Elle aurais pu voir le bandeau de Dabi, mais tout c’était passé assez vite que j’en doutais un instant. Elle était atterrie dans les bras du forgeron trop rapidement. Enfin, vu comment il l’avait repoussé. Sa phrase me fit donc hausser un sourcil, mais je garda mon commentaire pour moi. Être méfiante, c’était mon travail.

Et Jun’ichiro, passif depuis son arrivée, décida soudainement de vouloir porter secours à la dame. Sa poitrine ? sa silhouette peut-être qui l’avait convaincue ? Peu importait, je n’aimais pas vraiment qu’il soit soudainement si volontaire, mais importait réellement au final. Il faisait preuve de bonne volonté. Oui peut-être qu’il voulait juste en finir avec ça. Du peu que je le connaissais, se serait une idée qui tiendrait la route …

Mais mon attention se reposa sur la femme maintenant près de moi. Si Koko avait offert directement son aide autant monétaire qu’émotionnel puisqu’elle exigea que l’homme demandasse pardon et qu’il rendît les objets en sa possession.

Koko était gentille, pure et innocente. Et c’était pour ça que je l’aimais tant, mais … Mais à ce moment-là, je n’étais pas prête à simplement faire le pas qu’elle voulait. Aider cette femme en provoquant le géant. Je posai mon regard sombre sur ma tendre amie, un petit sourire attendri aau visage avant de me retourner vers l’homme.

« Je suis d’accord là-dessus. » dis-je en chuchotant à Konomi. Mon regard vola vers la femme cette fois-ci. « Elle aussi. » ces deux mots, je ne les avais pas prononcés, simplement mimés. Juste pour Koko-chan. De toute façon, les deux hommes ne pourraient pas le voir, nous étions derrière eux.

Dabi vint à mon oreille me faisant part de ses doutes sur la situation et j'hochai la tête. je n'aimais pas vriament le voir bouger vers l'arrière - j'étais loin de ce qu'on pouvait qualifier de combattante rapprochée ... Mais il était un forgeron avant d'être un guerrier, alors n'était-ce pas normal pour lui de chercher refuge ?

Et ... même s'il n'aurait pas bouger, j'aurais probablement bouger de moi-même ... après ma première attaque, celle que j'avais préparée, cachée derrière les deux hommes.

Et mes doigts étaient encore arrêtés sur le dernier mudras de la technique que j’avais préparée, juste au cas où. Il viendrait probablement un moment où je n’aurai pas le choix de la lancer, mais pour l’instant … pour l’instant ce n’était pas le temps et je n’étais même pas encore certaine qui serait ma cible … Il fallait attendre juste un peu plus longtemps.

« Non. Je comprends, mais non. Vous dites qu’il est dangereux et nous sommes pas, aucun de nous sur un territoire ou nous avons juridiction. Si les choses tournent mal … Nous pouvons vous escorter aux autorités de Teito cependant, si vous désirez tant rester dans la capitale. » Je m’adressais directement à la femme, après l’intervention de Koko.

Mais je pensais vraiment que c’était stupide. Si elle était prête à faire tout ce que l’on veut pour la garder de cet homme, quitter la métropole ne me semblait pas exagéré comme proposition.

Après, peut-être qu’ils voulaient juste plumé des pigeons en se disant que puisque nous étions au temples, nous étions religieux et de ce fait étions … gentils et que nous sauterions pied joints dans le piège. Ou peut-être étais-je trop sur mes gardes ? qui pourrait réellement dire ?

« Nous sommes respectivement de Toge et Seizan. » Ils devaient déjà le savoir vu nos bandeaux, mais j’en faisais un point. Non seulement la capitale impériale n’était pas un endroit où nous pouvions nous permettre des erreurs, mais elle était la parfaite excuse pour ne s’impliquer dans le problème qu’au minimum.

Si la situation est véritable, de toute façon, c’était un problème qui relevait d’abord et avant tout des autorités de la capitale. Chacun d’entre nous avait son rôle et sa fonction à accomplir après tout.

«  Nous sommes certes de l’armée, mais nous ne sommes pas chez nous. Nous ne pouvons faire comme bon nous semble. »

Elle m’entoura d’un bras, comme si elle cherchait à m’enlacer, mais avant que je n’ai le temps de faire quoi que se soit, je ne réalisai que trop tard que ce n’était pas exactement cela. Mon regard se posa sur le profil de son visage dans un calme olympien. Être son otage ne me dérangeait pas. En fait, c’était même mieux que se soit moi que n’importe qui d’autre.

Alors qu’elle mentionna qu’on allait LES accompagner. Évidemment que ça puait cette histoire, ça puait et on avait directement marcher dedans … Son visage près du mien, elle me menaçait encore de ses griffes dégoûtantes. Je secouai la tête, espérant que Koko-chan comprenne que tout allait bien, de ne pas s’en faire.

