vent commençait à se lever, vous repoussant légèrement pour ceux étant proche de lui vers le milieu de la pièce. Devant lui, commençait à se former une légère tornade, grossissant de plus en plus. Puis soudain, la tornade commença à crépiter. Des décharges électriques traversaient également la tornade qui venait d’être mélangée avec son affinité Raiton. Mais ce n’était pas terminé, naissant au cœur de la tempête des ondes sonores en permanence. La créature était en train de préparer son ultime attaque combinée à toutes ces affinités. Puis celle-ci fut lancée sur vous…
(litt. Tempête sonore [Rang A])
La tornade commençait à balayer tout ce qui se trouvait autour d’elle avançant en votre direction. Etait-ce la fin ? De simples lames de vent vous avez déjà mis dans un piteux état. Cette dernière allait certainement achever le reste de l’équipe. Une attaque de zone créée par la créature, dans un lieu clos, ne vous permettrait pas de fuir ou même d’esquiver cette fois-ci…
Vous étiez face à la mort désormais…
Petit à petit, à mesure que la tempête avançait vers vous, malgré que vous reculiez pour retarder le verdict final, vous saviez pertinemment que cela ne serait pas infini. Vous saviez que malgré vos efforts, vous aviez enfin trouvé plus fort que vous. Que faire ? Comment allez-vous survivre ?
Fusant sur les parois de la grotte à vive allure, sautant dans les airs, l’homme dégaina rapidement son arme laissant échapper un nom de technique résonnant dans la pièce.
Laissant son affinité noire couler juste après le long de son katana, son slash ténébreux traversa au-dessus de vos têtes la tornade annulant totalement l’apparition du sort vous sauvant par la même occasion.
Devant vous, l’homme se tient au-dessus de la créature découpée en deux avec un pied sur une moitié de sa tête.
Il vous regardait fixement, laissant la fumée de sa clope se propager et laissa échapper quelques mots :
Ca m’énerve putain !!!
Qui était cet homme qui venait potentiellement de vous sauver la vie à tous en terrassant la créature et annulant cette tempête foudroyante ?
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
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Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mer 23 Nov - 0:07
Rei et Urumi frappèrent à l’unisson.
Pour le Chuunin, le temps se figea, et durant une fraction de seconde, son regard métallique s’enfonça dans les prunelles iridescentes de l’immense créature baroque qui lui faisait face. Les pupilles brillaient d’un jaune liquide ; comme de l’or fondu dans un creuset en graphite, juste avant qu’il n’entre en fusion. Il y avait comme un abime dans ses yeux là… un gouffre insondable qui suggérait une psyché, des besoins, et des états d’âmes, échappant à toutes compréhensions humaines, tant ils semblaient aux antipodes du conditionnement dans lequel Urumi avait baigné auprès des siens.
Un sourire, aussi accueillant que la denture d’un piège à loup, s’étirait de manière grotesque sur un faciès de strige, lui donnant l’air d’afficher un perpétuel rictus narquois dans une sorte de cruauté prédatrice. Sa peau, grise et huileuse, évoquait quant à elle la texture d’une statue d’albâtre qui avait foncé avec le temps, et une musculature puissante roulait sous cette dernière à chaque battement d’ailes.
L’ensemble rendait cette créature terrifiante…
…et fascinante.
Fascinante parce qu’une infime partie d’Urumi, lovée tout au fond de lui, s’était toujours demandée ce qu’aurait été l’avenir d’Onogoro si humains et yōkai étaient parvenus à ses comprendre. Ou tout du moins, si son espèce avait été capable de saisir leurs origines, et la raison de leur présence en ce bas monde, plutôt que de les voir à travers le prisme d'un folklore superstitieux lié aux vieilles traditions.
Le jeune homme avait naguère entendu dire de la bouche de Kazuya qu’il existait toute une section, à Togegakure, qui se penchait sur ce type de réflexion depuis qu’un moine avait réussi à pactiser avec l’un d’eux, dans un passé lointain.
Fascinante oui.
Hélas, le seul intérêt que cette chose semblait lui porter était bien plus gustatif que philosophique.
Malgré l’intensité du combat, Yugure Urumi eut une pointe de regret.
C’était la première fois qu’il voyait un yōkai d’aussi prêt, et il était obligé de le tuer.
Dommage.
Taishou et le poing, nimbé de petits arcs électriques, du Jujoujin s’abattirent sur la créature, mais au dernier moment, cette dernière replia ses ailes sur elle, et un chakra venteux bardé de petites lames tranchantes s’infusa autour de la silhouette membraneuse qu’elle était devenu.
Toute l’énergie Raïton dont Rei s’était armé s’évapora instantanément, mais le poing toucha sa cible, puis l’épée du Seizanjin, s’écrasa violement sur le yōkai.
Deux choses se produisirent.
La bestiole partie en vol plané pour valdinguer contre les parois de la caverne, quelques mètres plus loin.
Et un shodō runique, d’une lueur brillante, fit son apparition sur la lame noire de Taishou lorsqu’elle goûta au sang du Yorumoukin.
Le Chuunin atterrit dans un cri de douleur quand la secousse reflua de ses jambes jusqu’à sa ceintures abdominales, cisaillée par l’attaque de tout à l’heure.
Il resta plié en deux quelques secondes, puis redressa son faciès pour lorgner en direction de leur adversaire, toujours cloitré dans sa gangue de chakra Fuuton. Soudain, ses yeux dévièrent vers un mouvement presque imperceptible qui coula derrière la silhouette du yajuu.
Il distingua la chevelure couleur de blés de Chinone qui, une milliseconde durant, foudroya le Seizanjin du regard avant de poignarder leur cible commune dans un enchaînement vicieux.
Le jeune homme porta une main sur sa blessure et ne dit rien. S’il devait se lancer dans un exercice de déduction, il subodora que leur compagne d’infortune leur reprochait peut-être le fait de les avoir jetés dans la gueule du loup, ce qui le conduisit à s’interroger brièvement sur la compatibilité de leur association.
Avait-t ’il conscience qu’il s’agissait d’un piège ?
Une part de lui en avait effectivement étudié la probabilité. Cependant, le problème résultait d’avantage d’un dilemme philosophique que d’une anémie stratégique à proprement parler.
Le genre de dilemme qui formait peut-être la quintessence des tensions naissantes entre Ninjas et Samouraïs ; les premiers prêchaient un pragmatisme pur qui les conduisaient souvent à reléguer la vie d’autrui à un plan secondaire sur l’échelle des dommage collatéraux, pourvu que la mission soit menée à son terme. Les seconds obéissaient à un ancien code moral basé sur la loyauté, le dévouement aux autres et le désintéressement.
Une étiquette qui les obligeait souvent à agir pour le peuple, et parfois hélas, à devoir faire fi du bon sens lorsqu’un appel au-secours raisonnait dans l’obscurité d’un souterrain truffé de chausse-trappes, au nom du bénéfice du doute.
Deux idéologies parfaitement antithétiques, néanmoins, Urumi avait le sentiment que le modernisme Shinobi, en plein essor, prendrait hélas le pas sur l’archaïsme Samouraï.
La vie était un cycle de changements infinis après tout.
Et au final, rien ne durait vraiment.
Subitement, la créature ouvrit les ailes dans un claquement sonore.
Ça sentait le roussis.
Jura Urumi en se redressant avec raideur.
D’un coup, leur adversaire déversa un maelström d’énergie pure ; concentré de plusieurs chakras différents qui changèrent la zone en un véritable pandémonium lorsqu’une tornade géante s’avança progressivement vers eux dans une déferlante de bourrasques discontinues.
Le sabreur dû lutter pour tenir sur ses jambes, et s’arque bouta en avant tout en utilisant Taishou comme balancier. Néanmoins, il recula inexorablement.
C’était donc ainsi que cela finissait ?
Se demanda-t’il.
Une peur glacée pris naissance dans le creux de sa poitrine. Il la refreina partiellement en tentant de la remplacer par un autre sentiment.
Il se dirigea en reculant devant Ganryu, dont l’armure avait elle-aussi explosé, pour tenter de lui servir de bouclier de chaire au moment où l’attaque serait relâchée.
C’était risible, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire pour honorer sa dette.
Le moment fatidique arriva…
…puis mourut lorsqu’une silhouette solitaire s’interposa pour proprement trancher en deux le jutsu -et le yōkai qui l’avait déclenché par la même occasion- , dans une déferlante de puissance pure qui aurait fait passer les slash de son équipier Seizanjin pour de la fanfreluche de cour d’école.
Ce qui restait du monstre tomba au sol dans un clapotis spongieux que l’autre piétina avec une sorte de mépris en s’avançant vers le quatuor.
Les yeux bleus du sabreur sondèrent le nouveau venu dans un mélange de stupeur et d’angoisse, comme s’il s’était agi d’une sorte de bombe d’une nouvelle génération capable de raser un Village entier.
Ou une montagne ?
De nombreuses questions lui vinrent au bord des lèvres, néanmoins, il les laissa de côtés pour faire de l’ordre dans son esprit.
Progressivement, l’homme de chaire redevint d’acier et le regard d’Urumi repris une teinte distante et scrutatrice.
Un état de fait que cet endroit pouvait effectivement déclencher.
Rétorqua le sabreur avec un léger spasme sur le visage.
Une remarque improbable en réponse à une entrée improbable, quoique fracassante.
D’une main tremblante, il fouilla dans son haori et en retira la pilule que Chinone, par l’intermédiaire de Ganryu, lui avait donné. Lorsqu’il l’a glissa dans sa bouche, il ressenti d’abord une amertume qui faillit lui la faire recracher, mais il se força à mastiquer et à avaler.
Il senti progressivement une vigueur nouvelle l’envahir, et la douleur dans sa blessure se changea en démangeaison.
Lorsqu’il la palpa, la plaie avait cédé la place à un strie rougeâtre de tissu cicatriciel, et la souffrance c’était muée en des élancements erratiques gênants mais supportable.
Il inclina légèrement la tête en direction des deux Jônin…
Merci.
…et reporta son attention sur l’étranger.
Qui était-t ’il ?
Avait-t ‘il un lien avec ce qui s’était passé à l’extérieur ?
Que voulait-t ’il ?
Était-t ’il une menace pour eux ?
De nouvelles questions restées en suspens.
Pourtant, Urumi n’en posa qu’une seule.
Pour le Chuunin, le temps se figea, et durant une fraction de seconde, son regard métallique s’enfonça dans les prunelles iridescentes de l’immense créature baroque qui lui faisait face. Les pupilles brillaient d’un jaune liquide ; comme de l’or fondu dans un creuset en graphite, juste avant qu’il n’entre en fusion. Il y avait comme un abime dans ses yeux là… un gouffre insondable qui suggérait une psyché, des besoins, et des états d’âmes, échappant à toutes compréhensions humaines, tant ils semblaient aux antipodes du conditionnement dans lequel Urumi avait baigné auprès des siens.
Un sourire, aussi accueillant que la denture d’un piège à loup, s’étirait de manière grotesque sur un faciès de strige, lui donnant l’air d’afficher un perpétuel rictus narquois dans une sorte de cruauté prédatrice. Sa peau, grise et huileuse, évoquait quant à elle la texture d’une statue d’albâtre qui avait foncé avec le temps, et une musculature puissante roulait sous cette dernière à chaque battement d’ailes.
L’ensemble rendait cette créature terrifiante…
…et fascinante.
Fascinante parce qu’une infime partie d’Urumi, lovée tout au fond de lui, s’était toujours demandée ce qu’aurait été l’avenir d’Onogoro si humains et yōkai étaient parvenus à ses comprendre. Ou tout du moins, si son espèce avait été capable de saisir leurs origines, et la raison de leur présence en ce bas monde, plutôt que de les voir à travers le prisme d'un folklore superstitieux lié aux vieilles traditions.
Le jeune homme avait naguère entendu dire de la bouche de Kazuya qu’il existait toute une section, à Togegakure, qui se penchait sur ce type de réflexion depuis qu’un moine avait réussi à pactiser avec l’un d’eux, dans un passé lointain.
Fascinante oui.
Hélas, le seul intérêt que cette chose semblait lui porter était bien plus gustatif que philosophique.
Malgré l’intensité du combat, Yugure Urumi eut une pointe de regret.
C’était la première fois qu’il voyait un yōkai d’aussi prêt, et il était obligé de le tuer.
Dommage.
Taishou et le poing, nimbé de petits arcs électriques, du Jujoujin s’abattirent sur la créature, mais au dernier moment, cette dernière replia ses ailes sur elle, et un chakra venteux bardé de petites lames tranchantes s’infusa autour de la silhouette membraneuse qu’elle était devenu.
Toute l’énergie Raïton dont Rei s’était armé s’évapora instantanément, mais le poing toucha sa cible, puis l’épée du Seizanjin, s’écrasa violement sur le yōkai.
Deux choses se produisirent.
La bestiole partie en vol plané pour valdinguer contre les parois de la caverne, quelques mètres plus loin.
Et un shodō runique, d’une lueur brillante, fit son apparition sur la lame noire de Taishou lorsqu’elle goûta au sang du Yorumoukin.
Le Chuunin atterrit dans un cri de douleur quand la secousse reflua de ses jambes jusqu’à sa ceintures abdominales, cisaillée par l’attaque de tout à l’heure.
Il resta plié en deux quelques secondes, puis redressa son faciès pour lorgner en direction de leur adversaire, toujours cloitré dans sa gangue de chakra Fuuton. Soudain, ses yeux dévièrent vers un mouvement presque imperceptible qui coula derrière la silhouette du yajuu.
Il distingua la chevelure couleur de blés de Chinone qui, une milliseconde durant, foudroya le Seizanjin du regard avant de poignarder leur cible commune dans un enchaînement vicieux.
Le jeune homme porta une main sur sa blessure et ne dit rien. S’il devait se lancer dans un exercice de déduction, il subodora que leur compagne d’infortune leur reprochait peut-être le fait de les avoir jetés dans la gueule du loup, ce qui le conduisit à s’interroger brièvement sur la compatibilité de leur association.
Avait-t ’il conscience qu’il s’agissait d’un piège ?
Une part de lui en avait effectivement étudié la probabilité. Cependant, le problème résultait d’avantage d’un dilemme philosophique que d’une anémie stratégique à proprement parler.
Le genre de dilemme qui formait peut-être la quintessence des tensions naissantes entre Ninjas et Samouraïs ; les premiers prêchaient un pragmatisme pur qui les conduisaient souvent à reléguer la vie d’autrui à un plan secondaire sur l’échelle des dommage collatéraux, pourvu que la mission soit menée à son terme. Les seconds obéissaient à un ancien code moral basé sur la loyauté, le dévouement aux autres et le désintéressement.
Une étiquette qui les obligeait souvent à agir pour le peuple, et parfois hélas, à devoir faire fi du bon sens lorsqu’un appel au-secours raisonnait dans l’obscurité d’un souterrain truffé de chausse-trappes, au nom du bénéfice du doute.
