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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden

    Saya


    Les fourreaux - Chimon - Urumi

    0394282001369432396.jpg


    Baigné par le soleil de l'après-midi d'été, l'effervescence régnait dans la cour.

    Des apprentis samouraïs s'adonnaient à leurs entraînements sous le regard attentif de leur maître, Fumiri Kunao, un jeune samouraï énergique au regard perçant. La cour du dojo était pavée de pierres polies, marquées par les empreintes du passage incessant des sabres et des pieds des apprentis. Le bâtiment avait quelques mois, mais l'activité avait eu raison du patin de la nouveauté. Des épées luisantes étincelaient sous les rayons du soleil, alors que les jeunes guerriers s'entraînaient avec une détermination palpable. Le cliquetis régulier des katanas s'entrechoquant dans l'air créait une symphonie martiale qui emplissait l'atmosphère.
    Kunao, vêtu de son hakama traditionnel, observait avec une attention critique les mouvements de ses apprentis. Son expression était un mélange de fierté et d'exigence, signe de son dévouement envers l'art du samouraï. Son katana, accroché à sa ceinture, témoignait de son propre engagement envers la voie du guerrier. À ses côtés, se tenait Musashi Bennosuke, l'entraîneur recruté par Fumiri pour superviser les activités du dojo en son absence. C'était un samouraï expérimenté au visage marqué par les années de service, observait également les apprentis avec une acuité aiguisée. Sa présence conférait une aura d'autorité et de sagesse à l'ensemble du lieu. Il était le plus ancien des deux et le juunin lui donnait toute sa confiance : Si le jeune homme était le symbole du dojo, le vrai pilier de la discipline était le brun aux yeux concentrés sur sa tache.

    La cour était entourée de murs en bois, ornés de symboles anciens et de parchemins calligraphiés rappelant les préceptes du bushido. Des cerisiers en fleurs encadraient la cour, ajoutant une touche de poésie à l'ensemble. Des lanternes en papier étaient suspendues çà et là, prêtes à être allumées lorsque la nuit tomberait, transformant le dojo en un lieu empreint de mystère. Les entraînements étaient rythmés par les directives précises de Musashi Bennosuke, qui prodiguait des conseils avec une voix calme et autoritaire. Les apprentis, soucieux d'apprendre les subtilités de l'art du sabre, se pliaient avec respect aux enseignements de leurs maîtres. Le Fumiri restait silencieux, découvrant la nouvelle génération de combattants... Il avait eu l'occasion d'assurer quelques entraînements, mais à chaque fois il semblait redécouvrir le talent latent sur les pentes de Seizan.
    Les mouvements étaient empreints de fluidité, capturant l'essence même du kenjutsu dans sa forme la plus classique. Le jeune maître du dojo avait choisi délibérément de maintenir l'authenticité de l'enseignement. Son katana, héritage familial, était un symbole de l'engagement envers la voie du guerrier. Ses yeux scrutateurs suivaient chaque coupe, chaque parade, s'assurant que l'esprit du kenjutsu traditionnel était préservé dans chaque geste. Le maitre d'arme était d'accord avec lui, mais ils n'avaient jamais discuté des options et de la profondeur de leur engagement sur ce chemin laborieux alors que le confort menait les hommes vers le ninkenjutsu... Kunao savait que certains samouraïs regrettaient l'ancien temps et que dans les ténèbres un homme cherchait à détruire le régime actuel et son système se basant sur l'énergie. Il restait donc prudent, au cas où.

    La philosophie du Dento était celle de la pureté du geste, de l'harmonie avec l'arme et du respect des valeurs séculaires du samouraï. C'était ce qui avait amené le Fumiri à devenir juunin, mais surtout le membre des épéistes des monts de fer.

    Un héritage laborieux, qu'il voulait consacré par la présence du chef de ce groupe...

    Sphinx. Yukio 021

    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
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    Yugure Urumi
    Saya (Fourreau) - Réunion des épeistes.  M18l MESSAGES : 109
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      Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

    Saya (Fourreau) - Réunion des épeistes.  W7ox
    [La trame, du point de vu d’Urumi, fait suite à ce RP]

    L’Épéiste gravissait avec une aisance presque féline la déclivité accidentée qui serpentait jusqu’au sommet du Pic des Bourrasques. Le chemin était peu emprunté en raison de sa dangerosité –chaques années connaissaient son lot d’accidents, dont certains mortels-, et la plupart des badauds lui préféraient les passerelles suspendues permettant un accès plus direct jusqu’aux plateformes d’entraînement.
    Mais pour Urumi, c’était justement cette perspective qui avait orienté son choix.
    Non par le désir vaniteux de tester ses capacités dans une démonstration d’hubris qui n’auraient de spectateurs que le vent et les nuages. Mais d’avantage par le calme et la tranquillité que pouvait lui offrir la solitude pour réfléchir aux évènements vécus deux jours plus tôt, au sommet du Mont Orochi.
    Son visage portait encore les stigmates de sa rencontre avec Kurai -quelque brûlures superficielles au niveau du front et sur la courbe de sa mâchoire-.
    Il avait pris seul la décision de répondre à l’invitation du Rōnin, cachant à Heizen et aux autres personnes constituant son entourage proche cette entrevue qui, pour beaucoup, aurait pu constituer une occasion unique de coincer l’un des membres de Mugen.

