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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
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    Exploration souterraine




    D’immenses étendues montagneuses à perte de vue, jonchés d’arbres épousant la couleur du crépuscule, du soleil qui finissait sa course. Seizan représentait au sein de l’Empire cette force brute que rien n’arrêtait, et où les valeurs forgeronnes, du Bushido étaient inscrites depuis nombre de lunes dans le code social, ethnique des Seizanjins. A l’abri des regards cependant, le village avait pour principale source d’enrichissement, de production, de vastes, denses galeries souterraines s’étendant bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, et qui abritait un colossal gisement de minerais utile au bon fonctionnement des forges, de l’économie, de Seizan.

    Nombreuses, étaient les patrouilles organisées par le Kage en personne, pour tracer graduellement une carte précise de cette étendue souterraine extrêmement complexe et qui ne semblait pas avoir de fin.

    Tout cela rendait aux yeux des résidents de ces montagnes leur principe source d’exploitation minière inviolable. Cependant, il n’en était rien. En dehors des murs prétendument impénétrables de cette exploitation, cette denrée extrêmement rare était extraite des galeries par des contrebandiers et exportée pour du profit personnel, à vocation de forge ou lucrative. Certains points d’ombres mirent la puce à l’oreille des hautes autorités du village, à commencer par le nombre de galeries qui s’agrandissaient sans raison aucune à intervalles plus ou moins régulières.

    Le mystère restait complet, mais rapidement, une nouvelle expédition des galeries si précieuses fut organisée. A sa tête, le Cavalier d’Argent qui revenait d’un voyage important, immédiatement mandaté pour mener une équipe sous terre, pour d’une part faire la lumière sur ces événements mystérieux, de l’autre, afin de les cartographier précisément, de répertorier la naissance de ces nouvelles galeries et surtout, d’en trouver la cause.

    Convoqué par le plus haut gradé, Hikaru n’avait pas le luxe de se reposer et se savait déjà reparti pour une autre mission, heureusement fut-t-elle locale et non à l’autre bout d’Onogoro, dont il revenait justement de ces destinations à l’extrême distance de ses terres natales.

    Sac sur le dos, toutes préparations confondues réalisées, dont l’acquisition des notes de ses prédécesseurs concernant les cartes déjà établies lors des précédentes explorations, le Jonin avait demandé la participation de deux autres Soldats, à défaut de ne pouvoir pour cette fois, rassembler l’unité Seiran dont il avait le commandement, il pourrait éventuellement apprendre à connaître d’autres Seizanjins, cette idée ne lui déplaisant pas.

    Quelques bonnes foulées et des pirouettes sur les toitures, bien trop sollicitées par les Shinobis aimant les moyens de déplacement aérodynamiques, au grand damne des pauvres gens qui devaient chaque jour hurler en entendant des inconnus piétiner du pied leur propriété, parfois avec légèreté, parfois avec la grâce d’une baleine s’échouant sur un trampoline, permirent à Hikaru de rapidement gagner l’entrée des dits Souterrains, protégé par tout le corps de Forgerons de Seizan, dont leurs bénéfices étaient tirés de ces galeries précieuses.

    Le crépitement des flammes, omnidirectionnelles par le nombre de Forges présentes ici se fit entendre, alors que l’odeur typique de la métallurgie s’imposait aux narines de l’Officier, bien trop habitué à l’air pur et frais de la montagne. Il attendit patiemment l’arrivée des deux désignés autres que lui pour cette aventure qui allait s’avérer atypique.

    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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    Tadake Kyoshiro
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Exploration souterraine




    Kyoshiro avait grandi en plein air, mais c'était au cœur des montagnes de Seizan qu'il avait grandi, pour être l'homme fort et confiant qu'il était, aujourd'hui. Certes il avait devenu samouraï car il savait suffisamment de détermination pour ne jamais abandonner, mais c'était en forgeant qu'il avait découvert quelque chose qui l'intéressait vraiment, quelque chose qui soit en mesure de le maintenir éveillé, jour et nuit. Bien sûr il forgeait pour devenir le meilleur, mais il était le meilleur justement parce qu'il y avait pris goût, avec une facilité déconcertante. Voilà pourquoi ces sombres galeries étaient devenues son foyer, bien plus que le logement dans lequel il venait s'écrouler, lorsqu'il avait besoin de quelques heures de sommeil.
    Ces galeries renfermaient la fierté de cette nation, le minerai dont chaque forgeron tirait sa richesse, autant pour vivre que pour faire prospérer ce village et ses environs. C'était pour cela que ce minerai était jalousement gardé contre toute forme de braconnage, car sans cette ressource la force de Seizan déclinerait irrémédiablement. Aujourd'hui Kyoshiro ne pénétrait pas dans les galeries pour aller remplir son devoir d'artisan mais l'autre, celui qu'on avait tendance à oublier, celui de samouraï, car une patrouille des galeries était organisée et il était hors de question qu'il reste sur le banc de touche. Forger était une chose, un choix de sa part, mais être un samouraï correspondait à qui il était vraiment. Il était samouraï avait d'être un forgeron, un fils, un homme, alors il était hors de question de laisser son capitaine le remplacer par un banal inconnu.

    Sa main gauche reposant sur la garde de son sabre coincé dans sa ceinture, Kyoshiro s'était préparé un sac à dos avec un peu de matériel et quelques vivres, sans savoir combien de temps cette patrouille allait bien pouvoir durer. Dans le noir il était comme un poisson dans l'eau, aussi n'eut-il aucun mal à reconnaître l'énergie de son capitaine dans ce labyrinthe de pierre. Apparaissant sans prévenir dans le champ de vision du cavalier, Kyoshiro brisa le silence d'un simple :  

    Quelqu'un a demandé une taupe ? Eh bien, la voilà.


    Oui, il ne pouvait pas s'empêcher de plaisanter sur sa cécité. Que pouvait-il y faire ? Hochant la tête en direction de son capitaine, le colosse s'approcha de lui et, lui tendant la main en attendant le dernier membre du trio, lui demanda :

    La forme, chef ? Prêt  pour se le faire, ce pique-nique ?  


    Ce n'était pas un pique-nique, mais simplement une façon de demander si le capitaine était prêt à ce qui l'attendait. L'aurait-il avoué, de toute façon, si ce n'était pas le cas ? Probablement que non, car il avait une image à maintenir, et l'aveugle respectait cela. En attendant la dernière du groupe, le Tadake s'adossa donc à une des galeries, enfouissant les mains dans ses poches, avant de venir s'enquérir, déjà, de la formation qu'ils allaient adopter, pour évoluer dans ces larges mais très sombres galeries.

    Vous voulez que je prenne la tête, chef ? Ce n'est pas comme si le noir me dérangeait, de toute façon.


    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
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    Kaname Honoka
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    Exploration underground
    Pour se remplir les poches, fallait bosser. Pour bosser, fallait des matériaux. Alors lorsqu'on savait qu'il y avait des crevards qui pillaient nos montagnes pour faucher notre matière première, il fallait pas trop s'entendre à ce qu'on les accueillit avec un grand sourire, moi la première. Bon, certes, j'étais une samurai avant tout, mais si je voulais avoir le top de l'équipement pour être certaine de pas perdre encore un truc en route, je devais forger des choses dignes de ce nom. Et puis, y avait pas que moi dans l'affaire. Yahaba et mon vieux. Pour que mon vieux me lâcha la grappe, fallait le tenir occuper et donc qu'il restât un maximum dans sa forge. Quant à Yahaba, plus le temps passait, plus j'entendais le gamin parler de médecine et autres délires. Ce genre de truc, ça devait coûter une blinde à étudier. Il s'était fourré dans le crâne qu'il voulait faire comme son oncle et qu'il souhaitait aussi trouver le moyen de remplacer mon œil perdu. Je supposai que c'était mignon. Supposait seulement parce que j'avais pas encore atteint la première échelle du stade de l'instinct maternel.

    Quoiqu'il en fut, j'avais reçu une convocation me réclamant de me rendre à l'entrée des souterrains pour retrouver mon équipe du jour. J'avais même pas lu les noms marqués dessus. Je supposais que je reconnaitrais facilement les deux malheureux qui se retrouvaient dans la galère avec moi assez facilement. Marchant tranquillement dans la ville avec tout mon matos sur le dos, le katana à la ceinture et la clope dans le bec, je profitais de mes derniers instants à l'air libre avant de devoir m'enfoncer dans les entrailles de la montagne où ça risquait de puer à mort. Oh joie de passer les jours prochains entre les effluves de transpirations et d'odeurs de renfermer. Le rêve de toutes les femmes.

    En tout cas, comme prévu, je "reconnus" bien rapidement les deux gugus avec qui j'allais bosser. Enfin... j'en connaissais au moins un sur les deux, c'était déjà pas mal. Le bingo, ça serait la prochaine fois. Comme à mon habitude, je fis pas de manière.

    Alors ? C'est vous les deux bg albinos avec qui je dois bosser cette fois ?


    Je pris pas la peine de me présenter à Kyoshiro, il devait avoir reconnu ma voix et à défaut, le tabac que je fumais. Pas les yeux, mais le nez.

    Kaname Honoka. Pour vous soutenir.


    Parce que servir, certainement pas. C'était bien mal me connaître. Avec tout le respect que je devais au bushido, j'avais mes limites. Tailler les méchants, aucun problème. M'agenouiller gratuitement, trop peu pour moi.

    Il parait qu'on doit botter le cul des petits cons qui pillent nos mines ?


    Autant savoir exactement ce que l'on attendait de nous, et j'étais pas certaine que c'était que du repérage. Pourquoi s'emmerder à envoyer une troupe de trois bonhommes qui savaient agiter leur katana pour faire joli, hein ? Calmement, je finis ma clope et l'éteignit. On allait se marrer tiens...

    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
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    Exploration souterraine




    Devant les souterrains, se tenant de manière visible et ne cherchant aucunement à cacher sa présence, pour permettre à son élève de suivre sa trace rien qu’au chakra, le Jonin esquissa un sourire en le voyant arriver en premier. Il avait expressément demandé sa présence après tout, en ayant vu son nom ressortir parmi les troupes en place à Seizan disponibles pour cette mission de routine, qui pourtant avait tout d’un véritable casse-tête d’après les divers rapports des équipes ayant précédé ce trio improvisé. Regardant ce colosse au bandeau s’approcher, c’est une énième plaisanterie qui était toujours la bienvenue qui tira le Cavalier d’Argent de son cogito quant à cette mission, lui arrachant un sourire moqueur, le saluant dans les formes.

    Toujours aussi inspiré Kyoshiro-san ! Vos dons de taupes seront mis à rude contribution aujourd’hui parce que je vous avoue bien mon impuissance à faire preuve d’autant de précision dans le noir complet !


    Riant de tout son soûl, il suivit la plaisanterie et l’esprit jovial de son subordonné avec panache, avant de se retourner pour accueillir la troisième présence du groupe, qui venait de se manifester à portée des capteurs sensoriels du Jonin qui l’eut repéré, sitôt était-t-elle entré dans le champ de vue du petit comité l’attendant, aux portes de ce dédale souterrain qui les attendait tous les trois. Toisant comme à son habitude et à l’insu de ses cibles la femme qui les rejoignit, Hikaru fut assez surpris, d’abord par la manière très franche, et déviant totalement des convenances dont il avait l’habitude avec d’autres Officiers de l’armée. Elle paraissait plus sauvage, plus nature que l’étiquette le permettait d’ordinaire, attisant d’une part la méfiance mais aussi la curiosité du Jonin qui la fixa avec un sourire pour l’accueillir à son tour.

    Takayanagi Hikaru, je serai à la tête de notre groupe pour cette mission.


    Une présentation des plus sobres pour le Cavalier d’Argent, dont le regard se reporta désormais sur les deux Shinobis qui l’accompagnait dans ce périple. L’un comme l’autre posa de bons fondements, apportant chacun d’une part une contribution plus que bienvenue, et de l’autre une certaine perspicacité quant aux enjeux réels de cette exploration des galeries de Seizan, qui n’avait en effet rien d’une promenade de santé pour bien des raisons, que le chef d’équipe détailla sans attendre.

     Kyoshiro-san, je vous laisserai prendre la tête du groupe, tant pour vos sens aiguisés, autres que la vue, en plus de ces compétences qui vous permettront d’assurer une base solide au front.


    Se tournant vers la Borgne, le Seizanjin acquiesça lorsque le sujet se porta sur les personnes dont il fallait potentiellement « botter le cul ».

     Vous êtes très bien renseignée. Effectivement, les galeries que nous autres, Seizanjins empruntons comme vous le savez, n’ont pas de dangereuses que leur complexité. Des rumeurs affirment que les ressources précieuses à notre activité principale font l’objet de nombres de convoitises, notamment de la part de contrebandiers qui auraient trouvé le moyen de s’inviter à notre insu dans ces galeries, et par la même occasion d’en créer de nouvelles.


    Surveiller chaque parcelle de ce labyrinthe était une mission impossible pour quiconque. Mais le Kage souhaitait pour développer un axe solide de développement en ce sens, répertorier au détail les changements établis dans ce réseau souterrain en cartographiant chaque recoin de cette immensité sous leurs pieds.

     Notre mission sera donc de tracer les plans de ces galeries, une activité que je prendrai moi-même en charge. Mais elle pourrait être plus active si d’entrée de jeu nous croisons ces brigands, que nous devrons alors idéalement capturer pour en retirer un maximum d’informations. Mobile, groupe éventuel, organisation, tant de choses encore à découvrir, mais l’heure est à l’action. Allons y.


    Lanterne en main, Hikaru laissa Kyoshiro ouvrir le chemin, invitant Honoka à ses côtés, le Jonin pénétra avec son équipe au cœur des galeries à explorer. Allumant la flamme de la bougie placée dans l’outil d’éclairage, la lumière tamisée, mais suffisante pour voir aux alentours permit aux Shinobis de ne pas mettre les pieds n’importe où. Les chemins semblaient assez larges pour faire passer largement le trio qui prit route vers la droite, guidés par les cartes des souterrains acquise par Hikaru avant son arrivée sur les lieux de la mission.

    Les sentiers battus défilaient, alors que l’obscurité régnait en maître, défiée par la faible lueur éclairant le groupe d’explorateurs. Nombre de traces humaines étaient présentes, comme des restes d’outils de minage, et des traces de passage, bien trop anciennes pour appartenir à un quelconque envahisseur. Le petit bout de marche se déroula sans encombre, mais les capacités de senseurs de Hikaru ne détectaient aucune trace de vie aux alentours proches.

    Pour le moment, nous nous trouvons encore en terrain connu. D’ici dix minutes, nous devrions arriver à un grand carrefour où plusieurs voies, dont celle qui n’est pas encore explorée, permettant de descendre plus profondément dans ce dédale apparaîtra. Gardez vos sens à l’affut de la moindre alerte, du moindre signe que vous pourriez déceler.


    Donnant quelques consignes élémentaires, le groupe arriva rapidement au carrefour annoncé par le Cavalier d’Argent. Un espace plus large les y attendait, à partir duquel plusieurs chemins étaient empruntables, dont celui qu’ils devaient prendre se trouvaient à leur gauche. D’un signe, Hikaru fit signe à ses compagnons de le suivre, laissant toujours passer son élève avant lui dans cette formation aussi rudimentaire qu’efficace.

    De nouveaux chemins non cartographiés à ce jour ouvrirent leur bras à l’escouade Seizanjin. Était-ce l’une des capacités des contrebandiers que d’être capable de modeler ces chemins à souhait, rendant la complexité de leur tâche bien plus intense ? S’il s’agissait bien de cette hypothèse, alors le terrain n’était clairement pas à leur avantage.

    Soyez prudents, si les contrebandiers ont la capacité d’utiliser le Doton, alors le terrain n’est clairement pas à notre avantage. S’ils ont construit ces raccourcis, alors ils en connaissent forcément bien plus les détails que nous autres.

    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) K0ou
    Tadake Kyoshiro
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    Exploration souterraine




    Lorsqu'il s'agissait d'évoluer dans les ténèbres, aucun homme n'était aussi à l'aise, sur ce terrain, que ce bon vieux Kyoshiro Tadake. On pouvait dire ce qu'on voulait sur son tempérament, ses capacités ou toute autre chose, mais si même les forgerons d'ici reconnaissaient une autre, c'était sa capacité à s'avancer et se mouvoir dans les ténèbres, comme un poisson dans l'eau. Il devait bien y avoir des avantages à être privé de lumière, non ? Certes son capitaine l'avait invité parce qu'il faisait partie de son équipe et que c'était un chic type, mais le fait de ne pas avoir besoin de lumière était un avantage  non-négligeable. Ainsi, quand le cavalier admit sa faiblesse face aux ténèbres, Kyoshiro se fendit d'un petite taquin, en lâchant sur un ton moqueur :

    Ça ne fait rien, chef. On ne peut pas être bon partout. Je ne dirai rien, promis.


    Le duo n'eut besoin d'attendre longtemps, que le troisième membre fasse son entrée. Et quel membre ! Le Tadake n'eut guère de mal à reconnaître la voix de celle qui était venue le voir, pour une demande très spéciale, à peine quelques jours plus tôt. Hotaru ou Maho auraient fait l'affaire, sur cette mission, mais Kyoshiro était curieux de voir ce que cetet demoiselle-ci valait, en combat. Souriant à son arrivée, il la salua d'un franc :

    Il paraît, ouais. Ça va aller ? Tu vas réussir à nous supporter ?


    Avec elle, il était au moins sûr de passer un bon moment, et de profiter d'une bonne ambiance. Bon, maintenant que le trio était formé ils allaient pouvoir rentrer dans le vif du sujet ! Le cavalier d'argent prit les rennes, en commençant par expliquer et confirmer que l'aveugle allait passer devant, en éclaireur, pour des raisons évidentes. Ah, parfait ! La première ligne ! Serrant le poing d'un air victorieux, le colosse bomba le torse avant de lâcher, avec aplomb :

    Ça roule ! Le premier contrebandier que je vois, j'le défonce !  


    Kyoshiro connaissait les détails de la mission, mais ce n'était jamais mauvais de les entendre une seconde fois. Ces coursives étaient longues, larges, et s'étendaient sur des centaines de kilomètres à la ronde. Les cartographier demandait du temps mais, en attendant, certains brigands en profiter pour creuser et s'approprier du minerai, à l'insu des forces de Seizan qui ne pouvaient être partout à la fois. Tout cartographier demanderait trop de main d’œuvre alors, au lieu de cela, des patrouilles étaient organisées régulièrement, pour faire avancer cette exploration, petit à petit. Sans un mot de plus, le jeune homme ouvrit la marcher, balayant le fourreau de son sabre, de droite à gauche, pour mesurer la largeur de la galerie, avant de s'enfoncer dans les ténèbres, en silence.
    Il aimait ce silence, il s'y sentait bien, mais il cela que cela ne durerait pas. Un pas après l'autre il avança jusqu'à arriver au carrefour, avant de s'arrêter au milieu. Étendant des capacités de senseur, se servant de son ouïe pour repérer le moindre changement, Kyoshiro pivota alors à gauche, avant d'essayer d'alléger l'atmosphère pesante, en repensant au ridicule de sa situation. Souriant, il lâcha alors à ses compagnons :

    Hey. Vous connaissez la blague de l'aveugle, qui sert de chien d'aveugle ? Parce que moi, je trouve ça toujours très drôle.


    Un aveugle servant de guider aux autres, comment ne pouvait-il pas rire ? Continuant son petit bonhomme de chemin, son sabre toujours fermement tenu dans sa main gauche, Kyoshiro continua de se concentrer principalement sur son ouïe, sans repérer quoi que ce soit de particulier, pour le moment. Il savait être patient, quand cela était nécessaire, mais cela faisait beaucoup trop longtemps qu'il n'avait pas participé à un vrai combat, où sa vie en dépendrait. Impatient, il laissa donc ses pensées filtrer, avec une force à peine plus grande qu'un murmure :

    Bon. Vous êtes où, bande d'enfoirés ?



    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Exploration underground
    Le troisième larron que je connaissais pas se nommait Hikaru. Fallait que je me le rappelasse, d'autant que visiblement, c'était notre supérieur. Boulette ? Naaaaaaaah. Il était vrai que mon langage fleuri ne faisaient jamais très bonne figure, mais j'allais pas faire semblant d'être une autre. Supérieur hiérarchique ou pas. De toute façon, on jugeait pas l'obéissance sur des paroles, hein ? Les actes. Toujours les actes. Je m'en tamponnais des égos des uns ou des autres.

    T'inquiète l'aveugle. Le type le plus insupportable du monde, c'est celui qui m'a élevé. Avec vous, ça sera des vacances.


    Tandis que la gueule d'ange aux cheveux d'argent décida de laisser notre aveugle en tête de troupe, il se retourna vers moi en me vouvoyant... je trouvais ça perturbant à vrai dire. Assez pour que je n'écoutasse que la moitié de son discours sur les contrebandiers. M'enfin, fallait dire que la seule chose que j'avais vraiment retenue, c'était qu'il y avait des intrus, qu'ils foutaient le souk et qu'il fallait les dégager. Le reste, c'était plutôt superflu pour moi.

    Ha. À propos HIkaru-san...  c'est vraiment obligé le vouvoiement là ? Je respecte mais... m'enfin... fais ce que tu veux...


    Au moins, c'était dit maintenant. Autant le fait qu'il pouvait me traiter classiquement, comme le fait que je comptais pas jouer les lèches-bottes. Laissant donc ces messieurs ouvrir la marche, je finis par emboiter leurs pas quand on s'enfonça dans les premiers tunnels. Hikaru serait le maître des cartes, Kyoshiro le senseur sentinelle, et moi... je dirais que je m'occupais de leur popotin. C'était pas la plus désagréable des positions. Avant que vos esprits pervers s'embourbassent, je faisais surtout référence au fait que je serais pas la première en m'en prendre plein la gueule. Bien que... on pouvait tout aussi bien se faire surprendre au détour d'une sortie.

    En attendant… bah c'était mort. Pas un chat en chemin, pas d'emmerdes. Techniquement, j'allais pas me plaindre, et j'en profitais même pour m'allumer une cigarette pour faire passer le temps. Même les blagues de l'aveugle me semblaient... nulles. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel. Sans déconner, c'était du niveau de mon vieux.

    Dites... avant qu'on s'endort avec les blagues de l'aveugle, si nos bonhommes ont en effet du doton, vous avez de quoi vous y parez les gars ? Parce que moi perso, à part agiter mon katana et faire du feu... je vais pas vous être d'un grand secours.


    C'était aussi ma façon de demander quels étaient les talents de mes compères, manière de voir si on pouvait être complémentaire ou pas. Autant Kyoshiro, j'avais déjà des idées, autant Hikaru, c'était la première fois que je voyais son minois de blasé.

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    Au plus profond de la Montagne, les galeries des souterrains immenses creusées sous Seizan avaient pour particularité de « changer ». Si le village caché n’avait jamais su trouver le pourquoi du comment, et se contentait de cartographier l’ensemble des souterrains pour mettre le doigt sur cette problématique hors de portée, pour les personnes concernées, tout était clair comme de l’eau de source. Les rumeurs étaient parfois vraies, cette fois-ci incarnées par un groupe de trois individus qui, creusant littéralement sous la surface avec une facilité déconcertante, parvenait à s’immiscer dans les gisements précieux et à se servir abondement pour leur propre profit. Le bruit des pioches se fit entendre, à une distance suffisante pour n’éveiller les soupçons d’aucun Seizanjin, même de surveillance dans ce labyrinthe.

    Il faut se dépêcher Kiyomi ! Tu sais bien que ces chiens de la forge sont rapides pour fouiner sur nos plates-bandes !


    Un jeune homme aux traits sauvages, marqué par une peinture rougeâtre. Une vingtaine d’années et provenant d’une bande de contrebandiers autonomes qui revendaient au plus offrants la marchandise récupérée sur le territoire de Seizan No Sato. Une fine musculature pouvait être deviné en le regardant de plus près, mais ses vêtements amples n’en laissaient pas paraître davantage. Coup après coup, avec un matériel au point, les gisements de ce matériau précieux, convoité par Seizan était progressivement extrait, mais pas assez rapidement au goût du jeune pressé.

    De l’autre côté, une jeune femme, plus calme et réfléchie aidait son partenaire en chargeant la marchandise dans ce qui ressemblait à une charrette, tirée par un Yokai arborant les traits d’une taupe. Une fine équipe qui connaissait pourtant son nombre de tensions. Gagner de l’argent, pour gagner en influence progressivement au fil de leurs coups d’éclat, telle était leur ligne de conduite, malgré leur désaccord sur certains points…

    T’es lourd Akira ! Combien de fois il faudra que je te répète que ces ploucs aussi clairvoyant qu’une bande de tau… de taureaux ne sauront jamais nous pister avec l’équipe que l’on forme.


    pnj's:

    Des compétences inconnues, en tout cas pour le groupe de Seizanjins qui se trouvaient encore bien loin de cette position, n’entendant ni les coups de pioche, ni le moindre mot de cette conversation qui s’étouffa à mesure que la narration n’en revienne au groupe d’intéressés.





    Le Cavalier d’Argent se retrouvait entre deux piles électriques, diamétralement opposées, si ce n’est leur habitude amusante à pouvoir parler aussi librement que possible, sans retenue, sans le moindre tabou. Ainsi, les habituelles blagues de Kyoshiro mirent un peu d’ambiance dans ce dédale sombre, éclairé par la lanterne d’une modeste manière, tandis que l’attention de Hikaru s’orienta rapidement vers la femme, plus âgée que lui et qui n’avait pas la langue dans sa poche. Un minimum de courtoisie entendue lorsqu’elle s’adressa à lui, pour lui demander ouvertement de laisser l’étiquette de côté, la tutoyer en somme, faisant hausser un sourcil au Jonin.

    Pris en tenaille par une demande aussi honnête, le Stratège répondit sans délais, essayant tout de même de garder un œil sur les passages qu’ils empruntèrent, pour ne louper aucun indice visuel que Kyoshiro n’avait malheureusement pas le luxe de repérer.

    Eh bien pour vous répondre, Honoka-san, vouvoyer est pour moi aussi naturel que le tutoiement que j’emploie plus familièrement devant une personne proche, dans un cadre plus détendu.


    La porte était laissée ouverte à toute interprétation, Hikaru se refocalisa immédiatement sur les pistes laissées, s’il en existait, tout autant qu’un travail de cartographe millimétré, ne laissant aucune place au hasard. Une mémorisation précise du chemin emprunté, de la direction prise et sur une distance mémorisée au nombre de pas, comptés l’un après l’autre et retranscrit sans aucun délai en une unité de mesure compréhensible, Hikaru ne laissait jamais rien à cette inconnue qu’était l’aléatoire.

    Si Kyoshiro jouait son rôle à la perfection pour cette mission, Honoka quant à elle venait de poser une question aussi simple que pertinente, tranchant même avec l’illogisme d’avancer sans connaître les capacités de chacun. Hikaru esquissa un sourire dans l’ombre, légèrement relevée par la flamme de la bougie contenue dans son outil d’éclairage. Acquiesçant en signe de validation de cette initiative, il répondit d’un ton calme et composé.

    C’est une excellente question, Honoka-san, et je suis content que vous la posiez avant d’en arriver au vif du sujet.


    Riant intérieurement, le Jonin se dévoila sans plus tarder, dans une humeur olympique et positive, se traduisant dans un timbre de voix clair et lumineux.

    Je maîtrise principalement le Ninjutsu, le Suiton et le Doton d’une moindre manière. Si nos ennemis sont compétents en cet élément, je devrais être capable de leur mettre des bâtons dans les roues. Je laisse Kyoshiro répondre mais vos compétences m’ont l’air semblables, ce qui n’est pas spécialement une bonne chose…


    S’expliquant, Hikaru arbora un air et une voix plus sérieuse alors que la marche se poursuivit sans encombre.

    Dans l’antre menant à plusieurs chemins distincts, là où le passage s’élargissait largement, vous aurez de l’espace pour manier vos armes, cependant, il en sera plus difficile ici, surtout si vos compétences impactent malencontreusement la structure des galeries… Privilégiez si possible des armes de plus courtes portées comme des Kunais ou un Tanto.


    Donnant quelques conseils, aussi rudimentaires mais utiles que possible dans ce type de configuration, le Cavalier d’Argent fit reprendre la marche au groupe, laissant la parole à chacun tandis que plus profondément encore, le groupe s’immergea dans ces dédales sans fin apparente.

    « BAM ! »

    Le regard de Hikaru se porta en alerte vers l’avant de cette galerie qu’ils arpentaient alors. Ni une ni deux, faisant signe à ses deux compagnons d’avancer de manière plus lente, par un fort pratique langage des signes, aussi basique fusse-t-il, le trio de Seizan s’avança, de manière à s’approcher tant que possible de la source de ce bruit. Un bruit sourd qui pouvait être un rocher s’étant écrasé au sol, comme tout autre chose… Comme ces événements imprévisibles comprenant comme cause ces fameux contrebandiers.

    Quelques mudras, combinant alors le Doton à ses dons basiques en sensorialité, Hikaru apposa l’index et le majeur au sol, palpant les vibrations émises par la terre elle-même sur une courte portée. Une, plusieurs traces peut-être et surtout une vibration constante et en plein déplacement, quelque chose qui semblait plus lourd qu’un pas.

    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) Tumblr_msbfmxF3Ki1rfr4i6o1_500

    Je perçois plusieurs vibrations ressemblant à des pas… couplé à des vibrations plus denses, régulières, à la manière d’un outil de transport roulant en continu et vraisemblablement bien chargé… A dix heures, environ une trentaine de mètres, allons-y !


    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) K0ou
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    Ténèbres obligent, on pourrait croire que le jeune homme adorait l'idée de partir en mission sous terre, comme c'était le cas ici, mais c'était bien loin de la vérité. Certes il s'y sentait bien, car c'était calme et sec comme il l'appréciait, mais il était un épéiste au style assez explosif alors, oui, quand le combat venait à lui, il appréciait de pouvoir bouger et bondir dans tous les sens, animé du feu qui était le sien. Malheureusement ici ce n'était guère possible, ce qui réduisait considérablement ses mouvements. Certes il ne craignait pas les brigands sur lesquels il finirait par tomber, ce n'était pas une question de peur, mais plutôt de mettre toutes les chances de son côté pour arracher la victoire. Seulement voilà, il savait très bien que les conditions idéales n'étaient que très rarement rassemblées alors, même s'il évoluait dans les ténèbres comme s'il y avait toujours vécu, ce qui était le cas, il allait devoir être prudent pour la suite.
    Le gros évoluait donc dans ces galeries toujours plus grandes, toujours plus profondes et, à mesure qu'ils avançaient, l'impatience grandissait chez le colosse. Il n'arrivait tout simplement pas à rester en place alors, si cela ne tenait qu'à lui, il aurait déjà grandement accéléré le rythme, pour passer de la marche à la course rapide. Seulement voilà cela ne dépendait pas de lui, il devait se retenir et s'adapter au rythme choisi par le chef d'équipe, que cela lui plaise ou non. Un jour il serait chef d'équipe ou électron libre, à nouveau. Un jour il choisirai son propre rythme.

    En attendant il écouta les échanges entre la borgne et son capitaine, jusque ce que la mention de leurs styles respectifs ne vienne. Doton et Suiton, hein ? Avec sa propre maîtrise du feu, Kyoshiro pourrait peut-être transformer l'eau de son capitaine, pour qu'elle devienne bouillante, mais était-ce la meilleure façon de procéder, ici ? Après tout, ils devaient arrêter les brigands, et non pas les cuire à feu vif. Ainsi, quand la question de son propre style fut amenée, il répondit avec aplomb :

    Voyons voir ? Senseur, épéiste de talent et pyromane à mes heures perdues.


    Effectivement le style de la Honoka et le sien étaient relativement similaires, ce qui n'était pas une bonne chose car la polyvalence était l'atout majeur d'un groupe. Mais celui-ci avait été créé à la va-vite, alors ils allaient devoir accepter ce manque de diversification, et faire au mieux, voilà. Ce fut le commentaire suivant de son capitaine qui lui déplut davantage, même s'il ne dit rien. Utiliser des armes à court portée ? Certes, en plus de son katana Kyoshiro avait son wakizashi à la ceinture, ce qui pouvait toujours se révéler pratique, mais il allait définitivement perdre en allonge, avec cela. Enfin bon il se contenta de hocher la tête, n'ajoutant rien de plus jusque ce que, au bout d'un moment, un bruit sourd ne stoppe l'avancée du trio.
    Un autre patrouille ? Non, il n'y en avait pas d'autre en ce moment, pas par ici, alors...oui, il n'y avait pas 36 réponses possibles. Se penchant en avant, avançant à un rythme plus lent que tout à l'air, le Tadake continua d'ouvrir la marche jusqu'à ce que, enfin, son chef utilise sa maîtrise du Doton, pour évaluer la situation. Ils étaient là, tout prêt et, une fois l'avertissement du chef  d'équipe donné, l'excitation du moment envahit totalement l'aveugle, lui permettant de sourire, avant d'indiquer sa volonté d'ouvrir la marche d'un :

    Si vous voulez bien m'excuser, je vais aller me présenter à ces braves gens.


    Certes ce n'était là qu'une bonne excuse pour aller tabasser son prochain, il le savait, mais il ne supportait pas non plus que quelqu'un lui dérobe sa source de revenus, sous son nez. Ainsi, avança à son rythme, avalant les distances, l'un après l'autre, le jeune homme put enfin sentir l'énergie des individus devant lui et, plutôt que de se ruer vers eux en dégainer son wakizashi, il choisit une toute autre option. Se redressant, le torse bombé, ce fut à haute et sèche voix qu'il s'annonça d'un :

    Ça va, les glandus ? Tranquille, on ne vous dérange pas trop ? Vous savez, dans certaines contrées on coupe la main des voleurs. Moi, j'ai une autre méthode.


    Joignant le geste à la parole, l'aveugle joignit ses mains devant lui, malaxant son chakra à mesure que ses mains formaient les mudras nécessaires. Il était un samouraï avant tout mais, lorsque son affinité avec le feu s'était révélée à lui, il put y voir une occasion d'ajouter d'autres cordes à son arc. Après tout il n'avait jamais dit qu'il voulait devenir le meilleur épéiste du monde, mais le meilleur guerrier : là était toute la différence. Il avait donc commencé à s'entraîner au ninjutsu autant qu'à l'épée et ici, dans cet étroit couloir, il put en montrer la preuve. Inspirant profondément, il extirpa alors de sa bouche une poignée de petites boules de feu qui, en plus d'éclairer le reste du couloir, allaient se diriger vers le groupe de brigands, pour leur souhaiter la bienvenue ici.



    Katon : Hôsenka no jutsu !  



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    Bon, décidément, mon supérieur était du genre précieux, du genre à mettre de la distance avec ceux qu'ils ne connaissaient pas encore avec un vouvoiement digne d'un balai dans le fondement. Je comprenais, mais j'en pensais pas moins. Une chienlit. Au moins, il semblait pas tenir rigueur de ma familiarité vis-à-vis du protocole. Là, il aurait été assez évident que cela aurait été plus tendu entre nous.

    En attendant, je finis par relancer la discussion sur nos capacités de combat, parce qu'après tout, on risquait de se fritter méchamment dans les tunnels et si Hikaru avait du pif pour sentir les possibles problèmes de manipulateur de doton, ça risquait de puer violemment pour nos fesses. Et dirait même que ça raterait pas, d'autant que je partageais encore plus de point commun avec l'aveugle qu'on l'aurait voulu. De vrais jumeaux. Terrible.

    Bon... on a quand même de quoi faire, même si le lieu se prête pas des masses à notre talent., par contre Hikaru, ton plan...


    Je fis une petite moue alors que je crachais une bouffée de ma cigarette. J'avais déjà cramé la moitié de celle qui se tenait dans ma bouche. Impressionnant comme je sirotais ça comme de la flotte. Bref. Je ne pus m'empêcher d'ouvrir ma gueule.

    Je sais pas ce qu'il en est pour Kyoshiro, mais bibi n'a rien d'arme de courte portée. Je dois avoir un couteau dans le sac, mais c'est pour la bouffe. J'ai que mon katana pour raser de près. Je tâcherai cependant de faire gaffe.


    J'essaierai. Je lui promettais rien du tout parce que j'étais certaine de rien. Dans le feu de l'action, on agissait plus par instinct que par grande réflexion. Je n'échappais pas à la règle. En tout cas, au moins il était averti et je la lui ferais pas à l'envers.

    Sur ces entrefaits et quand on fut plus ou moins d'accord sur la suite des choses, on continua à avancer dans les tunnels en poursuivant notre formation initiale. Mais au bout d'un moment, un bruit de frappe résonna. On ralentissait tous le pas sous les ordres du grand argenté, Hikaru, pas Kyoshiro. Quelle idée d'avoir la même couleur de cheveux. D'ailleurs, le grand chef nous fit un tour de passe-passe, un machin de senseur pour nous informer qu'on était finalement sur les traces... les traces de qui ? Sans doute les types qu'on recherchait, mais rien de sûr tant qu'on voyait pas leur gueule.

    Éteignant finalement ma clope pour pas attirer l'attention avec l'odeur du tabac, je demeurais silencieuse et l'écoute du moins bruit. Main sur la garde mon katana, j'avançais nonchalamment - comme à mon habitude en fait. Ironie quand tu nous tenais... sauf que, on avait un aveugle qui voulait pas rester tranquille. Il avait littéralement le feu.

    Bon. Je crois que la discrétion, c'est mort, hein ? Et puisqu'il faut y aller...


    Sans enthousiasme, je suivis mon camarade pour me diriger dans le tunnel où se trouvait nos voleurs. J'avais pas vu le nombre des types, seulement repérer une charrette qui transportait le butin, et puisque Kyoshiro préférait proposer un barbecue à nos invités, moi, je m'occupais des cadeaux. Parce que, quitte à ce que ces enflures soient ici, autant qu'ils ne rapportaient pas leur butin et quoi de mieux que péter les roues de leur moyen de transport ? Autant se la jouer rapide et précis. Une attaque. Une simple attaque.

    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) Zoro-one

    Boom.


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    Eh ! On dirait qu’ils ne sont pas si incompétents en dehors de leur trou. On passe au plan B.


     Faisons ça.


    Si le groupe de Seizanjins avait vu de loin les contrebandiers, ces derniers n’étaient pas en reste pour autant. Tant de talents, comme l’art de la sensorialité et de la furtivité, qui permettaient à ces voleurs de réussir leur coup sans n’avoir jamais encore été appréhendé par Seizan. Le mouvement s’était donc arrêté à l’instant où les deux guerriers des Montagnes se ruèrent, avec sommation sur les criminels.

    Bahahaha ! Les légendes n’étaient pas infondées hein ? Des ploucs de montagne le restent malgré eux. J’en suis triste pour vous, gamins.


    Le rire de l’homme, dont l’attaque Katon l’atteignit sans difficulté apparente, fit fondre son enveloppe corporelle en un tas de boue qui se rependit sur le sol, le tout encore aggravé par l’assaut de cette charrette qui n’était qu’un élément du décor, soigneusement préparé par les criminels pour prévenir une arrestation trop facile. Pas assez pour engloutir vivant les Shinobis sur leurs pistes, le décor permit au moins de bloquer l’assaut téméraire des deux Soldats, si ces derniers ne purent réagir à temps dans cet environnement clos, à la luminosité insuffisante pour se fier à ce que Honoka pouvait voir de son seul œil valide, et à ce que le Tadake put en retirer comme informations auditives ou olfactives, le tout recouvert par cette terre boueuse abondante qui s’était déployé en un éclair.

    Quelques bruits de pas se firent entendre, tandis que deux silhouettes identiques à celles qui venaient d’être vaincues par les deux Chuunins apparurent depuis l’obscurité étreignant ces couloirs sombres. D’un ton assuré, la femme du duo s’avança un peu plus, laissant les quelques braises restantes, résultant de l’attaque Katon de Kyoshiro, dévoiler plus ou moins les traits de son visage, laissant tout de même le noir restant lui servir de masque.

      Vous n’êtes pas les seuls à pouvoir agiter vos mains pour utiliser du Ninjutsu, ni même pour dégainer une arme !


    Un sourire malicieux, précédant le son typique d’une arme blanche dégainée de son fourreau. Un terrain préparé par les souverains des souterrains, qui rendait les altercations plus simples à gérer, dans cet espace clos où le déchaînement de force brute n’apportait que l’effondrement de ces galeries et donc, la mort.




    Une arrogance des deux côtés qu’avait prévenu le Jonin de Seizan. Il était parfois difficile pour le jeune homme de vingt-deux ans, déjà promu si haut dans la hiérarchie de se faire entendre de ses subordonnés. Désobéissance, contestation des ordres, à moitié ou pleinement ; Celui qui était considéré comme un parfait soldat le savait, son naturel aimable laissait des failles dans lesquelles ses alliés s’engouffraient bien souvent pour n’en faire qu’à leur tête. Caché sous terre, il fit la seule chose qu’un soldat pouvait se permettre dans ce contexte où chacun n’en faisait qu’à sa tête : transformer cette faiblesse en une force redoutable et imprévisible où alliés comme ennemis étaient bernés de la même manière.

    Il profita donc de cette première altercation pour observer de sa vue perçante, mise à contribution par le Katon de Kyoshiro, les empruntes de pas dévoilées qui s’étendirent bien au-delà de la position des clones de boue, qui éclatèrent en un léger marécage sur le sol. Habilement, il se déplaça sous terre et disposa à l’aide de son propre Doton un piège en deux temps, du mouvement tectonique appliqué par la pression d’un poids humain par exemple s’en suivrait ces deux fameuses mécaniques appliquées sur ce terrain, où chaque parcelle de terrain pouvait devenir une arme.

    Ainsi, le Jonin repéra les mouvements tectoniques et put ressentir les vibrations menant au corps de cette femme qui était restée, certainement pour terminer le travail avec ceux qu’elle pensait avoir eu et qui n’étaient que deux. Ni une ni deux, il composa une légère série de mudra, précédant l’apparition d’un clone réaliste et consistant derrière cette même demoiselle.
    Surprise, elle se retourna en même temps qu’elle porta un vif coup de sabre dans la direction du bruit qu’elle venait d’entendre.

    Tac

    Le bruit d’un mécanisme se fit entendre à peine avait-t-elle posé le pied sur le piège du Cavalier d’Argent. Des pics de terre vinrent encercler fermement la jeune femme, dont les jambes et donc les déplacements en furent entravés. Kunai en main, Hikaru n’avait pas besoin d’une force extraordinaire pour poser la pointe de son arme sur la nuque de son opposante.

    Et vous n’êtes pas la seule à pouvoir en faire autant, Mademoiselle. Où est votre coéquipier ?


      Je n’ai rien à d…


    Le Soldat mit une baffe à sa prisonnière, affichant un regard aussi froid que professionnel. S’il ne pouvait se permettre de perdre un élément important pour la recherche et la mise à pied de ces criminels organisés, il savait comment fonctionnait un interrogatoire. Le bout de l’arme fit perler quelques gouttes de sang, s’écrasant au sol.

    Je n’ai pas de sympathie pour les criminels qui attentent au bien des miens. Parlez.


      Il… est plus là, il s’est enfui avec la marchandise. Si vous croyez que m’arrêter suff…


    Frappant de manière juste et ciblée, le Cavalier d’Argent assomma sa cible, avant de se diriger vers ses deux coéquipiers.

    Nous en avons attrapé une, mais l’autre est trop loin pour que nous puissions le repérer… De retour au village, elle pourra nous en apprendre davantage sur les pratiques de son groupe, voir de son organisation, si elle est affiliée à une entité plus influente.  Je…


    Alors que la situation revenait aux mains des Seizanjins, un tremblement de terre se fit ressentir, fragilisant la structure environnante qui menaçait déjà de s’effondrer sur les Shinobis. Visiblement, le second criminel n’avait pas dit son dernier mot et comptait bien étouffer les pistes de l’affaire en se débarrassant des importuns, et de sa collègue par la même occasion. Si cette galerie était menacée de destruction, devant le trio se dressait une seule et unique voie qui semblait être la porte de sortie à emprunter. Piège où issue de secours ?

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    Enfin ! Enfin il allait y avoir de l'action ! Enfin le jeune homme allait pouvoir laisser éclater le brasier au plus profond de lui, et ne plus se sentir comme un lion en cage ? Depuis combien de temps n'avait-il pas brisé sa routine habituelle, d'entraînement et de forge, pour quelque chose de plus palpitant, quelque chose qui pourrait mettre ses multiples talents à contribution ? Beaucoup trop longtemps, à son goût. Il savait que cette mission demandait de la patience mais, alors que son chef repéra leurs adversaires du jour, l'excitation fut telle que le jeune homme ne tint plus en place, comme souvent. Il savait que désobéir lui vaudrait une réprimande, qu'il n'allait pas laisser une bonne impression au cavalier, mais il fallait parfois tordre légèrement les règles, pour avancer sur la voie de la grandeur.
    Gardant ce constat en tête, il bondit donc en avant, se présenta à ces racailles, avant de déverser une pluie de feu sur eux. Il n'était pas naïf au point de considérer cet assaut comme une réelle menace, pas à cette distance en tout cas et, quand il sentit son adversaire littéralement fondre sur son attaque, il comprit que ce n'était là qu'un clone et rien d'autre, une copie ne détenant qu'une fraction de la puissance de l'original. Bien, c'était bien que cet empaffé rende les choses aussi difficiles : la fureur du Tadake n'en serait que plus grande ! Ce dernier sourit en sentant sa camarade venir le rejoindre et mettre aussi la main à la pâte : elle était douée ! Cela serait-il suffisant ? Apparemment non car, depuis les ténèbres, l'aveugle put sentir l'énergie de deux silhouettes, dont l'une d'entre elle précisa que, eux aussi, savaient manier le ninjutsu ? Souriant, amusé par ce qu'il pensait être une évidence, Kyoshiro se moqua alors d'un :

    Non, c'est vrai ? Sans rire ! Amène toi, je n'ai pas que ça à faire.  


    En vérité, si, il n'avait que cela à faire aujourd'hui, mais il ne voulait pas donner aux deux voleurs la satisfaction de savoir qu'ils étaient la chose la plus intéressante dans la journée de l'aveugle, aujourd'hui. Cet aveugle, justement, sentit bientôt son propre chef se mettre en action, sous la terre et, lorsque la cavalier piégea la première voleuse, le colosse soupira en commentant :

    Et après on dit que c'est moi, la taupe...  


    Le cavalier avait peut-être l'air doux et calme de prime abord, mais il n'en restait pas moins un soldat, et l'un des plus impitoyables, de ce que l'aveugle pouvait en juger. Oh, il allait adorer travailler avec lui ! Certes, le senseur n'aimait pas l'idée de rebrousser chemin pour un interrogatoire, mais il savait suffisamment contredit les ordres de son supérieur, il allait donc suivre le mouvement...pour le moment. C'était enfin l'idée de départ, avant que la galerie ne commence à trembler, menaçant de s'effondrer à tout instant. Un coup de l'autre idiot et son Doton ? Très probabelement, oui. Que faire ? Foncer, en espérant ne pas se faire écraser ? Non, il fallait autre chose. Ainsi, serrant les dents, se faisait violence, le Tadake approcha et se saisit de la prisonnière du jour, avant de vocaliser son idée, d'une puissante voix :

    J'embarque le paquet, avec moi. Vous maîtrisez le Doton, chef. Vous pourrez stabiliser le chemin, et Kaname-san pourra détruire les morceaux de roche qui passeront entre les mailles du filet.  


    Ce n'était pas son rôle de porter un prisonnier. Il n'aimait pas cette idée mais c'était la seule qui faisait du sens, pour lui, en cet instant. Ainsi, se saisissant de la prisonnière, sans réel ménagement, il invita le reste du trio à commencer à bouger, d'un :

    Allez ! On se bouge, avant que je ne change d'avis !    


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    Mon coup était parti, mais c'était un flop monumental. Si jouer les brutes pouvaient parfois fonctionner et faire son petit effet sur le mental, c'était clairement pas le cas ici. Peut-être avait-on été un peu présomptueux en imaginant que nos adversaires ne seraient pas si coriaces. Des types organisés, certes, mais pas forcément dans la bagarre. Erreur. Mais c'était le jeu.

    Tssss... mesquin les types.

    Tout n'était que supercherie, un décor de polichinelle. Fallait dire qu'avec mon seul œil et l'obscurité, on pouvait facilement se tromper. D'ailleurs, même les sens de notre sentinelle avait merdé.

    Je rêve où ce connard nous à traiter de ploucs et de gamins ?

    Ouais, seule information qui me semblait d'une importance capitale alors que la boue envahissait la zone.  Cela glissa même jusqu'à mes bottes.

    J'aurais jamais cru dire ça un jour, mais je me sens souillée.

    En attendant, on comprit rapidement qui était le boss, et on allait pas se mentir, c'était certainement pas moi, ni Kyoshiro. Hikaru, dont le terrain était clairement en sa faveur, la joua plus fine que nous et réussit son coup en chopant la gonzesse qu'il se prit une baffe que j'aurais pas kiffée me prendre. Question d'égo plus que de douleur. Notre voleuse s'évertuait à se donner un genre alors que son compagnon s'était carapaté sans se retourner. Encore un mec qui n'avait aucun honneur. Et c'était nous les gamins ? Pique-assiette, mais pas téméraire.

    En attendant, puisque la vilaine voulait pas parler, notre boss albinos lui mit un coup bien senti derrière la nuque pour l'assommer, tandis que notre aveugle géant s'empressa de la porter comme un sac à patate. Moi, je me contentais de regarder nos deux bonhommes - ou tout du moins, le peu que je voyais d'eux dans la pénombre - avec un traditionnel air blasé.

    Bon bah... je suppose qu'on a pas le choix de rebrousser chemin.  Hikaru, je suppose que cette fois, ça sera toi notre guide avec ton doton et tes cartes. Je protègerai ton popotin du mieux que je peux en cas d'éboulis.  Kyo, tu devrais rester proche du chef, vu le gros paquet que tu dois rapporter. Je te couvrirai aussi.


    Comme nous étions parfaitement conscients que nous ne pouvions pas nous permettre de lambiner, nous foncions droit devant nous, enfin plutôt en fonction des tunnels que nous faisans emprunter notre camarade jonin. Bien entendu, les secousses des tremblements de terre rendaient pas la course facile, mais on gérait du mieux qu'on pouvait. J'avais mon katana déjà dégainé, prête à pourfendre la rocaille qui nous menacerait, car même si ma gueule le laissait pas deviner, je comptais bien protéger leur petit cul. Honneur de samuraï.

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    Exploration souterraine


     

    L’excursion sous terre pouvait laisser un goût amer après ce coup de filet qui s’était lancé et réalisé sur un coup de tête. Si certains pouvaient qualifier cette embuscade comme étant ratée, il n’en était rien aux yeux du Soldat de l’Empire. Clairvoyant, patient et observateur, il connaissait l’étendue de la témérité de son élève au bandeau lui recouvrant une paire d’yeux hors d’usage.

    De l’autre côté, il ne connaissait pas assez la dénommée Honoka pour établir un plan d’action solide mais, pour autant, n’avait pas cédé et laissé place à la panique d’une improvisation forcée lorsque les deux bourrins s’étaient jetés corps et âme dans ce guet à pend tendu par les deux voleurs.

    Fort de son expérience en tant que Stratège dans un village où le combat rapproché et l’impatience faisait parti de son lot quotidien en équipe, voilà quelques temps qu’il avait tout simplement arrêté de vouloir plier les autres à sa volonté, à les faire bouger selon ses propres consignes… Il avait adopté une nouvelle approche. Utiliser tout ce qui était à portée de main, que ce soit le décor, ses compagnons en incluant forces et faiblesses pour établir au plus vite une stratégie minimisant les risques pour les siens tout en augmentant drastiquement les chances de réussite d’une mission ; Voilà l’art qu’avait développé le Cavalier d’Argent en dépit de son jeune âge, d’un sang-froid digne d’une machine calculatrice, qui ne visait qu’à prôner son intention maitresse, celle de préserver la vie au maximum.

    Ne soyez pas déçus, l’autre a peut-être réussi à s’échapper, mais nous avons l’une des criminelles entre nos mains, ce qui va nous donner des coups d’avance… L’ennemi l’a comprit tout de suite et essaie de nous faire taire.


    Calme, rationalité et maîtrise de soi. Hikaru resta imperturbable face à ce coup de l’ennemi qu’il n’avait pas exclu au vu des capacités dont il avait fait preuve pour déguiser toute une scène de crime en si peu de temps. Si Seizan perdait une partie de cette bataille, celle de la conservation des ressources utiles, le village caché gagnait une mine d’informations sur pattes et l’explication à bien des mystères entourant ces souterrains aux galeries changeantes, certainement provoquées par les mêmes utilisateurs de Doton.

    Bonnes décisions.


    Quelques mots à l’intention de ses coéquipiers, le faisant sourire alors qu’il prit impulsion sur ses jambes pour courir aussi vite que possible, composant une série de mudras et joignant finalement ses deux mains en pliant ses doigts entre eux. Aussitôt, le chemin emprunté, infusé de chakra regagna temporairement en solidité, ce qui n’empêcha pas d’entendre des craquelures de plus en plus marquées, derrière eux et même au-dessus de leurs têtes, qui ne tenaient plus qu’à un fil. N’ayant pas le luxe de relâcher son mudra en pleine course, c’est à l’aide de sa propre mémoire qu’il guida le groupe dont il avait la responsabilité vers l’extérieur, mais l’environnement s’écroulant ne semblait pas être du même avis qu’eux.

    Plusieurs rochers se frayèrent un chemin au travers du jutsu de zone qui permettait aux Shinobis de se déplacer dans cette partie des Souterrains qui s’écroulait immédiatement après leur passage. Seconde après seconde, Mère Nature regagnait du terrain, regagnait ce droit souverain de disposer de ses terres comme elle le souhaitait, en dépit du souffle de chakra du Jonin qui commençait à s’essouffler au rythme effréné dans lequel il s’adonnait corps et âme, malgré son manque visible de condition physique.

    Quitte ou double. Hikaru se mit à sourire, fermant un instant les yeux, son esprit se projetait sur cette figure paternelle dont il ne voyait que le dos, droit et fier de son père, bravant le Monde en dépit de ses responsabilités, de sa carrière, pour sauver celle qui l’avait sorti de ce cycle de haine et de combats sans fin. La fatigue fit lentement son œuvre, à mesure que le souffle du jeune homme se fit de plus en plus lourd. Une voix familière lui parvint au milieu de ce dédale sans fin qu’ils arpentaient.

    C’est pas en faisant l’arrosoir que tu vaincras l’ennemi !

    C’est vrai… la sortie était encore bien trop éloignée, et, coincés sous terre, la force physique déployable n’était pas suffisante pour s’en sortir, il le savait, son Ninjutsu, « l’arrosoir », comme aimait l’appeler son père, n’échappait pas à cette règle.

     Une fois dans sa vie, au moins juste une fois… un homme devra avoir suffisamment la Foi en quelque chose pour tout risquer, pour ce quelque chose, Hikaru.


    Ses genoux plièrent sous le coup de l’effort pendant un instant, avant que l’élan du guerrier, dont la flamme qui s’alluma dans ce regard déterminé, à l’image de celui l’ayant précédé lui fit prendre une décision brutale. Une main dans son dos, qui n’était pas celle de ses alliés, fit s’écarquiller les yeux du Jonin, tandis que dans son esprit voguant au gré de ses envies, le sourire de Takayanagi Jin lui apparut nettement, provoquant celui de Hikaru.

    Changeant rapidement sa série de mudras, dans le feu de l’action, il planta fermement ses appuis au sol tandis que sa main se posa sur la paroi rocheuse à sa droite. Un véritable pilier de terre transperça les quelques mètres de roches, de terre qui bloquaient le chemin au Soleil, éclairant aussitôt le pilier ouvert en son centre, un ultime chemin.

    Je compte sur vous.


    Sans crier gare, n’ayant le temps de ne penser à rien d’autre qu’au fruit de sa résolution, la terre sous les pieds des deux Chuunins, de la criminelle s’éleva, les propulsant au travers de ce chemin creusé à leur intention.

    Le chemin s’effondra immédiatement derrière les Seizanjins, laissant Hikaru assister à cette fuite improvisée mais logique après tout, si les criminels avaient le don de creuser la terre et la roche, même à moindre mesure, il en était parfaitement capable après tout. Le tremblement de terre gagna aussitôt en intensité tandis que le Shinobi conservait son sourire, joignant ses mains dans une dernière tentative.

    Je ne peux pas mourir ici, pas maintenant... Pas vrai, Père ?


    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) 4bfed8341a0cf042daec37d00e8445cb

    La partie impactée des galeries s’effondra sur cette vision. Kyoshiro et Honoka se retrouvaient désormais à quelques centaines de mètres des portes du village abrité dans ces montagnes majestueuses, sur l’une des routes empruntées par les Commerçants pour regagner Seizan ou quitter le village caché.

    Exploration souterraine (ft. Kyoshiro & Honoka) K0ou
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    le terrain était instable et c'était peu de le dire. En ce moment, alors qu'il sentait les parois s'effriter un peu plus à chaque seconde, Kyoshiro se maudit d'avoir accepté cette mission, regrettant de ne pas batailler à ciel ouvert, contre des ennemis qu'il pouvait sentir, et non pas contre une montagne qui menaçait de l'ensevelir à tout moment. Alors, contre toute attente, il éteignit la partie héroïque de sa personnalité pour se concentrer sur l'essentiel car, qu'il l'accepte ou non, il n'y avait pas que sa seule vie qui était en jeu, aujourd'hui. Il n'avait que faire de la prisonnière qu'il portait sur son dos, comme un vulgaire sac à patates, mais c'était bien différent de son capitaine et de la borgne qui étaient avec lui, dans ce merdier. Pourrait-il se regarder dans le miroir, s'il était le seul à survivre à ce désastre ? Probablement que oui mais, s'il pouvait changer la donne en mettant son ego de côté, alors il devait au moins essayer.
    À nul sacrifice, nulle victoire, non ? Raison pour laquelle il attrapa la prisonnière sans discuter, ne s'arrêtant pas pour écouter l'approbation de ses deux compères car, soyons honnête, il aurait agi de la même façon, s'il avait eu leur aval ou non. Il était le plus en forme des trois et, même s'il était doué dans ce qu'il faisait, Honoka avait quelque chose qu'il n'avait pas : la capacité de voir son environnement et pas juste le sentir. Il pouvait sentir la roche et les parois, mais cela lui demandait un effort conscient et, en cet instant, ils avaient tous besoin de toute leur énergie pour sortir en vie de ce labyrinthe, alors le calcul était simple. Sentir son trajet était plus simple que de tout sentir autour de lui, aussi s'en remit-il à Honoka pour faire ce qu'il ne pouvait pas : éclairer sa route, pour qu'il ne se retrouve pas écrasé comme une crêpe.

    Le groupe débuta donc son avance à un rythme rapide, une certaine stabilité maintenue par la maîtrise du Doton qui cavalier d'argent et, à mesure qu'ils avançaient, le monde s'écroulait derrière eux. Le temps était compté et, si Kyoshiro fut soulagé un pilier venir percer le plafond, jusqu'à la surface. Enfin une sortie ? Oui, c'était l'idée mais, quand il sentit le sol se soulever sous ses pieds, ceux de la prisonnière et de la borgne, il comprit que quelque chose n'allait pas.

    Quoi ? Non mais... 


    Mais c'était déjà trop tard. Le cavalier d'argent était resté derrière pour jouer aux héros, pour lui voler le beau rôle, et ce ne fut qu'une fois à la surface que la frustration et la colère du colosse éclatèrent en un puissant :

    PUTAAAAAAAAAAAAIN !   


    Non mais pour qui se prenait-il, pour faire quelque chose d'aussi classe et voler toute la gloire ? Oh non l'aveugle n'allait pas laisser passer ça ! Oh non, il n'allait pas le laisser crever si facilement ! Laissant la prisonnière retomber sur le sol, il laissa alors le protocole de côté et, plutôt que de la ramener au village pour interrogatoire, décida d'accélérer le processus. Une gifle puissante vint s'écraser sur la joue de la prisonnière, assez durement pour la réveille en tout cas alors que, d'un geste brutal,  il lui saisit une main, avant de cracher :

    Allez, réveille toi. Je n'ai vraiment pas le temps de jouer. 


    Il n'était pas spécialiste de l'étude de la psyché humaine, mais Kyoshiro savait frapper là où cela faisait mal et, puisque le temps jouait contre le cavalier d'argent, le duo n'avait pas le temps d'y aller avec le dos de la cuillère. Il commencerait à lui briser les doigts, un par un, si elle ne répondait pas aux questions qu'il vint alors à lui poser, avec un manque évident de douceur et de compassion dans la voix.

    Voilà le topo. Tu vas nous dire par où vous vous faufilez dans les galeries, quelles sont vos entrées cachées les plus proches et, en échange, je ne briserai pas tous les os de ton corps. Maintenant parle, ou je t'éclate !  


    Fini de jouer. Des réponses contre sa vie, voilà les termes de leur accord.
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    Dire qu'on était dans la merde serait un euphémisme, parce qu'aussitôt qu'on eut tous pris nos jambes à notre cou, voilà que les souterrains s'affaissaient comme un château de cartes.  C'était à se demander si nos fumiers voleurs n'avaient pas préalablement piéger toute la zone avant de piquer ce qu'ils avaient besoin. C'était d'ailleurs sans doute le cas, à moins que le type qui s'était barré était un maître du doton. C'était peut-être aussi le cas. Ou bien c'était que des brêles et la structure des tunnels avait été mal pensée, ce qui était tout aussi bien de l'autodestruction programmée pour eux. Mais qu'importait les raisons, la merde, elle était toujours là.

    Alors que j'avais projeté mon attention sur la promesse que j'avais faite, soit celle de trancher tout ce qui nous barrerait la route, on fut nettement rattrapé par dame nature qui nous adressait un majeur levé magistral aux pauvres fourmis que nous étions. Mais devinez quoi ? Seizan avait décidé qu'il y aurait un héros suicidaire parmi nous et je vous en donnais dans le mille : la tête de .... Hikaru. L'enfoiré avait décidé de nous planter pour tirer la couverture vers lui, avant de nous laisser croire qu'on arrivait au bout de notre affaire.

    Le petit malin créa une sortie par les plafonds, mais il avait décidé qu'il ne ferait pas partie du voyage. Pour quelle raison ? Je me le demandais. Pas assez d'énergie pour ça ? Peut-être, mais je comptais bien lui demander plus tard en lui bottant son petit cul de jonin, et je le ferais en le vouvoyant puisqu'il aimait ça. En attendant, son petit tour de passe-passe nous sauva les miches, exactement comme il avait souhaité, nous renvoyant fissa à l'extérieur sous le soleil de Seizan.

    Étalée sur le sol comme une épave sous la projection violence de notre camarade perdu, Kyoshiro extériorisa dans une magnifique injure l'état de notre pensée commune. J'étais pas du genre à gueuler, mais j'avais autant les boules que l'aveugle. Mais moi, c'était plus parce que je trouvais son action débile. On avait tous prêté serments, on connaissait tous les risques. J'aimais pas trop l'idée qu'il eut jugé nos vies plus importantes que la sienne, qu'il fut mon supérieur ou non. Ça me mettait les glandes. J'étais pas devenue samuraï pour qu'on me sauva la vie. C'était mon taff. Et je voyais pas l'intérêt de la gloire une fois qu'on était mort si c'était ce qu'il recherchait. Enfin bref, on le voyait peut-être pas, mais là, j'étais énervée.

    Soupirant et toujours couchée, je fouillais négligemment dans mes poches à la recherche d'une clope que j'allumais directement. Mon œil pointé vers les nuages, ma petite bouffée de nicotine me permit de faire redescendre un peu la tension. Kyoshiro, lui, il préférait donner des baffes. Chacun son truc. Le laissant tranquillement secouée la prisonnière, je pris mon temps pour me relever et épousseter mes fringues. Je vérifiais que mon katana n'avait rien, puis me décida enfin de revenir vers le petit couple joliment formée par l'aveugle et l'autre quiche de service.

    Si j'étais toi la poupée, je cracherais vite le morceau. Ce type est un romantique, le genre à tenir ses promesses. Et moi je suis pas le genre de femme à briser les rêves d'un gentil gars, du coup...


    Du coup, je lèverais pas le petit doigt pour sa tronche. Voilà ce que cela voulait dire. C'était sans doute pas éthique, mais c'était pas comme si les voleurs connaissaient pas les risques de leur entreprise. Et puis, elle avait pas de quoi se plaindre, quand on brisait quelque chose, on pouvait toujours le recoller. Si cela avait été moi... je vous l'avais, j'étais énervée.

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    Exploration souterraine


     
    Extraite de ce souterrain dans lequel l’avait piégé son associé, la jeune femme fulminait intérieurement d’une rage aussi dense que féroce. Qu’avait-t-elle gagné à suivre son abruti de frère si sa seule préoccupation était de la trahir au meilleur des moments ? Rien. Et c’est dans cet état qu’elle se retrouva confronté à un ultime obstacle composé de deux Seizanjins. Elle ne se laissa pourtant pas faire, fière de ce qu’elle avait accompli jusque là pour gagner sa vie par ses propres moyens. Si l’Empire la traitait comme tant d’autres comme une rebus de la société qu’elle rejetait de toutes ses forces, elle restait un être humain confronté aux choix de la vie, aux joies et aux peine qui la constituait.

    C’est donc comme ça que l’Empire traite des personnes considérées comme prisonnières ? Vous ne valez pas mieux que les autres, bandes de larbins !


    Elle refusa de se soumettre malgré la menace, consciente qu’elle n’était plus en mesure de réclamer le simple fait d’être libre. Vivre dans les rues malfamées, non éclairées et tenant toute sa vie son jeune frère dans ses bras, qui venait de déployer ses ailes de la plus vile des manières. Voilà à quoi se résumait cette vie misérable à laquelle elle se raccrochait désormais. En comparaison de tout ce qu’elle avait du traverser, livrée à elle-même dans les bas quartiers des villages les plus pauvres de l’Empire, le saint ennemi de toutes ces personnes dans le besoin, qu’était-ce que sa propre vie ?

    Elle esquissa un sourire qui pouvait aller jusqu’à être pris comme étant provoquant, mais il ne faisait gage que d’une détermination sans faille. Se mordre la langue et mourir fièrement, voilà une solution qui lui convenait bien… Plutôt mourir que d’être utile à cet Empire qu’elle ne pouvait que toiser du bas de la sainte pyramide. Résignée, ses dons de senseurs lui firent orienter son regard au loin, derrière les deux Seizanjins qui se désignaient comme ses bourreaux.

    Ah, te voilà toi…



     

    Un unique et dernier mudra maintenu malgré toute la pression ressentie. L’unique prise de décision qui permit à Hikaru de se retrouver au milieu de tous ces décombres en un seul morceau. Son corps avait pu se fondre dans la terre qui s’écrasait, se refermait sur lui dans cette dernière danse contre la montre. Les deux Chuunins étaient sains et saufs et accompagné de leur prisonnière, c’était bien là l’essentiel, ce pourquoi il avait tout donné jusqu’à la dernière seconde.

    Un fin sourire se dessina sur ce visage qui se déplaçait sous terre lentement, rampant jusqu’à la surface en usant des dernières forces dont le Shinobi était pourvu. Ou était donc passé le second criminel ? Voilà une question qui resta en suspend dans les pensées du Jonin qui aperçut finalement la sortie de ce dédale de roches et de terre, remué, retourné comme jamais.

    Immergeant discrètement en commençant par la tête, il n’y avait personne à ses côtés, le faisant remonter l’intégralité de son corps, reprenant toute sa consistance au moment même où Hikaru s’effondra au sol, haletant lourdement en tentant de reprendre son souffle. Ses paupières étaient lourdes, il avait utilisé en continu un flux important de chakra dont les effets secondaires lui hurlaient déjà au travers de chacun de ses nerfs, de ses muscles, de son cerveau qui criait à la douleur, à la fatigue qui régnait en maître dans cet esprit encore déboussolé.

    Tch… Je dois… retrouver….


    Sombrant dans l’inconscience, le Cavalier d’Argent respirait de plus en plus lentement, perdant le fil de ce qui se passait autour de lui, de ce qui se passait pour lui, relâchant tout simplement cette incroyable pression qui pesait sur ses épaules en plus des tonnes de terre dont il était ressorti en vie. Pour quelques instants, il pouvait lâcher prise pas vrai ? Soupirant lentement, sa dernière pensée lui fit soudain l’effet d’un choc électrique qui lui fit écarquiller les yeux brutalement. Il n’avait pas encore accompli son devoir jusqu’au bout, ramener cette mine d’information pour laquelle il s’était donné jusqu’à Seizan en toute sécurité, elle et l’équipe dont il avait la charge également.

    Sans hésitation, tremblant dans le moindre de ses mouvements, il prit l’un de ses Kunais qu’il planta dans sa main. La douleur montante, hurlante de tout son soul accompagna cette dose d’adrénaline qu’il fallait pour permettre au jeune homme de se redresser sur ses deux jambes. Où était-t-il ? Où étaient ses compagnons ? Toisant difficilement les alentours, il reconnut rapidement le versant de montagne par lequel les convois commerciaux pouvaient circuler entre Seizan et le monde extérieur. Un pas après l’autre, le Jonin marcha dans la direction du village, confiant quant à la capacité d’analyse et de discernement de la situation des deux Chuunins pour prendre les meilleures décisions en son absence.

    Avoir confiance envers ses camarades, une valeur que Hikaru chérissait tout particulièrement, pour le meilleur et parfois pour le pire. Cette pensée le fit sourire, lui qui n’avait obtenu la confiance de ses pairs qu’après de longues années de dur labeur, il avait à cœur de porter des valeurs plus souples à Seizan et s’y donnait corps et âme.

    Quelques centaines de mètres plus loin, c’est d’un œil étonné qu’il observa toute la scène se déroulant sous ses yeux. Ses compagnons semblaient bien portants… peut-être même un peu trop puisqu’ils comptaient mener un interrogatoire approximatif en plein cœur des montagnes. Laissant échapper un fou rire, Hikaru se déplaça lentement, dévalant à vitesse d’estropié et à l’aide d’un baton qui lui servait de canne la descente rocheuse qui le séparait des deux autres Seizanjins.

    Ca suffit !


    Reprenant son souffle, le Shinobi finit sa course dans un bien piteux état, mais bien vivant malgré ce désordre sans nom et une situation critique essuyée à la sueur de son front. C’est une voix impérieuse qui prit le relais, bien trop faible pour faire étalage d’autre chose qu’une belle parlotte dont il avait le secret fixé dans le marbre de sa matière grise.

    Ce n’est… pas ici que l’on va interroger notre prisonnière ! Rentrons à Seizan… sans plus tarder, on ne connaît ni le visage ni les capacités de son partenaire. S’il a été capable d’attenter sans… hésitation à sa vie, il pourrait être… capable… de nous traquer tout affaiblis que nous sommes… sans compter d'éventuels renforts ennemis...


    Prenant appui sur l’un des rochers extraits des souterrains pour s’y asseoir, Hikaru prit une grande bouffée de cet air frais, bien que plus rare qu’au pied de ces mêmes montagnes et se releva, boîtant en ouvrant la marche.

    Ligotez là comme il se doit, et mettez-lui quelque chose entre les dents… pour éviter qu’elle ne se morde la langue. Elle a beau être l’ennemi de notre nation, elle reste un être humain qui s’est fait trahir par un camarade, et ça lui suffira… On rentre et sans lui casser des os.


    Soufflant et reprenant un brin de souffle, Hikaru guida à son rythme toute cette joyeuse troupe vers Seizan, d’un pas difficile mais affirmé.

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    Un samouraï se devait de respecter un code bien précis, s'il souhaitait évoluer sur la voie du bushido. Droiture, courage, bienveillance, politesse, sincérité, honneur et loyauté. Ce fut le premier code de conduite que le jeune homme apprit, alors qu'il n'était encore qu'un enfant et, s'il était plus à l'aise avec certaines vertus que d'autres, il comprenait l'intérêt de ce code, car les samouraïs étaient autant des guerriers que des protecteurs, le bouclier qui défendait le petit peuple comme les barbares et les monstres, au-delà des portes de la Seizan qui l'avait vu grandir. Il comprenait l'intérêt de ce code, mais sa propre ambition allait l'amener bien au-delà de ces vertus ridicules, qui ne s'appliquaient pas à un être tel que lui. Il n'était un garde du corps de luxe ou une lame à louer, mais bien un individu qui transcenderait sa position et sa condition, pour percer les nuages, jusqu'au firmament.
    Alors oui il connaissait ses ordres, il savait qu'interroger la femme face à lui était la priorité et qu'un prisonnier ne devait pas être maltraité, mais la disparition du cavalier d'argent avait sensiblement modifié l'objectif de la mission. Que valait la capture de deux pauvres voleurs, si un shinobi d'élite de Seizan devait disparaître, pour cela ? Cet échange n'avait rien d'équivalent alors, au grands maux les grands remèdes, Kyoshiro n'allait avoir aucun problème à briser quelques règles, et quelques os, pour ramener le cavalier d'argent et accomplir la mission dans la foulée. Qui se soucierait de quelques bleus et os brisés, sur cette chapardeuse, alors qu'elle avait scellé son destin, le jour où elle avait décidé de voler à Seizan ?

    Kyoshiro avait ses propres méthodes et finirait par avoir un dossier disciplinaire long comme sa jambe mais, fort heureusement pour lui, la borgne ne semblait pas désireuse de lui mettre des bâtons dans les roues. Parfait. Il énonça donc clairement la situation à sa prisonnière et, ironiquement, ce fut celle-ci qui lui rappela l'immoralité de l'action qu'il était en train de mettre en place. D'autres auraient pu se laisser émouvoir, ou comprendre leur égarement, mais Kyoshiro avait bien conscience des règles qu'il s'apprêtait à briser et s'en fichait éperdument. La fin justifie toujours les moyens, aussi répondit-il sèchement :

    Comment  un fermier devrait-il traiter un renard, se faufilant dans son poulailler, selon toi ?


    Si elle souhaitait implorer la pitié d'un individu, elle était vraiment tombée sur la mauvaise personne. Kyoshiro pouvait faire semblait mais, quand sonnaient les cloches du devoir, il ne restait plus aucune goutte d'empathie en lui. Il s'apprêta donc à commencer à briser quelques phalanges, jusqu'à ce que la voix sèche mais faible de son capitaine ne se fasse entendre, derrière lui. Alors il avait pu sortir de ce trou, mais avait simplement décidé de laisser les autres passer devant ? Non mais pour qui se prenait-il pour faire une leçon de morale au duo, quant à la façon de traiter une vulgaire voleuse ? Oh non, le Tadake n'avait pas oublié les ordres, mais avait simplement décidé d'employer la manière forte pour obtenir ce qu'il voulait.
    Lorsque le cavalier d'argent invita le duo à rentrer à Seizan, car ils étaient « affaiblis » ce fut sans une once de politesse que le colosse dépourvu de lumière cracha :

    Parlez pour vous. Nous n'aurions pas eu à faire cet interrogatoire, ici, si vous n'étiez pas resté en arrière. 


    Il allait être réprimandé pour cette action, mais n'en avait strictement rien à cirer. Se redressant, il retira son bandeau avant de bâillonner la voleuse avec, pour éviter qu'elle ne se morde la langue. En un rien de temps  elle fut ligotée et, de trop mauvaise humeur pour écouter qui que ce soit, le colosse poussa la prisonnière pour qu'elle ouvre la marche, direction les portes de Seizan, avant de la menacer une toute dernière fois.

    Allez, avance. Avant que je ne décide de t'arracher la langue et de te la faire bouffer.


    Décidément, il aurait mieux fait de rester dans sa forge, aujourd'hui.
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Exploration underground
    Je supposais qu'on pouvait s'attendre à beaucoup de choses de la part de samuraï, si tentait qu'on sût les apprécier. Il fallait dire qu'il y avait tant de bonhommes différents, des respectacles comme des moins respectables. Des esprits valeureux qui suivaient le code... et les autres. Gamine, j'étais comme tout le monde. J'aimais leurs légendes, leurs aventures, leurs histoires de bataille en n'y voyant que les merveilles, les moments excitants, les victoires... parce que c'était avec ça qu'on nous bourrait le crâne. Avec leurs vertus, leurs noblesses. Mais la réalité...

    ... on finissait par comprendre qu'aucun humain n'était capable d'être un vrai samuraï, pas comme s'était noté sur le papier. Il fallait atteindre un degré de perfection que nous ne serions jamais capables d'atteindre. Alors toute la question était de savoir à quel point on désirait se battre pour essayer, s'en rapprocher... et si on le voulait finalement. J'avais assez de recul sur moi-même pour savoir que je n'y arriverais jamais, d'une part parce que j'avais déjà les mains salies par la plus honteuse des fautes et mon expiation ne pouvait se gagner par aucun acte de vertu qui pourrait m'apporter ne serait-ce qu'un peu de gloire. Il me faudrait mourir dans l'indifférence, il me faudrait mourir pour une cause qui se voudrait désintéressée et qui ne m'apporteraient rien. Je n'aspirais même pas à être délivrée de quoique se soit, ni même de ma culpabilité. Avec le temps, on apprenait à la chérir parce qu'elle nous faisait tenir debout. Je savais que je brûlerais au cœur de Jigoku, peut-être que ma fascination des flammes venait de là. Autant se préparer à l'avance pour la route qui attendait les femmes comme moi.

    Mais voyez, j'étais corrompue par les vices de mon humanité. Ma colère, mes frustrations, les désirs, mon orgueil. Sans doute que c'était celui-ci qui me faisait défaut à cet instant même. Me savoir sauvé par un jeune shinobi, un type qui sortait à peine de l'adolescence qui semblait penser que ma vie, ma vie de semi-païenne méritait d'être sauvé... c'était comme recevoir une claque dans la gueule de ma fierté et de sentir le doigt des dieux pointer sur moi pour me dire : "ta vie mérite même pas d'être sacrifié pour un homme vertueux, mais lui mérite le panthéon que t'atteindra jamais." L'ironie de ma vie était de foutre sur mon chemin des types qui réussissaient là où je savais que je n'y arriverais jamais. Ma punition divine rien qu'à moi.

    Je le méritais, la preuve en était que je me contentais de fumer en silence pendant que Kyoshiro s'excitait sur l'impudente voleuse de poule.... jusqu'au miracle. Les morts semblaient ressortir de terre. Hikaru avait survécu. Je ne pus retenir une sorte de petit rire jaune d'entre mes dents. Le plus logique serait de me sentir soulager. Je l'étais un peu, mais pas assez pour pas en vouloir à cet abruti.

    Tsss... à deux doigts de regretter que tu sois pas resté sous terre....

    Rapidement, je détournais mon regard du jonin et préférais ignorer la mauvaise humeur de l'aveugle qui se plia aux ordres de notre supérieur. J'avais rien à dire, rien à rajouter. On avait fait la moitié du boulot, sans nul doute le plus frustrant sur le principe. Mais qu'est-ce que j'en avais à faire après tout ? La seule chose que je retenais, c'était que l'heure de ma mort, c'était pas pour aujourd'hui. Les feux de Jigoku devrait m'attendre, il me restait encore du temps pour me consumer un peu...

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