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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t587-tadakastu-ganryu-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t614-carnet-de-tadakatsu-ganryu
    Tadakatsu Ganryu
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    Inventaire

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      Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
    Leur départ avait beau s’être organisé à la va-vite de nuit, nos trois compères traçaient leur route entre les plateaux et nombreux chemins escarpés que possède la Province des Hauteurs.  Après avoir contourné le Mont Oboe qui marquait la limite entre Neppu no Kuni et Takadai no Kuni, ils avaient enfin pu commencer leur ascension vers le village aux nombreuses mines d’or : Yama. Les décors qu’ils traversaient étaient certes  majestueux, les imposantes montagnes qui parsemaient la province ne se laissaient pourtant pas gagner aisément pour autant. Mais l’agilité et la vigueur des trois compères ne se laissaient pas entamer par la rudesse du chemin. Ganryu avait maintenant l’habitude de ce genre de vie à la dure. Partir sans dormir pour enchaîner des kilomètres sur plusieurs jours, cela faisait déjà pas mal d’années qu’il faisait ça pour le compte de l’armée de Seizan no Sato. Cependant, c’est l’état de forme de ses camarades du jour que le surprenait le plus. Il avait l’habitude de recevoir  des jérémiades de la part de la nouvelle génération. Jusqu’ici il avait toujours eu comme une sorte de préjugé sur les jeunes recrues, les jugeant bien souvent mous et fragiles. Or ce n’était pas du tout le cas pour Akari et Kunao. Les deux jeunes guerriers aux cheveux cendrés avalaient les kilomètres de dénivelé comme si de rien n’était. Ils avaient été soumis au même régime et rythme que le jonin du village caché des Montagnes Bleues, et pourtant à aucun moment ils ne donnèrent de signes de fatigue. C’était d’autant plus surprenant de la part de Kunao qui avait à peine eu le temps de remettre des dégâts causés par sa rencontre avec ce mystérieux Aiichiro. Si tout semblait rouler, il fallait espérer que la suite ne leur mette pas de coup au moral...


    Un éclair illumina tout d’un coup la nuit tandis que de violents coups de tonnerre accompagnaient sa venue. Bientôt, de lourdes de goûtes de pluie commencèrent à tomber, d’abords avec parcimonie, puis rapidement ce furent des trombes d’eaux qui s’abattaient sur Ganryu et ses amis. Il pleuvait littéralement des cordes, a tel point qu’on aurait dit que le ciel leur tombait sur la tête. On avait beau être en hivers, le climat des chaines de montagnes de Takadai no Kuni n’était pas le même que celui des Montagnes Géantes en pays seizanite. Le froid se faisait plus mordant au sud d’Onogoro qu’à l’ouest, et il n’était donc pas rare d’avoir de puissantes averses en cette région pour la saison. Le colosse de Seizan sentit rapidement qu’il était complètement trempé. Le couvert de la nuit ajouté aux chemins escarpés et au manque de visibilité que provoquait ce déluge nocturne rendait la route tout d'un coup bien plus dangereuse. Plus aucune torche ne pouvaient rester allumée sous la pression de la pluie. Le colosse de seizanite balaya alors la zone de son regard. Il sembla voir se dessiner les contours de ce qui semblait être une petite grotte. Le vent rendait ses mots difficilement compréhensible tandis qu’il criait en direction de ses camarades :

    -Oï !! La bà ! Je crois que j’aperçois une grotte. Venez nous allons nous abriter le temps que cette pluie se calme. Ca commence à devenir dangereux de continuer dans ses condition. Allons nous mettre au sec  !

    Ganryu s’élança alors avec ses camarades en direction de la grotte. Lorsqu’ils y pénétrèrent, l’obscurité qui y régnait ne permettait pas d’indiquer une quelconque activité sur les lieux. Maintenant qu’ils étaient abrités, Ganryu se saisit de sa torche qu’il avait soigneusement rangé sous son poncho au début de la tempête. Au moyen d’une pierre à feu, il alluma les bandelettes imbibées d’huile qui étaient enroulées au bout du bâton afin d’illuminer l’endroit. Puis d'un coup un bruit :

    Crack !

    - Bordel ! Qu’est ce que c’est que tous ces trucs ! Mais c’est un os humain ?!

    En effet, en allumant la torche, le colosse seizanite remarqua que ce qui venait de craquer sous son pied n’était autre que l’os d’un bras appartenant à un squelette humain. Il orienta alors sa torche dans de multiples directions pour constater que de nombreux ossements figuraient sur le sol de la grotte. On aurait dit une sorte de charnier. Peut importe ce qui se trouvait dans cet endroit, les trois hommes se situaient dans la partie de la grotte où les restes des repas étaient entreposés. Tenant d’analyser tant bien que mal cette situation on ne peut plus macabre, Ganryu s’adressa à ses deux compagnons :

    - Bon sang c’est bien notre veine, je crois qu’on est dans l’antre d’un Yokai… Décidément je sens que cette nuit va être longue. Restez sur vos gardes ! On va devoir vérifier tout ça. Je sais que c’était pas le plan, mais si un yokai non-identifié vie dans cette grotte, on ne peut pas repartir reprendre le cours de notre mission comme si de rien n’était.

