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# Concours de B... (PV - Des hommes forts) Ven 19 Aoû - 16:34
Concours de B...
Avec des types musclés ─ Seizan ─ Hiver 805
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Secouant la tête, je cherchais encore les raisons pour lesquels je m'étais retrouvé fourré dans cette histoire : Alors oui, on ne m'avait pas jeté un sort, mais maintenant que je me retrouvais devant les deux grands gaillards qui me regardaient du haut de leur stature bien trop importante, je me disais bien que j'avais raté un truc, soit dans ma croissance, soit dans mon développement mental.
Comment pouvait-on être assez bête pour se laisser embarquer dans un concours de pompe ?
Les dents serrées, je revoyais une curieuse lettre anonyme qui m'avait demandé de venir au terrain d'entraînement... J'avais cru, tout d'abord, que c'était un coup du mystérieux borgne qui m'avait affronté il y a quelques mois, mais en arrivant sur le lieu, fort était de constater qu'il n'était pas là. Juste Kyoshiro et un autre type que je ne connaissais pas. Alors bien entendu, on avait posé quelques questions : Qui était le responsable de cette ânerie ? Aucun des trois ne le savait, mais sur un arbre proche, on avait découvert un nouveau message : Une liste d'épreuve autant sportive que... Ouais nan, juste sportive. Des exercices simples, mais qui pouvait s'avérer fort long si des compétiteurs s'y mettaient pour faire durer le "spectacle."
Et je savais déjà que cela allait être le cas !
Il y avait donc les pompes, comme première chose à faire, puis des squats, la course à pied et enfin... L'escalade à main nue du mont Atlas. C'était du progressif et je frissonnais déjà devant l'épopée de l'escalade, peut-être que mes pairs aussi ? Soufflant du nez, je me demandais si ce n'était pas le Seizankage qui avait fait tout ça, rien que pour le plaisir d'entraîner ou d'observer ses soldats. À la fin de la dernière épreuve, serait-il là pour nous accueillir devant le bâtiment de son bureau ? C'était un peu trop et je gardais l'idée en tête tout en soufflant l'absurdité de la chose.
- Qu'est-ce que c'est que ces conne... Déjà les deux autres se renvoyaient la balle sur le plus fort.
Celui qui avait lancé cette comédie avait bien choisi les membres, mais pourquoi moi ? Dans le brouhaha des échanges verbeux, je réfléchissais à ce mystère grandissant.
Si Kyoshiro était déjà connu pour son charisme et un certain égo dans la compétition, l'autre mettait inconnu, mais sa discrétion laissait quand même ressentir une certaine force. Passant sur le blasphème devant les Kamis, j'avais cligné des yeux, car dans le trio, je ne ressemblais guère à ces monstres de fierté qui étaient déjà prêts à se lancer dans la bataille de celui qui avait la plus grosse. Le vrai Kunao aurait pu lâcher l'affaire, mais j'essayais de prendre sur moi pour gagner en charisme et en courage. Enfin... J'en avais, hein, mais face à un Kyoshiro, je manquais d'envergure. Une question d'âge ? Peut-être. C'était une chance, peut-être, de gagner un peu d'assurance et de grandir... Jouer les machos ? Très peu pour moi, mais me confronter physique à mes pairs, cela me plaisait assez.
En tout cas, emporté par la fougue de mes camarades devenu concurrent, je m'étais placé comme eux en ligne pour commencer la première épreuve qui allait sonner le départ de... Notre olympiade ? En tout cas, la journée promettait d'être bien sportive !
Mais qui était ce foutu organisateur ?
- Hello:
Bonjour et bienvenu,
Voici notre RP pour faire la grosse compétition. Je vous propose les règles suivantes pour le fun : Vous l'avez compris, il y a quatre épreuves ! (On peut en rajouter d'autres après l'escalade pour le suspense et le retournement de situation.)
Pour chacun de vos posts d'épreuves, ici ce sont les pompes, vous ferez un jet de dés sur le discord en taguant les autres PJ du rp, ce qui vous donnera un peu vos résultats. Ici, pour les pompes, c'est le nombre. Pour la course à pied ou l'escalade, ce sera la vitesse et les difficultés rencontrées. Je ne mets pas d'échelle ou quoi, on reste dans le Rp donc soyez cohérent avec vos résultats !
On peut imaginer un système de point par manche : Une épreuve remportée = 1 point et le gagnant qui a la plus grosse est celui qui a le plus de points à la fin, mais ça crée une vraie compétition alors qu'on cherche le fun, à vous de voir.
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Sam 20 Aoû - 19:32
Concours de b...
Kyoshiro n'était pas au mieux de sa forme ces derniers temps, à force de trop tirer sur la corde, mais il faisait évidemment de son mieux pour ne rien laisser paraître. Il travaillait beaucoup, dormait peu, et son corps souffrait un peu plus à chaque jour. Hotaru aurait pu peut-être le rassurer, le tempérer, mais ils étaient tous les deux trop occupés pour avoir réellement le temps de se voir, en ce moment, aussi l'aveugle avait-il repris ses très mauvaises habitudes de vivre à cent à l'heure. Il essayait de dormir mais, ce moment, un débile trouva cela amusant de frapper à la porte et réveiller le forgeron, tout en laissant simplement une lettre sur le pas de la porte. Sérieusement ? S'il voulait frapper, autant délivrer lui-même le message, non ? Furieux de voir sa nuit de sommeil ainsi coupée, le colosse s'habille, et se rapprocha du premier individu croisant sa route. Arrivant dans son dos, la lettre à la main, ce fut d'une voix sèche que le Tadake demanda :
Hey, tu peux me lire ce qu'il y a marqué ?
Parce que, oui, mis à part le braille...l'intérêt d'une lettre était assez limité, pour l'enfant de l'hiver. L'homme commença à se tourner et, irrité d'être ainsi arrêté et dérangé, répondit sur le ton le moins aimable du monde :
Hein ? Tu ne peux pas le lire toi-même ?
Avait-il un désir de mort, ou un simple poing dans la gueule suffirait-il pour lui remettre les idées en place ? Pouvait-il se servir de ce qu'il lui restait de cerveau, pour comprendre qu'un bandeau autour des yeux voulait dire cécité, ou fallait-il que Kyoshiro lui arrache ses foutus yeux pour qu'il comprenne? Serrant les dents, fatigué et pas de la meilleure humeur du monde, le colosse rétorqua sèchement :
Eh bien non. J'ai laissé mes yeux fonctionnels, chez moi, ce matin. Tu as d'autres questions stupides, ou tu vas me lire ça ?
En quelques secondes le jeune homme apprit qu'il était invité à ...un concours ? Quel genre ? Il n'en savait rien mais, au moins, cela ne pourrait que le changer de sa routine habituelle. Donnant une chance à cette proposition, malgré le fait qu'il ne soit pas au mieux de sa forme, l'aveugle arriva sur place et, s'il ne reconnut pas vraiment le chakra de l'autre grand gaillard, il n'eut aucun mal à identifier le jeune Kunao. Ah, enfin une tête connue ! Enfin une compétition qui promettait d'être intéressante ! Ce fut en s'approchant de l'arbre que les trois purent lire le message, pour avoir un petit avant-goût des épreuves qui avaient été concoctées par un organisateur inconnu, pour une raison toute aussi mystérieuse.
Des pompes ? De l'escalade ? Cela allait définitivement lui changer de son entraînement habituel, mais quid de l'audience ? Qui viendrait profiter du spectacle ? Question sans réponse, une fois encore, mais voilà que l'aveugle était très motivé ! S'écartant de l'arbre, se rapprochant de Kunao pour se mettre en position, il déclara alors :
Oh, je sens que ça va être marrant. Rien ne vaut une occasion de montrer que je suis le meilleur. Allez, les filles ! C'est parti pour des pompes !
Il allait-il se mettre en position et faire des pompes jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Enfin était-ce réellement le bon plan, en pensant à l'escalade qui allait suivre ? Bah, il s'adapterait au moment venu !
- nombre de pompes:
Résultat du jet de dés : 58 pompes
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Sam 3 Sep - 21:29
Un vent glacé s’engouffra entre les gorges escarpées qui détachaient le Village Caché des Montagnes Bleues des plateformes d’entraînement du Pic des Bourrasques, faisant violemment osciller le pont suspendu qui se balançait dans un mouvement de vas-et-viens erratique, à plusieurs centaines de mètres au-dessus du vide.
Urumi n’y prêta qu’une vague attention. La démarche ferme et élégante, il laissait distraitement son chakra s’infuser le long de ses jambes pour se concentrer sous la plante de ses pieds et rétablir pour lui son équilibre. Ses sens étaient d’avantage accaparés par les courbatures de son entraînement au Kenjutsu de la veille avec l’un des Jônin du village (et les élancements constants qu’il ressentait un peu partout, là où il avait été malmené… d’ailleurs ce type n’y était pas allé de main morte) que sur le sujet de la missive qu’il avait trouvé glissée dans l’embrasure de sa porte en shoji.
Une invitation à concourir sur diverses épreuves sportives, en l’occurrence.
La plupart du temps, il dédaignait ce genre de défis qui débouchaient souvent sur une succession d’émanations de testostérone entre concurrents survoltés, histoire de prouver aux autres qui avait la plus grosse.
Non qu’il n’appréciât pas la compétition ; tant qu’elle était épreinte dans une saine émulation, mais Urumi préférait de loin la discrétion à l’ostentation.
Néanmoins, un détail avait retenu son attention.
Les épreuves se feraient aux premières heures de l’aube, en comité restreint.
S’était-t ’il dit quelques heures plus tôt, en quittant le confort relatif de la demeure qui avait autrefois accueilli les derniers représentants du clan Yugure.
Une nouvelle bourrasque fit trembler la structure suspendue, s’insinuant entre les plis de ses vêtements pour lui donner la chair de poule. Malgré tout, le jeune homme endura la morsure du froid sans broncher. S’en imprégnant. La laissant aiguiser ses sens.
Il avait troqué ses vêtements amples pour un hakama serré au niveau des cuisses. Des bandelettes de toiles lui enlaçaient les chevilles pour s’arrêter juste au-dessus de ses sandales, et un kataginu sans manche reposait sur ses épaules, par-dessus la toile d’une tunique aux avant-bras bandés par de la corde en chanvre.
Une tenue légère qui n’offrait que peu de protections face aux caprices de la météo, et à cette fin d’hivers qui faisait geler les pics de Seizan, mais quelque chose lui dit qu’il ne tarderait pas à se réchauffer.
Le sabreur quitta la structure branlante pour s’engager vers les marches escarpées qui serpentaient le long de la sente de la falaise jusqu’au terrain d’entraînement.
Murmura-t ’il, en avisant la silhouette charpentée qu’il pouvait reconnaître entre mille.
Ils furent bientôt rejoints par un troisième larron aux cheveux argentés comme ceux de Kyoshiro, mais à l’expression plus accueillante que ce dernier (qui avait parfois tendance à impressionner lorsqu’on n’avait pas appris à gratter sous le vernis). De taille moyenne, le nouveau venu paraissait empreint d’une certaine pondération, mais quelque chose… une intuition… suggéra à Urumi que les apparences pouvaient être trompeuses lorsqu’il croisa son regard.
De la puissance travestie en fragilité.
Il le salua d’une inclination feutrée.
À peine eut-t ’il le temps de se présenter que Kyo se mit déjà en position. Marquant le début des hostilités par un badinage bon enfant, nimbé d’une touche de provocation.
Il fit un clin d’œil à Kunao…
…et se laissa tomber en avant, paumes tendues, pour se réceptionner avec agilité sur le sol.
À la seconde où ses mains entrèrent en contact avec la pierre froide, il sentit ses courbatures se réveiller et tirer douloureusement sur ses muscles dorsaux.
Son faciès se crispa légèrement, mais il se concentra sur son objectif pour tenter de chasser la douleur.
Urumi n’y prêta qu’une vague attention. La démarche ferme et élégante, il laissait distraitement son chakra s’infuser le long de ses jambes pour se concentrer sous la plante de ses pieds et rétablir pour lui son équilibre. Ses sens étaient d’avantage accaparés par les courbatures de son entraînement au Kenjutsu de la veille avec l’un des Jônin du village (et les élancements constants qu’il ressentait un peu partout, là où il avait été malmené… d’ailleurs ce type n’y était pas allé de main morte) que sur le sujet de la missive qu’il avait trouvé glissée dans l’embrasure de sa porte en shoji.
Une invitation à concourir sur diverses épreuves sportives, en l’occurrence.
La plupart du temps, il dédaignait ce genre de défis qui débouchaient souvent sur une succession d’émanations de testostérone entre concurrents survoltés, histoire de prouver aux autres qui avait la plus grosse.
Non qu’il n’appréciât pas la compétition ; tant qu’elle était épreinte dans une saine émulation, mais Urumi préférait de loin la discrétion à l’ostentation.
Néanmoins, un détail avait retenu son attention.
Les épreuves se feraient aux premières heures de l’aube, en comité restreint.
« Après tout, pourquoi pas. »
S’était-t ’il dit quelques heures plus tôt, en quittant le confort relatif de la demeure qui avait autrefois accueilli les derniers représentants du clan Yugure.
Une nouvelle bourrasque fit trembler la structure suspendue, s’insinuant entre les plis de ses vêtements pour lui donner la chair de poule. Malgré tout, le jeune homme endura la morsure du froid sans broncher. S’en imprégnant. La laissant aiguiser ses sens.
Il avait troqué ses vêtements amples pour un hakama serré au niveau des cuisses. Des bandelettes de toiles lui enlaçaient les chevilles pour s’arrêter juste au-dessus de ses sandales, et un kataginu sans manche reposait sur ses épaules, par-dessus la toile d’une tunique aux avant-bras bandés par de la corde en chanvre.
Une tenue légère qui n’offrait que peu de protections face aux caprices de la météo, et à cette fin d’hivers qui faisait geler les pics de Seizan, mais quelque chose lui dit qu’il ne tarderait pas à se réchauffer.
Le sabreur quitta la structure branlante pour s’engager vers les marches escarpées qui serpentaient le long de la sente de la falaise jusqu’au terrain d’entraînement.
« Tiens tiens. »
Murmura-t ’il, en avisant la silhouette charpentée qu’il pouvait reconnaître entre mille.
« Salut Kyo, toi-aussi tu viens profiter de l’air vivifiant des hauteurs. », le ton était légèrement badin, presque ironique, mais sans acerbité. « Laisse-moi deviner, quelqu’un t’a laissé une invitation au Pic des Bourrasques sans la signer. »
Ils furent bientôt rejoints par un troisième larron aux cheveux argentés comme ceux de Kyoshiro, mais à l’expression plus accueillante que ce dernier (qui avait parfois tendance à impressionner lorsqu’on n’avait pas appris à gratter sous le vernis). De taille moyenne, le nouveau venu paraissait empreint d’une certaine pondération, mais quelque chose… une intuition… suggéra à Urumi que les apparences pouvaient être trompeuses lorsqu’il croisa son regard.
De la puissance travestie en fragilité.
Il le salua d’une inclination feutrée.
« Ma fois, plus on est de fou. Je suis Urumi. »
À peine eut-t ’il le temps de se présenter que Kyo se mit déjà en position. Marquant le début des hostilités par un badinage bon enfant, nimbé d’une touche de provocation.
« Tsss, causes toujours mon vieux. »
Il fit un clin d’œil à Kunao…
« Le perdant paye le petit-déjeuner, d’accord ? »
…et se laissa tomber en avant, paumes tendues, pour se réceptionner avec agilité sur le sol.
À la seconde où ses mains entrèrent en contact avec la pierre froide, il sentit ses courbatures se réveiller et tirer douloureusement sur ses muscles dorsaux.
Son faciès se crispa légèrement, mais il se concentra sur son objectif pour tenter de chasser la douleur.
- nombre de pompes:
Résultat du jet de dés : 29 pompes T_T
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Mer 7 Sep - 18:19
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"Oh le nul."
Alors que je regardais le garçon qui m'avait fait un clin d'œil finir au sol avec un nombre de pompes si faible, je fronçais les sourcils : Alors c'était ça l'un des sélectionnés par le mystérieux sportif ? à côté, Kyoshiro était bien respectable alors que ses gestes se faisaient de plus en plus harmonieux une fois les muscles échauffés. C'était à mon tour et je soufflais sur mes paumes toutes propres pour les salir avec la poussière du coin. Vu l'atmosphère de la matinée, il fallait donner forte impression pour cette première épreuve ! Même si le tout était physique, une part de moral était à prendre... Peut-être que le troisième larron allait être court-circuité par sa bavure !
Serrant les dents, je me jetais en avant comme l'aveugle pour commencer ma série après tout le monde : Dans un vrai duel de pompage, on aurait dû sans doute faire en même temps, mais rien n'était orthodoxe, a commencé par le président du jury.
- Allez, oh les cœurs ! Premièrement, en arrivant en contact du sol, je sentais ma peau glisser sous la terre meuble. J'étais ainsi instable au possible, mais je gardais le cap. Mon bras gauche était au centre de mes préoccupations puisque sous la menace de me trahir... Me...Merde.
Quelques pompes, une vingtaine, et mon bras sous mon poids devint faible : Je m'étais trop concentré, crispant le tout pour garder sa solidité, mais avec le mouvement, il était affaibli... Grimaçant, je me laissais tomber comme une loque pour me relever en stature du cobra, histoire d'économiser le haut de mon corps. S'il me lâchait ainsi pendant l'escalade, j'allais être vert... Surtout que rien n'indiquait qu'il y allait avoir de quoi s'assurer pendant l'ascension.
- Bon bah... Je crois que Kyoshiro a gagné. Un peu honteux d'avoir ainsi perdu et de même faire moins que le troisième compétiteur, je baissais les yeux. Pour quelqu'un qui voulait développer son charisme, je venais de vivre une belle foirade... Je voulais me faire tout petit, maintenant. C'est... C'est quoi la prochaine épreuve ?
Je voulais absolument laver l'affront !
- Tour :
J'ai eu 24, je suis donc le dernier ! So sad !
Kyoshiro a gagné la premiére manche, on peut engager la seconde épreuve !
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Mer 7 Sep - 20:46
Concours de b...
Il était plaisant, parfois, de dévier un peu de sa routine habituelle et de trouver des moyens de se mettre à l'épreuve, de repousser ses limites sans se mettre physiquement en danger. La plupart du temps le colosse s'entraînait seul, parce qu'il ne supportait la présence de ses congénères qu'à petite dose, mais aujourd'hui la proposition de ce concours était trop tentante pour l'ignorer. Il capta rapidement la présence de Kunao et, pour couronner le tout, c'était à présent Urumi qui venait de joindre à la petite fête. Trois jeunes hommes dans la fleur de l'âge, en pleine possession de leurs moyens : cela promettait une bonne compétition ! Ainsi remotivé, le jeune homme se préparé jusqu'à ce que Urumi ne donne un gage au perdant, à savoir payer le petit-déjeuner, ce à quoi le colosse répondit avec entrain :
J'espère que tu as mis des sous de côté, parce que j'ai une faim de loup !
Confiant ? Il essayait de l'être en tout cas, et c'était avec cette même énergie qu'il entama donc cette épreuve, sentant son corps s'éveiller et brûler à chaque seconde qui passait, jusqu'à ce que, enfin, il soit le dernier en lisse. Se redressant, sentant ses bras lui hurler de faire une pause, il bomba le torse d'un air fier, avançant :
Je ne suis pas du genre à me vanter mais...non je plaisante, c'est totalement mon genre ! BOUM ! J'suis le meilleur !
Il aurait pu dire qu'il n'était pas au mieux de sa forme, qu'il aurait pu durer plus longtemps, mais cela serait enfin et il ne voulait pas s'abaisser à ce niveau. Il préférait laisser ses actions parles d'elles-même. Premier exercice terminé, quid du second ? Kyoshiro se rappelait de la course et de l'escalade mais, en réfléchissant, il parvint à mettre le doigt sur ce qui serait la seconde épreuve de cette petite compétition.
Des squats, apparemment. L'exercice parfait pour vous faire un cul à en faire baver les dames !
Prenant une profonde inspiration, espérant que ses jambes tiennent le coup cette fois-ci, le colosse comment donc ses squats, s'abaissant et se redressant à un rythme régulier pendant ce qui lui sembla être une éternité. Il essaya de tenir bon, d'oublier la fatigue et la douleur qui paralysait ses muscles, ses cuisses mais, au bout d'un moment, n'y tenant plus, il se redressa une ultime fois sans s'abaisser à nouveau. Serrant les dents, essayant de faire fi de la douleur, il se tourna vers ses collègues pour constater leurs efforts d'un :
Allez, 48 ! Qui dit mieux ?
- Spoiler:
Et on est partis, à présent, pour un petit concours de squats ! Je vous laisse roll.
Résultat de Kyoshiro : 48 squats.
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Lun 12 Sep - 20:14
Dès les premiers mouvements, la douleur l'enserra comme les mâchoires d'un Gobi tapis sous une dune. Il l’a senti s’infuser à travers ses avant-bras, remonter le long de ses triceps et lui grêler les muscles pectoraux, des trapèzes, jusqu’aux sous-scapulaires, derrières ses omoplates. Partout en fait, là où les coups de bokken du Senseï lui avaient zébrés la peau, la veille.
Une pompe…deux…cinq…dix.
Une légère crispation apparut autour de ses yeux et aux commissures de ses lèvres, tandis que les élancements se changeaient en une sensation de brulure, ponctuée d’une sorte d’engourdissement sous ses chaires, comme de petites décharges électriques.
Douze…quinze…vingt.
La crispation de changea en un rictus qui lui déforma le visage, et le mouvement régulier des pompes d’Urumi se fit plus saccadé, trainant sur chaque remontée comme si des poids étaient graduellement posés sur ses épaules, l’obligeant à chercher l’effort de plus en plus au fond de ses tripes.
L’espace d’un instant, la tentation de faire appel à son chakra pour le concentrer dans ses membres endoloris (juste assez pour prolonger la performance et supporter les élancements) lui effleura l’esprit, mais il la rejeta avec une sorte de mépris.
Vingt-deux…vingt-quatre...
Il entendit Kunao déclarer forfait à côté de lui et faillit abandonner à son tour mais puisa dans ses dernières réserves pour arracher quelque mouvement.
Vingt-cinq…vingt-six.
Ses membres se mirent à trembler et ses lèvres se retroussèrent sur ses dents lorsqu’il serra les mâchoires.
Vingt-sept…vingt-huit…vingt-neuf.
Une nouvelle douleur tira sur son dos, et Urumi s’effondra dans un grognement. Il resta prostré au sol un moment, puis se releva doucement, le regard braqué sur Kyoshiro.
Manifestement, les années passées à battre le fer dans les forges souterraines semblaient avoir porté leurs fruits. Il ne paraissait ni endolori, ni essoufflé et continua à tirer sur trente…cinquante…cinquante-cinq…cinquante-sept… presque soixante pompes.
Lorsqu’il s’arrêta, le jeune homme le soupçonna moins d’avoir manœuvrer pour économiser ses forces que d’avoir atteint une quelconque limite.
Il acquiesça à la remarque de Kunao puis haussa les épaules (le mouvement lui déclencha un tic de douleur).
Puis il eut un sourire mi-figue mi-raisin lorsque Kyo fanfaronna.
Et la deuxième manche commença.
Plutôt léger, et habitué à miser sur l’esquive et la rapidité de déplacement, le jeune homme avait placé l’essentiel de sa puissance dans ses jambes et se sentait beaucoup plus serein avec cette épreuve. Il s’abaissa et remonta à un rythme régulier. Poussant dans ses cuisses, la plante de ses pieds profondément ancrée au sol, se calquant avec aisance sur le rythme de ses deux adversaires.
Au bout d’un moment, il vit Kyoshiro montrer des signes de faiblesses et ralentir graduellement, ses mouvements se faisant plus erratiques, plus lents, jusqu’à s’arrêter au bout de quarante-huit.
Un nouveau sourire, mais légèrement goguenard cette fois-ci, s’ourla sur les traits d’Urumi qui poussa davantage.
Cinquante…cinquante-cinq…cinquante-huit.
Il commença à faiblir à soixante, mais maintint le rythme jusqu’à soixante-dix.
Il eut la sensation d’atteindre ses limites à soixante-quinze, mais, motivé par une impulsion, poussa encore jusqu’à soixante-dix-huit, et s’arrêta en haletant.
S’abstenant de fanfaronnade, il coula un regard fureteur en direction de Kunao.
Une pompe…deux…cinq…dix.
Une légère crispation apparut autour de ses yeux et aux commissures de ses lèvres, tandis que les élancements se changeaient en une sensation de brulure, ponctuée d’une sorte d’engourdissement sous ses chaires, comme de petites décharges électriques.
Douze…quinze…vingt.
La crispation de changea en un rictus qui lui déforma le visage, et le mouvement régulier des pompes d’Urumi se fit plus saccadé, trainant sur chaque remontée comme si des poids étaient graduellement posés sur ses épaules, l’obligeant à chercher l’effort de plus en plus au fond de ses tripes.
L’espace d’un instant, la tentation de faire appel à son chakra pour le concentrer dans ses membres endoloris (juste assez pour prolonger la performance et supporter les élancements) lui effleura l’esprit, mais il la rejeta avec une sorte de mépris.
Vingt-deux…vingt-quatre...
Il entendit Kunao déclarer forfait à côté de lui et faillit abandonner à son tour mais puisa dans ses dernières réserves pour arracher quelque mouvement.
Vingt-cinq…vingt-six.
Ses membres se mirent à trembler et ses lèvres se retroussèrent sur ses dents lorsqu’il serra les mâchoires.
Vingt-sept…vingt-huit…vingt-neuf.
Une nouvelle douleur tira sur son dos, et Urumi s’effondra dans un grognement. Il resta prostré au sol un moment, puis se releva doucement, le regard braqué sur Kyoshiro.
Manifestement, les années passées à battre le fer dans les forges souterraines semblaient avoir porté leurs fruits. Il ne paraissait ni endolori, ni essoufflé et continua à tirer sur trente…cinquante…cinquante-cinq…cinquante-sept… presque soixante pompes.
Lorsqu’il s’arrêta, le jeune homme le soupçonna moins d’avoir manœuvrer pour économiser ses forces que d’avoir atteint une quelconque limite.
Il acquiesça à la remarque de Kunao puis haussa les épaules (le mouvement lui déclencha un tic de douleur).
« Aïe… hmm bah…je pense que tu auras encore de quoi te faire les dents sur les prochaines épreuves. »
Puis il eut un sourire mi-figue mi-raisin lorsque Kyo fanfaronna.
« Le meilleur, assurément, même dans la modestie. », le taquina Urumi. Puis il s’étira et se plaça en position, les pieds parallèle. « Allez mon vieux, montre-moi ce que tu as dans les cuisses. »
Et la deuxième manche commença.
Plutôt léger, et habitué à miser sur l’esquive et la rapidité de déplacement, le jeune homme avait placé l’essentiel de sa puissance dans ses jambes et se sentait beaucoup plus serein avec cette épreuve. Il s’abaissa et remonta à un rythme régulier. Poussant dans ses cuisses, la plante de ses pieds profondément ancrée au sol, se calquant avec aisance sur le rythme de ses deux adversaires.
Au bout d’un moment, il vit Kyoshiro montrer des signes de faiblesses et ralentir graduellement, ses mouvements se faisant plus erratiques, plus lents, jusqu’à s’arrêter au bout de quarante-huit.
Un nouveau sourire, mais légèrement goguenard cette fois-ci, s’ourla sur les traits d’Urumi qui poussa davantage.
Cinquante…cinquante-cinq…cinquante-huit.
Il commença à faiblir à soixante, mais maintint le rythme jusqu’à soixante-dix.
Il eut la sensation d’atteindre ses limites à soixante-quinze, mais, motivé par une impulsion, poussa encore jusqu’à soixante-dix-huit, et s’arrêta en haletant.
« Humpff… »
S’abstenant de fanfaronnade, il coula un regard fureteur en direction de Kunao.
- nombre de squats:
Résultat du jet de dés : 78 squats
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Mer 14 Sep - 18:41
Concours de B...
Avec des types musclés ─ Seizan ─ Hiver 805
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Tout penaud, je me remettais sur mes pattes en me faisant tout petit... Essayant de mettre de côté la chose, j'amenais le sujet de la nouvelle épreuve : Ce qui permit assez vite à mes concurrents de passer à autre chose. Je fus presque soulagé en voyant ainsi Kyoshiro se pavaner, parlant des fesses que ça allait nous faire d'ainsi opérer des squats. Je me permis même un petit rire pour l'occasion alors que l'aveugle commençait déjà à faire ses manœuvres. Il était ainsi infatigable ? Mon bras me lancé, sans doute à cause de la glissade... Je me refusais à penser que j'avais atteint mes limites, même si cela pouvait tout à fait être le cas.
"Bon sang, je suis donc si faible ?"
La modestie à bras le corps, je restais bien silencieux devant la remarque du nouveau venu sur notre prestation et surtout sur le futur dans les autres épreuves : Si j'avais échoué durant cette première étape, je pouvais me refaire. Ainsi, je m'économisais pour les prochaines phases ? Sans doute, dans l'idée, l'escalade allait être mieux appréhendée si mes bras avaient moins travaillé que les autres... Pour autant, c'était très calculateur et absolument pas mon genre. "Non, pas du tout." Je voulais me dépasser pour gagner légitimement, pas en faisant des machinations pour piéger les autres. D'autres étaient meilleurs pour la fourberie, chez les samouraïs ce n'était pas le cas ! Ragaillardi par cette prise de conscience, je me résolus enfin à répondre à ce monsieur alors qu'il attaquait sa chance :
- J'ai échoué une fois, je vais me refaire. Quelle cruelle désillusion, j'allais vivre...
Attaquant moi aussi ma série de squat, je cherchais à dépasser les limites qui avaient tant causé d'échecs avec mes bras. Allant vite, sans doute trop vite, je pliais les genoux en cherchant à garder le dos bien droit pour ne pas mobiliser les muscles qui n'avaient rien à foutre dans l'exercice. C'était bien les quadriceps, les fessiers et les adducteurs qui bossaient. J'avais bien trop vu des idiots se péter le dos à la caserne durant les entraînements physiques... Pour autant, je connus bien vite un problème particulier. Le manque flagrant d'endurance.
Je ne le soupçonnais guère.
Pour un garçon rapide et explosif, je compris vite que des types comme Kyoshiro ou Ganryu avaient un truc un plus... Des muscles qui répondaient favorablement à la répétition des exercices là où je n'avais cherché que la performance des premières séries. Ainsi, passé trente répétitions, je sentais déjà mes muscles me brûler et chaque descente devenait une onde de douleur qui me prenait, pour ensuite repartir quand j'arrivais à déplier mon genou. Serrant les dents, encore et toujours, je cherchais à tenir le rythme du garçon à mes côtés, mais il allait trop vite alors que je ralentissais à vue d'œil pour répondre à mon corps qui m'abandonnait... Finalement, après la quarantième fois, je restais en haut, cherchant à garder une certaine contenance alors que la honte d'une deuxième défaite me prenait à la gorge comme un ennemi revêche.
"... De quoi te faire les dents sur les prochaines épreuves." Peut-être, mais si chaque exercice était une façon de me sentir de plus en plus inutile et faible, autant dégager pour ne pas gêner les vrais sportifs. Qu'est ce que je foutais là ? Ma place dans ce concours pourtant absurde me paraissait de plus en plus nébuleuse.
J'étais une erreur de casting ?
- Tour:
J'ai roll 41, le sort s'acharne...
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Jeu 15 Sep - 17:28
Concours de b...
Ces exercices n'étaient pas difficiles en soit. Des squats, des pompes, rien de plus qu'un entraînement basique de remise en forme, comme les jeunes soldats y avaient droit durant leur formation, mais c'était bien la compétition qui rajoutait un peu de piment dans cette recette. Il ne s'agissait pas juste de se surpasser, mais de dominer également ses collègues, tous aussi volontaires que l'aveugle. Ce dernier avait gagné la première manche et, revigoré par cette première victoire qui n'augurait que de bonnes choses, il avait puisé dans le feu qui grandissait en lui, afin d'aborder le second exercice. Si ses bras avaient tenu bon, malgré sa fatigue, pourquoi n'en serait-il pas de même pour ses jambes ?
C'était avec cette certitude qu'il plongea donc à corps perdu dans cet exercice, s'abaissant et se relevant à un rythme maîtrisé, contrôlé, luttant contre le feu qui brûlait ses muscles jusqu'à ce que, enfin, il n'en puisse plus. Il serra le dents pendant un temps, luttant contre cette douleur mais, durant son dernier squat, l'effort fut si intense que, si jamais il avait à se baisser à nouveau, il savait qu'il ne pourrait pas se redresser.
Il s'arrêta donc là, confiant en ses capacités...jusqu'à ce qu'il réalise qu'il n'était pas le dernier à s'être arrêté. Urumi était encore là, continuant de lutter avec tout ce qu'il avait d'énergie et de vaillance, jusqu'à ce qu'il en vienne à s'arrêter. Il...avait battu Kunao et l'aveugle. Il avait gagné cette manche et, si le Tadake sentit une certaine frustration s'emparer de lui, il essaya de se rassurer en se rappelant qu'ils n'en étaient qu'à la moitié de cette compétition. Essayant d'ignorer son ego froissé, le jeune aveugle se tourna vers ses deux compagnons, afin de faire vivre à nouveau cet affrontement par un :
Bien joué, un point pour toi ! Allez, ce n'est pas fini ! Il reste encore deux épreuves pour nous départager !
Vint alors la question de Kunao. Quid de la prochaine épreuve ? Kyoshiro essaya de se remémorer et, bientôt, le message lui revint en tête. Une course. Ils auraient pu faire une course autour du village, mais non, toute la compétition devait avoir lieu dans l'enceinte du village. Alors, balayant l'immense terrain d'entraînement de ses bras, il expliqua :
Alors, c'est une course apparemment. De ce que j'ai compris, on va faire dix tours de ce terrain d'entraînement, ce qui ne devrait pas être trop compliqué. Vous êtes chauds ?
Pour le commun des mortels un tel exercice serait horrible, éprouvant, mais tous les trois étaient de puissants guerriers. Cet exercice n'était pas compliqué en soit, mais leur corps était déjà éprouvé avec les exercices différents. Ici il ne s'agissait pas d'endurance mais de vitesse, telle était la différence. Menant les deux autres compétiteurs vers l'entrée du terrain d'entraînement, montrant le parcours d'un signe de la main, il se penche an avant, pour se mettre en position, en espérant que cette fois-ci ses jambes tiennent le coup.
3....2....1....allez !
- Spoiler:
Et on est partis, à présent, pour la corse. Je vous laisse roll 100 chacun, celui faisant le plus petit score sera gagnant !
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Sam 17 Sep - 18:30
Le regard d’Urumi resta figé un instant sur Kunao, et il ressenti une forme d’empathie envers la chape d’émotions qui semblaient se transposer sur les traits du plus jeune des trois participants.
La gêne ? Le doute ? Et… était-ce là une forme de déception ?
Peut-être.
Il ne sut exactement si ce que lui suggérait son analyse était fondé, mais il en connaissait un rayon sur l’impuissance et la crainte de l’échec, bien qu’en définitive, le temps lui avait démontré que la seule défaite que l’on essuyait était celle à laquelle on décidait finalement de se limiter. Tout le reste n’était qu’expérience et leçon, même s’il fallait souvent en passer par la souffrance et la chute (l’une étant généralement lié -et intrinsèquement indissociable-, à l’autre).
Une ombre de sourire s’esquissa sur les lèvres du jeune homme à la longue chevelure noire.
Malgré les doutes de ce dernier, Urumi soupçonnait qu’il y avait de la force en Kunao. Cela dit, réussir à en prendre conscience était une tâche que ce jeune Samouraï se devrait de mener seul.
Il inspira lentement et expira, puis commença à s’étirer pour évacuer l’acide lactique de ses muscles endoloris. En dépit du sentiment de concurrence qui se diffusait de ses camarades, sa présence n’était pas spécialement motivée par le besoin de triompher sur autrui pour prouver à qui que ce soit (voir à lui-même) une quelconque forme de supériorité, mais d’avantage mu par la curiosité de tester ses propres limites.
S’il échouait dans une épreuve ce n’était pas grave.
Elle ne ferait que mettre en exergue les lacunes qu’il se devrait de travailler.
Rétorqua Urumi sur le même ton badin de tout à l’heure. Bien que la réplique soit un tantinet provocatrice, elle était moins motivée par le sentiment de compétition que par le désir de tester la réaction du forgeron.
S’avançant entre son ami et Kunao, il se plaça en position et murmura discrètement à l’oreille du Croc-Blanc.
Urumi, plia les genoux, se pencha légèrement en avant…
…et partit comme une flèche au moment où Kyo lança le départ.
La gêne ? Le doute ? Et… était-ce là une forme de déception ?
Peut-être.
Il ne sut exactement si ce que lui suggérait son analyse était fondé, mais il en connaissait un rayon sur l’impuissance et la crainte de l’échec, bien qu’en définitive, le temps lui avait démontré que la seule défaite que l’on essuyait était celle à laquelle on décidait finalement de se limiter. Tout le reste n’était qu’expérience et leçon, même s’il fallait souvent en passer par la souffrance et la chute (l’une étant généralement lié -et intrinsèquement indissociable-, à l’autre).
Une ombre de sourire s’esquissa sur les lèvres du jeune homme à la longue chevelure noire.
Malgré les doutes de ce dernier, Urumi soupçonnait qu’il y avait de la force en Kunao. Cela dit, réussir à en prendre conscience était une tâche que ce jeune Samouraï se devrait de mener seul.
Il inspira lentement et expira, puis commença à s’étirer pour évacuer l’acide lactique de ses muscles endoloris. En dépit du sentiment de concurrence qui se diffusait de ses camarades, sa présence n’était pas spécialement motivée par le besoin de triompher sur autrui pour prouver à qui que ce soit (voir à lui-même) une quelconque forme de supériorité, mais d’avantage mu par la curiosité de tester ses propres limites.
S’il échouait dans une épreuve ce n’était pas grave.
Elle ne ferait que mettre en exergue les lacunes qu’il se devrait de travailler.
« Bien joué, un point pour toi ! Allez, ce n'est pas fini ! Il reste encore deux épreuves pour nous départager ! »
« Ce qui nous place désormais à égalité. »
« Alors, c'est une course apparemment. De ce que j'ai compris, on va faire dix tours de ce terrain d'entraînement, ce qui ne devrait pas être trop compliqué. Vous êtes chauds ? »
« C’est bon pour moi. Penses à te déporter sur le côté de temps-en-temps, juste au cas où j'aurais un tour d'avance. »
Rétorqua Urumi sur le même ton badin de tout à l’heure. Bien que la réplique soit un tantinet provocatrice, elle était moins motivée par le sentiment de compétition que par le désir de tester la réaction du forgeron.
S’avançant entre son ami et Kunao, il se plaça en position et murmura discrètement à l’oreille du Croc-Blanc.
« C’est pas si grave de trébucher, il paraît que l’échec est le fondement de la réussite. »
Urumi, plia les genoux, se pencha légèrement en avant…
« Allez, flanques-nous une râclée. »
…et partit comme une flèche au moment où Kyo lança le départ.
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Dim 18 Sep - 11:09
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Serrant les dents, je supportais mal l'empathie bienvenue par le nouveau compétiteur : Ils se balançaient des moqueries l'un à l'autre alors que j'étais sur le côté, comme un animal blessé. Soufflant du nez pour calmer et la tristesse et la colère qui battait autant mes tempes que mon cœur, je me remettais debout pour me mettre en position pour la prochaine épreuve : Si j'étais faible, au moins j'aurais la volonté pour aller au bout des choses. Troisième, certes, mais pas coupable d'abandon !
Ce n'était pas de la résignation, au contraire !
Le silence que j'avais renvoyé à celui qui était venu me parler était peut-être un peu brutal, ou méprisant, mais tant pis : J'allais m'excuser plus tard, si j'y pense. Je devais me concentrer sur la cible de cette épreuve : Courir, aussi vite que longtemps. Trouver un équilibre entre dépasser et faire en sorte de ne pas être dépassé ensuite. Respirant lentement, je cherchais déjà le rythme de mon cardio avant même le début. Mon pas allait s'accorder tout seul avec, certainement qu'il fallait se faire confiance. Malgré moi, je me provoquais en me parlant, murmurant quelques mots juste à mon attention :
- Allez, Kunao. Allez. Dix tours de terrains, c'était quelque chose, surtout qu'il était assez grand pour accueillir une bonne partie des soldats de Seizan souhaitant faire de l'exercice de manière confortable.
Je ne m'étais jamais essayé à cette épreuve, mais je connaissais mes faiblesses d'endurance avec les précédents tests. Ainsi, je devais m'appuyer sur cette information pour concorder avec mon point fort ultime : La vitesse. J'étais rapide, super rapide, et je laissais dorénavant derrière moi un voile flou qui signalait que j'étais une flèche perçante, surtout avec ma lame. Je ne pouvais pas perdre cette confrontation, je ne le devais pas !
Arquant les jambes pour que ma première impulsion soit salvatrice, j'attendis les instructions de Kyoshiro qui se plaçait autant en compétiteur qu'en arbitre, en l'absence de tout cadre légal à la chose. La personne qui nous avait entrainé là, elle nous regardait de loin ? je n'en avais cure, je voulais juste gagner quelque chose... Sans doute ici ? Le top départ fut lancé et je me projetai en avant comme si ma vie en dépendait. Ce n'était pas le cas, mais je voulais le croire pour me donner assez d'énergie pour foncer vers la victoire.
Sur les premiers mètres, je fus rapidement en tête puisque j'avais l'habitude des courts efforts, mais intense, mais je fus presque soufflé par la facilité de ma foulée. La posture droite, car je savais que j'allais devoir tenir le coup, je gardais l'allure ainsi, profitant de cette aspiration des dieux.
Le premier tour marqua un premier palmarès : Si j'étais largement en tête, Urumi et Kyoshiro étaient bien là en embuscade si je gâchais une respiration. L'esprit acéré, je continuais à profiter de cet état providentiel pour pousser encore plus l'écart, sans m'épuiser à la tâche. Je perdais vite le compte de l'action des deux autres : Je regardais la terre passer sous mes pas, la ligne blanche qui marquait le cadre du terrain comme seul indicateur, avec le vent, de ce qui se passait dans les multiples grandes minutes qui marquèrent le temps de cette course.
... Sept, huit...
Le cœur aussi lancé dans la course que mes pieds, je fus tenté de plier légèrement ma posture pour gagner en vitesse, faisant de mes efforts un processus plus appuyé : Si précédemment, je courrais comme si c'était un marathon pour ne pas me tuer à la tâche, les deux tours qui restaient devaient être décisif et donc vécu comme un vrai sprint final. En tout cas, je pensais que c'était la perception équivalente des deux autres : Qu'est-ce qu'ils faisaient, eux ? Le visage rageur, j'allonge le pas tout en l'accélérant, créant un vrai processus qui me poussa bien plus que je ne l'imaginais. Le souffle rude, visiblement douloureux à cause du changement, je mangeais le neuvième tour comme si ce n'était qu'une petite distance et le dixième naquit sous mes semelles comme une évidence.
"Allez, allez, allez..." Creusant dans mes dernières ressources, je me surpris à encore plus accéléré comme si la mort était à mes trousses : s'épuiser, brûler cette honte, cette colère, cette tristesse, qui m'avait marqué dans les deux autres épreuves pour briller ainsi dans la troisième.
Bondissant, je passais la ligne d'arrivée comme un shuriken, baissant le rythme en trottinant quelques instants pour ne pas me buter les jambes.
- j'ai gagné, putain. J'étais à égalité avec les autres.
CEYLAN
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Dim 18 Sep - 17:48
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Si le jeune homme aveugle avait cru pouvoir essayer de retourner se coucher, pour regagner un peu de ses forces, il devait bien avouer que l'alternative n'était peut-être pas aussi horrible que cela, après tout. Certes il était fatigué, certes il avait envie de retrouver son lit, avec ou sans compagnie l'y attendant, mais pour un instant il pouvait oublier ses tracas pour se concentrer sur son sens aigu de la compétition. N'était-ce pas tout ce qui comptait, au final ? Il avait besoin de se sentir vivant, besoin de sentir que malgré la fatigue il pouvait tout de même surpasser ses congénères et, si sa victoire à la première victoire le revigora, malheureusement sa propre victoire ne fut pas absolu.
Frustré ? Bien sûr qu'il l'était, car le Tadake était amené à être le meilleur, mais il essaya de se rassurer en se rappelant que tout ceci n'était qu'une compétition amicale, qui ne compterait pas vraiment sur le long terme. Ce n'était qu'un obstacle sur sa route, qu'une raison de plus de redoubler d'efforts pour que, si jamais une nouvelle compétition venait à avoir lieu, sa supériorité n'en soit que plus évidente.
Le souffle court et les jambes lourdes, le colosse termina la seconde épreuve et aborda la troisième, la course, sans trop savoir si ses fichues jambes allaient pouvoir tenir le coup un peu plus longtemps. Il se disait fort, il se disait endurant mais, au bout du compte, il n'était finalement qu'un homme...juste un homme. Il n'aimait pas que ce constat vienne le frapper à la figure, comme il le faisait maintenant mais...aveugle ou non, il était dur de ne pas regarder la vérité en face.
Il essaya donc de se concentrer sur cette fichue course, de pousser ses jambes toujours plus fort, toujours plus loin, mais plus les secondes passaient et plus il se sentait se faire distancer par les deux hommes plus jeunes, plus vigoureux que lui. Serrant les dents, se servant de cette frustration comme une nouvelle source d'énergie, il se poussa encore plus loin mais, au final, ses efforts ne furent absolument pas payant. La seule consolation qu'il put avoir fut que la victoire revenait à Kunao, ce qui mettait les trois hommes sur un pied d'égalité. Ce serait donc la dernière épreuve qui parviendrait à les départager, au final.
Souriant en direction du gagnant, un sourire masquant une évidente frustration, l'aveugle précisa alors les scores de chacun d'un :
Bien joué, Kunao. Nous voilà tous à égalité, maintenant.
Se redressant, reprenant son souffle, le jeune homme tourna son visage bandé vers le mont qui surplombait le terrain d'entraînement. Courir était une chose, mais de l'escalade à mains nues allait être un exercice d'un tout autre genre, surtout compte tenu du fait que les trois participants devaient déjà ressentir les effets de la fatigue. Mais justement, c'était face à l'adversité que la véritable force était révélée ! S'approchant de la base de la montagne, le Tadake annonça alors :
Et maintenant, la toute dernière épreuve. Celle qui va nous départager : l'escalade à mains nues. Le premier en haut remporte la victoire. Prêts ?
Le problème avec la cécité était que, dans l'escalade, il allait devoir tâter le terrain bien plus que ses camarades, car il ne pourrait pas ressentir s'il aurait une bonne prise au-dessus de lui ou non. Mais cela faisait partie de la vie, il n'allait pas toujours pouvoir choisir ses batailles. Ce fut avec ce rappel en tête qu'il s'approcha, tâtant la paroi face à lui pour trouver une première prise, avant de donner le signal de départ.
Que le meilleur gagne !
Ainsi commençait la première épreuve, celle qui allait départager les trois participants.
- Spoiler:
Et voici l'épreuve finale, celle qui va nous départager ! Une fois encore, le plus petit roll arrivera au sommet avant les autres. Bonne chance !
Résultat de Kyoshiro : 100
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Lun 19 Sep - 1:56
Il sentit la morsure du froid engourdir son visage alors qu’il fonçait le long des bordures de démarcation entre le terrain d’entraînement -désert à cette heure matinale, hormis la présence de trois Samouraïs- et le muret de granit poli par les caprices du temps. Si le plus gros de l’hivers était désormais derrière eux, les températures restaient glaciales.
Les lèvres légèrement bleuies, Urumi respirait à un rythme régulier. Son souffle relâchant derrière lui de petits nuages de condensation qui se perdaient dans l’éternité des pics de Seizan. L’espace d’un instant, il se surpris à apprécier les courants presque sibériens qui lui cinglaient la face au point de transformer son engourdissement en une sorte de morsure gelée. Qu’importe, une partie de lui préférait être là, à s’esquinter dans l’intensité d’un effort sans récompense -si ce n’était celle de satisfaire une sorte d’égo personnel- qu’apathique, lové au fond d’un matelas, dans la douce quiétude d’une somnolence matinale, comme devaient probablement le faire la plupart des Seizanjin à une heure pareille.
Urumi ne se sentait jamais autant vivant que dans l’action.
Toutes les tensions ; les petits tracas réguliers de la vie, les souvenirs liés à son enfance et à Kazuya. La peur de ne pas être à la hauteur ni de savoir où aller avec l’héritage que lui avait légué le dernier des Yugure. Son obsession pour Jashin. La vengeance. La colère froide, maintenue sous contrôle dans une gangue d’acier et de faux-semblant. Toutes ces choses habilement dissimulées…
…s’esquivaient momentanément au profit d'un besoin élémentaire ; foncer et tenir, courir jusqu’à s’en exploser les poumons s'il le fallait, et apprécier l’instant.
Simplement l’instant.
Au départ, les trois concurrents avaient fait jeux égaux. Puis, progressivement, Kyoshiro avait perdu du terrain, jusqu’à n’être plus qu’un point derrière son épaule qui s’était éloigné, puis rapproché lorsqu’il avait pris un tour d’avance sur lui.
Et d’un coup, il avait senti quelque chose le frôler, puis le dépasser.
L’espace d’un instant, Urumi s’était extirpé de sa concentration pour jeter un coup d'oeil sur le côté. Et son regard arctique se posa sur le facies de Kunao, les joues rougies par l’effort, mais les traits tirés dans une sorte de vexation infantile. Un peu comme un adolescent froissé dans son orgueil, qui ne considérerait le gant redressé que lorsqu’il se serait satisfait d’une victoire personnelle.
Les yeux du Yugure étincelèrent dans un étrange entrelacement départagé entre amusement et défis.
* C’est bien. Tu vois que tu le peux quand tu le veux… *
Après tout, pourquoi ne pas céder aux plaisirs de l’émulation. Juste comme ça. Par accident.
Il accéléra l’allure et se retrouva au coude-à-coude avec Kunao.
* …mais si tu veux la victoire, il va falloir me l’arracher. *
Les choses semblèrent se figer durant de longues secondes… qui se transformèrent en minutes. Et Urumi et Kunao se retrouvèrent tous deux hors du temps, dans une sorte de guerre personnelle motivée par des aspirations différentes.
La restauration d’une dignité perdue pour le Croc-Blanc.
Le besoin de repousser ses limites pour se sentir vivant et échapper à un fardeau, du point de vue du Yugure.
Ils furent au coude à coude sur plusieurs tours, mais petit à petit, Urumi sentit son souffle se tarir et une douleur insidieuse commença à poindre au creux de son flanc, puis à enfler.
Le jeune homme l’identifia aussitôt comme un point de côté.
Il atteignait ses limites…
…et l’autre le fuma dans une dernière échappée qui lui fit presque prendre un tour d’avance sur lui.
Il termina les cent derniers mètres à bout de souffle, une trentaine de secondes après Kunao et s’effondra en avant, puis roula sur le dos, aspirant l’air à grandes goulées durant de longues secondes.
Il ne se releva que lorsque Kyoshiro franchit l'arrivée à son tour.
Dit-t ’il en effleurant le vainqueur d’un léger coup de coude lorsqu’il passa à son niveau.
Bien qu'ayant la sensation de n'avoir qu'à moitié récupéré, il se plaça en position, à la gauche de Kyo quand ce dernier eut repris son souffle, et conforta son ami d’un ;
Lorsqu’il amorça l’ultime challenge.
En dépit de sa défaite, Urumi le soupçonnait d’avoir encore quelques cartes à jouer…
…même s’il devait bien reconnaître une certaine surprise à avoir réussi à le battre sur les dernières épreuves.
C’était une chose qu’il n’aurait jamais pensé possible jusqu’à maintenant.
Se rapprochait-t 'il du niveau de son ancien Senpaï ?
Son ami lança le signal, et il fonça vers la paroi qu’il commença à gravir comme un écureuil ; se concentrant sur sa respiration, vérifiant chaque prise, esquivant les zones rendues glissantes par le givre, s’accrochant et bondissant parfois dans des manœuvres chargées d’audace.
Il allait donner toutes les forces qu'il lui restait.
Les lèvres légèrement bleuies, Urumi respirait à un rythme régulier. Son souffle relâchant derrière lui de petits nuages de condensation qui se perdaient dans l’éternité des pics de Seizan. L’espace d’un instant, il se surpris à apprécier les courants presque sibériens qui lui cinglaient la face au point de transformer son engourdissement en une sorte de morsure gelée. Qu’importe, une partie de lui préférait être là, à s’esquinter dans l’intensité d’un effort sans récompense -si ce n’était celle de satisfaire une sorte d’égo personnel- qu’apathique, lové au fond d’un matelas, dans la douce quiétude d’une somnolence matinale, comme devaient probablement le faire la plupart des Seizanjin à une heure pareille.
Urumi ne se sentait jamais autant vivant que dans l’action.
Toutes les tensions ; les petits tracas réguliers de la vie, les souvenirs liés à son enfance et à Kazuya. La peur de ne pas être à la hauteur ni de savoir où aller avec l’héritage que lui avait légué le dernier des Yugure. Son obsession pour Jashin. La vengeance. La colère froide, maintenue sous contrôle dans une gangue d’acier et de faux-semblant. Toutes ces choses habilement dissimulées…
…s’esquivaient momentanément au profit d'un besoin élémentaire ; foncer et tenir, courir jusqu’à s’en exploser les poumons s'il le fallait, et apprécier l’instant.
Simplement l’instant.
Au départ, les trois concurrents avaient fait jeux égaux. Puis, progressivement, Kyoshiro avait perdu du terrain, jusqu’à n’être plus qu’un point derrière son épaule qui s’était éloigné, puis rapproché lorsqu’il avait pris un tour d’avance sur lui.
Et d’un coup, il avait senti quelque chose le frôler, puis le dépasser.
L’espace d’un instant, Urumi s’était extirpé de sa concentration pour jeter un coup d'oeil sur le côté. Et son regard arctique se posa sur le facies de Kunao, les joues rougies par l’effort, mais les traits tirés dans une sorte de vexation infantile. Un peu comme un adolescent froissé dans son orgueil, qui ne considérerait le gant redressé que lorsqu’il se serait satisfait d’une victoire personnelle.
Les yeux du Yugure étincelèrent dans un étrange entrelacement départagé entre amusement et défis.
* C’est bien. Tu vois que tu le peux quand tu le veux… *
Après tout, pourquoi ne pas céder aux plaisirs de l’émulation. Juste comme ça. Par accident.
Il accéléra l’allure et se retrouva au coude-à-coude avec Kunao.
* …mais si tu veux la victoire, il va falloir me l’arracher. *
Les choses semblèrent se figer durant de longues secondes… qui se transformèrent en minutes. Et Urumi et Kunao se retrouvèrent tous deux hors du temps, dans une sorte de guerre personnelle motivée par des aspirations différentes.
La restauration d’une dignité perdue pour le Croc-Blanc.
Le besoin de repousser ses limites pour se sentir vivant et échapper à un fardeau, du point de vue du Yugure.
Ils furent au coude à coude sur plusieurs tours, mais petit à petit, Urumi sentit son souffle se tarir et une douleur insidieuse commença à poindre au creux de son flanc, puis à enfler.
Le jeune homme l’identifia aussitôt comme un point de côté.
Il atteignait ses limites…
…et l’autre le fuma dans une dernière échappée qui lui fit presque prendre un tour d’avance sur lui.
Il termina les cent derniers mètres à bout de souffle, une trentaine de secondes après Kunao et s’effondra en avant, puis roula sur le dos, aspirant l’air à grandes goulées durant de longues secondes.
Il ne se releva que lorsque Kyoshiro franchit l'arrivée à son tour.
« Bien joué… »
Dit-t ’il en effleurant le vainqueur d’un léger coup de coude lorsqu’il passa à son niveau.
« …voyons si tu peux maintenir la cadence sur la dernière épreuve. »
Bien qu'ayant la sensation de n'avoir qu'à moitié récupéré, il se plaça en position, à la gauche de Kyo quand ce dernier eut repris son souffle, et conforta son ami d’un ;
« Bonne chance mon vieux. »
Lorsqu’il amorça l’ultime challenge.
En dépit de sa défaite, Urumi le soupçonnait d’avoir encore quelques cartes à jouer…
…même s’il devait bien reconnaître une certaine surprise à avoir réussi à le battre sur les dernières épreuves.
C’était une chose qu’il n’aurait jamais pensé possible jusqu’à maintenant.
Se rapprochait-t 'il du niveau de son ancien Senpaï ?
Son ami lança le signal, et il fonça vers la paroi qu’il commença à gravir comme un écureuil ; se concentrant sur sa respiration, vérifiant chaque prise, esquivant les zones rendues glissantes par le givre, s’accrochant et bondissant parfois dans des manœuvres chargées d’audace.
Il allait donner toutes les forces qu'il lui restait.
- Roll:
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Mer 21 Sep - 20:52
Concours de B...
Avec des types musclés ─ Seizan ─ Hiver 805
Avec des types musclés ─ Seizan ─ Hiver 805
Les mains sur les jambes, je soufflais fort l'effort qui m'avait poussé à vaincre là où j'avais été odieusement laissé en arrière auparavant. Rouge de concentration et suant de la dizaine de tours orchestré, je me relevais pour faire bonne figure quand Kyoshiro arriva. Celui-ci me félicita dignement alors que le troisième larron se décida à une petite moquerie, comme si j'étais revenu dans la course.
En fait, oui, on était tous à égalité.
La situation était presque miraculeuse : Chacun avait une victoire à son actif et la dernière épreuve allait nous départager. C'était presque écrit à l'avance et je regardais chacun de mes compétiteurs pour savoir s'ils avaient fait exprès de me laisser gagner pour créer un genre de micro-événement pour émulsifier le tout ! En tout cas, la finalité était là, je me décidai à réfléchir à tout ça après... Me déconcentrer avec des complots cachés, c'était la promesse de me faire fumer à la prochaine épreuve.
Celle-ci arriva vite et l'aveugle, dans son rôle contre-indiqué de guide, nous annonça qu'il fallait rejoindre le pied de la falaise pour attaquer ainsi l'escalade : C'était la cerise sur le gâteau, surtout après avoir mis ses jambes et ses bras dans un état de fatigué pathétique. C'était aussi très dangereux : Et si on tombait ? Je ne possédais pas cette compétence magistrale de pouvoir coller aux surfaces et en cas de désagrément, c'était la chute certaine.
Posant la main sur la pierre froide, je lorgnais sur la verticalité : Le climat faisait que le tout était plus praticable, mais on était encore un peu en hiver. Il fallait faire attention à glisser. Soufflant pour amorcer une phase, encore, d'effort.
J'attendais le top départ.
Quand la voix du samouraï retentit dans le matin, le silence devint un cirque d'effort et de glissement... Quelques petits cailloux défilèrent sous ma paume, partant avec les appuis pour me taper délicatement sur le front, les joues, ou se réfugier dans les plies de mon habit. Ce n'était que justice pour l'inconfort que je créais dans leur repos minéral. Le souffle appuyé, j'essayais de prendre de l'avance sur la voie que j'avais empruntée : Saisir les difficultés futures pour ne pas stagner, en extension ou en lévitation, dans un effort que je ne faisais guère.
Des chemins serpentaient dans les montagnes de la région, et si pour sortir, il fallait passer par Tsume No Kuni et sa sœur Kuma, les sentiers n'étaient guère plats. Rien ne m'avait jamais forcé à l'escalade et si l'exercice n'était pas totalement inconnu, je ne pouvais avancer que c'était un domaine d'expertise. Mon poids était mal réparti et j'espérais, en fait, que mes deux adversaires soient du même genre que moi.
Parce qu'en fait, je me fatiguais vite.
Soit la course m'avait vidé, soit les pompes m'avaient couté plus que nécessaire. En tout cas, je commençais à rater des prises au-dessus de moi et donc je me reprenais à deux fois pour avancer. Tout se faisait à tâton, comme un enfant qui n'osait pas ou... Un aveugle. "Ah ouais."
J'étais mal barré !
- Tour:
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Jeu 22 Sep - 16:21
Concours de b...
Kyoshiro était si sûr de lui et de sa réussite que, parfois, il en oubliait qu'il n'était qu'un homme. Non, en fait il ne le savait que trop bien mais ne pouvait accepter de n'être qu'un anonyme perdu dans la foule. Il avait été moins que tous les autres, tout sa vie alors, aujourd'hui, il souhaitait devenir bien plus. Il souhaitait s'élever au-dessus de ses contemporains, au-dessus de ceux qui avaient un jour douté de lui, un jour douté de sa capacité à faire quoi que ce soit de sa vie, en raison de son évidente différence. Il avait décidé de passer sa vie à déjouer les cartes qui lui avaient été données à la naissance alors, bien sûr, la médiocrité, être dans la moyenne n'était clairement pas un objectif qu'il pouvait accepter.
Rongé par ce complexe d'infériorité lui soufflant dans l'oreille du matin jusqu'au soir, il faisait de son mieux pour repousser ses limites, car il ne pouvait et ne voulait accepter la situation dans laquelle il se trouvait aujourd'hui. Il ne voulait pas être connu comme le forgeron aveugle de Seizan. Il ne voulait pas que sa réussite soit associée à sa cécité, de quelque façon que ce soit. Il voulait que ses pairs soient impressionnés par sa réussite, au point qu'ils en finissent par oublier qu'il était né différent.
Alors oui, il était très compétitif mais c'était bien la seule solution pour gagner le respect de ses collègues. Seulement voilà, sa volonté seule n'était parfois pas suffisante, comme il allait l'apprendre aujourd'hui. Il avait gagné la première épreuve mais, malgré sa détermination, ses deux collègues se montrèrent plus endurant que lui sur les exercices suivants. Il avait décidé de ravaler sa fierté et sa frustration, alors qu'il faisait face à la montagne qu'il allait devoir escalader. Un exercice difficile, compte tenu de sa fatigue, mais il n'était pas homme à faire machine arrière de toute façon.
Les maintes moites, le pouls rapide, le jeune homme prit une profonde et commença son ascension. Il aurait pu essayer de grimper le plus vite possible, mais c'était le meilleur moyen de s'épuiser comme il l'avait très récemment appris. Alors il ralentit le rythme, tâtant le terrain pour reconnaître les endroits où il avait prise, avant de continuer son ascension petit à petit. Plus le temps passait et plus la pente était raide, plus le vent était puissant et plus les prises étaient difficiles à maintenir, mais il tint bon malgré tout.
Allez, allez.
Il sentait déjà ses camarades le dépasser mais il devait continuer, car on ne se souviendrait pas de lui comme l'homme incapable de finir une course. Il poursuivit donc son ascension et, arrivé au point de rendez-vous, la frustration s'empara à nouveau de lui en réalisant qu'il était le dernier. Serrant les dents, il respira un moment en se redressant, pour reprendre son souffle, avant de se draper d'un sourire forcé en direction du premier arrivé, Urumi.
Bon. Je crois que nous avons notre grand gagnant du jour. Bien joué.
C'était le jeu, dans une compétition il fallait un gagnant et un perdant. Alors qu'il se répétait cela, le jeune homme se rappela des propos de Urumi, juste avant que la compétition ne commence vraiment. Que devait payer le perdant, déjà ?
Ah mais attends...ça veut dire que c'est moi et Kunao qui devons te payer le petit-déjeuner ?
Eh oui, car les deux perdants étaient à égalité, avec une victoire chacun. Seulement voilà, Kyoshiro était bien content d'aller manger et laisser cette compétition derrière mais...il restait quand même un petit problème. Soupirant, passant une main dans sa crinière couleur neige, il ajouta :
Mais avant ça...il va falloir redescendre. Bon eh bien...en route.
Allez, il était temps de redescendre, à présent. Ils l'avaient mérité.
- Spoiler:
Et nous avons un gagnant : Urumi ! Félicitations !
C'était mon dernier post, pour moi, en tout cas. Il faudra qu'on se refasse ça, en variant un peu les épreuves !
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# Re: Concours de B... (PV - Des hommes forts) Jeu 6 Oct - 1:43
Sans jamais dévier de sa trajectoire, Urumi gravissait le versant de la montagne. Bondissant de pierre en pierre. Il semblait à peine conscient de ses mouvements, mais chacun de ses gestes se voulaient le plus perfectionné possible car le jeune homme, galvanisé par les épreuves précédentes, se trouvait dans un état de pure clarté mentale. Au travers d’un œil profane, ses sauts, ses prises, ses enchaînements acrobatiques paraissaient fluides, et son corps semblait directement réagir à sa conscience, en accord total avec ce qu’il se savait d’instinct devoir faire.
Mais d’un point de vue plus endogène l’illusion de l’aisance laissait la place à des perceptions moins tertiaires.
Le moindre effort lui coutait.
D’emblée, il avait senti la douleur se réveiller, tirant sur chacun de ses muscles comme si des chaînes incandescentes y avaient été lovées. Devant lui, le sommet se résumait à un vague ardillon suggestif qui perçait à travers la masse vaporeuse des altostratus en mouvements invariables autour des pics de Seizan. Crevant le ciel comme des pointes de flèches sculptées dans du givre.
En bas, le sol était déjà loin et garantissait la promesse d’une mort certaine à la moindre erreur.
Urumi ne voulait pas regarder.
Ses iris, de la même couleur que le ciel d’hiver, couraient le long de la paroi ; guidant ses mains vers des prises assurées, lui dictant les pièges à éviter – en l’occurrence des zones verglacées où le ruissèlement de l’eau s’était changé en de longues stalactites tranchantes qui menaçaient de se briser au moindre dérangement-. Lui disant quand bondir, freiner, glisser et s’accrocher sur cette masse accidentée de granite, de glace, et de moellons.
Soudain, il sentit la roche s’effriter entre ses doigts, et l’aspérité céda, manquant de le faire dévisser. Le sabreur bondit à l’instinct alors qu’une pointe de terreur manqua de perforer sa concentration. Il s’accrocha in extrémis à la saillie d’une alcôve en forme de berceau inversé, au-dessus de lui, et resta suspendu dans le vide quelque secondes.
Ses yeux scrutèrent l’abime qui disparaissait dans les brumes de l’altitude, en-contrebas, et un frisson qui n’était pas dû aux températures ambiantes lui traversa l’échine.
Il ferma les yeux, inspira, puis souffla longuement.
La peur pouvait être une adversaire plus redoutable encore que la sente de cette falaise s’il la laissait fracturer sa volonté.
Lorsqu’il eut recouvré assez de sérénité, il rouvrit les paupières et distingua quelque chose ; une masse, surmontée d'une touffe de cheveux blanc évoluant dans le lointain, et une autre à quelque mètres, qui semblait se rapprocher.
Urumi arqua légèrement les sourcilles quand il réalisa ce qui était en train de se passer.
Se pouvait-t’ il…
… qu’il soit en tête ?
Le spectre d’une émotion qui lui aurait certainement valut un sermon de Kazuya sur les pièges de l’impertinence dans les principes du Samouraï, quelque années plus tôt, plana sur ses traits puis s’évapora lorsqu’il commença à se balancer d’avant en arrière.
Lorsqu’il eut acquis assez d’inertie, le jeune homme se projeta à cent-quatre-vingts degrés puis se contorsionna dans les airs pour passer par-dessus l’obstacle en forme d’arc de cercle.
Ses doigts trouvèrent une prise puis, grisé par les circonstances de sa position, il entreprit d’allonger du mieux qu’il le pouvait la distance qui le séparait de Kyo et Kunao pour foncer vers le sommet.
Ses doigts ripèrent à plusieurs reprises sur la roche, et il s’écorcha les paumes, mais il ne glissa pas.
L’attention entièrement dirigée sur cette cime, drapée d’un lourd manteau de neige, qui se rapprochait à chacun de ses efforts.
Les derniers mètres furent les plus douloureux.
Ses membres tremblèrent lorsqu’il se tint devant un ultime obstacle ; une épaisse couche de glace qui se dressait en largeur devant lui.
Il inspira une nouvelle fois, et se ramassa sur lui-même, les bras tirés et les jambes fléchies sur la corniche qui lui servait d’appui…
…puis poussa de toutes ses forces pour sauter en avant.
Le temps sembla se figer, et il pu presque voir son reflet sur la sente givrée qui miroitait devant lui.
Il y eut un moment de flottement.
Et ses mains se refermèrent sur la dernière prise.
Dans un ultime effort, il se hissa au sommet. Il tremblait comme une feuille, ses doigts étaient en sang, et il se sentait épuisé, mais il avait réussi.
Il avait gravi la falaise.
Respirant par à-coup, il s’assis en équilibre, les pieds ballottant dans le vide, et profita de sa récompense.
Il pouvait voir toute une partie des reliefs de Seizan qui perçaient dans les nuages comme une épine dorsale géante. Derrière les montagnes, au loin, scintillaient la mer qui encerclait les Contrées Sud comme un croissant de lune. Un endroit apprécié par les marins et les pêcheurs, mais également redouté pour ce qu’elle pouvait cacher dans ses abysses, d’après les pamphlets couchés sur certaines sagas.
Et enfin plus bas, à travers les brumes, le Village Caché des Montagnes Bleues qu’il ne pouvait que vaguement percevoir, mais dont les bruits s’élevaient jusqu’à lui comme un orphéon familier et rassurant.
Le spectacle était de toute beauté...
...pourtant, un bref instant, une partie de lui se senti triste.
* Si seulement Kazuya avait pu être là pour voir ça avec moi. *
Le visage de son Senseï lui apparut brièvement.
Puis il le chassa dans les limbes de sa mémoire.
Kunao fut le premier à se hisser jusqu’à lui.
Le félicita Urumi.
Le ton était gentiment railleur, et ses yeux bleus l’observèrent un instant avec une intensité étrange, comme s’ils cherchaient à déceler quelque chose en lui en le passant au crible. Il y avait plusieurs facettes dans ce regard.
De l’intrigue.
Du respect.
Et une bienveillance authentique, qui n’avait rien à voir avec cette sorte de dédain maquillé en compassion que certains vainqueurs pouvaient afficher après la défaite d’un adversaire malchanceux.
Quand Kyoshiro les rejoignit, ce dernier le félicita dans un sourire acide qui n’échappa pas à l’attention du sabreur.
Cela eu même le don de l’amuser.
Dit-t' il, un éclat légèrement matois, mais pourvu d'un soupçon d'étonnement, dans ses yeux pâles.
Parce qu'une partie Urumi était réellement stupéfaite d’avoir gagné face à ce géant dont il avait naguère considéré l’inflexibilité et la résolution comme des modèles à suivre, à une époque lointaine où les conjectures se perdaient entre les souvenirs de leurs entraînement communs, et les longes sessions passées sur les plateformes d'entraînement.
C’était la première fois que cela arrivait.
Un sourire complice dépeignit sur ses traits.
Une assurance mièvre se mua sur son faciès.
Subitement, il se laissa glisser le long de la couche de glace, se réceptionna avec adresse sur les premières prises, et entrepris de gravir la paroi en sens inverse aux côtés de Kunao et Kyoshiro.
* En définitive. *, se dit Urumi. * Ils ne sauraient jamais qui leur avait lancé ce défi, ni pourquoi. L’instigateur ne s’était d’ailleurs même pas présenté.*
Et puis, était-ce réellement important ?
Il s’était bien amusé.
Sur une montagne voisine, une silhouette solitaire les observa un instant à travers le verre d’une longue vue, puis nota le nom du vainqueur sur un parchemin.
Elle aussi s’était bien amusée.
[*Le nattō (納豆?) est un aliment fermenté japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées, consommé le plus souvent comme accompagnement du riz nature dans la cuisine japonaise, notamment au petit déjeuner.]
Mais d’un point de vue plus endogène l’illusion de l’aisance laissait la place à des perceptions moins tertiaires.
Le moindre effort lui coutait.
D’emblée, il avait senti la douleur se réveiller, tirant sur chacun de ses muscles comme si des chaînes incandescentes y avaient été lovées. Devant lui, le sommet se résumait à un vague ardillon suggestif qui perçait à travers la masse vaporeuse des altostratus en mouvements invariables autour des pics de Seizan. Crevant le ciel comme des pointes de flèches sculptées dans du givre.
En bas, le sol était déjà loin et garantissait la promesse d’une mort certaine à la moindre erreur.
Urumi ne voulait pas regarder.
Ses iris, de la même couleur que le ciel d’hiver, couraient le long de la paroi ; guidant ses mains vers des prises assurées, lui dictant les pièges à éviter – en l’occurrence des zones verglacées où le ruissèlement de l’eau s’était changé en de longues stalactites tranchantes qui menaçaient de se briser au moindre dérangement-. Lui disant quand bondir, freiner, glisser et s’accrocher sur cette masse accidentée de granite, de glace, et de moellons.
Soudain, il sentit la roche s’effriter entre ses doigts, et l’aspérité céda, manquant de le faire dévisser. Le sabreur bondit à l’instinct alors qu’une pointe de terreur manqua de perforer sa concentration. Il s’accrocha in extrémis à la saillie d’une alcôve en forme de berceau inversé, au-dessus de lui, et resta suspendu dans le vide quelque secondes.
Ses yeux scrutèrent l’abime qui disparaissait dans les brumes de l’altitude, en-contrebas, et un frisson qui n’était pas dû aux températures ambiantes lui traversa l’échine.
Il ferma les yeux, inspira, puis souffla longuement.
La peur pouvait être une adversaire plus redoutable encore que la sente de cette falaise s’il la laissait fracturer sa volonté.
Lorsqu’il eut recouvré assez de sérénité, il rouvrit les paupières et distingua quelque chose ; une masse, surmontée d'une touffe de cheveux blanc évoluant dans le lointain, et une autre à quelque mètres, qui semblait se rapprocher.
Urumi arqua légèrement les sourcilles quand il réalisa ce qui était en train de se passer.
Se pouvait-t’ il…
… qu’il soit en tête ?
Le spectre d’une émotion qui lui aurait certainement valut un sermon de Kazuya sur les pièges de l’impertinence dans les principes du Samouraï, quelque années plus tôt, plana sur ses traits puis s’évapora lorsqu’il commença à se balancer d’avant en arrière.
Lorsqu’il eut acquis assez d’inertie, le jeune homme se projeta à cent-quatre-vingts degrés puis se contorsionna dans les airs pour passer par-dessus l’obstacle en forme d’arc de cercle.
Ses doigts trouvèrent une prise puis, grisé par les circonstances de sa position, il entreprit d’allonger du mieux qu’il le pouvait la distance qui le séparait de Kyo et Kunao pour foncer vers le sommet.
Ses doigts ripèrent à plusieurs reprises sur la roche, et il s’écorcha les paumes, mais il ne glissa pas.
L’attention entièrement dirigée sur cette cime, drapée d’un lourd manteau de neige, qui se rapprochait à chacun de ses efforts.
Les derniers mètres furent les plus douloureux.
Ses membres tremblèrent lorsqu’il se tint devant un ultime obstacle ; une épaisse couche de glace qui se dressait en largeur devant lui.
Il inspira une nouvelle fois, et se ramassa sur lui-même, les bras tirés et les jambes fléchies sur la corniche qui lui servait d’appui…
…puis poussa de toutes ses forces pour sauter en avant.
Le temps sembla se figer, et il pu presque voir son reflet sur la sente givrée qui miroitait devant lui.
Il y eut un moment de flottement.
Et ses mains se refermèrent sur la dernière prise.
Dans un ultime effort, il se hissa au sommet. Il tremblait comme une feuille, ses doigts étaient en sang, et il se sentait épuisé, mais il avait réussi.
Il avait gravi la falaise.
Respirant par à-coup, il s’assis en équilibre, les pieds ballottant dans le vide, et profita de sa récompense.
Il pouvait voir toute une partie des reliefs de Seizan qui perçaient dans les nuages comme une épine dorsale géante. Derrière les montagnes, au loin, scintillaient la mer qui encerclait les Contrées Sud comme un croissant de lune. Un endroit apprécié par les marins et les pêcheurs, mais également redouté pour ce qu’elle pouvait cacher dans ses abysses, d’après les pamphlets couchés sur certaines sagas.
Et enfin plus bas, à travers les brumes, le Village Caché des Montagnes Bleues qu’il ne pouvait que vaguement percevoir, mais dont les bruits s’élevaient jusqu’à lui comme un orphéon familier et rassurant.
Le spectacle était de toute beauté...
...pourtant, un bref instant, une partie de lui se senti triste.
* Si seulement Kazuya avait pu être là pour voir ça avec moi. *
Le visage de son Senseï lui apparut brièvement.
Puis il le chassa dans les limbes de sa mémoire.
Kunao fut le premier à se hisser jusqu’à lui.
« Bravo. »
Le félicita Urumi.
« Allons, ne boudes pas. Je suis sûre que tu me surpasses dans bien d’autres domaines. »
Le ton était gentiment railleur, et ses yeux bleus l’observèrent un instant avec une intensité étrange, comme s’ils cherchaient à déceler quelque chose en lui en le passant au crible. Il y avait plusieurs facettes dans ce regard.
De l’intrigue.
Du respect.
Et une bienveillance authentique, qui n’avait rien à voir avec cette sorte de dédain maquillé en compassion que certains vainqueurs pouvaient afficher après la défaite d’un adversaire malchanceux.
Quand Kyoshiro les rejoignit, ce dernier le félicita dans un sourire acide qui n’échappa pas à l’attention du sabreur.
Cela eu même le don de l’amuser.
« Je pense que tu n’étais tout simplement pas en forme. En temps normal, c’est toi qui aurais dû gagner. »
Dit-t' il, un éclat légèrement matois, mais pourvu d'un soupçon d'étonnement, dans ses yeux pâles.
Parce qu'une partie Urumi était réellement stupéfaite d’avoir gagné face à ce géant dont il avait naguère considéré l’inflexibilité et la résolution comme des modèles à suivre, à une époque lointaine où les conjectures se perdaient entre les souvenirs de leurs entraînement communs, et les longes sessions passées sur les plateformes d'entraînement.
C’était la première fois que cela arrivait.
Ah mais attends...ça veut dire que c'est moi et Kunao qui devons te payer le petit-déjeuner ?
« Bah… laisses tomber cette histoire de petit-déjeuner, c’était juste un leitmotiv. J’ai pas l’intention de malmener votre égo plus que ça. »
Un sourire complice dépeignit sur ses traits.
« Mais ça ne nous empêche pas d’aller tous manger un morceau quelque part. Je connais un coin où ils font les meilleurs *nattō de tout Seizan. »
Mais avant ça...il va falloir redescendre. Bon et bien...en route.
« On te suit mon vieux. »
Une assurance mièvre se mua sur son faciès.
« Le premier arrivé gagne le droit de choisir les prochaines épreuves. »
Subitement, il se laissa glisser le long de la couche de glace, se réceptionna avec adresse sur les premières prises, et entrepris de gravir la paroi en sens inverse aux côtés de Kunao et Kyoshiro.
* En définitive. *, se dit Urumi. * Ils ne sauraient jamais qui leur avait lancé ce défi, ni pourquoi. L’instigateur ne s’était d’ailleurs même pas présenté.*
Et puis, était-ce réellement important ?
Il s’était bien amusé.
Sur une montagne voisine, une silhouette solitaire les observa un instant à travers le verre d’une longue vue, puis nota le nom du vainqueur sur un parchemin.
Elle aussi s’était bien amusée.
[*Le nattō (納豆?) est un aliment fermenté japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées, consommé le plus souvent comme accompagnement du riz nature dans la cuisine japonaise, notamment au petit déjeuner.]
- Épilogue:
Dernier poste pour moi.
On mettra ça sur la chance du débutant (en vrai, si on avait joué sur nos stats vous m’auriez tous les deux fumés mdr). Quoiqu’il en soit c’était vraiment sympa. Je rejoins Kyo sur ces dernières lignes ; à refaire, mais en variant un peu les épreuves^^
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