Le samourai aux longs cheveux de jaie n'en revenait pas d'être traité de la sorte. Il fut partager entre l'agacement et l'amusement. il avait décroché le gros lot avec cette jeune femme, elle avait un sacré caractère. Elle n’avait pas froid aux yeux, aucun gêne à dire le fond de sa pensé. Le pire fut la pertinence de ses propos, elle avait raison dans un sens même si Aiko n’arrivait pas à le voir de lui même. Elle le vit comme un enfant à demander la permission de partir en voyage, c’était un fait or elle ne connaissait pas les règles du clan Doji. Aiko était en général libre de ses mouvements sauf quand il devait s absenter pendant un temps du village, il devait prévenir, rendre des comptes. C’était bien normal à ses yeux, surtout pour une raison personnelle. Il n’avait voulu rentrer dans le conflit ou dans un débat sans fin, il fit mine de n’avoir entendu ses remarques, la sourd d’oreille. Il l avait laissé comme une veille chaussette, fit un petit sourire amusé une fois le dos tournée. Elle avait un tempérament de feu, le séjour avec elle allait être mouvementé à ce rythme la ce qui était pourtant pas si déplaisant pour le jeune sabreur. Il aimait les femmes fortes, les personnes qui ne se laissaient jamais marcher sur les pieds, c’était les plus intéressantes. AIko s’était haté de faire un aller retour chez ses supérieurs pour leur demander leur avale pour le séjour, était revenu avec une réponse favorable.

A son retour, il trouva une femme d’une humeur de chien, elle devait sans doute lui en vouloir encore de  s’être fait planter tout à l’heure. Le jeune homme aux longs cheveux de jaie fit une petite mine de désolation et rigola à sa remarque. Elle était remonté comme une pendule celle la, il tenta d’apaiser la situation en prenant un air décontracté, avec une petite remarque humoristique.

“ Je ne vais quand même pas t’appeler Hono chan ! J’ai des principes et un rôle a jouer ici” 

C’était le début des vacances pour lui, même si elles allaient être courtes, Aiko avait la ferme intention d’en profiter donc pas question de les commencer dans une mauvaise ambiance, une prise de tête. Il voulait plutôt prendre du bon temps, de  s’amuser un peu. C’était la fin de son travail, de son service et en preuve, il était passé vite fait chez lui pour se changer: il avait opté pour une tenu plus légers, plus décontracté; Fini le lourd akama avec le kimono chic et bonjours le t shirt en toile noir avec un pentalon de la même texture de la même couleur. Il avait pour principe de toujours faire passer les envies de son entourage avant les siens, en particulier s’il s’agissait d’une femme. Aiko était très galant, il n’y pouvait rien, il avait été élevé ainsi. 

“ Bon bah je te propose d’aller dans un bon restaurant .. à moins que tu veux gouter a la meilleure “ biere “ de toge” 

S’il y a bien une chose que cette ville avait de bien, c’était sa petite taverne pret du centre ville ou ils servaient vraiment de très bonnes boissons. Les deux propositions lui allaient bien, ne serait pas difficile dans tous les cas, il allait suivre la jeune femme et bien sur prendre cela sur son propre compte.

 

Un mauvais regard noir, un petit grognement, le jeune samourai était sur le point de risposter, de la rembarrer avec une remarque cinglante, d'annuler son contrat avec elle en l'abandonnant ici à son triste sort. Cette femme jouait avec ses nerfds, avec sa patience sans aucune gêne. Elle n'avait pas froid aux yeux, était une femme forte avec un caractère bien trempé. En temps normal, ça ne dérangeait pas Aiko, au contraire ! Il adorait ce genre de comportement, néanmoins le manque de respect en vers lui même était peu supportable. En bon sabreur, il avait une certaine fierté ( sans doute mal placée), n'aimait peu se faire rabaisser de la sorte. Il décida, une fois encore, de fermer les yeux sur cette remarque. Il la mit sur le compte de la plaisanterie, de la provocation amicale. Il aurait aussi bien pu rentrer dans son petit jeu, faire une nouvelle joute verbale. Elle semblait les aimer et il était loin d'être mauvais dans ce domaine or il n'en vit l'utilité dans le cas présent. Ils n'en auraient pas fini avant le lendemain et le jeune homme aux longs cheveux de jais voulait profiter du début de ses vacances. Il lui avait laisser le choix entre manger et boire sur un air amicale sans aucune provocation par politesse et aussi dans le but de détendre l’atmosphère.

“ le thé ? Faudrait peut être passé à la vitesse supérieur et ce n’est pas vraiment l’heure pour un thé”

Les thé en apéro étaient pour les enfants ou les jeunes, lui avait passé l’age depuis fort longtemps. Loin d’être un grand buveur, il se permettait toujours un alcool ou deux en soirée. Son interlocutrice avait choisi la boisson au grand plaisir du jeune sabreur. Il n’avait plus soif que faim, pas assez pour aller de suite dans l’un de ces restaurants. Un sourire narquois et victorieux s’affichaient sur son visage.

“ tu n es pas prête”

Toge avait une mauvaise réputation au niveau de sa gastronomie et de sa boisson, il y avait qu’un ou deux endroits qui faisaient exception à la règle. Des lieux assez en recule, secret dont aiko connaissait par coeur l’itinéraire. Ils en avaient à peine pour dix minutes, la taverne était pas très grande dont l’entrée était dans un petit coin sombre, à moitié caché par un autre bâtiment. Aiko eut sa minute de gêne quand il devait ouvrir la porte du la taverne. Elle était très lourde, il du s’y prendre à deux fois, avec ses deux mains. Il fut le premier à passer la porte, juste pour lui faire comprendre qu’il en avait plus rien à faire de son sexe, de la galenterie comme elle le désirait. Ils arrivèrent dans une petite pièce sombre ou il y avait quelques tables installées par ci par la. C’était petit mais chaleureux et conviviale, la décoration y jouait beaucoup. Ils devraient être les premiers clients, la pièce était quasiment vide. Le jeune homme aux longs cheveux de jais se dirigea avec son invité a la meilleure place, celle à coté d’une grande fenêtre qui donnait sur un petit jardin

“ Bonjour, un comme d’hab et la meilleure pour mon invité de marque”

Fit il quand une jeune et belle serveuse vint prendre leur commande. Celle ci ne tarda à revenir avec leur commande, les déposa devant eux avec un amuse gueule en guise d’accompagnement.

“ alors ? ici toge n’a rien a envier aux autres villages”