Deux âmes sont invitées à rejoindre le village de Sakura. Sous l’appel du Togekage, @Suzuri Meiyo et @Kobayashi Ume vous avez été envoyés en mission diplomatique. Yamato Daichi à reçu une importante missive de son homologue le Kage de Seizan, un jonin du nom de Takayanagi Hikaru à été porté disparu dans les provinces aux alentours de Toge. Il est passé par le village caché des épines et à fait quelques rencontres. Il était à la recherche d’informations et sa principale mission était de taille car il étudiait deux dossiers d’importances qui furent communiqués à l’équipe improvisée par Daichi.
Le premier document reprend les symboles trouvés durant la Nuit Sanglante, crime malheureusement trop connu qui a fait déclaré les Jashinistes ennemis public numéro un de l’Empire.
- Rapport n°1:
Le second document reprend les symboles retrouvés à Kusatsu durant le massacre qui eu lieu il y a de cela quelques lunes. Personne ne sait encore qui est l’auteur de ses crimes.
- Rapport n°2:
Le Seizanjin était chargé de chercher l’auteur du second massacre et de savoir s’il y avait ou non corrélation entre les deux événements. @Suzuri Meiyo tu as déjà vu ces documents bien avant que le Togekage te les donne avec l’ordre de mission du jour. Il le sait et à d’ailleurs mentionné devant toi le rapport de Tereya sur l’étrange sphère de bois en provenance des provinces proches de Seizan. Il a lui aussi vu les symboles jumeaux entre la sphère et le document et à demandé à ce que tu diriges la mission du jour. Elle est toutefois très simple et c’est la raison pour laquelle aucun chuunin n’a été dérangé pour son exécution.
Le duo de Toge doit attendre une équipe de Seizan chargée de retrouver Hikaru. Ils ne sont pas chargés d’intervenir sauf en cas de nécessité, le but étant de montrer que le village caché des épines coopère volontiers avec les Seizanjin et leur fournit son appuie ainsi que les informations qu’il dispose. Le point de rendez-vous n’est autre que le village de Sakura et il vous faudra maintenant attendre l’équipe de Seizan pour les prendre en charge.
─ Takayanagi Hikaru ? froncé par une certaine tristesse, le visage de Meiyo semble indiquer par ses mots que ce nom lui était connu.
Ce seront les simples mots qu'elle prononcera alors convoquée par Daichi; témoignant que la genin en plus d'être liée à ces documents par ses propres recherches, connaissait le principal disparu. De toute évidence, il était certain qu'après les recherches menées pour Kagura et ces symboles, Meiyo ne soit pas laissée sans réponses ou convocation. Pourtant c'était avec un certain frisson qu'elle retombait sur ces documents, offert à sa vue par Daichi, plissant les yeux il était simple de reconnaître certains symboles désormais tandis que d'autres restaient totalement illisibles.
Elle avait partagé ces éléments avec Watari Hanami et Mahayana Kirei, et si la première semblait intéressée, le second était un peu plus sceptique à l'idée que l'Empire enquête, et pour des raisons légitimes. Qui aurait cru qu'une simple demande sur une sphère de bois l'aurait mené jusqu'ici ?
De toute évidence, et malgré certaines appréhension propre au for intérieur de la renarde, Meiyo acceptait les indications de son kage et prenait la tête du duo qu'elle formait désormais avec la jeune samurai. Pourtant les recents événements qui concernait sa personne l'inquiétait, et bien que d'apparence elle gardait ces peurs pour sa propre personne, elle espérait que tout allait bien se passer.
Mais tout allait bien se passer, n'est-ce pas ?
_______________________________[ ... ]
Si l'Edenisme se ressentait parfois au sein de Toge, que ce soit dans certains quartiers ou aux alentours des cerisiers, les plaines de Daichi no Kuni témoignent d'un tout autre niveau de plénitude. Accompagnée par une seule genin, Kobayashi Ume qu'elle savait être partenaire d'équipe de Kirei, mais elle savait néanmoins d'autres choses d'intérêt qui concordaient avec cette mission, cette partenaire était Edéniste, lui avait confié son frère de foi. Étais-ce une façon de pouvoir convaincre les Sakurajin de la paix voulue par Toge ? Certainement. Une Edeniste et une Akitsunetsuki, de quoi ravir les prêcheurs des cerisiers par rapport à ce message flagrant qu'envoyait Daichi, il fallait néanmoins voir ce qu'en penserait les enfants des montagnes, car Meiyo savait bien qu'ils n'étaient pas tous aussi tolérant d'Hikaru.
Pourtant, tout au long du chemin une information turlupinait la jeune renarde par rapport à un détail précis. Deux genins, seules et envoyée en mission de recherche et de diplomatie, étais-ce si peu dangereux pour que Yamato Daichi soit aussi serein de ses ambitions ? Elle le savait assez intrépide dans ses décisions et malgré son jeune âge, le stratège à la chevelure d'albâtre faisait toujours des choix réfléchis, mais Meiyo restait inquiète.
Aux portes du village, Akagami appréciait le vent soufflant sur son visage alors qu'elle soupirait de soulagement en se rendant compte qu'elles étaient enfin arrivée après quelques jours de voyage à deux, dans ces contrées bien que paisible mais propice à la rencontre hasardeuse.
─ J'espère que le voyage ne fut pas trop long Ume-san. Je pense que nous pouvons prendre une pause en attendant la délégation Seizanjine, nous n'aurons certainement pas le temps d'en profiter une fois dans l'engrenage, appuya la moine à la chevelure pourpre en tirant de sa sacoche ce qui ressemble à un contenant à eau, le tendant à sa partenaire si elle souhaitait s'hydrater. Je prie de tout coeur pour Hikaru-san et la réussite de notre mission.
Son regard bifurqua tout autour d'elle, contemplant cet étrange village qui baignait dans une certaine harmonie entre les âmes, un véritable idéal au bout de ses doigts. L'Edenisme était présent à Toge, mais voir une telle communauté regroupée ainsi semblait conforter l'idée de leur pacifisme certain; bien que l'amour des yôkais semblait déplaire à l'Empire. Ironique, pensait Meiyo alors qu'elle avait été nommée comme dirigeante de cette mission, elle et sa tête de kitsune. Guidant sa partenaire sur l'un des lieux indiqués pour le rendez vous, s'enfonçant vers le centre du village; elle prit place sur un endroit calme pour pouvoir s'asseoir en attendant la délégation qui n'aurait pas grand mal à trouver les deux femmes, les cheveux aussi flamboyant ne pouvaient passer inaperçus.
Quand l'ordre de mission lui était parvenu, Ume s'était dit qu'ils avaient dû se tromper de destinataire. Une mission diplomatique, ça lui semblait beaucoup de responsabilités pour quelqu'un comme elle et surtout il devait y avoir tout un tas de personnes bien plus qualifiées. Voir qui allait diriger la mission l'avait rassurée, au moins un minimum, se répétant que ça ne devait pas être une mission si compliquée ou si importante, si envoyer deux genins suffisait à l'accomplir. Très vite aussi elle avait compris que si on l'avait désignée c'était pour ses croyances. Il fallait gagner le village de Sakura, celui qui regroupait le plus d'Edenistes et qui en était le modèle en application. Le trajet comme un pèlerinage dans lequel le cerveau tournait à plein régime, tournant ses pensées vers le disparu qu'on espérait pouvoir retrouver, réfléchissant au dossier. Les jambes avaient parcouru, à l'allure de celles qui l'accompagnaient, et enduré le voyage. L'approche la rendait de moins en moins nerveuse, quelques regards tournés vers Meiyo, elle se sentait en confiance sachant qu'elle était l'amie de Kirei, une moine dont elle avait beaucoup parlé ces temps ci. Une moine et une Edeniste, rien d'étonnant en soi, moins troublant que ça aurait pu l'être au vu du lieu qu'ils rejoindraient tous. La volonté du kage était claire et les deux jeunes femmes s'y conformeraient pour représenter au mieux les espoirs de leur village.
