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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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    Marcher à l'ombre des érables
    Feat Kunao



    Qu'est ce que tu aimais ce cadre. Le calme. La légère brise sur ta peau, dans ta chevelure. Le soleil de l'été à peine arrivé réchauffe ton épiderme. La danse écarlate du feuillage et son bruissement mélodieux. Les bavardages joyeux des jardiniers. Tu aurais pû regarder ce spectacle pendant des heures sans esquisser le moindre geste. Ça apaise ton esprit. C'est pour ça que tu as choisis cet endroit pour avoir une conversation qui mettrait des nerfs à rude épreuve. Une conversation que tu aurais même préféré éviter, pour être tout à fait honnête. Mais tu n’avais pas le droit de t’offrir ce luxe, quand bien même cela enlèverait un petit peu du poids écrasant ton cœur.

    Tu devais parler de Mitte. De ce qu’il t’avait révélé dans l’intimité de sa cellule. C’était une grosse étape. Tu demandais de l’aide. Parce que pour l’instant, tu ramais sec. Tu avais découvert un tas de choses sur ce qui se passait dans l’ombre du commun, mais un élément restait parfaitement obscur : le samouraï chausseur. Cet homme qui avait provoqué sa fuite. Cette peur viscérale qui l’avait dévoré. Qui lui avait fait quitter sa famille pour devenir un paria auprès de tous. À part toi.

    À Seizan, les samouraïs sont légion. Une espèce répandue. C’est toi la bête rare qui a décidé de se spécialiser dans un tout autre art. Alors repérer un individu suspect, au milieu de tous ces sabreurs, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Et puis enfin, le bruit des pas sur le sol, se rapprochant lentement, dessinant un sourire sur tes lèvres. Il était arrivé. Tu te demandais quelle tête il avait fait en trouvant le petit mot devant sa porte, lui donnant rendez-vous, d’un simple « Je t’attends là où les arbres se peignent de rouge - Saki. » Tu l’imaginais bien les sourcils haussés, la bouche arrondie, avant que son visage ne se fronce. Oui, ça lui correspondait bien à ton avis !

    Relevant le nez de l’ouvrage que tu avais commencé à lire, retenant la page d’un index, tu le saluas de ta main libre, comme si de rien n’était.

    « Salut. Merci de t’être libéré, j’espère que tu n’as pas eu à annuler quoi que ce soit par ma faute. »

    Te redressant doucement, rangeant l’ouvrage dans la rune placé au niveau de ta hanche, comme si de rien n’était, tu fis quelques pas en l’invitant à te suivre d’un geste de tête.

    « On peut marcher un peu ? Les érables me permettent de garder l’esprit clair. »

    Ce dont tu avais besoin. Vraiment. Et puis, il fallait bien marcher un peu pour s’éloigner des pauvres jardiniers innocents dont le quotidien paisible méritait d’être préservé.

    « Comment vas-tu ? En ce moment, on ne s’est pas beaucoup croisé. On a pas mal été occupés. »

    Toi, petite Kara, tu t’es noyée dans le travail et tes recherches sur le cas du Kage mais tu ne pouvais pas vraiment lui en parler, quand bien même tu avais disparu pendant des semaines à cause de cela. Coupée de tout, le retour à la vie normale te semblait toujours étrange. À chaque fois.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Sous l'ombre de Seizan


    MARCHER À L'OMBRE DES ÉRABLES - Saki

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    Fronçant les sourcils, le mot nébuleux de Saki me sortait de ma quiétude.

    Les échos des kiais résonnaient encore dans l'air, tandis que mes élèves, le front perlé de sueur, se tenaient en formation, les katanas rangés dans leur saya. Un silence empreint de respect enveloppait la salle, brisé uniquement par le murmure du vent qui caressait les feuilles des cerisiers.
    Je me tenais au centre, le regard pénétrant fixé sur chacun d'entre eux. Les visages fatigués, mais déterminés, reflétaient la volonté d'apprendre, de grandir, de maîtriser cet art ancien. Ma voix résonna doucement dans l'espace, empreinte de sagesse et d'expérience.

    - Chers élèves, aujourd'hui, vous avez affronté vos peurs, repoussé vos limites, et embrassé les enseignements du bushido. Le chemin du guerrier n'est pas facile, mais c'est dans la difficulté que l'on forge son esprit et son corps. Chacun de vous a montré la détermination nécessaire pour avancer sur cette voie noble. Je fis une pause, laissant mes paroles imprégner leur esprit. Le kenjutsu n'est pas seulement l'art du sabre, c'est aussi l'art de la vie. Vous avez appris à contrôler votre force, à développer votre agilité, mais surtout, à comprendre la valeur du respect, de l'honneur et de la loyauté. Ces principes, chers disciples, sont les fondations du bushido.

    Le soleil arrivait à son zénith, les nuages voletaient avec les courants de l'été dans le ciel. Je levai mon katana en signe de conclusion.

    - Souvenez-vous toujours de ces enseignements. Ils vous guideront non seulement sur le tatami, mais également dans chaque aspect de votre vie. Ainsi, que la voie du guerrier illumine vos pas et que le bushido soit votre boussole. Rentrez chez vous, méditez sur ce que vous avez appris, et revenez demain avec un cœur ouvert à l'apprentissage continu. Que la sagesse du sabre vous accompagne toujours. Les élèves s'inclinèrent respectueusement, absorbant les derniers instants de ce cours de kenjutsu. Le dojo se vida progressivement, laissant derrière lui une atmosphère imprégnée de tradition et de détermination.

    Solennelle, je laissais la pièce se vider avant de fermer le dojo pour la journée... L'été faisait que les cours devaient être le matin, pour garantir la sureté physique des gamins. Nous étions hauts, proche du soleil et son éclat pouvait griller pas mal de neurones dans son action. Revenant chez ma génitrice, à pas lent, prés à manger, je fus d'abord soupçonneux devant le mot... Ma mère avait un admirateur secret ? peu amène, je jetais un œil et fut surpris de trouver le nom de Saki. "Elle apprécie ma daronne, mais quand même !" Donc, je fronçais les sourcils...

    C'était un mot pour moi, ou pour Hachiru.

