# Udezuku Momiji [Terminée] Lun 10 Oct - 17:21
UDEZUKU MOMIJI
"Écrivez une phrase, votre nindo ou une citation"
i. Information
► Nom : Udezuku
► Prénom : Momiji
► Taille : 1m75
► Poids : 80 kg
► Age : 16 ans
► Affinité Primaire : Doton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Genin
► Village Souhaité : Seizangakure no Sato
► Religion : Athée
► Grade Religieux Souhaité : Aucun
► Particularité :
| En mission, elle se maquille toujours le visage de peinture "guerrière" à l'aide de pigment.
| Ces cheveux sont bicolores blancs et rouges
| Son prénom signifie "dont les feuilles rougissent à l'automne" d'où le kanji 紅葉 "feuilles rouges", une référence aux érables de la région de Seizangakure no sato dont les feuilles sont éternellement rouge
► Source de l'avatar : Rinkah (Fire Emblem Fates)
ii. Que recherches-tu ?
Approbation | Celle de son père, un père qui ne l'a jamais regardé comme sa fille, mais comme une villageoise puis une kunoichi, une seizanjin, un outil...
Du moins, c'est ce que Momiji s'imagine quand elle fait le point sur sa relation avec son paternel.
Dépassement | Au fond, elle veut ressembler à son père même si elle ne se l'avouera jamais vraiment. Momiji admire le Seizankage, vingt ans de commandement, cela force le respect et l'admiration. Si elle veut être approuvée par cet homme, elle devra le faire en l'égalant puis en le surpassant. Peut-être ainsi daignera-t-il la regarder comme elle croit le mériter ?!
Force | Momiji à la volonté de devenir forte, inébranlable, une montagne infranchissable pour les menaces qui pèsent sur les peuplades sous la protection des différents villages militaire. Si sa personnalité ainsi que ses défauts ne l'éloignaient pas tant du Bushido de la caste des samouraïs, c'est un sabre qu'elle manierait et non un kanabō.
Amour | Derrière son image froide, concentrée et psychorigide se cache une jeune femme qui manque d'amour ou bien que ne sait pas voir l'amour qui l'entoure. Sur ce point, elle a encore énormément de progrès à faire, mais peut-être qu'Udezuku Heizen a lui aussi des progrès à faire en ce sens.
C'est une chose qu'elle ne s'avouera pas non plus, mais elle aimerait parfois sentir que son père l'aime comme un père aime sa fille.
Inutile de dire qu'au fond, elle aimerait aussi avoir des amis sur qui compter et pas simplement des collègues bien qu'elle ne fasse rien pour que cela se produise.
Du moins, c'est ce que Momiji s'imagine quand elle fait le point sur sa relation avec son paternel.
Dépassement | Au fond, elle veut ressembler à son père même si elle ne se l'avouera jamais vraiment. Momiji admire le Seizankage, vingt ans de commandement, cela force le respect et l'admiration. Si elle veut être approuvée par cet homme, elle devra le faire en l'égalant puis en le surpassant. Peut-être ainsi daignera-t-il la regarder comme elle croit le mériter ?!
Force | Momiji à la volonté de devenir forte, inébranlable, une montagne infranchissable pour les menaces qui pèsent sur les peuplades sous la protection des différents villages militaire. Si sa personnalité ainsi que ses défauts ne l'éloignaient pas tant du Bushido de la caste des samouraïs, c'est un sabre qu'elle manierait et non un kanabō.
Amour | Derrière son image froide, concentrée et psychorigide se cache une jeune femme qui manque d'amour ou bien que ne sait pas voir l'amour qui l'entoure. Sur ce point, elle a encore énormément de progrès à faire, mais peut-être qu'Udezuku Heizen a lui aussi des progrès à faire en ce sens.
C'est une chose qu'elle ne s'avouera pas non plus, mais elle aimerait parfois sentir que son père l'aime comme un père aime sa fille.
Inutile de dire qu'au fond, elle aimerait aussi avoir des amis sur qui compter et pas simplement des collègues bien qu'elle ne fasse rien pour que cela se produise.
iii. Histoire
Aux aurores
L'aube pointe derrière les immenses montagnes de Kyojinyama no kuni, les rayons du soleil contournant ces monstres de roches, épousant leurs formes à l'est pour enfin percer à l'ouest, donnant aux monts rocheux des allures d'ombres gigantesques poussant depuis la terre vers les cieux. Le village de Seizangakure no sato regroupant les forces militaires de la région est loin d'être endormi, ici les shinobis, les kunoihci, les samouraïs et les moines ne chôment jamais.
Momiji, elle était debout deux heures avant l'aube commençant sa journée par un petit-déjeuner copieux, mais pas trop afin d'affronter la journée qui l'attendait. Quelques fruits secs, des galettes de céréales et de l'eau en grande quantité puis une pilule de vitamine. Elle aurait bien mangé un fruit ou bu un jus, mais le sucre et l'acidité des fruits au réveil lui donnait des aigreurs d'estomac. D'autant plus que son programme matinal comportait un entraînement intensif, course à pied, renforcement musculaire, escalade et enfin entraînement au combat. Les fruits ou les jus de fruit avant des efforts physiques, il n'y avait rien de mieux pour obtenir des remontée acides à faire vomir un Gobi et pourtant chacun sait qu'ils ont des estomacs bien accrochés...
Elle avait déjà couru dans tout le village empruntant parfois certaines galeries et d'autres fois des pistes en extérieur, un décrassage d'une heure et demie quasi-quotidien pour la jeune femme. Alors que le point du jour venait, Momiji était sur un terrain d'entraînement situé non loin si ce n'est dans l'ombre même du Mont Atlas. La kunoichi enchaînait les abdominaux le regard froid et fixé sur les bureaux du Seizankage, le vieux Heizen devait être déjà là-haut dans son bureau à bosser. Plusieurs fois, elle avait cru apercevoir sa haute silhouette la regarder du haut de sa montagne alors qu'elle faisait tout pour le surpasser un jour.
Chaque matin, elle s'entraînait ici à la fois pour lui montrer de quelle roche elle était faite, mais aussi pour lui rappeler la colère qui l'animait dès lors qu'elle pensait à leur relation compliquée. Au fond, elle attirait le peu d'attention qu'elle pouvait espérer de lui en se montrant chaque jour. Sinon, ils ne se verraient que par hasard au détour d'une galerie ou d'une rue dans le village ou bien pour le boulot. Heizen avait toujours refusé de l'entraîner personnellement prétextant vouloir qu'elle devienne la kunoichi qu'elle devait être et non celle qu'il voudrait qu'elle soit. Pfft ! Il ne voulait surtout pas partager le secret de sa force avec son unique fille de peur qu'elle le surpasse un jour. Qu'à cela ne tienne, elle avait hérité des gênes du Géant des Montagnes à seulement seize ans elle faisait déjà 1m75 pour 80 kg ce qui pour une jeune femme de son âge était déjà grand. Elle avait également bénéficié de prédisposition naturelle au développement musculaire et s'était forgé un corps qui n'avait rien à envier à la carrure athlétique de son paternel compte tenu de leur sexe différent et de leur différence d'expérience.
En-tout-cas, sa fausse rébellion silencieuse destinée à attirer l'attention d'Udezuku Heizen sur elle ne s'arrêtait pas au fait de faire quelques abdominaux face à sa montagne. De temps en temps, pour ne pas dire régulièrement Momiji escaladait le Mont Atlas, au début, elle le faisait à l'aide de mousqueton, crochet et autres équipements réglementaires. Au fil des années, elle s'était mise à le faire à main nue puis avec une seule main un excellent entraînement, mais aussi une parfaite manière de rappeler sa présence au Seizankage.
Aujourd'hui encore, elle escaladerait l'immense montagne en passant pile devant la baie vitré du bureau du vieux...
Au terme de son entraînement, alors que le soleil la dardait de ses rayons à quatre-vingt-dix degrés au-dessus de sa tête rappelant que midi sonnait la jeune femme posa son kanabō au sommet de l'Atlas. Elle s'assit sur l'un des rebords de la montagne laissant traîner ses jambes dans le vide puis entama son déjeuner. D'ici on pouvait voir quasiment toute la région, et même discerner les régions qui abritaient Togekarue no sato à l'ouest et Jujougakure no sato à l'est au-delà des grandes étendues d'eaux.
Kunoichi
Momiji ! Momiji, s'exclamait en boucle Kaiteki !
Quoi, encore, répondit la jeune femme exaspérée par le côté bavard de son partenaire du jour ?!
Eh bien, tu semblais encore dans tes pensées et si on tombait sur ses Sarugami, là tout de suite, hein, lança le genin comme pour reprocher son attitude à Momiji ?!
Je te protégerais comme la dernière fois, couard. Arrête un peu, cette mission est d'un banal et pour qui me prends-tu, je suis toujours concentré en mission, rétorqua froidement la jeune Udezuku.
La kunoichi digne fille de son père ne se laisserait pas impressionné par quiconque ou quoi que ce soit, c'était pour elle la énième mission de chasse aux Yokai dans les provinces du sud. Elle était certes blasée, mais prenait son travail au sérieux. Elle regrettait simplement d'encore chasser des sales voleurs Sarugami pas dangereux pour deux sous à ses yeux. Ce n'était pas comme cela qu'elle prendrait du galon, bien sûr, comme tout un chacun, elle devait manger son pain noir pourtant, elle aspirait à mieux.
Aujourd'hui, elle faisait à nouveau équipe avec Kaiteki, un genin de Seizangakure no sato comme elle à la différence près que lui était un pleutre. Il n'avait pas vraiment choisi d'être dans l'armée, il venait d'une famille qui n'était pas éveillée au chakra et avait simplement été vendu tout petit pour servir dans l'armée d'Onogoro. Malheureusement, le pauvre n'était vraiment pas fait pour cela malgré ses capacités, il n'avait pas l'âme d'un shinobi, d'un moine et encore moins celle d'un samouraï. Disons que Koshinuke Kaiteki faisait ce qu'il pouvait avec ce qu'il avait, c'est-à-dire quelques compétences utiles et une mentalité à chier. Contrairement à Momiji, le jeune homme n'avait pas envie de démontrer quoi que ce soit, il n'avait rien à se prouver à lui-même et ne voulait rien prouver à personne. Il se contentait d'en faire le moins possible, de survivre, mais surtout de ne pas se faire remarquer. Le genin était simplement content de ne pas être envoyé sur des missions plus ardues, son plan de carrière était simple obtenir le record de longévité pour un soldat s'il ne trouvait pas d'échappatoire avant cela et devenir le plus ancien genin de Seizangakure no sato.
Arrêtez de vous chamailler tous les deux, s'impatienta Waibe le chunin en charge de cette mission, à l'intention des deux genins. Hōkuai reviendra sous peu et nous pourrons suivre la trace de ce petit groupe de Sarugami, ajouta le chef d'équipe.
L'équipe était donc complétée par un chunin du nom de Teka Waibe, et d'un troisième genin parti en reconnaissance Shōchishimashita Hōkuai qui avait des capacités de senseur et de pistage assez impressionnantes pour son âge.
L'équipe avait été formée à la va-vite avec les quelques ninjas qui restait non affectée au village ce jour-là afin de purger une petite vallée dans laquelle poussait de nombreux kaede, les érables de la province des montagnes géantes. Au milieu de cette vallée, un petit hameau d'une cinquantaine d'individus s'occupait de l'entretient de ces arbres majestueux et peuplés également de quelques artisans teinturiers, agriculteurs et autres. Les villageois avaient été victimes de divers larcins perpétrés par des Yokai vicieux nommés Sarugami, de grands singes particulièrement agressif, mais pas nécessairement dangereux pour des soldats d'Onogoro. Momiji en avait déjà affronté plusieurs fois. Le tout restait encore à les trouver, car ils étaient loin d'être de stupides créatures...
Quelques heures, plus tard, l'équipe au complet s'était retrouvé au hameau nommé Akaikubochi (litt. le vallon rouge). Le crépuscule approchait à grands pas et la vallée abritant les habitants et leur lieu de vie était baigné d'une magnifique lumière orangée donnant l'impression que la vallée était effectivement naturellement rouge. Pour entrée à Akaikubochi, il avait fallu à Waibe, Hōkuai, Kaiteki et Momiji traversée un véritable jardin composé quasi uniquement de plusieurs rangées de kaede (litt. érable) aux feuilles éternellement rouge.
Malgré les récents événements qui avaient assez inquiété le hameau pour forcer ses habitants à faire appel aux services de Seizangakure no sato, le lieu était en effervescence. En dépit du danger que représentaient les Yokai pour la région, le petit peuple d'Akaikubochi mettait du cœur à leur ouvrage arpentant les grandes allées d'érable rouge afin de s'assurer de la santé de ceux-ci. Les agriculteurs du coin ensemençaient les quelques champs permettant leurs subsistances, les tanneurs et teinturiers étaient à pied d'œuvre et quelques cueilleuses rentraient tout juste de leur labeur.
Le pisteur Hōkuai, treize ans à peine avait repéré la trace des Sarugami plus au nord à l'entrée du vallon, il se dirigeait lentement, mais sûrement vers Akaikubochi. Le groupe espérait sans doute faire un nouveau raid sur le petit hameau. D'après leurs informations leur dernière razzia remontait à une semaine et ils avaient déjà attaqué deux fois toujours de nuit. Une information qui correspondait aux observations du jeune genin envoyé en reconnaissance, le groupe de Sarugami étant à une demi-journée de marche du hameau. Ils seraient donc sur le village aux alentours de minuit, mais n'attaqueraient sans doute pas avant trois au plus tard quatre heures moment où le sommeil est le plus lourd et le réveil plus difficile.
Waibe avait décidé de leur tendre un piège à proximité direct du village, l'équipe venait en faire part aux villageois afin de prendre des mesures de protection pour chacun durant la nuit.
Goro, c'est bien ça, demanda le chuunin à l'homme qui semblait les attendre à l'entrée du hameau ?
En effet, soldat, c'est bien moi, je fais partie du conseil d'Akaikubochi qui a décidé de faire appel à vos services, affirma l'homme d'une quarantaine d'années.
Il était peut-être un représentant de son village, mais semblait plus être un paysan qu'un politicien, des mains calleuses, un teint particulièrement halé et vêtu simplement.
Enchanté, Waibe Teka, chuunin de Seizangakue no sato, je suis en charge de cette mission. Voici, Momiji Udezuku, Hōkuai Shōchishimashita et Keitaki Koshinuke tous les trois seizanjin. Ils m'assistent dans ma tâche, présenta le chef d'équipe.
Goro posa son regard sur chacun des seizanjin un par un et s'attarda légèrement sur Momiji alors qu'il entendait son nom de famille pour la première fois. La jeune femme avait l'habitude de ce genre de réaction, son nom complet attirait irrémédiablement l'attention sur son lien de parenté avec le grand protecteur des provinces du sud, le géant des montagnes, le Seizankage Udezuku Heizen son paternel.
En général, Momiji n'aimait pas trop qu'on balance son nom de famille en public de cette manière cela lui rappelait qu'elle était peut-être la fille du vieux kage, que tout le monde le lui rappelait sans cesse du regard sauf la seule personne qu'elle aimerait voir la regarder ainsi. Aujourd'hui ne faisait pas exception, mais Waibe restait son supérieur. En mission, elle représentait le village caché des montagnes bleues alors elle ne ferait pas de scène à son supérieur, mais ne manquerait pas de lui rappeler plus tard qu'il n'était pas nécessairement utile de tout dire à leur client.
Il fut convenu avec le conseil du village que les hommes et les femmes du hameau en mesure de se battre resteraient tenir la garde du village comme il le faisait depuis plusieurs semaines pour ne pas attirer l'attention des Sarugami. Ils serviraient également de deuxième rempart si les seizanjin étaient débordés ou si l'embuscade tournait mal. Quant aux enfants, personnes âgées, estropiées et femmes dans l'incapacité de se défendre, il serait regroupé dans la petite taverne du coin au centre du hameau. Les Sarugami n'étaient pas si dangereux que cela, mais avaient tout de même fait deux blessés graves et un mort à leur dernier passage. Les Akaikubochijin étaient loin de vouloir se laisser voler par ses Yokai...
Bon, les informations d'Hōkuai nous seront très utiles. Les Sarugami viendront du nord, un petit groupe de six individus rien d'insurmontable pour nous les gars, affirma le chuunin. Momiji, Kaiteki et moi-même serons de l'équipe d'embuscade postée à cinq cents mètres au nord d'Akaikubochi dissimulé dans les fourrés. J'ai posé plusieurs pièges qu'ils auront peu de chance d'éviter le vallon étant particulièrement resserré dans ce coin-là, continua Waibe. Une fois leur nombre réduit ou leur force amenuisé, nous attaquerons le groupe. Quant à toi Hōkuai, tu resteras au village dans l'ombre prêt à nous prêter main forte en cas de besoin et surtout au cas où un Sarugami passera entre nos filets, ordonna le chef d'équipe.
Les ordres étaient clair concis, Momiji appréciait ce plan bien que s'inquiétant légèrement de voir Kaiteki avoir un rôle comme celui-ci. Pourtant, elle savait que c'était la meilleure disposition possible Hōkuai étant clairement un effectif de soutient de par ses capacités sensorielles et sa maîtrise du ninjutsu à distance. Kaiteki bien que légèrement lâche et sans ambition était plus à même d'être au front n'ayant aucune prédisposition de soutient particulière.
Waibe était peut-être jeune à peine, un an, de plus que Momiji et autant en année d'ancienneté dans l'armée, mais il semblait savoir ce qu'il faisait. Bien sûr, c'était sans compter sur le froussard Kaiteki qui ne put s'empêcher une remarque :
Euh.. c'est un super plan, Waibe-senpai, répondit le couard. Euh..., mais je crois qu'Hōkuai serait plus utiles avec vous peut-être pour vous prévenir du danger au cas où les Sarugami s'attendraient à notre intervention. Avec ses capacités sensorielles, il pourrait vous prévenir... assuré le coup, vous couvrir, insista le genin.
Malin comme un singe, il espérait être loin de l'action comme la dernière fois, pensa la jeune femme. C'était un poltron, mais il était assez intelligent. La dernière fois qu'il avait essayé d'influencer un supérieur, il s'était pris une soufflante, mais celui-ci était un supérieur expérimenté là Momiji remarqua tout de suite que Waibe hésitait.
Aux yeux de Momiji, il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises solution, la personnalité de Kaiteki pouvait très bien faire foirer l'embuscade et sa participation à l'action finirait sans doute par faire tuer quelqu'un. Hōkuai avait plus de sang-froid et saurait quoi faire sur place, mais il fallait changer la disposition et le mettre un chouia en retrait pour laisser le corps-à-corps à Waibe et elle-même. Pourtant compter sur Kaiteki pour protéger le reste des habitants, rien n'était moins sûr.
Très bien, Momiji et moi-même à l'embuscade, Hōkuai en couverture à quatre centres mètre au nord du hameau et Keitaki en protection à Akaikubochi, répéta le chuunin convaincu.
Soit, il avait fait la même lecture que Momiji estimant que Kaiteki était trop pleutre pour tendre cette embuscade et avait simplement tranché en estimant que c'était la solution avec le plus de pourcentage de réussite. Soit, il était assez peu sûr de lui et préférait répondre favorablement aux manipulations du Koshinuke. Quoi qu'il en soit, Momiji était sûr d'elle et savait qu'elle assurerait parfaitement son rôle...
Alors que minuit était déjà passé depuis un moment, Momiji se trouvait en position une trentaine de mètres au-dessus d'une petite cuvette à l'entrée nord du vallon qui abritait Akaikubochi. Le lieu d'embuscade était très bien choisi en face d'elle de l'autre côté de la cuvette se tenait Teka Waibe prêt à intervenir. Trente mètres sous eux le chemin qu'emprunteraient forcément les Saragumi, le regard de Momiji se porta quelques instants au sud, elle croyait savoir qu'Hōkuai se tenait là dans l'un de ses arbres composant un bosquet à une centaine de mètres de leur position. Et Kaiteki devait chier dans son froc bien installé au hameau...
Un hululement vint les prévenir que leur ninja sensoriel avait repérer leur cibles, un instant plus tard en effet la jeune femme entendait déjà les bruits de pas de plusieurs individus. Certainement, les Sarugami, Hōkuai hulula six fois à intervalles irréguliers pour ne pas attirer l'attention des Yokai signifiant que le groupe était bien composé de six membres comme il avait put le découvrir en reconnaissance.
Concentrée la kunoichi plongea son regard dans celui du chuunin, tous les deux affirmèrent silencieusement d'un signe de tête qu'ils étaient prêts. Elle vit Waibe s'équiper de ses deux petites lames courbes qu'il affectionnait, elle-même mit la main sur le manche de son kanabō.
Enfin, ils voyaient les Sarugami, ces grands singes vêtu d'habits humains et armés pour certains de bâton, de kunaï et autres. L'un d'eux portait même une paire de saï. Le premier piège se déclencha dégageant une belle explosion tuant sur le coup l'un d'eux et blessant légèrement un second. Ils commencèrent à hurler comme des animaux communiquant entre eux dans leur langue sommaire. Momiji discerna également quelques mots de la langue des hommes des avertissements, mais rien qui ressemblait à une organisation claire.
Le groupe s'était figé et regardait partout, même en direction des deux shinobis, mais les nuages assombrissaient le ciel et dans cette nuit noire, il était difficile de discerner un être vivant d'un rocher alors Momiji resta parfaitement immobile. Les ordres étaient de n'attaquer qu'une fois l'ensemble des pièges déclencher ou bien s'ils étaient repérés, mais il restait encore deux pièges d'ailleurs, l'un de Sarugami se tenait à quelques centimètres de l'un d'eux. Pourtant, la troupe ne changeait pas de position sans doute inquiet de tomber sur un autre piège. La seule chose qui permettait de déterminer leur position était le mouvement saccadé de leur visage à la recherche de leurs ennemis.
Soudain, des cris retentirent et des bruits de combat loin au sud de leur position un regard en direction d'Akaikubochi et Momiji comprit qu'un autre groupe attaquait le hameau. Une multitude de torches se mouvait dans tous les sens et des hurlements simiesques résonnaient également dans le vallon. Un regard plus tard, Waibe et Momiji étaient tombés d'accord, la genin envoya rapidemment un kunaï en direction du piège près du quel se tenait l'un des Yokai. Il explosa, une seconde plus tard le troisième explosa déclencher par le même jet de kunaï de la part de Waibe.
Un Yokai hurla et les nuages disparurent laissant la lune blanche et rayonnante à découvert éclairant tout le vallon d'une belle lumière blanche. On y voyait presque comme en plein jour, mais les shinobis n'avaient pas attendu une seconde de plus. Momiji fondait déjà sur l'un d'eux abatant avec fracas son kanabō sur le crâne de celui qui portait un énorme bâton de bois, dans un râle, il s'écroula. Elle para un coup vicelard de saï destiné à lui transpercer les reins avant de prendre appui sur sa propre arme dont la tête était au sol lançant tout le poids de son corps vers l'avant pour filer un vilain coup de pied dans le flanc de se Yajuu. Il s'écroula et elle le finit en brisant son crâne sur le chemin d'un violent coup de kanabō.
D'un regard, elle avisa le reste de la situation, Waibe semblait aux prises avec le dernier Saragumi, au sol trois corps dont deux qu'elle avait tué et sans doute le premier décédé de l'un des pièges du chuunin. Un autre gravement blessé au pied de Waibe. Où était le dernier...
Le vicelard fonçait vers le hameau, il avait même dépassé le bosquet d'arbres dans lequel se terrait Hōkuai, mais un jutsu emplit de chakra venu du bosquet vint le heurter dans le dos, il s'écroula. Hōkuai filait déjà vers Akaikubochi pour prêter main-forte aux villagois et Kaiteki lorsque Waibe abattit le dernier tous les deux partirent en trombe vers la même direction. Alors qu'ils arrivaient encore à une centaine de mètres du hameau, ils virent un important groupe de grands singes quitter le village dans un vacarme assourdissant hurlant à tout rompre. Au milieu des hurlements de Yokai, quelques voix humaines criaient elles aussi, parmi elle Momiji reconnu celle de Kaiteki. Les nuages couvrirent à nouveau la lune plongeant la vallée dans le noir :
Cet imbécile, s'est fait capturer, fit remarquer Momiji à son chef d'équipe tout en courant.
Et il n'y a pas que lui, ajouta le chuunin. C'était bien des cris et pleurs d'enfants que j'ai entendu au milieu du tumulte, demanda-t-il rhétoriquement ?
Le pisteur de l'équipe vint à leur rencontre :
Aucun blessé, grave, mais le comportement des Sarugami est bizarre, ils n'ont rien volés seulement enlever des enfants et Kaiteki, annonça le genin.
Il sembla se concentrer.
Ils vont vers l'ouest.
L'ouest, il faut les rattraper avant qu'ils n'atteignent les gorges une fois qu'ils auront passé les gorges, ils seront impossibles à retrouver, affirma la jeune femme. À moins de faire réquisitionner un nombre très important de renfort depuis le village, mais cela prendrait deux bonnes journées que l'on a pas, exposa Momiji à son chef d'équipe.
Le chuunin réfléchissait et une perle de sueur roula sur sa tempe, il semblait un peu dépassé par la situation, mais se reprit rapidement :
Combien étaient-ils, demanda le shinobi ?
Une petite dizaine, affirma le pisteur.
Bon de toute façon, on n'a pas vraiment le choix, rattrapons les, ordonna leur supérieur !
Une bonne heure, plus tard, la silhouette des gorges se dessinait doucement dans la nuit noire même Momiji qui n'avait pas l'ouïe aussi fine qu'Hōkuai entendait les Sarugami forcer le pas à peut-être une centaine de mètres d'eux. De temps en temps, un cri d'enfant ou les vociférations de Kaiteki leur permettait de savoir qu'il se rapprochait des kidnappeurs.
La lune se découvrit enfin à nouveau permettant de situer véritablement les fuyards, les gorges étaient bien plus proches qu'ils ne se l'étaient imaginé. À l'intérieur, c'était un vrai dédale, les Sarugami sauraient leur échapper par là-bas malgré les capacités du pisteur de l'équipe.
Ça suffit, donner moi l'autorisation de prendre de l'avance Waibe-senpai, exigea la jeune femme. On ne les rattrapera pas avant qu'ils ne pénètrent les gorges à ce rythme-là. Je peux les devancer, mais il faut que je parte maintenant, affirma Momiji.
Accordé, n'engage pas le combat ralenti les, seulement, ordonna le chuunin visiblement ravi qu'elle prenne une initiative.
Inutile de lui dire deux fois, la kunoichi cessa de s'économiser pour rester au rythme de ses camarades et força l'allure. L'entraînement qu'elle s'imposait depuis tout petite n'avait pas été superflu, aujourd'hui, elle en ressentait tous les bénéfices. En quelques minutes, elle avait contourné les Yokai à bonne distance pour ne pas attirer leur attention. Prenant appui sur quelques rochers, elle sauta sur un plateau à une dizaine de mètres au-dessus du sol lui relier à l'entrée des gorges. Depuis ce point, elle comptait bien se positionner à l'entrée des gorges pour empêcher le passage des Saragumi.
Arrivée aux portes des gorges, elle garda une position en hauteur infusant du chakra dans ses pieds pour adhérer à la paroi à une trentaine de mètres au-dessus du sol. Le groupe de Yokai arrivait, rapidement talonner par Waibe et Hōkuai. En tête de celui-ci le grands singes qui retenaient Kaiteki en otage. Momiji compta trois enfants eux aussi otage de ces monstres alors qu'ils arrivaient aux portes, un Sarugami hurla montrant du doigt Momiji et la troupe s'arrêta. Tout de suite, une lame s'appuya contre la gorge de Kaiteki et le Sarugami qui le retenait prononça :
Tuer ! Tuer ! Fuir ! Fuir ! Tuer ! Tuer ! Partir ! Partir, menaça-t-il en resserrant sa prise sur le genin qui couina légèrement.
Momiji était prête à agir dès que son chef d'équipe lui en donnerait l'ordre, mais cet ordre ne vint pas et le temps sembla comme suspendu. La lune était parfaitement pleine et éclairait comme en plein jour la vallée d'où elle était la jeune femme pouvait voir le visage désemparé de Waibe. Il était dépassé par la situation, aucun son ne sortait de sa bouche et ce que semblait lui dire Hōkuai discrètement ne le sortait pas de sa torpeur. De son perchoir, la fille du Seizankage remarqua du mouvement à l'intérieur des gorges puis de la poussière qui s'élevait du sol. D'un coup, elle vit avec horreur une petite troupe de Sarugami se diriger vers les portes cinq individus tout au plus, mais cumuler avec la première troupe Sarugami cela risquait de rendre la situation ingérable.
Alors, Momiji décida d'agir et de son kanabō frappa une première fois la paroi de la falaise qui entourait la gorge :
Stop, s'exclama Teka Waibe qui sortait de son état léthargique !
D'un regard, elle comprit que le chuunin avait remarqué la nouvelle menace puis elle vit les épaules de Waibe s'affaisser d'un coup :
Laisse les partir, ordonna fermement le jeune homme !
Hors de question, hurla Momiji en frappant de nouveau la roche avec violence.
Les Sarugami s'affolèrent et celui qui parlait pour les autres hurla à nouveau :
Tuer ! Tuer ! Fuir ! Fuir !
Kaiteki chialait, maintenant, il avait compris ce que Momiji était en train de faire. Lui et son agresseur étaient juste en dessous de Momiji désormais.
Règle n°1 ! Un shinobi doit suivre les ordres de ses supérieurs, rappela Waibe avec rage à l'intention de sa subordonnée !
Frappant toujours la roche, la jeune femme répondit :
Règle n°4 ! Un shinobi doit faire passer la mission en premier ! Désolé, Kaiteki, murmura-t-elle avant de frapper de toutes ses forces la paroie friable des gorges.
Dans un bruit de tonnerre, une partie de la falaise s'écroula emportant avec elle de nombreux autres morceaux qui s'écrasèrent sur deux Saragumi et Kaiteki. Hōkuai lança un jutsu chargé en chakra qui atteignit à nouveau la paroi fragilisé qui cette fois s'écroula pour sceller définitivement le passage de ses gorges juste à temps pour empêcher les Oni de rejoindre le théâtre de l'affrontement. Tout était arrivé très rapidement.
Après ça, quelques Saragumi prirent la fuite et d'autres tombèrent sous les coups furieux de Momiji, Hōkuai et Waibe, mais chacun des enfants furent sauvés. Abasourdi par ce que venait de faire Momiji, le chuunin ne pipa pas un mot lorsqu'elle récupéra la dépouille de Kaiteki dans les décombres et fourra son bandeau dans sa poche. Chacun répondrait de ses actes, en âme et conscience...
L'aube pointe derrière les immenses montagnes de Kyojinyama no kuni, les rayons du soleil contournant ces monstres de roches, épousant leurs formes à l'est pour enfin percer à l'ouest, donnant aux monts rocheux des allures d'ombres gigantesques poussant depuis la terre vers les cieux. Le village de Seizangakure no sato regroupant les forces militaires de la région est loin d'être endormi, ici les shinobis, les kunoihci, les samouraïs et les moines ne chôment jamais.
Momiji, elle était debout deux heures avant l'aube commençant sa journée par un petit-déjeuner copieux, mais pas trop afin d'affronter la journée qui l'attendait. Quelques fruits secs, des galettes de céréales et de l'eau en grande quantité puis une pilule de vitamine. Elle aurait bien mangé un fruit ou bu un jus, mais le sucre et l'acidité des fruits au réveil lui donnait des aigreurs d'estomac. D'autant plus que son programme matinal comportait un entraînement intensif, course à pied, renforcement musculaire, escalade et enfin entraînement au combat. Les fruits ou les jus de fruit avant des efforts physiques, il n'y avait rien de mieux pour obtenir des remontée acides à faire vomir un Gobi et pourtant chacun sait qu'ils ont des estomacs bien accrochés...
Elle avait déjà couru dans tout le village empruntant parfois certaines galeries et d'autres fois des pistes en extérieur, un décrassage d'une heure et demie quasi-quotidien pour la jeune femme. Alors que le point du jour venait, Momiji était sur un terrain d'entraînement situé non loin si ce n'est dans l'ombre même du Mont Atlas. La kunoichi enchaînait les abdominaux le regard froid et fixé sur les bureaux du Seizankage, le vieux Heizen devait être déjà là-haut dans son bureau à bosser. Plusieurs fois, elle avait cru apercevoir sa haute silhouette la regarder du haut de sa montagne alors qu'elle faisait tout pour le surpasser un jour.
Chaque matin, elle s'entraînait ici à la fois pour lui montrer de quelle roche elle était faite, mais aussi pour lui rappeler la colère qui l'animait dès lors qu'elle pensait à leur relation compliquée. Au fond, elle attirait le peu d'attention qu'elle pouvait espérer de lui en se montrant chaque jour. Sinon, ils ne se verraient que par hasard au détour d'une galerie ou d'une rue dans le village ou bien pour le boulot. Heizen avait toujours refusé de l'entraîner personnellement prétextant vouloir qu'elle devienne la kunoichi qu'elle devait être et non celle qu'il voudrait qu'elle soit. Pfft ! Il ne voulait surtout pas partager le secret de sa force avec son unique fille de peur qu'elle le surpasse un jour. Qu'à cela ne tienne, elle avait hérité des gênes du Géant des Montagnes à seulement seize ans elle faisait déjà 1m75 pour 80 kg ce qui pour une jeune femme de son âge était déjà grand. Elle avait également bénéficié de prédisposition naturelle au développement musculaire et s'était forgé un corps qui n'avait rien à envier à la carrure athlétique de son paternel compte tenu de leur sexe différent et de leur différence d'expérience.
En-tout-cas, sa fausse rébellion silencieuse destinée à attirer l'attention d'Udezuku Heizen sur elle ne s'arrêtait pas au fait de faire quelques abdominaux face à sa montagne. De temps en temps, pour ne pas dire régulièrement Momiji escaladait le Mont Atlas, au début, elle le faisait à l'aide de mousqueton, crochet et autres équipements réglementaires. Au fil des années, elle s'était mise à le faire à main nue puis avec une seule main un excellent entraînement, mais aussi une parfaite manière de rappeler sa présence au Seizankage.
Aujourd'hui encore, elle escaladerait l'immense montagne en passant pile devant la baie vitré du bureau du vieux...
Au terme de son entraînement, alors que le soleil la dardait de ses rayons à quatre-vingt-dix degrés au-dessus de sa tête rappelant que midi sonnait la jeune femme posa son kanabō au sommet de l'Atlas. Elle s'assit sur l'un des rebords de la montagne laissant traîner ses jambes dans le vide puis entama son déjeuner. D'ici on pouvait voir quasiment toute la région, et même discerner les régions qui abritaient Togekarue no sato à l'ouest et Jujougakure no sato à l'est au-delà des grandes étendues d'eaux.
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Kunoichi
Momiji ! Momiji, s'exclamait en boucle Kaiteki !
Quoi, encore, répondit la jeune femme exaspérée par le côté bavard de son partenaire du jour ?!
Eh bien, tu semblais encore dans tes pensées et si on tombait sur ses Sarugami, là tout de suite, hein, lança le genin comme pour reprocher son attitude à Momiji ?!
Je te protégerais comme la dernière fois, couard. Arrête un peu, cette mission est d'un banal et pour qui me prends-tu, je suis toujours concentré en mission, rétorqua froidement la jeune Udezuku.
La kunoichi digne fille de son père ne se laisserait pas impressionné par quiconque ou quoi que ce soit, c'était pour elle la énième mission de chasse aux Yokai dans les provinces du sud. Elle était certes blasée, mais prenait son travail au sérieux. Elle regrettait simplement d'encore chasser des sales voleurs Sarugami pas dangereux pour deux sous à ses yeux. Ce n'était pas comme cela qu'elle prendrait du galon, bien sûr, comme tout un chacun, elle devait manger son pain noir pourtant, elle aspirait à mieux.
Aujourd'hui, elle faisait à nouveau équipe avec Kaiteki, un genin de Seizangakure no sato comme elle à la différence près que lui était un pleutre. Il n'avait pas vraiment choisi d'être dans l'armée, il venait d'une famille qui n'était pas éveillée au chakra et avait simplement été vendu tout petit pour servir dans l'armée d'Onogoro. Malheureusement, le pauvre n'était vraiment pas fait pour cela malgré ses capacités, il n'avait pas l'âme d'un shinobi, d'un moine et encore moins celle d'un samouraï. Disons que Koshinuke Kaiteki faisait ce qu'il pouvait avec ce qu'il avait, c'est-à-dire quelques compétences utiles et une mentalité à chier. Contrairement à Momiji, le jeune homme n'avait pas envie de démontrer quoi que ce soit, il n'avait rien à se prouver à lui-même et ne voulait rien prouver à personne. Il se contentait d'en faire le moins possible, de survivre, mais surtout de ne pas se faire remarquer. Le genin était simplement content de ne pas être envoyé sur des missions plus ardues, son plan de carrière était simple obtenir le record de longévité pour un soldat s'il ne trouvait pas d'échappatoire avant cela et devenir le plus ancien genin de Seizangakure no sato.
Arrêtez de vous chamailler tous les deux, s'impatienta Waibe le chunin en charge de cette mission, à l'intention des deux genins. Hōkuai reviendra sous peu et nous pourrons suivre la trace de ce petit groupe de Sarugami, ajouta le chef d'équipe.
L'équipe était donc complétée par un chunin du nom de Teka Waibe, et d'un troisième genin parti en reconnaissance Shōchishimashita Hōkuai qui avait des capacités de senseur et de pistage assez impressionnantes pour son âge.
L'équipe avait été formée à la va-vite avec les quelques ninjas qui restait non affectée au village ce jour-là afin de purger une petite vallée dans laquelle poussait de nombreux kaede, les érables de la province des montagnes géantes. Au milieu de cette vallée, un petit hameau d'une cinquantaine d'individus s'occupait de l'entretient de ces arbres majestueux et peuplés également de quelques artisans teinturiers, agriculteurs et autres. Les villageois avaient été victimes de divers larcins perpétrés par des Yokai vicieux nommés Sarugami, de grands singes particulièrement agressif, mais pas nécessairement dangereux pour des soldats d'Onogoro. Momiji en avait déjà affronté plusieurs fois. Le tout restait encore à les trouver, car ils étaient loin d'être de stupides créatures...
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Quelques heures, plus tard, l'équipe au complet s'était retrouvé au hameau nommé Akaikubochi (litt. le vallon rouge). Le crépuscule approchait à grands pas et la vallée abritant les habitants et leur lieu de vie était baigné d'une magnifique lumière orangée donnant l'impression que la vallée était effectivement naturellement rouge. Pour entrée à Akaikubochi, il avait fallu à Waibe, Hōkuai, Kaiteki et Momiji traversée un véritable jardin composé quasi uniquement de plusieurs rangées de kaede (litt. érable) aux feuilles éternellement rouge.
Malgré les récents événements qui avaient assez inquiété le hameau pour forcer ses habitants à faire appel aux services de Seizangakure no sato, le lieu était en effervescence. En dépit du danger que représentaient les Yokai pour la région, le petit peuple d'Akaikubochi mettait du cœur à leur ouvrage arpentant les grandes allées d'érable rouge afin de s'assurer de la santé de ceux-ci. Les agriculteurs du coin ensemençaient les quelques champs permettant leurs subsistances, les tanneurs et teinturiers étaient à pied d'œuvre et quelques cueilleuses rentraient tout juste de leur labeur.
Le pisteur Hōkuai, treize ans à peine avait repéré la trace des Sarugami plus au nord à l'entrée du vallon, il se dirigeait lentement, mais sûrement vers Akaikubochi. Le groupe espérait sans doute faire un nouveau raid sur le petit hameau. D'après leurs informations leur dernière razzia remontait à une semaine et ils avaient déjà attaqué deux fois toujours de nuit. Une information qui correspondait aux observations du jeune genin envoyé en reconnaissance, le groupe de Sarugami étant à une demi-journée de marche du hameau. Ils seraient donc sur le village aux alentours de minuit, mais n'attaqueraient sans doute pas avant trois au plus tard quatre heures moment où le sommeil est le plus lourd et le réveil plus difficile.
Waibe avait décidé de leur tendre un piège à proximité direct du village, l'équipe venait en faire part aux villageois afin de prendre des mesures de protection pour chacun durant la nuit.
Goro, c'est bien ça, demanda le chuunin à l'homme qui semblait les attendre à l'entrée du hameau ?
En effet, soldat, c'est bien moi, je fais partie du conseil d'Akaikubochi qui a décidé de faire appel à vos services, affirma l'homme d'une quarantaine d'années.
Il était peut-être un représentant de son village, mais semblait plus être un paysan qu'un politicien, des mains calleuses, un teint particulièrement halé et vêtu simplement.
Enchanté, Waibe Teka, chuunin de Seizangakue no sato, je suis en charge de cette mission. Voici, Momiji Udezuku, Hōkuai Shōchishimashita et Keitaki Koshinuke tous les trois seizanjin. Ils m'assistent dans ma tâche, présenta le chef d'équipe.
Goro posa son regard sur chacun des seizanjin un par un et s'attarda légèrement sur Momiji alors qu'il entendait son nom de famille pour la première fois. La jeune femme avait l'habitude de ce genre de réaction, son nom complet attirait irrémédiablement l'attention sur son lien de parenté avec le grand protecteur des provinces du sud, le géant des montagnes, le Seizankage Udezuku Heizen son paternel.
En général, Momiji n'aimait pas trop qu'on balance son nom de famille en public de cette manière cela lui rappelait qu'elle était peut-être la fille du vieux kage, que tout le monde le lui rappelait sans cesse du regard sauf la seule personne qu'elle aimerait voir la regarder ainsi. Aujourd'hui ne faisait pas exception, mais Waibe restait son supérieur. En mission, elle représentait le village caché des montagnes bleues alors elle ne ferait pas de scène à son supérieur, mais ne manquerait pas de lui rappeler plus tard qu'il n'était pas nécessairement utile de tout dire à leur client.
Il fut convenu avec le conseil du village que les hommes et les femmes du hameau en mesure de se battre resteraient tenir la garde du village comme il le faisait depuis plusieurs semaines pour ne pas attirer l'attention des Sarugami. Ils serviraient également de deuxième rempart si les seizanjin étaient débordés ou si l'embuscade tournait mal. Quant aux enfants, personnes âgées, estropiées et femmes dans l'incapacité de se défendre, il serait regroupé dans la petite taverne du coin au centre du hameau. Les Sarugami n'étaient pas si dangereux que cela, mais avaient tout de même fait deux blessés graves et un mort à leur dernier passage. Les Akaikubochijin étaient loin de vouloir se laisser voler par ses Yokai...
Bon, les informations d'Hōkuai nous seront très utiles. Les Sarugami viendront du nord, un petit groupe de six individus rien d'insurmontable pour nous les gars, affirma le chuunin. Momiji, Kaiteki et moi-même serons de l'équipe d'embuscade postée à cinq cents mètres au nord d'Akaikubochi dissimulé dans les fourrés. J'ai posé plusieurs pièges qu'ils auront peu de chance d'éviter le vallon étant particulièrement resserré dans ce coin-là, continua Waibe. Une fois leur nombre réduit ou leur force amenuisé, nous attaquerons le groupe. Quant à toi Hōkuai, tu resteras au village dans l'ombre prêt à nous prêter main forte en cas de besoin et surtout au cas où un Sarugami passera entre nos filets, ordonna le chef d'équipe.
Les ordres étaient clair concis, Momiji appréciait ce plan bien que s'inquiétant légèrement de voir Kaiteki avoir un rôle comme celui-ci. Pourtant, elle savait que c'était la meilleure disposition possible Hōkuai étant clairement un effectif de soutient de par ses capacités sensorielles et sa maîtrise du ninjutsu à distance. Kaiteki bien que légèrement lâche et sans ambition était plus à même d'être au front n'ayant aucune prédisposition de soutient particulière.
Waibe était peut-être jeune à peine, un an, de plus que Momiji et autant en année d'ancienneté dans l'armée, mais il semblait savoir ce qu'il faisait. Bien sûr, c'était sans compter sur le froussard Kaiteki qui ne put s'empêcher une remarque :
Euh.. c'est un super plan, Waibe-senpai, répondit le couard. Euh..., mais je crois qu'Hōkuai serait plus utiles avec vous peut-être pour vous prévenir du danger au cas où les Sarugami s'attendraient à notre intervention. Avec ses capacités sensorielles, il pourrait vous prévenir... assuré le coup, vous couvrir, insista le genin.
Malin comme un singe, il espérait être loin de l'action comme la dernière fois, pensa la jeune femme. C'était un poltron, mais il était assez intelligent. La dernière fois qu'il avait essayé d'influencer un supérieur, il s'était pris une soufflante, mais celui-ci était un supérieur expérimenté là Momiji remarqua tout de suite que Waibe hésitait.
Aux yeux de Momiji, il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises solution, la personnalité de Kaiteki pouvait très bien faire foirer l'embuscade et sa participation à l'action finirait sans doute par faire tuer quelqu'un. Hōkuai avait plus de sang-froid et saurait quoi faire sur place, mais il fallait changer la disposition et le mettre un chouia en retrait pour laisser le corps-à-corps à Waibe et elle-même. Pourtant compter sur Kaiteki pour protéger le reste des habitants, rien n'était moins sûr.
Très bien, Momiji et moi-même à l'embuscade, Hōkuai en couverture à quatre centres mètre au nord du hameau et Keitaki en protection à Akaikubochi, répéta le chuunin convaincu.
Soit, il avait fait la même lecture que Momiji estimant que Kaiteki était trop pleutre pour tendre cette embuscade et avait simplement tranché en estimant que c'était la solution avec le plus de pourcentage de réussite. Soit, il était assez peu sûr de lui et préférait répondre favorablement aux manipulations du Koshinuke. Quoi qu'il en soit, Momiji était sûr d'elle et savait qu'elle assurerait parfaitement son rôle...
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Alors que minuit était déjà passé depuis un moment, Momiji se trouvait en position une trentaine de mètres au-dessus d'une petite cuvette à l'entrée nord du vallon qui abritait Akaikubochi. Le lieu d'embuscade était très bien choisi en face d'elle de l'autre côté de la cuvette se tenait Teka Waibe prêt à intervenir. Trente mètres sous eux le chemin qu'emprunteraient forcément les Saragumi, le regard de Momiji se porta quelques instants au sud, elle croyait savoir qu'Hōkuai se tenait là dans l'un de ses arbres composant un bosquet à une centaine de mètres de leur position. Et Kaiteki devait chier dans son froc bien installé au hameau...
Un hululement vint les prévenir que leur ninja sensoriel avait repérer leur cibles, un instant plus tard en effet la jeune femme entendait déjà les bruits de pas de plusieurs individus. Certainement, les Sarugami, Hōkuai hulula six fois à intervalles irréguliers pour ne pas attirer l'attention des Yokai signifiant que le groupe était bien composé de six membres comme il avait put le découvrir en reconnaissance.
Concentrée la kunoichi plongea son regard dans celui du chuunin, tous les deux affirmèrent silencieusement d'un signe de tête qu'ils étaient prêts. Elle vit Waibe s'équiper de ses deux petites lames courbes qu'il affectionnait, elle-même mit la main sur le manche de son kanabō.
Enfin, ils voyaient les Sarugami, ces grands singes vêtu d'habits humains et armés pour certains de bâton, de kunaï et autres. L'un d'eux portait même une paire de saï. Le premier piège se déclencha dégageant une belle explosion tuant sur le coup l'un d'eux et blessant légèrement un second. Ils commencèrent à hurler comme des animaux communiquant entre eux dans leur langue sommaire. Momiji discerna également quelques mots de la langue des hommes des avertissements, mais rien qui ressemblait à une organisation claire.
Le groupe s'était figé et regardait partout, même en direction des deux shinobis, mais les nuages assombrissaient le ciel et dans cette nuit noire, il était difficile de discerner un être vivant d'un rocher alors Momiji resta parfaitement immobile. Les ordres étaient de n'attaquer qu'une fois l'ensemble des pièges déclencher ou bien s'ils étaient repérés, mais il restait encore deux pièges d'ailleurs, l'un de Sarugami se tenait à quelques centimètres de l'un d'eux. Pourtant, la troupe ne changeait pas de position sans doute inquiet de tomber sur un autre piège. La seule chose qui permettait de déterminer leur position était le mouvement saccadé de leur visage à la recherche de leurs ennemis.
Soudain, des cris retentirent et des bruits de combat loin au sud de leur position un regard en direction d'Akaikubochi et Momiji comprit qu'un autre groupe attaquait le hameau. Une multitude de torches se mouvait dans tous les sens et des hurlements simiesques résonnaient également dans le vallon. Un regard plus tard, Waibe et Momiji étaient tombés d'accord, la genin envoya rapidemment un kunaï en direction du piège près du quel se tenait l'un des Yokai. Il explosa, une seconde plus tard le troisième explosa déclencher par le même jet de kunaï de la part de Waibe.
Un Yokai hurla et les nuages disparurent laissant la lune blanche et rayonnante à découvert éclairant tout le vallon d'une belle lumière blanche. On y voyait presque comme en plein jour, mais les shinobis n'avaient pas attendu une seconde de plus. Momiji fondait déjà sur l'un d'eux abatant avec fracas son kanabō sur le crâne de celui qui portait un énorme bâton de bois, dans un râle, il s'écroula. Elle para un coup vicelard de saï destiné à lui transpercer les reins avant de prendre appui sur sa propre arme dont la tête était au sol lançant tout le poids de son corps vers l'avant pour filer un vilain coup de pied dans le flanc de se Yajuu. Il s'écroula et elle le finit en brisant son crâne sur le chemin d'un violent coup de kanabō.
D'un regard, elle avisa le reste de la situation, Waibe semblait aux prises avec le dernier Saragumi, au sol trois corps dont deux qu'elle avait tué et sans doute le premier décédé de l'un des pièges du chuunin. Un autre gravement blessé au pied de Waibe. Où était le dernier...
Le vicelard fonçait vers le hameau, il avait même dépassé le bosquet d'arbres dans lequel se terrait Hōkuai, mais un jutsu emplit de chakra venu du bosquet vint le heurter dans le dos, il s'écroula. Hōkuai filait déjà vers Akaikubochi pour prêter main-forte aux villagois et Kaiteki lorsque Waibe abattit le dernier tous les deux partirent en trombe vers la même direction. Alors qu'ils arrivaient encore à une centaine de mètres du hameau, ils virent un important groupe de grands singes quitter le village dans un vacarme assourdissant hurlant à tout rompre. Au milieu des hurlements de Yokai, quelques voix humaines criaient elles aussi, parmi elle Momiji reconnu celle de Kaiteki. Les nuages couvrirent à nouveau la lune plongeant la vallée dans le noir :
Cet imbécile, s'est fait capturer, fit remarquer Momiji à son chef d'équipe tout en courant.
Et il n'y a pas que lui, ajouta le chuunin. C'était bien des cris et pleurs d'enfants que j'ai entendu au milieu du tumulte, demanda-t-il rhétoriquement ?
Le pisteur de l'équipe vint à leur rencontre :
Aucun blessé, grave, mais le comportement des Sarugami est bizarre, ils n'ont rien volés seulement enlever des enfants et Kaiteki, annonça le genin.
Il sembla se concentrer.
Ils vont vers l'ouest.
L'ouest, il faut les rattraper avant qu'ils n'atteignent les gorges une fois qu'ils auront passé les gorges, ils seront impossibles à retrouver, affirma la jeune femme. À moins de faire réquisitionner un nombre très important de renfort depuis le village, mais cela prendrait deux bonnes journées que l'on a pas, exposa Momiji à son chef d'équipe.
Le chuunin réfléchissait et une perle de sueur roula sur sa tempe, il semblait un peu dépassé par la situation, mais se reprit rapidement :
Combien étaient-ils, demanda le shinobi ?
Une petite dizaine, affirma le pisteur.
Bon de toute façon, on n'a pas vraiment le choix, rattrapons les, ordonna leur supérieur !
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Une bonne heure, plus tard, la silhouette des gorges se dessinait doucement dans la nuit noire même Momiji qui n'avait pas l'ouïe aussi fine qu'Hōkuai entendait les Sarugami forcer le pas à peut-être une centaine de mètres d'eux. De temps en temps, un cri d'enfant ou les vociférations de Kaiteki leur permettait de savoir qu'il se rapprochait des kidnappeurs.
La lune se découvrit enfin à nouveau permettant de situer véritablement les fuyards, les gorges étaient bien plus proches qu'ils ne se l'étaient imaginé. À l'intérieur, c'était un vrai dédale, les Sarugami sauraient leur échapper par là-bas malgré les capacités du pisteur de l'équipe.
Ça suffit, donner moi l'autorisation de prendre de l'avance Waibe-senpai, exigea la jeune femme. On ne les rattrapera pas avant qu'ils ne pénètrent les gorges à ce rythme-là. Je peux les devancer, mais il faut que je parte maintenant, affirma Momiji.
Accordé, n'engage pas le combat ralenti les, seulement, ordonna le chuunin visiblement ravi qu'elle prenne une initiative.
Inutile de lui dire deux fois, la kunoichi cessa de s'économiser pour rester au rythme de ses camarades et força l'allure. L'entraînement qu'elle s'imposait depuis tout petite n'avait pas été superflu, aujourd'hui, elle en ressentait tous les bénéfices. En quelques minutes, elle avait contourné les Yokai à bonne distance pour ne pas attirer leur attention. Prenant appui sur quelques rochers, elle sauta sur un plateau à une dizaine de mètres au-dessus du sol lui relier à l'entrée des gorges. Depuis ce point, elle comptait bien se positionner à l'entrée des gorges pour empêcher le passage des Saragumi.
Arrivée aux portes des gorges, elle garda une position en hauteur infusant du chakra dans ses pieds pour adhérer à la paroi à une trentaine de mètres au-dessus du sol. Le groupe de Yokai arrivait, rapidement talonner par Waibe et Hōkuai. En tête de celui-ci le grands singes qui retenaient Kaiteki en otage. Momiji compta trois enfants eux aussi otage de ces monstres alors qu'ils arrivaient aux portes, un Sarugami hurla montrant du doigt Momiji et la troupe s'arrêta. Tout de suite, une lame s'appuya contre la gorge de Kaiteki et le Sarugami qui le retenait prononça :
Tuer ! Tuer ! Fuir ! Fuir ! Tuer ! Tuer ! Partir ! Partir, menaça-t-il en resserrant sa prise sur le genin qui couina légèrement.
Momiji était prête à agir dès que son chef d'équipe lui en donnerait l'ordre, mais cet ordre ne vint pas et le temps sembla comme suspendu. La lune était parfaitement pleine et éclairait comme en plein jour la vallée d'où elle était la jeune femme pouvait voir le visage désemparé de Waibe. Il était dépassé par la situation, aucun son ne sortait de sa bouche et ce que semblait lui dire Hōkuai discrètement ne le sortait pas de sa torpeur. De son perchoir, la fille du Seizankage remarqua du mouvement à l'intérieur des gorges puis de la poussière qui s'élevait du sol. D'un coup, elle vit avec horreur une petite troupe de Sarugami se diriger vers les portes cinq individus tout au plus, mais cumuler avec la première troupe Sarugami cela risquait de rendre la situation ingérable.
Alors, Momiji décida d'agir et de son kanabō frappa une première fois la paroi de la falaise qui entourait la gorge :
Stop, s'exclama Teka Waibe qui sortait de son état léthargique !
D'un regard, elle comprit que le chuunin avait remarqué la nouvelle menace puis elle vit les épaules de Waibe s'affaisser d'un coup :
Laisse les partir, ordonna fermement le jeune homme !
Hors de question, hurla Momiji en frappant de nouveau la roche avec violence.
Les Sarugami s'affolèrent et celui qui parlait pour les autres hurla à nouveau :
Tuer ! Tuer ! Fuir ! Fuir !
Kaiteki chialait, maintenant, il avait compris ce que Momiji était en train de faire. Lui et son agresseur étaient juste en dessous de Momiji désormais.
Règle n°1 ! Un shinobi doit suivre les ordres de ses supérieurs, rappela Waibe avec rage à l'intention de sa subordonnée !
Frappant toujours la roche, la jeune femme répondit :
Règle n°4 ! Un shinobi doit faire passer la mission en premier ! Désolé, Kaiteki, murmura-t-elle avant de frapper de toutes ses forces la paroie friable des gorges.
Dans un bruit de tonnerre, une partie de la falaise s'écroula emportant avec elle de nombreux autres morceaux qui s'écrasèrent sur deux Saragumi et Kaiteki. Hōkuai lança un jutsu chargé en chakra qui atteignit à nouveau la paroi fragilisé qui cette fois s'écroula pour sceller définitivement le passage de ses gorges juste à temps pour empêcher les Oni de rejoindre le théâtre de l'affrontement. Tout était arrivé très rapidement.
Après ça, quelques Saragumi prirent la fuite et d'autres tombèrent sous les coups furieux de Momiji, Hōkuai et Waibe, mais chacun des enfants furent sauvés. Abasourdi par ce que venait de faire Momiji, le chuunin ne pipa pas un mot lorsqu'elle récupéra la dépouille de Kaiteki dans les décombres et fourra son bandeau dans sa poche. Chacun répondrait de ses actes, en âme et conscience...
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang à 66 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): KJD (Discord) sinon sur les forums ça change quasi systématiquement en fonction de mes personnages.
► Quel âge as-tu ? 29 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Top-site
► Comment trouves-tu le forum ? Il a des concepts novateurs qu'on ne retrouve pas sur tous les forums inspirés de shōnen, beaucoup de forums ont tendance à brider l'imagination des joueurs afin d'obtenir un certain contrôle. Ici, à première vue, ce n'est pas le cas par son système de compétence cadré, mais son système de technique auto-modérer, on fait confiance aux joueurs. La communauté semble respectée cela et semble assez mature pour que cela soit un système viable.
Le système de narration vend du rêve et les fondateurs semblent être des passionnés, en résumé ce forum à toutes les bonnes cartes en mains pour devenir un sacré monstre du forum RP. Ne tiens qu'à chaque acteur joueur, joueur-modérateur, joueur-narrateur et joueur-administrateur de faire en sorte que ce beau projet perdure.
C'est un forum dans lequel on a envie de se sentir bien en tout cas, félicitations.► T'as un autre compte? Lequel ? Négatif
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pas pour le moment, il faut que je m'adapte au forum d'abord et voir si ça colle avec mon emploi du temps chargé, mais je ne ferme pas la porte.
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C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Udezuku Momiji [Terminée] Jeu 13 Oct - 0:20
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Chuunin !
Bonne petite fiche qui te permet d'atteindre le rang de Chuunin avec cette mission.
TRAME PERSONNELLE :
Depuis toute petite, tu t’es toujours demandé pourquoi il n’y avait jamais aucun portrait de famille. Tu n’as jamais connu ta mère, et d’après ton paternel elle serait morte après ta naissance.
Tu as même fouiné dans les dossiers militaires, et bizarrement tu n’as jamais rien trouvé sur ta famille. Aucune information ne semble abordable. La seule information qui est rendue publique c’est la prise de poste d’Udezuku Heizen.
L’homme est fort respecté par tous de par son expérience et sa force qui lui a valu son surnom de géant des montagnes.
Mais tu as toujours eu cette impression que l’on avait effacé toutes traces de lui. Étrange non ? Qui était-il vraiment ? Même toi, tu n’as pas l’impression de le connaître réellement. Quel secret renferme-t-il ?
TON IMAGE : Akahime
Depuis toute petite, tu t’es toujours demandé pourquoi il n’y avait jamais aucun portrait de famille. Tu n’as jamais connu ta mère, et d’après ton paternel elle serait morte après ta naissance.
Tu as même fouiné dans les dossiers militaires, et bizarrement tu n’as jamais rien trouvé sur ta famille. Aucune information ne semble abordable. La seule information qui est rendue publique c’est la prise de poste d’Udezuku Heizen.
L’homme est fort respecté par tous de par son expérience et sa force qui lui a valu son surnom de géant des montagnes.
Mais tu as toujours eu cette impression que l’on avait effacé toutes traces de lui. Étrange non ? Qui était-il vraiment ? Même toi, tu n’as pas l’impression de le connaître réellement. Quel secret renferme-t-il ?
TON IMAGE : Akahime
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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