Deux idéologies parfaitement antithétiques, néanmoins, Urumi avait le sentiment que le modernisme Shinobi, en plein essor, prendrait hélas le pas sur l’archaïsme Samouraï.
La vie était un cycle de changements infinis après tout.
Et au final, rien ne durait vraiment.
Subitement, la créature ouvrit les ailes dans un claquement sonore.
« C’est tout ? Vous faites pitié. Je me suis assez amusé. Subissez ma compétence ultime humain !!! »
Ça sentait le roussis.
« Kuso… »
Jura Urumi en se redressant avec raideur.
D’un coup, leur adversaire déversa un maelström d’énergie pure ; concentré de plusieurs chakras différents qui changèrent la zone en un véritable pandémonium lorsqu’une tornade géante s’avança progressivement vers eux dans une déferlante de bourrasques discontinues.
Le sabreur dû lutter pour tenir sur ses jambes, et s’arque bouta en avant tout en utilisant Taishou comme balancier. Néanmoins, il recula inexorablement.
C’était donc ainsi que cela finissait ?
Se demanda-t’il.
Une peur glacée pris naissance dans le creux de sa poitrine. Il la refreina partiellement en tentant de la remplacer par un autre sentiment.
Il se dirigea en reculant devant Ganryu, dont l’armure avait elle-aussi explosé, pour tenter de lui servir de bouclier de chaire au moment où l’attaque serait relâchée.
C’était risible, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire pour honorer sa dette.
Le moment fatidique arriva…
…puis mourut lorsqu’une silhouette solitaire s’interposa pour proprement trancher en deux le jutsu -et le yōkai qui l’avait déclenché par la même occasion- , dans une déferlante de puissance pure qui aurait fait passer les slash de son équipier Seizanjin pour de la fanfreluche de cour d’école.
Ce qui restait du monstre tomba au sol dans un clapotis spongieux que l’autre piétina avec une sorte de mépris en s’avançant vers le quatuor.
Les yeux bleus du sabreur sondèrent le nouveau venu dans un mélange de stupeur et d’angoisse, comme s’il s’était agi d’une sorte de bombe d’une nouvelle génération capable de raser un Village entier.
Ou une montagne ?
De nombreuses questions lui vinrent au bord des lèvres, néanmoins, il les laissa de côtés pour faire de l’ordre dans son esprit.
Progressivement, l’homme de chaire redevint d’acier et le regard d’Urumi repris une teinte distante et scrutatrice.
« Ça m’énerve putain !!! »
Un état de fait que cet endroit pouvait effectivement déclencher.
« Et cette créature en a manifestement fait les frais (touss)… ce qui était plutôt bienvenu. »
Rétorqua le sabreur avec un léger spasme sur le visage.
Une remarque improbable en réponse à une entrée improbable, quoique fracassante.
D’une main tremblante, il fouilla dans son haori et en retira la pilule que Chinone, par l’intermédiaire de Ganryu, lui avait donné. Lorsqu’il l’a glissa dans sa bouche, il ressenti d’abord une amertume qui faillit lui la faire recracher, mais il se força à mastiquer et à avaler.
Il senti progressivement une vigueur nouvelle l’envahir, et la douleur dans sa blessure se changea en démangeaison.
Lorsqu’il la palpa, la plaie avait cédé la place à un strie rougeâtre de tissu cicatriciel, et la souffrance c’était muée en des élancements erratiques gênants mais supportable.
Il inclina légèrement la tête en direction des deux Jônin…
Merci.
…et reporta son attention sur l’étranger.
Qui était-t ’il ?
Avait-t ‘il un lien avec ce qui s’était passé à l’extérieur ?
Que voulait-t ’il ?
Était-t ’il une menace pour eux ?
De nouvelles questions restées en suspens.
Pourtant, Urumi n’en posa qu’une seule.
« Vous êtes perdus, vous-aussi ? »
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 27 Nov - 11:58
Ruine
Grâce à son équipement et à l'entraînement qu'il a subi très tôt, Rei ressort plus que bien de la première attaque du Yokai. Les dommages qu'il a subi sont mineurs et surtout, inférieurs à ceux que ses partenaires ont pu subir. Si la situation n'avait pas été aussi dangereuse, il aurait certainement sauté de joie. Il n'a hélas pas ce luxe. Les Seizanjin initient une contre-offensive et le brun suit leur mouvement. Comme il avait pu l'imaginer, son Raiton est contré par le Futon ennemi mais son attaque n'a pas été inutile. A défaut de véritablement infliger des dégâts au monstre, elle permet à ses alliés de briller un temps soit peu.
La créature parle . Elle se moque des soldats, rabaisse leurs compétences et annonce qu'elle va en finir avec sa prochaine attaque, son attaque ultime. Le Genin n'a pas vraiment peur même s'il sait que la chose qui leur fait face est bien plus forte qu'eux. Il n'a pas envie de mourir, mais il n'a rien qui le pousse véritablement à se battre même si conformément aux consignes qu'on lui a donné, il cherche quelque chose. Un rêve, une ambition. S'il venait à mourir, aurait-il des regrets ? Certainement aucun, si ce n'est le fait de ne pas avoir pu mener à bien sa mission.
L'adolescent est repoussé en arrière. Il s'apprête à concentrer toute son énergie et ses efforts dans la défense et l'esquive malgré ses plus que maigres chances de survie lorsqu'il voit la bête mélanger plusieurs affinités dans une seule technique. C'est la première fois qu'il voit une chose pareille. Il se demande s'il souffrirait ou si la mort serait immédiate s'il venait à subir cette attaque. Cependant, il n'obtiendra pas de réponse aujourd'hui.
En une fraction de seconde, le monstre qui avait failli les annihiler était mort.
Un monstre laisse la place à un autre, cette fois enveloppé dans une forme humaine. Rei cligne des yeux et sert son poignet droit de sa main gauche pout essayer d'en stopper les tremblements. Il hausse un sourcil en entendant les mots d'Urumi, surpris.
Vous êtes qui ?
Vous savez ce qu'il s'est passé ici ?
Comme toujours, le garçon se montre direct -surement un peu trop pour son propre bien-.
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 29 Nov - 13:01
Aventure n°9 : Ruine
Feat Chinone, Urumi et Rei
La tension dans la pièce était à son comble. Alors que ses espoirs n’étaient pas loin de s’envoler quand il vit la bête balayer son imposante vague d’énergie. Un râle de douleur déchira l’espace, revigorant instantanément l’esprit combatif du colosse seizanjin. En effet, devant son œil ébahi, l’attaque combinée menée par Rei, Urumi et Chinone avait réussi à percer l’épaisse peau du monstre ailé. Il aurait pourtant juré avoir vu la bête réussir à se protéger au dernier moment face aux assauts de ses camarades. Cela ne n’avait pas empêché le monstre d’être projeté une dizaine de mètres en arrière, contre la parois de pierre située derrière lui. Du sang s’écoulait le long de sa fourrure couleur suie, tandis qu’il reprenait tant bien que mal son équilibre dans les airs. Peut être cette abomination n’était-elle pas aussi forte qu’elle en avait l’air ? Toujours est-il qu’elle semblait passablement énervée d’avoir été repoussée par notre escouade de héros. Le monstre ailé singea à nouveau la voix d’un homme, mais ce n’était plus des appels à l’aide qui sortaient de derrière son sourire malsain… Non rien de plus qu’une bonne vieille menace de mort, accompagné de son éternel rire sadique. Face à ce spectacle, une montée d’adrénaline électrisa le corps de Ganryu. Il serrait fermement la garde son épée, affichant un rictus presque malsain sur son visage lacéré de coupures. Les débris de son armure dégringolaient le long de son imposante carrure, comme des pierres tombant le long d’un flanc de montagne. Galvanisé par ce qui s’annonçait être un combat à mort, il ne sentait même pas le sang qui coulait abondamment le long de sa cuisse. Le switch venait de s’activer dans son cerveau… Il était temps de laisser le bon petit soldat au placard pour laisser sortir la bête qui sommeillait en lui. Son chakra commença à émaner le long de son corps et alors qu’il rendait au Yokai son sourire démoniaque, il se murmura pour lui même :
- Pas si je t’éventre en premier… Je suis sûr que la couleur de tes tripes se mariera parfaitement avec celle de ma lame.
Hélas pour notre colosse, et alors que le chakra s’échappait sans cesse de son corps, le spectacle qui se dessinait devant ses yeux ressemblait plus à une mort imminente, qu’à un combat loyal... La bête s’était mise à concentrer énormément de chakra de nature futon avant de la modeler en tornade. Pendant que Ganryu parvenait tout juste à se maintenir debout à cause du souffle de l’attaque du monstre, un bruit strident commença à l’abrutir. Le yokai était en train d’ajouter plusieurs fréquences d’ultra son à son attaque, la rendant gigantesque. Décidément, cette horreur n’avait pas menti en parlant de « technique ultime ». Le sang du colosse ne se glaça pas pour autant face à cet apocalypse en devenir. Il était déjà prêt à tout donner quoiqu’il arrive. C’était « marche ou crève » comme on dit. Et comme il ne comptait pas mourir maintenant, il ne pouvait se laisser paralyser la peur. Il empoigna son épée de toute ses forces avant de l’enduire de chakra. Il ne lui restait pas d’autre plan que de tenter de couper cette immense tornade, et malgré l’impossibilité de cette tâche, il ne comptait pas mourir sans essayer pour autant. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est que quelqu’un de beaucoup plus qualifié que lui avait eu la même idée.
Tandis que la bête envoya son attaque avec un cri qui sonnait comme un de clap de fin. Le son d’une autre voix, rauque, profonde et grave comme la nuit se mit tout à coup à retentir dans l’air ambiant. Ce qui suivit l’apparition soudaine de cette voix allait marquer notre jonin seizanjin pour le restant de ses jours. Car il allait être témoin de la vraie force, celle après laquelle il courait pour un jour être en mesure d’accomplir sa vengeance. La silhouette d’un homme déchira l’espace, et dans son sillage, une vague d’énergie bizarrement semblable à celle qu’était capable de générer notre colosse entourait son katana. En revanche, Ganryu comprit au premier regard que l’intensité contenue dans cette attaque était mille fois supérieure à ce qu’il était capable de générer. Ce qui se confirma d’ailleurs quand l'homme fendit l’air d’un bond d’une rapidité ahurissante, avant de venir tout trancher. Oui, absolument tout ! La tornade, ainsi que le corps biscornu de la chauve souris géante furent tranchés en deux sur le passage de la vague d’énergie. L’attaque qu’avait préparé le monstre semblait pourtant d’un très haut niveau. Cela n’avait pas empêché ce soudain « bon samaritain » de découper tout ça, comme on coupe du beurre mou avec un couteau. L’œil de Ganryu s’écarquilla de stupeur en face d’un tel déferlement de puissance… Tant la démonstration de force déployée par cet inconnu semblait provenir d’un autre monde. L’effet de surprise qui s’était emparé de notre héros était si grand sur l’instant, que le chakra qui entourait son corps s’évapora comme par magie. Cela lui demanda quelque secondes avant de comprendre qu’il se trouvait probablement en présence de celui qui avait provoqué le cataclysme qui les avaient mené jusqu’ici. Rapidement la stupeur qui ornait le visage du jonin du Village caché des Montagnes Bleues s’effaça au profit d’un profond sentiment de danger. Et alors que la situation semblait pourtant apaisée, il sentait qu’à la moindre occasion cet homme pouvait tous les tuer. D’autant qu’il y avait quelque chose de malsain qui se dégageait de lui. Son attitude paraissait désinvolte, voir presque un peu ridicule, ressemblant à une sorte de clochard un peu alcoolo sur les bords. Pourtant Ganryu ressentait comme une espèce d’instinct en train de lui dicter de ne surtout pas s’approcher de lui.
Les deux plus jeunes soldats de l’escouade n’avaient pas l’air de ressentir cette même pression en face du ronin. Peut être était-ce de l’inexpérience, ou au contraire un excès de confiance suite à ce sauvetage miraculeux ? Toujours est-il que Rei et Urumi n’hésitèrent pas à commencer à questionner l’homme à la chevelure ébouriffée. De son coté, la tension qui s’était emparée du colosse l’empêcha de s’approcher en premier lieu. Ganryu ne connaissait qu’une seule personne au monde capable de déployer une telle puissance brute, et il s’agissait d’Udezuku Heizen lui même. Ce qui faisait immédiatement de cet homme un potentiel danger pour le pays tout entier. Il avait envie de hurler à ses camarades de s’écarter de l’inconnu, mais les deux jeunes soldats étaient à présent trop proches du guerrier. A tout moment, s’il le voulait, il pouvait les rayer de la carte d’un mouvement de sabre. Cela ne leur laissait plus le choix, ils allaient devoir régler le mystère qui entourait cet individu par le dialogue. De toute façon, aux vues des prouesses du bonhomme, aucune personne dans cette pièce n’était en mesure de le contraindre par la force. Maintenant que la discussion venait d’être engagée, toute fuite paraissait impossible.
Alors qu’il laissait Rei et Urumi le questionner, Ganryu tenta d’observer rapidement le ronin sous toutes les coutures. Toute cette histoire lui rappelait grandement son affrontement avec les ombres de jashin à Oashisu no Kuni. Par conséquent, son œil inspectait chaque parcelle de peau que l’accoutrement de l’homme laissait transparaître, à la recherche d’un quelconque tatouage. Il recherchait tout particulièrement les fameuses formes de polygones imbriquées qu’il avait déjà observé de manière récurrente. Que ce soit dans les parchemins d’Hikaru, ou directement sur la peau des fanatiques qu’il avait croisé dans les montagnes du désert nordique. Il eut aussi le réflexe de discrètement détacher son bandeau de jonin de sa ceinture, pour le ranger dans sa poche à l’abri des regards. Les grades de Rei et Urumi, n’en faisaient pas de potentiels menaces pour un individu aussi fort. Et leur jeune âge pourrait être un facteur de pitié si jamais il décidait tout à coup des les percevoir comme des ennemis. En revanche, peut être que la présence d’un capitaine n’allait pas lui plaire ? Non seulement il cherchait à éviter de se faire raccourcir d’une tête au premier mot venu. Il était aussi conscient que leur escouade venait sûrement d’échapper à une mort certaine. Il lui était donc hors de question de mettre tous ses camarades d’équipe à nouveau en danger. Après que le contact fut établi entre ses jeunes camardes et le mystérieux individu. Ganryu se contenta de clopiner silencieusement vers le groupe, demeurant silencieux et à l’écoute des futures réponses qui allaient sortir de sa bouche.
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 2 Déc - 15:18
Ruine
L’attaque que je fais dans le dos de la créature touche, mais quelque chose ne va pas … rapidement, je remarque que mon coup a été d’abord intercepté par … par une amure fuuton. Évidemment. Propulsé contre la pierre, elle ne trouve qu’à nous insulter et nous menacer d’une compétence ultime. Ça s’annonce mal, surtout en pensant à la dévastation causée par ses lames de vent.