    Essayant de croire que ce mot m'était destiné, je rentrais illico pour prendre une boulette de riz et foncer vers le lieu du rendez-vous... "Ouais, les érables, j'ai compris." Je n'étais pas bon en énigme, mais quand même ! Seizan était connu pour sa hauteur et pour son sirop d'érable, ainsi je m'avançais courageusement vers les plantations qui couvraient une bonne partie du périmètre. Là, Saki bouquinait en paix, sans doute attendait-elle une amante ? Un rictus sur le visage, je voulais lui faire une surprise mais elle leva vite les yeux et ne fut pas surprise. "Ah, c'est pour moi." Déçu, quand même, je ne fis pas preuve de désarroi et hochai la tête.

    - J'ai un cours le matin, je n'ai vu ton message qu'en rentrant ... Enfin, en rentrant chez ma mère. Je dormais parfois au dojo, dans un désir de m'émanciper. Je ne pouvais pas me payer le loyer de l'établissement et d'un appartement, alors je faisais en sorte que l'un devienne l'autre.

    Surprenant que le juunin hyper rapide soit un gros nul qui dormait sur son lieu de travail ? Sans doute, mais moins que le fuinjutsu qui permit à ma coéquipière de ranger son livre dans... Sa hanche ? Clignant des yeux, encore plus surpris, je ne cherchais pas à questionner. "C'est une kunoichi, elle fait des trucs bizarres." Charge alors à ma conscience de définir si c'était le ninjutsu ou la féminité qui rendait cet effet. Priant pour s'écarter de la plantation, histoire de marcher, je ne pus que hocher la tête et emboiter le pas de la dame aux yeux clairs. Avec ce semblant d'intimité, la distance prise avec le rouge des arbres, elle introduit le tout avec des nouvelles... En prendre, cela ne faisait pas de mal.

    — Je vais bien, je cours partout. J'ai ouvert un dojo, j'ai quelques élèves et j'ai même un partenaire ! Il me sauve la mise, quand je suis en mission, il assure les cours à ma place. Il est blessé, ne peut plus être soldat, alors il est ravi de m'aider et de rester dans la vie active... Enfin, comme il peut quoi. Le barbu trentenaire, boitant affreusement, faisait un senseï efficace quoique tyrannique. On s'est pas beaucoup croisé, c'est vrai, l'Ao n'a pas reçu de missions et on est tous affairés. Même Urumi, alors que c'est un épéiste des monts de fer comme moi, je ne le vois guère. Secouant la tête, je désespérais de perdre de vue mes camarades... On avait découvert un grand secret ensemble, nous étions liés, mais pourtant le temps passait et la vie n'avait pas changé malgré l'arbre d'eden dans nos vies. Ganryu aussi, il est en vadrouille. Quand va-t-il rentrer, tu penses ?  Le chef, un peu paternaliste, me manquait un chouille. Je manquais toutefois à mon obligation première : Et... Toi ? Comment tu vas ? Nous sommes devenus juunin, après la découverte, et tout s'est accéléré sans toutefois que... Eh bien... On ne soit vraiment devenu autre chose. Je ne stagnais pas, mais je remplissais l'existence avec pas mal de choses. J'étais actif, sans que mon esprit ne soit décollé de la vérité cachée dans la grotte, dans les mystères de ce monde qui restaient en suspens, grandissant dans l'ombre et le secret. Qu'as-tu fais depuis quelque temps ?

    Une soif de connaissance, maintenant que j'avais gouté à un toast.

    Sphinx. Yukio 021

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Marcher à l'ombre des érables
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    Bien sûr que tu avais entendu parler de l’ouverture du Dojo de ton partenaire. Après tout, c’était son grand rêve. Celui qu’il vous avait avoué, à toi et Honoka, le soir où vous vous étiez torchées au point de ne plus tenir debout. Tu étais heureuse pour lui. Vraiment ! Quand bien même il était maintenant débordé au point de ne plus dormir au même endroit. C’était la preuve d’un changement concret dans sa vie. Un nouveau chapitre dans sa vie. Cette vision dessina un sourire sur ton visage, alors que tu l’écoutais parler, tranquillement.



    « Tu as l’air heureux. »

    Un peu de stabilité dans une vie de soldats où tout pouvait bousculer du jour au lendemain, ce n’était pas rien ! C’était un objectif qui lui donnerait envie de se battre pour ce en quoi il croit. Pour défendre ses élèves. Transmettre ses valeurs. Toutes ces choses qui lui donneraient plus de résistance face à l’horreur et la cruauté d’Onogoro et de l’Homme, avec un grand H. Parce que tu le sens. Tout va exploser, dans pas si longtemps. Tapis dans l’ombre, quelque chose se prépare. Ton instinct te le hurle et tout ce que tu peux faire, c’est te préparer au mieux, sans même pouvoir identifier clairement la menace pesant au-dessus de vos têtes. Ou plutôt, les menaces. Parce qu’un malheur ne vient jamais seul. Jamais. Tout serait bien plus simple sinon.

    « J’suis contente de voir que ça se déroule bien pour toi en tout cas. Même si on se croise plus. »

    Toute l’équipe était éparpillée un peu ici et là depuis un moment. Personne ne se voyait et ça donnait l’impression de ne pas avancer. Même le grand baraqué de Ganryu avait disparu pour gérer ses propres histoires. D’ailleurs il faudrait bien qu’il se repointe un jour ou l’autre ... Nozomi commençait un peu à te harceler pour avoir des nouvelles.

    « Pas d’infos de Ganryu de mon côté non plus ... »

    Ça te manquait de l’entendre rire de sa voix grave tout en te tapotant la tête et sa manière de simplement te balancer au milieu de la bataille.

    « Je suppose qu’il nous fera signe quand tout sera réglé pour lui mais en attendant, on a pas grand-chose à faire à part patienter. »

    Ramenant ta chevelure en arrière d’un geste de la main, soupirant, embêtée par cette soudaine disparition volontaire, avant de reprendre plus simplement en continuant ta marche.

    « C’est vrai que nous n’avons pas tant avancé depuis notre nomination. Tu t’attendais certainement à plus ... Je comprends. »

    Surtout que ça ne signifie pas que le monde est soudainement devenu paisible. Ça donne ce petit goût d’impuissance à vos journées. Relevant le nez, tu laissas ton regard se perdre sur la beauté du feuillage écarlate qui au-dessus de vos têtes, se balançait. Qu’est-ce que tu aimais cet endroit. Il t’apaisait. Il te permettait de garder l’esprit clair.

    Pendant une seconde, tu semblas être ailleurs, perdue sur tes pensées, avant de remettre les pieds sur terre tout en reportant ton attention sur le sabreur, un léger sourire aux lèvres.

