- C'est moins sexy, d'un coup ? Devant le rouleau que je tenais, le paysage des portes de Seizan no Sato se découpait, comme une promesse...

Mais ici, c'était plutôt un défi.

J'avais survécu à un Yokai fourbe, adorateur des illusions et du poison, et je me retrouvais sur une mission dites "de repos" pour me remettre de mes émotions. Si le terme était un peu provocateur, je m'amusais beaucoup de la réaction de la secrétaire du Kage qui m'avait passé la mission.

- Une mission pour vous. Un univers de fourberie se dessinait dans ses prunelles, mais j'avais affronté un peu plus effrayant dernièrement et là où j'aurais pu enrager, je me sentais presque dans le confort devant ce monstre pitoyable, prenant source dans la bureaucratie.

Ainsi, j'avais attrapé le parchemin pour le lire plus loin, au cas où l'objet de la quête fut vraiment pathétique.

Un plissement de lèvres et me voila devant le bois puissant des battants, signalant l'entrée du village et c'était sûr, c'était une mission "de repos" : Une histoire de vol, qu'il ne fallait pas régler nous même, mais bien débroussailler. Un haut fonctionnaire de Teito avait été volé et apparemment des informations pouvaient être perçu dans une auberge de la région des montagnes bleues : celle des frères Shijuu. Le chiffre à côté du nom me laissa penser que c'était le troisième établissement, mais pourquoi donc en ouvrir deux avant ?
C'était une nouvelle façon de faire du commerce pour toucher le plus de monde possible ? Un genre de chaîne économique qui arrivait dans la poche du propriétaire. Soufflant, j'enfilais le papier dans une poche.

L'objet ? inconnu ; les circonstances ? Également.

Ainsi, il fallait naviguer à l'aveugle et surtout chercher toutes informations importantes : C'était vraiment un travail de con, puisque toutes les pistes pouvaient se révéler importante, d'un rien à un tout. Les dents serrées, un peu frustré, je tapais du pied en attendant un signe pour avancer puisque je devais avoir un coéquipier, quelqu'un qui allait se faire chier, tout comme moi, pour cette mission ridicule... Qu'est-ce qu'il avait perdu le gratte-papier ? Un ciseau ? Une pince à cheveux ? Qu'est-ce qu'il fallait dissimuler absolument ?

En tout cas, comparé à cette mission risquée dans la région de Tetsu, cela ne pouvait être que des vacances... Pas de cadavres, pas de puanteurs. "Quoique... Je ne sais pas qui va dans cette taverne." C'était bien ma veine de ne pas avoir été blessé, contrairement à Kasumi qui s'en était tiré avec de belles plaies et un peu de poison dans l'organisme. Le retour avait été silencieux, le type n'était pas loquace, mais au moins, il avait survécu au voyage... Tant mieux, réellement.
M'approchant des limites officielles de la commune, je me mis contre la structure pour attendre à l'ombre, adossé comme un badaud alors que j'allais partir faire une nouvelle mission.

Cela n'avait jamais de fin ?

Une nouveauté dans la mission qui devait être banale : Mon coéquipier était une coéquipière et pas n'importe qui. Dans la famille Watari, j'avais travaillé avec le frère et voilà que la sœur débarquait. Notre dernière entrevue avait été un peu tendue, finis avant de commencer, mais on allait pouvoir passer pas mal de temps ensemble vu le trajet et la mission...

Je l'avais quitté genin et elle revenait chuunin, elle avait donc fait ses preuves comme une cheffe et devant sa présentation, je ne pus que hocher la tête devant sa réussite qui devait la gonfler d'orgueil. C'est d'ailleurs l'émotion générale qu'elle renvoyait dans son entrée de discours. Ricanant, je ne pus que répondre :

- Cela ne m'étonne guère, vous présentiez déjà la confiance nécessaire pour le travail. Quid des compétences ? Je n'avais jamais fait équipe avec elle, je n'avais donc pas à me prononcer sur la question.

En tout cas, elle prit assez vite les rennes en présentant ses objectifs et sa manière de faire : Bien loin de suivre l'objet de la mission, qui était juste de la prise d'information, elle comptait résoudre le vol et donc récupérer l'objet. Pour ceci, il fallait voir le client pour avoir le fin mot sur la question des circonstances, du contenu du préjudice et surtout avec des premières pistes. Suivant des yeux ses expressions faciales et gestuelles pour voir jusqu'où elle voulait aller dans le leadership, je répondis rapidement après la fin de sa tirade.

- Ce n'est pas véritablement la mission qui nous ai confiée. Un silence, pour voir sa réaction. Cependant, je dois avouer qu'une fois là-bas, ce serait une perte de temps et de moyen que de revenir pour présenter un rapport laborieux : Autant joindre l'utile à l'utile en faisant tout d'un coup. Me décollant du mur, j'étirais un peu mes bras pour me présenter, moins passif que je ne le laissais croire. De plus, cela nous facilitera la tâche : L'administration nous a donné peu d'indices, donc on peut retourner les voir pour leur tirer les vers du nez ou chercher un registre d'entrée à la porte pour voir quel noble de Teito ou de Toge est arrivé récemment pour en tirer quelques conclusions. Croisant les bras une fois ma petite gymnastique faites, je présentai un plan un peu plus cohérent avec la situation. Je vous propose alors de nous séparer : Vous retournez voir la secrétaire, vu qu'elle ne m'apprécie guère et que vous trouvez les mots avec elle. Sans doute qu'on saura en tirer quelques choses. Moi, je cherche avec les gardes de l'entrée ce fameux registre et peut-être où il loge pendant son séjour dans le village : On aura un nom, un lieu, une temporalité pour le crime et on pourra ensuite se rejoindre et aller cuisiner le gratte-papier avec tout le respect qui lui ait dû.

Secondairement, elle doutait un peu de la simple coïncidence du vol : Si la taverne était un lieu de fripons, ils n'étaient que du menu fretin face à un délit un peu plus politique que pécunier. Ainsi, il fallait se détourner du lieu mentionné ?

- On verra bien ce qui en sort, mais si la taverne est pointée comme un lieu intéressant, autant ne pas le mettre en doute tout de suite... Chaque piste mérite d'être suivie, même si c'est peu ragoutant. Satisfait néanmoins de notre début de coordination, je présentais la chose d'un geste de la main avant de me détourner vers la garde spartiate qui tenait la défense des lourdes portes. On se retrouve dans le quartier résidentiel, j'imagine qu'il doit se trouver là-bas, à part si le Seizankage lui a fait la faveur de logement plus princier.

Ce début de mission était un peu plus sympa, tout de suite.

Devant la réponse de ma camarade, je sentais vite qu'elle voulait que ce soit politique. Absolument. Rien ne pouvait lui sortir de la tête que c'était un motif nébuleux, impalpable et conséquence du pouvoir. Croisant les bras, j'écoutais patiemment ses dires avant que l'on ne se sépare finalement : Elle doutait de la piste de la taverne, mais envoyer deux chuunin dans ce taudis pour occuper un peu leur journée, c'était un peu stupide toutefois. L'avenir allait nous le dire, mais je présentais que, comme son frère, elle était quelqu'un de très volontaire qui suivait presque aveuglément ses opinions sans vraiment faire attention aux autres. Kasumi avait terminé l'existence de cette pauvre civile, sans vraiment discuter avec ses deux coéquipiers, et si je comprenais son geste, l'exécution était plus que troublante.
Me retournant, finalement, je fus content de voir que je n'allais pas avoir à faire beaucoup de marches : Le poste était là, attendant patiemment qu'une menace arrive, mais personne n'allait se pointer pour attaquer le village, ou demander la venue du Seizankage comme si c'était un toutou... Alors, les soldats glandaient pas mal, faisant une belle apparence pour dissimuler qu'ils restaient plantés comme des piquets en attendant un jour de servir à quelque chose.

Je n'avais jamais été dans cette position, mais je ne la souhaitais guère... C'était un genre de punition ? Soupirant, je m'avançais vers mes camarades. C'était des chuunins, comme moi, mais à la différence qu'ils étaient un peu las de leur situation.