Rapidement, je regarde autour de moi, quelque chose pour se cacher, pour réduire l’impact de son attaque. Je me prépare à bondir, mais avant même que mon corps ne réagisse, un nouvel acteur s’ajoute à la scène déjà improbable. Il tranche le yokai en deux, comme si la créature n’est rien d’autre qu’un moucheron.
Il ne faut pas être un géni pour assembler les pièces du casse-tête et je ne peux m’empêcher d’être soulager de ne pas avoir perdu mon temps avec le Gobi.
Mais aussitôt la créature terrassée, mes coéquipiers du moment fusent en question, tout ce que je veux demander l’est déjà, du moins pour l’instant. Si ma pilule m’a déjà bien aidée, ce n’est pas suffisant. Alors que mes équipiers parlent j’exécute quelques mudras qui illuminent ma paume du chakra curatif propre à l’iroujutsu. Prêtant mon oreille à la discussion, je ne perds pas de temps avant de me mettre à refermer mes blessures.
Il nous a secouru, volontairement ou non. Il ne devrait pas trop s’offusquer si nous pensons nos blessures. Alors, même si je suis persuadée qu’il est celui que nous sommes venus chercher (je ne crois pas aux coïncidences : un homme capable d’abattre un monstre comme celui-ci d’un seul coup …)
Pour l’instant, nous ne sommes pas en position de commencer un autre affrontement. Alors, pour l’instant, nous nous devons d’acheter la paix, jusqu’à comprendre ce qui se passe exactement. Alors, aussitôt que les questions de Rei sont posées, j’interviens à mon tour.
« Quoi qu’il en soit, nous devons vous remercier de votre aide qui est arrivée juste au bon moment. »
Et j’incline la tête poliment en direction de l’homme alors que mes mains sont encore en train de passer sur mes blessures pour les refermer. Mon regard quitte la silhouette imposante de l’homme avant de se reposer sur les gestes que je fais. J’espère avoir le temps de terminer mes soins, mais également de pouvoir m’atteler sur Rei et peut-être même les deux samouraïs, mais pour l’instant, nous ne savons même pas si l’homme est hostile ou non à notre présence.
Nous ne savons même pas ce qui se passe exactement. Il n’en est que plus difficile de prévoir la situation, de prévoir ce que nous allons faire.
Aussitôt les soins fais à ma personne terminés, je tourne mon attention vers Rei.
« Rei, viens ici. »
Baisser ainsi sa garde, s’exposer alors que nous attendons des réponses semble imprudent, il en est tout le contraire. Ici, maintenant, de prendre le temps de penser mes blessures et celles de mes équipiers ne prouve qu’une seule chose : je prends cet homme au sérieux et je ne veux pas risquer un affrontement, si nous sommes déjà dans cet état. De nouveau, mes paumes s’illuminent de chakra curatif et cette fois-ci, elles pansent les blessures de mon élève. Puis, je passe à Urumi et finalement à Ganryu.
- résumé:
- Chinone observe le nouveau venu, mais commence tout de suite à se soigner et soigne Rei grâce au c1 d'iroujutsu apprenti
J’ai écrit qu’elle soigne aussi Urumi et Ganryu, mais n’hésitez pas à interrompre les actions si vous le voulez|avez besoin de l’interrompre. Je ne sais pas terme de temps ou liberté d’action si c’est possible, si ce ne l’est pas, hésite pas à simplement dire ‘’ce n’est pas arrivé’’ !
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 2 Déc - 23:26
Aventure n°9 : Ruine
Le katana toujours en main, le brun vous observez tranquillement. Vous laissant reprendre vos esprits et pour certains vous soigner. Le tueur de Yokai rangea juste après son katana dans son fourreau avant d’appuyer sur le cou de la créature pour dire :
@Ueda Chinone, l’homme te laisse te guérir ainsi que tes partenaires. (Vos dégâts diminuent tous d’un rang). Votre sauveur se tenait contre une des parois rocheuses sur laquelle la créature s’était précédemment heurté. Il venait également de vous donner une information capitale à propos d'organes primordiaux. Puis les premières paroles se firent entendre. Tout d’abord celle d’Urumi auquel l’homme était prêt à répondre quand Rei continua ces questions. L’homme fit légèrement la grimace puis il prit la parole tout en se grattant la tête d’un air un peu gêné :
Ses paroles étaient limpides, naïves et pleines de vérités. Il ne se cachait pas du tout devant vous. Il s’en fichait certainement après avoir vu ce que vous aviez vu de lui. Fumant tranquillement sa clope, détendu, il reprit alors d’un air un peu plus sérieux cette fois-ci :
Se retournant pour continuer, il reprit en vous regardant du coin de l’oeil :
Allez-vous vous allier à l’homme qui venait de vous sauvez la vie, ou vouliez-vous le poignarder dans le dos ? Il venait de vous apprendre un grand nombre de vérités et d'informations sans rien vous demander en retour, ne serait-ce que de l’aider à débusquer les trésors.
L’homme continuait dans le couloir dans lequel vous étiez arrivé (zone 7 sur la map). Pour arriver sur une plus grande zone s’ouvrant de nouveau sur des pièces similaires que vous aviez déjà pu traverser au préalable (Vous arrivez en zone 5 de la map). Si vous aviez des questions pour l'homme, il était prêt à vous répondre. Il était également prêt à vous expliquer pourquoi il avait besoin de votre aide. Qu’est-ce qu’un homme comme lui ne pouvait-il pas faire seul ?
MAP COMPLETE
Est-ce que l’un de vous est capable de maintenir les organes intacts ? Parce que les cordes vocales de cette créature sont impressionnantes. Mon découpage également ah ah ah !!!
Aucun de vous n’a Irou II et donc l’organe primordial qui aurait pu être récolté est perdu.
@Ueda Chinone, l’homme te laisse te guérir ainsi que tes partenaires. (Vos dégâts diminuent tous d’un rang). Votre sauveur se tenait contre une des parois rocheuses sur laquelle la créature s’était précédemment heurté. Il venait également de vous donner une information capitale à propos d'organes primordiaux. Puis les premières paroles se firent entendre. Tout d’abord celle d’Urumi auquel l’homme était prêt à répondre quand Rei continua ces questions. L’homme fit légèrement la grimace puis il prit la parole tout en se grattant la tête d’un air un peu gêné :
Moi ? Perdu ? Laisse-moi rire !!! Je suis Gekirin Kurai et je suis celui qui a trouvé cet endroit secret. D’ailleurs, je ne maîtrise pas le Doton, alors j’ai du simplement détruire la montagne. C’était plus simple pour tout le monde !!! Ah ah ah ah !! Mais c’était rigolo !! J’avais encore jamais fait ça !!!
Ses paroles étaient limpides, naïves et pleines de vérités. Il ne se cachait pas du tout devant vous. Il s’en fichait certainement après avoir vu ce que vous aviez vu de lui. Fumant tranquillement sa clope, détendu, il reprit alors d’un air un peu plus sérieux cette fois-ci :
Je sais bien que c’est contraire à votre éthique. Mais je m’en tape ! Je suis pas du genre patient et j’ai du mal à contenir ma colère vous voyez. Je ne me fais pas appeler la colère pour rien. Mais cet endroit est important. Il a été créé avant même l’époque de vos parents ou grands- parents. C’est un lieu historique. Et il renferme quelques trésors qui n’ont pas vu le jour depuis des siècles. Mais seul, je ne peux pas les dérober. Faisons équipe et partageons le butin. Je recherche quelque chose en particulier qui est caché ici. Je vous laisserai le reste, je m’en fiche. Ça marche ?
Se retournant pour continuer, il reprit en vous regardant du coin de l’oeil :
Si vous n’aviez pas compris, cette montagne n’en était pas vraiment une. Elle scellait ce lieu à tout jamais. Autre chose, le chemin par lequel je suis passé s’est écroulé. Juste à votre arrivée, n’est-ce pas ? Je ne suis pas le seul à détruire des choses ici vous voyez ? Suivez-moi, la voie est libre.
Allez-vous vous allier à l’homme qui venait de vous sauvez la vie, ou vouliez-vous le poignarder dans le dos ? Il venait de vous apprendre un grand nombre de vérités et d'informations sans rien vous demander en retour, ne serait-ce que de l’aider à débusquer les trésors.
L’homme continuait dans le couloir dans lequel vous étiez arrivé (zone 7 sur la map). Pour arriver sur une plus grande zone s’ouvrant de nouveau sur des pièces similaires que vous aviez déjà pu traverser au préalable (Vous arrivez en zone 5 de la map). Si vous aviez des questions pour l'homme, il était prêt à vous répondre. Il était également prêt à vous expliquer pourquoi il avait besoin de votre aide. Qu’est-ce qu’un homme comme lui ne pouvait-il pas faire seul ?
MAP COMPLETE
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Mer 7 Déc - 11:22
Ruine
Rei fixe l'homme. Il est déstabilisé. Celui-ci ne semble pas mentir mais peut-il réellement faire confiance à un inconnu ? La réflexion n'a jamais été son fort, son regard se porte donc sur sa Sensei qui panse ses blessures. Le brun trouve que l'inconnu a l'air un peu bête ou du moins, pas très malin, ce qui est plutôt dur venant d'une personne qui elle même n'est pas très fûtée.
En tous cas, si c'est bien lui qui a détruit la montagne, alors le Genin pense qu'il vaudrait mieux ne pas trop l'énerver. Même si c'est le travail de l'armée de protéger Onogoro, cet homme a su vaincre en une seule attaque une créature qu'ils n'ont pu vaincre à quatre et qui a infligé des dégâts non-négligeables au groupe.
La colère ?
C'est un surnom bizarre.
Le garçon se gratte la tête, légèrement embarrassé. Il n'est pas bon en histoire ou en culture général, ce que dit l'homme ne lui parle donc pas du tout. Et puis, on va pas se mentir, il attendrait tout autre chose d'un lieu historique. Cet endroit lui semble un peu... comment dire ? Trop lambda ? Bon d'accord, on voit que l'homme est passé par là. Ces cavernes ne se sont pas construites toutes seules mais quand même... Il n'y a pas de mobilier, pas de décorations, pas d'inscriptions.
Ca ne ressemble pas vraiment à un lieu historique...
Rei n'est pas le plus malin. Ce n'est pas le plus méfiant non plus et pourtant, le fait que cet homme livre tant d'informations et propose de partager le butin sans rien demander en échange lui semble étrange au point que ça lui file des frissons. La mission est risquée, il y a un certain nombres de menaces assez importantes et il ne comprend pas ce qu'il se passe. Comment pourrait-il être à l'aise dans cette situation ?
Cette montagne semblait pourtant réelle, pas que je sois un grand connaisseur de Fuin ou truc du genre...
Pourquoi avoir besoin de notre aide ? Il y a d'autres yokais ?
Comment vous savez qu'il y a un trésor ?
Pourquoi le partager ?
Pourquoi avoir besoin de notre aide ? Il y a d'autres yokais ?
Comment vous savez qu'il y a un trésor ?
Pourquoi le partager ?
Rei ne comprend rien à cette histoire de sceau. Si la montagne est un sceau, elle aurait dû apparaître d'un coup, non ? Et si elle est apparue d'un coup, des gens devraient être au courant. Et puis, qu'est-ce qui dit que l'homme essaiera pas de les tuer une fois son objectif atteint. Il ne sait plus quoi penser. Il ne sait pas quoi faire. Suivre l'homme ? Faire marche arrière ? Essayer une attaque surprise ? Il regarde ses partenaires, l'air perdu.
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 13 Déc - 0:25
Aventure n°9 : Ruine
Feat Chinone, Urumi et Rei.
Tant de nonchalance donnait froid dans le dos au colosse seizanjin. Tout dans l’attitude ce mystérieux guerrier le dérangeait. L’homme affichait pourtant un air débonnaire, presque bout en train. Le seul hic ? Il venait tout simplement de découper un monstre que quatre soldats avaient à peine égratigné. Le tout, avec une facilité à vous glacer le sang. Ganryu ne pouvait s’empêcher de ressentir comme une impression profondément morbide en sa présence. Il n’y avait qu’à l’écouter parler de cette montagne qu’il avait rayé de la carte comme si de rien était, pour comprendre que cet individu représentait un danger incommensurable pour tout l’Onogoro. En plus, sa manière de répondre à demi mots aux questions des camarades d’escouade du colosse le rendait d’autant plus suspect. Et alors qu’il écoutait ce Gekirin Kurai déballer un monologue teinté d’un orgueil à la mesure de sa force, Ganryu n’avait quand à lui qu’une idée en tête : signaler la présence de ce mec aux autorités le plus vite possible.
Hélas, il ne pouvait pas non plus filer à l’anglaise. Non seulement ça pouvait mettre ses compagnons d’armes en danger. Il fallait ajouter à cela sa blessure qui risquait de le ralentir. Déjà qu’il avait peu de chance de semer un guerrier aussi puissant au maximum de ses capacités. Avec cette entaille qui déchirait sa cuisse, c’était inenvisageable. C’est pour ça qu’il avait préféré rester jusque là en retrait, à analyser la situation. Il faut dire qu’avec leur approche simple, mais efficace, Rei et Urumi l’avait déjà bien induit à se livrer un minimum sur ses intentions. Cependant, Kurai veillait bien à toujours les laisser un peu dans le flou. « Ce temple enfoui était une relique ancienne »… « Quel que chose y était caché et ils pouvaient partager ». Tout ça c’était bien beau dans l’idée, mais il était clair que ça sentait aussi le roussi. Quelles pouvaient être ses réelles intentions ? Pour le savoir, nos héros ne semblaient pas avoir le choix… Ils allaient devoir jouer au petit jeu que leur proposait Kurai. Et quand leur interlocuteur leur expliqua que la montagne qu’il avait détruit n’était qu’une sceau pour ce temple, Ganryu sortit enfin de son silence. Sa voix était calme.
- Un sceau ? Pour les gens qui y habitaient, c’était surtout leur terre. Il plongea son regard dans celui du bretteur sombre. Avec tout le bordel généré par votre petit « raccourci », je me doute bien que ce qui se cache dans les murs de ce temple est important.