    Quelque chose aurait mal tourné. Se répéta Urumi, alors qu’il escaladait une inclinaison presque verticale dans une succession de sauts acrobatiques.
    Les gestes étaient presque mécaniques, comme s’il connaissait l’ascension par cœur.
    En es-tu si sûre ? Lui répondit une voix glacée issu des tréfonds de son subconscient. Avec les membres de l’Ao Oni no Ken et le Seizankage à tes côtés, tu aurais eu largement tes chances.
    Quelqu’un y aurait laissé la vie.
    C’est parfois le risque, au prélude d'une guerre.
    Un rictus se dépeignit sur les traits du jeune homme.
    Tu aurais pu également en parler à Chimon, le chef des Épéistes.
    Urumi plongea en avant, sous la courbe d’un monolithe effondré qui obstruait partiellement le chemin. Il bascula dans une glissade contrôlée, puis se redressa rapidement.
    Il sentit la poignée de Taishou, l’épée démoniaque qu’il portait sanglée dans son dos, racler un instant sur la roche, au-dessus de lui.
    Cet homme est peut-être impliqué avec Mugen. Raisonna Urumi, qui avait vu un parallèle possible entre les rumeurs portants sur le fait que Chimon ne soit plus en possession de Kusanagi, et les révélations de Kurai concernant l’utilisation des fragments de Yamata no Orochi pour réveiller une chose antique.
    Aux yeux de l’Épéiste –qui connaissait la légende de Susanoo et du Roi des Monstres- cette lame pouvait constituer un autre reliquat.
    Peut-être... Lui répondit narquoisement la voix froide qui retournait lentement dans les abysses qu’il avait dans le cœur. …peut-être pas.

    Urumi arriva en nage au niveau des passerelles.

    L’espace d’un instant, il fut tenté de puiser dans les réserves du sceau étrange que Kurai lui avait conféré pour effacer la sensation d’essoufflement, mais il se retint.
    Sa dernière tentative lui avait causé de nouvelles brûlures.
    Il fit glisser sa main bandée sur son abdomen, là où le Rōnin l’avait marqué, et put sentir le chakra en latence qui irisait sous ses doigts.
    L’aura d’un Bijuu. Une créature qui, lorsqu’elle se réveillerait, serait presque inarrêtable.
    Les paupières du jeune homme se plissèrent.
    Il devait pourtant trouver le moyen de la stopper… de prévenir de ce qui se tramait…
    …parce que ce n’était pas seulement la menace Bijuu, qui couvait.
    S’il ne faisait rien, Hachuurui Junzen, l’homme à la tête de Mugen éradiquerait toute la lignée impériale pour régner en maître sur Onogoro.


    Mais à quel prix ?
    Sa dissimulation sur l'invitation de Kurai pourrait être interprétée comme un acte de trahison.
    Au pire il pourrirait dans les geôles de Seizan. Au mieux, il subirait le même sort que le clan Watari.
    Ou l’inverse…

    Puis Urumi renifla, en se rendant compte de la vacuité de ses craintes.
    Il y avait plus en jeu que sa propre existence.

    Il s’apprêtait à s’engager sur le pont suspendu conduisant aux plateformes d’entrainement lorsqu’un panneau directionnel en bois laqué attira son attention.

    Dojo Dentô

    La flèche indiquait un sentier, adjacent à la passerelle, qui montait vers un promontoire au sommet duquel se dressait fièrement une structure qu’il n’avait encore jamais vu.

    Les pensées qui harcelaient le Seizanjin se dissipèrent un instant quand son attention fut accaparée par le souvenir d’une conversation entre deux Chuunin, dans les venelles du Quartier Militaire.
    L’un d’eux avait parlé d’un nouveau dojo, fondé par un Épéiste à la crinière ivoirine et au surnom désormais notoire ; Kyuugeki
    Une ombre de sourire ourla les traits fatigués d’Urumi qui se détourna des passerelles pour emprunter la direction menant au bâtiment.

    Lorsqu’il passa l’arche du Torii, ses yeux pâles balayèrent le domaine en effervescence.

