Difficile avait été cette journée. Le jeune homme avait dû courir dans tous les sens avec l’espoir d’échapper à un ver des sables qui avait décidé de cibler son groupe. En même il faut dire que la traversée brusque du désert comme il l’on fait n’est pas une très bonne idée dans les faits. Mais quoi qu’il en soit cet espoir fut récompensé car il vint à se réaliser. La frontière était le sol qu’Akari et son groupe semblaient fouler de leurs pieds. Observant autour d’eux, le poste frontière qui servait aussi de village commercial à Sakyuu était visible et non loin d’eux.
Se rendant dans ce dernier pour leurs objectifs, l’ensemble du groupe n’était pas contre une petite pause. Car échapper à un ver n’est pas donné à tout le monde. Et même s’ils n’ont pas pu voir ce dernier, les secousses se suffisent à elle seules pour comprendre de quoi il en retourne.

Rapidement le regard du jeune se porte sur une auberge. Cette dernière n’est pas des plus luxueuse, si bien que sa façade n’est plus crieuse de ses couleurs vives, mais arbore désormais une teinte sableuse que l’on désignerait sans grand mal comme de la poussière ou une couleur qui y fait penser. La porte elle-même offre à la vue de tous un bois sec qui de son temps devait être bien plus beau que celui-ci. Bien sûr on pourrait s’attendre à tomber sur ces fameux panneaux constituaient de papier. Mais on ne peut pas dire que ces derniers soient particulièrement résistant au tempête de sable à l’inverse d’une bonne vieille porte en bois.

Rentant à l’intérieur de l’auberge. Le jeune ninja pouvait alors contempler de nombreux individus présents. Ce qui ne manquait pas de souligner l’important commerce qui s’étend sur l’ensemble des territoires du Nord, quand bien même des vers y sont présents pour entraver la chose.
S’installant à une table avec son groupe, Akari est parmi son équipe celui qui a encore le plus d’énergie à revendre. Si bien que c’est lui qui fait le geste d’appel pour demander à la serveuse de bien vouloir venir. Il aurait pu l’appeler bien qu’il ne soit pas certain que son message parvienne jusqu’à la dame tellement il y a du bruit.

Passant ses commandes, la dame s’en va tandis que son groupe commence à parler entre eux. N’incluant pas le garçon qui est plus là pour boucher un trou dans la mission qu’en guise de camarade. On pouvait une fois encore constater l’opinion des militaires de Sakyuu à l’égard du jeune homme. Lui qu’ont accusé du meurtre de son père, de la fuite de son frère. Et que les plus fanatiques du carbonisme viennent même à le qualifier de traitre. Alors que pour sa défense, Akari n’a pas le souvenir d’avoir adhérer à un quelconque moment à cette religion. C’est dire si les gens en attendaient peut-être un peu trop du jeune homme sans se soucier de son avis et l’on pensait naturellement qu’il allait rejoindre sa famille dans le dogme.

La serveuse toute souriante revenez avec des plats chauds. Rien que du fait de la garniture on pouvait aisément remarquer une différence avec le village des sables. La compositions des plats semblaient mêler des ingrédients provenant de Sakyuu mais d’autres aussi venant certainement de Seizan. Et Akari ne serait pas surpris de trouver d’autres choses venant de l’Est ou de l’Ouest.
Mangeant avec entrain, le groupe d’Akari se leva en premier, laissant même Akari régler leur note. Et cela sans même qu’il se propose. Il est alors plus évident de comprendre d’où le problème financier du jeune peut bien provenir. Mais il ne pourrait se permettre de refuser ouvertement la chose. La plupart du temps ce genre de discussion ne mène qu’à plus de mépris et de problèmes et la masse à tendance à croire les personnes les plus populaires ou qui sont plus nombreuses. Dans un cas comme dans l’autre Akari n’est pas vraiment en position de force, si bine qu’il se tait et ne leur adresse pas même un regard. Cupide comme ils sont, les membres du groupes ont même dû s’acheter pour la nuit une chambre.

En y pensant Akari devrait faire de même, se préparant à se lever après pris une bonne dizaine de minutes pour terminer son plat. La serveuse se rend auprès de lui avec la note et Akari sort les pièces tandis qu’elle commence à amasser les récipients vides et crasseux. Le compte étant bon, il est sur le point de se lever pour se rendre à l’accueil qu’un homme fait irruption. Dans un pareil lieu on pourrait penser que c’est là une chose habituelle et il est vrai. Mais cet homme a su par sa simple présence réussir à réduire le volume sonore de la salle de moitié. Comme si chaque personne ne voulait pas avoir affaire avec lui.

Parlant à tort et à travers, l’homme finit par se poser proche d’une femme. Et en y zyeutant de plus près, le jeune genin peut remarquer que cette femme semble avoir une apparence assez similaire avec l’une des personnes qu’il a eu la chance de voir à Sakyuu. Une personne qui a su ne pas tenir compte de son passé. Certainement devait-elle connaitre l’homme et inversement pour que ce dernier s’oriente vers elle. Et tandis qu’il parle, le ton mot soudainement sans qu’on ne sache pas trop vraiment pourquoi du côté de la salle d’Akari. Puis un bol vient à se renverser. Se levant pour s’en aller comprendre ce qu’il se passe. Une fois encore la curiosité d’Akari a frappée.

-Euh … Honoka ? Ca va ?

 

Crachant par terre, Akari ne voyait pas la femme qu’il avait pu rencontrer auparavant. Mais sans nul doute était-ce là la faute de cet homme qui se pensait tout permit. Bien sûr sans vraiment savoir ce qui était en train de se passer il ne pouvait vraiment agir si ce n’est éviter que la femme vienne à se saisir de ses techniques pour faire ce qui ne devrait pas être fait. A ce moment là Akari devrait même peut-être se mettre en l’homme et Honoka quitte à devoir subir le coup. Et Honoka ne semble ppas être le genre de personne à y aller dans la demi-mesure.

Mais fort heureusement pour tout le monde et surtout pour la taverne, le geste de la femme vint à se stopper net lorsque son œil vint se poser sur la jeune chevelure d’argent. Une chevelure qui lui vaut d’être reconnaissable dans de nombreux lieux. Il n’est pas le seul à avoir els cheveux de cette couleur, mais les avoir de cette couleur avec cette coupe, il est bien le seul pour l’heure. Et à cela on peut rajouter son manteau et sa taille qui vienne définitivement le trahir en chaque lieu où il se déplace. Usant d’une grossièreté, elle demande un instant au genin.

Reposant son œil sur l’homme qu’elle comptait brûler littéralement. Le malheureux avait eu l’intellect de fuir, bien que son châtiment ne lui eût pas encore était octroyé. C’est alors que Honoka vint à user une technique qui ne manque pas d’impressionner Akari. Observant la chose il remarque quelque chose d’étrange dan cette technique de Katon sans qu’il ne puisse dire de quoi il en retourne. Curieux sur la chose en venant même à en oublier la raison de son intervention ou bien le sort de l’homme. Il compte bien lui poser des questions à ce sujet.

Honoka demande alors après cet incident comme le garçon se porte. Il répond alors de manière normale bien qu’excité à cause du fait de la technique.

-Je vais bien merci et toi ? Sinon je dois avouer que je suis là pour une mission avec mon groupe qui s’en est allé dormir. Il faut dire qu’on a commencé à marcher du bon matin avant même que le Soleil ne se lève pour arriver jusqu’ici.

La femme s’interroge alors sur les objectifs d’Akari. Une chose toute naturelle vu qu’il avait exprimé ses ambitions auprès d’elle.

-Dans un cas comme dans l’autre, je n’ai malheureusement rien trouvé de probant encore. Même si je pense que le culte de Jashin devient ma seule et dernière piste en ce qui le concerne. Après entre temps et sans qu’il n’y ait de rapport avec tout ceci, je me suis pris de passion pour les contes et légendes ainsi que pour les yokais. Ca peut paraitre ennuyeux mais on peut voir que les deux sujets sont liés de manière intime. Enfin bon je ne vais pas t’embêter avec ça.

Le sourire toujours présent et l’excitation montante, Akari ne peut guère se retenir plus longtemps dans son élan de curiosité. Il tente tout de même de noyer le poisson.

-Mais sinon qu’est-ce que tu fais là ? Une mission toi aussi ?

Il attendait la réponse de la femme avant de finalement reprendre à sa suite avec sa question qui lui brûle les lèvres.

-Mais sinon pour ce qui est de la technique que tu viens d’utiliser. Comment tu as pu faire ça ? Je veux dire on aurait dit une simple technique Katon, mais il y avait une forme différente de contrôle. Je n’en saurais pas comment expliquer ce que j’ai pu voir avec tes cinq boules de feu. Tu veux bien m’en dire plus à ce sujet ?

Et en dehors des yokais, le garçon avait aussi développer un désir maladif à propos des techniques. Sa grande curiosité ne l’aidant guère à ce sujet.

 

La jeune femme ne semble rien de nouveau à dire en ce qui concerne ses aventures. Peut-être il y a-t-il des choses dont elle ne veut pas parler ou bien il n’y a vraiment rien. Quoi qu’il en soit Akari ne compte pas creuser la chose plus que ça et décide de respecter la direction de son propos qui a pour voie de clore ce sujet-là. Et comme à son habitude la femme ne se retenait pas de sortir d’une de ses poches, une cigarette. Un objet qu’elle s’empressa d’aller comme pour se dépêcher de réduire son existence.

Puis elle vint à lui conseiller de se rapprocher de Toge. Là-bas, d’après elle, ils sont plus à la pointe en matière de réflexion sur le sujet des yokais. Une chose en entrainant une autre, il pourrait même ne profiter pour revoir Kirei à l’occasion et faire d’une pierre deux coups. Mais encore faut-il que l’occasion se présente ce qui n’a rien de garanti.
Lorsque la femme parle de livres, il se demande de quoi ces derniers peuvent bien traiter ; il y en a bien sûr qui vont porter sur l’anatomie des yokais, mais il y a plus intéressé encore à étudier comme leurs habitudes. Une meilleure méthode d’éviter la confrontation avec un yokai que de connaitre son physique en cherchant les points faibles.

De fil en aiguille la femme vient à confier la raison de sa présence ; traduisant cela d’abord par une mission, puis corrigeant le tir en précisant que ce n’est qu’une simple livraison. Elle avoue qu’elle se trouve ici en cet instant simplement pour soulager la peine que lui procure son ventre en mendiant sa pitance.
Et si Akari est curieux au sujet de cette fameuse livraison il ne compte pas s’immiscer dans les affaires qui ne le regardent en aucun point.

-Je ne doute que ce dernier soit venu te déranger. Mais si tu le souhaites il y a un restaurant pas très loin que j’ai découvert il n’y a pas longtemps. Alors il n’a rien à voir avec le dernier qu’on a pu faire, mais bon je me dis que cela peut être sympathique que de découvrir de nouvelle chose. Il se trouve juste là dans cette ruelle.

Pointe du doigt le garçon en ne manquant pas de montrer une ruelle qui bifurque vers la droit soit le Sud-Est. Une manière comme une autre pour lui de recommander de changer de lieu avant qu’u autre étrange bonhomme ne vienne les déranger.

-Il faut juste que je paye ma note ici. Puis bon je présume qu’il vaut mieux changer d’établissement non ? L’autre risque bien de revenir je le crains et il ne sera certainement pas seul pour peu qu’il ait de l’influence.

Quoi qu’il en soit le duo se présentait à la sortie de l’auberge. Akari donnant les rares deniers qu’il avait dans ses poches pour payer les consommations de son équipe. A l’extérieur il suivait la femme.
S’installant devant une maison dont les occupants ne semblent guère présents ; La femme se remet à parler depuis le précédent lieu de restauration. Lui posant une question assez élémentaire, il ne peut s’empêcher de lui répondre en retour.

-Eh bien je dois bien avouer qu’il y a de nombreux expert dans le domaine à Sakyuu. Mais aucun qui ne s’intéresse à moi si bien que je dois me débrouiller tout seul.

La femme explique alors ce qu’elle a bien pu utiliser pour produire l’effet qu’elle a réussi à faire. Il s’agissait avant tout d’un entrainement assez intensif pour ce que comprenez Akari en traduisant ou interprétant les paroles de la femme.

-Je vois, je présume qu’il n’a pas été simple que de parvenir à ce résultat. Un entrainement de longue durée ? Sinon tu maitrises d’autres tours du genre ?

Demande toujours le garçon d’un air curieux.

 

La dame accepte alors l’offre de restaurant d’Akari. Une chose qui n ‘est pas sans l’emplir d’une certaine joie. Le jeune homme des sables chauds devait bien avouer qu’il avait eu un peu peur qu’elle refuse de par le fait qu’elle eut déjà le temps de manger à l’auberge. Si bien qu’il se serait retrouvé seul alors pour changer de lieu. Et l’option de rester là n’en était pas vraiment une il doit bien le reconnaitre. Mais de ce qu’elle disait, elle faisait presque un effort aux yeux du garçon, car elle ne comptait prendre qu’un simple dessert. C’était toujours mieux que rien, se disait-il.

-Parfait allons-y !

Prononça-t-il ces quelques mots avant de débuter la marche. Tandis qu’elle concédait par la suite qu’elle voulait bien éviter à celui qui lui avait servi son repas un peu plus tôt des ennuis. Ce qui montrait dans le fond que la dame de Seizan avait une bonne personnalité. Chose dont n’avait jamais douté le garçon depuis qu’il avait pu la rencontrer au temple.
Comme surprise par la chose ou alors préoccupée, la dame se mit à poser de nombreuses questions au sujet d’Akari et des ninjas des sables chauds de manière plus générales.

-Si, il y a bien des professeurs à l’académie, et après il y a des chefs d’équipes et des mentors pour tout ceci. Mais on va dire que j’ai eu droit à un brève formation à l’académie du fait qu’on ne voulait pas de moi et que mes notes pouvaient justifier cela. Et par la suite aucune personne n’a voulu m’enseigner quoi que ce soit hormis une seule et unique personne. Mais on peut dire que ej suis un cas à part oui et je peux comprendre pourquoi si l’on observe mon histoire familiale.

Ces derniers mots venaient à soulever quelques questions chez lui. Il doit bien avouer qu’il ne sait pas grand-chose de la femme des montagnes bleues.
Mais cela attendrait car la voici à continuer sur sa lancée. Parlant de Seizan, elle avoue au garçon qu'il n’est pas simple que d’apprendre les voies du chakra à Seizan. Une chose assez surprenante, mais maintenant qu’il y repense, il est vrai qu’il n’a pas vu beaucoup de ses confrères des montagnes bleues user de telles techniques. Précisant ses objectifs en la matière et sa méthode de procéder. Au final, elle fait un peu comme Akari mais en mieux, même si le jeune homme se dit que peut-être avec le temps il pourra parvenir à un résultat tout à fait similaire.

-Moi je maitrise plusieurs choses, il y a bien la foudre. Mais sur ça je pense m’en sortir assez bien enfin je pense sans en être vraiment certain. Sinon il y a le feu aussi comme toi. Là je suis un peu moins doué. Et puis un autre élément qu’il ne vaut mieux pas utiliser du fait de sa dangerosité pour tout sauf moi.

Que de mystère sur le dernier, mais le garçon faisant pleinement confiance à la dame, simplement il ne voyait aucun intérêt de parler d’une chose qu’il se refusait à utiliser pour l’heure surtout en présence d’allié ou d’amis et même de civils.
Puis à force de marcher le duo arriva sans encombre jusqu’au fameux petit restaurant qui proposait même une table en intérieur à l’ombre et proche d’une fenêtre pour la fraicheur des vents. S’installant à cette dernière et attendant la serveuse qui s’affairait auprès d’une autre table. Le garçon se permit une question plus personnelle au sujet de la dame.

-Mais d’ailleurs tu ne m’as jamais vraiment parlé de ta famille. Tu en as une ?

Un sujet assez épineux pour le garçon, si bien qu’il peut comprendre un refus de la part de la jeune femme.

 

La femme trouvait cela idiot que de faire porter le chapeau à Akari. Lui, il n’avait plus ‘avis à ce sujet et il se contentait que d’expérimenter ce nouveau fardeau qui lui incombait. Tous au village ne lui en voulait pa en réalité, c’est seulement les carbonises aussi étrange que cela soit. Une manière comme une autre de dire au petit de ne pas croire à ces choses-là. Même si loin de lui était l’idée de connaitre les véritables Dieux et origines de ce monde ou même d’être capable de juger la foi de quiconque. Là n’était pas son état d’esprit. Mais là avec ces propos que la dame lui donne, il ne peut que se rejouir intérieurement de tout cela. Au moins il y avait-elle et Shingen pour veilleur sur lui ou même encore Yuri. Des noms qui venaient d’arriver assez récemment dans sa vie. Sans compter ses invocations qui ne manquaient pas de figurer parmi ses amis.



Des individus qui montrent que l’homme n’est clairement pas seul en ce monde. Bien que son village veuille bien lui faire croire cela.



-Trop gentil pour ce monde ? Je ne pense pas, je peux me montrer égoiste comme au sujet de mon frère. Mais il est évident que je ne suis pas fait pour les hautes sphères. C’est pourquoi être genin me suffit, même si je ne crache pas sur un meilleur salaire non plus.



Dit-il avec une grande simplicité sans chercher à faire mine de quoi que ce soit. Mais en parlant de son katon la femme venait à évoquer le dieu que vénère les carbonistes. Faisait-elle cela par blague ou y croyait-elle ? Le garçon ne pouvait pas le dire sur l’instant, néanmoins elle pouvait bien y croire cela ne ferait ni chaud ni froid au garçon. Car en définitive il n’en veut pas au culte mais à ses membres présents à Sakyuu.



-J’espère oui, un jour peut-être, maitriser aussi bien que toi le katon. Mais de là à dire que je suis l’élu de Kagutsuchi je ne pense pas, surtout vu comment ses fidèles me traites à Sakyuu.



Un moyen comme un autre de peut-être révéler la foi de la demoiselle sans vraiment oser lui demander. L’acte n’est pas habile ni subtil mais il montre la gentillesse du garçon que de ne pas être trop direct si jamais c’est là un sujet sensible.

Puis elle vient à évoquer sa famille. Curieux d’en apprendre toujours plus sur elle, il écoute attentivement. Elle parle d’une famille recomposée sans vraiment comprendre de quoi elle peut bien vouloir parler. Elle parle aussi d’une famille qui suite à des décès se retrouve assez affaiblis en nombre, tout en ajoutant un garçon dans l’équation. Un garçon dont elle doit s’occuper. Akari n’ose pas alors imaginer toute la charge de travail que cela peut représenter. Entre son métier de militaire et la gestion d’un enfant en solitaire. Akari ne comprends pas vraiment comment elle peut gérer tout ceci. Mais peut-être que son père l’aide à s’occuper de l’enfant se dit-il. Et elle termine même par un brin d’humour.



-Je vois, j’imagine que ça ne doit pas être de tout repos. Et donc, ton … fils ? Il a quel âge ? J’espère qu’il ne maitrise pas le chakra, la vie de militaire ce n’est pas plaisant. Au début on voit les paillettes, mais une fois dedans ce n’est qu’un calvaire.

 

La dame venait à trouver Akari un peu trop gentil une drôle de chose à dire à une personne tout de même, se disait le garçon. Il ne savait pas trop quoi répondre à cela. Après tout, on lui disait cela souvent et jamais il n’avait répondu. Mais peut-être le devrait-il. Comme elle l’évoque et le déduit, en effet Akari sait qu’il n’est pas trop du genre à se rebiffer pour reprendre l’expression de la dame. Mais cela une conséquence plutôt positive de son caractère pense-t-il alors. Car être dans l’armée demande d’être capable de prendre sur soit se dit le jeune homme. Une chose qu’il a pu faire tout au long de sa vie. Et si tout ce qu’elle disait semblé mener à une réflexion négative à l’égard du jeune homme. En réalité cela menait à un compliment. Un compliment auquel il savait encore moins répondre. Car on ne lui en faisait pas souvent et ce n’était pas souvent aussi que le garçon parvenait à comprendre que l’on faisait des remarques positives à son égard.

Puis la femme est comme surprise d’apprendre ce que dit le jeune genin à ses oreilles au sujet des carbonistes. En plaisantant ou bien en étant sérieuse, il ne saurait le dire. Elle venait à plaisanter au sujet qu’il soit un aimant à embrouille. Une chose qui n’était pas tout à fait fausse et même assez proche de la réalité. Sans qu’il ne puisse vraiment expliquer le pourquoi du comment sur cela. Mais il répond tout de même à la dame.



-Eh bien je ne leur ai pas fait grand-chose. Simplement mon frère qui a tué mon frère étaient deux membres du culte comme ma sœur et ma mère. De fait ma sœur comme ma mère mon reprochait de n’avoir rien fait pour empêcher mon frère de tuer notre père. Et depuis le culte m’a pris en grippe avec les rumeurs qui se propage. Et avec ces mêmes rumeurs d’autres membres du village m’ont aussi parfois fait les mêmes remarques que les membres du culte. Un cercle vicieux duquel je ne peux pas vraiment sortir il semblerait.



Dans le restaurant la femme souriait à nouveau. Parlant de l’enfant qu’elle a pu adopter avec un certain humour autour de ce sujet. Elle donne l’âge de ce dernier, neuf ans. Il semble assez jeune. Peut-être deviendra-t-il un ninja ou un samurai lui aussi. Même si Akari ne préfère pas enter plus que cela dans le sujet, car c’est une profession à haut risque.



La serveuse vint alors sur demande d’Honoka d’apporter les menus en question pour le duo. Puis après quoi la femme vint à reprendre ses mots et continuer ses paroles. Mais en cas de présence de chakra suffisant, le jeune homme se demande comment va faire la femme pour empêcher l’Empire d’emmener son enfant en académie militaire. Après tout ce n’est pas un choix, du moins c’est ainsi qu’Akari voit les choses. Mais peut-être qu'il fait fausse route depuis le début. Mais une chose était certaine, c’était que le garçon n’allait pas s’approcher du petit au risque de se prendre les griffes de sa mère. D’autant qu’il n’était pas non plus du genre à aller voir des inconnus. Ce qui limitait plus que grandement les risques.



-Je vois, mais si l’Empire vient à le souhaiter. Tu comptes faire comment ?

 

La femme ne manquait pas de souligner que tout ceci semblait complexe. Et il était vrai que cela l’était. Après tout, il n’avait pas rencontre la suite en rapport avec le culte interdit. Ni même sa rencontre avec Koneko. Et entrer dans cela pouvait lui valoir des problèmes voire même la perte de sympathie de la femme à son égard. L’une des rares choses dont il pensait avoir conscience. Bien que tout ceci n’était que pure spéculation et il ne pouvait connaitre réellement ses pensées ou deviner ses actes qu’en disant les choses. Peut-être qu’un jour il pourrait faire cela. Mais en attendant, il valait mieux garder le silence pour lui.



La femme soulignait autre chose, mais Akari pouvait peut-être avoir une réponse à apporter à tout ceci.



-Pour ma mère, j’imagine qu’elle ne pouvait pas s’en prendre à son fils. Tandis que pour ma sœur elle n’était pas là lors des événements. Aussi sans nul doute a-t-elle eu la version du récit de ma mère. Quoi qu’il en soit les choses sont ainsi et je n’y peux pas grand-chose. Bien que cela peut être embêtant par moment dans le village. Notamment auprès de certains membres du culte dont font partie ma sœur et ma mère. Après je ne pense pas que cela vaille de les frapper, c’est une simple réaction j’ai envie de me dire.



Si Akari n’était pas mature sur bien des domaines, sur ce sujet-là. Un sujet qui le concernait il avait pu longuement réfléchir pendant ses classes à cette affaire. Aussi il en était venu à sa propre conclusion qu’il ne pouvait en vouloir à sa famille d’agir ainsi. Après tout il y avait peut-être un fond de vérité qu’il ne parvenait pas à saisir. Mais au moins il pouvait voir que la femme semblait comme se soucier un minimum de lui. Une chose qui lui faisait chaud au cœur et qui avait le mérite de faire reculer ses ténèbres intérieures de quelques pas en arrière.



Quant à son fils adoptif, la femme se montrait plus que catégorique. Mais l’Empire étant ce qu’il était, il n’y avait pas moyen qu’elle puisse empêcher l’application de l’édit en ce qui concerne ceux capable de manier le chakra. Quoi que peut-être se disait Akari, si elle venait à se rendre indispensable elle pouvait peut-être demander une exemption de service en échange de se montrer d’autant plus impliqué dans ses missions. Non pas qu’elle ne l’était pas, et pour dire vrai Akari n’en savait pas grand-chose à ce sujet.



-Bah la chose étant que l’édit est là pour faire appliquer une mobilisation sélective. Aussi je ne sais pas si c’est possible de passer outre cette dernière. Après, peut-être qu’il est possible de demander une exemption le moment venu en échange de quelque chose. Je dois dire que je ne me suis jamais intéressé au sujet. Car pour dire vrai j’étais content d’apprendre que je pouvais rejoindre l’armée à défaut de ne plus avoir de toit sur la tête à l’époque. Même si à l’armée tout n’est pas rose et que certaine chose peuvent me paraitre injuste ou même presque insupportable. Aussi je me trompe peut-être et j’ai mal lu l’édit ou même ce dernier a été changé depuis le temps. Et dans ce cas-là il n’y a aucune inquiétude à se faire.



Puis la femme demandait alors à la jeune pousse ce qu’il souhaitait manger.


-Je dois avouer que je ne sais pas trop. Une recommandation ?

 

Honoka ne semble pas comprendre les réactions d’Akari. Mais il faut dire qu’à peine a-t-il déjà eu l’idée de se soulever que des gens viennent lui taper sur les doigts afin d’éviter qu’il ne vienne enfin à s’affirmer. Et que cela soit d’autres militaires, des civils ou même sa propre famille qui n’interviens auprès de lui que pour ça par ailleurs. Bien sûr, chaque fois ça n’a pas exclusivement pour but que de le garder sous contrôle mais aussi il y a des à côté, comme le ménage et divers autres tâches aussi ennuyantes à faire.  

 

Bien sûr chaque famille est différente, et celle d’Akari confirme bien la règle. Elle qui s’oppose à l’idée que les membres d’une même famille doivent se soutenir entre eux. Et c’est là ce à quoi s’attend Honoka auprès de sa famille et certainement de son fils adoptif. Même si à la remarque de : tu aurais dû être moine et non shinobi, le garçon ne comprends pas très bien cette tournure-là.  

 

-Euh Honoka ? Pourquoi j’aurais dû être moine ? Je veux dire je ne suis pas assez bon en tant que shinobi ? Je sais que j’ai encore des lacunes mais je pense remplir mes missions pour l’heure non ? Même si j’accuse de quelques échecs il est vrai.  

 

Puis continuant la discussion à propos de son fils, la femme ne peut s’empêcher de soupirer. Si bien que le jeune garçon se demande s’il a pu faire quelque chose de mal ou dérangeant ? Aussi il compte bien ne plus vraiment évoquer ce sujet, car cela semble assez sensible auprès de la dame.  

Puis presque agressive la femme, demande à l’état de laisser tranquille son enfant, une réaction tout à fait normale. D’autant qu’elle vient même à préciser que l’édit en question date d’il y a plusieurs années. Aussi peut-être n’est-il plus appliqué bien qu’il soit toujours en vigueur. Une question sérieuse que se pose le garçon sans avoir la réponse à ce sujet. Mais il n’oserait pas sortir du cadre de la loi.  

 

La femme précise à ma demande qu’en réalité c’est à Akari de fournir une recommandation. Mais il doit bien avouer qu’en réalité il a bien choisi cet endroit au hasard sans vraiment regarder où ils allaient. Aussi le jeune homme observe le menu dans toute sa longueur. Cela est rapidement fait, car l’établissement ne propose pas non plus une vaste variété de plats. Il pose alors son index sur l’une des lignes.  

 

-Je pense que ça, ça peut être bon. Je ne suis pas sûr après hein. C'est la première fois que je viens ici.  

 

Alors que la femme observe aussi de son côté le menu. Akari indique donc au premier serveur venu ce qu’il souhaite prendre. Ce n’est qu’après avoir montré ce qu’il veut prendre qu’il lit ce qu’il prend. Des raviolis à l’encre de seiche avec une sauce épicée. Un plat assez atypique pour les lieux, mais le commerce permet ce genre de chose après tout.  

 

-Toi qui offre ? Eh bien merci.  

 

Akari est surpris par la première parole de la femme. Elle semble lui dire que ce n’est pas vraiment ce qu’elle entend par là et que c’est même un trait d’humour de sa part. Une chose assez étrange, et il doit bien avouer qu’il ne saisit pas vraiment ce qu’on tente de lui dire. Elle explique alors l’image populaire des moines que la plupart des gens ont à leur sujet. Une image bien loin de celle qu’Akari peut avoir, après tout il cottoie assez souvent des moines de tout horizon et pour l’instant aucun ne correspond vraiment à cette image presque parfaite a tel point que cela semble en faire des personnes d’une rigueur extrême, d’une rigidité à toute épreuve et d’un ennui mortel.  

 

-Je vois, j’avoue ne pas avoir pu saisir la chose, car de tous les moines que j’ai pu rencontrer aucun ne correspond. Bien sûr, certains disposent des traits évoqués, mais pas plus d’un ou deux au grand maximum. Si bien que je ne pouvais pas me douter que l’on voyait ces gens comme tel. Il faut dire qu’avec le peu d’ami que j’ai, il m’est difficile d’avoir un autre point de vue que le miens. J’en ai bien conscience, c’est un de mes points faibles. Même si j’ose espérer un jour pouvoir palier mon retard actuel, après tout j’ai réussi à mes faire un ou deux amis. Ce qui est déjà suffisant je pense, non ?  

 

Précisant derrière que tous les moines ne sont pas ainsi, la femme continue en demandant alors à Akari de laisser tomber ce sujet-là. Une chose qui vaut peut-être mieux pour les deux gens. Car la bêtise d’Akari n’a de limite que son innocence. La femme ne semble pas plus apprécier aussi le fait qu’il l’est amené dans un endroit qu’il ne connaissait pas. Mais pour sa défense il se dit qu’il faut bien tester quelque chose avant de pouvoir dire si c’est mangeable ou non. Et il vaut faire cela en groupe plutôt qu’en étant seul. Et les occasions pour Akari d’être en en groupe ne sont pas vraiment nombreuses.  

 

-Bah je suis désolé. Je pensais faire bien. Je me disais qu’il valait mieux vérifier si c’était bon à deux. Et je n’ai pas souvent l’occasion de manger avec quelqu’un en dehors des missions. Et même là pendant les heures de repas je suis la plupart du temps en train de surveiller les environs pendant que les autres mangent. Mais je suis certain que c’est très beau. Le lieu semble correct et l’hygiène aussi, enfin je vois pas ce qu’il pourrait mal se passer.  

 

La femme soupir comme-ci Akari semble la déranger. Il ne sait pas quoi dire ni faire aussi il préfère ne pas relever la chose bien que la question hante son esprit. Puis un autre soupir revient à la charge. Le garçon se dit alors qu’il doit tout faire de travers pour la femme semble autant s’ennuyer à son sujet. Peut-être même vaut-il mieux la laisser alors. Une idée qui lui traverse l’esprit bien que par politesse il se doit de répondre à ce qu’on lui demande. Presque vulgairement et par dépit, la femme semble dire à Akari qu’il lui faille redoubler d’effort et de mieux analyser les gens.  

Non certains de comprendre ce qu’elle sous-entend il comprend toutefois les choses ainsi. Et devant les excuses d’Akari, la femme lui fait signe de cesser son mouvement et vient même à lui donner une drôle de surnom. Ne relevant pas ce dernier, elle enfonce d’autant plus le garçon en ne manquant pas de lui ordonner de cesser les excuses à tout va. Sans tarder il vient à briser cette demander en s’excusant...eh bien de s’excuser.  

 

-Je suis navré, je ne pensais pas que cela puisse vous déranger.  

 

Puis la serveuse se présente avec les mets qui furent commandés  

 

-Merci mademoiselle.  

 

Honoka reprend alors quelques mots qui passent entre ses lèvres. Elle l’interroge alors sur ses amis. Même si on peut plus qualifier ces derniers de connaissances que d’amis.  

 

-Des gens bien ? Je ne sais pas trop. J’imagine que oui, mais après je ne suis pas vraiment doué pour pouvoir jauger les gens aussi mes estimations ne sont pas certaines ou sûres. Mais si je dois parler d’eux eh bien l’un est un moine justement à Sakyuu. Je l’ai rencontré il y a longtemps quand j’étais à l’académie, c’est lui qui m’a enseigné comment utiliser l’art de l’invocation. Eh même si je ne suis pas en bon thermes avec les tigres, j’ai pu croiser la route d’un autre pacte. Sinon après il y a une fille que j’ai rencontré en mission dans le désert, elle était perdue et je l’ai aidé à retrouver sa route. C'est là que j’ai appris qu’on était du même village. Même si ça fait un moment que je ne l’ai pas vu.  

 

Akari ne sait pas s’il peut citer d’autres personnes. Et le peu qu’il a cité n’ont pas eu droit à une vraie description. Mais il doit avouer que sans question, il ne sait pas vraiment présenter les gens. Cela serait une cible à assassiner, il aurait pu donner les détails physiques et les capacités offensives. Il cherche alors dans sa mémoire s'il a d’autres noms à donner. Il y a bien quelques personnes à Seizan avec qui il a pu sympathiser. Comme Ganryu, mais de là à les considérer comme des amis. Sans l’avis de ce dernier il ne peut pas se permettre de vraiment citer la montagne de Seizan.  

 

-Mais à quoi peut-on voir si ce sont des amis ou non ? Et comment peut-on se faire avoir par des gens sur ce plan-là ? Peut-être que j’ai plus d’amis que je le pense ou moins, mais je dois avouer que je ne sais pas vraiment définir ce qu’est un ami. Un camarade c’est simple, et j’en ai pleins mais amis je ne vois pas. 

 

La femme évoque une expression qui échappe alors totalement à la compréhension du garçon. Si bien qu'il vient à l'interroger à ce sujet. Même si cela se fait à voix basse et presque inaudible.

-Je ne comprends pas vraiment, pisser dans un violon c'est-à-dire ?

Mais ignorant même sa propre question il continue à parler à la dame. Après tout il a formulé cette dernière assez discrète et si cela se trouve la femme ne l'a pas entendu. De quoi éviter de montrer sa bêtise à tout va. D'autant que cela doit être une blague, car Honoka semble par la suite lâcher comme un rire à la suite de cette phrase. Mais la femme prend alors son repas, ainsi elle n'a peut-être pas entendu la question du garçon et cela vaut mieux.
Puis ne parlant d'Akari, Honoka vient comme à se rappeler qu'Akari est u invocateur, une chose qui surprend un peu Akari. Se demandant comme elle a pu oublier cela. Mais après tout, se dit-il, la doit avoir d'autre à faire que de penser à lui et c'est tout à fait normal. Puis elle émet un avis sur les actes de Shingen dont a pu parler Akari. Jugeant ce dernier pas trop mauvais pour ne pas simplement dire bon. Mais c'est déjà une bonne chose si la femme semble au moins dire cela.
En ce qui concerne Akari, il n'a jamais douté des intentions de Shingen, après tout il ne lui aurait pas enseigné tout ce qu'il sait ou presque dans le domaine de la guerre ou il ne lui aurait pas conseillé diverses s'il ne voyait la que son propre intérêt. Pas plus que Shingen n'aurait cherché à aider Akari en ce qui concerne son bannissement de Toge.

Puis en ce qui concerne son ami Yuri dont il n'a pas eu de nouvelles récemment. Honoka propose au garçon de l'inviter à faire une sortie. Mais Akari n'y voit aucun intérêt, sauf peut-être si c'est pour s’entraîner ou quelque chose comme ça.

-Lui proposer de s’entraîner par exemple ? Oui ça peut-être utile pour se renforcer et éviter les problèmes en mission en effet. Merci de la proposition.

La femme enchaîne en cherchant à lui enseigner quelque chose ou en expliquant mieux un principe de la vie. Expliquant la différence entre ami et connaissance, Akari ne voit pas vraiment la différence, mais il peut faire mine de comprendre. Après tout c'est un début de piste à ses yeux. La femme vient à argumenter d'autant plus. Presque comme-ci elle est capable d'entendre les pensées du garçon. Puis cessant de parler et après un bref regard la femme vient à manger. Une courte réponse du garçon se fait alors entendre avant qu'il n'imite la dame pour commencer à dévorer son repas. Après tout, il se dit, qu'il ne peut pas laisser la dame en plan après une pareille explication.

-Je vois, je pense que je comprends du moins en parti l'idée. Même si je ne suis pas certain de tout comprendre.

Puis prenant ses baguettes, le jeune homme vient à littéralement faire disparaître ce qui se trouve dans le récipient face à lui. Le contenant étant vide, il peut alors se permettre de reprendre la parole.

-Mais du coup, peut-être que je me trompe. Mais tu es une amie non ? Tout comme Shingen l'est ? C'est le moine au cas où.

 

La femme ne semble pas réellement convaincue par la proposition d’Akari. Peut-être avait-elle quelque chose d’autre en tête, se demande le jeune homme. Mais que sous-entend elle par d’autres rapports sociaux. En dehors de sa vie de militaire, Akari ne voit pas vraiment ce qu’il a besoin de développer d’autre chose. Bien sûr, il peut concevoir une relation amicale. Mais il n’en a pas besoin, pas pour son objectif. Et sa naïveté& peut le conduire dans des ennuis pas possibles aussi, il vaut peut-être mieux pour lui de ne pas se plonger dans une pareille relation.  

Mais la femme reconnait être son amie, il n’a pas besoin de plus pour lui afin que ce sentiment soit réciproque. Même si sur le coup de cette phrase, elle n’a pas dit qu’elle considéré le garçon comme son ami. Ce n’est pas un détail que percute Akari, et pas un détail qui risque de le déranger non plus.  

 

-Bah en dehors de la bagarre, je ne saisis pas trop qu’elles sont les autres activités que je peux faire avec une camarade ninja.  

 

La femme semble par la suite comprendre qui est Shingen. Elle semble reconnaitre le nom. Après tout, c’est un moine plus ou moins connu à Sakyuu et Honoka venant au village assez souvent. Elle a peut-être pu le croiser au temple ou pour une autre raison. La femme propose alors à Akari s’il souhaite un autre bol. Un généreuse proposition, mais il ne peut pas se permettre d’accepter, ce ne serait que profiter de la générosité de la dame.  

 

-Merci, je ne vais pas abuser de ton hospitalité. D’ailleurs après le repas tu veux faire autre chose ? Si je demande ce n’est que je n’ai aucune idée, donc pas la peine de me demander mon avis sur la question.  

 

Précise alors Akari qui n’a véritablement aucune idée pour la suite du planning. Après il se dit que la dame a peut-être autre chose à faire de son temps. Ils se sont surtout rencontrés en ce lieu par pur hasard. Puis le garçon vient à poser la question la plus basique qui soit.  

 

-Mais en dehors de ça qu’est-ce que tu peux me raconter ? Sur toi ou tes aventures ? Je suis assez curieux sur ça. D’ailleurs je peux te détailler Shingen si tu veux, peut-être qu’en faisant tu sauras si tu l’as croisé ou non ?