En même temps qu’il s’adressait à Kurai, il déchira un bout de cape qu’il entoura autour de sa plaie dans le but de faire un garrot. C’est à ce moment que Rei prenait la parole pour faire part de ses doutes. A l’image de Ganryu, le genin jujoujin avait du mal à gober cette histoire sceau et surtout, il ne comprenait pas pourquoi leur mystérieux interlocuteur demandait leur aide. Il était clair que Kurai n’était pas du genre à avoir besoin d’assistance. On avait du mal imaginer ce qui pouvait l’empêcher d’atteindre son but. C’est pourquoi le jonin du village caché des montagnes bleues décida de renchérir sur le sujet après Rei :
- Je suis assez d’accord avec mon jeune ami ! Vous n’avez pas l’air du genre à avoir besoin d’aide... Si vous avez vraiment besoin de nous... Il va falloir nous expliquer un minimum en quoi ça consiste ! Il vint prendre appuis sur la garde de sa dragon slayer et plongea à nouveau son regard dans celui de Kurai. Cette fois ci, le ton de sa voix était légèrement pince sans rire. La dernière fois que j’ai rencontré quelqu’un au fin fond d’une galerie, elle a cherché à prélever mes organes pour les revendre sur le marche noir. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Vous m’en voudrez pas si j’essaie d’éviter de réitérer l’expérience…
Au fond de lui, Ganryu savait qu’il jouait à un jeu dangereux. Après tout, cet individu s’était surnommé de lui même « la colère ». Peut être que cet air insouciant qu’il avait affiché jusqu’ici n’était qu’une façade, dissimulant une facette beaucoup plus sombre ? C’était même une quasi certitude ! On ne devenait pas aussi fort par simple passion pour les arts martiaux. Pour qu’il soit aussi puissant, le passé de Kurai se devait sûrement d’être sombre et violent. D’ailleurs ce petit détail chiffonnait Ganryu depuis le début de leur rencontre avec le mystérieux sabreur. Comment se faisait-il qu’il n’ait jamais entendu parler d’un bretteur aussi puissant ? Des gens capables de changer la topographie d’une région d’un simple revers de sabre, ça ne courrait pas les rues. Un homme avec de telles qualités aurait du être mondialement connu. Pourtant, après presque quinze ans de services dans l’armée seizanjin, le nom de Gekirin Kurai ne disait absolument rien à Ganryu. Le seul moyen d’en savoir plus restait d’accéder à la requête du guerrier aux cheveux ébouriffés. En revanche, si ça devait mettre l’escouade en danger, il fallait au moins qu’il soit au courant. Il n’était pas question de foncer dans un piège sur la promesse d’un quelconque trésor. Ce bon samaritain de service avait beau avoir la force de son coté, le colosse de Seizan n’allait pas s’engager sans faire valoir sa parole. Il se retourna alors brièvement vers Urumi afin de partager un regard qui disait « fais moi confiance ». Il harnacha ensuite son imposante épée dans son dos, puis il s’avança vers le ronin d’un pas assez lourd. Une fois l’un en face de l’autre, Ganryu reprit la parole :
- Si jamais vous nous dites au moins en quoi vous avez besoin de notre aide. Je suis déterminé à vous suivre. Il jeta un regard en direction de Chinone et Rei qui pansaient leurs blessures. Puis il tendit la main vers Kurai. Je ne peux pas parler au nom de nous tous, mais vous aurez au moins mon soutien et celui de mon apprenti ici présent. Il pointa Urumi du doigt.Alors, vous en dites quoi ?
Il n’attendait plus que de voir si Kurai allait accepter le marché en lui serrant la main en retour.
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Jeu 15 Déc - 1:39
Les yeux sombres de Ganryu coulèrent vers les traits taillés à la serpe d’Urumi, et durant un instant qui sembla peser comme un grain isolé chutant dans un sablier, les deux hommes se jaugèrent en silence.
Fais moi confiance, disait le regard du plus ténébreux des deux Seizanjin.
Les iris azurées du Chuunin restèrent braqués sur le faciès de son ami.
Je te fais confiance, répliqua le langage non verbale exprimé par Urumi.
…je te fais confiance pour remettre ma vie entre te mains durant l’intensité d’une bataille. Je te fais confiance pour modifier à toi seul le court d’une valeur, au cœur de l’action. Je te fais confiance pour servir de levier, lorsque tout le monde meurt autour de toi. Tu es un homme d’honneur, et un homme de courage…
…mais je ne te fais pas confiance pour jouer la carte de la tempérance dans l’art subtile de la rhétorique, car une partie de toi cherche la mort. Tu peux tromper qui tu veux, mais pas moi, car ton regard, je l’ai déjà vu…
…chaque jour, dans un miroir.
Les lèvres du jeune homme s’ourlèrent d’un sourire étrange ; une expression vivace qui jonglait entre la chaleur de quelques braises rassurantes, dans l’âtre d’une cheminé à la fin de l’automne. Et celle, glaciale, de la morsure du blizzard au sommet d’une montagne enneigé dans un environnement hostile à toutes vies.
L’instant dura brièvement, puis Urumi se tourna vers Kurai.
Il désigna la caverne de la pointe du menton.
Il ne su si ses paroles avaient fait mouches, car le petit groupe hétéroclite qu’ils avaient formé avec Kurai s’était remis en marche à travers les boyaux silencieux de la caverne. Néanmoins, il ne pu s’empêcher de repenser aux questions, simples mais pertinentes, posées par Rei. Qui était-t’il ? Pourquoi avoir besoin de leur aide quand on était capable de détruire une montagne à soit seul ? Y avait-t’il d’autres yōkai ? Probablement, songea Urumi. D’où lui venait cette certitude qu’il y avait quelque chose de précis à la clef, et pourquoi vouloir la partager ?
Peut-être Kurai allait-t’il répondre à ces questions. Peut-être pas. Néanmoins, quelque chose d’autre bousculait l’esprit du jeune homme.
Il se porta sans hâte à la hauteur de l’inconnu, marchant à ses côtés dans une sorte de nonchalance mesurée, presque empreinte d’une touche de discrétion.
Sa main qui se balançait à la hauteur de sa taille effleurait constamment la poignée de Kairyu, son katana, mais le réflexe était plutôt dû à une sorte de mécanisme destiné à se protéger de ce qui pourrait jaillir des ténèbres qui obscurcissaient l’environnement devant eux.
Fais moi confiance, disait le regard du plus ténébreux des deux Seizanjin.
Les iris azurées du Chuunin restèrent braqués sur le faciès de son ami.
Je te fais confiance, répliqua le langage non verbale exprimé par Urumi.
…je te fais confiance pour remettre ma vie entre te mains durant l’intensité d’une bataille. Je te fais confiance pour modifier à toi seul le court d’une valeur, au cœur de l’action. Je te fais confiance pour servir de levier, lorsque tout le monde meurt autour de toi. Tu es un homme d’honneur, et un homme de courage…
…mais je ne te fais pas confiance pour jouer la carte de la tempérance dans l’art subtile de la rhétorique, car une partie de toi cherche la mort. Tu peux tromper qui tu veux, mais pas moi, car ton regard, je l’ai déjà vu…
…chaque jour, dans un miroir.
Les lèvres du jeune homme s’ourlèrent d’un sourire étrange ; une expression vivace qui jonglait entre la chaleur de quelques braises rassurantes, dans l’âtre d’une cheminé à la fin de l’automne. Et celle, glaciale, de la morsure du blizzard au sommet d’une montagne enneigé dans un environnement hostile à toutes vies.
L’instant dura brièvement, puis Urumi se tourna vers Kurai.
« La colère peut être salvatrice lorsqu’elle est employée à bon escient, et l’étique peut arborer plusieurs visages suivant le point de vue de chacun. En ce qui me concerne, je pense que rien de tout cela n’aurait été possible sans votre geste, malgré les dommages collatéraux que cela a engendré. De toute manière rien ni personne ne pourra rattraper ce qui a été fait. En temps normal, je suppose que le protocole… et tout le fouillis procédurier que tous bon Seizanjin se devrait d’appliquer à votre encontre pour les troubles occasionnés ne pencheraient pas en votre faveur, mais vous affronter relèverait d’avantage du suicide que du bon sens, et il se trouve que j’ai moi-même quelques objectifs à remplir, et certains compte à régler avec certaines personnes avant de pouvoir m'offrir le luxe de renoncer à la vie.
Et puis… »
Et puis… »
Il désigna la caverne de la pointe du menton.
« …comme vous, je suis curieux de voir quels genres de secrets cette montagne qui n’en n’est pas vraiment une peut renfermer. Je ne peux hélas pas vous apporter consolation pour les cordes vocales de cette bestiole, ce n'est pas mon domaine. Mais pour le reste, je marche avec vous, prenez ce que vous voulez, je ne demande rien. La seule chose qui m’importe est de découvrir ce que cet endroit recel, et d’avoir une chance, aussi faible soit-t ‘elle, de pouvoir en ressortir vivant avec mes compagnons. »
Il ne su si ses paroles avaient fait mouches, car le petit groupe hétéroclite qu’ils avaient formé avec Kurai s’était remis en marche à travers les boyaux silencieux de la caverne. Néanmoins, il ne pu s’empêcher de repenser aux questions, simples mais pertinentes, posées par Rei. Qui était-t’il ? Pourquoi avoir besoin de leur aide quand on était capable de détruire une montagne à soit seul ? Y avait-t’il d’autres yōkai ? Probablement, songea Urumi. D’où lui venait cette certitude qu’il y avait quelque chose de précis à la clef, et pourquoi vouloir la partager ?
Peut-être Kurai allait-t’il répondre à ces questions. Peut-être pas. Néanmoins, quelque chose d’autre bousculait l’esprit du jeune homme.
Il se porta sans hâte à la hauteur de l’inconnu, marchant à ses côtés dans une sorte de nonchalance mesurée, presque empreinte d’une touche de discrétion.
Sa main qui se balançait à la hauteur de sa taille effleurait constamment la poignée de Kairyu, son katana, mais le réflexe était plutôt dû à une sorte de mécanisme destiné à se protéger de ce qui pourrait jaillir des ténèbres qui obscurcissaient l’environnement devant eux.
« Votre style, je ne l’ai jamais vu nulle part ailleurs. Qui vous l’a enseigné ? Y en a-t-il d’autres comme vous ? »
# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 19 Déc - 9:28
Ruine
‘’simplement’’
Parfois le choix de certains mots est à l’origine de malentendu. Comme maintenant. Simplement … simplement signifie qu’il n’a pas eut de problème à le faire, que c’était une tâche facile, routinière presque. Simplement détruire une montagne, tout aussi naturellement que cela. Si je me vante d’être un jonin digne de ce nom, si je me vante de ce que je sais faire, si je suis arrogante et supérieure … face à ce type, j’ai l’impression d’être humble et inutile. Pas vraiment la meilleure impression du monde.
Mais je ne suis pas folle. Sans son intervention … je ne pourrai donner cher de notre peau. À l’écouter, il parle comme s’il était vraiment plus âgé, un vieil homme d’une centaine d’années, mais il n’en a pas l’air … Mais quelque chose me dit que je ne peux pas m’arrêter à tous les petits détails qui cloche chez cet homme.
Au moins, il nous avait permit de se nous soigner. J’Avais pu panser mes blessures et celles de Rei avant de tourner mon attention vers mes compagnons seizanjins et leur proposer mes soins.
Rei lui répond et je me contente d’écouter pour l’heure, de prendre note de ses réactions et réponses, mais lorsque le jeune homme comme à s’enfoncer dans une série de questions, je ne peux m’empêcher d’interjeter.
« Si la montagne avait l’air réelle, cela ne change pas qu’elle puisse être artificielle, fabriquée de la main de l’homme. Son apparence ou son âge ne sont pas réellement importants … Ce qui me rend curieuse plutôt, c’est comment les yokais ont pu rester en vie aussi longtemps dans un espace aussi restreint ? Pas que je m’imagine que vous ayez la réponse … mais … »
Mais c’est plutôt curieux. Je suis certaine que les yokais doivent se nourrir aussi, si l’endroit est si vieux, ils n’ont soit pas réellement besoin de nutriment ou … Ou l’endroit était encore plus ou moins active, malgré l’absence de personnes ou de corps pour prouver cette théorie …
Et puis, Kurai doit avoir chercher longtemps – il nous a fallu un environ six journées pour rejoindre les ruines et il s’est probablement mis à chercher aussitôt qu’il a eut accès au réseau sous-terrain … Alors s’attendait-il à ce que nous trouvions quelque chose lorsque lui-même n’a pu le faire ?
« Si nous qui avions du mal contre cette créature pouvons être d’une aide quelle qu’elle soit … Nous vous devons tout de même notre vie. »
Je suis surtout curieuse de comprendre ce qui se passe ici, de trouver ce trésor caché et ce en quoi il consiste. Mes camarades ont bien questionné l’homme, mais je ne crois pas que ce soit la meilleure tactique pour parvenir à réussir notre mission. Plus nous sommes douteux, plus nous exigeons les réponses, plus il se gardera contre nous … enfin … normalement. L’humain répond à la méfiance, majoritairement en la miroitant … surtout dans une situation de vie ou de mort. Bien que je ne crois pas que l’homme devant nous ne se sente réellement menacé par nous.
Je profite du moment de discussion pour analyser sa signature chakratique, ne sait-on jamais si cela me sera utile ou non. Au moins, si le besoin survient, je serais préparer.
Mais la dernière question d’Urumi est particulièrement pertinente … même si je la trouve mal formulée. Dites ainsi elle peut être comprise comme s’il demandait s’il avait d’autres sabreurs de son genre … alors que je suis plutôt intéressée s’il a des copains ou simplement des collègues. Un homme de ce calibre doit attirer autour de lui un entourage d’une puissance similaire.
Mais je ne renchéris pas sur la question, plutôt curieuse à la place de savoir ce qu’il va répondre.
- résumé:
- Chinone propose aux deux Seizajin de les soigner (soins B) et annalysa le chakra de Genkirin Kurai (sensoralité C1)
# Re: Aventure n°9 : Ruine Jeu 22 Déc - 19:25
Aventure n°9 : Ruine
Arrivant tous ensemble sur une autre zone de ces sous-sol, le ténébreux se stoppa pour faire face aux multiples questions. Il avait pu libérer sa colère sur le monstre juste avant alors il était plus ou moins tranquille pour un petit moment.
Le jeune garçon se lance alors dans les premières questions envers Kurai. Le sabreur fou répondait directement après toutes les questions posées :
Il n’en disait pas plus pour l’instant lorsqu'un autre se mit à prendre la parole. Laissant parler le temps que les autres se fassent soigner, l’épéiste écoutait attentivement les paroles du colosse Seizanjin afin d’y répondre. Il semblait légèrement sur la défensive ou agacé. Etait-il en colère ? Le ténébreux connaissait que trop bien ce sentiment le parcourant chaque jour…
Le Gekirin se remit en marche lentement jusqu’à qu’un autre des ces shinobis viennent se coller un peu plus près de lui pour continuer de parler en même temps que de marcher. Beaucoup de questions fusillaient le sabreur. Mais prenant sur lui, il pensait uniquement à son objectif. Il était proche du but, il le sentait. L’homme au cheveux long qui lui adressait la parole semblait un peu différent dans sa façon d’aborder le sabreur. Il ne posait pas réellement de question tout de suite, mais tentait plutôt une approche en se focalisant sur une discussion plus normale. Le fumeur lui tapota l’épaule avant de répondre de manière très amicale tout en le regardant dans les yeux…
Puis d’un coup, le sabreur se stoppa sur la toute dernière question du jeune homme à la chevelure brune…
Regardant légèrement en l’air pendant quelques secondes, il reprit :
Reprenant légèrement ses esprits et ayant peut-être un peu trop parlé, il reprend tout en marchant de nouveau :
Le sabreur avait donc encore un père, un fils et une femme dont il avait abandonné, et une véritable histoire derrière tout cela. Il avait répondu avant à la Jonin concernant les Yokai en ce lieu. Mais elle rajouta au final une dernière phrase qui fit décrocher un léger sourire au sabreur qui rétorqua :
Vous arrivez sur le lieu avec un couloir sur votre droite (en zone 5). Tout au bout se trouve une porte avec un parchemin et un fuinjutsu. Puis en faisant tout le tour jusqu’à l’autre pièce à l’opposé (en zone 4), une autre porte avec le même type de fuinjutsu collé dessus. Vous laissant le temps d’analyser, Kurai reprend la parole :
Ils étaient enfin face à ce que le sabreur n’avait pas pu faire seul. Y avait-il quelqu’un expert en fuinjutsu dans le lot . Avaient-ils des idées ?
MAP COMPLETE
Le jeune garçon se lance alors dans les premières questions envers Kurai. Le sabreur fou répondait directement après toutes les questions posées :
Ce lieu est historique pour la simple est bonne raison qu’il a été préservé depuis toutes ces années. Les utilisateurs du ninjutsu sont très doués et cette montagne a été créée pour cacher ce lieu. Il n’y a pas d’autres Yokai, je suis arrivé de l’autre côté, et les Yokai que vous avez pu rencontrer sont sûrement arrivés entre-temps pour se cacher. J'ai eu le temps de visiter et me reposer, mais je suis bloqué sans votre aide.
Il n’en disait pas plus pour l’instant lorsqu'un autre se mit à prendre la parole. Laissant parler le temps que les autres se fassent soigner, l’épéiste écoutait attentivement les paroles du colosse Seizanjin afin d’y répondre. Il semblait légèrement sur la défensive ou agacé. Etait-il en colère ? Le ténébreux connaissait que trop bien ce sentiment le parcourant chaque jour…
Je ne suis fort que dans mon domaine de prédilection. La puissance ne veut pas dire que nous pouvons tout faire. Si j’ai besoin de votre aide, c’est que seul, je ne peux pas agir à plusieurs endroits en même temps. Je ne sais pas faire de satané clone. Ah ah ah !!! Je vous parle de Fuinjutsu à retirer en même temps sous peine d’activer des pièges. Si ce genre d’endroit est aussi bien protégé, ce n’est pas pour rien. Ne vous inquiétez pas, vous ne craignez rien.
Le Gekirin se remit en marche lentement jusqu’à qu’un autre des ces shinobis viennent se coller un peu plus près de lui pour continuer de parler en même temps que de marcher. Beaucoup de questions fusillaient le sabreur. Mais prenant sur lui, il pensait uniquement à son objectif. Il était proche du but, il le sentait. L’homme au cheveux long qui lui adressait la parole semblait un peu différent dans sa façon d’aborder le sabreur. Il ne posait pas réellement de question tout de suite, mais tentait plutôt une approche en se focalisant sur une discussion plus normale. Le fumeur lui tapota l’épaule avant de répondre de manière très amicale tout en le regardant dans les yeux…
Tant que vous restez avec moi, je peux vous garantir que vous ressortirez en vie. Il est préférable d’être mon allié que mon ennemi…
Puis d’un coup, le sabreur se stoppa sur la toute dernière question du jeune homme à la chevelure brune…
Tu as donc remarqué ? Tu es sans doute un samouraï également, n’est-ce pas ? Je suis un descendant de la lignée Gekirin. Mon paternel est très strict. Je ne suis pas fier de tout ce que j’ai fait à cause du travail, mais j’ai dû abandonner ma famille. Je ne les ai jamais revu depuis…
Regardant légèrement en l’air pendant quelques secondes, il reprit :
Mon fils doit être en âge de manier mon héritage désormais, Kyoubou Sokkou (litt. Frénésie Foudroyante)... Hehe !!
Reprenant légèrement ses esprits et ayant peut-être un peu trop parlé, il reprend tout en marchant de nouveau :
Je ne pourrais pas t’en dire plus sur la nature de mon pouvoir malheureusement, mais il est un dérivé dont je n’ai pas forcément voulu… Nous arrivons enfin ! Concentrons-nous !
Le sabreur avait donc encore un père, un fils et une femme dont il avait abandonné, et une véritable histoire derrière tout cela. Il avait répondu avant à la Jonin concernant les Yokai en ce lieu. Mais elle rajouta au final une dernière phrase qui fit décrocher un léger sourire au sabreur qui rétorqua :
C’est vrai ! La vraie force ne réside pas forcément dans la puissance, mais bien dans l’union et l’entraide pour faire face à des obstacles…
Vous arrivez sur le lieu avec un couloir sur votre droite (en zone 5). Tout au bout se trouve une porte avec un parchemin et un fuinjutsu. Puis en faisant tout le tour jusqu’à l’autre pièce à l’opposé (en zone 4), une autre porte avec le même type de fuinjutsu collé dessus. Vous laissant le temps d’analyser, Kurai reprend la parole :
Je pense que les fuinjutsu sont piégés. Si nous ne décollons pas en même temps les deux, j’ai bien peur que les trésors d’ici se fasse détruire par un processus de piège. Je suis donc bloqué ici depuis votre arrivée. Les pièces sont assez éloignées les unes des autres. Il faut que nous trouvions une solution pour les décoller en même temps. Qu’en pensez-vous ? A partir de là, je ne sais plus ce qu’il peut se passer… Voulez-vous toujours m’aider ?
Ils étaient enfin face à ce que le sabreur n’avait pas pu faire seul. Y avait-il quelqu’un expert en fuinjutsu dans le lot . Avaient-ils des idées ?
MAP COMPLETE
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 23 Déc - 0:34
Ruine
Il ne peut plus progresser, voilà qui est intéressant … Cela non seulement sous-entend que ce qui se trouve devant nous ne peut être résolu de la même façon qu’il avait employée plutôt, c’est-à-dire la force brute. Évidemment, tout ne se résout pas par la force brute … Il s’ouvre particulièrement sur sa famille et j’écoute d’une oreille attentive, mais je ne réponds pas, à quoi bon ? ce n’est pas comme si je pouvais dire quoi que ce soit de pertinent à ce sujet.
Il … parle beaucoup. Peut-être n’est-ce que parce que je suis méfiante de nature, mais son ouverture m’indique deux choses : il n’est pas inquiet qu’on utilise ce que nous savons contre lui et il n’est pas méfiant de nous.
Mais ce n’est pas vraiment étonnant … En l’écoutant parler, j’ai l’impression d’entendre un idéaliste … Comment … Je ravale ma question avant même de terminer de la formuler. Je connais déjà la réponse : le monde n’est pas juste.
Je suis donc l’homme, en tête de file. Ce n’est pas la position que je choisis habituellement dans une formation, mais je veux être près de lui pour l’observer, pour comprendre ce qu’il fait, mais également, si jamais il compte se retourner contre nous, être prête à agir et être bien positionnée.
Nous aboutissons dans un couloir avec, à chaque extrémité, une porte, scellée d’un sceau particulier. Si Shishio avait été avec moi, il aurait peut-être pu mieux comprendre, mais … Mais il ne l’est pas, il a choisi de se concentrer à étudier sceaux et les yokais, loin de Jujou, brisant notre duo. Il faudra donc se passer de son expertise …
Et je n’y connais rien en sceau. Mon manque de connaissance en la matière ne m’empêche cependant pas de porter mon attention sur les sceaux devant moi, d’observer minutieusement les portes et les parois du couloir qui y sont rattachées.
« Oui, nous allons aider. »
De toute façon, c’était la seule option. Sa mise en garde n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde et ses démonstrations de force avait eu raison de mon envie de vouloir me rebeller. J’allais échouer une partie de ma mission, celle qui demandait que je ramène le coupable, car il suffit d’être réaliste pour comprendre qu’il n’est pas à prendre à la légère, mais au moins, je pourrais revenir avec les informations de ce qui se passait … ou se passe encore dans les entrailles de cette montagne.
« Je le ferai, avec un clone. Lorsque mon clone et moi serons en position, Rei donnera un décompte et de servira d’un signal lumineux grâce à son raiton et mon clone et moi-même nous nous en serviront pour nous synchroniser. »
La lumière émise par l’éclair devrait normalement nous rejoindre à peu près au même moment, la lumière voyageant beaucoup plus vite que les gestes d’une personne normale. Il faudrait cependant que le signal soit donné du coin du couloir pour me permettre de le voir, mais ce n’est que détail.
« Je propose de prendre un clone de moi-même et non pas un de mes partenaires, car son temps de réaction sera le même que le mien et il est donc beaucoup plus facile de se synchroniser avec quelque chose qui réagit, agit et pense comme nous … Par contre, j’aurai besoin que Rei ou n’importe qui d’autre me confirme si j’ai bel et bien réussi à arracher le sceau en même temps que mon clone et s’il se passe quelque chose de ce côté-là. Enfin … Si l’idée convient à tout le monde. »
Je tourne mon attention vers les Seizanjin, attendant leur retour sur mon plan. Cependant je n’attends pas leur retour pour enchaîner les mudras pour invoquer un clone. La copie que je fais de moi n’attends que l’approbation de tout le groupe avant de prendre sa position, au bout du long couloir.
- résumé:
- Chinone propose un plan à toute l'équipe et attends que les Seizanjins l'accepte ou non avant d'agir. Elle fait aussi un clone grâce au C1 Shinobi. Si l'équipe accepte, le clone va se positionner pour faire le plan. Je donne l'autorisation de faire jouer mon personnage pour suivre le plan proposer pour permettre d'avancer, sinon, je réagirai au prochain tour.
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 23 Déc - 12:52
Ruine
Rei est content de voir que l'homme prend la peine de répondre aux questions qu'on lui pose. Même s'il y a le risque pour que l'homme mente, il ne voit pas la raison pour laquelle il le ferait et puis, il ne semble tout simplement pas être du genre à mentir.
Vous pouvez pas juste passer au travers des pièges ?
Ca veut dire que les gens qui ont créé la montagne sont plus forts que vous ?
Le brun ne comprend pas, quand on est aussi fort, est-ce vraiment un piège ou deux qui pourrait nous arrêter ? Mais, c'est vrai que pour créer une montagne et une aussi grande et réaliste, faudrait être sacrément balèze. Le garçon est jeune, il ne comprend pas toutes les subtilités du monde. Pour lui, la force est absolue. Fort que dans son domaine de prédilection ? Le Genin ne comprend pas, c'est trop abstrait pour lui mais cela viendra peut-être avec le temps.
En tous cas, il se met en marche suivant sa sensei comme un bon petit chien. Elle ne lui semble pas déstabilisée. Rei est en admiration devant son calme, il a l'impression qu'elle n'est pas surprise, voire même qu'elle était au courant de tout. Il n'ose pas lui poser de question, il a peur de la déconcentrer et n'aimerait vraiment pas être un boulet. Il continue donc à écouter Kurai tout en observant ces galeries. Le pugiliste n'est pas un sabreur, il ne comprend pas tout ce blabla sur le style de kendo. Il se tourne vers les deux Seizanjin et leur parle comme si le Gekirin n'était pas là.
Vous connaissez sa famille ?
"L'union et l'entraide", cette phrase du mystérieux sabreur n'est pas sans rappeler à l'androgyne la première réunion de son équipe où il a dû s'allier avec Yui et Ao pour tenter de faire tomber le clone de Chinone, pourtant plus forte et expérimentée qu'eux. Il arrive donc à mieux saisir ce que l'homme attend d'eux, ou du moins c'est l'impression qu'il a.
L'inconnu leur montre les parchemins, puis il expose ses craintes. Si les trésors peuvent être détruits, Rei comprend mieux qu'il n'ait pas voulu risquer de se confronter directement aux pièges. Chinone accepte de coopérer. Le garçon ne peut donc que coopérer, lui aussi. Le plan qu'elle propose est simple mais efficace et tout à fait dans les cordes du Genin.
Je n'ai aucune objection.
MESSAGES : 146
XP'S : 880
XP'S : 880
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Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 26 Déc - 18:24
Aventure n°9: Ruine
Feat Chinone, Urumi et Rei
L’ambiance s’était bizarrement détendue d’un seul coup. Il faut dire que ce Kurai tentait tant bien que mal de mettre les membres de l’escouade à l’aise. Il avait l’air conscient de la forte impression qu’il avait inscrite dans les mémoires de nos héros. Il les laissa donc souffler quelques minutes, le temps pour la jonin à la chevelure solaire de panser les plaies de ses compagnons de route. En plus, alors qu’il commençait à répondre à leurs questions, Kurai semblait avoir décidé de jouer carte sur table avec eux. Du moins, il en avait l’air. Bien sûr Ganryu demeurait perplexe face à cette coopération soudaine. Il y avait quelque chose dans l’attitude du bretteur sombre qui ne cessait de le déranger. Mais au moins, ils avaient su lui tirer quelques vers du nez. Leur mystérieux interlocuteur avait apparemment besoin de l’aide des membres de l’escouade pour briser des sceaux de façon simultanée, et situés à différents emplacement à l’intérieur de ce temple souterrain. Selon ces mêmes dires, ces sceaux protégeaient le trésor qu’il convoitait tout particulièrement, et risquaient de le détruire s’il n’étaient pas levés en même temps. Voilà donc pourquoi il lui était impossible de passer en force, comme il l’avait fait avec les monstres qui peuplaient ces galeries souterraines. Comme il demeurait impossible pour Kurai de créer des clones, il avait besoin que nos héros l’aident à atteindre son but. Il s’était par contre bien gardé de révéler quoique ce soit concernant la nature du fameux trésor... Mais au moins ce service faisait d’eux des alliés. La vraie question qui trottait dans l’esprit du capitaine seizanjin restait la même : Que ferait cet homme une fois qu’il aurait atteint son but ? Sur ce point, Ganryu savait très bien que Kurai ne risquait pas de se confier. De plus, les questions posés par ses plus jeunes camarades semblaient l’avoir mis de bonne humeur. Il valait donc mieux éviter de changer cela en posant les questions qui fâchent. Surtout quand il le vit insister auprès d'Urumi à propos du fait de choisir le bon camp. Une fois qu’il leur présenta le rôle qu’il souhaitait les voir jouer, Chinone s’exprima au nom des jujoujins qui composaient la moitié de l’équipe. Acceptant ainsi le deal que venait de leur proposer Kurai. Étant donné qu’il lui avait lui aussi présenté sous quelles conditions il accepterait de l’aider, Ganryu répondit à la suite de sa camarade d’une voix assurée :
- Très bien… Puisque vous avez été franc vous pouvez aussi compter sur nous pour vous aider. Dit il en lançant un bref regard en direction d’Urumi.
En parlant du bretteur au regard acéré, ses questions concernant le style de combat du ronin n’avaient pas l’air d’être tombées dans l’oreille d’un sourd. Le chunnin seizanjin avait eu du flair en l’interrogeant à ce propos. Car Kurai leur révéla quelques informations à son sujet qui leur permettraient sûrement d’en apprendre plus sur lui une fois de retour à Seizan. Notamment le nom de son fameux « héritage » ainsi que la mention d'une famille. Kyoubou Sokkou… Ce nom disait vaguement quelque chose à notre colosse, mais il n’avait su se rappeler d’où ça lui venait. Toujours est-il que si quelqu’un au village savait quoique ce soir à propos d’un tel combattant et de sa lignée, c’était sûrement Udezuku lui même ! Le vieux Kage allait devoir s’expliquer… Car s’il connaissait l’identité de Kurai et ce dont il était capable, le grand-père avait merdé en cachant son existence à ses propres soldats. En plus se rajoutaient à cela ces histoires de montagne artificielle et de trésors scellés qui rendaient la situation d’autant plus difficile à cerner. Toujours est-il que ce temple était bien là, et qu’il leur fallait avancer pour mettre un point final à toute cette histoire. L’heure n’était pour le moment pas aux griefs. Eizen aurait tout le temps d’entendre notre colosse lui gueuler dans les oreilles à son retour au village caché des Montagnes Bleues. Pour le moment il leur fallait suivre le plan de ce mystérieux bon samaritain.
A ce propos, la jonin au regard de braise élabora rapidement une stratégie solide qu’elle présenta au reste du groupe. Pendant qu’elle avait l’intention d’utiliser ses capacités pour créer un clone et l’envoyer à l’endroit où se trouvaient l’un des sceaux. Rei devait ensuite assurer la communication d’information entre Chinone et son double au moyen d’un jutsu raiton. Ce qui permettrait à la capitaine jujoujin de neutraliser les techniques de fuinjutsu au bon moment. Là encore ce plan paraissait parfait, et quand la jeune femme aux cheveux dorés leur demanda s’ils étaient d’accord avec son approche, Ganryu lui répondit d’une voix empruntée d’une légère admiration :
- Et bien je n’y vois aucun inconvénient. Quand elle mentionna si quelqu’un d’autre que Rei devait assurer la communication entre elle et son clone, il se tourna rapidement vers Urumi, avant de replonger son regard dans les yeux couleur carmin de Chinone. Je ne peux pas parler à la place d’Urumi, mais en ce qui me concerne… A part hurler à pleins poumons au travers de ces galeries, je ne vois pas comment je pourrais accomplir une telle prouesse. Je ne maîtrise pas le ninjutsu élémentaire. Donc si c’est plus dans les cordes de Rei... Ganryu jeta un regard rapide en direction du genin androgyne avant de continuer son propos tout en souriant. Je ne vois aucune objections à ce que tu t’en charges. Il tourna ensuite la tête en direction d’Urumi. Qu’est-ce que tu en dis ?
Pendant que Chinone générait de ce pas un clone de chakra, le colosse borgne monta la main à son menton en signe de réflexion. Il cherchait un moyen de se rendre utile, ou du moins un moyen d’optimiser le plan de sa consœur jujoujin. Envoyer un clone et assurer un moyen de communication rapide avec lui grâce au raiton de Rei était une bonne idée pour agir avec synchronisation. Cependant, nos héros n’avaient absolument aucune idée de ce qui les attendait sur la suite du parcours. Kurai lui même n’avait pas l’air de savoir comment les pièges étaient disposés, ni de quel genre de mécanisme il s’agissait. En plus se posait la question des yokais. Ils en avaient déjà croisé deux sur leur routes et rien n’empêchait qu’il y en ait d’autres plus loin. C’est pourquoi il sortit de ses pensées en s’exprimant sur un ton assez sérieux :
- Peut être que ton clone risque d’avoir besoin d’une escorte ? Je veux dire… Il afficha une mine légèrement gênée. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance dans tes capacités, Loin de là ! Mais si ton clone se fait attaquer ou tombe dans un piège… On risque de devoir repartir de zéro à chaque fois, non ? Il se gratta la tête… J’avoue que je n’ai pas vraiment envie qu’on se sépare dans un endroit pareil. Mais si on doit se séparer quoiqu’il arrive, autant mettre toutes les chances de notre coté. Après… Il monta les mains en l’air en signe d’apaisement, avant de balayer tous les membres de l’escouade du regard. Je ne tiens à affaiblir notre groupe non plus ! Je veux surtout votre avis sur le sujet. Je me dis juste que mieux prévenir que guérir.
Une fois qu’il en eut terminé avec sa phrase, Ganryu se tourna vers Kurai avant de lui demander d’une voix calme, mais légèrement suspicieuse :
- Et vous ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Après tout… Un sourcil interrogatif se leva sur son front. Vue qu’on avance à l’aveugle suite à votre initiative, peut être que vous auriez un meilleur plan ?
Ganryu ne cherchait pas à semer la discorde parmi les individus présents. Tout ce qu’il cherchait au travers de ses questions, c’était leur assurer un maximum de chances de réussites. D’autant qu’il s’avait à quel point il risquait d’être inutile en face d’un fuinjutsu. Et comme il n’était pas plus utile en ninjutsu… Si ses capacités ne leur servaient à rien, il fallait au moins qu’il utilise ses méninges.
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 27 Déc - 23:13
« Le choix est parfois cornélien, mais il faut hélas savoir s’éloigner de ceux qui nous sont chères lorsque certaines choses nous y contraignent. »
Rétorqua Urumi à la remarque du Samouraï -ou du Rōnin ?- quand ce dernier évoqua son héritage.
Ils marchaient côte-à-côte, dans cette sorte de tranquillité paisible qui pouvait accompagner les commérages du quotidien entre deux promeneurs. Vu de l’extérieur, le tableau ressemblait à l’une de ces scènes de tous les jours, propice aux badineries. Mais du point de vue du seizanjin, il en allait autrement.
En l’espace de quelque minutes, Kuraï lui en avait révélé bien plus que ce qu’il attendait.
Ainsi donc tu as un fils ?
Lança le regard, subtilement interrogatif, derrière cette gangue froide et acérée que le jeune homme avait pris l’habitude d’afficher lorsqu’il n’était pas en confiance avec ce qui l’entourait.
Mais dans ce cas pourquoi l’avoir abandonné ? Était-ce par sacrifice ? …où mû par des aspirations plus égoïstes ? Comment se fait-t ’il que le nom de Gekirin ne me dise rien ? Vu l’héritage qui semble être le tient, ta famille est sensée figurer parmi les hauts noms du Village. Es-tu tombé en disgrâce ? Heizen t’a-t ’il chargé d’une mission qui l’aurait forcé à dissimuler ton nom, pour le bien de ceux qui te sont chères ?
Autant de questions qui se bousculèrent dans l’esprit du sabreur. Toutes conduisaient à des hypothèses sépulcrales, mais aucune ne semblaient tangibles au vu des évènements récents.
Non., en conclut Urumi. Si tu travaillais pour Heizen, jamais ce dernier ne t’aurait donné la liberté de faire ce que tu as fait. Et si tel en avait été le cas, il en aurait informé ceux qu’il a dépêché sur place.
Il esquissa un sourire dont le subterfuge se voulait flagorneur lorsque la paluche de Kurai lui tapota gentiment l’épaule, mais son cœur resta froid.
Qui es-tu ?
Il s’apprêtait à émerger du couloir quand une autre main, plus douce celle-ci, se posa sur son bras, le forçant à se retourner.
Les yeux bleus et inaccueillants du seizanjin coulèrent jusqu’aux iris sanguines de la Jônin aux cheveux d’or, la jaugeant un instant dans un mélange de perplexité et de défiance, puis perdirent un peu de leur hostilité lorsque cette dernière lui proposa de soigner ce que la pilule n’avait pas réussi à compenser après l’attaque du Yorumoukin.
Urumi acquiesça d’un léger signe de tête, puis releva les pans déchirés de son haori sur sa ceinture abdominale marquée d’un long strie noir/carmin de chaires cicatrisées. Il tressaillît quand la paume tiède de la jujoujin lui caressa la peau. Non que le contact ne lui fût pas agréable, mais il avait depuis longtemps perdu l’habitude d’être traité avec chaleur. Le regard, distant et calculateur, de la beauté froide qu’était Chinone le conforta cependant dans le fait que le geste n’était pas dû à une forme de bienveillance charitable, mais d’avantage mû par le pragmatisme détaché de ceux qui ne voulaient pas perdre un allié utile dans une mission délicate.
D’une certaine manière cela le rassura.
Il savait se battre, survivre, et raisonner en tueur lorsque la situation l’exigeait. Il était à l’aise sur n’importe quel type de terrain. On lui avait appris à endurer la souffrance, qu’elle soit physique ou morale, et à ne jamais abandonner, même si cela impliquait la perspective d’une mort imminente…
…en revanche…
…on ne le lui avait jamais montrer comment réagir à la douceur du contact charnel. Bien sûre il pouvait feindre d’apprécier, et par mimétisme il savait quels genres de comportements adopter pour répondre à ce type de cas de figure.
Mais tout n’était que subterfuge et faux-semblant.
Lorsqu’il en eut assez et qu’il sentit la cicatrice s’estomper, il attrapa sans violence la main de la jeune femme avant que cette dernière n’eût complètement refermé la plaie pour l’éloigner avec délicatesse.
Bien que les muscles s’étaient complètement ressoudés, il y avait toujours une marque discrète, mais Urumi voulait la garder indélébile. Assez indélébile pour être capable de se souvenir de l’échec qu’il avait essuyé face au yōkai, et assez inaltérable pour qu’il puisse toujours garder à l’esprit qu’il ne devrait plus jamais laisser une telle situation se reproduire.
« Cela suffira, merci. »
Murmura-t ’il doucement en rompant le contact autour de son bras.
Il se détourna, conscient que la Kunoïchi aurait probablement quelque chose à y redire du fait de leur divergence de fonctionnement, puis se concentra sur la suite des évènements.
Néanmoins, il garderait un œil sur Chinone dans la suite de cette aventure, moins pour la surveiller que pour veiller sur ses arrières.
L’ingratitude ne faisait pas vraiment parti des axiomes d’Urumi.
Ils débouchèrent sur une vaste pièce concave qui s’arquait en deux couloirs latéraux. Celui de gauche s’achevait par une porte verrouillée, tandis que celui de droite s’enfonçait vers une autre salle obscure on l’on entendait vaguement couler le bruit d’un ruisseau au loin. Détail intriguant ; il comportait également une ouverture sur le côté qui donnait sur un boyau lui aussi condamné par une porte close.
Toutes deux étaient scellées par des parchemins similaires ; chamarrés d’une ligne de Kanji anciens qu’Urumi ne parvint pas à décrypter. Le dialecte, comme le style d’écriture utilisé, semblaient obsolètes et il aurait fallu les efforts combinés d’un cryptographe et d’un expert en langues mortes pour espérer pouvoir les déchiffrer.
Il comprit ce que Kurai attendait d’eux avant même que ce dernier ne se lance dans ses explications, et il mesura les réactions de ses partenaires lorsque chacun y mit de son grain de sel pour trouver la solution la plus logique au dilemme qui se posait à eux.
Urumi tomba plus ou moins d’accord avec le consensus général et inclina la tête en direction de Ganryu lorsque ce dernier le sollicita.
« Je n’y vois pas vraiment d’objections. »
La glace dans son regard fondit fugacement pour prendre une teinte légèrement amusée quand son ami exposa ses craintes.
Durant un bref instant, le colosse à l’allure terrifiante lui fit l’effet d’une mère poule qui s’inquiétait pour ses petits.
« J’irai avec le clone de Chinone. Je pense que franchir les quelques mètres qui nous séparent de la seconde porte scellée n’accusent pas d’un extrême danger de mort, ne t’en fais pas (sourire espiègle). Outre les parchemins, si des pièges avaient été présents, nous les aurions déjà déclenchés en arrivant. Je me tiendrai dans l’embrasure du couloir. À la seconde où le clone posera la main sur le Fuuin, je sifflerai, ce sera le signal pour arracher. »
Il glissa un clin d’œil à Ganryu.
« Après tout le raffut qu’à du produire notre affrontement avec les deux bestioles de tout à l’heure, je pense que la discrétion n’est plus vraiment un luxe. »
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 3 Jan - 22:21
Aventure n°9 : Ruine
Le samouraï laissa réfléchir ces nouveaux alliés afin de trouver une méthode qui permettrait d’ouvrir les sceaux en même temps au vu de la distance qui séparait les deux portes. Silencieux, il analysait la méthodologie de chacun. Les paroles humbles du samouraï de Seizan ramenèrent l’esprit du Gekirin dans son enfance. L’homme aussi talentueux et respectueux qu’était Kurai autrefois semblait avoir été comme réincarné dans le corps de ce jeune homme qui se tenait devant lui.
Beaucoup de choses dans ce monde dérangeait le ténébreux, et il avait dû troquer une part de son âme contre quelque chose de plus fort que lui, quelque chose qui pour une fois l’avait battu. Et désormais, il était voué à vivre avec cela. Il était parvenu à devenir plus fort, mais à quel prix ? Malgré cela, ces intentions étaient tout de même en adéquation avec ce qu’il avait gagné ou subi.
Fixant @Yugure Urumi, il semblait vouloir lui dire quelque chose, mais il se reprit un instant. Ce n’était de tout manière pas le moment. Écoutant les paroles des autres, Kurai réfléchissait également à une manière après l’interrogation du colosse mais il rétorqua :
En réalité, il s’en fichait, il voulait partir avec le samouraï excentré un peu de tout le monde pour lui parler quelques instants en allant dans l’embrasure du couloir. Le plan fut bientôt mis en place pour découvrir ce que recélait cet endroit. Il ressentait de plus en plus en fort le trésor.
Avant de partir, il regarda le jeune @Koga Rei dans les yeux. Il détourna le regard rapidement sans rien dire. Sa façon de faire et ces questions faisaient jaillir les quelques débuts de bulles lors d’une ébullition à l’intérieur du corps du Gekirin. Une chance que le comportement humble du samouraï à ses côtés réussissait à calmer légèrement les humeurs de Kurai afin qu’il puisse au mieux gérer ces pulsions. Avec le temps, il parvenait de plus en plus à se contrôler mais ce n’était pas encore gagné. Focalisant, son esprit sur le trésor, il partait en direction de son emplacement choisi accompagnant le clone et le samouraï de Seizan.
Laissant le clone marcher tranquillement devant, Kurai prit à part le jeune Urumi et lui proposa alors ceci :
Disait-il à voix basse afin que le clone ne puisse pas écouter. Puis après quelques secondes alors que tout le monde était en place, nous allions voir si la stratégie était viable ou non. Laissant quelques secondes de concentration pour tous, le premier signal fut donné par Urumi. Un sifflement qui raisonnait dans le couloir, annonçant que bientôt le flash lumineux du raiton allait jaillir pour décoller le parchemin de Fuinjutsu.
Raiton lancée dans le couloir sombre, flashant de sa vive lumière, la Jujoujin et son clone arracha d’un mouvement vif le fuinjutsu. Avaient-elle réussi ? Les portes allaient -elle s’ouvrir ?
Du côté de ton clone (à droite de la map) @Ueda Chinone, la porte où le fuinjutu a été retiré ne s’ouvre pas. Aviez-vous oublié quelque chose ?