    L’endroit s’agençait sur un style martial dans la plus pure tradition du Bushido, mais avec de nombreuses fioritures qui alliaient charme esthétique et spiritualité ; avec ses *chōchin (*lanterne japonaise) de papier coloré, suspendus tout autour de la cour aux vastes dimensions rectangulaires, ses parchemins calligraphiés accrochés aux linteaux, et ses panneaux de bois aux kanji incrustés qui, pour la plupart, faisaient référence aux Sept Vertus de la vie du Samouraï.
    Au centre du cloître, un homme au traits calmes et austères circulaient entre les aspirants s’entrainant aux Bokken pour corriger un mouvement, prodiguer un conseil, ou faire la démonstration d’un enchaînement.
    Le jeune homme se sentit un instant nostalgique, car la scène le renvoya bien des années en arrière, à l’époque où il s’entrainait au dojo familial sous l’égide de Kazuya.
    Il était déjà passé par ces étapes.

    Puis il se détourna, marchant vers une silhouette solitaire qui observait silencieusement la séance.

    « On dirait que tu en as fait du chemin.  (retenti une voix familière, derrière l'homme seul) Je ne t’ai pas encore félicité, Kunao-sensei. (le ton, emplie d’une certaine bienveillance, était dénué de sarcasme) Très bel endroit. »


    En se retournant, le Croc-blanc put reconnaître son ami.
    L’expression était sincère, mais quelque chose dans le regard du Yugure dénotait depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Comme s’il était en proie à une forme de tourment intérieur. De plus, son visage portait d’étranges tuméfactions, et ses paupières étaient creusées, traduisant un manque de sommeil.

    Comme pour Kunao, Urumi semblait avoir changé lui aussi.
    dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
    Yamamoto Chimon
    dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
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    Yamamoto Chimon
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      Saya - Réunion des épéistes

      Yamamoto Chimon, aussi proche souhaite-il être des membres de son village et surtout des  épéistes de sa Brigade, ne peut malheureusement pas se rendre disponible pour tout le monde. Il a beaucoup de responsabilités et il prend véritablement son rôle à coeur.  Il y a quelques jours ou semaines de cela, le temps passe si vite qu'il est parfois difficile de donner une date précise, il a reçu un parchemin de Fumiri Kunao. Ce dernier souhaitait l'accueillir au sein de son dojo fraîchement créé mais à ce moment-là, il n'avait hélas pas le temps pour ça et était encore en train de se remettre de ses blessures.

      Bien que cela n'ait pas vraiment été un refus puisque le Yamamoto avait promis de passer plus tard, il s'en ait voulu. Fumiri Chimon est certes un enfant, à ses yeux, mais il s'agit d'un véritable génie qui, à un très jeune âge, a su obtenir le prestigieux titre de Jonin. Ce potentiel débordant, cette détermination et cette ambition naïves mais entrainantes, c'était ça que le vieux samouraï souhaitait protéger. Le rêve de la jeunesse, l'espoir en l'avenir, la fierté envers Seizan et son riche héritage.

      Le noble Jonin a pris le temps d'observer les ruelles du village sur son trajet jusqu'au dojo. Observer le peuple, ses besoins, ses craintes et ses espérances fait partie des devoirs de ceux au pouvoir. Cependant, le passage d'un homme d'une telle renommée ne se faisait pas sans bruit. Ainsi, il se retrouve obligé de s'arrêter une ou deux fois pour saluer des habitants et soldats. Il profite de cette petite visite pour regarder les étals des forgerons du village. Bien qu'ils n'aient jamais réussi à dévoiler tout le potentiel de Kusanagi no Tsurugi, cette épée l'a accompagné pendant des années et il avait malgré tout une attache émotionnelle avec elle. Ne plus l'avoir à ses côtés est... étrange. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il se sent nu, mais... presque.

      Dépoussiérant ses vêtements et refermant son haori, il se présente au Dojo Dento. Passant le pallier de la porte, son regard passe de droit à gauche. Il hoche la tête d'un air satisfait en voyant à quel point l'architecture a été travaillée. L'endroit est élégant mais loin d'être superficiel. L'agencement de la cour a été murement réfléchi, optimisant sans nul doute le temps des apprentis. Les symboles anciens et les parchemins exposés ça et là, donneraient envie à l'ancien de s'installer dans un coin pour méditer mais, il n'est pas venu pour ça.  

      Un homme inconnu l'aborde et propose de le mener jusqu'au maître des lieux. Personne chargée de l'accueillir ou simple admirateur désireux de se rapprocher du sabreur le plus célèbre du village, il n'en a aucune idée mais il accueille cette proposition avec un grand sourire chaleureux, se laissant guider.

      Fumiri Kunao et... Yugure Urumi.
      J'ignorais que j'aurais l'honneur d'être accompagné par deux de nos plus jeunes Jonin en cette si belle journée d'été.
      Je suis vraiment chanceux !


      Un rire chaleureux s'échappe de ses lèvres avant qu'il s'incline respectueusement devant les deux Seizanjin.


      Je tiens à m'excuser auprès de vous, Fumiri Kunao.
      Je me suis fait attendre un peu trop longtemps à mon goût.

      dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
      Fumiri Kunao
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      Fumiri Kunao
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      Les fourreaux - Chimon - Urumi

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      Le bruit des entraînements avait couvert l'arrivée de Urumi.