    Il orienta alors sa torche en direction d’une allée qui semblait s’enfoncer dans la montagne. Se retournant vers ses camarades, son regard s’arrêta tout particulièrement sur Akari. Le colosse seizanite demanda alors au genin de Sakyuu :

    -Dis moi, peut être qu’on pourrait faire appel à tes tigres non ? Avec leurs sens aiguisés, ils devraient être en mesure de voir le danger arriver avant qu’il ne nous tombe dessus ? D’autant qu’on y voit pas grand-chose donc si ils voient dans le noir, ça sera très pratique.

    Le colosse et ses compères commençaient alors à avancer dans l’allée qui leur faisait face. A mesure qu’ils marchaient, un phénomène pour le moins surprenant se dessinait devant eux. A mesure qu’ils avançaient plus profondément dans la roche, d’étranges peintures dessinées sur les parois de la cavité commencèrent à apparaître le long de leur marche. On pouvait même distinguer le mot « faim » écrit à de multiples reprises avec ce qui semblait être du sang séché. Le colosse seizanite ne pu s’empêcher de lever un sourcil en signe de surprise face à cet étrange spectacle. Si ils avaient à faire à un yokai, alors celui-ci s’était trouvé une âme d’artiste. Non tout ceci ne faisait aucun sens ! Les yokais ne parlaient pas le langage des hommes, alors en maîtriser l’écriture  relevait d’autant plus du fantasme. Décidément de drôles de choses étaient en train de se passer dans cette grotte.  Quand tout à coup, un cri puissant, au son grave et rauque se fit entendre depuis le fin fond de la grotte :

    -Graaaaaaaand Frère ! J’aiii Faaaaaaiiiiiiiimmmmm ! Ramène moi repas grand frèèèèèèèèreeee !

    Le cri était encore lointain, retentissant depuis les profondeurs de la montagne. Peu importe qui venait de prononcer cette phrase, l’écho qui l’avait transporté jusqu’aux oreilles de nos héros indiquait que la grotte était très profonde. Et on avait beau avoir compris distinctement les mots prononcés par cette voix, son ton ainsi que sa puissance paraissaient à peine humaine. Ganryu se retourna alors en direction de ses deux camarades :

    -Bon je crois qu’on est pas au bout de nos surprises…Soyez près à tout, hors de question qu’on reparte avec des pertes… J'assure vos arrières, je compte sur vous pour en faire de même !

    Peut importe ce qui se trouvait dans le fond de cette mystérieuse grotte, les trois compères devaient tirer cette histoire au clair. Certes, cela mettait un frein à leur enquête mais les trois hommes ne pouvaient ignorer les étranges phénomènes qui avaient lieux sous leur yeux. Ils avaient beau être tombé par hasard sur cette grotte, qui sait où allait les mener cette nouvelle aventure.

    Genin de Sakyuu
    Akari
    Genin de Sakyuu
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    Akari
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      Objet: 5/10 ;Paire Poing lame 5 kunais avec chaine rembobinable. 1 katana, 1 potion de veritas
    Vient donc le moment de quitter le village à la douce odeur de poisson. N’en déplaise à Akari, il n’a guère pu vraiment eu l’occasion de pouvoir goûter à l’un des plats locaux. Mais c’est là une occasion de pouvoir faire cela au retour. Bien qu’il ne soit pas certains que les habitants viendront à le servir avec courtoisie. Contournant une grande montagne sur leur chemin ainsi que d’autres lieux emblématiques de la région. Le groupe s’enfonçait de plus en plus dans la région jusqu’à en sortir finalement.
    Encore une fois c’est un lieu que le garçon a déjà pu visiter, notamment lors d’une mission qui l’a mené dans d’autres villages de ce côté-là de l’Empire. Mais il ne peut pas vraiment s’avancer quant à leur localisation exacte sans consulter le moindre carte.

    Mais les Dieux ne sont pas cléments ni compatissants, car leurs dessins dépassent la compréhension humaine. Et tandis que le trio s’évertue à accomplir une noble quête. Torrents diluviens tonnerres et éclairs viennent parcourir les cieux et s’abattent même sur la terre des hommes. i nul éclair ne tape tout proche du groupe, la pluie ne les épargne pas.
    Mais le froid et la pluie de ces montagnes ne sont rien, car au Nord du désert se trouve certainement parmi les plus froides montagnes du continent. Même si par-delà la Mer il y a pire encore entre chaleur et froid.

