AccueilAccueil  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • Dernières imagesDernières images  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • DiscordDiscord  
  • Bienvenue à
    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
    Top Sites

    RUMEURS

    Le Deal du moment :
    Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
    Voir le deal

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    - C'est bien le point de rendez-vous ? Les pas foulant la poussiére, une main sur la bandouillére de mon sac, je voyais au loin quelques arbres exotiques parsemant une aire aquatique.  

    Quelques jours déja que je voyageais avec une cohorte venu de Seizan no sato et je voyais enfin le bout, du temps perdu si on voulait mon avis, mais qu'importe... Une mission restait une mission. Pourquoi je devais repartir à l'aventure alors que j'avais un réseau de contrebande à mater et du bois d'eden à retrouver ? Eh bien, c'était le fantasme d'un haut fonctionnaire de la capitale qui désirait se rendre à Jujou, ce qui était tout à fait acceptable, mais en paralléle il voulait voir défiler pour le garder une grande partie des forces de l'armée... Un genre d'inspection, sauf que je n'étais pas à la caserne et qu'on allait pas vérifier si mon lit était fait. "C'est déja ça."
    Saionji Kinmochi, c'était le nom de notre ponte, et il venait avec sa troupe de scribe, de secrétaire et autres gratte-papier qui ne faisaient pas grand chose sans la plume accroché à leur main. Sans doute qu'il était au chaud à Teito, mais hors c'était la folie et il avait bien raison de demander l'aide des villages. Pour autant faire déplacer, pour chaque structure, une section entiére de soldat hétéroclite, c'était un peu trop...

    La capitale ne possédait pas ses propres forces pour ce genre de cas ?
    Et Toge, proche, dont le Kage était le neveu de l'empereur, il ne pouvait pas agir ?


    Soupirant, depuis le premier jour, je m'étais résigné à jouer le jeu : J'avais été sélectionné, alors soit. Une consolation premiére dans ma situation était avec qui j'étais dans cette galére. Des braves messieurs, nous étions en sécurité clairement. Pendant la traversée des montagnes, j'avais repéré un homme bien mystérieux : Toujours un bandeau sur les yeux, je ne comprenais pas comment il pouvait se mouvoir, mais il arrivait à gérer des obstacles que moi, bel et bien voyant, j'avais du mal à traverser... Pendant quelques jours, j'avais trompé l'ennui en l'observant sans jamais venir lui taper la causette.

    Une erreur sans doute.

    En attaquant le bout de plaine de la province des Oasis, je pouvais peu à peu me faire au dénivelé tellement plat que c'était vertigineux... Pour un enfant de la montagne, le manque de perspective et de hauteur me semblait étrange. J'avais déja eu cette impression lors de mes missions bien banales de livraison quand j'étais un genin... Depuis ma nomination en chuunin, j'avais assez peu mis les pieds en dehors des massifs, comme si Seizan gardait ses éléments prometteurs pour lui en laissant les petits faire leurs petits migrations sous la garde d'une maman ours.
    D'un autre côté, le soleil se faisait bien plus violent sans les barriéres  rocheuses qui absorbaient les U.V. Même en plein hiver. Mon propre bandeau prenait pour lui la fine sueur qui s'aggloméraient dans les racines de mes cheveux... J'aurai peut-être dû me rafraichir un peu la touffe avant de partir dans une grande randonnée. Proche de moi, circulait l'homme mystérieux dont le nom m'avait été communiqué un soir, au détour d'une conversation : Tadake Kyoshiro. Cela ne m'avançait pas beaucoup, mais au moins j'avais un élément d'information... Avant le début des grandes opérations, je devais bien me lancer pour en finir avec cette question !

    Avançant droit sur l'homme dont les cheveux blancs me rappelaient bien ma propre couleur et celle de ma mére, je me sentais un peu étrange au vue de sa dégaine... Oui, en fait, c'était le bandeau qui me posait probléme. Adoptant un sourire poli, si cela changeait quelque chose, je m'annonçai :

    - Bonjour, je suis Kunao de la famille Fumiri... Cela fait quelques jours que nous voyageons ensemble et je n'ai pas eu l'occassion de me présenter, pourtant on va devoir coopérer ! "En tout cas, jusqu'à la frontiére de la Province des ours." Un petit bout de chemin, mais quand même il fallait rester attentif. J'ai eu l'ocassion de passer dans les Oasis, mais jamais de m'arréter di n'aller plus loin vers Sakyuu... J'ai entendu parlé de monstres, des vers énormes, qui vivraient dans le désert qui manipuleraient le sable. Une vieille légende que m'avais dispensé un cola, Akari, lors d'une mission. Chaque région doit avoir son monstre local, alors... J'espére ne pas en croiser.

    Des broutilles, mais pour la marche qu'il nous restait, c'est une bien vaine occupation.




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main





    Kyoshiro comprenait la nécessité de se préparer avant d'aller en mission, il comprenait aussi la nécessité de maintenir les forgerons de Seizan préparés mais, de vous à moi, il commençait à tourner en rond, tel un lion en cage, à force d'attendre sa prochaine mission. Absolument pas patient de nature, le jeune aveugle vivait à cent à l'heure, forgeron de jour et s'entraînant de nuit, mais il savait que tout ceci n'était qu'un prélude à l'âge de sa grandeur qui ne tarderait pas à venir. Il était prêt, plus prêt que n'importer quel autre samouraï de ce village mais, pour le moment, ses dernières missions avaient été...barbantes à mourir. Livrer une cargaison ici, venir en aide à des blessés là-bas...il avait espéré que la mission suivante soit différente, mais il en vint à s'en mordre les doigts.
    Un gratte-papier transitait d'un pays à un autre et, durant le voyage, des forces de Seizan devaient prendre le relais pour assurer sa protection, jusqu'à ce que les forces de Jujou ne prennent la main. Pour des novices c'était une mission intéressante, un moyen de bouger et voir du pays, mais voilà ce que Kyoshiro concluait de cette mission : on lui demandait de faire du baby-sitting. Avait-il vraiment la tête à cajoler un gratte-papier au titre ronflant, qui avait probablement une bien trop haute opinion de sa personne ?

    Tout cela n'était que de la politique. Montrer un front uni, faire participer plusieurs villages pour escorter cette grande ponte. L'idée était judicieuse, mais elle donnait la nausée au jeune homme. Pourquoi ? Parce que tout ce qu'il voulait, en ce moment, c'était que des brigands soient assez stupides pour attaquer la convoi, et lui donner une raison, une seule petite raison de faire couler le sang. Il n'était pas un gardien ou un protecteur, mais un guerrier dans ce que cela avait de plus brutal et implacable. Il rongea donc son frein durant le trajet jusqu'au lieu du rendez-vous, laissant ses quatre sens en alerte pour sentir et entendre tout ce qu'il se passait autour de lui, en priant pour que les choses finissent par déraper.

    Oh oui il le savait, il samouraï ne devait pas chercher la violence. Un samouraï ne se battait que lorsqu'il n'avait pas le choix mais...mais il n'était pas comme les autres. Il avait ses propres objectifs, sa propre route à trace et se fichait pas mal des règles, des convenances. Voilà la raison pour laquelle il n'avait pas initié la conversation avec ses compagnons de voyage, parce qu'il était concentré et qu'il voudrait être le premier à plonger dans le cœur de la bataille, quand les choses viendraient à partir en sucette. Il savait que le lieu de rendez-vous n'était plus très loin, il le sentait, aussi arbora t-il un petit sourire amusé, avant de briser le silence et d'avertir ses collègues que :

    On arrive bientôt. Ouvrez les yeux, les gars.


    La plupart ne comprendraient pas pourquoi il souriait, pourquoi un aveugle ferait des plaisanteries sur sa propres cécité, mais c'était mieux ainsi. Ces plaisanteries n'étaient que pour lui et pour lui seul. L'aveugle était vêtu d'une tenue assez simple, son katana et son wakizashi accrochés au flanc gauche de sa ceinture alors que, dans sa main droite, il tenait le cadeau offert par le géant des montagnes. Son épée démoniaque, Sekitsui. Le fourreau de celle-ci était entouré de bandages, si bien que seul le manche de celle-ci dépassait, le manche que le jeune homme agrippait fermement, dans l'espoir de pouvoir enfin s'en servir, aujourd'hui. Cette arme symbolisait beaucoup de choses pour l'enfant de l'hiver, c'était un crime de la laisser ainsi enfermée, patiente, inutile.

    Seulement voilà, la torpeur du jeune homme fut perturbée lorsque l'un de ses compagnons de route vint se présenter à lui. Le Tadake n'était sociable que lorsqu'il en voyait l'intérêt mais, dans la recherche de coordination de groupe, peut-être que ce n'était pas plus mal de commencer par le jeune Kunao. Face à cette présentation simple, le colosse tendit sa main, invitant le Fumiri à une ferme poignée de mains, avant de se présenter d'un franc :

    Tadake Kyoshiro. Chuunin fraîchement promu, je me trompe ?  


    Kyoshiro pensait cela car il ne connaissait pas le nom de son camarade mais, en même temps, il n'avait pas cherché à connaître ceux de ses collègues non plus. Il écouta son collègue lui parler des bêtes monstrueuses qui vivaient ici, et cette seule idée fit bouillir le sang du colosse.

    Ce pays est trop chaud. Trop chaud et trop plat à mon goût. Tout ce que j'espère c'est  que cette escorte soit plus...animée que le trajet jusqu'ici ne l'a été.  


    Il fut cependant intrigué par les derniers propos de Kunao. Il ne voulait pas affronter une de ses bêtes ? Était-ce par paresse, ou par manque de confiance en ces talents ? Quoi qu'il en soit, l'enfant de l'hiver ne pouvait rester silencieux, face à une telle couardise. Bombant le torse, il lâcha finalement :

    Allons ! Tu es un guerrier de Seizan, non ? Tu devrais être motivé, à l'idée d'éprouver tes talents contre une bête féroce ! C'est en combattant de puissants adversaires que nous nous en trouvons grandis !  



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Personnage exotique que voilà, le fameux Kyoshiro appliqua une forte poigne sur ma main pourtant pas des plus maigres... Le temps était un soldat, malgré son aspect étrange, seulement dû à son bandeau. Armé jusqu'aux dents, il arborait même un emballage remarquable qui me fit pousser une œillade pour ce que contenait le paquet finement scellé.
    Trois lames, ça faisait lourd, et pourtant il paraissait infatigable... Un bref instant, je l'enviais, avant de me rappeler ce qui me sautait aux yeux, et pas lui. "Bon..." Rapidement, les présentations furent faites et l'homme demanda si j'étais un jeune chuunin, ce que je pris comme une petite blague, sans doute un peu piqué dans mon égo et très vite j'essayais de corriger le tir :

    - Fraichement, pas vraiment. Je suis chuunin depuis mes quinze ans, pour le meilleur et pour le pire ! Donc c'est depuis quatre ans que je m'occupe d'une équipe pour des petites missions, les grosses on me les réserve en solo ou avec d'autres vétérans. Cela me faisait bizarre d'utiliser un tel terme vu mon jeune âge. Et vous ? Je dois avouer que je ne connais pas tout le monde ici, le village possède bien des individus puissants !

    Pour le coup, le chuunin au bandeau ressentait la même gène que moi. Manque de dénivelé, mais aussi la chaleur qui prenait à la gorge... On n'était pas encore dans le désert, pourtant le climat nous indiquait clairement qu'on n'était pas les bienvenues. Cependant, c'était une autre source de hargne qui animait l'individu et son attitude tranchait passablement avec l'image mentale que je me faisais de lui : Il cherchait le combat, il cherchait le danger. Une motivation quelconque ou une ambition de guerrier ? Sans doute. Pour confirmer cela, le Tadake affirma que les grands guerriers du village des montagnes ne devaient pas craindre le combat... Ce qui était assez motivant, mais j'avais quelques remarques, conséquence de ma fierté un peu altérée.

    - Ahah, évidemment, ce serait une sacrée récréation après des jours de marches assez ennuyeuses. Une concession qui ne me faisait pas de mal, moi aussi je voulais un peu m'amuser, mais je n'oubliais pas certains points... La discussion sur les vrais guerriers de Seizan que j'avais eu avec Hanami sur le pont du Mont Atlas me revint et cette idée de pacifisme diplomate me sautait aux yeux. Plusieurs modèles au sein de la formation urbaine et militaire, je ne l'avais jamais remarqué. Un vrai guerrier, sans doute, devrait rechercher le combat ! Pour autant, notre mission est la protection d'un haut fonctionnaire... Je n'aimerais pas qu'il lui arrive malheur, malgré l'ennui de la situation. Soupirant un peu, j'imaginais déjà la lenteur malsaine de la chevauchée administrative. Les technocrates ne voyageaient pas des masses et leur endurance manquait après plusieurs heures... Tout prenait des plombes. Seulement, il faut bien avouer qu'on n'aura pas tellement le choix, j'ai eu vent de griffures anormales dans la province des ours... En temps normal, j'aurais été tenté par une excursion pour débusquer la source, histoire de sécuriser les routes, mais avec nos invités peu porté sur le combat... Eh bien, chaque chose en son temps ! Une façon de ne pas passer pour une lopette, puisque mon égo était encore et toujours assez atteint par les mots sans fourberie de l'individu.

    Mon dernier adversaire de valeur, c'était le Guichetier, et la prestation avait été peu convaincante... Je n'étais pas de ces hommes qui cherchaient inlassablement le conflit et le combat, la mort de mon père hors d'un combat glorieux m'avait vacciné de la recherche hargneuse de la postérité ou de la force, quel quelle soit. La puissance n'amenait pas une vie meilleure ou une plus longue... peut-être plus agitée, sans plus. La seule concession que je faisais avec cette pensée, c'était la technique : Maitriser ses gestes, son corps, son esprit, c'était tout ce que je recherchais. Qu'importe si cela me permettait de tuer un homme, un Yokai, ou personne...

    "Enfin, mon métier demande quand même que je puisse me défendre. " et cela m'arrangeait hypocritement de ne pas souffrir face à un adversaire grâce à ma vitesse ou mes coups bien placés. Pour autant, je ne m'étais pas intéressé au ninjutsu, qui me paraissait un peu être de la magie pour être de la magie. Sans vrai travail technique, mais je pouvais me tromper... Je devais quand même objecter :

    - La force, qu'est-ce c'est pour vous ? Triompher de grands ennemis ? J'ai ma petite opinion, voyez-vous, je pense que c'est la maitrise de soi et le développement de ses capacités : Un geste souple et sûr pour trancher, une bonne pirouette pour esquiver et contre-attaquer... Dans un sens, sans doute que l'on se rejoint. Je ne peux trancher que ce qui me résiste ou que je veux blesser, et je ne peux esquiver que ce qui m'attaque, maaaaaaais... un petit temps, laissant soupeser la syllabe. C'est d'abord un travail sur soi, que l'on éprouve comme un baromètre devant une chaleur torride.

    Triste comparaison avec notre situation actuelle.





    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Exotique ? Voilà le terme le plus poli que certains utilisaient pour parler de l'aveugle. Il était hors de la norme et c'était peu dire, mais cela ne s'arrêtait pas à sa seule différence physique. Bon nombre de samouraïs se référaient au bushido, à leur code comme d'une bible, comme des commandements à suivre aveuglément, contre vents et marées, mais pour Kyoshiro il ne s'agissait rien de plus que de mots sans saveurs, sans intérêt pour un homme que la grandeur appelait, impatiente. Jadis il s'était tenu au code mais, lorsqu'il constata qu ses progrès n'étaient pas suffisants, lorsqu'il réalisa que ce code ne faisait que le freiner plutôt qu'autre chose, il décida d'en dériver pour créer son propre code, sa propre ligne de conduite.
    Mais sa différence ne s'arrêtait pas à cela. Dans une société de bien-pensance et de vertu, le Tadake était un homme à la bouche bien pendue, ayant une très haute opinion de lui-même et, surtout, n'ayant absolument pas peur de le clamer, à qui voudrait bien l'écouter. Il avait donc l'air étrange et il le savait, mais cela lui convenait parfaitement, car il n'y avait rien de plus ennuyeux que d'être et agir comme tout le monde.