Je n’avais qu’une seule chose à faire. Je retenais une technique depuis tout à l’heure. À l’origine pour l’homme s’il devenait violent, puis après simplement par précaution. Ça allait être plus utile que je ne l’avais d’abord envisagé. J’ajoutai un autre sceau, celui que j’avais rechigné d’ajouter plutôt et lorsque le visage de la femme s’approcha du mien, je tournai la tête pour la regarder directement dans les yeux et ouvrant la bouche, je libérai une boule de feu noir directement en direction de son visage.

« Jigoku no hi »

Je savais avant même d'attaquer ce que je faisais. Je savais que ça allait me faire mal. Mais je savais aussi que je n'étais pas seule. J'avais Koko-chan avec moi et je pouvais me permettre d'être amochée. Non pire que cela, je devais. Koko-chan était en danger. Alors, j'ignorais autant que possible la douleur que je m'étais imposée à moi-même, alors que le goût ferreux du sang inondait mes papilles ...

Je pouvais considérer qu’on m’avait attaqué d’abord non ? On ne devrait pas avoir le même problème qu’Akari avait eu avec moi … C’était de la légitime défense non ? Probablement. Certainement.

Ce n’était pas des questions que je me poserais normalement, mais la décision de passer à l’offensive pouvait mettre Koko-chan dans les beaux draps. Surtout dans la capitale … Mais de totue façcon, il était un peu trop tard pour continuer de penser à ça. De toute façon, on était dans un endroit assez publique ... Il ne suffisait que de ...

« Il faut attirer l’attentions des gardes. Maintenant. » Dis-je, encore un brin calme, alors que mon regard cherchait quoi que se soit qui puisse nous aider.

J’avais entendu en Jun’ichiro avait été aveuglé. Ils ne voulaient pas nécessairement nous tuer, mais cela ne voulait pas dire qu’ils ne le feraient pas s’ils sentaient en avoir besoin. Il ne fallait absolument pas sortir de Teito alors qu’ils étaient encore avec nous. Je ne savais pas ce qu’ils voulaient, mais il était certain qu’être dans la capitale ne les arrangeaient pas du tout. Et il fallait garder ce petit avantage quoi qu’il arrive.

tour:

Le danger avait toujours été là, autour d’eux, à les épier. La moniale aurait dû s’y attendre, mais une fois de plus, sa confiance à l’égard des étrangers l’avait trahie. Regardant son amie être prise en otage, Konomi ne parvient pas à se soucier des paroles de l’homme.

Les hommes sont toujours comme ça, de toute façon. Une main vient couvrir la bouche de l’enfant, et elle déglutit. Elle sent le danger, elle se met rapidement à transpirer. La paix n’a jamais été une option, et en venir jusque là pour leur voler deux ou trois babioles ne fait, pour l’envoyée d’Elune, absolument aucun sens.

Konomi attend que le moment soit opportun. Réagir maintenant, c’est ouvrir une porte au danger.

Le feu se met à crépiter.

Très rapidement, l’Élue s’élance pour rejoindre le Cadeau des Dieux; ses mouvements sont instinctifs, tellement vifs qu’ils semblent guidés par cette sensation de danger imminent. Elle sait bien ce qui adviendra si elle n’arrive pas à temps pour protéger son amie. Il lui faut danser avec la mort une fois de plus.

L’enfant n’est pas chuunin pour rien; les prêtresses Kusaribe empêchent le funeste de châtier les âmes sous leur protection, et c’est avec les connaissances transmises par cette lignée divine que Konomi, la Bénie, arrive à ne laisser personne derrière. Sous sa peau, la chaleur de ses convictions font bouillir son sang, suinter sa peau encore plus.

Bien sûr, elle aurait pu tenter de s’enfuir. On lui a répété mainte et mainte fois qu’il lui faut préserver sa vie avant de sauver celle des autres. Pourtant, elle ne l’a jamais fait, et elle ne le fera jamais; il ne lui sert à rien de vivre dans un monde incomplet, où ses amis ne sont pas là pour partager son bonheur.

La vie a déjà failli perdre Ena; ces souvenirs douloureux n’ont à peine eu le temps de refaire surface. Ses mains finissent de signer quelques rapides mudras, et Konomi fait sauter la foudre sur cette femme misérable:

«Raiton : Elune no Hantei!», le Jugement d’Elune. La foudre viendra ligoter les bras de l’ignoble créature contre son corps et les paralyser, le temps qu’elle se repente pour le crime horrible qu’elle avait en tête.

Arrivant à côté d’Ena, Konomi ne perd pas de temps pour partager cette force qui l’anime, frôlant d’une paume agile une parcèle de cette peau qui avait été brûlée et qui, par la beauté du miracle, ne l’était plus. «Éloigne-toi d’elle, Ena-chan!»

On ne lui enlèvera pas Ena : s’il lui faut prendre les coups pour elle, Konomi le fera! Personne ne la séparera du Cadeau des Dieux.

