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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Pnj
    Narrateur
    Pnj
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    Narrateur
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    Inventaire

      Aventure n°6 : Zooarchéologie


      Kamisuki Shodai, 1er empereur de cette terre s’était installé dans la région de Yasou no kuni pour y construire son siège de pouvoir et son lieu de vie, le Palais Impérial de Teito (帝都御所, Teito Gyosho). Il fit construire une gigantesque allée qui prendra le nom de Susanoo Oodoori s’étendant jusqu’à la limite du village. Très vite, la cité évolua pour construire des lieux de vie pour les soldats afin de protéger leur Empereur. De nombreuses familles depuis la nuit des temps et au fil des années ont été les boucliers de cette cité impériale. Certains clans ont su démontrer des prouesses guerrières au fil des combats sur les champs de batailles, notamment le clan Doji et le légendaire Doji Hattori qui a su perpétuer la lignée familiale en élevant son clan au rang de Noble.

      Beaucoup de ces Nobles s’étaient donc regroupé en ce lieu afin d’être au plus près de leur Empereur. Samouraïs, ninjas et moines constituaient une seule armée pour le bien de la capitale. Rapidement, les constructions et la ville prirent de grandes ampleurs faisant sortir de terre des endroits spécifiques pour les Nobles mais aussi des lieux plus pauvres convenant à la majeure partie de la population entrant sur cette terre.

      Le grand boulevard Susanoo devient alors comme une frontière séparant l’est et l’ouest. Quartiers des Nobles d’un côté et les quartiers des plaisirs de l'autre. Rapidement, bon nombre de commerçants s’installèrent pour prospérer. Teito était une ville où il y avait constamment du monde et où le commerce y était très bon. Meilleurs pour certains, qui réussissait à sortir leur épingle du jeu, de part leur spécificité, leur relation ou leur professionnalisme. C’était le cas de cet homme tenant une échoppe sans prétention, mais qui avait su au fil du temps devenir le lieu où bon nombre de vos questions pouvaient y trouver des réponses. Malgré l’ambiance légèrement poussiéreuse et décrépit de cet établissement, le vieillard connu sous le nom de Wakaru avait beaucoup de passage dans sa boutique.

      C’est ici que votre équipe se rejoint. Poussant une vieille porte grinçante vous tentait de vous habituer à la faible luminosité des lieux et à l’odeur de formole et de soufre. @Kusaribe Konomi, @Suzuki Ena, @Dabi Kaji et @Seki Jun'Ichiro, vous vous tenez devant le comptoir attendant la venu de cet homme en espérant qu’il puisse vous donner des réponses sur ce que tu as dans votre inventaire @Dabi Kaji, le croc fossile. @Suzuki Ena, peut-être qu’il est temps de dire la vérité à tes camarades si ce n’était pas déjà fait, sur ce qui se trouve également dans ton inventaire. Tu peux garder pour toi en secret, ou leur dire la vérité et le présenter également au vieillard en même temps.

      Soudain, arrivant de l’arrière boutique en poussant deux portes battantes, le vieil homme grisonnant à la longue barbe et moustache se racle la gorge puis s’adresse à vous tous en expirant le tabac de sa pipe mélangeant une nouvelle odeur à tout ce qui était déjà présent :

      Bienvenue chez Wakaru ! Que puis-je pour vous mes chers seigneurs ?


      Vous faites face à ce vieil homme qui normalement est fortement compétent dans beaucoup de domaines concernant l’histoire d’Onogoro. Dans sa boutique, vous pouvez apercevoir bon nombres de choses. Certains bibelots semblaient prendre la poussière alors que d’autres devaient certainement être nettoyés méticuleusement. L’endroit était bourré d’objets de décoration et de bocaux aux divers ingrédients. Est-ce que le vieillard à la gentillesse et politesse hors norme allait-il pouvoir vous aider ? Il ne travaillait certainement pas gratuitement non plus. Il était prêt à vous écouter.




      - Bienvenue dans l’aventure n°6 !
      - Vous avez carte blanche pour trouver la façon de vous rejoindre (message, rouleaux etc), mais vous devrez terminer votre rp face au vieillard.
      - @Dabi Kaji, tu dois montrer l’objet au vieillard.
      - @Suzuki Ena, tu peux montrer ou non l’objet au vieillard.
      - 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
      - Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
      Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
      Seki Jun'Ichiro
      Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
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      Seki Jun'Ichiro
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        Inventaire
        Objet: Bois d'eden (merci Yui)
      Zooarchéologie
      Avec La suicide squad ─ Teito─ Printemps 806


      L'artisanat était un petit monde, dans lequel les uns et les autres progressaient sans se marcher sur les pieds : Que je sois un petit forgeron, qui utilisait ses maigres compétences pour enrichir ses marionnettes, ne comptait pas, c'était l'ambition et le pragmatisme qui faisait un nom dans le domaine.
      Durant mes quelques séjours hors des murs de Jujou No Sato, j'avais eu l'occasion d'échanger avec bon nombre de collègues producteur de lama, d'armure, ou de bibelots communs ou exotiques... Je ne me rappelais tous les noms, ils étaient nombreux, mais au sein de Seizan, il y avait une vraie ambiance, quelque chose d'unique qui faisait que les artisans locaux étaient... mémorables. Parmi ceux-là, j'avais retenu le visage et le nom d'un homme, et peut-être qu'il se rappelait de moi.

      Enfin, c'était sûr : Il m'avait contacté.

      Pourquoi moi ? Perdu dans ma forêt, alors qu'il aurait pu proposer à des camarades au sein de sa localité ? Je n'en savais trop rien, mais c'était comme ça, et j'avais répondu, curieux de la situation et de cet objet qui lui donnait ce type d'ambition, d'aller à la capitale pour enquêter. C'était un long voyage pour moi, mais respirer hors de la foison d'arbre qui barrait ma route, c'était toujours une chance. Alors, avec ma grande cape sombre et quelques ressources alimentaires, j'avais fait les milliers de pas qui séparaient les deux bouts de monde. Tournant dans ma tête la courte description physique de l'objet et les circonstances de son obtention : un achat, comme si quelqu'un avait eu la gloire de la découverte, mais ne s'était pas embarrassé du caractère curieux, pour adopter celui monétaire. Ce qui m'avait interloqué, c'est donc le physique : un croc, quelque chose de gros et de féroce, qu'on pouvait facilement trouver dans la gueule d'un Yokai... Et c'était ça le plus passionnant. Bien entendu, je ne courrais pas après le risque : Être un jashiniste dans ce monde impie l'était déjà assez.

      Le frisson de l'enquête, par contre, cela rendait mes journées moins mornes. L'atelier où je concevais mes créations étaient constamment dans les ténèbres et pour la lumière de mon esprit et de ma foi, c'était un antre sans fond. Pas de question de chaleur, puisque j'étais maintenant pourvu d'une généreuse amélioration qui me permettait de ne plus souffrir de cette fin d'hiver qui rendait les routes à Kuma No Kuni aussi froid que le cœur des Dieux. Quand les allures de printemps furent amenée près du désert, je n'avais pas non plus eu du mal à m'acclimater : Les cerisiers, arrivant bien vite, donnaient une vision rose et positive... Dommage que tout cela fut lié à l'Edenisme, une fausse religion qui n'avait d'incroyable que la naïveté des cultistes. Soupirant, je passais les portes de la capitale en présentant mon insigne de juunin du village de la forêt et rien ne me fut opposé pour passer.
      Très vite, je m'orientais dans les rues où déjà une foule s'entassait, comme des fourmis sans but qui cherchaient le bon accessoire de mode, ou bien le bon aliment pour combler leur repas... Le boulevard Susanoo, c'était presque une blague.

      Si Suusanoo avait été pardonner, je ne pouvais pas vraiment lui faire ce cadeau : Quelle divinité volait ainsi son père ? Fuyait les siens ? "Quelle divinité découpe son fils ?" La religion oubliait certaines informations, mais en prenant connaissance de la cosmogonie, j'avais éprouvé un lent enfer devant l'incertitude du dieu des tempêtes et son épopée, ignorant du monde et pourtant si chanceux de trouver une branche de l'arbre divin... D'autres, caché par peur, avaient pris plus de temps pour se réconcilier juste avec eux-mêmes. Ces dieux qui se trahissaient entre parent, cela me donnait la chair de poule... Et je répugnais devant ce sentiment si humain. Mon père avait déserté par pure tristesse, désespoir, laissant dans la tourmente ses deux enfants...
      Si le temple, dans la province des ours, ne m'avait donné que du dégout, cette voie marchande qui portait son nom m'amusait au plus haut point : On faisait de la religion une façon de capitaliser, de glorifier quelque chose qui n'avait aucun rapport avec l'activité en place. "Le boulevard Inari, j'aurais compris..."

      "Le bras est plus honorable que la morve..." C'est avec cette dernière pensée pour la déité désignée que j'entrais dans l'échoppe indiquait sur le message : Quelque chose de modeste, de secret presque, si une foule compacte ne passait pas devant tous les jours.

      En passant la porte, déjà, ce fut l'odeur qui m'assaillait : Forte, ancienne…  Cela promettait. Le gérant n'était pas présent, sans doute occupé derrière, et je furetais près des bocaux pour admirer leur contenu : C'était une épicerie ? Ou un musée des horreurs ? Le souvenir de notre trouvaille, à Shinjin et moi, au fond des marais revint et je secouais la tête pour effacer cela de mon esprit. J'avais commis pire, mais en tant que spectateur, on se sentait toujours un peu remplis d'effroi. J'étais seul dans la pièce, avec juste le bruit des passants dehors pour couvrir le silence, pesant. J'étais le premier arrivé et j'avais toute la latitude pour admirer la poussière qui s'étalait sur les objets : Mythique ? Mythologique ? Occulte ? Comme le croc trouvait par ce Dabi, chacun amenait bien des questions... Un bruit de porte, et un premier arrivé... Puis un deuxième, un troisième... Parmi eux, celui qui m'avait contacté, mais je reconnaissais les autres. Enfin, une. "Qu'est-ce qu'elle fait là ? " Amusé plus que frustré, je me rapprochais de la congrégation dont visiblement, je faisais partie : On était tous là pour le croc, qu'on se connaisse ou non.
      La dernière personne dont j'ignorais l'existence était une fille, de l'âge de Ena sans doute, qui avait l'air proche de celle-ci... Une amie ? C'était peut-être elle la clef de notre histoire, ou non. Brisant le tout, l'arrivée du propriétaire embraya bien les choses : Il voulait nous aider, et j'espérais bien que le dépositaire de l'objet allait pointer ce croc si féroce. De mon côté, je restais en arrière, continuant à regarder les bibelots qui s'entassaient en imaginant quelques histoires grandioses à leur propos : J'étais là pour faire marcher mon esprit, après tout, et si besoin quelque de mes armes.

      Sous ma cape, je sentais le petit être simiesque monter un peu sur mon torse : J'avais besoin de compagnie durant mon voyage et l'espiègle petit chimpanzé se révélait bien utile en situation de trouble. Heureusement, je n'allais pas avoir besoin de lui.

      Si ?

      Tour:

      CEYLAN



      Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
      Suzuki Ena
      Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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      Suzuki Ena
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      Inventaire

        Inventaire
        Objet:


      J’avais reçu une missive de Dabi me demandant si je voulais bien le rejoindre à Teito. La raison de sa demande n’était pas claire, mais ce n’était pas un problème, qu’il soit si près était une parfaite occasion pour lui présenter ma douce et tendre Koko-chan. Le jour n’était pas encore lever, mais déjà je me précipitais là où ma merveilleuse amie dormait. Je glissais d’abord ma tête par l’embrassure de la porte, mais dans la pénombre je ne voyais rien. Il y eut un instant d’hésitation, puis, je m’élançai vers son lit. Ma main trouva son épaule et je lui chuchotai :

      «   Koko-chan ! Koko-chan ! Réveille-toi ! Veux-tu partir à l’aventure ce matin ? »

      Je la regardais le regard pétillant d’entrain. Ce n’était pas vraiment un mensonge, car nous ne savions pas exactement ce qui nous attendait et puis il était question de fossile quelque-chose.

