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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
    Miyamoto Daisuke
    Chuunin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
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    Miyamoto Daisuke
    Es-tu sur la bonne route ? | Pv Fumiri Kunao Animesher.com_beauty-mikazuki-munechika-ranbu-1778416 MESSAGES : 7
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    Es-tu sur la bonne route ?
    Avec Fumiri Kunao ─ Résidence Miyamoto ─ 805

    Une légère brise vient fouetter les cheveux du jeune Miyamoto. Assis sur ses genoux en face du table base, il est ainsi pensif sur la terrasse de sa maison. Son regard est porté sur les cerisiers plantés maintenant il y a quelques années. Le sol lui est recouvert d'une couche de neige non négligeable, pourtant la température ambiante est très agréable. Il faut dire que le printemps se rapproche. Les jours sont plus doux. Quel Edeniste ne serait pas impatient que cette nouvelle saison arrive, elle est annonciatrice de beaucoup de bonheur, mais surtout du Hanami. Daisuke, grand amateur de thé, ne peut s'empêcher chaque année de boire des litres de Sakura Cha.

    Un petit chahut se fait entendre. C'est simplement Yumi qui court après le chat dans la maison. Pauvre petit animal qui recherche simplement de la tranquillité alors que la jeune fille, préfère largement le taquiner. Heureusement pour elle, la brave bête est docile mais surtout patiente. Sakura quant à elle, elle s'affaire en cuisine. Elle vous le dira elle-même, mais ce n'est pas une très grande cuisinière, pas que ses plats soient mauvais, mais c'est que son menu manque de richesse en termes de diversité. Ce soir, elle semble stressée, pourquoi ? Pour une raison inconnue, à chaque fois que les Miyamoto reçoivent un invité, la jeune fleuriste se met elle-même la pression. L'invité du jour n'est autre que Kunao, si y a bien une personne avec qui les Miyamoto peuvent être transparent, c'est bien lui.

    Daisuke ▬ Yumi ! Peux-tu venir me voir ?


    Sans un mot, sur ses petites jambes, la jeune fille se présente devant son père, une grosse touffe de poils entre les bras. On entend de ses cris que l'animal fait mine de râler, pourtant son attitude démontre tout le contraire. Allongeant son bras en direction des cheveux de la fillette, aussi tendrement que ses doigts le permettent, le paternel viens caresser le crâne de l'enfant. Un geste pour le moins banal, mais qui illumine le visage du Samuraï. Rassurez vous, il n'oublie pas de grattouiller la tête du petit mistigri. Le guerrier termine son petit rituel par un léger baiser sur le front de sa fille, lui rappelant au passage de ne pas oublier d'aller aider sa mère pour le thé.

    Quelqu'un frappe à la porte. Sakura, prenant quelques secondes pour se laver les mains, s'empresse d'aller ouvrir. Sans grande surprise, on aperçoit dans le montant de la porte le jeune Fumiri Kunao. C'est tout de même une découverte pour la jeune Yumi qui n'était pas au courant que son cousin devait passer ce soir. La raison est que la jeune fille est tombée en admiration devant le garçon lors de sa dernière démonstration de maîtrise de son Kenjutsu. Depuis, lorsque la famille évoque simplement le prénom du jeune Samuraï, la petite prit d'une certaine excitation, demande à répétition qu'il lui apprenne des techniques « Trop classe » comme elle le dit.

    A peine son regard s'est posé sur le jeune homme que la fillette se jette sur lui. Lancée de tout son poids, elle s’écrase en plein dans son estomac, le faisant tomber à la renverse. L’accueil est toujours chaleureux dans la demeure des Miyamoto.

    Daisuke ▬ Yumi ! Laisse donc Kunao respirer, veux-tu ! Sakura, pourrais-tu nous préparer une tasse de thé, s'il te plait ?


    CEYLAN



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Es-tu sur la bonne route ?
    Avec Miyamoto Daisuke ─ Résidence Miyamoto ─ 805


    Papa avait toujours été un samouraï.

