Koneko
Vagabond, de son vrai nom ᛖᚾᚠᚨᚾᛏ cᚺᚨᛏ ᛞᛖ ᛚ'ᚨᚱᛒᚱᛖ ᛞᛁvᛁᚾ
# Le piège Jashiniste Dim 19 Mar - 21:50
Le Piège Jashiniste
Le petit être qui venait d’apparaître comme par magie grâce à cet objet se trouvant dans la chambre regardait à gauche à droite. Il ne bougeait pas, écoutait attentivement afin d’y déceler du bruit ou même une ombre. Mais rien. La pièce était vide. Sous son masque, un sourire d’enfant jaillissait. Ce genre de sourire qui précédait une énorme bêtise. Sautillant sur place en frappant ses deux pieds, Koneko se laissait aller en poussant un peu la chansonnette. Rebondissant sur le petit canapé, il s'arrêta juste après en se disant qu’il commence son processus de piège.
Là où l’ancienne Main Noire était arrivée n’était autre que la chambre de @Tsukasa Haruna. Cependant, il ne venait pas en paix. Cette charmante petite demoiselle lui avait permis d’accéder à un portail jusqu’au village. L’ennui que pouvait subir le petit hyperactif allait être assouvi en ce jour. Qu’allait-il pouvoir faire ici ?
Le messager divin avait entendu la nouvelle et l’absence du Kage dans le village alors il voulait simplement se regarder un petit film tranquillement. Il allait provoquer un terrible malaise au sein du village de Toge. Il devait se dépêcher, puisqu’il ne savait pas du tout le temps d’absence de cette personne qu’il ne connaissait même pas. Son meilleur ami avait simplement accepté une requête de Koneko par caprice ce jour-là.
Grattant le mur derrière une décoration, il créa un petit creux afin d’y incorporer une toute petite boîte où reposaient les mèches de cheveux d’ancien soldat de Toge, soient Meiyo et Kirei. Remettant tout bien en place, il récupéra ensuite les deux couteaux tâchés de leur hémoglobine avec lesquels ils s'étaient suicidés lors de l’épreuve des couteaux. Mais cela, personne ne pouvait le savoir. Il cacha les deux couteaux tout en haut d’un petit meuble où les regards ne pouvaient pas observer sans une recherche élargie de la pièce.
Les deux objets démontrant qu’Haruna venait de tuer les deux personnes étaient enfin posés. Mais pour couronner le tout, Koneko cacha deux échantillons de sang dans des tubes sous une planche en bois positionnée sous un tapis où un petit meuble était posé dessus. Par la suite, il fallait cacher des petits détails qui permettraient de donner des suppositions sur sa réelle affectation religieuse.
Des petites gravures Jashin ici et là, dans le fond d’un tiroir, derrière des décorations. Il fallait chercher minutieusement pour les déceler. Il avait également préparé quelques petites lettres afin d’achever encore plus la personne qui devenait la cible d’un jeu diabolique. Les petites lettres étaient cachées au fond d’une boîte avec un double fond pour bien démontrer qu’elles n’étaient pas faites pour être retrouvées.
Les contenus des lettres disaient (si elles étaient retrouvées) :
Tout était désormais bien en place pour piéger la victime du jeu d’enquête diabolique du messager du nom de Koneko. Il lui fallait simplement maintenant, laisser la porte de sa chambre ouverte et de s’en aller et laisser un simple petit indice qui éveillera des petits soupçons et une envie de recherche approfondie sur cette pièce.
Une gravure jashin sur le mur un peu mal caché par un meuble laissant apparaître un début de motif pour se poser des questions poussant à davantage de recherches. Pour finir, il laissa un parchemin sortir expressément d’un livre posé dans la pièce avec écrit sur celui-ci :
Tout était désormais en place. Quelqu’un verra forcément la gravure mal cachée ce qui lancerait le début de l’enquête. Koneko disparaît de la pièce après avoir ouvert la porte laissant le temps faire ce qu’il fallait faire…
Plusieurs heures étaient passées jusqu'à ce qu'un shinobi un peu trop curieux passe devant la porte. Demandant s’il y avait quelqu’un, il pénétra dans la pièce après ne pas avoir entendu de réponse pour faire un léger tour afin de voir qu’il n’y avait rien de louche, surtout depuis l’absence de Yamato Daichi dû à la réunion. C'est en repartant que ce début de symbole arrondi laissant apparaître un début de pointe triangulaire sur le mur l’interpella. Poussant légèrement le meuble, il stoppa tout et partit directement prévenir des autorités.
Avec l'événement de Jujou, beaucoup de shinobis étaient absents. Une équipe avait donc été créée afin de passer l’appartement de Tsukasa Haruna au peigne fin. Elle sera certainement arrêtée, emprisonnée et interrogée ou même tuée à son retour au village. Cela dépendait sur qui elle allait tomber en face d’elle. L'équipe était composée de @Minamoto Byakuren, @Usui Shizuka et @Kato Kanon. Leur but était de chercher et de trouver le maximum d'indices qu’il pouvait et scruter le retour de @Tsukasa Haruna. Quel genre de personne était réellement Haruna ?
Là où l’ancienne Main Noire était arrivée n’était autre que la chambre de @Tsukasa Haruna. Cependant, il ne venait pas en paix. Cette charmante petite demoiselle lui avait permis d’accéder à un portail jusqu’au village. L’ennui que pouvait subir le petit hyperactif allait être assouvi en ce jour. Qu’allait-il pouvoir faire ici ?
Le messager divin avait entendu la nouvelle et l’absence du Kage dans le village alors il voulait simplement se regarder un petit film tranquillement. Il allait provoquer un terrible malaise au sein du village de Toge. Il devait se dépêcher, puisqu’il ne savait pas du tout le temps d’absence de cette personne qu’il ne connaissait même pas. Son meilleur ami avait simplement accepté une requête de Koneko par caprice ce jour-là.
Grattant le mur derrière une décoration, il créa un petit creux afin d’y incorporer une toute petite boîte où reposaient les mèches de cheveux d’ancien soldat de Toge, soient Meiyo et Kirei. Remettant tout bien en place, il récupéra ensuite les deux couteaux tâchés de leur hémoglobine avec lesquels ils s'étaient suicidés lors de l’épreuve des couteaux. Mais cela, personne ne pouvait le savoir. Il cacha les deux couteaux tout en haut d’un petit meuble où les regards ne pouvaient pas observer sans une recherche élargie de la pièce.
Les deux objets démontrant qu’Haruna venait de tuer les deux personnes étaient enfin posés. Mais pour couronner le tout, Koneko cacha deux échantillons de sang dans des tubes sous une planche en bois positionnée sous un tapis où un petit meuble était posé dessus. Par la suite, il fallait cacher des petits détails qui permettraient de donner des suppositions sur sa réelle affectation religieuse.
Des petites gravures Jashin ici et là, dans le fond d’un tiroir, derrière des décorations. Il fallait chercher minutieusement pour les déceler. Il avait également préparé quelques petites lettres afin d’achever encore plus la personne qui devenait la cible d’un jeu diabolique. Les petites lettres étaient cachées au fond d’une boîte avec un double fond pour bien démontrer qu’elles n’étaient pas faites pour être retrouvées.
Les contenus des lettres disaient (si elles étaient retrouvées) :
Lettre n°1
Nous sommes ravis que tu sois désormais une ombre de Jashin.
Les tâches demandées pour nous rejoindre n’étaient pas simples, mais tu as su tirer ton couteau du jeu si je puis dire.
Lettre n°2
Nous prendrons contact très bientôt afin de te présenter la Main Noire. Tiens-toi prêt. Amène les échantillons que tu as gardés précieusement.
Jashin
Tout était désormais bien en place pour piéger la victime du jeu d’enquête diabolique du messager du nom de Koneko. Il lui fallait simplement maintenant, laisser la porte de sa chambre ouverte et de s’en aller et laisser un simple petit indice qui éveillera des petits soupçons et une envie de recherche approfondie sur cette pièce.
Une gravure jashin sur le mur un peu mal caché par un meuble laissant apparaître un début de motif pour se poser des questions poussant à davantage de recherches. Pour finir, il laissa un parchemin sortir expressément d’un livre posé dans la pièce avec écrit sur celui-ci :
Offrir des sacrifices à notre Dieu Jashin pour rendre le monde meilleur.
La destruction mène au renouveau.
La Nuit Sanglante a permis une avancée majeure.
Persévérer sur ce chemin est l’unique moyen de prouver sa foi en Jashin.
Tout était désormais en place. Quelqu’un verra forcément la gravure mal cachée ce qui lancerait le début de l’enquête. Koneko disparaît de la pièce après avoir ouvert la porte laissant le temps faire ce qu’il fallait faire…
Plusieurs heures étaient passées jusqu'à ce qu'un shinobi un peu trop curieux passe devant la porte. Demandant s’il y avait quelqu’un, il pénétra dans la pièce après ne pas avoir entendu de réponse pour faire un léger tour afin de voir qu’il n’y avait rien de louche, surtout depuis l’absence de Yamato Daichi dû à la réunion. C'est en repartant que ce début de symbole arrondi laissant apparaître un début de pointe triangulaire sur le mur l’interpella. Poussant légèrement le meuble, il stoppa tout et partit directement prévenir des autorités.
Avec l'événement de Jujou, beaucoup de shinobis étaient absents. Une équipe avait donc été créée afin de passer l’appartement de Tsukasa Haruna au peigne fin. Elle sera certainement arrêtée, emprisonnée et interrogée ou même tuée à son retour au village. Cela dépendait sur qui elle allait tomber en face d’elle. L'équipe était composée de @Minamoto Byakuren, @Usui Shizuka et @Kato Kanon. Leur but était de chercher et de trouver le maximum d'indices qu’il pouvait et scruter le retour de @Tsukasa Haruna. Quel genre de personne était réellement Haruna ?