    Il se présenta donc et, ne connaissant par le Furumi, lui demanda s'il était nouvellement promu. Ce n'était pas le cas, preuve que Kyoshiro ne faisait absolument pas attention à ses collègues, mais il le vivait assez bien, pour autant. Quand la question lui fut adressée, quant au poste qu'il occupait aujourd'hui, le jeune homme répondit, non sans une certaine fierté :

    Je suis chuunin depuis quelques années, maintenant. J'ai été récemment promu à la tête de mon équipe, eu égard à mes talents et ma détermination.  


    Ce qu'il ne disait pas c'était qu'il n'avait fait que remplir un trou, après le départ soudain du cavalier d'argent mais, cela, son interlocuteur n'avait pas besoin de le savoir. A bien des égards Kyoshiro avait gagné le droit de mener des hommes au combat, un homme et des femmes dans le cas présent. Certes il aurait aimé choisir son équipe mais, à bien y regarder, la composition actuelle de son équipe lui convenait parfaitement bien. Il n'avait pas encore eu l'occasion de partir en mission, ensemble, mais il gageait que cela ne tarderait certainement pas. En attendant il devrait se contenter de cette mission-ci, dans un lieu si peu familier et si désagréable.
    Le Fumiri n'était pas contre une quelconque distraction, ce qui rassurait l'aveugle de savoir qu'il y avait un minimum d'esprit combatif en lui. Un minimum, mais pas suffisamment au goût de l'enfant de l'hiver, se retenant de froncer les sourcils face à cet espoir que cette mission soit sans encombre. Quel intérêt ?

    Lorsqu'on s'aventure hors de la capitale, pour un si long trajet, on s'expose à de possibles dangers. Nous le savons tous les deux très bien et, peut-être, ce Saionji l'apprendra à son tour, aujourd'hui. 


    Les samouraïs étaient des serviteurs avant tout, certes, mais à quoi bon garder une lame dans son fourreau ? Kunao admit alors la possibilité de risques durant le trajet, notamment liées à quelques traces dans la province des ours. Certes s'ils avaient plus nombreux, l'aveugle et lui auraient pu partir en éclaireur, mais ils allaient devoir improviser avec les moyens du bord.

    Il faudra garder nos sens en alerte, de jour comme de nuit. Je ne fais pas confiance aux gardes mous de la capitale, aussi nous faudra t-il redoubler d'efforts.  


    Vint alors une question à laquelle l'aveugle ne s'attendait certainement pas. Bien des sujets pouvaient être discutés en sa présence, en sa belle compagnie, mais rares étaient les fois où il put participer à des discussions aussi philosophiques. Qu'est-ce que c'était que la force ? Le colosse n'y avait jamais véritablement songé, aussi dût-il prendre quelques instants de réflexion, avant de finalement amorcer un début de réponse :

    Certains disent que la véritable force d'un guerrier, c'est de savoir quand garder sa lame dans son fourreau. Je ne suis pas d'accord. Pour moi la force, qu'elle soit physique ou mentale, n'est rien de plus qu'un outil. Un outil avec le temps et la pratique. 


    Prenant une petite pause, tendant l'oreille pour essayer de capter les sons aux alentours, il termina alors son expliqua, d'un point de vue assez personnel :

    Un outil pour atteindre votre but. Que vous cherchiez à dominer vos opposants, à monter en grade ou tout autre but, la force est un pré-requis, pour que le monde vous écoute. Pour donner du poids à votre voix.  


    Kyoshiro était doué mais il n'était pas fort, telle était la différence. S'il était fort alors le monde l'écouterait, alors il aurait déjà la place qu'il pensait mériter.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Devant moi, Kyoshiro se représentait un monde dangereux, mais excitant, et je devais concéder que ce n'était pas ma vision... J'aimais me confronter avec d'autres guerriers, comme Ganryu, ce Tenma borgne ou bien Saki, mais lors des rares combats avec des entités démoniaques ou des bandits, je n'avais pas ressenti le plaisir qu'il semblait émaner de l'homme-bandeau. Juste la vague urgence d'en finir en y mettant toutes mes forces, dans des feintes et des bottes assassines. Ainsi, clairement, je ne pouvais qu'espérer que cette mission se passe bien avec le minimum d'interférences, voire dans un espoir fou, aucun Yokaï sur la route. "Les bandits, c'est un apéritif, je ne les compte pas."
    Pour autant, j'avais confiance en moi : En situation de conflit, je me battais comme tout un chacun et j'étais doué pour ça. je n'étais donc pas un couard, même si je n'étais pas un "vrai guerrier" de Seizan. Cette idée me fit souffler du nez alors que mon camarade me disait que le haut-fonctionnaire allait bien devoir apprendre à la dur les réalités de l'existence :

    - Quand on passe sa vie dans une ville sans se confronter au dehors, on peut manquer des réalités... La capitale est un endroit hautement défendu, quasiment coupé du monde par la richesse, la politique et l'armée. Cela nous parait inconcevable de ne pas jouer, comme des enfants, dans les provinces, à multiplier les gardes... Mais apparemment pas lui. C'est un peu inquiétant, je ne saisis pas son objectif véritable à part le plaisir d'avoir un nouvel effectif de petit soldat toutes les semaines. Sans doute que certains à Seizan, qui ne bougent jamais, ont le même sens des réalités défaillants ? En tout cas, ils sont hautement favorisés par rapport aux paysans des villages toujours vulnérable aux attaques... Plusieurs strates dans l'Onogoro et il serait sage que les nantis discutent avec les autres. Une pensée un peu spartiate, comme si une lutte des classes pouvait exploser à tout moment, mais tout était bien trop régenté, surtout par l'armée qui assurait la protection de tout le monde, au péril de la vie de pas mal de gens.

    "Talent ou pas, il faut survivre." C'était ce que m'avait dit Ganryu et je me souvenais de ces paroles à cet instant. Certains n'avaient pas eu la chance de naitre avec du talent et étaient morts, d'autres en avaient eu, mais cela n'avait rien changé. Une roulette où chaque instant il pouvait y avoir un grain de sable dans l'existence.
    Les pieds bien stable dans la réalité, lui, Kyoshiro conseilla de rester en alerte et de ne pas trop s'occuper des gardes qu'il définissait comme "mou", cette idée me donna un rictus amusé, mais j'étais globalement d'accord.

    - ils ont déjà dû voir le danger, mais faire des tours de gardes et papoter dans la salle de repos ne donne pas une bonne vision des choses... La nuit, comme le jour, je me rappellerais votre conseil. "Survivre, toujours."

    Plus tard, dans la philosophie de comptoir qui occupait nos pas, ma vision de la force vint se placer au côté de celle du Tadake : Un outil, comme une lame ou une pioche. Il le mêlait avec le monde, comme un moyen de toucher le plus de gens possible et surtout de les convaincre mieux. Il fallait dire que cette idée me plaisait assez puisque si ma définition était tournée vers l'intérieur, la sienne était résolument amenée vers l'extérieur.

    - La force, c'est présenter notre existence. Les personnes faibles sont insignifiantes, on peut les écraser, celles fortes, on ne peut les écarter ou les ignorer : Elles sont là et il faut faire avec. C'est ça que vous voulez dire ? Je dois dire que je l'avais jamais imaginé ainsi, cette marche d'approche se révèle instructive ! Plutôt content, ajoutant cette idée à mon glossaire mental, je continuais de marcher, mais ma démarche se faisait plus joyeuse, plus sympathique aussi, moins écrasée par la chaleur. Vous portez beaucoup d'armes sur vous, dites donc. Voir plus que votre nombre de mains disponible...

    Je regardais moi-même à mes côtés où reposait mon fidèle katana et un tantô acheté rapidement. Si je connaissais parfaitement la portée de ma longue lame et ses apports, je devais dire que j'avais plus de mal avec la dague rabougrie. C'était une arme d'appoint si je perdais ma principale, mais je ne pouvais pas espérer faire des prouesses avec ! D'un œil curieux, je scrutais encore et toujours le paquet dans la main droite de Kyoshiro :

    - Elle est un peu trop emballée, non ? Je n'avais pas donné le sujet, mais j'étais aussi interrogatif sur sa capacité à discerner mes regards ou mes actions.




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Les individus les plus naïfs voyaient ce monde comme quelque chose de beau et de merveilleux, comme un amas de beautés créées par la volonté des Dieux, mais Kyoshiro n'était ni croyant, ni assez naïf pour croire en de telles sornettes. Depuis son plus jeune âge il avait appris à quel point le monde pouvait être cruel et injuste, froid et violent, aussi avait-il décidé de se doter des moyens de se défendre, contre toutes les menaces qui pullulaient, en dehors des murs de Seizan. Certes ce n'était pas la première raison pour laquelle il avait choisi de prendre les armes, évidemment, mais savoir qu'il n'était pas aussi faible et démuni que le reste du troupeau de moutons qui peuplaient ce monde, cela avait quelque chose de rassurant et de réconfortant.
    Il savait bien quel genre d'homme il allait avoir à escorter aujourd'hui, le genre d'homme à l'opposé de celui qu'il était devenu, aujourd'hui. La capitale était un endroit bien différent du monde dans lequel l'aveugle avait été jeté, dés son plus jeune âge. Ou tout du moins était-ce l'idée que s'en faisait le colosse, maintenant qu'il savait qu'il allait devoir escorter un gratte-papier. Kyoshiro avait un avis arrêté sur beaucoup de choses, il savait que cela ne plaisait pas à grand monde, mais pourquoi devrait-il réellement s'en soucier ?

    Son camarade semblait rejoindre son avis, quant à la différence entre la capitale et le reste du monde. Il était plus poli, réservé et diplomate que l'aveugle, mais lui aussi voyait les disparités entre les différentes classes sociales de ce monde. Kunao était gentil mais un peu natif, pour croire que les nantis en avaient vraiment quelque chose à faire des classes plus modestes. Haussant les épaules d'un air absent, résigné, le colosse répondit :

    Il y aura toujours un gouffre, entre les fortunés et le reste de la population. C'était déjà le cas avant notre naissance, et cela le sera bien après que nos corps soient retournés à la poussière. C'est ainsi qu'est la vie : partiale et injuste. Charge à nous de faire au mieux, avec les cartes qui nous sont distribuées.  


    Certains se résignaient, acceptaient leur sort sans oser lever la tête, sans oser aller à l'encontre de l'ordre établi, mais d'autres avaient, heureusement, un peu plus de force de caractère. Le jeune forgeron était de ceux-là. Certees la mission passait avant tout, évidemment, mais il savait que la capitale était suffisamment isolée du reste du monde pour qu'il puisse mettre en doute les compétences de ses gardes. Combien sortaient réellement en patrouille ? Combien avaient affronté de yokais ? Raison pour laquelle il mit en garde son compagnon, l'invitant à redoubler d'efforts pour compenser l'incompétence des autres gardes.
    Le Fumiri étai diplomate, mais écouta les conseils de l'aveugle, quant au fait de rester attentif à ce qui pourrait bien se passer. Vint alors le sujet de la force, sujet sur lequel Kyoshiro donna son opinion. Il savait que cet opinion était partial, mais il ne put s'empêcher de sourire en voyant l'intérêt de Kunao naître, suite à cette explication. Il s'était presque attendu à ce que son opinion soit rejeté, contré, aussi fut-il agréablement surpris de la réaction de son camarade.

    C'est exactement ça, oui. La force en soit importe peu, si on ne sait pas quoi en faire. Cette société est injuste, elle n'écoute que les puissants. Que ceux dont la voix porte loin.


    C'était pour cela qu'il voulait être à la table des puissants. Non pas par ses connexions ou ses alliances, mais grâce à son propre mérite, à ses propres efforts, pour que jamais plus personne ne puisse le mettre en doute. C'était pour cela qu'il s'était entraîné, avait repoussé ses limites, encore et toujours, pour en être là où il était aujourd'hui. Il avait un style bien à lui, et ne put s'empêcher de sourire, face à la surprise de son camarade qui le voyait se trimballer trois lames, avec lui. Un nombre assez inhabituel, il l'entendait bien, aussi expliqua t-il :

    Disons que j'aime être préparé. Plusieurs lames, pour plusieurs styles différents.  


    En plus du style traditionnel, l'aveugle s'était récemment entraîné pour développer  et maîtriser un style à deux sabres. Un style plus agressif, avec plus de possibilités, mais dont les coups étaient plus légers, moins lourds, car il devait manier chaque lame à une et non deux mains. Puis il y avait l'autre lame, Sekitsui, celle qui capta l'attention de Kunao car elle était cachée aux yeux du monde. Il avait raison d'être curieux et, en guise de réponse, le jeune aveugle raffermit sa prise sur le manche de cette lame, en expliquant :

    Un peu, mais j'attends le bon moment pour l'utiliser. C'est un cadeau de Udezuku-sama.  


    Se vantait-il d'avoir une lame démoniaque, sans réellement le dire ? Absolument. Kyoshiro ne ratait jamais une occasion de préciser à quel point il était meilleur que ses congénères, mais toujours avec subtilité...en théorie, en tout cas. Il continua donc sa marche, pendant plusieurs secondes, minutes, dizaines de minutes, avant que ses sens ne le mettent en alerte d'une structure qu'il supposait être sa destination, non loin d'ici. Incapable de le vérifier, de visu, il tourna sa tête vers Kunao pour lui demander confirmation.

    Nous voilà arrivés, je me trompe ?   

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    De la philosophie de comptoir, mais au moins cela occupait notre petite marche d'approche : L'Oasis s'approchait à grand pas et avec elle le souvenir familier de l'onde bleue. Si notre région d'origine se voulait de hautes altitudes, les vallées accueillaient des fleuves et, parfois, des petits lacs. La plupart du temps, l'eau était glacée par l'ombrage pressant des pics proches, mais parfois ils étaient tempérés par le courant apportant des masses plus chaudes. J'avais passé de grands moments dans ces endroits-là, m'amusant entre deux rochers, du mouvement d'insectes qui dégageaient ou se laissaient emporter par la vie qui coulait ainsi...
    L'Oasis de la sérénité était la plus grande Oasis de Onogoro. Elle se trouvait dans le carrefour de plusieurs provinces et il s'agissait d'un passage obligé pour de nombreux voyageurs qui y trouve une certaine quiétude. J'avais croisé les palmiers indiquant sa position dans mes premiers voyages, quand j'étais genin... Mais si l'arrêt était salvateur, je n'avais pas eu le temps de bien visiter l'endroit. C'était donc un souvenir distant que j'avais pour cet endroit. Mes quelques pensées furent coupées par l'explication concernant les armes : Trois, pour trois styles différents, et l'idée me plut, étrangement.

    J'avais appris le katana, et j'en étais resté là... Un seul style, avec quelques variations à une main si le malheur venait à m'opposer quelques résistances qui m'occupaient un membre, ou bien si je devais porter quelque chose sur mon épaule. Bref, un peu de polyvalence qui n'égalait pas un seul instant mon camarade au bandeau. Je le jalousais un peu et je fus encore plus surpris, et donc envieux, quand il indiqua que son arme cachetée était un cadeau de notre Seizankage. La bouche en "O", je restais muet un instant avant de chercher à récupérer un peu de contenance : Mon arme, je l'avais obtenue à la fin de ma formation, puisque c'était normal d'équiper le soldat qu'on venait d'entraîner, mais je n'avais jamais considéré pouvoir obtenir une lame, ou quoi que ce soit d'autres qu'un grade ou des missions, du chef du village.
    Résidé dans la maison que j'occupais avec ma mère le katana de Fumiri Hachi, mon père, qui occupait une place de choix et que ma génitrice aiguisait et nettoyait toutes les semaines. Personne ne l'avait manié depuis la mort de son propriétaire : Un souvenir, hantant un présentoir et la pièce qui l'occupait. Une fois, elle m'avait demandé si je voulais reprendre cette arme et... J'avais refusé, je n'étais pas prêt. C'était un poids trop lourd pour moi. Revenant à cet emballage glorieux, dans la main de mon camarade, je ne pus que souffler que quelques mots :

    - C'est un grand honneur, ce type de cadeau... Mais cette arme doit être lourde à porter, vu qui vous l'a donnée. Bien sûr, c'était relatif : Si la force était un outil pour Kyoshiro, quid d'une arme, outil par excellence au service de la technique et donc de la force. Sans doute qu'il ne voyait pas la chose de la même façon que moi, peut-être aussi qu'il ne voyait rien du tout et que son orientation reposait sur quelques capacités que j'ignorais.