    Issus d'une famille de forgeron, il avait pris la voie de la manipulation de l'arme plutôt que sa fabrication... Un choix osé, dans un clan qui prônait une technicité quasi-millénaire, enfin, c'était ce que disait les anciens. Selon maman, toutefois, cela avait été un fend le cœur pour ses parents et il avait vite déménagé hors du domaine familial, à la fois pour s'installer avec ma mère et goûter à l'indépendance, mais aussi pour pouvoir librement être ce qu'il était. Un guerrier, un combattant... La chaleur de la forge l'ennuyait et il préférait taper sur autre chose que du métal en fusion. Alors s'il pouvait fonder sa famille en parallèle...
    Sa mort avait renforcé les liens entre ma branche et le tronc principal, enfin... Hachi était un Fumiri, comme moi, et ma génitrice voulait que je sois proche de mes oncles, tantes, cousins et bien sûr mes grands-parents. Eux-mêmes s'accablaient de mon métier, sans pour autant reproduire les mêmes erreurs qu'avec leur fils. Restait alors les autres.

    J'avais donc plusieurs fois visité le domaine clanique, même si la plupart du temps, on nous regardait mal, ma mère et moi. Les cheveux bancs, peut-être ? Ou bien la descendance quelque peu problématique... Mon père n'avait jamais vraiment appris à être un "bon" Fumiri et j'étais, par cet interstice, de la même engeance inutile pour la production. J'étais comme les autres samouraïs, je prenais sans savoir produire de moi-même l'arme que je brisais dans les batailles.
    En tout cas, malgré l'initiative maternelle, je n'avais pas été très proche de mes forgerons de cousins... j'étais différent, physiquement et mentalement, et la plupart du temps que je passais avec eux, j'étais à la traine dans les références, les blagues et les événements. Je n'étais pas de leur monde, tout simplement.

    Comme mon père, je voulais uniquement manier...

    Seulement, j'avais découvert quelque chose de plus, depuis le temps : je n'étais pas le seul. Si les hommes Fumiri étaient mal vus quand ils quittaient le giron de la forge, les femmes pouvaient engendrer des guerriers librement... Mauvais choix de sexe pour mon paternel ? Qu'importe, il ne fallait pas remuer le passé, j'étais juste rassuré de pouvoir discuter avec un cousin issus de ma famille même si son nom n'était pas le même que le mien. On avait des références communes, sauf que son âge était quand même assez avancé... il pouvait être mon père, en définitive ! Sorties de mes classes, après avoir réintégré le foyer maternel, j'avais pu rencontrer plusieurs fois cet homme qui portait le sabre d'une manière noble.
    J'avais cru entendre qu'il avait vécu des choses durs, mais aussi qu'il avait déjà été marié une fois... Mais depuis 799, avec ma sortie de la caserne, je ne voyais qu'une famille unie autour d'une petite fille et un homme paisible, presque mou ? Je n'en croyais rien, puisqu'il était un chuunin comme moi, ce qui prouvait d'une certaine façon sa force et sa capacité à diriger une équipe.

    En tout cas, j'étais toujours heureux d'entrer dans le domaine de cet exemple d'équilibre et de paix : cela me changeait de l'ambiance spartiate chez ma brave maman. Ainsi, j'acceptais à chaque fois que la femme de mon cousin, Sakura, m'invitais à prendre le thé ou manger chez eux... Bien que je ne voulais pas trop les coller, la présence de leur enfant était toujours un moment exquis, pleins de rires et de jeux ! Quelque chose en elle brillait de cette lueur martiale qui faisait les grands guerriers ! Pour l'instant, elle aimait observer, mais sans nul doute qu'avec les années, elle serait tentée d'empoigner une garde pour s'essayer, elle aussi, à quelques katas... C'était déjà sur la bonne voie, vu comment elle me criait de lui apprendre, à chaque fois que nos routes se croisaient dans le village si grand, et pourtant si petit quand une gamine vous traquez.
    Bref, ce soir-là, j'étais invité une nouvelle fois... À chaque fois, je me demandais si c'était une initiative de Daisuke, ce cousin si doux, ou celle de sa femme dont le parfum floral envouté les chemins qu'elle prenait. Pour autant, je ne cherchais pas trop la petite bête : Dans tous les cas, j'étais bien reçu et je ne semblais embêter personne ! Frappant à la porte, doucement, je pus découvrir le visage joviale de cette cousine par alliance qui avait, selon la légende, sauvé ce grand dadais de Miyamoto.