# Re: Le piège Jashiniste Lun 20 Mar - 0:20
Le piège Jashiniste
ft. Usui Shizuka, Kato Kanon & Tsukasa Haruna
Une alerte particulièrement inquiétante venait d'être portée à l'attention du Jounin. Telle ne fut point sa surprise, de même que sa circonspection, lorsqu'il fut informé qu'un symbole des plus préoccupants, et à la signification désormais bien connue de tous, avait été retrouvé inscrit sur un mur de la chambre d'une personne qu'il connaissait fort bien, dissimulé derrière un meuble. Ce signe n'était autre que celui du Jashinisme, et la maîtresse des lieux, une jeune Genin du Bureau d'Etude ayant plusieurs fois travaillé à ses côtés : Tsukasa Haruna. Une association qui perturbait grandement le prince, se rendant directement sur les lieux afin de constater les faits rapportés par lui-même. Une situation qu'il ne pouvait prendre à la légère, surtout en l'absence de Daichi parti pour Jujou.
Naturellement, le Souhei se refusait à tirer la moindre conclusion avant un examen approfondi des lieux, de même qu'une confrontation directe avec la principale intéressée. Une enquête s'avérait indispensable, et l'affaire se devait d'être appréhendée avec la plus grande des rigueurs. C'est pourquoi décida-t-il de constituer sans délai une équipe qu'il se chargerait de personnellement superviser, afin de faire toute la lumière sur ce nouvel épisode dont le village se serait bien passé. La disparition de Suzuri Meiyo et Mahayana Kirei, le meurtre de Mikazuki Kagura, la menace d'un Wendigo potentiellement infiltré sous forme humaine... et dorénavant, le risque Jashiniste ou d'un complot interne. Plus que jamais, Toge était en proie au plus grand des tumultes, mais l'impérial ne comptait nullement se résigner face à ce tableau incontestablement morose.
Ainsi sollicita-t-il l'assistance d'Usui Shizuka, dont les talents ne pouvaient que se révéler des plus utiles en vue du réparage ou de l'analyse scientifique des différents éléments qu'ils seraient amenés à retrouver, de même que d'un interrogatoire. D'autant plus qu'il était dorénavant bien habitué à travailler avec elle, ce qui simplifiait grandement les choses. L'un de ses anciens subordonnés, Kato Kanon, fut également mis à contribution afin de leur prêter main forte. Hanté par la mort de son père, peut-être qu'il s'agirait là pour lui d'une opportunité de se refocaliser sur le présent, et les défis auxquels l'Epine devait se préparer à faire face. Le trio se rendit subséquemment dans la chambre d'Haruna, afin de débuter les recherches... Leurs trouvailles ne tardèrent point à renforcer le sentiment de méfiance et d'incrédulité du Souhei, tandis qu'ils exhumaient deux poignards ensanglantés du haut d'un meuble ainsi que de mystérieuses gravures issues d'un tiroir.
Après tout, rien ne coûtait de demander si la scientifique était en mesure de procéder à une telle analyse. Puis une petite boîte de cheveux fut retrouvée dans une infractuosité de l'un des murs, avant qu'un double fond ne fut découvert dans un écrin similaire. Au sein de celui-ci, gisaient trois lettres dont le contenu corroborait tout ce que l'ensemble de ces éléments suggéraient avec insistance : Haruna était convertie au Jashinisme, rejoignant les rangs de la secte en tant qu'Ombre et activiste de premier plan. Alors que Kanon prenait connaissance du contenu des missives, le prince se tourna vers lui afin de s'enquérir de son opinion.
Naturellement, le Souhei se refusait à tirer la moindre conclusion avant un examen approfondi des lieux, de même qu'une confrontation directe avec la principale intéressée. Une enquête s'avérait indispensable, et l'affaire se devait d'être appréhendée avec la plus grande des rigueurs. C'est pourquoi décida-t-il de constituer sans délai une équipe qu'il se chargerait de personnellement superviser, afin de faire toute la lumière sur ce nouvel épisode dont le village se serait bien passé. La disparition de Suzuri Meiyo et Mahayana Kirei, le meurtre de Mikazuki Kagura, la menace d'un Wendigo potentiellement infiltré sous forme humaine... et dorénavant, le risque Jashiniste ou d'un complot interne. Plus que jamais, Toge était en proie au plus grand des tumultes, mais l'impérial ne comptait nullement se résigner face à ce tableau incontestablement morose.
Ainsi sollicita-t-il l'assistance d'Usui Shizuka, dont les talents ne pouvaient que se révéler des plus utiles en vue du réparage ou de l'analyse scientifique des différents éléments qu'ils seraient amenés à retrouver, de même que d'un interrogatoire. D'autant plus qu'il était dorénavant bien habitué à travailler avec elle, ce qui simplifiait grandement les choses. L'un de ses anciens subordonnés, Kato Kanon, fut également mis à contribution afin de leur prêter main forte. Hanté par la mort de son père, peut-être qu'il s'agirait là pour lui d'une opportunité de se refocaliser sur le présent, et les défis auxquels l'Epine devait se préparer à faire face. Le trio se rendit subséquemment dans la chambre d'Haruna, afin de débuter les recherches... Leurs trouvailles ne tardèrent point à renforcer le sentiment de méfiance et d'incrédulité du Souhei, tandis qu'ils exhumaient deux poignards ensanglantés du haut d'un meuble ainsi que de mystérieuses gravures issues d'un tiroir.
« Je n'arrive pas à croire qu'Haruna-chan puisse être l'une de ces cultistes. Aurait-elle réellement conservé toutes ces preuves dans ses quartiers, sans prendre davantage de précautions ? Shizuka, si je ne m'abuse, vous étiez d'ores-et-déjà consœurs au Temple avant mon arrivée à Toge, la connaissais-tu un peu ? Au-delà de sa personnalité a priori si différente d'une fanatique, tous ces éléments semblent si accablants... Presque trop. D'un autre côté, je présume que l'on ne peut toujours se fier aux apparences, et quand bien même serait-elle innocente, cela signifierait que quelqu'un d'autre chercherait à la piéger ; ce qui n'est guère plus rassurant... Est-il possible d'analyser le sang qui se trouve sur ces poignards, pour le comparer à certaines victimes recensées par le village ? »
Après tout, rien ne coûtait de demander si la scientifique était en mesure de procéder à une telle analyse. Puis une petite boîte de cheveux fut retrouvée dans une infractuosité de l'un des murs, avant qu'un double fond ne fut découvert dans un écrin similaire. Au sein de celui-ci, gisaient trois lettres dont le contenu corroborait tout ce que l'ensemble de ces éléments suggéraient avec insistance : Haruna était convertie au Jashinisme, rejoignant les rangs de la secte en tant qu'Ombre et activiste de premier plan. Alors que Kanon prenait connaissance du contenu des missives, le prince se tourna vers lui afin de s'enquérir de son opinion.
« Qu'en penses-tu ? Ces lettres peuvent aisément avoir été falsifiées, mais le reste de ces éléments est potentiellement authentique ou des plus troublants. J'ignore si Haruna-chan est réellement coupable, mais à moins d'une mauvaise blague, il existe peut-être un Jashiniste infiltré par nous... Quant à ces cheveux, nous pourrions faire identifier leur odeur, mais il nous faudrait pouvoir la comparer avec celles de victimes potentielles. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Le piège Jashiniste Lun 20 Mar - 20:58
Le piège jashiniste
Un soupir s'échappe des lèvres de Shizuka alors qu'elle arrive sur la "scène de crime". Quand la fidèle d'Izanami aura-t-elle droit à un peu de repos ? Plus le temps passe et plus elle se retrouve confrontée à des affaires ridicules ou particulièrement terrifiantes. Celle-ci peut-être considérée comme un savant mélange entre les deux et à vrai dire, avant d'être sur place et de croiser le regard grave de Byakuren, la femme à la chevelure d'ivoire pensait à une blague. Qui suspecterait Tsukasa Haruna d'être Jashiniste et qui croirait à de telles accusations ? Normalement, personne qui la connaisse mais de ce que la femme à la chevelure d'ivoire a entendu dire, il y avait des preuves.
Aurait-elle été trompée par Haruna comme elle a pu être trompée par Kirei et Meiyo ? Non. Shizuka est persuadée que la naïveté -pour ne pas dire la stupidité- de la jeune femme est réelle comme sa bienveillance. Quoiqu'il en soit, la scientifique salue ses deux coéquipier d'un geste de la tête avant de s'atteler à la tâche. Si elle est ravie de se trouver avec Byakuren et Kanon plutôt que d'autres, elle aurait préféré les revoir dans un autre contexte. Avec un peu de temps et d'attention, il n'est pas difficile pour le trio de trouver des éléments incriminants.
Si je la connaissais ? Oui.
Je l'ai même conseillée quant à la question du développement de la danse, du théâtre et du rôle de la femme dans celui-ci.
A mes yeux, elle a toujours été une femme douce et naïve...rien qui ne laisse penser à une Jashiniste...
Je l'ai même conseillée quant à la question du développement de la danse, du théâtre et du rôle de la femme dans celui-ci.
A mes yeux, elle a toujours été une femme douce et naïve...rien qui ne laisse penser à une Jashiniste...
Cependant, des mèches de cheveux, des couteaux ensanglantés, des lettres mentionnant Jashin et une inscription jashiniste ont été retrouvés dans la chambre de cette prêtresse. Comment expliquer cela si ce n'est par sa culpabilité ? Quelqu'un l'aurait piégée ? Mais qui ? Et surtout, pourquoi ? Haruna aurait réussi à cacher son appartenance à ce culte démoniaque pendant un temps suffisant pour obtenir un grade ? Peu probable, tout comme il est peu probable qu'on file un grade à quelqu'un d'aussi... lent à la détente qu'elle.
Analyser le sang pour le comparer avec certaines victimes recensées par le village ?
Je ne crois pas que qui que ce soit conserve le sang de "victimes" au sein du village. Ce serait vraiment très bizarre et inquiétant.
Quant à l'analyse, je ne vois pas comment ce serait possible.
Je ne crois pas que qui que ce soit conserve le sang de "victimes" au sein du village. Ce serait vraiment très bizarre et inquiétant.
Quant à l'analyse, je ne vois pas comment ce serait possible.
Cette idée est vraiment très étrange, la prêtresse d'Inari ne voit pas du tout d'où est-ce qu'il pourrait bien tenir ça. Pour qui est-ce qu'il la prend ? Une sorcière ? Ou pire... une Jashiniste ? La femme à la chevelure d'ivoire préfère tenter d'oublier ça et demande à Kanon si elle peut jeter un coup d'oeil aux fameuses lettres. Lettres qu'elle trouve d'ailleurs assez louches. Quel genre d'infiltré garderait des lettres compromettantes comme ça chez lui ? Shizuka les aurait brûlées aussitôt qu'elle les aurait lues pour, justement, ne laisser aucune preuve matérielle. Et puis cette inscription ? Haruna n'a-t-elle donc jamais invité quiconque à entrer dans ses quartiers ? Une simple visite aurait pu la conduire à sa perte. Après, la scientifique n'a pas forcément envie de partager son opinion "criminelle" ou bien de ternir sa réputation en défendant ouvertement une suspecte de haute trahison.
Personne n'est jamais entré dans les quartiers d'Haruna ?
N'importe qui aurait pu tomber sur la gravure sur un malentendu en lui rendant une simple visite.
Si c'est véritablement une Jashiniste, son intelligence n'est pas plus élevée que celle d'un piaf.
N'importe qui aurait pu tomber sur la gravure sur un malentendu en lui rendant une simple visite.
Si c'est véritablement une Jashiniste, son intelligence n'est pas plus élevée que celle d'un piaf.
Un véritable travail de criminel amateur... Mais ça encore, elle ne peut pas se permettre de le dire.
Et puis, ça tombe quand même à un moment bien cocasse : pendant l'absence du Kage. La femme à la chevelure d'ivoire est cependant surprise que la brigade Kyushu -et plus précisément le Spectre- ne soit pas intervenu. L'affaire n'est-elle pas assez importante ?
# Re: Le piège Jashiniste Lun 20 Mar - 23:24
Le Piège Jashiniste
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren un supérieur hiérarchique
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren un supérieur hiérarchique
C’était une période plutôt étrange pour Toge, de l’avis de Kanon. Ne plus croiser autant de ninja dans les rues, devoir effectuer ses tâches en sous effectifs… Ce n’était pas habituel. Tout semblait trop calme, moins vivant. Et autant Kanon aimait le calme que procurait le fait de s’enfermer à l’écart du monde, autant Kanon s’en méfiait. Toge, c’était un peu comme Teito à certains égards : un lieu plein de vie et de soleil, mais les disparitions et meurtres qui se murmuraient dans les rues… Alors quand il apprit que Minamoto Byakuren l’avait mandé pour enquêter d’une étrange affaire, ses cheveux encore à moitié bruns, à moitié blancs, il avait décollé directement en direction du lieu du crime : la chambre d’une certaine Tsukasa Haruna. Il avait promis à Papa, sur sa tombe, de protéger Toge. Refaire sa nouvelle teinture pouvait bien attendre.
Voilà pourquoi Kanon était désormais sur le pas de la chambre, saluant ses coéquipiers de la tête. Il y avait Shizuka, guérisseuse et son ancienne chef d’équipe, une amie précieuse. Il y avait aussi le fameux Minamoto Byakuren, un de ses supérieurs qu’il n’avait jusque-là jamais rencontré.
Ce qui le frappa en premier – et Kanon compris aussitôt le pourquoi de l’enquête à laquelle il avait été convié – fut le symbole mal caché de Jashin gravé au mur. Aussitôt, Kano commença à fouiller la chambre, écoutant ses deux autres comparses discuter. Ils semblaient bien connaître Tsukasa Haruna.
– Haruna-chan, hein ? Déclara Kanon en appuyant bien sur le « chan ».
Peut-être la connaissait-elle trop bien pour être totalement objectif. Kanon continua néanmoins son travail et ouvrit un à un les tiroirs des meubles pour les fouiller intégralement. Sans précaution ni ménagement. Dans l’un, s’y trouva des gravures de Jashin, dans un autre, une boîte qu’il avait passée à Byakuren. Ce dernier y avait déniché des lettres dans un double fond, inculpant la dite Tsukasa Haruna comme Jashiniste. À son tour, il prit le temps de les lire attentivement, avant de jeter un bref regard aux poignards ensanglantés et aux cheveux colorés de rouge et d’argents.
Pour couronner le tout, voilà qu’au sein des pages d’un livre « débraillé » se trouvait une note faisant l’apologie de Jashin.
– Vous vous éparpillez trop. Soyons méthodiques, organisés. Ouvrons le champ des possibles et examinons toutes les possibilités, répondit Kanon quand Minamoto Byakuren lui demanda son avis. Toutes, insista-t-il.
Kanon passa les lettres à Shizuka.
– Nous sommes d’accord que les preuves que nous avons récoltées impliquent deux choses : du ou des meurtres par le biais des poignards et des cheveux, et un ou une Jashiniste par le biais des gravures. Les lettres trouvées peuvent nous faire penser que c’est Tsukasa Haruna qui est la responsable des meurtres, ainsi que la Jashiniste, et nous cherchons à vérifier cette implication.
Kanon attendit d’avoir l’attention de ses équipiers, puis continua.
– Nous devons vérifier plusieurs hypothèses :
Premièrement, est-ce que Tsukasa Haruna est responsable du ou des meurtres ?
Deuxièmement, est-ce que Tsukasa Haruna est une Jashiniste ? La validation de la précédente hypothèse ne valide pas cette dernière. Comme l’a suggérée Shizuka, quelqu’un aurait pu pénétrer dans la chambre et y apposer toutes les preuves que nous avons récoltées.
Cela pose une troisième hypothèse : est-ce que ce sont les actes d’un tiers, ou bien celles de Tsukasa Haruna ?
Pour répondre à tout cela, nous avons :
Les poignards. Il serait peut-être possible de retracer la propriété de ces derniers. Les marchands aiment garder des traces des transactions, apposent des marques sur leurs fabrications…
Nous avons aussi les mèches de cheveux : une solution radicale serait de comparer leurs odeurs avec l’ensemble des personnes possédant ces mêmes teintes de cheveux. Outre leurs odeurs et au vu de la multitude de personnes ayant ces teintes, peut-être prélevé un ou deux cheveux pour voir s’ils ont été teintés ou pas, cela pourrait réduire les possibilités.
Nous devons aussi examiner les allers et venus autour de cette chambre : il ne semble pas avoir de trace d’effraction, donc si Tsukasa Haruna n’est vraiment pas à la cause même de tout cela, la personne coupable devrait être parmi ses connaissances proches, ses amis, qui aurait pu pénétrer facilement chez elle.
Kanon passa son regard de Minamoto Byakuren à Shizuka, avec le sentiment d'avoir un peu trop parlé.
– Vous semblez bien connaître Tsukasa Haruna. Savez-vous de qui elle était proche ?
Si le responsable de toute cette scène de crime était un tiers, alors il y avait de grande chance que ce soit un de ses collègues. Si ce n’était ni Shizuka ni Minamoto Byakuren – Kanon faisait alors acte de foi –, alors c’était probablement un autre. Un autre dont Tsukasa Haruna était suffisamment proche pour se faire accuser à sa place.
Le ventre de Kanon se noua. Comment pouvait-on trahir Toge comme ça ?
Voilà pourquoi Kanon était désormais sur le pas de la chambre, saluant ses coéquipiers de la tête. Il y avait Shizuka, guérisseuse et son ancienne chef d’équipe, une amie précieuse. Il y avait aussi le fameux Minamoto Byakuren, un de ses supérieurs qu’il n’avait jusque-là jamais rencontré.
Ce qui le frappa en premier – et Kanon compris aussitôt le pourquoi de l’enquête à laquelle il avait été convié – fut le symbole mal caché de Jashin gravé au mur. Aussitôt, Kano commença à fouiller la chambre, écoutant ses deux autres comparses discuter. Ils semblaient bien connaître Tsukasa Haruna.
– Haruna-chan, hein ? Déclara Kanon en appuyant bien sur le « chan ».
Peut-être la connaissait-elle trop bien pour être totalement objectif. Kanon continua néanmoins son travail et ouvrit un à un les tiroirs des meubles pour les fouiller intégralement. Sans précaution ni ménagement. Dans l’un, s’y trouva des gravures de Jashin, dans un autre, une boîte qu’il avait passée à Byakuren. Ce dernier y avait déniché des lettres dans un double fond, inculpant la dite Tsukasa Haruna comme Jashiniste. À son tour, il prit le temps de les lire attentivement, avant de jeter un bref regard aux poignards ensanglantés et aux cheveux colorés de rouge et d’argents.
Pour couronner le tout, voilà qu’au sein des pages d’un livre « débraillé » se trouvait une note faisant l’apologie de Jashin.
– Vous vous éparpillez trop. Soyons méthodiques, organisés. Ouvrons le champ des possibles et examinons toutes les possibilités, répondit Kanon quand Minamoto Byakuren lui demanda son avis. Toutes, insista-t-il.
Kanon passa les lettres à Shizuka.
– Nous sommes d’accord que les preuves que nous avons récoltées impliquent deux choses : du ou des meurtres par le biais des poignards et des cheveux, et un ou une Jashiniste par le biais des gravures. Les lettres trouvées peuvent nous faire penser que c’est Tsukasa Haruna qui est la responsable des meurtres, ainsi que la Jashiniste, et nous cherchons à vérifier cette implication.
Kanon attendit d’avoir l’attention de ses équipiers, puis continua.