    Justement, avec l'oasis qui se rapprochait, il me demanda si nous étions arrivés... Sur le coup, je fronçais les sourcils avant que la réponse ne me saute… aux yeux. "Il est aveugle, c'est prodigieux." Ce n'était pas un handicap, je crois même que c'était une sorte de force. Je ne savais pas trop quoi en penser, mais le fait que ce type, avec cette "faiblesse" se retrouve avec un cadeau du patron, trois styles de combat et une capacité de se mouvoir aussi simplement que moi, faisait que je l'admirais. À sa question, je repris donc un peu de contenance après ma départition :

    - Oui, nous sommes bientôt arrivés à l'oasis de la sérénité. J'avais un œil différent sur le monsieur. On va rapidement retrouver notre client, c'est un lieu de rencontre traversé par beaucoup, mais un haut-fonctionnaire, ça ne doit pas passer inaperçu. Justement, plus on approchait de la surface bleutée, plus le bruit et le monde se dessinait dans le paysage.

    Si la robe de voyage de notre bonhomme n'était pas perceptible, les armures et les armes scintillantes de sa garde urbaine ne laissaient que peu de suspicion… À côté des vantards, des soldats de village prenaient une boisson, avec des habits bien plus pratique et une attitude bien moins représentative. C'était la grande différence dans l'armée, ce dont on avait parlé avec le guerrier aux trois lames, qui se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je m'étais tu avec son explication sur les différences de classes, mais une question me vint bien vite :

    - Ce convoi est bien étrange : Les soldats habitués sont humbles, mais attentif, alors que les soldats venu de la capitale s'affichent avec un équipement massif, qui les rendent lourds et lents. Pour autant, ils ont une certaine supériorité hiérarchique vis-à-vis de nous, alors qu'en termes de force... je ne savais pas trop quoi en penser. Pour autant, je savais bien qu'en cas de duel avec ces types, je pouvais clairement sortir mon épingle du jeu. Je ne savais pas si j'étais assez clair dans mon propos, ce qui m'amena à continuer après un temps d'arrêt. Je veux dire... Personne ne leur a dit d'enlever quelques kilogrammes de leur armure pour mieux se déplacer ? Ou bien ils sont persuadés du bien fondé de conserver leur épaisse cuirasse ? Ils gagneraient à écouter les gens habitués au voyage. La force, comme l'expérience, apportait pas mal d'avantage... Et avec ce visuel peu engageant, je compris que la mission allait prendre un temps plus long pour se mettre en place.

    Dépassant les premiers palmiers, je pus sentir l'air se rafraichir un poil, même si la chaleur restait toujours étouffante : Le tintamarre s'accentuait aussi. Des discussions, souvent joyeuses, et le bruit de verre qui s'entrechoquaient... Apparemment, on arrivait au bon moment. Si l'oasis était un lieu de rencontre, la joie était la conséquence directe de ce croisement géographique. C'était la condition sine qua non pour ces endroits qui voyaient des flux immenses traverser des espaces plats et creux de vie.

    Comme un fleuve, l'humanité voyait émerger parfois des sources : Cet endroit en était une.




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Kyoshiro avait beau être habité par le feu, il n'en restait pas moins l'enfant de l'hiver. Ses yeux et ses cheveux avaient la couleur de la neige, et il était né durant la période la plus froide de l'année, aux environs de Seizan. Il aimait le froid, il appréciait le sensation d'engourdissement de ses membres à mesure que le temps passait, autant dire qu'il n'appréciait donc guère de se retrouver ainsi, dans un désert, là où la chaleur se voulait presque suffocante. Il savait que s'il voulait être le meilleur il allait devoir s'aventurer dans d'autres contrées pires que celle-ci, c'était certain, mais cela ne rendait pas l'expérience plus plaisante pour autant.
    Pour faire passer le temps et oublier cette abominable chaleur, le colosse avait donc décidé de se montrer un peu sociable, en venant à parler de ses styles de combat et, bien évidemment, de la lame qu'il gardait précieusement dans sa main. Certes, le Tadake n'hésitait absolument pas à se vanter dans les domaines où il était très doué, et ces domaines étaient nombreux, mais lorsque Kunao fit mention de la lourdeur de la lame, eu égard à l'homme qui avait posé son attention sur l'aveugle, toute trace de vantardise disparut complètement de l'esprit du colosse. Au lieu de cela, étrangement, la taupe hocha la tête en signe d'assertion, répondant humblement :

    Cette lame a son propre héritage, sa propre histoire. Elle a été portée par d'autres sabreurs que moi, par le passé, aussi dois-je me montrer à la hauteur de tous ses manieurs précédents.


    C'était étrange de sa part de se montrer si discret et si humble face à ce formidable cadeau. C'était une belle arme, un outil qui allait lui ouvrir bien des possibilités à l'avenir, mais le jeune homme se rappelait aussi du nom du dernier guerrier ayant manié cette arme...Et de son fils, aujourd'hui disparu. C'était ce nom qui résonnait dans la tête du jeune homme, à chaque fois qu'il sentait le manche de cette arme dans la paume de sa main. C'était ce nom auquel il essayait de rendre justice, en commençant par décider du bon moment pour sortir cette arme et la manier. Ce moment semblait approcher car, comme l'indiquait le Kunao, la destination s'approchait de seconde en seconde. Le forgeron hocha presque imperceptiblement la tête, en signe de remerciements discrets face à l'information qui lui fut transmise, jusqu'à ce que le groupe n'arrive à destination.

    Bien évidemment les sens de Kyoshiro étaient en alerte, comme toujours, mais Kunao en profita pour lui donner des détails qu'il ne pouvait percevoir aussi finement. Il avait senti la marche et le poids des pas des soldats, il avait deviné que certains étaient plus lourds que d'autres, mais le fait de le savoir était bien différemment. Les soldats expérimentés savaient ce dont ils avaient besoin, quant au reste...c'était une autre paire de manches. Soupirant, comprenant qu'il n'allait pouvoir compter que sur une partie de la cohorte, il souffla alors :

    Les plus jeunes doivent vouloir compenser leur manque d'expérience, par davantage d'équipements. Ils ne sont probablement sorti que rarement de la capitale, aussi ne doivent-ils pas être pleinement conscients des dangers, au-delà des bêtes qui rôdent au dehors.   


    Kunao et Kyoshiro, eux, ne s'étaient pas surchargés car il ne s'agissait pas de leur première sortie, loin de chez eux. Une seule question restait : devraient-ils mettre les pieds dans la plat ? Bien sûr que non, car les jeunes gardes n'allaient pas laisser tout leur attirail derrière eux. Ils avaient fait un choix, un choix stupide mais un choix quand même, restait à présent à l'assumer pleinement.

    Je serai tenté de dire que c'est le genre de leçon qu'ils vont devoir apprendre, par eux-même. Ceux qui survivront ne referont plus cette erreur, pour leurs prochains voyages.   


    Pas la moindre trace d'empathie dans sa voix, à l'égard de ceux qui ne reviendraient peut-être pas de cette aventure. Pourquoi faire ? Ils étaient tous des soldats, ils avaient tous pris les armes en gardant en tête la possibilité de mourir. Cela faisait partie du marché. Kyoshiro s'avança donc, le bandeau frappé du signe de Seizan attaché autour de son avant-bras gauche pour dévoiler son identité, jusqu'à arriver en vue de celui qu'il supposait être la grande ponte à escorter. D'une voix forte et claire, il se présenta alors d'un :

    Salutations, Saionji-dono. Je suis Tadake Kyoshiro et voici Fumiri Kunao. Nous sommes venus de Seizan, pour vous escorter, comme convenu.


    A cette mention bien des curieux allaient se tourner vers le duo, pour dévisage ces étrangers. Qu'en avaient-ils à faire ? Ils étaient là pour faire leur travail, pas satisfaire la curiosité de quelques bleusailles à peine capables de tenir correctement une arme. Maintenant que l'assistance était au courant de l'identité des deux arrivants, le colosse déclara avec une voix forte et ne souffrante d'aucune ambiguïté :

    Nous allons laisser quelques instants à vos homme pour rassembler leurs affaires et se tenir prêts, nous ouvriront ensuite la marche jusqu'au prochain point d'arrêt. 


    Il ne demandait pas permission, il expliquait simplement comment les choses allaient se dérouler. Bien sûr la grande ponte pouvait rechigner, mais Kyoshiro serait toujours le premier à mettre le pied à l'étrier, à imposer sa volonté pour que le groupe ne lambine pas en cours de route. Plus tôt ils partiraient, plus tôt le duo pourrait quitter cet enfer suffoquant.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    L'ambiance s'était alourdie avec mon affirmation sur le poids des armes : Une histoire était un facteur en plus et j'étais sûr, au fond de moi, que je ne pouvais pas manier à l'identique une arme neutre et une arme... unique. Kyoshiro avait l'air d'accord, par les anciens utilisateurs, il ne pouvait pas faire n'importe quoi avec elle.

    - Un devoir d'honneur alors ? L'avoir comme cadeau du Seizankage, c'était déjà une certaine pression... Un bref instant, je cherchais à imaginer la scène, mais les affaires de l'état ne m'impliquaient pas. Vous devez être un bretteur exceptionnel, je n'ai pas eu cet honneur... Un peu de jalousie, mal placée. J'avais été promu chuunin a quinze ans, avec perte et fracas, mais intérieurement je voulais plus... Je connaissais mes capacités, elles avaient été valorisées, mais pas d'arme pour autant. "Il serait meilleur quoi ?"

    Pas le temps d'aiguiser cette impression que la chaleur de la foule s'ajoutait à la chaleur du climat : c'était étouffant et effarant, mais le commun des mortels devait avoir l'habitude. Pour le coup, je serrais les dents et j'avançai, décrivant un peu le tout à mon camarade qui devait être bel et bien aveugle, j'en doutais de moins en moins. "Il est meilleur que moi... Manier autant d'armes, autant de style, en manquant d'un sens si important..." La vision était très importante, quand même :
    Dans la posture de combat, le regard devait être ample et large : Percevoir et voir étaient deux notions différentes. Le regard qui voit est intense, le regard qui perçoit est doux. Être capable de voir ce qui est éloigné comme si c’était proche et de voir ce qui est proche comme si c’était éloigné était la base de la maitrise du kenjutsu, de la voie que je voulais emprunter. Regarder sur les côtés sans bouger les yeux : En permanence, voir et percevoir.

    Comprendre et sentir, en fait.

    le Tadake avait-il un sens en plus qui permettait de passer outre son handicap ? Rien de plus sûr, puisqu'il ne percutait jamais rien, même dans la foule, et il récitait sa morale sur l'équipement et l'expérience d'un air serein, sans aucune trace de tension ou de concentration.

    - L'expérience d'une vie. Pour mon premier séjour hors de Seizan, j'avais ressenti cette peur intérieure : Tomber sur un Yokai, ne pas revenir... Mon bras pouvait être sûr, il y avait des choses qui trainaient dehors et qui n'acceptaient pas la coupure de la lame. Il faudra surveiller tout ça, l'inexpérience entraîne la panique et la panique entraîne... "La mort." Pas la peine de finir ma phrase, l'homme à mes côtés comprenaient bien ma pensée. Dans une troupe comme la nôtre, le moindre signe de faiblesse d'un maillon pouvait entraîner la destruction de la chaîne...

    Très vite, Kyoshiro nous conduisit vers le chef du convoi, notre client : Un homme étonnamment maigre pour sa condition de citadin et de haut officier de l'empire, mais richement habillé... Sur son visage, un air méprisant, légèrement outrepassé par le plaisir de voir des nouveaux ninjas. Inconsciemment, je redressais ma posture et mon sac sur mon épaule. On comprenait assez vite sa demande : Il était curieux des forces en présence et nous considérait comme des bêtes curieuses qui pouvait regarder d'un air satisfait comme des pantins qui jouaient devant lui. De mes yeux, je le vis examiner l'épéiste de la tête aux pieds, s'arrêtant sur le bandeau, mais l'introduction de mon partenaire du jour lui enleva le sourire : La hiérarchie militaire, la discipline et la fermeté dans la voix de l'homme, cela cassait un peu ses espoirs. Nous n'étions pas que des objets de curiosités, nous étions des hommes qui vivions dans un monde de danger.
    À mon nom, je fis un mouvement de tête comme une révérence passive : Malgré mon observation un peu négative du bonhomme, je devais bien respecter une certaine sacralité. Le type côtoyait un minimum l'empereur alors que je ne l'avais jamais croisé. Deux mondes, mais pas égaux... Enfin, celui lui et un peu moi, dans l'esprit.

    - Hmmm, c'est pas trop tôt. Sa voix était nasillarde et je peinais à le voir dans un rôle de direction autre que celui de gratter du papier pour des missives. Enfin... Il fait si chaud ! J'espère qu'on arrivera vite dans des contrées plus froide ! Sourcillant, j'essayais de garder l'air le plus stoïque possible devant cette absence de réalité... À ses côtés, les gardes suaient comme des bœufs et lui se pavanait avec des robes ciselées et absolument pas conçu pour le voyage, mais au moins il pouvait respirer librement.

    Plus le temps passait au milieu de cette troupe et plus je pensais que l'équipement bien trop lourd de la protection civile n'était que sur la demande de l'administrateur.

    - La province des ours est à un jour ou deux, il faudra ensuite la traverser pour rejoindre la région forestière... Je peux donc vous dire que la chaleur sera vite un mauvais souvenir. Un peu de positivité, même si ma voix amenait quand même un peu de désapprobation devant le comportement... Allait-il le sentir ?

    Très vite, Kyoshiro annonça la marche à suivre : Un charisme naturel qui guidait la troupe vers une préparation rapide et un départ, maintenant que Seizan était dans la place. Saionji s'étonna, cherchant à répondre, mais la voix de l'aveugle ne souffrait d'aucune revendications. Au troisième rang, quelques gardes pouffèrent et je devais avouer que si je n'avais pas été aussi près de la scène, un ricanement m'aurait échappé.

    - On peut compter sur approcher la frontière de la province des oasis avant la nuit... Ce serait un grand renfort d'arriver aux premiers regs, histoire de se mettre à l'abri. Souriant, je pus apercevoir quelques hochements de tête des vétérans alors que les jeunes ne comprenaient pas... "J'ai dix-neuf ans, je suis aussi un jeune." L'écart était sans doute flagrant entre eux et moi, question d'expérience, mais je ne voulais pas m'appesantir sur le sujet. Ce sera notre premier point d'arrêt, on pourra ensuite chercher à rejoindre Kaigara sur plusieurs étapes et enfin atteindre la frontière avec la province des sources chaudes, on vous laissera avec la troupe de Jujou pour la fin de votre parcours. Un briefing rapide, mais efficace, qui ne souffrait lui non plus d'aucunes revendications.

    Plus le temps passé, moins on plaisait au bonhomme...