    Puis le jonin, en charge de cette mission indique assez rapidement à Kunao et Akari la présence d’une grotte. Est-ce un don divin ? Ou bien le sort ne leur sera pas favorable ? Quoi qu’il en soit le jeune genin de Sakyuu ne risque pas de se faire prier. A l’intérieur ce dernier en plus d’indiquer la présence de la grotte vient à allumer une grotte pour aider le groupe à y voir un peu plus clair.
    Mais voilà que Ganryu marche sur ce qui ressemble à un os humain. Akari ne saurait dire si ces derniers dates d’il y a longtemps ou bien s’il est plus récent que ça. Il évoque même la possible présence d’un yokai. Une chose tout à fait possible, bien qu’il puisse aussi s’agir de cannibale se dit Akari en rigolant.

    Mais le coupant dans son délire, le jonin vint à lui demander quelque chose. Rapidement il lui demande s’il peut invoquer un tigre par ici pour leur indiquer si présence il y a d’un éventuel danger.

    -Eh bien vu la taille de la galerie je ne pourrais pas invoquer les plus gros de mes tigres. En revanche je peux très bien en invoquer un oui.

    Sans attendre le jeune homme effectue quelques mudras après s’être fait saigner très légèrement au niveau du pouce. Puis il appose sa main sur le sol ce qui ne manque de générer un sceau avant de laisser un nuage de fumée envahir la zone l’espace d’un court instant. Puis voilà que Kagami se retrouve devant la troupe. Sans un mot, il écoute les directives d’Akari qui sont claires.
    Le tout se résume en une vigilance et une surveillance sans faille que le tigre devra avoir.

    A mesure qu’ils s’enfoncent dans la chaine de montagnes, des dessins semblent apparaitre. Mais rien qu’on ne peut qualifier d’art. Tout cela étant d’un ennui, le garçon vient à bailler, même s’il n’oubli pas de mettre sa main devant sa bouche. Il faut dire que de pareilles situation il en avait connu quelqu’une et d’autant qu’il y en avait même eu des pires. Même si pour dire vrai il n’est habitué qu’à la folie humaine et non à celle d’un yokai.
    Une voix se faire entendre au loin, cette dernière parle de faim et de frère ou plus précisément d’un grand frère. Le jonin semble se préparer au combat, et Akari n’a pas pour sa part une posture de combat particulière si bien qu’il ne va finalement se tenir que comme il se tient à son habitude, mais il se tient prêt à esquiver les attaques pouvant venir dans sa direction.
    Ne reste plus qu’à savoir ce qui se trouve en ce lieu sombre.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    La colline à des yeux
    Avec Ganryu et Akari ─ Province des Hauteurs ─ Hiver 805



    "C'est quoi ce bordel ?"

    Les sourcils froncés, je regardais les ténèbres qui se découvraient prudemment devant nous... Si l'orage nous avait surpris, amenant notre petite troupe à trouver refuge dans une grotte, la suite devenait de plus en plus macabre et si la présence d'un Yokai n'était pas souligné par les propos de mon collègue juunin, j'aurais bien fait un petit saut sous la pluie histoire de partir le plus loin possible de cet endroit de fou. Soupirant, je déplaçais du pied ce qu'il y avait sur mon chemin : pierre ? os ? Je n'en savais rien et mes yeux restèrent prudemment fixés devant moi pour éviter de le découvrir. Ganryu avait raison sur un point, s'il y avait un monstre dans le coin, il fallait l'éliminer : C'était notre mission.

    La vie dans l'Onogoro n'était pas complétement noire. Les gens vivaient ici de bien bonne manière en s’accommodant des conditions climatiques : Tradition ? Accoutumance ? Résilience ? Pour le coup, les quelques locaux que j’avais croisés et qui n’avaient pas essayé de me faire la peau avaient montré un peu des trois. C’était chez eux, pourquoi partir ? Des générations entières avaient survécu dans la pauvreté autour d'une activité unique et pourtant si fragile... Qu’est-ce qui pouvait changer maintenant ? “Rien, ils ne cherchent pas à améliorer leur niveau de vie. Ils vivent ou survivent. Un mode de vie simple.” L'empereur apportait une certaine sécurité, mais subsistait toujours un risque, celui de l'ailleurs, du lointain. C’était presque admirable, de toute façon, je voyais mal la totalité de la démographie du monde se concentrer sur les plaines fertiles ou les côtes. Il fallait bien des malheureux dans le lot… Enfin, ils ne le voyaient pas ça. Les locaux n’avaient qu’assez peu de points de comparaison, ils ne savaient presque jamais qu’à quelques semaines de marche une autre vie s'ouvrait à eux. Il fallait juste partir ? Devenir vulnérable aux brigands, aux Yokai... Cette grotte, c'était l'un des risques qui empêchaient les gens de chercher une meilleure vie.