    Pour autant, c'est la course rapide d'un petit chat humain qui attira mon attention sous la forme d'un coup de boule qui m'atteignit directement dans l'estomac. En temps normal, j'aurais pu esquiver ou endurer le choc... mais la surprise me prit de cours et je me retrouvais le cul par terre, à déjà rigoler, car le bélier qui m'avait pris pour cible était la petite Yumi. Celle-ci gazouillait, s'accrochant à ma veste en essayant de monter le plus possible vers mon coup, comme une cachette ? Ses petites mains s'extasiaient sur mes cheveux et ma peau, griffant et agrippant comme elle pouvait. C'était assez douloureux, mais j'étais trop hilare pour montrer un seul trait caractéristique de l'agonie que je vivais. Le paternel essaya de calmer sa fille d'une voix douce, en ajoutant ensuite une demande à sa dame concernant le thé, mais l'enfant surexcité ne prêtait guère attention aux avertissements de son père et c'est moi qui dû l'attraper pour me relever, portant encore et toujours ce poids de la vie entre les mains. Elle prenait de la masse, privilège de l'âge et de la croissance qui rendait chaque jour les enfants moins juvénile...

    - Et dire que je t'ai connu toute petite ! Un chat attendait son tour sous ma poigne, ou bien sa maitresse ? Je n'en savais rien, mais je déposais vite le sac à patate humain pour la laisser courir autour de moi comme si j'étais un drapeau...

    D'un pas lent, pour ne pas mettre un coup de pied maladroit à la belle bouille, j'avançais pour saluer cet homme qui partageait mon sang avec plusieurs générations d'écart et prendre une chaise, devant lui.

    - Cher cousin ! Déjà, Sakura arrivait pour apporter de quoi boire et grignoter, remerciant la fleuriste d'un mot gentil et d'un sourire. Yumi grandit trop vite, elle veut absolument que je lui apprenne du kenjutsu... Elle est sans doute plus attirée par le côté esthétique que par tout ce qui est autour. Le Bushido, la voie du sabre qui incluait toute une partie mentale et... Philosophique ? À son âge, je n'étais pas si... Volontaire.

    Enfant docile, j'avais suivi le même chemin que mes parents : Samouraï, conservateur puisque détourné de tout ninjutsu, je ne travaillais que la technique et le mouvement. Rien que ça. Ainsi, j'avais grandi avec un sabre dans les mains comme un pécheur grandit avec un filet ou un forgeron avec un marteau et des fours : Pas le choix. La petite fille pouvait suivre une voie non militaire, en devenant fleuriste ? Mais vu ses enjambées, poursuivant le chat pour montrer à son grand cousin la vitesse qu'elle avait gagnée, présentant une technique étrange où elle gardait les bras tendues derrière elle, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait.
    Laissant le thé infuser dans une tasse toujours très belle, décorée de lignes bleutées, je me détournais du spectacle de la jeunesse pour m'intéresser à celui, plus impactant, de la maturité maitrisée chez Daisuke. L'homme paraissait calme, maitre de lui, et ce n'était pas une projection de l'esprit de le penser heureux du moment et de sa vie.

    - Alors, comment vas-tu ? Je tournais les yeux rapidement vers sa femme, l'enjoignant à répondre aussi puisque j'appréciais les deux parties dans ce couple.



    CEYLAN






    Chuunin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
    Miyamoto Daisuke
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    Miyamoto Daisuke
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    Es-tu sur la bonne route ?
    Avec Fumiri Kunao ─ Résidence Miyamoto ─ 805

    Daisuke ▬ Détrompe Kunao, elle détient un peu trop des gênes de sa mère. Pour certaines choses, l'esthétisme n'est pas vraiment son fort. Mais elle pourrait te surprendre dans son assiduité. Disons qu'elle ne fait pas les choses à moitié.

    À peine, nous l'avons perdue de vue, que la petite fille revient armée de son boken, stocké non loin dans la remise. Même si la neige était présente, les températures douces ne l'empêche point de s'exercer à l'extérieur. Voulant montrer ses talents fraîchement acquis Yumi agitée son katana de bois non loin des deux cousins. Les mouvements sont certes brouillons, elle reste une jeune gamine de 6 ans, mais on peut ressentir un début de maîtrise. Quant au pauvre chat, il préfère étaler son ventre sur le sol, regardant avec attention sa maîtresse se donner en spectacle, remuant activement la queue. Ses pensées sont sûrement plus centrées sur l'arme de bois qui s'agite, que sur l'humaine qui bouge devant lui. Il a peut-être espoir de pouvoir de saisir de l'objet en mouvement.

