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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Pris la main dans... [Mission rang B]
    ─ Province des griffes ─ Printemps 806


    "Voleur au village Tenohira. Un Yokai, besoin de soutien"

    Fronçant les sourcils devant le message, je regardais le hibou fixement... Je l'avais déja vu, non ? Le bougre d'imbécile qui m'avait fait parvenir le message n'avait même pas signé, comme si je devais reconnaitre tout de suite cette écriture pressée et le volatile anormal qui jouait le message. Soupirant, je froissais le papier dans ma paume en détaillant mieux le plumage et le bec de la créature, comme pour m'aider, il produisit cette fameuse spirale dans ses yeux... Il était intelligent, sans doute plus que moi, car l'indice me fit pousser un petit cri de surprise et, surtout, me ramena le visage de son coéquipier dans ma mémoire.

    - Ah bah oui... Claquant ma langue contre mon palais face à ma propre bêtise, j'attrapai rapidement le fourreau de mon arme, posée contre la fenêtre, pour prendre la route, chargée aussi de ma lame démoniaque. "Cela parle de Yokai."

    Si le pisteur était un soldat basique, il n'était pas encore habilité à combattre des saloperies de ce genre... Ou des petits. Vu le flou de son message, il ne savait pas et avait pris la décision de ne pas prendre de risque. C'était sage de sa part, sa déesse pouvait être fière de lui. Indiquant la direction de la porte d'entrée au messager, je le retrouvais donc devant la porte en bois, sagement posée sur une branche non loin, dans le jardin de la maison de ma mère.
    Entourant mon torse de la corde qui retenait le fourreau dans mon dos, je me projetai en avant pour commencer ma course : Je devais aller le plus vite possible, au cas où cela soit vraiment urgent. Le côté très expéditif du papier pouvait signaler un danger imminent : Le hibou était rapide, mais moi aussi... Surtout quand il s'agissait de mon genin. Bien que nous n'avions pas réellement travaillé ensemble, nos entrainements pour avoir une bonne combinaison portée leurs fruits... Il arrivait maintenant à tirer efficacement quand je chargeais, ou quand j'étais au corps-à-corps. Sans doute qu'il comprenait tout le besoin d'attendre le bon timing. Ses sens étaient aiguisés, peut-être autant que mon katana... On avait le même âge, mais nos compétences nous opposées pas mal. "Tant mieux."

    Déboulant aux portes du village, je passais devant les gardes qui me jetèrent un bref regard : J'étais rapide et j'utilisais ma vitesse pour gagner du temps sur les voyages, déja pas mal long. L'Onogoro était vaste et quelques jours étaient demandés pour passer de région en région. Les séjours hors de la province des montagnes bleues étaient donc comptés, durant la saison. Le printemps déneigeait le sommet des pics et je dévalais les pistes conduisant à Tsume no Kuni comme si j'avais le démon aux trousses... En fait, c'était le volatile de Mizuku qui cherchait tant bien que mal à suivre le rythme. Je me sentais bien, je me sentais même fort alors que mes jambes battaient la mesure de ma respiration dans le cadre grandiose des vallées et des montagnes qui encadraient tout le sud de l'Onogoro.
    Sautant un rocher, j'atterrissais en souplesse sur la terre ferme, lâchant sur mon passage quelques graviers qui roulaient dans la pente, bien content de me recroiser plus bas, après un virage... Ricanant, je continuais.

    En tout, j'avais pris deux jours pour rejoindre Tsume No Kuni : Un beau chiffre quand on se disait qu'il en fallait d'habitude trois. Pour autant, je savais que je pouvais faire mieux ! Une affaire d'entraînement, dans ma course, mais aussi de puissance dans mes jambes. Un renforcement chakratique serait de mise ? Durant la nuit de pause, j'avais réfléchi à ça...

    Finalement, en début de soirée, j'émergeais vers le village précisé par mon "élève". La commune sentait bien le regroupement de civils pour la protection : Quelques masures, des gens en armes, mais pas assez pour être une vraie défense contre un Oni ou autre. Des maisons toutefois faites en bons matériaux, alors que des fours et des forges marchaient sur la place. D'ailleurs, les dernières braises mourraient alors que le soleil se couchait... Où était donc l'archer ? Attrapant un local, je lui demandais où se trouvait le jeune garçon qui était arrivé il y a quelques jours, du même âge que moi, mais avec un hibou comme celui que je pointais, haut dans le ciel, et une mine de type intelligent. "Je ne sais pas faire meilleur portrait." Avec une moue du nez, il réfléchit, puis me pointa l'auberge où je devais trouver celui que je cherchais...
    Indiquant de la même façon le bâtiment, je vis le hibou foncer sur le toit de la bâtisse et ululer pour attirer dehors son partenaire, fan des oiseaux nocturnes. Je me grattais la tête, ne comprenant guère ce comportement, mais au moins, je n'allais pas devoir m'annoncer : Il le faisait à ma place. Avançant plus calmement, je vis sortir l'archer et je l'accueillis avec le bras levé, amical. Le sac à plume se posa sur l'épaule de Mizuku et le briefing pu commencer :

    - J'ai fait aussi vite que j'ai pu, dès que j'ai reçu ton message... C'est quoi cette histoire de vol et de yokaï ? Patientant un instant pour le laisser réfléchir, je poursuivais quand même : La prochaine fois, signe !

    "Imbécile."
    CEYLAN



    Genin de Seizan
    Okiyama Mizuku
    Genin de Seizan
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    Okiyama Mizuku
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    Avec Fumiri Kunao ─ Province des griffes ─ Printemps 806




    Impuissant, Mizuku assista au décollage de Chama et resta planté sur place durant de longues secondes. Son compagnon volatil étant désormais en route vers Seizan, il demeurait plus seul que jamais pour défendre le petit village. De son plus beau sourire, il calma un peu les quelques habitants qui s’étaient amassés suite au bouquant provoqué par sa folle course. Retrouvant sa chambre, il prit tout de même le temps de débriefer le chef du lieu. Le voleur n’était pas un simple badaud en quête de richesse, mais une créature mystique qui pourrait s’avérer dangereuse. Pourrait, était le maître mot de la situation. En l’état, les villageois n’avaient pas dénombré la moindre perte humaine. En revanche, ils avaient bien signalé la disparition de quelques bétails. Le caractère « vivant » de l’objet de sa rapine, n’était donc pas un problème pour le monstre. En déroulant le raisonnement, Mizuku craignit donc que des poulets, le Yokai se dirige vers de nouvelles sources de viande. Peut-être commencerait-il par des enfants ? Plus simple à transporter. Puis plus tard des femmes ? Puis les hommes ? En bref, aucune limite ne pouvait être assurée. La menace était réelle et l’intervention urgente.

    Pourtant, les jours suivant l’envoi du pli furent pour l’Hibou, synonymes d’attente. Seul, il redoutait de ne point faire le poids et des renforts étaient donc plus que souhaitables. Aussi, se contenta-t-il d’encourager les habitants à se cloitrer la nuit tombée et de ne rien faire pour protéger outre mesure leurs richesses. La créature n’aurait eu aucun mal à se défaire d’un quelconque piège et le résultat le plus probable aurait été d’encourager son agressivité. Durant les deux nuits qui suivirent, Mizuku se contenta donc d’une molle veillée durant laquelle il essayait de repérer les directions générales que dessinait le Yokai. Tout portait à croire que son antre, ou ce qui s’en approchait, se trouvait plus loin dans la forêt, direction nord-nord-est. Un peu timidement, Mizuku avait poussé son exploration à quelques lieux, mais ne parvint pas à identifier d’autres traces probantes.

    Depuis la fenêtre de sa petite chambre d’auberge dans laquelle il avait finalement décidé d’élire domicile, portant faux bond au chef de village qui lui avait offert le gite et le couvert. Aux premières lueurs du cinquième jour. À l’aube, il regarda à l’Est. Une impression familière avait aiguisé ses sens. Un son aux dominances aiguës et pourtant vibrantes. Levant les yeux vers le ciel, majestueux et visiblement épuisé, Chama chantait leurs retrouvailles. D’un bond, l’archer quitta le confort de sa chambre pour rejoindre au pas de course la rue principale du village. Tout juste dépassa-t-il l’encadrure de la porte qu’il put discerner un second visage familier. Lui aussi portait sur son visage les stigmates d’un certain épuisement et Mizuku ne le comprenait que trop bien. En prenant en compte le trajet allé de son volatile, Kunao n’avait pas dû mettre plus de deux jours et demi à rejoindre le village. Une arrivée au pas de course que quelques gouttes de sueur trahissaient encore.

    Alors que les deux bras en l’air en signe amical, Mizuku avançait vers l’épéiste. Chama quitta le ciel pour venir se poser lourdement sur l’épaule de son invocateur. De quelques hululements il partagea en une vision les évènements récents. En vol l’hibou suit sans discontinuer les traces d’un loup esseulé. D’un coup de son index replié, Mizuku gratifia le brave volatil d’une tape sur le bec. Retournant son attention sur le lupus, il entreprit un résumé plus concret de la situation.

    -Désolé pour la forme, j’ai réagi avec… empressement, mais j’y viens ! Voilà le topo : Le village où nous nous trouvons actuellement est victimes depuis quelques semaines de vols à répétition. Pas seulement des objets de valeur, toutes sortes de vols. J’avais été envoyé ici pour découvrir et arrêter le coupable. Jusqu’ici tout va bien. Mais dès la première nuit j’ai pu constater des détails troublants. Déjà, le « voleur », ne laisse aucune trace et il parvient à s’introduire absolument partout sans aucun signe d’effraction. Un génie de la rapine ? Bon, c’était troublant, mais une fois de plus, rien d’anormal pour l’instant. Donc, pour la nuit suivante, j’ai essayé de le piéger. Mes sens sont plus aiguisé que ceux des badauds, j’étais presque sûr de pouvoir sentir si quelqu’un s’introduisait dans ma chambre. En bref, j’ai piégé toute la pièce avec des fils et des cloches. Le lendemain matin, après une nuit complète de sommeil. Je remarque ça ou plutôt son absence.

    Saisissant son col, Mizuku descendit le vêtement afin de montrer l’absence de son pendentif. Après un court soupir empreint de désolation, il reprit aussitôt.

    - Un peu remonté, j’ai donc passé la nuit suivante éveillé, avec un nouveau piège. J’ai demandé à tous les villageois de disposer de la poudre blanche sur les sols, comme de la farine ou de la craie. Grâce à cela, j’ai réussi à le coincer et j’étais sur ses traces quand… je l’ai vu. Un Yokai. Je ne suis clairement pas de taille pour ce genre de mission, donc je l’ai laissé prendre de la distance et j’ai suivi de loin. D’après mes observations, il se dirigeait plus en dedans de la forêt, direction nord-nord-est. Ensuite j’ai rebroussé chemin et j’ai directement envoyé Chama quérir de l’aide.

    Marquant une courte pause pour remettre ses idées en place, l’Hibou poursuivit son rapport détaillé.

    -Pour les derniers jours, je suis resté très prudent. Je ne sais pas vraiment genre de créature c’est donc, je me suis contenté d’observer et je peux confirmer qu’à chaque fois , il semble partir par là-bas. Il ne manque pas une seule nuit. Même après notre rencontre, il est revenu le soir même et a volé des pommes, une chemise et un couteau d’argent.

    Croisant les bras et se plantant droit devant Kunao, Mizuku affichait une mine clairement résolue.

    -Voilà le topo. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

    CEYLAN



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    ─ Province des griffes ─ Printemps 806


    - Sacrée histoire. Croisant les bras, j'écoutais impassible tout le récit du genin. Si tout sonnait comme une banale affaire de rapine, la tournure démoniaque de la chose amenait ma venue. Tu as bien fait, il est plus important de sécuriser cette mission que de se lancer tête baissée dans la gueule du loup.

    L'ordre et le rang de sa quête changeait avec sa découverte : D'une rang C banale, il passait au rang B. Sans doute trop pour le garçon devant moi, même s'il avait mon âge. Claquant ma langue contre mon palais, je réfléchissais aux tenants et aboutissants de cette histoire : Un voleur, qui ne blessait personne, mais agile et discret comme une ombre. Cela pouvait être un vrai nid de vipère, mais si avec un soldat dans le coin, il n'était pas passé à l'attaque, alors c'était qu'il était plutôt un petit gabarit.

    - À quoi ressemblait les traces ? Cela pourrait permettre de connaitre la nature de la menace... D'après ce que je comprends de ton récit, c'est un chapardeur plus qu'un danger pour le village. Un carnivore ne s'amuse pas à voler des pommes ou un couteau... Il semble attirer par ce qu'il brille, mais pas uniquement. Il a faim, mais n'arrive pas à se nourrir autrement que par le chapardage... Ou bien c'est dans sa nature de provoquer par ce moyen ? Beaucoup de questions pour le genin devant moi, et mes réflexions étaient de la pure curiosité : Trouver l'excuse du crime n'allait pas m'empêcher de le couper en deux. À notre niveau, on ne connait pas encore tout de ces créatures... Si une partie est agressive, vicieuse et sournoise, une autre reste éloigné du monde humain pour juste vivre. Celui dont on va s'occuper est entre les deux : Il est confiant, assez pour venir dans une commune, mais ne vise pas à tuer quelqu'un ou se nourrir de sa chair. Il joue ? Un jeune Yokai ? Qui sait ? Encore une pensée exprimée à haute voix. Amenant mon fourreau dans ma main, je le présentais comme un ordre de mission. On va s'en occuper, c'est notre job.

    Sauf qu'il fallait un plan et, de but en blanc, je ne savais pas trop où commencer... Si ce que je comprenais était la réalité, alors notre voleur n'était pas un gros morceau. Fallait-il alors tenter de le chopper pendant la nuit ? Ou bien chercher directement dans la direction pointée pour trouver le repère de la bête ? Bien des options que je faisais tourner dans mon esprit, en regardant dans le coin inférieur gauche, derrière Mizuku.

    - La nuit arrive... J'ai fait le voyage rapidement et il semblerait que la chance nous sourit, ou en tout cas nous dirige vers un plan. Une petite moue, frustrée d'avoir ainsi la main forcée par un truc aussi idiot que la luminosité. Il est trop tard pour se mettre en quête du trou où le monstre cache son butin, on va le prendre sur le fait... S'il t'échappe, c'est qu'il est rapide, mais sans doute que l'on peut le piéger. Posant le bambou solide contre ma lèvre inférieur, je réfléchissais à une marche à suivre. Si ton hibou peut se mettre dans son champ de vision, par un moyen quelconque... Et utiliser une illusion. Un instant, je me taisais après avoir fini ma phrase. Il faudrait pour ça qu'on arrive à le faire fuir : Le faire paniquer, ou au moins limiter le plus possible ses possibilités pour que Chama puisse l'atteindre facilement. Soupirant, je clôturais. Le reste, faudra voir comment ça se goupille... S'il riposte ou s'il fuit.

    Bien des inconnues, mais je ne pouvais pas faire plus... Ramenant la gangue de mon arme contre moi, je regardais la réaction de Mizuku. Si j'étais un chuunin, son supérieur, je ne pouvais pas faire des miracles : Il était intelligent, je l'avais compris avec le temps passé avec lui. Mes idées, il avait dû les avoir dès les informations mémorisées. Je n'étais qu'un facteur de plus dans l'équation de la capture, ou l'exécution, de la menace. Une addition bien heureuse, toutefois :

    - Je peux lui courir après, il sera sans doute moins rapide que moi... Je peux donc jouer le facteur de panique, ainsi de ton côté, tu pourrais chercher à le toucher avec une flèche pour le blesser ou le faire paniquer encore plus et le hibou fait le reste pour l'immobiliser... La finalité serait une bonne flèche ou un coup de sabre. C'était presque un bon plan, si la saloperie se laissait faire. Tu en penses quoi ? Tu t'en sens capable ?

    À deux... Enfin... trois, on pouvait faire quelque chose !
    CEYLAN



    [/b]
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    Pris la main dans…
    Avec Fumiri Kunao ─ Province des griffes─ Printemps 806


    Le regard planté dans celui de son supérieur, le hibou opinait du chef, rassuré par la réaction de ce dernier. Il avait bien fait. Mais avait-il seulement envisagé une autre solution ? Pas le moins du monde. Tout juste avait-il identifié la menace que l’ensemble de son système neural lui commandait avec insistance l’appel à ce soutien providentiel. Ils avaient le même âge, des compétences complémentaires et leurs menues rencontres avaient révélé quelques affinités de caractère. Omoikane avait-elle décidé de longue date cette croisée des chemins ? Quel destin réservait-elle aux deux hommes ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir et d’écarter pour toujours la moindre once de regret : Plonger de tout son être dans l’expérience.
    Aussi lorsqu’il s’était trouvé en difficulté, l’archer n’avait pas envisagé d’autre possibilité. Une seule personne pouvait réponse à son appel. Et elle l’avait fait.

    Redressant sa tête légèrement baissée en signe de salut, l’adepte d’Omoikane apporta les éclaircissements quémandés par le jeune loup.

    -Plus grandes qu’une empreinte humaine, mais pas bien plus. Bipède et d’après les renfoncements que j’ai pu observer dans le sol, je dirais qu’il possède des griffes. Je pense qu’il est omnivore, du moins d’après ses différents vols. Il a déjà fait main basse sur du bétail et des volailles à plusieurs reprises.

    Réfléchissant davantage, il reprit succinctement.

    -Pour le « pourquoi », je ne saurais dire. Il ne semble pas y avoir de logique dans les objets volés J’ai surtout l’impression que c’est un jeu pour lui. Ça expliquerait pourquoi il m’a volé mon médaillon… Une sorte de défi.

    Un frisson accompagna les derniers mots de l’archer. La créature avait elle simplement fait cela par jeu ? Avait-elle sciemment décidé de voler l’Hibou tout en lui laissant la vie sauve malgré la menace qu’il pouvait représenter ? Ou bien était-ce dans ses gènes ? Ne pouvait-il faire autrement ? D’après son discours, le loup n’était pas plus avancé que Mizuku sur la question.

    -Je ne sais pas s’il pourrait être dangereux… Sans doute, comme toutes créatures vivantes, mais je n’ai pas l’impression qu’il ait de mauvaises intentions dans l’immédiat. Lorsqu’il a pénétré dans ma chambre… J’étais endormi. Il aurait très bien pu m’attaquer. Je n’aurais rien pu faire.