    Les dents serrés, j'avançais dans le tunnel obscur, écoutant méthodiquement les injonctions du colosse : La main sur la garde, je restais à la queue-leu-leu avec le tigre que Akari avait invoqué : C'était le guide, on était les touristes ! Et pour le coup, on faisait une vraie exploration... Artistique. Sur les murs, quelques dessins simplistes avec un message recopié, à multiples reprises :

    "Faim."

    Quelqu'un avait la dalle, assez en tout cas pour l'écrire partout comme un mantra... Je n'avais jamais entendu un Yokai parler, mais cette idée d'avoir toujours le ventre vide, je pouvais facilement la rapprocher à un monstre sanguinaire. "Quel enfer..." Proche de moi, le ninja du désert ne semblait pas s'y émouvoir et je le regardais, sourcilleux, comme si ce manque de réaction était le plus louche dans cette histoire. Cependant, il fallait bien parler de ça :

    - C'est quoi cette mer... Et une voix puissante coupa le silence minéral, coupa ma voix et coupa même mon envie d'être là, déjà vacillante. Avec du recul, c'était un cri sauvage et le son n'avait rien d'une lamentation... Un appel à la nourriture, un appel à son... frère ? Putain. Le langage de charretier hérité de Honoka n'était pas assez fleuri pour cette situation. On allait vraiment trouver quelque chose, et au son de sa voix ce n'était pas un petit garçon.

    Cette histoire prenait des allures un peu fantasque... Mais une chose était sûre, ce qu'il y avait au bout de cette grotte attendait quelqu'un, son frangin qui était dehors pour le nourrir. Me retournant, je scrutai l'obscurité qui nous avait recraché, avec la fine bande de lumière qui encadrait l'entrée, devenu sortie pour nous. Les nuages se devinaient, ainsi que les tonnes de flottes qui s'écoulaient sur les arbres, l'herbe et la pierre qui dessinaient l'embouchure de cette porte vers l'enfer. Pour l'instant, rien à l'horizon...

    "Pour l'instant."

    - Faut faire aussi attention à nos arrières, elle attend, cette... chose... Dans un endroit clos comme ça, être pris en tenaille se révélait une vraie galère et je n'avais pas envie d'être bloqué entre un tigre et Ganryu dans un combat.

    Nos armes ne nous permettaient pas de faire beaucoup de cadeaux à l'espace et l'immense épée de mon camarade pouvait à tout moment se bloquer dans les franges minérales qui nous encadraient. Le mieux loti restait Akari, mais avec tout un foutoir d'épéistes qui se gênaient mutuellement, il ne pouvait pas faire grand-chose.

    On était venu pour une histoire de contrebande, on virait considérablement vers l'horreur.


    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    Tadakatsu Ganryu
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    La tension continuait de monter d'un cran à mesure que le groupe s'avançait de plus en plus profondément à l'intérieur de la grotte. L'étroit couloir de roche qu'ils empruntaient, semblait ne pas avoir de fin. Pourtant la voix se fit d'un coup plus puissante, elle paraissait émaner d'une cavité située à une cinquantaine de mètres plus loin:

    -RAAaaaaahhhhhhhhhh  si tu ne reviens pas vite grand frère, c'est moi qui vais aller chasser le diner !

    Constatant qu'ils n'étaient plus très loin de la source de tout ce boucan, Ganryu se retourna vers ses deux jeunes camarades. Son regard était sérieux, faisant ainsi comprendre à Akari et Kunao qu'il allait être l'heure de passer à l'action. Le ton de sa voix avait beau être bas, presque chuchoté pour éviter  de se faire repérer, on pouvait sentir toute la concentration et la prudence qui animait notre capitaine du village caché des Montagne Bleues quand il prononça ces mots :

    -Tenez vous prêts... Peu importe ce qui se trouve au bout de ce couloir, on rentre en un seul morceau compris ? Protégez vos arrières à chaque instant. La source de cette voix se trouve juste devant. Je vais maintenant éteindre la torche pour éviter que "ça" nous voit arriver. Suivez moi et surtout, restons bien silencieux.

    Ganryu s'exécuta immédiatement en éteignant la torche au moyen d'un linge humide. L'obscurité était à présent totale. Les trois guerriers ne pouvaient plus se guider que grâce au sens du toucher. Le colosse seizanite ouvrait la marche. Lentement, il passait ses doigts sur les parois rocheuses afin de suivre la direction que prenait le chemin. Malgré le noir totale, Ganryu parvenait à rester parfaitement calme. Il avait l'habitude de participer à des missions nocturnes, c'était même sa spécialité. A la vue de la carrure du bonhomme, on aurait pu penser qu'il n'était qu'une simple brute sans réelles accointances pour les opérations discrètes. Pourtant, avant que Ganryu ne devienne obsédé par sa vengeance envers le culte de Jashin, il était connu pour mener à bien de nombreuses infiltrations et autres missions d'espionnage sous les ordres de son capitaine Mishima Shoto. Le couvert de l'obscurité était donc quelque chose de familier pour lui.

    Cependant à mesure qu'ils avançaient, une petite lumière commença à luire au bout du tunnel. Ca valait bien le coup d'avoir éteint sa torche... D'abord faible et à peine perceptible, la luminosité se faisait de plus en plus présente à mesure que les trois compères progressaient dans leur couloir de roche. Rapidement le couloir commença d'ailleurs à se faire de moins en moins étroits et la lumière illuminait légèrement les murs à nouveau. On distinguait le même genre d'inscriptions sur les murs que dans la grotte précédentes, cependant le sol n'était pas recouvert d'ossements comme avant. Ils arrivèrent tout d'un coup dans une petite grotte illuminée par deux grosses torches qui étaient accrochées au dessus d'une lourde porte en bois. Visiblement, le fond de cette grotte abritait une sorte d'habitation troglodyte dont nos trois amis venaient de trouver l'entrée. C'est d'ailleurs à ce moment que la voix se fit entendre à nouveau. Elle provenait de la pièce située juste derrière cette porte :

    -Gnnniiiii Je vais craquer grand frère ! Reviens vite ou je vais encore faire une bêtise !

    L'épaisse porte en bois était grossièrement fermée de l'extérieur grâce à un gros loquet en ferraille. Visiblement le "grande frère" en question ne tenait pas à ce que sont petit frère puisse gambader en liberté, et le maintenait ainsi enfermé dans leur planque. Il faut dire qu'avec ce qu'ils avaient entendu jusque là et les ossements observés plus tôt, il était surement préférable de cacher son cadet au reste du monde pour rester tranquille. Après avoir dégainé sa tueuse de dragon de sa main droite, Ganryu se retourna une dernière fois vers ses camarades. Sans leur parler, il désigna du doigt le loquet qui se trouvait juste à coté de lui. Il essayait ainsi de leur faire comprendre sans prendre le risque de se faire repérer, qu'il allait à présent ouvrir la porte. Il veillait donc bien à ce que ses camarades soient sur leur gardes avant de procéder à l'ouverture de la pièce. Une fois l'information clairement partagée par tous les membre de leur groupe, le jonin seizanite ouvra la porte.

    Un homme, rond et imposant se tenait de dos en face du groupe. Il semblait immense, encore plus grand que Ganryu. Il mesurait bien deux mètres trente pour au moins deux cent kilos, un véritable éléphant en somme ! Il avait l'air de se tenir la tête tandis qu'il émettait quelques gémissement hystériques, comme s'il luttait pour ne pas sombrer dans la folie. Attiré par le bruit de la porte qui venait de s'ouvrir, le géant se retourna en direction de l'escouade qui venait de pénétrer dans son antre, laissant apparaitre son visage tandis qu'il criait :

    Partie 2 : La colline a des yeux. [Ft Akari et kunao] 65dbd5b7

    -Te voilà enfin grande frère !!!! Gnééé!? Mais z'êtes qui vous !?

    L'étrange inconnu semblait désappointé par la présence de l'escouade dans son antre. Lui qui s'attendait surement à recevoir son diner, il affichait à présent une mine colérique, presque enragée en apparence. Sa langue pendait à la manière d'une bête affamée et un étrange tatouage y était inscrit. Rapidement, l'homme à l'allure monstrueuse sembla se mettre en position d'attaque. Ganryu eut à peine le temps de crier :

    -Attention il va passer à l'assaut !

    Le géant sauta d'un coup en direction d'Akari à la manière d'une panthère. Si le colosse seizanite était resté sur ses gardes jusqu'ici, il fut totalement surpris par la vitesse et l'agilité surhumaine du géant qui leur faisait face. Malgré l'apparence grotesque de ce mystérieux personnage, ils avaient visiblement à faire à un monstre de combat au corps à corps. Il arriva au contact du jeune genin de sakyuu en un clin d'oeil avant d'essayer de lui envoyer un puissant coup de poing dans l'estomac. La taille démesuré du poing de l'inconnu ne prévoyait rien de bon et si leur camarade ne trouvait pas rapidement un moyen d'esquiver ou d'encaisser, il allait déguster !

    -Peu importe qui vous êtes !!!! Vous êtes mon repas et je commence par le hors d'œuvre ! [Hrp: Il dit ça parce qu'Akari est juste plus petit en taille, il sait pas de quoi t'es capable bien sûr Wink ]

    Le ton de sa voix était malade, presque délirant. Il était clair que cet inconnu ne possédait aucune logique. Il ne semblait n'être qu'un simple animal enragé et venait d'engager le combat sans réfléchir une seule seconde. L'affrontement était maintenant lancé, comment allaient réagir nos trois héros face à cette situation ?

    Genin de Sakyuu
    Akari
    Genin de Sakyuu
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    Akari
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      Objet: 5/10 ;Paire Poing lame 5 kunais avec chaine rembobinable. 1 katana, 1 potion de veritas
    Le chef du groupe se décide à vouloir éteindre la torche, est-ce vraiment une bonne idée ou non ? Akari n’est pas certain de la chose car après tout cela leur offre en effet un moyen d’être un peu plus discret, mais face à une créature nyctalope ou bien pouvant user de sens surdéveloppé ou même de chakra pour détecter c’est certainement superflu. En plus de quoi cela a le désavantage d’ôter la vue au groupe. Mais nul retour en arrière n’est possible, le capuchon de fortune est déjà mis et la lumière n’est plus tout comme la flamme. Ainsi il leur faudra affronter les ténèbres de la grotte.

    Mais s’il n’y avait que les ténèbres cela irait encore. Mais derrière celles-ci se taire une créature apte à la parole et à un certain raisonnement et nul ne peut dire s’il s’agit là d’une chose pouvant servir d’allié ou d’ennemi. Quoi qu’il en soit, c’est par tâtonnement que le groupe s’avance en silence. Aucune peur ne s’empare du garçon car en définitive il n’a jamais vraiment craint l’obscurité. Était-ce étrange ? Peut-être, mais cela lui convenait pour l’heure de ne pas avoir de réaction humaine. Néanmoins on peut dire qu’il triche ne serait-ce qu’un peu car le voilà qu’il s’agrippe à la fourrure de son tigre pour pouvoir se diriger. Le félin assez imposant ne manque de bénéficier de quelques compétences assez utiles en ce genre de circonstances bien que cela n’offre pas non plus une sorte d’immunité à l’encontre des pièges et autre choses du genre. Fermant la marche, il comptait aussi sur Kagami pour observer leurs arrières.

    Chose qui ne fut guère utile finalement, car voici que le groupe se retrouve face à une maison taillée dans la pierre. De cette dernière se dégage une certaine lumière qui va permettre au groupe d’être plus mobile et plus assurée quant à ses pas et ses moyens de défenses.
    Après un bref signe qu’Akari eu à peine le temps d’apercevoir du fait de son inattention certainement, ou de sa trop grande concentration. Le jonin annonce l’ouverture de la porte et s’exécute par la suite.
    Rapidement un colosse se présente au groupe. D’un air peu joyeux, il vient subitement à attaquer et malgré la mise en garde de Ganryu. L’attaque qui se porte sur Akari vient à le surprendre, lui qui d’habitude réagit rapidement se retrouve avec des sens légèrement en retard sur son ennemi. Cependant, sa vitesse quant à elle est bien supérieur à celle du monstre. Dans une volonté singulière, Akari effectue une esquive à l’aide d’un simple appui sur le sol. Une esquive qui se voit avoir du succès bien que cela ne passa pas très loin de lui.
    Nul doute pour Akari, après cette attaque l’individu face à lui doit être rangé dans la catégorie des ennemis. Mais allait-il être capable de tuer quelqu’un, quand bien même ce dernier puisse être démoniaque. Ne pouvant s’attarder sur ce genre de question, le jeune homme vient à exécuter quelques mudras.

    De son mouvement en résulte un rayon de foudre qui vient directement s’envoler en direction de la créature. Étant donné son gabarit, Akari ignore si ce dernier est capable d’une grande esquive, néanmoins il présume que non. En revanche, il se peut que le monstre résiste à la chose sans que cela soit une certitude pour autant. Car Kagami connaissant très bien son partenaire vient à l’appuyer à l’aide d’une technique suiton qu’il ne manque pas de combiner avec la technique d’Akari. L’eau et la foudre se mélangent pour ne plus former qu’un torrent supraconducteur.
    Après quoi le duo qui s’évertue à rester à distance malgré l’étroitesse du lieu, va chercher à rester à distance pour pouvoir fournir au mieux un soutien.


    Résumé:
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    Fumiri Kunao
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    "Une maison ?"

    Si la lumière ne découvrait que des murs rugueux et vulgaire, c'est surtout la porte qui retenait mon attention et le gros cadenas qui bloqué le tout... Le responsable du bruit était derrière et quelqu'un voulait surement le retenir. Un danger ? Oui, vu sa voix et la démence qui proposait les dessins sur les parois de la caverne, le type... Ou la chose devait être enfermée.

    Je fus presque déçu qu'on ne le laisse pas la... Était-ce vraiment une bonne idée d'ainsi ouvrir la voie à cette malédiction ambulante ? Qu'importe, Ganryu ouvrit le passage et l'on put découvrir un homme colossal, autant par sa taille que par sa densité. Un gros morceau, comme je me plaisais à le dire, mais dans ses yeux sans pupille, je ne pus pas découvrir la moindre trace d'humanité. Non, ce n'était pas un Yokai que j'avais en face de moi, mais un homme... pour ce qu'il en restait. La faim, dévorante, palpitait à ses tempes et dans le creux de son ventre. Des petits sons, avant qu'il ne découvre notre présence... Il s'attendait à son parent, il rencontrait trois inconnus, mais la peur n'arriva pas : Une colère, immense, mêlé à cet appétit qui l'obligea à nous foncer dessus.

    Un bref instant, je pus apercevoir un tatouage sur sa langue... Mais ce n'était pas la priorité.

    "Quelle vitesse." Malgré mon entraînement, l'avertissement de Ganryu et le poids sans doute cataclysmique du bonhomme, il pouvait se mouvoir avec facilité vers nous... Enfin, vers Akari. Accompagné de son tigre, le ninja des sables était la première cible et le coup de poing proposé par le monstre dégoulinant, à la langue sortie comme s'il léchait l'air en quête d'un peu de viande, ne rencontra que l'air : Un appui réussi, qui laissa le temps au représentant de Sakyuu de faire des mudras pour frapper le baveux, avec l'aide de son animal-partenaire. Dans cet espace clôt, l'eau et la foudre illuminèrent la pièce et je me collais au mur pour ne pas prendre de dégâts collatéraux : Le liquide, maintenant chargé de chakra raiton, pouvait à tout moment m'éclabousser dessus. Serrant les dents, je plaquai ma main sur la garde de mon katana pour passer moi aussi à l'assaut : Si le monstre était rapide, je l'étais également et une brève respiration me permit d'atteindre, avec l'habitude, l'état de béatitude qui me permettait de combattre le plus en phase avec le bushido...

    C'était comme ça que je concevais mon kenjutsu.

    Mettant ma main libre et mon pied gauche contre la pierre froide, je me propulsais en avant pour atteindre l'adversaire après l'attaque chakratique de Akari : Si la pénombre était forte, on pouvait quand même voir derrière moi comme un flou, une rémanence du peu de couleur que je laissais dans l'espace. Dans cette pièce, le peu de distance que je pouvais traverser était centrale et je me jetais sur la créature en dégainant au dernier moment, ma technique de Iaido bien en place.
    Son poing était fort et sa tête inaccessible vu sa taille... Il me fallait alors faire un choix et, d'un clin d'œil, je sus quoi faire. D'un coup ultra-rapide de katana, j'essayais d'atteindre la base de son poignet droit où se trouvait les ligaments nécessaires à sa force et à la mobilité de cette paluche qu'il voulait mettre en contact brutal avec le corps de mon partenaire. J'étais toujours bien trop proche et l'haleine putride du résident des lieux ne me donnait guère envie de lui faire la causette, d'ailleurs lui non plus ne devait pas avoir envie de nous parler vu son attaque... Finissant mon attaque, je me retournais pour employer l'énergie cinétique de mon mouvement dans un mouvement plus ample et, au moyen d'un saut, je cherchai à toucher la base de sa gorge... ou de son torse, en tout cas ce qui liait sa tête au reste de son corps graisseux. Qu'importe si je touchais ou non, j'amenais mes pieds contre son ventre pour me jeter en arrière, sans doute pas bien loin ! Ce faisant, je pointai le bout de mon arme vers lui :

    - On va se calmer maintenant, gros lard, où je m'occupe de ta langue... Et tout ce qui peut te permettre de manger ! Je vais te faire maigrir, tu vas voir ! En combat, je changeais un peu de caractère... Docile et calme, je devenais plus volcanique dans l'adversité et le danger. La pluie n'avait pas apaisé le feu qui naissait en moi dans ces moments-là et je me retrouvais à insulter mon ennemi.

    Je n'allais pas me faire croquer par ce machin !

    Combat:

    CEYLAN



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    Tadakatsu Ganryu
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    Alors qu'il était témoin pour la première fois des capacités de son camarade de Sakyuu no Sato, Ganryu laissa échapper un petit sifflement en guise d'admiration. Si à première vue, le jeune genin du village caché de la provinces des sables chauds semblait s'être lui aussi fait surprendre par la rapidité de leur immense assaillant. Il avait néanmoins assez facilement esquivé son attaque au dernier moment. Il avait ensuite enchainé une rapide série de mudra et envoya un puissant raiton en direction de leur adversaire. Visiblement, Kagami n'était pas du genre à laisser son maître se faire embrouiller. Il combina alors une technique suiton à celle d'Akari et firent tous les deux mouches ! Le colosse s'arrêta net sur place :

    -GWAaaaaaa ! Ca fait mal ! Arrête ça tout de suite !