– Nous devons vérifier plusieurs hypothèses :
Premièrement, est-ce que Tsukasa Haruna est responsable du ou des meurtres ?
Deuxièmement, est-ce que Tsukasa Haruna est une Jashiniste ? La validation de la précédente hypothèse ne valide pas cette dernière. Comme l’a suggérée Shizuka, quelqu’un aurait pu pénétrer dans la chambre et y apposer toutes les preuves que nous avons récoltées.
Cela pose une troisième hypothèse : est-ce que ce sont les actes d’un tiers, ou bien celles de Tsukasa Haruna ?
Pour répondre à tout cela, nous avons :
Les poignards. Il serait peut-être possible de retracer la propriété de ces derniers. Les marchands aiment garder des traces des transactions, apposent des marques sur leurs fabrications…
Nous avons aussi les mèches de cheveux : une solution radicale serait de comparer leurs odeurs avec l’ensemble des personnes possédant ces mêmes teintes de cheveux. Outre leurs odeurs et au vu de la multitude de personnes ayant ces teintes, peut-être prélevé un ou deux cheveux pour voir s’ils ont été teintés ou pas, cela pourrait réduire les possibilités.
Nous devons aussi examiner les allers et venus autour de cette chambre : il ne semble pas avoir de trace d’effraction, donc si Tsukasa Haruna n’est vraiment pas à la cause même de tout cela, la personne coupable devrait être parmi ses connaissances proches, ses amis, qui aurait pu pénétrer facilement chez elle.
Kanon passa son regard de Minamoto Byakuren à Shizuka, avec le sentiment d'avoir un peu trop parlé.
– Vous semblez bien connaître Tsukasa Haruna. Savez-vous de qui elle était proche ?
Si le responsable de toute cette scène de crime était un tiers, alors il y avait de grande chance que ce soit un de ses collègues. Si ce n’était ni Shizuka ni Minamoto Byakuren – Kanon faisait alors acte de foi –, alors c’était probablement un autre. Un autre dont Tsukasa Haruna était suffisamment proche pour se faire accuser à sa place.
Le ventre de Kanon se noua. Comment pouvait-on trahir Toge comme ça ?
Koneko
Vagabond, de son vrai nom ᛖᚾᚠᚨᚾᛏ cᚺᚨᛏ ᛞᛖ ᛚ'ᚨᚱᛒᚱᛖ ᛞᛁvᛁᚾ
# Re: Le piège Jashiniste Mar 21 Mar - 0:16
Le Piège Jashiniste
Tout fier de son petit jeu de piste en cours dans la chambre de cette femme à qui le maître avait vendu la sculpture, il finirait sur quelques détails qui pouvaient se faire tranquillement après. C’était la dernière étape de son jeu de piste afin de faire concorder les échantillons de sang avec quelque chose d’autre.
Armé d’une petite pelle qu’il faisait tournoyer comme à son habitude avec son arme fétiche qu’il aimait prendre sur lui, les petits pas de l’être sautillaient dans la forêt non loin du village. Libérant volontairement dans chaque main l’odeur de quelques organes correspondant au corps, il tapota le sol avec de temps en temps afin que cette odeur de fer soit imprégnée tranquillement.
Sautant comme une furie sur sa pelle afin de lever la terre, il positionna au pied d’un arbre, sous la terre un organe dont les marionnettes créé par son ami n’avait plus besoin avec une petite boite en bois dans lequel se trouvait de nouveau quelques échantillons de cheveux ainsi qu’un petit nom :
Un peu plus loin, Koneko fit de même avec le même organe, le cœur du très cher Kirei. Boite en bois, cheveux, et un nom
Rebouchant tout correctement, Koneko reparti tranquillement au milieu des bois. Il essayerait de regarder de loin ce qu’il se passera lors de cette enquête. Cette fois-ci tout était en place. Il n’y avait pas les corps des victimes, mais il était facile de comprendre qu’ils avaient pu être gardés en sacrifice pour le dieu Jashin en lequel Haruna croyait. Avec cela, Koneko donnait également l’information que ces deux personnes étaient plus disparues, mais bel et bien mortes.
Armé d’une petite pelle qu’il faisait tournoyer comme à son habitude avec son arme fétiche qu’il aimait prendre sur lui, les petits pas de l’être sautillaient dans la forêt non loin du village. Libérant volontairement dans chaque main l’odeur de quelques organes correspondant au corps, il tapota le sol avec de temps en temps afin que cette odeur de fer soit imprégnée tranquillement.
Sautant comme une furie sur sa pelle afin de lever la terre, il positionna au pied d’un arbre, sous la terre un organe dont les marionnettes créé par son ami n’avait plus besoin avec une petite boite en bois dans lequel se trouvait de nouveau quelques échantillons de cheveux ainsi qu’un petit nom :
Suzuri Meiyo
Un peu plus loin, Koneko fit de même avec le même organe, le cœur du très cher Kirei. Boite en bois, cheveux, et un nom
. Il fallait bien les distinguer au cas où. Le sang sur leur cœur permettrait de remonter leurs traces facilement. Sinon tant pis, seul Koneko sera triste de ne pas avoir eu le dénouement final de cette histoire. En tant que cadavre et marionnette, cette organe n'était plus nécessaire, il s’était déjà arrêté lors de leur suicide, et personne ne pouvait le redémarrer.Mahayana Kirei
Rebouchant tout correctement, Koneko reparti tranquillement au milieu des bois. Il essayerait de regarder de loin ce qu’il se passera lors de cette enquête. Cette fois-ci tout était en place. Il n’y avait pas les corps des victimes, mais il était facile de comprendre qu’ils avaient pu être gardés en sacrifice pour le dieu Jashin en lequel Haruna croyait. Avec cela, Koneko donnait également l’information que ces deux personnes étaient plus disparues, mais bel et bien mortes.
- Je vous autorise à faire la demande d’un PNJ expert dans la recherche si besoin pendant votre enquête.
# Re: Le piège Jashiniste Mar 21 Mar - 3:12
Le piège Jashiniste
ft. Usui Shizuka, Kato Kanon & Tsukasa Haruna
La remarque de Kanon décrocha un sourire mutin aux lèvres de Byakuren. Il était visiblement interpelé par la manière dont il s'était référé à la suspecte dont ils inspectaient la chambre. Probablement supposait-il une forme de proximité entre le Jounin et sa subordonnée, soit par curiosité sociale, ou car il s'inquiétait d'un potentiel manque d'objectivité. A en juger par l'intonation accompagnant ce commentaire, le prince comprenait sans mal qu'il s'agissait plutôt de la seconde option. De toute évidence, il avait bien fait de choisir ce Genin recommandé par Shizuka, dont l'esprit critique correspondait au profil recherché dans le cadre d'une telle enquête.
La proximité de l'impérial avec Haruna n'était d'ailleurs guère aussi prononcée que cette dénomination avait pu le laisser suggérer, quand bien même ressentait-il une réelle sympathie pour cette jeune femme de prime abord si bienveillante. Se posait toutefois la question de savoir s'il ne s'agissait en réalité que d'une simple façade, et la réponse de Shizuka semblait indiquer qu'elle partageait la même impression au regard de cette situation. Selon elle, il n'était également pas possible d'analyser le sang retrouvé sur les poignards, de manière à effectuer d'éventuels recoupements. Une idée qu'il aurait été dommage de réfréner si elle s'était avérée possible, mais apparemment des plus saugrenues au point de légèrement interloquer la scientifique. Soucieux de ne pas la froisser, ou d'être étrangement considéré par elle, le Souhei ne manqua point de préciser sa pensée.
La piste la plus tangible restait désormais celle des cheveux retrouvés dans cette boîte... ainsi qu'un autre élément que le Minamoto ne tarderait point à souligner. Récapitulant leurs trouvailles et observations, Kanon proposait également d'étudier la facture des couteaux, une proposition intéressante, quand bien même cet indice paraissait délicat à exploiter. En cas d'impasse, il était toujours utile de pouvoir se rabattre sur une option alternative. Le jeune homme avait également relevé l'absence d'effraction apparente, considérant que si Haruna était innocente, alors l'une de ses connaissances était probablement à l'origine de ce piège. Une conclusion que ne partageait pas le prêtre d'Amaterasu, pour qui cette absence d'effraction seule n'était guère suffisamment significative afin d'être considérée. En revanche, mise en perspective avec ce que soulevait l'héritière du clan Usui, il devenait possible de formuler quelque hypothèse.
Par ailleurs, s'interroger sur les proches d'Haruna n'en devenait pas inutile, loin de là. En effet, Byakuren se posait la même question que Kanon, se demandant si l'une de ses connaissances était en mesure de les renseigner, ou impliquée de près ou de loin.
Malgré les incertitudes qui pesaient toujours sur cette sinistre affaire, le trio bénéficiait au moins d'options claires à exploiter, que le Jounin avait rapidement hiérarchisées.
« Douterais-tu de mon impartialité ? Tsukasa-san est à la fois une collègue du Temple et du Bureau d'Etude, de même qu'encore relativement jeune. Je l'appelle désormais de manière moins formelle. »
La proximité de l'impérial avec Haruna n'était d'ailleurs guère aussi prononcée que cette dénomination avait pu le laisser suggérer, quand bien même ressentait-il une réelle sympathie pour cette jeune femme de prime abord si bienveillante. Se posait toutefois la question de savoir s'il ne s'agissait en réalité que d'une simple façade, et la réponse de Shizuka semblait indiquer qu'elle partageait la même impression au regard de cette situation. Selon elle, il n'était également pas possible d'analyser le sang retrouvé sur les poignards, de manière à effectuer d'éventuels recoupements. Une idée qu'il aurait été dommage de réfréner si elle s'était avérée possible, mais apparemment des plus saugrenues au point de légèrement interloquer la scientifique. Soucieux de ne pas la froisser, ou d'être étrangement considéré par elle, le Souhei ne manqua point de préciser sa pensée.
