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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Minamoto Byakuren
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    # La maison à clore Lun 30 Oct - 13:49

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Le traitement de missions à Teito n'était guère peu commun pour les autorités Togejin, régulièrement sollicitées par la capitale voisine afin de régler des affaires parfois délicates. Celles-ci pouvaient naturellement nécessiter des compétences spécifiques, que seule l'expertise d'un authentique village militaire était en mesure de fournir. D'autres requerraient une certaine forme de discrétion, si bien que leurs commanditaires ne pouvaient directement s'adresser aux forces de la capitale, s'ils souhaitaient préserver un tant soit peu leur confidentialité. Passer par un canal extérieur tel que l'Epine permettait ainsi de limiter les risques de fuite. La mission dont étaient chargés Kanon et Byakuren semblait relever de cette seconde catégorie, même si rien ne garantissait qu'elle n'empièterait pas sur la première...

    Le fils d'un noble influent, Fujiwara Masamune, était depuis quelques jours porté disparu. Une situation atypique, bien que non-exceptionnelle. En revanche, des circonstances plus préoccupantes la rendait potentiellement beaucoup plus sérieuse, en ce que peu avant de ne plus être aperçu, le jeune noble se serait disputé avec un client d'une maison close, au profil inhabituel ou inquiétant. Il était donc légitime de penser que ces deux évènements soient potentiellement liés. Le prince avait l'avantage de bien connaître ces milieux nobles et leurs pratiques. Son partenaire pour sa part, avait grandi dans une maison close de Teito, et chacun des deux disposait de compétences et d'une certaine expérience susceptibles de se révéler utiles au cours de cette enquête. C'est pourquoi le Jounin avait choisi de s'investir personnellement dans cette mission, sollicitant Kanon afin de lui prêter main forte.

    « Si nous avons pu prouver l'innocence d'Haruna-chan, le véritable coupable nous échappe encore, et ses victimes étaient décédées depuis longtemps déjà... Espérons que cette fois-ci, nous saurons non seulement résoudre cette enquête, mais également y parvenir suffisamment rapidement. »


    La première personne interrogée par le tandem fut naturellement leur commanditaire et père de Masamune, Fujiwara Yoshizumi. Hélas, celui-ci ne détenait que peu d'informations supplémentaires, et n'avait même pas reçu de demande de rançon ; un fait qui l'inquiétait d'autant plus pour la vie de son fils. En revanche, il connaissait son meilleur ami avec qui il passait beaucoup de temps, un certain Takeda Hiroshi, issu d'un clan tout aussi prestigieux que les Fujiwara. C'était apparemment lui, qui avait expliqué à Yoshizumi que la disparition de son fils était peut-être en lien avec l'une de leurs dernières escapades au Quartier des Plaisirs, ajoutant un risque de scandale supplémentaire à cette délicate affaire. De toute évidence, ce jeune noble était actuellement le mieux placé afin d'obtenir des renseignements complémentaires, les Togejins se rendant ainsi promptement à sa rencontre dans cette nouvelle course contre le temps.

    Portant des vêtements typiques de l'aristocratie, une robe kimono en soie brodée d'or et un hakama bleu foncé, Hiroshi arborait une expression sérieuse et contemplative. Malgré son apparence austère, il entretenait une relation étroite avec Masamune, les deux ayant partagé de nombreux secrets et escapades nocturnes au fil des années. A la vue de Byakuren, un soupçon d'inquiétude traversa son regard, reconnaissant le prince de la famille impériale. Il s'inclina respectueusement, avant d'observer Kanon avec une curiosité empreinte de méfiance. Conscient qu'il ne s'agissait pas d'une simple visite de courtoisie, il écoutait attentivement les questions de ses interlocuteurs ; à commencer par celles du prêtre d'Amaterasu.

    « Je vous remercie de nous accueillir dans de si brefs délais, Takeda-dono. Nous sommes à la recherche de Fujiwara-dono, et il semblerait que vous soyez l'un des témoins les plus importants. Peut-être pourriez-vous nous aider à retrouver sa trace. A quel moment, et à quel endroit, l'avez-vous vu précisément pour la dernière fois ? J'ai cru comprendre qu'il était question d'une maison close. Par ailleurs, il aurait été impliqué dans une altercation avec un client ; je présume que cette information venait directement de vous. En sauriez-vous davantage ? Chaque détail pourrait se révéler utile. »


    « C'est tout naturel, Minamoto-denka. Je ferai tout mon possible afin de vous prêter mon concours. La dernière fois que j'ai vu Masamune, c'était il y a quatre jours. Nous étions au Chrysanthème Doré, une maison close située dans le quartier des plaisirs. C'est un lieu réputé pour la beauté de ses Oirans et la discrétion qu'il offre à ses clients, notamment ceux de la noblesse... Masamune avait ses habitudes avec une Oiran du nom de Yuki.

    Ce soir-là, après avoir passé un certain temps avec elle, Masamune est sorti de sa chambre visiblement énervé. Il m'a dit qu'il avait eu une altercation avec un client, un homme portant un tatouage de dragon sur le bras droit. Je n'ai pas eu le temps d'en savoir plus, car il a quitté précipitamment les lieux, laissant derrière lui sa bourse et même ses sandales. J'ai tenté de le suivre et de le rattraper, mais je l'ai perdu de vue dans les ruelles sombres du quartier... »


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    Genin de Toge
    Kato Kanon
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    # Re: La maison à clore Ven 10 Nov - 15:59

    La maison à clore
     
    An 806, printemps
    Lieu:Teito
    Kato Kanon: #9D5008
    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    Minamoto Byakuren avait appelé Kanon pour une mission, et le genin s’était montré présent. Le Jonin lui avait laissé une bonne impression vers la fin de leur enquête sur Haruna, et il espérait que cette bonne impression continuerait également pour cette mission. Il fallait dire que Kanon, une fois n’est pas coutume, était frileux de retourner dans une maison close. Il se souvenait trop bien des regards des clients alors qu’il était sur scène à les divertir. Un frisson de dégoût le parcouru. Fujiwara Masamune, ce fils de noble, n’était franchement pas quelqu’un de recommandable s’il fréquentait ce genre d’établissement. Kanon ne le connaissait pas, et il était ne compatissait pas face à la disparition de ce noble. Au contraire, il en était bien content. Et il fallait le retrouver ? Si le genin n’avait pas autant envie de donner une bonne impression au Jonin, il ferait exprès de traîner des pieds juste pour ne pas avoir à résoudre cette enquête.

    – J’espère aussi. Plus vite on quitte Teito et la maison close, mieux c’est.

    Revenir à Teito, repasser par les rues qu’il connaissait si bien enfant… ah, Frère, mais qu’est-ce que tu deviens ? Tiens, il y avait pas loin la ruelle ou il avait rencontré Princesse Saki. Les souvenirs remontaient, et Kanon était très nostalgique. Heureusement que la mission était là pour le rappeler à l’ordre. Le père Fujiwara ne leur livrèrent que peu d’informations : pas de demande de rançon (un ftrès étrange), et le meilleur ami de son fils, Takeda Hiroshi. Apparemment, Masamune Fujiwara et lui fréquentaient le quartier rouge ensemble. Encore une autre crapule…

    Les deux togejin rendirent donc visite à ce Takeda Hiroshi. Kanon reconnu facilement les costumes de ces hauts nobles aristocrates, avec ces dorures ostentatoires. Il perçut aussi le regard légèrement apeuré de Takeda, et il ne put s’empêcher de laisser un sourire fier se dessiner sur les lèvres. Et pan, pile dans la gueule de la crapule ! Et le genin salua le noble à son tour, peut-être un peu trop comme le faisait les filles de la Maison Close ; il semblait que Teito faisait revenir les vieilles habitudes…

    Kanon laissa le Jonin en chef commencer la discussion, lui demandant des précisions sur la disparition de son ami. Takeda déclara que la dernière fois qu’il l’avait vu, c’était à la maison close du Chrysanthème Doré. Kanon la connaissait de nom, la maison close existant déjà quand il était plus jeune, et déjà à cette époque, les nobles la fréquentaient. Car qui d’autres auraient de l’argent à dépenser dans le quartier des plaisirs ? Le disparu venait régulièrement voir une Oiran nommée Yuki, un nom que Kanon ne connaissait pas du tout. Ce qui captiva plus l’attention de Kanon, en revanche, fut la mention de ce client avec un tatouage de dragon, que Takeda aurait perdu dans les ruelles du quartier rouge.

    Et savez-vous vers quel endroit du quartier des plaisirs l’avez-vous perdu ?

    Enfant, Kanon connaissait ces rues par cœur. Et retrouver l’homme directement leur permettrait d’éviter par la case « Chrysanthème Doré » pour aller interroger l’Oiran.

    Et cette Oiran, Yuki, quelle relation elle et Fujiwara Masamune entretenaient-ils ?


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    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Mar 21 Nov - 15:40

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Hiroshi sembla réfléchir un instant, avant de répondre aux questions de Kanon.

    « Quand j'ai perdu de vue Masamune, c'était près de l'allée des Lanternes, une ruelle étroite bordée de petites boutiques et de stands de nourriture. C'est toujours très fréquenté, même tard dans la nuit. C’est là que je l’ai perdu. Quant à Yuki, je sais que Masamune lui rendait visite fréquemment. Il semblait y avoir plus qu'une simple relation client-Oiran entre eux. Masamune parlait souvent d'elle avec une affection particulière, et il achetait régulièrement des cadeaux coûteux pour elle. Mais je ne peux pas dire si leurs sentiments étaient réciproques, Yuki a toujours gardé une certaine distance, du moins en public. »


    Le jeune homme apparaissait sincèrement préoccupé par la disparition de son ami, sur lequel les Togejins disposaient désormais de plus amples informations. Plus qu’un simple client régulier, le comportement de Masamune suggérait un attachement plus prononcé envers cette demoiselle. La manière pour le moins contrariée avec laquelle il aurait quitté sa chambre, pouvait-elle être corrélée à ce nouvel élément ? Aurait-il mal réagi après avoir été éconduit, ou bien les raisons étaient-elles totalement différentes ? Autant d’interrogations qui confortaient Byakuren dans la nécessité de se rendre au plus vite au Chrysanthème Doré, quand bien même le tandem n’avait aucune certitude que cette piste se révèlerait fructueuse.

    Remerciant de nouveau Hiroshi, le prince fit part de ses réflexions à son partenaire, avant de promptement se diriger vers le quartier des plaisirs. Malgré la prolifération des établissements de cette nature, ils n’eurent aucun mal à localiser la maison close qu’ils recherchaient, bien aidés par cette heure de la journée où les rues plus reculées restaient encore largement clairsemées. Il ne faisait nul doute qu’à la tombée de la nuit, celles-ci deviendraient d’un coup beaucoup plus animées, et que le repérage s’en serait retrouvé relativement plus ardu sans demander directement l’adresse de leur destination à un passant.

    Une situation qui ne dérangeait toutefois que peu l’impérial, qui même s’il était reconnu, officiait ouvertement en tant que Jounin de Toge, arborant son bandeau de l’Epine bien en évidence. Il redoutait plutôt d’être confronté à un milieu lui étant totalement étranger, lui qui restait un prêtre s’étant tenu à l’écart de tout cet univers si singulier, et dont l’expérience avec les femmes en général s’avérait extrêmement limitée en ce domaine. Les choses étaient a priori différentes pour Kanon, qui contrairement au Souhei, ne connaissait que trop bien ces endroits. En revanche, son malaise restait peut-être similaire, bien que basé sur des raisons différentes.

    « Comment te sens-tu ? Idéalement, nous n’aurons pas à nous attarder en ces lieux. Une fois que nous aurons pu nous entretenir avec cette Yuki, ainsi que les autres témoins potentiels, nous nous mettrons en quête de ce mystérieux homme tatoué. Il n’est pas impossible que l’une des meilleures options soit finalement de l’attendre ici afin de l’y recroiser, mais nous ne serons fixés qu’après avoir obtenu davantage de renseignements. »


    Bien qu'il n'était encore que l'après-midi, la présence de quelques clients sur place était d'ores-et-déjà notable. Il ne fut donc point surprenant de voir la tenancière accueillir ses visiteurs, en partant du principe qu'ils étaient venus trouver l'agréable compagnie de celles qu'elle évoquait comme ses filles. Un postulat conforté par la tenue noble qu'arborait Byakuren, mais qu'elle comprit rapidement comme étant erroné après s'être davantage rapprochée, et que celui-ci ait commencé à lui expliquer l'objet de leur venue. La mention de leur mission officielle en tant que soldats Togejins, ainsi que du nom Minamoto, avaient alors su convaincre la matriarche de les laisser rencontrer l'Oiran qu'ils souhaitaient interroger sans avoir à louer ses services, tant qu'ils ne s'attardaient pas trop.

    Gravissant les marches jusqu'au premier étage, ils suivaient la propriétaire des lieux jusqu'aux quartiers de cette fameuse Yuki, leur demandant d'attendre quelques instants à l'extérieur, tandis qu'elle prévenait son employée de leur visite. Une démarche somme toute naturelle, même si le Souhei soupçonnait la gérante de briefer la jeune femme afin qu'elle ne fasse aucune mauvaise publicité au Chrysanthème Doré. Elle prit finalement congés, laissant les enquêteurs rencontrer leur précieux témoin. Vêtue d'un élégant kimono aux motifs de fleurs de Sakura, elle accueillit ses hôtes avec déférence, s'inclinant avec grâce, avant de les observer avec une curiosité empreinte de prudence.