Et ceux qui essaieront périront par le feu.

Récapitulatif:

Le danger était encore présent.

Konomi voyait bien que son amie était mise hors du danger immédiat, mais que son état n’était pas très bon; il lui fallait immédiatement remédier à toutes ces vilaines blessures, et Koko-chan ne voyait qu’un seul moyen de le faire.

«Ena-chan… Je te donne ça. Mange vite!» Elle offre promptement à sa moitié un médicament – fort puissant, un remède spécial dont les Kusaribe gardent jalousement la recette – pour atténuer ses blessures. L’Élue n’eut aucunement la chance de prendre ce coup vicieux pour son amie, mais son médicament devrait au moins arranger la blessure causée par cette attaque ou calmer les brûlures qu’elle a subit pour se venger de cette odieuse créature.

Il lui est impossible pour l’instant de se déplacer, et les bulles qui se mettaient à exploser au moment où l’homme avait crié lui avaient fait vite comprendre que l’attaque qu’ils subiraient n’était pas à esquiver. Il lui fallait la bloquer pour assurer la sécurité de ses amis.

À son tour, elle prend aussi un petit quelque chose pour s’aider, sachant que ses réflèxes pour l’instant surhumains ne tiendront pas longtemps. De quoi rendre ses prochaines actions plus fluides pour mieux aider ses alliés.

Alignant avec doigté et célérité quelques mudras, Koko fait apparaître un plateau au-dessus d’elle et de ses compagnons – s’ils ne sont pas trop loins – pour qu’ils puissent se réfugier à l’abris de cette pluie soudaine et dangereuse.

L’ennemi ne l’appelerait pas la Pluie du Désastre pour rien.

«Elune no Yane,» le divin Plafond de la Déesse Elune; que la pluie soit dispersée et s’écoule ailleurs, laissant en paix ces saints défenseurs de l’empire.

La peau si exhibée qui entoure les deux ennemis la gêne un tantinet, mais il lui faut vite s’assurer qu’Ena-chan aille bien; c’est sa priorité absolue. Ainsi, Konomi s’appliquera avec ses compétences médicales à soigner les blessures restantes de son amie, s’il y en a… en particulier celle qui aurait pu être causée par ces affreux ongles… ou celle causée par l’impressionnante démonstration de force. Si blessure il y a, elle posera sa main pour y insufler son chakra médical et refermer doucement la plaie – ou calmer les brûlures –. «Shōsen! Je te protège, Ena-chan, je suis avec toi!»

Récapitulatif:

Parfois, réfléchir avant d’agir n’est pas une si mauvaise idée. Honnêtement, même si j’avais pris plus longtemps pour réfléchir, j’aurais probablement fait la même chose, de toute façon, mais … Mais il fallait bien avouer que je n’avais pas l’air d’avoir appris ma leçon la dernière fois que j’avais fait un truc du genre. Mon propre souffle me ricochant au visage … en plus de la douleur causée par la ma décision de mettre tout ce que j’avais dans le ventre. La mâchoire serrée, les larmes aux yeux, un râle dans la gorge … Mais j’étais son otage et ma rébellion ne serait pas sans conséquence. N’importe qui aurait compris. La main de Koko-chan m'avait touché, si sur le coup je n'étais pas certaine de ce qu'elle faisait, lorsque j'ai senti le danger que représentait la femme à qui j'avais craché les flammes de l'enfer au visage avant qu'elle ne bouge ... je compris exactement ce que Koko-chan avait fait.

Je n’étais pas seule cette fois-ci. Alors qu’elle se décidait à me charcuter et que je m'agitais dans ses bras espérant pouvoir la faire manquer sa cible ou que son ... ongle (?) ne fasse qu'errafler ma peau,  il se passa quelque chose. Sa griffe perça la peau de mon flanc, mais déjà, la femme n’était plus là. Ma main se posa sur ma blessure, alors que mon souffle se prenait dans ma gorge. Je l’entendis pestiférer contre moi, me menaçant déjà de me refaire une beauté

J’avais une sale envie de tout faire brûler. Mes flammes sont noires pour une bonne raison. Je ne suis pas comme ma douce Koko-chan, non.

Et lorsque je relevais les yeux à la recherche de cette garce, mon regard n’était plus le même. Si habituellement je parvenais à garder mes démons sous clés, à garder un air calme et délicat … maintenant ce n’était plus du tout la même chose. Une haine profonde, clairement affichée sur mon visage. Une colère plus sombre même que mes flammes.

J’allais prendre sa vie.

Koko-chan s’était précipitée vers moi, et s’affairait à penser une partie de mes blessures. Elle me tendit même une pilule pour mes blessures que j’avalai sans attendre.

