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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Seizan
    Udezuku Momiji
    Chuunin de Seizan
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    Udezuku Momiji
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      Fumiri Kunao
      Douce matinée de printemps, celle-ci démarrait avec un petit-déjeuner copieux composé d'œufs, de viande séchée et de fruit. Aujourd'hui, Momiji avait rendez-vous aux portes du village pour un départ en mission qui la mènerait à Nendo no kuni. C'était une tâche qu'elle effectuerait en compagnie d'un autre chuunin plus expérimenté qu'elle encore inconnu au bataillon, plus précisément un chuunin qu'elle ne connaissait pas ni de vu ni de nom. Le dit supérieur, un certain Kunao Fumiri devrait la rejoindre, habituée à se lever tôt pour s'entraîner la jeune femme avait quitté son domicile sur les coups de cinq heures du matin. Elle avait passé près de deux heures au terrain d'entraînement, rien d'exténuant une simple routine journalière à base d'exercice cardiovasculaire et de renforcement musculaire. Autant ne pas se fatiguer avant une mission.
      C'est ainsi qu'un peu avant huit heures, elle se trouvait aux portes de la cité à attendre son partenaire du jour, mais pas seulement. La mission consistant à escorter un groupe d'artisan et marchand jusqu'à la Province de l'argile, Momiji retrouva donc le petit groupe devant les portes tout équipé. La mission risquait d'être plutôt longue traverser l'empire du sud au nord avec un tel petit convoi n'allait pas être de tout repos. Les marchands étaient accompagnés de plusieurs charrettes tirées par des bœufs, à l'intérieur des véhicules de transport de la poterie, des mosaïques et autres produits de l'artisanat. En l'absence de Kunao, Momiji se décida à prendre un premier contact avec le groupe :

      Bonjour, qui est... Kotta, demanda-t-elle en regardant son ordre de mission afin d'identifier leur commanditaire ?

      Un jeune homme d'une petite vingtaine d'année vint à la rencontre de la kunoichi, il était un peu plus grand qu'elle environ un 1m85, le teint clair, de cheveux châtains tombant à hauteur de nuque et visage harmonieux. Le dénommé Kotta arborait une musculature dessinée, un grand pantalon de cuir marron, une grosse ceinture de protection du même cuir retenue par un tissu blanc. À ses mains des bandages recouvrant jusqu'à ses avants bras entrelacés dans de la corde solide comme Momiji, il était peu vêtu et se baladait torse-nu. C'est avec un grand sourire qu'il se présenta :

      Kotta Maître Artisan de Nendo:

      Bonjour, je suis Kotta maître artisan de Nendo no kuni, affirma-t-il en tendant la main à la chuunin afin de la saluer.

      Au même moment, un petit oiseau blanc à la tête rouge se posa sur sa tête en gazouillant :

      Ah et lui, c'est Houhou, il n'est pas vraiment domestiqué, mais squatte souvent le sommet de mon crâne, dit-il en riant. Koh ! Koh ! Koh ! Kohpf !

      Ce garçon avait l'air d'être un peu niais au premier abord, mais il se disait quand même Maître Artisan de la Province de l'argile. C'était l'un des plus jeunes du groupe, mais pourtant, il semblait être leur chef ou en tout cas leur porte-parole.
      Le sourire de Kotta n'attendrirait pas Momiji, d'ailleurs, elle lui répondit assez froidement :

      Très bien, très bien, je suis l'une des chuunin qui vous escorterons jusqu'à Nendo no kuni. Nous attendrons mon chef de mission puis nous partirons sur-le-champ, j'espère que vous êtes prêt, dit-elle sans détour sans même prendre le temps de se présenter correctement.

      En l'attente de Kunao Fumiri, la jeune femme décida de sortir sa carte de la région afin de déterminer un itinéraire approprié à son supérieur dès lors qu'il daignerait montrer le bout de son nez. Le voyage étant long et rallonger par la taille de leur caravane, les humains et animaux ayant besoin de repos le convoi allait devoir passer par l'est des provinces des Montagnes Géantes puis des Griffes afin de faire étape dans les différents villages qui se tenaient à proximité des routes de l'empire. Cela augmentait bien sûr le risque de faire de mauvaises rencontres en exposant ainsi leur marchandise partout où ils iraient, mais il leur faudrait bien faire étape de temps en temps de toute manière. De toute manière, les simples sentiers et chemins ne seraient pas adaptés au passage des charrettes et de leurs grosses roues de bois. Ils longeraient ensuite la chaîne de montagnes reliant les Griffes aux Ours puis prendrait plus à l'est pour traverser Insen no kuni en son centre non sans avoir fait étape à la frontière. Enfin, ils bifurqueraient vers le nord pour s'enfoncer dans la Forêt de Pierre avant de finir par atteindre Nendo no kuni. Le voyage prendrait entre 18 et 20 jours selon la météo.

      Eh bien, ce ne sera pas de tout repos vingt journées à marcher et crapaüter dans les rocheuses de la région, reconnue la voix de Kotta qui guettait les cartes de Momiji par-dessus son épaule.

      La jeune femme ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait réfléchi à voix haute exposant toutes ses réflexions sur le trajet permettant à Kotta d'écouter :

      Oui, eh bien, c'est bon maintenant, vous savez par où nous passerons, vous n'êtes pas obligé de me coller comme cela, fit remarquer froidement la kunoichi qui commençait à être exaspérée par la bonne humeur envahissante de Kotta l'artisan.

      @elfyqchan - Never Utopia
      dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
      Fumiri Kunao
      dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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      Fumiri Kunao
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      Pour un voyage, je gardais le katana sur mon dos.

      Le fourreau muselé par une bande de cuir, je passais le tout comme un sac et je marchais bien mieux. Le bambou ne tambourinait pas sur ma cuisse, c'était déjà ça de gagner. Rectifiant un peu mon habit, j'avançais vers la porte de la cuisine pour passer dans le petit vestibule : Il ne me restait qu'à enfiler mes chaussures. Ma mère, Chiharu, était encore dans la pièce de restauration, buvant un café sans parler à son fils : Je ne pouvais pas lui en vouloir, elle avait une vie comme moi et les matinées n'étaient qu'un moment où l'on se croisait. Nous étions des soldats pas très sociaux, pour autant aujourd'hui, elle m'envoya un petit mot entre les deux pièces :

      - Fais gaffe, Kunao. Levant la tête, alors que je lassais mes chaussures, je parus un peu alerté par sa phrase : Elle savait quelque chose ?

      Depuis le temps, elle ne s'inquiétait guère plus pour moi... Ou alors, elle faisait bien semblant pour ne plus m'ennuyer. Sauter au cou de son gamin pour pleurer sa possible mort, cela perd de son effet au bout de la vingtième fois.

      - Je sais. Une réponse basique, qui transmettait aussi un bon sentiment : J'aimais ma mère et elle savait que le monde prenait de plus en plus d'obscurité en son sein. Des changements, de la douleur, la mort en filigrane...

      La mort de Hikaru avait résonné dans le village comme une explosion : Toute l'armée connaissait les risques, mais la décapitation de l'un de nous faisait toujours quelque chose. Un bruit de fond pendant chaque mission : SI le Yokai était l'ennemi, voilà que d'autres le devenaient... Les bandits étaient une chose, mais le mal jashiniste était plus sombre.

      - Ne m'attend pas. Évidemment qu'elle allait m'attendre, on ne perdait pas son mari pour ensuite traiter avec indifférence les absences de son fils. La mort un peu dans l'âme, je sortais enfin sous le soleil de Seizan.

      L'hiver avait laissé place au printemps, comme si tout était calculé... Un rythme bien huilé qui rendait les journées plus chaude, plus ensoleillée et surtout plus verte, rose, rouge... Un amalgame de couleur passionnant qui rendait la petite route jusqu'au point de rendez-vous amusant, à observer ainsi les nouveautés dans le décor. La montagne était haute, mais d'ici je pouvais déjà voir toutes les traces de la nature réveillée sur les flancs et dans la vallée au pied du village. Nous allions avoir une belle route jusqu'à l'arrivée du convoi.
      J'étais chef de mission, bien qu'une autre chuunin était dans le coup, et quelle chuunin ! Udezuku Momiji, la fille de Kage. Si c'était un test, ce n'était pas bien drôle… Diriger l'enfant de mon supérieur ultime, cela apportait une vraie tonalité à cette aventure qui sonnait plutôt ordinaire. Je n'avais pas lu son dossier, préférant apprendre d'elle directement ce que j'avais à savoir. Je n'étais pas un officier trop protocolaire, le Bushido l'était, mais moi, j'adoptais une démarche détendue, au risque de devoir muscler mon jeu ensuite...

      Bref, mes pas m'amenèrent à un début de procession qui n'attendait sans doute que moi, réajustant la bande de cuir me liant à mon arme, alors qu'une autre subsistait, dissimulée dans mon dos également, je rentrais dans un rôle assez peu taillé pour moi :

      - Fumiri Kunao, Chuunin de Seizan no Sato. Si beaucoup ressemblaient clairement à des ouvriers, des artisans et des marchands, deux attirèrent mon regard tout de suite.

      Un homme de mon âge, torse nu et qui ne tenait pas en place, visiblement très intéressé par ce que je tenais une jeune fille, les cheveux autant rouges que blancs et le visage barbouillé de peintures guerrières.  J'avais trouvé ma partenaire du jour ? M'avançant vers le duo improbable, je sentais tout de suite l'agacement de la princesse de Seizan à l'égard de l'excentrique, mais surtout collant, garçon.

      - Pourquoi donc cet empressement à coller celle qui doit vous protéger ? Ce serait plutôt l'inverse normalement. Un regard entendu vers le soldat à la filiation glorieuse, je tendais la main vers l'opportun pour un peu lui faire changer son focus.

      Sur son crâne, un oiseau attendait, comme si c'était son nid ou son perchoir. Un regard sur l'animal et il m'expliqua un peu la situation, qui rendait le tout bien trop ridicule pour que je ne puisse empêcher un petit sourire. Baissant la tête, je grognais pour reprendre un peu de contenance et alerter le groupe que j'allais parler. Cela m'évitait de plus rire de ce Kotta ! Rien de particulier pour mon discours, mais c'était toujours mieux pour amener un climat de confiance : On allait passer presque un mois ensemble.

      - Bonjour à tous, je suis chargé de la protection de ce convoi comme ma camarade si présente. Désignant l'éminente, je me doutais bien dans leur regard que je répétais ce qu'elle avait dû dire à son arrivée... J'aurais dû arriver plus tôt. Nous sommes des chuunins donc on a de l'expérience, on sait ce qu'on fait : J'ai personnellement eut à gérer plusieurs suites comme la vôtre, venant de Teito ou de plus près du village. Je connais bien la route qui amène à Kuma no Kuni, puis jusqu'à l'Est de l'Onogoro. Croisant les bras, je regardais s'ils comprenaient bien tous : Certains s'en foutaient, d'autres avaient les épaules qui se relâchaient comme si un peu de tension s'évanouissait. Toutefois, je n'ai qu'une paire d'yeux, comme ma camarade, et la protection d'un groupe passe aussi pas l'activité de celui-ci : Si vous voyez quelque chose, vous nous prévenez aussitôt. Il y a de grandes chances qu'on soit déjà dessus, mais on ne sait jamais. Rendre actif ces gens leur donnait un peu de contrôle, ou l'illusion de celui-ci, ainsi cela pouvait leur rendre de la force et de la concentration. Si vous êtes tous prêts, on peut partir. Désignant la porte de sortie du village, je proposais donc de prendre la route.

      Un peu d'inertie, mais les animaux et les roues de chariots entrèrent dans la marche : La mission pouvait commencer. Me rapprochant de mon homologue, jugeant que pendant une bonne journée, nous étions encore tranquilles dans la zone d'influence de Seizan, j'entreprenais une autre façon de ma place de chef : Observer l'effectif, de une ici, et jauger ses capacités et comment travailler avec elle. Je dirigeais, mais en situation de conflit, elle devait être aussi efficace que moi pour agir.

      - Je n'ai pas eu le plaisir de vous rencontrer avant, je serais donc votre chef d'équipe... Enfin, du duo. Ricanant un bref instant, je reprenais. J'aimerais mieux connaitre vos domaines de compétences, histoire de savoir comment travailler le plus parfaitement possible avec vous. Me pliant un coup, je présentais de l'épaule le fourreau qui dépassait. Je suis un épéiste, un samouraï qui ne fait presque que ça... Un peu de taijutsu, si j'ai le déplaisir de me faire déposséder de ma lame. Si on est attaqué, comptait sur moi pour agir le plus vite possible. Préciser ma vitesse d'exécution, de déplacement ou même de décision était un facteur prépondérant pour la confiance et comment on allait fonctionner pendant ce petit mois. En tout cas, gardait les yeux ouverts, j'en ferais de même.

      Je n'attendais rien de particulier : J'avais un père, comme elle, et le prestige ou l'image qu'ils disposaient dans l'histoire, familiale ou militaire, pouvait être un poids... Je le vivais tous les jours.

      CEYLAN



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        Fumiri Kunao
        Quelques secondes après la micro-altercation entre Kotta et Momiji, la jeune femme entendit les présentations de son partenaire du jour, Fumiri Kunao. Rapidement, le chuunin en charge de la mission vint pour ainsi dire à la rescousse de sa subordonnée en réprimandant le jeune Kotta et son attitude collante. Momiji aurait pu louer son intervention et le remercier silencieusement, mais étant ce qu'elle était la jeune femme était plus vexé d'avoir eu besoin de son concours pour se débarrasser de l'excité de service. Néanmoins, elle partagea un regard entendu avec son supérieur laissant paraître qu'il fallait effectivement recadrer le maître artisan.
        Ensuite, Kunao se lança dans un petit discours d'introduction rappelant la mission pour laquelle ils avaient été commandités. Il étala son curriculum vitae, démarche que Momiji comprenait, le soldat de moyenne-classe avait donc déjà eu a escorter des convois de marchandises ou de personnes. C'était une bonne chose, la kunoichi pour sa part s'était jusqu'ici contenter de mission de patrouille, de surveillance et de protection de zone définie. Jamais encore, elle n'avait eu à sécuriser un convoi mobile de cette manière d'ailleurs, elle trouvait que deux chuunins dont une chuunin débutante n'était sans doute pas assez au vu de la distance à parcourir. Enfin, elle n'avait pas vraiment son mot à dire.

        Kunao en profita pour faire des artisans, marchands et autres convoyeurs des acteurs direct de la sécurité du convoi leur rappelant qu'il devait eux aussi ouvrir l'œil. Une chose qui coulait de source pour Momiji, mais auquel elle n'aurait pas pensé du tout si on lui avait confié la responsabilité de la mission. Ils n'étaient même pas encore partis qu'elle apprenait déjà des choses et apprendre pour elle était primordial. Les ambitions qu'elle nourrissait nécessitaient d'évoluer rapidement en puissance certes, mais aussi en grade trop de questions, sans réponses s'amassaient autour d'elle et ce n'est pas simple chuunin qu'elle obtiendrait des réponses.

        Une fois les ordres donnés l'ensemble de la caravane se mit en route, bœufs et gens se dirigèrent tous dans une même direction de manière très ordonné. Le groupe devait être habitué au voyage, ils avaient dû bourlinguer d'est en ouest et du nord au sud de tout Onogoro pour vendre leur produit et leur savoir-faire. Le chef d'équipe s'approcha de Momiji, sans doute pour se présenter plus en détail avant que la mission ne commence réellement. Il n'était pas beaucoup plus âgé que la kunoichi peut-être deux ou trois ans de plus, des cheveux blancs comme elle bien qu'elle est aussi des cheveux rouges. Il était bien bâti bien que plus fin que la jeune femme, d'une taille similaire et vêtu de vêtement chaud aux couleurs sombres.
        Comme tout bon chef d'équipe, Kunao avait dû recevoir une fiche descriptive de Momiji pour cette mission, mais il semblait vouloir s'assurer des compétences qui la caractérisaient. C'était en soit une excellente idée, et même la froideur légendaire de la jeune femme ne trouvait pas de faille pour rembarrer ce bavard. Tout ce qui avait un attrait aux missions et au sujet militaire passionnait Momiji, alors elle ne se fait pas prier pour répondre :

        J'ai bien peur que nous ne soyons pas très complémentaires dans ce cas, commença par avouer la jeune femme. J'ai tendance à faire primer mes qualités physiques avant mes maigres qualités mystiques, je suis pratiquante du bukijutsu et ne sors jamais sans mon kanabō que j'estime bien maîtriser. Comme vous, j'ai des qualités en taijutsu me permettant de ne pas être démuni sans mon arme de prédilection, continua-t-elle avant de compléter. Quant aux restes de mes capacités, disons que je tends à les améliorer, mais que ce n'est pas gagné. C'est tout juste si je maîtrise les bases du ninjutsu, finit elle par déclarer.

        Les voilà bien, deux seizanjin à parcourir la campagne pour protéger un convoi, mais incapable de détecter des présences ennemies à moins qu'elle ne décide de se faire voir ou d'attaquer frontalement. Il y avait plutôt intérêt à ne pas faire de mauvaises rencontres :

        En-tout-cas, vous pouvez également compter sur moi pour être prompt à réagir dans l'action, ajouta la kunoichi. Vous le savez sûrement déjà, mais je me nomme Momiji, dit-elle en omettant volontairement de donner son nom de famille. Avant que vous n'arriviez, j'étais justement en train de définir un trajet viable pour notre parcours, mais vous semblez déjà défini un itinéraire de votre côté, vous aurez peut-être à y redire, proposa la chuunin en lui tendant sa propre carte et ses annotations (voir post précédent).

        |||

        Le reste de la journée se déroula sans accros et le groupe arriva sur son premier lieu de bivouacage toujours à l'intérieur de la province des montagnes géantes.
        Le crépuscule avait pointé le bout de son nez, et alors que Momiji s'était posté en avale du campement afin de guetter la présence de danger potentiel dans la vallée qui les abritait quelqu'un en profita pour venir lui faire la conversation :

        Eh bien, c'est un beau coucher de soleil, non, interrogea la voix de Kotta devenue clairement irritante pour la jeune femme ?

        Je n'admire pas le coucher du soleil, j'essaye de faire mon travail en surveillant les alentours, fit remarquer l'Udezuku en rassemblant toute sa volonté pour ne pas l'envoyer péter avec violence.

        Oh oui ! Parfaitement, vous faites parfaitement votre travail, c'est rassurant de se savoir protéger par une jeune femme aussi talentueuse, ajouta sans subtilité le maître artisan de la province de l'argile.

        Momiji regarda derrière elle voir si Kunao n'était pas loin, elle n'en vit pas trace. Finalement, elle aurait aimé une nouvelle intervention de sa part, ce Kotta commençait vraiment à lui taper sur le système :

        Écoutez Kotta, je vais me montrer diplomate ce qui n'est pas dans mes habitudes, mais nous ne sommes pas là pour faire copain-copine. J'ai une mission à remplir et il me sera plus difficile de le faire si vous me collez toute la sainte journée, commença-t-elle par dire de manière ferme. De plus, vous ne pouvez évaluer mon talent puisque vous ne m'avez pas vu à l'œuvre pour l'heure à moins que vous ne fassiez référence au fait que je marche bien puisque c'est tout ce que nous avons fait de la journée pour le moment. Apprenez que j'ai appris à marcher entre 10 et 18 mois comme tout un chacun en ce bas monde, satisfait, interrogea l'Udezuku avec froideur ? Maintenant, laissez moi faire mon travail et installez plutôt votre bivouac.
        @elfyqchan - Never Utopia
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        La complémentarité était une bonne chose dans une équipe, mais ici ce n'était pas le cas : La demoiselle maitrisait un bukijutsu unique, et un peu de taijutsu, mais rien ne pouvait l'amener à me couvrir à distance... Ainsi, en cas de danger, il faudrait un élément qui fonce et un élément qui défend... ou peut-être deux défenses ? L'idée viendrait en temps voulu, pour le moment, je hochais la tête en regardant le convoi se profiler lentement dans la descente vers les vallées des montagnes bleues.

        - Je n'ai moi-même aucun moyen de mobiliser le ninjutsu, c'est un choix qu'une vraie incapacité... Disons que j'ai voulu plutôt développer mon physique que les forces mystiques. Bien nombreux sont nos pairs qui ont fait un choix différent. Honoka, Kyoshiro, Hotaru, ... Bien des éléments que je connaissais qui étaient des samouraïs avec bien du ninjutsu. Détrompez-vous pourtant, nous maitrisons le chakra à notre façon : Nos frappes, nos mouvements, qu'ils soient offensifs ou défensifs, débordent de l'énergie physique et mentale nécessaire à la combustion du chakra. Revenant sur la belle, un peu sauvage alors que le rouge de ses cheveux pointaient dans le paysage, je continuais. On a une façon différente de mobiliser nos énergies, c'est tout.

        Je scrutai toutefois l'arme originale qu'elle démontrait dans son dos : Un kanabō. Une arme d'une taille et d'une force démesurée que je ne voulais absolument pas affronter... Une frappe de ce gourdin pouvait détruire mon sabre, et mes os ensuite, en traversant le tout avec une grande facilitée. L'idée de la complémentarité n'était pas, en fait, bien loin.

        - C'est une arme que je n'ai eue que peu de chance de voir dans ma courte carrière, dans mon instruction à la caserne, j'ai déjà eu un outil similaire dans les mains, comme bien d'autres.  J'avais bel et bien testé d'autres outils de guerre, mais rien ne m'avait laissé de pareille sensation que le katana...

        Pas la Masakari, pas le Yari et surtout pas le Yumi.

        Comme si mon destin était lié à ce bout de métal longiligne, j'avais toujours choisi cette arme à la caserne : Mauvais en tire, mauvais en allonge, ... Seul restait la vitesse et la technique, pour le grand malheur de mes instructeurs devant mon manque de polyvalence. Tous, sauf une, qui avait patiemment observé mes faits et gestes alors que son credo a elle était justement la capacité à tout empoigné avec la même force. "Chacun sa voie."
        Le corps de la chuunin était donc taillé pour porter et effectuer des frappes efficaces, là où j'étais plus fin et rapide. C'était une donnée à prendre en compte. En cas de conflit, j'étais donc le plus à même d'aller à la rencontre des ennemies alors qu'elle représentait une menace défense bien plus intimidante.

        - Toutefois, il est de coutume d'espérer qu'on n'ait pas besoin d'utiliser nos instruments. Continuant à marcher, je recevais le nom et la validation de la surveillance de cette Momiji. Montrant sa carte, elle présentait des annotations sur le chemin à prendre.

        Si pour aller vers la destination, il n'y avait pas des milliers de chemins, Tsume No Kuni présentait des embranchements qu'il était intéressant d'étudier pour une meilleure traversée : je regardais avec attention la chose avant de rendre le parchemin à la demoiselle, qui devait attendre un commentaire ou une observation.

        - Vu notre chargement et la taille de notre convoi, tout détour nous fera perdre de précieuses heures... Ou journées. Il faut donc emprunter le chemin le plus rapide, en gros tirer droit. C'est souvent le chemin le plus emprunté par les convois marchands, mais aussi les paysans : la visibilité et la praticité est donc plus importante, en échange on sera plus vulnérable aux bandits... Les Yokai aussi, mais je ne disais rien. Cela allait de soi. Mais je suis ouvert à vos propositions, le temps de sortir de la région, on aura un itinéraire certain en tête.

        Laissant ainsi les propositions de Momiji se faire, j'écoutais patiemment jusqu'au soir où le camp fut installé. Assis sur un rocher, le fourreau en main, je scrutai la lisière de la végétation qui nous séparait des méandres de l'obscurité. J'avais vu avec satisfaction ma partenaire aller voir les hauteurs pour discerner une possible menace : C'était une bonne idée que je regrettais de ne pas avoir eu, mais il fallait quelqu'un près du campement si quelque chose de soudain se passait. Fronçant les sourcils, j'avais pu aussi voir le maitre artisans la rejoindre, mais je n'étais pas un chaperon : Je la laissais faire.
        Travaillant ma respiration dans le crépuscule, je laissais les hommes et les femmes dresser leurs tentes et autres bâtiments de fortune pour la nuit : Je ne pouvais pas prendre le temps de faire mon propre bivouac, puisque mon travail à plein-temps était de surveiller les devants et les derrières de la suite.
        D'ailleurs, cette nuit-là, rien de particulier n'arriva : On était encore trop proche de Seizan pour que quelqu'un ne vienne nous embêter et même les démons connaissaient une distance de sécurité avec les villages militaires. En tout cas, c'était ma théorie. La nuit fut courte pour moi, puisque je surveillais une bonne partie de la soirée les événements, mais je laissais ensuite la garde à la fille du Kage, histoire de prendre un peu de repos :

        Commencer un voyage avec des cernes, ce n'était pas une bonne idée.

