MESSAGES : 24
XP'S : 295
XP'S : 295
Inventaire
Inventaire
Objet: Arme démoniaque : Kyoubou Sokkou, 1 Wakizashi
# Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Lun 10 Avr - 17:17
Le rougeoyant des forges, en fresques murales, reflétés sur les parois qui y menaient, et l'écho des marteaux réverbérés contre la roche taillée des cavernes, le quartier marchand fermait échoppe pour la plupart, alors que le ciel s'assombrissait d'avantage pour laisser place à la fraîche de la nuit.
La cohue des offres imbattables aux rabais increvables s'estompait, pour laisser monter les piaillements de fond de taverne, les rires gras aux portes de ces établissements de détente.
Lorsque la nuit tombait sur le village caché des Montagnes bleues, une ambiance de fourmilière empruntait les longs tunnels creusés par le peuple montagnard, où l'on réchauffait les forges et préparait les métaux pour forger au sein des ténèbres, afin d'être prêt à vendre au petit matin. Pourtant, la plupart du village s'endormait, mené vers les songes par le rythme régulier des martellements d'enclume...
Un autre monde appartenait à Tsukiyomi et Kitai connaissait trop bien les histoires de Yokai qui mangeaient les orteils des enfants qui ne respectait pas leur couvre-feu ; l'air paniqué, il accourait le long des rues troglodytes, après s'être réveillé en sursaut de sous sous la bouche d'aération au souffle chaud d'une des nombreuses forges. Le tressé du manche de son katana imprimé contre sa joue, les cheveux en bataille, le filet de bave sèche a la commissure des lèvres, il n'avait pas l'air bien malin à ainsi gesticuler en panique, de grands pas et de grands mouvements de bras, dans l'espoir de retrouver son lit douillet et d'y continuer ses rêves déjà oubliés.
Alors il traçait. Encore entre deux mondes, toujours surpris de voir que c'était désormais la nuit, alors que quelques instants plus tôt il ne faisait que fermer les yeux entre deux bâillements, un début d'après-midi ; il empruntait différentes artères sans trop savoir s'y repérer, pour aboutir dans le quartier marchand. Puis, après soudaine bifurcation d'un angle droit quasi-parfait, Kitai tomba nez à nez avec une dame qui...
"BWAAAAAAAH ! Siouplait siouplait siouplait, dîtes-moi pas que ce qui est chaud sur ma tête c'est... c'est... Houla, je pense que je vais partir... "
La cohue des offres imbattables aux rabais increvables s'estompait, pour laisser monter les piaillements de fond de taverne, les rires gras aux portes de ces établissements de détente.
Lorsque la nuit tombait sur le village caché des Montagnes bleues, une ambiance de fourmilière empruntait les longs tunnels creusés par le peuple montagnard, où l'on réchauffait les forges et préparait les métaux pour forger au sein des ténèbres, afin d'être prêt à vendre au petit matin. Pourtant, la plupart du village s'endormait, mené vers les songes par le rythme régulier des martellements d'enclume...
Un autre monde appartenait à Tsukiyomi et Kitai connaissait trop bien les histoires de Yokai qui mangeaient les orteils des enfants qui ne respectait pas leur couvre-feu ; l'air paniqué, il accourait le long des rues troglodytes, après s'être réveillé en sursaut de sous sous la bouche d'aération au souffle chaud d'une des nombreuses forges. Le tressé du manche de son katana imprimé contre sa joue, les cheveux en bataille, le filet de bave sèche a la commissure des lèvres, il n'avait pas l'air bien malin à ainsi gesticuler en panique, de grands pas et de grands mouvements de bras, dans l'espoir de retrouver son lit douillet et d'y continuer ses rêves déjà oubliés.
Alors il traçait. Encore entre deux mondes, toujours surpris de voir que c'était désormais la nuit, alors que quelques instants plus tôt il ne faisait que fermer les yeux entre deux bâillements, un début d'après-midi ; il empruntait différentes artères sans trop savoir s'y repérer, pour aboutir dans le quartier marchand. Puis, après soudaine bifurcation d'un angle droit quasi-parfait, Kitai tomba nez à nez avec une dame qui...