« Je songeais principalement aux corps ayant pu faire l'objet de prélèvements au cours d'une autopsie à la morgue, en cas de mort douteuse ou violente. Mes connaissances en la matière sont assez limitées, tandis que j'ai une totale confiance en tes talents scientifiques et médicaux ; d'où ma question sur la faisabilité d'une telle analyse. »
La piste la plus tangible restait désormais celle des cheveux retrouvés dans cette boîte... ainsi qu'un autre élément que le Minamoto ne tarderait point à souligner. Récapitulant leurs trouvailles et observations, Kanon proposait également d'étudier la facture des couteaux, une proposition intéressante, quand bien même cet indice paraissait délicat à exploiter. En cas d'impasse, il était toujours utile de pouvoir se rabattre sur une option alternative. Le jeune homme avait également relevé l'absence d'effraction apparente, considérant que si Haruna était innocente, alors l'une de ses connaissances était probablement à l'origine de ce piège. Une conclusion que ne partageait pas le prêtre d'Amaterasu, pour qui cette absence d'effraction seule n'était guère suffisamment significative afin d'être considérée. En revanche, mise en perspective avec ce que soulevait l'héritière du clan Usui, il devenait possible de formuler quelque hypothèse.
« Le premier témoin ayant remarqué le symbole de Jashin n'a pas eu besoin de forcer son entrée dans la chambre, donc il est raisonnable de penser que d'autres auraient également pu faire de même, sans être nécessairement un proche. Et s'il s'agissait d'une connaissance d'Haruna-chan, qu'elle aurait laissée rentrer sans se méfier, alors il aurait fallu qu'elle ait pu dissimuler toutes ces fausses preuves malgré la présence de notre suspecte, sans que jamais elle ne les trouve. Peut-être qu'une effraction a également été dissimulée, mais dans le cas contraire, j'ai l'impression que la chambre était parfois accessible sans être verrouillée ; dans ces deux scénarios, n'importe qui pourrait être coupable. Néanmoins, comme le disait Shizuka, il est étrange qu'aucun visiteur d'Haruna n'ait pu remarquer l'un de ces éléments, alors qu'un passant, bien qu'observateur, y est parvenu à distance depuis l'extérieur de la chambre. Elle serait donc soit bel et bien coupable avec l'intelligence d'un piaf, ou innocente avec les yeux d'une taupe... à moins que le coupable ait agi récemment. Suffisamment récemment pour que ni Haruna, ni un invité n'ait eu le temps d'apercevoir quelque chose avant ce premier témoin. Or il s'avère qu'elle est actuellement en mission, offrant justement une opportunité idéale afin d'implanter ces preuves ; sans qu'elle ne les découvre et ne s'en débarrasse avant que quelqu'un ne puisse la dénoncer. »
Par ailleurs, s'interroger sur les proches d'Haruna n'en devenait pas inutile, loin de là. En effet, Byakuren se posait la même question que Kanon, se demandant si l'une de ses connaissances était en mesure de les renseigner, ou impliquée de près ou de loin.
« Je ne suis que peu familier avec son cercle social, mais je n'officie à Toge que depuis peu de temps. Ou du moins, il m'arrivait régulièrement d'être en mission hors du village. » Il se tourna alors vers Shizuka, avant de poursuivre à l'attention de ses deux partenaires. « Et toi, as-tu remarqué si elle était proche de certaines personnes en particulier ? Dans tous les cas, nous pourrons toujours interroger les autres prêtres. Après tout, elle a grandi au Temple, quelqu'un devrait pouvoir nous renseigner. »
Malgré les incertitudes qui pesaient toujours sur cette sinistre affaire, le trio bénéficiait au moins d'options claires à exploiter, que le Jounin avait rapidement hiérarchisées.
« Je pense que le coupable n'est probablement pas Haruna-chan, mais un intrus s'étant introduit dans la chambre au cours de ces derniers jours lorsqu'elle était absente, si bien qu'un expert olfactif pourrait peut-être suivre sa piste... Si ce n'est pas le cas, il pourra toujours nous aider à identifier la provenance de ces cheveux, mais il nous faudrait d'abord dresser une liste de personnes dont on comparerait l'odeur avec les échantillons retrouvés. Compte-tenu du sang sur les poignards et du contenu des lettres, j'imagine qu'il s'agirait d'une sorte de trophées. Je suggère de recouper la couleur des cheveux retrouvés, avec les individus assassinés ou disparus dont nous savons qu'ils correspondaient à ces teintes : nous devrions pouvoir obtenir une première ébauche. Si la liste est trop longue, je présume que nous pourrons l'affiner selon des critères de temporalité et de proximité. Il nous sera en effet plus facile de réunir des effets personnels appartenant à des Togejins nous ayant récemment quittés abruptement, afin de pouvoir comparer les odeurs avec les cheveux et confirmer ou non leur origine. De plus, il serait logique que le rayon d'action d'un Jashiniste opérant depuis l'Epine, s'aligne avec ce critère de proximité. Si toutes ces pistes finissent en impasses, nous pourrions tenter de creuser du côté de la facture des poignards ou des boîtes. Naturellement, une confrontation avec la principale intéressée reste indispensable. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Le piège Jashiniste Mar 21 Mar - 15:29
Le piège jashiniste
Shizuka est surprise par le calme exemplaire de Kanon et par la méfiance dont il semble faire part quand à l'implication émotionnelle de Byakuren dans cette affaire -et surement de la Chunin également-. Ce qui est tout particulièrement surprenant, c'est qu'il exprime cette méfiance ouvertement face au Jonin alors qu'il n'est lui-même que Genin. Elle savait qu'il avait du cran, mais certainement pas à ce point là. Tout naturellement, elle préfère adopter une position plus neutre, faire comme si cela ne la concernait pas -ou qu'elle n'avait pas compris les insinuation- et laisser les deux hommes régler cette affaire entre eux.
La femme à la chevelure d'ivoire connait Kanon pourtant, elle est toujours autant impressionnée par son professionnalisme et son organisation. Elle peine d'ailleurs à comprendre comment il peut ainsi se retrouver bloqué au grade de Genin. Elle est persuadée qu'il y a des Chunin bien moins méritants que lui, comme cette Watari Hanami de Seizan qu'elle a pu rencontré au début du printemps.
Le regard de la scientifique se pose une nouvelle fois sur le Prince lorsque celui-ci cherche à se justifier. Elle se contente d'un haussement d'épaules. En général, on ne garde pas des morceaux de cadavre. Après, il est vrai qu'elle n'a jamais pu pratiquer d'autopsie légale donc il est possible qu'il y ait des choses qu'elle ignore. Mais en tous cas, le Temple est généralement contre le fait d'ouvrir des corps ou de leur faire subir toutes sortes d'examens. Le corps est sacré après tout. Même les non-croyants n'aiment pas vraiment ce genre de choses. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne crie pas sur tous les toits qu'elle s'amuse à "améliorer" des corps.
Je ne sais pas... Ce n'est pas vraiment mon domaine d'expertise.
Shizuka préfèrerait que Byakuren évite de lui poser ce genre de question en public. C'est un peu embarrassant et ce, à plusieurs niveaux. Le Jonin ne tarde pas à faire part de ses hypothèses. Visiblement, il ne semble pas convaincu par la culpabilité d'Haruna lui non plus, ce qui permet à la Chunin de garder son cheminement de pensées et son avis pour elle. Un soupir s'échappe cependant de ses lèvres lorsqu'il reprend ses mots en appuyant dessus. Evidemment il prend soin de choisir les plus embarrassant. Elle ne comprend pas pourquoi il fait ça. Une provocation ? Une menace ? Pourtant, cela ne lui ressemble pas vraiment.
Je crois qu'elle connait Konomi... peut-être Nozuchi ?
Et, il me semble qu'elle est dans l'équipe de Kenzan...
Après, j'avoue que je ne suis pas forcément très au courant de ses interactions sociales. Elle aime les arts du spectacle et se rend régulièrement au théâtre, je crois...
Et, il me semble qu'elle est dans l'équipe de Kenzan...
Après, j'avoue que je ne suis pas forcément très au courant de ses interactions sociales. Elle aime les arts du spectacle et se rend régulièrement au théâtre, je crois...
Plus la prêtresse d'Inari y pense et plus le timing est étrange. C'est exactement quand Daichi est loin du village que cela arrive et bizarrement, l'accusée qui devrait être très prudente si elle était coupable est partie en mission en laissant sa porte entrouverte et sans prendre le temps de bien cacher la gravure jashiniste.
La piste olfactive de ces cheveux me semble effectivement un bon début puis, les poignards et les connaissances d'Haruna.
Peut-être devrions nous nous séparer pour être plus efficaces... Nous sommes trois et nous avons trois pistes.
Il serait également bon de demander aux gardes d'arrêter Haruna à son arrivée au portes tout en gardant les détails de l'affaire pour nous. Il est préférable de ne rien ébruiter pour l'instant.
Peut-être devrions nous nous séparer pour être plus efficaces... Nous sommes trois et nous avons trois pistes.
Il serait également bon de demander aux gardes d'arrêter Haruna à son arrivée au portes tout en gardant les détails de l'affaire pour nous. Il est préférable de ne rien ébruiter pour l'instant.
Les choses sont déjà assez compliquée comme ça, sans qu'on ait besoin de semer le chaos au sein du village. Si ses partenaire acceptent la proposition de séparation, Shizuka se proposera d'enquêter sur l'origine des poignards. Elle connait un certain nombre d'artisans et de marchands à Toge.
# Re: Le piège Jashiniste Mar 21 Mar - 23:30
Le Piège Jashiniste
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren un supérieur hiérarchique
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren un supérieur hiérarchique
« Bien sûr que je doute de votre impartialité » pensait Kanon. Il ne le dirait jamais à voix haute, mais celle de Shizuka aussi était en doute. Ceux qui avaient des liens avec des personnes impliquées dans des affaires ne faisaient jamais de bons enquêteurs. Leurs propres intérêts rentraient en conflit avec leur travail. Ce n’était pas étique de mettre Minamoto Byakuren et Shizuka sur cette mission, mais Kanon s’en garda bien de le relever.
– Mm, répondit Kanon en restant vague, laissant libre à son interlocuteur l’interprétation de la réponse.
Le regard de Kanon navigua entre ses deux coéquipiers, incertain. Si Tsukasa Haruna était la cause de tout ceci, et qu’ils étaient suffisamment proches de cette dernière – des paroles suffisaient rarement pour déterminer les vrais liens entre les gens, la Maison Close lui avait apprise –, que leurs intérêts étaient vraiment en jeu… Il y avait vraiment de quoi craindre pour sa vie s'il n’allait pas dans leurs sens. Et même s’il appréciait beaucoup Shizuka, c’était comme ça que Papa était mort : en baissant sa garde devant une personne qu’il jugeait sans danger.
Penser que ses supérieurs hiérarchiques pourraient-être liés à cette affaire ? Kanon secoua la tête. Même si ce n’était que le matin, il devait être fatigué. Shizuka n’était pas ce genre de personne et Minamoto Byakuren était… Ouais, rester totalement neutre et impartial était difficile.
Voilà pourquoi Kanon ne dit rien quand ses équipiers partaient d’office vers la piste « Haruna n’a aucun lien avec la scène de crime ». Il préféra les écouter continuer faire leurs hypothèses sur la question. Que la dénommée Tsukasa Haruna ait « l’intelligence d’un piaf » ou « les yeux d’une taupe » lui passait bien par-dessus la tête. Ses équipiers semblaient ignorer que le monde était rempli de gens diverses et variés, parfois à des années lumières de ce qui semblait être du vraisemblable – les gens du Temple où il avait été à Teito en étaient. Il ne connaissait pas Minamoto Byakuren pour en être surpris, mais de la part de Shizuka, il la pensait plus vivace d’esprit… Quoique, Papa était un peu comme ça, parfois.
– Comme le souligne Shizuka, diviser les tâches nous permettra d’agir plus vite. Je propose qu’on procède comme ça.
Minamoto Byakuren, vous semblez savoir comment vous y prendre pour examiner la piste des mèches de cheveux, vous pourriez-vous en occuper.
Shizuka, tu-vous pourriez aller enquêter sur la piste des couteaux, comme vous l'avez suggérée.
De mon côté, je pourrais aller interroger les connaissances de Tsukasa Haruna.
En chemin, quelqu’un pourrait demander aux gardes d’arrêter Tsukasa Haruna pour un interrogatoire. Je suis aussi d’avis qu’on en fasse pas ébruité d’affaire. Rien n’est certains, cela ne ferait qu’inquiéter la population pour rien.
Même si cela n'empêcherait pas Kanon de s'inquiéter : trahir Toge lui était impensable, et il ne savait pas comment gérer cette nouvelle.
– Cela vous convient-il ? On pourrait se fixer un lieu de rendez-vous, une fois que nous aurons récoltés plus d’information. Ici, par exemple.
Kanon fixa Minamoto Byakuren, attendant l'avis du "chef de mission".
– Mm, répondit Kanon en restant vague, laissant libre à son interlocuteur l’interprétation de la réponse.
Le regard de Kanon navigua entre ses deux coéquipiers, incertain. Si Tsukasa Haruna était la cause de tout ceci, et qu’ils étaient suffisamment proches de cette dernière – des paroles suffisaient rarement pour déterminer les vrais liens entre les gens, la Maison Close lui avait apprise –, que leurs intérêts étaient vraiment en jeu… Il y avait vraiment de quoi craindre pour sa vie s'il n’allait pas dans leurs sens. Et même s’il appréciait beaucoup Shizuka, c’était comme ça que Papa était mort : en baissant sa garde devant une personne qu’il jugeait sans danger.
Penser que ses supérieurs hiérarchiques pourraient-être liés à cette affaire ? Kanon secoua la tête. Même si ce n’était que le matin, il devait être fatigué. Shizuka n’était pas ce genre de personne et Minamoto Byakuren était… Ouais, rester totalement neutre et impartial était difficile.
Voilà pourquoi Kanon ne dit rien quand ses équipiers partaient d’office vers la piste « Haruna n’a aucun lien avec la scène de crime ». Il préféra les écouter continuer faire leurs hypothèses sur la question. Que la dénommée Tsukasa Haruna ait « l’intelligence d’un piaf » ou « les yeux d’une taupe » lui passait bien par-dessus la tête. Ses équipiers semblaient ignorer que le monde était rempli de gens diverses et variés, parfois à des années lumières de ce qui semblait être du vraisemblable – les gens du Temple où il avait été à Teito en étaient. Il ne connaissait pas Minamoto Byakuren pour en être surpris, mais de la part de Shizuka, il la pensait plus vivace d’esprit… Quoique, Papa était un peu comme ça, parfois.
– Comme le souligne Shizuka, diviser les tâches nous permettra d’agir plus vite. Je propose qu’on procède comme ça.
Minamoto Byakuren, vous semblez savoir comment vous y prendre pour examiner la piste des mèches de cheveux, vous pourriez-vous en occuper.
Shizuka, tu-vous pourriez aller enquêter sur la piste des couteaux, comme vous l'avez suggérée.
De mon côté, je pourrais aller interroger les connaissances de Tsukasa Haruna.
En chemin, quelqu’un pourrait demander aux gardes d’arrêter Tsukasa Haruna pour un interrogatoire. Je suis aussi d’avis qu’on en fasse pas ébruité d’affaire. Rien n’est certains, cela ne ferait qu’inquiéter la population pour rien.
Même si cela n'empêcherait pas Kanon de s'inquiéter : trahir Toge lui était impensable, et il ne savait pas comment gérer cette nouvelle.
– Cela vous convient-il ? On pourrait se fixer un lieu de rendez-vous, une fois que nous aurons récoltés plus d’information. Ici, par exemple.
Kanon fixa Minamoto Byakuren, attendant l'avis du "chef de mission".
# Re: Le piège Jashiniste Mer 22 Mar - 2:03
Le piège Jashiniste
ft. Usui Shizuka, Kato Kanon & Tsukasa Haruna
A la mention de l'équipe de Kenzan, un étrange pressentiment s'empara de Byakuren. Suzuri Meiyo et Mikazuki Kagura n'étaient-elles point les anciennes coéquipières d'Haruna ? Celle qui était potentiellement Jashiniste – ou plus probablement, piégée par un Jashiniste ou imposteur – avait côtoyé de près deux personnes mystérieusement disparues voire assassinées. Kenzan pouvait-il être impliqué ? Existait-il une connexion entre ces trois affaires ? Le Jounin ou l'escouade Gogen en était-il le dénominateur commun ? Après tout, ses trois subordonnées semblaient chacune avoir été victime d'une histoire particulièrement sombre, en l'espace de quelques semaines...
A ce stade, il était toutefois bien trop tôt afin de tirer la moindre conclusion, mais le mystère venait peut-être de gagner en épaisseur. Gardant cette idée pour lui dans l'immédiat, le prince continuait d'écouter Shizuka en silence, qui suggérait naturellement d'interpeler la suspecte dès son retour au village. Une décision soutenue par Kanon, et confortant l'impérial dans les directives qu'il comptait enjoindre aux gardes.
La scientifique proposait également de répartir les différentes pistes entre chacun d'entre eux. Une idée qu'approuvait le Genin qui, contrairement à son aînée, allait jusqu'à établir une répartition précise des rôles, y compris celui de ses supérieurs. Une initiative qui, combinée à la remarque précédente sur la manière dont il avait usé du suffixe -chan, faisait grandement sourire l'impérial. Décidément, Shizuka appréciait s'entourer de jeunes hommes dont le comportement nécessitait une certaine éducation, afin de leur apprendre leur place et un sens de la hiérarchie. Pour autant, il ne s'offusquait pas personnellement de ces quelques dérapages, en ce qu'il appréciait cet esprit critique et cette implication. D'un autre côté, il lui incombait de l'encadrer et d'y astreindre des limites. Ce qui, en l'espèce, allait pouvoir se faire de manière toute aussi simple qu'indirecte, optant pour une autre répartition.
Le Souhei s'approcha de nouveau de l'écrin contenant ces mystérieux cheveux, examinant son contenu avec minutie.
Le Jounin ne souhaitait guère ajouter d'autres précisions. De toute manière, il n'était pas compliqué d'établir un recoupement entre les cheveux roux présents dans la boîte, et la Kitsunetsuki faisant partie des Togejins notoirement disparus. Néanmoins, c'était son appartenance à l'équipe de Kenzan, tout comme Kagura – étrangement décédée – et Haruna – aujourd'hui impliquée dans cette sinistre affaire – qui accentuait cette corrélation dans l'esprit du Souhei. Or il préférait prendre toutes les précautions qui s'imposaient, avant d'évoquer un lien hypothétique entre ces histoires. En l'absence d'éléments plus concrets, tout ceci ne restait qu'une inférence certes raisonnable, mais sans preuves.
Le trio finalisa ainsi son organisation, avant de se séparer temporairement. Ils se retrouveraient rapidement en présence du pisteur.
A ce stade, il était toutefois bien trop tôt afin de tirer la moindre conclusion, mais le mystère venait peut-être de gagner en épaisseur. Gardant cette idée pour lui dans l'immédiat, le prince continuait d'écouter Shizuka en silence, qui suggérait naturellement d'interpeler la suspecte dès son retour au village. Une décision soutenue par Kanon, et confortant l'impérial dans les directives qu'il comptait enjoindre aux gardes.
« L'interpellation discrète de Tsukasa Haruna me semble effectivement indispensable. Les gardes seront prévenus de l'escorter en salle d'interrogatoire lorsqu'elle se présentera aux portes du village ; sans que de plus amples informations ne leur soient fournies. »
La scientifique proposait également de répartir les différentes pistes entre chacun d'entre eux. Une idée qu'approuvait le Genin qui, contrairement à son aînée, allait jusqu'à établir une répartition précise des rôles, y compris celui de ses supérieurs. Une initiative qui, combinée à la remarque précédente sur la manière dont il avait usé du suffixe -chan, faisait grandement sourire l'impérial. Décidément, Shizuka appréciait s'entourer de jeunes hommes dont le comportement nécessitait une certaine éducation, afin de leur apprendre leur place et un sens de la hiérarchie. Pour autant, il ne s'offusquait pas personnellement de ces quelques dérapages, en ce qu'il appréciait cet esprit critique et cette implication. D'un autre côté, il lui incombait de l'encadrer et d'y astreindre des limites. Ce qui, en l'espèce, allait pouvoir se faire de manière toute aussi simple qu'indirecte, optant pour une autre répartition.
« La piste olfactive me semble actuellement la plus robuste, et si elle s'avère fructueuse, nous disposerons peut-être d'informations qui nous permettraient de mieux interroger les proches d'Haruna-chan. Dresser la liste des personnes du village assassinées ou disparues pouvant correspondre à ces échantillons de cheveux, et réunir des effets personnels imprégnés de leur odeur, est également une tâche fastidieuse. Deux personnes ne seront pas de trop afin de la mener à bien plus rapidement. Idéalement, avant le retour de notre suspecte. C'est pourquoi je souhaiterais que vous vous en chargiez en priorité, pendant que je transmettrai l'ordre d'interpellation, et solliciterai l'expertise d'un pisteur. Avec de la chance, il détectera une piste dans la chambre avant même que nous n'ayons à comparer les odeurs des cheveux. Dans le cas contraire, je viendrai vous prêter main forte afin que nous puissions lui procurer des échantillons au plus vite. Nous pourrons toujours nous pencher sur les poignards en cas d'impasse. »
Le Souhei s'approcha de nouveau de l'écrin contenant ces mystérieux cheveux, examinant son contenu avec minutie.
« Parmi les noms sur la liste et les effets personnels à réunir, pensez bien à inscrire Suzuri Meiyo. »
Le Jounin ne souhaitait guère ajouter d'autres précisions. De toute manière, il n'était pas compliqué d'établir un recoupement entre les cheveux roux présents dans la boîte, et la Kitsunetsuki faisant partie des Togejins notoirement disparus. Néanmoins, c'était son appartenance à l'équipe de Kenzan, tout comme Kagura – étrangement décédée – et Haruna – aujourd'hui impliquée dans cette sinistre affaire – qui accentuait cette corrélation dans l'esprit du Souhei. Or il préférait prendre toutes les précautions qui s'imposaient, avant d'évoquer un lien hypothétique entre ces histoires. En l'absence d'éléments plus concrets, tout ceci ne restait qu'une inférence certes raisonnable, mais sans preuves.
« De mon côté, si le pisteur détecte quelque chose de notable avant que vous n'ayez terminé, je vous préviendrai immédiatement. Je demanderai également au Pin Blanc de vous octroyer un libre accès à ses archives, et de vous délivrer les autorisations nécessaires afin de perquisitionner les affaires personnelles dont nous aurons besoin. S'il vous faut quoi que ce soit d'autre, n'hésitez surtout pas à m'en faire part à tout moment. »
Le trio finalisa ainsi son organisation, avant de se séparer temporairement. Ils se retrouveraient rapidement en présence du pisteur.
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Le piège Jashiniste Jeu 23 Mar - 17:22
Le piège jashiniste
Shizuka hoche la tête, ravie de voir que Kanon approuve son idée. Cependant, Byakuren semble s'y opposer. Il veut que tout le monde soit sur la piste olfactive ce qui est, selon elle, une perte de temps. Deux personnes dessus aurait été largement, suffisant. Et en plus de cela, le Jonin se donne le travail le plus simple, rapide à exécuter et surtout le moins épuisant. Soit, ce n'est pas vraiment étonnant pour quelqu'un de la famille impériale, mais c'est un peu décevant. De plus, la femme à la chevelure d'ivoire voit une faille relativement importante dans la proposition de son supérieur qu'elle s'empresse de souligner.
Aller chercher les effets personnels des disparus à la couleur de cheveux compatible avec ces échantillons me semble une mauvaise idée.
Il y a des chances pour que nous mélangions les effets personnels et que par conséquent, nous nous trompions concernant l'identité des personnes auxquelles appartiennent ces cheveux si tant qu'il y ait une compatibilité. De plus, nous risquerions déposer notre odeur sur les effets personnels ce qui pourrait entraver le travail de l'expert.
Je pense qu'il serait plus efficace d'aller directement dans leurs quartiers avec le spécialiste que vous aurez trouvé une fois les noms rassemblés. Ce qui nous permettrait par la même de trouver potentiellement d'autres indices chez les victimes de cette affaire, une fois celles-ci identifiées.
Il y a des chances pour que nous mélangions les effets personnels et que par conséquent, nous nous trompions concernant l'identité des personnes auxquelles appartiennent ces cheveux si tant qu'il y ait une compatibilité. De plus, nous risquerions déposer notre odeur sur les effets personnels ce qui pourrait entraver le travail de l'expert.
Je pense qu'il serait plus efficace d'aller directement dans leurs quartiers avec le spécialiste que vous aurez trouvé une fois les noms rassemblés. Ce qui nous permettrait par la même de trouver potentiellement d'autres indices chez les victimes de cette affaire, une fois celles-ci identifiées.
Malgré son scepticisme face à la méthode qu'elle vient de pointer du doigt, la Chunin se conformera aux instructions de son supérieur même si celui-ci décidaient de persister dans cette voie. Jamais elle n'oserait désobéir à un ordre d'un supérieur et ce, qu'importe la relation qu'elle peut entretenir avec lui. Ce qui ne l'empêche cependant pas de donner son avis quand elle juge une décision peut être trop hâtive comme elle le fait ici.
La scientifique aimerait en finir au plus vite avec cette affaire -sans pour autant la bâclée-. Laisser planer le doute trop longtemps ne fera qu'accentuer la tension déjà bien présente. Et puis, il y a d'autres affaires à traiter qui méritent son attention -sans compter ses propres recherches-.
Se dirigeant vers le bureau d'un soldat du Pin Blanc qu'elle connait bien et qui devrait être capable de la renseigner sur les personnes mortes et disparues récemment, la prêtresse d'Inari décide de discuter un peu avec Kanon.
Je suis contente que tu sois sur cette affaire.
Tu es intelligent, organisé et sérieux dans ton travail.
Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas retrouvé ensemble sur une mission.
Cela me rappelle le bon vieux temps.
Tu es intelligent, organisé et sérieux dans ton travail.
Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas retrouvé ensemble sur une mission.
Cela me rappelle le bon vieux temps.
Un soupir s'échappe des lèvres de la guérisseuse. Elle décide de dévoiler ses doutes et appréhensions à son ami. Elle n'a pas assez confiance pour lui livrer ses secrets -et puis elle n'a pas envie de lui faire peur ou de le décevoir- mais elle ressent le besoin de lui parler de ses inquiétudes.
La situation de Toge commence à être inquiétante.
J'espère que cette affaire sera vite réglée... et que cela ne déraille pas en l'absence de Daichi.
Tu n'es pas trop stressé ces derniers temps ?
J'espère que cette affaire sera vite réglée... et que cela ne déraille pas en l'absence de Daichi.
Tu n'es pas trop stressé ces derniers temps ?
# Re: Le piège Jashiniste Ven 24 Mar - 15:32
Le Piège Jashiniste
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren le Chef calculé
Lieu: Village Toge, quartier résidentiel, chambre de Haruna
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Usui Shizuka la guérisseuse, @Minamoto Byakuren le Chef calculé
Minamoto Byakuren choisit de partir sur un chemin totalement différent que celui proposé par Kanon, et ce dernier ne s’en offusqua guère. Ce n’était pas pour rien qu’il n’était qu’un Genin, et que Minamoto Byakuren était Jonin. Le chef de mission voulait absolument se concentrer sur la piste des mèches de cheveux – grand bien lui fasse. Il semblait, néanmoins, que le Jonin voyait déjà beaucoup plus loin dans l’enquête que Kanon, en emboîtant déjà des éléments ensembles. Kanon ne savait qu’en penser : le Jonin était-il compromis professionnellement par sa connaissance de Tsukasa Haruna – et dans ce cas-là, que les dieux viennent en aide à Toge car Kanon savait qu’il ne pourrait rien y faire – ou bien était-il tellement doué que résoudre ce puzzle était réellement aussi simple qu’il le présentait ? Que ce soit l'un ou l'autre, Minamoto Byakuren était quelqu'un dont l'esprit calculait extrêmement vite.
Shizuka fit des remarques pertinentes sur la façon de procéder – des remarques, qui avant de sortir de la bouche de cette dernière, n’avait pas traversé l’esprit de Kanon. Il y reconnaissait bien-là Shizuka et les directives qu’elle avait pu donner lorsqu’il était encore dans son équipe.
– Peut-être qu’on pourrait étiqueter les affaires ? Et mettre les affaires de chacun dans des sacs séparés. On sera moins en contacte avec leurs affaires, et cela faciliterait le travail de l’expert.
Kanon leva à nouveau le nez vers Minamoto Byakuren.
– Je n’y connais pas grand-chose en pistage d’odeur. Qu’est-ce qui serait plus aisé pour l’expert ? Qu’il vienne sur place, ou qu’on lui apporte des affaires ?
Quoiqu’ayant décidé le chef de mission, Kanon s’inclina légèrement et mis en application ses directives. Il suivait Shizuka vers le bureau d’un soldat du Pin Blanc, qui lui faisait part de son inquiétude pour Toge.
– Honnêtement ? Je ne pense pas que la situation actuelle pourrait être pire que celle qui a fait suite à la mort de Papa. Il m’a fallu longtemps, mais je pense commencer à m’en remettre ? J’avoue que j’ai l’impression de me réveiller d’un long sommeil en ce moment. Et pile quand je me réveille enfin, Toge, qui allait si bien, va mal ? C’est très bizarre, comme sensation.
Kanon avait l’impression d’avoir été un peu trop déconnecté de Toge depuis la mort de son père. Comme si son cerveau n’avait pas enregistré en mémoire des informations qu’il aurait dû.
– Par exemple, ce Suzuri Meiyo mentionné par le Chef… Est-il quelqu’un qui a notoirement disparu ? A été assassiné ? Ce nom ne me dit rien…
Kanon n’avait pas envie de paraître idiot devant Minamoto Byakuren, alors il n’avait pas osé demander d’en savoir plus en face de lui. Mais en discuter avec Shizuka ? Elle avait déjà vu Kanon en bien pire état. Rajouter la couche « ignorant » à ce qu’elle avait déjà vu n’était qu’une formalité.
Shizuka fit des remarques pertinentes sur la façon de procéder – des remarques, qui avant de sortir de la bouche de cette dernière, n’avait pas traversé l’esprit de Kanon. Il y reconnaissait bien-là Shizuka et les directives qu’elle avait pu donner lorsqu’il était encore dans son équipe.
– Peut-être qu’on pourrait étiqueter les affaires ? Et mettre les affaires de chacun dans des sacs séparés. On sera moins en contacte avec leurs affaires, et cela faciliterait le travail de l’expert.
Kanon leva à nouveau le nez vers Minamoto Byakuren.
– Je n’y connais pas grand-chose en pistage d’odeur. Qu’est-ce qui serait plus aisé pour l’expert ? Qu’il vienne sur place, ou qu’on lui apporte des affaires ?
Quoiqu’ayant décidé le chef de mission, Kanon s’inclina légèrement et mis en application ses directives. Il suivait Shizuka vers le bureau d’un soldat du Pin Blanc, qui lui faisait part de son inquiétude pour Toge.
– Honnêtement ? Je ne pense pas que la situation actuelle pourrait être pire que celle qui a fait suite à la mort de Papa. Il m’a fallu longtemps, mais je pense commencer à m’en remettre ? J’avoue que j’ai l’impression de me réveiller d’un long sommeil en ce moment. Et pile quand je me réveille enfin, Toge, qui allait si bien, va mal ? C’est très bizarre, comme sensation.
Kanon avait l’impression d’avoir été un peu trop déconnecté de Toge depuis la mort de son père. Comme si son cerveau n’avait pas enregistré en mémoire des informations qu’il aurait dû.
– Par exemple, ce Suzuri Meiyo mentionné par le Chef… Est-il quelqu’un qui a notoirement disparu ? A été assassiné ? Ce nom ne me dit rien…
Kanon n’avait pas envie de paraître idiot devant Minamoto Byakuren, alors il n’avait pas osé demander d’en savoir plus en face de lui. Mais en discuter avec Shizuka ? Elle avait déjà vu Kanon en bien pire état. Rajouter la couche « ignorant » à ce qu’elle avait déjà vu n’était qu’une formalité.
# Re: Le piège Jashiniste Ven 24 Mar - 20:50
Le piège Jashiniste
ft. Usui Shizuka, Kato Kanon & Tsukasa Haruna
Les remarques de Shizuka exprimaient des réserves tout à fait valides aux yeux du Jounin, qui dans le fond, aurait lui-même préféré pouvoir opter pour une approche plus prudente ou diligente conforme à ces suggestions. Kanon pour sa part, proposait de vive voix l'une des idées ayant traversé l'esprit de Byakuren, tentant de concilier les directives venant d'être données avec les propos de la prêtresse. Il demandait toutefois confirmation des ordres dispensées auprès du prince, qui réalisait l'importance de davantage verbaliser son raisonnement ; non seulement afin que le sens de ses instructions soit mieux compris, mais aussi pour préserver une certaine cohésion ou harmonie parmi l'équipe. Loin de balayer ces observations d'un revers d'un main, il considérait que le temps était en ces circonstances une ressource trop précieuse. De même, sa répartition des tâches ne visait pas à se délester du travail fastidieux, et n'avait nullement été aléatoire. Acquiesçant d'un geste de la tête, il se tourna tout d'abord vers la scientifique.
Il avait lui-même été opéré par l'héritière du clan Usui, et si une personne en qui il avait confiance était à même d'effectuer de tels prélèvements sans les compromettre, il s'agissait sans aucun doute d'elle. Son regard s'était ensuite tourné vers le Genin, poursuivant ses explications tout en répondant aux interrogations qu'il avait pu formuler.
Prenant temporairement congé de ses coéquipiers, le Jounin commença par se rendre au siège du Pin Blanc, afin de préparer l'interpellation d'Haruna, et d'octroyer les permissions nécessaires à Kanon et Shizuka dans le cadre de leurs recherches. Ainsi pourraient-ils mener à bien leur mission sans se heurter à d'ennuyeux obstacles d'ordre administratif ou procédural. Quant à la suspecte, les gardes étaient désormais prévenus qu'elle devrait, dès son retour, être déférée en salle d'interrogatoire. Une mesure malheureusement indispensable, quand bien même était-elle peut-être innocente. Dans tous les cas, même si elle n'était pas coupable, il restait peu probable qu'elle ait été piégée sans raison, et il serait nécessaire d'en apprendre avantage...
... Mais cela attendrait son retour. Dans l'immédiat, le Souhei venait ainsi de revenir dans sa chambre, accompagné cette fois par un spécialiste, qui serait peut-être en mesure de pister les odeurs en présence. Lui transmettant des cheveux de toutes les personnes récemment confirmées dans la pièce – c'est-à-dire du trio et le témoin initial – il ignorait naturellement que les agissements de Koneko avait d'ores-et-déjà préparé un dénouement aussi farceur que macabre...
« Je partage tes réserves. Idéalement, je préfèrerais opérer comme tu le suggères. Il existe une chance non-négligeable que le pisteur puisse déceler l'odeur d'un intrus s'étant introduit dans la chambre. Le cas échéant, la piste des cheveux devrait attendre qu'il ait terminé de suivre cette odeur, et qu’il fasse le tour du village afin de sentir les possessions des victimes potentielles. Hélas, nous n’avons aucune garantie que notre liste sera fructueuse, ce qui pourrait mobiliser notre spécialiste inutilement ; et si nous visons juste, l’identification restera plus rapide en lui procurant des échantillons d’ores-et-déjà réunis, et il pourrait plus vite assister d'autres équipes. Dans ce type d’affaires, chaque jour, chaque heure peuvent être cruciaux. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je souhaite qu’au moins deux personnes travaillent sur la liste. Quant aux prélèvements, j’ai foi en tes aptitudes scientifiques pour éviter leur contamination, c’est pourquoi je t’ai confié cette tâche. Je t’aurais bien directement aidé, mais Kato-san n’a pas l’autorité pour demander l’interpellation d’Haruna, le mandat, et superviser un pisteur. »
Il avait lui-même été opéré par l'héritière du clan Usui, et si une personne en qui il avait confiance était à même d'effectuer de tels prélèvements sans les compromettre, il s'agissait sans aucun doute d'elle. Son regard s'était ensuite tourné vers le Genin, poursuivant ses explications tout en répondant aux interrogations qu'il avait pu formuler.
« D'un point de vue théorique, je présume que l'idéal serait bel et bien que le spécialiste puisse se rendre sur place : moins de risques de contamination, plus d'odeurs accessibles. D'un point de vue pratique, leur temps est précieux pour l'ensemble du village. Lorsqu'il y a plusieurs personnes à examiner, notre administration tout comme le pisteur apprécieraient peu qu'il ait été promené de maison à maison, lorsque nous pouvions lui fournir des échantillons. Et plus vite nous identifions les victimes éventuelles, plus vite nous pourrions obtenir de nouvelles pistes. La méthode que tu as proposée devrait permettre de ne pas confondre à qui appartiennent les affaires. Quant aux prélèvements eux-mêmes, respecte scrupuleusement les instructions d'Usui-sensei. Un expert devrait être en mesure de dissocier votre odeur de celle à comparer, mais il reste préférable de prendre des précautions. D'ailleurs, si vous pouviez me donner l'un de vos cheveux, cela permettra à notre spécialiste d'éliminer vos odeurs, et de ne pas en tenir compte dans sa quête d'un coupable ou d'une victime. »
Prenant temporairement congé de ses coéquipiers, le Jounin commença par se rendre au siège du Pin Blanc, afin de préparer l'interpellation d'Haruna, et d'octroyer les permissions nécessaires à Kanon et Shizuka dans le cadre de leurs recherches. Ainsi pourraient-ils mener à bien leur mission sans se heurter à d'ennuyeux obstacles d'ordre administratif ou procédural. Quant à la suspecte, les gardes étaient désormais prévenus qu'elle devrait, dès son retour, être déférée en salle d'interrogatoire. Une mesure malheureusement indispensable, quand bien même était-elle peut-être innocente. Dans tous les cas, même si elle n'était pas coupable, il restait peu probable qu'elle ait été piégée sans raison, et il serait nécessaire d'en apprendre avantage...
... Mais cela attendrait son retour. Dans l'immédiat, le Souhei venait ainsi de revenir dans sa chambre, accompagné cette fois par un spécialiste, qui serait peut-être en mesure de pister les odeurs en présence. Lui transmettant des cheveux de toutes les personnes récemment confirmées dans la pièce – c'est-à-dire du trio et le témoin initial – il ignorait naturellement que les agissements de Koneko avait d'ores-et-déjà préparé un dénouement aussi farceur que macabre...
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