    Daisuke ▬ Le printemps va bientôt faire son retour, c'est sûrement la saison que nous attendons le plus dans ce foyer. Et puis comme tu peux le voir, avec une si belle famille, mes moindres pensées négatives sont vite balayées par le sourire de mes deux plus beaux trésors. Même si je ne te cache pas, Sakura n'est pas tout le temps facile à vivre. Ahah

    Le Samurai a bien choisi son moment pour énoncer ces quelques derniers mots. Il ne voulait pas que sa bien-aimée puisse entendre ce joli phrasé, si avait été le cas, il sait très bien à quoi s'en tenir. Sachez que dans le foyer Miyamoto, ce n'est certainement pas Daisuke qui porte la culotte. Pourtant, lorsque la jeune épouse revient auprès des convives, les mains chargées de quelques plats pour accompagner les boissons, elle semble faire les gros yeux. Sakura peut paraître comme une femme douce, très chaleureuse, qui ne hausse jamais la voix, méfiez vous toujours de l'eau qui dort.

    Sakura ▬ Hum … j'ai entendu mon nom dans la cuisine. Attention à ce que tu dis Daisuke, sinon tu sais ce qui t'attends ce soir. Dit-elle le fixant dans les yeux, son regard en disant long sur ses intentions.

    Reprenant son air charmant, souriante, joyeuse, elle prend place autour de la table pour continuer la conversation avec Kunao. Lui demandant comment il va, si ça se passe bien avec la famille, mais surtout s'il a trouvé une petite amie ou un petit copain. Sakura adore ce genre de ragots. Comment ferait elle pour être la grande cousine idéale, si elle n'était pas là pour taquiner un peu ce petit samurai qui sort à peine de sa puberté. Mais la jeune femme est aussi une grande bavarde, n'ayant pas vu le jeune homme depuis quelques temps, elle lui raconte tout un tas de choses, des histoires au magasin, des petits secrets sur Daisuke, elle lui montre le magnifique bouquet que lui a ramené son époux. Elle est très loquace. Puis Yumi vient interrompre tout ça.

    Yumi ▬ Bon alors Kunao, tu viens m'apprendre des techniques ? Papa le fait déjà, mais il est un peu nul surtout, il préfère la médita, je sais plus quoi. C'est nul, je veux apprendre des coups trop fort moi !

    Daisuke rigole, Sakura rigole, même si le samurai est légèrement touché dans son estime quand sa fille insiste sur le fait qu'il est « nul ». Ne voulant pas trop embarrassé le jeune garçon fraîchement arrivé, il coupe court à l'excitation de sa progéniture pour ce concentré sur Kunao. Il prend alors un air sérieux. Attrapant sa tasse encore fumante.

    Daisuke ▬ Parle moi un peu de ta vie en tant que Samurai. Arrives-tu à suivre le chemin que tu t'es fixé par rapport à ton Bushido ?

    Alors Kunao, ton honneur est-il intact ?

    CEYLAN



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    - Mon bushido ?

    Si l’homme devant moi se doutait bien de la nature du Bushido, sa femme et sa fille pouvait manquer l’information… Je n’en savais trop rien, mais quand je parlais de la jeune fille qui rêvait que je lui apprenne quelques mouvements, je parlais surtout de la rigueur morale et mentale qui tournait autour du kenjutsu. L’art de la lame était quelque chose d’unique, presque transfigurant la brutalité apparente de notre vie. Je ne savais pas si elle prenait pleinement conscience de ce que cela demandait au quotidien. Je ne savais même pas si moi-même, je prenais pleinement la mesure de ce que cela impliquait…
    Le Bushido était un code d’honneur ou un code de conduite, qui prenait ses racines dans le cours du temps, dans des profondeurs abyssales qu’on ne pouvait précisément définir, au fil des siècles. S’il fut d’abord transmis de manière orale d’un maître à son apprenti, il fut par la suite codifié dans un ouvrage écrit par Setsuna Tateko, femme célèbre par son caractère, sa force et son importance dans la caste dont je faisais partie. Tout le monde l’a connaissait. La voie du guerrier était ainsi bien définie…  C'étaient les règles et les vertus nécessaires à la victoire sur le champ de bataille et à l’obtention de la place au Takama-ga-hara. En suivant cette voie, le guerrier trouve grâce aux yeux du dieu Hachiman pour pardonner ses tueries et ainsi purifier son âme et atteindre la lumière.