    La froideur de cette vérité se reflétait dans les éclats brunis des deux prunelles du jeune guerrier. Sans en avoir réellement eu conscience, il venait de croiser la mort de près. Trop près. Gardant le silence, Mizuku laissa son homologue poursuivre le raisonnement, attendant son heure pour ajouter quelques précisions. Cela faisait plusieurs jours qu’il était sur le terrain, il avait donc en toute logique, une vision plus large de l’affaire. Aussi ne fut-il pas surpris qu’une fois son ébauche de plan proposée, Kunao l’interrogeât sur ses impressions.

    Relâchant calmement le reste d’air qui emplissait ses poumons, l’archer vint faire le vide. Laissant passer trois battements de cœur dans un silence parfait, il prit finalement la parole, d’une voix fluide et sûre.

    - Il n’est pas si rapide que ça. J’aurais peut-être pu l’attraper, ou au moins le poursuivre plus longtemps, mais j’ai rebroussé chemin. Vu ta vitesse, aucun doute que tu puisses l’atteindre. Pour ce qui est de sa réaction si on venait à l’attaquer… J’en ai aucune idée. Lorsque j’ai eu la possibilité de décocher une flèche contre lui, je me suis retenu. S’il me fondait dessus et que je n’étais pas de taille, je risquais d’entraîner le village complet dans ma perte.

    Une mine désolée sur le visage, il poursuivit.

    -Je te rejoint, il est trop tard pour s’aventurer dans la forêt, d’autant qu’on risquerait de le croiser. Il va venir, comme tous les soirs, mais…

    Une moue indécise naquit sur son visage, qui, associée à son visage implorant quelques secondes plus tôt, renforçait encore un peu plus le caractère presque infantile de ses traits. De toute évidence, il n’avait aucune envie de continuer sa phrase et pourtant, par une force intérieure insoupçonnée ou par sens du devoir, il persista.  

    -Je comprends votre idée, mais je ne suis pas sûr que l’attaquer soit la meilleure solution…

    Cherchant un peu de courage, il poursuivit.

    -On ne sait pas comment il pourrait réagir. S’il attaque, il risquerait de blesser des habitants. S’il réussit à fuir, rien ne nous garantit que nous parvenions à retrouver sa piste. Et si on lui tend un piège, comme vous le proposez et qu’on l’attrape en chemin pour en finir avec lui. On risque de ne jamais retrouver son antre.

    Machinalement, la main de l’archer vint se poser sur son buste, où le pendentif si cher à son cœur était encore manquant.

    -Peut-être pourrions-nous nous contenter de le faire s’enfuir, comme je l’avais fait il y a 2 jours ? Sauf que cette fois, on le poursuivrait jusqu’à sa tanière et là-bas…

    Laissant un court silence, il conclut d’une voix non assurée.

    -Advienne que pourra.

    CEYLAN



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    - Hmm... La main sous le menton, je réfléchissais à ce que me proposait le genin. Il était intelligent, et très précautionneux, seulement il manquait un peu de dynamisme... Et d'ambition. Il avait peur que le plan se retourne contre nous, ou contre le village. "Un vrai pisse froid." Si tu veux vraiment retrouver l'antre de la bête, alors on va suivre ton plan.

    Je n'étais pas bien embêtant : La créature avait compris la présence d'un soldat, mais venait quand même pour continuer à jouer ses tours... Alors, il n'avait pas peur. Hors combat, il pouvait tout autant s'en foutre de moi qui voulait lui courir après. Jouer sur l'arrogance, ou l'ignorance manifeste, de la créature était une bonne chose, et je concédais à mon disciple son projet de trouver l'endroit où il avait caché tout ça. "Il veut retrouver son collier ?" Un intérêt personnel qu'il allait falloir vérifier... Mais il avait été le premier sur le coup, je pouvais donc lui laisser sa chance.

    - Envoie ton hibou surveiller le périmètre, je te propose de te placer sur un toit pour en faire de même. Je ne peux pas grimper comme toi, mais je peux patrouiller efficacement dans les rues. utiliser les caractéristiques propres de chacun était une bonne chose pour commencer : J'avais les sens moins fins que Mizuku, mais mes jambes faisaient le reste. Une fois la cible trouvée... eh bien... Crier ou produire un bruit conséquent pour alerter les autres, je ne vois pas vraiment quoi faire d'autres sans perdre la proie des yeux.

    Pour le volatile, c'était chose aisée, mais pour moi ou le genin, cela allait être une autre paire de manche... Peut-être que Chama pouvait faire le relais, si sa vue était assez fine pour percevoir mes signes ou ceux de mon camarade ? "On avisera." Rangeant mon arme dans mon dos, je me préparai à déambuler dans le petit village en quête d'un signe... Ou autre.

    - On est en début de soirée, selon ce que m'as raconté, il y a peu de chances qu'il se manifeste maintenant, mais autant se mettre en position au cas où. La commune n'est pas gigantesque, si on arrive à se placer de manière stratégique, on pourra réussir à le voir arriver... Désignant de l'index, une direction, j'informais donc le reste de mon équipe improvisée. Je vais m'occuper de cette partie-là, séparez-vous le reste. En cas de besoin, je pouvais de toute façon foncer vers l'autre côté du village.

    Chose faite, je me dirigeais en marchant vers la partie qui m'était destinée : Les maisons étaient petites, mais jolies. Beaucoup de fenêtres offrant autant d'entrée de lumière que d'entrées pour le mystérieux voleur. Les yeux rivés sur les hauteurs, peu stressé par la mission en cours, je fus surpris par la densité de la population dans les rues. Les ouvriers et les paysans revenaient dans leur foyer alors que le soleil ployait largement le genou derrière les montagnes. Tout le monde se rentrait et bientôt seul mon ombre et moi restions dans l'allée crépusculaire. Soupirant, je devinais que l'heure du crime approchait et avec les derniers rayons perlant derrière les anfractuosités tout prenait une ambiance plus lugubre.
    Me plaquant contre un mur, je tendais l'oreille aux bruits du monde : Avec la fin du passage, tout était calme et quelques bruits animaux passaient à côté de moi. Un oiseau, une vache et le bruissement du vent dans les arbres... Aucun son assez fort pour être une alarme, ou assez léger pour être notre petite source de larcin. Ralentissant ma respiration pour capter la plus petite fréquence, je recherchais un pas sourd ou un tapotement sur les toits.

    "On ne connait pas le mode opératoire..." Il venait, avec ses pattes caractéristiques, mais hors des maisons, on ne savait pas comment il se déplaçait. Peut-être était-il volant ? Ou bien justement, il grimpait aux parois pour... "Hmm." Une petite silhouette passa d'un bâtiment à un autre, je ne savais pourtant pas si c'était un oiseau ou bien un rongeur... Décidant d'aller vérifier, puisque c'était mon rôle, je me mis à courir vers la dernière position connue. Bien évidemment, rien : La silhouette était partie et je suivais, un peu au hasard, une direction en espérant tomber sur une piste.

    - Que dalle... Bien dix minutes, j'avais pisté le vide et je m'immobilisais, bien frustré, avant de revenir contre une paroi, dans la pénombre laissée par la lune qui brillait fort maintenant dans les cieux. Grattant le mur de colère, je ne saisis un instant que le bruit désagréable avant d'en capter un autre... "Quoi ?"

    Un grattement, non pas le mien, mais quelque chose qui me répondait... Loin, certes, mais aussi hasardeux. Une question ? Pensant que c'était mon imagination, je repris plus concentré mon geste avant de capter le même bruit, plus proche. "On répond ?" Fronçant les sourcils, je me mis à croupis avant de gratter une nouvelle fois la paroi et m'arrêter, cherchant la source...

    "Un... écureuil ?" Au détour de la rue, une petite forme avec des grandes dents et une queue duveteuse au-dessus de lui. On ne se trompait pas, mais c'était gros pour ce type de rongeur. Tenant dans sa main une chaîne, qui brillait à la lune, la chose s'immobilisa directe avant de s'enfuir... Je fonçais pour la rattraper, gardant du souffle et de la vitesse pour ne pas la rattraper.
    Une grande respiration et je sifflais bruyamment pour alerter mes compagnons... Le problème était que, de leur côté, ils avaient aussi un exemplaire de cette saloperie d'écureuil qui faisait ton travail.

    tour:
    CEYLAN



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    Avec [b]Fumiri Kunao
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    L’ensemble de son corps se trouvait en ébullition et plus encore, ses neurones s’activaient à tout rompre. Un disciple d’Omoikane se devait de garder la tête froide pour analyser toutes situations et cela était devenu un réflexe pour l’Hibou. Consciencieusement, années après années, ses parent l’avaient invité à faire de cette méthodologie d’esprit, une récompense. Le corps humain était par bien des aspects fascinants, mais plus encore l’était la force d’un cerveau. Parfaitement conditionné, celui-ci dispensé au jeune homme, une once d’hormone aux vertus bénéfique chaque fois qu’il employait ses neurones à bon escient.

    C’était une grande première. Un rite initiatique. Toute sa vie durant il s’était préparé pour cet instant. Car en ce jour, les décisions qu’il prendrait, ou du moins qu’il conseillerait. Allaient avoir pour résultat, non seulement sa survie propre, mais celle de nombreuses âmes. Alors, lorsqu’il eu fini sa rapide analyse de la situation et qu’il s’en remettait à son supérieur. Le jeune homme senti chaque parcelle de son crane le picotait avec délice. Il venait de recevoir un shot d’endorphine qui aurait pu rendre jaloux n’importe quel accroc à l’opium. Hors de question cependant de se laisser rouler dans cette complaisance, pas encore, pas tant que la mission n’avait pas été rondement menée. Luttant intérieurement, il ramena toute son attention sur l’homme lui faisant face.

    D’un hochement de tête, le soldat acceptait les ordres du chef de meute. Le temps de la réflexion prenait fin. Le mouvement des corps devenait roi. D’un coup d’œil, il intima à Chama de prendre son envol. Le noble volatile ne se fit pas prier, trop heureux de pouvoir dégourdir ses ailes. L’instant d’après il voletait en cercle concentrique au-dessus du modeste village. De son côté, Mizuku vint rejoindre son poste dans les hauteurs, les fesses à même la toiture d’une des chaumières.

    Comme l’avait précisé Kunao, la lune était encore basse et les chances que la créature pointe le bout de son nez était encore faible. Pourtant, l’archer ne se permis aucune paresse et scrutait de ses yeux vifs, les contours de la forêt environnante. Régulièrement, le garçon détachait son regard du sillage pour contempler les rayons lunaires et sans prévenir, les minutes s’envolèrent jusqu’à devenir des heures.

    Seule demeurait maintenant maitresse, la lumière blanchâtre de cet astre qui donnait à tout objet un caractère inquiétant. Les ombres des branchages prenaient la forme de multiples créatures démoniaques et les rues qui de jour semblaient si paisible, paraissaient maintenant plus étroite et inquiétante. Le shot d’endorphine avait alors eu le temps de se diffuser dans l’ensemble de son corps et les premières lueurs de la paresse commençaient à poindre le bout de leur nez, à mesure que la lune prenait son envol. Pourtant attentif, le garçon épiait avec empressement le moindre son, mouvement ou odeur. Misant sur ses sens en ébullition pour lui faire repérer sa cible.

    Aussi, un long filet de crainte et d’excitation mêlée vint remonter le long de sa colonne vertébrale lorsque dans le silence relatif de la nuit, il reconnu un sifflement strident. Le son, puissant mais néanmoins entrecoupé par ce que l’Hibou devinait être un pas de course, ne pouvait provenir de nul autre que son camarade. En un instant, Mizuku se redressa pour apprécier de toute sa hauteur le paysage, planté tel un piquet au sommet de la toiture à seulement un pas du précipice. Alors qu’il s’attendait à observer une course poursuite, il ne remarqua que le calme apparent d’une bourgade en pleine nuit. Un léger mouvement cependant vint attirer son attention. Non pas au loin comme il l’avait espéré, mais proche. Très proche. Trop proche. Baissant les yeux il remarqua avec stupéfaction une présence impromptue accrochée par de longues griffes au mur. Les yeux ronds, l’archer découvrait le visage poilu de la créature qui avait visiblement projeté de lui ravir un nouvel objet.

    Prenant une large goulée d’air, l’archer siffla de toutes ses forces, ratant néanmoins par sa surprise quelques notes. Aussitôt, il entendit les battements d’ailes de Chama devenir plus erratiques. L’animal était visiblement aussi surpris que son propriétaire et avait dû rompre avec empressement sa ronde bien rodée. De son côté, la créature encore accrochée au mur, gratifia son observateur d’un cri strident particulièrement désagréable, dévoilant deux grandes dents prédominante au centre de sa mâchoire. L’instant d’après, la créature velue sauta avec une dextérité remarquable jusqu’au mur d’une autre demeure, puis sans marquer le moindre temps d’arrêt, pris les jambes à son cou. Une seconde seulement, le garçon demeura paralysé avant de s’élancer à sa poursuite.

    Il eu le plus grand mal à conserver un visuel sur sa cible, tant celle-ci semblait adroite. Fort heureusement, Chama veillez au grain, et volait au-dessus du rongeur, en singeant tous ses changements de direction. Il ne fallut pas plus d’une minute avant que la créature ne parvînt à quitter la civilisation pour rejoindre les premiers arbres de la forêt. Focalisé comme il l’était dans sa traque, Mizuku ne remarqua que bien tardivement que sur son flanc ouest, Kunao lui aussi s’avançait en chasse, sans pour autant suivre l’exacte même trajectoire. Levant un sourcil d’incompréhension, l’Hibou suivi des yeux l’objet d’attention de son camarade et remarqua alors la seconde silhouette, semblable à la première, qui courrait elle aussi à toutes jambes.

    -Bande de batards… Ils sont deux.

    CEYLAN




    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Un sifflement, sur mon flanc : Le genin avait trouvé sa propre piste sous les traits d'un écureuil de bonne taille.

    Alors c'était ça le voleur ? La main sur la garde plus pour l'empêcher de taper contre ma jambe que pour dégainer, je filais comme le vent derrière le train de ma proie... Bien heureusement, il était rapide, mais pas autant que moi. J'allégeais le pas pour correspondre au plan de Mizuku : Les suivre et trouver la cachette. Si abattre le yokai espiègle dans le village était une mauvaise idée, faire le sale boulot hors des limites de la commune et retrouver le magot semblait être parfait pour notre mission.
    Concentré sur la queue duveteuse qui me servait de repère, je profitais de l'effort moindre que j'exerçais pour trouver où était mon partenaire et son hibou : Si j'étais seul dans la poursuite, cela pouvait devenir gênant. Non pas que je craigne d'être dépassé par le nombre, ou par la puissance de la petite créature, mais l'archer avait fait tout le seul travail et je n'allais pas m'accaparer les honneurs. En sortant de la limite des premières maisons, tout se simplifia : Devant moi, la créature était bien plus visible, mais en échange il accélérait. Ajustant mon rythme au sien, je soufflais pour accommoder mon cœur à ceci aussi. Sur ma gauche, un peu après le sifflement de repère, je pus voir Mizuku sur les traces de son propre écureuil tapageur. Fronçant les sourcils, j'entendis même le garçon de mon âge jurer devant la surprise de la gémellité des menaces. "Langage." Je m'amusais à penser, un soldat ne devait pas se permettre de telles paroles... Bien que je faisais ce type d'incartade quand la pression était trop forte.

    Passé les premiers arbres, je devais indiquer à mon collègue où j'étais : L'archer pouvait me prendre pour une proie et me balancer une flèche, dans ce type de cas, il valait mieux prendre le pas sur la vitesse que sur l'identification de la cible. "C'est ce que font les chasseurs en général, nan ?" Ainsi, je commençais à beugler des indications :

    "Il avance !" ; "il tourne !" et quand enfin, je vis l'écureuil monter dans un arbre, je compris que j'allais avoir un problème. L'archer pouvait continuer la traque en se collant aux parois, mais pas moi. "Il escalade !" La tête bien haute, à me dévisser le cou, je continuais en suivant par la voie terrestre le chemin aérien de la créature. Concentré dans les branchages, je cherchais la fourrure et le bruit de sa dynamique... Mais nous étions sur son terrain, sur leur terrain même !

    La proie de Mizuku fit de même, montant dans un grand chêne dont les branches étaient encore nues par la fin de l'hiver. Une cible facile pour le genin, s'il n'avait pas profité d'un trou dans l'écorce pour disparaitre de la vue du jeune soldat... Pas bien longtemps, car il réapparut plus haut, et armé... Celui pour qui c'était la première mission eut la malheureuse expérience de se faire canarder par un yokai poilus, à coup de noisette longtemps aggloméré pour l'hibernation. Une salve de trois avelines visa le visage du jeune homme, courant pour suivre la menace. Un contre-pied surprenant, la proie n'était peut-être plus celle que l'on croyait. Son attaque faites, avec succès ou non, la chose repartit de plus belle en suivant une piste de branche. Dans sa buche demeuraient deux autres fruits à coques, gardaient pour re-attaquer si besoin...
    La mienne, comprenant que j'étais bien plus rapide qu'elle, essaya de me perdre en montant pour mettre entre nous le plus de branchage possible... Serrant les dents, je continuais mes indications en crachant des insultes pour le petit être qui me rendait la vie dure. "Cet enculé essaie de me la mettre à l'envers !" Si d'autres démons rodaient dans la forêt, ils étaient sans doute au courant de mon existence. Frustré, un peu excessif, je me mis en tête d'accélérer pour rendre la monnaie de sa pièce à ce yokai dégénéré. Dégainant, je mis en place un coup rapide de iaido pour découper le tronc de l'arbre le plus proche où j'avais calculé, bon gré mal gré, qu'il allait arrivait s'il continuait en ligne droite. Vu sa trajectoire depuis le début de notre course, il rappliquait vers sa tanière, peut-être pour se cacher ? Le sapin que j'avais attaqué chancela un instant avant de totalement chuter. Un petit cri de surprise jaillit du feuillage, mais était-ce le mien ou bien les autres créatures de la forêt qui réagissaient à mon attaque ? Soudain, je vis le yokai s'éjecter de l'arbre défaillant pour s'accrocher à un autre écorce... Son bond avait été saisissant. La lame toujours en main, j'essayais de le mettre à terre en tranchant encore son point d'atterrissage. Cette fois-ci, les griffes plantés dans le bois amenèrent la petite créature à tomber également et il se retrouva devant moi, vulnérable.

    Vraiment ?

    Revenant vite sur ses jambes, il fit un mouvement qui me surpris : Un nouveau bond, non pas pour fuir comme attendu (ce qui était visible par ma moue goguenarde) mais bien dans ma direction pour me mettre un coup de pied dans le visage. Les pattes inférieures de la créature, qui était épaisse comme un gros chat, mais bel et bien musclé et vivace, arrivèrent sur ma tempe, m'envoyant tanguer contre terre dans un parfait coup de taijutsu...
    "Putain..." Jurant dans mon esprit, je secouais la tête pour évacuer les étoiles qui apparaissaient dans ma vision et me relever. J'avais été pris pour un con... C'était sûrement ce que j'étais. Mon écureuil disparaissait entre deux arbres cachotiers et je lui courrais après, désormais bien moins furax et bien plus apathique. Ils étaient dangereux, petits mais... "Ouais, menaçant."

    - Attention ! Ils connaissent le taijutsu... Étrange, pour des animaux comme ça.

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    Avec Fumiri Kunao ─ PROVINCE DES GRIFFES─ Pritemps 806



    Une course effrénée venait de s’engager. Poussant encore et encore sur ses jambes encore ankylosées par une trop longue sentinelle, Mizuku ne lâchait pas d’un cil la queue touffue de sa cible. Sur son flanc droit, il entendait la respiration calme de Kunao, comme si courir ne lui demandait pas le moindre effort. En comparaison, il ne lui avait pas fallu plus d’une minute de course pour que la respiration de l’archer vint se hacher partiellement. Il en avait encore bien sous la pédale bien sûr, mais l’activation soudaine et intense de l’ensemble de son organisme se trouvait couteuse en énergie. Il allait falloir qu’il travaille sur ses performances à froid durant ses prochains entraînements. Courir des kilomètres après avoir pris le temps de s’échauffer était une chose. Être capable d’agir de même, au sorti d’une longue pause en était une autre.

    Toujours était-il que son corps s’activait à tout rompre pour poursuivre le rythme comme les curieux rongeurs. Prenant le temps d’ingérer et de réagir à chaque nouvelle indication de Kunao, qui procédait à la manière d’une troupe de chasseurs des steppes. Peu de chance en revanche qu’ils parvinrent à épuiser les deux fuyards. Rompu à l’exercice, les deux rongeurs ne semblaient éprouver aucune difficulté à tenir une cadence soutenue. Pire, profitant parfaitement de ses attributs et de la géographie, voilà que l’un des rongeurs s’était élancé d’un bond jusqu’aux branchages, poursuivant sa fuite sans ralentir. Très vite, le second que poursuivait Mizuku fit de même et voilà que l’hibou se retrouvait bondissant d’une branche à l’autre.

    Prenant le relais sur les indications d’un Kunao resté au sol, le génin essayait autant que faire ce peu de suivre le tracé des deux créatures.

    -Deux arbres à gauche ! Un à droite ! Il monte plus haut !

    Un bond après l’autre, le jeune guerrier retrouvait à quelques arbres de distance la même queux poilue et ce fut donc avec une stupéfaction non feinte, qu’il arrêta net sa progression en plantant ses deux mains dans l’écorce pour stopper l’inertie de sa course.


    -Je l’ai perdu !

    Un aveu d’échec cuisant sur lequel le garçon n’eut guère le temps de s’attarder. Alors qu’il ne remarquait qu’à peine la présence d’un trou suspect dans l’écorce, voilà que pleuvait en sa direction une tripotée de fruit à coque. Mut par ses réflexes, le guerrier vint protéger son visage en le barrant de ses deux bras. Les noisettes avaient été propulsées avec un doigté évident et il put sentir les petites billes claquer contre sa peau à travers la manche de sa veste. Serrant les dents, Mizuku abaissa sa garde et empoigna son arc. Malheureusement, la bête n’avait pas prévu de s’éterniser et recommençait déjà sa fuite organisée.

    Comptant sur son chakra pour assurer son équilibre sur les branches et autres troncs, le garçon reprit la course l’arc en main. Si le combat devait être inévitable, alors il allait falloir agir avant de se laisser surprendre. Forçant davantage sur ses jambes pour rattraper l’écart, le garçon entendait obtenir une petite mire de visée. Ses yeux profondément incrustés sur les pattes griffues de l’animal pour essayer de prévoir ses futurs mouvements. Un appuie plus fort sur la patte avant gauche et un bond. La patte arrière droite et un second. Ce fut en visualisant le raffermissement de l’ensemble de son arrière-train que Mizuku ajusta son coup. Il supposait que celui-ci allait s’élancer puissamment vers l’avant. Bandant son arc, il relâcha son trait les yeux toujours concentré sur sa cible. Pourtant, il ne put se retenir de détourner sa focale quand dans sa vision périphérique, il vit un arbre s’écrouler avec éclat et avec la même stupéfaction, la seconde créature bondir patte arrière en l’air en direction de Kunao.

    -Sérieusement ?!

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    CEYLAN



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    Un cri de souffrance, suivis tout de suite par un couinement interrogateur...

    Les deux monstres communiquaient comme ils pouvaient, dans l'urgence de la fuite. Fronçant les sourcils, je continuais ma filature brutale alors que l'écureuil changeait brusquement de direction : Mizuku avait fait quelque chose ? Son style de combat lui permettait de toucher à distance, au moyen de ses flèches, alors il avait réussi ? "On va bientôt le savoir." L'angle n'était pas trés important, juste de quoi aller plus sur la gauche pour rejoindre un autre projectile poilu, qui fonçait vers une direction inconnue. Leur antre ? Ou bien autre chose ? La fugace idée qu'ils ne soient pas que deux me traversa et vu les capacités que j'avais observées, plus ils étaient nombreux, plus cela devenait compliqué pour le jeune archer...

    Moi ? On verrait bien.

    Soupirant, je continuais à courser ma proie alors que les troncs s'enchainaient dans un entrelacement forestier régulier. Une demi-dizaine de minutes passa ainsi à courir après les petits corps des voleurs... Et plus le temps passé, plus des couinements douloureux se rapprochaient et gagnaient en puissance, mais également en lassitude. Ce qui avait été touché, sans doute le jumeau de ma proie, était un peu en colère d'avoir été ainsi affaibli. L'envie d'augmenter l'allure pour en finir, mais le plan était tout autre : Retrouver le cocon protecteur des deux yokaï pour récupérer le butin. Une petite colline apparaissait dans l'horizon alors que la pénombre découvrait les ramifications du sommet, d'un vert obscur, alors que les branches des arbres en haut donnaient un air totalement irrégulier à l'ensemble. Des petits cris, comme un message...

    Puis le silence.

    Continuant à courir, je ne discernais plus l'objet de ma recherche... Plissant les yeux, je cherchais dans les ténèbres du lieu, sans toutefois saisir le fin mot de cette histoire.

    - Tu les vois ? Un message pour le pauvre genin qui devait autant en souffrir que moi, dans la nuit qui diminuait la visibilité. Quelques pas, curieux, dans la dernière direction connue, puis je m'arrêtais, prêtant l'oreille aux bruits de la vie et à la possible réponse de mon disciple. Murmurant toutefois pour moi-même : On a perdu leur trace si vite.

    Quelque chose clochait : On n'aurait pas dû ainsi échouer si subitement, il y avait un mécanisme caché que les écureuils connaissaient et pas nous... Un trou dans un arbre qui conduisait à un réseau sous-terrain ? Un rocher qui dissimulait une entrée ? Sans ce type de malice, il était impossible qu'ils aient ainsi disparu dans notre course poursuite.

    - Cherche un endroit caché : Ils ont dû creuser une échappatoire vers leur planque... Le problème était que même si on le trouvait, il devait être de la taille de ces saloperies, pas assez grand pour nous, donc. Merde. Frustré, je pris enfin la pleine mesure de la chose et j'offrais la piste à mon voisin, qui ne devait pas être loin. Cherche du sang, tu as dû blesser le tien... Voilà la trace qu'on veut !

    Un rocher avait été disposé devant un trou, de la taille d'un gros chat, qui rendait impossible notre exploration... Mais c'était sans problème en lien avec la colline. Un coup d'oeil à Mizuku et j'indiquais la formation géologique.

    - Ils doivent être là, c'est la seule option.
    CEYLAN



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    Soupirant, je sortais du petit tunnel deux corps de taille modeste. Des écureuils démoniaques, cela saignait quand même quand on coupait... Le haut déchiré, quelques bleues sur la face, je m'en tirais bien au vu de la supériorité numérique et de la faveur du terrain qu'avait eut mes adversaires. Grimaçant, j'attrapais la fourrure sans aucune forme de douceur pour extirper les cadavres... Des trophées qui allaient revenir au village civil, demandeur de la mission, comme un gage de réussite. Le butin qu'ils avaient amassé, était dans le tunnel, arrivant dans une petite alcôve creusée elle aussi. Une belle installation.

    J'avais trouvé en premier l'issue arrivant jusqu'à leur cachette, mais l'urgence m'avait amené à rentrer seul après un sifflement pour attirer mon comparse et élève, Mizuku. Qu'importe, il allait me rejoindre, lui et son hibou de compagnie. Je fonçais donc, accroupis et à une vitesse limitée, sur les traces des monstres chapardeurs jusqu'à arriver jusqu'à la fameuse salle remplis de bric-à-brac... Des verres, des couverts et même quelques assiettes colorées qui avaient dû appartenir à un héritage lointain, des belles choses qui coûtaient pas mal d'argent. L'obscurité du tunnel était épaisse, mais je ne vacillais pas. Ma lame éclairée par la lueur de la lune était prête à faire face à tout ce qui se dresserait sur mon chemin. La progression se poursuivait, de plus en plus profondément dans les entrailles de la terre, jusqu'à ce que je parvienne à une grande salle mystérieuse éclairée par des lueurs étranges.

    Les monstres écureuils étaient là, jouant joyeusement avec le butin volé. Leurs yeux rougeoyants et leurs griffes acérées montraient leur nature maléfique. Soufflant, avec calme et détermination, je sortis mon katana de son fourreau et fixa les créatures d'un regard déterminé.

    - Rendez-vous ! Rendez ce que vous avez volé au village, ou faites face à mon katana vengeur ! C'était comme parler à un mur, ou à un chien idiot. Le mélodramatique ne les touchait pas... il restait la lame.

    Les monstres écureuils grognèrent et se préparèrent à l'affrontement. D'un bond, ils se précipitèrent vers moi, leurs griffes tranchantes visant à le déchiqueter. Agile et rapide, le samouraï esquiva habilement leurs attaques. Les coups de pattes étaient rapides et féroces, mais je parvenais à les parer avec adresse grâce à la maîtrise de son katana.

    Sans relâche, le combat se poursuivait, l'écho des coups de griffes et du métal s'entrechoquant dans la salle. Les monstres écureuils étaient rusés, se faufilant dans l'ombre pour tenter de me prendre à revers, mais je me méfiais trop pour tomber dans leur piège.  Gardant une distance prudente, j'analysais leurs mouvements et cherchant les ouvertures.
    Alors que la bataille faisait rage, une faille fut trouvée. D'un mouvement fluide de mon katana, je réussis à porter un coup précis à l'un des monstres, lui infligeant une blessure profonde. Le monstre écureuil hurla de douleur et se retira temporairement du combat, tandis que son partenaire redoublait d'efforts pour venger son camarade. Le cri douloureux s'accordait avec ma respiration forte, le combat était intense, mais je refusais de faiblir. Mes muscles endoloris ne m'empêchaient pas de continuer à me battre pour protéger le village et récupérer le butin volé.

    Finalement, après un affrontement acharné, je réussis à repousser les monstres écureuils un par un. Avec une série de mouvements gracieux et précis, j'écartais les dernières créatures et tins mon katana prêt à porter le coup final.

    - Votre malice ne vous sauvera pas. Le village retrouvera ce qui lui appartient ! Une promesse faite dans le sang, le leur.

    Au sortir du tunnel sombre, je tirais derrière moi les deux créatures écureuils, maintenant maîtrisées et incapables de causer plus de ravages. Alors que j'émergeais dans la lueur du soleil naissant, je pus tomber fort heureusement sur Mizuku. Un jeune et prometteur ninja observait avec admiration la prouesse.

    - Sensei, vous les avez vaincus ! Vous êtes vraiment incroyable ! Douloureusement, j'esquissai un sourire bienveillant, fièrement satisfait du talent de mon disciple dans le pistage.
    - Nous les avons vaincus, Mizuku, ensemble. Ta détermination et ton courage ont été essentiels dans cette mission. Je suis fier de toi Il avait pisté seul les yokai et avait eu la sagesse de m'appeler... Il ne fallait pas l'oublier. Le butin est à l'intérieur, il faudra expliquer le chemin aux villageois... Pour l'instant, on va juste leur apporter les corps pour leur montrer que c'est fini.
    CEYLAN



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