"BWAAAAAAAH ! Siouplait siouplait siouplait, dîtes-moi pas que ce qui est chaud sur ma tête c'est... c'est... Houla, je pense que je vais partir... "
# Re: Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Lun 10 Avr - 23:12
Cela faisant présentement quelques jours que j'étais de retour au bercail. Enfin la maison. Enfin le calme et la fraîcheur des montagnes. Enfin plus de putain de sables dans les bottes. Par contre, on pouvait pas dire qu'il y avait grande foule en matière de connaissance dans la zone. J'avais ouï-dire qu'il y avait une grande fête à Jujou, le genre de truc que quelqu'un de sensée ne raterait pas... à part moi. Les mondanités ça me faisait toujours chier. Trop de bruit pour rien, trop de gens qui gesticulaient, trop de baveux devant les grands. J'y voyais que des emmerdes. Et puis, une réunion ? Ils avaient beau tous gueuler que c'était une première, que ça ne changerait pas ma vie. Mes intérêts n'étaient pas tournés vers nos grands chefs, j'étais qu'un petit soldat obéissant. On me payait pas pour avoir de grandes pensées. Et heureusement.
J'avais pas encore causé en détail avec mon père, mais dès que j'avais foutu les pieds à Seizan, j'étais venue taper de l'enclume pour me fabriquer une nouvelle armure. Puisque j'avais décoté le gros lot avec des pierres de météorite, c'était le moment de me faire plaisir avec ce petit cadeau. Le vieux allait rager… mais j'attendrais plus tard pour faire pire que ça, quand je parviendrai, peut-être, à lui en ramener d'autres. Il pourrait aussi réaliser son rêve de lui-même, et pas uniquement à travers moi. Mais pour ça, fallait que je trouvasse des mecs assez tarés pour me suivre... et c'était chou blanc. Je devais attendre le retour de mes comparses quelques soient l'endroit où ils s'étaient tous fourrés. Et qu'est-ce que je faisais pour passer le temps ?
Boire. Évidemment. Mais en fin de journée. Le reste de mes matinées, j'avais concédé de passer un peu de temps avec mon fils. Il aurait fait la gueule le cas contraire et il aurait été aussi chiant que la mort. Par contre, comme je savais que j'allais clairement m'en mettre plein la tête avec la bande de soiffard habituel, Yahaba devait dormir chez mon père. Moi, je comptais simplement apprendre les derniers potins à coup de chopine. Et on pouvait pas dire que cela avait raté ! À la base, j'avais l'intention de me montrer un peu raisonnable, mais c'était mal connaître un seizanjin qui avait le sens de la fête. L'avantage, c'était que cela avait au moins l'effet de me remonter un peu le moral et d'éviter de penser en boucle à ce qui s'était passé dans le Temple du Feu.
Après quelques coups, il fallait que je trouvasse le moyen de me barrer avant que les camarades ne causèrent ma mort par coma éthylique, et je devais avouer que je m'étais pas sentie très fraîche à la sortie. J'avais connu pire cependant, tant que j'arrivais à marcher à peu près droit pour me guider vers chez moi, c'était que je n'avais pas encore dépassé ma limite. Seulement, mon estomac était un peu moins d'accord et...
" BWEURG... "
Je l'avais pas vu venir celui-là, et encore moins... le gamin sur qui je venais de littéralement vomir.
" Ha. Pardon. "
Une simple excuse alors que je passais le revers de ma manche sur ma bouche. L'avantage, c'était que je me sentais un peu mieux. Le problème... j'avais dégobillé sur la tête du gamin.
" Je suis vraiment désolée, joli cœur. Je t'avais pas vu... "
Je posais alors mon œil améthyste sur l'adolescent, me demandant ce qu'il pouvait bien foutre dehors si tardivement... jusqu'à ce que je me rendis compte que j'en avais rien à cirer en fait. C'était pas mes oignons.
" Je... je crois me rappeler qu'il y a une fontaine là-bas... enfin je crois... on est dans quelle rue là ? "
Ce fut à cet instant que je me redressais un peu, me faisant un peu craquer le dos en m'étirant tandis que je cherchais à reconnaître l'emplacement exact de là où on se trouvait. Je pouvais pas laisser le gamin dans un tel état, j'allais me faire embrouiller par ses parents et j'avais plus l'âge pour ces conneries.
J'avais pas encore causé en détail avec mon père, mais dès que j'avais foutu les pieds à Seizan, j'étais venue taper de l'enclume pour me fabriquer une nouvelle armure. Puisque j'avais décoté le gros lot avec des pierres de météorite, c'était le moment de me faire plaisir avec ce petit cadeau. Le vieux allait rager… mais j'attendrais plus tard pour faire pire que ça, quand je parviendrai, peut-être, à lui en ramener d'autres. Il pourrait aussi réaliser son rêve de lui-même, et pas uniquement à travers moi. Mais pour ça, fallait que je trouvasse des mecs assez tarés pour me suivre... et c'était chou blanc. Je devais attendre le retour de mes comparses quelques soient l'endroit où ils s'étaient tous fourrés. Et qu'est-ce que je faisais pour passer le temps ?
Boire. Évidemment. Mais en fin de journée. Le reste de mes matinées, j'avais concédé de passer un peu de temps avec mon fils. Il aurait fait la gueule le cas contraire et il aurait été aussi chiant que la mort. Par contre, comme je savais que j'allais clairement m'en mettre plein la tête avec la bande de soiffard habituel, Yahaba devait dormir chez mon père. Moi, je comptais simplement apprendre les derniers potins à coup de chopine. Et on pouvait pas dire que cela avait raté ! À la base, j'avais l'intention de me montrer un peu raisonnable, mais c'était mal connaître un seizanjin qui avait le sens de la fête. L'avantage, c'était que cela avait au moins l'effet de me remonter un peu le moral et d'éviter de penser en boucle à ce qui s'était passé dans le Temple du Feu.
Après quelques coups, il fallait que je trouvasse le moyen de me barrer avant que les camarades ne causèrent ma mort par coma éthylique, et je devais avouer que je m'étais pas sentie très fraîche à la sortie. J'avais connu pire cependant, tant que j'arrivais à marcher à peu près droit pour me guider vers chez moi, c'était que je n'avais pas encore dépassé ma limite. Seulement, mon estomac était un peu moins d'accord et...
" BWEURG... "
Je l'avais pas vu venir celui-là, et encore moins... le gamin sur qui je venais de littéralement vomir.
" Ha. Pardon. "
Une simple excuse alors que je passais le revers de ma manche sur ma bouche. L'avantage, c'était que je me sentais un peu mieux. Le problème... j'avais dégobillé sur la tête du gamin.
" Je suis vraiment désolée, joli cœur. Je t'avais pas vu... "
Je posais alors mon œil améthyste sur l'adolescent, me demandant ce qu'il pouvait bien foutre dehors si tardivement... jusqu'à ce que je me rendis compte que j'en avais rien à cirer en fait. C'était pas mes oignons.
" Je... je crois me rappeler qu'il y a une fontaine là-bas... enfin je crois... on est dans quelle rue là ? "
Ce fut à cet instant que je me redressais un peu, me faisant un peu craquer le dos en m'étirant tandis que je cherchais à reconnaître l'emplacement exact de là où on se trouvait. Je pouvais pas laisser le gamin dans un tel état, j'allais me faire embrouiller par ses parents et j'avais plus l'âge pour ces conneries.
MESSAGES : 24
XP'S : 295
XP'S : 295
Inventaire
Inventaire
Objet: Arme démoniaque : Kyoubou Sokkou, 1 Wakizashi
# Re: Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Lun 17 Avr - 19:17
Bweurg-jour à vous aussi!
Tout dégueulassé qu'il était, Gekirin Kitai faisait les yeux ronds paniqués. Déjà, son esprit s'affolait en ajoutant à son horaire déjà trop court pour ses siestes royales, un nouveau bain, une grande lessive, un shampoing récurrent, un brossage long et...
Le problème avec Kitai lorsque son palpitant s'emballait ainsi suite à un important stresseur, c'était qu'il perdait tout sens d'orientation. Ainsi, à la promesse d'un premier rinçage, sa vision s'effrita en lueurs sombres et de ses mains portées devant lui pour qu'à tâtons, il puisse retrouver son chemin, le genin se mit au pas carré! Une-deux-une-deux, bien qu'il se dirigeât plutôt à sens inverse, la respiration bruyante et rapide, l'état de panique qui venait de désenchaîner les tentacules de la folie!
Comme c'était bête, comme situation, ne pouvait s'empêcher d'analyser un coin de l'esprit de Kitai, complètement serein malgré que toutes les autres aires de cet esprit parfois un peu simplet, bouillonnaient d'idées noires et explosives! Oui, bête, pour qui ne respecte pas son horaire, décide de flâner au chaud, pour ensuite s'attirer le mauvais sort et se faire dégobiller sur la tronche. Voilà ce que tu t'attire, Gekirin Kitai, à continuer à jouer à l'abruti!