Enfin elles l'avaient vu au loin, le village, fin de leur marche. La destination était atteinte et sous les yeux d'Ume se dévoilait ce dont tout un chacun n'aurait su rêver. On le savait bien, on avait entendu parler de comment ils vivaient, mais le voir était encore autre chose. Si le lugubre hiver avait amené les arbres à se défeuiller, il n'y avait qu'à imaginer le printemps pour faire apparaitre sur les collines les douces couleurs qui les parsèmeraient bientôt. Ses mèches glacée s'écrasaient sur son visage, la gênaient, au rythme des vents, bourrasques et embruns. Mentalement, sentant qu'il était bientôt l'heure, elle pria intérieurement pour que tout se passe bien. Qu'est-ce qui pouvait mal se passer ? Honnêtement, elle préférait ne pas répondre à cette question, la liste était exhaustive, mais quoi qu'il arrivait la samouraï accomplirait sa mission. C'était déjà incroyable que rien n'ai perturbé leur chemin, il fallait s'en contenter et simplement espérer que la paix les accompagne dans leur parcours.
qu'une oreille bienveillante écoutait.
Une déesse bien-aimée parle chaud,
Elle attend qu'on entre dans sa demeure.
"On va dire qu'il était temps qu'il se termine." Qu'elle répondait à sa coéquipière éphémère dans un franc soupir, qui faisait naître le degrés zéro du sourire sur ses lèvres. On allégeait un peu, d'autant plus à l'idée d'une pause pour attendre les Seizanjin. "Très bien, tu as raison, prenons une pause." Elle serait sûrement courte et très peu profitable. Mais de toute façon, que pourraient-elles faire ? Les deux Togejin n'avaient d'autres choix que d'attendre leurs homologue des montagnes. Elle suivait sa dirigeante, prenant le temps de laisser son regard voler à travers la ville. Elle imprimait les images dans sa tête et continua alors même qu'elle s'asseyait aux côtés de la Renarde. La tête mobile scrutait les environs, en attendant de voir arriver les autres.
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Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
Lorsque le jeune aveugle avait été convoqué en urgence chez le géant des montagnes, il s'était bien imaginé que cela ne pouvait rien signifier de bon, mais il ne s'était clairement pas attendu à ce qu'on lui balance à la figure la nouvelle de la disparition du cavalier d'argent. Si l'enfant de l'hiver était resté terriblement silencieux pendant tout le trajet jusqu'à sa destination, ce n'était pas parce qu'il avait du mal à digérer la nouvelle ou qu'il avait besoin de temps pour s'en remettre, mais parce que ses pires craintes s'étaient réalisées. De prime abord il avait cru que la disparition de son ancien chef d'équipe était un signe de couardise, de désertion de sa part mais, à présent que cette disparition était avérée, le jeune homme ressentait quelque chose d'étrange...des remords, c'était sans doute le terme approprié.
L'enfant de l'hiver avait la langue bien pendue et n'hésitait jamais à donner son avis, surtout lorsque celui-ci n'était pas demandé. Il avait fait l'erreur de s'en remettre au cavalier d'argent et, silencieusement, avait taxé ce dernier de couardise lorsqu'il avait disparu, sans laisser de trace. Le Tadake n'avait pas tous les éléments en mains, mais c'était la conclusion qu'il avait préféré tirer, à défaut de pouvoir voir le dessin dans son ensemble. Mais maintenant il réalisait son erreur et, même si c'était contre ses principes, il s'en voulait d'avoir sauter sur de mauvaises conclusions. Hikaru avait disparu, il était probablement mort et tout ce qui restait de lui, et de sa famille, était l'épée démoniaque que le jeune homme tenait fermement dans sa main, tout au long du trajet.
Il voulait des réponses. Il voulait un responsable, un coupable à punir avec tout le feu, toute la violence dont il était capable et, parmi les deux qui l'accompagnaient aujourd'hui il en était un, Maho, qui savait jusqu'où le Tadake pouvait aller, lorsqu'il était poussé jusque dans ses derniers retranchements.
Le trajet fut long, très long et, étrangement, l'aveugle se montra assez silencieux durant toute la durée du voyage, car le temps des plaisanteries était révolu. Le trio avança donc un un rythme raisonnable et, durant leurs pauses, Kyoshiro en profita pour s'isoler, pour s'entraîner pour affûter ses talents au moment où il trouverait le responsable de la disparition du cavalier d'argent.
Enfin, au bout de deux semaines complètes d'un voyage long et ennuyeux, le trio arriva dans un village bien différent de celui qui les avait vu naître. Ici tout semblait plus calme, plus paisible et, malheureusement, selon le point de vue de l'aveugle, la paix ne faisait qu'engendrer de la faiblesse. Il laissa donc ses remarques sous silence, s'adressant aux premiers habitants venus, pour savoir si des étrangers étaient arrivés récemment. On pointa rapidement une direction au trio et, posant sa main sur le katana qui pendait à sa ceinture, l'aveugle fit un signe de tête pour indiquer à ses compagnons de le suivre.
En l'espace de quelques secondes, le jeune homme capta la présence de deux personnes, dont l'une des deux portait une signature de chakra bien particulière, bien...étrange. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur l'origine de cette gêne, mais celle-ci était bien étrange. Bah, il y avait bien plus urgent que cela, pour le moment. S'avançant vers le duo, passant son épée démoniaque dans sa main gauche, le colosse s'approcha et brisa le silence d'un :
Joignant le geste à la parole, il tendit sa main, en guise de salutations simples et polies en direction des deux personnes, devant lui, avant de se présenter d'un :
Il ne s'attendait pas à ce que son nom dise quelque chose aux deux agents de Toge car, pour une fois, il n'était pas là pour promouvoir sa propre réputation. L'un de ses compatriotes, un fier guerrier, un stratège de la montagne avait disparu et c'était lui qui avait été chargé de mener une équipe, pour faire la lumière sur cette histoire. Ainsi, une fois les présentations faites, le colosse tourna son visage – dont les yeux étaient toujours bandés – vers la personne au chakra si étrange, avant de lui proposer :
Oui, Kyoshiro était plus posé et moins agressif que d'habitude. Un comportement étrange pour qui le connaissait bien, mais celui-ci risquait de changer lorsque le coupable serait identifié. Là, les choses déraperaient sans doute.
- Tenue de Maho:
Il ne savait pas trop comment leur dire aurevoir, trop fier pour avouer ses craintes, trop affecté pour les passer sous silence. Il les quitta donc le rouge aux joues, rejoignant sa propre équipe. Il remarqua tout de suite la froideur du Tadake. Inusuel, la situation lui rappelait il le passé où s'agissait-il d'autre chose. En tout cas il ne souhaitait pas en parler, son droit.
Le voyage fut donc relativement morne, d'un côté, et plutôt bavard de l'autre. Kara Saki n'était heureusement pas une étrangère, et rien ne les obligeait à suivre le mutisme du chef.