    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Kyoshiro était un homme assez pragmatique, et il ne versait aucunement dans le mysticisme ou le sentimentalisme. Pour lui une arme n'était qu'un outil, qu'il instrument pour infliger la mort, pour trancher la chair, pour briser les os, alors pourquoi avait-il un opinion différent quant à l'épée démoniaque qui lui avait été donnée ? Déjà parce que c'était une arme d'un tout autre acabit que celles qu'il pouvait forger, une arme de légende qui attirait la convoitise de n'importe quel bretteur digne de ce nom, mais ce n'était que la première des deux raisons. La seconde ? Eh bien c'était la lame ayant appartenu à des bretteurs de renoms, à commencer par le père de celui qui, jusqu'à présent, avait été son premier capitaine. Le père du cavalier d'argent et, si Kyoshiro avait souhaité en apprendre plus sur ce bretteur, il n'en avait malheureusement pas encore eu l'occasion.
    Cette lame avait un nom alors, oui, Kyoshiro comptait bien obtenir d'autres lames démoniaques mais, comme premier cadeau de son Kage, il devait la traiter avec un minimum de respect. Kunao, de son côté, semblait rongé par la jalousie, rappelant qu'il n'avait pas encore réussi à attirer l'attention du géant des montagnes, de cette façon. Souriant, se rappelant à lui-même du temps qu'il lui avait fallu pour avoir ce cadeau, Kyoshiro essaya de le rassurer d'un :

    Ça viendra. Il a fallu du temps, pour que notre patron reconnaisse mon talent. Si tes efforts persistent, cela finira par arriver pour toi, aussi.


    S'entraîner dur était indispensable, certes, mais la régularité des entraînements était également la clé. Kyoshiro n'avait pas toujours été aussi doué qu'il l'était aujourd'hui, mais le reste de la population avait simplement mis un peu de temps à le comprendre. C'était normal, aucunement surprenant, mais son ascension n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. En parlant de chemin, justement, les deux bretteurs continuèrent donc leur chemin et, quand le sujet de l'inexpérience des soldats fut mentionné, inexpérience entraînant le doute et la panique, Kyoshiro laissa filtrer quelques unes de ses pensées, à voix basse, à l'attention de son camarade.

    Et cette panique est comme le plus prolifique des brasiers. Elle finira par s'étendre aux autres, si on ne l'éteint pas rapidement.  


    Cétait pour cela que, une fois arrivé près de la grande ponte et de ses hommes, le colosse s'était annoncé avec fermeté, pour assurer que les deux hommes de Seizan allaient prendre les commandes, jusqu'au point de rendez-vous précisé. Oh certes il aimait l'attention qu'un tel discours reportait sur lui, c'était l'évidence-même, mais il savait aussi qu'on n'était jamais aussi bien servi que par soi-même. Il voulait être, avec Kunao, ceux qui mèneraient la danse au cas où les choses se passent mal mais, avant cela, il devait laisser ce gratte-papier se satisfaire de sa propre importance. On venait le chercher et, maintenant, il demandait à ce qu'on se presse, pour gagner un peu de fraîcheur ? Haussant les épaules, d'un air absent, la réponse de l'aveugle ne se fit pas attendre.

    Cela dépendra de vous et de vos hommes. Nous ne nous arrêterons que si strictement nécessaire.  


    Kunao vint alors préciser le délai jusqu'à la province des ours, assurant que, sous réserve qu'un certain rythme soit maintenu, de la fraîcheur devrait être gagnée d'ici à ce soir. Le Tadake hocha la tête, confirmant les propos de son camarade et, une fois les explications terminées, l'aveugle frappa dans ses mains, avant de beugler, sans pression :

    Allez, les touristes ! En route ! Et ouvrez l’œil, vous êtes bien loin de chez vous !  


    Autant donner le ton directement, non ? Kyoshiro n'avait pas sa langue dans sa poche, et il ne voulait pas que les jeunes soldats prennent trop la confiance, trop rapidement. Les vétérans allaient être ceux sur qui le duo pourrait compter. La colonne à présent en marche, avec les deux guerriers de Seizan en tête, le jeune homme se maintint à la hauteur de Kunao, pour lui souffler une demande évidente.

    Je te conseille d'identifier rapidement les vétérans, dans le tas. Ils seront le lien entre nous et les autres troupes plus...inexpérimentées, on va dire, si jamais quelque chose tourne mal. 


    Il espérait que cela tourne mal, évidemment, mais il ne voudrait pas que cela arrive avant que le groupe soit suffisamment préparé. Les autres soldats seraient-ils à la hauteur ? Suffisamment réactif ? Face à cette in certitude, le forgeron passa une main las dans sa crinière colleur de neige, soufflant un :

    En espérant que le capitaine de ces gardes n'ait pas usurpé son titre. Je suis bon, mais je n'ai malheureusement pas le don d'ubiquité.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Les premiers pas de la cohorte furent compliqués : Dur de remettre au pas des Seizanjin qui avaient goutés à quelques fraicheurs sous les palmiers et proches de l'eau, compliqué de faire avancer des soldats en armure épaisses ou non, quasiment impossible d'avoir le silence de la part du haut-fonctionnaire et de sa suite, tout aussi râleuse et demandeuse en quelque chose d'impossible. Du froid.
    Et ça caquetait, et ça soufflait, et ça gémissait en portant le bras le long du front pour éponger vainement la sueur qui venait déjà s'écouler dans les yeux, le long du menton et dans les vêtements trop larges qui devaient bien prendre l'air, pourtant...

    Quand on n'était pas habitué, on prenait bien cher, évidemment.  

    Regardant devant moi, je restais au milieu de la troupe pour respecter les instructions de Kyoshiro : Il n'était pas mon supérieur, mais son expérience et son âge lui permettait d'être clairement entendu par ma propre situation. Je devais apprendre des autres pour m'améliorer, dans certaines limites... Et, les yeux papillonnant sur les quelques silhouettes qui se pressaient à ma portée, je cherchais avec beaucoup d'applications qui était un jeune soldat et qui avait déjà connu les joies du dehors.
    Les soldats de Seizan s'étaient disposés tout autour de la formation, comme premier rempart : La connaissance relative du terrain leur permettait de mieux appréhender les dangers. Nous n'étions pas originaires de Sakyuu, mais plus on s'approchait, plus le territoire nous appartenait. C'était sur le dénivelé et en montagne que nous étions les plus familiers et donc les plus fort : Une verticalité absente ici, mais à l'horizon on pouvait déjà apercevoir quelques reliefs et surtout le mont Orochi. Au-delà de cette arrière garde, un cercle hétérogène de jeunes et de vieux issus de la capitale, dont les équipements se ressemblaient à quelques différences : L'usure. Soit c'était par la pauvreté des utilisateurs, soit c'était parce qu'ils avaient bien servi... Notant le tout, je pouvais enfin observer le centre, protégeant directement le petit chariot où était assis le client. Ils étaient jeunes, enfin... Plus vieux que moi, mais plus jeune qu'une partie des têtes perçu précédemment. Leur équipement était tout neuf et je pouvais sans problème les qualifier de gardes du corps officiels des fonctionnaires.

    Qui était un vétéran dans tout ça ? Le chef, qui était devant le losange central, lui, paraissait connaitre son sujet. D'un air inquisiteur, il marchait le torse fier avec la main sur la garde, prêt à tout affronter... Ou presque. Je rejoignis mon camarade pour lui donner ma version des choses :

    - À part nos hommes, une partie des soldats moyens semble avoir de l'expérience, enfin... Selon leur équipement et leur âge, pour les autres on est sur des touristes. Une petite moue sur le visage, je continuais. Les gardes personnels sont assez jeunes, je ne sais pas trop quoi en penser... Le chef a l'air, par contre, très expérimenté et calme. Cela ne valait rien, sans combat réel on ne pouvait pas jauger un soldat... Une apparence guerrière pouvait cacher des réactions enfantines.

    L'après-midi se passa ainsi, à marcher sous un soleil torride en entendant les porteurs de robes se plaindre... Avec le soleil qui amorçait sa descente, les roches apparaissaient dans notre champ de vision. Un désert de pierres, une surface caillouteuse débarrassée des éléments fins par le vent qui formait des petites piles de roches encadrant la piste d'accès à la province des ours. Le désert perdait ses droits au profit de la pierre, sœur de nos montagnes chéries...

    - Il faut trouver un endroit pour poser le camp, sans doute un endroit à l'abri des vents et des gêneurs... On pouvait attirer les animaux sauvages, ou pire, si on choisissait le mauvais coin. À l'horizon, je pouvais voir des voyageurs nous suivre ou venir vers nous : On avait trouvé l'axe principal et notre convoi n'allait pas passer inaperçu.

    Un début d'ennui ?




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Certains de ces guerriers n'avaient de soldat que le titre, ou du moins était-ce l'avis arrêté et fermé d'un aveugle qui, de son côté, ne pouvoir concevoir que la sécurité des murs de la capitale pouvait engendrer autre chose que des soldats paresseux et inexpérimentés. Peut-être avait-il tort, certes, mais il ne changerait pas d'avis jusqu'à ce que l'une de ces bleusailles ne parvienne à lui prouver le contraire. Il savait que cet avis arrêté pourrait lui attirer des ennuis, à commencer par le dédain de ces mêmes soldats mais, au fond, qu'en avait-il réellement à faire ? Il préférait donc mettre les pieds dans le plat, d'entrée de jeu, afin d'éviter tout malentendu. Il n'était pas là pour être leur pote, leur camarade, leur frère d'armes, mais bien celui qui leur botterait le cul s'ils commençaient à tirer au flanc.

    Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Kyoshiro n'avait pas un grade qui lui permettait de commander ses compagnons, pas les plus expérimentés d'entre eux en tout cas, mais il se permettait simplement de jouer de son charisme naturel et sa présence imposer pour diriger le groupe là où il le souhaitait. Certains samouraïs et shinobis avaient, parfois, assez de c*uilles pour oser lui tenir tête mais, la plupart du temps, la confiance dont l'aveugle irradiait était suffisante pour que les autres le laissent tenir les rennes.

    La marche se poursuivit donc et, bientôt, le jeune Kunao vint faire un compte rendu à l'aveugle de ce qu'il avait trouvé. Tous les soldats n'étaient pas inexpérimentés, fort heureusement, mais une bonne partie l'était et ce constat n'avait rien de réjouissant. Soupirant de lassitude, l'aveugle réalisait à présent que, si combat il y avait, il ne pourrait pas compter sur l'entièreté des troupes derrière lui.

    Génial...


    Déprimant, mais aucunement surprenant. Il restait néanmoins le chef du groupe, le capitaine qui, d'apparence, semblait bien tenir le rôle qui était le sien. D'apparence, en tout cas, mais qu'en était-il de ses compétences réelles ? Que vaudrait-il, arme à la main ? Là, une fois encore, le Tadake laissa filtrer ses pensées, à voix basse, uniquement à l'attention de son  compagnon du jour.

    Espérons que, le moment venu, il n'ait pas juste l'air expérimenté. Enfin bon, on verra bien quand on y sera. Merci pour l'info.


    Le trajet se poursuivit et, enfin, au bout de plusieurs heures, l'aveugle put ressentir un changement de température, confirmé par les propos de son camarade qui, avisé, proposait de s'abriter du vent pour une pause. Bonne initiative, cette seule idée fit naître une idée dans la tête du colosse alors qu'il pivotait vers les troupes les plus jeunes, juste derrière lui, avant de lancer à haute voix :

    J'ai besoin de quelques hommes. Dispersez-vous et trouver un endroit à l'abri du vent, pour y établir un camp.


    Le silence fut sa seule réponse, alors que les bleusailles se regardaient entre elles. Les soldats cherchaient-ils à savoir qui allait s'y coller, ou s'ils devaient réellement obtempérer ? Quelle qu'en soit la raison, Kyoshiro n'attendit pas de le savoir et, gonflant le torse, haussa le ton avec bien plus de fermeté dans sa voix.

    Ce n'était pas une demande, en fait. Alors prenez vos p'tites jambes et bougez vous le c*l ! Maintenant !


    Cela eut l'effet escompté car, déjà, face à cette assurance dans sa voix, certains soldats se détachèrent déjà du groupe pour se disperser en petites escouades,  à la recherche de l'endroit  indiqué. Souriant, satisfait de son petit effet, Kyoshiro souffla finalement à son compagnon :

    J'adore les bleusailles. Facilement impressionnables, on a juste besoin de hausser le temps et le tour est joué.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Le vent tournait pour les soldats rattachés à la capitale : Si le nid douillé était le foyer de la fainéantise et de l'ennui, la fin de la balade n'annonçait pas la fin de la journée. La voix de Kyoshiro, qui pourtant ne visait personne en particulier, ciblait en fait tout le monde et rien qu'à son ton je me sentais presque forcé de regarder autour de moi en quête d'un truc à faire... Le charisme n'était pas donné à tout le monde et si on lui avait retiré la vue, une certaine aura tournait autour de lui comme un bon génie ou un ange gardien. Coupant le tout, il vint vers moi pour me souffler quelques mots, se vantant du caractère docile des jeunes soldats, n'imaginant sans doute pas que je pouvais me mettre dans cette catégorie.

    - Ahah, clairement, les cons ! Riant jaune, je m'éclipsais pour ne pas être catalogué comme le bras droit du donneur d'ordre : Je sentais comme un besoin de mettre la main à la patte, peut-être pour donner l'exemple ? En fait, pas vraiment, je n'aimais pas voir les gens faire alors que je regardais les mains croisés, c'était un caractère assez populaire qui m'avait été insufflé par ma mère : "Aide toujours les gens dans le manuel, ils ne te servent pas !"

    C'était avec cette phrase en tête que je m'élançais pour chercher le bon coin et installer le campement, comme un simple genin... Est-ce que mon grade me permettait d'esquiver ces viles tâches ? Je n'en savais rien, mais peu de choses pouvait m'empêcher de me mêler à ce type d'ouvrage. Dans l'exercice, je pus entendre les ouvriers de fortune se plaindre du climat, du travail, de la mission même qui demandait d'escorter un trou du cul... C'était amusant, si la mention de ces méprisants soldats de Seizan ne venait pas sur le tapis. Grinçant des dents alors qu'ils nonobstaient totalement mon existence, proche d'eux, plié en deux pour lever une toile. Je les entendais ainsi faire des vannes désobligeantes.

    - Oh les tocards, vous arrêtez de vous plaindre et vous bossez ? On irait plus vite si vous mettiez autant d'énergie à critiquer qu'à faire les choses bien. J'étais jeune, mais je n'étais pas si naïf ou docile. Si j'arrivais à comprendre mon rôle, pourquoi pas eux ? La voie dorée de la capitale rendait-elle ainsi aussi stupide ?

    Bizarrement, le silence fut le mot d'ordre et la vitesse fut ainsi clairement augmentée dans l'exercice : Le camp devint donc une réalité en quelques heures seulement et les nantis dans leur calèche purent descendre pour continuer leur vie allongée dans des couvertures et des coussins, sous des tentes prévues pour l'occasion. C'était lourd et beaucoup à porter... Demain matin, ces machins allaient être longs à ranger. Ouvert au monde, les toiles laissaient passer l'air pour empêcher l'étouffement des occupants dans la chaleur du désert. De ma position, dans une couche spartiate, je pouvais voir l'éclat de quelques coupes... "Heureusement qu'il y a un moyen de transports, tout ça doit peser une tonne." Beaucoup de richesses agglomérées dans un si petit espace et le sommeil réparateur, entre deux tours de gardes, était clairement empêché par les rires et les voix des fonctionnaires... Ils n'avaient pas marchés, la fatigue ne les amenait pas à fermer les yeux. Leur existence était une considérable fête. "Putain..." Me relevant, alors que ce n'était pas mon tour, je vins prendre mon poste plus tôt que prévue, puisque je n'arrivais de toute façon pas à pioncer tranquille !

    - Va te coucher, va. Pas plus à dire, mais le soldat, dont je tapais l'épaule, me parus reconnaissant. Un jeune, cette bleusaille dont parlait Kyoshiro.

    Où était-il ? Je n'avais pas à le coller, on avait tous quelque chose à faire dans le camp et l'ubiquité dont il parlait, dont il n'était pas pourvu, demandait à être compensé par la présence d'un autre "expérimenté", moi ? Autre part. M'asseyant sur un rocher, le reg n'en manquant pas, je regardais l'horizon comme quelques porteurs d'armures, guettant le moindre mouvement... Pendant quelques minutes, il n'y avait rien, mais une ombre s'avança franchement avant d'arriver à hauteur des torches qui brûlaient à bonne distance pour reconnaitre la menace. Un homme, en haillon, qui tendait la main, misérable, l'autre bras bien en évidence pour dissiper toute incertitude sur son statut : Pas dangereux, en tout cas actuellement. Dans ses vêtements un peu déchirés, il pouvait y avoir quelques lames dissimulées.

    - Aiiiiiidez... Mooooooi... Une voix tout aussi pitoyable, monocorde et donnant l'envie autant de lui mettre un coup de pied que de l'aider. Fronçant les sourcils, je me relevais pour me mettre en position. J'avais peu connu des situations semblables, normalement en pleine nuit les clodos se mettaient dans un coin pour dormir ou mourir.
    - Restez où vous êtes, si vous avancez, ce sera considéré comme une agression. Observant autour de lui, je ne voyais aucune menace et je me permettais de faire un pas pour mieux reconnaitre l'imprévue. Rien, aucun mouvement. Il était docile comme tout, surement un peu terrifié par l'arme à ma ceinture et mon air patibulaire. Que voulez-vous ?
    - Mangez... Ouvrant la bouche, je voulus lui répondre que je n'avais rien pour lui, mais il tomba... Pressé, je m'avançai encore et je ne vis pas la silhouette passer derrière moi.

    Une feinte, un voleur était dans la place et je n'en savais rien...




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    L'aveugle avait beau faire ce qui lui semblait, semblait incapable de respecter ses collègues pour peu qu'ils n'aient pas l'air compétents à ses yeux, il n'en respectait ps moins la hiérarchie militaire de son village...dans la mesure du possible. Il savait qu'il n'était pas Jonin, pas encore tout du moins mais ici, avec son jeune collègue, il était le guerrier le plus haut gradé du groupe, aussi prit-il la décision de prendre les rennes et s'imposer auprès du reste du groupe. Pourquoi lui et pas Kunao ? La différence d'âge et d'expérience, sans doute, mais aussi le fait indéniable que, puisqu'il était amené à viser le sommet, il était normal pour lui de se présenter comme chef d'équipe dés que l'occasion s'en présentait.
    Il ne s'attendait pas à se faire écouter de l'entièreté du groupe, lui, le touriste arrivant de Seizan, mais il savait que lever la voix serait suffisant pour impressionner les plus jeunes des recrues, ici présentes. Celles-ci formaient le groupe de la cohorte, quant au reste des soldats ils finiraient par suivre, avec le temps, pour peu que leur capitaine ne s'y oppose pas. Le jeune homme ne manqua donc pas de faire connaître son avis à Kunao, souriant lorsque ce dernier répondit avec la même assurance, avec le même opinion concernant les troupes les plus jeunes. Décidément, ce petit avait du potentiel !

    Il laissa donc Kunao se mêler à la foule, participer aux efforts collectifs quant à l'établissement du campa alors que l'aveugle, de son côté, préférait concentrer ses efforts sur la perception de son environnement, et la prévention de toute menace à venir. Laissant faire son collègue, sentant le camp enfin s'installer, l'aveugle se dirigea dans la périphérie de celui-ci, s'asseyant sur le premier rocher venu, en essayant d'oublier les rires des guignols derrière lui. Non mais vraiment, voulaient-ils que toute la région soit au courant de leur position exacte ? Soupirant, Kyoshiro étendit ses sens autour de lui, jusqu'à ce que la voix de Kunao, à quelques mètres de lui, sur sa droite, ne le fasse sortir de sa torpeur.

    Hum ?  


    Une discussion avec un soldat ? Non, le ton était différent. Kyoshiro se leva donc de son rocher, curieux et, quand il capta la présence de cet inconnu face à Kunao, quant il ne reconnut pas sa présence, l'aveugle posa une main sur Sekitsui, réagissant d'instinct en voyant l'inconnu sortir une lame de dessous ses haillons.

    Attention !  


    Le geste fut instinctif, naturel et, alors que Sekitsui s'extirpait enfin de son fourreau, révélant sa véritable nature, la lame se transforma en fouet. D'un mouvement de poignet du colosse, le fouet se courba et s'étendit, s'enroulant finalement autour du poignet tenant la lame dissimulée alors que, à la périphérie de ses quatre sens restants, le Tadake sentit une autre énergie plus discrète, mais tout aussi inconnu. Une diversion, pour laisser passe un agent plus furtif, à travers le camp . Fronçant les sourcils à cette idée, alors qu'il sentait son corps s'éveiller sous l'effet de cette intrusion, le colosse tourna sa tête vers un groupe de bleusailles, attirées par le bruit, avant de leur beugler d'une voix ne souffrant d'aucune ambiguïté :

    Hey, la bleusaille !  Je viens de sentir une présence s'introduire dans le camp. Alors allez réveiller votre capitaine, doublez la garde autour du gratte-papier et fouillez le camp de fond en comble ! ET PLUS VITE QUE ÇA, TAS DE C*NS  !!!


    Gratte-papier, oui, pas le temps pour les mondanités et les politesses. Le gratte-papier remerciement Kyoshiro plus tard de lui avoir sauvé les miches, alors que la bleusaille rebroussait déjà chemin, courant vers la tente du capitaine du groupe pour donner l'alerte et transmettre les ordres du Tadake. Ce dernier allait devoir s'occuper lui-même de l'autre intrus mais, en attendant, Sekitsui toujours bien en main, il reporta son attention sur celui qui avait voulu attaquer Kunao, expliquant d'une voix sèche et puissante :

    Le moindre geste brusque, et tu perds ton bras. Maintenant, tu vas parler.



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Une explosion dans mes sens : Un mouvement devant moi, un son à mes oreilles quand le fouet de Kyoshiro passa à proximité de mon visage, le cri tonitruant qui sembla raisonner dans tout mon être... Une urgence, dans le camp le réveil était brutal. Une attaque, automatiquement je sortis mon katana, mais il était déjà trop tard. Le clochard devant moi avait le bras complétement attaché à une forme étrange, longue et puissante, alors que dans sa main subsistait une dague, vite lâchée pour terminer au sol. Sa place, sans doute. Le bandé m'avait sauvé les miches, et d'un regard froid, j'encadrais le rachitique qui avait eu l'envie de me daguer.

    Pourquoi ?

    Le soldat derrière moi avait parlé d'une présence, ainsi il avait servi de feinte et m'attaquer aurait créé une nouvelle diversion... Un voleur, alors ? Quand Kyoshiro proposa les termes d'un contrat brutal : Parler ou voir son bras arraché, je ne pus restreindre un certain ricanement devant la situation extrêmement précaire du type dont le physique ne laissait nullement présagé qu'il poinçonnait des voyageurs pour ses bénéfices.

    - Dommage... Une voix sèche, un peu déçue de la prestation, et sans faire le moindre geste il regarda la forme qui s'était télescopée pour venir lui attraper le bras, curieux et songeur. Yokai ? Une question sur la nature de cet intermède qui l'avait stoppé dans son spectacle tragi-comique.
    - Tu servais de diversion pour ton pote, mais vous êtes foutu... Laissez vous faire et tout ira bien. J'essayais de lui faire entendre raison, son bras pouvait à tout moment finir au chevet du porteur du fouet alors que le reste du corps restait là.
    - Pote ? Une question amusante pour lui, car il ricana avant de me faire un clin d'œil et disparaitre dans un petit nuage de fumée. "Un clone ?" Si des voleurs, simple et vulgaire, était une possibilité fâcheuse, mais gérable... Du ninjutsu, c'était une autre paire de manche.

    Vivement, je me retournais pour foncer vers le camp, nan sans crier à Kyoshiro la finalité, pourtant évidente quand on tenait l'énergumène par le bras :

    - C'était un clone, il sait utiliser son chakra ! Quelque chose que je ne savais pas faire, mais c'était cruel d'ainsi être distancé par un péquenaud.

    Si mon utilisation de l'énergie "magique" était au point mort, je sentais bien que mes capacités physiques ne venaient pas uniquement d'un entraînement rude : Le taijutsu demandait une utilisation et une gestion de cette ressource sans mudra, inutile et contre-production au corps-à-corps, ainsi je suspectais depuis très longtemps que mon chakra, je savais le mobiliser dans ces moments-là : Course, grande réaction au chaos ambiant, saut pour esquiver ou pour bondir vers une cible... Mes mudras, ainsi, c'étaient mes techniques de kenjutsu qui demandaient très clairement ces capacités pour s'extasier vers un niveau tout autre que celui des dojos. L'armée ne voulait que des utilisateurs de chakra, que celui ça par les arts ninjas ou celui, plus diffus, des samouraïs... Selon les leçons, le chakra, c'était l'énergie physique et mentale, nan ?

    Banco.

    Revenons à nos moutons, il fallait trouver le bâtard et si Kyoshiro avait réussi à repérer la présence du gêneur, l'annonce du remue-ménage dans le campement pouvait lui faire prendre quelques mesures... Sauvage ? S'il arrivait à la tente de l'officier, il pouvait paniquer et daguer le pauvre homme inutile, ou bien se défendre un peu trop brutalement contre des gardes et faisant des dégâts avant de mourir. Les finalités n'étaient pas heureuses, sauf celle où on le choppait avant qu'il ne fasse du mal à quelqu'un. Voleur ? Ou assassin ? Je ne connaissais pas les rouages politiques, mais pouvait-on engager des brigands bien formés pour ce type de mission illégales ? Toutes ces pensées s'encombraient dans mon esprit et j'oubliais presque le passage obligé pour avec ces réponses : Le trouver.
    Les dents serrées, je rejoignais en sprint la tente de Saionji Kinmochi, qui était déjà sous bonne garde : A ma vue, les lames se mirent au clair, car dans la pénombre on ne pouvait pas discerner l'allié de l'ennemi. C'était un automatisme sérieux que j'appréciais et qui s'arrêta bien vite quand la torche éclaira plus radieusement mon visage.

    - Il sait utiliser le ninjutsu... Il fait des clones, on ne sait pas ce qu'il sait faire d'autres, mais on va le trouver. Haletant, plus par le stress que par l'effort physique, je regardais autour de moi, cherchant à percer les ténèbres pour découvrir le mécréant... Mais rien, sauf un cri qui déchira la nuit.
    - Je l'ai trouvé ! Encore un sprint, plus intense et puissant, alors que l'acier faisait un tintamarre infâme, signe d'un combat... Dépassant une tente, je pus voir l'étincelle de la lumière sur une cuirasse et, à côté de cette surface réfléchissante, un manteau noir comme j'avais pu en voir sur le clone du clodo.

    La silhouette était plus large, ce n'était pas la même personne...

    On était dans la périphérie du camp, il y avait donc plusieurs belligérants et le type que j'avais rencontré était la solution furtive, ou bien la première vague d'une attaque sous le signe de la lune. Alors, celui qui était déjà dans le camp pouvait ne pas être l'original du clone ? Sans réfléchir, je dégainais mon katana pour me joindre à mon camarade qui perdait en agilité ce qu'il gagnait en résistance. Le petit couteau dans la main de l'attaquant percutait la côte comme si ce n'était qu'un caillou sur un rocher, il fallait viser ailleurs pour tuer et c'est ce que je lui prouvais en arrivant dans son dos pour lui trancher les muscles du dos, avec la chair et quelques os rompu par la force et la solidité de la lame. Le manteau finit au sol...

    Puis en fumée.

    Un autre clone, il y avait au moins deux utilisateurs du ninjutsu. Très vite, d'autres cris : "je l'ai trouvé." ; "J'en ai un."... Kyoshiro avait enfin son test pour la bleusaille et moi j'étais franchement énervé devant ce contre-temps.
    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Kyoshiro avait passé des années à s'entraîner au maniement du sabre, jusqu'à avoir la maîtrise qu'il avait aujourd'hui, et qui justifiait la confiance qu'il avait en sa technique. Cette confiance n'était pas née de nulle part, elle était issue d'entraînements interminables et, si le Tadake savait qu'il n'était pas encore le meilleur sabreur du monde, sa technique était assez bonne pour qu'il n'ait à craindre personne, en combat. Mais pour Sekitsui, c'était une toute autre paire de manches. Certes elle restait une épée, mais c'était l'aspect fouet de cette dernière lame que le colosse maîtrisait moins, ce qui justifiait qu'il appréhendait un peu de devoir l'utiliser, en situation réelle.
    En tout cas c'était le postulat de départ mais, comme d'habitude, lorsque les cloches du combat sonnaient, le corps du colosse prit le pas sur son bon sens, déployant le fouet d'un simple mouvement de poignet. Ce geste semblait rendre cette action simple et évidente mais, en vérité, son corps connaissait bien plus de choses sur l'art du combat que sa tête ne le saurait jamais. Il n'avait pas agi par désir de protéger son prochain, dévoilant un aspect bienveillant de sa personnalité, mais parce qu'il avait senti une menace et avait réagi, d'instinct.

    A sa grande surprise, la fouet réagit correctement à sa volonté, entourant le poignet de l'inconnu, pour pouvoir lui soutirer des informations. Malheureusement cet homme était plein de surprises, suffisamment doué dans le maniement du chakra pour créer des clones. Cette révélation semblait énerver le Kunao, qui souhaitait en découdre, mais ce fut un sourire carnassier qui vint se dessiner sur le visage de son compagnon, alors qu'il soufflait froidement :

    C'est mieux comme ça. La chasse n'en aurait été que trop facile, sinon...


    Oui, enfin son corps se réveillait à l'appel du combat. Ainsi, rappelant Sekitusi à lui en lui redonnant sa forme originelle, Kyoshiro suivit son camarade jusqu'à la tente du gratte-papier où, déjà, le Fumiri prit l'initiative, expliquant aux quelques gardes en faction que leur opposant maîtrisait le chakra. Bien, le voilà qui assumait enfin sa position et prenait des initiatives ! Un autre affrontement éclata non loin d'ici et, cette fois, le colosse se retint, laissant son camarade aller voir ce quoi il retournait car, après tout, Kunao était du même rang que lui et devait donc savoir se débrouiller en combat.
    Ni une ni deux, le colosse partit tout droit, dépassant la tente du gratte-papier et s'enfonçant dans le camp, ses sens en alerte. Partout il entendait l'alerte de certains soldats mais, finalement, il sentit une énergie nouvelle, une présence essayant de s'infiltrer vers une autre tente, non loin de celle où le capitaine séjournait. Resserrant sa poignet sur Sekitsui, Kyoshiro bondit et, d'un mouvement de poignet, lança le fouet en direction de l'intrus.

    Viens par ici, p'tite m*rde !  


    Cette fois-ci ce ne fut pas autour du poignet, mais du cou de l'intrus que le fouet vint s'enserrer. En un mouvement sec, Kyoshiro tira le fouet pour attirer la cible mais, quand celle-ci vint percuter lourdement le sol, elle se dissipa à son tour dans un nuage de fumée. Un autre clone ? Décidément, quand allait-il avoir le droit à un combat digne de ce nom ?

    Oh il commence à me brouter la quiche, celui-là...


    Mais une question demeurait, maintenant qu'il avait senti l'intrus se diriger vers une tente inconnue, plutôt que celle du gratte-papier. Certes elle était bien gardée, mais pourquoi étaient-ils encore ici, dans ce camp, s'ils n'osaient pas attaquer directement leur cible ? Serrant les dents, Kyoshiro ne comprenait vraiment pas ce que les intrus essayaient d'accomplir.

    Mais bordel, qu'est-ce qu'ils cherchent ?  

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Le campement se muait en un chaos sans nom : Les soldats courraient, tendu par les cris et les alertes à la ronde. Si c'était une stratégie pour créer la débandade, c'était réussi : Seul subsistait un noyau solide autour des tentes princières, où justement les joyeux drilles se la fermaient bien maintenant que le bruit des combats couvraient leurs amusements frivoles. Serrant contre eux quelques tasses et coussins, ils protégeaient comme ils pouvaient leurs trésors alors que des hommes armés couvraient les entrées de la toile richement décorée...