    « J’ai profité de mon nouveau statut pour me noyer dans les dossiers de Seizan. »

    Tu ne pouvais pas tout lui dire. Ce que tu avais découvert sur le Seizankage, bien que minime, resterait connu de toi-seul. C’est ce que tu avais promis au chef de la cité de pierre et tu tenais tes engagements. Mais il y avait bien quelque chose dont tu pouvais lui parler. C’était la raison même de sa présence ici.

    « En fait, c’est pour ça que je voulais te parler. Enfin, en partie. Tu te souviens de Mitte, pas vrai ? »

    Bien sûr qu’il s’en souvenait. Après tout, c’était lui-même qui l’avait arrêté. Vous aviez même échangé à ce sujet, au milieu de la neige. Vous aviez parlé de liberté, de lois, de justice. Toutes ces notions si complexes et pourtant centrales. Te faisant plus sérieuse, te redressant par la même occasion, tu plongeas ton regard dans celui de Kunao.

    « Il m’a fallu du temps pour y réfléchir mais ... J’aimerais te parler de ce qu’il m’a révélé lorsque je lui ai rendu visite en prison. Si tu es d’accord, bien entendu. Tu dois savoir qu’une fois que je t’en aurais parlé, cela t’impliquera dans toutes mes recherches à ce sujet. Je ne veux pas te forcer. »



    Est-ce que lui aussi allait devenir un peu parano comme toi ? Depuis cette entrevue, tu ne pouvais pas t’en empêcher. Tu devais te méfier. Toujours douter, quitte à te pousser à l’épuisement. Ce n’était pas quelque chose à laquelle tu pouvais le condamner le cœur léger.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    MARCHER À L'OMBRE DES ÉRABLES - Saki

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    - Mitte ? Fronçant les sourcils, plus par surprise que par une quelconque réflexion, je cherchais rapidement un début de piste sur ma présence ici. Bien sûr que je me souviens de ton cousin, c'est moi qui l'ai ramené à Seizan après sa désertion. Je n'avais pas suivis l'affaire ensuite, peut-être pour me protéger d'un quelconque regret à ne pas l'avoir laissé fuir...

    Son procès approchait ? On allait me demander de témoigner ? Ou bien justement, il était passé et elle venait m'annoncer la finalité ? C'était quoi, la punition pour un déserteur ? Un petit frisson vint dans mon dos, cela n'était jamais une bonne chose... La mort du petit ? Ou bien un emprisonnement à vie, ce qui n'était pas mieux. Ramenant mon regard sur les érables, je cherchais un peu d'harmonie dans le foutoir de la morale qui m'avait déja un peu fait perdre les pédales.
    C'était un écrin luxuriant où la nature déployait toute sa splendeur estivale. Les feuilles, d'un vert éclatant, formaient une canopée dense qui tamisait la lumière du soleil. Les rayons dorés filtraient à travers les branches, créant un jeu de lumière et d'ombre sur le sol tapissé d'une multitude de feuilles. Le doux murmure du vent faisait frissonner les cimes des érables, produisant une symphonie apaisante. Les oiseaux chantaient gaiement, remplissant l'air de mélodies joyeuses. Les troncs des érables se dressaient fièrement, leurs écorces rugueuses témoignant du passage des saisons précédentes.

    Qui aurait pu penser que la conversation allait prendre cette tournure-là ?

    Sentant le regard de Saki sur moi, je croisais un air dur de sens : Le samouraï déchu lui avait révélé quelque chose. Une visite en prison, une vérité qui allait me demander beaucoup une fois donnée... Comme si j'allais devenir complice ? La trahison, ce n'était pas mon truc, mais quid du souci de loyauté entre ma partenaire et le village qui m'avait élevé ? "Écoutons d'abord ce qu'elle a à dire." Soupirant, en souriant, j'essayais d'alléger la charge de la noble qui semblait portait sur son dos bien des poids...

    - Eh bien... Tu as dû te mettre dans une sacrée panade pour m'appeler ainsi avec cette moue grave. C'était lié aux dossiers qu'elle avait trifouillés ? Mais quel rapport avec ceci ? Le jeune homme avait été un simple soldat, pas un gradé, alors c'était sur la raison de sa fuite ? Un désir de liberté, sans doute qu'on lui avait fait miroiter un autre monde, loin des montagnes bleues. Trop de questions, mais elle avait les réponses. Je ne suis pas homme à reculer, et puis tu ne peux pas porter le poids du secret toute seule... Alors quoi ?

    Elle m'avait confiée vouloir infiltrer le culte des jashinistes, et maintenant avec son nouveau rôle, elle avait eu accès à une infinité de possibilités... Et de pièges où mettre les doigts. "Elle s'est brûlée en approchant du soleil de la connaissance ?" Une ancienne fable, prouvant qu'à trop forcer, on perdait pied.

    - De toute façon, une fois qu'un membre de l'Ao est dans une merde... Le reste doit le secourir, non ? On compte sur tout le monde et tout le monde intervient pour un membre. Maintenant que tu m'en as trop dit, je vais fouiller pour trouver, alors oui, dis-moi tout. Qu'on trouve une solution ! Je n'étais pas une enquêtrice comme la jeune femme, mais je pouvais me débrouiller. Je dois couper en deux qui ? Ricanant, je restais ouvert à tout ce qu'elle pouvait me dire...

    Bien qu'au fond, j'espérais que ce n'était pas si grave.

    Sphinx. Yukio 021

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    Marcher à l'ombre des érables
    Feat Kunao



    C’était rassurant. Terriblement. Beaucoup aurait décidé de fuir les responsabilités que tu souhaitais partager. Tu avais pris un air sévère pour cette raison même. Il était hors de question d’embarquer Kunao à la légère dans tout cela. Pourquoi ? Parce que tu ne savais pas trop à quoi t’attendre, mais comme de nombreuses choses où tu avais tendance à fourrer ton nez : ça ne présageait rien de bon. À croire que tu avais un don pour te mettre « dans la panade » comme le disait si bien le sabreur. Pouvait il te juger ? Il n'avait pas hésité bien longtemps pour décider de t'y rejoindre. Pouffant de rire, touchée et presque amusée par la réponse de ton camarade, tu ne pu retenir une petite blague.