Du moins, c'était ce que lui aurait reproché Jiji, comme il le lui avait sermonné du temps où affolé à découvrir la vie dans la nature, jeune Kitai poursuivit une mouffette un peu trop loin... Soudain, le blond au toupet trempé, eut la réalisation de son caractère et d'une main tremblante, il prit soin de retirer ce qui lui coulait sur les paupières et après un reniflement involontaire — provoquant un effort de vomissement caractéristique du chat, étrangement — et la main bien en retrait pour ne plus la voir, désormais souillée, Kitai souffla toute sa panique d'un air plus sérieux...
Heu... Oui oui... Une fontaine, ça m'va... Oui oui...
Le problème avec Kitai lorsque son palpitant s'emballait ainsi suite à un important stresseur, c'était qu'il perdait tout sens d'orientation. Ainsi, à la promesse d'un premier rinçage, sa vision s'effrita en lueurs sombres et de ses mains portées devant lui pour qu'à tâtons, il puisse retrouver son chemin, le genin se mit au pas carré! Une-deux-une-deux, bien qu'il se dirigeât plutôt à sens inverse, la respiration bruyante et rapide, l'état de panique qui venait de désenchaîner les tentacules de la folie!
WAAAAAAAAH!!! VITE VITE! Hell-peuh, hell-peuh, au s'cours! J'y vois rien! Ç'm'a coulé d'en zieux! À l'aide! M'dame! M'dame! Z'êtes passés oooooùùùùù???
Comme c'était bête, comme situation, ne pouvait s'empêcher d'analyser un coin de l'esprit de Kitai, complètement serein malgré que toutes les autres aires de cet esprit parfois un peu simplet, bouillonnaient d'idées noires et explosives! Oui, bête, pour qui ne respecte pas son horaire, décide de flâner au chaud, pour ensuite s'attirer le mauvais sort et se faire dégobiller sur la tronche. Voilà ce que tu t'attire, Gekirin Kitai, à continuer à jouer à l'abruti!
Du moins, c'était ce que lui aurait reproché Jiji, comme il le lui avait sermonné du temps où affolé à découvrir la vie dans la nature, jeune Kitai poursuivit une mouffette un peu trop loin... Soudain, le blond au toupet trempé, eut la réalisation de son caractère et d'une main tremblante, il prit soin de retirer ce qui lui coulait sur les paupières et après un reniflement involontaire — provoquant un effort de vomissement caractéristique du chat, étrangement — et la main bien en retrait pour ne plus la voir, désormais souillée, Kitai souffla toute sa panique d'un air plus sérieux...
J'espère que vous étiez pas en service hey... Mon grand-pop disait t'jours : si t'noies dans bouteille, c'que tu n'comprends pas l'sabre... Ou un truc d'genre, il parlait pas très très fort tsé... 'Fait, va m'falloir rembourser, mon haori est tout dégueulassé 'sti
# Re: Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Mer 19 Avr - 22:29
Des moments gênants, j'en avais personnellement connu plus d'un dans ma vie, mais là, j'avais pas souvenir d'avoir déjà gerbé sur la tête d'un marmot. Je lui avais proposé d'aller se rincer dans une fontaine, parce que dans les souvenirs éthérés, il me semblait qu'il y en avait une. Mais voilà qu'il se mit à marcher de manière bizarre et à brailler comme un veau.
" HOOO ! Arrête de gueuler ! Viens par ici ! "
Je cherchais pas plus loin que je le choppais par le col pour l'entrainer dans mes pas... des pas qui n'allaient pas toujours très droits, mais qui savaient plus ou moins où se rendre. La force de l'habitude sans doute. Par contre, il se mit à parler encore plus bizarrement en prenant un ton de voix encore plus louche que son comportement.
" Ouais, ouais... je te rembourserais que dalle parce que je suis peut-être bourrée mon mignon, mais je sais que t'as rien à foutre là non plus... et puis, je suis pas en service... "
Et que j'avais pas un ryo pour rembourser ce genre de fringue. J'étais pas sa putain de mère et qu'il n'aille pas me faire croire qu'un coup de brosse et de savon ça ne suffisait pas ! C'est pas un repas prédigéré qui allait foutre en l'air un kimono... Il me semblait pas.