        Le départ, dès le matin, fut bien plus rapide que la veille : Les gens prenaient le rythme et on se fondait dans le paysage, ne donnant que peu d'ordres pour les faire marcher. Mon travail était de suivre et protéger la chose, pas la diriger comme si j'étais le chef... C'était deux positions différentes. Ainsi, à part les indications de sécurité pour le trajet, je ne disais rien, me contentant de scruter les vallées et les chemins devant nous.

        - Momiji, chaque jour on changera de position : Un à l'arrière, un devant. Il manque quelqu'un pour garder le centre, ainsi que les flancs, mais on fera avec. Le convoi n'est pas assez grand pour que nos interventions soient si retardées si une attaque arrive sur les côtés... C'était avec cet effectif défaillant que j'avais demandé aux ouvriers d'ouvrir un œil. Tout cri, ou agitation, pouvait me faire gagner quelques seconde, histoire de courir !

        C'est dans ce climat plutôt tranquille qu'en fin de mâtiné la première alerte fut lancée : Une tailleuse de pierre avait hurlé en voyant un buisson frétiller et j'avais accouru comme un beau diable en me lançant dans la végétation, tout ça pour voir un pauvre petit renard fuir la queue entre les jambes. Ricanant entre mes lèvres, je sortais du vert local pour aller voir la crieuse et lui donner la solution du problème, calmement... Il valait mieux qu'elle me fasse venir pour rien, que ne rien dire et se faire attaquer avant que je puise faire quelque chose.
        En tout cas, cette fausse alerte avait démontré au convoi ma vitesse et ma réaction assez rapide : C'était un élément de confiance certain ! Et une preuve, pour ma partenaire, de mon utilité sur le terrain. La suite de la journée fut plus tranquille, le lendemain Tsume no Kuni allait être en vue.

        Enfin.

        Tour:
        CEYLAN



        Chuunin de Seizan
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          Kotta enfin éconduit, Momiji s'était retrouvé seule à scruter les vallées de Kyojinyama no kuni tandis que le campement se montait sous la surveillance active de Kunao. Elle repensa aux paroles du chuunin sur les capacités propres à chaque soldat d'Onogoro. Il affirmait que Moiji et lui-même avait une maîtrise différente de leur chakra capable de le mobiliser afin de donner vie au maniement de leurs armes respectives. La combustion de leur chakra donnerait force aux impacts de leurs techniques offensives de bukijutsu ou de taijutsu, fluidité aux mouvements de leurs armes et de leurs corps ainsi que résistance à leurs gardes et leurs techniques défensives. Une vision qui enthousiasma la kunoichi, elle qui s'imaginait fautive quant à ses maigres qualités en ninjutsu comprenait à présent qu'elle avait plutôt des facilités à mobiliser son chakra d'une manière différente.
          Kunao lui avait choisi de se concentrer uniquement sur cette façon de mobiliser son chakra. Par conséquent est-ce qu'elle-même s'était trop dispersée en essayant de percer le mystère du ninjutsu ? Devrait-elle s'accomplir pleinement en travaillant ses forces et en laissant de côté ses faiblesses ? Pour un temps, peut-être ?

          Le kanabō avait attiré l'œil du chuunin, il est vrai que c'était une arme peu privilégiée par les soldats d'Onogoro. Ce gourdin comme il était inélégamment décrit par une grande majorité d'eutre eux, considéré comme une arme grossière, manquant d'élégance ou de style, elle en était tombé amoureuse. Lorsqu'elle avait fait ses classes, elle aurait tout aussi bien pu se laisser tenter par le katana comme Kunao. Pourtant le sentiment de puissance qu'elle avait ressenti en frappant pour la première fois un mannequin de bois avec un kanabō l'avait instantanément conquise.

          Quant au trajet à adopter, le chuunin et Momiji était en partie d'accord sur un point le chemin le plus court les exposait aux attaques de bandits pour reprendre les termes de son supérieur. Au Yokai, également, mais l'information, fus-tu par les deux seizanjin, inutile d'inquiéter les oreilles de marchands indiscrètes :

          Mes réflexions étaient différentes, mais votre itinéraire vaut bien le mien. Dans le cas présent, il n'y a ni bonne réponse, ni mauvaise un itinéraire plus court et plus dangereux ou un itinéraire long qui nous exposerait plus longtemps aux menaces également. Le chemin qui est le vôtre me convient, je m'en remets à votre expérience, affirma la native de Seizan sans plus discuté après tout elle n'était pas la responsable de cette mission.

          Une fois le campement installé, Momiji et Kunao se partagèrent la nuit en deux le chuunin en charge s'occupant de la première moitié. C'est donc la jeune fille qui eut le plaisir de voir se lever le soleil aux petits matins faisant doucement sortir le campement des brumes du sommeil.
          La formation du duo de Seizan n'était pas bien compliquée à tenir, un à l'avant du convoi et un à l'arrière comptant sur la vigilance de chacun pour réagir au mieux face au danger. La journée fut plutôt ennuyeuse à part une fausse alerte rapidement éteinte par l'intervention vive de Kunao qui effraya un renard.

          |||

          Les jours se ressemblent, les nuits encore plus conservant leur système de tour de garde Kunao était parti se coucher plus tôt dans la nuit et c'était Momiji qui veillait sur le campement. Très concentré la kunoichi avait élu domicile sur un perchoir en haut d'un arbre touffu, dissimulée sur une branche solide au milieu des feuilles, elle guettait le regroupement de tentes et ces alentours.
          Il avait été décidé de camper à l'ombre des montagnes ce qui rendait la défense du campement plus aisé en cas d'attaque. La partie ouest du camp étant naturellement protégé par les monts rocheux, mais d'ici Momiji pouvait tout voir. Faute de développer des capacités sensorielles, elle avait appris à se positionner idéalement pour palier de manière incomplète à ce problème. Le ciel clair de cette nuit de printemps lui facilitait un peu la tâche rendant les terres des montagnes géantes baigné par la lumière de la lune presque aussi clair qu'en plein jour.

          Au sud, une meute de loup était apparu dans la plaine une demi-heure plus tôt sans prêter attention aux installations humaines. Ils avaient poursuivi leur chemin à vive allure, leurs langues pendantes et leurs babines suintantes de bave sans doute à la chasse derrière une pauvre proie déjà condamnée. Encore sur le territoire de Kyojinyama no kuni, il y avait peu de chance d'être attaqué cette nuit par des pillards, mais la faune local n'avait pas de frontière tracée comme celles des Hommes.
          Une heure avant le lever du soleil, Momiji entendit un râle s'élever au milieu du campement sans que rien ne bouge puis le silence à nouveau. Quelques secondes plus tard, un nouveau râle vint perturber le silence, cette fois Momiji avait remarqué une tente bouger en direction du bruit, rapidement elle sortit de sa cachette fonçant vers la tente. Arrivée devant, elle vit soudain la tête de l'un des marchands sortir le regard hagard et déverser un flot de vomi à l'entrée de sa couchette :

          Aowf ! Trop... trop bu, gronda le bougre avant de s'étaler le bas de son corps encore affalé dans la tente et le haut gisant à côté de ce qu'il avait rendu.

          Momiji passa sa main devant sa bouche sentant une respiration régulière, puis sur sa jugulaire pour vérifier son rythme cardiaque et enfin sur son abdomen pour s'assurer que tout allait bien. Elle souffla, mais le laissa, là avant de se diriger de nouveau vers son point d'observation. Ce ne serait pas encore pour cette nuit qu'il y aurait de l'action...
          @elfyqchan - Never Utopia
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          Une nouvelle journée : Le voyage se passait bien et la troupe avançait convenablement sur les chemins de terre ou de pierre qu'offrait la région centrale de l'Onogoro. Si la formation que j'avais proposée à Momiji était simple, elle avait porté ses fruits à condition de ne pas avoir de fausse alerte : Depuis celle des buissons, il n'y avait pas eu de renouvellement des cris.
          Me levant, comme chaque matin, en premier et très tôt pour sécuriser les abords du campement avant le départ, je découvrais la mine déconfite d'un artisan, ou marchand, je n'avais pas bien suivi qui avait sans doute bien trop bu vu le verdâtre de sa figure. Soupirant, je laissais l'homme se remettre : Ce n'était pas mon problème, mais j'espérais que la chuunin n'avait pas été trop embêté par la trajectoire de cet être bien trop saoul pour son propre bien, et le nôtre. Un électron libre, en pleine nature, il fallait le protéger, mais contre lui-même c'était une autre paire de manche, ainsi, j'avais enfilé mon fourreau adapté à un petit cordon pour le plaquer dans mon dos et j'étais allé à la rencontre de ma protégée, pas si protégée puisqu'elle était ma partenaire du même grade.

          - Sacrée nuit, non ? J'ai croisé le soiffard, il va ralentir le convoi ce matin... J'espère que le repas du midi va le remettre d'aplomb. Soupirant, je m'assaillais à côté d'elle : Quelques feuilles régnaient dans ses vêtements, un reliquat de sa position de vigie cette nuit ?

          Certains chefs observaient leurs petits soldats pour savoir s'ils faisaient les choses bien, j'étais de ceux qui laissaient aller : Trop contrôler n'amenait que les embrouilles, si elle faisait mal les choses alors en temps de crise elle verrait elle-même le chaos que cela avait produit. Pour l'instant, je n'avais rien à lui reprocher, comme rien n'était arrivé, pour l'instant.
          Plus on s'éloignait du village, plus les probabilités étaient fortes : A l'académie, on ne faisait pas vraiment de mathématique, ainsi, je ne pouvais pas vraiment sortir de taux de réussite dans les attaques, ou de statistiques... Juste que plus les murs de ma patrie étaient loin, plus je me sentais vulnérable et donc successible d'être attaqué.

          Une question de mauvaises énergies ? Sans doute.

          - Reste sur tes gardes, il va se passer quelque chose dans les prochains jours. Ce n'était pas une prédiction, juste mon instant qui m'appelait à me méfier. Un sixième sens ? Dans la plupart des cas, je sentais un picotement sur un côté, où une attaque ennemie allait arriver, sur le court terme, mais à longue temporalité, je me sentais presque rassuré quand quelque chose de mauvais arrivé, car je l'avais senti. Tu sauras quoi faire quand ça arrivera. Me relevant, non sans un clin d'œil, je fis repartir la troupe en me plaçant à l'avant.

          Le premier jour me fit mentir : Ce fut le calme plat, à part les vociférations de l'habitué de la rue de la soif devant le parcours qui se révélait pentu. Qu'importe, je gardais le cap : L'alcool était son problème, pas le mien.
          Pourtant, le lendemain, on commença à croiser de plus en plus de voyageurs : Seul, ou accompagné d'un second manant, qui nous jetaient des regards un peu trop noirs pour être honnête. Révélant le fourreau dans mon dos, je montrais bien en évidence le fait que j'étais armé, et mon bandeau frontal : La procession était sous la protection de Seizan et quiconque attaquait devenait passible de mort. Pour autant, le simple duo de soldat du village pouvait faire pâle figure dans un esprit un peu trop obscurci et même si j'avais envie de leur montrer que même en petit effectif, on pouvait les laminer, je savais bien que cette leçon ne se ferait pas sans perte de mon côté...

          Je n'avais pas que des guerriers derrière moi.

          Conservant la mine agressive, j'attendis la soirée et l'installation du camp pour recevoir les analyses de la demoiselle : elle savait compter, comme moi, mais je voulais sa perception des choses et surtout sa stratégie.

          - Tu as remarqué quelque chose d'inhabituel aujourd'hui ? Une question innocente, prononcé au détour d'une bouchée de riz prélevé dans une écuelle. C'était la nourriture du voyageur, qui en prenait pour des jours, en cas de coup dur. C'était un peu dur, froid, mais cela faisait le travail.

          Bien sûr, si elle n'avait rien vu, je comptais lui représenter le problème, et principalement ce qu'elle comptait faire si elle était à ma place : Non pas un test, mais une conversation badine. Même si j'étais le référant de cette mission, je ne devais pas prendre la grosse tête. Chacun avait son mot à dire, ses idées et surtout sa lumière devant les ténèbres.

          - Tu ferais quoi, toi ? Avec les jours passés, je me permettais de la tutoyer.
          CEYLAN



          Chuunin de Seizan
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            Il y a bien eu quelques bestioles que j'ai chassées facilement à coup de kunaï puis une meute de loup qui chassait au sud sans s'intéresser à nous. Oui, j'ai cru à un ours cette nuit lorsque je me suis aperçu que ce n'était que cet idiot en train de dégobiller tout son jus, répondit Momiji en parlant du pochtron l'air déçu à son supérieur. Certainement, mais qu'il la ralentisse ou non la mission est de tous les mener à Nendo no kuni. Je garderais quand même un œil sur lui en plus de tout le reste, promis la jeune femme.

            Les discussions de Kunao et Momiji étaient courtes jusqu'à présent, mais il le fallait bien, composée uniquement de deux éléments, l'équipe était constamment séparée. L'un et l'autre à l'opposé du convoi puis l'un et l'autre sur des cycles de sommeil différents, il était tout de même confortable de pouvoir compter l'un sur l'autre au regard de leur sérieux à tous les deux.
            Kunao semblait prévoir que les ennuis arriveraient tôt ou tard pendant ce voyage, il enjoignait sa subordonnée à garder l'œil bien ouvert. Le pressentiment du seizanjin n'était pas pour déplaire à la chuunin, elle commençait vraiment à s'ennuyer dans cette mission d'escorte, un peu d'action ça lui convenait parfaitement...

            Au terme de la journée qui suivit Momiji fut à nouveau déçu du calme qui régnait autour du convoi, hormis Nonbe le marchand alcoolique qui grognait au moindre effort. La kunoichi avait apprit son nom par Kotta qui n'était jamais bien loin de la jeune femme même s'il se faisait plus respectueux et moins collant.
            Jour, nuit, jour, nuit la lassitude gagnait l'esprit de Momiji et elle laissait vagabonder son esprit bêtement tandis qu'elle marchait. Ils avaient quitté la province des montagnes géantes la veille et se trouvaient maintenant dans la province des griffes, elle était loin l'ombre de Seizan et son voile protecteur. Désormais, ils étaient en territoire sauvage ou presque. Il n'était donc surtout pas le temps de se déconcentrer alors losqu'ils croisèrent leur premier voyageur Momiji reconcentra son attention sur la sécurité des marchands et artisans nendojin.
            Quelques-uns aux regards un peu trop curieux voir même noirs pour certains marchèrent la jeune femme, elle bomba le torse à leur passage et leur renvoya le même genre de regard de ses pupilles rougeoyantes. Après cela, Momiji décida de garder en main son kanabō le laissant reposer sur son épaule prêt à l'utilisation. Une manœuvre d'intimidation pour les potentiels pillards et bandits de grands chemins qu'ils étaient susceptibles de croiser. Ces rencontres bien que calme jusqu'ici eurent le mérite de focaliser à nouveau l'attention de la kunoichi sur sa mission.

            Ce soir-là, lors du dîner Kunao lança une discussion intéressante sur la tâche qu'on leur avait confiée :

            Eh bien, j'ai remarqué que nous croisions désormais beaucoup de voyageurs. Certains d'entre eux m'ont fait une drôle d'impression, expliqua la jeune femme. J'ai alors tenté de leur faire forte impression, mais je me suis senti obligé d'en faire plus alors j'ai exhibé mon arme en guise d'intimidation, avoua la kunoichi d'un ton neutre.

            Momiji avait confiance en ses propres capacités, mais elle devait bien admettre que leur duo semblait bien faible face à l'immensité que représentait Onogoro. Les dangers pouvaient venir de partout, les escortes s'avéraient bien plus difficile qu'elle n'avait pu l'imaginer, elle demandait une concentration constante. La native de Seizan se voyait comme parfaitement préparée à sa tâche, mais en réalité, elle avait encore beaucoup à apprendre. Elle qui avait vanté sa concentration à ce sakyuujin quelques jours plus tôt lors d'une patrouille à la frontière avait bien remarqué qu'être concentré à tous les instants était très difficile. Et si la prochaine fois, elle laissait son esprit se disperser comme aujourd'hui et qu'un ennemi en profitait pour attaquer à ce moment précis qu'arriverait-il ?

            Dans l'idéal, je formerais les marchands à marcher dans une autre formation. Les convois se présentent toujours en file et c'est bien normal puisqu'il faut suivre le chemin pour faire rouler correctement les charrettes. Cependant, rien n'empêche les marchands porteurs des sacs à dos qui n'ont pas besoin de tracter quoi que ce soit de marcher sur les côtés, proposa la chuunin. Je m'explique, la file s'étend sur la longueur et nous ne pouvons pas protéger efficacement des personnes étendues à ce point. Néanmoins, si les chariots circulaient au centre du chemin avec les bêtes et les personnes incapables de se défendre comme les enfants, ceux placés autour seraient un premier rempart protégeant les faibles et les marchandises, expliqua Momiji. De plus, cela réduit l'étendue de la zone à protéger et nous permet d'être plus proches du centre et de l'ensemble des membres composants la caravane. Cela réduit également notre temps de réaction, d'intervention et augmente nos défenses du même coup. Cependant, j'admets que cela expose à des pertes civils, mais vu notre effectif réduit, je ne vois pas d'autres solutions, admit la native de Seizan relativement inexpérimentée.
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            Si je percevais dans Momiji une attitude assez professionnelle, même froide, je ne pouvais pas imaginer sa réponse à mon questionnement...
            Déjà, la veille, elle avait paru immuable à la malchance déclenchée du pauvre marchand qui avait trop bu, alors que la frustration aurait pu prendre le dessus : Des soldats surveillés le convoi, pourquoi se donner la peine de leur compliquer la tache ? Ainsi, j'avais hoché la tête, plutôt satisfait de son cap, avant de revenir vers mes devoirs de gardien.

            Les journées pouvaient être longues, ainsi.

            Suite à cela, avec la nouveautée des hommes et femmes qui nous regardaient mal, croisant définitivement trop souvent notre route,  j'avais pu constater qu'elle avait analysé la chose comme moi : C'était rassurant, autant pour elle que pour moi. J'avais parfois l'impression de trop en faire, trop penser... Enfin, sa réaction fut donc de présenter une facette bien agressive, pour les démotiver, mais il ne fallait pas se tromper : A deux contre plusieurs, on était sur le papier perdant. "Sur le papier seulement."

            - Tu as bien fait, cela montre aussi qu'on a vu leur manège... Ils seront plus prudents contre nous, mais aussi moins enclin aux coups d'éclats. Croisant les bras, je réfléchissais. J'ai fait pareil, mais il faut avouer que ton arme fait bien plus peur que la mienne... Tu as donc dû vraiment les intimider.

            La déclaration une fois faites, j'avais donc interrogé la chuunin sur sa manière de faire, maintenant que le danger était présent. Et son discours m'étonna pas mal.
            Bien que pragmatique et plutôt cohérent avec notre effectif de protection, cette formation engagée une vérité simple : On voulait protéger plutôt les biens physiques, les enfants et les malades... Bien que durant les quelques jours qu'on avait passés tous ensemble, seul le soiffard pouvait être considéré comme devant être alité. On mettait en compétition le prix de la vie humaine et le prix des marchandises ou matériaux de construction... Et cela me posait un problème. Seulement, en gardant notre positionnement initial, on mettait tout à égalité et en danger.

            Un vrai choix cornélien.

            Je décidai d'un peu titiller son analyse, avec une autre proposition : Non pas que je savais mieux, mais je voulais voir où elle poussait ses arguments. Elle avait sans doute raison, au final...

            - Je comprends votre point de vue. En cas de conflit, peut-être pourrions-nous utiliser les chariots comme première défense pour les projectiles, s'ils ont des arcs, ou bien juste pour les ralentir : Ainsi une formation inverse avec les voyageurs légers au centre et les chariots sur les côtés pourrait nous profiter ? Qu'en pensez-vous ? Seulement, il ne faudra pas garder les quelques enfants du convoi sur les véhicules, ce qui est logique vu leur situation en première ligne... Ils marcheront, comme les autres, ou bien seront portés par leurs parents.   Regardant la réaction de ma camarade, je testais la chose. Qu'en pensez-vous ?

            Relaxant mon dos en le plaquant contre le tronc où je m'étais adossé, je regardais le campement le temps qu'elle réponde, ou non...  Les hommes et les femmes vaguaient à leurs occupations, dans la bonne humeur, puisque rien depuis le début de la mission n'avait créé de l'anxiété chez eux. Sans doute grâce à nous ? Je n'en savais rien, ni ça, ni la reconnaissance qu'ils pouvaient avoir envers nous.
            J'espérais ne pas déclencher une vexation, ou un argumentaire trop agressif de la part de ma camarade. Je prenais mon rôle de chef à cœur, mais surtout de camarade... Pour me battre efficacement avec la belle, je devais savoir comment elle pensait et comment elle allait réagir. J'avais pour l'instant ma petite idée, mais en situation de combat, on se révélait vraiment et les apparences pouvaient tomber : Un débat, innocent, pouvait déjà faire craqueler le vernis. Jouant cette carte, je continuais aprés sa réponse.

            - On se retrouve dans une position particulière, à jouer la vie humaine sur un lancer de dés : On n'en sait pas où se passera la prochaine attaque, ou quand, ou comment... Mais on décide de ce qu'on veut préserver ou mettre en gage. Soupirant, je choppais un morceau d'écorce, l'arrachant du tronc, pour jouer avec. Voulons-nous préserver les enfants et les matériaux, en mettant en première ligne les parents, ou bien abandonner les moyens de productions ou de constructions en défendant les bras qui s'en servent ? Sur le papier, c'est peut-être simple pour certains, mais devant la réalité, je me sens parfois un peu las.

            Ce type de responsabilité, il fallait être prêt à les endosser.

            - Quand es-tu devenu chuunin, au fait ?
            CEYLAN



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              Fumiri Kunao
              Momiji avait souri à l'idée que son arme de prédilection était impressionnante aux yeux de beaucoup y compris ceux de Kunao. Apriori, c'était un sentiment que partageait la jeune femme, car c'est bien ce sentiment de puissance et cet aspect brutal de l'arme qui l'avait attiré aux premiers regards. Pourtant, l'apprentissage du kanabō s'était révélé beaucoup plus subtile qu'il n'y avait paru aux premiers abords. L'arme n'était pas qu'un simple gourdin et l'art martial qui permettait d'en faire usage était bel et bien tout un art...
              Les pensées de la soldate étaient revenues au temps présent alors que son supérieur proposait une approche différente de la sienne quant à la formation à adopter pour la suite du voyage :

              Hum... Utiliser la marchandise comme bouclier est une erreur selon moi, dit-elle en réponse sans faire de détour. Les chariots ne sont pas adaptés à circuler hors du chemin tracé dans ses vallées et plaines rocailleuses, ils seraient une protection efficace et sauveraient sans doute de nombreuses vies, mais ralentiraient considérablement la caravane. De plus, les attelages composés de bêtes seraient exposés aussi, sans les bêtes la marchandise reste sur place et ce voyage perd tout son sens, fit remarquer la pragmatique seizanjin. Après tout, cette escorte consiste à protéger un convoi composé de personnes certes, mais aussi de toutes leurs vies ces gens sont marchands, artisans. Leurs marchandises, leurs outils sont aussi vitaux que les organes qui font fonctionner leurs corps en tout cas, c'est ainsi que je le vois, conclut la kunoichi.

              La dure kunoichi des montagnes bleus dépeignait un bien triste constat et réfléchis avant de poursuivre dans sa lancée, mais Kunao mit en lumière lui aussi une triste vérité. Le choix... Celui de la vie humaine ou de ce qui permettra de la préserver dans l'avenir les biens matériels nécessaires à la survie future des membres du convoi :

              Après tout, la décision revient peut-être à ses hommes et femmes qui nous paient, mais si vous voulez mon avis le vieux Heizen a merdé de n'affecter que deux chunins manquants de complémentarité à cette mission. Si encore à défaut nous nous connaissions depuis longtemps ce duo serait sans doute plus logique, il ferait de nous une bonne équipe, mais même là, il a faux, lança Momiji tout d'un coup très critique envers le paternel qui l'envoyait pour une mission périlleuse quelques semaines après sa nomination au grade de chuunin.

              Est-ce que le Seizankage voulait la tester en situation réelle, peut-être avait-il même demandé à Kunao un rapport particulier sur elle pour se faire une idée ? Ou alors, il voulait tout simplement l'éloigner comme il l'avait toujours fait depuis son enfance ? Peut importe :

              J'ai été promu, il y a seulement quelques semaines, c'est ma première mission d'envergure à ce grade si je puis m'exprimer ainsi, avoua la jeune femme en réponse à la dernière question de son supérieur.

              Elle se demandait si Fumiri Kunao était au courant des raisons qui avaient poussé les autorités de Seizan à lui offrir cette promotion. Avait-il connaissance des détails de sa dernière mission en tant que genin et des événements particuliers qui avaient conduit à son accession au grade de chuunin ? Aucune idée en tout cas, la conversation avait été intéressante :

              Malgré nos avis divergents, je m'en remets à vos recommandations si tels sont vos ordres pour la suite du voyage, ajouta la kunoichi comme pour exorciser les souvenirs de sa mission à Akaikubochi et l'acte de défection qui l'avait amené à cette nouvelle position.

              Critique envers l'idée de son supérieur, envers le Seizankage plus tôt puis pensive quant à son récent parcours dans l'armée, Momiji avala ses dernières bouchées de riz puis se referma comme une huître avant de prendre congé. Utilisant la mission comme excuse pour fuir de potentielles questions personnelles qui viendraient de Kunao, un changement de comportement évident pour n'importe quels interlocuteurs...

              |||

              Après sa dernière ronde, la jeune femme était allée se coucher laissant à Kunao les premières heures de la nuit comme ils le faisaient jusqu'ici. Le campement était à nouveau idéalement placé, cette fois aucune montagne assez proche du chemin pour l'utiliser comme défense. La caravane était bien avancée en terre des Griffes, une grande plaine s'étendait à perte de vue un horizon dont la platitude était seulement brisée par les grands monts au loin, dont les hauts plateaux de la région sud d'Onogoro. Bien sûr, c'était une plaine faussement plate qui regorgeait tout de même de multiples buttes rocailleuses. C'est sur l'une d'elles que le convoi avait élu domicile pour la nuit offrant une position surélevée par rapport au reste de la plaine et aux différents agresseurs qu'ils soient humains ou non. C'est donc avec ces pensées rassurantes que la chuunin s'endormit du sommeil des justes...

              |||

              Le réveil fut injuste lui, le son de projectiles longilignes qui fendent l'air proches, trop proche des oreilles de Momiji. Tong ! Les deux yeux ouverts désormais, la jeune femme avise la flèche qui vient de se ficher dans le chariot de bois à quelques centimètres de son visage. La seizanjin réagit promptement enroulant sa main droite autour du manche de son kanabō et se levant avec vigueur, déviant une flèche à l'aide de son arme d'un vif mouvement de poignet :

              TOUT LE MONDE AU CENTRE, beugla Momiji en faisant sonner une petite cloche d'alerte que Kunao et elle-même installaient un peu partout dans le camp à chaque halte.

              Où était Kunao ? Certainement déjà aux prises avec des assaillants autour du camp. Les assaillants, eux où étaient-ils ? La jeune femme avisa une nouvelle flèche qui manqua de peu un marchand encore les yeux pleins des brumes du sommeil. Momiji attrapa par le col celui-ci pour le pousser en direction du centre du campement :

              AU CENTRE ! TOUS AU CENTRE DU CAMPEMENT, ordonna-t-elle avec force alors que la foule commençait à paniquer bien que c'était à prévoir.

              La kunoichi avisa le tireur, il semblait n'y avoir qu'un seul tireur à première vue. Il n'était pas difficile à repérer dans la plaine alors qu'un nuage venait de libérer les rayons de la lune jusqu'ici absents. Le tireur lança une nouvelle flèche cette fois véritablement destinée à Momiji que celle-ci dévia à nouveau sans grande difficulté, une seconde flèche fila et la seizanjin écarta sa cible de la trajectoire. Un petit garçon qui pleurait en appelant sa mère :

              Cours, au centre du camp, ta mère y est, affirma Momiji ne sachant pas si elle disait la vérité ou non.

              L'idée de foncer droit sur cet archer traversa bien l'esprit de la jeune femme, mais ne sachant pas vraiment où était Kunao et le nombre de leurs agresseurs l'enquiquinait. Foncer tête la première vers lui exposerait beaucoup de personnes, elle la première. La lune était pleine, mais cela ne voulait pas dire que l'archer était seul dans cette plaine. Il encochait à nouveau laissant filer son trait en direction de Momiji qu'est-ce qu'il attendait d'elle avec ses tirs prévisibles ? Elle dévia, lorsque d'un coup, elle comprit, une seconde flèche s'était glisser dans l'ombre de la première. Elle dut esquiver de justesse le trait qui lui égratigna légèrement le triceps gauche. Aucun doute cet archer maîtrisait son chakra, une technique de ninjutsu ou bien de genjutsu peut-être ? Il allait falloir trouver comment supprimer cette menace, sans laisser la protection des civils vacante...
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              dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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              "Intéressant"

              Silencieux, j'écoutais l'argumentaire de la jeune fille : Cette équipe d'artisans et de marchands survivaient par les biens de productions qu'ils emmagasinaient et qu'ils pratiquaient dans leurs travaux... Ainsi, pour Momiji, c'était ce qu'il fallait protéger et les civils pouvaient bien être d'accord. "Si on rajoutait les enfants, c'est évidemment la bonne décision." Visiblement satisfait, je ne répondis guère. Seulement, devant la critique du kage sur l'effectif de la mission, je ne pus que froncer les sourcils : Étaient-ce les droits génétiques de la filiation ? Ou bien, il y avait une vraie insolence derrière ce minois ? Passant la forme, je m'interrogeais sur le fond. C'était vraiment une mauvaise idée de nous foutre ensemble sur un convoi de taille moyenne ?

              - Tu penses ? Un silence, où je réfléchissais aussi. Je préfère voir ça comme un acte de confiance... On nous envoie nous car on sait qu'on fera du bon travail, ou bien alors c'est un manque d'effectif ? Souriant, j'évacuais vite l'idée. Non, c'est très peu probable. Lançant mon écorce dans les fourrées, je me relevais un peu de mon confortable statut. Ou bien c'est une punition, mais je n'ai rien fait de mal... Alors c'est toi, la fautive ? Recherchant dans les yeux de la chuunin une quelconque réaction, je laissais ainsi la chose courir. En tout cas, on est là, autant réfléchir à comment survivre plutôt que pourquoi on est là.

              Je connaissais de nom la fille, mais pas son dossier : Je n'étais pas de ces rats qui lisent tout pour se faire une idée. Qu'importe le passé de la belle, moi ce que je cherchais, c'était des résultats sur le terrain : Si elle était encore en service, c'était qu'elle faisait les choses bien, dans un sens, donc je n'avais pas à me faire du mouron.

              - Et puis, je pense qu'on est une assez bonne équipe... Contre les animaux sauvages qui hurlent dans la nuit ou les soûlards qui ne peuvent plus marcher le matin. Ricanant, je laissais les choses se tasser, notamment concernant la demoiselle et son grade.

              C'était récent, tout récent, ce qui faisait notre mission, sa première affectation en tant que chuunin... Le stress, sans doute, ce qui l'amenait à vouloir prendre les choses en main pour prouver bien des choses à elle, et aux autres. Croisant les bras, en me levant pour me dégourdir les jambes, je la vis plier devant moi, disant qu'elle accepterait ma décision malgré tout. Fronçant une nouvelle fois les sourcils, je lui répondis alors :

              - On fera comme tu l'as proposé, c'est une très bonne démarche. Je te félicite. Je n'étais ni un idiot, ni un homme buté... Je savais reconnaitre les bonnes idées, même quand ce n'étaient pas les miennes.

              Seulement, le mal était fait... Ou bien était en train de se faire. Mangeant rapidement, elle partit en trombe pour surveiller le tout : C'était logique, mais je sentais bien qu'un truc ne passait pas. Un souvenir ? Une réflexion ? Je n'en savais rien, mais tout se faisait sous mes yeux sans que je puisse faire grande chose pour prévenir ou soigner le mal... Spectateur, je partis me coucher en attendant mon heure de garde. Le sommeil fut rapide à arriver : Les journées étaient longues, difficile mentalement avec cette concentration omniprésente, même si physiquement, il y avait pire...
              Des pas, une petite secousse, et je compris que c'était mon tour... Émergeant des ténèbres comme un poisson qui gobait un appât, je me relevais pour laisser ma place en sécurité alors que je filais sous la lune. Les nuits étaient calmes, mais le bruissement des feuilles et les bruits entre les troncs étaient parfois un peu surprenants, et inquiétant. Le fourreau devant moi, prêt à dégainer, je marchais entre les tentes pour rejoindre une position stratégique : Un rocher, une branche, qu'importe... Je voulais juste avoir une vue dégagée.

              Sans penser une seule seconde que je faisais de moi une cible visible.

              Sur mon gros caillou, en haut d'une petite montée, je voyais les quelques flammes danser dans les alentours du campement : Tout était en ordre, je voyais le monde et les montagnes qui encadraient notre propos. C'était beau, très beau, et un instant, je me laissais envahir par la fraicheur de la nuit et la virtuosité de la nature pour proposer des œuvres si denses, dans l'univers... Et un instant, je ne ressentis pas l'approche de l'homme qui me sauta dessus, comme si j'étais un cheval fougueux. Un bras agrippa mon torse alors qu'une main apparut dans mon champ de vision, portant une lame qui, inexorablement, voulait s'additionner à ma chair pour un rendu sanguin. Lâchant le fourreau dans mes mains, j'essayais de stopper le bras vengeur et l'acier froid s'arrêta à quelques centimètres de ma peau nue. Le souffle chaud de l'agresseur était désagréable, mais bien moins que l'idée de mourir aussi connement. Poussant sur mes jambes, je fis passer le scélérat au-dessus de moi pour qu'il roule jusqu'en bas de la piste que j'avais gravie pour me positionner... "C'est bien ma veine."
              Déja, les bruits s'intensifiaient, et ce n'étaient pas des biches... Des hommes avançaient dans les alentours du campement, sans feu, mais avec l'envie d'en découdre et de voler ce qu'il y avait. Une forme déchira la nuit, une flèche, et quelques secondes plus tard l'alarme de fortune qu'on avait installé résonna dans le noir...

              L'attaque avait commencé.

              Serrant les dents, je récupérais mon arme pour sauter dans le chemin de terre, histoire d'apprendre au couard à attaquer de face... Mais surtout pour défendre les civils contre la dynamique ennemi. Quelques pas et je me retrouvais devant la forme encapuchonnée que je pouvais maintenant distinguer : Enfin, il n'y avait pas grand-chose à avoir et je voulais surtout trouer son vêtement, mais ce qui me frappait, c'était la maigreur qui caractérisait les brigands, comme s'il n'avait pas mangé depuis un moment. Dégainant mon fidèle katana, j'attaquais le premier pour me venger de l'assassinat raté et la dague bloqua la frappe, non sans amener le bras de la belle en hauteur vu la différence de taille et d'énergie à résorber... Le poids et la force que je m'étais dans mes attaques ne pouvaient être facilement contrable par une si petite arme.

              - Tu es meilleur quand c'est par derrière. Soufflant, ma deuxième attaque fut un estoc basique que l'adversaire esquiva rapidement, sous pression.

              Mon bras droit en action, j'accueillis son pas de côté vers la gauche en tournant sur moi-même de sorte que mon estoc devienne rapidement un coup de taille qui partait de mon dos. Surpris, le bras de la silhouette fut douloureusement entaillé et un couinement surgit des ténèbres de la capuche... Lâchant son arme de fortune, l'agresseur tomba à genoux. Docile salopard qui devait regretter d'avoir attaqué, maintenant. Des respirations fortes, la douleur était tenace quand la peau, les muscles et peut-être l'os, était touché ainsi.

              - Une dernière volonté ?
              Pointant ma lame au milieu du tissu fragmenté pour le visage, j'attendais ses mots pour en finir et partir sur mon autre objectif, mais une voix féminine surgit.
              - Salopard de soldat, on crève la faim et toi tu t'empiffres. "Je ne suis pourtant pas gros..."

              Nonobstant le tout, je plantai mon katana dans son visage avant de partir ailleurs...  Filant dans la nuit. Les revendications ne me disaient rien et j'étais sûr que les civils que je gardais étaient de l'avis que je devais me dépêcher. J'avais des hommes et des femmes à arrêter, et surtout un archer à atteindre. Si Momiji ne l'avait pas déja chassé.

              L'attaque, et les emmerdes, avaient commencé.
              CEYLAN



              Chuunin de Seizan
              Udezuku Momiji
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              Udezuku Momiji
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              Inventaire
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                Fumiri Kunao
                Sans nouvelles de son comparse, la seizanjin devait agir d'elle-même et réagir promptement. Ne pouvant compter quasiment que sur sa maîtrise du taijutsu et du tetsubo-jutsu, elle hésitait à laisser les marchands à leur triste sort pour supprimer la menace tandis qu'une nouvelle flèche vint à être déviée d'un revers de kanabō. Tant pis, il fallait sentir des sentiers battus, la jeune femme planta avec force la tête de son arme dans le sol se libérant ainsi une main. Momiji exécuta le bref mudrâ de la chèvre tout en malaxant son chakra, lorsqu'elle eut le bonheur de voir apparaître une copie parfaitement identique de sa personne. Elle avait réussi à créer un clone du premier coup ce qui était pour elle presque un exploit surtout dans le feu de l'action. D'ordinaire, elle n'y arrive qu'une fois sur deux à l'entraînement, mais ce n'était pas le moment de se féliciter d'autant plus que la technique était imparfaite, car son clone ne disposait pas d'un kanabō. Comment avait-elle pu oublier de copier son kanabō en même temps ?
                Momiji agrippa un kunaï pour le lancer à son double :

                Cela devrait suffire à dévier les flèches, protège les civils, ordonna-t-elle avant de filer vers l'archer qui venait de décocher une nouvelle flèche qu'elle esquiva.

                Utilisant sa vitesse durement acquise à l'entraînement, la kunoichi fonçait de manière frontal vers son vis-à-vis le kanabō dans le dos. Sortant d'une de ses poches tactiques un kunaï, elle parait chaque flèche et tentait de deviner celles qui en cachaient une autre. Elle faillit bien se prendre l'un des traits furtifs de l'archer dans l'épaule, mais ne récolta à nouveau qu'une petite égratignure. Les réflexes de la seizanjin restaient supérieur à la dextérité de ce tireur. Elle entendit derrière elle son clone donner l'ordre aux marchands de s'allonger au sol, le campement avait été bien pensé, les marchandises couvertes et assez de charrettes, de tentes barraient le passage aux projectiles ennemis.
                Arrivée sur sa cible, elle lança son kunaï pour le divertir et l'obliger à esquiver, l'archer n'encocha pas tout de suite, mais Momiji était déjà sur lui et fracassa son arc à l'aide de son kanabō. Le mouvement circulaire termina de projeter la tête de son arme dans le visage du vicieux tireur qui n'eut pas le temps de lâcher un dernier râle. Il expira son dernier souffle dans le silence le plus total...

                Un œil en arrière et Momiji vit que son clone était toujours aux aguets près des civils, tandis qu'à ce moment d'innombrables bruits de pas foulaient les herbes hautes de la plaine de la province des Griffes. Le vent s'était levé, mais Momiji ne pouvait pas voir les agresseurs. Alors, elle recula prudemment vers sa position initiale tout en conservant une attention particulière à la plaine.
                Elle entendit rapidement que son clone était aux prises avec l'ennemi lorsque le fer résonna contre le fer, elle fondit vers son ancienne position au moment ou son clone disparaissait dans une volute de fumée assaillit par trois assaillants. Le premier tomba rapidement sous le poids du kanabō de Momiji le crâne brisé par la tête de son arme :

                Laisse nous voler, soldate, on le fait pour manger, grogna un bougre derrière son capuchon miteux.

                À dire vrai, il fallait bien avouer que les deux brigands ressemblaient plus à des miséreux qu'à de vrais brigands de grands chemins. L'homme grogna à nouveau avant de s'attaquer à Momiji, elle para de sa lourde arme le tanto du pouilleux et elle pu voir son avant-bras nu. Il n'avait que la peau sur les os et son coup n'avait rien de puissant, il n'avait que la force du désespoir pour lui. Pourtant, la kunoichi n'aurait aucune pitié pour lui, il mettait en danger ses clients, sa cargaison et sa mission. Alors, elle frappa dans le plexus solaire, celui-ci expulsa tout l'air de ses poumons et cracha une gerbe de sang. L'homme serait mort lentement si elle en était resté là :

                Tu souffrirais inutilement sans cela, annonça la jeune femme en l'abattant d'un nouveau coup à la tempe alors que celui-ci venait de poser les genoux à terre, il s'écroula mort.

                Le second individu prit peur et se retourna vivement, une bourrasque fit tomber sa capuche sur ses épaules. Elle se révéla être une jeune fille de quinze ans tout au plus aux cheveux clairs, elle aussi n'avait que la peau sur les os, mais elle percuta un homme. Il était plutôt grand au large poitrail, plus grand que la kunoichi environ un 1m85, le teint clair, de cheveux châtains tombant à hauteur de nuque et visage harmonieux mais dur. D'un geste, il attrapa la jeune fille par la gorge et lui brisa le cou, alors dans la pénombre Momiji reconnu les traits de Kotta :

                REPLI, ordonna-t-il !

                Et d'autres combattants miséreux fuirent le campement à toutes jambes, Kotta plongea son regard dans celui de la seizanjin. Quelque chose avait changé chez lui, elle réaffirma son emprise sur le manche de son kanabō puis d'un mouvement semi-circulaire, elle frappa du haut vers le bas pour tenter de venir frapper Kotta qui était visiblement le traître qui avait entraîné ces vagabonds à attaquer son propre camp. Enchaînant quelques mudrâ à une vitesse ahurissante en finissant par celui du serpent, le félon érigea un mur de terre devant lui stoppant l'arme de Momiji qui ne fit que fissurer la défense ninjutsu. Le temps que la kunoichi passe de l'autre côté, Kotta avait disparu...
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                dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
                Fumiri Kunao
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                - Quoi ?

                Devant moi, des miliciens qui partaient, courageusement lâche... J'avais filé dans le dos des attaquants comme un félin dans l'ombre des gazelles, mais leur attitude me surprit quelque peu et je restais là, à regarder la lumière lunaire m'éclaire la scène, comme un spectateur pensif et... passif ? Un fuyard, puis un autre, et je me  jetais sur le troisième qui passait à quelques mètres de moi pour le chopper, d'abord un peu mollement par la capuche, puis très violemment une fois sa nuque découverte et attrapable. L'homme, un quadragénaire rachitique et édenté, me regarda avec des yeux douloureux... Comme si c'était moi le méchant de l'affaire, alors qu'il voulait voler dans le campement que je protégéais. Lui soumettant ma lame sous la gorge, je sentis rapidement un fluide chaud s'écouler et déboucher à côté de mes chaussures...

                - Bon sang... Piteusement, je reculais mon pied le plus proche pour ne pas avoir de l'urine dessus, mais ce qui me faisait encore plus de dégout dans la gorge, c'était que ce type était animé par la faim, la soif, le besoin... Plutôt que le vice. Soupirant, je ne lâchais pourtant pas l'acier froid contre sa peau nue. Vous cherchez quoi ? Et surtout... Pourquoi vous fuyez ? Les yeux perçants, je vis un peu d'espoir naitre dans le regard du bonhomme et il s'anima, complétement apeuré.
                - Je... Je veux juste manger, il fallait juste revendre ce qu'on trouvait pour s'acheter à manger... Un plan simple, mais qui était complétement annulé par la présence des soldats de Seizan dans la formule. Une fillette a commencé à balancer son gros gourdin et le chef a dit de fuir... Alors...

                "Le chef ?" Ces types n'étaient pas assez fort, ou organisé, pour faire cela seul... Ils ressemblaient plutôt à des hyènes, avide devant la faiblesse, mais incapable de gérer un peu de difficultés. Préférant fuir plutôt que de se repositionner... Avec un peu plus de prudence, et de l'ambition bien placée, ils auraient pu grappiller quelques trucs avant de s'éclipser.

                - À quoi ressemble ton chef ? Levant la tête, je cherchais une ombre dans l'horizon... Un indice, mais le tremblement sous mes doigts me fit revenir sur la proie, terrorisée. Bien plus maintenant que je parlais de son supérieur.
                - Je ne veux pas mourir... La phrase était-elle pour moi ? Ou pour un autre, caché près d'ici...
                - Tu ne vas pas mourir si tu joues le jeu. Le regard sévère, j'essayais de montrer à ce type que je ne rigolais pas, mais qu'il avait une chance... Une infime porte de sortie, s'il me disait tout. Je veux avoir à quoi ressemble ton chef, ensuite, je te laisserais partir et tu feras en sorte de ne plus jamais attaquer un convoi... ou quoi que ce soit. Apprend à pécher, apprend à chasser, apprend à cultiver, mais ne me fais plus chier. Approchant mon visage du sien, je voulais l'intimider et cela marchait plutôt bien...
                - Il était dans votre camp, sous un autre nom... Je ne le connais pas, mais il est grand, très grand, et fort ! L'air patibulaire, on ne peut pas le rater... Il se passe facilement pour un ouvrier, ou un artisan, mais c'est un vrai bandit. Reculant mon visage, non pas à cause d'une quelconque odeur, mais par l'image directe qui vint dans mon esprit avec cette description... "Lui ?"

                Expirant toute la frustration de cette infiltration de merde, je lâchais le pauvre homme qui resta un instant à terre, comme s'il attendait que je lui autorise le fait de se barrer. Chose que je ne fis pas, trop occupé à réfléchir aux options possibles... Avec cette attaque, Kotta pouvait garder la confiance et retenter plus tard, ou disparaitre avec l'échec cuisant qu'il venait de subir. "Il peut aussi avoir pris part à la chose..." Ainsi, Momiji était en danger, car elle pouvait s'attendre à une frappe de face, mais pas de dos.

                Mais alors, pourquoi le repli s'il pouvait éliminer un des gardiens comme ça ?

                Peu pressé de découvrir le résultat, surtout que j'allais être en boule d'être ainsi berné par un abruti, je fis volte-face pour aller vers le campement... L'attaquant avait la vie sauve, s'il ne refaisait pas un coup comme ça. Sinon...
                Une course rapide et j'arrivais vers les premiers chariots : Tout avait été tiré, découpé, impacté... Une vraie petite bataille dont les derniers reliquats étaient les flèches, figés dans le bois dur, des boucliers de fortunes qui avaient fait le travail vaillamment. Au-dessus des véhicules, un mur brunâtre et noir dans le clair de lune percé l'horizon. Fronçant les sourcils, je partais vers ce détail inhabituel pour trouver la gardienne des lieux, visiblement attentive à son environnement : Elle avait combattu quelqu'un ? Les yeux figés sur la terre compactée en mur, je compris assez vite le problème...

                Le chakra.

                - C'est Kotta qui a fait ça ? Le visage dur, je calculais le diamètre de la chose, avant de me tourner vers la toute jeune chuunin. Il nous a bien eu. Rengainant mon katana, je calmais un peu mon cardio, mais aussi la colère palpitante sous ma peau. Ils ont fui, comme des miséreux. On ne les reverra pas de sitôt, sauf s'il veut sa vengeance... En tout cas, sa couverture est grillée. Croisant les bras, je réfléchis un instant avant de continuer : Il faut calmer les civils et surtout savoir ce qu'ils savent de ce type, ce n'est pas son vrai nom, mais il a dû créer une histoire avec les autres... Il faut se méfier, s'il fait du ninjutsu, il est dangereux... Plus dangereux qu'un simple voleur.

                C'était une sacrée emmerde, si on avait un bandit doué d'énergie sur les talons. Lorgnant sur l'allure de la demoiselle, je cherchais une possible blessure... Des égratignures, rien de bien grave, mais la question était de circonstance :

                - Tu vas bien ? C'était soudain... Comment ça s'est passé dans le campement ? Je suis tombé dans une embuscade durant mon tour de garde, mais j'ai davantage suivi des fuyards pour les interroger. Un seul, en fait, mais il a suffi pour savoir ce que j'avais à savoir. Attaquant le pas vers le centre, où j'attendais quelques lamentations, je m'attendais à ce qu'elle me suive. C'est une bonne idée de les avoir rassemblés entre les chariots, ils ont fait boucliers et entraves...

                Elle savait comment gérer en situation de conflit, c'était voyant.
                CEYLAN



                Chuunin de Seizan
                Udezuku Momiji
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                  Encore un peu étonné par la tournure des événements, c'est avec soulagement que Momiji vit arriver son supérieur sur les lieux de son récent affrontement. Lui aussi semblait savoir que Kotta était lié à toute cette histoire et il l'avait mauvaise. Autant que Momiji sans doute, mais...

                  Il n'est pas le seul, j'ai éliminé un archer qui s'il n'est pas un utilisateur de ninjutsu ou de genjutsu manie assez bien le yumi, l'arc traditionnel. Il m'a décoché un nombre de flèches impressionnant avant que je ne puisse l'atteindre, certaines étaient cachées dans l'ombre d'une première, mais je ne saurais dire s'il n'a pas utilisé du genjutsu, affirma la kunoichi. En-tout-cas, il a été assez doué pour m'égratigner à deux reprises, avoua-t-elle déçue. Ce n'est plus une menace.

                  L'affrontement l'inquiétait, si Kotta était un infiltré de ce groupe de vagabonds alors il pouvait y en avoir d'autres. Et si, cet archer était un utilisateur de chakra comme Kotta, alors il pouvait également y avoir d'autres soldats entraînés aux énergies spirituelles et physiques dans leur équipe. D'un coup, une idée émergea alors que Momiji suivait déjà Kunao faisant fi de ses compliments :

                  La manière dont ils ont attaqué est drôlement orchestrée, vous ne trouvez pas, demanda la jeune femme ? Ce n'était pas des combattants hormis l'archer et Kotta, ils n'étaient que des va-nu-pieds auxquels on a collé des armes dans les mains. Vous, ils vous ont tendu une embuscade alors que vous étiez isolé, une bonne manière de se débarrasser de l'un de nous, remarqua la seizanjin. Quant à moi, ils ont attaqué à distance alors que je dormais puis seulement une fois que je me suis écarté laissant les civils avec pour seule protection mon clone, ils ont attaqué frontalement...

                  Momiji parlait en réfléchissant, elle essayait de décrypter ce qui venait de se passer quelque chose cloché :

                  Kotta a sonné le repli, mais il avait pourtant une chance de me supprimer de l'équation s'il m'avait combattu. Pourquoi, s'interrogea à haute voix la kunoichi ? Et s'il testait nos défenses, nos temps de réaction et nos capacités, proposa Momiji toujours en suivant son supérieur ? En avez-vous vu repartir avec quelque chose ? Moi, non-en-tout-cas.

                  Pourquoi ces types présumés brigands, voleurs de grands chemins n'auraient pas tenté de chaparder quelques trucs au passage ? Surtout, des types aussi miséreux, ils avaient faim d'après leur dire. Pourquoi ne pas voler discrètement de la nourriture durant le sommeil des convoyeurs, marchands et shinobis ? Ils auraient tout aussi bien pu tenter leur embuscade sur Kunao avec l'espoir que cela fonctionne et voler ce qu'ils pouvaient. Voir même supprimer la princesse rouge dans son sommeil également afin d'être tranquille.
                  Enfin, les soldats de Seizan arrivèrent au centre du campement où les civils s'étaient rassemblés. Heureusement, il ne semblait pas y avoir de blessé à première vue :

                  Est-ce que tout le monde va bien, questionna la jeune femme à haute et intelligible voix pour que chacun l'entende ?

                  Il lui fut répondu avec colère par l'un des marchands qu'il n'y avait aucun blessé par miracle, mais elle ne releva pas la mention de "miracle" qui était clairement une pique à leur attention. Elle en avait une autre de pique pour eux :

                  On peut savoir qui est ce Kotta qui se présentait comme le porte-parole de votre convoi, demanda-t-elle froidement ? On peut savoir pourquoi un chef de vagabond traînait parmi vous, depuis combien de temps vous le connaissez, questionna-t-elle toujours froidement à la limite de l'agacement ?

                  Kotta, mais c'est bien notre représentant pas un chef de vagabond et il est là, lança un artisan en désignant une silhouette recroquevillée ?

                  Momiji tourna le regard et en une fraction de seconde et reconnu le maître artisan de Nendo no kuni, il avait le visage penaud et une larme coulait le long de sa joue. Une fraction de seconde plus tard, la kunoichi était sur lui, elle l'avait chopé par le col et le menaçait d'un kunaï sous la gorge :

                  Qu'est-ce que tu fous encore-là, traître, interrogea-t-elle la voix pleine de rage ?!

                  Son geste provoqua un tollé dans l'assistance, les membres de la caravane crièrent au scandale, l'un d'eux tenta même de s'interposer en attrapant le bras de la chuunin. Celle-ci le repoussa d'un geste violent :

                  Parles, crevure !

                  La tension était montée d'un cran dans l'assistance et Momiji comptait sur Kunao pour la soutenir dans cette affaire :

                  Dis-leur mon petit, s'éleva la voix nasillarde et pleine de calme d'un vieil homme à la barbiche bien fournie.

                  Le prénommé Kotta se mit à trembler, puis les larmes tombèrent désormais à grosse goutte sur le sol rocailleux de la butte des plaines des Griffes. Il releva son visage triste vers Momiji se mordant la lèvre inférieure comme incapable de sortir ce qu'il devait garder au fond de lui :

                  C'est mon frère... c'est mon frère qui nous a attaqués, avoua sa voix emplie d'émotion. Il se nomme Yokka, c'est mon frère jumeau et c'est après moi qu'il en a, pas au convoi, s'écria le bougre brisant un silence religieux imposé plutôt par le vieil homme.

                  D'un coup, la mission passait à une tout autre envergure, si ce Kotta disait vrai, alors il ne faisait plus face à une mission d'escorte de convoi, mais bien une escorte de personnalité dont la vie était en danger. Comment croire cette histoire ?

                  Il dit la vérité, annonça le vieil homme. Je suis Deishou Moto leur grand-père et je suis la cause de cette querelle fratricide.
                  @elfyqchan - Never Utopia
                  dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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                    Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
                  De pierre à terre
                  Avec La princesse rouge ─ Printemps 806


                  Le regard calibré sur la silhouette du marchand, je jaugeais sa dangerosité alors que la main de la chuunin était braqué sur sa gorge... Avec sa force, peut-être qu'elle pouvait l'étouffer ou lui casser la nuque d'un coup sec. Attendant une réponse de défense du traitre, je ne vis que la peur et la consternation dans ses yeux. Il n'était pas un danger, ou bien un valeureux acteur qui jouait toute sa vie sur un pari fort risqué.

                  Pour autant, une voix arrêta l'interrogatoire soudain : Un homme âgé, dont la filiation avec le prisonnier ne laissait pas le moindre doute... Les yeux du patriarche, autrefois rieur comme celui de l'homme, ne laissaient que la tristesse les remplir. Il invita la vérité à arriver dans la conversation et Kotta expliqua que ce n'était pas lui, mais bien son frère... Yokka, un jumeau. Cela pouvait être un mensonge, mais le vieil homme gagea de la véracité des faits.

                  Il était le grand-père, mais aussi la cause, selon lui, du conflit dont nous étions liés aujourd'hui.

                  Croisant les bras, j'écoutais patiemment les explications : Il nous fallait les informations pour mieux comprendre cette histoire, et peut-être l'objectif de l'ennemi tapis dans les ténébres, et plus dans notre bergerie. Claquant ma langue contre mon palais, je l'invitais à mieux expliquer la chose : Sujet d'une attaque, ma patience avait été courageusement réduite par les lames, le danger et la mort.

                  - Yokka et Kotta sont jumeaux, mais seul Yokka disposait des capacités pour manipuler le chakra... C'était l'héritier désigné dans notre famille, mais à cause de ses talents, il a été pris dans l'armée, lui imposant une vie qu'il ne voulait pas et donnant à son frère, moins talentueux dans le combat, sa place actuelle... Sans doute qu'il a été jaloux, rancunier aussi, car il a déserté et... Le voilà.Plissant les yeux, je réfléchissais à tout ce qui cela impliquait...

                  Rares étaient les jeunes à s'enrôler dans l'armée. De ce que j'avais compris, hors des murs des villages centraux, on détectait très vite les bébés capables de manifester du chakra de manière... Efficace ? Et on les prenait. Soit par la demande, jouant sur la gloire de la chose, soit par l'achat. Un vrai budget dans l'empire était alloué à la récupération des futurs combattants et un vrai marché, c'était créé, en parallèle, avec des bandits ou juste des profiteurs qui cherchaient avant tout le monde ces gamins-là pour les kidnapper et les revendre, histoire d'empocher eux-mêmes le gain. Je n'avais jamais eu à approcher ces raclures, mais une partie des civils, si, à priori.

                  Un drame familial, en plusieurs actes, nous retombait dessus...

                  - Il a réuni des pratiquants du ninjutsu, comme lui, mais aussi des pauvres gens sans réel talent dans le combat... Une bande hétéroclite à souhait. Tapotant la garde de mon katana, scellé dans son fourreau, je questionnais l'horizon à la recherche d'une future menace... C'est le genre de chose qu'on dit, quand on engage des gens : "J'ai un frère doué de chakra qui veut me tuer." Soupirant, agacé, je continuais. On aurait pu avoir plus d'effectifs pour vous protéger... C'est irresponsable.
                  - C'est moi qui ai insisté... J'ai fait une erreur, plus d'une fois même. Lorgnant sur le visage ridé, mais digne, je laissais ma mauvaise humeur de côté pour répondre simplement à celui-ci.
                  - On en parlera plus tard, il faut avancer. Ils sont en déroute, et on peut gagner du terrain pour mettre de la distance avec ces idiots : Toute minute est bonne à prendre. Il fallait rester professionnel et surtout garder la mission en tête, on avait gagné un obstacle, mais la finalité était toujours la même.

                  Amener d'un point A à un point B... Cela n'allait pas résoudre le problème de leur famille, mais au moins cela clôturait ma participation. Ramenant mon fourreau contre moi, je partis faire mes affaires en enjoignant les autres à faire de même : Lever le camp allait prendre du temps, donc il fallait s'y mettre vite. Est-ce que Momiji avait lâché le frère idiot ? Je n'en savais rien, mais je ne m'en souciais guère. Récupérant le sac de jute qui contenait mes quelques affaires, je me retournais pour voir tout le monde en activité alors que les chariots se remplissaient, eux aussi, de valises à la hâte. Ils avaient compris la stratégie et se pliaient fort bien à la manœuvre.
                  Avec du recul, c'était peut-être une bonne chose : Au lieu de protéger un convoi, il fallait juste protéger un type... Cela précisait aussi notre défense, seulement d'autres dangers pouvaient venir vers nous : Yokai, autres bandits…, Il fallait alors jouer sur les deux tableaux pour ne pas s'égarer. Revenant vers le groupe, toutefois dispersé vers les préparatifs, je me tournais vers Kotta, secoué par tout ce qui venait de se passer :

                  - Ce n'est pas ta faute, mais il va falloir avancer... Je vais te protéger, reste juste proche de nous. Une pensée, rapide, au fait qu'il soit collant avec Momiji, et je corrigeais. Moi, reste proche de moi.   Je lui attrapais alors la paume pour lui mettre un tantô, le mien pour être exacte, entre les doigts. Et n'oublie pas qu'on est jamais mieux servi que par soit même.

                  S'il était une cible, autant qu'il ait quelque chose pour se défendre, en dernier recours. Un instant, je vis la surprise sur son visage, puis la résignation à une violence inutile, normalement... C'était un autre monde pour lui, et je devais m'amuser de la chose pour ne pas tomber dans le sérieux dérisoire.

                  - On pointe le bout pointu vers la cible, et surtout pas dans mon dos. Fermant les doigts autour de la garde, je me retournais pour continuer les préparatifs...

                  La mission prenait une autre facette.
                  CEYLAN



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                    Fâché, mais attentive Momiji tenait toujours fermement Kotta alors qu'il déballait son histoire complétée par le vieux Deishou Moto. Aux premières déclarations des deux membres de la famille Deishou s'ajoutèrent des détails que le vieil homme donna naturellement. Ainsi, il confirma la gémellité de Kotta et Yokka, le second disposant de grande capacité à la maîtrise du chakra se vit offrir un poste dans l'armée comme pour beaucoup de famille, il fut sans doute difficile de dire, non. L'empire d'Onogoro ne lésinait pas sur les moyens pour recruter les jeunes à fort potentiels originaire de village extérieurs aux grands villages militaires dans les autres provinces. Deishou Moto et le reste de sa famille avaient dû recevoir une coquette somme en l'échange de l'héritier des Deishou.
                    Ce bougre de Yokka n'avait sans doute pas vraiment eu son mot à dire à l'époque, c'était un désigné volontaire comme on pourrait dire. Un recrutement forcé qui avait donc mené à du ressentiment, une désertion et une des sentiments haineux envers son jumeau et cadet Kotta, ce dernier ayant rafflé l'héritage et la vie tranquille d'artisan. Kotta se trouvait donc auprès des siens, dans son pays d'origine à pratiquer le métier qu'il aime et vivant la vie qu'aurait dû mener Yokka. D'autres l'auraient au mauvaise à moins, mais au point de vouloir attenter à la vie d'un frère ?!

                    Kunao avait été très patient puis avait écouté toute l'histoire avant de s'exprimer avec sagesse, mais fermeté. Le chunin ne manqua d'ailleurs pas de rappeler à leurs employeurs que taire des informations capitales pour une mission pouvait avoir des conséquences dramatiques soulignant un comportement irresponsable. L'ancien, Moto avoua son erreur en expliquant qu'il avait insisté pour ne rien nous dire sans vraiment en expliqué les raisons, mais par les temps qui courent le motif devait simplement être le manque de moyens financier.

                    La décision du chef d'équipe était prise, il fallait sonner le départ le plus tôt possible. La nuit aura été courte pour tout le monde, mais il fallait mettre de la distance avec le danger. Pourtant, le convoi était encore très loin de sa destination finale. Momiji ne doutait pas que son supérieur sût fort bien qu'ils seraient à un moment ou un autre rattrapés par le dénommer Yokka et ses hommes, mais la mission n'avancerait pas en restant sur place. Au plus vite, la caravane atteignait Nendo no kuni au plus vite Kunao et elle-même pourrait s'occuper d'autres tâches. En l'occurrence, il faudrait sans doute éliminer ce déserteur et ses sbires...
                    Kotta toujours larmoyants et pris dans la prise de la seizanjin regardait maintenant celle-ci :

                    Tu as bien de la chance d'être sous la protection de Seizan et d'avoir de l'importance pour ces gens que tu as mis en danger, car si tu n'avais pas été un client, je t'aurais égorgé sur-le-champ, grogna la jeune femme avec dégoût avant de le relâcher.

                    Alors que chacun se mit aux préparations du départ, Momiji elle retourna sur les lieux de son précédent combat contre les miséreux de Yokka. Le mur doton désormais en friche trônait encore sur la butte et les corps des pauvres bougres embrigadés par le déserteur gisait sans vie. L'un d'eux, la poitrine défoncée, le crâne enfoncé par les coups violents de la kunoichi et l'autre toute frêle, toute jeune la nuque brisée par le jumeau maléfique de Kotta, Yokka.
                    Elle s'approcha du cadavre de l'homme et lui fit les poches, elle n'y trouva qu'un kunaï puis un morceau de cuir tressé, sans doute un objet sentimental. Faisant de même avec le cadavre frais de l'adolescente à peine moins âgé qu'elle, elle découvrit un petit galet de couleur noir en forme de cœur. Le caillou lui rappela instantanément les berges de la mer qui bordait le village de Kaigara, nommé la plage de galets noirs. Elle y avait déjà effectué plusieurs patrouilles et s'était également rendu à Kaigara en mission lorsqu'elle était genin. En retournant la petite pierre d'origine volcanique, elle y découvrit une inscription gravée "Sangomaru". L'indice était maigre, mais peut-être que la jeune femme venait du coin ou bien que leur campement principal était installé à Kuma no kuni proche de Kaigara. En-tout-cas ce Sangomaru devait compter pour elle... Momiji fourra le galet dans sa poche.

                    |||

                    Plusieurs longues minutes plus tard, Momiji, dont le paquetage était prêt depuis un moment, se tourna vers Kunao afin de lui faire part de sa découverte. Celui-ci armait Kotta d'un tanto, une bêtise selon elle, mais il était son supérieur, alors elle ne dirait rien de toute façon elle tuerait Kotta à la moindre tentative de bêtise :

                    Va voir ailleurs, si j'y suis, gronda la kunoichi à l'intention de l'artisan alors qu'elle s'approchait du duo et reprit seulement lorsqu'il les laissa. J'ai découvert ça, dit-elle en sortant le galet noir de sa poche pour le montrer à son camarade. L'une des assaillantes miséreuses l'avait dans une poche, sans doute un souvenir, une promesse peut-être. En-tout-cas ces galets sont typiques du littoral près de Kaigara à Kuma no kuni même si on en trouve aussi plus rarement près de la frontière entre la province des ours et Oashishu no kuni. Étant donné que notre itinéraire nous mène irrémédiablement vers le village aux coquillages, il se peut qu'une nouvelle embuscade nous y attende, supposa la jeune femme sans vraiment poser la question à son supérieur simplement pour l'avertir de ses suppositions.

                    |||

                    La caravane traversa sans plus d'encombres la province des griffes, les journées qui suivirent furent relativement calme hormis quelques animaux à faire fuir. Kunao et Momiji étaient sur leur garde, désormais Kotta avait pour ordre de ne plus lâcher le chuunin d'une semelle. De nouvelles dispositions avaient été prises et certains artisans étaient désormais armés d'armes récupérées sur les cadavres laissés par le duo de seizanjin. Ceux qui le souhaitaient étaient autorisés à porter des outils en guise d'arme, mais toutes ces mesures n'y firent rien.
                    Après plusieurs jours passés sans rebondissement, le temps avait eu raison de la vigilance des convoyeurs qui flânait pour la plupart le long du chemin. Même monsieur soûlard s'était remis une biture la veille et progressait difficilement sur les chemins de terre de Kuma no kuni. Au lendemain, ils atteindraient sans doute le territoire de Kaigara. Momiji, elle était plus que jamais prête et bien décidé à remplir sa mission...
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                    La colère de Momiji était palpable, mais elle sut trouver en elle de quoi se calmer pour lâcher le pauvre artisans qui devait être reconnaissant de ne pas avoir une mâchoire brisée, ou des bleus partout sur le corps...

                    Si j'avais été dirigé par un autre, peut-être que j'aurais eu la même réaction que la chuunin, mais en étant chef de mission, je devais refroidir mes ardeurs pour faire les choses bien. Deux soldats qui se déchainaient, c'était trop pour le bien du convoi qui prenait maintenant les atours de cercle de protection pour un seul homme.
                    Celui-ci, un peu plus tard, se vit confier un tantô, pour ensuite être chassé vocalement par la belle. Curieux, j'observais sa venue vers moi avec un objet dans sa paume : Un galet. Levant un sourcil, j'examinais la couleur particulière qui fut vite soulignée par la combattante... C'était un petit objet trouvable sur les abords d'un village précis, qui était sur notre route. Elle l'avait trouvé sur le cadavre de l'une des attaquantes... Un souvenir nostalgique qui n'allait pas la suivre dans la mort. Soupirant, je coupais mon observation devant la théorie de Momiji : S'il y avait des locaux de Kaigara, on pouvait s'attendre à un comité d'accueil.

                    - J'ai déja eu à passer dans ce village, on sert de la bonne nourriture, mais les gens sont à cran à l'intérieur... J'ai échappé de peu à une bagarre générale. En fait non, j'avais dû me battre contre des badauds quand un mec louche avait commencé à crier dans la taverne que j'avais insulté quelques personnes... Les esprits échaudaient, j'étais sorti échauffer mon taïjutsu contre quelques civils, sans toutefois trop les blesser. "Je suis quand même honorable." On aura peut-être à passer par là pour récupérer de quoi manger, faire boire les montures ou réparer quelques bricoles... Enfin, si on peut se passer d'un piège, cela m'arrangerait.

                    Il restait quelques jours avant de voir les abords de ce patelin, et donc pas mal de temps où les choses pouvaient s'apaiser... Ou empirer. Laissant de côté ce sujet supputatif, je levais mes yeux sur le visage de la belle où trônait une certaine amertume devant la situation : C'était clair que pour une première mission en tant qu'officier, on avait vu mieux. Je me permis alors d'apaiser les choses en expliquant mon plan, bien maigre au final, mais c'était déja quelque chose :

                    - Si la cible est précisée, on peut resserrer notre défense sur lui... Mais je n'oublie pas que notre mission concerne le convoi. On a en conséquence deux objectifs... Assurer la sécurité de tous contre les menaces générale et protéger Kotta de son propre frère. La main sous le menton, je continuais à projeter mes pensées : J'ai ordonné au petit dragueur de me coller pour que je fasse bouclier, en plus d'une arme dont je l'ai équipé s'il se retrouve seul. Je te charge donc d'assurer le premier objectif : En cas d'attaque, tu protèges tout le monde en priorité, sans faire de distinction avec Kotta. Si cela pouvait souligner la défiance et la rancune qu'elle avait contre lui, ce qui lui évitait de devoir protéger l'objet de ses reproches, c'était surtout pour ne pas trop concentrer notre attention sur une seule personne.

                    J'étais assez rapide pour pouvoir intervenir, si une attaque ne concernait pas ce problème familial, ainsi, j'étais le pivot alors qu'elle était la première ligne de défense. Un rôle qui avait bien marché lors de la première attaque et qui pouvait se confirmer à tout moment, dans les jours à venir...

                    - On va y arriver. Si on a résisté une fois, toutes les autres tentatives seront vouées à l'échec. Surtout qu'on avait prouvé aux péquenauds qu'on n'était pas des petits morceaux... Alors, il ne restait que les utilisateurs de chakra à impressionner, ce qui faisait déja un pourcentage plus faible.

                    Prenant congé de la dame, bien trop sérieuse, je continuais à faire mes affaires et l'heure du départ fut lancée : Gagner du terrain, c'était ce que je voulais. Du coin de l'oeil, je vis la chuunin prendre des décisions : Confier des armes de fortune, pris sur les corps des ennemis, pour leur permettre de se défendre... C'étaient les hommes, en majorité, qui s'étaient approchés pour prendre un moyen de défense, mais quelques femmes, des mères, s'étaient aussi approprié la chose.

                    Qu'importe le sexe, la vie devait être défendue.

                    Pourtant, les jours d'après furent bien vides : Chacun avançait avec une boule au ventre alors que nous étions à l'affut du moindre mouvement suspect, mais à part quelques animaux indolent à l'avertissement de nos pas, rien ne vint troubler la quiétude de ces journées presque monotone... C'était usant, mais nécessaire.
                    Un beau matin, alors que le pas incertain du soûlard me laissait penser que tout le convoi avait relâché ses efforts, le panneau signalant la proximité du fameux patelin vint ramener mes yeux ailleurs que sur la végétation alentour : Mon sang ne fit qu'un tour et j'ordonnais à Kotta, un peu moins collé à mes basques avec l'ennui, de venir se disposer dans mon dos, directement. Le regard dur, je cherchais Momiji du regard pour voir quelle disposition elle allait prendre. Un ennemi intelligent pouvait attendre, pour surprendre, et la quiétude de la nuit avait été le bon terreau pour la dernière attaque... Sauf que c'était dorénavant une stratégie connue et attendue, ce qui pouvait amener à d'autres mouvements. Soupirant, je mis la main sur mon fourreau, prêt à dégainer à tout moment pour foncer vers l'avant, l'arrière ou les côtés, mais avec les pas continuant sur le chemin de terre, rien ne vint.

                    Comme bruit de fond, il y avait une légère agitation au village : Une activité normale dans un centre urbain et dans l'horizon des silhouettes passaient de bâtiment en bâtiment pour servir une économie nécessaire pour survivre dans la région... L'empire ne rendait pas tous les services du monde, et s'ils étaient protégés, ils devaient quand même gagner leur pitance. Observant la chose, je tournais parfois la tête pour surveiller nos arrières...

                    Qui attaquait en plein jour ?

                    Les réserves de nourritures étaient un peu faibles, mais rien qui ne pouvait être résolu par un peu de cueillette ou de chasse... Mais cela prenait du temps, pas mal de temps même, et personne n'était vraiment chasseur dans les civils. Ainsi, c'était à un des soldats d'aller courir après les biches, au risque de se heurter à un yokai... "C'est donc mieux d'aller chercher de quoi finir le voyage." Attrapant l'épaule d'un marchand, celui le plus proche, je lui indiquais de courir trouver Momiji pour lui indiquer mes ordres : Le convoi allait se diriger vers le village, chercher à manger, mais on ne restait pas longtemps.
                    CEYLAN



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