    « Tu devrais être un peu plus méfiant, imagine si je te demandais un organe ! Tu en serais dans une sacrée, de panade ! »



    Tu ne ferais jamais ça, mais il fallait imaginer ! Dire oui aussi vite était honorable, adorable, et un peu idiot dans un sens. Une idiotie que tu chérissais particulièrement. Tu n’étais pas seule face à tes tracas et ça, c’est quelque chose dont tu avais rêvé secrètement pendant de longues années. Un droit qui t’avait été refusé il y a bien longtemps. Tu aimais ton rôle en tant que cheffe de clan. C’était un honneur pour toi de suivre les pas de tes ancêtres, mais ce chemin pouvait être particulièrement ... Solitaire. Ne plus être seule pour gérer toutes tes tâches, toutes tes pensées, tout tes doutes, c’était la plus belle chose qui t’était arrivée depuis des années.

    « Tu as raison. Enfin, sur le fait de s’entraider ! Pour le moment, je n’ai pas besoin de découper qui que ce soit ! Mais garde ta lame aiguisée, on ne sait jamais ... »

    Il fallait néanmoins arrêter de ricaner pour se concentrer sur la réelle raison de votre présence ici : les informations que Mitte t’avait donné, dans l’obscurité de sa petite cellule obscure. Tu te souviens de tout, dans les moindres détails ... Son visage tuméfié, par les coups des surveillants de prison, son corps amaigri par le manque d’activité et d’alimentation équilibrée, et puis son regard, plongé dans le tien. Ces deux iris bleu nuit, comme deux saphir aux reflets d’opale, tentant de lire au fond de toi et de te transmettre les complexes émotions qui secouaient son cœur.

    Petit à petit, ton visage redevint plus sérieux, plus calme. Le sujet que tu allais à aborder était particulièrement sensible. Après tout, il soulevait la possibilité d’une menace, au sein même du village. Te râclant la gorge, procédant de manière à capter de nouveau son attention, tu te lanças.

    « Je ne sais pas si tu le savais, mais Mitte est parti de Seizan pour plusieurs raisons. La première était qu’il rêvait de liberté. L’idée de ne pas avoir choisi sa vie et d’avoir été forcé à devenir soldat était insupportable pour lui. »

    Tu ne demandais pas à ce que Kunao approuve ou non. Tu aimais juste être transparente dans tes propos.

    « La seconde ... C’est qu’il craignait quelque chose. Ou plutôt de quelqu’un. Assez pour que ça le pousse à sauter le pas et à déserter. »

    Les arbres écarlates, de leurs branchages, t’offraient une bulle sécurisante pour aborder ce thème, tandis que vous marchiez d’un pas régulier, comme si vous arrêter rendrait tout cela encore plus inconfortable.

    « Quand il était jeune, Mitte est allé travailler son maniement du sabre chez le clan Yanwa. Il était particulièrement proche de la jeune cheffe de ce clan, Tô-sama. Elle est décédée il y a plusieurs années de cela ... Dans ses bras. »

    C’était sans doute un évènement qui avait en lui-même, influencé sa décision de partir. Après tout, Tô-sama non plus n’avait jamais vraiment eu le choix de faire ce qu’elle voulait dans sa vie, comme tout ceux qui naissaient avec cette capacité d’utiliser le chakra. Un cadeau pour certain, un poison pour d’autre ... Une condamnation à une mort brutale pour une grande partie.

    « Ces dernières paroles étaient une mise en garde. Elle lui a demandé de ne jamais dévier du Bushido traditionnel. Un ‘’ noble samouraï de la nuit des temps ‘’ dont l’objectif serait de faire disparaître le chakra viendrait bientôt, tuant tout ceux déviant de sa propre philosophie. »

    Un soupire passa la barrière de tes lèvres. C’était une information particulièrement importante que tu venais de révéler à ton partenaire de mission. Une prophétie inquiétante, le touchant particulièrement. Kunao était un samouraï dont les valeurs se rapprochait particulièrement de celle de cet homme, à la différence que lui n’irait pas tuer tous ceux ne suivant pas la même ligne de conduite. Mais il y avait un dernier point, qui soulignait toute la complexité de cette révélation.

    « Cet homme, il pense l’avoir vu à Seizan. Ça a été l’élément déclencheur de sa désertion. »



    Une possible menace installée directement à Seizan, ce n’était déjà pas une bonne nouvelle, mais cela se mêlait à une réalité plus qu’inquiétante : cet homme était, selon les dires de la défunte cheffe du clan Yanwa, assez puissant pour représenter un danger pour les utilisateurs de chakra de tout Onogoro.

    Quelle serait sa réaction ? Doucement, ton pas se fit plus lent tandis que ton regard se portait à nouveau sur les traits du sabreur blandinet. Comment se placerait-il face à la nouvelle ? Se sentirait-il mal à l’aise, presque visé, étant lui-même un sabreur de la vieille école ? Ou au contraire, se sentirait-il outré de voir son précieux code roulé dans la boue par le comportement de cet inconnu assoiffé de meurtre ?

    Tu espérais qu’il choisisse la seconde option. Profondément. Sincèrement. Parce que tu avais un service à lui demander et que tu ne voulais pas le voir se transformer en obstacle sur le chemin de la vérité.

    « J’aimerais que tu gardes un œil sur les personnes se présentant à ton dojo, si cela n’est pas trop demander. Si quelqu’un avec un comportement suspect se présente à toi, tu penses que tu pourrais t’en rapprocher ? Ou, au moins, réussir à m’obtenir quelques informations dessus, pour que je puisse enquêter ? »

    Les dés étaient jetés. C’était à Kunao de choisir. Tu ne le forcerais à rien, bien consciente des risques que pouvaient comporter de telles recherches.

    Aurais-tu un nouvel allié, là, sous les feuilles couleurs rubis ?

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Sous l'ombre de Seizan


    MARCHER À L'OMBRE DES ÉRABLES - Saki

    0394282001369432396.jpg



    Un éclat de rire, les choses n'étaient pas si graves tout compte fait.

    Si Saki n'avait pas besoin que je découpe un truc, il restait que quelque chose lui pesait sur le cœur. À défaut de pouvoir lui donner le mien, littéralement ou autrement, je pouvais écouter, soutenir et aider dans ses tâches. Suite à la blague, son visage reprit des airs plus sérieux... Une épiphanie qui avait été bien vue, mais qu'il fallait laisser partir pour entamer le vrai sujet. Si j'étais ici, c'était pour un problème en rapport avec Mitte. En tout cas, autour de lui, car le cousin Kara était dans une cellule à attendre le jugement.
    Elle m'expliqua alors les deux raisons pour lesquels il avait déserté : Le désir de liberté, d'abord, commun à pas mal de soldats qui n'étaient pas faits pour ça, et ensuite, la crainte. La dernière raison me fit lever un sourcil, qu'est-ce qui pouvait faire plus peur que la cour martiale et une possible exécution ? Si on oubliait dans l'équation la possible traque toute sa vie. L'idée de fuir par peur ne m'avait jamais traversé l'esprit.

    Les arbres se dressaient de part et d'autre de l'allée que nous empruntions, leurs feuilles d'un rouge éclatant créant un dôme vif au-dessus du sentier. Les rayons dorés du soleil jouaient à travers les feuilles, créant une cascade de lumières et d'ombres qui dansaient sur le sol. À mesure que nous marchions sous cette voûte naturelle, le murmure léger des feuilles accompagnait chaque pas, créant une symphonie apaisante. L'air frais de la montagne transportait le parfum sucré des érables, mélangeant des notes boisées avec la fraîcheur de l'altitude. Les troncs des arbres, solides et majestueux, semblaient témoigner du passage du temps, portant les marques de leur histoire au fil des saisons.
    La vue depuis cette allée en altitude était à couper le souffle. Les montagnes bleues se déployaient en vagues successives, créant un panorama spectaculaire qui semblait s'étendre à l'infini. Les cimes escarpées se perdaient dans l'horizon, créant une toile de fond dramatique pour cette allée d'érables. À certains endroits, des tapis de feuilles rougeoyantes recouvraient le sol, ajoutant une touche de chaleur automnale à l'environnement. Les nuances de rouge et d'orange se mêlaient harmonieusement, créant un spectacle visuel éblouissant qui captivait le regard. Si l'on regardait, car j'étais concentré sur la Kara qui parlait et qui continuait à brosser le tableau sur la vie de Mitte, expliquant ce qu'il craignait vraiment...

    Un samouraï, visant à détruire le chakra et ses pratiquants.

    Le visage neutre, j'absorbais l'information. Le bushido n'aimait pas le chakra, en tout cas les émanations extérieures. C'était jugé comme impropre, mais les sabreurs avaient dû se faire une raison au vu de la concurrence avec les shinobi... Aujourd'hui, ont utilisé tous le chakra, mais avec une forme particulière, uniquement intérieure pour pousser nos capacités à son maximum. C'était toléré par le code, puisque la technique du sabre restait fixe. Un type avait poussé l'extrémisme à son zénith en voulant découper tout ce qui mobilisait autre chose que le kenjutsu traditionnel. Déglutissant, je ressentais le danger d'un tel être, et son hostilité, mais je n'étais pas la cible. Pour autant, je devais protéger mes amis qui avaient fait un choix autre que le mien, comme Honoka ou Kyoshiro.

    - Beaucoup de combattants à Seizan emploie le sabre et le ninjutsu, sa liste de cible doit être énorme... Pour confirmer la chose, elle me précisa la chose : Il était dans le village. Le loup était dans la bergerie. Fronçant les sourcils, je réfléchissais. Mitte a déserté il y a des mois et on a jamais entendu parler de meurtres ou d'attaques visant des épéistes, alors il est dans le coin et attend son heure ? Mais pourquoi ? Pas mal de questions, sans réponse. Claquant ma langue contre mon palais, frustré de cette découverte sans pouvoir mettre de clef dans la serrure du mystère.

    Saki me scrutait, elle, cherchant une réaction... Quoi ? Elle pensait que j'allais me liguer contre les utilisateurs de chakra parce qu'un type avait l'ambition de le faire et qu'il avait fait peur à son cousin ? Je n'étais pas comme ça. Tuer des gens gratuitement, c'était proche du jashinisme, qu'importe la justification. La religion du bushido n'était pas meilleure qu'une autre, loin de là. Soupirant, j'expliquais mon point de vue.

    - Le bushido est un code, c'est une façon de vivre sa vie. Cela réglemente mes actions car je l'ai choisi. Un code qu'on s'oblige à suivre, sans ressentir ou voir la valeur derrière, c'est une idiotie sans nom. Il faut vivre pleinement son existence. J'ai choisi ma voie, quelqu'un comme Honoka a choisi la sienne et ça ne me dérange pas. Cela ne me dérangera jamais. Les dictateurs de moral, c'étaient les pires... Ce type est mon ennemi, comme tous ceux qui veulent installer un mode de pensée unique.

    La kunoichi me demanda un service, maintenant que j'avais choisi mon camp : Rester sur le qui vive pour chercher cet homme, notamment dans le dojo où je dispensais un kenjutsu traditionnel. J'étais l'appât idéal puisque proche des valeurs du sabreur dissident. Il pouvait m'approcher pour trouver du soutien et je pouvais en apprendre plus pour donner des informations à Saki. Hochant la tête, j'approuvais le plan.

    - Bonne idée, il ne verra pas l'entourloupe. Un samouraï traditionnel comme moi n'a aucune réelle raison d'aller en opposition à son projet... Je le ferai, c'est promis. Déjà, je réfléchissais à si j'avais croisé un sabreur inconnu dans les rues du village.

    Sphinx. Yukio 021

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Feat Kunao



    « Je ne crois pas qu’il se limitera à Seizan. D’ailleurs, je pense que les simples Shinobi, même sans sabre font partie de ses cibles. »

    Avais-tu répondu, quand le jeune homme avait voulu visualisé la liste de ses cibles sur Seizan. Il fallait penser plus large. Plus destructeur. Plus puissant. Plus ... tant de choses ! Pourquoi ? Parce que l’appellation de cet homme ne présageait pas un simple petit problème au sein du village. Le « noble samouraï de la nuit des temps » ne pouvait pas être le premier pequenaud passant ayant décidé de faire joujou avec une lame. Pas avec les théories sur lesquelles toi et Mitte aviez échangé, dans l’obscurité de sa cellule. Cela répondait également à la question suivante du samouraï immaculé : Pourquoi n’avait-il pas déjà commencé son offensive ?



    « Aussi fort soit-il, nous avons également de puissants éléments à Seizan. Rien que le Seizankage représente un adversaire déterminant dans n’importe quel conflit. Selon moi, il a besoin de temps pour préparer son plan. Il ne pourra pas se permettre plusieurs attaques ... Il va vouloir frapper un grand coup. Et certainement pas seul si tu veux mon avis. »

    Frustrée du peu d’informations que tu avais pour le moment, et des simples ébauches de théories qui n’annonçaient rien de bon, tu passas tes deux mains dans tes cheveux, laissant retomber sauvagement de larges mèches le long de ton visage, échappées de ta tresse. Ça se voyait dans ton regard, que de l’intérieur, l’inquiétude avait doucement commencé à te ronger. Devoir être sur tes gardes auprès de tous était ... épuisant. Parler à Kunao, c’était t’offrir un véritable soutien dans ton travail, au risque d’être égoïste et de le forcer à risquer sa vie. Une chose qu’il avait choisi de faire sans hésitation. Une chose qui t’avait touché. Pour de vrai. Alors, quand il comprit le sens de ton regard, cette attente silencieuse de sa réaction, comme le signe que tu avais, pendant un instant, eu de la méfiance envers lui, tu te hâtas de préciser.

    « Désolée si mon regard te semblait méfiant. J’y suis obligée. C’est une part importante de mon boulot. »


    Comme tout Shinobi, tu devais te méfier de tous. Être toujours sur le qui-vive. C’était comme ça qu’on t’avait éduqué. Mais en plus de tout cela, on avait toujours tendance à t’envoyer sur des missions d’enquêtes. Pourquoi ? Parce que ça fonctionnait vite dans ta petite caboche. Tu repérais si bien les incohérences, les regards fuyants, les tremblements de la voix, toutes les petites actions qui ensemble, formaient un gros signal danger au-dessus de la tête des suspects. C’était juste difficile de décrocher. De sortir de cette analyse constante du moindre détail. Une bénédiction, comme une malédiction. Un mur qui se dressait entre toi et les autres, même quand tu essayais de réellement te rapprocher.

    Mais tu continuerais de toujours te méfier de tout. Parce que c’est ce qui te permettra d’arriver à prévoir le pire. À trouver l’ombre, se cachant tout près de vous. Malgré la solitude qui en résultait. Néanmoins, cette fois, tu pouvais te permettre ... Après tout, tu confiais ta vie à cet homme, régulièrement. Tu avais le droit de baisser un peu ta garde aussi. Te laisser un peu aller. En plus, il t'avait même vu gerber dans un bac à sable !

    « Mais j’ai confiance. Je sais que tu n’es pas de ce genre. Sinon, je ne t’en aurais par parlé. »

    Kunao était droit dans ses bottes. Tellement qu’il avait cette tendance à se déchirer en débat éthique, se laissant facilement dévorer par des pensées sombres. Tu le savais. Tu l’avais déjà vu se poser de nombreuses questions. Ça faisait de lui un bien meilleur soldat que de nombreux autres, mais c’était aussi une possible faille. Un point sensible qui pourrait un jour le faire sombrer. Tu serais là pour éviter ça. À tout prix.

    Malgré ce regard que tu lui avais lancé, le jeune homme avait décidé de t’aider. De rester aux aguets, dans son école, au moindre personnage un peu suspect qui exprimerait une pensées un peu trop extrême quant à cette thématique bien précise. Une aide précieuse, qui te permettait alors de surveiller un lieu à fort potentiel, sans prendre de risque inutiles.

    « Merci. Tu m’es d’un grand secours. Je le sens vraiment pas tu sais ... »

    Quand tu ne sentais pas quelque chose, ça finissait rarement bien, malheureusement. Parfois, tu aimerais bien te tromper, pour être franche. T’être montée le chou pour pas grand-chose. Les derniers évènements t’avaient malheureusement prouvé que ton instinct était très souvent correct.

    Te baissant soudainement, tu attrapas entre tes doigts une feuille, rouge, tombée d’un arbre, bien trop tôt en ce début d’état, pour la lever au-dessus de ta tête. À travers elle, tu observas les rayons du soleil danser, un peu pensive, presque dans ta bulle, avant de poser la question qui te brûlait les lèvres depuis le début de cette conversation.

    « Dis-moi, tu as déjà entendu parler de quelqu’un qui aurait été capable de survivre à travers le temps ... ? Comme une sorte ... d’immortel ? Je repense à la formulation qu’avait utilisé Tô-sama ... Un samourai de la nuit de temps. Mitte et moi, n’avons pu penser qu’à ça ... Est-ce qu’il y a une telle référence dans le bushido ? Ou dans un compte connu des sabreurs ? »

    Kunao était un véritable passionné. S’il avait une tendance à se sous-estimer, il avait une culture bien plus profonde que toi sur la discipline du sabre, sur le bushido, sur les valeurs qui y étaient liées. Un savoir précieux, que tu voulais exploiter pour avancer dans tes recherches. Tu devais bien ça à ton cousin, qui croupirait jusqu’à la fin de sa vie en cage, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. Tu te sentais faible. Tu n’avais pas été là pour l’aider. Le soutenir. L’accompagner quand il en avait eu besoin. Mais au moins, tu pouvais essayer d’apaiser cette peur qui le dévorait, encore maintenant.

    Cette feuille, là, devant ton visage, dissimulait à la perfection la vague de tristesse qui s’était déversée dans tes jolis yeux. Mais elle ne pouvait pas cacher cette pointe dans ta voix, qui trahissait à quel point tout cela te touchait plus que tu ne voulais le montrer.



    « J’aurais voulu être une meilleure cheffe pour Mitte ... Une meilleure cousine. Qu’il se sente assez en confiance pour me parler. »

    Il avait choisi de se taire et de s’enfuir. Le passé ne pouvait plus être réécrit, quand bien même tu avais des regrets. Tout ce que tu pouvais faire, c’était avancer Saki.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    MARCHER À L'OMBRE DES ÉRABLES - Saki

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    Un assassin isolé n'était pas dangereux, un homme organisé avec des soutiens l'était, lui.

    Clignant des yeux, je comprenais plus ou moins la pensée de ma camarade : La liste étant plus longue que ce que j'avais prévu, il fallait frapper un grand coup. C'était l'échelle de l'Empire qui était menacé, puisque le système des villages, de l'armée de l'Empereur, se basait sur les utilisateurs de chakra, passivement ou activement. Muet, je prenais conscience de nombre d'âme en jeu dans cette course... Une vraie révolution, un vrai massacre également. Fronçant les sourcils, je ne pus qu'affirmer à ma camarade.

    - C'est impossible, un homme seul ne peut rien faire. Un groupe non plus, cela fait des années que le jashinisme veut installer un ordre nouveau, avec leur religion, mais ce samouraï veut tuer tous les utilisateurs de chakra ? C'est un projet beaucoup trop colossal. Soupirant, je gardais pour moi que c'était plus une légende qu'une réalité. La révolution, c'était une idée d'excentrique... Hormis la religion, peu de valeurs pouvaient rassembler assez de monde pour un plan si... Imposant. Donc un homme qui cherche des alliés, qui pensent comme lui, cela va sans dire... Il va falloir chercher, des types aussi conservateurs cela ne courent pas les rues.

    Le regard voulu tout dire... J'étais un mec comme lui ? J'expliquais calmement ma vision des choses et elle s'adoucit, gardant quand même une trace de culpabilité de m'avoir soupçonné. Observant ses excuses, je me mis à observer les arbres, les érables étaient insensibles à la scène qui se déroulait sur leurs cimes. Soupirant, je rectifiais :

    - C'est bon, je pense que je me serai soupçonné aussi si j'étais toi. J'utilise pas le chakra, pas du tout même, et c'est un vrai choix. Un bon investigateur se doit de voir toutes les pistes et pas ignorer l'une d'elle. Un peu de flou dans notre relation, puisque cela me blessait un peu... Qu'importe, cela passerait. Elle remercia ma compréhension et j'accueillis la chose avec un hochement de tête entendu. Elle ne sentait pas cette affaire, la menace était réelle pour elle. Nous avions déjà fort à faire avec le jashinisme, et les excentriques des autres religions, mais maintenant on doit aussi s'occuper d'un groupuscule de samouraï traditionnels meurtriers. Me grattant la tête, j'étais bien embêté. On est pas sortie du sable.

    Pour l'instant, on ne pouvait qu'ouvrir l'oeil et tendre l'oreille. On manquait de piste, même si la Kara s'intéressait déja au titre de notre ennemi... "Le samouraï de la nuit des temps" m'interrogeant sur la signification et si j'avais entendu parler de ce type de personnage.  Gardant le silence un instant, je réfléchissais.

    - Le bushido permet d'avoir sa place au paradis, aidé par le dieu Hachiman. Un samouraï qui a cherché activement à correspondre au code ne peut pas, pas définition, refuser la mort... L'immortalité serait pour lui une défaite face à la récompense de son honneur. Ne reste alors que les idées fantaisistes : Un héraut du dieu de la guerre qui viendrait remettre de l'ordre ? Saki, on parlerait d'un demi-dieu investit de capacités divines, cela ne va pas avec l'idée qu'on a du type. Ce que je peux penser, par contre, c'est du modèle qu'il tente de suivre. S'il pense être un héritier des premiers samouraïs, ou bien une réincarnation si cela lui va, il peut se représenter venir du début du monde. De l'origine. Alors qu'il est un adulte tout à fait normal, à part bien sûr son idée... terrible.   Pensif, j'essayais de comprendre son idée, mais n'arrivais pas à me figurer. La figure du samouraï avait évoluée, même sans le savoir : Équipement, techniques... Tout prenait une autre mesure avec l'innovation. Revenir en arrière était une régression.

    Saki, une feuille devant le visage, passa bien vite sur un autre sujet... L'alpha et l'oméga de cette affaire, c'était Mitte et sa désertion. La cause était ici. Elle voulait rattraper son erreur avec lui ? Mais est-ce que c'était un échec, au fait ? Meilleure cheffe ; meilleure cousine ; donner confiance... "Trop de pression." Le regret de Saki résonnait en moi, comme un marteau sur une cloche.

    - On veut toujours être plus, mais on ne le sera jamais assez. Baissant les yeux, je savais que je ne suivais pas, moi-même, cette consigne. Il faut être bien assez et, quand on regarde, on l'est déjà. Tendant la main, j'attrapais la feuille pour dégager le visage de ma condisciple. Tu es bien assez, Saki. Les sourcils froncés, j'avais l'air sérieux car ce combat était aussi le mien...


    Sphinx. Yukio 021

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Feat Kunao



    Recroiser les points de vue était la meilleure stratégie que tu avais trouvée. Kunao et toi aviez des manières de réfléchir et des connaissances différentes, qui vous permettaient alors d’étudier la problématique d’un regard élargi. Vous étiez tout deux convaincu qu’un homme seul ne pourrait décemment pas chasser et exterminer tous les utilisateurs de Chakra d’Onogoro. Cet homme, dont vous ne saviez pas grand-chose, n’était certainement pas tout puissant. Il devait avoir un plan, pour atteindre son but. Sinon, n’aurait-il pas déjà commencé sa traque ? Il devait sans doute chercher des partenaires ... ou bien des outils. Des reliques ? Des objets qui seraient capables de le mettre dans une position supérieure ? Sourcils froncés, inquiétée par cette situation et tout les facteurs que tu ne connaissais pas, tu dû porter un peu ta suspicion sur ton camarade, à contre cœur. Une action qu’il comprit, et accepta, un peu d’amertume dans la voix. Il avait raison : tu devais douter. Sonder. Questionner. Toujours. C’est ce qui faisait de toi une bonne enquêtrice. C’est aussi, à ton sens, ce qui t’avait donné l’honneur de devenir Jonin. Pourtant ... Tu le sens, ce mur qui se dresse, petit à petit, entre toi et les autres. Cette légère tension, à peine palpable, et pourtant si désagréable, qui envahissait l’espace de ta gorge, écrasant tes cordes vocales, un instant, ne te laissant murmurer qu’un mot.

    « Merci. »

    Merci de comprendre, toutes ces choses qui te poussaient à agir ainsi. Tu sacrifiais beaucoup plus que tu ne le laissais paraître, pour ton clan, pour ton village, pour tes amis. Tu sacrifiais ce droit même à la sécurité, au sein de ta propre demeure et de tes moments de repos.

    Te recentrer sur votre échange, professionnellement parlant, était une manière pour toi de te sentir moins horrible. De chasser la culpabilité en noyant ton cerveau dans les informations et les réflexions sur cet homme, encore bien trop inconnu. Kunao imaginait quelque chose de plus terre à terre. Un homme, se faisant ainsi appelé, car considérant sa mission, son modèle, comme la base de tout. Un retour à des sources plus saines, bien avant que le chakra ne prenne place en Onogoro. Toi ? tu pensais plus large. Tant de choses étaient mystérieuses dans ce monde ... Pouvais-tu réellement déclarer que quelque chose était impossible ? Peu probable, oui. Mais ignorer une possible piste n’était jamais une option. Pas à tes yeux. Néanmoins, celle de Kunao aussi, devait être sérieusement considérer.

    C’est sérieusement que tu l’avais écouté, une main sur le menton, brossant une barbe imaginaire, ta tête dodelinant de droite à gauche comme si tu essayais de regarder ses mots sous un nouvel angle, chaque seconde passant.

    « Je vois bien ce que tu veux dire ... Un héritier d’une époque bien lointaine ... Je garderais ça en tête. »

    Mais même avec d’autres idées en tête, cela ne suffisait pas à noyer la vraie source du désagréable sentiment écrasant ta poitrine : Mitte. Celui qui tu n’avais pas réussi à soutenir et protéger, quand bien même il s’agissait là de ton rôle. Tu as toujours eu du mal avec les échecs, quand ceux-ci impactent les autres. Tu le sais. Une culpabilité dévorante, grandissant à l’intérieur de toi, qui te poussera sans doute un jour au pas de trop, vers le danger.

    Kunao comprenait. C’est bien quelque chose qui vous reliait. Toujours à repousser vos limites. Encore et encore, sans jamais vous accorder ne serait-ce qu’un peu de gentillesse. Lentement, il retira la feuille, dissimulant ton visage, pour dévoiler tes grands yeux opales, brillants de larmes que tu empêchais de couler, par pure fierté.

    Ses mots eurent un impact. C’était la première fois qu’on te disait que tu étais assez. Pour une fois, quelqu’un n’attendait pas plus de toi.

    La voix étranglée, tremblante, un sourire se dessinant sur ton visage et un petit rire t’échappant, tu ne pu te retenir une petite pique, fraternelle.

    « Regardez-moi ça, est-ce bien Fumiri Kunao qui m’apprends à être moins exigeante avec moi-même ? »

    Le monde réservait donc bien d’étranges surprises ! Le taquinant d’une gentille tape de l’épaule, essuyant d’un mouvement de l’index la petite perle salée qui avait osé s’échapper de ton œil, tu ajoutas.

    « Je te rends le compliment. Je pense que tu es bien assez, Kunao. Vraiment. »

    La brise légère, fit valser les feuilles écarlates, accumulées sur le sol, dessinant dans le ciel radieux de sublimes spirales, dont la courbe attira ton attention et ton sourire.

    « C’est agréable de vider, ne serait-ce qu’un peu son sac. »

    Tu étais loin d’avoir déversé tout ce qui te trottait en tête, mais c’était un premier pas. Un peu moins de pression sur tes épaules, par le simple fait de l’évoquer, avec ton ami. Au loin, tu observas la ligne des montagnes bleues se dessiner. La mélodie, jouée par la nature environnante, berçait tes oreilles, et d’une large inspiration, tu emplis tes poumons de l’air frais des hauteurs, plus souriante, plus calme, au fil des secondes.

    « Faisons de notre mieux pour protéger tout ça, ok ? »

    Protéger Seizan, ceux que vous aimiez, mais aussi tout Onogoro. Une tâche lourde, qui ne s’accomplissait pas en un jour, et certainement pas seule.

    Heureusement, tu ne l’étais pas.

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    MARCHER À L'OMBRE DES ÉRABLES - Saki

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    - Je suis exigeant, je crois que ça fait partie de mon identité. Un murmure, non sans un sourire : Oui, j'étais le garçon qui avait passé des journées à m'entraîner et à méditer pour rejoindre un idéal.

    Lequel ? Celui d'être le meilleur, celui d'être comme lui, de l'autre côté de la vie et de la mort. Un héros ? Un père ? Une hauteur plus grande que les montagnes bleues. Une chanson bien souvent jouée, qui ne perdait jamais son air... Enfin, vous connaissez maintenant. Inspirant l'air frais, j'écoutais Saki me remercier et même me taper amicalement avec son épaule. Elle me rendait la pareille, me signifiant que j'étais assez... "Oui, peut-être."

    - J'essaye de me convaincre que c'est le cas, comme quoi. On est deux dans les embrouilles. Et justement, cela se profilait à l'horizon... Bien que la ligne des montagnes faisait une belle couverture, le monde pouvait être cruel et nous étions au milieu d'un grand jeu d'échec où il y avait bien plus que deux factions... Trois ? Quatre ? Cent ? Expirant, enfin, je ne pus évacuer la moitié des questionnements qui naissaient dans mon esprit. Va falloir s'accrocher.

    Devant nous le chaos, mais fort heureusement, à côté de la Kara je ne me sentais pas démunis. Zieutant un instant sur le visage embrumé de la demoiselle, je revenais sur les cimes qui étaient distantes de tout. Indifférente, sans doute, aux jeux qui se jouaient. Elle voulait protéger tout ça et bien que les mots manquaient, je comprenais la signification sous-jacente. Lourde tâche pour des jeunes gens dans la vingtaine. L'œil un peu plus triste, je me mis à contempler la nature qui nous entourait avec une plus grande concentration : C'était éphémère. "Bien des gens veulent tout détruire." Secouant la tête, lentement, je laissais aller les idées noires pour lever un bras et entourer les épaules de la jeune femme.

    - On va essayer, ouais. Faut juste prendre garde à pas se perdre. Est-ce que le monde valait le coup d'ainsi tout perdre ? La question était posée, en tout cas pour moi le choix avait été fait. On va s'en sortir, tout va bien se passer. Réconfortant, mais partiellement faux.

    Certains allaient souffrir, du moins pâtir dans le futur... J'allais tout donner, j'étais prêt. La Kara aussi, je le savais, seulement je n'allais pas la laisser faire seule. La pression s'accumulait sur ses épaules et bien qu'elle soit solide, rien n'était infaillible. Le diamant était de la terre sous pression, mais quid du diamant auquel on soumettait trop de choses ? De la bouillie. Je ne voulais pas que mon amie soit ainsi réduite à néant par le monde et ce qu'elle se faisait subir à elle-même. Elle était la meilleure d'entre nous, alors si je devais un peu me tâcher...

    - Promets-moi de me tenir au courant de tes avancées, de ne plus faire le moindre pas en solitaire. On est une équipe. Je préférais être celui qui allait me faire éclabousser, ainsi Saki pouvait rester pure.

    Qu'importe, nous devions essayer.

    Sphinx. Yukio 021

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