      «   J’ai un ami qui a un fossile, il voudrait nous le montrer, veux-tu venir ? »

      Je me disais bien que Koko-chan serait partante. Une fois que mon amie fut réveillée et qu’elle me dit être d’accord, je courus chercher mon sac de voyage dans lequel je fourrai tout ce que je pensais avoir besoin. Mon propre croc fossile et la pilule que Koko-chan m’avait offerte lorsque j’avais réussi à lui parler pour la première. Je n’y avais toujours pas toucher, pas même depuis que ma si parfaite amie et moi étions devenue plus près. C’était un peu un symbole de chance, de bonheur et une preuve concrète et physique de ce que nous partagions.

      Quelques vêtements furent lancer dans le fond de mon sac et je me rejoints rapidement ma tendre Koko-chan. Avant de quitter le village, j’avais fait certain d’aviser les autorités que nous quittions pour Teito – après tout, être moine dans l’armée signifiait que nous devions aviser de ces déplacements – puis, prenant la main si délicate de Koko-chan, je m’engageai sur la route en direction de la capitale.

      «   Tu vas voir, Dabi est trop gentil, mais si tu es mal à l’aise, dis-le-moi. Je suis là pour toi ! »

      Je lui résumais un peu ce que je savais de la situation. Un fossile, des gens à consulter tout ça. Puis, embarrassée comme je ne l’avais jamais été – enfin, non c’était un mensonge car tout le monde savait que Koko-chan était la seule qui pouvait avoir cet effet-là sur moi – je sortis de mon sac le croc que j’avais.

      « En allant à Seizan, dans les montagnes, j’ai trouvé ça. Un fossile aussi, je crois … Je ne suis pas un spécialiste, mais … Je ne vois pas autre chose. »

      ***


      Puis, nous finirent enfin par arriver.  L’échoppe où nous devions retrouver Dabi était … particulière, mais puisque nous étions venus pour un fossile … Ça me semblait bien logique. Un homme qui ne m’était pas inconnu était là. Je lui jetai un regard curieux, mais serrais un peu plus la main de mon amie. Je rejoignis donc Dabi.

      «   Dabi-san, heureuse de te revoir. Je ne suis pas venue seule, j’espère que ça ne t’embête pas. »

      Je m’approchais un peu de lui, comme si je voulais lui révéler un secret et ajoutai :

      « C’est elle, Koko-chan. »

      Puis, je me reculai, l’air rayonnante. Le vieil homme qui tenait la boutique vint alors vers nous, nous demandant ce qu’il pouvait faire pour nous. Je laissais Dabi s’expliquer avant d’ajouter, lorsqu’il se tairait que :

      «   moi aussi, j’ai un croc fossile je crois … »

      Je me mis à fouiller dans mon sac pour en sortir mon propre croc et de le présenter à l’homme, mais également à Dabi se faisant.

      Chuunin de Seizan
      Kaji Dabi
      Chuunin de Seizan
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      Kaji Dabi
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        Objet: Faux rétractable. Shuriken, Senbons. Armure 2 étoiles, épée démoniaque. Kit d'armement 1 kit de réparation Potion d'amnésie. Ambre Bleu. Croc
      Le jour qui se levait derrière une immense montagne, l’homme qui se hâtait d’écrire plusieurs missives. Une à une l’homme qui possédait une balafre se mettait à griffonner rapidement le papier granulé. Il était temps de partir en exploration. En effet, il y a peu le forgeron avait obtenu un croc possible bien étrange et d’une qualité bien rare dans une échoppe qui ressemblait étrangement à une brocante. L’homme qui l’avait vendu avait simplement rajouter un écrit où il était marqué « croc rare ». Une bien étrange chose qui avait voulu à l’homme de devoir dépensé un petit pactole qu’il avait conservé dans une occasion particulière, mais d’un autre côté ce croc pourrait potentiellement être utilisé comme matériau pour une arme. Néanmoins, il n’était clairement pas question de ne pas enquêter sur ce genre d’arme auparavant. C’était pour cette raison qu’on pouvait observer le forgeron écrire à l’aube diverses missives. La première était pour la lumière et l’espoir qu’il avait rencontré il y a peu. Ena, une douce fleure qu’il avait pu rencontrer une journée de neige et il avait pu la dessiner en train de nourrir des animaux. La seconde personne était une personne bien mystérieuse, mais il avait pu la rencontrer dans une discussion dans son échoppe. Une personne qui semblait posséder un savoir qui échappait à Dabi, il était vrai qu’il connaissait l’ensemble des savoirs qu’on pouvait retrouver dans la cité de Seizan. Il fallait faire appel à un artisan d’un autre village et il avait pensé à cet homme Jun’ichiro qui venait du village de Jujou.

      La missive était simple:

      « Ena/Jun’ichiro, j’ai besoin de votre aide pour analyser un objet bien mystérieux. Il pourrait appartenir à un yokai légendaire et j’ai besoin de votre analyse, de votre esprit pour réussir cette exploration. J’ai besoin de vous dans un mois à la vieille échoppe d’un certain Wakaru dans la capitale de Teito. J’espère vous voir là-bas! »

      Le forgeron donnait les deux missives à deux messages qui s’empressèrent de partir afin de réaliser leur besogne.





      Le mois passait très rapidement. Il fallait partir directement et le forgeron avait pris la route avec un cheval pour se rapprocher le plus rapidement possible de la cité. Plusieurs jours de route et Kaji se retrouvait au lieu de rendez-vous à la bonne heure. L’homme se présentait devant la porte et il fut très rapidement accompagné des deux personnes qu’il avait convié, mais il y avait également une nouvelle personne qui n’était pas dans le trio de base. Une demoiselle s’était retrouvée à accompagner la douce et innocente Ena, il était possible que c’était la personne qu’elle avait évoquée dans la personne qui était unique pour elle. Elle expliquait que cette personne était et se prénommait Koko. Un nom bien étrange, pour une mignonne demoiselle.

      Le forgeron prit la parole d’un air souriant et amical:

      « - Je vous remercie Ena-chan, Jun’ichiro et madame Koko d’avoir répondu à ma requête! C’est un honneur de te revoir Ena-chan, et un honneur de vous rencontrer lady Koko. Jun’ichiro c’est un plaisir de vous revoir et je compte sur votre analyse pour nous aider dans cette exploration. »

      Le groupe qui venait de se former pénétrait dans l’échoppe de Wakaru et chacun se dirigeait vers des parties du magasin. Dabi et Ena avançaient vers l’homme. Ena présentait un croc qui ressemblait étrangement à celui de Dabi, était-ce une paire de crocs? Personne ne le savait… Dabi donnait le sien également et il prit la parole:

      « - Monsieur Wakaru, voici deux objets et on aimerait avoir votre expertises dessus. Pourriez-vous nous aider? »

      La politesse du forgeron était énorme, mais il souhaitait ne pas froisser le vieil homme.
      Pnj
      Narrateur
      Pnj
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        Aventure n°6 : Zooarchéologie


        La porte de l’échoppe ne faisait que grincer laissant entrer, un premier venu puis 3 autres. Ils semblaient être tous là pour la même raison. L’un sort alors deux fossiles de sa sacoche en les posant sur le comptoir.

        Wakaru surpris, ouvrit grand les yeux et positionna une sorte de monocle faisant office de loupe sur son œil et rapprocha son visage de l’objet. Il scrutait un peu les deux objets de tous les côtés. Il avait un peu l’air dubitatif en regardant les crocs. Puis il demanda alors :

        Je vais devoir prendre un peu de temps pour les analyser à l’arrière boutique. Voulez-vous me les confier ?


        L’homme ouvrit une petite porte pour passer de votre côté du comptoir. Il se rapprocha lentement de la porte par laquelle vous êtes rentré et retourna un petit écriteau. Désormais la boutique était fermée pour d’autres clients, démontrant le professionnalisme du vieux.

        Revenant à vos côtés, il dit alors :

        Je ne ferai pas ça gratuitement. Mais pour ne rien vous cacher, je suis assez excité à l’idée de pouvoir analyser cela. Alors pour une fois, je vous demanderai qu’un petit service. J’aurai besoin de cristaux de soude pour finaliser l’analyse de vos trouvailles.


        Un service contre un service ? C’était plutôt très équitable sachant que vous aviez pour certains déboursés la totalité de vos ryos dans cet objet rare. Puis avant que vous ne partiez pour chercher les cristaux le vieillard reprend alors :

        Vous trouverez des cristaux de soude de l’autre côté du boulevard du Susanoo chez l’orfèvre. Je sais qu’il garde ce genre de chose. Dites-lui que vous venez de ma part. Maintenant du balai. Revenez d’ici 2h, je devrais avoir bien avancé.


        Alors que vous étiez prêt à partir, le vieillard prends vos objets et avant de passer dans l’arrière boutique il dit :

        Au retour, frapper 3 fois à la porte, puis 2 fois. Je saurais que c’est vous comme ça.


        Il n’y avait plus qu’à vous rendre chez l'orfèvre afin de récupérer les cristaux et revenir ici. Le vieillard quant à lui, allait se mettre directement au travail. Il semblait aussi curieux que vous de trouver des réponses.



        - Bienvenue dans l’aventure n°6 !
        - J'ai bugué et j'ai cru que tout le monde avait rep. Du coup @Kusaribe Konomi devra répondre en premier. Tu pourra faire un post pour tout.
        - Vous pouvez jouer le marchand d'orfèvre si vous le souhaitez. Vous pouvez également terminer votre futur poste en disant que vous revenez ici avec les cristaux si vous le souhaitez.
        - 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
        - Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
        Chuunin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
        Kusaribe Konomi
        Chuunin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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        Kusaribe Konomi
        Aventure N°6 : Zooarchéologie CQdFaEj MESSAGES : 104
        XP'S : 795
        Inventaire




          Le réveil n’aura pas été bien difficile, et encore moins long; réveillée par son amie qui est venue la chercher chez elle, Koko-chan finit ppar ouvrir l’oeil et les oreilles. Pour tout dire, elle avait bien dormi et était déjà à moitié éveillée; il ne lui manquait qu’un peu de motivation pour sortir de sous ses couvertures.

          Partir à l’aventure est une bonne raison.

          «Oui…» Les bras s’étirent et les jambes aussi sous la chaleur des tissus, et finalement l’Élue finit par se redresser et s’asseoir. Ça aurait pu déranger quelqu’un d’autre qu’Ena rentre ainsi, mais l’antre de Koko lui est déjà grand ouvert.

          «Je vais juste manger avant, j’ai faiiiiim… Je vais me préparer après, on se retrouve plus tard!»

          *****

          Sur le début du chemin, Konomi se voit montré l’objet, une genre de dent ancienne fossilisée par les années. Tenant la main d’Ena, elle marchait à ses côtés en lui donnant le peu qu’elle pouvait formuler sur la situation; «Si c’est à Seizan, tu devrais peut-être le rendre après… On va peut-être savoir de quoi ça vient! On pourrait aussi le remettre au bureau d’étude en revenant!»

          On peut en faire beaucoup de choses, mais d’amblée Konomi considère qu’il vaut mieux l’examiner et savoir ce que c’est avant de décider de le conserver. C’est sans doute sa curiosité qui parle. De la même façon, la petite admet qu’elle a hâte de rencontrer l’autre ami d’Ena (bien qu’elle soit peut-être un peu jalouse). «J’ai confiance, il sera gentil!»

          *****

          La divine enfant salue le forgeron avec joie et enthousiasme; «je suis contente de rencontrer, Koji!»

          Dans son empressement et sa nervosité, la langue de Konomi avait une fois de plus fourchée…

          La petite se présente aussi à l’autre monsieur, lui demandant son nom. «Je suis contente de rencontrer toi aussi! Je suis Konomi mais tu peux m’appeler Koko! Toi comment tu t’appelles?»

          Dabi répond à sa place, mais Koko ne s’en fait pas trop; elle se dit que Jun’ichiro est peut-être plus timide.

          Concernant la discussion avec le marchand, Konomi se tient tranquille mais un peu à l’écart pour se faire toute petite et éviter de déranger. Ce n’est pas vraiment à elle de faire la discussion, et à part saluer poliment le monsieur à l’entente de son nom, elle laisse Ena et Dabi discuter avec lui.

          Konomi se souviendra des instructions pour revenir. Trois, puis deux. Elle mentionnera qu’au besoin, «j’ai un peu de sous sur moi, si on doit acheter…» Elle tient encore la main de son amie, et une fois la discussion finie et la demande faite, Konomi l’attire doucement vers l’extérieur du magasin. «On peut aller acheter ça et manger des dango après si tu veux! Ou peut-être aller acheter des petits souvenirs!»

          Elle se souvient de sa dernière visite; pas question cette fois de repartir bredouille ou de risquer de se faire berner!



          Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
          Suzuki Ena
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            Objet:


          Ma tendre amie c’était montrée plus qu’ouverte à l’idée de partir à l’aventure et cela m’avait on ne peut plu ravie. Je devais avouer que j’aimais bien prendre toutes les occasions possibles pour passer du temps avec elle et de partir pour Teito nous donnait un bon trois jours seules ensemble et toute une aventure à la capitale. Je n’avais aucune idée de ce qui arriverait à la capitale, mais j’avais hâte de le découvrir. Étudier le fossile allait vraiment être quelque chose d’incroyable et je pourrais en profiter pour en savoir plus celui que j’avais moi-même trouvé.

          Une fois sur place et une fois que nous avions présenté au vieil homme nos objets, il semblait tellement motivé à analyser ça que même moi je ne pus m’empêcher de ressentir un certain élan d’énergie em l’entendant. Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse quoi que se soit gratuitement, c’était son gagne-pain après tout, mais son plaisir évident face à l’occasion que nous lui offrions était vraiment agréable.

          «   « Parfait, dans ce cas, nous sommes partis ! Nous reviendrons dans deux heures. »

          Je serrai la main de Koko-chan un instant écoutant sa proposition, l’air pensante. Je ne voulais pas lui refuser ce qu’elle voulait, mais il fallait tout de même passer par l’orfèvre avant … Bon, j’avais une idée. J’hésitais un instant avant de me décider :

          «   « Nous pouvons tous aller directement chercher les cristaux, après soit on reste groupé et on va manger des dangos tous les quatre, soit on se sépare pour se retrouver dans deux heures ici. »

          J’avais pris la parole, une fois que nous étions sortis de la boutique, mais alors que nous nous trouvions encore sur le pas de la porte. Je ne voyais pas nécessairement l’intérêt de rester tous les quatre pour manger, seulement Koko-chan et Dabi m’irait très bien, mais je me doutais que ma tendre amie ne me laisserait pas isoler une seule personne. J’avais donc opté pour les laisser décider de ce qu’ils voulaient faire. C’était plus simple et il n’y avait ainsi aucune complication.

          Peu importe ce que choisirons mes compagnons, mon choix était fait, j’allais accompagner Koko-chan dans sa virée de boutique et je lui trouverais même un petit quelque chose qu’elle pourrait garder avec elle en rentrant. Après tout, nous avions deux heures à tuer.

          Une fois le temps écoulé et nos emplettes faites – j’avais réussi à trouver pour ma douce amie une peluche en forme d’étoile et j’étais plus que fière de ma trouvaille que j’avais immédiatement offert à Konomi – nous pûmes enfin rentrer chez l’antiquaire. Je laissais Koko-chan toquer à la porte, car elle avait, contrairement à moi, retenu les indications du vieil homme.

          résumé:


          Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
          Seki Jun'Ichiro
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          Si Dabi était le lien logique entre nous tous, sa présentation laissa un froid chez Ena. L'autre fillette paraissait plus ouverte et je présentais de la main Dabi avec un hochement de tête quand il prononça mon prénom : Rien d'autres à dire, sans doute, mais je retenais le nom complet de cette petite. Jamais je n'allais l'appeler "Koko", je trouvais ce surnom gamin et ce n'était pas mon genre de jouer à ce petit jeu idiot. Il fallait pour autant répondre à Kaji :

          - Je dois avouer que j'étais surpris de votre lettre, mais j'apprécie la pensée qui vous a amené à me confier cette nouvelle... J'espère être utile. Sous le tissu épais de ma cape de voyage, une petite forme se nichait sous mon aisselle pour trouver un meilleur coin, histoire d'apprécier un tant soit peu sa position. "Tu pourras sortir après." Dommage que l'invocation ne soit pas télépathe, cependant je la sentais déjà un peu s'ennuyer. Quel est donc ce croc si précieux ?

          Une interrogation que je partageais avec le gérant des lieux, celui-ci ouvrit grand les yeux quand le forgeron sortit non pas un, mais deux crocs... Il m'avait caché la gémellité de son objet. Fronçant les sourcils, je m'approchais du comptoir pour observer moi aussi la nouveauté du jour : C'était grand, immense même, quand on pensait que c'étaient les dents d'une créature, et j'aurais voulu mieux comprendre la chose avant qu'il ne propose d'observer le tout dans son arrière-boutique.
          Pour prouver sa passion, il ferma sa boutique avant de revenir et de parler, une fois n'est pas coutume, du prix : Pour une fois, il voulait un service, ce qui motivait ce changement de politique monétaire était sa grande curiosité qui pouvait être stoppé par notre manque d'argent... La concurrence était rude, et je me disais déjà que s'il avait voulu nous faire racler nos poches, on aurait pu aller voir ailleurs. "Tant mieux". Mais sa demande était curieuse néanmoins : De la soude ? Un instant, je cherchais dans mon esprit les propriétés de ce qu'on devait chercher.

          Un élément chimique obtenu naturellement à partir de gisements de natron, les cristaux de soude dégraissaient, nettoyaient et désinfectaient donc de façon plus efficace qu'un autre produit. Cela en faisait un bon désinfectant naturel, qui pouvait être utile pour les surfaces difficiles à nettoyer. Il voulait... Nettoyer les crocs ?

          - Pourquoi voulez-vous nettoyer les crocs ? Lorgnant sur la surface rude des dents, je me demandais si je n'avais pas raté quelque chose... Sous la première couche, il pouvait y avoir autre chose. "De l'or ? Un matériau mythique ?" Un court instant, je voulus toucher pour sentir sous la pulpe de mes doigts cette vérité si proche, mais il me retira tout espoir en nous envoyant paitre, hors de sa boutique.

          On avait deux heures pour sa course chez l'un des services du boulevard... C'était beaucoup, voir trop, mais les filles s'amusaient follement à l'idée de manger et de magasiner. Soupirant, je regardais la foule se masser devant les vitrines, ignorant tout de ce qu'on vivait de notre côté. Ouvrant le pan de ma cape, je laissais sortir Temee qui plongea au sol pour regarder la constitution du dallage, mais aussi renifler les odeurs urbaines... On était bien loin de Jujou, bien loin du monde sauvage. Il était assez intelligent pour comprendre et faire la part des choses :

          - Tu as entendu, on va chercher ce que veut le vieil homme. Le regard vide, et pourtant si puissant, de l'animal divin monta sur moi et un hochement de tête me confirma la chose. Allons-y.

          Je gardais pour moi l'idée que je n'allais pas suivre outre-mesure les touristes : ce n'était pas mon genre. Je n'étais pas là pour m'amuser, ni visiter, ni découvrir quoi que ce soit... C'était la curiosité scientifique qui avait mené mes pas d'un bout à l'autre de l'Onogoro. Pour autant, la prudence renouvelée de l'homme me fit grincer des dents :

          - C'est quand même étrange ce code qu'il nous transmet, comme s'il pensait que quelqu'un d'autre allait venir chercher votre découverte. Je me tournais vers mon camarade forgeron. Qui sait à part nous que ces artefacts sont à Teito ? Le regard froid sur la pierre brute, sous mes pieds, je cherchais des solutions à ces problèmes de compréhensions qui se massaient devant nous. Nous allons acheter ce qu'il veut, et je vais revenir devant sa boutique le temps que vous... vaguez, à vos occupations. Je ne veux pas que quelqu'un nous vole cette découverte.

          Trop de paranoïa était parfois mieux qu'une confiance aveugle, un regard vers le chimpanzé et je sus quoi faire :

          - Mon coéquipier, Temee, va m'aider... Je ne serais pas seul, vous pouvez faire ce que vous voulez. Un début de sourire, vite paralysé par le manque d'habitude, je n'inspirais pas la confiance et ce n'était pas mon manque d'habitude dans le fait d'être sympathique qui allait m'aider dans tout cela. Abandonnant vite ma tentative, je fonçais comme les autres vers le dépositaire de ce curieux procédé pour les crocs.

          Une fois faites, si simplement que je fus toujours méfiant, je laissais les gens faire alors que je repartais sur les traces de ma propre méfiance : Gardant l'entrée du regard, de l'autre côté de la rue, je confiais à l'animal ninja une mission toute simple : Vérifier si le bâtiment possédant le fonds de commerce n'avait pas une autre entrée, et si oui le surveiller et me prévenir si quelqu'un arrivait... Prenant une grande respiration, je me préparais à attendre, jusqu'à ce que les autres arrivent.

          On était prêt à passer à la nouvelle étape.

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          Le forgeron écoutait la myriades mots prononcés par ses différents camarades d’exploration. Une histoire bien compliqué et le fait d’avoir deux crocs pourraient potentiellement être quelque chose d’essentiel à la résolution de cette énigme. Néanmoins, le marchand semblait un brin pressé et il fermait la boutique pour proposer d’analyser les deux dents. Il demandait bien-sur un peu de temps et surtout un échange d’actions pour éviter au petit groupe de payer une somme importante après s’être ruiné dans l’achat d’une de ces dents. La demande d’aller chercher des cristaux de soude était un brin étrange, surtout que Jun’ichiro avait été bien plus rapide en posant la question qui brûlait la langue du géant bleuté. La faux dans son dos se mettait à émettre des cliquetis métalliques à chaque fois qu’il bougeait. Le forgeron regardait le vieil homme et dit d’un ton très neutre:

          « - Nous acceptons de vous les confier. En signe de notre confiance, nous reviendrons avec ces cristaux. Nous vous remercions pour le travail et le temps que vous allez prendre afin de pouvoir analyser ces deux articles. »

          Le forgeron sortait avec les groupe et écoutait les différents propos de chacun de ses amis. Ena et Konomi sont encore des enfants ou adolescents et il était normal qu’elles souhaitaient pouvoir faire un peu de tourisme et de manger des spécialités du village. Jun’ichiro qui était un brin plus sauvage et qui avait la tête sur les épaules souhaitaient revenir le plus rapidement possible au niveau de l’échoppe afin de pouvoir observer les environs et éviter qu’on puisse perdre nos artefacts. Dabi était dans cet instant un peu plus tourner vers l’opinion de l’artisan, mais il regardait le groupe et dit d’un ton amical:

          « - Séparons-nous en deux groupes. Konomi et Ena une fois les cristaux récupérés pourrons profiter du tumulte et des plaisirs de la village. J’irais pour ma part avec Jun’ichiro pour revenir autour du magasin, il est nécéssaire d’être sûr que personne puisse voler notre dû. Je suis exactement un brin circonspect par l’utilisation du code, était-ce le fait d’avoir fermer sa boutique qui pouvait être un code pour prévenir quelqu’un… Et le fait de nous donner ce code pour prévenir que c’est nous lui permettre d’éviter une potentielle erreur et incompréhension entre plusieurs personnes… Je tiens néanmoins encore une fois à vous remercier d’être venu me prêter main forte, cela me va droit au coeur et j’espère que nous réussirons à arriver à notre fin! »


          Le groupe se mit en route pour acheter les différents cristaux. L’orfèvre avait accepté sans trop de soucis l’échange. Le duo des artisans et le petit singe étaient revenus autour de la boutique afin d’éviter un quelconque vol. Kaji se posait sur un mur pour continuer à regarder sans se fatiguer, il prit la parole envers son partenaire:

          « - As-tu des idées sur ce que pourrait être ce genre de croc? Des pistes ? J’aimerai avoir ton opinion! »
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            Aventure n°6 : Zooarchéologie


            Rapidement vous prenez tous à coeur le service demandé par Wakaru pour le bien de votre demande, celle de comprendre ce que pouvaient bien être ces crocs. Le vieillard semblait apprécier son métier, et pour lui avoir donné de nouvelles choses à étudier, il ne demandait même pas d’argent. Son engouement, approfondir encore et encore ses connaissances étaient quelque chose pour lui qui avait beaucoup plus de valeur que de l’argent.

            Assis au fond dans son atelier en arrière boutique, dans un silence complet, seuls les bruits des outils pouvaient se faire entendre. Grattant la surface des deux fossiles pour faire tomber un peu de poudre pour analysé rapidement la chose, il découpe ensuite un petit morceau qu’il transverse ensuite dans un liquide permettant de conserver des organes. Quelques mudras d'effectuer et le vieillard scanna les crocs. Il n’a jamais rien vu de tel. Ces expériences continuèrent pendant environ 2h. Il lui manquait désormais le nécessaire demandé afin de terminer si ces objets venaient bel et bien d’un être vivant et pas d’un sculpture, d’une fausse expérience ou autre.

            Les shinobis frappèrent à la porte comme le code le stipulait. Wakaru se lève rapidement pour vous ouvrir la porte. Il prend soin de remettre que la boutique est de nouveau ouverte pour les futurs clients dans le besoin. Wakaru prit rapidement les cristaux de soude, et fit juste un signe de main pour vous montrer de patienter, comme s’il était pressé. Il lâche simplement quelques mots :

            Encore quelques minutes, j’arrive !


            Il repart pendant quelques minutes dans son atelier, vous laissez le temps de parler entre vous. De son côté, il verse les cristaux de soude dans un liquide qu’il déverse sur un morceau de croc préalablement découpé. Il laisse agir plusieurs minutes lui laissant le temps de nettoyer et de ranger. Il jeta quelques détritus et mis tous les récipients dans un placard avant de revenir au-dessus de sa dernière recherche. Le liquide attaquait et irritait gentiment l’objet. Les objets morts venaient bel et bien d’un organisme vivant.

            Le vieillard revient vers vous pour vous donner ces quelques résultats :

            Merci d’avoir patienter. Cet objet est très rare. Comme vous pouvez le voir, j’ai beaucoup de choses dans ma boutique et encore plus dans l’arrière boutique. Mon expérience dans le domaine n’est plus a démontrer également. Et je n’avais jamais rien trouvé de tel. Où les avez-vous déniché ?


            Sortant sa pipe, il commence à fumer pour se détendre un peu et reprend :

            Ces crocs viennent d’une seule et même chose. Je dis chose, car je ne sais pas trop ce que c’est, mais cela à bel et bien été vivant un jour ou l’autre. La taille de cette créature devait être assez stupéfiante. Mais ce qui est le plus surprenant c’est ce que je vais vous dire…


            Wakaru s'assoit et semble réfléchir et dit alors :

            Je suis sûre à 100% qu’ils viennent de la même entité vivante. Cependant, j’ai relevé quelque chose d’étrange. J’ai déjà été amené à travailler sur des cadavres Yokai, même humains… La dentition de l’un ou l’autre est habituellement presque symétrique à quelques différences près. Mais ici, ces deux crocs semblent venir chacun d’une mâchoire différente. Ce qui me paraît invraisemblable.


            L’homme reste assis, dubitatif de sa découverte. Il attend vos réponses ou vos questions. Puis après quelques instants, il se met à sursauter et dit :

            Désolé j’ai oublié de vous ramener les objets. Désolé par avance, j’ai du un peu travailler dessus pour expérimenter, il ne seront pas dans le même aspect que quand vous me les avez déposés. Je vais vous les chercher je reviens.


            Le vieillard revient vous déposer les deux crocs enveloppés dans un petit tissu pour les préserver. Vous remerciant de lui avoir fait confiance pour ces recherches il dit :

            Je vous remercie. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant excité à l’idée de travailler. Si vous avez d’autres informations, n’hésitez pas à venir me voir. Je me rappellerai de vos visages. Je ne pourrais pas vous en dire plus cependant. J’ai fait mon maximum. Passez une bonne journée. J’espère que cela vous aidera dans vos recherches. A bientôt.


            - Bienvenue dans l’aventure n°6 !
            - 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
            - Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
            Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
            Seki Jun'Ichiro
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            Si le forgeron m'avait suivis, il souhaitait me questionner un peu en attendant que les heures passent... Ce n'était pas désagréable, si je pouvais garder les yeux sur mon but.

            - Pour l'instant, je n'en sais rien... Ce sont des objets assez singuliers, par leur taille et leur aspect, mais je ne suis pas un expert comme le monsieur dans sa boutique. Par contre, il y a quelque chose d'étrange dans sa requête : il sait quelque chose qu'il n'a pas dit et la soude va lui permettre de vérifier, ou d'éliminer quelque chose... Je pencherai sur une première couche, calcaire ou autre, qu'il faut éliminer pour avoir la vérité dessous. Qu'est-ce qui pouvait se cacher sous la surface ? Je n'en savais rien et j'étais bien curieux de la chose... Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?

            Les yeux fixés sur la porte, j'attendais : Un signe de Temee, le retour des demoiselles qui magasinaient, un homme ou une femme qui entraient, voire sortaient... Une impulsion, en fait. Bien vite, les deux filles revinrent, mais je ne leur jetais aucun regard. Je voulais juste vérifier si tout allait bien pour ces objets que je n'avais jamais eus en main, d'un pas vif, j'approchais de la paroi de bois qui séparait l'intérieur de l'extérieur et je sifflais pour ramener Temee dans mon giron. Évidemment, il n'était pas bien loin : Il fallait juste tourner au mur pour se retrouver devant son regard polisson.
            Il reprit sa place sous mon manteau, non sans râler en tapotant mon torse comme pour me demander que ça ne dure pas longtemps... Sans réaction, il subit le contact chaud de ma cape et je laissais l'un des trois autres représentants taper à la porte pour faire le code et enfin avoir des réponses à nos questions.

            Très vite, l'homme revint en prenant soin de remettre le panneau "ouvert" du bon côté : Nous n'étions plus dans le secret, si n'importe quel client pouvait passer pour acheter un article... La chose me fit froncer les sourcils, légèrement, avant que je ne revienne sur ma présence ici. Les crocs, deux pour être précis. Seulement, en récupérant le sac, le propriétaire repartit quelques minutes pour faire son opération... M'approchant du comptoir, je cherchais dans un angle à assister à ce qu'il allait faire.

            Avais-je réussi ?

            Un peu de brouhaha, du rangement ou je ne savais trop quoi... Plissant les yeux pour mieux voir, je le vis revenir sans les objets avec lui. Seulement avec ses constatations. La découverte de mes compagnons étaient uniques, et il soulignait cela avec toute son expérience acquise durant les années... C'était un fin orateur et j'écoutais précieusement, esquivant la question sur comment on l'avait récupéré. Ce n'était pas de mon fait.
            Sortant une pipe, l'odeur forte du tabac emplit la pièce et je sentais sous mon vêtement le chimpanzé se plaquer contre le tissu pour éviter de ressentir les bouffées hostiles à son petit odorat. Quelques instants et il lâcha le morceau : C'étaient des crocs d'une chose vivante, bien vivante, rien de décoratif ou autres. La taille laissait donc supposer une créature aux dimensions exceptionnelles, sauf que cela venait de deux mâchoires différentes sur le même organisme... "Quoi ?"

            - Attendez, comment pouvez-vous être sûr que c'est la même créature si c'est deux mâchoires différentes qui sont la source de ses... dents ? Si c'était le cas, on était en présence d'une chose avec au minimum deux rangées de crocs. Attendant sa réponse, je me tournais vers mes compagnons. Si c'est le cas, alors cela vient d'un prédateur... L'intérêt d'avoir autant de dents différentes, c'est pour l'attaque et pour dévorer des proies différentes : Crocheter, transpercer, découper, broyer... Au besoin. Pour autant, on n'avait jamais entendu parler d'une telle chose et pour l'homme devant moi, ce n'était pas un Yokai. Alors quoi ? Un animal ?

            Ma première idée fut quelque chose d'aquatique, qui trainait dans les mers, désormais inaccessible, donc qu'on avait jamais vu, mais c'était une théorie lointaine, sans vraies preuves pour l'étayer. Seulement, on devait se méfier également de la nature maintenant, si les démons n'étaient plus l'unique menace aussi importante. Revenant sur l'expert, je cherchais la solution dans son savoir et dans ses yeux : Nulle méfiance, il donnait des informations et avait obtenu une confiance minime.

            - Donc, ce serait un animal ? Quelque chose d'unique, en tout cas... D'autres questions pouvaient fuser, rapidement, il repartit dans son arrière-boutique pour chercher les crocs absents.

            Sous des baluchons de tissus, les objets étaient méconnaissables : Coupé, nettoyé par la soude, ... Passant une main entre le blanc protecteur, je regardais d'un œil subtil les nouvelles apparences. Je n'allais pas les récupérer, puisque je ne savais pas quoi en faire, ainsi, je laissais les dépositaires reprendre leur dû, non sans un regard vers le boutiquier pour capter une dernière intention... Mais rien, il nous remerciait et c'était fini.

            Vraiment ?


            - Il y a-t-il un autre expert dans la capitale, ou ailleurs ? Pour vérifier et développer votre théorie ? Vous comprendrez que le sujet devient de plus en plus passionnant à mesure qu'on découvre des choses. Je n'étais pas venu pour quelques heures d'attente, il fallait trouver la solution...

            Cela devenait presque une obsession.

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            Le forgeron se mit à écouter les propos de son acolyte artisan pour cette mission. Son avis était nécessaire, il semblait également prêter attention sur le fait que le marchand qui s’y connaissait beaucoup ne leur avait pas tout dit. En effet l’intérêt d’amener de la soude restait clairement vague. Dabi soupirait et il répondait d’un ton très franc:

            « - Vous me confirmer ce que je pensais. En effet cette histoire de soude était bien particulière, j’ai l’impression qu’on se retrouve presque dans une histoire d’archéologie. J’ai extrêmement hâte de savoir le résultat. »

            Il laissait son partenaire récupérer son animal. Puis ils se mirent à frapper en respectant correctement le code, puis une fois la boutique se réouvrir en même temps que la pancarte se mettait à tourner devant ses yeux. Le groupe se mettait à rentrer dans l’enceinte de l’échoppe. Ils donnaient les différents cristaux de soude à cet homme. Puis le vieillard se mit à partir dans l’arrière boutique avec son attirail du petit chimiste. Le scientifique se mit à dire que ces objets étaient extrêmement rare et il se demandait où les deux personnes avaient pu les dénicher, le forgeron n’était pas vraiment du genre à mentir il répondait sans détour:

            « - Je l’ai acheté dans une échoppe un brin mystérieuse. L’homme ne savait pas la provenance, mais il disait que c’était quelque chose d’extrêmement rare. »

            La suite était extrêmement difficile à comprendre. Deux dents de deux machôires différentes, mais qui venaient de la même entité. Le cerveau tentait de créer une ébauche d’une image de la potentielle chose qui pouvait avoir deux mâchoires. Il écoutait les suggestions de l’artisan qu’il avait convié à cette mission. Les suggestions étaient bonnes, mais Dabi avait imaginé une autre possibilité:

            « - Il est possible que le monstre possède également une deuxième tête ce qui rendrait les choses bien compliqués… »

            Le vieil homme rendaient les deux crocs qui étaient dorénavant bien plus petits. L’histoire était compliqué et le groupe se retrouvait devant l’échoppe sans réellement savoir quel était la prochaine étape à suivre. Je soupirais et dit d’un ton un brin perplexe:

            « - Cette histoire passionnante nous amène pour le moment à une impasse. Il était la seul expert que je connaissais. Par contre, on pourrait potentiellement se séparer afin de chercher un expert. Le mieux serait un spécialiste dans les bestiaires ou même une rumeur concernant un monstre à plusieurs mâchoires. Une possibilité serait de se lancer à la conquête d’une taverne pour un groupe et pour un autre, potentiellement aller chercher dans une animalerie ou quelque chose dans le genre voire une bibliothèque. Qu’en pensez-vous ? Dans tous les cas, nous devrions fixer un point de rendez-vous et un horaire de manière à s’il arrive quelque à un des deux groupes nous puisâmes s’en rendre compte et faire quelque chose. Je suppose que je partirai avec Jun’ichiro et que le duo féminin ira ensemble ? »

            Dabi souriait, car il avait compris que les deux femmes étaient des âmes-soeurs et il était impossible de tenter de les séparer même un instant. Une fois la décisions prise, les deux groupes partirent prendre une des deux routes, à la recherche d’indices pour alimenter leur nouvelle passion.
            Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
            Suzuki Ena
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            Inventaire

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              Objet:


            «   Je l’ai trouvé dans les montagnes entre Toge et Seizan, quand je rentrais. Je ne sais pas d’où il vient. »

            Si ma réponse sonnait un peu stupide, c’était, pourtant, la vérité. J’étais tombée sur ce croc totalement par accident. Peut-être était-ce un signe des dieux ? Ou peut-être n’était-ce que de la chance ? l’enthousiasme du vieil homme face à nos artéfacts faisait plaisir à voir, mais les informations qu’il nous révélaient, vagues certes ne me disaient rien de bien.

            Je secouai un peu la tête pour chasse cette idée de mon esprit. J’avais toujours eu tendance à voir le pire, même dans ce qui ne devais pas l’être.

            Les deux crocs que nous possédions étaient de la même créature, du même côté de la mâchoire, de la même position sur celle-ci … Une bête qui pourrait avoir plusieurs têtes. Le croc ressemblait à celui d’un loup ou d’un serpent. Un serpent …

            La foi se voit souvent oublié lorsqu’il est question évidente de science. Pourquoi ? Aller savoir. Lorsque j’entends une créature à plusieurs têtes, il n’y a qu’un seul nom qui me vient en tête : Yamata-no-Orochi, le roi des monstres, celui ayant enlever Kushinada, la première femme. Mais il est mort. Justement, le croc de Dabi et le mien est antique … il pourrait peut-être être assez vieux …

            D’un geste rapide je me saisis de l’objet, presque paniquée par la révélation que je croyais avoir eu. Non. Yamata-no-orochi, le roi des monstres, même s’il est un yokai ne m’inspire rien de bon. Mon regard se posa sur mon croc que je rangeai précautionneusement. Si je ne me trompais pas, entre mes mains se trouvait un objet sacré.

            Un frisson. Mon regard se posa, cette fois-ci, sur ma tendre amie. Dans quelle histoire l’avais-je embarquée ?

            Mon air est grave, fermé lorsque je reposai mon attention sur le vieil homme. J’étais une prêtresse, il était absolument naturel que je mentionnasse le divin, mais l’intuition en moi, j’espérais qu’elle était fausse, de tout mon être. Si les crocs du serpent Yamata-no-Orochi Ressortaient aujourd’hui, qu’est-ce que cela voulait bien dire ? Probablement rien de bon. Surtout avec la disparition des deux genins du temple. Peut-être n’était-ce que moi qui se montrait paranoïaque, mais …

            De toute façon, ça ne changerait rien à maintenant. En rentrant au temple de Toge, je confierai l’objet aux prêtres les plus hauts gradés du temple en leur parlant de mes suspicions et de ce que j’ai appris ici. Non, il ne fallait pas s’emporté … mais si j’avais raison …

            «   Dites, est-ce qu’un de vous connait l’histoire de Yamata-no-Orochi ? Un serpent à huit têtes qui auraient été pourfendus par Susanoo qui voulait récupérer sa femme. Il l’aurait retrouvée dans ses entrailles, comme Totsuka-no-tsurugi. »

            Mon regard vint trouver celui du vieil antiquaire alors que je me permis une question de plus :

            «   Pensez-vous que ces crocs pourraient être assez vieux pour ça ? »
            Je ne voulais pas avoir raison, mais il y avait cette petite voix dans mon esprit qui me susurrait que je ne connaissais aucun yokai à plusieurs têtes qui pourrait avoir un tel croc.

            «   Enfin, je pense que si mon intuition est bonne, nous devrions plutôt parler avec un kisan de Toge … »

            Mais rien ne pressait. Nous étions à Teito, autant en profiter. Une journée de plus, une journée de moins sans que l’on puisse confirmer ce que sont ses crocs. Je souris donc à Koko-chan avant de lui dire, plus doucement :

            «   Je me disais qu’on pourrait aller voir le temple de la création, je voudrais te montrer quelque part ce très important pour moi pendant que nous sommes encore à Teito. Tu devrais venir avec nous Dabi ! »
            Nous avons aucune raison de nous presser. Nous étions tous ensemble, dans la capitale, que pouvait-il arriver de mal ?


            Chuunin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
            Kusaribe Konomi
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            Aventure N°6 : Zooarchéologie CQdFaEj MESSAGES : 104
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            Inventaire




              Konomi observe le vieux monsieur s’affairer et repartir un instant en arrière-boutique. Quand il finit par s’expliquer sur la provenance des deux objets, les pensées de Konomi se tournent d’amblée sur ce qu’Ena mentionnera plus tard.

              Quelque chose qu’elle préférait ne pas mentionner, le serpent qui, de par sa nature maligne, s’était attiré les foudres de la Déesse de la Création. Les mythes communs, Koko les connaît un peu, mais ceux du Hameau n’ont plus de secret pour elle.

              Le Yamata est l’un des ennemis d’Elune, au même titre que Jashin.

              Chaque tête se repaît d’un morceau de toi, et quand elles ont terminé, elles s’abreuvent de ton âme et sifflent joyeusement à ta souffrance.

              La main d’Ena se voit serrée un peu plus fort alors que Konomi remercie maladroitement Wakaru; il dit ne pouvoir faire plus, elle dit que «c’est déjà vraiment beaucoup, merci beaucoup monsieur Wakaku!»

              Ça se voit que la jeune fille est nerveuse, et ça s’entend aussi; c’est plus dur pour elle de faire attention aux noms quand quelque chose l’inquiète. Une fois sortie de l’échoppe, par contre, l’Élue commence déjà à se sentir mieux. Dabi propose d’aller s’informer en se séparant, et la petite sent vite le rose lui monter aux joues. «Ah, uhm… Je pense que oui…?»

              Ena a pourtant une idée bien différente; Koko la suivra peu importe où elle ira, ça ne devrait surprendre personne. Elle aimerait bien revoir le temple de la Création; elle n’y est pas restée longtemps et le visiter réellement cette fois lui ferait très plaisir.

              «On peut aller visiter ensemble et voir si le temple sait quelque chose..!» Par là, la jeune prêtresse veut dire qu’il y aurait peut-être des archives, des textes anciens qui
              parleraient d’une telle bête – donc probablement de l’horrible ennemi de l’humanité.

              Puis elle admet que «ça parlera peut-être des dragons aussi!»

              Les dragons sont emblématiques de sa famille et au coeur de moult légendes, elle aimerait bien aller voir pour savoir ce que les écrits du temple ont à dire là-dessus. Autrement, elle propose que «on peut aussi aller manger, ça ferait du bien pour penser à où on peut aller!»





              dit Paresse, Membre de Mugen
              Yuuda Teiseichou
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              Yuuda Teiseichou
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              Inventaire


                L’homme au chapeau de paille pénétrait la cité impériale de Teito. Il savait qu’il retrouverait la femme ici de toute manière. Il la voyait déjà paniquer et c’est ce qu’il préférait. Son physique était fortement alléchant. Il savait que cette énorme poitrine l'épuisait fortement à courir dans tous les sens.

                Sur le grand boulevard de Susanoo, la jeune femme était déjà a terre, certainement pour se reposer ou est ce parce que son talon s’était brisé ?

                Devant lui la femme fuyait, heurtant les quelques villageois de Teito. Sourire pervers sur son visage, l’homme en rose avançait tel un prédateur sexuel voulant mettre les griffes sur sa proie. Dans sa main, le prédateur faisait tournoyer un collier plutôt ancien. Un trophée de sa future victime peut-être ?

                Pourquoi ne se laissait-elle pas faire avec un corps pareil et des vêtements aussi osés ? Pourquoi l’avait-elle aguichée de la sorte ? Il n’était qu’un homme après tout.

                La femme boitant à cause de son talon cassé s’enfonça un peu plus dans la cité. Elle se dirigeait vers un endroit qui pour chaque personne était un lieu saint, ou toutes les mauvaises ondes disparaissaient. Un lieu où on mettait de côté ces pulsions pour préserver les valeurs. La femme à bout de souffle trébucha encore devant ce temple face à un homme.

                Deux hommes se tenaient devant le temple, @Dabi Kaji et @Seki Jun'Ichiro. Dans les bras duquel allait-elle tomber ?

                Rapidement, le visage couvert par son grand chapeau de paille, l'homme prit la parole en arrivant tout en faisant tournoyer son collier.

                Voulez-vous bien me rendre cette jeune femme qui m’appartient ? J’ai même son collier. J’ai encore deux trois bricoles à lui faire si tu vois de quoi je veux parler l’ami…


                L’homme leva légèrement son chapeau tout en faisant glisser sa langue le long de sa lèvre supérieure.

                Hey ! Quand on est une pute, on va au bout des demandes de ses clients ! Donc viens avec moi ! Récupérons le reste de tes affaires qui est resté dans ce buisson et je te rendrais ton collier après avoir assouvi mes besoins bien évidemment ah ah ah ah !!! Laissez moi la femme ! J’ai payé ! Je veux pas d’ennui.


                Dans ce temple, deux jeunes femmes étaient aussi présentes du nom de @Suzuki Ena et @Kusaribe Konomi. Le vieux pervers parlait assez fort pour se faire entendre jusqu'à l'intérieur du temple. Avaient-elles entendu ? Qu'allait dire la victime du harcèlement sexuel  ? Allait-elle se faire aider ou se ferait-elle livrer sans vergogne à l'homme au chapeau de paille ?

                - Bienvenue dans l’aventure n°6 !
                - Une autre réponse du narrateur arrive bientôt
                - 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
                - Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
                dit Envie, Membre de Mugen
                Tansei Misumi
                dit Envie, Membre de Mugen
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                Tansei Misumi
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                Inventaire
                  Elle était à bout de souffle, sa geta droite avait perdu son talon et elle essayait tant bien que mal de se repérer dans l’immense cité. Ce n’était pas le plan, pas du tout ce qui était prévu. Elle était en train d’échapper à cet homme, bien loin de l’idée qu’elle avait eu d’un tel rendez-vous avec lui. Il semblait prendre plaisir à la torturer et ce n’était pas du tout de goût.

                  Traversant le boulevard, courant pour sa vie, elle cherchait ce lieu de rendez-vous saint. Naturellement quand on vient à être croyant on ne pense qu’à un seul endroit. Un lieu de paix et de quiétude où elle y trouverait l’aide opportune dans sa quête de vie. Avait-elle d’autre choix de toute manière ?

                  Qui voudrait d’elle ? Femme pulpeuse en robe bien trop sérré pour être séante, sans même un kimono de soie sur les épaules. Elle n’était pas vraiment l’image qu’on se faisait d’une dame de bonne société et cela lui était bien égal.

                  Regard en arrière pour repérer son prédateur, la proie qu’elle était, sentit un frisson de dégoût lui parcourir l’échine en voyant l’ombre de cet homme s’avancer sur elle. Elle n’était pas assez rapide pour lui échapper, fort heureusement la sainte bâtisse n’était plus très loin. Elle en voyait déjà les contours. Plus que quelques mètres…

                  Les yeux rivés derrière elle, elle ne vit pas le troue dans les pavés du boulevard Susanoo, sans doute un chariot y avait-il délogé la précieuse pierre qui ornait se trouvaient par le passé. Son pied y glissa comme s’il s’agissait d’une nouvelle chaussure et elle perdit naturellement l’équilibre. Le deuxième talon vint à se fendre et elle dû se débarrasser de ses chausses pour plus de liberté de fuite.

                  Sur le parvis du temple, deux silhouettes masculines qu’elle commença à héler :

                  Je vous en prie ! Aidez-moi !


                  Pas certain que sa faible voix soit suffisante pour être entendue. Elle se relève, les genoux tremblant pour aller à leur encontre tandis que son bourreau, de plus en plus menaçant, avançait à pas tranquille vers elle.  Elle se dirige pieds nus vers le duo de “gardes” devant le Temple. Elle tombe dans les bras de celui qui lui semble le plus proche @Dabi Kaji.

                  Aidez-moi ! C’est un monstre.


                  Le monstre approche lentement, tandis qu’elle colle sa poitrine contre le torse de Dabi, baissant légèrement la tête et agrippant la tunique de cette inconnue avant de la tremper de quelques larmes.

                  C’est… C’est le collier de ma grand-mère qu’il m'a arraché. Je… Je ne veux plus jouer à ces jeux pervers. Aidez-moi. Faites moi sortir de la ville… Je trouverais refuge ailleurs. S’il vous plaît. Je vous en prie, je n’ai même pas l’argent qu’il me dit m’avoir donné. Il m’a tout arraché…


                  Elle lève ses yeux vers Dabi, plongeant ses iris dans les siennes. Les larmes roulant sur ses joues, les lèvres qu’elle ne cesse de se mordre à enlever en partie la teinte rouge de ses lèvres.

                  Monsieur, aidez-moi à quitter les lieux.



                  Chuunin de Seizan
                  Kaji Dabi
                  Chuunin de Seizan
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                  Kaji Dabi
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                  Inventaire

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                    Objet: Faux rétractable. Shuriken, Senbons. Armure 2 étoiles, épée démoniaque. Kit d'armement 1 kit de réparation Potion d'amnésie. Ambre Bleu. Croc
                  Les choix, les destinés qui prenaient des directions suivantes. Le corps du forgeron semblait se retrouver bloquer dans sa nonchalance bien particulière, il n’arrivait pas à s’en défaire. Si pour une fois il avait tenté de jouer les guide, il avait laissé la voix des deux petites femmes prendre le dessus afin de suivre l’ébauche de plan que la petite Ena avait proposé. Une histoire avec Yamato Orochi, monstre folklorique que beaucoup de mondes connaissaient. Le forgeron et l’artisan n’étaient pas forcément fan du fait qu’ils devaient se rendre dans un temple pour chercher à creuser cette histoire. Néanmoins, les deux acolytes avaient accepté ce genre de choses et ils s’étaient décidés à les suivre, mais ils resteraient à l’extérieur du temple. 

Le chemin était simple, et la nonchalance du forgeron assez grand. On dirait parfois une sorte d’épouvantail vivant. Grand et assez émincé, une balafre sur l’oeil, il possédait une multitude de coupure sur ses mains qui fait que ses mains apparaissaient comme très faible. Il possédait une musculature plutôt présente, à force de marteler le fer rouge sur une enclume, il avait développer des biceps et des épaules d’une forme très poussé. On pouvait dire qu’il était plutôt bien taillé comme une sorte de V. Le groupe arrivait délicatement et assez lentement jusqu’à l’entrée du temple, le petit couple de fillettes se mirent à pénétrer dans le temple. Jun et Dabi restaient à l’extérieur de l’enceinte de cette bâtisse.

                  Les deux ninjas se retrouvaient comme deux potiches à atteindre que les deux demoiselles reviennent de leur petit pèlerinage à la recherche de certains informations pour continuer l’histoire des informations sur les crocs. Alors que les deux allaient sûrement parler une drôle de scène vint à leur rencontre. Une femme à la poitrine proéminente et au look un brin dépravé à la limite des péripatéticiennes de la ville. Un homme avec un chapeau de paille semblait la suivre avec un certain regard lubrique et un sourire bien trop pervers… La femme se précipitait pour tenter de se blottir sur le corps du forgeron. Le pouic des seins qui se collaient contre le torse du forgeron qui se mit à légèrement rougir, mais d’un coup quelque chose se produisit dans le corps et la psyché du bleuté. Son regard se noircissait et son visage se fermait, il n’écoutait absolument pas les propos de la femme. Il sentait simplement son corps se retrouver dans un blocage, car cette femme avait pénétré dans son espace d’intimité, sa zone de sécurité et ça lui plaisait très peu. Il ne cherchait même pas à comprendre les propos de la femme et ceux de l’homme. Il l’a poussait pour enlever cette femme et la mettre à une distance de sécurité suffisante pour reprendre une contenance et se se sentir un peu mieux. Il se mit à se gratter un peu partout pour reprendre le contrôle de son corps. Il répondait d’un ton un brin agressif:

                  « - Je ne vous connais pas madame, vos histoires ne me regardent pas. Je ne supporte pas qu’on me touche sans mon consentement et surtout par une individu que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam. Nous sommes un brin occupé, aller régler vos histoires louches un peu plus loin. Merci d’avance. »


                  La faux dans son dos rassurait le forgeron, il trouvait cette arme un réconfort étrange, surtout qu’il avait l’impression d’être légèrement violé dans son intimité par ce contact forcé.
                  Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
                  Seki Jun'Ichiro
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                  Seki Jun'Ichiro
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                  Inventaire

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                    Objet: Bois d'eden (merci Yui)
                  Zooarchéologie
                  Avec La suicide squad ─ Teito─ Printemps 806


                  Les réponses venaient à dose homéopathique et il fallait un esprit de déduction pour avoir quelques pistes... Des traces, des lambeaux, bien des tissus qu'il fallait tirer en espérant tirer la cloche. Devant les petits éclaircissements du marchand, j'avais choisi un versant scientifique auquel Dabi, forgeron comme moi, pouvait se joindre avec sa théorie de plusieurs gueules."Je ne connais rien qui a deux bouches ou plus..." Circonspect, je fixais l'homme pour qu'il m'en dise plus, mais ce sont les deux jeunes filles qui prouvèrent leur connaissance dans la religion, en tout cas les récits mythologiques encore peu entachés par l'hypocrisie des kamis.

                  Le Yamata No Orochi...

                  Si j'avais croisé le temple de celui qui l'avait découpé sur mon parcours, je ne pouvais que prétendre à l'ignorance face à son existence : On en parlait comme un obstacle, quelque chose qui valorisait le héros pour sa réussite... Mais jamais, on ne précisait son origine, sa vie, son œuvre. On gardait dans l'ombre le perdant pour glorifier le gagnant... L'histoire était donc écrite par les vainqueurs ? Sans doute, puisque parler de ce monstre mythique éclaira effectivement cette influence dans mon cerveau. C'était une piste, mais elle faisait froid dans le dos. Scrutant le papier des yeux, je cherchais à comparer leur taille avec celle des têtes énormes qui apparaissaient dans mon esprit, mais je n'avais évidemment pas les bonnes mesures vu que ma seule connaissance était quelques lignes dans un parchemin.

                  - C'est à tenter. Unique réponse, avant que l'on quitte la boutique, un peu plus savant qu'en entrant, mais toujours dans l'ombre de l'ignorance et de la recherche vaine...

                  C'étaient les travaux d'une vie et on cherchait en quelques heures à passer les vitesses pour atteindre le but tant recherché !

                  Évidemment, je n'étais pas mentionné dans l'invitation : Mais qu'importe, la demoiselle voulait faire la forte tête en ignorant mon existence, mais je n'en avais cure. Emboitant le pas de mon camarade, je regardais autour de moi en quête d'une information disposée dans la rue, comme un appât pour un poisson... Dans ces moments-là, on trouvait toujours dans les petites choses, mais c'était vers un grand temple que nous conduisirent les deux jeunes filles... Un temple, un grand temple, et mon visage s'éclaira d'une vraie grimace de dégout devant l'imposition de l'image des dieux cruels qui se prenaient pour les grands décisionnaires du monde : La vérité, c'était le mouvement, pas la stagnation de la dévotion aveugle. Soupirant, je laissais les fillettes s'amuser dans les grandes salles bien éclairées, je restais sur le pavé en pierre en scrutant néanmoins les illustrations hautaines : Le Haut Temple de la création était un panthéon, une coupole où l'on avait placé tous les kamis protecteurs...

                  Tous ? Non, pas vraiment, il manquait deux divinités et leur absence me tira une nouvelle grimace : C'était prétentieux, tellement prétentieux. Sans regarder Kaji, je lui parlais :

                  - Pourquoi restez-vous donc en retrait ? Le temple vous tend les bras et vous n'entrez pas ? Une boutade, puisque j'étais moi-même tout à fait content de refuser les honneurs des belles portes, des couloirs grandioses et tout le grandiloquent de l'hypocrisie générale.

                  C'était un lieu de formation et je refusais de voir des jeunes gens donner leur vie à des déités qui s'en fichaient, qui prenaient leurs pairs, comme leurs agneaux, pour des objets que l'on pouvait jeter à l'emploi. Je ne connaissais pas les idéaux religieux de l'homme debout à côté de moi, mais on pouvait s'entendre... Sauf que des pas vifs vinrent clore ma pensée. On venait vers nous, ou vers le temple qui se trouvait devant nous.

                  Qu'importe, au final.

                  La ville était animée et beaucoup de gens se ruaient de rendez-vous en rendez-vous pour vivre, survivre, être augmenté... L'esclavage n'était pas que religieux, l'économie et la politique faisait qu'on était tous le pion de quelqu'un. Les yeux continuant sur la pierre froide, je ne pouvais m'empêcher de reconnaitre une cadence discrète : Ce n'était pas rythmé, c'était une cadence fracassée par une externalité. Discret, le son stipulait que les chaussures étaient absentes... Un gamin des rues ?  Je ne savais trop définir la chose quand elle s'approcha, de plus en plus.
                  "Qui est-ce ?"
                  Un petit saut et la silhouette de mon camarade recula dans ma vision périphérique, tournant la tête vivement, en alerte, je reconnus le corps d'une femme et mes yeux montèrent vers le profil du forgeron de Seizan : Une conquête ? Non, évidemment que non. Dans les quêtes, il y avait des obstacles et voilà qu'un homme arrivait tranquillement, comme habitué à ce type de spectacle et la scène devint drame :

                  Un collier, une demande et quelques services que la dame avait accepté de faire contre de l'argent... Soupirant, discrètement, je laissais cette affaire secondaire à mon camarade. Un badaud qui voulait servir sa chair si faible, cela n'était pas mes histoires, mais la prostituée demandait de l'aide, qu'on la sorte de la ville... Devant son client, c'était peu malin de sa part. Dos à la tragédie, je gardais le front levé vers le fronton du temple, mais mon esprit était ailleurs : Si Dabi se mêlait de tout ça, j'allais devoir l'aider puisque c'était pour lui que j'étais venu. Connaitre la fidélité des liens, c'était ce qui me différenciait des déités qui massacrés leurs propres enfants.
                  Sauf qu'il rejeta la pleureuse... Fronçant les sourcils, je notais cette information dans ma mémoire, pour mieux comprendre l'homme si besoin. Il était de ceux qui ne se mêlaient pas des histoires des autres, c'était une qualité pour certaines, un affreux défaut pour d'autres. Moi, je voyais la chose comme telle : Il n'était pas un emmerdeur et notre journée près du foyer des hypocrites n'allait pas être compliquée par la sexualité déviante de Teito.

                  Sauf que ma vision de l'existence incluait quelques subtilités et si je ne voulais pas m'embêter avec les histoires des bourgeois, la vie était précieuse et il fallait la sauvegarder quand elle cherchait à conserver ses droits : Elle avait choisi de s'enfuir, plutôt que subir. C'était un mouvement, vers le mieux. Joignant les mains, encore spectateur invisible de la dramaturgie, je prenais ma décision. Ce faisant, je murmurais à mon singe, toujours dans ma cape, les mots suivants :

                  - Tiens toi prêt. Il entrouvrit le tissu devant mon torse pour découvrir sa tête, un peu hagard et je le laissais découvrir la scène de ma position.

                  Tout de suite, il repartis pour se préparer à mon signe.. Les acteurs du conflit avaient-ils vu ?Qu'importe, il fallait avancer le plan défectueux, imposé rapidement par les événements.

                  Ainsi, je me tournais vers les deux nouveaux venus alors que mon camarade se grattait de partout : Une phobie du contact ? La dame était repoussée vers son agresseur qui devait être bien content de la chose. Lui non plus, on ne lui compliquait pas l'existence... Seule la prostituée connaissait déboire sur déboire. Soupirant, je m'avançais pour me mettre entre le forgeron névrosé et l'aguicheuse qui s'était jetée sur lui : Pourquoi donc ?

                  - Votre travail est plein de dangers... Le mouvement, c'était l'ennemi de la stagnation, l'immobilité. Cette scène pourrait vous servir de leçon, pour votre futur... Certains clients peuvent vous prendre pour des objets, on est tous le pion de quelqu'un. Amenant mon regard sur le sujet de ma phrase, le prestataire frustré, je continuais. Après cela, il faudra changer de métier... Pensez-y.

                  Tendant le bras, je voulais l'amener à venir dans mon dos, mais avant je plaquais ma paume contre le haut de sa poitrine... De ma position, seul Dabi pouvait voir la réalité de la chose. Je ne faisais rien de particulier, en apparence, mais je tissais des fils qui partait de la dame vers mes mains.

                  - Restez derriére moi. Avait-elle compris ? Je tirais son bras pour la disposer en sécurité, entre moi et Dabi qui devait en avoir terminé avec son eczéma infâme, histoire que je prenne la parole envers celui qui voulait affermir sa virilité toxique sur une femme. Je ne sais pas comment cela se passe ici, mais chez moi le service n'est pas illimité... Elle vend son corps, pas l'intégrité de celui-ci. Cherchant une réaction, je continuais. Trouvons une solution à l'amiable... Nous ne voulons pas d'ennuis non plus, mais créer un esclandre devant un temple et tout sauf une bonne chose, surtout dans la capitale de notre cher empire. Pensez aux gardes, pensez aux autorités... Elle pourrait vous rembourser, je pourrais même donner de ma poche pour montrer que nous sommes tous soucieux de l'ordre et de la raison.

                  "Je ne suis pas un héros."

                  Je ne l'avais jamais été et en me disposant comme un sauveur du genre humain, disposant du temple comme un argument en ma faveur, je me sentais traitre à mes valeurs propres, et en même temps, j'étais en accord avec ma vision de l'existence et j'utilisais les moyens à ma disposition pour arriver à mon objectif... Mentir, toujours mentir. Pourquoi ne pas avoir un monde qui n'acceptait pas ce genre de dérive ? De l'ordre, de la joie en appréciant la vie, si fragile.

                  - Acceptez mon offre, s'il vous plait. Les yeux pleins de fausse sincérité, je cherchais une finalité optimiste à tout cela...

                  Seulement le monde optimiste, il n'existait que dans ma tête.

                  Tour:
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                  Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
                  Suzuki Ena
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                  Inventaire

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                  J’avais proposé une idée et personne n’avait opposé quoi que ce soit à mon plan. Ce fut donc notre destination. Une fois arrivés, je pris la main de ma douce amie et l’entraîna avec moi dans le temple assurant à Dabi que nous feront aussi rapidement que possible. Puis, nous nous hâtâmes à l’intérieur du temple qui nous avait formées. C’était nostalgique. J’étais de retour ici, mais je n’étais plus la même personne qui en avait quitté les murs. Je ne pouvais pas ne pas sourire en baissant sur la main de Koko-chan dans la mienne. Tout était tellement différent.

                  «   Aller, dépêchons-nous quand même, on va les faire attendre. »

                  Je me mis donc à la recherche de la personne qui pourrait peut-être nous aider, mais avant même de pouvoir la trouver, une voix d’homme, aux accents les plus dégoûtants se mit à raisonner jusqu’à l’intérieur du temple. Un frisson me parcouru l’échine. Je commençais justement à me dire que finalement peut-être avais-je été trop fermée, que peut-être ce n’était pas si mal … Évidemment, fallait que quelqu’un me prouve que j’avais eu raison.

                  Ma main lâcha celle de Koko-chan et je tournai les talons avec une vitesse qui me surpris moi-même. Je ne savais pas exactement ce que j’allais faire là-bas, mais si l’action était à l’entrée du temple … Cela voulait dire que Dabi et Jun’Ichiro y seraient fort probablement impliqués.

                  «   Allons voir ce qui se passe. »

                  Je le rejoignis aussi rapidement que mes jambes me le permettaient. Lorsque je sortis du temple pour rejoindre mes compagnons, je vis une femme tout près de Dabi alors qu’il refusait de lui venir en aide – qui pouvait l’en blâmer ? il en avait assez bavé qu’il n’allait pas commencer à le faire pour les autres aussi ! – mais Jun’Ichiro qui sembla soudainement vouloir voler à son secours.

                  Mais … Sur ce coup Jun’Ichiro avait raison. Koko-chan ne serait pas d’accord de laisser la femme se débrouiller seule dans cette situation. J’indiquai à mon amie de me suivre alors que je m’élançais cette fois-ci aux côtés de la femme. Une pute. Je devrais garder un œil sur elle, je ne voulais pas qu’elle touche ma si pure et si parfaite Koko-chan … Elle la salirait.

                  Un regard suspicieux en sa direction puis de retourna mon attention sur l’homme. Je m’assurai de me mettre bien derrière Dabi, pour qu’il ne voit pas exactement ce que je fais et mes doigts formèrent les mudras d’une de mes techniques, mais arrivant sur le dernier, celui du cheval, je les gardai ainsi, ne relâchant pas ma technique tant qu’il n’y ait pas de signe clair de combat.

                  Si j’avais été seule, j’aurais directement passé à l’attaque. Cet homme était tout ce que je détestais le plus dans ce monde et il venait de troubler ma tendre Koko-chan. Si j’avais été seule, je n’aurais pas prétendu vouloir attendre, mais cette fois-ci, devant, ma si merveilleuse amie, Dabi et Jun’Ichiro, j’allais au moins prétendre ne pas vouloir aller directement dans les affrontements …



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                  Kusaribe Konomi
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                    Le plaisir se retrouve vite gâché, et il fallait aux deux moniales de hâter à l’entrée du temple à peine cinq minutes après leur arrivée…

                    Konomi était si heureuse de pouvoir revisiter le temple de la création. À l’entente de la voix grave et vicieuse, l’Élue était un brin peinée, voire déçue. Pourquoi leur fallait-il mettre un frein à ce moment de paix, cet instant si tendre?

                    Les mots semblent méchant; les femmes de son clan lui ont déjà parlé de ces femmes servantes qui, d’une certaine façon, s’offrent pour que ceux qui le veulent puissent retrouver le sourire. La jeune fille, incapable de s’imaginer en quoi les paroles lointaines de l’homme sont si vicieuses, accompagne son amie jusqu’à l’extérieur. «Je te suis, Ena-chan!»

                    Elle s’élance elle aussi, prête à élucider cette affaire si soudaine!

                    ***

                    Arrivant au moment où Jun’ichiro fait son offre au grand monsieur, Konomi finit par comprendre. Encore plus quand elle pose les yeux sur la dame blessée. Un être drapé dans le péché; incertaine, Koko-chan choisit de lui venir en aide malgré tout.

                    On peut détester le péché, mais jamais le pécheur.

                    L’enfant chuchotte à l’attention de l’inconnue : «Madame, non… sortir, c’est être en danger. Il peut suivre. Rester ici, proche du temple, ça vous protège; il y a des gens qui voient, l’armée qui peut aider.» Certes, Konomi ne sait pas articuler ses idées, mais elles font assez de sens pour être considérées.

                    Pareillement, dans leur cas sortir d’ici en vient aussi à s’exposer au danger; en voyant l’homme, elle commence à se dire que sa présence est loin d’être hasardeuse. Pourquoi la suivre; il a ses affaires, il aurait pu partir avec et sans doute récupérer son argent. Konomi n’est pas à l’aise avec la monnaie, mais elle sait que les bijoux valent beaucoup, beaucoup.

                    «Je peux payer avec toi, Junshiro!»

                    S’avançant pour s’adresser au monsieur, la petite explique du mieux qu’elle peut que «je veux vous racheter la servante. Je veux ravoir son collier. Trouvez une autre servante, et soyez plus gentil! Si elle est partie, c’est parce que vous avez été méchant avec elle!»

                    Sa demande est précise et claire; ce que Konomi souhaite voir, c’est le respect de l’homme. S’il refuse, c’est qu’il est sans respect et qu’il y a plus à cette situation qu’il n’y paraît. Son Hameau lui a bien dit de toujours se méfier des hommes, et que les femmes ne sont pas toujours gentilles non plus; elle ne peut pas faire exprès de mettre l’inconnu dans de beaux draps, parce que rien ne l’aurait empêcher d’abandonner le collier et de partir. Il est soit trop têtu, soit les deux sont mal avenants.



                    dit Paresse, Membre de Mugen
                    Yuuda Teiseichou
                    dit Paresse, Membre de Mugen
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                    Yuuda Teiseichou
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                    Inventaire


                      L’homme regardait avec attention tout ce qui se passait sous ses yeux. Le shinobi autiste repoussa la femme voluptueuse sans aucun regret. Quel genre d’homme faisait ça ? Les yeux écarquillé du pervers face à la scène le dérangeait fortement et ne pu s'empêcher quelques mots à l'attention de la jeune femme pulpeuse :

                      Je suis un homme qui te veux et tu me repousses, et ceux que tu veux te repousses ? Je prendrai soin de toi crois moi…


                      L’homme à la chevelure pendante et veste rose se gratta légèrement la tête, et retira son chapeau pour saluer les deux jeunes filles qui venaient de rejoindre le lieu. Sourire de prédateur à la vue de ces nouvelles arrivantes, il en profita pour répondre à la première question de celui qui venait de protéger la prostituée.

                      Me rembourser ? Vous avez vu la beauté de cette jeune femme qui est en train de m’échapper ? Je ne veux pas d’argent. Je veux quelque chose de valeur. Sinon donnez-moi les deux jeunes filles qui viennent d’arriver. Elles feront mes nouvelles servantes ? Ou peut-être que vous transportez des objets de valeur ? C’est un échange équitable n’est-ce pas ? 2 planches à pain pour une paire énorme ?


                      En regardant la petite parler, elle semblait complètement à côté de la plaque à vouloir racheter la servante. Jamais l’homme au chapeau de paille acceptera une telle offre. Puis une idée vint à l’esprit du jeune homme :

                      Sinon voilà ce que je propose. Elle semble vouloir quitter les lieux n’est-ce pas ? Allons récupérer ses affaires qui ont été jetées et trouvons un arrangement. Peut être qu’en récupérant tout l’argent que je lui ai donné dans son sac, j’accepterai de repartir gentiment.


                      L’homme attendait sagement la décision de tous avant de sortir de Teito. Puis il terminait sur un de ces défauts :

                      De toute façon, je suis déjà soulé. Elle m’a pris trop d’énergie et je me lasse vite des choses. Quelle plaie ! Cela m’a déjà pris trop de temps. Je garde son collier qui lui tient à cœur, jusqu’à récupérer mon argent en guise de gage. Vous m’accompagnez et comme ça tout le monde sera content. J’ai juste envie de rentrer chez moi et m’allonger pour flâner…


                      L’homme semblait très sincère et son visage était retombé, comme s’il était réellement ennuyé de la situation. Une énorme paresse venait de le prendre comme à chaque fois. Il ne pouvait tenir son sérieux sur des choses très longtemps. Repositionnant son chapeau, il attendait que les gens et la femme soit d’accord pour retrouver son sac et rendre l’argent. Qu’allait-elle dire ? Il espérait qu’elle accepte la situation afin de ne pas rendre le problème encore plus compliqué.

                      - Bienvenue dans l’aventure n°6 !
                      - Une autre réponse du narrateur arrive bientôt
                      - 8 jours de délai entre chaque réponse du narrateur.
                      - Risque de mort élevé. Bon courage. Amusez-vous !
                      dit Envie, Membre de Mugen
                      Tansei Misumi
                      dit Envie, Membre de Mugen
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                      Tansei Misumi
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                      Inventaire
                        L’homme la repousse, douloureux rappel d’un rejet constant. Décidément elle ne peut compter sur aucun membre de la gente masculine. Ils ne comprennent pas les sentiments délicats des femmes qui, quant à elles, se font mépriser, utiliser, violenter, voire pire. Elle s’écarte de celui qu’elle pensait être son sauveur. Par chance, son camarade semble plus propice à l’aider, en apparence tout du moins, car ses phrases sont poignantes de critiques. Pourquoi ne rentre-t-elle pas dans le Temple ? Quelle idée saugrenue, une Oiran au beau milieu de moine qui prônent l’abstinence ? Cela ressemble plus au début d’une bonne blague, qu’à un réel début de solution. Elle se retient de faire une quelconque réflexion, ce n’est pas l’heure de contrarier les gens qui peuvent sans doute l’aider. Toutefois quand l’homme vient à lui parler de son futur elle lâche avec un soupire :

                        On a pas tous la chance d’avoir du chakra et de pouvoir servir l’armée.


                        Des bruits de pas derrière elle l’oblige à sursauter, mais rapidement elle reprend constance et regarde d’un air curieux les deux jeunes filles qui se présentent, ayant du mal à les imaginer membre de l’armée et prêtes à tuer une quelconque menace. Elle sourit faiblement quand l’une d’elle lui adresse la parole de manière assez rassurante.

                        Un marché est proposé, étrangement elle ne sent pas qu’elle ait son mot à dire là-dessus, après tout elle est en position de faiblesse et pas de négociation.

                        Je ferais ce que vous voulez, peu importe, mais ne laissez plus cet homme m’approcher. Il est “dangereux”.


                        Elle se rapproche de Ena, restée en retrait du groupe, comme pour se rassurer d’une autre présence féminine. Elle n’a pas du tout confiance en ces hommes qui pensent mieux savoir ce qu’elle doit faire de son propre corps et de sa propre vie. Cela avait au final toujours été ainsi, elle n’avait fait que subir, jusqu’à maintenant…

                        J’aimerais récupérer mes affaires, je n’ai rien d’autre.