J’avais du mal à rester en place. Je bouillais de l’intérieur, mais je ne la voyais pas et je ne pouvais donc lui faire subir les flammes vengeresses de l’enfer … Alors mon regard se posa sur l’homme qui ne devait pas être resté inactif. Les bulles et le sol était couvert d’une eau … savonneuse ? J’étais en ragée, mais je ne voyais plus l’objet de ma colère et si l’envie de faire pleuvoir sur elle toute ma haine était des plus alléchante … je ne pouvais pas attaquer à l’aveugle.

Et en observant l’ennemi, l’homme massif à la perversité sans nom, je le vis faire un clone.

Et le clone de l’homme s’enfuyait vers la ville.

Vers la ville.

Et si c’était moi dans leur position ? Mon clone avertirait de l’attaque. Mon clone … Il voulait jouer à cela ?

Alors si le feu n’était pas la meilleure idée contre l’eau … la terre le serait. Mes doigts se lièrent les uns aux autres pour créer les moudras nécessaires pour que la terre et la pierre se plie à ma volonté. Mon chakra allant dans les pierres autours de moi qui se levèrent. Et ses pierres volèrent en direction du clone. Bien que l’arrivée des gardes étaient sans aucun doute ce dont nous avions besoin, je ne voulais pas avoir à gérer un quiproquo où nous serions les méchants. Parce que, vraiment, on utilisait mes propres plans foireux contre moi et on pensait que je ne comprendrais pas ? Non, mais il n’avaient vraiment pas idée d’à qui ils avaient à faire.

«  Tenbatsu » (litt. Rétribution divine)

Je posais mon regard sur ma tendre compagne qui avait, quelques instants plus tôt érigé une barrière pour nous protéger d’une pluie qui n’annonçait rien de qui vaille avant de luis dire :

«  Koko-chan, tu as une mission extrêmement importante … Va chercher les moines. Ils seront nos témoins. Ils ont dû entendre les mêmes cris que nous et nous voir sortir. Ils savent pourquoi nous sommes-là. »

Nous étions au temple de la création qui serait assez stupide pour s’en prendre à des prêtresses devant l’endroit qui les avait formés ?

Résumé:

Le savon et l’acide s’entrechoquent et se défont. Elle avait protégé ses alliés, mais aussi quelque chose de bien plus important. Ena est sauve, et cela suffit pour l’heure à l’Élue; elles ont bien travaillé ensemble aujourd’hui, et cette attaque soudaine aura permis à Konomi de se rendre compte de cette nouvelle complicité.

Quand les bulles ont éclaté, que la substance brûlante s’est échappée, Koko a pris Ena dans ses bras en la tenant contre elle – le dos d’Ena contre le ventre et la poitrine de l’envoyée des sables – pour la protéger. Elle finit par comprendre ce qui est arrivé, l’absolu danger que sa barrière venait de leur éviter.

De l’acide corrosif. C’est ça que Jun’ichiro a reçu dans les yeux.

La jeune fille commence à comprendre à quoi elle a affaire, alors que ses habits pétillent sous l’acide et que sa peau se met à picoter. La chaleur monte, Konomi se met à suer, la vapeur provoquée par l’acide qui ronge doucement ce qu’il peut commence à s’échapper.

La dernière attaque d’Ena lui a donné ce qu’il fallait pour comprendre que l’ennemi tente de les piéger.

Et ça ne se passera pas comme ça. La moniale fait descendre le singe de sur son épaule, maintenant que le danger au sol n’est plus. Elle lui dira aussi que «tu as été courageux, tu as bien travaillé!» en faisant signe à Dabi de s’avancer, pour protéger Ena-chan, car elle ne restera pas à ses côtés immédiats.

Il est temps de confronter ces horribles personnages réellement; l’enfant s’approche du tas de femmes nues et voit entre leurs jolies formes tantôt l’agacement de la dame et l’allégresse du monsieur. Elle voit aussi une main rougie par le sang d’Ena, et un katana assez bien dissimulé – l’homme étant sans doute trop distrait pour se rendre compte de ce détail.

Malheureusement, elle entend la milice arriver à toute jambe, de loin; elle ne peut pas se permettre de les interroger comme elle l’aurait voulu. Elle déglutit, un autre bonbon passant dans sa gorge. Les volutes amenées par l’acide élèveront pour elle ses divines effluves.

Sa sueur se charge de ce médicament spécial, et les lèvres de Konomi alignent en silence quelques mots. "Seinaru Nioi", l’Odeur de Sainteté. Que ce mâle pervers se retrouve bercé par ce délicieux parfum, la senteur de la féminité, celle qui sait exciter les hommes et éveiller leurs pulsions ainsi que leurs désirs.

Que la sueur de Konomi soit couplée à ces images vicieuses de femmes nues, histoire que cet homme ait un avant-goût du paradis. Il fait si chaud ici…

C’est avec ça que la vérité ressortira; ce fin brouillard mixé aux restes de vapeurs est chargé de sérum de vérité. Il n’était pas question que ces individus aient une chance de mentir devant l’armée et se sortir du merdier.

Une partie de la garnison se présente, semblant pour l’heure plus ou moins hostile. L’un d’eux révèle la véritable nature de cette Tansei, qui est en fait issue d’une quelconque nobilité. Pour Konomi, la nobilité est un concept abstrait dont elle est exclue.

Le plus qu’elle peut comprendre est qu’il s’agit d’un état de privilège, comme pour les sœurs de la Lune qui officient dans son hameau.

Ainsi, l’Élue laisse son supérieur expliquer aux gardes la situation, ce qui devrait laisser au Véritas le temps d’agir. Il finira éventuellement par poser des questions. Konomi ajoutera simplement que «la madame a fait du mal à Ena! Regardez sa main et ses ongles, ils ont du sang dessus! Et lui il est armé!» en pointant sans ménagement la main ayant servie à blesser son amie. Les femmes nues se dissipant dans une faible brûme, plus rien ne cache ces ignobles êtres de leurs crimes. Ils ne sont pas civils, et ça se voit.

De la même façon que Jun’ichiro, la petite se présente. «Je suis Konomi Kusaribe, chuunin de Toge. J’ai passé cinq ans ici à Teito, au temple de la Création! Je suis revenue le voir!» Qu’ils sachent qu’elle aussi peut être connue de la population, de ceux qui sont en ce moment dans le temple. «Mon amie Ena aussi!»

Par contre, au milieu de tout cela, elle entend une voix qui réussit à trouver raison.

La femme souhaite partir et laisser tout cela derrière elle. Elle jette l’éponge.

Konomi, respectant encore les instructions des gardes, lui répondra : «… J’accepte. Je propose marché. Vous dites pourquoi vous êtes venus nous voir, et pourquoi vous avez attaqué Ena. Vous partez. Vous ne faites plus jamais l’erreur de blesser Ena-chan.»

Ce sera sa seule et unique proposition. S’il leur vient l’idée d’argumenter, la vérité sortira de leur bouche si les deux ont fait l’erreur de respirer. Si l’un deux l’a fait, leur témoignages seront contradictoires. S’ils ne parlent plus et se rendent compte de la situation, ils ne peuvent plus argumenter pour se défendre.

Koko-chan leur offre une opportunité de mettre fin à cette niaiserie.

Récapitulatif:

Mes pierres furent détruites par un raiton sans qu’il ne les aie vues venir avant. Comment cela se faisait-il qu’il était aussi fort et qu’on n’avait jamais entendu parler de lui avant aujourd’hui ? J’aurais voulu suivre le clone l’empêcher d’aller chercher la garde, mais je n’ai pas pu le faire. Il fallut quelques minutes à la garde pour arriver, mais n’avais pas bougé après avoir attaqué. Même si je savais que ce qu’il préparait.

Non, mon choix était simple, je restais avec Koko-chan. Je savais que la garde viendrait, alors je préférais resté là. De tenter davantage d’arrêter le clone jouait contre moi de toute façon, car l’homme était capable d’éviter ou de parer tout ce que je pouvais faire. En plus du fait qu’il était rapide. Trop rapide pour moi. Il arriverait à se rendre aux gardes sans problème et j’aurais l’air encore plus coupable lorsque les gardes se présenteraient.

Oui, je savais comment fonctionnait la mise en scène. Heureusement, ça me donnait le temps de me mettre en scène également. J’avais quinze ans, une gueule qui ne pourrait même pas faire peur à une mouche et j’avais ma douce Koko-chan à côté de moi. Nous étions devant le temple de la création, où nous avions été formées. Même si l’armée venait pour nous arrêter, la situation était bien trop à notre avantage pour qu’ils croient les mensonges des deux rapaces qui se tenaient devant nous.

Alors que le vieux pervers profitait d’une vision qu’il aimait bien, je me tournais vers Koko-chan un instant, pour voir comment elle allait, puis me tournai vers le temple ou je courus rapidement, chercherun moine à qui nous avions parlé lorsque les deux intrus étaient venus, criant de magnifiques insultes et appellant à l'aide. Au moins, il pourrait attester de ce que nous faisions ...

Il était tard, mais peut-être que cela encouragerait aussi à faire sortir des instructeurs ou des recrues curieuses qui pourraient témoigner connaître Koko-chan et moi – et donc dire que ce n’était pas dans nos habitudes de commencer une bataille. Après tout, nous avions été formées-là durant des années.

Lorsque la garde arriva, j’étais de retour auprès de ma tendre Koko-chan et je n’étais pas seule. J’avais le moine avec qui nous avions parlé plus tôt. Il pourrait au moins attester que nous ne mentons pas … pour ce qu’il sait. Mais c’est déjà un bon début qui devrait au moins nous donner un peu de crédibilité.

ET KOKO-CHAN. L’odeur ne me trompe pas. C’est Koko-chan. MA douce, ma parfaite Koko-chan. L’odeur se lève, me prend et me berce. Je n’ai aucune idée de ce qui se passe, je n’ai pas besoin de le savoir. C’est Koko-chan et elle a toute ma confiance. Et puis, même si c’était quelque chose qui me serait à mon détriment, si c’est Koko-chan qui me l’imposait, j’accepterais de le subir de toute façon.

« Kokooooooo-chaaaaaaaaaaaaan … »

Impossible de retenir mon sentiment de pur bonheur quand l’odeur chatouille mes narines. Impossible de pas m’extasier un instant. Elle était tellement parfaite. Comment avais-je pu avoir la chance, dans ma vie, d’être touchée par quelque chose de si merveilleux, de si pur, de si parfait ?

Il fallait reprendre ses esprits. Je secouai la tête vivement avant de me râcler la gorge et dire, un peu timidement :

«  Hum … si je peux me permettre d’intervenir … »

Si les blessures sur mon corps étaient principalement guéries, mes vêtements ne s’étaient pas recouds et ce qui avait été abimé par mes propres flammes ne s’était pas réparés.

« Ils sont loin d’être sans défenses. Cette femme m’a prise en otage et poignardé avec ses ongles – c’est difficile à croire, je le sais bien, mais je n’ai pas vraiment pour habitude de détruire moi-même mes vêtements si ce n’est pas utiles.   »

La dernière phrase m’échappa toute seule. Bon, faudrait faire avec. Je repris donc mon monologue – bien que moins long que celui de Jun’Ichiro :

«  Et puis, bon, je ne suis pas non plus sans défense,je suis chunin pour une raison, en me faisant prendre en otage, j’ai répliqué, craché une boule de feu pour me faire libérer, pas ma meilleure idée … Mais … voilà … C’était plutôt chaotique après la prise d’otage. C’est tout ce que je peux dire. Koko-chan m’a soigné. Elle est tellement merveilleuse et parfaite … c’est une excellente soigneuse … et je ne vous parle même pas de … AHEM. Disons qu’on s’est défendu plus qu’autre chose. Nous étions venus pour poser quelques questions aux moines du temple, des détails qui polirait nos connaissances de la religion et de ses mythes. Disons que c’était important pour ce que nous faisons … »

Mon témoin pourrait en attester. Évidemment, je l’avais informé de ce que je croyais qu’il allait arriver et je lui avais demander de témoigner de ce qu’il avait vu et entendu, de ce que nous faisions avant le début de ce combat impossible.

Mon témoin, le moine à qui nous parlions plutôt s’inclina devant la garde, en signe de respect avant de lui-même prendre la parole :

« Je ne peux dire que j’ai tout vu, ou vu quoi que ce soit de ce qui s’est passé à l’extérieur, mais il est vrai que les deux petites étaient venues dans le temple, elles cherchaient quelqu’un pour les renseigner sur Yamata no Orochi. Elles m’avaient l’air plutôt adorables et calmes … Très proches aussi … Mais il y a eu du vacarme dehors, un homme parlant d’une femme qu’il a payé et d’un collier qu’il ne rendrait que si on lui laissait la femme … et les deux gamines sont parties en courant, probablement pour aider si je me fis à ce qu'à dit celle-là …  » Il me disgna « Comme elles sont toutes deux chunins, je n’ai pas jugé pertinent de m’en mêler, ce n'est pas comme si j'ai le rang pour le faire de toute façon et elles devraient être capable de dissiper ce genre de situation d’elles-mêmes. Jamais je n’aurais imaginé qu’on vienne me chercher pour témoigner. »

C’était comme je me doutais. L’homme avait entendu ce que nous avions entendu. Personne dans le temple n’avait réagi, non pas parce qu’ils n’en avaient rien à faire, mais parce que nous étions déjà là et qu’il n’y avait aucun besoin d’envoyer quelqu’un d’autre. Après tout, nous étions chunins nous devrions pouvoir gérer … Et même si nous ne nous étions aps présenté en employant notre grade, nos bandeaux de Toge l’explicitait de lui-même. Le raisonnement de l’homme faisait du sens, enfin, à mon humble avis.

Lorsqu’il se tut, Koko-chan prit la parole, mentionnant notre affiliation avec le temple de la lune et le temps que nous avons passé au temple de la création. Il n’y avait pas longtemps que nous avions quitté le temple de la création pour devenir prêtresses de Tsukyomi.

« Il n’empêche pas que Koko-chan et moi, comme elle dit, avons été formées ici, je suis certaine qu’il y a encore des instructeurs qui pourraient témoigner de notre personnalité et vous dire que nous ne sommes pas du genre à se battre comme ça, sans raison … »

La larme sur le coin de l’œil, je regardais le chef de la garde :

« Nous sommes des prêtresses de Tsukyomi … pourquoi on ferait quelque chose comme ça nous ? On nous a piégé ! Ils essaient de nous faire passer pour les méchants ! Demandez à n’importe qui qui me connait ou qui connait Koko-chan ! Nous ne sommes pas méchantes ! Elle m’a prise en otage, dites-moi que vous n’auriez pas tenter de vous libérer aussi ! Je ne peux pas rester sans rien dire si la réputation de ma merveilleuse Koko-chan est mise en doute !  »

J’ajoutai donc un peu dramatiquement :

«  Je voudrais porter des charges contre mademoiselles Tansei pour ce qu’elle m’a fait. »

Résumé:

Les gardes étaient cons, mais je n’allais pas élaborer sur ce sujet. De tout façon, l’homme se mit les pieds dans les plats seul en déclarant être venu pour nous voler les crocs. Et il le dit assez ouvertement même. Si bien que je ne comprenais pas l’hésitation des gardes alors qu’il changeait de discours.

Ce que disait l’homme ne rose n’était pas faux, pour nous ils ne servaient à rien. Mais s’il était prêt à payer si cher pour les obtenir … Ce n’était pas le cas pour eux. Ce simple fait suffisait à me donner l’envie de totalement refuser l’offre. Puis, il fallait aussi prendre en compte que c’était des objets divins, des reliques de Yamato no Orochi. Même si on n’avait pas la confirmation encore, c’était pratiquement indéniable pour moi. Sinon … pourquoi seraient-ils là ? Pourquoi voudraient-ils mon croc (et celui de Dabi) ? Hors de question. Entièrement hors de question.

« euh … Non ? On ne vendra pas des objets divins. Pour qui tu nous prends ? »

Mon regard vola directement vers Dabi. Mes sourcils froncés, j’étais prête à lui faire comprendre que s’il envisageait ne serait-ce qu’une seconde l’échange que j’allais définitivement le renier. Je n’avais aucune idée si Dabi était un peu cupide de nature, mais les sommes proposées étaient assez importantes pour que je veule me prononcer clairement sur le sujet. J’avais beaucoup à dire d’ailleurs. Cependant, chaque chose en son temps. Je voulais d’abord adresser les gardes. J’inspirai profondément tournai la tête vers les gardes en disant d’un air exaspéré :

« Hum. Monsieur le garde, est-ce que vous avez encore du mal à croire ce qu’on dit ? Parce que là … »

Mais avant que je puisse élaborer davantage, je vis la femme-arme (avec des doigts comme les siens, c’était le surnom le plus approprié que je puisse lui donner) réagir encore plus au quart de tour. Elle frappa son … ami ? Esclave ? allié ? Je ne savais pas vraiment quelle relation il avait ensemble. La seule chose que je savais c’était qu’elle était folle furieuse. Si elle avait eu la chance de détruire Teito à moment, elle l’aurait probablement fait. Je reste silencieuse en l’observant déverser sa colère, mais me rapproche de Koko-chan, un bras protecteur devant elle alors que mon regard ne quittait pas la femme. Ne sachant pas le degré de sa colère ou si elle souhaitait faire plus de mal qu’elle en avait déjà fait.

Lorsqu’elle mentionna que j’étais suicidaire et que je nous avais balancé une boule de feu au visage, je ne pus m’empêcher de sourire avec amusement et fierté. J’avais laissé une forte impression sur ‘’mademoiselle la prostituée qui n’en ai pas une mais qui quand même l’est.’’ Honnêtement, ça m’allait parfaitement. Ils sauraient donc, ces Mugen (peu importe ce qu’était ce groupe réellement) qu’il ne fallait me fâcher et que pour défendre ce qui m’appartenais, j’étais prête à faire l’impossible.

J’espérais qu’ils tenteraient à nouveau de m’attaquer pour avoir mon croc. Ils verraient ensuite de quel feu brûle Ena du temple de la lune. Je ne serais plus jamais prise au dépourvue, comme je l’avais été cette journée-là.

Tansei termina d’engueuler son géant avant de le l’entraîner sur une technique doton pour le forcer à fuir avec elle. Je me permis enfin de relaxer ma position de ‘’défense’’, et permit à mon bras qui servait de barrière bancale en ma tendre et magnifique Koko-chan de retomber le long de mon flanc, laissant échapper de ce fait un soupir de soulagement.

« Alors … On fait quoi ? Ils ont plutôt bien avoué être ceux qui ont démarré tout ça et que nous nous défendions. Je suis prête à témoigner sous véritas si c’est pour prouver notre innocence. Nous sommes les victimes dans cette histoire, ils ne s’attendaient seulement pas à ce que nous ne nous laissions pas faire alors qu’il prenait nos choses. »

Dans tous les cas, la décision des gardes pouvait être appelée à être révoquée avec les bonnes preuves. Ils n’étaient pas les juges et agissaient seulement avec ce qu’ils savaient. J’étais certaine que de parler à la bonne personne et de mettre les bonnes preuves au-devant seraient en notre faveur. Si eu ne me croyaient pas, ce n’était pas la fin du monde. Quoi qu’il en soit, il me faudrait parler avec le Togekage de ce qui venait d’arriver. Être bannie de Teito n’était franchement pas la fin du monde. Koko-chan et moi allions rentrée vivantes à la maison et c’était tout ce qui comptait vraiment pour moi. Personne d’autre n'était vraiment blessé. Dans ce que je comprenais de la vie, c’était la plus belle victoire.

La Déesse ne tolère pas les méchants mensonges. L’Élue, prête à tout pour en finir avec cette histoire, a entrepris des démarches radicales pour que cette situation s’écarte. Elle n’est pas forte, elle n’est pas parfaite, mais l’envoyée des Kusaribe n’est pas certifiée par l’armée pour rien; il existe à chaque fois une solution au conflit, et Konomi la trouve toujours.

Toujours.

Ena était saine et sauve, ses nouveaux amis ont su eux aussi éviter le danger, et quant à l’enfant l’honneur de l’Épine est intacte. Celle de Dabi, par contre, ne l’est pas… Quand Koko-chan aura l’occasion de l’aider, elle lui offrira quelques soins pour calmer son estomac et le détendre.

Pour l’instant, la jeunette est trop occupée à suivre la conversation, à écouter Ena-chan expliquer avec clarté qu’il est hors de question qu’un trésor si précieux ne soit échangé. Cette même Ena-chan qui l’avait autant encouragée et louangée auprès des gardes et des ennemis. Celle qui s’assure maintenant de sa protection quand l’ennemi vient à montrer sa véritable nature.

Elune n’accepte que la vérité; que ces deux voleurs exhibent leur âme en entier et acceptent leur juste châtiment. Dame Tansei croise un instant le regard souriant, triomphant, de Konomi. S’ils ne peuvent comprendre exactement ce qui vient de les pousser à tout dire, il est de plus en plus évident que c’est elle qui en est responsable. Odeur de sainteté. Parfum d’innocence.

«… Hihi … hihihihi…!»

Un rire enfantin, délicat, cristallin. La Bénie jubile un court instant, faisant transparaître elle aussi les relents de sa propre concoction. Elle veut que ses ennemis la voient, que ses ennemis sachent que si leur plan a échoué, c’est parce que l’envoyée d’Elune et son Dragon Protecteur en ont décidé ainsi. Parce que deux petites filles ont décidé que ces actes misérables n’allaient pas rester impunis. La démonstration de force de ces deux criminels était impressionnante, certes, mais… La jeune moniale prend un malin plaisir à regarder les deux attaquants s’enfuir sans demander leur reste.

Ça leur apprendra à vouloir abuser d’Ena-chan.

Une fois cette situation résorbée, la guérisseuse vient finalement faire son travail auprès de l’ami de son Dragon, s’appliquant doucement à insiller du chakra curatif dans ses mains. «Je m’occupe de toi Babi-san, relève-toi!» Elle souhaite calmer son camarade, histoire qu’il puisse garder les restes de son déjeuner pour lui-même. Sachant qu’il était nerveux, l’Élue lui offre un petit quelque chose en plus pour l’aider à se sentir mieux.

«Que ces larmes soient le prix à payer pour emporter au loin le mal, tel une vague qui ne reviendra jamais. Jundo no Shizuku…», la Goutte de la Pureté. Après quelques mudras, Koko avait doucement penché la tête, et quelques gouttes en sont venues à couler de ses yeux dans le creux de ses mains. Tiède, porteuse de bonnes intentions, celui qui recevait cette attention ne pouvait ignorer toute cette délicatesse, cette douceur. Une partie de la nature de Konomi vit dans cette eau, ça se voit tout de suite. Ça se ressent. Le calme d’un ruisseau, la paix d’une oasis, la fraîcheur des vagues primordiales de l’océan…

Elle pose alors sa main sur le front du garçon, prête à noyer toutes ses inquiétudes.

Ensuite, elle ira soigner son autre ami, demandant poliment si «toi aussi tu as besoin d’aide, Junshinsho-san?» Elle se tiendra prête à appliquer ses talents une fois de plus voulant s’assurer avant leur possible départ que tout le monde irait bien.

Konomi n’a pas besoin de revenir ici à la capitale. Elle aurait voulue rester un brin plus longtemps, que ses amis puissent reprendre des forces et qu’elle puisse elle-même retrouver ses ressources, mais elle comprend. Elle dira aux gardes ensuite, advenant qu’elle en ait le temps, que «je ne suis pas dangereuse. Je comprends, mais ça me fait mal qu’on pense que je suis coupable. Ils ont été méchants avec nous, ils sont partis, ils savent qu’ils sont coupables. C’est assez pour moi.»

Récapitulatif: