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Gekirin Kurai
dit Colère, Membre de Mugen
# Aventure n°9 : Ruine Sam 8 Oct - 22:07
Aventure n°9 : Ruine
Cela faisait maintenant quelques jours que le ténébreux avait fouillé la zone. Depuis la fameuse réunion, il ressentait quelque chose dans les alentours d’une grande montagne d’Insen no Kuni. Cherchant jour après jour et explorant les moindres recoins, il ne supportait plus d’attendre et de devoir constamment bouger et avancer en tâtonnant. Malgré les créatures qu’il croisait pour le faire patienter, aucune ne parvenait à l’émoustiller. Sous la colère incontrôlable de l’homme, sa puissance était démesurée.
Aujourd’hui, il allait passer un autre cap. Posant sa main sur la montagne, il était presque sûr que quelque chose se cachait là- dedans. Il savait pertinemment qu’un énorme grabuge serait entendu, mais leur chef leur avait donné carte blanche. Il n’en fallait pas plus pour le simple d’esprit pour valider son idée.
Escaladant la montagne, il allait devoir se positionner à un endroit stratégique. Ce qu’il s'apprêtait à faire était très dangereux, mais il ne vivait que pour le goût du risque. Combattre une montagne, il ne l’avait jamais fait.
Sortant son katana de son fourreau, l’homme se mit dans une position bien spécifique.
Emanation de chakra ressenti sur le sommet de la montagne, le vent balayant légèrement sa petite cape et ces cheveux, il se concentra quelques secondes avant que son arme s’entoure d’une lueur noire. Puis il cria alors :
Une énorme slash d’un noir empli de colère jaillit du sabre dans un mouvement de iaido digne d’un samourai accompli fracassant la montagne d’un coup net. Le bruit entendu fut impressionnant. Il réitéra le même mouvement de façon verticale. Les roches commencèrent à se fissurer petit à petit, s’écroulant dans une énorme masse poussiéreuse. Le haut de la montagne dégringole dans le lac derrière, créant une montée des eaux se faisant voir jusqu’au village de Jujou.
Les tremblements furent tellement énormes et ressentis, que le village de Seizan se demandait bien ce qu’il avait pu se passer. Les deux villages cachés n’avaient jamais ressenti de telles choses et demanda alors à ces shinobis d’aller enquêter sur place. Rapidement, ils se mirent d’accord pour envoyer deux shinobis de chaque village pour couvrir les deux zones de chaque côté. Ainsi il pouvait balayer les régions juxtaposées pour se rendre jusqu’au lieu. @Tadakatsu Ganryu et @Yugure Urumi vous êtes les deux plus rapides à répondre à l’appel du Seizankage pour vous diriger sur les lieux des tremblements.
@Koga rei et @Ueda Chinone sont envoyés également rapidement du côté de Jujou.
De chaque côté des régions, vous voyez un énorme nuage de fumée se soulever. Les eaux ont débordé mais la terre allait rapidement absorber celle-ci. L’homme avait survécu à cette destruction de montagnes…
Une aura maléfique jaillissait du corps de l’homme, debout sans une égratignure au milieu des décombres. D’innombrables pierres les unes sur les autres créant plusieurs tunnels ou tranchés qui pouvaient s'effondrer à tout moment. L’homme disparu dans l’un deux au milieu de la fumée encore présente quelque peu.
Aujourd’hui, il allait passer un autre cap. Posant sa main sur la montagne, il était presque sûr que quelque chose se cachait là- dedans. Il savait pertinemment qu’un énorme grabuge serait entendu, mais leur chef leur avait donné carte blanche. Il n’en fallait pas plus pour le simple d’esprit pour valider son idée.
Escaladant la montagne, il allait devoir se positionner à un endroit stratégique. Ce qu’il s'apprêtait à faire était très dangereux, mais il ne vivait que pour le goût du risque. Combattre une montagne, il ne l’avait jamais fait.
Sortant son katana de son fourreau, l’homme se mit dans une position bien spécifique.
Emanation de chakra ressenti sur le sommet de la montagne, le vent balayant légèrement sa petite cape et ces cheveux, il se concentra quelques secondes avant que son arme s’entoure d’une lueur noire. Puis il cria alors :
Une énorme slash d’un noir empli de colère jaillit du sabre dans un mouvement de iaido digne d’un samourai accompli fracassant la montagne d’un coup net. Le bruit entendu fut impressionnant. Il réitéra le même mouvement de façon verticale. Les roches commencèrent à se fissurer petit à petit, s’écroulant dans une énorme masse poussiéreuse. Le haut de la montagne dégringole dans le lac derrière, créant une montée des eaux se faisant voir jusqu’au village de Jujou.
Les tremblements furent tellement énormes et ressentis, que le village de Seizan se demandait bien ce qu’il avait pu se passer. Les deux villages cachés n’avaient jamais ressenti de telles choses et demanda alors à ces shinobis d’aller enquêter sur place. Rapidement, ils se mirent d’accord pour envoyer deux shinobis de chaque village pour couvrir les deux zones de chaque côté. Ainsi il pouvait balayer les régions juxtaposées pour se rendre jusqu’au lieu. @Tadakatsu Ganryu et @Yugure Urumi vous êtes les deux plus rapides à répondre à l’appel du Seizankage pour vous diriger sur les lieux des tremblements.
@Koga rei et @Ueda Chinone sont envoyés également rapidement du côté de Jujou.
De chaque côté des régions, vous voyez un énorme nuage de fumée se soulever. Les eaux ont débordé mais la terre allait rapidement absorber celle-ci. L’homme avait survécu à cette destruction de montagnes…
AH AH AH !!! EXCITANT !! Je vais pouvoir chercher sans trop escalader…
Une aura maléfique jaillissait du corps de l’homme, debout sans une égratignure au milieu des décombres. D’innombrables pierres les unes sur les autres créant plusieurs tunnels ou tranchés qui pouvaient s'effondrer à tout moment. L’homme disparu dans l’un deux au milieu de la fumée encore présente quelque peu.
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous avez carte blanche pour trouver la façon de vous rejoindre devant la zone des ruines.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous avez carte blanche pour trouver la façon de vous rejoindre devant la zone des ruines.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
Yugure Urumi
dit Mōkin, Jonin de Seizan
MESSAGES : 117XP'S : 945
Inventaire
Inventaire
Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 9 Oct - 5:41
Quelques heures plus tôt.
Ses yeux d’un bleu arctique courraient sur les reliefs alentours, se perdant sur l’immensité discordante des pics de Seizan.
Du haut de son promontoire, il pouvait embrasser toute la vallée du regard.
Une esquisse de sourire coula sur les traits séraphiques du faciès d’Urumi.
Il avait découvert l’endroit quelques semaines plus tôt, au terme d’un concourt d’escalade qui l’avait opposé à Kyoshiro et Kunao.
Depuis, il y était retourné à plusieurs reprises, appréciant la sérénité qui y planait ; l’emportant loin des tumultes du Village et de son lot d’intrigues coutumières, comme une aile réconfortante sous les assauts d’une réalité dont il ne pouvait pas toujours maitriser les conjectures.
Une bourrasque lui fouetta le visage, faisant danser ses mèches d’encres. Le froid mordant lui fit l’effet d’une gifle, mais il l’accepta avec ascétisme. Au loin, plusieurs bouquetins gambadaient sur la sente escarpée d’une falaise, défiant les lois de la gravité avec la nonchalance primesautière de ceux qui avaient pris l’habitude de survivre en flirtant avec la mort.
Un mouvement trainant attira son attention derrière la harde, et les billes cérulées du sabreur distinguèrent la silhouette fuyante d’une étagne et de ses deux cabris qui gravissaient la zone accidentée à vive allure. La femelle se retournant parfois de temps à autre vers ses petits qui évoluaient maladroitement dans son sillage, sans pour autant ralentir son allure.
Soudain, un cri strident fendit l’air comme un couteau dans le ciel, et Urumi leva les yeux.
Une silhouette ailée plongea en piqué vers le trio, puis dévia vers l’un des deux juvéniles dont la panique transforma bientôt les cabrioles en une course maladroite et effrénée sur le relief raviné. Le fuyard dérapa à plusieurs reprises sur les moellons, ses petits sabots arrachant des scories qui dégringolèrent dans le vide en un nuage de poussière.
Il manqua un saut, tomba sur cinq mètres, puis se réceptionna lourdement dans le renflement d’une alcôve en forme de fourche.
Le cabri tenta de remonter mais glissa à plusieurs reprises sur la roche friable. En désespoir de cause il se mit à pépier en direction de sa mère.
Les piaillements se transformèrent en un bêlement d’agonie quand les serres du rapace se refermèrent sur lui.
Le prédateur s’éloigna de la falaise et commença à prendre de l’altitude, disparaissant entre les sommets des Monts de Fer alors que les cris de son butin de chaire se réverbéraient dans le lointain en un écho mourant.
En bas, l’étagne observa furtivement la scène puis se tourna vers le Samouraï, le lorgnant de loin avec défiance comme pour déterminer s’il fallait fuir ou non devant cette nouvelle menace.
À travers le silence, Urumi devina la souffrance de la créature.
Elle opta pour la première option.
Murmura le sabreur en suivant des yeux la femelle qui s’éloignait avec son petit survivant.
Et puis un souvenir émergea des limbes de sa mémoire.
Il n’était pas clair, mais fragmenté ; comme un recueil d’estampes dont on aurait arraché des pages.
Une jeune femme aux cheveux de jais, comme lui, souriant malgré la terreur qui suintait de ses yeux pâles.
« Ne fais pas de bruits, je reviens vite. », avait-t ’elle dit en refermant la trappe.
Mais elle n’était pas revenue.
Au lieu de cela, elle s’était effondrée sur la petite porte dissimulée, le crâne transpercé par un coup de sabre.
Sa cervelle s’était répandue sur le parquet, et son sang avait filtré entre les lattes de la cache pour dégouliner sur le visage de celui qu’elle y avait dissimulé.
Urumi ferma les paupières et laissa les images refluer dans les limbes du passé.
Malgré les décennies, il lui arrivait parfois encore d’en faire des cauchemars.
Il en avait naguère parlé à un *komusō de passage lorsqu’il s’était un jour rendu au Temple du Fer, cherchant une forme de réconfort dans la tranquillité des lieux.
« Elle a désormais rejoint le royaume d’Amaterasu… », lui avait répondu le prêtre avec une sorte de béatitude doctrinaire dans la voix. « …réjouis-toi plutôt pour ceux que les Kamis rappellent, car ils ne craignent plus aucuns maux. La mort est un élément naturel de la vie. »
Le sabreur avait reniflé devant les paroles du vieillard et s’était détourné, comprenant qu’il ne trouverait nul réconfort ici-bas.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, le masque d’une sérénité qu’il ne possédait pas avait transformé ses traits.
Le jeune homme s’étira un instant et resta immobile devant le vide. Lorsqu’il fut sur le point de redescendre, un fracas assourdissant raisonna en arrière-plan, et quelque chose glissa à l’horizon.
Une explosion de poussière au loin.
Le sommet d’une montagne qui glisse sur une trajectoire transversale… trop net pour avoir été provoquée par une catastrophe naturelle.
Un raz-de-marée, puis la région tout entière qui se met à trembler.
La scène se changea en pandémonium.
L'onde sismique se répercuta jusqu'à son promontoire, et des pierres dégringolèrent durant plusieurs secondes autour d’Urumi qui fit refluer son chakra sous la plante de ses pieds pour se stabiliser. La secousse finit par se calmer après un certain temps.
Il s’éloigna de la falaise, puis fonça sur le terrain accidenté en direction du village…
…puis du palais du Seizankage lorsqu’il croisa la route d’un Genin qui refluait en sens inverse, avec une assignation à son attention dans la main.
« On ne sait pas ! Mais Udezuku-sama requiert votre présence sur le champ ! »
[*Komusō (虚無僧) signifie « prêtre du non-être » ou « moine de la vacuité »]
Trame actuelle.
Le jeune homme évoluait avec précaution au milieu du chaos, son armure lamellaire d’un bleu de nuit cliquetant à chacun de ses mouvements. Il avait relevé sa chevelure aile de corbeau en une queue de guerrier qui se balançait comme une liane ébonite au rythme de ses pas, entre ses omoplates. Parfois, quelques mèches effleuraient le fourreau de Taishou, l’épée démoniaque sanglée dans son dos, et à chaque fois que cela se produisait, il pouvait sentir son chakra entrer en résonnance avec les propriétés de cette arme étrange, récemment acquise, et dont il n’était pas encore tout à fait habitué.
Il avait également emporté avec lui Kairyu et Mizuchi qu’il avait ceint en daishō le long de sa hanche droite, dans un ajustement qui lui permettrait de dégainer de la main gauche ; une vétille qui pouvait parfois avoir ses avantages dans un monde où la majorité des bretteurs étaient habitués à combattre de la droite, mais qui sonnerait malgré tout comme un artifice face à un adversaire expérimenté.
Ses sandales s’enfoncèrent légèrement dans un bruit de succion au fur et à mesure qu’il se rapprochait du lieu du cataclysme. Partout où ses yeux se posaient, le sol était complètement détrempé là où les eaux du lac avaient débordé. Les cerisiers dont les bougeons s’ébauchaient à éclore en ce début de printemps avaient tous été arrachés, se mêlant à la fange et aux décombres des habitations de pêcheurs que le torrent avait emporté, fauchant la vie des autochtones.
Plusieurs cadavres de noyés étaient visibles dans des zones où les débris s’étaient amoncelés, prenant parfois la forme de vastes tumulus macabres.
Habitué à la mort, Urumi passa à côté sans s’attarder, mais il senti un froid viscéral poindre dans sa poitrine.
Il maitrisa la sensation par de la colère. - Pas la fureur enfiévré du guerrier qui se bat, mais plutôt par quelque chose de plus patient… plus souterrain ; soigneusement gardé sous contrôle dans une poigne d’acier.-
Ses paupières se plissèrent lorsqu’il arriva devant l’épicentre : un gigantesque dôme formé par un éboulement irrégulier, là où s’était autrefois tenu une montagne.
Devant lui, plusieurs galeries avaient été mises à nu, et…
…qu’est-ce que c’était que cela ?
Des traces de pas qui convergeaient vers l’entrée des boyaux pour se perdre dans la masse de gravats, couplées à une sensation de peur omniprésente.
L’espace d’un instant, Urumi regretta de ne pas avoir eu Kyoshiro avec lui.
Nul doute que son ami y aurait vu plus clair que lui à travers le prisme de ses capacités de Senseur.
Dit-t ’il en coulant un regard dubitatif vers le Jônin désigné comme son supérieur.
À ses côtés, Tadakatsu Ganryu, que le Seizankage lui avait présenté quelques heures plus tôt lors du briefing, était un véritable mastodonte ; sa silhouette semblait avoir été taillée au burin et il émanait de lui une sorte d’assurance tranquille qui donnait l’impression de pouvoir instantanément se changer en tempête.
Ses traits étaient durs et marqués, et une épée qu’Urumi n’aurait jamais pu soulever -même à deux mains- reposait lourdement sur son dos comme une plaque d’acier aux couleurs d’obsidienne.
Il se pencha devant l’une des empreintes qu’il effleura du doigt.
Soudain, quelque chose attira son attention, et le sabreur tiqua puis se releva lentement -sa main effleurant la tsuka de son sabre- avec la sensation qu’ils n’étaient subitement plus seuls, lui et son équipier.
Ses yeux d’un bleu arctique courraient sur les reliefs alentours, se perdant sur l’immensité discordante des pics de Seizan.
Du haut de son promontoire, il pouvait embrasser toute la vallée du regard.
Une esquisse de sourire coula sur les traits séraphiques du faciès d’Urumi.
Il avait découvert l’endroit quelques semaines plus tôt, au terme d’un concourt d’escalade qui l’avait opposé à Kyoshiro et Kunao.
Depuis, il y était retourné à plusieurs reprises, appréciant la sérénité qui y planait ; l’emportant loin des tumultes du Village et de son lot d’intrigues coutumières, comme une aile réconfortante sous les assauts d’une réalité dont il ne pouvait pas toujours maitriser les conjectures.
Une bourrasque lui fouetta le visage, faisant danser ses mèches d’encres. Le froid mordant lui fit l’effet d’une gifle, mais il l’accepta avec ascétisme. Au loin, plusieurs bouquetins gambadaient sur la sente escarpée d’une falaise, défiant les lois de la gravité avec la nonchalance primesautière de ceux qui avaient pris l’habitude de survivre en flirtant avec la mort.
Un mouvement trainant attira son attention derrière la harde, et les billes cérulées du sabreur distinguèrent la silhouette fuyante d’une étagne et de ses deux cabris qui gravissaient la zone accidentée à vive allure. La femelle se retournant parfois de temps à autre vers ses petits qui évoluaient maladroitement dans son sillage, sans pour autant ralentir son allure.
Soudain, un cri strident fendit l’air comme un couteau dans le ciel, et Urumi leva les yeux.
Une silhouette ailée plongea en piqué vers le trio, puis dévia vers l’un des deux juvéniles dont la panique transforma bientôt les cabrioles en une course maladroite et effrénée sur le relief raviné. Le fuyard dérapa à plusieurs reprises sur les moellons, ses petits sabots arrachant des scories qui dégringolèrent dans le vide en un nuage de poussière.
Il manqua un saut, tomba sur cinq mètres, puis se réceptionna lourdement dans le renflement d’une alcôve en forme de fourche.
Le cabri tenta de remonter mais glissa à plusieurs reprises sur la roche friable. En désespoir de cause il se mit à pépier en direction de sa mère.
Les piaillements se transformèrent en un bêlement d’agonie quand les serres du rapace se refermèrent sur lui.
Le prédateur s’éloigna de la falaise et commença à prendre de l’altitude, disparaissant entre les sommets des Monts de Fer alors que les cris de son butin de chaire se réverbéraient dans le lointain en un écho mourant.
En bas, l’étagne observa furtivement la scène puis se tourna vers le Samouraï, le lorgnant de loin avec défiance comme pour déterminer s’il fallait fuir ou non devant cette nouvelle menace.
À travers le silence, Urumi devina la souffrance de la créature.
Elle opta pour la première option.
« On ne peut hélas pas toujours protéger ce qui nous tient à cœur. »
Murmura le sabreur en suivant des yeux la femelle qui s’éloignait avec son petit survivant.
Et puis un souvenir émergea des limbes de sa mémoire.
Il n’était pas clair, mais fragmenté ; comme un recueil d’estampes dont on aurait arraché des pages.
Une jeune femme aux cheveux de jais, comme lui, souriant malgré la terreur qui suintait de ses yeux pâles.
« Ne fais pas de bruits, je reviens vite. », avait-t ’elle dit en refermant la trappe.
Mais elle n’était pas revenue.
Au lieu de cela, elle s’était effondrée sur la petite porte dissimulée, le crâne transpercé par un coup de sabre.
Sa cervelle s’était répandue sur le parquet, et son sang avait filtré entre les lattes de la cache pour dégouliner sur le visage de celui qu’elle y avait dissimulé.
Urumi ferma les paupières et laissa les images refluer dans les limbes du passé.
Malgré les décennies, il lui arrivait parfois encore d’en faire des cauchemars.
Il en avait naguère parlé à un *komusō de passage lorsqu’il s’était un jour rendu au Temple du Fer, cherchant une forme de réconfort dans la tranquillité des lieux.
« Elle a désormais rejoint le royaume d’Amaterasu… », lui avait répondu le prêtre avec une sorte de béatitude doctrinaire dans la voix. « …réjouis-toi plutôt pour ceux que les Kamis rappellent, car ils ne craignent plus aucuns maux. La mort est un élément naturel de la vie. »
Le sabreur avait reniflé devant les paroles du vieillard et s’était détourné, comprenant qu’il ne trouverait nul réconfort ici-bas.
« Dans ce cas, je pense que vous n’y avez pas été assez confronté. »
Lorsqu’il rouvrit les yeux, le masque d’une sérénité qu’il ne possédait pas avait transformé ses traits.
Le jeune homme s’étira un instant et resta immobile devant le vide. Lorsqu’il fut sur le point de redescendre, un fracas assourdissant raisonna en arrière-plan, et quelque chose glissa à l’horizon.
« Qu’est-ce que… !? »
Une explosion de poussière au loin.
Le sommet d’une montagne qui glisse sur une trajectoire transversale… trop net pour avoir été provoquée par une catastrophe naturelle.
Un raz-de-marée, puis la région tout entière qui se met à trembler.
La scène se changea en pandémonium.
L'onde sismique se répercuta jusqu'à son promontoire, et des pierres dégringolèrent durant plusieurs secondes autour d’Urumi qui fit refluer son chakra sous la plante de ses pieds pour se stabiliser. La secousse finit par se calmer après un certain temps.
Il s’éloigna de la falaise, puis fonça sur le terrain accidenté en direction du village…
…puis du palais du Seizankage lorsqu’il croisa la route d’un Genin qui refluait en sens inverse, avec une assignation à son attention dans la main.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? »
« On ne sait pas ! Mais Udezuku-sama requiert votre présence sur le champ ! »
[*Komusō (虚無僧) signifie « prêtre du non-être » ou « moine de la vacuité »]
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Trame actuelle.
Le jeune homme évoluait avec précaution au milieu du chaos, son armure lamellaire d’un bleu de nuit cliquetant à chacun de ses mouvements. Il avait relevé sa chevelure aile de corbeau en une queue de guerrier qui se balançait comme une liane ébonite au rythme de ses pas, entre ses omoplates. Parfois, quelques mèches effleuraient le fourreau de Taishou, l’épée démoniaque sanglée dans son dos, et à chaque fois que cela se produisait, il pouvait sentir son chakra entrer en résonnance avec les propriétés de cette arme étrange, récemment acquise, et dont il n’était pas encore tout à fait habitué.
Il avait également emporté avec lui Kairyu et Mizuchi qu’il avait ceint en daishō le long de sa hanche droite, dans un ajustement qui lui permettrait de dégainer de la main gauche ; une vétille qui pouvait parfois avoir ses avantages dans un monde où la majorité des bretteurs étaient habitués à combattre de la droite, mais qui sonnerait malgré tout comme un artifice face à un adversaire expérimenté.
Ses sandales s’enfoncèrent légèrement dans un bruit de succion au fur et à mesure qu’il se rapprochait du lieu du cataclysme. Partout où ses yeux se posaient, le sol était complètement détrempé là où les eaux du lac avaient débordé. Les cerisiers dont les bougeons s’ébauchaient à éclore en ce début de printemps avaient tous été arrachés, se mêlant à la fange et aux décombres des habitations de pêcheurs que le torrent avait emporté, fauchant la vie des autochtones.
Plusieurs cadavres de noyés étaient visibles dans des zones où les débris s’étaient amoncelés, prenant parfois la forme de vastes tumulus macabres.
Habitué à la mort, Urumi passa à côté sans s’attarder, mais il senti un froid viscéral poindre dans sa poitrine.
Il maitrisa la sensation par de la colère. - Pas la fureur enfiévré du guerrier qui se bat, mais plutôt par quelque chose de plus patient… plus souterrain ; soigneusement gardé sous contrôle dans une poigne d’acier.-
Ses paupières se plissèrent lorsqu’il arriva devant l’épicentre : un gigantesque dôme formé par un éboulement irrégulier, là où s’était autrefois tenu une montagne.
Devant lui, plusieurs galeries avaient été mises à nu, et…
…qu’est-ce que c’était que cela ?
Des traces de pas qui convergeaient vers l’entrée des boyaux pour se perdre dans la masse de gravats, couplées à une sensation de peur omniprésente.
L’espace d’un instant, Urumi regretta de ne pas avoir eu Kyoshiro avec lui.
Nul doute que son ami y aurait vu plus clair que lui à travers le prisme de ses capacités de Senseur.
« Je n’ai jamais rien vu de tel… »
Dit-t ’il en coulant un regard dubitatif vers le Jônin désigné comme son supérieur.
À ses côtés, Tadakatsu Ganryu, que le Seizankage lui avait présenté quelques heures plus tôt lors du briefing, était un véritable mastodonte ; sa silhouette semblait avoir été taillée au burin et il émanait de lui une sorte d’assurance tranquille qui donnait l’impression de pouvoir instantanément se changer en tempête.
Ses traits étaient durs et marqués, et une épée qu’Urumi n’aurait jamais pu soulever -même à deux mains- reposait lourdement sur son dos comme une plaque d’acier aux couleurs d’obsidienne.
Il se pencha devant l’une des empreintes qu’il effleura du doigt.
« On dirait qu’il n’y avait qu’une seule personne. Ça ne paraît pas logique. »
Soudain, quelque chose attira son attention, et le sabreur tiqua puis se releva lentement -sa main effleurant la tsuka de son sabre- avec la sensation qu’ils n’étaient subitement plus seuls, lui et son équipier.
Tadakatsu Ganryu
dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
MESSAGES : 146
XP'S : 880
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Inventaire
Inventaire
Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 9 Oct - 15:09
Aventure n°9 : Ruine
Feat Urumi, Rei et Chinone
Plus tôt dans la journée :
Le printemps n’en était qu’à ses balbutiements au pays de Seizan, pourtant on pouvait déjà sentir la vie qui sortait doucement de sa léthargie hivernale. Les arbres retrouvaient leurs manteaux de feuilles et l’herbe pointait de ci et de là, chassant la neige à mesure qu’elle repoussait. Les premières montées en températures s’étaient montrées plus que bienvenues sur le chemin de retour. Parti en Pays de Toge depuis presque un mois maintenant, la météo avait eu la politesse de se montrer beaucoup plus clémente avec Ganryu qu’à l’allez. Heureusement pour lui d’ailleurs, car la mission qu’il venait d’accomplir avec Kunao et Akari avait laissé des traces. Des traces si profondes qu’elles lui avaient coûté une bonne semaine d’hospitalisation du coté de Teito. Au moins, les procédures et la paperasse à remplir étaient les mêmes que celles qu’on utilise au pays des montagnes. Comme il était coutumier des séjours en clinique, au moins de ce point de vue il ne s’était pas senti dépaysé... C’est donc les poches vidées par les chirurgiens de la capitale qu’il avait fait son retour au village caché des Montagnes Bleues.
Une fois les imposantes portes du village franchies et sa monture rendue à l’écurie Tenma, notre colosse prit le chemin qui menait à son appartement situé dans le quartier militaire. Creusée dans la roche en flanc de montagne, sa petite maison troglodyte n’avait pas revu sa tronche depuis un bon moment. La poussière qui parsemait les meubles qui habillaient son intérieur était là pour le lui rappeler. Après avoir ouvert la fenêtre afin de faire rentrer un peu d’air frais, Ganryu retira l’imposante armure couleur d’ébène que lui avait forgé Kyoshiro. Ce petit bijou était d’une solidité sans pareille. Cependant cette durabilité n’était pas sans conséquences. Les cinquante kilos d’alliage qui composaient ses courbes n’étaient pas recommandés pour tout le monde. Il fallait être une armoire à glace dans le genre de Kyoshiro ou Ganryu pour espérer porter ce genre d’armure. Après s’être dévêtu, il posa sa tueuse de dragon sur un petit établi qui se trouvait près de la fenêtre. Il attrapa alors une pierre à aiguiser spéciale que lui avait donné Kyoshiro, puis dans une répétition de gestes précis et minutieux, il passa une bonne heure à redonner son tranchant à sa lame. Après tout Kyoshiro s’était montré assez tatillon avec notre héros, lui faisant comprendre qu’il n’était pas du genre à mettre ses créations dans les mains de tout le monde… Même s’il n’était pas vraiment soigneux d'ordinaire, par respect pour son ami il s’était jusqu’à présent montré bon élève avec l’entretient de son imposante épée.
Après une séance d’aiguisage pour le moins fastidieuse, Ganryu s’en alla poser son gros fiac au plumard. Teito, c’était loin… Et comme à son habitude, notre benêt de colosse avait fait la route quasiment d’une traite. Il n’avait prit le temps pour de réels arrêts que pour épargner un funeste destin à son destrier. Il aurait pu pousser la bête dans ses derniers retranchements, mais il avait gardé la facture d’hôpital en tête tout le trajet. Déjà que sa paye y était passée, il n’allait pas en plus s’endetter d’un cheval auprès du clan Tenma… Bref, tout ça pour dire qu’il avait bien mérité un peu de repos. Bien évidemment, à peine avait-il fermé les yeux qu’un croassement graveleux, caractéristique des corbeau shinobis, se fit entendre à son entrée. L’esprit encore embrumé par le sommeil qui l’avait gagné, Ganryu clopina jusqu’à sa porte et récupéra la missive qui pendait au collier du volatile. Son œil unique s’écarquilla après lecture du contenu du message. Son sang commença à bouillir dans ses veines. La frustration qui venait de le prendre aux tripes était telle qu’il ne put s’empêcher de penser à voix haute :
- Non mais il est sérieux le vioc’ ?! Il le sait que je viens à peine de rentrer ou quoi ?! Il a intérêt d’avoir une bonne raison… « Convoqué sur le champs »… Et puis quoi encore !
Il renfila donc en vitesse son armure, harnacha fermement sa gigantesque épée dans son dos et se précipita en direction du Mont Atlas. Après avoir traversé les différents quartiers du village à toute berzingue, c’est avec un air passablement irrité sur le visage que Ganryu se présenta au bureau d’Udezuku sama. Il ne se pria pas pour faire montre de son humeur, se permettant même d’appeler son seizankage par son prénom. Il savait qu’Udezuku avait horreur quand il prenait ses aises avec lui…
- Oï Heizen ! J’espère que t’as une bonne raison pour me convoquer alors que je suis à peine rentré de Toge ! Le village n’est pas assez peuplé en soldats ou quoi ?!
Alors qu’il franchissait le seuil du bureau en déclamant ses provocations, son regard se posa discrètement sur le jeune homme qui était déjà présent avec le seizankage. C’était la première fois que notre jonin voyait cet homme et la première chose qui le frappa, outre les sabres qu’il portait à sa ceinture et son armure bleue nuit, c’était ce raffinement caractéristique des samurais qui se dégageait de lui. De longs cheveux châtains entouraient un visage encore juvénile, mais emprunt d’une sérénité et d’une rigueur affirmée. Son regard couleur océan était assez dur, preuve que malgré son jeune âge, cet homme prenait son travail au sérieux. Cela contrastait pas mal avec le manque de rigueur et de révérence dont Ganryu venait de faire preuve…
Bien qu’il s’attendait à se faire sermonner par Eizen pour sa mauvaise humeur, le sérieux qui régnait dans la pièce remplaça peu à peu sa frustration par de la curiosité. En effet, un problème d’une envergure sans pareille avait l’air de s’être passé dans les environs de la Province d’Insen no Kuni à l’Est. Un tremblement de terre s’était ressenti jusqu’à Seizan no Sato. Il avait d’ailleurs été si fort que notre seizankage était plutôt surpris de voir que Ganryu ignorait tout de ces secousses. Ce à quoi le jonin seizanjin répondit non sans une forme de gêne dans la voix :
- Hm Hmmm … J’ai été retenu du coté de Teito ces derniers jours. C’est une longue histoire. D’ailleurs, j’ai une facture d’hôpital dont j’aimerais discu’…
Bien évidemment, cette fois ci Eizen s’était emporté, ne lui laissant même pas me temps de finir sa phrase. Il avait frappé du poing sur la table avant de se calmer un peu. En attendant de savoir à quelle sauce Ganryu allait être mangé à cause de ses frasques, le vieil homme reprit le cours de son briefing. Une fois informée, l'escouade improvisée partit sur le champs en direction de la Provinces des Sources Chaudes.
Province d’Insen no Kuni, présent :
Il avait beau avoir pris le cours des évènements plutôt à la légère lors de sa convocation, le spectacle de désolation qui se jouait devant ses yeux lui ramena vite son sérieux. C’est avec un visage fermé qu’il contemplait les dégâts causés par ce mystérieux phénomène. La montagne qui jadis dominait ces plaines avait disparu, remplacée par de multiples crevasses et autres galeries qui s’enfonçaient dans les profondeurs de la terre. Ce cataclysme avait défiguré la vallée. Les rivières étaient sorties de leurs lits pour venir inonder les cultures et les rues des hameaux alentours. A présent, la terre avait absorbé la plupart des eaux, laissant apparaître à sa surface les cadavres des pauvres bougres piégés par la catastrophe. Alors qu’il laissait son regard divaguer, Urumi le sortit de ses rêveries. Le bretteur avait trouvé d’étranges traces de pas dans la boue. Elles avaient l’air de se diriger vers l’intérieur des galeries, là où jadis se dressait la montagne maintenant disparue. Quand Urumi pointa l’absurdité de n’avoir qu’une seule trace au sol, Ganryu lui répondit d’une voix grave et posée :
- Tu as raison, ça n’est pas logique. Mais de toute façon, rien ici ne fait sens. Regarde l’étendue de ces dégâts…. Je ne sais pas si c’est un homme ou un yokaï qui est à l’origine de tout ça. Mais quoiqu’il en soit, sa puissance est démesurée…
Tout à coup, Urumi adopta brusquement une posture défensive en portant la main sur la garde de son sabre. Peut être était-il un utilisateur de la sensorialité et qu'il venait de sentir un danger ? Toujours est-il que que notre colosse commença à balayer les alentours du regard, recherchant la source de la soudaine méfiance de son camarade.
Yamanaka Chinone
dit Kin no Ha, Jonin de Jujou
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 9 Oct - 18:23
Ruines
Avec mon équipe, je n’ai plus le temps pour faire les choses aussi triviales qu’organiser mon bureau. Être Jonin, membre du bureau d’interrogation et cheffe d’une équipe demande un temps fou. Enfin, si l’on s’applique à faire les trois comme il le faut. Cette journée-là, j’avais enfin le temps de me penchée sur toutes ces choses que j’ai eues à repousser depuis quelques semaines. Le nez dans les papiers, je dois retrier la moitié de mes documents pour archiver ceux qui ne sont plus pertinent. Un travail long et incontestablement ennuyant.
À peine ai-je commencé que déjà, on toque à la porte de mon bureau. Avec un soupir, j’autorise le visiteur à entrer. Il semblerait que le classement de mes papiers attendrait. Ce n’est pas décevant, en fait, je retiens même un soupir de soulagement. Lorsque je me rends sur place, je demande spécifiquement l’assistance de Rei. Étant déjà allée sur le terrain avec Ao, je sais exactement ce que je peux m’attendre de lui. Rei … Rei est différent. J’ai besoin d’un peu plus de temps pour cerner exactement comment faire avec lui. Je veux le voir s’il n’a pas Yui ou Ao à protéger. Je veux le voir employer ses habiletés au meilleur de ses capacités, chose plus difficile s’il garde ses coéquipiers.
De plus, avec ce que l’on m’explique, il est celui avec qui je serait le plus à l’aise de m’y rendre. L’eau qui monte ainsi ne me semble en rien un bon signe. Peu importe ce qui a fait cela, c’est d’une puissance hors norme. Et je suis réaliste. Je ne suis pas une combattante, mais une assassine. Je ne suis pas faite pour le combat qui s’étend en longueur. Alors si ce qui a causé tout cela ne peut être tuer rapidement, il faut qu’on puisse y survivre pour ramener les informations au village. De ce fait, Rei est le mieux placer pour m’accompagner, puisqu’il est aussi versé dans l’art de se fondre dans son environnement. Si nous devons rentrer d’urgence, nous pourrons le faire. Il n’est donc pas long avant que j’aie chercher le genin.
Ce ne fut qu’une fois sur le chemin que je me permis de lui dire ce que je savais sur la mission. Le niveau de l’eau avait monté, qu’un immense nuage de fumée a été signalée et que la terre a tremblé. Rien de bon à priori.
Nous sommes ninja. Nos vies appartiennent à notre village et l’empire. Elles ne nous appartiennent pas pour mourir quand bon nous semble. Il faut mettre notre mission de l’avant et la réussir. Mais depuis qu’Ao m’a … je ne saurais y mettre les mots adéquats, mais depuis qu’il a joué dans ma tête, j’ai réalisé une chose : jamais je ne pourrai revenir en arrière. Ao, Rei et Yui sont à moi. Si je dois choisir entre eux ou moi, la décision est déjà faite … D’où mon ordre. S’il n’y a qu’un de nous qui doit rentrer, se sera lui.
Le voyage nous prend quelques temps, mais nous finissons par y arriver. Une montagne désormais en ruines, tombée dans le lac. Totalement détruite. Sur un parchemin, je note mes observations, de cette façon, mon rapport sera plus facile à faire en rentrant si je garde ces détails sur papier.
J’en profite également pour m’assurer que je ne ressen aucun chakra étranger trop près de nous avant de me retourner vers Rei.
La mort qu’avait entraînée la destruction de la montagne fut également répertoriée, mais je ne sourcille pas, trop habituée à la donner moi-même. Je finis par les voir, les samouraïs de la montagne bleue. Je fais signe à Rei de me suivre et franchit la distance entre nous.
Je n’ai pas d’armure, que mon tessen à la ceinture de mon kimono, comme toujours plutôt vulgairement mis. Si mon arme, mes poisons et mon esprit son une arme, mes atours féminins le sont tout autant et je n’ai jamais eu peur de m’en servir. Les plus conservateurs s’outrent de mon habillement, les plus timides détournent habituellement le regard, mais jamais je ne m’en suis outrée, ou flattée. Atteindre mon but par tous les moyens imaginables, voilà ce que je fais en général et ce même si je dois essuyer quelques insultes et commentaire sur ma dépravation.
Je m’approche donc des deux hommes, deux inconnus, dont l’un d’eux – le plus massif – porte le bandeau des jonins, comme moi. C’est à lui que je m’adresse d’abord.
Mon regard balaie les alentours. Effectivement leurs observations me semblent juste. Je ne renchéris rien de plus. Il me semble que c’est inutile. Je reste en alerte, au cas où quelque chose se présenterait. J’en profite pour préciser quelques points, histoire que nous puissions travailler en équipe de façon plus fluide.
Je ne fais pas d’exposé sur l’étendue de mes nombreuses connaissances, mais je veux que nos partenaires de fortunes comprennent que mon genin et moi-même sommes de ceux qui jouent de la surprise ou qui peuvent se faufiler sans se faire remarquer. Nous sommes d’avantages stratégique que guerriers, contrairement à eux, si je me fie à leur armure et leurs armes. De vrais samouraïs.
À peine ai-je commencé que déjà, on toque à la porte de mon bureau. Avec un soupir, j’autorise le visiteur à entrer. Il semblerait que le classement de mes papiers attendrait. Ce n’est pas décevant, en fait, je retiens même un soupir de soulagement. Lorsque je me rends sur place, je demande spécifiquement l’assistance de Rei. Étant déjà allée sur le terrain avec Ao, je sais exactement ce que je peux m’attendre de lui. Rei … Rei est différent. J’ai besoin d’un peu plus de temps pour cerner exactement comment faire avec lui. Je veux le voir s’il n’a pas Yui ou Ao à protéger. Je veux le voir employer ses habiletés au meilleur de ses capacités, chose plus difficile s’il garde ses coéquipiers.
De plus, avec ce que l’on m’explique, il est celui avec qui je serait le plus à l’aise de m’y rendre. L’eau qui monte ainsi ne me semble en rien un bon signe. Peu importe ce qui a fait cela, c’est d’une puissance hors norme. Et je suis réaliste. Je ne suis pas une combattante, mais une assassine. Je ne suis pas faite pour le combat qui s’étend en longueur. Alors si ce qui a causé tout cela ne peut être tuer rapidement, il faut qu’on puisse y survivre pour ramener les informations au village. De ce fait, Rei est le mieux placer pour m’accompagner, puisqu’il est aussi versé dans l’art de se fondre dans son environnement. Si nous devons rentrer d’urgence, nous pourrons le faire. Il n’est donc pas long avant que j’aie chercher le genin.
« Rei, nous avons une mission. Nous partons immédiatement. »
Ce ne fut qu’une fois sur le chemin que je me permis de lui dire ce que je savais sur la mission. Le niveau de l’eau avait monté, qu’un immense nuage de fumée a été signalée et que la terre a tremblé. Rien de bon à priori.
« Ne prend aucun risque. Si la situation se corse trop, fuis. C’est un ordre. Quelqu’un doit rapporter ce que l’on trouvera au village, si jamais quelque chose devait arriver et que tous les quatre y passons, c’est le village en entier qui sera en danger et dans le noir. »
Nous sommes ninja. Nos vies appartiennent à notre village et l’empire. Elles ne nous appartiennent pas pour mourir quand bon nous semble. Il faut mettre notre mission de l’avant et la réussir. Mais depuis qu’Ao m’a … je ne saurais y mettre les mots adéquats, mais depuis qu’il a joué dans ma tête, j’ai réalisé une chose : jamais je ne pourrai revenir en arrière. Ao, Rei et Yui sont à moi. Si je dois choisir entre eux ou moi, la décision est déjà faite … D’où mon ordre. S’il n’y a qu’un de nous qui doit rentrer, se sera lui.
Le voyage nous prend quelques temps, mais nous finissons par y arriver. Une montagne désormais en ruines, tombée dans le lac. Totalement détruite. Sur un parchemin, je note mes observations, de cette façon, mon rapport sera plus facile à faire en rentrant si je garde ces détails sur papier.
J’en profite également pour m’assurer que je ne ressen aucun chakra étranger trop près de nous avant de me retourner vers Rei.
« Allons-y, nous devons encore trouver les seizanjins. Reste sur tes gardes. Peu importe ce qui a fait cela pourrait encore être dans la région. »
La mort qu’avait entraînée la destruction de la montagne fut également répertoriée, mais je ne sourcille pas, trop habituée à la donner moi-même. Je finis par les voir, les samouraïs de la montagne bleue. Je fais signe à Rei de me suivre et franchit la distance entre nous.
Je n’ai pas d’armure, que mon tessen à la ceinture de mon kimono, comme toujours plutôt vulgairement mis. Si mon arme, mes poisons et mon esprit son une arme, mes atours féminins le sont tout autant et je n’ai jamais eu peur de m’en servir. Les plus conservateurs s’outrent de mon habillement, les plus timides détournent habituellement le regard, mais jamais je ne m’en suis outrée, ou flattée. Atteindre mon but par tous les moyens imaginables, voilà ce que je fais en général et ce même si je dois essuyer quelques insultes et commentaire sur ma dépravation.
Je m’approche donc des deux hommes, deux inconnus, dont l’un d’eux – le plus massif – porte le bandeau des jonins, comme moi. C’est à lui que je m’adresse d’abord.
« Ueda Chinone, jonin de Jujou. Rei et moi avons été dépêchés pour trouver ce qui a causé ce … raffut. »
Mon regard balaie les alentours. Effectivement leurs observations me semblent juste. Je ne renchéris rien de plus. Il me semble que c’est inutile. Je reste en alerte, au cas où quelque chose se présenterait. J’en profite pour préciser quelques points, histoire que nous puissions travailler en équipe de façon plus fluide.
« Je suis ninja, tout comme Rei. Nous nous spécialisons dans la discrétion. »
Je ne fais pas d’exposé sur l’étendue de mes nombreuses connaissances, mais je veux que nos partenaires de fortunes comprennent que mon genin et moi-même sommes de ceux qui jouent de la surprise ou qui peuvent se faufiler sans se faire remarquer. Nous sommes d’avantages stratégique que guerriers, contrairement à eux, si je me fie à leur armure et leurs armes. De vrais samouraïs.
Yamanaka Rei
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 9 Oct - 20:30
Ruine
Quelques jours plus tôt, Rei méditait tranquillement dans son appartement, aucun travail spécifique ne l'attendant, lorsque Chinone vint frapper à sa porte. Ni une ni deux, il s'était équipé de vêtements sombres, de son armure légère, son tanto, ses projectiles, ses bombes fumigènes et ses pilules. Il ne savait pas ce que cette mission lui réservait mais il voulait être paré à toutes les opportunités.
Je vous suis !
Son entraînement se déroulait sans encombre. Il avait suivit les ordres et recommandations de la Jonin à la lettre. Il n'avait pas encore eu l'occasion d'observer les résultats de son entraînement alors, il était un peu nerveux mais, cette nervosité était surplombée par l'excitation. Non seulement, la vie du brun manquait d'action ces derniers temps mais en plus, il voyait le choix de sa sensei de partir avec lui et uniquement lui comme une opportunité de faire ses preuves, ainsi qu'une marque de confiance non négligeable.
Sur le chemin, les informations et les ordres livrés par Chinone modèrent cependant l'excitation du garçon. Tout d'abord, l'énonciation des faits suffit à lui faire comprendre que cette mission est d'une nature assez inquiétante bien qu'il ait eu du mal à comprendre la portée des dangers auxquels il risquait être confronté. Mais, ce qui acheva de le calmer fut la consigne de fuir que la femme lui donna, cela montrait qu'elle prenait la chose particulièrement au sérieux.
C'est compris.
La survie avant tout.
Sinon, vous avez parlé de quatre mais nous ne sommes que deux... Cela signifie que d'autres ninjas seront envoyés sur place ?
La survie avant tout.
Sinon, vous avez parlé de quatre mais nous ne sommes que deux... Cela signifie que d'autres ninjas seront envoyés sur place ?
Rei préfèrerait normalement assurer la protection de sa sensei, il lui dirait bien qu'il se sacrifierait pour elle, qu'il essaierait de gagner du temps. Mais, il a fini par comprendre qu'elle n'aimait pas ce genre de mentalité et il comprenait parfaitement la nécessité de transmettre les informations à au moins l'un des deux villages, ce qui semblait plus réaliste dans le cas où tout le monde choisirait de fuir plutôt que de combattre.
Voilà maintenant les deux Jujoujin arrivés à Insen no Kuni. Au fur et à mesure que l'équipe se rapproche, l'énorme nuage de fumée et la montée des eaux paraissent de plus en plus impressionnants. Le Genin ne croyait pas trop en cette histoire de montagne en ruine, cela ne lui semblait pas très réaliste mais maintenant qu'il se retrouve devant la chose, il commence à saisir le danger de la situation. Il n'a pas la moindre idée de ce qui pourrait bien avoir engendré tout ça mais à ses yeux, cela n'a pas l'air humain.
Face à cette situation déstabilisante pour ne pas dire désagréable, le garçon décide de se faire aussi discret que possible afin de ne pas attirer l'attention de la chose à l'origine de cette situation s'il s'agit là de l'acte d'un être vivant. Même en présence des envoyés de Seizan, il ne baisse pas sa garde. Il se déplace derrière la blonde comme s'il était son ombre.
Koga Rei, genin de Jujou.
J'espère que notre collaboration portera ses fruits.
Bien que Chinone l'ait présenté, il donne tout de même son nom et son grade en s'inclinant, témoignant ainsi son respect envers ces deux étrangers dont le grade était plus élevé que le sien. Il se gratte l'arrière du crâne, en observant les deux Seizanjin avec attention. Il est vrai qu'ils n'ont pas exactement le même profil que les envoyés de Jujou. Rei se demande donc s'ils appartiennent à une caste différente et s'interroge sur leur spécialité mais il n'ose pas les questionner directement à ce sujet.
Comment va-t-on procéder ?
Rei utilise Fantôme et Bandit pour se faire aussi discret que possible.
Narrateur
Pnj
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 11 Oct - 22:53
Aventure n°9 : Ruine
Vous faisiez tous face à cet endroit devenu plus que ruine. La montagne présente ici n’était plus qu’un amas de pierre. L’eau présente avait légèrement remontée faisant du sol, une sorte de matière argileuse laissant apparaître des traces de pas qui s’enfonçaient dans une sorte de grotte.
Bizarrement, les roches étaient retombées de manière à laisser un passage pour ce lieu caché qui était juste sous vos yeux. Votre mission étant de retrouver l’origine de cette destruction et si possible de l'éradiquer, alors sans même attendre, vous empressez de descendre l’amas de roche pour suivre les traces de pas.
Rapidement, quelques questions vous viennent à l’esprit. Comment ce genre de lieu pouvait-il exister sous cette montagne ? Etait-ce une montagne que la nature avait sculpté ? Ou un utilisateur de Doton avait-il créé cette montagne pour cacher son antre ? Depuis combien de temps était-ce ici ? Etes-vous les premiers shinobis d’Onogoro à découvrir ce lieu ? Du moins, vous saviez que quelqu’un était également à l’intérieur et qu’il n’aurait certainement pas fait tout cela si il n’avait pas une bonne raison. Mais si un homme seul avait pu détruire une montagne de ce genre, quel pouvait être son niveau de puissance ?
Après quelques secondes, vous pénétrez l’antre où se trouve devant vous des escaliers descendant au plus profond de la terre. Onogoro avait-il une face cachée comme celle-là à d’autres endroits ? Quel secret ce monde pouvait cacher ?
Après une bonne poignée de minutes à descendre ces escaliers légèrement craquelés et abimés par le temps, vous arrivez dans une sorte de zone terreuse, telle une pièce de sous sol sculpté dans le gré de façon un peu grossière. Devant vous se trouve un passage à droite ainsi qu'à gauche. A certains endroits, des sortes de toiles d’une couleur assez sombre parsèment le haut du plafond. Cela ne semble pas réellement offensif.
Dans ce sous-sol, l’humidité n’était plus trop présente, et les pas de l’étranger avaient totalement disparu. Si vous faites le tour rapidement, vous vous rendre compte que le chemin de gauche et de droite se rejoint et que devant vous en haut un passage semble possible.
Plusieurs pierres étaient disposées comme pour dissuader plutôt des créatures de monter que des hommes. Des shinobis tels que vous n’auront aucun problème à passer cet obstacle.
Passant cette haute bordure, vous continuez jusqu’à arriver devant une seule porte totalement bouché par d'énormes morceaux de bois. Comment l’étranger avait-il réussi à passer ? Ou était-ce lui qui avait bouché l’entrée ? Aurait-il réussi à sentir votre présence en ce lieu ? A ce moment-là, vous savez que la suite des évènements allait certainement devenir plus difficile. Qu’allez-vous faire pour passer cette porte ?
Bizarrement, les roches étaient retombées de manière à laisser un passage pour ce lieu caché qui était juste sous vos yeux. Votre mission étant de retrouver l’origine de cette destruction et si possible de l'éradiquer, alors sans même attendre, vous empressez de descendre l’amas de roche pour suivre les traces de pas.
Rapidement, quelques questions vous viennent à l’esprit. Comment ce genre de lieu pouvait-il exister sous cette montagne ? Etait-ce une montagne que la nature avait sculpté ? Ou un utilisateur de Doton avait-il créé cette montagne pour cacher son antre ? Depuis combien de temps était-ce ici ? Etes-vous les premiers shinobis d’Onogoro à découvrir ce lieu ? Du moins, vous saviez que quelqu’un était également à l’intérieur et qu’il n’aurait certainement pas fait tout cela si il n’avait pas une bonne raison. Mais si un homme seul avait pu détruire une montagne de ce genre, quel pouvait être son niveau de puissance ?
Après quelques secondes, vous pénétrez l’antre où se trouve devant vous des escaliers descendant au plus profond de la terre. Onogoro avait-il une face cachée comme celle-là à d’autres endroits ? Quel secret ce monde pouvait cacher ?
Après une bonne poignée de minutes à descendre ces escaliers légèrement craquelés et abimés par le temps, vous arrivez dans une sorte de zone terreuse, telle une pièce de sous sol sculpté dans le gré de façon un peu grossière. Devant vous se trouve un passage à droite ainsi qu'à gauche. A certains endroits, des sortes de toiles d’une couleur assez sombre parsèment le haut du plafond. Cela ne semble pas réellement offensif.
Dans ce sous-sol, l’humidité n’était plus trop présente, et les pas de l’étranger avaient totalement disparu. Si vous faites le tour rapidement, vous vous rendre compte que le chemin de gauche et de droite se rejoint et que devant vous en haut un passage semble possible.
Plusieurs pierres étaient disposées comme pour dissuader plutôt des créatures de monter que des hommes. Des shinobis tels que vous n’auront aucun problème à passer cet obstacle.
Passant cette haute bordure, vous continuez jusqu’à arriver devant une seule porte totalement bouché par d'énormes morceaux de bois. Comment l’étranger avait-il réussi à passer ? Ou était-ce lui qui avait bouché l’entrée ? Aurait-il réussi à sentir votre présence en ce lieu ? A ce moment-là, vous savez que la suite des évènements allait certainement devenir plus difficile. Qu’allez-vous faire pour passer cette porte ?
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
Yugure Urumi
dit Mōkin, Jonin de Seizan
MESSAGES : 117XP'S : 945
Inventaire
Inventaire
Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Re: Aventure n°9 : Ruine Jeu 13 Oct - 22:18
Le sabreur acquiesça aux propos de Ganryu tandis que les billes d’acier parcouraient la zone dans un sens du détail qui laissait libre-court à toute une kyrielle de spéculations.
Urumi contemplait une scène de destruction totale.
Il ne put retenir un frisson devant la maestria ; la sensation coula le long de son échine comme les ondulations d’un serpent de glace lové sous ses chaires, et lui irisa la peau. En temps normal, il avait toujours maitrisé ses peurs -la plupart du temps-, mais là c’était différent. La perspective qu’un individu isolé eusse été capable d’un tel carnage avait quelque chose de vertigineux. Un Yokaï ?
C’était une possibilité. Mais combien de Yokaï se déplaçaient avec des semelles ? Songea le jeune homme en avisant le renflement interne d’une emprunte qui laissait transparaître les reliefs d’une marque de sandale.
Les Gobelins et les Sarugami se paraient parfois d’oripeaux, mais c’était illogique vu le pouvoir déversé.
Un être humain ? Jusqu’à maintenant, il ne pensait pas la détention d’un tel potentiel d’anéantissement possible parmi ses semblables.
Il allait pousser d’avantage son inspection quand un changement ténu dans la brise environnante excoria ses perceptions. Son regard fut attiré par un mouvement furtif sur le côté, et le guerrier en latence sous les braises qui couvaient dans le clair-obscur de son cœur se réveilla.
Urumi et Ganryu eurent le même réflexe à l’apparition du binôme, mais le sabreur suspendit son geste en avisant l’emblème, délinéamenté sur les bandeaux des nouveaux arrivants.
Sa main s’éloigna de la poignée de Kairyu.
Insen no Kuni était frontalière aux lisières sylvicoles de la Province de la forêt étrange, rattachée à Jujou. Vu l’ampleur de la catastrophe, il était logique que leurs voisins eussent été impactés, eux-aussi.
Les yeux du Samouraï se plissèrent sous l’effet d’une brève crispation.
Combien d’existences ce cataclysme avait-t’ il fauché ?
Une femme séduisante, mais dont l’expression témoignait d’autant de chaleur que l’étreinte d’un scorpion, se détacha du duo. Sa voix était claire mais semblait dénuée de tonalité lorsqu’elle se présenta à Ganryu, ce qui rendait difficile la lecture de ses émotions.
Passé le choc du désastre, les sphères de Jujou avaient eu la même idée que Seizan en envoyant un détachement prospecter sur les lieux.
Les iris du sabreur détaillèrent la Kunoïchi lorsqu’elle dévoila leur spécialisation, à elle et à son compagnon ; un adolescent en phase d’entrer dans l’âge adulte, aux long cheveux couleur aile de corbeau, comme les siens.
Le faciès du sabreur s’inclina légèrement en signe d’assentiment. Des caractéristiques versées dans la furtivité, donc probablement des assassins.
Intéressant.
Non seulement leurs compétences leur conféraient des attributs d’éclaireurs, mais pouvaient également faire basculer l’issu d’une escarmouche lorsqu’elles étaient combinées aux atavismes du guerrier dont jouissaient Ganryu et Urumi ; tous deux spécialisés dans le combat rapproché.
Une lame dans le dos était parfois bien plus définitive qu’une joute frontale qui s’étendait sur la durée.
Un aphorisme aux antipodes des axiomes dictés par le Bushido, dont les perspectives d’association avec l’éthique Shinobi auraient probablement révulsé plus d’un Samouraï…
… mais Urumi n’était pas un Samouraï conventionnel. S’il comprenait la nécessité des textes, que Kazuya lui avait naguère inculqué, à atteindre un certain éveille par le détachement et la noblesse d’esprit, ils les jugeaient parfois trop manichéens.
Le monde n’était pas teinté de blanc et de noir, il était gris.
Et cela impliquait parfois de se salir les mains au nom du bien commun.
Rétorqua-t’ il en s’inclinant légèrement, dans un subtile hochement de tête.
Il n’avait pas besoin de décliner son grade, la teinte de son bandeau frontale l’indiquait pour lui.
Comment allons-nous procéder ?
À cette question, le jeune homme indiqua les traces de pas de la pointe du menton.
Il désigna le chaos ambiant.
Coulant ses yeux perçants sur les trois protagonistes, le jeune homme se tue et attendit qu’un consensus soit trouvé. En toute logique, leurs spécificités versées en discrétion permettaient à Chinone et Rei de leur ouvrir la voie si l’un d’eux souhaitaient en prendre l’initiative. Quoiqu’il en soit, le quatuor se retrouva bientôt à l’intérieur ; disparaissant à tour de rôle à travers la pénombre inaccueillante de l’excavation, dont l’ouverture évoqua à Urumi une gueule béante parsemée d’une rangée de crocs.
D’emblée, le sabreur eu l’impression de profaner une tombe.
« La tienne ? » lui suggéra une voix macabre surgit des tréfonds de son âme, alors qu’un présentiment le traversait.
* Nous verrons. * Répondit le guerrier, dans une sorte de froide résolution, à la créature visqueuse qui venait de prendre vie dans son cœur.
La caverne s’étendait sur plusieurs strates à la suite d’un escalier aux marches irrégulières, et les traces de pas s’étaient graduellement effacées sur le sol dur. L’endroit étrange semblait avoir été agencé par quelque chose.
Jutsu versé dans les arts Doton ? Ou construction manuelle ? Il n’aurait su y répondre avec précision car la zone aurait suscité un examen minutieux, et l’attention d’Urumi était entièrement tournée sur ses perceptions sensorielles. Un mouvement dans l’obscurité, un son, une odeur, une fluctuation de température… le moindre petit signe d’hostilité qui aurait suscité une réaction immédiate de sa part.
Sa main effleurant constamment le manche de son katana, prêt à dégainer dans un mouvement de *battōdō, il évoluait avec prudence à travers cette démarche charnelle que finissaient par adopter les bretteurs lorsque des centaines d’heures d’entraînement faisaient fusionner les réflexes du combattant aux actions quotidiennes.
Ils émergèrent de la descente pour déboucher sur une pièce scindée en deux parties. Le sol était plus meuble, mais toujours aucune trace des empruntes. Lorsqu’ils s’avancèrent vers le centre de la salle, il se rendirent compte que la séparation centrale était en fait un mur de soutènement grossier qui faisait converger la cavité en deux parties. Des toiles à la texture inhabituelle pendaient du plafond mais rien ne semblait s'y mouvoir, et le fond de la galerie était surélevé, si bien qu’Urumi et ses camarades durent bondir de quelques mètres sur la sente du promontoire pour continuer à évoluer dans le dédale.
Pour finir, ils traversèrent un long couloir qui déboucha sur un cul-de-sac ; de lourdes portes en bois qui semblaient condamnées derrière des débris.
Le Samouraï fit glisser ses mains sur le bois vermoulu et tenta de pousser puis de tirer, en dégageant un maximum de fragments qui encaissaient la zone. D’abord seul, puis peut-être aidé par ses compagnons ? Mais rien n’y fit ; les battants ne bougèrent pas d’un iota.
Du Katon peut-être ? Du Fuuton ou du Raïton pour découper. Voir du Doton ? Quoique cela n’était pas sans courir le risque de provoquer un éboulement, en plus de mettre à mal leur discrétion.
Peut-être les propriétés de Taishou ? Mais son arme semblait dormante pour l’instant.
Il reporta son attention sur Ganryu, et les deux Shinobi, curieux d’écouter leurs hypothèses, puis coula un regard sur les parois du corridor, comme pour déceler si une aspérité secrète ou un mécanisme y étaient cachés.
On est forcément passé à côté de quelque chose.
Se dit Urumi en revenant légèrement sur ses pas, mais sans vraiment s’éloigner de ses camarades -de manière à ce que tous puissent réagir en cohésion, en cas de pépin.-
Et puis ses yeux dérivèrent vers la pièce qu’ils avaient traversé tout à l’heure, au fond de la coursive.
Lorsqu’il se tint à quelques mètres du bord, il observa le promontoire, puis dirigea son attention sur les toiles, plus loin au plafond, avant de revenir vers la bordure surélevée. Une intuition étrange lui fit réaliser qu’il y avait peut-être un parallèle entre ces deux détails.
L’espace d’un instant, il crut voir quelque chose bouger dans ces mêmes toiles.
Les yeux rivés sur les filets ondulants sous l’effet des courants d’air, il porta lentement la main vers la poignée de Taishou et tira la lame sombre de son fourreau avec des gestes mesurés, puis resta là à attendre.
Rien.
Lorsqu’il était en situation de qui-vive, l’esprit pouvait parfois suggérer des choses qui n’existaient pas…
…toute fois, Urumi conserva la possibilité d’une éventuelle menace comme une réalité bien tangible.
Déclarât-t’ il en rejoignant ses compagnons devant la porte close.
Son poing enserrait toujours la garde de l’Épée Démoniaque.
[*Le battōdō (抜刀術, battōjutsu) est une discipline dans l'apprentissage du sabre japonais au même titre que le kenjutsu, le kendo et l'iaidō.]
Urumi contemplait une scène de destruction totale.
Il ne put retenir un frisson devant la maestria ; la sensation coula le long de son échine comme les ondulations d’un serpent de glace lové sous ses chaires, et lui irisa la peau. En temps normal, il avait toujours maitrisé ses peurs -la plupart du temps-, mais là c’était différent. La perspective qu’un individu isolé eusse été capable d’un tel carnage avait quelque chose de vertigineux. Un Yokaï ?
C’était une possibilité. Mais combien de Yokaï se déplaçaient avec des semelles ? Songea le jeune homme en avisant le renflement interne d’une emprunte qui laissait transparaître les reliefs d’une marque de sandale.
Les Gobelins et les Sarugami se paraient parfois d’oripeaux, mais c’était illogique vu le pouvoir déversé.
Un être humain ? Jusqu’à maintenant, il ne pensait pas la détention d’un tel potentiel d’anéantissement possible parmi ses semblables.
Il allait pousser d’avantage son inspection quand un changement ténu dans la brise environnante excoria ses perceptions. Son regard fut attiré par un mouvement furtif sur le côté, et le guerrier en latence sous les braises qui couvaient dans le clair-obscur de son cœur se réveilla.
Urumi et Ganryu eurent le même réflexe à l’apparition du binôme, mais le sabreur suspendit son geste en avisant l’emblème, délinéamenté sur les bandeaux des nouveaux arrivants.
Sa main s’éloigna de la poignée de Kairyu.
Insen no Kuni était frontalière aux lisières sylvicoles de la Province de la forêt étrange, rattachée à Jujou. Vu l’ampleur de la catastrophe, il était logique que leurs voisins eussent été impactés, eux-aussi.
Les yeux du Samouraï se plissèrent sous l’effet d’une brève crispation.
Combien d’existences ce cataclysme avait-t’ il fauché ?
Une femme séduisante, mais dont l’expression témoignait d’autant de chaleur que l’étreinte d’un scorpion, se détacha du duo. Sa voix était claire mais semblait dénuée de tonalité lorsqu’elle se présenta à Ganryu, ce qui rendait difficile la lecture de ses émotions.
Passé le choc du désastre, les sphères de Jujou avaient eu la même idée que Seizan en envoyant un détachement prospecter sur les lieux.
Les iris du sabreur détaillèrent la Kunoïchi lorsqu’elle dévoila leur spécialisation, à elle et à son compagnon ; un adolescent en phase d’entrer dans l’âge adulte, aux long cheveux couleur aile de corbeau, comme les siens.
Le faciès du sabreur s’inclina légèrement en signe d’assentiment. Des caractéristiques versées dans la furtivité, donc probablement des assassins.
Intéressant.
Non seulement leurs compétences leur conféraient des attributs d’éclaireurs, mais pouvaient également faire basculer l’issu d’une escarmouche lorsqu’elles étaient combinées aux atavismes du guerrier dont jouissaient Ganryu et Urumi ; tous deux spécialisés dans le combat rapproché.
Une lame dans le dos était parfois bien plus définitive qu’une joute frontale qui s’étendait sur la durée.
Un aphorisme aux antipodes des axiomes dictés par le Bushido, dont les perspectives d’association avec l’éthique Shinobi auraient probablement révulsé plus d’un Samouraï…
… mais Urumi n’était pas un Samouraï conventionnel. S’il comprenait la nécessité des textes, que Kazuya lui avait naguère inculqué, à atteindre un certain éveille par le détachement et la noblesse d’esprit, ils les jugeaient parfois trop manichéens.
Le monde n’était pas teinté de blanc et de noir, il était gris.
Et cela impliquait parfois de se salir les mains au nom du bien commun.
« Yugure Urumi. »
Rétorqua-t’ il en s’inclinant légèrement, dans un subtile hochement de tête.
Il n’avait pas besoin de décliner son grade, la teinte de son bandeau frontale l’indiquait pour lui.
Comment allons-nous procéder ?
À cette question, le jeune homme indiqua les traces de pas de la pointe du menton.
« Les empruntes disparaissent dans les entrailles de la montagne. Je n’ai pas vraiment d’avis tranché sur le sujet, mais je suppose qu’elles ont quelque chose à voir avec… tout cela. »
Il désigna le chaos ambiant.
« On ne sera fixé qu’en les suivants. Mais il faudra évoluer prudemment, l’endroit est probablement piégé. »
Coulant ses yeux perçants sur les trois protagonistes, le jeune homme se tue et attendit qu’un consensus soit trouvé. En toute logique, leurs spécificités versées en discrétion permettaient à Chinone et Rei de leur ouvrir la voie si l’un d’eux souhaitaient en prendre l’initiative. Quoiqu’il en soit, le quatuor se retrouva bientôt à l’intérieur ; disparaissant à tour de rôle à travers la pénombre inaccueillante de l’excavation, dont l’ouverture évoqua à Urumi une gueule béante parsemée d’une rangée de crocs.
D’emblée, le sabreur eu l’impression de profaner une tombe.
« La tienne ? » lui suggéra une voix macabre surgit des tréfonds de son âme, alors qu’un présentiment le traversait.
* Nous verrons. * Répondit le guerrier, dans une sorte de froide résolution, à la créature visqueuse qui venait de prendre vie dans son cœur.
La caverne s’étendait sur plusieurs strates à la suite d’un escalier aux marches irrégulières, et les traces de pas s’étaient graduellement effacées sur le sol dur. L’endroit étrange semblait avoir été agencé par quelque chose.
Jutsu versé dans les arts Doton ? Ou construction manuelle ? Il n’aurait su y répondre avec précision car la zone aurait suscité un examen minutieux, et l’attention d’Urumi était entièrement tournée sur ses perceptions sensorielles. Un mouvement dans l’obscurité, un son, une odeur, une fluctuation de température… le moindre petit signe d’hostilité qui aurait suscité une réaction immédiate de sa part.
Sa main effleurant constamment le manche de son katana, prêt à dégainer dans un mouvement de *battōdō, il évoluait avec prudence à travers cette démarche charnelle que finissaient par adopter les bretteurs lorsque des centaines d’heures d’entraînement faisaient fusionner les réflexes du combattant aux actions quotidiennes.
Ils émergèrent de la descente pour déboucher sur une pièce scindée en deux parties. Le sol était plus meuble, mais toujours aucune trace des empruntes. Lorsqu’ils s’avancèrent vers le centre de la salle, il se rendirent compte que la séparation centrale était en fait un mur de soutènement grossier qui faisait converger la cavité en deux parties. Des toiles à la texture inhabituelle pendaient du plafond mais rien ne semblait s'y mouvoir, et le fond de la galerie était surélevé, si bien qu’Urumi et ses camarades durent bondir de quelques mètres sur la sente du promontoire pour continuer à évoluer dans le dédale.
Pour finir, ils traversèrent un long couloir qui déboucha sur un cul-de-sac ; de lourdes portes en bois qui semblaient condamnées derrière des débris.
Le Samouraï fit glisser ses mains sur le bois vermoulu et tenta de pousser puis de tirer, en dégageant un maximum de fragments qui encaissaient la zone. D’abord seul, puis peut-être aidé par ses compagnons ? Mais rien n’y fit ; les battants ne bougèrent pas d’un iota.
« C’est… problématique. Je pense qu’elles pourraient peut-être s’ouvrir si quelqu’un est versé en Ninjutsu élémentaire ? »
Du Katon peut-être ? Du Fuuton ou du Raïton pour découper. Voir du Doton ? Quoique cela n’était pas sans courir le risque de provoquer un éboulement, en plus de mettre à mal leur discrétion.
Peut-être les propriétés de Taishou ? Mais son arme semblait dormante pour l’instant.
« En ce qui me concerne, mes compétences en Ninjutsu sont assez faibles. Je favorise le Bukijutsu et l’agilité. »
Il reporta son attention sur Ganryu, et les deux Shinobi, curieux d’écouter leurs hypothèses, puis coula un regard sur les parois du corridor, comme pour déceler si une aspérité secrète ou un mécanisme y étaient cachés.
On est forcément passé à côté de quelque chose.
Se dit Urumi en revenant légèrement sur ses pas, mais sans vraiment s’éloigner de ses camarades -de manière à ce que tous puissent réagir en cohésion, en cas de pépin.-
Et puis ses yeux dérivèrent vers la pièce qu’ils avaient traversé tout à l’heure, au fond de la coursive.
Lorsqu’il se tint à quelques mètres du bord, il observa le promontoire, puis dirigea son attention sur les toiles, plus loin au plafond, avant de revenir vers la bordure surélevée. Une intuition étrange lui fit réaliser qu’il y avait peut-être un parallèle entre ces deux détails.
L’espace d’un instant, il crut voir quelque chose bouger dans ces mêmes toiles.
Les yeux rivés sur les filets ondulants sous l’effet des courants d’air, il porta lentement la main vers la poignée de Taishou et tira la lame sombre de son fourreau avec des gestes mesurés, puis resta là à attendre.
Rien.
Lorsqu’il était en situation de qui-vive, l’esprit pouvait parfois suggérer des choses qui n’existaient pas…
…toute fois, Urumi conserva la possibilité d’une éventuelle menace comme une réalité bien tangible.
« La pièce aux toiles me semble inhabituelle. En dehors de cela, je ne détecte rien. »
Déclarât-t’ il en rejoignant ses compagnons devant la porte close.
Son poing enserrait toujours la garde de l’Épée Démoniaque.
[*Le battōdō (抜刀術, battōjutsu) est une discipline dans l'apprentissage du sabre japonais au même titre que le kenjutsu, le kendo et l'iaidō.]
Tadakatsu Ganryu
dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 14 Oct - 15:01
Aventure n°9: Ruine
Feat Urumi, Chinone et Rei
L’épais nuage de fumée et de poussière empêchait Ganryu d’y voir clairement. Deux silhouettes étaient en train de se rapprocher d'eux, sans pour autant qu’on puisse distinguer de qui il s’agissait. Quand il put enfin discerner les contours d’une femmes et d’un jeune homme au travers de cette purée de pois, son regard fut immédiatement attiré par la petite plaque de métal où était gravé l’emblème du village de Jujou no Sato. A la vue de leur bandeau, Ganryu fit un geste de la main en direction d’Urumi, l’invitant à baisser sa garde :
- Tu peux enlever la main de ton sabre, ce sont des soldats jujoujins…
La première impression qu’eut notre colosse au contact de ces deux nouveaux arrivants, était similaire à celle qu’on expérimente quand on mange « sucré-salé ». La kunoïchi portait le grade de capitaine et ce qu’on puisse dire, c’est qu’elle semblait jouir d’une personnalité haute en couleur. Plutôt petite et portant un kimono à la découpe assez osée. Ses longs cheveux blonds encadraient un visage angélique, le tout orné d’une regard de braise qui lui donnait des airs de femme fatale. Le garçon qui l’accompagnait avait quand à lui, l’air extrêmement jeune, même pour un génin. D’apparence calme et taciturne, il se tenait en retrait de sa supérieure, telle une ombre veillant sur sa senseï. Une fois qu’il eurent terminé de se présenter, Ganryu en fit de même sur un ton procédural :
- Tadakatsu Ganryu… Je me doutais que Jujou n’aurait pas tardé à réagir. Comme vous pouvez le constater, toute aide est bienvenue…
Quand Rei interrogea le groupe la suite des événements, Urumi s’empressa de leur faire un petit récapitulatif à propos des étranges traces de pas, qui s’enfonçaient dans ce qui restait de la montagne. Pointant du doigt l’évidence d’un lien entre cette catastrophe et cette piste, le bretteur invitait le reste de l’escouade à la suivre. Ce à quoi répondit Ganryu d’une voix convaincue :
- C’est peut être un piège mais toute façon on a pas d’autre piste. Ne traînons pas et suivons ces traces. Elles ont l’air assez fraîches. Cette personne ne doit pas être bien loin.
Sans attendre une seconde de plus, Ganryu s’élança sur le chemin escarpé qui descendait vers l’entrée du tunnel. Une fois à l’entrée, il posa sa main sur l’épaule d’Urumi. Lui et son jeune acolyte ne se connaissaient pas, mais notre colosse se sentait quand même responsable du sort de son équipier. C’est pourquoi il plongea un regard sérieux, presque sévère, dans celui d’Urumi avant de s’exprimer sur un ton presque inquisiteur:
- Avant qu’on entre, j’ai un ordre à te donner. Je ne sais pas bien ce qu’il se passe en Onogoro, mais je sens que les choses sont en train d’évoluer… J’ai le pré-sentiment que ce qu’il vient de se passer ici risque d’être déterminant quand à l’avenir de notre peuple…
Il prit un temps d’arrêt :
-Tout ça pour dire que si les choses tournent mal, tu devras aller alerter le village. C’est ta mission principale. Si jamais il y a un combat perdu d’avance qui nous attend au bout de ce tunnel, je t’ordonne de te replier et d’aller chercher du renfort. C’est compris ?
Prenant le temps de dévisager son jeune camarade pour s’assurer qu’il avait bien compris ce qu’il attendait de lui, le jonin lui tourna le dos et s’engouffra dans le couloir sombre qui descendait dans les profondeurs de la roche.
La présence d’un escalier suggérait l’existence d’une infrastructure souterraine. C’était plus que surprenant car la montagne qui occupait jadis cet espace ne possédait pas de château ou de temple répertorié. Décidément, c’était louche à souhait… Pendant que l’escouade descendait dans la pénombre, Ganryu ne pouvait s’empêcher de ressasser les évènements de Fukuri ayant eu lieu l’hiver dernier. Il avait fait exprès de rester assez évasif avec Urumi précédemment. Il ne voulait pas embrouiller l’esprit de son coéquipier en liant le cataclysme sur lequel ils enquêtaient avec les résurgences récentes du culte de Jashin. D’un autre coté, il faisait bien évidemment le parallèle entre la tuerie de Kusatsu et cet éboulement. De ce que lui avait dit Hanami, le massacre qui avait eu lieu dans le village thermal situé non loin d’ici était probablement d’origine Yokaï. La proximité entre les deux phénomènes le faisait tiquer et ce, même si les traces qu’ils étaient en train de suivre avaient tout l’air d’être celles d’un humain. Tout ceci ne lui disait vraiment rien qui vaille. Il avait beau chercher un lien qui unissait tout ces faits dans une même trame, il ne parvenait pas à le percer à jour. Agacé par tous ces doutes, il secoua légèrement la tête pour se débarrasser du tumulte qui agitait ses pensées. Il fallait se reconcentrer sur l’instant présent.
Après quelques minutes, le groupe arriva enfin dans une pièce creusée à même la roche. Les murs blanchâtres caractéristiques des carrières de grès, s’étendaient en cercle grossier dans le ventre de la terre. En parlant de terre, celle qui parsemait le sol que foulait notre guerrier semblait plus sèche, ce qui contrastait avec la boue dans laquelle il avait du patauger jusqu’ici. D’ailleurs les traces que suivaient nos héros avait disparu à cause du manque d’humidité. Après avoir balayé la zone du regard, Ganryu put constater que l’endroit avait l’air abandonné depuis des décennies. Son regard fut quand même attiré par deux chemins qui remontaient les murs de la pièce. Tous deux se rejoignaient vers une sorte d’échelle de fortune construite à partir de pierres grossièrement assemblées. Ganryu se tourna alors vers ses camarades, puis sur le ton de la plaisanterie il s’exclama :
- Vous êtes prêts pour un peu d’escalade ? J’imagine que pour vous les shinobis, ça ne sera qu’une promenade de santé !
Le passage de la corniche ne fut donc qu’une formalité pour l’escouade. En revanche, l’énigme qui les attendait de l’autre coté avait l’air d’un tout autre calibre. Car après quelque seconde de plus à s’engouffrer dans la roche, ils déboulèrent sur un « cul de sac ». En effet, bien qu’une porte avait l’air d’indiquer la sortie, celle ci était entravée au moyen d’imposantes poutres de bois. Ce qui rendait son accès impossible. Légèrement agacé par cette déconvenue, quand Urumi commenta la situation, le capitaine seizanjin lui répondait sur un ton blasé :
- Tss c’est sur que ces trucs ne vont pas bouger facilement... Je peux essayer des les découper en usant d’une lame de chakra, mais niveau discrétion j’ai connu mieux... Vous avez un meilleur plan ? Qui sait, on est peut être passé à coté de quelque chose ?
Urumi confia au reste de l’escouade que la pièce qu’ils avaient traversé précédemment lui donnait une étrange impression, Ganryu répondit :
- Ah ? Je n’ai rien remarqué. Ca avait juste l’air abandonné depuis des années. Tu veux retourner y jeter un œil ?
De son point de vue, il fallait abattre l’obstacle qui se trouvait devant eux. Quitte à annoncer leur arrivée en grande pompes. Mais il était aussi conscient qu’il valait mieux privilégier la diplomatie, surtout dans un équipe improvisée sur le tas. Il était nécessaire de créer une bonne cohésion rapidement au cas où les choses viendraient à se corser. De plus, peut être que leurs compères des forets de l’Est avaient une meilleure idée en tête ?
Yamanaka Rei
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 16 Oct - 22:19
Ruine
Rei penche la tête sur le côté en entendant l'étrange sous-entendu du sabreur à la longue chevelure. Il ne comprend pas pourquoi les traces mèneraient forcément au coupable, songeant qu'il pourrait parfaitement s'agir de traces de pas laissées par un curieux qui serait arrivé avant le petit groupe. Cependant, le garçon n'en dit rien. Il se contente de suivre le mouvement, marchant quelques pas derrière Urumi.
En entendant le colosse ordonner à son confrère de fuir à Seizan en cas de danger trop important, le brun se met à penser qu'il s'agit peut-être là d'une caractéristique unique aux Jonin, un espèce de devoir de protection envers les soldats les moins gradés. Non, les pensées du Genin ne vont pas à l'ennemi mais à la hiérarchie de l'armée d'Onogoro. Il observe et apprend de ses supérieurs. Il ne juge pas utile de trop s'interroger sur l'ennemi, le moment venu, il avisera.
Le ninja est un peu mal à l'aise. La descente dans les entrailles de la terre ne lui plait pas vraiment. Il n'aime pas les endroit étroits et puis, le fait de descendre lui donne l'impression d'être coincé, sans le moindre échappatoire. Un soupir s'échappe de ses lèvres. Les toiles à la couleur sombre sont suspendues au plafond et attirent le regard de l'adolescent. Il se demande si quelque chose se cache derrière et serait tenter d'en arracher pour vérifier mais il se retient, songeant que quelqu'un en aurait déjà parlé si c'était pertinent.
C'est grand.
Vous pensez que cet endroit appartient à quelqu'un ?
Rei parle plus par sentiment de devoir que par envie. Il a remarqué que les Seizanjin étaient assez loquaces, plus que beaucoup de ninjas, en tous cas. Il n'est pas sûr que ses mots soient bien pertinents mais au moins, il participe d'une façon ou d'une autre.
On dirait que ça ne date pas d'hier.
Il grimpe à la suite des deux sabreurs avec l'agilité qui est due aux personnes de sa profession. Et bientôt aperçoit une porte qui est visiblement bien barricadée même si, à ses yeux, cet obstacle n'a aucun moyen de résister à des manipulateurs de chakra. L'un d'eux se propose d'ailleurs pour défoncer la porte, plan que le brun approuve même s'il n'est pas certain que sa Sensei serait d'accord.
Je ne sais pas si Yugure-san parle de ça, mais les toiles ont attiré mon attention.
Mais, je ne pense pas que ce soit lié.
A mon avis, défoncer la porte est la seule option.
Mais, je ne pense pas que ce soit lié.
A mon avis, défoncer la porte est la seule option.
Rei utilise Shinobi pour escalader et Bandit pour se faire aussi discret que possible.
Yamanaka Chinone
dit Kin no Ha, Jonin de Jujou
# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 17 Oct - 18:25
Ruines
La montagne pulvérisée nous révèle assez rapidement l'un de ses secrets : des tunnels dans le tréfonds de ses entrailles. Des escaliers trop sculptés pour être l'œuvre du hasard. Qu'avons-nous réellement face à nous ? Difficile de dire puisque nous arrivons sans rien savoir. Avant de s'enfoncer dans la terre, le jonin de Seizan donne le même ordre que moi à son partenaire. Ils jouent donc comme nous. Si quelque chose se doit réellement d'arriver, ce sera Ganryu et moi qui devrons gagner le temps pour Rei et Urumi de fuir.
Si ce n'est pas dans habitudes de vouloir garder un équipier en vie, je refuse de laisser Rei affronter à mort peu importe ce qui a fait ces ravages. Je m'engouffre donc dans les entrailles de la terre en suivant le deux samouraïs, faisant signe au genin de me suivre de près.
S'il y a bien une pensée qui traverse mon esprit, c'est que la chose qui a détruit la montagne veut ce qu'il y a dans le dédale qui nous attend. Clairement, la main de l'homme a eu à faire et les secrets cachés ici seraient sans nul doute la raison de tout ceci.
Nous suivons les pas dans les entrailles de la montagne et sans difficulté, Rei et moi, grâce à notre manipulation du chakra, parvenons à escalader le mur.
Rei fait la conversation, bien qu’elle soit un peu maladroite, aux samouraïs. Je sais qu’il ne me parle pas, car à ce point-ci, il sait pertinemment que je ne suis pas du genre à apprécier cela. Cependant, je ne dis rien, bien que l’envie de ramener de l’ordre dans tout ça me passe par la tête. La situation est un peu plus délicate qu'une situation habituelle, puisqu’il est question de la bonne entente avec un autre village. Si nous pouvons facilement régler les problèmes à l'interne, faire preuve d’un manque de diplomatie serait désastreux.
Notre avancée se termine devant une entrée bouchée par du bois. Si quelqu'un est passé avant nous, je serais prête à parier que cet obstacle a été fait par sa main ou qu’il n’est simplement pas passé par là. Je ne vois pas d’autre solution dans l’heure.
J’étudie de plus près les morceaux de bois avant de déclarer :
Avec un peu de chance, il n’a pas réussi à entrer - aussi improbable que moi qui démissionnerais de la brigade d’interrogation - et les secrets qu’il désirait s'approprier seraient toujours cachés quelque part. Malheureusement, la logique veut que nous soyons les derniers au bal et donc, nous n’avons que les restes. Peut-être même qu’il n’y a plus personne sur place et que nous ne trouverons rien de qui nous soit réellement utile. Une telle éventualité ne peut être négligée, bien qu’elle serait plutôt insatisfaisante et entièrement anticlimatique. Mais la vraie vie est bien souvent ainsi.
Je laisse les hommes se mettre à l'œuvre si c’est ce qu’ils décident de faire alors que je fais une inspection un peu plus approfondie de l’endroit. Ne sait-on jamais ce que nous pouvons trouver.
Si ce n'est pas dans habitudes de vouloir garder un équipier en vie, je refuse de laisser Rei affronter à mort peu importe ce qui a fait ces ravages. Je m'engouffre donc dans les entrailles de la terre en suivant le deux samouraïs, faisant signe au genin de me suivre de près.
S'il y a bien une pensée qui traverse mon esprit, c'est que la chose qui a détruit la montagne veut ce qu'il y a dans le dédale qui nous attend. Clairement, la main de l'homme a eu à faire et les secrets cachés ici seraient sans nul doute la raison de tout ceci.
Nous suivons les pas dans les entrailles de la montagne et sans difficulté, Rei et moi, grâce à notre manipulation du chakra, parvenons à escalader le mur.
Rei fait la conversation, bien qu’elle soit un peu maladroite, aux samouraïs. Je sais qu’il ne me parle pas, car à ce point-ci, il sait pertinemment que je ne suis pas du genre à apprécier cela. Cependant, je ne dis rien, bien que l’envie de ramener de l’ordre dans tout ça me passe par la tête. La situation est un peu plus délicate qu'une situation habituelle, puisqu’il est question de la bonne entente avec un autre village. Si nous pouvons facilement régler les problèmes à l'interne, faire preuve d’un manque de diplomatie serait désastreux.
Notre avancée se termine devant une entrée bouchée par du bois. Si quelqu'un est passé avant nous, je serais prête à parier que cet obstacle a été fait par sa main ou qu’il n’est simplement pas passé par là. Je ne vois pas d’autre solution dans l’heure.
J’étudie de plus près les morceaux de bois avant de déclarer :
“Je suggère que l’on tente de les briser. Vous avez des sabres, c’est mieux que mes poings et mon tessen, c’est certain. Penses-tu que tu peux faire quelque chose pour ça Rei ? Sinon, nous pouvons rebrousser et inspecter les toiles, mais je ne crois pas que ça nous donne quoi que ce soit de pertinent.”
Avec un peu de chance, il n’a pas réussi à entrer - aussi improbable que moi qui démissionnerais de la brigade d’interrogation - et les secrets qu’il désirait s'approprier seraient toujours cachés quelque part. Malheureusement, la logique veut que nous soyons les derniers au bal et donc, nous n’avons que les restes. Peut-être même qu’il n’y a plus personne sur place et que nous ne trouverons rien de qui nous soit réellement utile. Une telle éventualité ne peut être négligée, bien qu’elle serait plutôt insatisfaisante et entièrement anticlimatique. Mais la vraie vie est bien souvent ainsi.
Je laisse les hommes se mettre à l'œuvre si c’est ce qu’ils décident de faire alors que je fais une inspection un peu plus approfondie de l’endroit. Ne sait-on jamais ce que nous pouvons trouver.
- Résumé:
- Dooonc, Chinone suit le groupe, en fermeture de la marche. Elle cammoufle son chakra (C2 fantôme) et fait particulièrement attention de ne pas trop faire de bruit ou se faire remarquer (C2.2 Espion). Elle observe les alentours autant que possible (C1 guetteur). Elle reste également alerte au cas où elle capterait du chakra inconnu (C1 senseur).
Narrateur
Pnj
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 18 Oct - 22:55
Aventure n°9 : Ruine
Beaucoup de questions sans réellement de réponses. Chacun était attentif à son environnement. L’architecture de la première salle ainsi que les toiles bizarres avait mis la puce à l’oreille à @Yugure Urumi. Si des créatures habitaient ici et qu’elles ne pouvaient passer la corniche ? Où auraient-elles pu aller ? Les escaliers étaient plutôt facile d’accès. Quelque chose se serait donc échappé dans l’Onogoro ? Malheureusement, nous n’aurons pas la réponse. Mais rien de bizarre ne semblait venir de là-bas.
Rapidement, vous arrivez face à cette porte. Un passage totalement barré par un mélange de pierre et de gros morceaux de bois. Seul un sabre ne ferait certainement pas l’affaire. Mais il fallait bien commencer par quelque chose. Après discussion, vous établissez un léger plan pour tenter de passer sans même toucher les alentours. Le Chuunin de Seizan avait tout de même touché la surface, démontrant une réelle matière au toucher. On pouvait d'or et déjà enlevé l’illusion des pensées.
L'Indéfectible comme il se faisait surnommer désormais dans le village prit le manche de son énorme épée. @Tadakatsu Ganryu était prêt à découper le bois. Quant au jeune Genin de Jujou, @Koga Rei, il prit une posture fléchie avec son poing vers l’arrière. Si le sabre pouvait découper en morceau le tas devant le passage, la puissance de frappe du jeune Jujoujin allait déblayer les morceaux.
Léger regard des deux shinobis prêt à frapper la matière. Rapidement, l'un fit une frappe démentiel. Rapidité, précision afin de ne pas faire écrouler toute la grotte. Aussitôt, l’épée retiré, dans une belle synchronisation entre les deux, une énorme frappe chakratique du poing du Genin vint ouvrir la voie devant vous tous. Les morceaux explosèrent dans la pièce d'après, ricochant fortement contre les parois de pierre. S’en suivit juste après un énorme bruit qui avait résonné juste dans la pièce devant vous. Comme si quelque chose venait de s’écrouler. Aviez-vous frappé trop fort ? Que s’était-il passé ? Léger petit temps d’écoute, vous étiez prêt à riposter, mais rien ne se passa.
Vous décidez alors de pénétrer prudemment la pièce suivante. Rapidement, vous comprenez tout ce qu’il vient de se passer. Vous venez de perdre l’accès à un couloir sur votre gauche. Le passage devait être beaucoup trop fragile, et votre force de frappe avait certainement dû faire céder le passage, créant un éboulement et un passage inexploitable. Où ce passage pouvait-il aller ? Était-ce naturel ou est-ce que cette fragilité avait pu être causée par quelqu’un pour tendre un piège ? C’était sûr désormais, il fallait trouver un autre passage. La pièce dans laquelle vous vous trouviez semblait neutre. Esquivant les graves et morceaux de bois éparpillés, il n'y avait plus qu’un seul passage.
Deux grosses portes entrouvertes donnant sur un couloir. Sur ces deux portes, des traces louches pouvaient vous mettre la puce à l’oreille. Des traces de chocs. Comme si quelque chose avait heurté de plein fouet les portes. Les traces se trouvaient également des deux côtés. Était-ce la frappe de Koga Re précédemment qui avait pu faire ricocher des morceaux de pierre jusque là ? Bizarrement quelques pierres se trouvaient jusqu’à dans le couloir. Y aurait-il pu y avoir ce genre d’impact ?
Vous avancez tout de même dans le couloir jusqu’à arriver sur une énorme salle. Deux grosses poutres de pierres semblaient maintenant le plafond du lieu. Au fond, un autre passage. Sur les murs, les mêmes traces que sur les portes étaient présentes. Si vous aviez pu avoir le doute jusque-là sur les capacités de la frappe de Rei, il était impossible que les roches de la porte puissent avoir été éjectées jusque-là.
En avançant quelque peu dans la pièce, vous voyez quelque chose d’énorme. Comme un énorme rocher aux couleurs nuancées. Mais les rochers ne bougeaient pas ? N’est-ce pas ? La créature qui était en boule, se déploya lentement pour vous faire face. Ce que vous voyez devant vous, vous donnez enfin les explications sur toutes ces traces d’impacts.
Vous faites face à un Gobi. Pour lui, de nouvelles proies avec qui jouer. Qu’allez-vous faire ? L’attaquer ? Tenter de lui parler ? Ou autre chose ?
Rapidement, vous arrivez face à cette porte. Un passage totalement barré par un mélange de pierre et de gros morceaux de bois. Seul un sabre ne ferait certainement pas l’affaire. Mais il fallait bien commencer par quelque chose. Après discussion, vous établissez un léger plan pour tenter de passer sans même toucher les alentours. Le Chuunin de Seizan avait tout de même touché la surface, démontrant une réelle matière au toucher. On pouvait d'or et déjà enlevé l’illusion des pensées.
L'Indéfectible comme il se faisait surnommer désormais dans le village prit le manche de son énorme épée. @Tadakatsu Ganryu était prêt à découper le bois. Quant au jeune Genin de Jujou, @Koga Rei, il prit une posture fléchie avec son poing vers l’arrière. Si le sabre pouvait découper en morceau le tas devant le passage, la puissance de frappe du jeune Jujoujin allait déblayer les morceaux.
Léger regard des deux shinobis prêt à frapper la matière. Rapidement, l'un fit une frappe démentiel. Rapidité, précision afin de ne pas faire écrouler toute la grotte. Aussitôt, l’épée retiré, dans une belle synchronisation entre les deux, une énorme frappe chakratique du poing du Genin vint ouvrir la voie devant vous tous. Les morceaux explosèrent dans la pièce d'après, ricochant fortement contre les parois de pierre. S’en suivit juste après un énorme bruit qui avait résonné juste dans la pièce devant vous. Comme si quelque chose venait de s’écrouler. Aviez-vous frappé trop fort ? Que s’était-il passé ? Léger petit temps d’écoute, vous étiez prêt à riposter, mais rien ne se passa.
Vous décidez alors de pénétrer prudemment la pièce suivante. Rapidement, vous comprenez tout ce qu’il vient de se passer. Vous venez de perdre l’accès à un couloir sur votre gauche. Le passage devait être beaucoup trop fragile, et votre force de frappe avait certainement dû faire céder le passage, créant un éboulement et un passage inexploitable. Où ce passage pouvait-il aller ? Était-ce naturel ou est-ce que cette fragilité avait pu être causée par quelqu’un pour tendre un piège ? C’était sûr désormais, il fallait trouver un autre passage. La pièce dans laquelle vous vous trouviez semblait neutre. Esquivant les graves et morceaux de bois éparpillés, il n'y avait plus qu’un seul passage.
Deux grosses portes entrouvertes donnant sur un couloir. Sur ces deux portes, des traces louches pouvaient vous mettre la puce à l’oreille. Des traces de chocs. Comme si quelque chose avait heurté de plein fouet les portes. Les traces se trouvaient également des deux côtés. Était-ce la frappe de Koga Re précédemment qui avait pu faire ricocher des morceaux de pierre jusque là ? Bizarrement quelques pierres se trouvaient jusqu’à dans le couloir. Y aurait-il pu y avoir ce genre d’impact ?
Vous avancez tout de même dans le couloir jusqu’à arriver sur une énorme salle. Deux grosses poutres de pierres semblaient maintenant le plafond du lieu. Au fond, un autre passage. Sur les murs, les mêmes traces que sur les portes étaient présentes. Si vous aviez pu avoir le doute jusque-là sur les capacités de la frappe de Rei, il était impossible que les roches de la porte puissent avoir été éjectées jusque-là.
En avançant quelque peu dans la pièce, vous voyez quelque chose d’énorme. Comme un énorme rocher aux couleurs nuancées. Mais les rochers ne bougeaient pas ? N’est-ce pas ? La créature qui était en boule, se déploya lentement pour vous faire face. Ce que vous voyez devant vous, vous donnez enfin les explications sur toutes ces traces d’impacts.
Vous faites face à un Gobi. Pour lui, de nouvelles proies avec qui jouer. Qu’allez-vous faire ? L’attaquer ? Tenter de lui parler ? Ou autre chose ?
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
Yamanaka Chinone
dit Kin no Ha, Jonin de Jujou
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mer 19 Oct - 2:04
Ruines
Rei assiste donc les Seizanjins pour déblayer les morceaux de bois et l’affaire, bien que peu discrète, est rapidement réglée. Évidement, je suis persuadée que si quelqu’un nous attend de l’autre côté, il est désormais plus qu’alerté.
Un regard rapide aux alentours me permet de voir qu’un couloir a été bouché.. La destruction de la montagne à dû affaiblir la structure de l’endroit. Il nous faudra éviter de nous montrer trop … Flamboyant, je suppose.
Si je ne suis pas du genre à aimer pointer les évidences, je me permets tout de même ce commentaire, préférant aviser tout le monde de ne pas y aller en bourrins destructeurs si possible.
Nous n’avons qu’un seul choix : employé le chemin d’où s’ouvre les portes.
Sur les portes, des marques d’impacts. L’impact de Rei peut-être ? Non, il est fort, mais je ne crois pas que ce soit le résultat de son coup ou des éclats de bois les ayant percutées. Non, ce doit être autre chose. Alerte, je me faufile un peu vers l’avant du groupe, faisant un signe à l’autre jonin de rester sur ses gardes, mais il doit déjà l’être. Le geste n’est que formalité.
Le couloir que nous avons emprunté donne fin sur une immense salle, dont les murs sont parsemés des mêmes marques d’impact. Quelqu’un a dû se battre ici avant nous que se soit le destructeur de montagne ou simplement peut importe qui habitait cet endroit avant tout cela.
Mais déjà, quelques réponses nous sont données lorsqu’une créature se met en mouvement, se dessinant devant nous plus clairement. Un yokai possédant une gueule de bonne taille nous fait face. Ce n’est pas bon signe.
Aussitôt la créature en vue, mes doigts s’agitent exécutant les mudras nécessaire pour faire un clone et aussitôt, je dissimule mon chakra. D’un geste de la main, je fais signe à Rei de regarder mon clone, lui indiquant sans mot de faire de même s’il le peut. De ses créatures, nous ne savons pas grand-chose, mais je ne compte pas attendre de le découvrir avant de bondir en action. Ce que je sais c’est qu’elles ne sont pas normalement amicales au peuple d’Ebisu et celle-ci se tient entre moi et mon objectif. Cela me suffit entièrement à mettre un plan en place pour l’éliminer.
Sa mâchoire suffit à me dissuader d’une attaque frontale, alors je compte bien me servir de ma discrétion naturelle pour me faufiler vers l’arrière pour une attaque surprise. Mais je ne peux pas ignorer qu’elle est une créature des profondeurs de la terre. Elle ne compte peut-être même pas sur ses yeux pour repérer l’ennemi. Peut-être suis-je trop prudente, mais je tente de la dérouter, lui faisant entendre ma voix un peu partout autour d’elle alors que je m’avance.
Mes talents sont davantage utiles face à des humains, cela je dois bien l’avouer, mais ne sachant pas à quoi nous avons à faire, je préfère prendre toutes les précautions imaginables. Je fais signe à Rei de se faufiler par la gauche de la créature, alors que je prends sa droite.
Nous ne sommes pas en forêt, peut-être que ses yeux sont efficaces et qu’ils nous ont déjà perçu, mon équipier et moi-même, mais j’ose espérer que le nombre saura nous aider dans notre entreprise …
Voilà ce que j’hais le plus. Combattre à l’aveugle, ne rien savoir sur mon adversaire. Exactement ce qui se passait maintenant. Mon clone s’adresse donc aux seizanjins, à voix basse, leur disant simplement :
Un regard rapide aux alentours me permet de voir qu’un couloir a été bouché.. La destruction de la montagne à dû affaiblir la structure de l’endroit. Il nous faudra éviter de nous montrer trop … Flamboyant, je suppose.
« Nous devrons procéder avec précaution pour la suite … L’intégrité des lieux est clairement compromise. »
Si je ne suis pas du genre à aimer pointer les évidences, je me permets tout de même ce commentaire, préférant aviser tout le monde de ne pas y aller en bourrins destructeurs si possible.
Nous n’avons qu’un seul choix : employé le chemin d’où s’ouvre les portes.
Sur les portes, des marques d’impacts. L’impact de Rei peut-être ? Non, il est fort, mais je ne crois pas que ce soit le résultat de son coup ou des éclats de bois les ayant percutées. Non, ce doit être autre chose. Alerte, je me faufile un peu vers l’avant du groupe, faisant un signe à l’autre jonin de rester sur ses gardes, mais il doit déjà l’être. Le geste n’est que formalité.
Le couloir que nous avons emprunté donne fin sur une immense salle, dont les murs sont parsemés des mêmes marques d’impact. Quelqu’un a dû se battre ici avant nous que se soit le destructeur de montagne ou simplement peut importe qui habitait cet endroit avant tout cela.
Mais déjà, quelques réponses nous sont données lorsqu’une créature se met en mouvement, se dessinant devant nous plus clairement. Un yokai possédant une gueule de bonne taille nous fait face. Ce n’est pas bon signe.
Aussitôt la créature en vue, mes doigts s’agitent exécutant les mudras nécessaire pour faire un clone et aussitôt, je dissimule mon chakra. D’un geste de la main, je fais signe à Rei de regarder mon clone, lui indiquant sans mot de faire de même s’il le peut. De ses créatures, nous ne savons pas grand-chose, mais je ne compte pas attendre de le découvrir avant de bondir en action. Ce que je sais c’est qu’elles ne sont pas normalement amicales au peuple d’Ebisu et celle-ci se tient entre moi et mon objectif. Cela me suffit entièrement à mettre un plan en place pour l’éliminer.
Sa mâchoire suffit à me dissuader d’une attaque frontale, alors je compte bien me servir de ma discrétion naturelle pour me faufiler vers l’arrière pour une attaque surprise. Mais je ne peux pas ignorer qu’elle est une créature des profondeurs de la terre. Elle ne compte peut-être même pas sur ses yeux pour repérer l’ennemi. Peut-être suis-je trop prudente, mais je tente de la dérouter, lui faisant entendre ma voix un peu partout autour d’elle alors que je m’avance.
Mes talents sont davantage utiles face à des humains, cela je dois bien l’avouer, mais ne sachant pas à quoi nous avons à faire, je préfère prendre toutes les précautions imaginables. Je fais signe à Rei de se faufiler par la gauche de la créature, alors que je prends sa droite.
Nous ne sommes pas en forêt, peut-être que ses yeux sont efficaces et qu’ils nous ont déjà perçu, mon équipier et moi-même, mais j’ose espérer que le nombre saura nous aider dans notre entreprise …
Voilà ce que j’hais le plus. Combattre à l’aveugle, ne rien savoir sur mon adversaire. Exactement ce qui se passait maintenant. Mon clone s’adresse donc aux seizanjins, à voix basse, leur disant simplement :
« Attendez qu’elle bouge avant d’attaquer pour avoir le meilleur angle. Nous pourrons la prendre de tous les côtés si nous parvenons à bien nous synchroniser. »
- Résumé:
- Dooonc, Chinone prend la tête du groupe, comptant sur ses habiletés de la branche assassin pour ne pas être repérée. Lorsqu'elle voit le yokai, elle fait un clone (C1 Shinobi) et dissimule de nouveau son chakra. Grâce à son C2.2 Espion, elle tente de faire croire à la créature qu'elle est entourée - et de se fait la désorienter si jamais elle voit mal - et elle fait signe à Rei de se glisser de l'autre côté pour attaquer.
Si elle parvient derrière la bête elle frappera le dos du Gobi avec son tessen.
Yamanaka Rei
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mer 19 Oct - 18:38
Ruine
Tout le monde semble plus ou moins d'accord quant à l'idée de défoncer la porte, ce qui n'est clairement pas pour déplaire à Rei pour qui l'exercice physique est le meilleur moyen d'évacuer la pression. Car, s'il n'est pas nerveux de nature, la nervosité de ses alliés le contaminant à la manière d'un virus. Le Genin se met en garde.
Les pieds bien enfoncés dans le sol, il plie les genoux. Le regard du pugiliste croise celui du sabreur. Ils n'ont pas besoin de mots pour se synchronisés, leur corps parle d'eux même. La montagne de muscles s'exécute. Puis, après une grande inspiration, l'androgyne laisse partir son poing dans une expiration. Les débris volent. La voie est dégagée.
Une grimace se dessine sur le visage du plus jeune lorsqu'il entend un énorme bruit semblable à celui de quelque chose qui s'éboule. Il se tourne vers Chinone l'air fautif.
Est-ce que j'aurais du me retenir ?
La réponse arrive bien assez vite d'elle-même. En pénétrant la salle dont l'accès était jusqu'alors bloqué, le groupe découvre qu'un accès a été condamné par un éboulement, très certainement du à la violence de leur méthode. Le brun regarde sa supérieur du coin de l'oeil, trop honteux pour la regarder en face. Il ne veut pas la décevoir et craint que cet accident ne joue pas en sa faveur. Et dire qu'il espérait profiter de cette mission spéciale pour faire ses preuves et montrer à la blonde qu'elle ne s'est pas trompée en le choisissant lui plutôt qu'un autre.
Un soupir s'échappe des lèvres de l'adolescent. Il hoche la tête en entendant les mots de la femme, bien décider à ne pas commettre deux fois la même erreur. Maintenant, leurs possibilités sont réduites et ils ne sauront certainement jamais ce qui se cache au-delà de ce couloir.
Continuant à avancer, Rei ne manque pas de remarquer les marques de choc présentes sur les portes situées un peu plus loin et la présences de pierres à proximité. Il ne se pose pas beaucoup de questions, pour lui cela vient certainement du coup qu'il a porté. Cependant, cette pensée s'éclipse totalement lorsqu'il aperçoit les mêmes marques au fond d'une nouvelle pièce.
Mais, le problème réside surtout dans la créature qui, à première vue pourrait être confondue avec un rocher, et qui se trouve au milieu de la salle. Un regard est lancé en direction des trois autres combattants. Le garçon ne sait pas ce qu'est ce Yokai mais il est fortement tenté par l'idée de se jeter dessus à la manière d'une bête sauvage. Chinone prend cependant la parole avant qu'il ait le temps d'entreprendre quoique ce soit et le calme.
Le Genin imite son aînée et invoque un clone après avoir formé quelques mudras. Puis, son double et lui essaient de se mettre en position aussi discrètement que possible, l'un sur le flanc droit, l'autre sur le flanc gauche, en espérant que la créature ne soit pas particulièrement agressive. Il serait presque tenté de prendre la parole, mais il sait que son rôle est de se fondre dans les ombres. Ainsi, il laisse aux Seizanjin l'honneur d'entamer la discussion s'ils se le sentent. Lui, préfère se préparer à passer à l'action si la bête se montre agressive.
Rei utilise Shinobi pour créer un clone.
Son clone et lui utilisent Bandit (C2 assassin) et Fantôme (C2 senso - branche furtivité) pour se faire aussi discret que possible.
Si le Yokai se montre agressif, Rei utilisera Ninjutsu Raiton (C2 Ninjutsu) et Adepte (C2 Taijutsu) pour l'attaquer avec du Nintaijutsu rang B.
Son clone et lui utilisent Bandit (C2 assassin) et Fantôme (C2 senso - branche furtivité) pour se faire aussi discret que possible.
Si le Yokai se montre agressif, Rei utilisera Ninjutsu Raiton (C2 Ninjutsu) et Adepte (C2 Taijutsu) pour l'attaquer avec du Nintaijutsu rang B.
Yugure Urumi
dit Mōkin, Jonin de Seizan
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Sam 22 Oct - 1:20
« Avant qu’on entre, j’ai un ordre à te donner. Je ne sais pas bien ce qu’il se passe en Onogoro, mais je sens que les choses sont en train d’évoluer… J’ai le pré-sentiment que ce qu’il vient de se passer ici risque d’être déterminant quant à l’avenir de notre peuple… »
Urumi ralenti l’allure, et se tourna à demi vers le Jônin massif aux airs crépusculaires.
« Tout ça pour dire que si les choses tournent mal, tu devras aller alerter le village. C’est ta mission principale. Si jamais il y a un combat perdu d’avance qui nous attend au bout de ce tunnel, je t’ordonne de te replier et d’aller chercher du renfort. C’est compris ? »
Les yeux bleus froids se figèrent sur le visage de Ganryu, et durant un moment fugace qui ne dura pas plus de quelque secondes, les deux hommes s’observèrent. Prenant chacun la mesure de ce que l’autre se devrait de faire si la conjecture des évènements en cours les acheminait soudain vers une issue tragique.
Et puis un sourire évasif, -de ceux qui dissimulaient parfois un sentiment masqué-, se mua sur les lèvres du guerrier aux longs cheveux sombres.
« Je comprends. »
Murmura- t’ il simplement d’une voix de basse calme et posée.
Si elle avait été formulée dans cette forme de tonalité procédurière que se devait d’apporter un Chuunin discipliné à son supérieur, la rétorsion avait quelque chose d’abscons.
Elle était absconse parce qu’un souvenir se dessina dans l’esprit du jeune homme.
À l’époque, il ne devait guère avoir plus de dix-sept ans. Il n’avait pas encore été promu lieutenant et Kazuya l’avait assigné à une opération de sauvetage, sous la directive de Mishima Shoto, un autre Samouraï du même rang que son père. En soit, la mission était routinière ; Une bande de Rônin, spécialisés dans le trafique d’êtres humains, sévissait dans la Province des Griffes, et plusieurs combattants- dont Urumi- avaient été choisis pour intégrer une escouade destinée à les arrêter. Cela dit, après le briefing, une espèce d’excentricité avait amené Mishima à déléguer la conduite des opérations sous la tutelle de quelqu’un d’autre…
…et, si près de six ans les éloignaient désormais de cette mission, il se souvenait encore clairement de Ganryu, quand ce dernier avait endossé le rôle de leader.
Au travers des images que le jeune homme conservait de lui, le géant n’avait pas encore perdu son œil. Bien sûre, il ne pouvait pas se souvenir d’Urumi, puisque ce dernier s’était grimé en saltimbanque ; les traits soigneusement dissimulés sous un Nomen de Kabuki.
La tactique était simple, infiltrer la bande sous la couverture d’une troupe d’artistes itinérants, délivrer les esclaves, et détruire la menace. Pourtant la mascarade avait été mise à nu et tout le monde avait dû improviser. Dans l’action, Ganryu avait réussi à faire acheminer un stock de poudre explosive qui, plus que leur servir de diversion, avait littéralement fait basculer l’équilibre des forces.
Là où les combats avaient été les plus violents, Urumi s’était frayé un chemin sanglant à coups de sabre aux côtés d’un autre Samouraï qui avait fini par se faire tuer. Acculé dans une impasse, il avait liquidé deux de ses adversaires, mais le troisième s’était glissé sous ses défenses pour lui porter le coup de grâce...
...puis une silhouette massive, armée d’un kanabo, s’était interposée et avait arraché la moitié du visage de son agresseur d’un coup transversale.
Ganryu, à l’époque âgé d’une vingtaine d’année, lui avait jeté un bref regard puis s’était enfoncé dans la mêlée.
« Dans l'art de semer la mort, certains sont amenés à devenir des Rois », lui avait plus tard dit Kazuya, lorsque le guerrier au kanabo avait été nommé Jônin. « Et au milieu de tous ces Rois, il existe parfois un Empereur. »
« Je comprends… »
Murmura à nouveau l’Épéiste Démoniaque qu’était devenu cet adolescent échevelé quand l’homme ténébreux s’éloigna de lui.
« …mais j’ai parfois tendance à être un peu lent d’esprit lorsque ceux qui m’ont un jour sauvé la vie risquent de perdre la leur à leur tour. »
Dit-t’ il pour lui-même lorsque les autres furent hors de portée.
Ce n’était pas un choix avisé, mais Urumi n’était pas toujours un homme avisé quand il était question de loyauté personnelle.
Cela dit, les évènements n’étaient pas encore tracés, et il ignorait que la route sordide empruntée par le destin -ou le hasard, pour ceux qui comme lui, croyaient en leurs propres actions et à leurs conséquences- qu’ils avaient choisi de suivre, allait les conduire vers un saeculum qui mettrait peut-être en bascule l’équilibre de Seizan tout entier.
Si tel était le cas, les dieux… les Oni… et autres Kami sous allégories de Bibliothécaires omniscient dans l’art de narrer l’histoire d’Onogoro, tel que le jeune homme se les représentait parfois…
…avaient sans doute un sens de l’humour des plus cynique.
Le sabreur rouvrit les yeux sur la pantomime qui se jouait devant lui.
Dans la suite des évènements, il fut choisi à l’unanimité de faire sauter la barrière et le jeune homme s’éloigna de quelque pas, dans une sorte de nonchalance feinte, pour laisser la place à la Dragonslayer de Ganryu et au Nintaijutsu de Rei dont le Raiton fut dévastateur.
Le décor explosa littéralement, et Urumi se couvrit le visage d’une main jusqu’à ce que la poussière finisse graduellement par se dissiper, révélant un décorum nouveau.
D’emblée, son attention fut attirée par le sentier rendu inaccessible sur le côté. L’avait-t’ il été par l’attaque combinée de ses deux compagnons ? Où était-ce l’étrange visiteur qui les avait précédés qui l’avait comblé ?
C’était sans importance désormais.
« Est-ce que j'aurais dû me retenir ? »
Demanda l’adolescent, dont le regard s’était presque automatiquement porté sur la beauté froide aux iris sanguines.
« Au contraire, tu as fait ce qu’il fallait. »
Lui souffla le sabreur en l’effleurant légèrement lorsqu’il passa à côté de lui.
On ne faisait pas d’omelette sans casser des œufs, après tout.
Se dit-t’ il lorsqu’il songea aux éventuels dommages collatéraux qu’il leur faudrait essuyer, comme c’était souvent le cas durant une opération sensible.
Laissant le Jujoujin à son dilemme moral, le jeune homme commença à analyser son nouvel environnement ; Une autre parcelle du souterrain s’ouvrait à eux. L’endroit était décaissé sur plusieurs mètres et des marques d’impact lambrissaient la zone sur une trajectoire qui s’étendait jusqu’aux doubles portes parallèles que quelqu'un avait laissé entrouvertes dans son sillage.
L’œuvre de Ganryu et Rei ? Ou autre chose ?
C’était curieux.
Ils traversèrent la zone sans encombre, jusqu’à ce que quelque chose dans la pénombre… un mouvement, suivit d’un regard reptilien… déclenche une alerte au travers des perceptions sensorielles aiguisées du Samouraï.
Chinone et Rei aussi l’avaient vu.
Les deux Jujoujin exécutèrent presque à l’unisson une série de mudrā qui provoquèrent l’apparition de plusieurs clones de chakra.
« Attendez qu’elle bouge avant d’attaquer pour avoir le meilleur angle. Nous pourrons la prendre de tous les côtés si nous parvenons à bien nous synchroniser. »
Urumi acquiesça en brandissant Taichou.
« Les clones pourraient être utiles pour détourner son attention. »
Suggérât-t’ il, une milliseconde avant que la chose qu’il identifia comme un Yōkai ne réagisse.
On aurait dit un genre de prédateur saurien croisé avec un seau à charbon tellement la gueule était énorme.
Son principal atout, en déduisit Urumi.
Le ventre était proéminent et rampait sur le sol de manière presque obscène.
Les plis dans la chaire écailleuse lui suggérèrent une éventuelle faiblesse.
« Les flancs ont l’air vulnérable. Si on arrive à passer cette gueule, je pense que c’est là qu’il faut frapper. »
Le Samouraï se plaça en position de tension ; la jambe gauche légèrement pliée vers l’avant, la droite fléchie en arrière et profondément ancré dans le sol, de manière à transformer sa réaction en un enchaînement explosif à la moindre variation.
Il eut juste le temps de se tourner vers son capitaine.
« Ganryu-san ? »
Et le calme, -de celui qui précède la tempête-, se brisa.
- Récap:
Urumi, qui avait toujours Taichou à la main, se prépare à attaquer. En supposant que les clones de Chinone remplissent leur mission initiale pour capter l’attention du Gobi, il se lance aux côtés de Rei lorsqu'il pense voir la créature entrer en mouvements, mais bifurque d’un coup de quelque mètres pour qu'ils ne se gênent pas mutuellement en attaquant (vers l’arrière-train, en gardant ses distances avec la queue qu’il identifie également comme un danger potentiel).
Pensant déceler une faille, il fonce vers le flanc pour tenter un enchaînement en deux phases ; une estocade avant de plonger rapidement en arrière pour esquiver une éventuelle contre-attaque.
Utilisation de la C1 Vélocité en Vitesse pour se rapprocher de la créature. Utilisation de la C2.2 Bretteur Démoniaque en Bukijutsu combinée à la C1 Esprit Vide en Explosivité pour attaquer, puis usage de la C2 Acrobate en Esquive pour tenter d’éviter une potentielle contre-attaque du Gobi si l’offensive d’Urumi réussit.
Mon prochain poste narrera les détails de la manœuvre en prenant en compte les réactions du Yajuu.
Tadakatsu Ganryu
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 23 Oct - 2:51
Aventure n°9: Ruine
Feat Chinon, Urumi et Rei
Après quelques minutes d’observation, il n’y avait pas trente six solutions pour notre escouade improvisée. Si ils désiraient passer de l’autre coté, nos héros allaient devoir passer en force. Ganryu porta sa main sur la garde de sa tueuse de dragon, puis dans un mouvement fluide, il la dégaina avec facilité. Après un bref coup d’oeil en direction des rondins qui leur barraient la route, notre colosse prit une profonde inspiration avant de fermer son unique œil. Du chakra pur de couleur noire, semblable à une épaisse fumée, commença alors à émaner autour de la main avec laquelle il tenait la garde de son arme. Une fois la fumée assez dense pour qu’on ne distingue plus la forme de sa main au travers, la sombre énergie se déplaça vers son arme, allant jusqu’à entièrement englober la lame de son imposante épée. Sa dragon-slayer brillait à présent d’une espèce de lumière noire indescriptible. Une fois son flux d'énergie canalisé, il prit place juste devant l'obstacle. Tandis qu’il s’apprêtait à le balayer d’un puissant swing, des bruits de pas attirèrent son attention. Rei venait de prendre position aux cotés de notre colosse, lui aussi prêt à dégager la voie en force. Après un bref regard sous entendant qu’ils étaient prêts à se synchroniser, Ganryu reposa l’oeil sur sa cible. Il ancra fermement ses appuis dans le sol , serra la garde de son épée dans sa main droite et fit pivoter son buste tandis que la lame accompagnait la rotation de son corps. Ses muscles se raidirent une brève seconde, puis ils se relâchèrent d’un seul coup. Une phrase, prononcée aussi gravement que calmement, accompagnait sa technique :
« Espada Oscura »
Tout son corps était engagé dans son swing quand l’arme entourée d’énergie chakratique entra en contact avec les rondins. Et tel un couteau qui traverse du beurre(et c’est à peine exagéré héhé), les troncs furent immédiatement fendus en deux sous l’impact. A peine en avait-il terminé avec sa découpe que Rei le dépassa tout à coup pour s’élancer en direction de l’amas de gravas. La masse informe de pierres et de bouts de bois n’avait pas encore touché le sol, que le genin à l’allure androgyne l’envoya valser d’un puissant coup de point. Il avait fait preuve d’une telle explosivité dans sa technique que le tas de débris éclata en milles morceaux. Il y avait certainement une manière plus subtile pour passer de l’autre coté... Mais au moins leur petite démonstration de force avait portée ses fruits. Car après que la poussière soulevée par leur remue-ménage commença à retomber, ils purent constater que la voie était enfin libre. Cependant un étrange bruit sourd, semblable à un éboulement lointain, se fit tout à coup entendre. Ganryu ré-harnacha son arme son avant d'épousseter du revers de la main, les quelques gravats qui parsemaient sa cape. Puis il se tourna vers le groupe avant de leur dire sur un ton un peu gêné :
- Restez sur vos gardes… Non seulement, avec tout le bruit qu’on vient de faire, on peut tirer un trait sur l’effet de surprise. En plus de ça, ces murs n'ont pas l'air d'être très résistants.
Le groupe s’engagea dans le couloir qui leur faisait face. Rapidement, l’origine du bruit sourd qu’ils venaient d’entendre se dévoila sous lleurs yeux. Ils venait d’arriver à une sorte de pièce assez vaste, d'où deux nouvelles entrées de tunnels s'enfonçaient encore plus profondément dans la montagne. Hélas pour eux, la secousse générée par l’attaque conjointe de Ganryu et Rei avait provoqué l’éboulement du couloir qui partait sur la gauche. Il n’y avait pas grand-chose de surprenant à cela... Cette étrange construction souterraine était restée endormie pendant des dizaines, voir même des centaines d’années. Entre leur passage en force et le cataclysme qui s’était passé plus tôt à la surface de la terre... Qui sait encore combien de temps ces couloirs allaient tenir avant de complètement collapser sur eux mêmes ? En tout cas, cet éboulement évitait au moins à notre escouade de faire un choix, ne lui laissant qu’une option pour continuer sa route.
- Bon bah, il n’y a plus qu’à espérer que ce tunnel débouche quelque part.
Le ton de sa voix avait beau être assez détendu, ce n’était qu’un masque. En vérité, il y avait quelque chose dans cet endroit qui ne lui disait vraiment rien qui vaille. D’ailleurs la porte qui marquait l’entrée du couloir possédait d’étranges traces de choc. Le bois qui composait les portes était vieux et assombri par l’humidité. Pourtant, les chocs que l’on pouvait y distinguer à la surface paraissaient quand à eux récents. Il y avait peu de chances que ce soient les gravas soulevés par leur attaque précédente qui étaient à l’origine de ces marques. La première intuition qui lui vint en tête fut bien évidemment la personne dont ils avaient suivi la trace jusqu’ici. Pourtant, après quelques minutes de marche supplémentaires, la rencontre qu’ils firent n’était pas celle à laquelle s’attendait Ganryu.
Ce furent d’abord Chinone et Rei qui se mirent en état d’alerte, rapidement suivis par Urumi qui portait la main à son sabre, prêt à dégainer. Quand le regard du jonin seizanjin commença à balayer la zone, il remarqua lui aussi la chose qui avait poussée ses compagnons d’armes sur le qui-vive. Ce qui semblait n’être qu’un gros rocher en apparence, venait de se déplier en une espèce de salamandre géante. La peau du yokai était de la même couleur que la pierre et paraissait tout aussi dur. Seules deux petits yeux jaunes situées sur le haut de son crane trahissaient la présence de ce montre dans ce décors. Et d’ailleurs, c’est en direction de nos héros que ces deux petites billes jaunâtres avaient choisi de se diriger. Immédiatement saisi par ses instincts les plus primaires, Ganryu attrapa d’un geste brusque sa lame avant de se mettre en garde. Il était même presque sur le point de s’élancer sur la créature lorsque les paroles de Chinone lui ramenèrent les pieds sur terre. En effet, le temps que notre brute épaisse réalise le danger qui se tenait devant eux, le duo de jujoujins venait de matérialiser deux clones shinobis. Le plan monté par la jonin du Village caché dans la Cime des Arbres le fit légèrement redescendre en tension. Cela ne servait en effet à rien de se lancer au combat sans rien savoir à propos de cette étrange créature. Quand la kunoichi aux cheveux d’or en termina avec son briefing, Ganryu lui répondit d’un bref :
- Bien reçu.
Il n’y avait pas besoin de s’éterniser à réfléchir à un meilleur plan. Comme venait de dire la shinobi aux yeux carmins, leurs clones leur permettraient de détourner l'attention de cette chose, le temps qu’ils lui trouvent un point faible. A ce même propos, Urumi semblait déjà avoir identifié ce qui ressemblait à la faille idéale. En effet, le crâne de la créature était démesuré par rapport au reste de son corps. La nuque qui reliait sa tête à ses épaules semblait donc particulièrement vulnérable. Tandis que les clones se rapprochaient toujours de plus en plus dangereusement de la créature, notre colosse ne comptait pas rester totalement en retrait. Il posa rapidement son regard en direction d’Urumi avant de prononcer ces mots d’une voix calme, mais on ne peut plus sérieuse :
- Prépare toi Urumi… Dès que ce truc sera concentré sur les clones, ça sera à nous de lui trancher dans le lard. Ne te fais pas bouffer surtout et fais aussi attention à sa queue. A mon avis ce truc est assez gros pour nous briser la colonne vertébrale d’un revers bien placé…
La tension qui régnait dans cette mystérieuse cave souterraine demeurait on ne peut plus palpable. Ganryu se tenait debout aux coté du chuunin au regard d’acier, empoignant fermement la garde sa dragon-slayer. Ses yeux ne quittaient pas ceux de la bestiole qui leur faisait face. Guettant la moindre réaction d’agressivité en direction des clones de chakras de Rei et Chinone, il attendait le moment propice pour fondre sur la bête.
Yokai
Créatures du monde de Yomi, enfants d'Izanami
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 28 Oct - 0:25
Aventure n°9 : Ruine
Vous comprenez rapidement que vous êtes sur le territoire de la créature. Les Gobi étaient plutôt très territoriaux et ceux pénétrant dans leur espace étaient directement vu comme proies ou jouets potentiels. Votre expérience de shinobi vous alerta de faire attention devant ce genre de créature et après quelques mudras deux clones vinrent habiter la salle.
Les corps de @Ueda Chinone et @Koga Rei se dispersèrent sur les côtés, se camouflant dans un angle mort de la créature en se jouant des deux piliers qui ornaient la salle.
@Yugure Urumi et @Tadakatsu Ganryu, vous étiez prêt à attaquer la créature. Tout était en place, mais, sans bouger, vous attendiez que la créature fasse le premier pas. La gueule de la bête se mit à claquer doucement, puis de plus en plus vite comme s’il commençait à devenir impatient. Ses pattes se mirent à gratter le sol comme s’il se retenait de ne pas vous courir dessus.
Soudain, son corps se mit à bouger d’un vif mouvement mais pas dans le sens que vous pensiez. Non, il recula fortement afin de poster son arrière train contre le mur derrière lui. Ca gueule continuant de claquer quelques instants avant de se stopper. Regarde en face de lui les clones et les deux Seizanjin, une multitude de cailloux à vive allure furent propulsés de sa gueule.
Les gros projectiles fusaient de toute part devant lui, frappant les clones rapidement en première ligne de front qui disparut en fumée. Qu'allaient faire les deux Seizanjin pour se protéger face à cela ? N’auriez vous pas dû tenter d’attaquer en premier afin de prendre l’ascendant et jouer de l’effet de surprise ?
Les chocs créés par la roche commençaient à soulever de la poussière dans cette petite salle. La créature grattait au sol soulevant de chaque côté une terre argileuse de couleur orange plutot molle comparé à l’attaque précédente de chaque côté des piliers afin que personne puisse arriver sur son flanc droit ou gauche. Si vous vouliez attaquer la bête, il fallait forcément passer devant elle ou réussir à fracasser cette terre orange, molle et élastique. Elle venait de protéger par instinct ces points faibles et laisser son énorme gueule face à vous prêt pour continuer à attaquer.
Enfermé dans une sorte de cube avec une seule entrée et sortie devant elle. Qu’allez-vous faire très cher shinobis ?
Les corps de @Ueda Chinone et @Koga Rei se dispersèrent sur les côtés, se camouflant dans un angle mort de la créature en se jouant des deux piliers qui ornaient la salle.
@Yugure Urumi et @Tadakatsu Ganryu, vous étiez prêt à attaquer la créature. Tout était en place, mais, sans bouger, vous attendiez que la créature fasse le premier pas. La gueule de la bête se mit à claquer doucement, puis de plus en plus vite comme s’il commençait à devenir impatient. Ses pattes se mirent à gratter le sol comme s’il se retenait de ne pas vous courir dessus.
Soudain, son corps se mit à bouger d’un vif mouvement mais pas dans le sens que vous pensiez. Non, il recula fortement afin de poster son arrière train contre le mur derrière lui. Ca gueule continuant de claquer quelques instants avant de se stopper. Regarde en face de lui les clones et les deux Seizanjin, une multitude de cailloux à vive allure furent propulsés de sa gueule.
Les gros projectiles fusaient de toute part devant lui, frappant les clones rapidement en première ligne de front qui disparut en fumée. Qu'allaient faire les deux Seizanjin pour se protéger face à cela ? N’auriez vous pas dû tenter d’attaquer en premier afin de prendre l’ascendant et jouer de l’effet de surprise ?
Les chocs créés par la roche commençaient à soulever de la poussière dans cette petite salle. La créature grattait au sol soulevant de chaque côté une terre argileuse de couleur orange plutot molle comparé à l’attaque précédente de chaque côté des piliers afin que personne puisse arriver sur son flanc droit ou gauche. Si vous vouliez attaquer la bête, il fallait forcément passer devant elle ou réussir à fracasser cette terre orange, molle et élastique. Elle venait de protéger par instinct ces points faibles et laisser son énorme gueule face à vous prêt pour continuer à attaquer.
Enfermé dans une sorte de cube avec une seule entrée et sortie devant elle. Qu’allez-vous faire très cher shinobis ?
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
Yamanaka Chinone
dit Kin no Ha, Jonin de Jujou
# Re: Aventure n°9 : Ruine Ven 28 Oct - 2:51
Ruine
L’impatience engendre l’erreur. Si pour l’instant la bête y résiste, elle lance tous les signes physiques de son envie de bondir. Il ne suffit que d’une erreur … Mais je ne crois pas qu’affronter la créature soit la meilleure chose à faire. Je ne suis pas stupide, je sais reconnaître une perte de temps lorsqu’elle est devant moi. Tant que nous n’avions pas attraper ce qui avait détruit la montagne de s’épuiser sur une attaque inutile ne sert à rien.
De ce que nous savons, les Gobi sont territoriaux, et quitter l’endroit, en allant vers la sortie, profitant qu’il ne nous voit pas de sa cachette serait ce qu’il y a de plus intelligent à faire, avant que le combat ne soit trop avancé pour nous permettre de reculer.
Je dois cependant avouer que le retour me dérange. Nous ne savons pas en quel état nous serons ou même si nous pourrons sortir sans repasser par ici. De ne pas attaquer la créature constitue en soi un risque. Mais de s’en prendre à elle pourrait non seulement nous ralentir dans notre avancée … en plus de nous épuiser avant de rencontrer le monstre que nous recherchons réellement. Je ferme les yeux une seconde.
Non, le plus rationnel serait d’attendre à plus tard, si nous voulons au moins garder quelques chances de réussir.
Il nous faudra toute nos forces pour combattre et cette créature est maligne. Elle sait comment se défendre, comment utiliser ses forces et ses faiblesses et même son environnement. Se battre serait sans nul doute une erreur.
Je secoue la tête, enchaîne quelques mudras et image de moi apparaissent un peu partout dans la pièce sombre. Je tourne ensuite mon attention vers Ganryu que je vois prêt au combat.
Je n’élabore pas plus ma décision, ce n’est ni le temps, ni l’endroit. S’ils veulent des explications, je les servirais plus tard. Lorsque de parler ne voudra pas nécessairement dire que la bête repérera la véritable copie de moi.
Une autre manipulation de mon chakra et ma dernière phrase fait écho des endroits où se trouvent mes copies illusoires. La versatilité a ses avantages.
Ce n’est pas bien long avant que je me retire vers la sortie, attendant que Rei prenne place près de moi. Je ne le laisserai pas derrière. Je ne peux pas. Je lance un autre regard aux samouraïs attendant une seconde leur réaction. Mais qu’ils suivent où non, je compte poursuivre. Le gobi n’est pas ma priorité.
Et déjà, j’en sais un peu plus sur lui qu’avant. Cette terre orange et élastique … Je le ferai recenser en rentrant à Jujou. Pour l’heure je me retire dans le corridor opposé d’où nous arrivions, mes sens en alerte au cas où la créature nous suive. Si elle désire réellement nous combattre, nous n’aurons probablement pas le choix.
Mais parfois la fuite est bien plus intelligente que l’affrontement. Surtout dans un marathon comme celui-ci. Il nous conserver nos forces pour ce qui viendra. Il faut avant tout prioriser la réussite de notre mission.
De ce que nous savons, les Gobi sont territoriaux, et quitter l’endroit, en allant vers la sortie, profitant qu’il ne nous voit pas de sa cachette serait ce qu’il y a de plus intelligent à faire, avant que le combat ne soit trop avancé pour nous permettre de reculer.
Je dois cependant avouer que le retour me dérange. Nous ne savons pas en quel état nous serons ou même si nous pourrons sortir sans repasser par ici. De ne pas attaquer la créature constitue en soi un risque. Mais de s’en prendre à elle pourrait non seulement nous ralentir dans notre avancée … en plus de nous épuiser avant de rencontrer le monstre que nous recherchons réellement. Je ferme les yeux une seconde.
Non, le plus rationnel serait d’attendre à plus tard, si nous voulons au moins garder quelques chances de réussir.
Il nous faudra toute nos forces pour combattre et cette créature est maligne. Elle sait comment se défendre, comment utiliser ses forces et ses faiblesses et même son environnement. Se battre serait sans nul doute une erreur.
Je secoue la tête, enchaîne quelques mudras et image de moi apparaissent un peu partout dans la pièce sombre. Je tourne ensuite mon attention vers Ganryu que je vois prêt au combat.
« Pour l’instant, mieux vaut ne pas le provoquer. »
Je n’élabore pas plus ma décision, ce n’est ni le temps, ni l’endroit. S’ils veulent des explications, je les servirais plus tard. Lorsque de parler ne voudra pas nécessairement dire que la bête repérera la véritable copie de moi.
« Rei, suis-moi. »
Une autre manipulation de mon chakra et ma dernière phrase fait écho des endroits où se trouvent mes copies illusoires. La versatilité a ses avantages.
Ce n’est pas bien long avant que je me retire vers la sortie, attendant que Rei prenne place près de moi. Je ne le laisserai pas derrière. Je ne peux pas. Je lance un autre regard aux samouraïs attendant une seconde leur réaction. Mais qu’ils suivent où non, je compte poursuivre. Le gobi n’est pas ma priorité.
Et déjà, j’en sais un peu plus sur lui qu’avant. Cette terre orange et élastique … Je le ferai recenser en rentrant à Jujou. Pour l’heure je me retire dans le corridor opposé d’où nous arrivions, mes sens en alerte au cas où la créature nous suive. Si elle désire réellement nous combattre, nous n’aurons probablement pas le choix.
Mais parfois la fuite est bien plus intelligente que l’affrontement. Surtout dans un marathon comme celui-ci. Il nous conserver nos forces pour ce qui viendra. Il faut avant tout prioriser la réussite de notre mission.
- Résumé:
- Chinone est choisi de quitter le combat avant qu'il ne soit trop tard. Elle crée une illusion d'une dizaine d'elle un peu partout devant l'entrée de la cachette du Gobi avec le C1 ''illusionniste'' et grâce à ''Espion'' elle donne l'impression qu'ils parlent. Elle demande à Rei de la suivre et indique qu'elle ne compte pas combattre à Ganryu. Ensuite elle s'en va vers la sortie. et grâce à ''senseur'' elle reste sur ses gardes au cas où la créature les suive.
Yamanaka Rei
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 31 Oct - 9:10
Ruine
Un léger sourire se dessine sur les lèvres du martialiste lorsque le samouraï à la longue chevelure lui dit qu'il a bien fait. A vrai dire, il était un peu nerveux à l'idée de travailler avec des soldats d'un autre village, mais les deux Seizanjin ont l'air d'être de bonnes personnes.
Caché derrière un pilier, Rei se tient prêt à engager le combat. Il se demande si cette créature pourrait être celle à l'origine de la ruine de cette montagne. Soit, ses pattes ne laissent pas des marques de pas semblables à celles d'un être humain, cependant un humain est-il vraiment en mesure de causer de tels dégâts ?
Le garçon a envie de se battre contre la bête, il a envie de la frapper et de voir ce dont elle est capable, il n'attend qu'une chose, qu'un seul élément déclencheur, que la créature attaque. Et, elle attaque. Les jambes fléchies, le brun s'apprête à bondir sur l'un des flancs de la créature qui a légèrement reculé afin de l'attaquer tandis que son clone se jette devant Urumi pour lui servir de bouclier au cas où il ne serait pas en mesure de se protéger tout seul. Cependant, il est stoppé dans son mouvement par la réaction de sa sensei qui semble vouloir esquiver la confrontation.
Le Genin est déçu. Il préfèrerait abattre le Yokai au plus vite. Il a envie de se battre et de faire ses preuves, de montrer qu'il n'est pas qu'un chiffre mais bel et bien un ninja expérimenté de Jujou capable d'accomplir des choses dont d'autres ne pourraient même pas rêver. Mais, il obéit et suit Chinone aussi discrètement que possible.
Êtes-vous sûre que c'était la meilleure chose à faire ?
Rei craint que la créature, maîtresse du Doton, puisse tous les enterrer vivants. Et, même sans ça, il reste la possibilité qu'elle vienne à leur poursuite ou encore celle qu'elle les empêche de se replier dans le cas où ils se retrouveraient poursuivis par autre chose -si autre chose il y a-. Mais si autre chose il y a, cet autre chose n'aurait-il pas du passer devant le Yokai.
Rei utilise Shinobi pour créer un clone.
Il utilise Bandit (C2 assassin) et Shinobi (C1 Ninjutsu) pour rejoindre Chinone aussi discrètement que possible (en marchant à quatre pattes sur le plafond)
Il utilise Bandit (C2 assassin) et Shinobi (C1 Ninjutsu) pour rejoindre Chinone aussi discrètement que possible (en marchant à quatre pattes sur le plafond)
Tadakatsu Ganryu
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 31 Oct - 16:33
Aventure n°9 : Ruine
Feat Urumi, Chinone et Rei
A la vue de la réaction agressive du monstre à la peau rocailleuse, l’intuition de Chinone s’était révélée être la bonne. S’ils avaient foncé sans réfléchir, nos héros auraient pris cette volée de pierres directement contact. Les corps des deux samurais auraient probablement fini déchiquetés, à l’image des clones de leurs homologues jujoujins qui éclataient sous la pression de la salve de cailloux. Mais heureusement pour eux, le fait d’être restés en arrière leur donnait la possibilité de réagir. Ce que notre colosse s’empressa d’ailleurs de faire. De la même manière qu’il avait découpé les rondins plus tôt, il fit émaner du chakra depuis son corps vers son arme. Le flux d’énergie était brute, moins « raffiné » que lors de sa première attaque. C’était dû à la fois au temps resserré dont il disposait pour attaquer, et aussi pour que son attaque prenne plus de place dans l’espace. Plus il modelait son chakra et plus son attaque était fine, acérée et précise. A contrario, s’il envoyait une vague rapide, bien que grossière dans sa forme, sa grande taille se révélait particulièrement utile pour se défendre face à ce genre d’attaque en zone. Ganryu ancra fermement ses appuis dans le sol. Sa tueuse de dragon fendit l’air d’un puissant swing. Le chakra contenu dans l’imposante épée fut libéré à toute berzingue en direction du mur de projectiles . Prenant la forme d’une vague d’énergie grossière et noire comme la nuit, une phrase prononcée toujours d’une voix grave mais calme, accompagnait le spectacle de l’attaque qu’il donnait à voir à ses camarades d’escouades :
« Primera Sonata : Aliento del dragon »
(première sonate : souffle du dragon)
Le chakra pur envoyé par son attaque entra en contact avec les pierres qui fusaient dans leur direction, réduisant en poussière la majeure partie des projectiles. Alors que l’énergie de l’attaque du capitaine seizanjin se dissipait après l'impact, une véritable purée de pois avait été soulevée par le souffle de sa technique. Et lorsque la poussière qui emplissait l’air retomba au sol, le colosse put constater que le yokai avait changé de position. Autre bizarrerie notable, la créature commença à s’agiter étrangement. Ses quatre pâtes grattaient le sol qui se trouvait sur ses flancs puis, tout à coups, une étrange terre argileuse commença à entourer les cotés de la bestiole. Rapidement, elle modela cette matière, formant ainsi des murs le long de ses flancs. A n’en pas douter, cette matière de couleur orange ne présageait rien de bon. Bien qu’il n’y connaissait pas grand-chose en yokais, aux yeux de Ganryu, ce phénomène avait tout l’air d’être un mécanisme de défense. En effet, la tête de la bestiole était sûrement la partie la plus dangereuse de son corps. Les claquements rapides de mâchoires qui caractérisaient l’attitude du monstre depuis le début, sous entendaient qu’il n’aurait aucun mal à broyer les corps de nos héros d’une seule bouchée. Et si ses flancs leurs étaient maintenant inaccessibles, la situation venait définitivement de se corser. Le crane de ce Gobi était sûrement la partie la plus solide de son corps. Il aurait beau concentrer autant d’énergie voulait, passer au travers de cette carapace relevait visiblement de l’exploit. Alors que son œil unique plongeait dans le regard aux reflets ambrés de leur monstrueux adversaire, le colosse confia le fond de sa pensée à Urumi :
- Tu as vue cette glaise orange qui entoure son corps ? A mon avis c’est une sorte de matière qu'il contrôle à sa guise… Et vue la carapace qui enrobe son crane, l’attaquer de front m’a l’air d’être beaucoup trop dangereux… En revanche, cette chose à tout de suite pris une posture défensive. Si il avait l’intention de nous bouffer au déjeuner, il serait sûrement déjà passé à l’offensive… On peut peut-être se sortir de cette situation sans l’affronter.
La voix de la jonin au regard carmin résonna tout à coup aux oreilles de Ganryu. Elle venait d’appeler Rei à la rejoindre. Quand il dirigea son regard en direction du genin des provinces de l’Est, Ganryu put constater qu’il avait l’air légèrement frustré d’être appelé en retrait. Sa posture offensive, ainsi que le clone qu’il venait de faire apparaître juste devant lui, suggéraient que le jeune homme aurait préféré en découdre avec le monstre. Mais une fois de plus, la capacité d’observation de sa supérieure leur offrait une bien meilleure solution. En effet, Chinone avait repéré l’entrée d’un couloir s’enfonçant dans la roche, sur la droite de l’emplacement de la créature. Notre colosse ne savait pas si elle avait omis de les prévenir intentionnellement ou non... Mais le fait qu’elle les laisse en retrait lui et Urumi de cette façon, sans les prévenir eux aussi de sa découverte, ça l’énervait un peu. Leur escouade devait encore trouver l’individu à l’origine du cataclysme qui avait balayé la Montagne sensée se situer au dessus de leur tête. Ce n’était surement pas ce Gobi qui avait causé une telle dévastation. Toujours est-il que si la capitaine jujoujin était prête à fuir sans les consulter à la première incartade rencontrée, Ganryu allait avoir du mal à lui faire confiance par la suite. En attendant, il ne comptait pas non plus laisser leurs compagnons de Jujou no Sato prendre trop d’avance sur eux. Il se tourna ensuite vers Urumi avant de s’exclamer :
- Regarde près de Chinone et Rei ! Il y a une sortie ! Ne nous attardons pas plus longtemps avec ce truc. Passe devant Urumi, je ferme la marche.
Ganryu attendit que son jeune équipier s’élance en direction de la sortie. Tandis qu’il emboîtait le pas du bretteur des contrée du Sud, il s’assurait de suivre la bête du coin de l’œil, au cas où elle ne décide de leur sauter dessus. Quand ils arrivèrent à l’entrée du corridor, Ganryu constata que les shinobis de Jujou avaient déjà commencé à s’y enfoncer. Il posa un regard un peu inquiet en direction d'Urumi avant de lui confier à voix basse :
-J’ai pas l’impression que le travail d’équipe soit leur fort à ces deux là… Reste bien sur tes gardes… Il est pas impossible qu’on soit amené à ne compter que sur nous mêmes…
Il fit ensuite un geste de la tête en direction du corridor de pierre, invitant Urumi à continuer d’ouvrir la marche. Pendant que son camarade avançait, Ganryu gardait sa dragon-slayer en main, et son regard braqué sur la bête. Il avançait presque à reculons, pour être sûr qu’il ne serait pas pris en défaut par une attaque surprise. Après quelques secondes, il ne tardèrent pas rejoindre Chinone et Rei qui les devançaient. Quand le groupe fut enfin reconstitué, Ganry plongea un regard assez froid dans celui de la jonin aux cheveux blonds. Le son de sa voix était neutre quand il s’exprima :
- Ne traînons pas plus longtemps ici. Passez devant pendant que je ferme la marche. Il faut espérer que ce couloir se rétrécisse assez pour que ce monstre ne puisse pas nous suivre.
Il cachait tant bien que mal la frustration que venait de générer chez lui, le manque de coopération dont faisait preuve la kunoichi. Elle avait beau posséder une bonne intuition, la froideur et le détachement de Chinone ne lui disaient rien de bon. Surtout si un adversaire à la puissance hors du commun les attendait au bout de ce couloir. Bon, Ganryu savait qu’il n’était pas lui même un exemple en termes de sociabilité. Mais son expérience lui permettait de mettre son égo de coté, et de s’adapter à de nouveaux équipiers sans faire de vagues. Or il attendait de voir si ces nouveaux camarades étaient capables d'en faire de même avant de leur accorder sa confiance.
Yugure Urumi
dit Mōkin, Jonin de Seizan
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# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 31 Oct - 23:35
Bien que le contact froid de Taishou eût quelque chose de rassurant dans sa paume, Urumi comprit que son épée ne lui serait d’aucune utilité à la seconde où la créature amorça son étrange mimesis.
Et puis l’attaque fusa.
Lorsqu’une véritable pluie d’écueil s’abattit sur le petit groupe, le sabreur entra en mouvement dans une succession d’agayons acrobatiques. La première pierre faillit le prendre au dépourvu. Le jeune homme se jeta sur le côté, roula sur son épaule et se détendit en flexion abdominale pour projeter son corps en avant, dans un vol plané qui le fit passer juste au-dessus d’un nouveau pavé de la taille d’un torse humain.
L’objet le frôla presque, faisant virevolter quelque mèches couleur ébène à travers la bourrasque qui précéda le passage du bombardement. L’appel d’air le déséquilibra, et Urumi se contorsionna dans les airs pour rétablir sa position dans un double salto avant…
…qui l’envoya presque nez-à-nez avec un troisième bloque.
Il pivota en une fraction de seconde, et appliqua une décharge de chakra sous la plante de ses pieds pour se servir du moellon lancé à vive allure comme d’un tremplin improvisé qui l’envoya en plongeon latéral derrière la sécurité relative d’une des colonnes de soutènement.
Le Samouraï atterrit en saut-périlleux à pieds joints, se ramassa sur lui-même, et sprinta en contournant le pilier pour attaquer la créature sur le côté. L’enchaînement fut si fluide qu’il parut se fondre en un seul mouvement.
Il y était !
L’épée démoniaque émit un sifflement sinistre dans l’air.
Urumi se fendit…
…et faillit frapper de plein fouet le rempart de terre que le Gobi venait d’ériger.
Il dérapa dans un freinage excessif qui déclencha un petit nuage de poussière et envoya plusieurs scories percuter la surface de boue. Dans un geste désespéré, il planta Taishou dans le sol pour ne pas se laisser entrainer, agrippa la garde de son épée, puis se servit de l’énergie cinétique de son élan pour imprimer un mouvement de balancier à cent quatre-vingt degrés. Son corps se tendit à l’horizontal, puis s’éjecta comme une flèche dans la direction opposée à la muraille.
Sa paume tira sur la poignée de son arme qui se décrocha de terre, et il atterrit en dérapage contrôlé à cinq mètres du piège tendu par le Yōkai, derrière le pilier qui lui servi de retraite.
Sa main tremblait sur la poignée de l’épée sous l’effet de l’adrénaline, et un frisson glacé lui piqueta l’épine dorsale comme une myriade de petites aiguilles givrées lorsqu’il réalisa dans quoi il avait failli se jeter.
Intelligente et sournoise.
Songea-t’il en risquant un bref coup d’œil vers la seule ouverture accessible pour détailler la créature qui s’agitait toujours. Et puis quelque chose germa dans son esprit lorsque ses yeux froids se posèrent sur la paroi qui protégeait désormais le Yajuu, puis remontèrent vers l’issue laissée libre à une vingtaine de mètres.
Un sourire carnaire s’étira sur les lèvres d’Urumi lorsqu’il réalisa que le piège que leur adversaire venait de leur tendre possédait un revers.
En s’enfermant derrière une forteresse de bourbe, il possédait peut-être une défense quasi-imparable, mais il entravait considérablement ses capacités de mouvance.
Les iris cérulées coulèrent vers le haut.
Avec du Ninjutsu, il pouvait courir à la verticale le long du pilier et atteindre le plafond pour se laisser tomber sur le dos du Yōkai par le seule ouverture possible, mais il se retrouverait alors piégé, loin des autres, et il ignorait quel genre d’exotisme cette bestiole pouvait encore leur réserver.
Qui plus est, l’écart de puissance était trop grand.
Ses yeux revinrent vers le passage.
La fuite donc.
Une brève seconde, un doute germa lorsqu’il songea à ce qui les attendrait s’il leur fallait revenir sur leurs pas, mais il l’écarta.
Chaque chose en son temps.
Il ferma les yeux, et inspira longuement…
…puis les rouvrit subitement, et fonça vers Ganryu et les deux Jujoujin pour les prévenir.
Urumi plongea au sol lorsqu’une nouvelle salve l’effleura, il culbuta en avant, puis se releva et courût jusqu’au niveau de Ganryu. Subitement, il vit Chinone intimer quelque chose à Rei qui avait créé un nouveau clone après la destruction du premier. Le double se porta à son niveau pour lui faire rempart lorsqu’un projectile menaça de l’emporter, mais au dernier moment, il se ravisa, puis fila à la suite de son créateur et de la Jônin qui semblait avoir eût la même idée d’évasion qu’Urumi.
À un détail prêt ; la manœuvre n’intégrait pas les deux Seizanjin dans l’équation.
Si la chose suscita une forme d’émotion en lui, le jeune homme ne la laissa pas transparaître.
En réalité, les années passées à évoluer seul après la mort de Kazuya lui avait apprise que certaines alliances de fortunes avaient souvent leurs limites suivant la motivation de chacun. Et en l’occurrence, son instinct lui dit que les priorités de cette femme iraient d’abord envers son Genin et à Jujou.
Il acquiesça subtilement tandis qu’une froideur calculatrice qui reflétait celle de la Jujoujin lui fit considérer jusqu’où lui et Ganryu pourraient faire confiance à leurs alliés de circonstance, et de quelle manière y réagir lorsque la situation l’exigerait.
Puis son attention revint à celle du clone qui venait de s’interposer.
Quoique Rei était peut-être différent.
Il dû s’arracher à son analyse quand un nouveau jet de pierre le prit pour cible.
Urumi se lança dans une succession de saut périlleux, d’esquives contrôlées, et d’accélérations soudaines pour tenter de survivre aux shrapnels mortels.
Soudain, Ganryu relâcha une énorme quantité de chakra qui dispersa la pluie dans un immense arcs de cercle enténébrés.
Les deux Samouraïs se mirent rapidement à l’abris.
Rétorqua Urumi en repensant au piège dans lequel il avait failli plonger, tête la première.
Le ton était un tantinet sarcastique, mais avec une touche espiègle qui en atténuait la tension.
*Et je n'ai jamais compté autrement que sur moi-même.*
Il désigna le binôme qui venait de prendre la tête dans le boyau, et fit un clin d’œil.
La perspective que ces souterrains regorgent d’autres chausse-trappes était une probabilité plus que probante aux yeux du sabreur.
Lorsque Ganryu lui donna l'ordre de s'engager, Urumi passa en premier, et les deux Samouraïs sprintèrent vers l’entrée du tunnel pour rejoindre Rei et Chinone. Tentant de tracer un maximum de distance entre le Gobi et sa citadelle de boue, derrière eux.
Le jeune homme inclina légèrement la tête.
Puis s'enfonça dans le dédale, à la suite des deux Shinobis.
Et puis l’attaque fusa.
Lorsqu’une véritable pluie d’écueil s’abattit sur le petit groupe, le sabreur entra en mouvement dans une succession d’agayons acrobatiques. La première pierre faillit le prendre au dépourvu. Le jeune homme se jeta sur le côté, roula sur son épaule et se détendit en flexion abdominale pour projeter son corps en avant, dans un vol plané qui le fit passer juste au-dessus d’un nouveau pavé de la taille d’un torse humain.
L’objet le frôla presque, faisant virevolter quelque mèches couleur ébène à travers la bourrasque qui précéda le passage du bombardement. L’appel d’air le déséquilibra, et Urumi se contorsionna dans les airs pour rétablir sa position dans un double salto avant…
…qui l’envoya presque nez-à-nez avec un troisième bloque.
« Kuso ! »
Il pivota en une fraction de seconde, et appliqua une décharge de chakra sous la plante de ses pieds pour se servir du moellon lancé à vive allure comme d’un tremplin improvisé qui l’envoya en plongeon latéral derrière la sécurité relative d’une des colonnes de soutènement.
Le Samouraï atterrit en saut-périlleux à pieds joints, se ramassa sur lui-même, et sprinta en contournant le pilier pour attaquer la créature sur le côté. L’enchaînement fut si fluide qu’il parut se fondre en un seul mouvement.
Il y était !
L’épée démoniaque émit un sifflement sinistre dans l’air.
Urumi se fendit…
…et faillit frapper de plein fouet le rempart de terre que le Gobi venait d’ériger.
Il dérapa dans un freinage excessif qui déclencha un petit nuage de poussière et envoya plusieurs scories percuter la surface de boue. Dans un geste désespéré, il planta Taishou dans le sol pour ne pas se laisser entrainer, agrippa la garde de son épée, puis se servit de l’énergie cinétique de son élan pour imprimer un mouvement de balancier à cent quatre-vingt degrés. Son corps se tendit à l’horizontal, puis s’éjecta comme une flèche dans la direction opposée à la muraille.
Sa paume tira sur la poignée de son arme qui se décrocha de terre, et il atterrit en dérapage contrôlé à cinq mètres du piège tendu par le Yōkai, derrière le pilier qui lui servi de retraite.
Sa main tremblait sur la poignée de l’épée sous l’effet de l’adrénaline, et un frisson glacé lui piqueta l’épine dorsale comme une myriade de petites aiguilles givrées lorsqu’il réalisa dans quoi il avait failli se jeter.
Intelligente et sournoise.
Songea-t’il en risquant un bref coup d’œil vers la seule ouverture accessible pour détailler la créature qui s’agitait toujours. Et puis quelque chose germa dans son esprit lorsque ses yeux froids se posèrent sur la paroi qui protégeait désormais le Yajuu, puis remontèrent vers l’issue laissée libre à une vingtaine de mètres.
Un sourire carnaire s’étira sur les lèvres d’Urumi lorsqu’il réalisa que le piège que leur adversaire venait de leur tendre possédait un revers.
En s’enfermant derrière une forteresse de bourbe, il possédait peut-être une défense quasi-imparable, mais il entravait considérablement ses capacités de mouvance.
Les iris cérulées coulèrent vers le haut.
Avec du Ninjutsu, il pouvait courir à la verticale le long du pilier et atteindre le plafond pour se laisser tomber sur le dos du Yōkai par le seule ouverture possible, mais il se retrouverait alors piégé, loin des autres, et il ignorait quel genre d’exotisme cette bestiole pouvait encore leur réserver.
Qui plus est, l’écart de puissance était trop grand.
Ses yeux revinrent vers le passage.
La fuite donc.
Une brève seconde, un doute germa lorsqu’il songea à ce qui les attendrait s’il leur fallait revenir sur leurs pas, mais il l’écarta.
Chaque chose en son temps.
Il ferma les yeux, et inspira longuement…
…puis les rouvrit subitement, et fonça vers Ganryu et les deux Jujoujin pour les prévenir.
Urumi plongea au sol lorsqu’une nouvelle salve l’effleura, il culbuta en avant, puis se releva et courût jusqu’au niveau de Ganryu. Subitement, il vit Chinone intimer quelque chose à Rei qui avait créé un nouveau clone après la destruction du premier. Le double se porta à son niveau pour lui faire rempart lorsqu’un projectile menaça de l’emporter, mais au dernier moment, il se ravisa, puis fila à la suite de son créateur et de la Jônin qui semblait avoir eût la même idée d’évasion qu’Urumi.
À un détail prêt ; la manœuvre n’intégrait pas les deux Seizanjin dans l’équation.
Si la chose suscita une forme d’émotion en lui, le jeune homme ne la laissa pas transparaître.
En réalité, les années passées à évoluer seul après la mort de Kazuya lui avait apprise que certaines alliances de fortunes avaient souvent leurs limites suivant la motivation de chacun. Et en l’occurrence, son instinct lui dit que les priorités de cette femme iraient d’abord envers son Genin et à Jujou.
Il acquiesça subtilement tandis qu’une froideur calculatrice qui reflétait celle de la Jujoujin lui fit considérer jusqu’où lui et Ganryu pourraient faire confiance à leurs alliés de circonstance, et de quelle manière y réagir lorsque la situation l’exigerait.
Puis son attention revint à celle du clone qui venait de s’interposer.
Quoique Rei était peut-être différent.
Il dû s’arracher à son analyse quand un nouveau jet de pierre le prit pour cible.
Urumi se lança dans une succession de saut périlleux, d’esquives contrôlées, et d’accélérations soudaines pour tenter de survivre aux shrapnels mortels.
Soudain, Ganryu relâcha une énorme quantité de chakra qui dispersa la pluie dans un immense arcs de cercle enténébrés.
Les deux Samouraïs se mirent rapidement à l’abris.
« Tu as vu cette glaise orange qui entoure son corps ? À mon avis c’est une sorte de matière qu'il contrôle à sa guise… Et vue la carapace qui enrobe son crâne, l’attaquer de front m’a l’air d’être beaucoup trop dangereux… En revanche, cette chose à tout de suite pris une posture défensive. Si il avait l’intention de nous bouffer au déjeuner, il serait sûrement déjà passé à l’offensive… On peut peut-être se sortir de cette situation sans l’affronter. »
« Il s'agit d'un mur de terre, et (ricanement) pour l’avoir vu, j’ai pu le contempler de très près, croyez-moi. »
Rétorqua Urumi en repensant au piège dans lequel il avait failli plonger, tête la première.
« J’ai pas l’impression que le travail d’équipe soit leur fort à ces deux-là… Reste bien sur tes gardes… Il n’est pas impossible qu’on soit amené à ne compter que sur nous-mêmes… »
« Je suis toujours sur mes gardes, Senpaï. »
Le ton était un tantinet sarcastique, mais avec une touche espiègle qui en atténuait la tension.
*Et je n'ai jamais compté autrement que sur moi-même.*
« C'est gênant je le conçois, mais ils ne nous doivent rien. Cela dit, leurs compétences sont utiles, et puis… »
Il désigna le binôme qui venait de prendre la tête dans le boyau, et fit un clin d’œil.
« …ce sont eux qui ouvrent la marche. Laissons-les faire. »
La perspective que ces souterrains regorgent d’autres chausse-trappes était une probabilité plus que probante aux yeux du sabreur.
Lorsque Ganryu lui donna l'ordre de s'engager, Urumi passa en premier, et les deux Samouraïs sprintèrent vers l’entrée du tunnel pour rejoindre Rei et Chinone. Tentant de tracer un maximum de distance entre le Gobi et sa citadelle de boue, derrière eux.
« Ne traînons pas plus longtemps ici. Passez devant pendant que je ferme la marche. Il faut espérer que ce couloir se rétrécisse assez pour que ce monstre ne puisse pas nous suivre. »
Le jeune homme inclina légèrement la tête.
« Hmm je pense qu’il va devoir faire un peu de gymnastique avant d’espérer pouvoir nous rejoindre. »
Puis s'enfonça dans le dédale, à la suite des deux Shinobis.
- Récap:
Utilisation successive de la C2 Acrobate en Esquive et de la C1 Esprit Vide en Explosivité pour éviter les projectiles, puis faire preuve de d’avantage de vivacité dans la fluidité de ses mouvements.
Usage de la C1 Shinobi en Ninjutsu pour faire passer du chakra dans ses jambes et utiliser l'un des projectiles comme tremplin.
Usage de la C1 Vélocité en Vitesse au moment d’échapper au Yajuu pour foncer jusqu’à l’issue.
Narrateur
Pnj
# Re: Aventure n°9 : Ruine Lun 7 Nov - 23:57
Aventure n°9 : Ruine
Vous décidez intelligemment de ne pas faire face à la bête qui vient de se créer une petite cabane spécifique afin de n’avoir qu'à regarder en face d’elle. La salves de roches est déviée par l'Indéfectible et esquivée par son acolyte Seizanjin qui venait de démontrer une souplesse et agilité du corps de haut niveau. Le colosse, lui, montrait sa force de frappe.
Rapidement les deux Jujoujin laissèrent derrière les Seizanjin sans réellement faire preuve d’une bonne entente. La Jonin ne voulait peut-être pas trop se mettre en avant pour ne pas froisser son homologue du village voisin ?
Vous ne saviez pas ce que cet endroit pourrait vous réserver alors vous vous étiez enfoncé rapidement dans un long couloir étroit, ressemblant plus au décor du début d’ascension de ce sous sol. Vous aviez comme l’impression que des couloirs sortaient des murs. Cela confirmait encore plus le fait que tout ceci avait été creusé, pour créer à certains endroits des sas plus modernisés tel de petite pièce de maison.
Encore une fois, vous faisiez face à des espèces de marche avec plusieurs paliers ce qui éliminait le fait que le Gobi puisse passer. Après plusieurs minutes vous faisiez face à un nouveau choix. Aller sur votre droite ? Ou continuer le couloir vers la gauche. Mais soudain, votre choix allait certainement être forcé.
Vous entendiez un homme crier à l’aide plusieurs fois au fond de cette salle. Sa voix résonnait fortement et le son ricochet jusqu’à vous. Si vous tentez de pénétrer la grande salle, vous verrez sur le fond à gauche deux renforcements avec des barrières devant telle une prison. Des petites cellules dans la pénombre qui semblaient fermer par un verrou assez simple à détruire. Arrivé vers la cellule les voix s’étaient totalement arrêtées. La cellule du fond était vide et celle à sa gauche dessinait une silhouette. Une sorte d’homme, de dos, habillé avec beaucoup de tissus sur lui. Il était avachis contre le mur. Sa tête semblait le maintenir debout. Il était difficile de distinguer l’homme inerte correctement. S’était-il évanoui debout ? Que vouliez-vous faire ? Aider cette personne ou rebrousser chemin après avoir visité ce lieu ?
Sur le côté droit de cette salle semblait y avoir des sortes d’autels sacrificiels entouré de grosse roche. D’énormes racines avaient également poussé dans ces bas fond, légèrement humide et certainement une terre propice derrière le gré pour ce genre de végétal.
Rapidement les deux Jujoujin laissèrent derrière les Seizanjin sans réellement faire preuve d’une bonne entente. La Jonin ne voulait peut-être pas trop se mettre en avant pour ne pas froisser son homologue du village voisin ?
Vous ne saviez pas ce que cet endroit pourrait vous réserver alors vous vous étiez enfoncé rapidement dans un long couloir étroit, ressemblant plus au décor du début d’ascension de ce sous sol. Vous aviez comme l’impression que des couloirs sortaient des murs. Cela confirmait encore plus le fait que tout ceci avait été creusé, pour créer à certains endroits des sas plus modernisés tel de petite pièce de maison.
Encore une fois, vous faisiez face à des espèces de marche avec plusieurs paliers ce qui éliminait le fait que le Gobi puisse passer. Après plusieurs minutes vous faisiez face à un nouveau choix. Aller sur votre droite ? Ou continuer le couloir vers la gauche. Mais soudain, votre choix allait certainement être forcé.
Vous entendiez un homme crier à l’aide plusieurs fois au fond de cette salle. Sa voix résonnait fortement et le son ricochet jusqu’à vous. Si vous tentez de pénétrer la grande salle, vous verrez sur le fond à gauche deux renforcements avec des barrières devant telle une prison. Des petites cellules dans la pénombre qui semblaient fermer par un verrou assez simple à détruire. Arrivé vers la cellule les voix s’étaient totalement arrêtées. La cellule du fond était vide et celle à sa gauche dessinait une silhouette. Une sorte d’homme, de dos, habillé avec beaucoup de tissus sur lui. Il était avachis contre le mur. Sa tête semblait le maintenir debout. Il était difficile de distinguer l’homme inerte correctement. S’était-il évanoui debout ? Que vouliez-vous faire ? Aider cette personne ou rebrousser chemin après avoir visité ce lieu ?
Sur le côté droit de cette salle semblait y avoir des sortes d’autels sacrificiels entouré de grosse roche. D’énormes racines avaient également poussé dans ces bas fond, légèrement humide et certainement une terre propice derrière le gré pour ce genre de végétal.
- Spoiler:
- Bienvenue dans l’aventure n°9 !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
- Vous pouvez à chaque tour (si possible avancer d’une seule zone en plus de celle où vous êtes). Ici jusqu’à la 2. Il y a au total 8 zones, des petites et des grandes qui vous seront révélées au fur et à mesure de votre avancement.
- 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
- Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
Yamanaka Rei
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Aventure n°9 : Ruine Jeu 10 Nov - 19:41
Ruine
Rei n'aime pas l'idée d'avoir laissé derrière lui le Gobi, sans rien ni personne pour surveiller ses mouvements. Il craint que sur le chemin retour -si aucune sortie n'est à découvrir droit devant-, la créature parvienne à les embusquer. Dans le cas d'une tentative de fuite, le danger est encore plus élevé. Il est bien content que personne ne soit blessé et de ne pas avoir perdu de temps, mais il ne peut se défaire de cette appréhension.
Êtes-vous sûre que c'était la meilleure chose à faire ?
Le brun veille à rester quelques pas derrière Chinone, assez proche pour lui venir en aide en cas de besoin, mais assez distant pour ne pas empiéter sur son espace vital. Il continue à avancer en jetant un coup d'oeil en arrière une fois de temps en temps afin de vérifier que les seizanjin soient bien en train de les suivre et surtout, qu'ils ne se heurtent pas à des difficultés. Même s'il ne leur parle pas vraiment -plus parce qu'il ne sait pas quoi dire que parce qu'il ne veut pas-, le garçon s'inquiète pour leur bien être et pour les relations entre les deux villages.
Le Genin qui était tout excité à l'idée de partir en mission avec la Jonin ressent maintenant un certain ennui mêlé de stress. Il n'imaginait pas que la mission puisse se présenter de la sorte. Il n'imaginait pas qu'il serait dans l'obligation de s'enfoncer dans les tréfonds d'une montagne. Il n'aime pas ça. Et si elle venait à s'effondrer ? Cette simple pensée lui donne des sueurs froides. Cependant, il tente de se rassurer en se disant que si cela a été creusé par l'homme -hypothèse vers laquelle plusieurs éléments semblent mener-, l'homme se serait assuré de la stabilité de l'endroit. Second fait que le petit espion en herbe regrette, c'est que tout cela manque d'action de sorte qu'il aurait bien envie de retourner voir le Gobi bien qu'il ne se le permettrait jamais en présence de la Jonin à la blonde chevelure.
Alors que le groupe arrive à une intersection et se demande quelle route emprunter, les appels à l'aide d'un homme attirent l'attention du groupe.
Je vais envoyer un clone en éclaireur.
Ni une ni deux, le pugiliste forme quelques mudras et invoque un clone qui se déplace aussitôt dans la direction de la voix. Rei veille évidemment à garder son clone dans son champ visuel, au cas où quelque chose lui arriverait. Le but du clone est clair, trouver la victime, lui venir en aide et signaler le moindre danger au groupe improvisé.
De là où se tient le Genin, il aperçoit la silhouette de l'homme. Mais, il aperçoit aussi et surtout des espèces de cellules accompagnées d'autels sacrificiels -bien qu'il ne sache pas vraiment ce qu'est un autel sacrificiel-. Il pointe donc le doigt en direction de la chose et demande ce dont il s'agit.
Vous savez ce que c'est ?
Rei utilise Bandit (C2 assassin) et Fantôme (C2 senso - branche furtivité) pour être aussi discret que possible.
Il utilise Shinobi pour créer un clone qu'il envoie en éclaireur.
Puis se fait une nouvelle fois aussi discret que possible (son clone se fait lui aussi discret).
Yamanaka Chinone
dit Kin no Ha, Jonin de Jujou
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 13 Nov - 2:57
Ruine
J’ai assumée qu’ils auraient compris lorsque j’ai ordonné à Rei de me suivre … après que Ganryu ait lui aussi remarqué l’entrée et après avoir déclaré qu'il valait mieux ne pas la provoquer … vraisemblablement, non. Mon genjutsu avait été mis en place pour distraire la bête et couvrir notre fuite à tous, bien que je n’avais encore aucune informations sur sa perception et si elle voyait avec ses yeux ou autrement … Mais lorsque l’illusion avait été lancée avec pour intention de couvrir non seulement Rei et moi, mais également les samouraïs. Puis, j’avais pris la fuite avec Rei sur les talons. Une fois engouffrés dans le couloir, Rei me demande si ma décision était la bonne.
Je marque une courte pause mon regard posé sur Rei, les sens en alerte, à la recherche d’un chakra inconnu, d’un danger que me yeux ne peuvent voir d’eux-mêmes.
Un ennemi puissant ayant réduit rune montagne en poussière m’embête définitivement plus qu’un gobi. Mieux vaut traiter les problème un par un, comme ils nous viennent. Je ne suis pas dans le genre d’opération où je peux contrôler le contexte, comme à mon habitude. Je ne suis pas en position de planifier quoi que ce soit et c’est irritant.
Alors que je réponds à Rei, les deux samouraïs nous rejoignent et le jonin indique qu’il gardera l’arrière. Sage décision sachant ce qui s’y trouve et sachant les talents que Rei et moi partageons. Nous serons de meilleurs éclaireurs que lui.
Nous nous retrouvons donc à prendre la tête du groupe, Rei et moi. Mon chakra se voit étouffé une fois de plus et le sont de mes pas se fait encore discret. Une habitude que j’ai aussitôt que je quitte le village. Si on ne m’entend pas venir, j’ai l’avantage.
Après quelques minutes, nous arrivons à un escalier. Si on ne réfélichit guère, on peut rapidement imaginer que le gobi ne nous suivrait pas, s’il nous avait pris ne charge cela dit, mais … mais nous sommes sous terre et la bête contrôle le doton, même si le sien est particulier. Elle pourrait sans aucun mal nous suivre. Après tout, elle démontrait une intelligence certaine …
Cependant les escaliers ne sont pas exactement ce qui attire mon attention. Les cris d’un homme, eux, le sont. Je ferme les yeux sous l’irritation du moment, souffle et, gardant mon expression détachée, je me retourne pour faire face à Ganryu, l’autre Jonin. Cette fois-ci, la situation étant moins urgente – pour nous – nous avons le temps de nous concerter un instant, mais avant que nous n’ayons le temps de dire quoi que se soit, Rei prend l’initiative disant qu’il enverrait un clone en éclaireur. Ce à quoi je ne m’oppose pas, lui donnant mon autorisation tacite.
Je pourrais faire de même, mais deux étaient moins discret qu’un. Je lui laisse donc la chance de le faire, mais avant que le clone ne parte exécuter la demande de son créateur, je précise :
L’idée est simple, jouer de notre surprise. Moi-même jonin, je ne doute pas de mes capacités, mais je sais pertinemment que mon corps ne résisterai pas à un assaut de l’ampleur de celle qui a détruit la montagne. Je ne suis pas non plus suicidaire.
Rei attire notre attention sur ce qui semble être … un autel sacrificiel. Un antre de jashinistes ? Peut-être. Sinon, cela peut-être n’importe quel culte stupide. Ou autre chose, quelque chose de plus sinistre. Acculée le dos contre la pierre, me faisant discrète sans m’avancer je cherche du regard un indice, quelque chose qui me permettrait de deviner un peu plus ce à quoi cette pièce sert normalement … enfin, à l’exception de sacrifier le peuple d’Ebisu, ou au moins, en quel honneur ils le faisaient.
« On ne le saura jamais. Les possibilités sont infinies. Si nous nous étions attardés sur la créature à quel point est-ce que cela impacterait nos chances de réussites de la mission ou si la tuer préviendrai je ne sais quoi pour le futur … »
Je marque une courte pause mon regard posé sur Rei, les sens en alerte, à la recherche d’un chakra inconnu, d’un danger que me yeux ne peuvent voir d’eux-mêmes.
«Nous prenons une décision avec les informations que nous avons et ce qui compte, au final, c’est de réussir la mission, et de se donner les moyens de le faire. Se battre contre le Gobi, n’est ni un objectif de la mission, ni quelque chose que nous devions absolument faire. Pour l’instant, mieux vaut garder ses forces pour ce qui a abattu la montagne. »
Un ennemi puissant ayant réduit rune montagne en poussière m’embête définitivement plus qu’un gobi. Mieux vaut traiter les problème un par un, comme ils nous viennent. Je ne suis pas dans le genre d’opération où je peux contrôler le contexte, comme à mon habitude. Je ne suis pas en position de planifier quoi que ce soit et c’est irritant.
Alors que je réponds à Rei, les deux samouraïs nous rejoignent et le jonin indique qu’il gardera l’arrière. Sage décision sachant ce qui s’y trouve et sachant les talents que Rei et moi partageons. Nous serons de meilleurs éclaireurs que lui.
Nous nous retrouvons donc à prendre la tête du groupe, Rei et moi. Mon chakra se voit étouffé une fois de plus et le sont de mes pas se fait encore discret. Une habitude que j’ai aussitôt que je quitte le village. Si on ne m’entend pas venir, j’ai l’avantage.
Après quelques minutes, nous arrivons à un escalier. Si on ne réfélichit guère, on peut rapidement imaginer que le gobi ne nous suivrait pas, s’il nous avait pris ne charge cela dit, mais … mais nous sommes sous terre et la bête contrôle le doton, même si le sien est particulier. Elle pourrait sans aucun mal nous suivre. Après tout, elle démontrait une intelligence certaine …
Cependant les escaliers ne sont pas exactement ce qui attire mon attention. Les cris d’un homme, eux, le sont. Je ferme les yeux sous l’irritation du moment, souffle et, gardant mon expression détachée, je me retourne pour faire face à Ganryu, l’autre Jonin. Cette fois-ci, la situation étant moins urgente – pour nous – nous avons le temps de nous concerter un instant, mais avant que nous n’ayons le temps de dire quoi que se soit, Rei prend l’initiative disant qu’il enverrait un clone en éclaireur. Ce à quoi je ne m’oppose pas, lui donnant mon autorisation tacite.
« Rei sait se faire suffisamment discret pour que ça vaille la peine. » plaide-je pour supporter sa proposition.
Je pourrais faire de même, mais deux étaient moins discret qu’un. Je lui laisse donc la chance de le faire, mais avant que le clone ne parte exécuter la demande de son créateur, je précise :
« Ne prends aucun risque qui nous ferait remarquer. Nous avons encore l’avantage de la surprise. S’il y a un ennemi rapporte nous le sans intervenir. Il pourrait être celui qui a foutu tout ce bordel ou avoir une façon d’aviser celui qui l’a fait. »
L’idée est simple, jouer de notre surprise. Moi-même jonin, je ne doute pas de mes capacités, mais je sais pertinemment que mon corps ne résisterai pas à un assaut de l’ampleur de celle qui a détruit la montagne. Je ne suis pas non plus suicidaire.
Rei attire notre attention sur ce qui semble être … un autel sacrificiel. Un antre de jashinistes ? Peut-être. Sinon, cela peut-être n’importe quel culte stupide. Ou autre chose, quelque chose de plus sinistre. Acculée le dos contre la pierre, me faisant discrète sans m’avancer je cherche du regard un indice, quelque chose qui me permettrait de deviner un peu plus ce à quoi cette pièce sert normalement … enfin, à l’exception de sacrifier le peuple d’Ebisu, ou au moins, en quel honneur ils le faisaient.
« Des mauvaise nouvelles, Rei, voilà ce que c'est.»
- Résumé:
Grâce à ''senseur'' elle reste sur ses gardes et cache sa présence et son chakra à nouveau (espion et fantome). Elle tente de voir de loin quoi que se soit pour identifier ce à quoi ils ont affaire (guetteur).
Tadakatsu Ganryu
dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
MESSAGES : 146
XP'S : 880
XP'S : 880
Inventaire
Inventaire
Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
# Re: Aventure n°9 : Ruine Dim 13 Nov - 21:30
Aventure n°9: Ruine
Feat Urumi, Chinone et Rei
Il y avait quelque chose dans l’air qui ne disait vraiment rien qui vaille à Ganryu. Cette étrange construction souterraine ne cessait de lui rappeler la débâcle ayant eu lieu à Fukuri durant l’hiver. Leur mission s’était soldée par une cuisante défaite, et notre colosse et ses compagnons avaient déjà failli finir enterrés sous une montagne à l’époque. En plus, la morgue dans laquelle avait eu lieu l’affrontement contre les forces de Jashin était beaucoup plus récente que ce temple oublié dans lequel leur escouade du jour se trouvait. Ce qui ne signifiait rien de bon niveau solidité. Anxieux à cause de cette impression de « déjà vue », le capitaine des montagnes restait silencieux tandis qu’il fermait la marche. Cependant, dans cette obscurité, il pouvait au moins se rassurer d’une chose. En effet, à mesure qu’ils s’éloignaient de la salle où ils avaient laissé le Gobi, il put constater après plusieurs minutes d’avancée que la bête n’avait visiblement pas l’intention de se lancer à leur poursuite. Et alors que le groupe se trouvait à présent en bas d’un escalier taillé dans la pierre, Ganryu jeta un coup d’œil en arrière avant de s’exprimer sur un ton calme mais sérieux :
- On dirait que cette chose n’est pas très intéressée par notre présence. A croire que c’est nous qui l’avons dérangée plus qu’autre chose. C’est déjà un problème à gérer en moins… Du moins pour le moment. Restons quand même sur nos gardes. Elle a beau paraître trop imposante pour nous suivre dans ce couloir, on est toujours sur son territoire.
A peine venait-il de souligner un point positif dans toute cette histoire, que des cris à vous glacer le sang se firent entendre depuis les profondeurs. Le jonin du village caché des Montagnes Bleues posa immédiatement la main sur la garde de sa dragon-slayer, par pur réflexe. Il n’étaitd'ailleur pas le seul à réagir sur le coup, puisque Rei improvisa rapidement la création d’un clone de chakra qu’il envoya sur le champs en éclaireur. Alors qu’il observait la doublure du jeune genin jujoujin s’enfoncer dans la pénombre, sa supérieure plongea son regard carmin dans le sien avant de le rassurer sur les qualités de son subordonné en terme d’improvisation. Surpris par la soudaine considération de la kunoïchi, le colosse lui répondit calmement :
- Je n’en doute pas. De toute façon il sera surement plus discret que nous de toute façon. Ne vous inquiétez pas. Il se détourna du visage angélique de la jonin des contrées de l’Est avant de poser son œil unique en direction d’Urumi. Pendant que vous ouvrez la voie, vous pouvez compter sur nous pour assurer vos arrières.
Il esquissa un léger sourire en coin à l’attention de la jeune guerrière aux cheveux dorés. Puis après l’avoir écoutée donner ses consignes à Rei, il resta aux cotés de Chinone et Urumi ,attendant des nouvelles de la part du genin pugiliste. Son clone venait de s’enfoncer dans une salle assez sombre et qui paraissait plutôt grande, pendant que le groupe resta un instant l’entrée. Bien qu’il demeurait nerveux, Ganryu se gardait bien de partager ses angoisses au reste de l’escouade. Il sentait que ce cri signifiait sûrement que leur investigation touchait à son but. Ils allaient bientôt se trouver en face de l’homme, ou du monstre, à l’origine du cataclysme situé à la surface. Il sentait que son sang commençait à bouillir malgré lui. Il parvenait tant bien que mal à garder son énergie chakratique sous contrôle. Il n’aurait su dire si ce qu’il ressentait sur l’instant... Était-ce de la peur ou de l’excitation ? La seule chose dont il était sûr, c’était qu’il était impatient de découvrir le fin mot de toute cette histoire. Après avoir attendu un signal de la part de Rei les invitant à venir voir de quoi il en retournait, l’oeil du colosse s’écarquilla de stupeur à la vue du spectacle morbide qui se jouait sous son regard.
- Bordel…
La première chose qui attira son attention, c’était la présence de ces constructions semblables à des autels sacrificiels. Face à ces étranges monuments, le sang de Ganryu ne fit qu’un tour. Peut être n’était-ce qu’un hasard si à peine un mois séparait les deux évènements ? En tout cas, cet endroit lui rappela une fois de plus la mission d’Oashisu no Kuni face aux culte de Jashin. Son corps se tétanisa l’espace d’un instant, à l’idée que les hommes à l’origine de sa quête de vengeance soient cachés derrière tout ça. Tout à coup un bruit de respiration le sortit de sa torpeur. Il jeta un regard en direction de la source de ce bruit et constat que Rei se trouvait en face d’une des cellules qui bordaient les murs de la pièce. Après être arrivé à hauteur de son jeune camarade jujoujin, un sourcil surpris se dressa sur le front de Ganryu. En effet, dans la cellule en face du genin se trouvait la silhouette d’un homme apparemment inconscient. Son corps était emmitouflé de bandages en tissu grossier tandis que sa posture, avachi le visage contre la paroi froide de sa cellule, demeurait pour le moins surprenante. Même s’il était totalement immobile, il n’avait pas l’air mort pour autant. Le colosse posa sa imposante main sur l’épaule de Rei avant de le dépasser. Il vint ensuite se placer juste à coté de l’inconnu. Par ce geste il invitait son jeune camarade à rester en arrière au cas où les choses tourneraient au vinaigre. Et en même temps qu’il s’approchait du blessé, il s’adressa à Rei :
- Laisse moi l’inspecter avant de t’approcher. On ne sait pas qui c’est, et si il est vraiment dans les vapes…
Le colosse commença à inspecter la carcasse de l’homme, d'abord du regard. Essayant ainsi de voir s’il ne tombait pas sur une quelconque marque ou sur un détail suspect. Puis après l’avoir observé sous tous les angles, le colosse commença à renforcer son corps grâce à son chakra. Il était temps de réveiller cet inconnu, ou du moins d’essayer de le faire reprendre conscience. Cependant, Ganryu ne comptait pas le toucher sans prendre quelques précautions. C’est pourquoi il avait d’abord mis à profit sa maîtrise du renforcement musculaire avant de poser la main sur le mystérieux individu. Ce qu’il fit en essayant d’abord de décoller le visage de l’inconnu de la paroi contre laquelle il était écrasé. En même temps qu’il exécutait son geste, Ganryu commença à le questionner d’une voix grave comme pour essayer de le faire revenir à lui:
- Oïï mon gars, t’es toujours vivant ? C’est toi qu’on a entendu crier à l’instant n’est-ce pas ? C'est quelqu'un qui t’a fait ça, ou bien tu es arrivé ici par toi même ?
Qu’allait-il se passer maintenant qu’il venait d’essayer de réveiller ce mystérieux inconnu ? Était il une simple victime ? Un homme qui se serait retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment ? Ou bien se cachait-il au contraire, quelque chose de dangereux sous ces bandages ? Toujours est-il qu’en tant que capitaine et haut gradé de Seizan, Ganryu estimait que c’était à lui de prendre le risque de s’exposer au danger. Et puis il restait préparé et sur ses gardes. Même s’il s’agissait d’un piège, il espérait que son corps renforcé puisse encaisser une attaque surprise tandis son imposante lame d’ébène restait à portée de main, solidement harnachée dans son dos. Prête à être dégainée d’un instant à l’autre.
Yugure Urumi
dit Mōkin, Jonin de Seizan
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Inventaire
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Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Re: Aventure n°9 : Ruine Mar 15 Nov - 23:48
Tandis qu’Urumi évoluait à travers la pénombre, le vacarme provoqué par le Gobi dans la salle précédente d’évapora graduellement pour laisser la place à un silence irréel, presque oppressant.
Les seuls sons qu’il pouvait entendre étaient le cliquetis régulier de leur armures respectives, à lui et à son imposant comparse, ponctué par le souffle régulier de leurs respirations, comme si elles étaient harmonisées sur le même diapason. Au fur et à mesures qu’ils s’enfonçaient, le couloir semblait se resserrer sur eux. D’emblée, le jeune homme remarqua quelque chose d’étranges sur les parois déformées ; comme si le tunnel ne constituait pas une formation naturelle, mais les vestiges d’une excavation récente réalisée à la hâte.
Un jutsu peut-être ?
L’hypothèse lui paraissait probable.
Mais dans quel but ? Pour fuir ? Ou pour se rapprocher de quelque chose ?
Ils passèrent plusieurs niveaux, puis débouchèrent sur un escalier semblable à celui qu’ils avaient empruntés quelques minutes plus tôt, au début de leur expédition.
Urumi acquiesça. L’observation était pertinente, mais elle excluait un détail indéniable.
À supposer qu’il nous soit possible de le quitter.
Faillit conclure Urumi, mais il garda cette probabilité macabre pour lui.
Soudain, des appels à l’aide se réverbérèrent en échos depuis les profondeurs de la montagne, et la main du sabreur se crispa légèrement sur la garde de Taishou.
« Je vais envoyer un clone en éclaireur. »
Rétorqua le plus jeune des deux Jujoujin en exécutant une série de mudra qui provoquèrent l’apparition d’un double dans un nuage de fumée.
Ce à quoi Urumi répondit par un léger hochement de tête.
Après quelque minutes, Rei leur fit signe qu’il n’y avait pas de danger, et le quatuor déboucha sur une pièce aux dimensions plus grande dont l’extrémité gauche se terminait par le prolongement du tunnel qu’ils avaient empruntés. Le jeune homme nota presque aussitôt la présence de plusieurs cellules dont la dernière était occupée par une silhouette avachie, mais ce ne fut pas la chose qui attira le plus son attention.
Toute la partie ouest de l’antichambre semblait consacrée à l’adoration d’un culte, avec un autel géant dont les stigmates présageaient un sacrifice récent.
L’espace d’un instant, l’épéiste songea à Jashin, et l’acier dans ses yeux s’attarda sur les reliefs de la structure à la recherche du symbole familier du triangle enfermé dans un cercle qu’il avait d’abord crains, durant son enfance, puis exécré en grandissant.
Rien… du moins pas visuellement.
Qui plus est, le jeune homme ne serait pas surpris qu’il puisse exister d’autres groupuscules adorateurs d’une quelconque déité, qu’elle soit fantoche ou tangible, à travers Onogoro.
Les iris arctiques se détachèrent du piédestal funeste pour suivre la progression de ses camarades qui les conduisit vers la cellule occupée.
Urumi, pour sa part, resta sur le seuil, à l’extérieur –juste au cas où une espèce de plaisantin, potentiellement invisible, n’aurait pas l’idée sordide de fermer la porte de la geôle derrière eux.-
Déclara Ganryu en passant à côté de Rei.
Lui lança Urumi au moment où la paluche de son supérieur se posait lourdement sur la silhouette inanimée.
Urumi ferma les yeux et inspira légèrement lorsque la voix de stentor du titan raisonna dans la cellule, puis les rouvrit, les sens en alerte.
Il eut un très mauvais présentiment.
Ses jambes se fléchirent lentement, et il ramena Taïshou devant lui dans une posture défensive, prêt à réagir si quelque chose survenait subitement.
Les seuls sons qu’il pouvait entendre étaient le cliquetis régulier de leur armures respectives, à lui et à son imposant comparse, ponctué par le souffle régulier de leurs respirations, comme si elles étaient harmonisées sur le même diapason. Au fur et à mesures qu’ils s’enfonçaient, le couloir semblait se resserrer sur eux. D’emblée, le jeune homme remarqua quelque chose d’étranges sur les parois déformées ; comme si le tunnel ne constituait pas une formation naturelle, mais les vestiges d’une excavation récente réalisée à la hâte.
Un jutsu peut-être ?
L’hypothèse lui paraissait probable.
Mais dans quel but ? Pour fuir ? Ou pour se rapprocher de quelque chose ?
Ils passèrent plusieurs niveaux, puis débouchèrent sur un escalier semblable à celui qu’ils avaient empruntés quelques minutes plus tôt, au début de leur expédition.
« On dirait que cette chose n’est pas très intéressée par notre présence. À croire que c’est nous qui l’avons dérangée plus qu’autre chose. C’est déjà un problème à gérer en moins… Du moins pour le moment. Restons quand même sur nos gardes. Elle a beau paraître trop imposante pour nous suivre dans ce couloir, on est toujours sur son territoire. »
Urumi acquiesça. L’observation était pertinente, mais elle excluait un détail indéniable.
« Ce n’est pas qu’elle puisse nous suivre qui m’inquiète le plus. Mais la perspective de devoir peut-être rebrousser chemin et repasser devant cette chose, lorsqu’il nous faudra quitter cet endroit. »
À supposer qu’il nous soit possible de le quitter.
Faillit conclure Urumi, mais il garda cette probabilité macabre pour lui.
Soudain, des appels à l’aide se réverbérèrent en échos depuis les profondeurs de la montagne, et la main du sabreur se crispa légèrement sur la garde de Taishou.
« Qu’est-ce que c’était ? »
« Je vais envoyer un clone en éclaireur. »
Rétorqua le plus jeune des deux Jujoujin en exécutant une série de mudra qui provoquèrent l’apparition d’un double dans un nuage de fumée.
Ce à quoi Urumi répondit par un léger hochement de tête.
Après quelque minutes, Rei leur fit signe qu’il n’y avait pas de danger, et le quatuor déboucha sur une pièce aux dimensions plus grande dont l’extrémité gauche se terminait par le prolongement du tunnel qu’ils avaient empruntés. Le jeune homme nota presque aussitôt la présence de plusieurs cellules dont la dernière était occupée par une silhouette avachie, mais ce ne fut pas la chose qui attira le plus son attention.
Toute la partie ouest de l’antichambre semblait consacrée à l’adoration d’un culte, avec un autel géant dont les stigmates présageaient un sacrifice récent.
L’espace d’un instant, l’épéiste songea à Jashin, et l’acier dans ses yeux s’attarda sur les reliefs de la structure à la recherche du symbole familier du triangle enfermé dans un cercle qu’il avait d’abord crains, durant son enfance, puis exécré en grandissant.
Rien… du moins pas visuellement.
Qui plus est, le jeune homme ne serait pas surpris qu’il puisse exister d’autres groupuscules adorateurs d’une quelconque déité, qu’elle soit fantoche ou tangible, à travers Onogoro.
Les iris arctiques se détachèrent du piédestal funeste pour suivre la progression de ses camarades qui les conduisit vers la cellule occupée.
Urumi, pour sa part, resta sur le seuil, à l’extérieur –juste au cas où une espèce de plaisantin, potentiellement invisible, n’aurait pas l’idée sordide de fermer la porte de la geôle derrière eux.-
« Laisse-moi l’inspecter avant de t’approcher. On ne sait pas qui c’est, et s’il est vraiment dans les vapes… »
Déclara Ganryu en passant à côté de Rei.
« Soyez prudent, Senpaï. »
Lui lança Urumi au moment où la paluche de son supérieur se posait lourdement sur la silhouette inanimée.
« Oïï mon gars, t’es toujours vivant ? C’est toi qu’on a entendu crier à l’instant n’est-ce pas ? C'est quelqu'un qui t’a fait ça, ou bien tu es arrivé ici par toi-même ? »
Urumi ferma les yeux et inspira légèrement lorsque la voix de stentor du titan raisonna dans la cellule, puis les rouvrit, les sens en alerte.
Il eut un très mauvais présentiment.
Ses jambes se fléchirent lentement, et il ramena Taïshou devant lui dans une posture défensive, prêt à réagir si quelque chose survenait subitement.
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