De ton côté Ueda Chinone (à gauche de la map), poussant la porte, celle-ci s’ouvre sur un couloir avec au fond une coffre. Le coffre en bois semble entreposer sur une sorte de canalisation avec des trous comme s’il pouvait laisser jaillir des flammes en-dessous pour le détruire complètement. Mais rien ne se passe. Était-ce le mécanisme en place pour piéger le trésor si vous aviez échoué ?
@Ueda Chinone, tu es celle qui a pénétré en première et qui est proche du coffre. Tu peux facilement l’ouvrir pour y voir le contenu. A l’intérieur de celui-ci ne se trouve… Rien de bien précieux, contrairement à ce que vous pouviez penser, mais tu y trouves peut-être un nouvel indice. Une clé est simplement déposée au fond de celui-ci. Tu peux la récupérer ou non, tu es libre de ton choix.
Qu’allez-vous faire de cette clé ? Qu’avez découvert l’autre groupe de l’autre côté de ton clone ?
MAP COMPLETE
Beaucoup de choses dans ce monde dérangeait le ténébreux, et il avait dû troquer une part de son âme contre quelque chose de plus fort que lui, quelque chose qui pour une fois l’avait battu. Et désormais, il était voué à vivre avec cela. Il était parvenu à devenir plus fort, mais à quel prix ? Malgré cela, ces intentions étaient tout de même en adéquation avec ce qu’il avait gagné ou subi.
Fixant @Yugure Urumi, il semblait vouloir lui dire quelque chose, mais il se reprit un instant. Ce n’était de tout manière pas le moment. Écoutant les paroles des autres, Kurai réfléchissait également à une manière après l’interrogation du colosse mais il rétorqua :
Je vous fais confiance, j’y connais rien ! J’aurai pas mieux. Je vais me poster également au milieu pour avoir une vue sur les deux côtés au cas où.
En réalité, il s’en fichait, il voulait partir avec le samouraï excentré un peu de tout le monde pour lui parler quelques instants en allant dans l’embrasure du couloir. Le plan fut bientôt mis en place pour découvrir ce que recélait cet endroit. Il ressentait de plus en plus en fort le trésor.
Avant de partir, il regarda le jeune @Koga Rei dans les yeux. Il détourna le regard rapidement sans rien dire. Sa façon de faire et ces questions faisaient jaillir les quelques débuts de bulles lors d’une ébullition à l’intérieur du corps du Gekirin. Une chance que le comportement humble du samouraï à ses côtés réussissait à calmer légèrement les humeurs de Kurai afin qu’il puisse au mieux gérer ces pulsions. Avec le temps, il parvenait de plus en plus à se contrôler mais ce n’était pas encore gagné. Focalisant, son esprit sur le trésor, il partait en direction de son emplacement choisi accompagnant le clone et le samouraï de Seizan.
Laissant le clone marcher tranquillement devant, Kurai prit à part le jeune Urumi et lui proposa alors ceci :
Ca te dirait qu’on se revoit après tout ça juste toi et moi pour discuter quelque part ? Je t’en apprendrais plus sur ce monde. Tu me fais penser un peu à moi plus jeune. Mais je voudrais pas que tu prennes le même chemin… Disons dans 3 mois à Kuma no Kuni au sommet du mont Orochi.
Disait-il à voix basse afin que le clone ne puisse pas écouter. Puis après quelques secondes alors que tout le monde était en place, nous allions voir si la stratégie était viable ou non. Laissant quelques secondes de concentration pour tous, le premier signal fut donné par Urumi. Un sifflement qui raisonnait dans le couloir, annonçant que bientôt le flash lumineux du raiton allait jaillir pour décoller le parchemin de Fuinjutsu.
Raiton lancée dans le couloir sombre, flashant de sa vive lumière, la Jujoujin et son clone arracha d’un mouvement vif le fuinjutsu. Avaient-elle réussi ? Les portes allaient -elle s’ouvrir ?
Du côté de ton clone (à droite de la map) @Ueda Chinone, la porte où le fuinjutu a été retiré ne s’ouvre pas. Aviez-vous oublié quelque chose ?
De ton côté Ueda Chinone (à gauche de la map), poussant la porte, celle-ci s’ouvre sur un couloir avec au fond une coffre. Le coffre en bois semble entreposer sur une sorte de canalisation avec des trous comme s’il pouvait laisser jaillir des flammes en-dessous pour le détruire complètement. Mais rien ne se passe. Était-ce le mécanisme en place pour piéger le trésor si vous aviez échoué ?
@Ueda Chinone, tu es celle qui a pénétré en première et qui est proche du coffre. Tu peux facilement l’ouvrir pour y voir le contenu. A l’intérieur de celui-ci ne se trouve… Rien de bien précieux, contrairement à ce que vous pouviez penser, mais tu y trouves peut-être un nouvel indice. Une clé est simplement déposée au fond de celui-ci. Tu peux la récupérer ou non, tu es libre de ton choix.
Qu’allez-vous faire de cette clé ? Qu’avez découvert l’autre groupe de l’autre côté de ton clone ?
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- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Jeu 5 Jan - 22:27
Les yeux d’Urumi se perdirent un instant sur la structure en alcôve tandis qu’il laissait les deux Jujoujin s’éloigner à senestre du boyau principal, vers le coude qui les conduirait sur la seconde entrée scellée. La pierre était parfaitement lisse, sans absence de ces aspérités caractéristiques laissées parfois par les coins de fer, burins, ou autres pointerolles habituellement employés lors de travaux de forage par le génie de Seizan.
Le jeune homme avait parfois pu assister à ce type de travaux lorsqu’il s’enfonçait dans les Forges Souterraines pour y rejoindre l’atelier de Kyoshiro. Un endroit où l’activité constantes des nombreux badauds en quête d’une bonne affaire se mêlait au tintement musical du marteau sur l’enclume qui raisonnait avec longanimité dans les dédales obscurs des basses-fosses.
L’endroit était constamment abouté par l’ajout de nouveau boyaux, chambres, annexes ou grands halls dans cette course à la progression qui enchérissait la réputation du Village, et les travaux de main d’œuvre se faisaient parfois sous la supervision d’un artisan spécialisé dans les arts Doton lorsqu’il s’agissait de pallier aux accidents, où simplement pour parachever un ouvrage de maçonnerie.
Le passage de ces façonniers des profondeurs laissait toujours une trace…
…pourtant les couloirs de cette montagne en étaient dépourvus. Comme si la zone entière se traduisait par une formation naturelle qui, par un incroyable jeu de hasard, avait conduit vers cette extravagance architecturale.
La réponse à cette énigme se trouve peut-être derrière cette porte.
Se dit le bretteur en pointant son regard de faucon vers Rei et Chinone, et la porte scellée juste derrière eux…
…puis chavira sur la silhouette trapue à la démarche agile de Kuraï qui le rejoignait.
Urumi s’adossa tranquillement dans le coude du corridor, les bras croisés en une posture décontractée.
L’autre l’imita, puis lui coula un regard que le Seizanjin eu du mal à interpréter.
Le jeune homme l’observa.
Longuement.
Choix réfléchi ? Ou impulsion du moment ?
Il n’aurait su le dire exactement, mais quelque chose chez lui avait suscité l’intérêt de leur allié de circonstance.
Tout dans ce sabreur au chakra étrange respirait le danger, l’imprévisibilité, la bestialité –comme un fauve tournant dans une cage devant laquelle l’on aurait agité un morceau de viande avec provocation.-, pourtant ce dernier semblait subitement disposé à lui en révéler d’avantage sur les sphères autour desquelles Urumi avait commencé à graviter depuis les prémisses de cette mission.
Les paroles de Kuraï suggéraient un mélange de mises en garde et de réminiscences lointaines, comme si la présence de son puiné avait ouvert une porte sur les décombres d’un passé oublié, ou d’une forme de charnier sentimental.
Tu me fais penser à moi. Mais je ne voudrais pas que tu prennes le même chemin…
Les yeux du Seizanjin se plissèrent légèrement. Il avait toujours pris soin de contrôler ce qu'il laissait filtrer de lui ; tout était soigneusement lové sous cette gangue de glace qu’il avait érigé avec méticulosité dans le crépuscule qu’était son cœur.
Des émotions violentes parfois… souvent même…bruts, passionnées, et enclines au paradoxe.
Ce que l’autre avait pu voir ou ressentir le dérangeait.
Mais peut-être n’était-ce que du bluff après tout, un vernis soigneusement lustré pour camoufler des aspirations plus machiavéliques.
Peut-être… Peut-être pas.
Quoi qu’un détail dans le tempérament de Kuraï avait également éveillé quelque chose de familier en Urumi. Seulement, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’était irritant…
…et intéressant.
Il acquiesça d’un subtil geste du menton.
Murmura-t ’il alors qu’une petite voix le mettait en garde sur les tenants et aboutissants d’une telle manœuvre.
Tu joues à un jeu dangereux… méfie-toi.
Il s’en saisit, et la força à retourner dans sa prison de glace.
Sans doute… mais il faut parfois savoir se rapprocher du typhon pour espérer pouvoir l’anticiper lorsqu’il reviendra. Je ne passerai pas à côté de l'occcasion.
Seulement si tu lui survies.
Lui sussura-t’elle sur un ton venimeux en disparaissant dans les limbes.
Concéda discrètement Urumi en portant ses doigts à ses lèvres, dans une fausse nonchalance.
Le sifflement déchira la tension omniprésente, puis une nuée d’éclairs étincela dans la pénombre, à l’autre bout du couloir. Les deux Chinone arrachèrent les parchemins à l’unisson.
Un silence lourd perdura quelque minutes…
Puis le jeune homme inclina son faciès vers Kuraï en esquissant un sourire ambigu.
Le jeune homme avait parfois pu assister à ce type de travaux lorsqu’il s’enfonçait dans les Forges Souterraines pour y rejoindre l’atelier de Kyoshiro. Un endroit où l’activité constantes des nombreux badauds en quête d’une bonne affaire se mêlait au tintement musical du marteau sur l’enclume qui raisonnait avec longanimité dans les dédales obscurs des basses-fosses.
L’endroit était constamment abouté par l’ajout de nouveau boyaux, chambres, annexes ou grands halls dans cette course à la progression qui enchérissait la réputation du Village, et les travaux de main d’œuvre se faisaient parfois sous la supervision d’un artisan spécialisé dans les arts Doton lorsqu’il s’agissait de pallier aux accidents, où simplement pour parachever un ouvrage de maçonnerie.
Le passage de ces façonniers des profondeurs laissait toujours une trace…
…pourtant les couloirs de cette montagne en étaient dépourvus. Comme si la zone entière se traduisait par une formation naturelle qui, par un incroyable jeu de hasard, avait conduit vers cette extravagance architecturale.
La réponse à cette énigme se trouve peut-être derrière cette porte.
Se dit le bretteur en pointant son regard de faucon vers Rei et Chinone, et la porte scellée juste derrière eux…
…puis chavira sur la silhouette trapue à la démarche agile de Kuraï qui le rejoignait.
Urumi s’adossa tranquillement dans le coude du corridor, les bras croisés en une posture décontractée.
L’autre l’imita, puis lui coula un regard que le Seizanjin eu du mal à interpréter.
Ça te dirait qu’on se revoit après tout ça, juste toi et moi pour discuter quelque part ? Je t’en apprendrais plus sur ce monde. Tu me fais penser un peu à moi plus jeune. Mais je voudrais pas que tu prennes le même chemin… Disons dans trois mois à Kuma no Kuni, au sommet du mont Orochi.
Le jeune homme l’observa.
Longuement.
Choix réfléchi ? Ou impulsion du moment ?
Il n’aurait su le dire exactement, mais quelque chose chez lui avait suscité l’intérêt de leur allié de circonstance.
Tout dans ce sabreur au chakra étrange respirait le danger, l’imprévisibilité, la bestialité –comme un fauve tournant dans une cage devant laquelle l’on aurait agité un morceau de viande avec provocation.-, pourtant ce dernier semblait subitement disposé à lui en révéler d’avantage sur les sphères autour desquelles Urumi avait commencé à graviter depuis les prémisses de cette mission.
Les paroles de Kuraï suggéraient un mélange de mises en garde et de réminiscences lointaines, comme si la présence de son puiné avait ouvert une porte sur les décombres d’un passé oublié, ou d’une forme de charnier sentimental.
Tu me fais penser à moi. Mais je ne voudrais pas que tu prennes le même chemin…
Les yeux du Seizanjin se plissèrent légèrement. Il avait toujours pris soin de contrôler ce qu'il laissait filtrer de lui ; tout était soigneusement lové sous cette gangue de glace qu’il avait érigé avec méticulosité dans le crépuscule qu’était son cœur.
Des émotions violentes parfois… souvent même…bruts, passionnées, et enclines au paradoxe.
Ce que l’autre avait pu voir ou ressentir le dérangeait.
Mais peut-être n’était-ce que du bluff après tout, un vernis soigneusement lustré pour camoufler des aspirations plus machiavéliques.
Peut-être… Peut-être pas.
Quoi qu’un détail dans le tempérament de Kuraï avait également éveillé quelque chose de familier en Urumi. Seulement, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’était irritant…
…et intéressant.
Il acquiesça d’un subtil geste du menton.
« Effectivement, ça me dirait… »
Murmura-t ’il alors qu’une petite voix le mettait en garde sur les tenants et aboutissants d’une telle manœuvre.
Tu joues à un jeu dangereux… méfie-toi.
Il s’en saisit, et la força à retourner dans sa prison de glace.
Sans doute… mais il faut parfois savoir se rapprocher du typhon pour espérer pouvoir l’anticiper lorsqu’il reviendra. Je ne passerai pas à côté de l'occcasion.
Seulement si tu lui survies.
Lui sussura-t’elle sur un ton venimeux en disparaissant dans les limbes.
« …dans trois mois au sommet du mont Orochi. »
Concéda discrètement Urumi en portant ses doigts à ses lèvres, dans une fausse nonchalance.
Le sifflement déchira la tension omniprésente, puis une nuée d’éclairs étincela dans la pénombre, à l’autre bout du couloir. Les deux Chinone arrachèrent les parchemins à l’unisson.
Un silence lourd perdura quelque minutes…
Puis le jeune homme inclina son faciès vers Kuraï en esquissant un sourire ambigu.
« Ça doit vouloir dire qu’on a réussi. Allons jeter un coup d'œil. »
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 6 Jan - 18:09
Ruine
L’inconnu accepte ma proposition, déclarant ne rien y connaître. Moi non plus je ne connais rien au fuinjutsu et pourtant ça ne m’empêche pas de proposer un plan … je ne dis rien. L’esprit de cet homme me paraît cependant bien simplet. Ou peut-être est-ce moi qui ait de trop hauts standards ? Enfin. Si son esprit m’apparaît simplet … Je ne peux nier sa force et mieux vaut rester dans ses bonne grâce.
J’enchaîne quelques mudra et une copie de moi se matérialise. Elle prend place devant sa porte et moi devant l’autre. Ganryu est avec mon corps original, alors que Rei se positionne près de mon clone pour donner le signal.