      Il y avait beaucoup de silhouettes dans la cour du dojo, peut-être trop ? Je n'avais pas vu arriver le divin samouraï. Sa voix vint avant sa vue, je me retournais ainsi pour admirer la taille élancée de mon camarade de l'Ao ainsi que... "Merde." Mon regard s'arrêta sur les contusions ainsi que les yeux cerclés de l'individu. Saki connaissait des troubles par sa recherche de secrets, et Urumi semblait aussi engoncé dans les emmerdes. Avançant la main, chaleureux, il voulut saisir celle de son ami pour une embrassade courtoise.

      - Merci  ! Je n'ai pas eu l'occasion de vous montrer mon dojo, à toi et à l'équipe. J'ai investi pas mal de mes gains de missions dans la rénovation du bâtiment, et rajouté certains petits trucs. Ravis que cela te plaise ! C'est un endroit pour nous, ceux qui gardent la tradition de la lame dans le cœur. Avec mon compagnon, nous avions une petite escouade... De deux. Au sein des épéistes des monts de fer. Notre objectif était d'intervenir dans les affaires du kenjutsu. Cette fameuse mission au sujet d'un fantôme attaché à un katana avait été déterminant dans sa conception, et l'élaboration de notre objectif commun. La nouvelle génération a l'air dynamique, regarde ! De l'index, je désignais un duo qui s'affrontait avec des bokken tout à fait classique, mais la dureté des coups qui résonnaient dans la cour donnait un côté grandiloquent à la rencontre.

      Content de moi et de ma troupe, je croisais les bras en hochant la tête. La trop grande confiance était un péché, ou en tout cas une faiblesse, mais j'étais rudement fier de ce que j'avais créé ici. Et justement, de la confiance, il allait falloir en avoir.

      Tournant la tête, comme tout un chacun, en approche d'un flux d'air discret, mais raisonnablement public, je pus voir arriver le grand samouraï... Le chef de ma faction. Yamamoto Chimon. Le visage figé, un instant, je comprenais ensuite ce qui était en train d'arriver. Ma lettre avait reçu une réponse, invitant à l'attente, et voici que le jour était arrivé. Si Urumi était arrivé comme un courant d'air, Chimon était un ouragan. Un charisme, une puissance passive qui pouvait à tout moment se déclencher. Je le sentais et tout le monde, en fait, pouvait le sentir. Ce n'était pas uniquement la réputation, mais bien la force qui faisait tourner la tête des badauds. Automatiquement, les élèves arrêtèrent leurs exercices pour regarder, muet, la grande carrure avancer vers leur senseï et son camarade. L'entraîneur baissa la tête : S'il ne pouvait plus être un samouraï actif, il saluait ceux qui l'étaient restés, même à un âge avancé.

      Le Yamamoto salua la chance d'être en présence de l'oiseau de proie et de moi. Je baissais la tête, un peu docile face à l'autorité tranquille de l'homme.

      - C'est nous qui sommes chanceux, maitre. Relevant le regard, je croisais celui du chef des épéistes. Concentré, mais relâché, comme tous les combattants devaient être. "Conscient des choses, mais prêt à laisser couleur l'eau et souffler le vent." Il s'excusa du retard, au vu de ma lettre. Je ne pus que garder le silence, comment expliquer que j'avais attendu impatiemment son instance ? Que j'étais soulagé de le voir ainsi arriver ? Je pouvais lui présenter mon projet. Cela m'a permis de mieux affiner les entraînements et les nouvelles fleurs de Seizan... Ce n'est que mieux, avec du recul. Je ne voulais pas parler de moi, je voulais présenter les jeunes gens qui ne voulaient qu'une seule chose : Briller. Mon ami, Musashi Bennosuke et moi-même, avons bâti cet endroit pour préserver les traditions originelles du Kenjutsu et former des combattants. Une nouvelle petite révérence de l'ancien soldat, il fallait partager le mérite d'ainsi travailler ! Si vous le voulez bien, les élèves de l'école Dento peuvent vous faire une démonstration.

      Des murmures, plus ou moins forts, tout le monde voulait montrer ce qu'il valait au chef des épéistes !  La crainte de décevoir avec une mauvaise représentation se mêlait à l'excitation d'avoir le regard du grand maitre sur soi. Je comprenais mille fois cette impression. D'une certaine manière, moi aussi je voulais briller devant lui.

      Sphinx. Yukio 021

      dit Mōkin, Jonin de Seizan
      Yugure Urumi
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      Yugure Urumi
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      Urumi accepta l’accolade, attrapant l’avant-bras de Kunao à la manière des guerriers.
      Il put sentir la force de son ami quand sa main se serra autour de la manche de son haori. S’il avait beau faire prêt d’une tête de plus que le Croc-Blanc, le Yugure savait que les talents de ce dernier lui étaient supérieurs.