En moins de temps qu'il n'en fallut - aussi bizarre que cela pouvait paraître - on arriva effectivement à la fontaine dont j'avais causé. Alors que je le tenais toujours par le col, je n'eus aucun scrupule à le foutre à l'eau. Littéralement.
" C'est l'heure du bain, la belle de nuit ! Hop! hop! "
Comme il fallait pas oublier que j'étais toujours un peu éméchée, mon comportement allait forcément tendre à l'excès et je rejoignis directement le gamin dans la fontaine dont j'appréciais l'eau froide pour me réveiller, et surtout, me refoutre les idées en place.
" Kyyaaaaaaaaaaa, comme ça fait du bien... mais on est là pour ta tignasse. Viens-la ! "
Je supposais que c'était aussi un peu ma façon de m'excuser en réparant mon erreur, mais j'étais pas là pour user de la méthode douce. J'attrapais le blondinet par la manche avant de foutre sa tête sous un des jets d'eau. Là, je commençais à lui frotter les cheveux pour lui retirer tous les morceaux de mon repas du soir jusqu'à ce qu'il se mit à briller comme un sous neuf. Je finis par le relâcher, mais comme je tenais pas des masses sur mes jambes, je finis le cul dans la bassine.
" Hahaha! Même pas besoin de prendre une douche en rentrant. Haha! "
Autant se marrer, surtout que je me rendis compte que j'étais trempée des pieds à la tête. Tandis que je cherchais une manière de me relever, je m'arrêtais net en pointant mon œil sur le gamin. Je ne savais pas pourquoi, mais il m'était apparu subitement suspect.
" À propos, t'es qui au fait ? "
Il était temps que je me posasse cette question...
" HOOO ! Arrête de gueuler ! Viens par ici ! "
Je cherchais pas plus loin que je le choppais par le col pour l'entrainer dans mes pas... des pas qui n'allaient pas toujours très droits, mais qui savaient plus ou moins où se rendre. La force de l'habitude sans doute. Par contre, il se mit à parler encore plus bizarrement en prenant un ton de voix encore plus louche que son comportement.
" Ouais, ouais... je te rembourserais que dalle parce que je suis peut-être bourrée mon mignon, mais je sais que t'as rien à foutre là non plus... et puis, je suis pas en service... "
Et que j'avais pas un ryo pour rembourser ce genre de fringue. J'étais pas sa putain de mère et qu'il n'aille pas me faire croire qu'un coup de brosse et de savon ça ne suffisait pas ! C'est pas un repas prédigéré qui allait foutre en l'air un kimono... Il me semblait pas.
En moins de temps qu'il n'en fallut - aussi bizarre que cela pouvait paraître - on arriva effectivement à la fontaine dont j'avais causé. Alors que je le tenais toujours par le col, je n'eus aucun scrupule à le foutre à l'eau. Littéralement.
" C'est l'heure du bain, la belle de nuit ! Hop! hop! "
Comme il fallait pas oublier que j'étais toujours un peu éméchée, mon comportement allait forcément tendre à l'excès et je rejoignis directement le gamin dans la fontaine dont j'appréciais l'eau froide pour me réveiller, et surtout, me refoutre les idées en place.
" Kyyaaaaaaaaaaa, comme ça fait du bien... mais on est là pour ta tignasse. Viens-la ! "
Je supposais que c'était aussi un peu ma façon de m'excuser en réparant mon erreur, mais j'étais pas là pour user de la méthode douce. J'attrapais le blondinet par la manche avant de foutre sa tête sous un des jets d'eau. Là, je commençais à lui frotter les cheveux pour lui retirer tous les morceaux de mon repas du soir jusqu'à ce qu'il se mit à briller comme un sous neuf. Je finis par le relâcher, mais comme je tenais pas des masses sur mes jambes, je finis le cul dans la bassine.
" Hahaha! Même pas besoin de prendre une douche en rentrant. Haha! "
Autant se marrer, surtout que je me rendis compte que j'étais trempée des pieds à la tête. Tandis que je cherchais une manière de me relever, je m'arrêtais net en pointant mon œil sur le gamin. Je ne savais pas pourquoi, mais il m'était apparu subitement suspect.
" À propos, t'es qui au fait ? "
Il était temps que je me posasse cette question...
MESSAGES : 24
XP'S : 295
XP'S : 295
Inventaire
Inventaire
Objet: Arme démoniaque : Kyoubou Sokkou, 1 Wakizashi
# Re: Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Ven 14 Juil - 21:28
Bweurg-jour à vous aussi!
Kitai se laissait trainer, droit comme un piquet, le visage froncé et les yeux clos, bras entrecroisés sur sa poitrine, ses talons soulevant la poussière en sillons serpentant selon la démarche de l'alcoolique. Son col désormais tout étiré, son haori tout détrempé, la samurai en état second lui devrait une bonne somme, malgré son énervement face à sa requête de remboursement. Renfrogné, Kitai était devenu aussi inoffensif que le chat qu'on attrape par la peau du cou, même si sa grimace suggérait qu'au moment où la belle délaisserait sa poigne, en furie réagirait Kitai !
Afin de se prévenir d'un coup de patte de travers, Honoka le balança alors du bout du bras dans la fontaine !
En vol plané pour les millisecondes qui le séparait d'un splash en traître, Kitai, gardant la même position fermée (bras croisés, visage froncé, droit comme un piquet), papillonna des cils, étonné d'ainsi quitter la terre ferme. C'est que la bougre avec de la force dans le poignet dîtes donc! Les lèvres du genin formèrent des injures et menaces sans qu'il ne puisse avoir le temps de piocher les sons de son répertoire, car déjà il frappait l'eau tel un galet lancé à sa surface. Après deux rebonds, il coula à pic.
L'eau froide le fit se réveiller abruptement et dans la panique du changement brusque d'environnement, voilà qu'il pataugeait en désespéré, brassant autant l'air que les vagues en bouillons effervescents ! Il se noyait pardi ! Élevé dans la montagne, il n'avait jamais appris à nager ! Assassin ! Traitre ! On attentait à sa vie ! Elle lui paierait ! Elle lui paierait même s'il devrait revenir des grottes de Tsukiyomi pour lui demander son change !
Son pied toucha fond.
Kitai ne se noyait aucunement. Il resta un instant pantois devant la situation. Un air exagéré sur les traits, il se remettait à peine de ses émotions qu'une nouvelle vague, annonçant la plongée de l'alcoolique, l'enterrait à nouveau. Un bouillon d'écumes avalé plus tard et la poigne solide de l'autre le ramenait à elle, pour lui récurer le cuir chevelu ! Mais arrêteuh ! criait le genin le visage enfoui sous l'eau dans des bulles de mécontentement ! Mais force était de constater qu'après sa toilette forcée, l'odeur atroce de la régurgitation alcoolisée n'était plus qu'un mauvais souvenir.
Titubante, la kunoichi manqua à son tour pied et s'écrasa à son tour dans le bassin. Elle riait de sa maladresse, tandis que le genin, enfin séparé d'elle, la regardait le visage a moitié trempé, son nez faisant des bulles d'un air neutre. Comme elle était bête !
Un temps passa. Un temps durant lequel un morceau de viande à moitié digéré flotta entre les deux ninjas.
Et c'était seulement là qu'elle se questionnait sur son identité ? Après l'avoir trainé contre son gré dans une fontaine, après lui avoir dégobillé sur le front, après lui avoir gâché son haori ? Était-ce seulement l'alcool qui la faisait dire pareille ânerie ou était-ce de nature chez elle ? Puis elle, qui était-elle ? Une pratiquante de la Lame Ivre ? Une roturière sans le sou ? Un kunoichi aux gros melons ?...
Car si le regard du blond dévisagea d'abord l'importune, il la toisa jusqu'à mi-taille, là où l'eau s'arrêtait. Toute mouillée, elle activait chez le genin des pensées lubriques et le rouge lui monta rapidement aux joues, lui faisant détourner le regard en samurai honorable qu'il était !
Il avait retiré son haori si précieux et tout détrempé, pour l'offrir à bout de bras ! Elle était peut-être possédée d'un comportement grossier, mais l'inconnue ne perdrait pas sa vertu aux yeux d'un genin tout émoustillé !
Restant ainsi dans sa position jusqu'à ce que la dame accepte ou ne refuse son geste courtois, Kitai n'osait plus glisser un seul regard vers elle ; plutôt,il concentrait toute son attention vers la monnaie au fond du bassin...
Afin de se prévenir d'un coup de patte de travers, Honoka le balança alors du bout du bras dans la fontaine !
En vol plané pour les millisecondes qui le séparait d'un splash en traître, Kitai, gardant la même position fermée (bras croisés, visage froncé, droit comme un piquet), papillonna des cils, étonné d'ainsi quitter la terre ferme. C'est que la bougre avec de la force dans le poignet dîtes donc! Les lèvres du genin formèrent des injures et menaces sans qu'il ne puisse avoir le temps de piocher les sons de son répertoire, car déjà il frappait l'eau tel un galet lancé à sa surface. Après deux rebonds, il coula à pic.
L'eau froide le fit se réveiller abruptement et dans la panique du changement brusque d'environnement, voilà qu'il pataugeait en désespéré, brassant autant l'air que les vagues en bouillons effervescents ! Il se noyait pardi ! Élevé dans la montagne, il n'avait jamais appris à nager ! Assassin ! Traitre ! On attentait à sa vie ! Elle lui paierait ! Elle lui paierait même s'il devrait revenir des grottes de Tsukiyomi pour lui demander son change !
Son pied toucha fond.
Kitai ne se noyait aucunement. Il resta un instant pantois devant la situation. Un air exagéré sur les traits, il se remettait à peine de ses émotions qu'une nouvelle vague, annonçant la plongée de l'alcoolique, l'enterrait à nouveau. Un bouillon d'écumes avalé plus tard et la poigne solide de l'autre le ramenait à elle, pour lui récurer le cuir chevelu ! Mais arrêteuh ! criait le genin le visage enfoui sous l'eau dans des bulles de mécontentement ! Mais force était de constater qu'après sa toilette forcée, l'odeur atroce de la régurgitation alcoolisée n'était plus qu'un mauvais souvenir.
Titubante, la kunoichi manqua à son tour pied et s'écrasa à son tour dans le bassin. Elle riait de sa maladresse, tandis que le genin, enfin séparé d'elle, la regardait le visage a moitié trempé, son nez faisant des bulles d'un air neutre. Comme elle était bête !
Un temps passa. Un temps durant lequel un morceau de viande à moitié digéré flotta entre les deux ninjas.
...
Et c'était seulement là qu'elle se questionnait sur son identité ? Après l'avoir trainé contre son gré dans une fontaine, après lui avoir dégobillé sur le front, après lui avoir gâché son haori ? Était-ce seulement l'alcool qui la faisait dire pareille ânerie ou était-ce de nature chez elle ? Puis elle, qui était-elle ? Une pratiquante de la Lame Ivre ? Une roturière sans le sou ? Un kunoichi aux gros melons ?...
Car si le regard du blond dévisagea d'abord l'importune, il la toisa jusqu'à mi-taille, là où l'eau s'arrêtait. Toute mouillée, elle activait chez le genin des pensées lubriques et le rouge lui monta rapidement aux joues, lui faisant détourner le regard en samurai honorable qu'il était !
Ge-ge-ge-kirin Ki-tai-tai ! Tiens, pour pas qu't'attrapes froid !
Il avait retiré son haori si précieux et tout détrempé, pour l'offrir à bout de bras ! Elle était peut-être possédée d'un comportement grossier, mais l'inconnue ne perdrait pas sa vertu aux yeux d'un genin tout émoustillé !
Restant ainsi dans sa position jusqu'à ce que la dame accepte ou ne refuse son geste courtois, Kitai n'osait plus glisser un seul regard vers elle ; plutôt,il concentrait toute son attention vers la monnaie au fond du bassin...
Dîtes, ça vous arrives-tu souvent d'dégueuler su'es gens? Pa-pa-pas qu'ça m'importe gros, juste que j'pense pas c't'une bonne chose... Ça brûle tsé... Juste dégeulé une fois, quand Jiji m'a passé sa bout' pour fêter mon départ à Seizan pis... Ben, j'peux dire, jamais senti aussi mal... J'ai vomi une journée entière... Si vous voulez... Heu... Ma mère m'a montré un bon 'tit bouillon pour vous remplir l'fond hey ! 'vec du repos pis ben des couvartes, ça s'ra sans doute mieux qu'moi pis mon voyage... Eurgh, travarsser des montagnes tout poqué...
# Re: Bweurg-jour a vous aussi ! Ft. Honoka Lun 24 Juil - 22:45
J'avais littéralement le cul dans la bassine comme on disait et je me sentais pas capable de me lever immédiatement. Il fallait dire que l'eau froide avait un effet désaoulant prouvé, même s'il me faudrait un peu plus que cela pour réellement retrouver un esprit clair. D'ailleurs, je commençais à peine à immerger de mes songes d'ivrogne, me posant enfin une bonne question : qui était le gamin.