                        Elle prononce cette phrase d’une faible voix, avec le sentiment et le besoin d’extérioriser son mal être. Après tout elle n’était qu’une “chose” qu’on utilise.

                        Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
                        Seki Jun'Ichiro
                        Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
                        https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t789-seki-jun-ichiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t805-carnet-de-seki-jun-ichiro
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                          Objet: Bois d'eden (merci Yui)
                        Zooarchéologie
                        Avec La suicide squad ─ Teito─ Printemps 806


                        "Une chance ?"

                        Concentrée sur la dame, j'entendais ses paroles... Sans doute que je l'avais vexé, mais je m'en contrefichais. Celle qui vivait en vendant son corps avait peut-être d'autres qualités que la plastique ou la répartie qu'elle faisait preuve... Dans l'Empire, une grande partie de la population n'était pas guerrière, mais bien dans l'artisanat, le commerce, ou le service autre que sexuel. C'était une chance d'apprendre un métier, ou tout du moins de s'essayer à autre chose que la position horizontale. Au sein de la capitale de l'empire, bien des commerces devaient avoir besoin d'une serveuse, vendeuse, ... Et j'imaginais bien quelques artisans chercher des apprentis, dans la couture ou le tissage. "Il ne suffit parfois que de traverser la rue."

                        Avec cette vision-ci de la vie, évidemment qu'elle n'allait pas changer... Quand on se voyait au pied du mur, on ne voyait pas toutes les allées possibles pour changer de chemin. Un air critique vis-à-vis de la prostituée et je continuais ma démarche... Cela méritait une conversation, plus tard, mais pour l'instant ce n'était pas la priorité.
                        Devant ma proposition, le client farouche semblait vexé... Mais pas fermé, si l'idée du remboursement par un tiers n'était pas à sa convenance, le troc du corps de la belle par un autre objet de valeur était possible. Je levais un sourcil, soucieux de ce qu'il laissait entendre par là, mais une autre option fut amenée : Lui donner les deux fillettes contre la dame mature... Comparant le tour de poitrine des trois représentantes du sexe féminin, je fus pris d'une vive envie d'oublier cette conversation.

                        Ce type était un porc.

                        - Disons qu'on ne vous donnera aucun objet de valeur, ni aucune autre personne pour échanger la vie de cette dame... Il y a un autre moyen. Konomi évoqua l'idée de racheter la servante des besoins humains... C'était l'extension de mon idée, mais notre interlocuteur ne semblait pas intéressé par l'argent.

                        Il avait faim, mais pas d'or ou de pierres précieuses... Le type de faim que la chair créait, pour nous affaiblir. Il me dégoutait de plus en plus, d'ainsi céder à ses pulsions animales. Seulement, il parut regagner un peu d'intelligence... Le nombre contre lui ? La proximité d'un temple ? L'avertissement des autorités ? Je n'en savais rien, mais la solution finale fut énoncée : Regagner les lieux de la rixe, originelle, et reprendre l'argent contre les affaires de la dame. Sous condition qu'on le suive, nous et elle. C'était une finalité intéressante, bien plus qu'un combat ou l'intervention des forces de l'ordre : Une fois cette banalité close, nous pouvions reprendre notre enquête où nous l'avions laissé. Soupirant, un peu embêté tout de même d'amener la prostituée avec nous alors qu'elle devait aller en sécurité dans le temple, malgré son emploi si vicieux, je cédais à la chose :

                        - Bien, personnellement, j'accepte votre proposition... Nous ne voulons pas de problème et la solution me semble convenable. Sous ma cape, le singe s'ennuyait... Il voulait du combat, un instant où jouer avec l'esprit des crédules, mais il n'avait que la diplomatie de son partenaire, ou maitre.

                        Je me retournais pour voir la décision des autres, et la belle valida la proposition, tant qu'on ne la laissait plus seule avec lui... Cela devait être très dur d'être ce genre de femme, source et objet des fantasmes les plus noirs. La liberté, certains l'empruntait avec bien trop de convenances... Sans jamais accepter les contrecoups.

                        - Certains de vos clients doivent aussi être dangereux, il est sans doute plus agressif que la moyenne. Le visage dur, je regardais la dame qui se rapprochait d'Ena, comme un abri ou un phare dans une tempête. Elle avait une propension à se raccrocher aux autres, comme un Bernard l'Hermite pitoyable... Quelle chance, de nous avoir trouvé.

                        Si elle n'était pas née avec ce type de capacité, elle profitait bien de la présence des "bien né", les élus du chakra comme certains aimaient les appelés... Elle n'avait rien, même ses affaires n'étaient qu'en faible effectif, juste assez pour quelques jours, sans doute.
                        Du regard, j'observais un bref instant chacun des équipiers de cette équipe étrange, chargée d'une mission improvisée... Si Dabi semblait encore un peu hagard, prompte à se gratter comme peuplé de puces, les autres étaient concentrés. La peur ? La colère ? Je ne savais pas ce que pensaient les filles devant le comportement d'un salaud sur l'une de leur homologue, en tout cas, elles avaient l'air de vouloir l'aider à tout prix...

                        Quitte à se battre ?

                        "Il ne vaut mieux pas." La capitale n'était pas un champ de bataille... Ni un endroit pour les héros. On devait trouver une solution pacifique pour ensuite continuer nos petites vies : Notre enquête, la sieste du client et le retour de la femme sur les trottoirs... Revenant sur le rocher de la dame, je lui demandais :

                        - Qu'en pensez-vous ? Elle était moins douce que Konomi, celle-ci voulait aider à ma manière, donc moins violemment, mais il résidait dans la jeune fille une violence rare. je pouvais toutefois me tromper. Et vous ? Mon regard caressa les yeux de la plus petite, qui voulait soutenir même en engageant bien des ryos.

                        De ma main, j'étais toujours lié à la péripétie par des fils invisibles... Une belle métaphore de sa vie de marionnette, aux ordres du plus offrant, quitte à faire des gestes mécaniques... Appris et retenus après des années de services. Si je pensais que la chair était faible, ceux qui s'épargnaient la peine de transgresser cette limite l'étaient encore plus...

                        Le changement, on le créait... Il n'y avait pas une question de chance.
                        CEYLAN



                        Chuunin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
                        Kusaribe Konomi
                        Chuunin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
                        https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t701-kusaribe-koko-chan-god-is-a-woman-fiche-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t775-kusaribe-koko-chan-carnet-et-liens
                        Kusaribe Konomi
                        Aventure N°6 : Zooarchéologie CQdFaEj MESSAGES : 104
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                        Inventaire




                          Konomi venait de comprendre.

                          Elle aurait préféré rester dans l’ignorance, mais c’est un peu trop tard maintenant. «Non. Vous ne prendrez pas soin d’elle.» La femme s’approche d’Ena, l’Élue s’avance devant elles; sa position, bien plus qu’au simple sens littéral, ne changera pas. Cet être est ignobe et répugnant, et il n’est pas digne de son statut. Cette femme ne vend pas son corps; ce genre de femme vend de l’amour aux hommes qui n’en ont plus pour eux-mêmes, et ici ça se voit bien.

                          «Je dis non. Vous avez fait mal, vous excusez : vous ramenez ses choses ici et vous demandez pardon pour avoir fait peur.» La femme vient de le dire : il est dangereux, et elle ne veut plus être approchée de lui. Konomi est particulièrement rigide sur la question, il n’est pas question d’approcher l’homme, et encore moins de partir avec lui.

                          Il ne veut pas d’argent, mais il veut son argent s’il est accompagné. Le fait que personne n’ait aidé la femme sur son chemin crie à l’enfant encore plus fort qu’il s’agit de bien plus qu’un simple conflit. Hors de question de mettre cette femme en danger, et ce même si Konomi n’arrive pas à lui faire entièrement confiance.

                          Elle se tourne un instant vers Ena et l’inconnue : «… il aurait pu reprendre son argent avant de venir. Peut-être qu’il l’a fait, et qu’il veut nos affaires aussi. Ce qu’il dit ne marche pas…»

                          Entre ses mains, il a tout. Au lieu d’arranger les choses par lui-même, il l’a suivie jusqu’ici; soit il s’agit d’un être particulièrement méchant qui prend plaisir à faire vivre un enfer à l’inconnue qui est maintenant sous leur protection, soit c’est fait par exprès. Elune lui a bien appris que rien n’arrive par hasard, et Konomi se doute bien que ce n’est pas sa déesse qui a mis cet évènement sur leur chemin.

                          Si c’est le cas, c’est pour mettre un terme au comportement abhérant de celui qui, selon les lois anciennes du Hameau, ne mérite pas sa place en tant qu’homme. «Il faut rester ici, Junicho… Il est méchant, et il est impatient. S’il perd son temps et qu’il veut arrêter, il peut être un adulte et réparer son erreur.»

                          La Fille de la Lune n’en est pas à son premier accrochage; elle sait que les hommes sont méchants et avares, c’est pour ça qu’elle ne peut promettre à l’harcelée que ses biens lui seront rendus. Pour sa sécurité, par contre, il lui faudra rester avec ses quatre défendeurs… loin de cet être impie.

                          «Je m’excuse, madame… je préfère la sécurité de vous. Je préfère qu'on reste ici et qu'on attende qu'il revienne... sinon, je vous offrirai ce que je peux.»



                          Chuunin de Seizan
                          Kaji Dabi
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                          Inventaire

                            Inventaire
                            Objet: Faux rétractable. Shuriken, Senbons. Armure 2 étoiles, épée démoniaque. Kit d'armement 1 kit de réparation Potion d'amnésie. Ambre Bleu. Croc
                          La situation s’envenimait à vue d’oeil. Alors que le forgeron continuait de se gratter le bras tellement ça l’énervait et il se mettait à balancer dans un mouvement de va et vient. Il était clairement perturbé et ce qui le perturbait encore plus c’est cet intérêt pour les autres pour ces deux personnes, alors que le groupe était censé s’occuper de la collecte d’informations en rapport avec les deux artefacts qu’ils avaient trouvé. Et il restait assez méfiant lorsque le pervers parlait d’échange équivalent et de choses de valeurs… Si tout était qu’une simple machination et que le vieux papy avait vendu la mèche a ces deux personnes et que c’était un coup monté. Le schéma même d’une mise en danger d’une pauvre femme de joie et d’un tortionnaire qui se servait d’elle. Une chose n’arrêtait pas de tourner dans sa tête. Une femme de joie dans un milieu comme le notre devait être au courant des risques. Il était étrange qu’elle ne soit pas capable de se protéger par elle-même, de plus sa façon de procédé d’aller manger à tous les râteliers était encore plus étrange. Junichiro avait commencé à lui parler, pourquoi aller parler à la suite dans un chuchotement inaudible à Ena. Et il y avait aussi la façon dont le pervers avait abandonné si facilement alors qu’il avait suivi cette femme pendant un long moment. Les équations présentaient beaucoup trop d’inconnu pour que Dabi se sente rassuré. Il tournait la tête d’un mouvement circulaire vers la demoiselle:

                          « - Je m’excuse de cette question, mais vous exercez un métier bien particulier et les risques font parties de votre travail. C’est comme si en tant que ninja on viendrait chercher quelqu’un pour nous protéger. C’est assez étrange, une opposition dans le sens même de votre vie. Je serais plutôt de l’avis de Konomi et de ne pas suivre cet homme. Néanmoins, personnellement je préférai qu’on continue le but de notre visite dans cette ville. »


                          Dabi se rapprochait d’Ena qui semblait pour le moment être celle qui avait le plus la tête sur les épaules. Et il se penchait pour chuchoter dans son oreille pour que personne ne puisse entendre:

                          « - Je ne sens pas cette situation. Il y a quelque chose qui cloche. Cette femme qui se dit sans défense, cet homme qui lâche l’affaire si facilement, alors qu’il a suivi cette femme assez longtemps. Cet histoire d’échange équivalent et de marchandises… Et si le vieil homme avait parlé et qu’on était les simples marionnettes d’un simulacre. Je suis peut-être parano et c’est ma crise qui fait ça, mais j’ai des doutes. »

                          L’homme se relevait et se positionnait un peu derrière, dans tous les cas il laisserait la majorité décidé et il suivrait ce que l’esprit de groupe avait décidé. En plus, il remarquait un léger seau sur le sol. Il se mit à se nettoyer l’avant-bras afin de nettoyer sa peau de la souillure de cette suppôt de satan qui était l’incarnation même de la Luxure…
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