      « Merci  ! Je n'ai pas eu l'occasion de vous montrer mon dojo, à toi et à l'équipe. J'ai investi pas mal de mes gains de missions dans la rénovation du bâtiment, et rajouté certains petits trucs. Ravis que cela te plaise ! C'est un endroit pour nous, ceux qui gardent la tradition de la lame dans le cœur. (Comme pour ponctuer ses dire, Kunao tendit le doigts vers le centre du Dojo. Désignant deux novices qui s’entrainaient au Kenjutsu.) La nouvelle génération a l'air dynamique, regarde ! »


      Les iris de l’Oiseau de Proie se posèrent sur le binôme d'aspirants, observant chaque mouvement comme s’il tentait de les décrypter.
      La plupart des enchaînements étaient d’ordres basiques, reflétant les prémices des premières initiations à la voie du sabre. Leurs manœuvres étaient assurées et coulaient comme de l’eau entre les écueils, dans le lit d’une rivière.
      Toujours vifs, toujours en mouvements.
      Cela dit, l’œil attentif du Samouraï décela plusieurs failles dans le jeu des novices. Le premier ne protégeait pas assez son flanc gauche, récoltant par deux fois plusieurs attaques larges qui lui auraient été fatales si l’arme avait été constituée d’autre chose que du bois de bambou.
      Le deuxième manquait de souplesse dans ses déplacements, évaluant parfois mal la distance entre lui et son adversaire, ce qui transformait la moitié de ses enchainements en de larges arabesques sifflantes qui manquaient leur cible une fois sur deux.

      Un sourire ourla les lèvres d’Urumi tandis qu’il observait les deux adolescents, faisant fi des défauts qu’il venait de relever lorsqu’il répondit à Kunao.

      « Ne dit-t’ on pas que les jeunes générations sont faites pour surpasser les anciennes ? »


      Mais le regard du Croc-Blanc fut attiré par autre chose, derrière le Yugure qui se retourna doucement tandis qu’une agitation discrète commençait à poindre à l’entrée du Dojo.
      Comme pour illustrer ses réflexions arguant sur l’écart générationnel, une silhouette souple mais charpentée se détacha de l’embrasure de la porte en shoji pour avancer avec élégance jusqu’à Urumi et Kunao.
      Le jeune homme arqua légèrement les sourcilles en reconnaissant Yamamoto Chimon, le chef des Épéistes des Monts de Fer, leur faction respective à tous les trois. L’homme, d’un âge avancé, comptait parmi les meilleurs bretteurs de sa génération. Sa longue chevelure argentée était tirée en arrière, en une queue de guerrier, et son regard étincelait d’une vitalité qui jurait avec les nombreuses rides sur son visage marqué. Il avait la démarche d’un aigle, et chacun de ses déplacements attestaient de la signature d’un combattant expérimenté pour qui savait les interpréter.
      Aussitôt, les réflexions obscures du Yugure refirent surface quand ses iris d’acier se posèrent sur le flanc du vétéran…
      Aucune trace de Kusanagi.
      …il les chassa d’une pichenette mentale.
      Le temps des questions viendrait plus tard.
      Peut-être…


      Fumiri Kunao et... Yugure Urumi.
      J'ignorais que j'aurais l'honneur d'être accompagné par deux de nos plus jeunes Jonin en cette si belle journée d'été.
      Je suis vraiment chanceux !

      « Tout l’honneur est pour nous, Yamamoto-sama. »


      Répondit Urumi en s’inclinant avec déférence face à son supérieur.

      « C'est nous qui sommes chanceux, maitre. Cela m'a permis de mieux affiner les entraînements et les nouvelles fleurs de Seizan... Ce n'est que mieux, avec du recul. »



      Je tiens à m'excuser auprès de vous, Fumiri Kunao.
      Je me suis fait attendre un peu trop longtemps à mon goût.


      Une lueur espiègle se réverbéra dans les yeux d'Urumi qui observait silencieusement l’échange entre les deux hommes.
      L’entrain de Kunao faisait réellement plaisir à voir.
      Puis une idée lui traversa l’esprit, au moment où ce dernier proposa une démonstration des élèves du Dojo à Chimon.

      « ...les élèves de l'école Dentô peuvent vous faire une démonstration. »


      « Si vous m’autorisez une suggestion, Yamamoto-sama, puis-je également me permettre de solliciter votre expérience pour offrir un échantillon de nos connaissances communes aux jeunes élèves de Kunao-san, après la démonstration... (il posa la main sur le bras de son frère d'armes) ... si ce dernier n'y voit pas d'inconvénients bien sûre ? »


      Le ton était respectueux, mais recelait d’une note de curiosité mêlée d'un soupçon d'audace.

      Chimon allait-t' il accepter ?
      Comment Kunao considérerait-t' il la requête d'Urumi ?

      dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
      Yamamoto Chimon
      dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
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        Les pupilles du Yamamoto captivaient les gestes des épéistes de l'illustre Dojo Dentô, voyant ainsi qu'une certaine harmonie envoûtante était présente au sein de cet établissement. Il était essentiel de se rappeler que dans sa jeunesse, Chimon avait également perfectionné les rudiments du Kenjutsu. Par la suite, le maître sabreur avait évolué vers un style personnel, maniant habilement deux katanas, ce qui lui avait valu une certaine renommée. Malgré la perte de son arme emblématique, Kusanagi, le vieil homme arborait toujours deux lames à sa ceinture. Pour les observateurs avertis, l'un des manches semblait être orné d'un visage figé dans une expression de terreur. S'agissait-il d'une nouvelle arme démoniaque ? Peu étaient ceux qui détenaient cette information, mais malgré la maîtrise incontestée du Chef du Mont de Fer dans l'art du sabre, il n'avait jamais réussi à déclencher la version démoniste de Kusanagi. Cette épée était considérée comme l'une des merveilles du monde, un katana légendaire, et ce n'était pas sans raison. Toutefois, il était clair que l'arme ne faisait pas le guerrier, bien au contraire.

        Les mains glissées derrière son dos, il s'avança légèrement plus près des élèves tout en acquiesçant à la proposition de Kunao. Le Nitoryu Ripa prodigua alors un conseil à tous les apprentis, dans le but de les encourager et de les inspirer :

        Écoutez-moi, tout le monde ! Je suis conscient que répéter les mêmes mouvements des milliers de fois peut sembler fastidieux et sans intérêt. Moi-même, j'ai eu ces pensées dans ma jeunesse. Cependant, l'art du sabre exige une dextérité exceptionnelle. Un simple écart dans l'exécution d'un mouvement pourrait compromettre l'intégralité de votre performance. C'est pourquoi nous devons travailler sans relâche. Je serais honoré d'accueillir de nouveaux sabreurs talentueux et rigoureux au sein des Monts de Fer. Montrez-moi ce que vous avez dans le ventre !!


        Quelle chance pour les élèves de recevoir des conseils d'un maître épéiste de renom pour les motiver au maximum. Chimon échangea un regard complice avec Kunao, arborant un large sourire. Puis, il tourna son attention vers le Yugure pour répondre à sa demande :

        Nous pourrions leur offrir un petit spectacle en effectuant un véritable duel. Cela leur permettrait d'observer des mouvements authentiques. De plus, j'ai acquis une nouvelle arme que je souhaite mettre à l'épreuve. Pour éviter tout accident, nous devrions limiter l'intensité de nos attaques. Je suis disposé à vous affronter simultanément, ou bien vous pouvez chacun montrer votre propre style de Kenjutsu en m'attaquant à tour de rôle. Je pourrais me défendre et riposter par la suite. Dites-moi ce que vous préférez. Kunao, as-tu une préférence quant à ce que tu aimerais démontrer à tes élèves ?


        Disait-il tout en posant sa main sur le manche orné d’un visage hurlant. D’un œil attentif, il observa la démonstration des élèves et se mit à marcher autour d’eux afin de les reprendre sur certains mouvements tel un véritable enseignant dans l’art du Kenjutsu.

        Pour ce mouvement, l'inclinaison de ta lame devrait être d'environ 45 degrés afin d'éviter qu'elle ne se bloque dans ce que tu souhaites découper. Visualise ta lame comme une extension naturelle de ton bras.


        Incline légèrement tes genoux. Cela te permettra de générer une énergie plus efficace dans ton mouvement. Le transfert de poids joue un rôle crucial.


        Parfait ! Réduis légèrement la prise de ta main droite sur le manche. Cela favorisera une amplitude et une fluidité accrues vers la fin de ton geste.


        Détends tes muscles et rends ton mouvement plus fluide. La rigidité risque d'entraver ta fluidité et de bloquer involontairement ton geste avant qu'il ne soit terminé.


        Il disait cela tout en appuyant sa main sur la lame pour indiquer où le mouvement devrait vraiment se terminer, afin que l'élève comprenne l'importance de relâcher ses muscles. Cette séance dura plusieurs minutes, au cours desquelles divers conseils avisés de Yamamoto furent prodigués au sein du dojo. Tous semblaient attentifs et satisfaits de ce que le Fumiri avait pu leur apporter. Créer un nouveau dojo et leur offrir la possibilité d'avoir un cours aux côtés du plus grand épéiste de Seizan n'était pas une mince affaire, après tout.

        Chimon retourna ensuite auprès des Jonin, laissant encore quelques minutes pour terminer la démonstration. La suite allait certainement être un petit duel entre les trois, tout en restant dans une optique d'apprentissage pour les élèves du dojo. Que voulait faire Kunao ?
        dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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        Les fourreaux - Chimon - Urumi

        0394282001369432396.jpg


        - Hmm ? Mes iris se tournèrent vers Urumi qui proposait un duel, non pas entre les aspirants, mais entre les maitres présents sur le lieu de l'enseignement. Il cherchait mon approbation par le contact, mais j'étais plus assommé qu'autre chose.

        Clignant des yeux, surpris pas mal, je me retournais vers le chef des épéistes des monts de fer : Qu'est-ce qu'il en pensait ? Gardant le silence pendant ses brèves secondes, ce fut Chimon qui retourna sur le sujet. Il était tout à fait partisan de cela, de plus il devait tester une nouvelle arme... Où était sa précédente ? Baissant le regard, doucement, je ne pus qu'observer l'absence de Kusanagi et la présence d'une lame étrange dont la garde était plus que terrifiante. Maintenant, il fallait donner son avis :

        - Je... Disons... Bennosuke, de son côté, me sourit. Il appréciait ce moment, car il n'avait pas à s'engager. Le coquin. Oui, autant montrer nos talents. Ils apprendront par ce prisme... Bien que j'avais envie de présenter mon école au grand samouraï, je me pliais à son conseil. Je privilégie davantage la confrontation individuelle, pour montrer tous nos gestes... Trois combattants actifs, cela pourrait déclencher pas mal de confusion chez mes élèves. De plus, hors des missions, c'est bien plus traditionnel les entraînements ainsi. Hochant lentement la tête, je me persuadais moi-même que c'était la bonne chose à faire.

        Affronter le Yamamoto, ce n'était pas dans mes plans du jour... Comme contre ce jonin de Toge, il y a quelques semaines, je risquais de me montrer ridicule. En tout cas, c'était dans ma tête, tout ça. Une grande excitation naissait toutefois dans mon coeur, comme si j'en avais envie... Plus que pour mes élèves, c'était pour me tester au regard du zénith de l'art de la lame. Pendant que le maitre profitait de quelques minutes pour donner des conseils astucieux et salvateur aux aspirants, je me tournais vers Urumi. Bennosuke, de son côté, suivait d'une oreille les conseils de Chimon tout en hochant la tête en ma direction : Il approuvait ma démarche. C'était un guerrier, comme nous tous.

        - Bon... Tu veux passer en premier ? Recherchant sur le visage de mon camarade la même appréhension et envie que moi, je me rendais vite compte qu'Urumi était le plus calme de nous deux. Un vrai oiseau de proie... Un prédateur froid et mortel. Un élément central de l'Ao. C'était peut-être moi l'obsédé de la lame, après tout. C'est toi qui as proposé, je me plierai à ton avis. Rien ne me dérange. Tant que j'ai mon tour contre le chef...

        Combattre un maitre, ce que c'était intéressant !

        Sphinx. Yukio 021

        dit Mōkin, Jonin de Seizan
        Yugure Urumi
        dit Mōkin, Jonin de Seizan
        https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t206-yugure-urumi-o-le-tintement-de-la-lame-dans-l-opacite-des-brumes-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t235-yugure-urumi-o-chroniques#776
        Yugure Urumi
        Saya (Fourreau) - Réunion des épeistes.  M18l MESSAGES : 109
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          Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

        Écoutez-moi, tout le monde ! Je suis conscient que répéter les mêmes mouvements des milliers de fois peut sembler fastidieux et sans intérêt. Moi-même, j'ai eu ces pensées dans ma jeunesse. Cependant, l'art du sabre exige une dextérité exceptionnelle. Un simple écart dans l'exécution d'un mouvement pourrait compromettre l'intégralité de votre performance. C'est pourquoi nous devons travailler sans relâche. Je serais honoré d'accueillir de nouveaux sabreurs talentueux et rigoureux au sein des Monts de Fer. Montrez-moi ce que vous avez dans le ventre !!


        Une lueur espiègle se refléta dans les yeux gris d’Urumi, lui faisant perdre un instant cette sorte d’austérité insondable qui semblait lui coller à la peau, la plupart du temps.
        Il y avait quelque chose de familier dans la conduite de Chef des Épéistes qui le ramena bien des années en arrière, entre les murs cloisonnés du Dojo familiale qui jouxtait l’enceinte du manoir Yugure. À l’époque, Kazuya libérait toujours de son temps pour lui imposer des leçons d’escrime supplémentaires, après les entrainements collectifs qui rythmaient la formation des aspirants sur les plateformes d’entrainements –parfois en simple kosode et hakama sous les frimas de l’hivers-, ou en close-combat dans l’enceinte du Quartier Militaire.
        Kazuya se montrait impitoyable durant les entrainements, mais toujours juste.
        Comme Chimon en cet instant avec les recrues de Kunao.
        Si l’autorité du vétéran semblait parfois dure, Urumi savait qu’elle n’avait pas pour but de briser l'ardeur de la nouvelle génération, mais au contraire de la façonner, comme un forgeron le faisait pour transformer un lingot de tamahagane en une arme mortelle.
        Le parallèle avec son mentor était indéniable.

        Ses yeux pales se détournèrent.

        Le souvenir de Kazuya était une douleur constante, mais une douleur qu’il avait appris à gérer avec le temps.
        Une part de lui-même avait accepté la perspective de la mort comme une banalité intrinsèquement lié à la voie du guerrier…

        -À l’instar du katana dans la vie du Samourai. Comme un prolongement de son être.
        …une autre, quant à elle, était prête à se battre comme un lion pour faire payer chèrement à cette garce le droit d’emporter son âme.

        Ses doigts effleurèrent doucement la kashira de Kairyu.
        C’était l’une des choses que la mort de cet homme lui avait enseigné.


        Nous pourrions leur offrir un petit spectacle en effectuant un véritable duel. Cela leur permettrait d'observer des mouvements authentiques. De plus, j'ai acquis une nouvelle arme que je souhaite mettre à l'épreuve. Pour éviter tout accident, nous devrions limiter l'intensité de nos attaques. Je suis disposé à vous affronter simultanément, ou bien vous pouvez chacun montrer votre propre style de Kenjutsu en m'attaquant à tour de rôle. Je pourrais me défendre et riposter par la suite. Dites-moi ce que vous préférez. Kunao, as-tu une préférence quant à ce que tu aimerais démontrer à tes élèves ?


        Les paroles du Maître Épéiste le ramenèrent à la réalité et Urumi hocha distraitement la tête, dissimulant les brumes de ses réminiscences derrière un sourire tranchant, tandis qu’un feu sans chaleur se reflétait dans ses iris.
        En ce qui me concerne tout me vas, tant que tes lames me montrent qui tu es.
        Kazuya n’avait jamais tarit d’éloge lorsqu’il parlait des talents de Chimon…
        Le jeune homme se tourna vers le Croc-blanc, à l’affut de sa réaction pendant que le vieux vétéran concentrait à nouveau son attention sur les aspirants.
        …et « Mōkin » voulait voir quel fossé il était obligé de franchir avant ses retrouvailles avec Kurai.

        « Je... Disons... Oui, autant montrer nos talents. Ils apprendront par ce prisme... (Kunao sembla prit au dépourvu, et Urumi se retint de glousser devant la surprise de son ami. Non pas qu’il se moquait de son désarrois… -ou juste un petit peu, avec gentillesse- il aimait simplement cette facette de fraicheur chez lui.) Je privilégie davantage la confrontation individuelle, pour montrer tous nos gestes... Trois combattants actifs, cela pourrait déclencher pas mal de confusion chez mes élèves. De plus, hors des missions, c'est bien plus traditionnel les entraînements ainsi.»


        Pour sa part, le Yugure était d’un autre avis .
        Si cela ne tenait qu’à lui, il était prêt à expérimenter les deux ; à savoir le face à face, et le combat en équipe, parce que ce genre d’exercice pouvait donner aux aspirants un avant-goût dans l’art d’évoluer en cohésion face à un adversaire supérieur.

        « Bon... Tu veux passer en premier ? (Urumi arqua légèrement les sourcilles, surpris à son tour par la déférence de Kunao à son égard. D’habitude c’était lui le premier à se jeter dans la mêlée.) C'est toi qui as proposé, je me plierai à ton avis. Rien ne me dérange. Tant que j'ai mon tour contre le chef... »

        « Pourquoi pas. (Clin d’œil subtil.) On n’a qu’à faire les deux. D’abord une confrontation individuelle, puis un deux contre un. Je pense que ce n’est pas une mauvaise chose pour tes élèves, ça leur montrerait que l’individualisme ne fait pas tout. »


        Urumi étira ses bras, puis fit rouler doucement ses épaules pour les échauffer en s’avançant vers le centre du Dojo.
        Alors que Chimon le rejoignait, il s'inclina pour le saluer, se plaça progressivement en position de combat –jambes fléchis, la main gauche posée sur la tsuka de son sabre, tandis que la droite maintenait fermement la saya à l’horizontale-, et attendit que le vieux vétéran soit prêt à son tour.


        Puis un éclair passa dans son regard métallique…
        Du binôme qu’il formait avec Kunao, il avait toujours été le plus timoré des deux en apparence.
        …et il fondit sur le maître d’arme à une vitesse ahurissante, dégainant en Iaido.
        Il était temps de contrebalancer cette présomption.

        Feintant au dernier moment, l’Épéiste transforma subitement sa charge éclaire pour vriller latéralement sur le côté -son corps en extension totale décollant complètement du sol-, et attaqua violemment dans un mouvement de balancier vertical.
        Une milliseconde avant qu’elle ne touche, la lame de Kairyu s’orienta du plat, changeant un coup létal en attaque contondante.

        Saya (Fourreau) - Réunion des épeistes.  6a9x

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