Levant le bras, je saluais tout ce beau monde et ils me regardèrent un instant, cherchant l'entourloupe dans tout ça : Ils m'avaient vu attendre, discuter avec Hanami, mais ils ne comprenaient pas le fil conducteur avec eux.

- Salut, j'ai un petit problème... Je cherche un noble, enfin quelqu'un d'important. Je n'étais pas vraiment au courant de la haute naissance du monsieur. Il serait arrivé il y a quelques jours... Il a été volé, mais je n'ai ni son nom, ni rien sur lui pour mieux comprendre les causes de cette affaire. Fronçant les sourcils, ils se regardèrent, quatre badauds qui se retrouvaient mêlés à ma mission... Cela faisait du mouvement dans leur journée monotone, mais ils ne semblaient pas très contents.

On s'habituait à l'immobilité ?

- Peut-être qu'il ne veut pas être trouvé, vu qu'il n'y a pas son nom. Un soldat, assis derrière une barrière de bois, m'avait répondu comme si j'étais un abruti.
- Sans doute, mais moi, j'ai besoin de mieux savoir, donc s'il veut retrouver son objet, il va falloir qu'il me parle. Je ne disais pas spontanément que ma mission était juste de la prise d'informations, sinon ils allaient me rire au nez, mais ce professionnalisme sembla un peu rassuré les hommes devant moi.

Pour autant, ils ne se pressaient pas vers le registre...

- Donc... Heu...  Le registre ?
- Ouais, mais on sait pas. Il y a beaucoup de monde qui passe. Toujours le même mec, comme s'il voulait m'emmerder pour éclairer sa journée.
- Vous avez pas compris un truc, monsieur, c'est que je suis en mission. Donc, je suis mandaté à utiliser toutes les forces nécessaires pour accomplir celle-ci… Nous sommes camarades, mais je peux m'embarrasser d'un mandat pour trouver la réponse, au passage, je passerai le message que vous n'êtes pas très coopératif. Vous pouvez me faire perdre du temps, mais en retour, je peux vous niquer votre carrière et vous allez rester un moment derrière le guichet d'entrée.
- ça va, ça va... Soufflant, il baissa la tête pour prendre un carnet et il commença à tourner les pages. Je voyais ses yeux passer de droite à gauche en guettant la bonne information. Un noble, vous dites ? J'affirmai en hochant la tête, gardant toujours l'air sévère. Il était plus vieux que moi, mais je pouvais être une bonne tête de con si j'avais envie. Il serait arrivé quand ?

Question technique.

- Entre une semaine et deux jours, le temps de faire les papiers pour la demande de mission... Ce n'était pas très urgent, d'après ce que j'ai compris. Il releva la tête, surpris.
- Un vol, pas urgent ? Mais il ne veut pas retrouver son bien ou quoi ? "À qui le dis-tu." Bon bon bon...
- Il serait venu avec un gros groupe pour le protéger pendant le voyage : Des gardes du corps, des mercenaires, peut-être des soldats de Teito venu expressément ? J'avais eu une mission avec eux, des gens un peu méprisants et critique envers les autres villages. Ils étaient trop gâtés et protégés...
- Je vois. Un petit temps de recherche, alors que les autres gardes me jugeaient de bas en haut... Ils étaient jaloux, sans doute, des missions que j'avais alors qu'ils faisaient la garderie. Bon, j'ai quelque chose. Shoto Inuyasha, il serait arrivé avec sa garde rapprochée, mais pas autant que vous me le dites... Il scruta un instant sa page. Pas de profession connue, pas de date de départ... Le minimum vital.
- Un logement confié dans le village ? Le type me regarda, intrigué, avant de répondre.
- Non. Le minimum vital. Donc le client voulait se cacher absolument, comme s'il craignait quelque chose... Tellement pas de traces, ni de bruits, que son vol devait rester secret. Notre prise d'information devait le laisser main libre pour agir seul, avec ses gardes.
- D'accord. Volte face et je partais, il allait me falloir fureter pour savoir qui et où il était.

Crier le nom du client dans la rue n'était clairement pas une bonne solution, mais la garde devait sortir pour le nourrir ou lui trouver de quoi s'occuper pendant... Qu'est-ce qu'il faisait là, au fait ? Il était dans le village, mais la raison de sa venue était inconnue. Il fallait être un peu plus subtil et je passais donc une grosse heure à aller de commerce en commerce avec la même description : Un type inconnu qui venait pour chercher de la nourriture ou de quoi se laver pour quatre à cinq personnes, voir plus. C'était vague, mais finalement je réussis à avoir un semblant d'adresse, en tout cas un quartier.

C'était déjà bien.

Arrivant au point de ralliement confié par Hanami, je la trouvais déjà en place : Elle m'expliqua d'abord ses trouvailles et cela corroboré avec ce que j'avais trouvé moi-même. Il ne voulait pas que cela s'ébruite, mais sa venue avait suffisamment attiré l'attention pour qu'il soit pillait. Homme important dans le commerce, il était la cible de quelqu'un ou d'un groupe... La cause du vol, on la voyait s'esquisser. Elle avait donc eu raison, avec son flair politique. Hochant la tête, je passais à mon enquéte.

- Shoto Inuyasha, pas de profession donnée sur le registre, un minimum de garde, mais pas assez pour l'importance qu'il aurait dans l'économie... Pas de logement connu, mais j'ai fait des recherches, il serait dans la partie plutôt riche de la zone résidentielle. C'est logique, mais j'ai réussi à démarcher quelques commerçantes pour avoir plus d'informations, un pâté de maison en soi. C'était peu, très peu, mais qu'importe : Il allait falloir enquêter ou prospecter pour connaitre le fin mot de l'histoire. Il ne s'attend pas à nous voir arriver : Il pourrait limite nous voir comme des faux soldats, venus pour lui soutirer des choses. Va falloir faire gaffe. Je replaçais mon bandeau pour qu'il soit plus apparent... Je ne connaissais pas de faux bandeau et aucun soldat de Seizan n'aurait la honte de perdre ou se faire voler son insigne. Restons ensemble pour chercher, au cas où.  

Un type sur ses gardes, il pouvait être dangereux.

Si l'enquête pour trouver l'individu se trouvait être compliquée pour moi qui n'avais pas les codes, ni les réseaux, pour fouiller dans ce quartier, Hanami se trouvait comme un poisson dans l'eau : Confiante dans son physique, reconnaissable et donc impossible à confondre avec une espionne, elle avait marché droit vers le pâté de maison pour taper à la porte et nommer personnellement la servante qui arrivait pour lui poser des questions. Une méthode extraordinaire qui me fit hocher la tête un peu bêtement, devant la facilité manifeste de trouver des réponses : Ainsi, on avait précisément la maison. Il ne fallait qu'aller taper à celle-ci. Pour autant, la nouvelle chuunin prit le temps de remercier avec de l'argent l'employée de maison, avant de se tourner vers moi et de me demander quel était la suite...

Pourtant, c'était plutôt clair.

- On va aller lui demander directement, donc. Sans plus en dire, je marchais vers le lieu indiqué : Le bandeau bien en visibilité, je tapais ainsi sur le bois de la porte en attendant quelques secondes que quelque chose se passe...

Des pas, de l'autre côté de la cloison, et une ouverture lente pour découvrir un visage plein de cicatrice : Ce n'était pas une gueule de porte-bonheur, mais il semblait peu agressif. Un portier de choix, si vous vouliez mon avis.

- Qu'est-ce que tu veux, gamin ? Fronçant les sourcils, j'accusais le coup avant de croiser les bras et lui répondre le plus posément du monde.
- Bonjour, déjà, je suis Fumiri Kunao et j'aimerais parler à votre patron : Shoto Inuyasha, indirectement je travaille aussi pour lui et j'aimerais plus d'informations pour le servir. L'association du nom de celui qui le payait, un peu secret dans le coin, et mon bandeau, surtout avec la mention d'un travail, ne fit pas tout de suite tilt dans l'esprit du porte-lame et une bonne seconde, il me jaugea du regard. Je suis chuunin, je dois enquêter sur le vol de... ce qu'on lui a volé.
- Ah. Il ferma la porte, sembla murmurer quelque chose à une personne proche, puis rouvrit la porte pour nous indiquer d'entrée... Une manière un peu rude, quand même.

Un autre homme l'avoisinait maintenant, plus jeune, moins blessé par la vie, mais toujours autant l'air de décapiter des gens au petit déjeuner. Il me jaugea, puis ses yeux passèrent sur ma camarade et un air plus doux apparut sur son visage... Il était sensible aux femmes ? Sans doute, l'autre épouvantail s'en fichait pas mal de la gent féminine, car il eut la même expression pour elle que pour moi, de la méfiance ulcérée par sa position servile. Lui devant et le beau gosse viril derrière, on marcha quelques secondes vers une pièce plus grande, qui servait de réception... Enfin, je ne connaissais pas bien les caractéristiques des salles dans les maisons de riches.
Là, assis, en train de lire un document, un homme grand et maigre semblait bien seul au milieu d'une grande décoration presque festive : Il donnait à tout cela un air triste, nostalgique, dépossédé de toute convenance ou étiquette. Relevant la tête à notre entrée, il repartit dans ses lectures le temps qu'on s'avance. Maintenant que le patron était en vue, l'un des gardes s'était rapproché de lui, comme un bouclier, alors que l'autre restait derrière nous. Une formation bien rodée, au cas où on était des ennemis, malgré le fait que cela soit voyant qu'on était bel et bien des soldats.

- Normalement, c'était prévu que je n'avais pas à vous parler. Toujours dans sa lecture, un peu indifférent, l'homme restait assis et un peu pompeux dans son verbe.
- Il nous parait plus efficace de venir directement vous voir pour en savoir plus...
- La taverne, c'est là que vous devez aller chercher la chose.
- Effectivement, l'ordre de mission le mentionne mais...
- Vous allez contre les ordres ? Un air un peu frustré, comme si j'étais un contretemps.
- Je les adapte. Étonnant, de ma part, mais je me prêtais au jeu. Un petit silence, comme s'il ne s'attendait pas à cela, même si son visage avait repris son indifférence notoire.
- Les soldats ont changé. Soupirant, il posa son parchemin pour enfin nous regarde, autant moi que Hanami à mes côtés. S'il avait reconnu la demoiselle, il n'en montrait rien. L'objet que l'on m'a dérobé est important, qu'on connaisse sa nature sur un ordre de mission public n'était pas vraiment judicieux. Je voulais juste avoir des pistes pour me débrouiller seul, et puis cela occupe les autorités de Seizan... Nous n'étions que des petites gens à occuper ? Des enfants à qui l'on donnait un jouet ?
- Faisons d'une pierre deux coups, pour gagner du temps : On récupère votre objet, vos ressources et vos précieuses heures sont sauvegardés pour une autre affaire. Faisant un pas, je vis le garde se raidir avant que le maigrichon ne le calme d'un geste de la main.

Celui-ci se leva et sa taille dépassée un peu mes attentes : Longiligne, presque filiforme, il était de ces gens qui n'avaient jamais fait aucun effort... Seulement, derrière ses yeux régnait une intelligence rare et même un type comme moi savait qu'il était bien plus dangereux, dans l'absolu, que ma lame.

- Vous avez trouvé ma demeure, et personne n'a pu vous suivre, puisque personne ne sait que c'est moi le client... Il sembla réfléchir. Soit, nous pouvons coopérer, mais je veux que l'un de mes hommes vous accompagne pour... Superviser. Il croisa ses longs bras devant lui, un air de défi, avant de me proposer. Je vous donne même le choix, qui va donc vous suivre ? Son regard porta sur son voisin, le balafré. Takuma, ou bien... Un clignement et celui qui lorgnait sur le dos de Hasami fut la cible de ses prunelles. Yūsuke

Il y avait une astuce, mais laquelle ?