Bavardage sans enjeux, histoire de meubler le silence, et éloigner le Kaice de ses propres idées noires. De plus elle lui avait une bonne impression et, disons le, il ne pouvait résister à une jolie fille. Si Kyoshiro lui persistait dans l'isolement, quelque chose que le moine désapprouvait, il avait peut-être ses raisons, mais apprendre à connaître ses compagnons était aussi important que l'entraînement, l'éphèbe lui tentait de réchauffer l'atmosphère.
Les jours où ils n'avaient rien à se dire, ils pouvaient toujours s'entraîner ensembles. Leurs arts martiaux se rejoignant dans leur fluidité dansante.
Le voyage arriva cependant à sa fin. L'hiver obligeant, Maho avait ajouté à sa tenue habituelle une tunique blanche au col long, et un simple chapeau de paille, surplombant le bandeau de Seizan siégeant sur son front. Un long manteau bleuté brodé de verdure se posait au dessus de son "armure" (pitoyable morceau de ferraille ne couvrant qu'un bras). Des Getas remplaçaient ses ordinaires tabis, les sandales de bois étant bien plus adaptées à l'humidité de la Provine des Pins noirs.
Daichi no kuni, il s'en rappelait comme d'un fief édéniste. L'harmonie totale du village confirmait ses idées. Ils n'eurent toutefois pas le temps de visiter. Prenant les choses en mains, Kyoshiro accéléra la marche. Cet empressement, ce sérieux presque étouffant…
Murmure du moine, ce dernier ne se permettait pas un reproche, son ami était après tout le chef de mission, mais il lui signalait simplement qu'il percevait son agitation. Il n'était pas seul.
Leur contacts sur place se dévoilèrent enfin, deux fleurs à peine matures, l'une dont les habits et l'élégance se mariaient parfaitement à l'endroit, l'autre… L'autre qui coupa pour une seconde le souffle du Souhei. Laissant Kyoshiro ouvrir la danse, Maho ne put s'empêcher de la dévisager, ses yeux luisant trahissant sa curiosité. Observait-il le raffinement esthétique de Toge, s'agissait-il d'une étrangeté fabriquée ou d'une marque de naissance ? Il ne pouvait pas décemment pas le lui demander de but en blanc, mais plus tard cela ne manquerait pas !
Briser la glace, son amabilité contrastait fortement avec le professionnalisme de son chef d'équipe. Il fallait bien que quelqu'un s'occupe des relations humaines non ?
Encore une fois il parlait le sourire aux lèvres, pointant du doigt la colline dont il faisait allusion. Il posa de nouveau les yeux sur ce paradis terrestre, car oui, pareille harmonie ne méritait pas moins d'éloges.
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Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
L’annonce de votre mission en avait secoué plus d’un. Toi-même, tu n’étais pas insensible à la disparition sans doute macabre. Pourtant, c’est le second nom sorti de la bouche du Seizankage qui eu le plus d’impact sur toi. Ganryu. Tu étais partie en mission il n’y a pas si longtemps aux côtés du colosse et finalement, vous vous étiez bien entendu. Tu pourrais même dire qu’une certaine confiance s’est créée lors de cette aventure à Toyama, voire une amitié. Alors oui, apprendre la disparition du second jonin fit serrer ton poing, discrètement dissimulé derrière ton dos. Tu aurais aimé être envoyée à Sakyuu pour partir à sa recherche et, le ramener, si possible en vie. Mais non, ta mission se déroulerait à Toge, dans la direction opposée. Un ordre incontestable, une mission capitale, que tu acceptas en silence.
Les deux semaines de votre voyage furent plongées dans un silence froid, et à la fois bouillonnant de rage. Une rage qui émanait principalement de votre chef d’équipe au bandeau glissé sur les yeux. La raison en était compréhensible après tout. Le jeune homme venait d’apprendre la possible mort de son ancien chef d’équipe lors d’une mission. Une mort qui, peut-être, aurait été évitée, si l’équipe avait encore été formée. Une multitude d’émotions et de pensées devaient alors assaillir l’esprit de l’aveugle. Oui, tu ne pouvais que comprendre. Tu espérais au fond de toi que Ganryu soit encore en vie. Que ses envies de vengeance l’aient fait tenir et que le groupe envoyé à Sakyyu le retrouvera, mais l’expérience t’a appris qu’un aussi long silence n’était jamais un bon présage.
Heureusement, une deuxième âme rendu le long voyage plus vivable pour tous. Des traits fins, une longue chevelure sombre, drapés de blanc. Une âme, plus bavarde que la première et ce, dès le début de votre route. Un petit sourire avait étiré tes lèvres alors que tu le saluais d’un geste de tête, chassant les sombres pensées qui tentaient de gringoter ton esprit.
« Le tutoiement sera parfait. Pour répondre à ta question, oui, j’ai déjà visité Toge, à quelques reprises, principalement pour de petites missions. La dernière fois était il y a 6 mois, mais je ne suis pas restée très longtemps sur place pour être franche. Toge est néanmoins sublime, tu aimerais, j'en suis certaine. »
Oui, tu avais juste livré les sabres que tu avais sur toi, puis tu avais tourné tes talons. Au moins, tu avais fait une rencontre plus qu’intéressante sur la route, et c’était déjà une plus-value sur ton trajet de base.
Les discussions légères continuèrent pendant vos deux semaines de voyage. Connaître ses partenaires, se mettre en phase avec eux, est une nécessité vitale pour vous. Et toi, tu ne comptes pas mourir. Pas maintenant. Tu as encore bien des choses à voir, à découvrir, et surtout, à faire avant de quitter ce monde.
Et puis finalement, votre voyage toucha à sa main.
Les grands arbres de Toge qui offrent leurs ombres et filtrent la lumière. Le parfum de la sève qui titille tes narines, agréablement comparé à une famille de fumeurs compulsifs que nous ne citerons pas. L’architecture délicate qui se mêle avec la nature, en contraste avec la réputée froide et rocheuse Seizan. Le paysage est paisible. Vos esprit, bien moins. La silhouette des deux soldats de Toge se dessinent, à quelques mètres de la porte du village, attendant l’arrivée des émissaires que vous êtes.
Kyoshiro ne laissa pas temps aux politesses, bondissant tel un fauve sur le sérieux de toute cette histoire, rapidement adouci par les paroles du moine. Tiens, d’ailleurs, vous formez une drôle d’équipe maintenant que j’y pense. Un samourai, un moine, et un ninja. On dirait le début d’une mauvaise blague. La conversation continue, fluidement, pourtant, tu as du mal à suivre. Il y a quelque chose qui t’embête.
Ce visage face au tien, qui te donne l’impression de te regarder dans un drôle de miroir. Une fenêtre sur un autre monde. Deux iris d’un bleu glacé dans lesquelles se reflètent la lumière sous forme d’éclats colorés. Cette longue chevelure argentée, tirant sur le banc. Deux fils rouges encadrant son visage. Une ressemblance frappante, même dérangeante, qui te mets l’esprit en pagaille. Légère douleur. Tes sourcils se froncent une seconde avant que tu ne reprennes le contrôle. Non, tu dois garder ton calme et ta sérénité, malgré la curiosité, et cet étrange sentiment qui te serre l’estomac. Se raccrocher à un morceau de conversation, seule solution immédiate pour toi.
« En effet, Togegakure est aussi sublime que dans mes souvenirs. »
Une grande inspiration. L’air frais de l’hiver empli tes poumons et calme ton esprit. Oui, calme, sérénité, clarté. Tels sont les enseignements que tu as suivi toute ta vie Saki, et ce n’est pas une ressemblance physique qui va te déstabiliser, pas vrai ?
« Avoir une vision plus large des environs serait en effet d’une praticité non négligeable pour nous. Nous comprenons tous l’importance d’une réussite pour cette mission, n’est-ce pas ? »
Un drame de plus sur la liste des dernières années serait plus que regrettable, et tu n’as pas envie que cela arrive à cause de votre incompétence.
Si la glace semble difficile à briser entre les membres des deux villages, chacun sait qu’il se doit de coopérer au mieux. Chacun d’entre vous avez d’ailleurs reçu le principale motif de la recherche de Hikaru, un symbole bien précis présent sur les documents transmis par vos kage.
Ce symbole aurait, de source sûre, un rapport avec les Edenistes, difficile de dire en quoi, mais Hikaru était sur sa piste. Vous devez donc marcher sur ses pas et découvrir ce qu’il a bien pu découvrir. L’espoir de le retrouver dans le village reste envisageable, même si la quiétude ambiante laisse à penser que rien ne pourrait venir porter préjudices aux visiteurs de passage.
Choisissant l’option de @”Kaice Maho” vous rejoignez un haut relief vous permettant d’admirer le village dans son intégralité. Les allées encadrées par les cerisiers semblent des plus accueillantes d’autant plus que la fontaine au centre du village donne un bruit d’eau propice à la méditation. Le temple dédié à Konomuhana est de bonne taille, entouré par les maisons des villageois. On repère également des champs, un moulin et ce qui semble être une place de marché. Quant à l’extrémité nord du village, on y repère une grande demeure qui semble être celle du chef de village, non loin d’une forge.
Il ne tient qu’à vous de choisir la destination que prend le groupe.
- Carte:
Vous pouvez faire un maximum de 3 cases par tour. Les déplacements en diagonales sont interdits. Merci de me préciser le trajet emprunté, ex : D2 → C2 → B2. Votre aventure commence à l’entrée du village c'est-à-dire sur la case D2
À en croire cet environnement de paix, il était dur de croire que cette équipe était venue enquêter sur une disparition, et pourtant c'était bel et bien le cas. Il y a quelques temps, Meiyo avait fait la rencontre de ce jeune homme plein de vie qu'était Takayanagi Hikaru et avait senti en lui une grande bonté, une volonté d'aller de l'avant et d'aider les autres. Pour autant, elle ne connaissait pas ses objectifs, qui bien que partant d'une cause vraisemblablement noble, semble pincer le coeur de Meiyo pour sa triste finalité. En Ombre néophyte qu'elle était, voilà qu'elle se devait d'enquêter sur la disparition de celui qui enquêtait sur des symboles bien liés à l'une de ses fois. Mais le dieu lunaire semblait parfois prendre le dessus dans son coeur et la pousser à faire le bien, accepter et encaisser ce qui pourrait lui faire du mal. Ne rien montrer, ne rien divulguer, car telle était la vie de ceux qui avaient ce genre de foi.
Passant une main sur sa joue pour dégager sa tignasse, la renarde observe la délégation enfin arriver les saluant d'une brève révérence religieuse, après tout à son accoutrement assez symbolique, il était flagrant de reconnaître la fonction première de celle qui avait des traits quasi-canins. Adressant un sourire à ses futurs coéquipiers, Meiyo semble répondre aux présentations des divers enfants des monts bleus.
─ Suzuri Meiyo, Genin de Toge et Prêtresse de Tsukuyomi. Honorée de faire votre connaissances, Seizanjins. Il est naturel pour nous de venir aider dans cette enquête, j'ai moi même rencontré Hikaru il y a quelques temps alors... se plongeant dans un petit silence alors qu'elle acceptait la poignée de main de Kyoshiro, Meiyo finit par relever son regard pétillant d'une certaine ambition. J'espère que nos efforts réunis ne seront pas vain.
Le regard détourné sur l'homme à la chevelure longue, Meiyo semble acquiescer l'idée de rejoindre les hauteurs, se plongeant dans un petit silence avant de rejoindre ces dernières en compagnie du reste du groupe. De cette façon, ils avaient une vue panoramique qui montrait toute la beauté du village de Sakura; et les points les plus interessants notamment à l'entrée de la ville. Plissant son regard et portant un doigt à son menton, Meiyo brise son mutisme pour proposer une idée alors qu'elle tourne son regard vers les autres.
─ La place du marché serait un moyen assez efficace de trouver des informations, en espérant les Edenistes coopératifs. Pour pouvoir regrouper le plus d'informations, que dites vous de nous séparer ? Nous pouvons former deux groupes, je pense qu'il y a d'autres endroits d'interêt.
Les bâtiments étaient assez reconnaissable, et il fallait plutôt s'attarder sur les premiers bâtiments qui se trouvaient face à eux, d'un coté le marché que Meiyo avait repéré, de l'autre un temple qui pouvait donner des informations. C'est d'ailleurs vers cette piste que semblait pencher les envies des uns et des autres, une sorte de synergie dans ce groupe, du moins pour l'instant ce qui profitait à conforter Meiyo dans ce dernier. Après avoir écouter les revendications de chacun, Meiyo semble vouloir prendre la direction du marché alors qu'elle retourne avec le groupe - une fois chacun ayant décidé de sa destination - à l'entrée du village.
Sans pour autant directement ouvrir la conversation avec ceux qu'elle croise, Meiyo jette des coups d'oeil sur chacun des individus présents et attend le bon moment pour ouvrir la conversation ou répondre aux curieux qui l'ouvriraient d'eux même.
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Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
Kyoshiro n'était pas le plus patriote des hommes, il ne remuerait pas ciel et terre pour trouver l'un de ses compatriotes disparu mais, ici, il s'agissait de son ancien capitaine, aussi se devait-il de faire une petite exception. Il ne savait pratiquement rien de l'enquête menée par le cavalier d'argent, ou ce qu'il avait pu découvrir avant sa disparition. Tout ce que le jeune homme savait était que le cavalier d'argent était suffisamment important pour lui et le village pour qu'une équipe soit dépêchée, afin de le retrouver. Il ne savait pas trop quoi attendre de l'aide fourni de la part des locaux, ou des agents qu'il était supposé retrouver ici, mais il espérait simplement ne pas retourner bredouille à Seizan. Ne pas avoir pu prédire la disparition de Hikaru était un échec qui pesait suffisamment gros sur sa conscience, il n'en laisserait pas un autre venir affaisser ses épaules davantage.
Durant son trajet le colosse avait bien entendu les remarques de Maho à son égard. Kyoshiro n'était pas lui-même, plus depuis l'annonce du géant des montagnes, mais qu'y pouvait-il ? Il avait sauté sur de mauvaises conclusions et, à présent, il s'en mordait les doigts. Tout ce qu'il était pouvait faire c'était de garder les sens en alerte, et faire de son mieux en espérant que le cavalier d'argent soit encore vivant, aujourd'hui.
Le groupe arriva donc à destination et, si Kyoshiro fit de son mieux pour chasser l'étrange énergie qu'il ressentait de sa tête, il essaya de retenir le nom de celle dont il serra la main en premier. Elle était polie, c'était une bonne chose, mais serait-elle vraiment compétente et utile pour la suite ? Il ne tarderait probablement pas à le savoir. Suivant l'idée de Maho, le groupe prit donc de la hauteur et, quand la Meiyo mentionna le marché et les informations qui pourraient y être récoltées, le colosse hocha la tête en guise d'accord, tournant sa tête vers Maho avant d'expliquer au groupe :
Pas de temps à perdre, ils devaient se mettre en mouvement dés à présent. Maho était le seul de ce groupe en qui l'enfant de l'hiver avait confiance, et c'était beaucoup dire. Il était excentrique à bien des égards, mais il saurait ce qui devrait être fait, et saurait où se diriger par la suite, probablement dans un temple si ce village en comportait un. Ainsi en marche au côté de Meiyo, vers le temple, son épée démoniaque toujours dans la main, le colosse brisa le silence en mettant les pieds dans le plat, pour qu'il n'y ait aucun malentendu.
Il ne devait pas en faire une affaire personnelle, il le savait, mais c'était tout simplement plus fort que lui. Au moins avait-il l'énergie suffisante pour mener cette mission à bien, et ce fut avec cette certitude en tête qu'il arriva sur place, dans ce marché de modeste taille. Chassant les différentes odeurs agressant son odorat, le Tadake se dirigea vers un des stands, se forçant à afficher un faux mais accueillant sourire, avant d'ouvrir le dialogue vers le commerçant, d'un :
- Spoiler:
Kyoshiro se dirige aussi vers le marché, avec Meiyo. D2 → C2 → C3
XP'S : 2230
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Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
Les esprits s’accordent et votre marche reprends, jusqu’à l’endroit qui remplirait de la manière la plus optimale votre champs de vision, c’est-à-dire un point en hauteur. Toge offrait alors toute sa beauté à vos regards tant habitués aux paysages gelés et rocheux de Seizan. La silhouette élégante des cerisiers longeant les chemins, le glouglou apaisant de l’eau, la légère brise ... Mais vous n’étiez pas là en tant que touriste, et le temps n’était pas à la contemplation de la beauté naturel du village de pins. La discussion reprit, sans tarder, avec ce ton sérieux qui se prête à la situation. L’ambiance est tendue, étrange entre les soldats de Seizan et de Toge. Le cœur de votre chef d’équipe, lui, est sans doute trop impliqué dans cette affaire. Tu peux le comprendre. Ce n’est pas n’importe qui à ses yeux qui a disparu sans laisser de trace, et tant que la mission est menée avec brio ... Alors tu laisse glisser, tout du moins, pour l’instant. La prêtresse de Toge est la première à prendre les devants. Comment sais-tu qu’il s’agit d’une prêtresse ? Et bien ... La tenue est assez parlante, tout comme ses manières, aussi délicates que l’architecture du village. Ce n’est pas bien difficile à déduire. En tout cas, celle-ci propose rapidement un plan simple mais efficace, menant à la séparation de votre groupe en deux entités distinctes, autonomes et surtout, efficace en termes de gain de temps.
Ce plan, tu l’approuves. De toutes manières, pour l’instant, la priorité est de rassembler le plus d’informations possibles, et la présence de cinq soldats en groupe, dont la plupart étant des étrangers, ne peux qu’intimider les habitants et vous rendre d’autant plus voyant. Ta tête hocha donc de haut en bas à cette première proposition. La répartition quant à elle, se fit bien rapidement sur la décision de ton chef d’équipe qui plaça sa confiance ... En Maho. Décision logique, en un sens, par leur lien, mais qui te donne l’impression d’être une sacrée plante verte. Du genre qu’on oublie dans un coin du logement et qui finit par ressembler à un amas de feuilles brûlées.
Un dernier regard, et c’est à votre tour de vous diriger vers votre cible : Le temple de Konomuhana, épicentre de l’édenisme. La marche est silencieuse entre les trois membres de ton petit groupe, et il faut dire que c’est normal. La mission se lançait, et les répercutions de celles-ci n’étaient pas négligeables, que ce soit pour l’entente entre Toge et Seizan ou bien même quant à la traque des différentes dérives religieuses qui mènent à d’horribles massacres, comme celui de la nuit sanglante. Oui, il fallait être efficace. Il n’y avait pas de place pour l’égo ou la timidité. Ressortant la note où tu avais redessiné les motifs retrouvés par Hikaru et lors de la nuit sanglante, tu te décidas à lancer la conversation.
« Bien, je pense qu’il est important que chacun de nous mémorise les différents motifs de l’enquête. »
Beaucoup de cercles inclus dans des triangles se retrouvent sur le papier. Il te faudra garder cela en mémoire pour le temps à venir. Et puis, finalement, cette branche, aux deux bouts qui s’ouvrent à base de traits, te rappelant légèrement les pins de Toge. Ce symbole qui, selon les rapports, serait lié à l’edenisme. Calmement, ton regard se tourna vers la jeune femme à la chevelure de neige, tandis que le temple apparaissait enfin devant vous.
« Êtes-vous à l’aise avec les préceptes de l’édenisme ? »
Ce serait plus qu’utile dans le cadre de votre mission. Oui, cela vous permettrait même de gagner la confiance des religieux, si la jeune femme se révélait être une croyante et habituée du temple aux cerisiers.
« Il serait peut-être plus logique de vous laisser parler en première. Les habitants auront sans doute plus confiance. Qu’est-ce que tu en penses, Maho ? »
Un regard vers ton camarade moine, peut-être plus au fait que toi sur le comportement des membres d’ordre religieux que toi. Il faut bien avouer que tu t’aventures rarement au temple de fer pour y prier.
- Déplacement:
- D2 -> C2 -> C1
Déjà au loin ils apparaissaient, et très vite, ils approchaient, les Seizanjin. On les remarquait, qu'elle se disait Ume, ça se voyait qu'ils n'étaient pas d'ici. Ca se voyait encore plus qu'ils étaient arrivés pour un motif grave et ça, elle s'en doutait, il se pourrait que ça intimide les habitants paisibles. A peine arrivés, le chef de leur équipe les présentait déjà et la samouraï prit le temps d'imprimer chaque visage et chaque nom. Même si le temps pressait, qu'elle sentait bien que tout irait vite. Elle comprenait évidemment, la situation devait être horrible à endurer, la compassion était de mise face à la disparition d'un compagnon. Quand enfin ses yeux s'arrêtèrent sur la jeune femme des montagnes, elle sentit remonter jusqu'à sa tempe une légère migraine. Elle avait comme l'impression de l'avoir déjà vu, elle lui paraissait familière. Comme ce visage qui apparait dans le miroir encore brisé par la colère. Les mots d'un secret dansaient dans sa tête sans qu'ils ne veuillent réellement refaire surface, observant le phénomène étrange de cette paire d'iris, réchauffée par le rouge des liens qui serraient sa taille. Mais fixer les gens c'était mal poli, il ne fallait pas. Très vite son regard retourna à Meiyo qui se présentait, et balança vers Kyoshiro. A son tour elle lui serra la main. "Enchantée, Kobayashi Ume, genin de Toge également." Sans en rajouter, ça aurait été inutile la renarde avait dit ce qu'il fallait dire autre chose aurait été superflu, Ume hocha la tête à l'idée de l'homme aux cheveux longs. Suivant le groupe dans les hauteurs, il fallait savoir se taire et suivre, les bonnes idées n'avaient pas besoin d'être discutées, approuvées ou discutées, quand le temps manquait, elle ne pouvait tout de même s'empêcher de laisser glisser sur son visage un bref sourire en entendant l'admiration des soldats de Seizan pour le village de Sakura. C'était vrai qu'il respirait l'harmonie et tout le pacifisme que prônait l'Edenisme. Sa beauté et sa douceur en débordait et de haut, la vue imprenable leur laissait apercevoir les endroits importants du village auxquels ils n'auraient peut-être pas pensé. "Nous pourrons être beaucoup plus efficaces en se séparant oui. Il me semble d'ailleurs, que le temple est un endroit clef dans une enquête sur des symboles sûrement religieux. Ca ne m'étonnerait pas que l'on trouve des informations là-bas." Qu'elle lançait pour renchérir sur les lieux de recherches. Bien sûr elle finirait par suivre le mouvement, d'autant que le chef d'équipe de Seizan remettait toute sa confiance en son camarade pour diriger le second groupe.
Enfin le groupe séparé s'était décidé,
D'un commun accord, suivant la piste évoqué.
Le temple en vue, ils s'étaient mis à marcher.
A l'initiative de la jeune femme aux cheveux d'argent, elle avait raison sans aucun doute, il était important qu'ils aient tous en tête les symboles qui faisaient la mission du disparu. Ume hochait la tête en revoyant les cercles, et autres mystérieux tracés religieusement liés. Enfin la voix atteignait ses oreilles, on s'adressait directement à elle et la demoiselle se rendait compte qu'elle en avait oublié le plus important, pourquoi c'était elle qui faisait partie de cette mission. Les sourcils qui se relevaient, les yeux qui regardaient au loin leur objectif, se tournaient vers celle qui avait pris la parole, son curieux miroir. "A vrai dire je suis même une admiratrice de ces cerisiers, adepte du culte, alors j'imagine qu'on peut dire que je suis... plutôt à l'aise avec leurs préceptes." Regard lancé comme pour s'excuser de l'avoir pris pour acquis, de ne pas l'avoir évoqué plus tôt. Mieux valait tard que jamais, au moins c'était dit et par conséquent ils étaient d'accord sur le fait que c'était à elle d'engager les investigations. Il leur fallait gagner la confiance des Edenistes pour cela et qui de mieux qu'une des leurs ? Elle ferait de son mieux pour guider ses homologues de Seizan vers le respect et la confiance des fidèles de Konomuhana, elle ne doutait pas du fait qu'ils seraient coopératifs, qu'est ce qu'ils auraient à y perdre ?
Alors enfin le trio gagna les abords du temple et ses portes. Avant d'entrer, pour respecter l'espace sacré et son accès, elle s'inclina de toute sa délicatesse devant un fidèle à son entrée, se relevant avec un léger sourire qui ne cachait pas non plus le sérieux de la situation. "Bonjour, j'espère ne pas vous importuner. A vrai dire nous recherchons un Seizanjin et nous avons de sérieuses raisons de penser qu'il aurait pu passer par là." La rareté de l'évènement avait dû marquer les esprits, et si seulement on avait pu savoir où est-ce que le jonin avait demandé des informations, la genin aurait pu s'adresser plus précisément. "En auriez vous entendu parler ? Ou du moins, serait-il possible d'interroger des fidèles du temple ? Peut-être même l'un des Cinq pétales, si bien sûr ils n'ont pas mieux à faire ?" La réputation des élus de la prêtresse les suivait, et avec un peu de chance, s'ils étaient disponibles et disposés, ils sauraient les éclairer. La jeune femme aux yeux glacés y allait à tâtons, laissant assez de politesse et de douceur pour que ses collègues rajoutent les détails qui leur paraissaient importants. Ume savait qu'il fallait y aller sans brusquer, la vue d'un symbole de village militaire pouvait déjà assez impressionner. Ils étaient tous du même côté et ils se devaient de le savoir.
- Déplacement:
- D2 → C2 → C1 (direction le temple avec Saki et Maho)
- Tenue de Maho:
Accueil poli rongé par l'urgence, il était remarquable toutefois que malgré une situation apparemment alarmante, la prêtresse ne perdit pas ses manières. Le Kaice enregistrait les informations, son regard ne se lassant pas d'observer sa tendre interlocutrice. Oh oui c'était une tragédie, il fallait absolument rester, ne serait-ce que pour soulager l'esprit de cette pauvre femme. Elle avait visiblement besoin de soutien, et qui d'autres que lui possédait les compétences nécessaires ?
Alors que son esprit dérivait déjà sur des terrains tortueux, ses partenaires le ramenèrent à la réalité. L'édéniste était visiblement affectée, ce qu'on ne pouvait lui reprocher, et par compassion, ou intelligence, Saki offrit l'aide du moine. Parfait, il les avait lui même encouragé à prendre des initiatives, cela portait déjà ses fruits ! Acceptant volontiers de se laisser guider par de jolies femmes, Maho s'en remit au sort, ne pouvant s'empêcher un sourire lorsque la danseuse lui susurra des mots de prudence. Pas d'inquiétudes à ce sujet, comme il l'avait précisé plus tôt, il n'excluait pas que ce culte séraphin cacha des griffes funestes.
Renforçant son plaidoyer, Maho s'était rapproché de la dame, son visage décoré d'un sourire affecté, il la fixait de ses yeux ébènes, la tête légèrement incliné, son regard plongeant dans le sien. Il se permit d'ailleurs de prendre sa main, à deux mains, dans la plus pure tradition du nécessiteux quémandant de l'aide. Sauf qu'ici, il s'agissait plutôt de l'altruisme suppliant d'être entendu.
Certes sa vocation religieuse soutenait une réelle préoccupation humaniste, seulement il y avait bien entendu d'avantage à y gagner. Entre les éventuels indices à glaner, et la possibilité de se faire bien voire par ce culte, son soudain altruisme agrémenter fort bien cette mission. Son destin dormait toutefois dans les mains de cette agréable prêtresse.
Passerait-il l'entrée qu'il parlerait avec un responsable, tentant d'établir une liste de symptômes pour voir s'il reconnaissait une quelconque pathologie. Si personne ne pouvait le renseigner, il s'aventurerait sans doute auprès des malades, un tissu autour du visage. Sur le champs de bataille ou dans une chambre d’hôpital, l'information était la clef du succès.
Le marché du village Sakura a beau être de petite envergure, il n'en demeure pas moins plein de vie. Nombreuses sont les étales et le thème semble des plus récurrent, tout tourne autour des cerisiers et de leurs vertues. Ainsi l’on peut voir de nombreuses wagashi (和菓子), pâtisseries traditionnels à base de sucre de canne, pâte de haricot (anko), farine de riz ou de blé, dont les ingrédients principaux ou la forme inspire l’essence de l’arbre locale. Un marchand clame haut et fort qu’il possède les meilleurs Sakuramochi de tout Onogoro et attire ainsi sa clientèle. Personne ne semble étonné de voir arriver des soldats de l’armée impériale, bien au contraire certains vendeurs ont même l'œil brillant en pensant à l’argent qu’ils pourraient bien se faire. Il faut dire que la solde des membres de l’armée attire quelque peu les convoitises. C’est d’ailleurs l’une des raisons principales qui a poussé bon nombre de gens à faire carrière dans l’armée.
@Tadake Kyoshiro c’est devant une l’étale d’une vieille dame que tu marques un arrêt. Elle vend du thé sous diverses formes. Difficile de ne pas remarquer le feu qui crépite derrière elle et sur lequel se trouve une bouilloire en fonte servant à servir le précieux breuvage. Il y également des petits sacs de jute dans lequel l’on retrouve les feuilles séchées et les épices servant à la confection du thé.
La vieille marchande explique donc dans un discours des plus préparé et répété un nombre incalculable de fois les vertus que l’on prête à cette boisson caractéristique du village. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une croyance locale et que la seule vertue que peut avoir ce thé vert n’est que de calmer les nerfs. Il faut dire que boire un breuvage qui soignerait tous les maux n’est pas la chose la plus commune.
Voyant que son interlocuteur a écouté son discours jusqu’à la fin, elle lui tend une tasse du précieux breuvage afin qu’il puisse y goûter. Naturellement elle lui apporte quelques précisions de plus et en propose également à sa camarade.
La bâtisse n’inspire pas le respect des autres Temples d’Onogoro. De confection plus modeste l’architecture montre toutefois bien qu’il s’agit d’un édifice religieux. À l’intérieur l’on entend un étrange bourdonnement d’activité, à croire que tout le village s'était rassemblé en son sein. Cela ne semblait toutefois pas très plausible. Une ritualiste se tient à l’entrée du temple et regarde à droite et à gauche dans l’attente d’un événement ou de quelqu’un.
C’est cette personne que tu interroges @Kobayashi Ume et elle semble apprécier ta politesse et ton sens des traditions. Il n’est pas de coutume de connaître aussi bien la hiérarchie au sein de l’Edenisme. Ainsi la fidèle de Konomuhana comprend qu’elle a affaire à une compatriote.
Elle pousse un soupir d’anxiété, difficile de ne pas remarquer à ce moment précis les cernes qui soulignent ses yeux noirs. La jeune femme semble épuiser.
Elle vous délaisse en voyant arrivé au loin un groupe de jeune femme, des sceaux d’eau et des serviettes plein les mains. Vous les voyez se diriger vers un bâtiment un peu plus loin, sans doute celui désigné pour être le centre de quarantaine des malades (D0). De toute évidence le Temple des Cerisiers et ses fidèles semblent traverser une crise sanitaire inattendue. S’il est commun de voir des malades tenter une guérison au sein du village Sakura, c’est bien la première fois que la situation dégénère ainsi avec une maladie contagieuse.
XP'S : 2205
Inventaire
Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
KyoshiroCe lieu était bien différent de celui dans lequel le colosse avait grandi et, s'il ignorait comment d'autres pouvaient vivre aussi paisiblement, une partie de lui était rassuré de savoir que, grâce au travail et sacrifice d'autres, les plus démunis pouvaient quand même connaître un semblant de paix et de sécurité. N'était-ce pas pour cela que les soldats prenaient les armes, au bout du compte ? Ce n'était pas pour cela que le colosse se battait, de son côté, mais il comprenait le besoin impérieux de protéger son prochain, de certains de ses collègues. Aujourd'hui il était là pour retrouver l'un de ses camarades perdus et, s'il n'était pas très optimiste quant au résultat de ces recherches, il avait accepté de faire équipe avec des inconnus, pour mettre toutes les chances de son côté.
Le duo nouvellement formé se rapprocha donc du marché, laissant le reste du groupe faire ce qu'ils savaient faire de mieux, en espérant que Maho ne serait pas trop fidèle à lui-même, cette fois. En arrivant au marché, le colosse passa une main devant son nez, le temps de s'adapter aux multiples odeurs qui venaient agresser ses narines, alors qu'il entendait un marchand beugler pour clamer la qualité supérieure de ses produits. Kyoshiro continua son chemin jusqu'à, finalement, arriver à un stand assez modeste. Attiré par les senteurs et les épices, l'aveugle commença donc à poser quelques questions, accueillie par une vieille et douce femme qui, même si elle ne semblait pas d être d'une grande aide, avança les vertus du thé Sakura. Haussant les épaules face à la question posée, le Tadake extirpa une gourde vide de sa ceinture, la tendant à la vieille femme, répondant en souriant :
Il n'était pas un grand amateur de thé, c'était une évidence, mais il serait bête de ne pas tenter l'expérience pour autant. Écoutant attentivement les explications de la commerçante, essayant de rester attentif en tout cas, se demandant s'il était vraiment possible que quelque chose parvienne à calmer ses propres nerfs, le colosse écoutant les dernières explications de la commerçante, leur rappelant que la recherche d'informations serait sans doute plus complexe que prévue. Espérant que le trio ait un peu plus de chance que lui et sa nouvelle camarade, le colosse sourit de nouveau à la marchande, prenant finalement congé, d'un :
Si elle ne pouvait pas l'aider, pourquoi continuer à discuter ? Il n'avait malheureusement pas de thé à perdre, ici. Le gourde remplie de thé dans la main, l'enfant de l'hiver en dévissa le bouchon, reniflant les douces éfluves venant chatouiller ses narines. Affichant une moue agréablement surprise, il se tourna vers sa camarade, tendant la gourde de thé, proposant :
Il fallait bien briser la glace, d'une façon ou d'une autre, s'ils étaient amenés à travailler ensemble, non ? Seulement voilà, il ne fallait pas oublier la raison de sa présence ici et, si la première piste n'avait pas été concluante, il suffisait d'aller en chercher une autre. Après avoir lui aussi goûté le thé, le colosse se reconcentra sur son environnement, tendant l'oreille tout autour de lui, avant de conclure d'un :
- Spoiler:
Kyoshiro demande du thé à la vieille, et reprend sa quête d'informations au marché, tendant l'oreille à la recherche de quelques pistes.
L'oreille attentive, la moue de Meiyo semble afficher un air déçu en constatant qu'aucunes informations ne pouvait paraître interessante par ici, bien que l'acquisition de ce fameux thé semblait apporter un soupçon d'assurance dans le coeur des shinobis. Si la vieille femme lui avait bel et bien proposé, ce fut Kyoshiro qui prit les devant en acceptant d'en récupérer et en proposant à Meiyo d'en prendre, cette dernière offrant elle aussi une de ses gourdes pour pouvoir récupérer un extrait du thé, ne souhaitant pas importuner Kyoshiro en prenant dans sa gourde, bien qu'elle avait humé l'odeur de cette dernière avant de pouvoir gouter avec son propre récéptacle.
Acceptant avec une légère hésitation, Meiyo se décida finalement à prendre une gorgée du thé offert par la vieille dame à Kyoshiro alors qu'elle semblait surprise du goût plutôt réparateur qu'il semblait avoir. Les yeux écarquillés, la renarde se recule doucement pour garder une distance respectueuse entre elle et l'aveugle alors qu'elle le remercie d'un sourire sincère avant de tourner son museau goupil sur les alentours. La vieille dame n'avait pas su les aiguiller sur la piste directe de Hikaru, il fallait alors employer une toute autre méthode. Ses sens affutés cherchaient tout autour d'elle, plissant son regard alors que ses yeux fendus par cette pupille bien étrange rappelant celle d'un animal se posait sur un stand positionné un peu plus loin.
Ravalant sa salive, l'Ombre se faufila dans le marché pour tenter de trouver quelqu'un qui serait apte à connaître des informations quant à des symboles. Si le stand qu'elle avait repéré s'apparentait être quelque chose comme de la couture, elle pourrait peut-être trouver une information, il fallait simplement que ses envies se confirment, engageant la conversation sur l'un de ces vendeurs.
J'ose espérer que non. Pense-t-elle alors que son for intérieur semble tirailler ses viscères si, en montrant ces symboles, le vendeur mène la jeune femme sur la piste qu'elle ne voulait pas avoir, soit celle de son nouveau culte. Pourtant elle seule savait ce que son coeur craignait, et la présence de ses deux Seigneurs à ses cotés ne semblait pas réussir à la rassurer. Tsukuyomi bien aimé, guide mes pas jusque la réponse à mes tourments. Seigneur que je chéris, puisse ma foi permettre de réussir ce que je j'entreprend. Des prières intérieurs adressées à ses deux dieux, comme pour l'aider dans sa quête qu'elle soit pour la recherche de Hikaru et la protection d'un culte proscrit. Celle qui aimait les dieux plus qu'un moine ne doit aimer le sien semblait bien sûre d'elle tout d'un coup, et même si son corps cherchait encore à reprendre ses esprits, ses idées elles étaient bien en place.
Au fond d'elle, elle savait très bien que ses camarades n'étaient pas tolérants et que si Hikaru partait sur la piste du jashinisme, comme pourrait l'indiquer ces symboles de part l'endroit où ils ont été retrouvés, et le symbole triangulaire qu'elle portait bien caché sur son propre corps, une chose était certaine : ils ne reviendront pas tous indemnes. Tendant la feuille marquée par les symboles au marchand, Meiyo tentait de cacher des tremblements qui pouvait facilement s'expliquer aux yeux des autres par l'émotivité qu'elle avait de vouloir retrouver le tolérant samourai de Seizan.
Résumé :
D'un simple hochement de tête, Ume avait accepté la familiarité du moine. C'était toujours mieux accueilli pour une mission, même si l'entente et la coopération était éphémère. Sur le chemin, en repensant aux symboles comme Saki l'avait suggéré, elle écouta attentivement les théories du Souhei. Et bien qu'il avançait des idées logiques, la demoiselle ne put que se murer dans le silence devant l'impossibilité de croire que son culte pouvait avoir un lien avec celui du dieu dévastateur. Les deux sectes semblaient si opposées à ses yeux, quand l'une clamait l'amour et la paix quand l'autre profitait de massacre pour célébrer son Dieu. Mais mieux valait ne rien dire, ils le verront par eux-mêmes, on le leur dira, que s'il existe un lien il est infime et remonte à loin.
Echange d'informations.
Un visage qui se fronçait à l'entente de nouvelles des plus préoccupantes. La ritualiste avait l'air des plus fatiguées et inquiètes, ce qui n'était pas pour rassurer Ume. S'ils avaient été mandatés pour une mission de renseignement bien spécifique, il était évident que si une crise régnait au sein du village peu nombreux seront ceux qui seront enclin à les aider. Bien au delà de ça la situation alarmante d'une maladie qui semblait se répandre, ne pouvait que placer l'aide en premier dans son ordre personnel de points importants. "Si jamais nous pouvons faire quoique ce soit pour vous aider, vous n'avez qu'à demander." Qu'elle assurait sans avoir pris la peine d'échanger avec ses coéquipiers, elle espérait qu'ils ne lui en veulent pas trop. Simplement il lui semblait urgent de le proposer. Mais la fidèle aux yeux cernés émet un bémol, impossible d'accepter pour l'heure l'aide de ceux qu'elle ne connaissait pas. Au moins ils pouvaient aller voir les Cinq Pétales, ils allaient pouvoir continuer. Bien sûr, la samouraï espérait qu'après ça, ils avanceraient sur les deux tableaux. Avec un peu de chance l'enquête connaîtrait des réponses et ils auront une vue plus précise de l'aide qu'ils pourraient fournir. Le regard de la ritualiste fuyant à l'angle de la rue mais Ume s'assura qu'elle entende son "Merci infiniment.". Si elle n'avait pas répondu aux questions posées, elle avait pris de son temps pour les aiguiller. Alors, comme pour recueillir les impressions et directives, sa tête se tourna vers Maho puis Saki. Il lui semblait que s'il y avait décision à prendre, elle leur appartenait - elle avait déjà pris assez de liberté. Ici elle servait surtout d'intermédiaire.
Finalement, la voilà qui s'en allait vers le grand bâtiment qu'on voyait au loin avec la femme aux cheveux éclatants. Il s'était décidé que le moine resterait au Temple pour assurer une aide au besoin. Le pas de la demoiselle était un peu plus rapide qu'à l'allée, c'était sûrement l'inquiétude, ou la pression de rencontrer des gens importants. Un coup d'œil à sa coéquipière. Elle ne devait pas savoir elle, extérieure au culte il lui était impossible de connaître le conseil et son rôle. Pourtant ça lui semblait important qu'elle sache, ça n'avait rien d'agréable de se sentir perdue et de ne pas tout savoir. Ume pouvait tout à fait le comprendre. Donc, les pas les rapprochant de plus en plus de leur objectif, elle s'éclaircit la voix et tenta d'expliquer en toute bienveillance. " Vous ne le savez sans doute pas mais les Cinq Pétales sont une sorte de... conseil de cinq sages. Ils ont un rôle important dans l'Edenisme puisqu'ils sont choisis par la Prêtresse elle-même. C'est pour ça qu'ils doivent sûrement avoir des informations sur votre camarade. J'imagine que si ses recherches avaient un rapport avec Konomuhana et le culte, ils ont dû être les mieux placés pour répondre à ses interrogations." La marche continuait sans que la Togejin n'ajoute qu'en plus de ça, sans parler du Jonin disparu, ils pourraient les guider à la source, là où ils trouveront forcément des réponses. La jeune femme avait vite dévié son regard de la Seizanjin à l'horizon et le bâtiment qui se dessinait. Ca avait quelque chose de gênant de marcher à ses côtés, de dérangeant sans qu'elle ne sache réellement l'expliquer. Elle ne la regarda donc pas quand elle ajouta finalement : "Je pense qu'une fois que je nous aurais introduites vous devriez vous adresser au conseil. Vous serez sûrement beaucoup mieux placer que moi pour parler des recherches de votre disparu." Elle n'insista pas sur la façon dont on devait s'adresser aux Cinq Pétales. Le respect lui semblait l'évidence même et elle préférait laisser sa confiance à Saki, elle ne doutait pas de son sérieux. De toute façon il fallait mieux voguer sur des eaux stables et objectives pour parler des recherches et des symboles, si les théories de Maho se confirmaient.
Les pas s'arrêtèrent enfin devant la bâtisse, ça avait l'air d'être là, le plus au nord. On pousse la porte et on entre doucement, l'envie de ne déranger personne tout en manifestant sa présence. Vient finalement le temps de se présenter de la meilleure des façons. Toujours avec douceur, d'un ton qui semblait moins pressé et inquiet qu'en réalité. Sincères et pieuses salutations."Je vous prie de pardonner notre intrusion, je suis Kobayashi Ume, admiratrice des Sakura et voici Kara Saki, représentante de Seizan. Si vous nous le permettez, nous aimerions recueillir vos sagesses. Nous avons aussi entendu parler du mal qui touche un groupe de malades, un de nos camarades est resté avec les fidèles, si nous pouvons faire quoique ce soit..." La phrase en suspens mais la suite était facilement devinable, sa tête se tourna vers la kunoichi. Elle lui faisait confiance pour la suite, mais elle restait là comme présence rassurante à ses cotés. Sans savoir si l'autre le ressentait comme ça.
- Déplacements:
- C1 → C2 → B2 → A2 (Elle va avec Saki vers le grand bâtiment pour rencontrer les Cinq Pétales)