    D'un coup d'œil sourcilleux, je découvrais le fin mot de cette histoire : Un combattant, non loin, se bagarrait avec un trouble-fête visiblement plus rapide, mais la dague dans la main du monsieur n'arrivait jamais à atteindre la peau de son vis-à-vis. S'ils connaissaient le ninjutsu, ils n'avaient jamais affronté en duel un homme en armure qui présentait bien moins de points faibles que les vêtements traditionnels... Comment se douter que, sortis du désert, allait émerger une troupe avec de si encombrants costumes ? Notre point fort, à ce moment, c'était le zèle à toute épreuve des gardiens de la capitale... Les venus de Seizan faisaient le reste, arrivant à point nommé pour écorcher, daguer ou décapiter des silhouettes qui s'évanouissaient en fumée. Quelques minutes, et rien : Des escarmouches sans enjeux alors que l'un était trop bien défendu et l'autre une simple projection de chakra. Pour autant, on allait arriver à l'usure de l'envahisseur : Faire à répétition de telles feintes, cela pompait dans les réserves alors que bouger dans une cuirasse représentait le minimum vital pour mes collègues du jour.

    Tout se présentait sous un jour radieux, même si sur le moment l'obscurité pouvait cacher un attaquant... Serrant les dents, je courrais un peu partout pour soutenir mes camarades, mais surtout trouver les originaux parmi ces tristes sires. La technique demandait une certaine proximité et j'espérais débusquer des fuyards entre deux tentes, ou assis proche d'une caisse... Mais rien. Alors je continuais à courir, finissant presque par rengainer mon arme pour ne délivrer que des coups de poing et des coups de pied dans le dos des connards : je gagnais du temps et de la vitesse, espérant toujours ne pas voir un nuage de fumée après chaque coup. En vain.

    - Tss... Ils sont où ? Loin était l'idée d'avoir un seul adversaire, puisque les silhouettes étaient toutes différentes... Trois ? Quatre ? Je n'en savais rien, les capuches délivrant très peu d'informations.

    En tout cas, ils ne fonçaient pas vers le centre... Furetant parmi les ténèbres dans la périphérie. Ils jouaient avec nous ? Sans les capacités de Kyoshiro, je n'allais faire que courir dans la nuit, comme un idiot... Ce faisant, j'entendis les vociférations de mon compagnon. Il avait une piste ? Me dirigeant vers lui, l'œil toujours un peu sur la toile centrale, je fonçais à sa rencontre :

    - Tu arrives à trouver l'original ? Bien entendu, si le bandé était là, ce n'était que non... Seul, il semblait s'agiter vers une tente... Si les attaquants s'amusaient des plis et replis, ils n'entraient pas dans les lieux.

    On avait donc une piste ? D'un soupir, je me jetais contre le tissu fragile pour le déchirer, histoire de surprendre le connard qui jouait entre les matelats et les habits. Dégainant rapidement l'acier froid, je fis une incision précise avant de me jeter dedans pour déchirer les bords... Devant moi, un homme recroquevillé cherchait sous un sac quelque chose. Nous étions à côté de la tente de tête, mais le type prospectait dans un lieu commun et cette vision me fit plisser les yeux. Il paraissait tranquille, presque paisible, faisant forcément tache avec les cris et le mouvement ambiant.

    - Quoi ? Surpris, je laissais échapper cette question qui le fit se relever d'un coup, stressé et agressif. On était loin de son attitude tantôt et de celle des clones, dehors. Armé d'une dague comme tout les autres, des armes faciles à produire et cacher, il se jeta sur moi et, bloquant son attaque, je lui agrippai la gorge pour le plaquer au sol d'un coup sec, avant d'échanger ma paume chaude et transpirante avec l'acier froid. Pause.

    Si je n'avais pas porté un seul coup, l'impact de son corps contre la surface dure de la terre aurait dû faire disparaitre n'importe quel double chakratique...

    On avait là un original ?

    Maintenant bien proche de la trogne du mécréant, je pus percevoir une certaine jeunesse : Il avait mon âge, peut-être plus jeune ? Des cheveux noirs courraient sous sa capuche et s'échappaient dans un flot continue. Un peu de terre, et de la crasse, dissimulait ses traits, mais c'était sûr : On était face à des brigands, des pauvres hères qui avaient l'usage du ninjutsu pour une raison inconnue, mais qui s'en servait pour créer une ambiance délétère et piller en toute tranquillité.

    - Vous êtes combien ? Renforçant ma prise, je lui faisais sentir que s'il ne répondait pas, il ne pourrait plus jamais parler, ni manger, ni vivre en fait... Le regard dur, il s'efforça de rester le souffle calme pour ne pas me donner le plaisir de son agitation. Vous avez attaqué les mauvaises personnes. D'un ricanement, il signala qu'il l'avait remarqué... Il avait peur, bien entendu, mais s'efforçait le plus possible de donner le change. T'es un gros morceau, toi, hein ?

    "Des brigands avec du chakra, quel enfer..."




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Le monde de Kyoshiro n'était fait que de bruits et de senteurs, sans forme, sans couleur, ce qui expliquait qu'il essayait toujours de trouver des endroits où il pourrait être seul, afin de laisser reposer notamment son ouïe, afin d'éviter que ses sens ne soient trop saturés et, en cet instant, le colosse se mit à regretter le confort de sa petite forge. Là-bas il était bien mais ici, en l'espace de quelques instants, le chaos le plus total vint s'emparer du camp récemment établi. Oh il s'était douté que quelque chose comme cela arriverait, que les recrues les plus jeunes seraient prises de panique et que, en l'absence d'ordres clairs, finiraient par être perdues et ne pas savoir quoi faire. Ainsi, alors qu'il se rapprochait du centre du camp, Kyoshiro serra les dents car, partout où il allait, il entendait çà et là des soldats alerter leurs collègues de la présence d'intrus. Oui, c'est bon, il avait compris que plusieurs menaces étaient présentes, ne pouvaient-ils pas baisser le volume un minimum, pour laisser les oreilles de l'aveugle se reposer ?

    Le Tadake fit donc de son mieux pour filtrer les bruits et les cris, ne se concentrant qur sur les mouvements suspects. Il était un guerrier, neutraliser une menace était ce qu'il savait faire de mieux mais, à chaque fois, il tombait sur un clone aux capacités plus que limités. Il neutralisa donc un clone, puis passa à un second et un troisième, à chaque fois utilisant sa lame démoniaque mais, au fur et à mesure des affrontements éphémères, il réalisa que quelque chose clochait. Qui serait assez stupide pour attaquer un camp de soldats, seulement armé de dagues et d'une piètre maîtrise du chakra ? Car oui les soldats étaient en panique mais, de seconde en seconde, leur devoir reprenait ses droits et ils finiraient, bientôt, par être suffisamment organisés pour éradiquer la menace pour de bon. La surprise ne durait qu'un temps et, de toute évidence, les intrus n'étaient pas assez féroces pour avoir profiter du chaos, sinon de nombreuses victimes auraient été à déplorer.

    Le Tadake venait de se débarrasser d'un autre clone, quand la voix de son compagnie fut captée par ses oreilles, juste à côté de lui. Avait-il eu plus de chance de son côté ? Apparemment non, compte tenu de la question qui fut posée au colosse, quant à la recherche de l'original. Peste face à cette vaine recherche, ce fut sur un ton mauvais que l'enfant de l'hiver admit :

    Non, et ça commence à me gaver. 


    Une chasse était intéressante, mais quand la proie était digne de l'intérêt de chasseur. Ici, jusqu'à présent, les affrontements avaient été rapides et sans saveur mais, fort heureusement, Kunao se montra un fin limier, trouvant une autre proie cachée dans une des tentes, non loin d'ici. Que cherchait cette ordure, là ? Ils n'allaient pas tarder à le savoir car, avec force et vigueur, Kunao intervint pour plaquer l'inconnu à terre, pressant le froid métal pour lui assurer que rien de tout cela n'était une plaisanterie. L'inconnu comprenait sa situation, comprenait son erreur, mais il ne semblait guère désireux de fournir d'autres informations, ce qui commençait à agacer le colosse aux cheveux de neige.

    On va faire un marché, tous les trois. 


    Kyoshiro n'intervint pas, laissant Kunao maintenir le suspect au sol. Joignant le geste à la parole, il posa un genou à terre, sa lame démoniaque toujours dans sa main, avant d'établir froidement la base de ce marché qui venait de germait dans sa tête.

    Tu vas nous dire qu'est-ce que vous foutez ici, et tu vas nous dire qui t'a appris à manier le chakra.


    Deux demandes raisonnables, mais qui ne seraient pas remplies s'il ne rajoutait pas de quoi motiver l'individu. Rien n'était gratuit dans ce monde et, dans le domaine des motivations, Kyoshiro était particulièrement doué. Ainsi, toujours penché au-dessus de l'inconnu, ce fut sur on ton clair, qui ne souffrait d'aucune ambiguïté, qu'il finit par expliquer :

    Si tu réponds, on te flanque une rouste mais tu vivras. Seul ton ego souffrira. Si tu ne répond pas, je t'éventre et te pends par tes propres tripes. Tu serviras d'avertissement à tous ceux assez stupides pour faire ce que tu as essayé d'entreprendre. Alors, ta réponse ?  


    Quoi ? Difficile de faire plus claire comme menace, non ?
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Dans cette tente, à l'abri du chaos ambiant, l'ambiance pouvait être cosy... Si on omettait le fait que je retenais un type contre le sol, une lame sous la gorge, comme si j'allais l'égorger. C'était un peu le cas s'il ne mouftait pas et il avait l'air de ne pas avoir envie de parler. Dans mon dos, un bruit de passage : Quelqu'un me rejoignait sous la toile et d'un coup d'œil rapide je pus reconnaitre le guerrier au bandeau, celui-ci avança jusqu'à la limite de notre espace vitale pour proposer un marché : Il employait le terme "tous les trois", mais c'était surtout à l'imprudent qu'il parlait, moi je ne tenais lieu que de pince-étau. Le marché était plutôt équilibré : Des réponses, contre la vie, et dans le regard du prisonnier, il y avait une certaine compréhension des enjeux. On n'était pas conscient de notre état, une fois mort, mais on espérait tous être entier jusqu'au bout... Finir le dedans, dehors, ce n'était jamais une perspective réjouissante.
    Pour appuyer mon collègue, j'appuyais plus fort mon arme contre la peau nue du matador juvénile, histoire de faire goutter un peu de sang sans entacher sa capacité à parler. Il frissonna un peu, puis se décida à parler : Une voix tout aussi jeune, frétillante de quelques gargarismes qui me rappelait mon adolescence, il y a pas si longtemps.  On était tombé sur un freluquet, un vétéran aurait été plus dur à convaincre...

    - D'accord, d'accord... On veut juste voler des trucs, normalement on poignarde un garde qui nous attrape, histoire de le tenir tranquille, sans le tuer... Dans l'urgence, on fait des clones qui foutent le boxon ! On veut tuer personne et on veut surtout pas mourir ! C'est notre grand-père qui nous a appris à réduire les risques un maximum : Nous fondre dans les ombres et attendre de pouvoir passer sans être vu ! Jusqu'ici, il n'y avait aucune victime... Juste du bruit, beaucoup de bruits. Pour le coup, leur travail était bien fait puisque le ninjutsu avait fait paniquer dans les premiers instants, avant que tout ne s'organise sur la destruction méthodique des avatars de chakra.  
    - Ton grand-pére ? Il y avait donc une histoire de famille et le petit en disait assez pour vivre, sans pour autant totalement trahir les siens.
    - Ouais. interdit, il gigota comme s'il avait fait sa part, mais je le retenais contre la terre meuble.
    - Vous êtes combien ? Il hésita, tournant la tête au risque de s'aiguiser contre le fil de ma lame. La fidélité familiale, c'était fort. Ok, donc ton grand-père vous a appris tout ce que vous savez faire ? même le ninjutsu ? Sa glotte se suspendit un instant, comme s'il hésitait ou comme s'il avalait un truc trop gros... C'était étrange, mais il lâcha enfin le morceau.
    - Ouais, entre autre.

    Je parlais à un véritable adolescent dont les réponses évasives laissaient penser que j'étais un genre de papa-poule qui voulait lui tirer les vers du nez sur ses sorties nocturnes. Un peu frustré, je levais mon poing pour lui écraser le nez, prenant une grande précaution à ne pas le faire rebondir pour qu'il s'écorche sur mon katana. Un rictus énervé, je m'approchais plus prés de son visage :

    - Écoute moi fils de chien, le marché parle d'une rouste si tu parles, mais selon tes réponses et la qualité de ton argumentaire, je peux trouver un intermédiaire entre t'éventrer et te laisser partir avec deux ou trois bobos. Tu te rends pas compte de la chance que tu as de pouvoir potentiellement t'en tirer. On est plutôt sympa alors tu vas te bouger de me dire tout ce que tu sais, sinon je m'arrangerai pour que tu ne puisses plus rouler des galoches à ta cousine, dans votre famille de merde. La partie sur l'inceste avec sa parente était peut-être de trop, je le sentais dans son regard surpris et un peu courroucé, mais j'en avais marre qu'un gamin me les brise. Alors, arrêtant un peu de parler, je changeais l'angle de mon arme pour lui foutre dans une narine, comme si j'allais faire entrer en entier un si grand morceau d'acier. C'est ton choix, après.

    Si l'envahisseur était un coffre à loquet, j'aurais pu entendre le petit "clic" signalant son ouverture : Ils étaient six, celui qui leur avait tout appris été resté au camp, car très affaiblis, mais le groupe présent n'était constitué que des frères et sœurs du gamin. Les parents étaient morts il y a quelque temps, mais d'une pression de la lame je lui avais fait comprendre que je m'en tapais de ses pleurnicheries. Enfin bref, ils voulaient juste nous faire tourner en bourrique : Quatre restaient à l'écart pour fournir des clones, les deux autres farfouillaient tout en créant parfois des feintes ou des diversions en faisant eux-mêmes leurs doubles. Un plan finement conçu qui leur permettait d'attaquer des grands campements, sans avoir à passer par l'inévitable combat ou discrétion. "Pourquoi on n'en a jamais entendu parler ?" Soupirant, je le laissais finir car les larmes montaient à ses yeux et j'en avais marre de jouer les gros dur, me tournant vers l'autre soldat de Seizan, je lui demandais :

    - Tu as des questions ? Le laissant faire, s'il avait des éclaircissements, je fis mine d'enlever mon katana de son visage avant de lui écraser le pommeau dans le front, histoire de l'assommer un coup.

    Si les tentes étaient spartiates, il y avait toujours des cordes pour accrocher les fournitures ou rapiécer une tente en manque de fil : j'attrapais donc un peu de cette matière première pour ligoter le pauvre bougre et le porter sur mon dos, la lame toujours clair. Me redressant en position de squat, je sortis du petit habitacle pour siffler dans tout le campement, dans l'objectif d'attirer l'attention. Chose faite, relativement, si on pouvait juger des cris et des éclats autour de nous, je décriais quand même mon petit discours :

    - HEHO ! ON A UN DES VOS FRANGINS ! On va calmer le jeu maintenant, ou bien vous ne serez plus que cinq dans la fratrie... On peut s'arréter là, ou bien je peux aller à la chasse au connard, et au papy plus loin ! Une menace publique et éloquente, si on en jugeait du marmot que j'avais dans le dos et qui fricotait un peu, à peine conscient.

    La nuit avait été longue et je voulais aller me coucher, mon tour de garde été officiellement un beau bordel...