Plissant mon oeil alors que j'étais toujours étalée dans la flotte, il se mit subitement à bagayer et devenir aussi rouge que le feu de mes fourneaux.
" Kitaïtaï ou juste Kitaï ? Sans déconner, va falloir apprendre à causer clairement si tu veux pas d'embrouille avec les autres. "
Un petit sourire sournois se profila sur mon visage alors qu'il eut la gentillesse de me tendre sa veste. Le petit vicieux voulait protéger sa vertue... comme c'est mignon. Mais râté.
" Je vois que j'ai affaire à un gentilhomme mais... c'est pas un peu de flotte qui auront ma peau. "
Ce fut alors que je saisis son haori et je m'approchais volontairement de lui pour le redéposer sur ses épaules, non sans m'amuser de la proximité que je forçais un peu. C'était trop con les adolescents et leurs hormones. Rien de plus drôle que de leur causer plus d'embarras.
Mais finalement, je reculais, toujours un petit sourire au bord des lèvres.
" Pour commencer, moi c'est Honoka, gueule d'ange. Quant à ton histoire, j'ai strictement rien compris à ton charabia, hormis le passage sur l'habitude de vomir. "
Douloureusement, je tentais finalement de me mettre sur mes deux jambes, alors que j'étais trempée jusqu'aux os. Je tentais d'essorer un peu le bas de mon haut, mais ça me semblait un combat perdu d'avance. La seule solution serait de me changer chez moi.
" Arf... l'eau ça fait du bien, mais ça va me saloper la baraque. "
Soupirant, je finis par repporter à nouveau mon attention vers le gamin.
" Sinon... désolée de t'avoir vomi dessus. J'ai pas senti ma limite ce soir. M'enfin... maintenant, t 'es tout propre. "
Je tentais alors de sortir, non sans mal, de la fontaine dans laquelle j'avais plongé. Mes godillots faisaient un bruit dégueulasse sous mes pas, totalement imbibé d'eau. C'était gracieux au possible.
" Bon... du coup, je peux pas te laisser rentrer tout seul, gueule d'amour. Je vais t'accompagner jusqu'à chez toi. "
En espérant vivement que je ne vomisse pas en chemin une nouvelle fois.
Plissant mon oeil alors que j'étais toujours étalée dans la flotte, il se mit subitement à bagayer et devenir aussi rouge que le feu de mes fourneaux.
" Kitaïtaï ou juste Kitaï ? Sans déconner, va falloir apprendre à causer clairement si tu veux pas d'embrouille avec les autres. "
Un petit sourire sournois se profila sur mon visage alors qu'il eut la gentillesse de me tendre sa veste. Le petit vicieux voulait protéger sa vertue... comme c'est mignon. Mais râté.
" Je vois que j'ai affaire à un gentilhomme mais... c'est pas un peu de flotte qui auront ma peau. "
Ce fut alors que je saisis son haori et je m'approchais volontairement de lui pour le redéposer sur ses épaules, non sans m'amuser de la proximité que je forçais un peu. C'était trop con les adolescents et leurs hormones. Rien de plus drôle que de leur causer plus d'embarras.
Mais finalement, je reculais, toujours un petit sourire au bord des lèvres.
" Pour commencer, moi c'est Honoka, gueule d'ange. Quant à ton histoire, j'ai strictement rien compris à ton charabia, hormis le passage sur l'habitude de vomir. "
Douloureusement, je tentais finalement de me mettre sur mes deux jambes, alors que j'étais trempée jusqu'aux os. Je tentais d'essorer un peu le bas de mon haut, mais ça me semblait un combat perdu d'avance. La seule solution serait de me changer chez moi.
" Arf... l'eau ça fait du bien, mais ça va me saloper la baraque. "
Soupirant, je finis par repporter à nouveau mon attention vers le gamin.
" Sinon... désolée de t'avoir vomi dessus. J'ai pas senti ma limite ce soir. M'enfin... maintenant, t 'es tout propre. "
Je tentais alors de sortir, non sans mal, de la fontaine dans laquelle j'avais plongé. Mes godillots faisaient un bruit dégueulasse sous mes pas, totalement imbibé d'eau. C'était gracieux au possible.
" Bon... du coup, je peux pas te laisser rentrer tout seul, gueule d'amour. Je vais t'accompagner jusqu'à chez toi. "
En espérant vivement que je ne vomisse pas en chemin une nouvelle fois.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum