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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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      Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
    Toc toc toc c'est le facteur !
    Feat Kunao



    L’odeur si particulière de l’herbe fraiche, sur laquelle perle la rosée matinale, chatouille tes narines, tandis que tu remontes le long d’une des nombreuses rues de pierre du village des montagnes bleues. L’arrivée du printemps signe la fin de l’hiver, et déjà, les températures se montrent plus élevées, réchauffant la peau des habitants après plusieurs longs mois. Les rues se remplissent, se font plus actives, et les premières fleurs pointent le bout de leurs pétales à travers la roche. Une journée paisible en outre, qui, pour une fois, sera dédiée à ta vie personnelle. Pas de travail, pas de responsabilités, juste toi et la liberté. Quel dommage, oh oui, quel dommage que cette vie privée, si précieuse, se retrouve si aisément mêlée à ta vie professionnelle. C’est le problème quand on ne sait pas faire autre chose Saki. C’est pour ça que, même en cette belle journée, tu te diriges en direction de la demeure d’une collègue, une boite sombre dans les bras, gravée de l’emblème familiale et fermée d’une corde rouge solide.

    Fumiri Hachiru, une femme solide, capable, t’avais accompagnée lors de ta dernière mission et tu dois avouer qu’elle t’a vraiment aidé avec un problème qui te trottait depuis un moment dans la tête, et dont tu n’arrivais par à parler à qui que ce soit. Peut-être que son statut de mère t’a aidé à ouvrir ton cœur ? Ou peut-être le fait qu’elle ne t’a pas vraiment laissé le choix. Oui, têtue, elle l’est, ça c’est sûr, mais cette fois, ça s’est révélé être d’une utilité vraiment primordiale. Culpabilité, doute et insécurité avaient envahis ton esprit, mais quelques mots de la dame avaient suffi à te remettre sur les rails et à t’éclaircir les idées. Un cadeau précieux, qui t’a laissé une dette morale sur les épaules. Et ça, tu n’aimes pas. Alors, comme dit le vieux proverbe : Qui paie ses dettes s’enrichie. Et c’est bien ce que tu comptes faire.

    Enfin, tes iris opales s’arrêtent sur la petite maisonnette que tu cherchais depuis maintenant dix minutes. Sur la porte, cette petite plaque de bois, aux caractères inscrits d’encre, t’informe des habitants de celle-ci : La famille Fumiri, et donc, Hachiru. Enfin, tu y es. Une inspiration, une expiration, et tu t’avances. Ta main toque à trois reprises sur la porte et soudain, tu te rends compte que tu ne sais même pas si la concernée est présente. Tu n’as pas vraiment trop réfléchi dans ton action, tu as simplement suivi ton instinct, sans même t’inquiéter de savoir si tu donnerais une étrange image de toi-même à travers cette action. Les règles sociales banales, ça n’a jamais été ton truc de toutes manières. Avec un peu de chance, la femme trouvera ça adorable ? On l’espère. Ce serait dommage de rajouter un peu plus d’étrangeté à ta réputation déjà ... Particulière.


    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Avec Saki ─ Maison de Kunao - Printemps 806


    Ma mère était sortie.

    Ce qui me donnait toute latitude pour glander dans la cuisine, avec un café et le soleil qui tapait sur les carreaux. D'ailleurs, avec la luminosité, il fallait les faire... Soupirant devant cette constatation, je m'accrochais au dossier de ma chaise comme si ma vie en dépendait. J'avais peu de vrais jours de repos : Déjà car je faisais mission sur mission pour aucunes raisons autres que ma propre volonté, puis mes jours dans le village étaient ponctués par des entraînements ou des rendez-vous pour planifier d'autres missions... Ce départ à Jujou No Sato, pour chasser des contrebandiers, c'était toute une organisation. Ainsi, je ne me laissais que peu de repos, et ce matin, j'avais choisis de ne rien faire.
    Alors, les pieds sur la table de la pièce, je questionnais mes choix de vie active alors que la feignantise gagnait peu à peu mes membres dans une torpeur si... Délicieuse ? Oui, sans doute. Dans mes mains, jointe, une tasse d'un liquide noir et âcre réchauffait ce qu'il y avait à réchauffer puisque le printemps dégageait à grands coups de pieds les derniers vents frais du sommet des montagnes. La vie était douce, quoi qu'on pouvait en dire sur les routes, contre les Yokai. Fermant les yeux, penchant la tête en arrière, je pensais à tous ces jours à me lever tôt pour aller courir ou agiter mon katana, alors que je trouvais tant de sérénité dans une activité si passive. "et si j'arrêtais d'être un soldat pour être juste un arbre ?"

    Toc toc toc.

    Un spasme, une grimace et je me remettais droit, posant la tasse sur la table alors que mes jambes refusaient de se lever pour aller voir qui c'était... Je n'avais pas envie. Qui allait taper à la porte comme ça ? Embêtant les gens actifs qui pouvaient très bien ne pas être là ! J'avais déjà vu des gens sonner ainsi aux portes, proposant de mystérieux comptes formations, ou bien des formules postales pour recevoir le courrier de manière... Plus rapide ? Alors qu'on avait déjà un prestataire, bon sang ! Soupirant, je me levais définitivement pour aller engueuler les inconvenants qui venaient troubler ma méditation du matin.  Fonçant vers la porte en bois qui me séparait de la réalité, je l'ouvrais à la volée pour tomber sur... Saki ?

    - Oh. Grognant, raclant un peu ma gorge pour retrouver de la contenance, je me relaxais alors que ma main tenait encore la poignée de manière brutale. Bonjour. Soupirant, je me demandais si j'étais passé pour un con... Bien conscient que la réponse allait de soi. C'est... C'est pour quoi ?

    J'étais en pyjama, car j'étais chez moi et que c'était le matin, et que j'avais pas l'intention de sortir avant un petit moment... Ainsi, un Tshirt noir et un short tout aussi sombre, qui laissait l'air entrer sur mes jambes. On était en début de printemps, il faisait encore frais à vrai dire. La belle était apprêtée, tenant un petit coffret et ma réaction devant ça fut... Un désarroi palpable.

    - C'est gentil, Saki, mais j'ai déjà mangé... Un peu perdu, ne comprenant guère, je fis une place dans l'encadrement de la porte pour la laisser entrer. Mais si tu veux, je peux t'offrir un café !

    J'avais raté un rendez-vous ? Une lettre ? Une information lors de notre combat qui avait amené à ce qu'elle m'apporte un cadeau ?

    Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Karā Saki
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    La porte s’ouvre brutalement, une chevelure blanche apparaît ... Mais pas celle à laquelle tu t’attendais. Plus courte, hirsute, en pagaille, accompagnée d’une voix plus grave que celle de la femme que tu venais rencontrer. Grognement poussé, tu lis la surprise sur son visage. La même surprise présente sur ton joli minois. Tu ne t’attendais pas à tomber sur lui à cette heure, et encore moins qu’il soit toujours en pyjama à glandouiller. Il t’observa, une seconde, complètement à l’ouest, comme si tu venais d’une autre planète pour essayer de lui revendre je ne sais quel broutille à deux balles. Le colis dans tes bras n’arrange pas. Au contraire, le voilà encore plus confus. Confus, mais prêt à t’offrir une tasse de café, si tu en ressentais le besoin.

    « Oh, salut Kunao. Je venais voir Hachi- ... Ta mère. Elle n’est pas là ? »

    Un peu hésitante, tu t’engouffres dans l’espace laissé par le jeune homme pour entrer dans la petite demeure, le saluant poliment d’un geste de la tête. Ouais, en ce moment même, vous sembliez tout deux dans des univers complètement différent. Tu étais habillée proprement, avec ton habituelle tenue de travail alors même qu’il s’agissait d’un jour de repos, tandis que de l’autre côté, ton partenaire d’entraînement semblait à peine levé du lit.

    « Je ne t’ai pas réveillé j’espère ... Je ne pensais pas que quelqu’un dormirait encore à cette heure »

    Pour toi c’est déjà tard, mais le commun des mortels a besoin de repos la plupart des temps ma puce. Et oui, ils ne passent pas non plus leurs nuits entières à lire des ouvrages de stratégies militaires, de philosophies, ou même des rapports barbants. Et ouais, c’est surprenant, pas vrai ? Mais c’est la réalité.

    « Désolée de m’imposer comme ça mais si ça ne te dérange pas, j’aimerais attendre son retour ici pour lui remettre ce colis en main propre. Tu n’as pas à me tenir compagnie. Tu peux reprendre ce que tu faisais ... Quoi que ce soit. »

    Tandis que tu parles, ton regard se balade un peu partout dans le logement, avec une curiosité non-dissimulée. C’est donc là que vis Kunao ? C’est bien ordonné. Tu ne savais même pas qu’il vivait encore avec sa mère mais après tout, quoi de plus normal ? Il est plus jeune que toi, et normalement, à cet âge, on n’est pas encore tout à fait parti de chez ses parents. Toi, tu es un cas à part, c’est pour ça que ça te semble étrange.

    « Je peux te demander un thé ? Il fait encore un peu froid dehors. »

    Il y eu un long silence entre vous. Le genre de silence malsain qui te donne juste envie de fuir. Tu n’as jamais été très à l’aise avec les normes sociales, mais là, tu sens que tu as fais quelque chose qui n’est pas très bien perçu, même si tu n’es pas sûre d’être capable de mettre un mot dessus et ça te rends maladroitement bavarde.

    « Je peux aussi repasser si ça te dérange que j’attende ici, je comprends, c’est chez toi après tout »

    Bon sang, dans quel pétrin tu t’es fourré encore Saki ?
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Avec Saki ─ Maison de Kunao - Printemps 806


    Entrant, la belle laissa sur son passage un agréable parfum, mais je me rappelais alors que j'étais encore dans ma tenue de nuit et... je sentais mauvais ? Je n'avais jamais eu le réflexe de me sentir et la seule qui avait eu l'occasion de me voir ainsi au réveil était ma mère, trop polie ou gentille pour m'énoncer dignement que j'étais un déchet. Levant les yeux au ciel devant ces questionnements sans fond, je suivais Saki en fermant la porte : Elle regardait la décoration, comme tout un chacun faisait en entrant dans un nouvel endroit.
    Elle s'excusa de me tirer du lit et je fronçais les sourcils, prêt à totalement la contredire avec le peu de fierté qu'il me restait encore dans la situation :

    - Je ne me suis pas ... Évidemment, avouer que j'étais une loque était peut-être un peu difficile. Stoppant ma phrase, je reprenais. Ouais... Je suis rentré d'une mission dans la nuit, alors j'ai rattrapé mes heures de sommeil en moins, haha. Passant mon index sous mon nez, fier de mon esquive, je sentais sur ma main les relents de café : À force de tenir la tasse, j'étais imprégné de la chose.

    Elle voulait voir ma mère, pas ma bouille sale, et elle désirait donc attendre à l'intérieur que sa majesté Hachiru revienne... Hochant la tête, j'acceptais bon gré mal gré sa présence. Je n'allais pas la foutre dehors après avoir proposé de lui servir un café.

    - Eh bien, ma mère est sortie... Elle fait les courses ? Elle va voir une amie ? Je n'en sais rien, en tout cas, je ne l'ai pas croisé, vu que je dormais. Un pieu mensonge, elle était allée faire le marché pour trouver des aliments sains histoire de nourrir son piètre rejeton qui bavait de contentement devant le soleil qui fuitait à travers les carreaux. Elle ne va pas tarder à rentrer, cependant.

    La belle demanda un thé, et je fonçais dans la cuisine pour jeter dans le lavabo le café désormais froid et faire comme si je me levais à peine... Espérant qu'elle n'est pas saisis la contradiction dans le cadre de la maisonnette, je faisais chauffer de l'eau alors que je piochais dans une armoire divers petits sacs pour proposer un choix précis à mon invitée :

    - Alors, tu veux quoi ?  Sencha, Genmaïcha,Gyokuro, Hojicha, Matcha, Bancha ? Tous des thés verts, mais l'Onogoro n'était pas vraiment fertile en d'autres types... Seulement, dans la catégorie vague, il y avait quelques nuances.

    Le Fuka-Mushi Sencha était plus vert et profond et il avait un goût prononcé, mais moins parfumé, alors que le thé Gyokuro était de culture ombrée. Enfin bref... Des petits trucs qui rendaient chaque sac comme un petit univers de senteur et de saveur.
    Malgré mon accueil rustique et ma tenue superbe, un silence s'installa après la sélection... J'avais épuisé mes sujets de conversation ? Sans doute, car elle proposa de repasser plus tard, mais l'eau bouillait et j'avais préparé les tasses, puisque j'allais boire avec elle pour ne pas qu'elle se sente seule dans la panade. Ainsi, je la mettais devant le fait accompli :

    - Tu pourrais, mais je viens de me réveiller et j'ai préparé de quoi boire... Donc, tu dois rester. Tournant la tête, je lui souris gentiment. Et puis, c'est chez ma mère et elle va m'étriper si elle sait que j'ai osé mettre quelqu'un à la porte. Son père était commerçant et elle a gardé des réflexes très... Poli ? Courtois ? Que sais-je ? En tout cas, elle m'a éduquée pour que je tienne un bon accueil et je fais ce que j'ai toujours fait ! Versant le liquide chaud dans les tasses, je passais la paume au-dessus de la vapeur, pour éprouver la température sans me brûler.

    Satisfait de la chose, j'apportai le tout à table en présentant la chaise où j'avais élu domicile il y a à peine cinq minutes : Sur le trajet du soleil, cette position allait réchauffer la petite dame qui avait froid. M'installant en face d'elle, je soufflais sur la préparation, histoire de donner quelques secondes de réflexion, sur ce dont on allait parler...

    - Je ne savais pas que tu connaissais ma mère, enfin, c'est logique vu qu'elle est soldat comme moi. En définitive, elle doit même connaitre plus de collègue que moi, qui suis plutôt jeune dans le métier... Alors, c'était quoi comme mission où vous avez bossé ensemble ? Évidemment, elles pouvaient se connaitre d'autre part, mais la première piste était le travail...

    A elle de me détromper si je faisais fausse route.

    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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    Quel spectacle comique qui se déroule sous tes yeux. Des mots maladroits, un regard fuyant, et un petit sourire fier à la fin d’une explication bancale ne pouvaient que le trahir. Non, il ne dormait pas avant ton arrivée. Sans doute était-il entrain de se prélasser, quelque part sur le sol de la maison, dévoré par un sentiment de procrastination intense. Un petit sourire, étira tes lèvres, rapidement suivi d’un rire tandis que le jeune homme courrait à toutes jambes dans sa petite cuisine pour se débarrasser des preuves. Un rire discret, retenu, loin d’être moqueur mais terriblement amusé. Oui, c’est drôle de voir ton collègue sous un nouveau jour. Avec le travail, tout est toujours sérieux. Encadré. Clair. Alors ce n’est pas désagréable de voir une autre facette du jeune homme pour une fois, même si c’est une facette peu gracieuse.

    « Si elle ne tarde pas, alors c’est parfait ! »

    Tu entends l’eau couler, la vaisselle s’agiter, tandis que Kunao s’inquiète de ton choix de boisson. Thé vert, encore et encore. En cette matinée, un thé noir aurait sans doute été plus adapté afin de te revigorer pour le reste de la journée, mais tu es une invitée alors ... le thé vert sera parfait ! En plus, il y a des variantes en quantité, et ça, c’est la preuve d’un réel amour de cette boisson qui accompagne normalement tes soirées lectures.

    « Un genmaïcha s’il te plaît ! »

    Tu aimes ce petit goût sucré de cette boisson. La saveur du riz caramélisé mélangé aux feuilles de thé. Cet arôme si particulier de noisette qui rappelle le café chaleureux bu en regardant la neige. Ah, Saki, on pourrait parler ainsi longtemps de thé, de ce que tu aimes manger avec, du parfait décors pour profiter d’un moment de tranquillité mais ce n’est pas le moment très chère. Non, tu n’es pas chez toi, ni même seule, et il serait plus qu’impoli de fixer le vide alors que ton hôte te parle. Encore plus alors qu’il insiste pour que tu restes afin de lui tenir compagnie dans ce qu’il décide d’appeler un petit déjeuner et ce, malgré le fait qu’il ne soit pas tout juste sorti du lit. C’est ça, quand on ment, autant le faire à fond hein ! La honte n’en serra que plus grande quand la vérité sera révélée, ce n’est rien.

    « D’accord, d’accord je reste ! Je m’en voudrais si je t’attire des ennuis après tout et j’imagine assez facilement à quel point ta mère pourrait être effrayante si elle apprenait que tes qualités d’hôte ne sont pas à la hauteur de ton grand-père ! Et promis, je ne lui dirais pas que tu as ouvert la porte comme si tu t’apprêtais à me hurler dessus. Ça restera entre nous ~ »

    Mais avec ça, tu vas pouvoir l’embêter ! Et oui, au boulot, tu es sérieuse, voir froide, mais en réalité, c’est juste que tu as du mal à te faire des amis. Tu peux te montrer très taquine quand tu t’y mets et même drôle ... ! Enfin, ça dépend. Quelquefois. Ouais, tu peux aussi être à côté de la plaque. C’est un peu du pile ou face.

    Remerciant alors le fils de ta dernière coéquipière en date pour le thé gentiment préparé, tu prends place sur cette chaise incroyablement bien passé. Les rayons du soleil se mettent à gentiment piquer ton épiderme. Ton sang se réchauffe là où ceux-ci passent, provoquant un frisson le long de ta colonne vertébrale. Tes mains effleurent la porcelaine des tasses, et tu sens la chaleur de celle-ci les envahir. C’est agréable, un thé que quelqu’un a préparé pour nous, pas vrai ? Combien de temps depuis que quelqu’un a prit le temps de faire ça pour toi ? Un sacré bail. Si tu n’étais pas si bloquée avec tes émotions, les larmes te seraient montées aux yeux. Heureusement ce n’est pas le cas. Tu gardes le contrôle, comme d’habitude, une expression faciale courtoise et tes manières bien tenues, pour te concentrer sur les questions du jeune homme.

    « Effectivement, j’ai travaillé avec ta mère il y a peu. Elle a un sacré caractère mais elle a l’air d’être une bonne personne. Même si je n’aimerais pas être en face d’elle en colère ! »

    C’est sûr que la matriarche est loin d’être le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds. Tu aimes ça, faut bien l’avouer. Une personne qui sait ce qu’elle veut et qui colle à ses principes, qu’importe la situation. Un comportement modèle dont beaucoup aurait à apprendre.

    « Rien de bien compliqué, on est simplement partis récupérer quelques denrées des mains de brigands. Le plus long a été le trajet pour être honnête, mais ta mère m’a aidé à faire le tri dans mes pensées, d’où ma venue ici avec une preuve de ma gratitude. »

    D’un geste de tête, tu lui indiques la boîte carrée posée sur le coin de la table et dont le contenu pourrait être ... n’importe quoi ? Avec toi, on n’est jamais sûr d’esquiver la boulette sociale.

    « Et toi le boulot ? On est plutôt bien occupés avec l’arrivée du printemps, beaucoup sont envoyés pour aider les civils à gérer le retour des bêtes et les coulées de boue provoquées par la fonte des neiges, alors tu ne peux pas me dire que tu y échappes, sinon je serais un peu jalouse ... ! J’avais pas eu de jour de congé depuis trois semaines. »

    Et tu passes celui-ci dans la cuisine d’une collègue par rapport à une histoire liée au boulot ... Bien joué Saki, du travail de pro.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Avec Saki ─ Maison de Kunao - Printemps 806


    - Hurler, hurler... C'est un bien grand mot. Un peu honteux, je prenais la blague de Saki comme un petit affront, non sans laisser un sourire sur mon visage. Quelle idée aussi de taper à la porte des gens, c'est inconvenant ! Il faut s'annoncer des jours avant ! Ricanant, je dissipais l'illusion de sérieux d'un geste de la main. Pour autant, une réalité semblait perceptible dans tout cela : Le fait que ma mère pouvait me dérouiller si je n'étais pas digne de l'accueil de sa famille.

    C'était un point d'honneur dans mon éducation : Soldat, épéiste, d'accord, mais d'abord bon hôte et poli... Ainsi, j'avais souffert de tape sur la main quand je ne disais pas "silteplait", ou de petites frappes sur la nuque quand je ne disais pas merci. Un monde de violence sur enfant qui était passé comme une lettre à la poste.
    Est-ce que garder Saki avec moi permettait de montrer à ma génitrice que j'étais un bon fils, histoire de gagner des points ? Je n'irai pas jusque-là. En tout cas, cela occupait ma matinée... Déjà bien remplis par le soleil et le café, d'ailleurs, je regardais ma tasse avec un air désabusé, vu que j'avais échangé le gout avec un autre, qui ressemblait pas mal, avec le choix de la jeune femme. Une gorgée et la ressemblance me frappait aux yeux, malgré le côté noisette qui divisait le tout... C'était moins amer, pour sûr.

    - Alors, tu aimes ? Une question réthorique, si elle avait choisi, c'était qu'elle connaissait et qu'elle aimait bien.

    Une autre question vint bien vite, sur la relation entre ma mère et elle : Une relation professionnelle, pour sûr. Cependant, sa première phrase fut sur combien elle semblait être une femme bien, malgré son caractère de merde.

    - Ma mère est la meilleure, mais il ne faut pas lui dire... Sinon, elle s'énerve. Laissant refroidir la mixture dans la tasse, je reprenais. C'est une bonne mère, quoiqu'un peu trop protectrice, et tout le monde l'apprécie dans le quartier et dans l'armée de Seizan. C'est à ce moment que le sujet de la mission vint sur le tapis : Une lutte contre des brigands, mais surtout une lutte interne pour la demoiselle qui avait amené ma génitrice à devenir une conseillère. Ah, elle a fait ça ? Si elle possédait pas mal de qualité, je n'avais jamais pu avoir de conversation sur la vie avec elle... Hachiru devait garder ça pour d'autres. C'est... gentil de sa part.

    Baissant les yeux sur l'eau foncée, je bus une gorgée pour gagner du temps. J'étais un peu jaloux de l'attention donnée à Saki par ma mère, et sur le remerciement de celle-ci pour la bienveillante mère qui ne me faisait guère profiter de ses lumières... Il n'y avait pas mal de non dit entre nous, depuis la mort de mon père. Je ne me rappelais pas avant, à vrai dire, mais sur certains sujets ont se taisaient autant elle que moi. Des huitres, de sacrés huitres mêmes.

    - Qu'est-ce qui se passe pour que ma mère joue les confidentes ? Un sourire enjoué, même si à l'intérieur, je voulais ma petite place dans cette nouvelle dynamique. Surtout que le coffret qu'avait apporté la demoiselle devait contenir bien des choses intéressantes...

    Elle changea de sujet tout de suite sur le boulot, chose qui me surpris un peu, mais qu'importe... J'étais déçu, en fait, mais j'essayais de garder la conversation dans des dimensions amicales. Nous étions bien occupés depuis quelques semaines : La vie suivait son cours et même avec la mort de Hikaru, on devait continuer nos activités en ignorant la mort ignoble d'un collègue.

    - J'ai bossé, beaucoup : Proche d'ici, évidemment, pour aider les civils... Et je prépare un départ, vers Jujou no Sato, pour une histoire de contrebande. Je suis dirigé par Tadakatsu Ganryu, un juunin, sinon je n'aurais pas eu les droits pour ce genre d'opérations. Je profite donc de mes derniers jours avant le voyage, pour aller me bastonner avec des types qui peuvent manier un peu le chakra, mais rien de grave. Mon épaule me faisait encore un peu mal, après la flèche que j'avais reçue, mais un passage à l'hôpital m'avait permis de refermer le tout sans danger. Pour un soldat, un simple trait n'était rien... En tout cas, j'aimais à le penser. Soupirant, je m'adossais au dossier de la chaise. Je voyage beaucoup, je cours partout, mais j'ai l'impression de plus marcher que de vraiment faire quelque chose. Du coup, cela fait du bien de se poser un peu... Cela change pas mal avec mon quotidien.

    Une nouvelle gorgée, je laissais le temps filer : Elle devait comprendre ce que je disais, en tout cas en partie.

    Le printemps devait me relancer, sinon j'allais couler comme un poids dans l'eau...
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Le moment était agréable et tu en étais la première surprise. Tu n’es pas ce qu’on pourrait appeler une asociale, mais tu t’es toujours sentie très maladroite dans le choix de tes mots. Combien de fois t’es-tu attirer les foudres de subordonnés avec des mots trop francs ? Avec des remarques maladroites, qui ne cherchaient pourtant à blesser personnes. Bien trop de fois. Pourtant, ici, dans cette petite maisonnette bercée par la lumière du soleil, tu te sens à l’aise. Le thé, chaud, réchauffe ton œsophage à chaque gorgée. Tu te sens tellement bien qu’un petit sourire, discret, étire tes lèvres.

    « Il est délicieux »

    Après tout, il n’allait pas te servir un thé dégoutant, si sa mère tenait à ce qu’il soit un bon hôte. Ou alors, c’est qu’il faudrait le prendre comme un message d’hostilité claire. Heureusement, rien de tout ça. Tu pourrais rester ici à savourer le breuvage à la saveur noisette pendant des heures, sans parler, avec un bon libre dans les mains, bercée par les rayons du soleil. Avalant alors une nouvelle gorgée de ta boisson, ton regard s’attarda sur la mine du jeune homme. Bien qu’un sourire fût affiché sur son visage, l’impression qu’il te donnait était bien différente. Peut-être à cause de cet éclat de tristesse dans la voix ? Ou bien même la surprise, suivie d’un hésitation, tandis qu’il apprenait l’aide que sa mère t’avait apporté. Lentement, tu reposas ta tasse contre la petite table de bois. Un petit silence flotta, rapidement brisé par ta voix.

    « Ma dernière mission s’est mal passée et j’ai eu du mal à savoir comme réagir pour la suite. Y’a beaucoup de points d’ombre que nous n’avons pas pu éclaircir, en plus d’être stressant, je m’inquiète aussi de quel doit être ma réaction en tant que tête de clan »

    Même si tu en es la seule membre restante, tu prends très à cœur tes responsabilités et les traditions qui ont bercées ton enfance. C’est ta ligne de conduite. Cette bouée qui te permet de toujours garder la tête hors de l’eau. Pourtant, parfois, la pression, l’inquiétude de détruire une famille pour laquelle ton père a lutté toute sa vie, t’écrase, sans pitié aucune. Peut-être qu’un jour, tu pourras en reconstruire la grandeur, mais pour l’instant, tu te dois de préserver la réputation de la famille aux yeux opalescents.

    « Elle connaissait mon père, je suppose qu’elle a eu un peu de pitié. En tout cas, elle n’a pas tari d’éloges sur toi pendant notre discussion. Je n’ai pas l’impression que tu sois conscient de l’estime qu’elle te porte. »

    Et te revoilà avec ta délicatesse légendaire. Au moins, ça a le mérite d’être clair. Et qui sait, peut-être que ça aidera les deux Furumi à se parler ? Ouais, il ne faut pas trop rêver, je sais. Mais le destin est imprévisible, même au plus brillant des esprits, alors l’espoir a sa place toute désignée dans nos hypothèses.

    « Enfin bref, elle m’a aussi passé une sacrée rouste, ça faisait un bail que ça ne m’était pas arrivée. Ça me manquait presque. Je dis bien presque. »

    Oui, la mère du jeune homme t’avais bien remis les idées en place, mais l’ambiance n’était pas vraiment aux câlins et aux sucreries à ce moment-là. L’avantage aurait été l’efficacité de cette technique, pour te remettre un peu les idées en place. Portant à nouveau la petite tasse de porcelaine à tes lèvres, tu prêtes alors ton oreille aux paroles de ton partenaire d’entraînement, hochant la tête calmement. Le travail était prenant, comme pour tous. Et en ce moment, de nombreux voyages entraînaient les soldats des montagnes hors de la cité de roches, à cause d’une recrudescence de brigands en tout genre. Un nom, néanmoins, attira ton attention dans son explication. Te redressant légèrement sur ta chaise, ton visage s’illumina franchement et un petit ricanement t’échappas.

    « Tu pars en mission avec Ganryu ? J’espère que t’es bien accroché, il n’est pas du genre à y aller avec le dos de la cuillère, crois-moi. Je suis partie à plusieurs reprises en mission avec lui ! Mais c’est un chic type, faut juste réussir à trouver son côté nounours »

    Ah, tu te rappelles encore ta toute première mission aux côtés du géant de muscles. Une sacrée aventure, durant laquelle il n’en avait fait qu’à sa tête, mais où vous avez tissé un lien de confiance. Un mal pour un bien en outre. La preuve, votre seconde mission, bien que chaotique, s’était finalement plutôt bien déroulée, même si tu aurais préféré éviter certains ... passages de celle-ci.

    « Tu lui passeras le bonjour de ma part, et rappelle lui de ne pas foncer tête baissée, sinon, tu vas bien galérer ~ »

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    - Tant mieux. Le thé était bon, c'était déja un début. Je me sentais moins perdu qu'il y a quelques minutes, mais le soleil ne me chauffait plus... C'était peut-être lié ?

    Au sujet de son mal, elle resta volontairement ou non vague sur le sujet : Une mission qui s'était mal passée, et voilà qu'elle doutait devant l'ignorance de certaines réponses. Les questions pouvaient nous bouffer : Je me posais moi aussi quelques interrogations techniques, ou mythique, concernant notamment le bois d'Éden. Je nageais dans le vide et sans doute que Saki aussi.
    Seulement, sa position de chef de clan me sauta aux yeux dans sa phrase : elle était dirigeante d'une famille ? Elle était pourtant de mon âge, alors il s'était passé quelque chose...

    - Je vois, mais pourquoi ? Vague était ma question, je précisais la chose. Je veux dire, quel est le lien entre cette mission et ton rôle de chef de famille ? Sans doute que c'était idiot, mais il me manquait pas mal d'informations... Pardon si c'est indiscret.

    J'eus toutefois un début de réponse plus tard, concernant son père : Ma génitrice avait pitié ? Ouvrant la bouche pour contredire, en révélant que ma mère n'était pas du genre à s'attrister des autres, la suite de la phrase me cloua le bec. Elle avait dit du bien de moi, et je donnais l'impression de ne pas savoir combien elle m'estimait... C'était...

    Logique.

    - Mon père est mort quand j'étais jeune, ça a créé quelque chose entre nous. Je ne vais pas te bassiner avec ça, elle le sait et moi aussi, mais on a beaucoup de qualités, communiquer n'en fait pas partie. "En tout cas, pas entre nous." On avait dû faire notre deuil chacun de notre côté, comme des similiétranger qui vivaient ensemble... Enfin, j'étais trop jeune. Elle avait dû s'occuper de moi, me gardant avec elle, mais avec une distance étrange qui faisait que je ne pouvais sentir un quelconque support émotionnel.

    Cependant, elle avait lutté pour me garder quand Seizan m'avait appelé à être formée, à ma dizaine d'années, à la caserne du village... Tout ça pour me regarder avec des yeux ronds la plupart du temps et me sortir quelques phrases quand ça lui pétait. J'aimais ma mère, mais vivre avec elle était un rendez-vous quotidien avec l'image damnée d'une famille brisée par la mort.

    - Tout ça pour dire que... Non, je n'en sais rien. Tu me l'apprends, en fait. Ricanant, j'étais tout sauf amusé, mais la situation n'appelait pas à une colère ou une morale quelconque... Je ne m'étais pas ma situation familiale sur la table, préférant le thé ou un café. Mais il y a une chose que je sais, et ça peut te rassurer, ma mère n'a pas pitié des gens : Elle a perdu son mari, comme tu as perdu ton père. Elle te comprend, sans mettre un quelconque jugement. "J'ai perdu mon père aussi, mais autant ne pas le dire."

    Comme certains sujets, je ne souhaitais pas afficher clairement mon point commun : Je n'étais pas de ces envieux qui s'exclamaient "moi aussi, moi aussi !" À tout bout de champs, voulant parler d'eux plus que de leurs peines ou de ces sujets qui les liaient aux autres.
    Et justement, la belle m'expliqua que Hachiru lui avait mis une sacrée rouste... Là, je reconnaissais ma génitrice, dans toute sa splendeur. Si je l'avais vu un instant comme une conseillère calme et avisée, la révélation de son caractère agitée, même en public, m'arracha un sourire qui disparu dans la tasse que je buvais vigoureusement.

    - Je vois parfaitement ce genre de choses chez elle. Posant de nouveau le contenant sur la table, je reconnus tout de suite le changement de sujet concernant le travail nouveau du printemps, auquel j'avais ajouté quelques éléments de mon crû.

    Notamment cette mission avec Ganryu : Si elle avait travaillé avec le géant, elle m'apprit aussi qu'elle l'appréciait et donna même quelques indications et conseils pour bien travailler avec lui... Rigolant, amusé de cette rencontre des grands esprits, je ne tardais pas à ajouter :

    - J'ai travaillé un peu avec lui : On a chassé des contrebandiers déja, dans l'Ouest, mais ce n'était clairement pas assez, qu'on doit remettre le couvert vers Jujou No Sato. Soupirant, je me laissais envahir par une certaine nostalgie : je l'ai rencontré il y a un an, sur le terrain d'entraînement... Et je peux dire qu'il sait très bien foncer tête baissée, vu comme il m'a plaqué au sol comme ça. Gloussant un peu, je reprenais. Il est solide et on peut compter sur lui, c'est une qualité rare et apprécié, surtout quand on est un haut gradé comme ça... En tout cas, il m'a déja protégé pas mal de fois et j'essaye continuellement de lui rendre la pareille. Tapotant de mon index gauche sur la table, l'autre main occupée à tenir la tasse, inutilement vu qu'elle était posée sur le bois clair, j'attendais quelques secondes, perché dans les souvenirs des semaines précédentes. Il se bat comme un lion, en fait, ou un ours... Peut-être que l'image de l'ours est mieux. En tout cas, quand je dois foncer, je sais que quelqu'un va me suivre.

    La confiance, c'était précieux dans les situations critiques : Avec lui à côté de moi, ou dans mon dos, je savais que les problèmes ne pouvaient venir que de face... Ce qui n'avait pas empêché quelques flèches de passer ce bouclier important. Comme un rappel, mon épaule vint me secouer un peu et je lâchais ma boisson pour venir appliquer ma paume dessus, comme pour calmer cette douleur invisible, depuis longtemps guéris, en tout cas dans la chair... Ce réseau était une maladie vicieuse et comme une métaphore de sa survie, ma blessure picotait. J'espérais, secrètement, que de détruire tout ce beau monde allait m'assurer des sommeils moins portés sur mon épaule.

    - En tout cas, tu ne peux pas compter sur moi pour le raisonner : je suis plutôt comme lui. Ce n'était peut-être pas une situation d'avenir, au final...

    Comment était mon père, en mission ?
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    « Le lien ? »

    Un petit sourire étira tes lèvres, tandis que ton regard se perdait au loin. Des doigts retraçaient le bord de la tasse, avec délicatesse, tandis que mille pensées envahissaient ton esprit. Il y avait tant à dire sur les responsabilités qui pesaient maintenant sur tes épaules. Invisibles, mais pourtant bien présentes. Comment pouvais-tu résumer tout cela, de manière simple, sans trop te confier sur les sombres angoisses tapies au fond de ton cœur. La danse de tes doigts s’arrêta enfin, quand finalement, une réponse te vint en tête.

    « Même si notre nom n’est que peu connu, les Kara sont une des familles nobles d’Onogoro. Quand je prends une décision importante, c’est également une décision du clan. Je tiens ... énormément à mon héritage familiale, et je ne voudrais pas détruire la réputation respectable que mes ancêtres ont forgé au fil des années. »

    Les traditions, la philosophie de vie du clan, les accomplissements bercés dans l’ombre ... Tout ça était précieux à tes yeux, et tu ne veux pas tout détruire par des décisions précipitées. En tout cas, cette conversation se trouvait être un bon défouloir pour vous deux. Tu avais l’occasion de laisser transparaître un peu la solitude et l’inquiétude qui t’accompagnaient, et Kunao quant à lui, avait l’occasion de mettre en lumière le passif compliqué avec sa mère. Tu te sentais coupable d’avoir foutu les pieds dans le plat comme ça. Tu te sentais, pour être plus précise, comme un éléphant sur la corde raide. La moindre erreur serait fatale, et rien n’était à ton avantage. Tout ce que tu pouvais faire, c’était d’être honnête et espérer que le jeune homme n’y voit pas là un manque d’empathie, mais plutôt une forme de respect.

    « Désolée, je t’ai sans doute blessé mais j’avais l’impression que tu avais besoin de l’entendre. Je me suis sans doute trompée »

    Après tout, tu ravivais des blessures certainement encore ouvertes. On se remet rarement d’un foyer brisé, et ça, tu peux le comprendre mieux que quiconque. Lui aussi avait sans doute perdu un parent ce jour-là, mais tu n’avais pas envie de le pousser plus que ça dans ce sujet. Ce serait cruel. Vous concentrer sur une discussion de travail était la meilleure option pour chacun d’entre vous. Le personnage principal était alors une mission prévue entre Kunao et le géant de muscle qui était ton partenaire. Une conversation bien plus légère, et qui avait dessiné une mine amusée sur ton visage. Visiblement, les deux soldats de Seizan se connaissaient déjà, et leur relation était plutôt positive. Oui, Ganryu était un bon chef d’équipe, malgré son entêtement parfois problématique. Il était le genre de personne à qui on pouvait faire confiance, les yeux fermés. L’image d’un ours émergea, et cela te fit rire, aux éclats. Oui, c’était exactement le bon animal pour décrire le géant.

    « C’est l’image parfaite ! Un grand ours qui fonce dans le tas ! »

    Rien que d’imaginer Ganryu avec de petites oreilles rondes et un pot de miel te faisait mourir de rire. Toujours ce grand sourire aux lèvres, tu sirotas les dernières gorgées de ton thé avant de reposer délicatement la tasse contre le bois clair de la petite table ensoleillée. Les rayons dorés venaient faire briller ta chevelure lunaire et scintiller tes iris aux étranges nuances colorées.

    « Tu as raison, c’est le genre de personne en qui on peut avoir confiance. C’est assez agréable d’être sur le champs de bataille avec lui, pas vrai ? »

    Les deux semblaient avoir vécu des moments charnières pour leur partenariat. Vu la manière dont le seizanjin attrapa son épaule, il était même aisé de deviner qu’il avait été blessé en mission. Néanmoins, poser la question serait sans doute déplacé, et tu avais déjà fait assez de boulettes à ton goût depuis ton arrivée ici. Alors, tu te décidas à retenir ta remarque, et te concentra sur un autre aspect du sujet.

    « Il vous faudrait au moins quelqu’un pour vous retenir si vous sautez dans le danger sans prendre le temps de réfléchir. Comme on dit, il faut une tête pour bien utiliser les muscles ! »

    Il serait surprenant que tu penses le contraire, vu la famille dont tu es la tête.

    « En tout cas, tant que vous ne tombez pas sur des jashinistes lors de votre mission, tout devrait bien aller. C’est dommage qu’il n’y ait pas assez d’informations ou de recherches sur les différentes pratiques, je suis sûre que ça lui serait utile pour les repérer »

    Au cours des dernières semaines, tu t’es plongée dans la lecture de bien des livres, pourtant, impossible de trouver de réelles informations concrètes sur les pratiques de la sombre église. Les textes, pour la plupart, reprenaient simplement l’histoire religieuse d’Onogoro, mais aucun d’entre eux ne venaient faire étal de connaissances factuelles, de rituels précis, ou bien d’une quelconque réelle forme d’organisation. Pourtant, il y aurait de quoi faire, tu en es sûre. Mais partir enquêter, comme ça, sans rien dire et sans accord du village était bien plus compliqué qu’il n’y paraissait. Un petit soupire passa la barrière de tes lèvres tandis que tu te laissas tomber contre le dossier de ta chaise en croisant les bras sur ta poitrine.

    « Qu’est-ce que tu en penses toi ? Un avis extérieur supplémentaire m’aidera peut-être. Tu crois que le Seizankage me laisserait partir pour faire des recherches, comme ça ? »

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Clignant des yeux, j'incorporais dans mon esprit les modestes excuses de Saki... Buvant une gorgée, je laissais les mots tourner dans ma tête, avant de dire :

    - Il y a pas de soucis, tu pouvais pas savoir... Et puis, les conversations ne tournent pas toujours dans le sens que l'on veut. Qui aurait pu savoir que j'allais me lever ce matin pour parler de ça ? Personne, surtout que selon les versions, j'étais réveillé depuis peu de temps... ou bien depuis un bail, mais j'avais glandé.

    Et justement, comme si elle comprenait la chose, la belle partit sur un autre sujet, bien moins personnel et donc bien plus sympa à développer... toutefois, je ne voulais pas paraitre comme une porte fermée, j'étais juste plus prompte à parler de ma relation avec ma mère... Avec ma mère, justement. Concernant son clan, je ne savais pas trop quoi en penser... Cela devait être lourd d'ainsi porter le poids d'une famille, d'une image, d'un symbole aussi énorme que celui de la généalogie et de l'histoire des aïeux. Forgeron de père en fils, les Fumiri avaient un peu écarté mon géniteur, Hachi, de la suite des événements quand il avait annoncé vouloir devenir samouraï...

    Entre nous, on préférait l'image d'un Ganryu ursidé et elle s'amusa de la chose alors que je ricanai de mon côté. Quid du respect envers ses ainés ? Deux jeunes d'un âge proche joués les rebelles en se moquant gentiment de leur supérieur... C'était cathartique, en fait.

    - Agréable, je ne dirais pas... mais ce n'est pas sa faute, c'est juste que se battre c'est plutôt dangereux. Il protège vachement et prend les choses en main, donc disons que... oui, effectivement. Ma conception du combat était un peu différente des gros bastonneurs qui aimaient le sang, la sueur et les larmes. Je me battais quand il fallait, pour survivre, et je savais qu'un mauvais coup de katana et je n'étais plus là, ou bien, j'étais considérablement diminué.

    Le stress, la tension créait chez moi un état d'échauffement intense : Je voulais vivre, comme tout un chacun, et je devenais ultra-violent pour écraser toute cause de mort dans un périmètre certain. C'est à cette pensée qu'elle répondit, sans le savoir, en parlant d'une tête pour diriger les muscles... Fronçant les sourcils, un bref instant, j'en conclus que...

    - Oui, sans doute... Enfin, ce serait valider le fait que nous sommes complétement idiots, mais j'ai pu constater que certains choix auraient pu être faits différemment, durant nos coopérations... Enfin, on ne saura jamais vraiment comment les choses auraient pu tourner. Je me souvenais, tout de même, que j'avais joué de diplomatie contre les contrebandiers, mais je m'étais heurté à la résistance fierte du chef sur son trône de merde. Après, faudrait une certaine personnalité pour nous retenir... Pas  n'importe qui pourrait le faire.

    Si je pressentais où est-ce qu'elle allait venir, je voulais voir ce qu'elle allait amener pour préciser sa pensée... Qui sait ? Elle choisit, plutôt, de parler des jashinistes... Sans eux sur notre route, cela pourrait aller, mais ce qui me surpris, ce fut pour les pratiques religieuses, en partie lié à eux, pour pouvoir permettre à Ganryu de mieux les repérer. Dans sa quête...
    Depuis cette fameuse mission, où Hikaru avait trouvé la mort, les croyants dans le dieu du mal avaient perdu du terrain, emportant avec eux la pauvre âme de notre camarade. Un édit était apparu, donnant plus d'informations : Une marque, portée par tous les rebuts de cette congrégation, permettait de les repérer.

    Ce n'était pour autant qu'un symbole.

    - Les repérer ? Vu comme ça, il faudrait une vraie étude de leur comportement... Mais j'ai cru comprendre qu'ils se cachaient bien. Il reste leur marque, qu'on peut examiner sur leur corps, mais ce serait logique qu'ils la cachent... Donc les mains, les cous, les visages ne seront pas marqués. Il faudrait déshabiller tout le monde ? Soupirant, la proposition était non réalisable, et sans doute que cela violait quelques lois... "C'est l'empereur qui fait les lois." Iimpossible... Mais oui, non avons cruellement besoin d'informations. Apprendre, juste maintenant, cette donnée si basique sur eux, cela montre qu'on a des choses à apprendre. Comme les Yokai, les jashinistes étaient une espèce assez inconnue de notre bestiaire ...

    Elle voulait les étudier ?

    À sa question, mobilisant mon avis bien extérieur à cette affaire, je ne pus que plisser les yeux, pensif et à la fois surpris par la démarche... Chuunin de son village, Saki avait des limites dans la direction de ses missions. J'avais dû prendre l'aide de Ganryu pour organiser mon escapade contre les contrebandiers, elle voulait partir seule pour enquêter sur jashin et ses suppôts.
    Alors qu'elle se collait à son dossier, las sans doute de son cheminement de pensée, je me tirais vers l'avant pour passer un peu au-dessus de la table, histoire de poser mes coudes et observer les réactions de ma comparse :

    - Tu as une piste ? Elle ne devait pas être la première à avoir eu cette idée, mais si le réseau était aussi dissimulé, c'était pour une raison... Il fallait une ficelle à tirer, sinon on ne courrait que derrière du vent. L'idée est intéressante, mais il faudrait plus que l'autorisation du chef... Il faudrait un point de départ, un contact ou un prisonnier pour donner quelques références dans ce domaine. Tapotant mon index sur le bois sec, je réfléchissais. De plus, s'infiltrer est soumis à des tas d'inconnus : Jusqu'où aller ? Ce ne sont pas des enfants de chœur...  Et s'ils apprennent ta vraie nature ? Soupirant de nouveau, j'essayais d'être un peu optimiste. Il te faudrait une aide extérieure, ou un autre agent avec toi pour assurer tes arrières.

    Un groupe, une escouade : De quoi protéger autant par l'extérieur que l'intérieur... Et surtout faire transiter les informations. S'enfoncer dans les ténèbres se faisait avec une corde, et une solide lumière pour ne pas sombrer.

    - Un projet à haut risque, pour sûr... Les gains pourraient être faramineux, comme les chances que la Kara ne rejoigne Hikaru dans la tombe.
    CEYLAN



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    Des sales gosses ? Oui, c’était peut-être l’image que vous donniez de l’extérieur. Deux jeunots se moquant d’un troisième plus âgé. Pourtant, c’était bien du respect que vous aviez pour le junin ursidé. Du respect, et une étrange confiance qui s’était construite naturellement. Bien des choses la justifiaient pourtant à tes yeux. Votre conversation te mena à insulter, sans même le vouloir, le fils Fumiri. Tu ne voulais pas traiter les deux soldats d’idiots, loin de là. Tu voulais simplement souligner cette fâcheuse tendance à foncer dans le tas, emporté par un tsunami de sentiments complexes. La peur, la colère, l’excitation ... Tout autant d’émotions qui pouvaient à la fois sauver ou condamner. Alors oui, parfois, il faut une tête. Une personne capable de se détacher de la situation, ne serait-ce qu’un peu plus que les autres, pour prendre la décision adaptée. Pour repérer les pièges, sur une route où la mort attend à chaque croisement. Mais voilà, tes mots sont maladroits, piquants, et te voilà sans doute à titiller l’égo du samourai. Heureusement, même moi je peux voir qu’il s’agit d’un bon garçon ! Parce que, malgré ton innocente maladresse, il ne t’envoie pas bouler, et réponds même à ta réflexion, avec un sérieux tout à fait respectable. Une réflexion que tu écoutes, les lèvres pincées par la culpabilité d’avoir insulté Ganryu et Kunao contre ton gré.

    Là où beaucoup t’aurais regardé comme une jeune chunin trop curieuse pour sa propre sécurité, le croc-blanc voyait une réelle utilité à ton projet. Il percevait ta pensée, les enjeux, mais également les risques d’une telle enquête en solo. Tu l’observas, plisser les yeux, réfléchir, peser le pour et le contre, sans un mot. Finalement, c’était peut-être un talent familiale pour les Fumiri d’écouter tes soucis ? C’était agréable ! Chez toi, tout était atrocement silencieux, et être enfermée avec tes propres pensées pouvait être épuisant. C’est peut-être pour ça que tu es de visite aussi tôt dans la matinée facilement ? En tout cas, tu ne regrettais pas. Kunao montrant un intérêt particulier à ce sujet, tu te redressas pour te pencher à son tour dans sa direction. Vous étiez donc deux à être accoudés sur la petite table de bois, avec tout le sérieux du monde sur vos visages pourtant encore si tendres.

    « L’appeler une piste est un grand mot, c’est plus une ébauche de plan ... J’ai récolté des informations sur les disparitions non expliquées dans tout Seizan et j’ai des raisons de croire qu’un petit rat aurait creusé son trou à Kuma No Kuni »

    La province des ours était parfaite pour faire disparaître des personnes sans suspicion. Il y avait tellement de passage et de commerce à cet endroit que personne ne retenait les visages des passants, et les disparus étaient souvent considérés comme perdus dans les montagnes de Tsume no kuni. Malheureusement, pour l’instant, tout ceci n’était que des suppositions, et les informations concrètes te manquaient. Tu en étais consciente, et ça se voyait sur ton visage. Tu savais aussi que t’infiltrer dans une sombre réunion des adorateurs de la destruction, sans support, était accompagné de grands risques. Mais que pouvais-tu faire ? Demander des renforts ? Entraîner d’autre shinobis dans un projet flirtant avec la mort ? Tu avais du mal à te décider. La mort d’Hikaru avait ravivé de vieilles douleurs, que tu ne souhaitais pas infliger à d’autres innocentes familles par ton simple égoïsme.


    Tes lèvres rosées remuèrent, laissant échapper quelques mots dans un murmure à toi-même, tandis que tu te redressais pour ramener tes mèches blanches en arrière de tes deux mains.

    « On ne plonge pas dans un marais pour en ressortir propre ... »

    Oui, vivre au milieu de monstre, que ce soit pour une courte ou une longue période, aurait des conséquences. Avoir ce lien avec l’extérieur, dont parlait ton collègue, était une nécessité pour ne pas se laisser submerger par l’obscurité. Et puis, un élan spontané. Les mots qui vont plus vite que la raison.

    « Le rôle t’intéresserait Kunao ? »

    Silence. Le bruit du feuillage extérieur résonne, secoué par la brise. Tes iris opales se posent sur le jeune garçon, encore plus jeune que toi. Non, tu ne peux pas lui demander de risquer sa vie comme ça. Sa mère t’en voudrait sans doute à mort s’il y perdait la vie. Tu brisas ton propre silence d’un long soupire.

    Toc toc toc c'est le facteur ! Unknown

    « Désolée, je proposais ça sur un coup de tête, cette mission est sans doute trop dangereuse »

    Pourtant, il serait parfait pout ce travail. Ton regard se pose sur la tasse, baladée entre tes doigts délicats, entaillés à de multiples reprises à force de passer tes journées dans la paperasse, ce sentiment de solitude déchirant t'attrapant à la gorge, lentement mais surement.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Avec Saki ─ Maison de Kunao - Printemps 806


    - Des disparitions à Seizan ? Un rat à Kuma No Kuni ? Interrogatif, je cherchais les informations piles dans les iris de la belle devant moi... Mais c'était presque impossible de déceler la moindre chose, comme ça.

    Si les cultistes étaient infiltrés dans les villages, le village des montagnes bleus n'était pas épargné... Qui, Paris mes camarades, étaient ainsi des salopards qui se payaient ma tête ? Soupirant, je laissais la liste des possibles traitres dans un coin de mon esprit... Céder à la paranoïa n'était que donner la main aux ennemis, et prendre de la distance avec nos amis. En tout cas, vu le comportement de Ganryu et ses inspirations, on pouvait dignement penser qu'il n'était pas de ceux-là... Saki paraissait aussi digne de confiance, mais sa proposition pouvait sonner comme celle d'un agent double. "On a dit pas de paranoïa."

    - Les autorités sont au courant ? Où tu gardes ton information pour toi par crainte qu'une taupe dans l'administration ? Évidemment, si c'était le cas, nous étions hors des règles... Les chuunins étaient des lieutenants, avec quelques droits, mais nous étions quand même limité par certains codes, et surtout une hiérarchie plutôt stricte.

    Faire cavalier seul, c'était quasiment suicidaire, avant même de se frotter avec les encapuchonnés. Il fallait en parler au Kage, ou au moins à un haut-gradé... Type Ganryu, c'était même l'idée principale de la jeune fille, comme je l'avais fait pour mon propre projet. La clef était donc le colosse, mais était-ce assez ?

    - Il faudra quelque chose d'officiel... Le jeu est risqué, mais surtout en pleine lumière. Tous les villages sont à l'affût des ritualistes et si on se lance dans ce type de projet en solitaire, c'est tout l'Empire qui peut nous tomber dessus pour ingérence. C'était notre métier, mais pas nos obligations directes... On obéissait simplement. La bureaucratie était parfois si lourde...

    Encore en pyjama, je me retrouvais moi-même un peu las de toutes les applications de ce que me présentait ma comparse... Qui aurait cru qu'en ce si beau matin, j'allais me retrouver à discuter dans ma cuisine du jashinisme et de la poursuite de leurs terriers ?
    Réfléchissant, déconnecté un peu, je saisis un vague murmure parlant de marais et de propreté... Si le sens précis manquait, vu la tonalité faible, je pouvais comprendre l'idée générale. Il fallait prendre des risques, pour réussir... Quitte à ce que les dangers soient mortels. Soufflant du nez, ma batterie un peu à plat, je la vis se relever pour désencombrer son visage. Elle était si jeune, comme moi, et notre discussion n'était clairement pas le genre de chose que des jeunes devaient avoir... Et pourtant, nous étions là.

    - Le monde part clairement en vrille... Les dents serrés, je me désolais de la lutte contre les démons qui dérapait dans une lutte entre les humains, pour une histoire de religion et de perception de la vie.

    Pour autant, quand elle me proposa de me mettre aussi dans la panade, j'eus un temps de réflexion, légitime en soi. J'aurais pu refuser en bloc, mais quelque chose me disait que je ne devais pas... Que je pouvais faire quelque chose. Mon index tapa encore un moment sur le bois, alors que je rendais le regard à Saki. Elle attendait, elle prenait sérieusement la chose... Elle avait peur ? Elle avait besoin d'aide ? "Qui je suis, si je ne peux aider les gens ?" C'était mon travail, mon devoir même... J'étais devenu un soldat pour ça.
    Si la fille devant moi perdait la vie dans son entreprise, j'allais avoir des remords pour le restant de mes jours... Seulement, c'était dangereux, terriblement dangereux. Hikaru avait été décapité. Je voulais finir comme lui ? "Pas vraiment." Devant ma réflexion, elle fit un pas en arrière dans son argumentaire, s'excusant de la démarche... Comme moi, elle savait bien toutes les implications de la chose. Une petite moue, et je me décidais à répondre :

    - Ne t'excuse pas. Ma main vint se poser sur la sienne, au-dessus de la table. Ce n'était nullement un geste romantique, mais bien un symbole amical, de compréhension et d'entraide. On ne peut pas porter toute la responsabilité du monde, seul… Et cette opération ne peut de toute façon pas être faites en solo. Personne ne te laissera partir comme ça, sans renforts ni soutien. Retirant ma paume de la surface de la sienne, je souris un bref instant. On n'est pas sorti de l'auberge... Mais bon, on est payé pour ça, alors autant faire notre travail.

    Protéger la population de l'Onogoro, c'était plusieurs facettes... Alors infiltrer un culte diabolique, c'était presque de la rigolade face à la menace d'un gros yokai. Je ne comprenais pas encore dans quel terrier je m'étais fourré, mais c'était une autre histoire...
    Comme un signal que l'accord était passé, la porte de l'entrée s'ouvrit pour découvrir quelques pas, et un bruit de sac. Très vite apparurent les mèches blanches de Hachiru, elle avait fait le marché et revenait avec ses provisions.

    - Je suis rentré, Kuna... Oh, bonjour Saki. La grande samouraï regarda son fils, la tasse dans la main de sa jeune coéquipière, et hocha la tête d'un air satisfait. Je suis ravie de te voir ! Elle n'eut alors, que les yeux sur la jeune fille, et je me levais pour aller rincer le contenant de mon thé, l'aillant bu très vite... Plus vite que mon invitée.

    Mais, était-ce bien mon invitée ? Elle venait, à la base, pour ma mère... Pas pour moi.
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Feat Kunao



    La question que tu redoutais arriva : celle de la légitimité de ton action. Elle était nulle. Pour le moment, tu naviguais illégalement sur la piste du culte de la mort. Pourquoi ? Un tas de raison t’y poussaient. La suspicion, le manque de preuve, le doute ... C’était une lutte contre toi-même que tu menais, pour t’affranchir de cette tendance à hésiter dans tes décisions, lorsque tu ne te sens pas à la hauteur. Au fond, même après des années, tu as continué à vivre dans l’ombre de ton père, essayant à tout prix de faire correspondre tes décisions aux siennes, sans avoir l’impression d’y arriver. Le moment d’avancer de toi-même, en prenant réellement en main la réputation familiale était venu, mais l’échec restait toujours aussi effrayant.

    Ce travail en solitaire était plus que dangereux. Tu le savais, et le sabreur aussi. Les autres villages, s’ils te trouvaient à fouiller là où il ne le faut pas, ne resteraient pas de marbre. Les conséquences seraient inévitables, et même Seizan en payerait le prix. Kunao avait raison dans ses paroles, tu devais l’avouer, et essayer de réfléchir clairement et calmement.

    « J’aimerais avoir des informations concrètes avant d’en parler au Seizankage mais tu as raison, contourner l’administration, même pour de bonnes raisons, pourrait m’attirer bien plus de soucis. »

    C’était comme être enchainée au système. Mais ce système en question n’était pas que contraintes. Il pouvait devenir une force. Avec les alliés adaptés, tu pourrais avancer encore plus loin et réellement mettre des bâtons dans les roues des sombres tueurs. La remarque de Kunao ne t’échappa pas, ni même sa posture et son expression. Tu te sentais un peu coupable, d’aborder un tel sujet alors même qu’il se détendait tranquillement chez lui. Dans le regard de l’armée, vous étiez des soldats. Des armes. Des professionnels qui jamais ne doivent plier. Mais la réalité, c’est que vous n’étiez encore que des enfants. Bien trop jeune pour faire face à toute cette merde et s’imaginer un brillant avenir après.

    « Oui, c’est assez bien formulé »

    Une vrille creusant un peu plus profondément chaque jour la tombe d’innocents. Une tombe dans laquelle tu ne voulais entraîner personne par pur égoïsme. Il fallait des personnes motivées. Prêtes à mettre leurs vies en jeu pour défendre une cause qui leur semblerait juste. Ganryu correspondait tout comme toi à ses critères. Sa haine de la cathédrale noire était plus que connue, et la confiance que tu avais placé en lui ne rendrait votre partenariat que plus efficace. Quant à toi, tes raisons étaient ... multiples. Un savant mélange d’esprit scientifiques et de sens de la justice. Tuer au nom de la religion était pour toi le crime d’idiots aveuglés par leur propre égo. Une insulte pure à la vie humaine et aux divinités que ces mêmes personnes vénéraient avec ferveur. Mais Kuano ? Avait-il une réelle raison de vous suivre dans cette obscurité qui laisserait des traces, à n’en pas douter ? Ce fut la raison pour laquelle tu revins sur tes mots, aussi rapidement.

    C’est pourtant l’improbable qui se déroula par la suite. Sa main se posa sur la tienne, amicalement, afin de capter ton attention et te sortir de cette bulle de pensées qui commençait à t’entraîner ailleurs, une nouvelle fois. Ses mots étaient francs, clairs, confiants. C’était une étrange sensation pour toi, tant habituée à avancer seule dans tes idées. Une étrange mais agréable sensation, qui dessina un léger sourire sur tes lèvres alors qu’il relâchait ta main pour s’affaler dans sa chaise.

    « Merci Kunao »

    Que pouvais-tu dire de plus ? Les mots te manquaient. C’était rare. Il n’y avait de toutes manières plus le temps de continuer cette discussion, car soudainement la porte s’ouvrit, laissant apparaître la silhouette de la personne que tu venais, au début, voir.

    « Bonjour Hachiru, je suis ravie aussi.»

    Le fils fuyait déjà la table pour s’occuper de la vaisselle, et sans doute éviter la confrontation. Pas un mot à ce sujet ne sortit de ta bouche. À la place, tu préféras finir le contenu de ta propre tasse, rapidement, avant de te redresser et de rejoindre la dame avec l’épaisse boite noire.

    « J’étais venue apporter ce cadeau pour tes précieux conseils, lors de notre dernière mission. »

    La tradition perdurait chez les Kara. Un conseil était un cadeau à la valeur inestimable. Il était plus que normal d’offrir de petites bricoles en échange. Ainsi, la mère de ton celui que tu commençais à voir comme un réel ami, et en même temps, ta collègue, pourrait trouver de quoi être heureuse dans son colis : Confiseries, un petit talisman d’Omoikane attachable par une petite corde rouge tressée, du thé et même une crème pour sa peau, asséchée par les longs voyages que sa vie lui faisait vivre.

    Ton sourire ne partait plus de ton visage depuis quelques minutes. Ta matinée avait été bien plus surprenante que tu ne l’avais prédit, et une partie du poids qui te pesait avait été retiré de ta poitrine.

    « Je vais certainement devoir repasser d’ici peu. La maison des Furimi doit être sous les bonnes grâces d’Omoikane pour que ses membres soient de si bons conseillers. »

    Oui, c’était un compliment envers son fils, certes déguisé, mais assez clair pour qu’elle le comprenne sans difficulté.

    « Je ne vais pas t’embêter plus longtemps, tu dois être fatiguée avec tes missions. Je vais saluer Kunao et je m’en irais. »

    Partir rapidement était sans doute la meilleure chose à faire pour ne pas créer une ambiance étrange. La saluant d’un geste de tête, tu attrapas ta tasse pour la ramener à la cuisine, là où ton cadet s’occupait déjà de sa propre tasse. Lentement, tu déposas la tienne aux côté de levier, consciente qu’avec son éducation d’hôte, tenter de la laver toi-même serait inutile.

    « J’ai fait ce que j’avais à faire, je ne vais pas gâcher ta matinée de détente plus longtemps ! »

    Oui, tu savais bien qu’il ne s’était pas tout juste réveillé, mais tu t’en moquais de ça.

    « Encore merci pour tout. C’est agréable de parler avec quelqu’un du même âge qui dit les choses franchement »

    Fouillant de ta poche, tu en sortis un second talisman de ta divinité. Celui que tu transportes normalement avec toi. Le tissus rouge était décoré de dragons bleus et de carpes, et le kanji du mot sagesse y apparaissait en grand, toujours avec cette corde rouge si présente dans ta tenue. Et ce talisman, tu le déposas à son tour sur le meuble de la cuisine.

    « C’est un porte bonheur qu’on offre dans ma famille quand on est reconnaissant, j’espère que tu l’accepteras. »

    Un petit rire t’échappa et tu tournas les talons pour finalement partir de la pièce, saluant une dernière fois la matriarche avant de sortir, poliment, sans un bruit de plus, laissant mère et fils ensemble.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    La paume ouverte, le bras à moitié plié contre ma hanche, je regardais le petit objet dans le beige de ma peau... C'était rouge, bleu, décoré de la plus belle manière. Un instant, je regardais la chose avec un air surpris, presque choqué, mais devant la mèche de cheveu qui fusait au vent, alors que Saki se tournait pour partir, je compris un peu lentement que j'avais eu un cadeau... Comme ma mère.

    Ce n'était pas une compétition, loin de là, mais si Hachiru avait gagné son présent avec ses conseils, j'avais eu la même chose d'une manière proche... Un point commun entre les deux générations dans la maison ? Sans doute. L'œil perçant, la matriarche regardait la scène en rangeant ses courses. Cette double vue était toujours étonnante chez elle : Elle voyait, tout en faisant autre chose, mais jamais, elle ne manquait une miette de ce qui l'intéressait. Une vraie petite espionne, alors qu'elle n'était qu'une samouraï, combattante au premier rang dans les batailles. Elle avait manqué le rôle de sa vie : Autant commerçante que guerrière, elle impressionnait.

    Au final, j'avais un peu gagné ma journée.

    Seulement, j'étais un idiot dont les talents en communication laissaient à désirer, jetant un regard vers la génitrice, elle m'indiqua d'y aller... Comme un encouragement silencieux. Qu'est-ce qu'elle s'imaginait ? Enfin... D'un pas vif, je suivis la Kara qui déja s'éclipsait dans l'allée du petit jardin... Ma mére s'en occupait très bien, passant des week-ends dans la verdure. Ces derniers mois, elle ne s'inquiétait que de déblayer le peu de neige qui tombait du toit, mais avec le printemps renaissant, elle allait avoir du travail. Dans l'embrasure de la porte, je lui dis, très clairement :

    - Reviens quand tu veux, on prendra un thé... Et fais gaffe où tu marches, tu pourrais trébucher. Une façon subtile de lui dire de pas foncer dans les ténèbres toute seule, c'était dangereux. Et... Merci. Un murmure, juste pour moi et ma conscience.

    Je voulais être utile.

    Serrant le présent dans ma main, conscient de l'importance de la chose, je pus revenir dans la cuisine, là où ma mère se préparait une décoction une fois son rangement fini... Elle ricanait toute seule, dans son coin. Attrapant la boule à thé pour la disposer dans le sachet de feuille et en tirer une petite partie. C'était celle que j'avais utilisée, en fait... Elle avait eu le temps de nettoyer l'outil pour l'utiliser. "Quelle vitesse." Se tournant vers moi, l'oreille précise, elle me sourit avant de repartir à ses affaires...

    - Quoi ? Dans l'entrée de la pièce, je restais prostrée.
    - Hmm ? Rien. Le ton signalait tout sauf le vide d'intention.
    - Tu veux dire un truc, dis le... Elle se tourna vers moi, l'air un peu surprise, mais faussement. Comme si elle jouait au théâtre.
    - Mais je n'ai rien d'intéressant à dire, mon chéri... Il est beau le collier qu'elle t'a offert. Cette façon de changer de sujet, pour mieux cibler son intention. C'était terrifiant, parfois.
    - Ouais, et alors ?
    - Il est juste joli, je le fais remarquer... C'est tout. Ricanant, elle fit couler l'eau chaude dans la tasse prévue pour. Tout le processus, elle me tournait le dos, mais je sentais parfaitement ses sens se calibrer sur moi pour mieux écouter, comprendre, sentir mes intentions. C'est bien que vous aillez pu parler...
    - Hein ? Reculant ma nuque, dans une posture d'incompréhension, je m'avançais vers la table pour me rapprocher et mieux comprendre... Un réflexe humain, je n'avais pas mal entendu, j'avais juste mal compris.
    - C'est bien que vous aillez pu parler... Elle tourna, son contenant à la main. Vous avez des histoires similaires, vous pouvez avancer ensemble quoi. Je croisais les bras, définitivement je n'aimais pas cette conversation.
    - Je vois pas de quoi tu parles.
    - Mais si. Elle s'assit devant moi, comme si j'allais rester pour continuer la conversation... Et je n'en avais guère envie. C'était dans ses moments que je détestais le plus ma mère, elle savait ce qu'elle voulait et tournait autour du pot. Tu sais de quoi je parle, tu veux juste pas l'admettre... Les dents serrées, je m'assis devant elle, d'une manière un peu agressive.
    - Alors explique-moi, maman.
    - Il est temps qu'on parle, Kunao... Décontenancé par la proposition subite, je plaquais mes mains sur la table. C'était un jeu de dupes, un jeu du chat et de la souris qui se clôturait maintenant...

    Si nous étions de bons conseillers. Entre nous, c'était compliqué... Comme si la colère, le regret, l'amertume avait fait de nous des étrangers. Pour autant, nous avions la même peine, bien cachée dans nos entrailles, et qui nous empêchait de nous livrer à l'autre qui devait bien nous comprendre. Alors quoi ? Il fallait une tierce personne pour libérer le flux, ouvrir les vannes et déclencher la parole ? Sans doute, car...

    Nous allions parler de mon père...
    CEYLAN



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