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Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge
# Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Sam 5 Nov - 23:25
Province de Tsume no Kuni. À flanc de montagne, aux abords d’une pagode en ruine.
La détonation raisonna comme un coup de tonnerre à travers toute la vallée, provoquant l’envolée d’une nuée d’étourneaux qui nichaient dans la cime des arbres couronnant la pagode.
À l’intérieur de l’édifice, Urumi avait plongé sur le côté au moment où le poing, bardé d’acier, de la silhouette en armure s’était abattu sur l’une des colonnes de bois qui soutenaient la structure en encorbellement. Là où il s’était tenu une milliseconde plus tôt.
Une partie de la charpente s’effondra sur elle-même, et le sabreur fonça en direction de la sortie, esquivant les débris qui dégringolaient du plafond dans une sarabande acrobatique où se mêlaient voltiges et cabrioles improvisées au milieu d’un nuage de poussière.
Il sentit la Chose le prendre en chasse lorsqu’il se jeta à travers le torii enchâssé devant l’entrée du bâtiment. Ses pieds ripèrent sur le verglas, et Urumi se ramassa sur lui-même pour transformer sa glissade en dérapage contrôlé qui l’envoya rouler dans une congère à demi-fondue. Il sentit la neige s’insinuer entre les plis du manteau qui reposait sur son haori et frissonna.
Il faisait encore froid malgré l’éclosion récente des premières ondées printanières.
Le guerrier lui atterrit droit dessus, à pieds joints.
Dans un enchaînement fulgurant, le jeune homme s’appuya sur le sol d’une main puis se propulsa latéralement pour vriller sur le côté au moment où son adversaire s’abattait sur les restes de la congère, à côté de lui. Alors que son corps était toujours en pleine torsion, Urumi porta l’autre main derrière son épaule puis dégaina Taishou qui siffla dans la nuit. Amplifié par le mouvement de bascule, l’arme démoniaque se transforma en un éclair d’obsidienne qui frappa le combattant en armure de plein fouet.
L’homme tendit la main…
…et quelque chose d’étrange se produisit.
La lame trancha dans le gant et s’arrêta d’elle-même lorsque les doigts se refermèrent autour de l’acier.
Aucun sang ne coula.
Sous les lambeaux de tissu, il n’y avait que du vide.
Légèrement ébranlé par ce qui venait de se produire le sabreur réagit trop tard lorsque l'autre main l’attrapa par la gorge, le coupant dans son ébauche d’esquive.
La Chose le souleva de terre.
L’étreinte était glaciale.
Urumi se débattit comme une furie, martelant le plastron à coups de talons, tirant son wakizashi pour frapper dans les jointures de l’armure, au niveau des coudes, mais ce fut comme si son arme traversait un courant d'air.
Et puis… lentement… inexorablement, il se mit à suffoquer et ses forces le quittèrent.
Insensible aux attaques du Seizanjin, le guerrier semblait totalement absorbé par Taishou qu’il observa durant de longues secondes. Puis, il secoua lentement la tête et reporta son attention sur Urumi.
« Non…ce n’est pas cette épée… »
La voix, froide et désincarnée, ressemblait aux hululements du vent entre les arbres.
Les paupières du jeune homme se plissèrent tandis que les iris d’un bleu métallique sondèrent l’abime, entre les interstices du masque qui lui faisait face. N’y rencontrant nul regard.
Quelque chose le fit tiquer lorsqu’il dévia sur l’une des spalières du Samouraï aux yeux vides. Le kanji 鉄 « Fer » -le même que celui tatoué sur l’épaule droite d’Urumi- y était gravé.
Puis, l’autre détendit le bras, et d’une force inhumaine, le projeta dans les airs avant de lancer Taishou dans sa direction, comme un javelot.
Le sabreur se fracassa à moitié contre une souche d’arbre…
…l’épée se planta à quelques centimètres de son visage.
Urumi haleta à grandes goulées, les yeux tétanisés.
Devant lui, le combattant en armure s'était volatilisé.
--------------------
Trois jours plus tard, quartier militaire de Seizangakure no Sato.
Urumi était adossé contre le mur, les bras croisés, dans l’une des annexes du bâtiment. Une expression de profonde gravité enrobait ses traits froids alors qu'il songeait aux évènements récents ayant marqué son passage dans la Province des Griffes.
Il se reposait dans une bourgade locale, à l’épilogue d’une mission d’escorte, lorsque plusieurs villageois l’avaient sollicité ; évoquant la présence d’un guerrier solitaire en armure intégrale qui s’en prenait aux badauds approchant d’un peu trop près la Pagode des vents hurlants, un édifice au passé trouble, qui avait été abandonné des années plus tôt à la suite d’un drame.
Le fanum en ruine se trouvait à plusieurs kilomètres du village, à flanc de montagne, en des endroits où la neige ne fondait jamais, même en été.
Les lieux étaient sinistres et portaient les stigmates d’une attaque ancienne. De nombreux objets et bibelots en tous genres y étaient encore amoncelés, comme si la zone avait été quittée en précipitation, mais... chose étrange, rien n’y avait été pillé.
Urumi avait compris pourquoi quelques minutes plus tard, quand le Gardien lui était tombé dessus.
Il s’était défendu un certain temps, mais l’écart de puissance avait été trop grand.
Il en avait informé le quartier militaire le lendemain, lorsqu’il était rentré à Seizan, et avait demandé à consulter les archives mentionnant la présence d’une Pagode des vents hurlants dans les environs de Tsume.
Urumi avait fini par trouver ce qu’il cherchait la veille.
À l’époque, cette dernière s’appelait le Refuge du Fer et avait été érigée par Yojiro Sanosuke, un épéiste de la génération précédente qui s’était implanté dans les montagnes pour veiller sur les hameaux alentours.
L’homme avait eu un différend il y a huit ans avec Watanabe Hitomi, son meilleur ami, à la suite d’une querelle contendante dans l’accession au titre d’Épéiste.
C’était Sanosuke qui avait été sélectionné.
Hitomi avait quant à lui déserté le village pour fonder une petite troupe de mercenaires qui sévissait à l’époque au Nord de Seizan.
Plus tard, il avait pris la pagode d’assaut, volé l’épée démoniaque, et tué son porteur.
Nul ne sut ce qu’il était advenu de lui. Et au fil du temps, l’histoire avait été oubliée…
…jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’un autre Épéiste avait sollicité une entrevue pour des motifs différents.
« Et tu prétends que ces attaques pourraient être liées à la mort de Yojiro Sanosuke. »
Demanda le Jônin en levant les yeux du rapport pour en toiser son auteur.
« Je n’irais pas aussi loin, mais je suppose que rien n’est à écarter. »
« Il pourrait tout aussi bien s’agir d’un vagabond de passage. »
Urumi haussa les épaules.
« C’est possible, mais il y avait autre chose. Quelque chose… d’étrange. »
« À savoir ? »
« C’est difficile à expliquer. Il y avait bien une présence dans cette armure, mais… le pouvoir de Taishou, l’épée que je porte, est sensée réagir à la chaire et au sang lorsqu’elle touche quelqu’un, mais elle est restée inerte. Quand je l’ai frappé, le coup aurait dû lui emporter le bras. Au lieu de ça, l’autre a simplement attrapé la lame comme s’il s’était agi d’un simple jouet pour l'examiner. L'arme lui a pulvérisé le gant, mais il n’a pas saigné. En fait… il n’y avait même pas de main. Il m’a tenu à sa merci durant quelques secondes. Il aurait pu décider de me tuer, mais il a choisi de m’épargner avant de… disparaître. »
Le Jônin haussa les sourcilles.
« Et tu penses à quelque chose en particulier ? »
Urumi lui coula un regard perplexe.
« Je ne sais pas… peut être un justu bien spécifique… voir un Yōkai, bien que j’eusse encore quelques réserves sur ce point-là ; son armure portait l'idéogramme des Épéistes. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’un problème pour les locaux et je pense qu’ils méritent qu’on s’y intéresse. Je demande une enquête. »
L’homme paru pensif un certain temps, puis fini par hocher la tête.
« Accordé, mais tu évolueras en binôme. Puisqu’il s’agit d’une affaire d’Épéistes je te laisse le soin de choisir ton partenaire. »
Un sourire s’esquissa sur le faciès du jeune homme lorsqu’il fit glisser jusqu’à son supérieur un petit rouleau mentionnant le dossier d’un Seizanjin en particulier.
« Et bien… il se trouve que j’ai déjà ma petite idée sur le sujet. »
Confessa-t ’il, alors que le souvenir d’une course effrénée sur les plateformes d’entraînement lui revint en mémoire.
L’autre le lorgna un instant, l’air dubitatif, avant de poser les yeux sur les premiers kanjis du sobriquet marqué en intitulé sur le parchemin auquel il joignit la convocation.
« Croc-Blanc ».
- Ordre de mission:
- Le dernier vœu (Mission Rang B)
Un homme en armure attaque de façon récurrente les épéistes qui descendent des Montagnes Géantes. Il n’est pas armé, mais la rumeur commence à circuler dans les villages environnants. L’homme est non-identifié, personne n’a réussi à voir son visage. Tous les épéistes ont fui devant sa force.
Votre but est de partir à sa rencontre, l’identifier, et vous assurer qu’il cesse. Tous les moyens sont bons, mais il faut garder à l’esprit l’honneur des Épéistes de Seizan.
Informations
- L’homme est en fait un Esprit Chevalier, soit un Yuurei (de rang B, particulièrement tenace). L’esprit qui a investi cette armure ne rêve que d’une chose pour trouver finalement le repos : retrouver son épée qui lui a été volée et avec laquelle il a été assassiné.
- Le voleur s’appelle Hitomi Watanabe, il s’agit d’un mercenaire sans scrupule qui officie dans la région de Tsume no Kuni. Il vous faudra le retrouver; il s’agit d’un homme vantard, fier de son travail particulièrement grotesque et sanglant. Votre mission est de récupérer la lame qu’il utilise, celle de Yojiro Sanosuke, et de la lui rapporter. Hitomi ne la rendra pas facilement; il vous faudra la récupérer de force (il est de rang B, ses compétences sont au choix du joueur-narrateur).
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Lun 7 Nov - 8:40
Dernier voeu
Avec Urumi ─ Tsume No Kuni - Printemps 806
Avec Urumi ─ Tsume No Kuni - Printemps 806
Mon épaule picotait encore pas mal, les kanjis imprimés sur ma peau nue étaient encore frais et ça se sentait : La fierté, lié à cette impression, me faisait tout autant ignorer la douleur que l'égo surdimensionné dont je faisais preuve pour supporter cette lancinante chose. J'étais reconnu comme un épéiste puissant, et glorieux, de Seizan No Sato. Il y avait une différence entre ceux qui avaient simplement une épée démoniaque et ceux habilités à devenir des membres de la brigade des épéistes des monts de fer... J'étais reconnu comme le porteur de la tradition guerrière du village, voir de l'Onogoro.
C'était un sacré poids, en définitive.
Assis dans l'encadrement de ma fenêtre, trés proche du sol, je laissais ma jambe foulait le minuscule vide qui le séparait de la terre ferme. Sirotant un café, dans le matin froids des montagnes, j'admirais la vue... Si j'avais la glorification du village, je me devais de rester humble et de ne pas tenir pour acquis tout cela. Il fallait continuer les efforts pour mériter de poursuivre ma vie sous les couleurs de cette équipe bien précise. Un mouvement, dans la rue proche, me tira les yeux du noir ténébreux de la décoction : Un messager venait, et si on pouvait se demander s'il venait pour Hachiru, ma mère, ou moi, l'absence de la femme ne laissait aucun doute. C'était pour moi qu'il était présent. Soupirant, je levais le bras pour attirer l'attention du porteur officiel... Plus le pigeon voyageur avait un balai dans le fondement, plus la mission était importante. Pour le coup, le mien fut un peu surpris avant de venir à petit pas me porter le parchemin qu'il tenait, totalement replié, comme si l'ouvrir était un sacrilège.
"C'est un bout de papier."
Une petite moue et j'acceptais l'offrande, sans rien dire, il s'enfuit en courant... Sans doute qu'il avait d'autres plis à confier. Le travail de cette caste était impitoyable : Jouer la montre, tout le temps, comme des lapins dans la forêt en quête de baie ou d'herbes. Le voyant ainsi passer le virage de mon quartier, je pus revenir sur le sujet de cette interruption : Croc-Blanc. C'était moi, un petit sobriquet donné durant l'académie par mes examinateurs, en réponse à ma tignasse et mon arme fétiche, enfin... La seule arme que je savais manier, en réalité. Soupesant la lettre, je ne perçus que la légèreté du papier, mais la lourdeur de la tâche n'était pas encore présente dans mon esprit. Dégrafant le tout, je pus découvrir une demande :
Un certain Urumi demandait mon assistance pour une mission de haut-vol... Un homme, ou un monstre, peut-être un fantôme, agissait à Tsume No Kuni, attaquant tous les épéistes qui passaient et tous s'enfuyaient devant sa force. Clignant des yeux, un bref instant, j'intériorisais toutes ces informations. La Traductrice résidait dans ma chambre, sur le bureau, dans le petit interstice que je lui avais fait libre quand j'avais reçu sa propriété... À côté de mon lit, le katana était contre le mur, en équilibre, soigneusement étudié pour que je puisse l'empoigner très vite. C'était mon truc, au cas où. Il allait falloir combattre un gros morceau qui avait mis en échec pas mal de monde... Et qui de mieux que les épéistes du mont de fer pour cette tâche ? Récupérant mon matériel, je sautais de la fenêtre sans la fermer : Le quartier était tranquille, ce n'était pas la peine de se faire du mouron, de plus je n'avais rien à cacher... Un cambrioleur n'allait trouver que des caleçons et des dessins ridicules de combattants, de simples bâtons parfois, qui se battaient en duel.
Un rendez-vous avait été défini : Ce type voulait mon arme et mes compétences, je n'allais pas refuser. Que cela soit une mission officielle du kage, ou bien une demande informelle, je n'allais pas laisser la demande en attente... C'était un peu ma responsabilité, mais une joie enfantine guidait mes pas. Oui, j'étais fier, très fier, et plus le temps passait, plus je sentais que l'on reconnaissait ma valeur. "J'espère que mon père est fier de moi..." J'étais arrivé à un point qu'il n'avait jamais atteint, est-ce que cela voulait dire que je l'avais dépassé ? Que j'étais digne ? En marchant dans les rues de Seizan, je réfléchissais à ceci, les pas tapant contre les pierres et la tranquillité de la matinée...
Il faisait moins frais, ces jours-ci : Le printemps gagné du terrain sur l'hiver et l'horizon blanc des montagnes bleues perdait peu à peu son plumage au profit du marron et du vert de la vie, refleurissant.
Je ne connaissais pas l'instigateur de la demande, mais il voulait me rencontrer au terrain d'entraînement : Il voulait me tester ? ou bien cet endroit sonnait comme moins officiel que le Mont Atlas ou les portes du village ? Soupirant, je pris donc la voie, bien connu, vers les plateaux spécialisés dans les exercices. Là, déja, quelques bonhommes s'entraînaient dans la bonne humeur, alternant les pompes, les tractions et les duels avec les muscles endoloris... Un sacré programme, qui me rappelait le concours grotesque dont j'avais participé il y a quelques semaines. Un rien me rappelait des choses, parfois... Et justement, l'un des autres concurrents à cette journée se tenait là, debout, attendant quelque chose. Un partenaire, sans doute... Il avait paru proche de Kyoshiro, alors j'allais peut-être pouvoir entrevoir mon ancien partenaire de convoi ?
À mon approche, il se tourna vers moi et je compris qui était le fameux Urumi qui voulait mon assistance... "Oh oh..." Souriant de plus belle, j'augmentais l'allure pour m'approcher de lui : Il fallait mettre au clair certaines choses, mais surtout introduire correctement notre collaboration !
- Bonjour ! En recevant la lettre, je ne savais pas que cela allait être toi... Nous n'avions pas eu l'honneur d'échanger nos prénoms, ou bien, j'ai zappé cette étape. Un peu penaud, je continuais tout de même. Je suis donc Kunao, membre des épéistes des monts de fer, fraichement recruté... Pas la peine de montrer mon épaule, c'était crâné pour rien, de plus mon vêtement ne laissait rien dépasser dans cette zone-là... Il fallait que j'adopte un style qui laisse apparaitre cette marque ? M'arracher une manche n'était pas un crève-cœur, mais quand même. Que faisaient les autres ? Je n'avais pas encore rencontré mes coéquipiers... On a donc un samouraï qui fait un malheur à Tsume No Kuni ? Et personne n'a su le calmer ? C'était affligeant, mais peut-être qu'il était vraiment très fort...
Et moi, étais-je assez fort si tant de guerriers avaient battu en touche devant lui ?
- Qu'est-ce que tu sais sur cette chose ? Un yokai en armure, qui tenait une épée, c'était trop inédit pour être vrai... Mais surtout, une question me taraudait. Et, au fait... Pourquoi moi ?
CEYLAN
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Sam 7 Jan - 13:16
Accoudé sur l’une des rambardes en fer forgé de la plateforme la plus excentrée du terrain, Urumi laissait ses yeux pâles se promener sur les reliefs excoriés des falaises qui luisaient comme de la mookaïte dans la vallée en contre-bas. Ça et là, de petits bourgeons colorés fleurissaient sur les quelques végétaux assez coriaces pour trouver un point d’encrage contre la sente granitique de hauteurs. Le chant des oiseaux avait repris depuis quelques semaines, et l’air autour de lui étaient chargé de ces fragrances annonciatrices du printemps.
Mais le jeune homme, perdu dans ses pensées, n’y faisait pas attention.
Il porta distraitement sa main à la naissance de sa gorge et effleura du bout des doigts les marques violacées qu’avaient laissé la prise de cette chose lorsqu’elle l’avait attrapé trois jours plus tôt, manquant de l’étrangler.
Son adversaire s’était complètement désintéressé de lui lorsqu'il l’avait frappé avec Taishou. Il avait paré la lame démoniaque puis l’avait examiné sous toutes les coutures sans desserrer sa prise autour de la nuque d’Urumi.
Puis, quand le sabreur avait cru sa dernière heure arriver, l’autre l’avait lâché avant de disparaître dans la nuit.
Non. Ce n’est pas cette épée.
Qu’avait-t ’il voulu dire par là ?
Pourquoi s’était-t ’il subitement plus intéressé à l’arme qu’à son porteur ?
Et le kanji gravé sur son épaulière…
…se pouvait-t ’il que ?
Un mouvement sur sa gauche le tira de son analyse. Urumi inclina la tête vers le nouveau venu et réprima un sourire en avisant la crinière ivoirine et les grands yeux noisette de celui qui deviendrait son partenaire dans le déroulement de cette aventure.
Il l’avait déjà rencontré par le passé, mais il ignorait alors que ce dernier appartenait au même Corps que lui.
Ayant le sentiment que cette affaire avait un rapport avec les Épéistes des Monts de Fer, il avait demandé à avoir accès aux dossiers des Bretteurs en permission dans le Village actuellement. Il avait espéré pouvoir faire équipe avec Kyoshiro, mais ce dernier était déjà en affectation dans les mines de Tetsu avec Oomori Hotaru, une autre porteuse d’épée dont il avait épluché les notes pour les retranscrire dans son cahier de renseignements.
Ne restait plus que Fumiri Kunao.
Après s’être renseigné sur les endroits fréquentés par ce dernier, Urumi avait mené sa petite enquête dans les différents quartiers de Seizangakure. Finalement, un riverain l’avait orienté sur une bâtisse dans la partie résidentielle. La demeure appartenait à une Samouraï chevronnée dont l’époux, un vétéran lui-aussi, avait succombé des suites d’une maladie quelques années plus tôt. Le couple avait eu un fils dont les rapports avec sa mère n’étaient pas toujours au beau fixe, d’après les dire de certains voisins.
L’enfant avait grandi seul sur les bancs de l’Académie.
Le jeune homme y avait vu un paradoxe en songeant à sa propre enfance auprès de Kazuya. À l'inverse de Kunao, il n’avait connu qu’un bref passage dans cette même Académie –au début, lorsqu’il avait du se familiariser avec les bases du Bushido-, puis son père s’était lui-même chargé de sa formation ; l’emmenant partout avec lui dans Onogoro.
Quelle genre de parent se désintéressait de son enfant ?, s’était-t ‘il demandé. Puis ; Qu’est-ce qui avait poussé cette femme à le faire ?
Cela avait-t ‘il un rapport avec la mort de son époux ?
Du haut de la toiture qui lui avait servi de cachette, il avait suivi Kunao du regard quand ce dernier était sorti de la bâtisse, reconnaissant là le garçon avec qui il avait concouru le mois dernier, aux côtés de Kyoshiro.
Oui… C’est toi qui sera mon équipier.
Urumi se retourna puis s’adossa contre la rambarde métallique lorsque le Croc-Blanc se porta à sa rencontre.
Rétorqua le jeune homme à la chevelure sombre. -le ton était calme mais charriait d’un soupçon de finauderie-
Urumi haussa les épaules à la dernière question de Kunao.
Il tendit deux parchemins à Kunao. L’un sur ses propres aptitudes, à l’époque de sa promotion Genin, l’autre sur celles d’Urumi.
Il plissa les yeux.
La lame de Taishou tinta dans un raclement musical quand Urumi l’extirpa de son fourreau pour la tendre à Kunao.
La couleur de l’épée démoniaque était d’un noir lustré, presque luisant. La coupe, la forme, et les quillons en faisait une arme élégante, et l’ensemble suggérait un équilibre parfait.
Une œuvre d’art façonnée par les mains d’un esthète, bien qu’elle soit destinée à semer la mort.
Conclut-t‘il en levant un regard mêlé de doute et de confusion vers Kunao.
[*Perception des déplacements des différentes parties du corps, assurée par le sens musculaire et par les excitations de l'oreille interne. Joue sur l’équilibre, la rapidité d’exécution des mouvements et la capacité de déplacement dans l’espace (explosivité, esquive, vitesse, etc…)]
Mais le jeune homme, perdu dans ses pensées, n’y faisait pas attention.
Il porta distraitement sa main à la naissance de sa gorge et effleura du bout des doigts les marques violacées qu’avaient laissé la prise de cette chose lorsqu’elle l’avait attrapé trois jours plus tôt, manquant de l’étrangler.
Son adversaire s’était complètement désintéressé de lui lorsqu'il l’avait frappé avec Taishou. Il avait paré la lame démoniaque puis l’avait examiné sous toutes les coutures sans desserrer sa prise autour de la nuque d’Urumi.
Puis, quand le sabreur avait cru sa dernière heure arriver, l’autre l’avait lâché avant de disparaître dans la nuit.
Non. Ce n’est pas cette épée.
Qu’avait-t ’il voulu dire par là ?
Pourquoi s’était-t ’il subitement plus intéressé à l’arme qu’à son porteur ?
Et le kanji gravé sur son épaulière…
…se pouvait-t ’il que ?
Un mouvement sur sa gauche le tira de son analyse. Urumi inclina la tête vers le nouveau venu et réprima un sourire en avisant la crinière ivoirine et les grands yeux noisette de celui qui deviendrait son partenaire dans le déroulement de cette aventure.
Il l’avait déjà rencontré par le passé, mais il ignorait alors que ce dernier appartenait au même Corps que lui.
Ayant le sentiment que cette affaire avait un rapport avec les Épéistes des Monts de Fer, il avait demandé à avoir accès aux dossiers des Bretteurs en permission dans le Village actuellement. Il avait espéré pouvoir faire équipe avec Kyoshiro, mais ce dernier était déjà en affectation dans les mines de Tetsu avec Oomori Hotaru, une autre porteuse d’épée dont il avait épluché les notes pour les retranscrire dans son cahier de renseignements.
Ne restait plus que Fumiri Kunao.
Après s’être renseigné sur les endroits fréquentés par ce dernier, Urumi avait mené sa petite enquête dans les différents quartiers de Seizangakure. Finalement, un riverain l’avait orienté sur une bâtisse dans la partie résidentielle. La demeure appartenait à une Samouraï chevronnée dont l’époux, un vétéran lui-aussi, avait succombé des suites d’une maladie quelques années plus tôt. Le couple avait eu un fils dont les rapports avec sa mère n’étaient pas toujours au beau fixe, d’après les dire de certains voisins.
L’enfant avait grandi seul sur les bancs de l’Académie.
Le jeune homme y avait vu un paradoxe en songeant à sa propre enfance auprès de Kazuya. À l'inverse de Kunao, il n’avait connu qu’un bref passage dans cette même Académie –au début, lorsqu’il avait du se familiariser avec les bases du Bushido-, puis son père s’était lui-même chargé de sa formation ; l’emmenant partout avec lui dans Onogoro.
Quelle genre de parent se désintéressait de son enfant ?, s’était-t ‘il demandé. Puis ; Qu’est-ce qui avait poussé cette femme à le faire ?
Cela avait-t ‘il un rapport avec la mort de son époux ?
Du haut de la toiture qui lui avait servi de cachette, il avait suivi Kunao du regard quand ce dernier était sorti de la bâtisse, reconnaissant là le garçon avec qui il avait concouru le mois dernier, aux côtés de Kyoshiro.
Oui… C’est toi qui sera mon équipier.
Urumi se retourna puis s’adossa contre la rambarde métallique lorsque le Croc-Blanc se porta à sa rencontre.
« Bonjour ! En recevant la lettre, je ne savais pas que cela allait être toi... »
« Le monde est décidément plein de surprises. »
Rétorqua le jeune homme à la chevelure sombre. -le ton était calme mais charriait d’un soupçon de finauderie-
« Nous n'avions pas eu l'honneur d'échanger nos prénoms, ou bien, j'ai zappé cette étape. Je suis donc Kunao, membre des épéistes des monts de fer, fraichement recruté...
On a donc un samouraï qui fait un malheur à Tsume No Kuni ? Et personne n'a su le calmer ? Qu'est-ce que tu sais sur cette chose ? Et, au fait... Pourquoi moi ? »
On a donc un samouraï qui fait un malheur à Tsume No Kuni ? Et personne n'a su le calmer ? Qu'est-ce que tu sais sur cette chose ? Et, au fait... Pourquoi moi ? »
Urumi haussa les épaules à la dernière question de Kunao.
« Pourquoi pas ? (sourire en coin) J’ai épluché les dossiers des Épéistes vacants à Seizan, et par une étrange et hasardeuse coïncidence (une coïncidence quelque peu forcée, en réalité, mais Urumi se garda de le dire), les circonstances ont convergé dans ta direction. »
Il tendit deux parchemins à Kunao. L’un sur ses propres aptitudes, à l’époque de sa promotion Genin, l’autre sur celles d’Urumi.
« D’après ce que disaient tes évaluateurs au terme de ta formation, ton style était principalement axé sur le Kenjutsu, couplé à une grande maitrise *kinesthésique. Deux éléments que nous avons en commun, et je suis curieux de voir vers où cela pourrait mener dans un travail en duo. (clin d’œil espiègle) Puis pour répondre aux autres questions, on a effectivement un Samouraï qui fait un malheur à Tsume, quoique… je ne suis pas sûre que ce truc colle à la définition que l’on pourrait donner à un Samouraï… »
Il plissa les yeux.
« ...à mon sens, soit quelqu’un a trouvé le moyen d’animer une armure, soit quelque chose d’autre se cachait à l’intérieur. Quelque chose qui n’est pas humain… peut-être un yōkai. Quoiqu’il en soit, cette chose m’a attaqué à la seconde où j’ai posé les pieds dans le temple et a rapidement eu raison de moi. Elle m’a tenue à sa merci, mais au lieu de me tuer, elle s’est intéressée à ceci…»
La lame de Taishou tinta dans un raclement musical quand Urumi l’extirpa de son fourreau pour la tendre à Kunao.
La couleur de l’épée démoniaque était d’un noir lustré, presque luisant. La coupe, la forme, et les quillons en faisait une arme élégante, et l’ensemble suggérait un équilibre parfait.
Une œuvre d’art façonnée par les mains d’un esthète, bien qu’elle soit destinée à semer la mort.
« …elle l’a observé un moment, puis s’en est complètement désintéressée et le combat s’est arrêté. Elle a dit qu’il ne s’agissait pas de cette épée, d’une voix que je n’avais jamais entendue. (il chercha ses mots) Une voix…désincarnée, qui n’émanait pas de l’armure mais qui semblait raisonner tout autour de nous…c’est difficile à expliquer. Elle m’a relâché avant de se volatiliser. J’ai essayé de pister ses traces, mais il n’y en n’avait pas là où il aurait dû s’en trouver…. je n’ai… jamais été confronté à un tel phénomène… »
Conclut-t‘il en levant un regard mêlé de doute et de confusion vers Kunao.
« …néanmoins j’aimerai retourner là-bas avec toi pour tirer toute cette histoire au clair. Quelque chose me dit qu’elle a un rapport avec le Corps des Épéistes. En dépoussiérant certains parchemins concernant le récit de cette pagode, je suis tombé sur un fait divers ayant conduit à un drame par le passé. Je t'en parlerai en chemin. »
[*Perception des déplacements des différentes parties du corps, assurée par le sens musculaire et par les excitations de l'oreille interne. Joue sur l’équilibre, la rapidité d’exécution des mouvements et la capacité de déplacement dans l’espace (explosivité, esquive, vitesse, etc…)]
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Lun 9 Jan - 11:08
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Avec Urumi ─ Tsume No Kuni - Printemps 806
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Coquin de guerrier, l'homme devant moi garde un sourire en coin en me répondant... Cela cachait quelque chose, mais au moins, je n'avais pas à me méfier de lui. Il n'était pas un ennemi, c'était un valeureux camarade de Seizan et au vu de ses capacités physiques, il était loin d'être un feignant... Restait son nom.
Si j'avais donné le mien, il n'avait pas rétorqué.
Clignant des yeux, je vis une petite lumière s'allumer quand je demandais pourquoi j'avais été choisi... C'était un mystère pour moi, mais pas du tout pour lui. Il m'avait choisi ? Au vu de sa confiance en lui, il connaissait clairement le tenant et les aboutissants de la mission et avait sélectionné son partenaire. Si la révélation de mon titre tout frais devait créer la surprise, voire l'admiration, il n'en était rien : Il savait clairement qui j'étais, et quel était mon niveau réel. J'avais un cruel retard dans les informations disponibles et devant les deux parchemins qu'il me tendait, je tiquais avant de saisir les cadeaux pour lire. Commençant par le mien, j'étais vite coupé par la description de mon coéquipier du jour. Ce fripon avait épluché et retenu les grandes lignes de mes compétences... Bien que j'étais très peu polyvalent, j'avais deux points forts : La technique au kenjutsu et ma forme physique ainsi que mes réflexes. Le tout me permettait de briller au corps-à-corps et sombrer à distance. Je pouvais toutefois me rapprocher avec beaucoup d'efforts, mais j'étais quand même vulnérable, dans l'idée.
L'explication faite, il souligna qu'on avait en commun ces capacités... Je ne savais rien de lui, toutefois, même si dans ma paume le parchemin relatant ses traits pouvaient m'indiquer tout ça de la plus belle des manières. "J'aurai le temps de lire ça, plus tard." Très vite, l'épéiste passa au sujet de la mission : Une chose, bien loin du samouraï, même si cela en prenait la forme. Sa nature restait un mystère, mais en tentant de percer à jour toute cette affaire il l'avait confronté, avant d'être battu et quasiment laissé pour mort, s'il avait eu la bonne épée.
- Il recherche donc une épée... Regardant ainsi la chevelure sombre extirper son arme, je fus admiratif du travail.
Bien que les katanas étaient des outils importants pour notre caste, bien peu se laissaient tenter par l'esthétisme et la beauté de l'objet en lui-même. La symbolique s'arrêtait à la valeur qu'on lui donnait, mais à mes yeux la lame qu'on portait à mon regard était des plus fabuleuses. "Les meilleures armes sont souvent les plus belles." Suivant la ligne du tranchant, je revenais sur le sujet.
- A sa place, j'aurais cherché à voler une aussi belle lame... Donc il cherche quelque chose en particulier. Un objet sentimental ? Lié à sa vie passée, si c'est vraiment un fantôme ? Ou bien ce qui le commande à une cible bien précise ? Bien des questions, et si peu de réponses.
Le projet était donc de repartir là-bas, tous les deux, et d'essayer de mettre la pâtée à cette créature pour avoir les éclaircissements manu militari. C'était dans mes cordes et d'un hochement de tête j'acceptais la requête : Je n'allais pas laisser un fantôme en armure semer la zizanie dans le territoire de Seizan... Surtout si c'était un épéiste, j'étais un jeune membre et j'avais toutes les preuves à faire, seulement...
- J'ai moi aussi une arme... Spéciale, peut-être que c'est la mienne qu'il cherche ? Attrapant La Traductice dans le fourreau ajusté que m'avait donné Dabi, je sortais ma propre épée magique, plus courte et large que celle de mon partenaire, mais sa compétence n'était nullement esthétique. Je peux commander des yokai à l'aide de ma voix, en combinaison avec cette arme. Elle se transforme en masque et à partir de ce moment, je peux donner un ordre unique et le démon est obligé d'obéir. Ne faisant pas la démonstration, pour ne pas crâner, je laissais quand même la lame fine à l'observation, comme pour souligner mon propos. Si ce qui commande ce monstre recherche une épée précise, probablement est-ce la mienne ? Commander ses congénères, cela peut sonner comme un cadeau des dieux pour un yokai. Réfléchissant, je fis une légère moue avant de battre en retraite. Comme cela pourrait être celle d'un autre épéiste, peut-être même que ce n'est pas lier à notre corps d'armée… En tout cas, je ne vais pas me laisser déposséder si c'est le cas et à deux, on va bien réussir à lui faire goûter le sol.
C'est ce moment que je choisis, plus calme après la cavalcade d'informations, pour ouvrir le deuxième parchemin, concernant donc... Yugure Urumi. Découvrant le nom du monsieur, je hochais la tête comme si j'avais résolu un premier mystère. Parcourant les lignes rapidement, pour ne pas faire patienter mon précieux partenaire, je confirmais bien vite :
- Tu n'as pas menti, on se ressemble bel et bien dans nos aptitudes... Tu as cependant une meilleure maitrise du chakra que moi, c'est un gros avantage. Ricanant, je prouvais la chose. Pour monter sur une surface, je dois planter mon épée, je devrais apprendre au moins à me coller comme tu peux le faire... Si je savais que je maitrisais une autre forme de malaxage de chakra, bien physique, dans le but de renforcer mes muscles et ma vitesse, j'étais toujours épaté devant le style des autres et cette compétence à faire des clones, ou produire un élément... Je ne savais pas de quelle affinité j'étais, et cela ne me gêner pas, car l'information n'allait pas m'avancer à grand-chose, si je ne savais rien faire avec. On va bien s'amuser, mais j'arrive un peu mieux à juger notre adversaire... S'il a réussi à battre quelqu'un comme toi, on ne sera pas trop de deux.
Vu le portrait dressé par Urumi, je pensais même que seul, je pouvais me faire battre et un léger frisson naquit sur la base de mon dos... La peur ? L'excitation ? Sans doute un peu des deux, car je rangeais illico mon arme démoniaque pour me mettre en route. Une petite mention attira quand même mon regard, après coup : Il était aussi des épéistes des Monts de fer et, clignant des yeux, je revenais sur le visage de mon camarade.
- Je comprends mieux. Tout me sautait à la tête : L'arme magnifique, l'accès aux dossiers du groupe, même ses compétences... C'est donc une mission spéciale épéiste. Cela rajoutait du piquant.
Bien que je me savais fort, et que ma validation dans l'élite de Seizan prouvait pas mal de chose, je ne pouvais pas encore me comparer avec l'un des miens... C'était l'occasion et je voulais briller pour montrer que je méritais ma place. Tendant les deux rouleaux à l'homme devant moi, je souris comme si j'étais un prédateur en quête d'une proie :
- On va faire un malheur ! Je suis super chaud !
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Sam 10 Juin - 20:39
« Il recherche donc une épée... À sa place, j'aurais cherché à voler une aussi belle lame... Donc il cherche quelque chose en particulier. Un objet sentimental ? Lié à sa vie passée, si c'est vraiment un fantôme ? Ou bien ce qui le commande à une cible bien précise ? »
Urumi resta coi, les yeux rivés sur le faciès d’opaline de son partenaire. La perspective du fantôme le laissait dubitatif… -il n’avait jamais été très croyant envers tout ce qui touchait à l’au-delà, ni n’avait vu un mort revenir à la vie, bien qu’il l’aurait souhaité dans certains cas-
Le sourire de Kazuya envahit un instant son esprit… puis reflua comme les aigrettes d’un pissenlit chassées par un courant d’air.
…mais la plupart des hypothèses émises par Kunao rejoignaient les siennes, notamment envers ce qui touchait à la valeur symbolique liée à un objet sentimental.
« J'ai moi aussi une arme... Spéciale, peut-être que c'est la mienne qu'il cherche ? »
Un sourire énigmatique ourla les traits du Yugure alors que Croc-Blanc tirait sa propre lame d’une gaine de cuire ouvragée. Il avait bien sa propre idée sur l’épée que recherchait cette chose, mais elle restait encore à confirmer. Quoiqu’il en soit, si son postulat s’avérerait exact, Kunao n’aurait rien à craindre.
Urumi s’empara avec délicatesse de la garde de Yakusha dont il en fit reposer le plat sur sa main libre pour l’examiner. Comme pour Taishou, l’arme était d’un équilibrage parfait, mais son apparence lui était parfaitement antithétique. Courbe et d’une clarté laiteuse, l’épée avait des airs de cimeterre. Elle était également plus courte et moins lourdes que sa sœur aux allures ténébreuses et offrait un aspect plus brut, plus… agressif là où Taishou était davantage taillée en raffinement.
Mais ce qui attisa le plus la curiosité du jeune homme fut ses propriétés inhabituelles ; le pouvoir de commander aux Yōkai.
Intéressant.
Une capacité atypique, qui pouvait offrir de nombreuses perspectives, y compris celle d’avoir accès à un familier provisoire sans avoir à passer par un pacte, et de pouvoir en changer à sa guise.
Néanmoins…, releva Urumi. …ce pouvoir est basé sur la contrainte. Qu’arriverait-t ’il lorsque le Yōkai serait libéré de l’emprise de Yakusha ? Pouvait-t ’il se retourner contre son porteur ?
« Si ce qui commande ce monstre recherche une épée précise, probablement est-ce la mienne ? Commander ses congénères, cela peut sonner comme un cadeau des dieux pour un Yōkai. Comme cela pourrait être celle d'un autre épéiste, peut-être même que ce n'est pas lié à notre corps d'armée… En tout cas, je ne vais pas me laisser déposséder si c'est le cas et à deux, on va bien réussir à lui faire goûter le sol. »
Le Yugure lui lança un regard espiègle.
« S’il s’agit bien d’un monstre commandé par quelqu’un d’autre, je doute que ce dernier y trouve un quelconque intérêt à s’approprier une capacité qu’il possède déjà. Cependant… (il rendit l’arme à Kunao sans se départir de son air sibyllin) tu détiens le même pouvoir, ce qui pourrait te donner un avantage que je n’ai pas face à cette chose. »
Le hasard est décidément plein de surprises…
Songea le sabreur tandis que Kunao rengainait son arme pour passer au crible les informations annexes qu’Urumi avait ajouté à leur ordre de mission.
En jetant son dévolu sur le Croc-Blanc il avait d’abord laissé le pragmatisme dicter son raisonnement, puis quelque chose avait fait vibrer une corde sensible quand il l’avait observé depuis sa cachette du haut des toitures du Quartier Résidentiel, après avoir lu son passé.
Un garçon qui avait appris à se construire seul après la disparition d’un père. Tout comme lui.
Peu à peu, le pragmatisme s’était changé en intuition.
Puis en surprise.
Il n’était pas au courant des acuités de Yakusha quand il avait pris sa décision.
Et ces dernières pourraient peut-être s’avérer cruciales dans l’aboutissement de cette mission.
Voyons voir jusqu’où porterait cette même intuition.
« Tu n'as pas menti, on se ressemble bel et bien dans nos aptitudes... Tu as cependant une meilleure maitrise du chakra que moi, c'est un gros avantage. Pour monter sur une surface, je dois planter mon épée, je devrais apprendre au moins à me coller comme tu peux le faire... »
L’expression de perplexité qui se dépeignit sur le visage d’Urumi fut des plus authentique.
« Hmm… je dirais que nous avons tous les deux des aptitudes bien spécifiques, mais je reste dubitatif sur le constat que tu émets vis-à-vis de ma maîtrise du chakra. En ce qui me concerne, je la qualifierais plutôt de différente. À en croire tes statistiques, tu as réussi à moduler la tienne pour fumer à peu près n’importe quel adversaire de ta catégorie. En vitesse pure comme en réflexes. (sourire taquin) Ce que j’ai déjà pu constater par le passé. »
Le souvenir d’une course effrénée, quelques semaines plus tôt sur ce même terrain d’entraînement, lui traversa brièvement l’esprit.
Ni lui, ni Kyoshiro, n’avaient réussi à rattraper leur adversaire qui avait fendu la piste comme un vif d’argent.
« On va bien s'amuser, mais j'arrive un peu mieux à juger notre adversaire... S'il a réussi à battre quelqu'un comme toi, on ne sera pas trop de deux. »
Urumi lui répondit par un clin d’œil.
« Si ta pique à démon fonctionne correctement, je pense que tu as toutes les chances de décrocher le beau rôle dans cette histoire. »
« C'est donc une mission spéciale épéiste. »
« Tout me porte à le croire. D’ailleurs en parlant d’épéiste… (il désigna de la pointe du menton la garde de Taishou derrière son épaule droite) je réalise que j’ai omis de te parler des propriétés de cette arme. Sa spécificité est liée au Ninjutsu. Je dois toucher un adversaire à plusieurs reprises pour remplir l’arme en chakra. Une fois chargée, elle est capable de tirer une salve liée à un élément affinitaire dans une direction précise. Les cinq natures peuvent être dévoilées, mais je n’ai pas de contrôle sur l’affinité libérée. Elle apparaît de manière totalement aléatoire. »
« On va faire un malheur ! Je suis super chaud !»
Le sourire rogue que lui dévoila Kunao fut communicatif.
Sentiment réciproque.
Il abandonna la rambarde en fer forgé sur laquelle il était adossé pour commencer à marcher en direction des passerelles qui leur feraient quitter les plateformes d’entraînement.
« Dans ce cas, qu’attendons-nous ? »
Lançât-t‘il par-dessus son épaule avec des intonations qui invitaient à l’action.
Il faisait encore frais malgré l’apparition du printemps lorsqu’ils traversèrent les Portes du Ciel pour s’enfoncer dans les contrées sauvages de Kyojinyama. Ça et là, l’espace était encore lambrissé de plaques de neige partiellements fondues sous un soleil timidement mordoré. Les arbres commençaient à peine à bourgeonner, et le chant des oiseaux avait cédé la place au grésillement du blizzard et au craquement de la glace sous les semelles des voyageurs.
Au cours du trajet, Urumi narra à Kunao la tragédie de la Pagode des vents hurlants naguère connue sous le nom du Refuge du Fer, et le meurtre de Yojiro Sanosuke de la main de son meilleur ami, Watanabe Hitomi, sur fond de rivalité autour du titre d’épéiste fraichement acquis par Sanosuke.
Le meurtrier s’était évaporé dans la nature avec l’arme que portait Sanosuke.
L’apparition de la créature attaquant sans distinction voyageurs et épéistes correspondait étrangement avec cette temporalité.
Puis, arrivé à un embranchement, ils dévièrent vers une clairière boisée ou subsistaient d’autres couches de neige qui fumaient sous l’effet du changement de saison, provoquant une légère brume.
Urumi ralenti progressivement la cadence pour se tenir finalement à une dizaine de pas de Kunao.
Sa main gauche dégaina lentement Taishou.
« Bien… à présent que nous sommes à peu près tranquille, j’aimerais tester quelque chose. (le timbre de sa voix se fit plus grave… plus profond) Si on doit pouvoir évoluer ensemble efficacement, il faut que chacun puisse se faire une idée ouverte des capacités de l’autre. Les statistiques sur un morceau de parchemin sont bien jolies mais elles ont leurs limites. (il attrapa la poignée de son arme de sa deuxième main, et la leva à la verticale en garde haute, au-dessus de sa tête) On aurait pu faire ça tout à l’heure sur les plateformes, mais presque tous les Seizanjin ont pris l’habitude de s’y entrainer. J’ai préféré un terrain choisi au hasard avec des paramètres différents à exploiter. Sur ce, trêve de bavardages… (son regard d’acier étincela d'une froideur analytique) ...les limites de ta vitesse… montre les moi. »
L’espace d’une milliseconde, il y eut un moment de flottement qui transforma la tension en un instant de calme irréel…
…et Urumi fondit sur Kunao à la vitesse d’un cobra, modifiant sa trajectoire au dernier moment pour se fendre sur le côté et transformer son estoc en un balayage latérale qui fusa vers l’épaule droite du Croc-Blanc.
Une nué d’oiseau s’envola au-dessus de leur tête, et bientôt, les cantabiles de la nature furent perturbés par les tintements de deux lames démoniaques.
- Récap:
Combinaison de la C1 Vélocité en Vitesse avec la C1 Esprit Vide en Explosivité pour démarrer les hostilités en attaquant Kunao dans un enchaînement au Kenjutsu.
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Lun 12 Juin - 14:09
Dernier voeu
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- Eh bien... La posture de Urumi avait changé. Si le samouraï ténébreux adoptait une attitude plutôt flegmatique, tout en légèreté et en distance, même par rapport au sol, ici, il se clouait au sol en prenant appui sur la terre ferme, tout en dégainant ses armes.
Deux lames.
Si la surprise m'avait étreint, dès la charge de mon camarade devenu mon adversaire par ce léger caprice analytique, j'avais également planté mes jambes dans le sol pour essuyer l'assaut. J'avais la théorie, restait la pratique et le combattant face à moi voulait des épreuves réelles de mes capacités plutôt que de l'encre sur un papier... Si la méthode était peu orthodoxe, le feu palpitant en moi prit les devants pour m'amener à sourire à moitié. Un combat, comme c'était passionnant !
Je m'étais frotté à pas mal de tête brulée dans le village... Ganryu, ce Tenma borgne qui était loin d'être un homme poli, et Saki qui avait refroidi le tout avec son suiton. Il restait quelques noms sur une liste bien remplis de gens auprès de qui je voulais me tester, mais si le nom de Yugure Urumi avait rejoint rapidement celle-ci, j'allais pouvoir tout aussi vite le barrer une fois ce combat clôturé.
Encore fallait-il le finir.
Pas le temps de dégainer, vu la vitesse de mon adversaire... Il fallait esquiver, et bien, pour avoir le temps et l'espace pour manœuvrer. Prenant une grande respiration, je concentrais mes neurones et mes muscles dans une seule direction : Survivre et contre-attaquer. Un assaut direct, c'était une chose, mais le type était intelligent et surtout connaissait mes capacités, il avait donc prévu une surprise. "Mais quoi ?" Tout le sel était dans cette question et à son brusque virage, je compris vite la chose. Cherchant à prendre le contre-pied de l'attaque, je fus quand même surpris par la directive et surtout l'usage de la lame à deux mains dans le processus... Je savais manier une lame unique et je ne m'étais jamais risqué à la doubler, sans doute pour privilégier le Iaido dans toute sa splendeur, mais mon katana restait dans une main simple, pour me laisser le champs libre avec mon autre membre pour attraper ou donner un coup de poing. Un avantage technique qui fut récompensé par une coupure sur l'épaule, rien de bien méchant surtout vu l'ampleur de la frappe qui visait à trancher le tout, mais c'était une touche dont je pouvais avoir honte dans le futur.
"Tu veux de la vitesse ?" Profitant du focus de Urumi sur sa petite victoire, je mis la main sur ma propre lame. Le bon vieux katana que je portais à la ceinture, laissant la Traductrice et sa petite portée dans mon dos, pour des adversaires plus démoniaque. Ce faisant, je me replaçais pour faire face au joyeux duelliste qui voulait mieux connaitre mes capacités, en lui montrant directement la chose. Une impulsion dans le bras, laissant glisser l'acier froid sur le contenant de bambou, et l'arme fut dégainée en laissant un coup franc visant le torse de mon camarade.
- Technique 1:
Dageki no sakkaku ,"Illusion du coup"
DOMAINE : Kenjutsu
NIVEAU : C2 de Kenjutsu - Amélioré par la C3 Maitre des lames
DESCRIPTION : : Technique de Iaido qui consiste en un coup ultra-rapide, sans possibilité de percevoir la lame
CONSOMMATION CHAKRATIQUE : Faible
Lame au clair, je restais sur ma position alors qu'un nouvel assaut se présentait à moi... Évidemment, je ne voulais pas le blesser, encore moins le tuer. Nos coups ne visaient qu'à tester la défense et l'attaque de notre prochain. Lorgnant sur la posture de mon adversaire, je pris également une vraie position d'attente.
- Faisons en sorte de ne pas finir comme Yojiro Sanosuke et Watanabe Hitomi, à s'entretuer ! Ricanant, je pris parfaitement conscience de la nature cruelle et coupante des deux armes engagées dans le conflit d'entraînement. Surtout qu'il reste l'armure à défaire ensuite ! renforçant la poigne sur la garde de mon arme, je repartais à l'assaut. Pour le reste, je suis votre homme !
Un pas, puis un autre, et me voilà en train de sauter pour m'aider de la gravité et de mon poids ainsi mis en jeu pour passer la défense de mon adversaire.
- Technique 2:
Mugen no bōkō, " Assault infini "
DOMAINE : Kenjutsu
NIVEAU :C2 de Kenjutsu - Explosivité C2
DESCRIPTION : Attaque rapide, basé sur un saut et une vrille pour attaquer verticalement l'adversaire
CONSOMMATION CHAKRATIQUE : Faible
Une attaque simple, pour vérifier les propres défenses de mon camarade et voir si ma petite vrille pouvait l'abuser... Sinon, j'allais devoir de nouveau mettre en jeu mes jambes pour esquiver et me replacer !
Banzaï !
- Résumé :
Surprise pour Kunao, il se prend dans le piège et s'en sort avec une coupure (utilisation d'explosivité c2 pour ne pas me faire trancher)
Puis technique 1 et technique 2 (spoiler dans le rp) pour montrer les capacités de Kunao !
Erratum : Kunao du passé à certaines compétences pas encore débloqué, j'ai évidemment pris en compte tout ça, surtout pour la vitesse de déplacement et de réaction.
CEYLAN
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Dim 26 Nov - 19:13
La contre-attaque de Kunao trancha un large sillon argenté dans la brume cotonneuse, manquant de désarçonner Urumi qui se jeta en arrière.
Mais pas assez vite.
Le katana du Croc-Blanc ripa contre l’Ôsode* (*épaulière large) de l’Épéiste puis trouva un interstice entre les pièces de son armure de fer pour lui entailler les chaires, juste à côté de la clavicule, dans une blessure superficielle.
Le jeune homme grimaça tandis qu’il s’éloignait en demi-salto inversé.
Il se réceptionna sur un bras, effectua une nouvelle culbute pour disperser l’énergie cinétique, puis atterrit sur le sol dans un dérapage contrôlé qui l’éloigna de Kunao.
Pour un temps seulement.
À la seconde où il ramenait la garde de Taishou en avant, l’autre était déjà sur lui.
« Faisons en sorte de ne pas finir comme Yojiro Sanosuke et Watanabe Hitomi, à s'entretuer ! Surtout qu'il reste l'armure à défaire ensuite ! »
L’attaque arriva par le haut, obligeant Urumi à lever son arme…
« Allons... (un demi sourire se dépeignit sur ses lèvres, mais ses yeux restèrent concentrés) …n’est-t’il pas dans l’intérêt des jeunes générations d’être plus sage que les précédentes ? »
…mais au lieu de cela, Kunao atterrit à pieds joint hors de portée de Taishou, et pivota sur le côté dans un enchaînement stylistique, sa lame vrillant soudainement comme les pales d’un moulin alors qu’il plongeait vers son adversaire.
Sa vitesse était foudroyante.
« Pour le reste, je suis votre homme ! »
Urumi se fendit sur le côté, son mouvement brusque faisant voler le la poussière de neige quand son talon heurta une congère.
L’incident indélibéré fit naître une idée en lui qu’il garda dans un recoin de son esprit.
« Humpf… »
Abandonnant toute idée de parade, il se lança dans une sarabande faite d’esquives et de contorsions complexes pour tenter d’échapper au tourbillon d’acier.
« …tu es… »
Un coup lui entailla la pommette droite.
Un autre traça une ligne d’étincelles chatoyantes sur le Rokuma-dô* (*poitrail) de sa cuirasse lamellaire.
« …doué. »
Il serra les dents et passa rapidement au crible l’état de sa situation.
Daijōbu* (*très bien), impossible de faire trainer le duel avec lui en combat rapproché. Il est trop fort.
Concentrant soudainement son chakra dans ses jambes, l’Épéiste rompit brutalement le contact tout en replaçant Taishou dans son baudrier… flanqua un violent coup de pied dans la congère sur laquelle ils étaient tous les deux appuyés –la neige vola en direction du visage du Croc-Blanc- …et profita de la diversion pour foncer dans la brume en direction d’un bosquet, espérant que son enchaînement lui avait permis de gagner assez de temps pour élaborer sa stratégie.
À travers le voile du crachin, sa silhouette devint de plus en plus indistincte au fur et à mesure qu’il s’éloignait.
Changement de tactique, donc.
Déboulant comme une furie d’acier bleuté devant la caricature décharnée d’un arbre qui commençait à peine à bourgeonner, il puisa dans ses aptitudes au Ninjutsu pour courir à la verticale sur la surface du tronc –ses mains effectuant plusieurs mudras dans la manœuvre-, puis, contourna subitement la base de l’arbre pour se dissimuler derrière une branche.
Lorsqu’il eut terminé ses signes invocatoires, un clone de lui-même apparut à l’endroit où il venait de prendre appuie –dans une zone se voulant cachée du regard de Kunao-, puis…laissant cette image artificielle de son effigie à l’endroit où elle était apparue… commença à sprinter en hauteur ; d’arbres en arbres et de branches en branches, autours de la zone dégagée ou il avait laissé son adversaire.
Changeant brusquement de trajectoire, il se laissa glisser le long de son perchoir, et atterrit en souplesse sur le sol pour foncer en direction du Croc-blanc.
Nouveau coup de pied dans la neige lorsqu’il arrive à son niveau. -Kunao mordra-t’il à l’hameçon ?-
Puis Taishou fuse en direction de son visage pour s’incurver au dernier moment.
Si la lame le frapperait, ce serait de son plat, dans un coup non-létale.
Et soudain.
Juste quand l’épée du Yugure fut sur le point de le toucher, il put sentir une présence dans son dos.
La neige envoyée par Urumi n’avait été qu’une diversion pour permettre à son clone de l’attaquer par derrière, en simultanée avec l’offensive de son original.
Le coup du double de chakra fusa vers l’épaule du jeune homme à la chevelure ivoirine, dans une attaque non-létale, elle-aussi.
Qu’allait faire Kunao ?
- Récap:
- C1 Danseur en Esquive pour tenter d’éviter l’Attaque 1 de Kunao, mais n’y arrive que partiellement, récoltant une blessure superficielle au passage.
- C2 Acrobate en Esquive pour échapper à l’Attaque 2. Certains coups passent et touchent encore une fois Urumi, provoquant de nouvelles blessures bénignes.
- Urumi tente d’aveugler son adversaire pour se dégager en lui envoyant de la neige au visage, puis fait usage de la C1 Vélocité en Vitesse pour fuir en direction du sous-bois qui encercle la zone.
- C1 Shinobi en Ninjutsu pour courir à la verticale sur la souche d’un arbre et créer un clone de chakra, se voulant caché de Kunao (tu peux décider si tu arrives à le voir ou non)
- Urumi se ballade d’arbres en arbres autour de Kunao dans l'objectif de capter son attention sur lui (il est entièrement visible malgré la brume), puis fait à nouveau usage de la C1 Vélocité en Vitesse pour foncer vers ton personnage. Il tente encore de le déstabiliser en lui projetant de la neige (mais ton perso y est peut-être préparé), puis t’attaque de face avec C2 Duelliste en Bukijutsu pour te porter un coup non-létale. Dans la foulée, tu peux comprendre que le coup de pied dans la neige était en réalité une diversion censée permettre au clone d'Urumi de t’attaquer par derrière, mais sachant que tu es plus rapide que lui, tu l’as peut-être vu venir et anticipé ce qui allait se passer.
Stats de mon personnage dans cette temporalité :
BRANCHE : BUKIJUTSU
► C1 Soldat
► C2 Duelliste
► C2.2 Bretteur Démoniaque
BRANCHE : VITESSE
► C1 Vélocité
BRANCHE : ESQUIVE
► C1 Danseur
► C2 Acrobate
BRANCHE : EXPLOSIVITÉ
► C1 Esprit Vide
BRANCHE : RÉSILIENCE
► C1 Pragmatique
BRANCHE : NINJUTSU
► C1 Shinobi
BRANCHE : KUCHIYOSE
► C1 Observateur
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# Re: Le dernier vœu - Mission B [Fumiri Kunao] Mar 28 Nov - 8:41
Dernier voeu
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Des coupures, un prêté pour quelques rendues. Plissant les yeux, j'espérais ne pas avoir coupé trop profond pour ne pas ennuyer mon coéquipier ou lui laissait une trace à vie... Je savais la douleur d'être défiguré, mon front en était la preuve sous le bandeau.
Bien vite, mon interrogation fut coupée par de la neige balancée dans mon visage alors qu'Urumi quitté notre champ de bataille improvisé. De ma main libre, j'essuyais la souillure blanche et j'observais la directive de mon adversaire : S'il voulait que je le suive, c'était râpé. Fixe, immobile, écoutant la brise voler dans les feuillages je percevais quelques morceaux de mouvements... Mais le shinobi était rapide, et intelligent. "C'est quoi ton plan ?" Prenant une grande respiration, je me tenais prêt à la prochaine attaque.
C'était toujours un peu la même chose : Contact, puis les ennemies comprenaient que c'était compliqué, alors ils changeaient de voie... Le kenjutsu laissait peu de place à l'improvisation, ou à la baisse de régime. Il fallait se donner à cent pour cent. Si l'ennemi était supérieur, on ne pouvait pas changer la donne comme ça. Le Yugure était malin, il avait saisi notre différence de niveau et il avait trouvé la stratégie... C'était à ma charge, maintenant, de savoir comment saboter son plan.
Je n'étais pas qu'une lame.
Soudain, des bruits : Quelqu'un passait de branche en branche, usant des techniques de ninja chère au cœur de certains. Dans l'hiver rude, le bois mort faisait un vacarme de tous les diables et même la neige ne pouvait pas empêcher les bruits de craquement et d'encaissement du végétal. Cherchant la silhouette de mon camarade, je le vis finalement descendre pour m'attaquer. "Hmm ?" Un piège, assurément, mais je me tenais sur mes deux jambes, prêt à subir l'attaque. La neige que me lançait encore le brave oiseau de proie fut contrée par ma main protégeant mon visage : ce n'était pas le mieux, puisque ma vue était coupée, mais mon katana en première ligne pouvait me défendre les cruelles secondes m'empêchant d'être aveuglé...
- Hmm. Grognant, je sentais des picotements dans mon dos. Une autre attaque ? Mon instinct me criait que quelque chose fonçait dans ma direction et les légers crouch crouch que je percevais maintenant, dans le filigrane de cette poignée de seconde, me laissait supposer que Urumi avait bien joué ses cartes. Pas mal.
Visage ou épaule, dans la seconde où mon instinct décidait plutôt que mon cerveau, je me baissais pour éviter les deux coups... Mais je n'étais pas dupe, il était une fine lame à même de pouvoir corriger une trajectoire ou juste double, voire tripler, son attaque. Claquant ma langue contre mon palais, je me décidais à jouer comme mon adversaire de deux lames : Une main filant dans mon dos, j'attrapai la garde de Yakusha pour m'en servir comme un Wakizashi. Bondissant pour me relever, je présentais à chacun des Urumi une lame pour les faire reculer durant ma courte ascension : l'attaque était vulgaire, mais pouvait me permettre de gagner de précieuses secondes. Suite à ça, je devais choisir une cible. Un clone restait un clone, une attaque pouvait le détruire et me permettre de m'occuper de l'original, encore fallait-il avoir la latitude pour cela. Je décidais ainsi d'attaquer la petite fouine qui avait visé mon dos, histoire plus de me venger que de déceler le vrai du faux... Je ne pouvais pas savoir et en plus le prédateur aux cheveux noir pouvait avoir prémédité ma réflexion. "Alors, autant ne pas en avoir." Ricanant de cet état de fait, étant un combattant d'instinct, je tournais mon visage vers ma proie pour lancer une attaque.
D'un estoc simple, je transformais l'essai en bondissant pour tourner sur moi-même et présenter mon arme démoniaque en poignée inversée pour chercher à frapper une tête ou une épaule. La lame mise à plat, je ne voulais pas par inadvertance lui planter dans le crâne. "Ce serait... Con."
Deux contre un, c'était presque injuste ! Seulement, on allait faire le même sort à l'armure vivante !
- tour:
Kunao se fait avoir par la neige la premiére fois.
Il ne suit pas Urumi derriére les arbres.
Il entend arriver Urumi par les arbres (l'environnement, mais je peux changer si tu veux) et ne se fait pas avoir une seconde fois.
6eme sens (esquive c2.2) et ultra instinct 'C3 explosivité) me permettent d'esquiver ton attaque combinée en me baissant
Kunao empoigne alors sa deuxiéme arme pour remonter en menaçant les Urumi avec ses lames, puis vise celui du dos avec sa technique :Yamārashi no pōzu,"Posture du Porc-Epic"
DOMAINE : Kenjutsu
NIVEAU : C2 Kenjutsu - C2 explosivité
DESCRIPTION : : Utilisation d'une arme longue (Katana) et d'une arme courte dans une attaque combinée qui vise à feinter et frapper
CONSOMMATION CHAKRATIQUE : Faible
CEYLAN
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