Aussitôt la décharge lancée, la lumière de son raiton m’indique à quel moment tirer sur le sceau. Si je ne sais pas exactement ce que fais mon clone, je présume qu’elle retire le sceau au même moment que moi. Le résultat se fait très vite savoir : la porte devant le jonin de Seizan et moi-même s’ouvre.
Aucune ambuscade. À la place, nous nous retrouvons devant un petite salle, un coffre, probablement piégé devant moi si nous nous fions à ce que nous pouvons voir Ganryu et moi. Je lui lance un regard un instant avant de retourner mon attention sur le coffre.
Évidemment, je ne vais pas simplement me rendre au coffre. Je ne peux pas risquer son contenu ou même ma vie … Et accessoirement celle de Ganryu … J’inspecte alors le mécanisme à la recherche de ce qui pourrait le déclencher, mais d’où je me trouve je ne vois rien. Ce doit donc être directement lier au coffre. Ou peut-être que ce pourrait détecter le chakra et réagir si je m’approche ? Même si je n’ai jamais vu quelque chose du genre, je ne peux m’empêcher d’envisager cette idée.
Mais mon clone est déjà devant l’autre porte à voir … je ne sais quoi exactement et de défaire ma technique pourrait mettre Rei en danger … Je n’ai pas le choix. Je m’approche du coffre, l’inspecte de plus près. Devant l’absence de mécanisme, j’ouvre le couvercle regardant le contenu, prête à bondir si je ressens du chakra ou quoi que se soit. Mais rien. Rien du tout.
Assez anti-climatique, mais c’est ce que je préfère. Il n’y a pas de risque dans ce cas.
Le coffre ne comprenait qu’une clé. Si je reste surprise de ma trouvaille, je n’hésite pas une seule seconde avant de la prendre. Si elle était gardée par un piège du genre, il doit bien y avoir une raison. Cette clé doit donc être d’une certaine importance. Je la montre à Ganryu, dans un esprit de transparence et je me retourne ensuite vers la porte, rangeant la clé dans une poche cousue à même l’intérieur de la manche de mon kimono.
Et sans plus, je retourne auprès de Rei. Mais je ne m’attendais pas à trouver la porte encore fermée. Mon regard se pose sur mon clone avec le même air que j’aurais eu si c’était Rei ou n’importe qui d’autre devant cette porte et je prends la parole, une légère accusation dans le ton :
Elle me répond d'un ton exaspéré comme si je n'ai jamais même envisager qu'elle a tenté d'ouvrir la porte. En écoutant sa réponse, je ne peux m'empêcher de penser que je suis sincèrement détestable. heureusement que je ne me parle que très peu souvent.
Pourtant, de notre côté, cela a bien fonctionné … j’écarte mon clone, me faufile devant la porte, alors que mes doigts passent sur la clé, maintenant dans ma poche. Je cherche une serrure ou quoi que ce soit s’y apparentant.
J’enchaîne quelques mudra et une copie de moi se matérialise. Elle prend place devant sa porte et moi devant l’autre. Ganryu est avec mon corps original, alors que Rei se positionne près de mon clone pour donner le signal.
Aussitôt la décharge lancée, la lumière de son raiton m’indique à quel moment tirer sur le sceau. Si je ne sais pas exactement ce que fais mon clone, je présume qu’elle retire le sceau au même moment que moi. Le résultat se fait très vite savoir : la porte devant le jonin de Seizan et moi-même s’ouvre.
Aucune ambuscade. À la place, nous nous retrouvons devant un petite salle, un coffre, probablement piégé devant moi si nous nous fions à ce que nous pouvons voir Ganryu et moi. Je lui lance un regard un instant avant de retourner mon attention sur le coffre.
Évidemment, je ne vais pas simplement me rendre au coffre. Je ne peux pas risquer son contenu ou même ma vie … Et accessoirement celle de Ganryu … J’inspecte alors le mécanisme à la recherche de ce qui pourrait le déclencher, mais d’où je me trouve je ne vois rien. Ce doit donc être directement lier au coffre. Ou peut-être que ce pourrait détecter le chakra et réagir si je m’approche ? Même si je n’ai jamais vu quelque chose du genre, je ne peux m’empêcher d’envisager cette idée.
Mais mon clone est déjà devant l’autre porte à voir … je ne sais quoi exactement et de défaire ma technique pourrait mettre Rei en danger … Je n’ai pas le choix. Je m’approche du coffre, l’inspecte de plus près. Devant l’absence de mécanisme, j’ouvre le couvercle regardant le contenu, prête à bondir si je ressens du chakra ou quoi que se soit. Mais rien. Rien du tout.
Assez anti-climatique, mais c’est ce que je préfère. Il n’y a pas de risque dans ce cas.
Le coffre ne comprenait qu’une clé. Si je reste surprise de ma trouvaille, je n’hésite pas une seule seconde avant de la prendre. Si elle était gardée par un piège du genre, il doit bien y avoir une raison. Cette clé doit donc être d’une certaine importance. Je la montre à Ganryu, dans un esprit de transparence et je me retourne ensuite vers la porte, rangeant la clé dans une poche cousue à même l’intérieur de la manche de mon kimono.
« Retournons rejoindre les autres, je ne crois pas qu’il y ait autre chose ici. »
Et sans plus, je retourne auprès de Rei. Mais je ne m’attendais pas à trouver la porte encore fermée. Mon regard se pose sur mon clone avec le même air que j’aurais eu si c’était Rei ou n’importe qui d’autre devant cette porte et je prends la parole, une légère accusation dans le ton :
« Pourquoi la porte n’est pas ouverte ? »
Elle me répond d'un ton exaspéré comme si je n'ai jamais même envisager qu'elle a tenté d'ouvrir la porte. En écoutant sa réponse, je ne peux m'empêcher de penser que je suis sincèrement détestable. heureusement que je ne me parle que très peu souvent.
« Enlever le sceau n’a rien changé. »
Pourtant, de notre côté, cela a bien fonctionné … j’écarte mon clone, me faufile devant la porte, alors que mes doigts passent sur la clé, maintenant dans ma poche. Je cherche une serrure ou quoi que ce soit s’y apparentant.
- Résumé:
Chinone prend la clé et cherche un serrure sur la porte.
Le clone a tenté d'ouvrir la porte, mais évidement ça n'a pas fonctionner. Elle va donc étudier la porte en attendant que l'originale la rejoigne.
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 6 Jan - 19:29
Ruine
Tout le monde semble plus ou moins d'accord pour suivre le plan de Chinone. Rei se met donc en place et attend qu'on lui confirme que les deux Chinone sont elles aussi en position. Il est un peu nerveux. Il n'a pas trop apprécié le regard que lui a lancé l'étrange sabreur, il l'a trouvé bizarre, presque menaçant. Cependant, c'est vite oublié. Il a d'autres préoccupations comme satisfaire les demandes de sa sensei. Ainsi, une fois que tout le monde est prêt, il forme quelques mudras avant d'invoquer la foudre, la faisant aussi lumineuse et crépitante que possible afin d'être sûr que l'on puisse bien la voir des deux côtés.
Il se dirige ensuite vers le clone de sa Sensei, curieux de voir si la tentative avait réussi et si la porte s'était ouverte. Il remarque au passage avec une certaine curiosité mêlée d'inquiétude, qu'Urumi se mettait en danger en restant seul à côté de l'homme à la puissance colossale. Une fois arrivé du côté de la fausse Chinone, le brun écarquille les yeux, surpris. La porte ne semble toujours pas ouverte. Il prend le relais de son aînée -enfin de son double- au cas où il s'agirait-là d'une question de force. L'endroit est vieux après tout. Mais, ça ne semble toujours pas bouger.
C'est étrange.
Le martialiste commence à inspecter la porte lorsque la véritable Jonin débarque. Il se sent subitement mal à l'aise lorsque les deux blondes se font face. Peut-être était-ce simplement le fait d'avoir "deux Jonin" face à lui mais il sent comme une tension qui le fait hésiter avant de prendre la parole.
Avez-vous trouvé quelque chose de votre côté, Chinone-sensei ?
Vous êtes revenue bien vite.
Il trouve cela étrange que la femme n'ait pas parlé de trouvaille. Si rien ne s'est passé des deux côtés, alors ne sont-ils pas dans le pétrin ?
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 8 Jan - 17:41
Aventure n°9 : Ruine
Feat Chinone, Urumi et Rei.
- Très bien, à ce moment là, je resterai pour accompagner Chinone. Il lança un regard un peu hésitant en direction d’Urumi. Mais il ne comptait pas non plus s’opposer à son choix. Il ne voulait pas semer les graines de la discorde. En revanche il ne put s’empêcher d’y ajouter d’une voix sérieuse. En revanche reste bien sur tes gardes, c’est compris ?
Ça ne plaisait pas au colosse de se séparer d’Urumi. Ca n’avait beau être que leur première mission ensemble, Ganryu ne pouvaient s’empêcher de se sentir responsable du jeune bretteur. D’autant qu’il avait senti se développer une certaine curiosité chez Kurai à propos de son camarade seizanjin. Même s’il ne doutait pas des capacités d’analyse et des talents de bretteurs du chuunin au regard d’acier, la pression que Ganryu ressentait en présence de ce mystérieux ronin lui donnait un mauvais pressentiment. Leur rencontre, aussi improbable soit-elle, prenait tout à coup un court favorable qui lui paraissait plus que suspect. Il savait que ce Kurai leur cachait quelque chose, et tant qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait, la perspective de le laisser seul en compagnie d’Urumi le perturbait profondément.
Pourtant l’heure n’était pas aux doutes. Le plan échafaudé par la jeune femme au regard rougeoyant se mettait petit à petit en places. Chaque groupe avait pris la direction de son objectif, et lui aussi devait prendre sa part dans cette partition. Les autres étaient partis en direction d’une première porte située un peu plus loin, dans une galerie perpendiculaire à celle où le colosse et la kunoïchi se trouvaient. De son coté, Ganryu avait suivi la jeune femme jusqu'à l’autre porte située non loin d’eux. A présent que toutes les pièces du puzzle étaient en place, Rei envoya le fameux arc d’électricité qui devait leur servir de signal. A la vue du rayon d’énergie bleutée, la jonin de Jujou no Sato tira sur le sceau, venant ainsi l’extraire de la porte. Immédiatement, un mécanisme s’enclencha et la porte commença à s’ouvrir toute seule.
A cause de la distance qui les séparait de leurs camarades, les deux jonins n’avaient aucun moyen de savoir si ça avait marché de l’autre coté. En tout cas, de leur coté, même si l’opération était une réussite, une surprise pour le moins inattendue les attendait à l’intérieur de la pièce. En effet, un étrange coffre en bois trônait sur un petit promontoire, attendant sagement d’être ouvert. Seul hic, il semblait entouré de différents mécanismes, qui ressemblaient à s’y méprendre à des collections de canons à flammes. Bref, ça ne présageait rien de bon. Une seule chose avait de quoi rassurer, c’était la vétusté du piège apparent. La machinerie qui les entourait avait beau paraître dangereuse, elle semblait aussi inerte depuis bon nombre d’années. Il y avait peu de chances que le piège se mette en branle après autant de temps. Mais ils allaient quand même devoir prendre leur courage à deux mains s’il voulaient inspecter le mystérieux coffre.
Ganryu et la jeune femme échangèrent un bref regard au travers duquel le colosse comprit que sa partenaire allait s’élancer la première à l’intérieur de la pièce. Peut être était elle spécialisée dans la détection des pièges ? Toujours est-il que la confiance affichée dans le fond du regard de la jonin fut suffisante pour qu’il la laisse prendre l’initiative. Le jeune femme franchit alors le seuil de l’endroit et, rien ne se passa. Première bonne nouvelle depuis qu’ils avaient pénétré dans ce maudit temple souterrain. Chinone souleva alors le couvercle du coffre, dévoilant aux regards de nos deux héros, une petite clef en métal noirci. Lui qui s’attendait à avoir un semblant de réponse à l’intérieur du coffret, Ganryu se devait de ravaler sa frustration. L’escouade n’en avait apparemment pas terminé avec les surprises. Elle même un peu surprise par cette découverte, Chinone posa un regard désappointé dans sa direction avant de suggérer de rejoindre le reste de la bande.
- Oui, tu as raison. Il jeta un bref regard à l’attention des pièges désactivés qui semblaient « décorer » la pièce. D’autant que ces trucs ne me disent rien qui vaille. On ferait mieux de pas traîner ici…
Les deux capitaines prirent donc la direction du couloir où se les attendaient Urumi, Rei et Kurai. Quand tout le monde fut enfin réunis, le colosse et la kunoïchi aux cheveux d’or purent se rendre compte que du point de vue des autres, les choses étaient bien différentes. En effet, grâce à une discussion surréaliste entre la kunoïchi et son clone, Ganryu apprit que la porte sur laquelle le clone avait retiré le sceau ne s’était pas ouverte. Ce petit détail attira l’attention du colosse. Pourquoi cette ouverture avait-elle été pensée de cette manière ? C’était quand même étrange de construire une porte qui s’ouvrait en deux endroit, là où l’autre demeurait fermée… Cette énième bizarrerie en rajoutait au sentiment d’impatience qui s’emparait petit à petit de lui. Il se gardait bien de le montrer aux autres, mais il bouillonnait à l’intérieur. D’abord cette montagne rayée de la cartes, puis les yokais, et enfin cette promesse d’un trésor enfoui… Ganryu n’aimait pas du tout la tournure que prenaient les évènements dans lesquels Kurai était en train de les balader. Mais comme il le savait aussi, cela ne servait à rien de laisser éclater sa colère. Il valait mieux attendre que la tempête passe et que la lumière se fasse au bout du tunnel.
Étant donné qu’ils étaient en possession d’une clef, Chinone commença à inspecter la porte, à la recherche d’une possible serrure. Ganryu en fit alors de même, et tandis que Rei demandait à sa supérieure pourquoi ils étaient déjà de retour, c’est le colosse seizanjin qui répondait à la question du génin à l’allure androgyne :
-Nous avons trouvé une clef dans un petit coffre derrière l'autre porte. Le ton de sa voix se fit dubitatif alors que son regard parcourait toujours la porte qui leur faisait face. Bizarrement, le coffre avait l’air entouré d’une sorte de piège. Il posa alors son œil unique dans le regard couleur noisette de Rei. Franchement c’était assez impressionnant vue de l’intérieur. Mais quand Chinone s’est avancée pour ouvrir le coffre, rien ne s’est déclenché.
Une fois sa phrase terminée, il lança un regard perplexe en direction de Kuraï. Le colosse demanda alors d’un ton calme, mais légèrement suspicieux :
- Et vous ? Un sourcils circonspect se dressait sur le front de Ganryu. Ca vous dit quelque chose cette histoire de clef ?
Après tout, Kurai était la raison de leur présence ici. Bien qu’il avait l’air franchouillard pour le moment, il fallait bien qu’il se mouille un peu. Pour le moment nos héros n’avaient que cette clef à leur disposition, et le bretteur sombre devait sûrement savoir quelque chose à son propos.
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