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Lorsqu'un intrus avait été repéré, puis un autre, la conclusion logique de l'aveugle était que des inconnus essayaient de s'en prendre au gratte-papier de haute importance qu'il escortait, aujourd'hui. Peut-être essayaient-ils de l'assassiner pour semer le chaos dans la capitale, pour faire trembler les puissants dans leur tour d'ivoire, ou alors peut-être essayaient-ils de capturer cette grande ponte en espérer pouvoir rançonner sa libération. Assassinat ou capture, tels étaient les deux scénarios possibles dans la tête du jeune homme, mais à mesure qu'il avançant dans le camp et qu'il affrontait de vulgaires clones, le Tadake réalisait que quelque chose clochait. Quel genre d'idiot attaquerait un camp, lourdement armé, avec seulement une dague et quelques subterfuges de bas étage ? S'ils avaient maîtrisé des jutsus plus puissants alors les dégâts auraient pu être tout autre mais...non, ces assaillants évoluaient dans l'ombre, mais ne semblaient pas capables de représenter une réelle menace.
    Alors pourquoi essayer ? Ce fut avec cette question en tête que Kyoshiro proposa un marché simple et, bientôt, l'inconnu vint se mettre à table, en dévoilant à demi-mot que c'était la pauvreté, sans doute, qui avait poussé ces gens à voler ces soldats, à voler ces grandes pontes. Oh certes il essayait de se justifier en avançant qu'il ne voulait tuer personne, que la violence n'était qu'une solution d'urgence, mais il ne reçut aucune sympathie de la part de l'aveugle.

    Pathétique...  


    Oh il était bien conscient, pleinement conscient de ce que le désespoir pouvait pousser à faire. Il savait que sans sacr(ifice, sans risque rien ne pouvait être accompli et il respectait cette volonté de s'attaquer à plus fort qu'eux. Seulement toute action entraînait des conséquences. La violence en guise d'ultime recours, était-ce là son ultime moyen de défense ? Ainsi, ce fut froidement que le colosse brisa le silence, à nouveau, d'un cassant :

    Quand tu prends les armes, peu importe la raison, tu dois te préparer à mourir. Je m'en cogne de tes raisons ou tes justifications. La seule raison pour laquelle ta tête tient encore sur tes épaules, c'est qu'il n'y a pas encore du de blessés, de notre côté. 


    Kyoshiro n'était pas un saint et ne faisait pas dans la clémence. Il était un soldat, un guerrier, un tueur entraîné à maîtriser les meilleurs instruments de mort du monde. S'il y avait quelqu'un vers qui se tourner pour demander pitié, ce n'était donc définitivement pas lui. Pour lui, tuer était aussi simple que respirer et, durant la conversation, il fit un effort conscient, par deux fois, pour ne pas décapiter l'inconnu, ici et maintenant, simplement pour en finir avec ces bêtises. Mais il ne le fit pas, laissant Kunao finir l'interrogatoire avant de demander au colosse s'il avait d'autres questions.
    L'aveugle fit un simple non de la tête car, au final, il avait appris tout ce qu'il voulait savoir. La taille de la menace, leurs raisons et l'origine de leur maîtrise du chakra. Haussant les épaules, Kyoshiro laissa donc Kunao assommer la cible, la ligoter et l'amener hors de la tête où, là, à pleins poumons, le jeune guerrier beugla à pleins poumons, pour se faire entendre par le reste de la fratrie. Si le Fumiri s'était montré discret et prudent au départ, maintenant qu'il prenait ses aises son discours parvint à arracher un sourire discret à l'enfant de l'hiver qui, bien volontiers, admit :

    Décidément j'aime vraiment ton style, Kunao-kun.  


    Il n'avait pas sa langue dans sa poche, et c'était suffisant pour gagner la sympathie du colosse. Ainsi, sur ses gardes, le colosse tendit l'oreille et, petit à petit, les bruits des affrontements se firent moindre jusqu'à ce que, enfin, de l'ombre les racailles ne sortent, l'une après l'autre. Solidarité familiale, hein ? Pathétique. Seulement voilà, maintenant qu'ils étaient tous rassemblés les esprits commençaient à s'échauffer et, déjà, certains soldats se sentir pousser une paire de testicules. Leurs armes à la main, ils commencèrent à beugler, ordonner aux intrus de déposer leurs armes, générant à nouveau un brouhaha insupportable. Fatigué de ces conneries, ne souhaitant qu'un peu de silence, ce fut à plein poumons qu'il rappela sa présence, d'un  :

    LA FERME, LES BLEUBITES ! Le premier qui bouge, j'le défonce !   


    Tous se figèrent en un instant, leurs armes toujours à la main mais, enfin, leurs bouches fermées. Enfin il était l'heure, l'heure de passer aux explications et d'en finir avec ces conneries. Rangeant son arme dans son fourreau, le colosse s'avança d'un pas, puis deux en directions des racailles, expliquant :

    Vous vous êtes attaqués à plus gros poisson que vous. Je ne sais pas si c'est du désespoir ou de la stupidité, et franchement je m'en cogne, mais les faits sont là. On vous donne une chance, juste une seule chance de trouver un semblant de bon sens. Alors prenez votre frère et repartez d'où vous venez,  avant que je ne vous coupe tous la main. Allez, foutez le camp !


    Couper la main, n'était-ce pas le châtiment pour les voleurs, dans bon nombre de contrées ? Le message était clair et, sur un simple mouvement de tête, lmes intrus déposèrent leurs dagues, se ruèrent pour récupérer leur frère et, sans un mot, décampèrent sans demander leur reste. Les soldats s'étairnt peut-être attendus à une punition, un mort, du sang versé et, face au silence qui régnait, le colosse imposa à nouveau le respect d'un :

    Vous regardez quoi, les br*nleurs ? Reprenez vos postes !!! 


    Les bleubites décampèrent sans demander leur reste. Allait-il enfin pouvoir dormir, maintenant, après toutes ces conneries ? Passant une main dans sa crinrière blanche, soupirant de lassitude, Kyoshiro fit enfin un mouvement de main vers Kunao, avant de prendre congé d'un :

    Bon, allez. Bonne nuit, Kunao-kun. 

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Si l'adrénaline faisait des sens un bouillon effervescent, en quête de la moindre rupture du silence, mais également d'une odeur suspecte ou d'une ombre étrange dans la vision périphérique, la finalité de tout ça était la fatigue : Intense, massive, gourmande presque... En voyant les voleurs récupérer leur frère, j'eus une pointe de remord d'avoir parlé comme ça. Il était vrai que mon naturel assez sympathique s'effaçait totalement devant une menace, même minime... Une dague face à une armure, ce n'était rien, mais c'était déjà assez pour mettre en péril ma mission. Les autres le savaient bien et, quand ils commencèrent à beugler sur la nécessité de capturer ces types venu du désert, je n'eus pas la force de vraiment m'opposer à eux... Contrairement à Kyoshiro qui riposta derechef en les insultant et en jouant de sa voix pour soumettre les plus téméraires.

    Il devait être aussi crevé que moi, car il s'éclipsa rapidement pour retourner à sa couche, comme je le comprenais ! Dans un soupir, je vins me remettre à mon poste sur la pierre froide à l'entrée du camp, non sans sentir les regards courroucés des agneaux autour de moi : le deal était propre, rendre aux voleurs, indemne, le frangin pour qu'ils nous lâchent la grappe... Seulement, les connards voulaient du sang et maintenant que l'autre chuunin était parti, ils pouvaient recommencer à montrer les dents. "Bande de cons." Cela ne concernait qu'une frange minoritaire de la troupe, mais faire une généralité était toujours réconfortant, plutôt que "petit groupe de cons absolument pas représentatif."  Un pied sur le minéral, pliant mon genou pour supporter le poids d'un bras, je regardais en silence l'horizon alors que mes oreilles percevaient presque clairement les murmures derrière moi :

    "Pour quoi ils se prennent ces soldats ?" ; "Ils vont revenir... Ils connaissent nos défenses maintenant" ; "Pourquoi on n'a pas fait un exemple ?"

    Un refrain sempiternel, comme si la violence apportait la solution... Il fallait dire, pour relativiser, que pour faire parler le garçon, Kyoshiro et moi avions dû lui promettre une mort lente et douloureuse, mais la grande différence c'était que la menace restait de l'ordre de l'imaginaire ! Je n'étais pas du genre à mettre à exécution ce type d'ordre, mais si un jour il le fallait ? Soupirant, je remettais cette situation à plus tard. "Avec les "si" on refait le monde."
    Mon tour finit bien assez tôt, une grande partie de celui-ci avait été occupé à courir après des clones et au final il ne restait qu'une bonne demi-heure à ma garde pour qu'elle se finisse. En me relevant, je m'étirais comme un chat sous le mauvais regard du vétéran qui venait s'asseoir à ma place, essayant de détendre l'atmosphère, je lui présentais la pierre :

    - Je t'ai chauffé l'assise. Pas sûr que ça l'amusait... Pour autant, je tapotais mon fourreau en partant, de meilleure humeur qu'en arrivant. Je pouvais rejoindre mon lit sans peine !

    Étrangement, on n'entendait plus aucun bruit de la tente des fonctionnaires... Comme si la leçon avait été comprise ? Les prochains jours allaient nous le dire.
    Le lendemain matin, le campement pouvait sans peine se dire en gueule de bois : Si aucune victime n'avait été à déplorer, le stress et l'agitation donnait aux visages un air très blanc, presque cireux. Je m'imaginais sans mal avoir la même tronche, mais c'était comme ça ! Remballant ce qu'on pouvait remballer, on repartit sur la route pour bientôt pénétrer dans la province des ours. Elle devait son nom aux Ursidés qui peuplaient ses montagnes, si bien que la majeure partie des habitants se trouvaient à la frontière de la province et notamment proche de la mer. Il s'agissait de l'une des rares régions à profiter des bienfaits de la mer et de faire commerce des différentes ressources maritimes. En bref, une région pas si hostile si on oubliait les ours... Mais notre nombre servait décemment de repoussoir à animal sauvage. "Peut-être pas à Yokai." Le regard perçant, je cherchais dans les broussailles quelques indices sur une attaque, mais rien.

    Au fil de la journée, mon attitude se relaxa : On croisait marchands, pécheurs et ouvriers qui s'affairaient à rejoindre leur lieu de travail ou leur foyer... Cela pouvait détendre n'importe qui toute cette effervescence. Me rapprochant de Kyoshiro, je vins me mettre à ses côtés pendant la marche : Si sa démarche aisée m'étonnait encore, je savais que sous son bandeau il cherchait mieux que je ne pouvais le faire avec mes yeux.

    - Tu perçois quelque chose ? Évidemment, s'il ne disait rien, c'était qu'il n'y avait rien. L'expérience de hier à bien calmer tout le monde. Les soldats étaient silencieux, un peu plus méfiant que la veille, alors que le haut-fonctionnaire dans sa carriole ne révélait plus aucun bruit... Il dormait ? Avec la nuit passée, il en avait bien le droit.  Encore quelques jours et on pourra revenir à Seizan.

    Loin d'être un aveu de fainéantise, cette mission me courrait un peu sur le haricot : Si les soldats s'étaient réveillés plus expérimentés, ils étaient également bien plus agressif envers les soldats de mon village et s'ils ne l'évoquaient pas directement à cause de Kyoshiro, ils n'approuvaient pas du tout notre comportement vu comme "arrogant". "La grande différence entre la province et la capitale, alors ?"

    On les tenait en sécurité, mais ce groupe devenait du plus en plus une poudrière !




    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Tous ces soldats avaient pris les armes dans le but de se battre, dans le but de ne plus avoir à dépendre de quiconque et, si certains agissaient pour des idéaux bien plus nobles comme la protection de leur prochain, tous avaient en eux cette volonté d'en découdre, qu'ils l'admettent ou non. Les samouraïs – notamment ceux de Seizan – différaient des soldats ordinaires en cela qu'ils suivaient un code bien précis, celui du bushido, faisant d'eux des guerriers plus vertueux que le commun des mortels. Certes ils pouvaient paraître un peu trop coincés ou autoritaires selon des critères extérieurs, mais c'était le prix à payer pour l'excellence.
    Kyoshiro se fichait pas mal de ce satané code de conduite, ne le suivant que lorsque cela l'arrangeait, car au fond de lui grondait une bête que toutes les batailles du monde ne semblaient pas pouvoir satisfaire. Cette bête était faite de sang et de métal, cette bête était l'incarnation de son esprit combattif et, tout comme les soldats ici présents, elle lui ordonnait de faire couler le sang et d'en finir avec ces voleurs. Il ne se sentait jamais aussi vivant que pendant un combat, que lorsque sa vie ne tenait plus qu'à un fil et d'une certaine façon il savait que sa décision ne ferait pas l'unanimité mais, fort heureusement, Kyoshiro n'en avait vraiment rien à secouer. En d'autres circonstances il aurait été plus radical, plus expéditif dans sa punition mais, aujourd'hui, tout ce qu'il voulait c'était d'en finir avec cette mission et rentrer à sa propre routine, en l'absence d'un véritable challenge.

    Il prit donc congé et retourna dans sa tente, laissant d'autres soldats zélés prendre le relai et, s'il ne parvint qu'à grapiller assez peu de sommeil, ce temps accordé lui permit au moins de garder l'esprit clair. Oh oui il avait envie d'en découdre, de mettre ses talents à profit, mais ce n'était pas ainsi qu'il devait se comporter. Ainsi, il ravala son désir de combattre jusqu'au petit matin, se mettant en marche avec le reste de la cohorte, jusqu'au territoire des ours. En chemin, son compagnon du jour vint lui demander s'il percevait quelque chose et, à part quelques odeurs très discrètes, il avoua que non, d'un signe négatif de la tête. Vint alors le commentaire sur les événements de hier et, si la troupe était assez silencieuse pour le moment, le Tadake n'était pas naïf au point d'ignorer qu'il était assis sur une poudrière.

    Ouais, mais pour combien de temps ? Les plus jeunes d'entre eux veulent en découdre, je n'ai même pas besoin de tendre l'oreille pour le deviner. Si un autre affrontement se présente, mon charisme naturel ne suffira peut-être pas.


    Oui il était grognon, mais cela ne l'empêchait pas de se vanter pour autant. Toujours fidèle à lui-même. La cohorte continua donc son chemin et, bientôt, ils passèrent devant des restes de tentes, non lui sur le bord de la route. Un camp abandonné ? Sans doute oui, d'autant plus qu'il n'était pas malin de se mettre aussi proche du bord de la route, mais ce fut une odeur métallique qui attira l'attention du colosse. Se dernier se pencha vers Kunao, l'alertant d'un :

    Ça pue le sang, par ici. Des voyageurs malchanceux, peut-être. On vérifie ?


    Ce n'était pas vraiment une question. S'il y avait du sang il y avait des victimes et donc une menace. Certes le coin grouillait d'ours mais il devait en avoir le coeur net. Ralentissant le rythme, il alerta les soldats derrière lui de faire passer le mot au reste du groupe que :

    Dites à la cohorte de continuer sans nous et de rester vigilant. Nous vous rattraperons, juste le temps de vérifier quelque chose.


    Cela ne serait pas bien long, mais il devait tout de même le faire. Espérant que son camarade le rejoigne, il bifurqua donc vers le camp qui avait connu des jours meilleurs. L'odeur de braises froides lui faisait comprendre que cela faisait plusieurs heures ou jours qu'il n'y avait plus personne ici, mais en passant la main sur les tentes il remarqua des déchirures, des griffures en plusieurs endroits. Fronçant les sourcils, il tourna la tête vers son camarade, pour lui demander son point de vue visuel sur la situation.

    T'en penses quoi ? Un ours seul pourrait faire autant de dégâts, selon toi ?  



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    Un capharnaüm rendait notre conversation presque intime : C'était dingue comme la marche de plusieurs soldats pouvait faire du bruit... Alors si on ajoutait la carriole, les chevaux et les véhicules portant les vivres, notre procession était un appel presque universel à une attaque... Yokai ou non, pour autant, les lames et les armures suffisaient à faire fuir la plupart des emmerdeurs, mais quid des plus revanchards ou des plus puissants. "Un Oni, par exemple..." Je n'oubliais jamais vraiment les griffures sur les cavernes dans la région d'à côté, à chaque passage pour rejoindre le centre de l'Onogoro je gardais l'œil attentif dans le couvert forestier ou sur les replis des montagnes pour ne pas me faire surprendre par un bâtard démoniaque.
    Pour autant, ce n'était pas ça qui alertait le plus mon camarade : Comme moi, il sentait que la troupe était vigoureusement renfrognée et qu'elle en voulait aux pacifistes que nous représentions. Ricanant devant la petite blague de mon interlocuteur, car c'était une boutade non ? Je continuais à marcher, plus attentif dans ce moment-là aux réactions épidermiques de nos coéquipiers que par la roche. Devant nous, le monde s'ouvrait sur des tentes, déchiraient et en ruine, offerte à la vue des passants qui circulaient dans un élan un peu méprisant... Ils avaient l'habitude de voir ainsi les reliquats de la présence d'un groupe ? Et de sa probable mort ? Ce fut Kyoshiro qui m'alerta de l'odeur, reniflant avec fortes exagérations, je ressentis moi aussi le bouquet de fer dans l'air... Du sang, pas mal de sang pour ainsi impacter l'atmosphère. L'aveugle proposa bien vite d'aller vérifier et sans vraiment attendre ma réponse, il s'approcha de quelques bleusailles pour leur donner des instructions :

    Continuer, nous allions les rattraper.

    "Il a même pas pris en compte mon avis..." Un peu renfrogné moi aussi, je suivais le rythme et cet état passager laissa sa place à une concentration à toutes épreuves : Rien à faire de l'égo, il y avait une possible menace. D'un signe, je prescrivais à ces porteurs de glaives que j'allais accompagner l'homme : Nous étions deux de moins dans la troupe, mais le reste suffisait pour la journée. Bien que j'avais quelques réserves sur les hommes de la capitale, les guerriers de Seizan étaient préparés largement pour les ours, et peut-être même pour les Yokai les plus faibles comme les gobelins. Pour le reste, je ne me sentais moi-même pas de taille contre de plus grosses bestioles...

    - Je te suis. Si le combattant avait de bons sens, autant mystérieux que classique comme l'odorat, je me sentais obliger de stipuler ma présence, comme pour exister dans un écosystème qui laissait peu de place à mon individualité.

    Nos pas nous amenaient ainsi au milieu du tissu totalement foutu, où le sang et la cendre se conjuguaient assez mal, si vous vouliez mon avis. Les foyers étaient bel et bien froid, mais l'odeur ne donnait que peu de questions : Cela faisait une bonne journée, voire plus, que le camp avait été abandonné... "Ou vidé ?" Avec la proximité, les blessures des petits logements présentaient une étrange similitude avec les ours : Des griffes, mais sur ce seul point pas mal de créatures pouvaient y ressembler...  Posant la main sur les stigmates, pour contrebalancer sa vue défaillante, mon camarade me demanda mon avis :

    - Un ours seul, peu probable... Qui dit voyageur dit arme pour se défendre, il y a bien un ambitieux qui a cherché à lui planter une dague dans le dos ou la gueule pour protéger ses potes ? Les yeux baissés, je cherchais la moindre trace de sang... Épais, sombre, le fluide d'un ours ressemblait au nôtre, mais avec bien plus de quantité ! Poids et taille oblige.  Rien, la piste de l'ursidé était à mettre de côté. Alors quoi ? Des loups ? Des coyotes ? Une meute pourrait faire cela... Un instant de réflexion, mettant au défi ma théorie avec la réalité des lieux. Les animaux sauvages ne font pas disparaitre les corps... Au pire, ils ramènent quelques parties aux plus jeunes, mais un camp entier ne devrait pas ainsi être absent de notre vue. Je m'arrêtais un instant, rapidement conscient que la formule était mauvaise. Je veux dire, ils ne sont plus là quoi... Mais alors d'où vient cette odeur de sang ? Longeant les limites de la zone, je cherchais une trace : des branches cassées, de la fourrure, du sang... Toujours du sang.

    Avec notre enquête, la procession avait déjà gagné pas mal de distance et avec eux le bruit de la ferraille qui tapait le sol s'affaiblissait. Le silence prenait sa place, parfois corrompu par le roulement de quelques chariots qui passaient par là... Mais globalement, notre solitude prenait de plus en plus d'épaisseur sous la montagne qui nous surplombait. Le mystére restait entier, mais plus nos observations s'accumulaient, plus je me disais que cette affaire était plus qu'elle n'y paraissait.
    Soudain, une idée me vint : Me jetant dans l'entrée d'une tente qui venait de perdre son titre de logement sûr, je cherchais quelques ressources : argent, or, nourriture... Si proche de la route, la destruction de ce type de structure pouvait alerter les autorités, à part si la piste des animaux sauvages étaient mises sur pied. Des voleurs qui créaient ces déchirures et qui faisaient disparaitre les corps pour éviter qu'on perce à jour leurs supercheries, c'était une possibilité...  

    Ou un piège.
    CEYLAN



    Une épée dans la main... (PV Kyoshiro)  K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
    MESSAGES : 366
    XP'S : 2210
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Une épée dans la main




    Le principe de confiance n'était pas quelque chose de familier ou d'acquis pour l'aveugle, car il connaissait le goût amer de la trahison et que, depuis cette époque, les personnes qu'il laissait rentrer dans sa vie se comptaient sur les doigts d'une main. Il pouvait paraître assez extroverti, beuglant son avis à qui voulait bien l'entendre, sans se soucier de l'opinion des autres mais, en vérité, il n'en restait pas moins attentif pour autant. Il savait, par exemple, que sa prise de position déplaisait à bon nombre de soldats qui voulaient faire couler le sang, à juste raison ou non, mais qu'en avait-il à faire ? Il était un homme visant les cieux, il ne pouvait et ne devait pas s'arrêter pour prendre en considération l'avis de créatures qui lui étaient inférieures. C'était la vérité, sa vérité et il ne s'excuserait jamais de penser ainsi.
    Kyoshiro faisait son possible pour filtrer les bruits tout autour de lui. Les murmures étaient pourtant bien présent, rappel qu'il ne faisait plus l'unanimité auprès du groupe, mais qu'en avait-il à secouer ? D'ici demain il ne reverrait plus cet amas de bleusailles alors, pour l'heure, il se concentrait sur son boulot et seulement son boulot. Son attention fut d'ailleurs accaparée quand son odorat capta une odeur métallique bien particulière, le poussant à dévier sa route pour aller voir de quoi il retournait.

    Accompagné de Kunao, il commença donc à fouiller le camp, faisant fi de l'odeur du sang pour se concentrer sur le reste, sur ce qu'il pouvait sentir, laissant le monopole de la vision à son collègue. Ce dernier pointa du doigt l'éventualité que le marchand ou voyageur se soit défendu, face à une bête, mais aucune trace de sang d'ours était visible. Personne pour se défendre, hein ? Cela ne soulevait qu'une seule hypothèse de la part du colosse.

    Sauf s'ils ont été pris par surprise.  


    Un ours n'était pas très probable, certes, mais la théorie de la meute de loups l'était déjà davantage. Les prédateurs étaient monnaie courante par ici, et seuls des stupides voyageurs passeraient par ici, en s'installant et s'exposant de la sorte, sans moyen de défense. Le colosse fronça alors les sourcils, quand son camarade pointa du doigt l'absence de corps, même à demi-mâchonnés. Une bête, même affamée, aurait laissé quelques restes mais, ici, à part l'odeur du sang il n'y avait vraiment rien. Curieux, non? Alors pourquoi n'y avait-il pas pensé lui-même ? Stupide, stupide aveugle ? Sa propre bêtise lui fit serrer les dents de frustration.

    Tu marques un point, c'est vrai. Tu penses à la même chose que moi ?


    Un seul animal était assez vicieux et intelligent pour emmener un corps et ne laisser que des traces animales, pour rejeter la faute sur un autre prédateurs. En d'autres circonstances Kyoshiro serait allé à la simplicité, mais depuis l'attaque d'hier il devait revoir ses priorités. Se redressant, espérant vraiment qu'il soit en train de se tromper, il soupira et tourna son visage bandé vers son camarade.

    Ils sont peut-être loin mais, après ce qu'il s'est passé hier, je ne parierai pas trop là-dessus. Essayons de rattraper la cohorte et prévenir le capitaine. A lui de gérer ses hommes, aussi tendus puissent-ils être. 


    Sur des routes où il y avait du passage, le brigandage était monnaie courante. Cela faisait partie du risque du voyage, raison pour laquelle même les marchands gardaient toujours une dague dans un coin, juste au cas où. Il fallait être stupide pour voyager sans prendre en compte l'aspect cruel de la nature humaine. Hier ils avaient eu affaire à des voleurs de bas étage mais, ici, maintenant qu'ils pouvaient renifler du sang, les deux samouraïs savaient que la menace était bien plus réelle. Le duo se mit donc en marche, sans plus d'indices trouvés dans le camp et, si le colosse pensa devoir courir pour rattraper le groupe, une petite marche rapide suffit pour qu'il capte enfin l'arrière de la colonne. Non mais décidément, qu'est-ce que c'était que cette vitesse, de traîne-la-patte ?

    Déjà ?  Décidément, ils se traînent vraiment le cul.   

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t601-kunao-fumiri-la-petite-ame-des-montagnes-bleues-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t626-carnet-de-bord-fumiri-kunao
    Fumiri Kunao
    MESSAGES : 501
    XP'S : 2665
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une épée dans la main...
    Avec Kyoshiro ─ Province des Oasis ─ Hiver 805


    - Les hommes ? Je répondais franchement, à l'abri sous le tissu épais. Évidemment, je ne trouvais pas d'argent dans le coin, alors je recommençai dans une autre... Jusqu'à arriver à la déduction suivante. Ouais, il semblerait qu'on essaie de nous la faire à l'envers... Ils sont venus, ont buté tout le monde pour cacher les corps et créer de fausses entailles. Du beau travail, on a vu que du feu avant de trouver ça louche. Animaux sauvages ou Yokai, les gens sont tellement habitués qu'ils passent sans rien dire ou penser. Soupirant, je débouchais de l'ultime tente en passant par l'entrée, piètre détail quand un énorme trou éventré celle-ci.

    Kyoshiro proposa alors, logiquement, de vite rejoindre notre troupe pour la prévenir de nos observations... Il prévoyait déjà d'avoir quelques renâclements de la part des soldats de la capitale, une attention particulière qui démontrait sa faculté à sentir les choses plutôt qu'à les voir... "Enfin, la tension dans l'air, je peux aussi la sentir." Une certaine méfiance s'installait maintenant dans mes regards vers les flancs boisés des montagnes environnantes... Des tueurs pouvaient se trouver là et notre convoi, surtout doté de la calèche du fonctionnaire, pouvait donner l'eau à la bouche de ces mécréants. J'espérais que l'éclat de nos lames et la dureté des armures de mes collègues de Teito pouvaient leur faire passer l'envie de s'approcher de nous... "Tu rêves..." Il y avait des lois dans l'univers et l'une d'elle statuait que si quelque chose devait mal se passer, alors c'était dans le mille : Elle allait mal se passer.
    Premier indice : Notre cohorte n'avançait guère, en quelques minutes de marche rapide la queue du convoi apparaissait déjà à notre horizon. C'était logique, mais désagréable, d'être ainsi pistable à l'infini vu la vitesse d'exécution. Sans broncher, nous passions devant les soldats qui surveillaient l'arrière et déjà les regards mauvais s'enchainaient... Avec la veille, les plus surpris et inopérant durant l'attaque avaient été réduit à trainasser derrière, on était donc devant les plus énervés du coin. Sans les regarder, je remontais la file jusqu'à atteindre le centre où le commandant en chef tenait toujours les rennes du chariot du pantouflard.

    Lui, il n'avait aucune agressivité envers nous : Tant mieux, il savait qu'on faisait bien le travail et le petit spectacle de hier n'avait pas eu l'air de le gêner, seulement, il devait bien savoir ce que pensait ses hommes... C'était le devoir d'un leader de se tenir au courant des opinions et des variations d'humeurs. Nous voyant arriver, il tourna sa tête pour paraitre le plus ouvert possible : Une bouffée d'air frais au milieu des trous du cul.

    - Que puis-je faire pour vous aider ? Un petit sourire, de manière surprenante, il semblait bien nous aimer... Ou alors c'était un bon acteur.
    - Eh bien... On a croisé un campement et on l'a inspecté, Kyoshiro et moi. Pas de trace des personnes, ni d'argent ou de matière précieuse... Je crois bien qu'une bande de voleur s'amuse à attaquer pour ensuite faire passer le tout pour un accident avec des animaux... ou des Yokai. Il continua à faire marcher son cheval, comme si de rien n'était, mais sa tête avait retrouvé l'axe normal sur ses épaules. Il réfléchissait ? Un bref instant, j'eus l'idée de lui rappeler ma présence, mais il revint bien vite.
    - Que suggérez-vous ? Une vraie question qui obtint bien vite une réponse.
    - Accélérez le rythme pour se rendre le moins pistable possible, si c'est possible avec autant de mondes et de ressources... Sinon, faire passer l'information pour une prudence accrue. Ce ne sont pas des voleurs qui utilisent du ninjutsu pour éviter le bain de sang, c'est un groupe qui fait disparaitre les corps... La pensée de l'esclavage vint aussitôt à mon esprit, expliquant l'absence de sang sur le sol du campement. Je me tournais vers mon camarade pour voir s'il avait d'autres instructions à donner.

    Déjà, les quelques types qui déambulaient autour de nous changèrent d'attitude : D'une méfiance discrète envers nous à l'agressivité contenue. Le patron devait le sentir aussi, car il leva la main, quand une voix nasillarde débarqua :

    - Comment ça ? Des voleurs ? Le haut fonctionnaire passait sa tête dans la fenêtre de son transport et observait la chose avec un air penaud. Encore une attaque ? Pourquoi les provinces sont aussi sauvages ? Le regard une bonne seconde, je ne trouvais pas grand-chose à répondre... A moins que...
    - Vous avez demandé une escorte, vous en avez pour votre argent, mon seigneur. La province des ours est connue pour sa population d'ursidé, mais aussi pour être un axe de passage... Ainsi, cela attire pas mal de population peu sympathique. Maugréant, il reçut ma réponse comme si je battais en touche et repartit dans l'obscurité de ses rideaux.

    Seulement, l'effervescence autour de nous reprenait de plus belle et le chef, à cheval, ne put rien faire quand on nous déclara, sous couvert de l'anonymat, des murmures, des soupirs et des cris révoltés qu'on "était superflu" et même qu'on "empêchait les gens de bosser". Référence peu subtile à notre interdiction de tuer ou découper les voleurs de hier...

    - Arrêtez un peu vos revendications de pucelles... On connait mieux la région que vous, c'est normal qu'on vous prévienne des dangers ! Effectivement, j'aurais pu m'abstenir d'utiliser quelques mots, surtout quand j'étais moi-même assez peu expérimenté avec les dames, mais la pression montait pour les deux parties et ils commençaient à me gonfler, à jouer les divas dans leurs armures.  Sauf qu'ils s'exclamèrent devant ma raillerie comme si j'avais sorti un couteau de ma botte... "On n'a pas besoin de vous", qu'ils disaient, rajoutant même "qu'on ne servait à rien." Vous dites ça parce que vous êtes énervé. Je l'étais aussi, mais je comprenais que le jeu devait être calmé...

    Là, le convoi n'avançait plus du tout... Tout le monde se rassemblait peu ou prou autour de nous et les Seizanjin qui occupaient la périphérie de la troupe se préparaient, dans leur dos, à faire un malheur... Si nous étions sujets du mépris, eux aussi.

    Si on était une poudrière, la flamme n'était pas loin...




    CEYLAN



    Contenu sponsorisé
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    skin made by
    © jawn