    Ainsi, suivre le Bushido était aussi mériter sa place après la mort : Un opportunisme ? Pas vraiment. Un vrai samouraï pouvait ainsi risquer sa vie pour son maitre, pour son honneur ou pour protéger quelqu’un… C’était tout le contraire de la fourberie, c’était un mode de vie honnête qui ignorait le mensonge, la colère ou la rancœur. Codifiée à l’excès, dès l’enfance, j'avais suivi cette voie rigoureuse par l’entrainement physique, mais aussi mentale. La vertu ne s’apprenait pas comme ça, il fallait un ensemble de choses pour intérioriser tout ça. Cela pouvait amener des interprétations : Je voyais mal une Honoka suivre le Bushido autant que mon père, pour autant elle restait de cette caste sélective.

    Ainsi, il existait plusieurs Bushidos ?

    La question était légitime et pour Daisuke la réponse devait venir d’elle-même : Oui, il y avait des interprétations et les textes s’opposaient bien vite à la réalité. L’homme restant ce qu’il était, les émotions prenaient le pas sur l’honneur et aujourd’hui un bon nombre de sabreurs profitaient aussi des opportunités du chakra pour se battre à distance et ainsi éviter de graves blessures.

    Ce n’était pas le cas de mon art, ni même celle de mes parents…
    Ma mère, toujours vivante, n’avait jamais appris une quelconque technique chakratique et mes seules compétences dans la production de cette énergie résidait dans les performances physiques. Si la voie du guerrier requérait un suicide quand l’honneur était bafoué : Le chakra et son utilisation n’était pas de ces options qui entachaient les hommes. Une recherche d’efficacité ? L’écart se faisait vif entre les ninjas et les samouraïs, pour être encore utile dans l’armée, il fallait disposer du ninjutsu ? Pour beaucoup, c'était la finalité de l’époque, mais je n’avais jamais cédé, trop attaché à l’héritage de mon père. Ainsi, mon bushido était donc si traditionaliste ?

    - Oui, je pense que j’arrive à faire la part des choses… Je vois bien des combattants de notre caste utiliser le ninjutsu et je ne leur en veux pas. C’est logique, bien logique même, pour pouvoir survivre et combattre les yokai qui ont des capacités si dangereuses et étranges. La mention des démons jeta un petit froid chez la petite qui tourna la tête vivement vers moi. Même Sakura parut faire la moue. Seulement, je n’arrive pas à m’y mettre… Ce n’est pas ce que mon père aurait voulu pour moi. Je ne sais pas. Ma technique est bonne, très bonne même ! Je pense être un bon sabreur et mon manque de compétence diversifiée est pleinement compensé par mon iaido et mes techniques. J’ai reçu une arme spéciale de la part de notre Kage, preuve que je suis sur la bonne voie… Mais il me manque quelque chose. Je dois t’avouer que je ne suis pas pleinement satisfait, non pas à cause de mon style, mais une pièce n’est pas à sa place et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

    Une réponse franche qui amenait plus de questions encore… Très vite, je prenais le rebond pour ne pas subir un flot de demandes qui n’allait pas trouver de finalité.

    - Tu connaissais mon père ? Hachi. Je ne savais pas pourquoi j’avais besoin de rappeler son nom. Peur de l’oublier peut-être ? Il était comme moi, il cherchait juste à peaufiner son kenjutsu. Le beau geste, le geste efficace : Rapide, sûr, mortel pour son ennemi. Je ne sais pas si je lui arrive à la cheville et je ne le saurais jamais. C’était peut-être ça ? Un regard vers Yumi qui avait repris sa course effrénée avec le félin qui semblait s’amuser comme un fou. Il est mort quand j’avais cinq ans, je ne l’ai pas vraiment connu : Tout ce que je sais, c’est ce que m’a racontée ma mère. Depuis, j’imagine que je cherche à égaler l’image que j’ai de lui. C’est compliqué ce genre de choses.

    Mes yeux suivaient le mouvement des chevilles de la petite, sans un mot, je me levais pour attirer son attention. Lentement, je m’approchais d’elle pour lui dire, à l'abri des oreilles indiscrètes, quelques mots :

    - Apprends de ton père, ce sont tous des héros. Bien que Daisuke était vu par sa fille comme un mou, je savais bien que cela  n’en était rien.
    CEYLAN



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