    « Je vous remercie d’avoir le pris le temps de nous rencontrer, Yuki-dono. Nous souhaiterions simplement vous poser quelques questions au sujet de Fujiwara Masamune. Il semblerait qu'il soit l'un de vos clients réguliers, et que lors de sa dernière visite, il aurait soudainement quitté votre chambre, visiblement énervé. Pourriez-vous nous en dire davantage sur ce qu'il s'est passé ? »


    Byakuren utilise le C2 Sensible afin d'analyser le chakra de Yuki.


    A dessein, le Jounin s'était abstenu de révéler immédiatement la disparition de Masamune, ou de parler directement de cet homme au tatouage de dragon. Il jugeait opportun d'observer la réaction et les propos initiaux de la demoiselle, avant de faire mention de ces développements et de jauger l'évolution de son comportement. Son chakra apparaissait néanmoins normal pour un civil ; un constat qui ne la disculpait guère complètement d'une potentielle implication dans cette affaire, mais qui avait le mérite de ne pas l'ériger en suspecte notoire. Elle répondit alors d'une voix douce, paraissant sincèrement inquiète pour Masamune. Si elle ne posait encore aucune question à son sujet, son regard trahissait une touche de détresse personnelle ; à moins qu'il ne s'agissait d'une actrice de talent.

    « En effet, Masamune-sama était un client régulier. Lors de sa dernière visite, il semblait préoccupé dès son arrivée. Nous avons parlé un moment, puis soudain, il est devenu très agité. Il a murmuré quelque chose à propos d'un danger imminent et d'une découverte qu'il ne pouvait ignorer. Avant que je puisse lui demander plus de détails, il a quitté précipitamment ma chambre. C'était très inhabituel pour lui; il est normalement si calme et mesuré... »


    MADE BY @ICE AND FIRE.

    Genin de Toge
    Kato Kanon
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    # Re: La maison à clore Mer 22 Nov - 23:05

    La maison à clore
     
    An 806, printemps
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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    Takeda Hiroshi déclara avoir perdu Fujiwara Masamune près de l’allée des Lanternes, et Kanon sut immédiatement où c’était. Il avait plusieurs fois chipé de la nourriture aux commerçants de la ruelle. Oh, si jamais il passait par là et qu’ils le reconnaissaient… Mais leurs sucreries étaient si bonnes ! Malheureusement, il semblait que le jeune Fujiwara voyait l’Oiran Yuki comme une jolie sucrerie aussi. Quel impropre ! Kanon ne comprenait pas comment Hiroshi pouvait être ami avec quelqu’un de ce genre. Il soupira. Ne dit-on pas qui s’assemble se ressemble ? Juste pour voir combien Masamune était une enflure, et lui donner une bonne leçon au passage, Kanon était prêt à mettre les bouchés doubles pour le retrouver.

    Un Masamune contrarié, car l’Oiran ne lui rendrait pas ses sentiments, proposa Byakuren. Kanon jeta à son coéquipier un regard surpris. Oh, si ses sentiments étaient de nature romantique, qu’ils soient retournés ou non, le noble l’aurait libéré de son statut d’Oiran. Le Genin avait connu un Byakuren beaucoup plus perspicace. Que lui arrivait-il ? Était-il malade ? La grimace de Kanon était suffisamment évocatrice pour montrer sa non-adhérance à cette hypothèse.

    Ah, la maison close du chrysanthème dorée… à peine cherchée, déjà trouvé ! Kanon aurait bien déjà fait chemin inverse s’il le pouvait. Qu’est-ce qu’il détestait ces endroits. Ces regards des clients… Le Genin avait des frissons de dégoût rien qu’en y repensant. Comment se sait-il, lui demanda le Jonin ? Voilà quelqu’un qui ne savait pas ec qui pouvait se passer dans ces endroits. La nausée lui montait déjà au nez.

    Mal. Ne nous y attardons pas.

    Kanon laissa volontiers le Chef aborder les hostilités avec la matrone du coin. Se cachant dans l’ombre de l’aîné, il fit tout son possible pour ne pas se faire remarquer : si par les clients, ni par la maîtresse des lieux. Pas ces regards, priait-il, pas ces regards.

    Quand enfin le duo put monter à l’étage voir l’Oiran, ils durent attendre quelques minutes dehors pour « prévenir sa fille de leur visite ». Kanon fronça les sourcils, préoccupé. Autant il voulait vite filer hors de la maison close, autant il aimait le travail efficace et bien fait. La matrone n’allait-elle pas biaiser l’interrogatoire ? C’est le dégoût envers la matrone qui convainquit le Genin de ne pas répliquer.
    L’Oiran Yuki était comme Kanon pouvait se l’imaginer. Son kimono élégant, son salut révérencieux, ses mouvements délicats, sa voix douce, son air anxieux… Un jeu d’acteur, il était prêt à le parier ! Qui pouvait réellement s’inquiéter pour un client, autre que pour des raisons pécuniaires ?

    Quel genre de personne Fujiwara Masamune était ? Quelles étaient ses habitudes ici ?

    En savoir plus sur la perception de l’enflure par l’Oiran pourrait les aider à éclaircir le mystère.


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    # Re: La maison à clore Jeu 23 Nov - 20:26

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Prenant quelques instants afin de rassembler ses pensées avant de répondre, Yuki donnait l’impression de chercher à peindre un portrait juste et détaillé de son client.

    « Masamune-sama est un homme de nature douce et réfléchie, contrairement à beaucoup de nos clients qui viennent ici uniquement pour le plaisir éphémère. Il semblait véritablement apprécier nos conversations et la compagnie. Il était respectueux, toujours attentif à ne pas dépasser les limites de la décence ou de la courtoisie. Sa présence était... apaisante. Il venait souvent ici, parfois même juste pour parler ou pour partager un thé. Il appréciait la tranquillité et l'évasion que notre maison pouvait lui offrir loin de ses responsabilités et des attentes de sa famille. Il parlait souvent de ses contraintes en tant que membre de la noblesse, de briser ses chaînes pour vivre une existence choisie plutôt qu'imposée, et de sa quête de quelque chose de plus authentique dans la vie. Cela fait des jours que je ne l’ai pas revu, ce qui est très inhabituel ; et si vous êtes venus me questionner à son sujet, je suppose qu’il lui est arrivé quelque chose ? »


    L'inquiétude se reflétait dans les yeux de la jeune femme, dont les propos présentaient quelqu'un qui, malgré sa position privilégiée, ressentait un poids ou un conflit intérieur. Dissimuler ce qui était arrivé à Masamune n'avait par ailleurs plus de raison d'être, maintenant que le prince avait pu observer la réaction de son interlocutrice qui, qu'elle soit impliquée ou innocente dans cette affaire, savait ou se doutait désormais qu'il avait vraisemblablement disparu.

    « Fujiwara-dono n'a en effet plus été revu depuis sa dernière visite en ces lieux. Nous ferons tout notre possible afin de le retrouver. Pensez-vous que cette soudaine agitation dont il a fait preuve lors de sa dernière visite, pourrait être liée à sa quête d'émancipation ? Etait-il de nature à pouvoir s'attirer des ennuis, ou avez-vous connaissance de certaines de ses fréquentations qui pourraient s'avérer douteuses ? Je songe notamment à un autre client, un homme portant un tatouage de dragon au bras droit. »


    A la mention de ce mystérieux individu, Yuki fronça immédiatement les sourcils, tandis que son expression se figea légèrement, suggérant qu'elle reconnaissait la description venant de lui être exposée.

    « Je crois savoir de qui vous parlez. Cet homme... il est venu ici à plusieurs reprises. Il a un air intimidant et n'est pas particulièrement apprécié parmi les Oiran en raison de sa rudesse. Je ne connais pas son nom, mais son tatouage de dragon est assez distinctif. Il est grand, avec des traits durs, et il dégage une aura menaçante. Je l'ai vu quelques fois parler à Masamune-sama, mais je n'étais pas assez proche pour entendre leur conversation. Je me souviens que la dernière fois que j'ai vu cet homme ici, c'était le même soir où Masamune-sama est parti précipitamment. »

    Elle se penche légèrement en avant, baissant la voix comme pour partager un secret.

    « Je dois admettre que sa présence est quelque peu inquiétante. Il a cette manière de regarder autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Et bien que je ne puisse pas en être certaine, je crois qu'il a des liens avec certaines figures louches du quartier. Peut-être des gens impliqués dans des activités moins honorables. Maintenant que j’y repense, je me souviens que Masamune-sama mentionnait parfois des rencontres avec des individus qui, à mon avis, n'étaient pas de la meilleure influence. Je ne sais pas s'ils étaient de ses amis ou simplement des connaissances, mais j'avais l'impression qu'il se sentait obligé de les fréquenter pour des raisons qui échappaient à son désir personnel. Il ne m'a jamais semblé être le genre à s'attirer des ennuis délibérément. Il était trop réfléchi et prudent pour cela. »


    Plus la demoiselle s'exprimait, plus l'hypothèse d'une disparition liée à ce client tatoué devenait la plus probable. Le retrouver constituait probablement la meilleure piste afin de localiser Masamune. Les deux hommes avaient qui plus l'air de se connaître, et le scénario de cette soirée commençait à prendre forme. Après s'être croisés et disputés, le noble serait retourné dans la chambre auprès de l'Oiran, visiblement agité, avant de quitter les lieux de manière intempestive.

    Cherchait-il à échapper à cet individu mystérieux ? Ou au contraire, souhaitait-il confronter quelqu'un dont il aurait dû rester éloigné ? Quelle était cette fameuse découverte qu'il ne pouvait ignorer ? Aurait-il malgré lui ou par inadvertance été témoin de quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir en fréquentant ces connaissances peu recommandables, parmi lesquelles figurait sûrement le suspect ? S'il était en quête de sensations et de liberté, voire de transgression au regard de ses responsabilités, il n'aurait pas été surprenant que Masamune ait pu se rapprocher de personnes plus sulfureuses ; a fortiori si elles fréquentaient aussi le Chrysanthème Doré, avant de se retrouver pris dans un engrenage l'ayant dépassé.

    Le tandem prit temporairement congé de leur hôte, Byakuren la remerciant pour son précieux témoignage, avant de redescendre au rez-de-chaussée en échangeant ses réflexions. Hélas, la tenancière non plus ne connaissait guère l'identité de l'homme au tatouage de dragon, les établissements de cette nature se devant notamment de faire preuve de discrétion et d'être peu regardants au regard du nom de leurs clients. Elle confirma néanmoins qu'il fréquentait la maison assez régulièrement ; une perspective qui concrétisait l'intuition du Souhei, qui se doutait que l'une des meilleures options qui se présenterait au duo serait éventuellement d'attendre que leur cible revienne sur place. Une nouvelle qui n'allait probablement pas réjouir Kanon, qui souhaitait initialement passer le moins de temps possible dans un tel endroit.

    « Nous pourrions consulter les autorités de Teito, mais grandes sont les chances qu'elles disposent de plusieurs signalements correspondant à la description du suspect, ou au contraire, d'aucune information. Je crains que simplement connaître son nom soit également insuffisant, afin de le retrouver. Poser des questions dans le quartier finirait par attirer l'attention, et pourrait faire fuir notre homme s'il avait vent de notre enquête ; d'autant plus que les personnes capables de nous renseigner n'accepteraient pas forcément de collaborer. Avant de nous tourner vers ces options, l'une de nos meilleures pistes serait d'attendre discrètement qu'il revienne ici. Nous pourrions alors l'interpeler, chercher dans sa mémoire ou le prendre en filature. Avec tes talents, il serait même possible de lui soutirer des indices sans qu'il ne le réalise... Mais je ne compte pas t'imposer quoi que ce soit. J'ai conscience que simplement rester plus longtemps en ces lieux représenterait d'ores-et-déjà une expérience pour le moins désagréable. »


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    # Re: La maison à clore Mer 29 Nov - 23:29

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    Bien sûr, l’Oiran ne dit que du bien de son client, Fujiwara Masamune. Des jolies enluminures sur des faits beaucoup moins reluisants. Quelqu’un de respectueux ? Apaisant ? Et puis quoi encore ? Ce n’était qu’un homme à la poursuite d’un rêve éphémère. Briser ses chaînes ? Une existence imposée ? Fujiwara Masamune avait tellement plus que ce que les pauvres de Teito avaient. Tellement plus qu’il pouvait fréquenter des maisons closes. Cela en disait déjà long sur le genre de personne qu’il était. Kanon ne croyait pas au portrait du client par l’Oiran, pas plus qu’il le crût à une réelle inquiétude de cette dernière. Elle s’inquiétait parce que si ce client ne revenait pas, elle gagnerait moins d’argent.

    Cela n’empêcha pas le Jonin de continuer l’interrogatoire. L’Oiran parla de l’homme au tatouage de dragon, comme quelqu’un d’inquiétant. Et son discours sembla, du point de vue de Kanon, bien plus vraisemblable que son éloge sur Fujiwara Masamune. Mieux que cela, elle révéla que l’enflure de Fujiwara Masamune fréquentait des types pas très net. Oh, sûrement pas des fréquentations qui « échappaient à son désir personnel »… On avait toujours le choix dans la vie. Il n’avait juste pas choisi la bonne option.

    Plongé dans ses réflexions, Kanon suivit Byakuren au rez-de-chaussé, sans prendre le temps de saluer l’Oiran. L’homme au tatouage et Fijiwara Masamune devait avoir un lien, pensa Kanon. La description de l’homme tatoué criait « personne louche », ce qui rimait bien avec les affaires louche de l’enflure. Justement, la matrone révéla que le tatoué fréquentait régulièrement la maison close. Et à cette information, il sut qu’il passerait sans doute bien trop de temps en plus dans ce lieu. Surtout quand le Jonin lui partagea son plan pour la suite.

    Bien, je veux bien faire la fille, mais tu viens avec moi jouer le client, maugréa Kanon.

    Ils étaient dans un moment de l’enquête où le Genin ne pouvait plus se défiler. Et à qui d’autres demander de réaliser une telle tâche ? À une autre fille ? Elles vivaient dans des conditions suffisamment horribles, inutile d’en rajouter.

    Avec une certaine réluctance dans ses gestes, Kanon effectua les quelques mudras du Henge, pour modifier son apparence toute en changeant sa voix (C1 Shinobi + C2.2 Espion). Des courbes plus féminines, une voix plus aiguë… Oh, il devrait beaucoup ressemblait à sa mère maintenant, du moins le souvenir qu’il en avait d’elle : jeune, jolie, fille de la Maison Close avec tout l’attirail.

    « Kanon, c’est l’heure d’entrer en scène » disait la Matrone de la Maison Close, juste avant qu’il dansât pour divertir les clients.

    Entrant dans son personnage, Kanon se pressa contre Byakuren, le poussant vers les tables.

    Minamoto-sama, venez boire un verre avec moi ~

    Un joli sourire, une voix chantante, une démarche délicate et quelque peu aguicheuse. S’il ne jouait pas correctement son rôle… Oui, il y avait intérêt à ce que le plan porte ses fruits !

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    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Jeu 30 Nov - 21:10

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    Les implications du plan de Byakuren avaient immédiatement été comprises par Kanon, prêt à faire usage de ses talents afin de soutirer des informations à leur cible. Une bonne volonté ou un professionnalisme qui méritaient d'être loués, compte-tenu de ses réticences plus que compréhensibles. Après tout, ce séjour prolongé au Chrysanthème Doré et ce projet d'imposture, suscitaient probablement des souvenirs désagréables chez le jeune homme. Sûrement considérait-il lui aussi qu'il s'agissait là de la piste la plus probable qui se présentait aux Togejins ; ou tirerait-il une certaine satisfaction à prendre à défaut leur suspect, une fois que la supercherie lui serait révélée. Une perspective d'autant plus plausible qu'il souhaitait entraîner le prince dans ce subterfuge, afin qu'il se fasse lui-même passer pour un client. S'il devait endurer cette mise en scène, alors peut-être comptait-il au moins profiter des réactions de ceux qui y seraient associés...

    « Je te remercie grandement. Voilà qui devrait nous faciliter la tâche, en espérant que notre suspect revienne ici... et suffisamment rapidement. Je suppose que rester sur place sans être ni client ni employée pourrait également paraître étrange, et qu'il serait préférable que je me fasse moi-même passer comme appartenant à la première catégorie... »


    Byakuren utilise le C1 Shinobi afin de modifier son apparence.


    La transformation du Souhei restait plutôt simple, prenant les traits d’un noble aux cheveux d'ébène. Une simple précaution, non pas par crainte pour sa réputation, mais pour minimiser les risques de faire échouer l'enquête en étant reconnu, ou identifié comme un soldat de Toge. C'est également la raison pour laquelle il s'abstint d'utiliser le Genjutsu afin de parfaire sa métamorphose, susceptible d'interpeler un utilisateur du chakra versé dans la Sensorialité ou la Résilience mentale. En revanche, le Henge de Kanon s'avérait nettement plus impressionnant, et pour le moins perturbant. Une toute autre personne se tenait désormais face au prêtre d'Amaterasu, dont la première réaction fut de rester bouche bée l'espace d'un instant, avant de rapidement arborer un sourire amusé. Il ne s'agissait pas que d'un changement d'apparence radical parfaitement maîtrisé. La voix, la démarche, la personnalité du Genin n'avaient à présent plus rien à voir avec celles qu'étaient originellement les siennes.

    La tenancière se montrait pour sa part très enthousiaste, prête à louer gratuitement une chambre au tandem en échange des prestations de cette nouvelle demoiselle. La parfumant afin de parachever l'artifice, plus rien ne laissait suggérer la véritable identité de l'usurpateur. Le trouble du Jounin n'en fut que plus grand, lorsque Kanon se pressa contre lui, avant de l'inviter à boire en sa compagnie d'une voix chantante, manifestant une attitude presque aguicheuse, souriante, et si opposée au caractère habituel plutôt taciturne ou renfrognée de son partenaire. Alors qu’il venait de le tutoyer en maugréant quelques minutes plus tôt, elle utilisait désormais le suffixe -sama ! En proie à la confusion, l'impérial était tiraillé par de multiples impressions. Une part de lui-même appréciait cette nouvelle Kanon, de toute évidence plus coopérative et aux charmes indéniables, tandis que sa raison lui rappelait qu'il s'agissait de la même personne. D'un homme ! De Kanon ! S'ajoutait à ce cocktail la circonspection résultant de cette métamorphose, l'amusement d'assister à un tel changement, de même que la satisfaction que le plan puisse procéder efficacement...

    « F... Fort bien... C'est un plaisir de vous rencontrer, Kanon-chan ! »


    A la fois surpris, embarrassé, enthousiaste et un brin malicieux, Byakuren s'adaptait rapidement à cette nouvelle dynamique, se faisant la réflexion qu'il serait bien plus facile de travailler avec l'agréable Kanon-chan plutôt que l'indiscipliné Kanon-kun. Le jour et la nuit, mais une polyvalence qui dans tous les cas, constituait un atout de choix dans les compétences de l'espion, qui confirmait là tout son potentiel.

    « Je suis impressionné par cette formidable performance. Il ne s’agit pas simplement de l’apparence ou de la voix, mais également des manières et du savoir-faire. Vous feriez une excellente espionne auprès des hommes ! »


    Complimentant les talents du ninja qui jouait parfaitement son rôle, le moine s’était assuré que son interlocuteur – ou interlocutrice – puisse être seul(e) témoin de ses propos empreints de sous-entendus. Il ne restait plus qu’à attendre que leur suspect daigne se représenter au Chrysanthème Doré ; une expectative qui n’était guère la plus agréable lorsque chaque heure, ou chaque jour, revêtait une importance considérable dans toutes ces affaires de disparition. Si le lendemain s’avéra infructueux, semant avec lui les germes du doute ou de l’impatience, le jour d’après fut tout aussi libérateur que chargé d’enjeu : l’homme au tatouage de dragon venait de faire son retour.

    Sa silhouette imposante se découpait contre l’éclairage tamisé, qui mettait en évidence des traits durs ainsi qu’un regard perçant. Ses yeux balayaient le hall d’entrée d’une assurance presque arrogante, comme s’il était le maître des lieux. La véritable propriétaire joua également son rôle de manière professionnelle, accueillant son client avant de lui suggérer une nouvelle Oiran qu’elle souhaitait lui présenter, en la personne de Kanon. A la vue de la demoiselle, le suspect se montra relativement surpris et intrigué, avant d’afficher un sourire en coin, qui, bien qu’intimidant, témoignait de son intérêt. Ses regards, tout comme son expression, trahissaient la manière dont il considérait la jeune femme qui se présentait à lui : une marchandise, une jolie plante bonne qu’à lui tenir compagnie. Toutefois, son discours s’avérait beaucoup plus aimable et délicat que ce que les apparences semblaient suggérer.

    « Voilà une nouvelle fleur dans ce jardin de délices. Je n'avais pas entendu parler de votre arrivée. Les Chrysanthèmes Dorés semblent avoir un talent particulier pour dénicher d’aussi charmantes créatures. »

    L’homme s’exprimait d’une voix grave, complimentant au passage la tenancière et ses assistants pour leur flair, tandis que ses yeux parcouraient Kanon de haut en bas. Puis il poursuivit ses propos, s’approchant tout près du shinobi de manière confiante et mesurée.

    « Votre beauté est frappante, mademoiselle. J'espère que votre compagnie sera aussi exquise que votre apparence. »


    Après avoir échangé quelques paroles, l’Oiran imposteur et son client atteignirent l’étage, avant de se retrouver seul à seul dans l’une de ses chambres : une opportunité unique d’en apprendre davantage sur le suspect, et de lui soutirer à son insu d’éventuelles informations. Byakuren s’était quant à lui posté dans d’autres quartiers situés dans le même couloir, se tenant prêt à intervenir au cas où la situation dégénérait.

    Byakuren utilise le C2 Sensible afin d’analyser, puis mémoriser le chakra de l’homme au tatouage de dragon : celui-ci est digne d’un shinobi, et Kanon peut également le percevoir grâce au C1 Senseur.


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    # Re: La maison à clore Sam 2 Déc - 14:51

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    Si un Henge avec modification de voix était tout ce qu’il fallait pour voir Byakuren avec ce genre de tête, peut-être que Kanon aurait tenté bien plus tôt de mettre en œuvre cet technique. Juste pour le surprendre, le voir bégayer et troublé. Cela valait le coup, finalement, de rester au Chrysanthème Doré. Non seulement le Genin se fera un plaisir de donner une bonne leçon au suspect, peut-être pouvoir effrayer un peu l’enflure de victime de Fujiwara Masamune également, mais aussi voir le calme Jonin afficher de drôles d’expression ! Dommage qu’il se reprenne un peu vite, complimentant implicitement les talents de Kanon…

    Il fallut attendre le surlendemain pour voir arriver à la maison close ledit homme au tatouage dragon. C’était un homme avec une assurance et une attitude comme il était coutume d’en voir dans les maisons closes. Et lorsque la matrone du Chrysanthème Doré, présenta Kanon-chan comme l’une de ses nouvelles « filles », le Genin ne put qu’être dégoûté par le regard de l’homme au tatouage. Oh, Kanon-chan restait souriante, quelque peu rougissante sous les compliments, mais Kanon se retenait intérieurement de ne pas flanquer une correction au client.

    Allons nous amuser, cher client ! ~

    Kanon-chan s’agrippa au client tatoué, et ils se rendirent dans l’une des chambres à l’étage. Là-bas, la fausse Oiran poussa le tatoué à s’assoir dans un canapé et lui servit une tasse de saké. Ses gestes mesurés trahissaient une certaine habitude de ce genre de situation.

    Je suis ici pour m’assurer que votre expérience soit la plus agréable possible. Si vous avez des souhaits particuliers ou des questions, n’hésitez pas à me les faire savoir, je suis là pour vous satisfaire.

    S’inclinant face au client, Kanon-chan recula de quelques pas. Et puis, comme le jeune Kanon en avait l’habitude enfant, le voilà à exécuter une danse tout droit sortit de sa mémoire. Celle que la Matrone elle-même lui avait appris à la Maison Close, et qui captivait tant les clients qu’ils finissaient presque toujours par revenir. L’exécution de la danse n’était pas aussi parfaite que dans ses souvenirs (quand il la dansait presque tous les soirs), mais cela devrait permettre au client de lâcher prise plus facilement. Avec un peu d’alcool dans le combo, il devrait ainsi être plus facile de lui soutirer des informations. La danse avait déjà livré à Kanon une information précieuse, garce à ses capacités de senseurs (C1 Senseur) : le client est un shinobi.

    La danse terminée, Kanon-chan s’assit à droite de son client sur le canapé. Outrageusement beaucoup trop près de l’homme tatoué.

    Puis-je connaître le nom du gentleman qui honore ma présence ce soir ?

    Kanon-chan s’amusa à repasser les contours du tatouage, dessiné sur le bras droit du client, avec son index.

    Votre tatouage est fascinant, il a captivé l’attention de beaucoup de mes sœurs ici par sa beauté. A-t-il une signification particulière ?

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    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Sam 2 Déc - 22:04

    La Maison à Clore
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    Le rictus de l'homme tatoué n'avait fait que s'élargir, en observant l'enthousiasme de Kanon-chan s'étant agrippée à lui avant de le conduire jusqu'à leur chambre. Il comprenait assurément pourquoi la maîtresse des lieux lui avait suggéré cette nouvelle ; elle connaissait bien ses goûts ! Décidément, cet établissement était un véritable vivier de proies toutes aussi différentes les unes que les autres, aussi bien parmi les clients que parmi les employées ! Quelle bonne idée avait-il eu de revenir ! Il avait bien remarqué que les autres Oirans, malgré leur professionnalisme, restaient malgré tout sur la réserve en sa présence. Cette petite dernière en revanche, était aux petits soins avec lui, et savait certainement traiter un homme de la manière appropriée : elle était tout simplement parfaite afin de répondre à ses attentes !

    « Je suis ravi de l'entendre, jeune demoiselle. Mais je suis un homme exigeant, et il en faut beaucoup pour me satisfaire ! »


    Son expression restait toujours la même, presque inaltérable, souriant d'un air suffisant et carnassier. Il ne se fit guère prier, afin de s'emparer immédiatement de la tasse de saké que venait de lui servir l'Oiran, avalant son contenu d'une seule traite, avant de s'approprier lui-même la bouteille.

    « Votre service est exemplaire, mais gardons ces belles pratiques pour les avortons et autres foutriquets. Je peux boire directement à la source. »


    Puis Kanon-chan, avec une grâce et une aisance surprenante, commença à exécuter sa danse, rappelant les souvenirs de son enfance dans la maison close. Bien qu'il ait perdu une partie de sa perfection passée, la danse restait captivante, empreinte d'une nostalgie et d'une sensualité subtile qui attirèrent incontestablement l'attention de l'homme au tatouage de dragon. Son regard suivait chaque mouvement de la jeune femme, brillant d'un éclat d'appréciation, peut-être même de surprise, à mesure que la performance se poursuivait. Son œil expert semblait avoir remarqué un détail, mais il resta muet jusqu'à ce que l'Oiran vienne s'asseoir à côté de lui. Souriant de plus belle, il était clairement satisfait de cette proximité devenue bien plus étroite.

    « On me connaît ici sous le nom de Ryu. Un simple surnom, bien sûr, mais il me convient. »


    Sa voix grave résonnait d'une assurance tranquille, tandis qu'il arborait le même sourire en coin ; qui ne fit que s'élargir lorsque Kanon-chan toucha son tatouage, caressant son bras du bout de l'index. D'abord légèrement surpris par l'audace du geste, Ryu appréciait pleinement l'attention, contractant subtilement ses muscles afin de pavoiser et souligner l'ampleur de sa virilité. Son bras profita alors de ce rapprochement afin de s'enrouler délicatement autour de la taille de la demoiselle, dont la question ne l'avait aucunement décontenancé. Sûrement était-il habitué à être interrogé sur ce motif si ostentatoire qui, loin d'être dissimulé, était fièrement arboré par le suspect.

    « Ce tatouage, eh ? C'est un symbole de force et de résilience. Une représentation de mon esprit, pourrait-on dire ! J'apprécie que vous le trouviez fascinant. »


    Reprenant quelques gorgées de saké, dont il tenait la bouteille de la main gauche, il commença ensuite à parcourir de sa dextre le dos de son accompagnatrice, qui ne manqua point de s'égarer à dessein en des territoires un peu plus osés... Il s'adossa légèrement contre le canapé, son regard scrutateur fixé sur les réactions de la jeune femme, avant d'à son tour la questionner sur un ton de curiosité détendue, chargé d'une acuité certaine et d'arrière-pensées perceptibles.

    « Vous êtes une nouveauté intrigante en ce lieu. Dites-moi, quelle est votre histoire ? Vous ne semblez pas être une Oiran ordinaire. Votre danse, votre façon de parler... il y a quelque chose de différent en vous. Qu'est-ce qui vous a amené dans ce monde des plaisirs ? Serait-ce l'argent ? Peut-être qu'un homme de ma trempe serait capable de répondre à vos besoins, haha ! »


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    # Re: La maison à clore Dim 3 Déc - 0:57

    La maison à clore
     
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    Ryu, l’homme tatoué, était le genre de client de la pire espèce. Ce genre dont le regard vous démange désagréablement la peau, dont vous avez envie de voir enterré six pieds sous terre. Rien que sa manière de boire de l’alcool le démontrait : il y avait bien plus civilisé. Kanon mourrait d’envie de l’incendier, de ne plus devoir à supporter ce regard, mais il rongeait son frein pour garder sa revanche à plus tard. Kanon-chan devait rester radieuse, souriante, et assez aguicheuse pour que le client pense à n’importe quoi d’autres qu’à se méfier de Kanon-chan. Alors quand Ryu mit subtilement en avant les muscles de son bras, la fausse Oirian ne pouvait que se pâmer d’admiration devant un pareil affichage.

    Fort ? Répéta Kanon-chan en un soupir rêveur, êtes-vous important, Ryu-sama ? ~

    L’index de Kanon-chan continuait son parcours en redessinant les muscles du torse de son client. Et quand la main de ce dernier s’aventura dans certains lieux osés, Kanon cacha son sursaut de dégoût en se lovant un peu plus contre Ryu. Maudit Byakuren ! Il y avait bien intérêt à ce qu’ils finissent par découper ce tatoué en morceaux ! Il n’avait pas envie de finir cuisiné par un type pareil ! Rien que d’y penser, un haut le cœur le pris. D’aguicheuse, Kanon-chan fut emprunte de triste aux interrogations de Ryu sur l’origine de l’Oiran.

    – Cher Ryu-sama, ces murs sont le seul refuge que j’ai jamais connu. La maison où j'ai grandi, dirigée par ma précédente Mère, a malheureusement dû fermer ses portes. C’est grâce à la bienveillance de la matrone du Chrysanthème Doré que je me suis retrouvée ici.

    Un mensonge teinté de vérité ne le rendait que plus réel. Kanon avait grandi dans une maison close, mais c’était bien là la seule part de vérité dans ses paroles.

    Kanon-chan jeta un coup d’œil à la fenêtre close avec espoir, puis à la porte d’entrée de la chambre avec détresse. Quand son regard revint se poser sur Ryu, les yeux étincelants, elle se jeta sur l’homme tatoué.

    Ryu-sama, puis-je espérer que vous m’emporterez avec vous pour toujours afin que je puisse me sentir en sécurité dans vos bras puissants ? Supplia Kanon-chan, assise sur les genoux du client. Je dois avouer que la présence d’autres clients m’effraie ici, en particulier celle de Masamune-sama. Ma mère ne l’appréciait guère, et je crains qu’il ne soit lié à la fermeture de son établissement.

    Kanon-chan se blottit contre l’homme tatoué, effrayée par un futur incertain, alors que le cerveau du Genin carburait à cent à l’heure. Il espérait vivement que ce mensonge monté de toutes pièces passerait, même s’il n’était pas trop inquiet. Sans le parrainage de ces gens fortunés nobles, peu de maisons closes de bonnes factures réussissaient à tenir debout. Néanmoins, pour éviter tout doute, il y mit les bouchés doubles pour convaincre l’homme.

    Depuis le moment où nos regards se sont croisés, mon cœur a été ensorcelé par votre présence envoûtante, chuchota Kanon-chan à l’oreille de Ryu. Une connexion spéciale semble s’être formée entre nous, une flamme qui brûle ardemment. J’ose à peine l’admettre, mais je crains de ne pouvoir plus vivre sans la chaleur réconfortante de votre compagnie.

    Kanon-chan embrassa la joue du tatoué. Dieu, quand est-ce que ce fichu Ryu céderait et lâcherait les informations voulues ?

    dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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    # Re: La maison à clore Dim 3 Déc - 3:44

    La Maison à Clore
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    La vanité de Ryu avait trouvé en Kanon-chan une complice particulièrement réceptive, dont l'admiration flattait grandement son ego. Certes, il s'agissait d'une Oiran, et ce genre de pratiques appartenaient à leur répertoire. Pourtant, cette nouvelle se montrait beaucoup plus démonstrative et moins réservée. Le signe des personnes intéressées. Qu'elle fût sincère ou non, l'homme tatoué reconnaissait en ce comportement la marque des proies, désirantes quelque chose de lui. Une sensation dont il ne se lassait jamais, comme lorsque ce pauvre petit nobliau  avait commencé à le fréquenter, désespéré à l'idée de découvrir de nouveaux horizons, de s'émanciper de sa vie actuelle, de connaître le frisson et le sel de l'existence. La voilà qui se pâmait d'admiration pour son physique digne d'Hachiman, avant de s'intéresser à son statut. Une femme comme il les aimait !

    « Disons que je suis quelqu'un qui sait obtenir ce qu'il veut, et qui a les ressources pour y parvenir. »


    Sur ces paroles, le client resserrait son étreinte autour de la demoiselle, écoutant attentivement son récit. Une histoire a priori crédible, classique des femmes s'étant retrouvées à évoluer dans ce milieu. Il avait noté les regards qu'elle avait jetés à la porte et à la fenêtre, avant de se poser sur lui les yeux brillant d'un éclat dont il était satisfait. Il fut toutefois surpris par la demande directe de son interlocutrice, qui n'hésita nullement à rebondir sur sa boutade, prenant celle-ci au pied de la lettre. Les désespérées dans son genre étaient ses préférées. Respectueuses, malléables, soumises et dépendantes.

    Son visage s'illuminait d'un large sourire, parvenant difficilement à réprimer une forme de jubilation mal placée, avant que son expression ne se fasse soudainement plus fermée à la mention de Masamune. Si Kanon-chan avait piqué son intérêt, celui-ci s'en trouvait désormais décuplé. La voilà qui se blottissait à présent contre lui, réitérant plus explicitement sa requête. S'il ne pouvait chasser les doutes ayant germé dans son esprit à la mention de sa précédente victime, ses oreilles ne se lassaient nullement des suppliques de la jeune femme.

    « Votre histoire est captivante, ma chère. Masamune, vous dites ? Je l'ai croisé quelques fois ici. Un jeune noble avec des idées parfois trop grandes pour sa propre sécurité. Mais de là à dire qu'il serait impliqué dans des affaires louches... Je ne saurais dire. »


    A vrai dire, le petit noble lui avait surtout paru inoffensif, si bien que Ryu s'interrogeait sur le discours venant de lui être narré. Il trouvait également étrange que ce nom soit mentionné, peu après la disparition du principal intéressé. Celui-ci était même obsédé par sa Yuki chérie, si bien qu'il était difficile de l'imaginer fréquenter un autre établissement, ou de s'impliquer dans les affaires d'autres maisons. D'un autre côté, le Fujiwara avait certainement commencé à s'engager sur une voie moins reluisante, et toute Oiran l'ayant vu dans ses travers, ou comme ce soir où il avait osé lui tenir tête, pouvait légitimement se sentir mal à l'aise.

    De plus, il était absolument certain que cette Kanon-chan était une authentique courtisane. Cette démarche, ce savoir-faire étaient le fruit d'années de pratique, et ne pouvaient être appris en seulement quelques jours par un quidam cherchant à enquêter ou obtenir des informations. Peut-être avait-elle été payée à cette fin ? Auquel cas, elle ne resterait qu'une petite sotte de plus qui tomberait entre ses griffes. Et si elle était sincère, alors il venait de trouver sa favorite.

    « Hahaha ! Kanon-chan, ta franchise est rafraîchissante ! Dans un monde où les masques et les jeux de rôle sont la norme, il est agréable de voir une femme telle que toi avouer à son client ce qu'elle ressent vraiment. La soif de liberté. Le désir de richesse. Un homme beau, fort et charismatique l'arrachant à cette vie misérable. Après tout, vous n'êtes rien sans nous. Mais rassure-toi, je dois  admettre que depuis le départ, tu as su capter mon attention d'une manière que peu ont réussi ; et l'idée de t'emporter avec moi, de t'offrir une vie différente, est assez séduisante. Permets-moi donc d'en parler à ta matrone. Si elle accepte, je serais ravi de t'accueillir dans mon monde, héhé. »


    Le suspect s'était mis à tutoyer Kanon-chan, renonçant à son tour aux artifices d'usage, tandis qu'il se saisissait de son menton entre son pouce et son index, avant de lui rendre sa bise par un baiser assuré ; comme s'il venait de marquer sa propriété. Que l'Oiran soit sincère ou non, il ne tarderait guère à le découvrir, et il serait trop tard pour elle afin de regretter son choix. L'alcool ne faisait qu'accroître la jouissance de Ryu, se voyant d'ores-et-déjà gagnant quelque soit le scénario. Sûrement affectait-il également son jugement, pour l'exposer à un risque dispensable, mais il le trouvait négligeable. Que pourrait faire cette femme face à lui et ses camarades ? Et même si elle était employée par des enquêteurs, jamais ne pourraient-ils le suivre.

    Descendant en compagnie de son nouveau trophée, l'homme tatoué commença à s'entretenir avec la tenancière, tentant dans un premier de temps de négocier sa compagnie pour une nuit. Une durée qui serait bien suffisante afin d'établir ou non l'honnêteté de cette demoiselle, et qui lui permettrait d'aviser en conséquence. Une période également beaucoup plus acceptable pour la matriarche, dans le cas où Kanon-chan était réellement l'une de ses filles.

    De son côté, Byakuren avait pu ressentir le tandem se mettre en mouvement, attendant qu'il ait quitté l'étage afin de sortir de sa propre chambre. Suivant leur déplacement vers la sortie de l'établissement, il comprit rapidement que d'une manière ou d'une autre, le Genin était parvenu à raccompagner leur cible. C'est alors qu'il perçut un phénomène particulièrement étrange : le chakra de Ryu se divisa soudainement en quatre signatures différentes, avant de s'éparpiller dans des directions opposées ! Des leurres de chakra étaient à l'œuvre, une conclusion que le prince pu atteindre sans avoir été témoin de la scène qu'avait pu voir son partenaire. En compagnie de son nouveau protecteur, Kanon avait pu observer l'un de ses hommes de main générer ces faux-semblants, alors que d'un mouvement fluide, Ryu venait de le soulever, portant désormais Kanon-chan dans ses bras !

    « Accroche-toi bien princesse, il est temps de mettre les voiles. Je sais que les filles dans ton genre ont toujours rêvé d'un tel moment. Ne t'inquiète pas, une fois que nous serons arrivés, tu auras tout le loisir de me rendre la pareille, et de satisfaire mes propres souhaits... Oh, et j'ai failli oublier : je me dois de te bander les yeux le temps du trajet, mais pour une femme comme toi, c'est peut-être plus un plaisir qu'un inconvénient, haha ! »


    C'est alors qu'il se mit à disparaître, se déplaçant avec une célérité remarquable que peu de soldats étaient capables d'égaler. Une vitesse qui en quelques minutes, permit au tandem d'atteindre une bâtisse en légère périphérie de la ville. Retirant le bandeau couvrant les yeux de Kanon, celui-ci pouvait constater qu'il se trouvait désormais dans un lieu inconnu. Un charmant salon traditionnel, qui ne lui donnait que peu d'informations au regard de ce nouvel endroit, si ce n'est qu'il avait l'air habité et relativement luxueux ; du moins de l'intérieur. La pièce ne comportait aucune fenêtre, avec pour seule distraction immédiate la présence de Ryu, s'abreuvant d'une gorgée d'un vin aux allures de grand cru, dont il apportait un verre potentiellement suspect à celle qui était devenue sa compagne.

    « Bienvenue dans mon humble demeure ! Sûrement est-elle plus agréable que le Chrysanthème Doré, ou la maison de ta Mère. Quel était son nom d'ailleurs ? Peut-être l'ai-je déjà fréquentée. »


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    # Re: La maison à clore Jeu 7 Déc - 0:19

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    Le tatoué était un homme coriace en affaires, constata Kanon. Ryu magouillait sans doute dans des affaires pas net, au vu de son « savoir » et de ses « ressources » lui permettant d’obtenir « ce qu’il veut », mais aucun moyen de le certifier avec seulement des soupçons. Quant à Fujiwara Masamune, le visage de l’homme tatoué seul faisait à comprendre deux choses : soit il avait commis une erreur en mentionnant ce nom (adieu sa couverture d’Oiran!), soit il avait fait mouche (et ils n’entretenaient pas de bonnes relations). Les paroles de Ryu lui convainquirent que ces deux alternatives ne signifiaient pas grands choses pour ce truand de grands chemins. Au contraire, le voilà qu’il mordait à l’hameçon et le faisait sortir du Chrysanthème Dorés ! Une victoire pour le Genin, qui allait pouvoir enquêter sur Ryu dans son environnement naturel.

    Une victoire de courte durée, car Kanon vit un homme de main du tatoué générer des faux-semblants, avant de se faire bander les yeux et soulever comme s’il était une plume. Il fallait absolument prévenir Byakuya de sa position et qu’il le suive ! Et pour cela, Kanon-chan avait encore quelques tours dans son sac.

    –  Ryu-sama ! ~ cria Kanon-chan, face à la vitesse de déplacement de l’homme tatoué qui portait la fausse Oiran dans ses bras.

    Ce n’était pas parce Kanon-chan n’avait plus de vision, qu’elle était dépourvue de voix ! Tantôt gloussant, tantôt s’extasiant, elle prit ce voyage de quelques minutes comme un jeu, louant les prouesses de son ravisseur. Elle criait si fort, qu’à coup sûr, tous les passants se retournaient devant son passage.

    Quand Kanon retrouva la vue, il se trouva dans un salon traditionnel plutôt luxueux. Les activités de Ryu, aussi légales ou illégales qu’elles pourraient être, lui permettaient de gagner plus qu’aisément sa vie. L’absence de fenêtre soulignait le besoin de discrétion du tatoué, et orientait Ryu vers des activités belles et bien peu reluisantes. En des mots simples : il serait sans doute difficile de sortir de ce bâtiment sans se faire remarquer, c’était bien la chance du Genin !

    –  Votre demeure semble tout à fait charmante.

    Kanon-chan admirait le fruit de la force de Ryu-sama : les meubles brillants la richesse à plein nez. Ce dernier interrompit l’Oiran dans sa contemplation, interrogeant sur le nom de sa Mère.

    –  Je… je ne le connais pas, je l’ai toujours connu comme étant ma Mère, Ryu-sama.

    Une hésitation tout à fait ingénue de la part de Kanon-chan, car Kanon lui-même ne connaissait pas le nom de la Matrone de la Maison Close de son enfance. Ayant toujours utilisé les termes d’adresse jugé approprié, il n’en avait encore jamais eu besoin. Tout comme Frère d’ailleurs.

    –  Elle tenait un établissement à proximité quartiers pauvres de la Capitale. Je pourrais vous montrer l’endroit.

    Pour Kanon-chan, c’était là un argument pour montrer au tatoué la sincérité de sa non-connaissance du nom de sa Mère. Pour Kanon, en revanche, c’était là une future porte de sortie. Une porte de sortie utilisable une fois que le bâtiment aurait été fouillé de fond en comble.

    –  Mais vous comprendre que je n’ai guère envie de m’y rendre tout de suite, Ryu-sama. Surtout si nous risquions de rencontrer Masamune-sama en chemin… Me feriez-vous l’honneur de me faire une visite de votre demeure ? De ma future maison ?

    Kanon-chan bût une gorgée de vin. Elle avait envie de constater par elle-même jusqu’où les ressources de son « client » s’étendait.

    –  Que diriez-vous de commencer par la cuisine ? Demanda-t-elle, agitant son verre à moitié vide.  Ou bien par la chambre ? Continua Kanon-chan, s’agrippant à Ryu en mettant ses formes en valeur.

    Kanon, lui, n’avait envie que d’une chose : transformer ce malotru de Ryu en brochette. Il avait la sensation que plus il restait en compagnie de l’homme, plus il serait difficile de s’en défaire. Mais où était donc ce prince charmant quand on avait besoin de lui ?!

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    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Jeu 7 Déc - 2:12

    La Maison à Clore
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    Kanon-chan venait d'être kidnappée ! La situation était critique ! Outre les phénomènes étranges que Byakuren avait pu percevoir grâce à sa sensorialité chakratique, il n'était guère resté sourd aux appels du Genin, capable de moduler sa voix ! Une indication qui l'aida à deviner la direction appropriée, d'autant plus que ses facultés lui permettaient de tracer la signature du suspect sur de plus longues distances, maintenant qu'il l'avait mémorisée. L'une d'entre elle se déplaçait a priori plus rapidement, dans le sens d'où provenait les cris de son partenaire.

    Sans plus attendre, le prince sortit à son tour de l'établissement, avant de matérialiser une monture ailée d'argile noire et de se mettre en route. S'il n'atteindrait pas la même vitesse que l'homme tatoué, il devait faire vite, d'autant plus que si ce créateur des leurres s'approchait de Kanon et décidait de scanner son chakra, il pourrait détecter des anomalies ! Fort heureusement, l'auteur de cette diversion semblait différent de Ryu, et s'avérait probablement moins rapide que lui. Le Souhei se devait d'arriver avant !

    Byakuren utilise la capacité du C2 Maître Elémentaire afin de créer sa monture de Terre Noire, et le C2 Ouverture afin de suivre Ryu. Il parvient à déterminer la bonne direction grâce à la voix de Kanon et la vitesse plus élevée de la signature.


    De son côté, Kanon-chan s'efforçait de garder son sang-froid, parvenant à rester dans son rôle en dépit des circonstances. Complimentant la demeure de son hôte – ou de son ravisseur – elle répondit avec sincérité à la question venant de lui être posée, puisant dans son propre passé. Evoquant de nouveau le fameux Fujiwara Masamune, elle manifestait sa réticence à l'idée de se rendre de nouveau au sein de cette maison close, proposant à Ryu de lui faire visiter les lieux. Un endroit qu'elle désigna comme sa nouvelle maison ; une formulation loin d'être anodine, qui satisfaisait naturellement l'homme au tatouage de dragon.

    Ce dernier était toutefois de plus en plus convaincu que la demoiselle cherchait, d'une manière ou d'une autre, à obtenir des informations sur le noble qu'il avait séquestré. Ce n'était plus qu'une question de temps, avant qu'il ne puisse en obtenir la confirmation, et aviser du traitement qu'il réserverait à cette petite Oiran. Si elle s'était bel et bien retrouvée entre ses griffes afin d'aider des enquêteurs, elle n'était pas si différente de Masamune, qui lui aussi, s'était aventuré dans un monde pour lequel il n'était pas adapté. Mais contrairement au Fujiwara, Kanon-chan était beaucoup plus charmante, et sa naïveté la rendait presque attachante.

    « Je voulais parler du nom de la maison où tu avais grandi. Dans ce milieu, rares sont les personnes à faire usage de leur véritable identité, hormis certains nobles assumant leurs penchants. Tu sembles beaucoup craindre ce Masamune, est-il réellement si dangereux ou effrayant ? »


    Une question visant à creuser davantage les motivations de la jeune femme, afin d'exposer ses mensonges ou mieux comprendre ses craintes, dans l'éventualité où celles-ci s'avéraient malgré tout véridiques. Dans tous les cas, l'expression de Ryu s'était faite particulièrement radieuse, lorsqu'il put observer son invitée boire dans le verre qu'il lui avait servi, avant de suggérer la cuisine, et surtout la chambre, comme leurs destinations futures. Même si elle était un indic, elle n'en restait pas moins une femme, dotée de toutes les qualités requises afin de le satisfaire ! La cuisine et la chambre ? Décidément, cette Oiran connaissait sa place et lui correspondait parfaitement !

    « La cuisine ferait-elle partie de tes talents ? Une compétence à laquelle j'accorde une grande importance ! Heureusement, il existe d'autres moyens pour me satisfaire, et si tu n'es pas un cordon bleu, tu pourras aisément compenser par d'autres habiletés. La chambre est justement l'endroit idéal afin de les mettre en œuvre ! »


    Remplissant de nouveau le verre de Kanon-chan avec la bouteille de vin posée sur la table, Ryu se saisit par la suite de sa main, d'une étreinte virile et assurée, avant de se diriger vers une nouvelle pièce. Le Genin pouvait remarquer que ce n'était pas que le salon qui se trouvait dépourvu de fenêtres : tout l'intérieur paraissait coupé de l'extérieur. S'agissait-il d'un souhait délibéré afin d'éviter les regards extérieurs indiscrets ? Ou bien d'un sous-sol ? Quoi qu'il en soit, cet espace était sans aucun doute aménagé afin de profiter de l'ensemble des commodités qu'un logis avait à offrir ; incluant l'existence d'une chambre au mobilier tout aussi luxueux qu'exubérant.  

    « Voici notre chambre ! J'espère qu'elle te plaît, car nous pourrions y passer beaucoup de temps, haha.  Je suppose que tu n'y vois pas d'inconvénient ? Tu veux me faire plaisir après tout, non ? J'espère que tu étais sincère, lorsque tu disais vouloir me satisfaire... Je déteste les petites menteuses, et tu ne veux pas me contrarier, n'est-ce pas Kanon-chan ? »


    Le ton de Ryu se faisait peu à peu plus doux, et surtout, infantilisant, tandis que ses mains baladeuses devenaient plus entreprenantes. Il savait qu'il tenait désormais sa proie, et il allait devenir délicat pour Kanon-chan de concilier sa couverture, avec cette envie de plus en plus "réelle" de plaire à son ravisseur ! Comment allait-elle faire ?

    En buvant le verre, Kanon a absorbé le contenu d'une Pilule Excitation !


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    # Re: La maison à clore Jeu 7 Déc - 22:51

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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    Kanon avait soudainement envie de répliquer franchement à ce satané Ryu que Masamune était sans doute presque aussi vile crapule que lui. Le Genin n’avait pas besoin de le rencontrer pour le savoir : sa fréquentation des maisons closes parlait pour lui-même. Mais Kanon-chan ne pouvait ni répondre aussi vulgairement, ni insulter Ryu-sama. Peu importe combien le comportement de ce malfrat lui donnait envie de vomir.

    – Masamune-sama est un homme si redoutable ! À cause de lui, j'ai été jetée à la rue, sans abri ni refuge.

    Une fille telle que Kanon-chan ne pouvait se soucier que des problèmes matériels, n’est-ce pas ? Le Genin avait de plus en plus conscience qu’un étau se refermait autour de lui. Que bientôt, sa couverture d’Oiran risquait de tomber à l’eau. Encore plus quand cette impression de devoir plaire au tatoué se faisait de plus en plus pressente. Comme si cette déclaration d’amour de pacotille, échangé quelques instants plutôt, se faisait plus réel. Kanon voulait vraiment transformer l’homme en brochette immédiatement, le couper en petits morceaux pour que ses vulgarités prennent fin… Mais il s’en retrouvait incapable, tiraillé avec le désir de rester le plus proche possible de Ryu-sama (ce qui n’était plus possible s’il mourrait).

    – Mais grâce à votre amour, Ryu-sama, j’ai trouvé un nouveau foyer.

    Alors quand l’homme au tatouage présenta à Kanon-chan leur chambre, une pièce encore sans fenêtre, cela n’inquiéta pas le moins du monde la fausse Oiran. Le plan originel, d'envoyer six pieds sous terre Ryu-sama et de fuir, n’était plus vraiment d’actualité. À la plus grande horreur de Kanon, la chambre semblait même être un lieu très attrayant, surtout si l’homme aux mains baladeuses y restaient en sa compagnie.

    – Vos désirs sont précieux à mon cœur. N’ai-je pas déjà déclaré que ma vie ne prendrait pas sens sans la tendre chaleur de votre présence ? Ne suis-je pas prête à tout pour rester à vos côtés ?

    Kanon s’extirpa de l’étreinte de Ryu-sama, entre regrets et dégoûts. Au vu des mains baladeuses et plus qu’insistances du tatoué, ce dernier cherchait sûrement un contact un peu plus intime ? Kanon frémit, répugné par l’idée même de penser d'accorder à l’homme un tel contact, mais bien incapable de dire « non ». Il se retrouvait comme dans son enfance, à danser sur la petite scène de la Maison Close sous les regards nauséeux des clients – qui pensait sans doute à bien plus qu’à s’émerveiller devant un spectacle bien mené – alors qu'il rêvait de déguerpir de la scène. Oh, que le Prince Charmant viennent vite !

    Ryu-sama, puis-je présumer que mon humble présence vous satisfait toujours, ou bien désirez-vous peut-être une autre compagne parmi mes sœurs ? Serait-ce la force incontestable de Masamune-sama qui suscite votre crainte et justifie votre hésitation ? Comment pouvez-vous, être ainsi indécis dans vos choix, Ryu-sama, alors que vous détenez beaucoup de puissance ?

    Des larmes de crocodiles coulèrent sur les joues de Kanon, frustré de ne pas pouvoir satisfaire son ravisseur, tout en s’installant sur le grand lit en mettant ses jambes en valeurs.

    Dans les lueurs du Chrysanthème Dorés, mes yeux ont rencontré un homme d’exception. Serait-ce vous, l’homme que j'ai aperçu, capable de prendre ce que vous désirez avec audace et assurance ? Ou ai-je simplement rêvé que vous pourriez être l’homme destiné à être le mien ?

    Kanon-chan ne pouvait satisfaire ni faire plaisir à un homme girouette, dont les actions disaient quelques choses, mais les paroles autres choses. Elle en était fortement attristée. Comment faire plaisir à quelqu’un dont l’intimité physique disait qu’il la désirait, mais dont les paroles infantilisantes sous entendait qu’il ne voulait pas vraiment d’elle ?

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    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Ven 8 Déc - 1:06

    La Maison à Clore
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    Après de longues minutes passées sur le dos de sa monture, le prince approchait enfin de sa destination. Hélas, de nouvelles embûches se trouvaient désormais sur son chemin : deux signatures dignes de soldats se faisaient ressentir à l'extérieur de la demeure, au sein de laquelle Kanon semblait actuellement retenu. Deux autres correspondaient à celles de civils, mais leurs déplacements suggéraient qu'il s'agissait vraisemblablement de gardes assurant des patrouilles autour de la propriété.

    Quant au chakra du suspect, il avait pour sa part l'air d'émaner d'un niveau inférieur, laissant penser à un sous-sol situé sous la bâtisse principale. Une configuration ennuyeuse, d'autant plus que le responsable des leurres de chakra ne figurait probablement guère parmi les hommes de main déjà présents. Au moins, si lui aussi était doué de facultés sensorielles, il ne pourrait dans l'immédiat compliquer la tâche du Souhei. Une autre source civile se faisait enfin ressentir depuis ces tréfonds : pouvait-il s'agir du noble disparu ?

    Alors qu'il évitait les sentinelles en mouvement en suivant leur signature chakratique, les plus redoutables d'entre elles restaient postées non loin de l'entrée principale. Une confrontation directe souffrait d'un inconvénient manifeste : un manque de discrétion susceptible de mettre son partenaire en danger, si son ravisseur se trouvait soudainement alerté par le chahut émanant de la surface. Une diversion était également envisageable, mais la supercherie serait rapidement détectée, incitant Byakuren à opter pour une méthode combinant les avantages de ces deux alternatives.

    Se transformant en chat, il commença à s'approcher de la porte, sous le regard circonspect des deux hommes sur le qui-vive. Avaient-ils d'ores-et-déjà détecté une anomalie, ou bien s'agissait-il de leur méfiance naturelle ? Dans tous les cas, le Jounin avait atteint son objectif, celui de se retrouver à portée suffisante, afin de les plonger par surprise dans son Genjutsu. La voie vers l'intérieur de la maison était temporairement libre.

    Byakuren utilise le C1 Shinobi afin de se transformer en chat, puis le C3 Monde Intérieur et le C3 Insigné afin de neutraliser les gardes à l'aide d'une illusion (Rang B).


    Dans le même temps, Ryu écoutait sa nouvelle compagne se plaindre de Masamune. S'était-elle réellement retrouvée à la rue à cause de lui ? Une chose était certaine : elle persistait dans son discours, réitérant des mots qui sonnaient comme une douce mélodie à ses oreilles. Jamais ne se lasserait-il de cette reconnaissance presque désespérée que Kanon-chan lui manifestait. Dans son esprit, elle faisait probablement preuve de sincérité, que ce soit par réelle dépendance, ou dans une tentative de solliciter sa clémence, si elle se doutait de sa suspicion. Il laissa finalement s'échapper un rire gras, presque suffisant, à la mention de la force incontestable de Fujiwara.

    « Hésitant ? Indécis ? Moi ? Hahahahaha ! N'aie crainte, ma petite Kanon-chan. Je n'ai peur de personne, et tu es déjà mienne. »


    Peut-être par sadisme, ou bien par scepticisme, les larmes de crocodiles de sa vis-à-vis ne suscitaient aucune forme d'empathie chez l'homme au tatouage de dragon, arborant son sempiternel rictus. Ce sourire s'élargit d'autant plus lorsque la demoiselle commença à s'allonger sur le lit, mettant suggestivement ses jambes en valeur. Une vue qui ravissait ses plus bas instincts, exacerbés par les paroles que Kanon-chan venait de lui adresser.

    « Je vais te le prouver de ce pas, et te montrer que tu n'as pas rêvé. Je sais que tu me mens, mais il est trop tard pour te défiler. »


    Suggestif:


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    # Re: La maison à clore Ven 8 Déc - 18:16

    La maison à clore
     
    An 806, printemps
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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    La situation était arrivée à un point de non-retour. Quand Ryu-sama déclara qu’il savait que Kanon-chan mentait, que la fausse Oiran était déjà sienne… C’était l’instinct, le Genin savait ce qu’il allait suivre : des attouchements plus qu’intime. Et il était paralysé. Pas par la peur. Encore moins par anticipation des actes charnels qui allaient sans doute suivre – ces derniers étant loin d’être tolérable, surtout avec une crapule tel que Ryu. Kanon était prisonnier de son rôle, sans savoir comment s’en défaire ; tiraillé entre le désir dégoûtant de satisfaire Ryu-sama, et celui de le transformer en une brochette grillée.

    Alors quand Ryu-sama grimpa pour mettre en acte ce que Kanon sentait qu’il allait arriver, le Genin n’en fut que peu surprit. Le visage insondable, il se prépara à subir les caprices du tatoué. Sa caresse le laissa de marbre. Ce n’était pas comme certains clients n’avaient pas essayé quand il était petit. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas vu de ses propres yeux ce qui pourrait se passer.

    Et puis soudainement, quand Kanon pensa que le pire allait arriver, voilà que Ryu-sama fut projeté contre le mur, paralysé par la foudre. Minamoto Byakuren ! La mission ! Son ravisseur n’était soudainement plus intéressant. Le prince en armure étincelante était beaucoup plus captivant – et beaucoup moins indécis. Satisfaire les souhaits du Jonin serait beaucoup plus gratifiant, puisqu’il connaissait la raison de sa venue en ces lieux : la mission, retrouver Fujiwara Masamune. Et cette crapule de Ryu pourrait enfin payer !

    Byakuren-sama, vous voilà enfin ! Votre entrée est comme un rayon de lune dans la nuit, apportant une lueur d’espoir à mon cœur. Seriez-vous le héros tant attendu de ma vie ?

    Kanon-chan prit la main du prince, et sortit du lit pour reprendre une position beaucoup plus descente, se recouvrant là où il le fallait. Le Genin trépignait d’impatience : bientôt, il pourrait dire adieu au rôle de Kanon-chan, donner une bonne correction à ce satané Ryu, puis retrouvé cette enflure de Masamune !

    Mais ce sentiment de devoir faire plaisir était toujours persistant. Au lieu de prendre l’initiative, Kanon-chan s’accrocha donc au bras du Jonin, attendant d’exécuter les prochaines directives.

    Que faisons-nous, maintenant ?

    Néanmoins, Kanon ne put s’empêcher de lancer un regard mutin à l’homme tatoué, attaquant l’homme dans son ego.

    Il semblerait que mes craintes se confirment. Vous êtes bien faible, Ryu, comparé à Byakuren-sama.


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    # Re: La maison à clore Ven 8 Déc - 22:21

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Il était compréhensible que Kanon puisse manifester de l'enthousiasme ou de la reconnaissance, en venant d'être secouru par l'intervention in extremis de Byakuren. Cependant, sa réaction s'avérait nettement plus hyperbolique que ce que son sauveur aurait pu imaginer ! Le héros qu'elle ou qu'il aurait attendu toute sa vie ? Un rayon de lune pourfendant l'obscurité ? Une métaphore d'autant plus cocasse qu'il était un prêtre d'Amaterasu, officiant désormais au Temple de Tsukuyomi. D'ailleurs, pourquoi était-il encore déguisé ? Était-il prêt à aller jusqu'au bout de son rôle dans l'intérêt de la mission ? Existait-il d'autres raisons dont le prince n'avait point connaissance ? Alors que les questions se bousculaient dans son esprit, l'entrain de Kanon-chan se fit d'autant plus sentir, tandis qu'elle s'agrippait à son bras.

    « Kanon ? »


    Cet agréable contact s'entremêlait à la surprise ainsi qu'à l'urgence de la situation, laissant le Souhei des plus circonspects face à ce spectacle si singulier. Le Genin continuait-il de jouer son rôle à la perfection, dès fois que cela puisse se révéler important ? Ou bien était-il sous influence ? A vrai dire, cette hypothèse s'avérait crédible au vu des circonstances et du suspect, tentant de se relever laborieusement. Alors que l'Oiran demandait à l'impérial quelle était à présent la marche à suivre, elle regarda d'ailleurs l'homme tatoué d'un regard étrangement mutin, avant de lui lancer qu'il était trop faible à son goût, contrairement au Minamoto... Nulle colère n'était en ces paroles perceptibles, ajoutant à ce tableau surréaliste où le Genin semblait se complaire auprès d'un homme fort... Hélas, le moine devrait attendre afin d'obtenir plus de détails, en ce que la mission restait prioritaire. Si Kanon-chan était toujours aussi coopérative, mieux valait-il profiter de son attention afin de donner ses directives.

    « J'ai détecté une autre présence civile dans ce sous-sol, plusieurs mètres à gauche en sortant d'ici. Il se pourrait que ce soit Masamune, l'un de mes clones est parti vérifier. En surface, il y a également quatre gardes dont deux capables d'user du chakra. Je les ai temporairement neutralisés, mais un troisième utilisant des leurres pourrait les rejoindre. Tout d'abord, mettons ce prédateur hors de combat, avant de s'occuper de ses sbires. »


    Byakuren a utilisé le C1 Shinobi et le C3 Nouvel Elément, afin de créer un clone de cristal parti à la recherche du civil.


    « Faible ? Moi ? Hahaha ! Décidemment, tu es bien sotte, Kanon-chan ! Je suppose que ce bouffon est le type qui t'a chargé d'enquêter sur cet imbécile de Masamune, n'est-ce pas ? Après tout, les putes comme toi se jettent toujours dans les bras des hommes capables de les arracher à leur quotidien ! Mais vous savez quoi ? Le Fujiwara n'était pas si différent, désespéré à l'idée de changer de vie. Décidément, les putes et les nobles, vous allez bien ensemble. Tous aussi stupides et corrompus les uns que les autres ! »


    Engourdi par l'attaque de Byakuren, les effets paralysants dont il était victime semblaient s'amenuir plus rapidement que prévu. Cet homme était sans aucun doute une véritable force de la nature, non seulement pour se relever relativement rapidement, mais pour enchaîner sur une riposte toute aussi foudroyante en dépit de son état. Semblant disparaître aux yeux des Togejins, il réapparut soudainement face au prince, lui assénant un coup de poing dans le plexus solaire le projetant à quelques mètres hors de la chambre.

    Ryu utilise le C3 Mastodonte et le C3 Trajet Instantané, afin de mieux résister aux effets paralysants, et de se déplacer aussi rapidement malgré son état. Il frappe alors Byakuren à l'aide du C2 Brute (Rang B)


    « Alors Kanon-chan, qu'en dis-tu ? Il est trop tard pour regretter ton choix. Les quelques tours de passe-passe de ce pathétique avorton sont insignifiants face à ma force. »


    Le colosse n'avait pas même pas pris la peine de se rhabiller, comme s'il avait souhaité continuer à pavoiser face à la demoiselle afin de la convaincre de sa supérieure virilité.

    Les effets de la pilule cessent et laissent place à l'effet secondaire Confusion !


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    # Re: La maison à clore Sam 9 Déc - 19:03

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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    Kanon ne savait plus quoi faire. Entre les directives de Byakuren, et la réplique plus qu’insultante du tatoué, il ne savait plus où donner de la tête. Ou plutôt : son cerveau ne semblait plus faire les connexions entre les différentes informations. Lui, son rôle de fausse Oiran, les directives du Jonin, les propos de Ryu… « Tous aussi stupides et corrompus les uns que les autres ! » ? Qu’il se regarde devant un miroir ! Alors qu’il cherchait de remettre en ordre les informations, en vain, un autre sentiment commença à remplacer son « désir de faire plaisir » : une sensation d’oppression et un rythme cardiaque qui augmentait.

    Pantelant, il vit sans voir l’homme tatoué se déplacer à une vitesse éclair et donner un coup à Byakuren, paradant devant le Genin toujours aussi peu habillé. Kanon revit alors la scène d’il y a quelques minutes auparavant : Ryu, grimpant sur lit, prêt à commettre cet acte immonde. Ryu était trop près. Trop dénudé. La nausée monta à la gorge du Genin. Cette sensation d’oppression s’accentua. La peur et la panique s’entremêlait. Et dans cet élan, il concentra le chakra dans son poing (augmentant ainsi la zone de frappe) et décocha un coup à Ryu [C2.2 Adroit, Rang B].

    T’es bien un idiot, pour croire que je tomberais en admiration devant toi. Tu viens juste de me confirmer que tu es un homme de la pire l’espèce. Tu mérites d’aller en enfer, cracha Kanon.

    Dans cet élan de panique aussi, son Henge disparu. La belle Oiran avait laissé à nouveau place à Kanon lui-même: un jeune homme sans les formes de l'Oiran. Même sa voix aiguë était revenue à la normale. Il était désormais impossible de dissimuler la vérité. Il prit quelques pas de recul, se positionnant entre le tatoué et Byakuren un peu plus loin.

    Malgré ma condition, veux-tu vraiment moi ? Demanda-t-il avec ironie.

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    # Re: La maison à clore Sam 9 Déc - 21:46

    La Maison à Clore
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    Rien de nouveau sous le soleil pour le prêtre d'Amaterasu, qui malgré sa silhouette gracile, n'était pas étranger à ce type d'attaques, qu'il avait plus d'une fois encaissées en s'entraînant avec sa sœur. La vitesse de Ryu, étant parvenu à restreindre les effets du Raiton, l'avait légèrement surpris, mais elle correspondait à ce qu'il avait pu percevoir en ressentant sa signature chakratique s'éloigner si vite du Chrysanthème Doré. Une réaction aurait été probablement envisageable, mais faire de preuve de prévoyance restait bien souvent l'option privilégiée de Byakuren, qui se relevait relativement indemne de cet assaut. Une situation présentant l'inconvénient de laisser de nouveau Kanon seul en présence de l'ennemi l'espace de quelques instants, mais offrant également une nouvelle opportunité de surprendre ce dernier.

    Avant de confronter Ryu, Byakuren a utilisé le C3 Nouvel Elément et le C1 Renfort afin de rendre sa peau dure comme le diamant, se protégeant avec une armure Shôton (Rang B) ayant absorbé l'impact (et désormais inopérante).


    En finir rapidement devenait impératif, car si les réserves du prince étaient non-négligeables, les circonstances ne ménageaient pas ses efforts. S’il voulait préserver ses forces, il devrait sans aucun doute encaisser les prochains coups comme ceux que Hyouren lui avaient parfois assénés. Une pensée toute aussi nostalgique que terrifiante. D’autant plus que son clone venait à l’instant de puiser dans son énergie afin de faire sauter le verrou d’une porte : une dépense certes mineure, mais qu’il n’était pas raisonnable d’ignorer. Le Bunshin continuait son exploration en direction du civil, descendant de nouveau les quelques marches d’un court escalier en colimaçon. Au vu du cadenas qu’il venait de briser, il ne fut guère étonné de se retrouver nez-à-nez avec un prisonnier bâillonné, solidement enchaîné à un mur, et portant de nombreuses stigmates de maltraitance…

    Le clone de Byakuren utilise le C3 Nouvel Elément afin de casser le verrou et la serrure d’une porte sécurisée, à l’aide d’une arme Shôton (Rang C).


    « N'ayez crainte, je suis là pour vous secourir. »


    Kanon commençait quant à lui à ressentir le contrecoup de la drogue lui ayant été administrée. La présence de Ryu, de nouveau si proche et dénudé, combinée aux réminiscences des dernières minutes, suffisaient largement à déclencher une vive réaction de rejet ; voire de défense. Dans un mouvement instinctif, il concentra son chakra dans son poing, avant d'asséner un coup à bout portant à son détestable ravisseur, qui jusqu'alors, continuait de se gargariser.

    Un manque de vigilance et un excès de confiance qu'il paya au prix fort, en dépit de ses aptitudes physiques qu'il vantait tant. En effet, il ne parvint guère à proposer une défense suffisamment adaptée à cette attaque dont la surface de frappe avait été augmentée, alors que la distance séparant les deux hommes était minimale. Hommes, car Kanon-chan n'était plus ! Un choc psychologique reodutable s'ajoutait à l'impact physique que le criminel venait d'essuyer, retournant vers le mur contre lequel le Jounin l'avait projeté.

    Ryu tente d'utiliser le C2 Corps Léger pour réagir à temps, mais l'effet de surprise, la distance, et la nature de l'attaque de Kanon la rende dans ces conditions imparables pour lui. Il subit des dégâts de Rang B.


    « Qu'est-ce que... C'est une blague ??? TU TE FOUS DE MA GUEULE C'EST CA ??? »


    Si le colosse parvenait à totalement ignorer ses blessures, la révélation de la véritable apparence de sa compagne de rêve l'avait clairement piqué au vif. Pourtant, il ne semblait pas appréhender toute la portée des propos du Genin faisant référence à sa condition. Il avait immédiatement compris que Kanon-chan était en réalité un soldat, si bien qu'une part de lui croyait que c'était la condition à laquelle elle faisait référence.

    Son ego ne pouvait admettre qu'il avait été ainsi trompé de la sorte par un homme, mais surtout, cela n'avait aucun sens ! Ryu connaissait très bien le monde des maisons closes, et même un acteur ne pouvait apprendre le métier et reproduire si fidèlement les Oirans, à moins d'avoir longtemps vécu dans un bordel ! Une hypothèse bien plus surréaliste qu'une kunoichi décidant de se venger de lui, en se faisant passer pour un homme afin de le déstabiliser ! Déni, stupidité ou raison : quoi qu'il en fût, Ryu refusait de reconnaître Kanon-kun !

    « Peuh ! J'admets t'avoir sous-estimée. Je n'avais pas imaginé que tu étais toi-même capable d'user du chakra. Tu vas amèrement regretter d'avoir tenté de me duper. Pour commencer, tu vas payer pour tes provocations. Je vais m'empresser de faire disparaître cette hideuse apparence, et je ne garantis pas que ton joli minois en sortira indemne, Kanon-chan. »


    Entre l'engourdissement Raiton qu'il avait subi et l'utilisation récente de toute sa pointe de vitesse, Ryu ne pouvait espérer surprendre le Togejin en continuant de se déplacer aussi vite. Chargeant celui-ci frontalement, il enclencha une première attaque via un puissant direct du droit, préparant sa jambe afin d'immédiatement enchaîner avec une technique de pied de Taijutsu bien placée.

    Ryu utilise le C2 Flou Cinétique pour se diriger vers Kanon, avant de frapper avec le C2 Brute (Rang B). Il se prépare également à enchaîner une seconde attaque qui s'adaptera à la réaction de Kanon, grâce au C2 Corps Léger.


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    # Re: La maison à clore Dim 10 Déc - 1:16

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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    L’homme tatoué ne croyait pas que Kanon était en réalité un homme. Il pensait à une blague, à une provocation. Kanon, l’homme, serait moche, au contraire de Kanon-chan. Ryu semblait tellement obnubilé par Kanon-chan, cette illusion crée de toute pièce par le Genin, que cela l’effrayait. Comment quelqu’un pouvait être aussi aveugle au monde qui l’entourait ? Que serait-il prêt à faire, pour « retrouver » Kanon-chan ?

    À attaquer.

    La panique temporairement mis de côté revenait. Kanon esquiva la première charge comme par miracle [C1 Danseur], avant de se prendre le coup de pied de plein fouet. Le Genin s’écrasa sur le sol, à quelques mètres de là. L’affolement allait faire gagner le ravisseur à ce rythme ! Et la panique augmentait encore, rien qu’en pensant à ce que Ryu serait capable de lui faire au nom de Kanon-chan. Kanon-chan était un rôle qui allait l’emprisonner, et il ne le supportait pas. C’était un homme libre : libre de ses pensées, de ses actes. Ce n’était pas une fichue crapule et son rôle de fausse Oiran qui l’allait l’enlever !

    Je suis un homme. Pas une femme. Pas une Oiran. Tu vas devoir t’en remettre. Le monde ne tourne pas autour de tes désirs et de tes envies !  S’écria-t-il en se relevant.

    Oh non, on ne le mettait pas aussi facilement en cage. Être Oiran. Devoir subir ces regards et ces gestes. La peur de devoir revivre ce qui avait failli se passer quelques minutes plus tôt… La peur et l’adrénaline aidant, reprenant la démarche de Kanon-chan l’Oiran, le Genin s’approcha de Ryu. Il le prit promptement par son col – le vêtement miraculé. Un homme aussi pouvait prendre les manières de ces courtisanes de maison close. Ce n’était pas bien compliqué quand on avait vécu là-dedans.

    Peu de gens sont aussi laids que toi, Ryu. Et si tu arrêtais de te réoccuper des autres et que tu te regardais dans un miroir, pour une fois ? Tu ne mérites pas Kanon-chan, ni aucune autre fille dans ton lit, susurra Kanon à son oreille, lui déposant un baisé sur la joue à la fin de ses paroles. Kanon avait envie de faire tourner en bourrique le tatoué, pour mieux l’achever après.

    Kanon enchaîna avec un coup bien placé dans les parties intimes. Et puis un deuxième coup au niveau de la mâchoire, histoire qu’il comprenne bien sa leçon. [C2 Adepte + C2 Corps Léger, rang B]

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    # Re: La maison à clore Dim 10 Déc - 2:29

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    Cette fois-ci, Ryu avait pleinement pris son adversaire au sérieux, d'ores-et-déjà préparé à une éventuelle parade ou esquive. Lorsque cette dernière se réalisa, sa seconde attaque atteignit sa cible, décrochant un nouveau rictus à ses lèvres. Un sourire mauvais, empreint de suffisance et d'autosatisfaction, qui ne dura qu'un très bref instant. Pourquoi Kanon-chan n'était-elle pas réapparue ? Le Henge aurait dû se terminer ! La kunoichi utiliserait-elle le Genjutsu ? Certes, il n'était que très peu doué dans ce domaine, mais à en juger par la manière dont le Togejin l'avait projeté, avant de se dérober à son coup de poing, il avait plutôt affaire à un adepte du corps-à-corps. Son expression se faisait soudainement livide, commençant à réaliser que Kanon-kun était le véritable Kanon, dont les propos finissaient enfin par atteindre ses oreilles.

    « Ha... Haha... Hahaha... HAHAHAHAHA, t'es sérieux ducon ?! »


    Un fou rire nerveux venait de retentir dans la chambre, alors qu'une expression entremêlant colère, dégoût et stupéfaction creusait le fasciés du colosse. Quand que le Genin s'avança vers lui, il scruta les moindres détails de son apparence, ne cherchant même pas à s'éloigner. Bien au contraire, s'il venait à lui, il pourrait plus facilement vérifier la réalité par lui-même, et il n'aurait guère besoin de se fatiguer davantage à courir après sa proie. Observant les faits et gestes de son ancien otage, Ryu se tenait sur le qui-vive, le laissant agripper son col afin de porter un meilleur regard sur cet homme qui l'avait si brillamment dupé. Le voilà qu'il se mettait à l'insulter, susurrant à son oreille qu'il ne méritait ni Kanon-chan, ni aucune femme. Une démarche qui perturbait efficacement le criminel, nerveux à l'idée d'avoir flirté avec un pervers lui déposant désormais une bise sous sa véritable forme ! Un intense frisson parcouru son échine, provoquant chez lui une réaction épidermique similaire à celle que l'espion avait pu éprouver sous l'empire de la pilule, et la proximité avec son bourreau dénudé.

    « ME TOUCHE PAS ! »


    Une aura noirâtre nimbait désormais Ryu, tandis que Kanon pouvait ressentir une pression considérable s'exercer sur lui, ainsi qu'une sensation de peur ou d'intimidation. L'enchaînement qu'il s'apprêtait à porter à son adversaire s'en trouva interrompu par ce déferlement, permettant au maître des lieux de reprendre l'initiative. Sa dextre vint agripper le cou du Genin, avant de le soulever d'une seule main à deux mètres au-dessus du sol. Outre la pression du chakra de Ryu, s'ajoutait la pression de cette étreinte autour de la gorge du jeune homme.

    Ryu utilise le C2 Pression pour immobiliser Kanon, puis le C2 Adepte afin de le soulever et exercer son étreinte (Rang B).


    « Je t'avais prévenu, Kanon-chan. Soit mes victimes crient de plaisir, ou de douleur... Oh, c'est vrai que tu peux difficilement parler dans cette position. Qu'est-ce que tu disais déjà ? Ah oui, me regarder dans un miroir... Tu devrais plutôt commencer par montrer l'exemple. Sérieux, tu t'es vu faire la pute ? Quel genre d'homme apprend à devenir une Oiran ? Espèce de pervers détraqué. »


    Cette fois-ci, l'homme n'avait pas relâché sa vigilance, et capta du coin de l'œil Byakuren franchissant de nouveau le seuil de la chambre. L'opportunité que ce dernier attendait.

    « ARGH ! »


    Un hurlement psychique strident résonnait soudainement dans la tête de l'homme au tatouage de dragon, relâchant sa pression spirituelle qui n'affectait guère le prince, alors que son étreinte autour du cou de Kanon était devenue bien plus lâche et inoffensive. Son autre main tenait désormais son crâne, témoin de cette migraine redoutable à laquelle il était en proie.

    Byakuren résiste à la Pression de par son Rang et le C2 Palais Mental. Il utilise le C2 Intrusion afin de provoquer un violent hurlement psychique résonnant dans la tête de de Ryu (Rang B).


    « Maintenant Kanon ! »


    Une ouverture ! Dans cette position, le shinobi était parfaitement placé pour asséner son coup de pied dans les parties de Ryu totalement exposées, et terminer l'enchaînement qu'il s'apprêtait à lui porter à peine quelques instants plus tôt !


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    Genin de Toge
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    # Re: La maison à clore Dim 10 Déc - 19:11

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    Kanon se délecta de la peur du tatoué à son baisé. Ne pas le toucher ? C’était l’hôpital qui se foutait de la charité ! N’était-ce pas lui qui était impatient de toucher Kanon-chan, quelques minutes plutôt ? En quoi le fait qu’il ait une apparence masculine maintenant changeait quelque chose ? Les réjouissances furent cependant de courtes durées. Une aura sombre entoura la crapule, et une pression s’abattit sur le Genin, comme s’il était une crêpe. Ce n’était plus la peur panique qui l’envahi, mais une sensation de danger. Il se sentait lourd dans ses mouvements, et Ryu le prit par le cou, interrompant son enchaînement de Taijutsu. Soulevé à deux mètres de sol par cette poigne de fer, ses deux mains crispées autour du bras de Ryu, Kanon gigotait dans tous les sens. Il fallait qu’il s’en libère, vite, avant –

    L’air. La main du malfrat enserrait son cou plus fort, et la douleur était minime en comparaison de son manque d’air. Crier de plaisir ou de douleur ? Il ne lui ferrait pas ce plaisir ni n’en avait les capacités actuellement. Et quant aux tentatives d’insultes, elles étaient franchement de piètre qualité. Il avait…

    L’air enfin ! L’étreinte du tatoué, assaillit par un mal de tête, se faisait bien douce. Merci Byakuren ! À l’impulsion de ce dernier, Kanon donna un coup de pied dans les parties intimes de l’homme tatoué, puis se réceptionna sur ses deux pieds au sol [C2 Adepte + C2 Corps Léger, rang B]. Aussitôt, ses mains se portèrent à son coup, massant la zone pour soulager la douleur. Il était désormais libéré de l’étreinte étouffante de Ryu. Il ne restait qu’une vilaine trace rouge.

    Tu vas alors être surpris : les arts du divertissement ne sont uniquement réservés aux femmes. Mais c’est peut-être beaucoup trop d’information pour ton petit cerveau.

    Femme, homme, enfant. Il y avait autant de services que de goûts détraqués différents, et cela dégoûtait Kanon au plus haut point. Les personnes donnant ces services lui faisait bien de la peine, mais il en savait assez sur la pauvreté et les difficultés de la vie pour savoir que beaucoup n’avaient même pas le choix : qui ferait pareil métier s’il avait les moyens pour faire autre chose ? C’était ceux qui profitaient de ces services qui étaient les plus dérangés. Et Ryu faisait partie de ces dérangés à l’esprit étroit et machiste. C’était lui, le pervers sans morale, pas Kanon.

    Tu es sûr que tu ne veux pas que je te touche ? Tu aimais pourtant beaucoup ça quand j’étais Kanon-chan. Tu en redemandais même.

    Kanon s’approcha du tatoué, et caressa son torse. Guérissons le feu par le feu, pensa-t-il. Il allait payer pour de bon.


    Si Ryu se laisse faire, la caresse se transforme en prise, et Kanon l'immobilise au sol.
    dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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    # Re: La maison à clore Dim 10 Déc - 22:25

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Un châtiment bien mérité fut promptement délivré par Kanon à son assaillant, qui ne se fit guère prier afin de le frapper dans ses parties les plus sensibles. Un impact redoutable, forçant non seulement sa cible à relâcher son étreinte, mais la faisant cette fois s'effondrer au sol de manière plus durable. En dépit de son endurance hors norme, le colosse avait semble-t-il atteint ses limites. De par sa condition, il n'avait pas été en mesure de réellement appréhender les premières paroles du Genin, lui donnant ironiquement raison sur la quantité trop importante d'informations qu'il était incapable de traiter.

    Entre les blessures, la douleur physique et le hurlement psychique, les premiers instants suivant sa chute lui furent particulièrement rudes. C'est le geste de Kanon qui raviva une partie de sa lucidité, lorsqu'il commença à lui caresser le torse. Quel genre de pervers était-il ? Prenait-il plaisir à séduire les hommes et à profiter d'eux ? Était-ce la raison pour laquelle il avait appris à devenir Oiran, et appréciait autant toucher le corps et les muscles saillants dont il était si fier ? Le voilà qu'il souhaitait maintenant le plaquer au sol !

    « Sale pervers ! »


    La condition de Ryu semblait suffisamment précaire afin de ne plus représenter la moindre menace avant d'avoir reçu des soins appropriés. Le fait qu'il soit encore conscient relevait presque du miracle, et démontrait à quel point il était une force de la nature, quand bien même le hurlement intérieur de Byakuren restait un effet psychique ayant eu davantage pour fonction de le neutraliser, plutôt que de le blesser directement. Même s'il n'avait guère été témoin de la plupart des interactions entre les deux hommes lui faisant face, le prince imaginait fort bien l'ordalie qu'avait dû subir son partenaire ; ne serait-ce qu'en se basant sur la scène qu'il avait bien heureusement interrompue, lorsqu'il arriva à son tour jusqu'à la chambre.

    Comment aurait-il réagi, si par sa faute, Kanon était resté dans son rôle, et s'était retrouvé violé par cet énergumène ? Après tout, il était celui ayant suggéré ce plan consistant à faire passer l'espion pour une Oiran. Il avait indirectement mené le jeune Mahayana Kirei à une mort sinistre, en ce qu'il était celui ayant repéré son chakra avant de le recruter. Par sa faute, une nouvelle tragédie avait bien failli se reproduire, quand bien même ses motivations et son idée originelles étaient bonnes. Cette fois-ci, l'issue finale s'était avérée positive, et les Togejins avaient pu non seulement neutraliser un dangereux criminel, mais également sauver une vie. Pour autant, le Souhei ne parvenait guère à pleinement se satisfaire de ce résultat, tiraillé par une forme de culpabilité et la réalisation de son propre pragmatisme.

    « Tu sais, ma sœur frappe plus fort que toi. »


    Comme pour réorienter son malaise vers l'extérieur, le Jounin s'en prenait à son tour à la virilité de l'homme tatoué, qui en fin de compte, restait le véritable responsable. Puis il vint délicatement placer sa main sur l'épaule de Kanon, frottant légèrement cette dernière comme s'il l'invitait à le suivre tout en cherchant à le réconforter.

    « Il reste encore des sentinelles à l'extérieur, et le civil à exfiltrer. Lorsque ce sera fait, nous reviendrons immédiatement chercher ce barbare. Il paiera pour ses crimes. »


    Quittant finalement la chambre, le tandem fut alors rejoint par le clone de Byakuren, leur expliquant qu'il venait de retrouver Fujiwara Masamune, gardé captif dans cette pièce reculée faisant office de geôle. Par précaution, il l'avait pour l'instant laissé sur place, afin qu'il ne se retrouve guère impliqué dans un combat mettant sa vie en danger. Mieux valait-il d'abord neutraliser les hommes de main, afin de s'assurer que la voie devienne parfaitement dégagée. En attendant, le Bunshin se chargerait de surveiller Ryu, et la disparition soudaine de sa signature chakratique permettrait de faire office d'alarme, si l'ennemi disposait de ressources insoupçonnées.

    Le duo remonta enfin vers le rez-de-chaussée, un endroit que Kanon n'avait pu voir de ses propres yeux lorsqu'ils étaient bandés, avant d'approcher de la porte d'entrée principale. L'air frais et la libération n'étaient plus qu'à une poignée de pas pour le shinobi, qui devait toutefois ronger son frein encore quelques instants. A priori, les sentinelles n'avaient pas quitté leur position, et restaient toujours en proie au Genjutsu que leur avait lancé l'illusionniste il y a à peine quelques minutes. Une opportunité à exploiter.

    « Derrière cette porte se trouvent deux gardes sous l'influence de mon illusion. Entre leur état et tes talents d'assassin, il est certainement possible de les surprendre. Tu devrais facilement pouvoir sortir et profiter de leur condition, afin de leur porter une attaque critique, tandis que je t'emboîterai le pas. »


    Byakuren utilise le C2 Sensible afin de confirmer la position et l'état des deux sbires se trouvant à proximité de la porte, ainsi que le C2 Intrusion pour communiquer discrètement avec Kanon.


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    # Re: La maison à clore Lun 11 Déc - 23:25

    La maison à clore
     
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    Feat.   @Minamoto Byakuren le Jonin en chef
     
    Kanon prenait un malin plaisir à torturer cette crapule de Ryu. Son visage déconfit, son incapacité à répliquer… Ce n’était qu’un juste remboursement pour le presque « viol ». Aurait-il accepté de subir ce sort pour le bien de la mission ? Un frisson traversa le Genin, et son emprise sur l’homme tatoué se fit plus forte. La mort était bien trop douce pour un tel énergumène. Il méritait de finir ses jours en enfer. Et alors que Kanon pensait au mile et une torture à faire subir au tatoué, ce fut la main de Byakuren sur son épaule qui le stoppa dans son sombre élan, le remmenant à la réalité. Le Jonin avait raison. C’étaient les institutions devait punir Ryu, et il fallait penser à la mission : sortir l’enflure de Fujiwara Masamune de bâtiment. Kanon soupira.

    Bien. Tu ne bouges pas, compris ?

    Kanon déposa à dernier baiser sur le front du tatoué – comme d’une mère s’occupant d’un enfant contrarié –, puis prit le drap posé sur le lit pour ligoter solidement le tatoué au pied du meuble. Au plutôt douloureusement. Aucune chance que Ryu prenne les voiles ! Kanon laissa ensuite le clone de Byakuren se charger de surveiller le malfrat, et suivit le Jonin hors de la chambre. Masamune avait été retrouvé, et il fallait dégager la voie avant de le faire sortir de sa geôle. Le Genin découvrit alors le rez-de-chaussée – à l’image des autres pièces de la maison –, et la porte d’entrée, synonyme de liberté tant attendu. Quand, il y a quelques minutes encore, il pensait qu’il resterait coincé dans cette baraque à vie…

    Hochant la tête aux instructions de Byakuren, Kanon franchit le seuil de la porte et porta une attaque surprise au premier garde, et enchaîna en portant un coup sur le second. [C2 Corps Léger + C2.2 Espion + C2 Adepte, rang B] C’était presque trop facile avec l’illusion de Byakuren.


    dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
    Minamoto Byakuren
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    # Re: La maison à clore Mar 12 Déc - 1:29

    La Maison à Clore
    ft. Kato Kanon.

    Précautionneux ou rancunier, Kanon avait pris soin de bien ligoter son bourreau, avant de déposer un nouveau baiser sur le front de ce dernier. Un geste qui suscita un grommellement de la part de son destinataire, dont l'état l'empêchait de rétorquer sans avoir à fournir des efforts surhumains. Les rôles avaient été inversés, et c'était désormais son tour de devoir subir en silence. Malgré la difficile épreuve qu'il avait endurée, le shinobi apparaissait particulièrement résilient et encore alerte, exécutant parfaitement la requête du Jounin lorsqu'il pu enfin goûter de nouveau à l'air libre. Chacune des sentinelles laissa s'échapper un cri de douleur, se réveillant brutalement de sa torpeur. Si elles avaient esquissé un début de réaction, il était toutefois trop tard pour stopper l'attaque de zone de Byakuren, projetant en leur direction un arc électrique les frappant de plein de fouet.

    « Nous venons de terrasser votre employeur, et vous n'êtes clairement plus en condition de combattre. Je vous recommande vivement de ne rien tenter de stupide, si vous tenez à votre propre intégrité. »


    Grâce au C2 Espion et à la vulnérabilité des deux gardes, ces derniers subissent des dégâts de Rang A. Byakuren enchaîne immédiatement avec une attaque Raiton (Rang B), préparée à l'aide du C1 Retenue et du C2 Nouvelle Nature. Puis il utilise le C1 Spectre afin de les intimider.


    Une aura brillant d'une vive lumière dorée se mit à émaner du prince, venant appuyer ses propos à des fins dissuasives. Les hurlements combinés à cette lueur flamboyante, avaient attiré l'attention des autres hommes de main, les deux civils, s'étant naïvement précipités sur place. Le spectacle qui se présentait sous leurs yeux s'avérait suffisamment inquiétant pour susciter chez eux une réaction de peur, que le Souhei comptait bien exploiter afin de s'assurer de leur docilité. Intensifiant brièvement son aura, il s'adressa cette fois au nouveaux arrivants ; quand bien même Kanon ainsi que les sbires gisant conscients au sol ressentirait également ces effets.

    « Si vous ne voulez guère subir le même châtiment que celui de vos collègues, je vous conseille de vous rendre et d'abandonner toute résistance... »


    Byakuren utilise le C2 Gêne, puis le C3 Nouvel Elément afin de créer deux paires de menottes en diamant (Rang C).


    L'impérial lança ses entraves Shôton aux deux civils, leur faisant comprendre qu'ils devaient se menotter eux-mêmes, notamment aux pieds afin de ne guère prendre la fuite. Une mesure probablement suffisante pour des individus qui ne manipulaient pas le chakra, et relativement intimidés. Satisfait de voir ses injonctions scrupuleusement respectées, le prêtre d'Amaterasu dissipa son aura, avant de se tourner vers son partenaire.

    « Ne t'inquiète pas, cette mission touche bientôt à son terme. Je te laisse surveiller ces hommes, le temps que j'aille chercher Masamune ainsi que notre coupable. S'ils tentent quoi que ce soit de suspect, n'hésite aucunement à les éliminer. Il ne devraient pas te poser de problème. » Puis il ajouta par télépathie « Essaie tout de même de les épargner si possible, mes paroles visaient principalement à définitivement les dissuader. Par ailleurs, je ne crois pas que l'individu ayant généré les leurres de chakra fasse partie de ce groupe, ni s'il reviendra sur place, mais reste attentif au cas où. Je devrais faire vite. Pourrais-tu également créer un clone afin qu'il parte prévenir les autorités ? Compte-tenu de tes talents en matière de furtivité, il devrait atteindre sa destination sans rencontrer d'obstacles. »


    Faisant mine de réfléchir tandis qu'il communiquait mentalement avec Kanon, le Minamoto fixait du regard leurs prisonniers, comme s'il réitérait son avertissement, avant de retourner à l'intérieur de la bâtisse. Il s'arrêta toutefois afin de transmettre intérieurement quelques mots supplémentaires.

    « Nous n'avons pas encore complètement achevé ce qu'il nous reste à faire, mais c'est du très bon travail. Je suis désolé de n'avoir pu intervenir plus tôt, mais sache que tu peux être fier de ton accomplissement. »


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