    Le puissant râle qu'il laissa échapper entre ses dents témoignait de l'effectivité de la technique conjointe d'Akari et Kagami. Ca n'avait certes pas suffit pour l'envoyer au tapis mais ça montrait que cet étrange individu n'était pas invulnérable. Il ressentait bel et bien la douleur et visiblement ça l'avait d'autant plus énervé. Bien sonné par l'attaque foudroyante, il s'apprêtait à poursuivre l'offensive en direction du genin aux cheveux d'argents mais ses pieds restèrent figés au sol. C'est pourquoi il ne sentit pas non plus Kunao arriver à toute berzingues dans sa direction. En même temps, comment aurait-il pu ? Ganryu lui même avait à peine senti le déplacement du chunnin seizanite. Il savait que Kunao était rapide, il en avait déjà fait les frais lors de leur combats d'entrainement, mais la vitesse avec laquelle il venait de se déplacer n'avait plus rien à voir avec cette époque. Il était clair que son camarde était à présent d'un tout autre niveau. D'un geste précis et maitrisé, il trancha le tendon à la base du poignet gauche de leur adversaire. Une gerbe de sang colora le sol terreux de l'habitation troglodyte tandis qu'un énième cri de douleur accompagnait cette nouvelle blessure.

    -GNiiiiiiiiiiiii Grand frère , j'ai mal !!!!

    Immédiatement le colosse enragé recentra son attention sur le jeune samurai. Il avait beau être une cible facile à toucher de par sa corpulence, il possédait un bon instinct pour le combat. L'étendue de la nouvelle blessure que lui infligea Kunao avec sa technique de iaido, lui fit instantanément comprendre qu'il devait se charger du sabreur.

    Owa mou shindeiru

    Hélas leur opposant ne le savait pas encore, mais il était déjà mort. Durant ce court laps de temps, le samurai des Montagnes Bleues avait eu le temps de faire un bond dans les airs. Heureusement pour lui, le plafond de la grotte était assez haut pour qu'il ne s'assomme pas en s'y cognant. Tentant d'anticiper l'attaque, le colosse enragé voulu s'élancer en direction de Kunao qui descendait en piqué vers lui. Il voulu armer un coup de poing désespéré en direction du bretteur, mais les répercutions de l'attaque d'Akari étaient encore plus que présentes.  Son corps refusa d'obéir aux ordres que lui transmettaient son cerveau. Il resta donc figé au milieu de son geste, un geste que Kunao esquiva sans soucis avant de lui trancher le coté de la carotide d'un bref mouvement de lame.

    -Bwwargggggh !

    Tandis que Kunao mettait un peu de distance entre lui et leur adversaire avant de lui gueuler dessus, il ne semblait pas remarquer tout de suite que son coup venait de mettre fin à l'affrontement. En effet, leur mystérieux adversaire tentait tant bien que mal de retenir le sang qui s'écoulait abondamment de sa plaie béante à la gorge. On sentait qu'il s'étouffait en même temps qu'il essayait de parler. Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux tandis qu'il paniquait. Il était passé de monstre à l'allure terrifiante, à celui d'un gros bébé en l'espace d'une attaque. Il pleurait de plus en plus à mesure qu'il perdait son souffle.  :

    -Graaaaaannnndddd Freeeerrreee.... A l'aide.... Pitié.... Je ne veux pas mourir...

    Ce furent là ses derniers mots. L'homme à l'apparence gargantuesque s'étala de tout son poids, face contre terre. Il laissa échapper quelques râles incompréhensibles avant de rendre son dernier soupir. Ganryu avait admiré le spectacle en restant complètement inutile. Lui qui devait chapoter la mission, il se sentait presque en trop devant tant de talent. Chassant brièvement cette pensée de son esprit en secouant sa tête, le colosse seizanite leva l'oeil en direction de Kunao avant de lui dire sur un ton quelque peu ironique:

    - Heu je crois que tu peux t'arrêter là avec tes menaces. Tu viens de lui trancher la gorge sur le coup... Il ne risque plus trop de poser de problèmes maintenant qu'il est refroidi.

    Ganryu jeta un ensuite un regard curieux en direction d'Akari et de son tigre avant de continuer son propos toujours sur le même ton :

    - De toute façon je crois que l'attaque combinée d'Akari et Kagami lui avait déjà grillé le cerveau. On aurait dit qu'il était incapable de faire quoi que ce soit après l'avoir encaissée. Et ben, on peut dire que vous n'avez pas vraiment besoin de moi... Bon en tout cas voilà un problème qui s'est réglé rapidement, bravo.

    Le jonin de Seizan no sato fit quelques pas avant de s'agenouiller au niveau de la tête du colosse inconscient. Il posa brièvement deux doigts sur la base du cou de leur adversaire afin de prendre son pouls. L'homme était bel et bien décédé. Ganryu laissa alors son regard divaguer sur l'étrange pièce qui les entourait. On y trouvait du mobilier rudimentaire en bois telle qu'une table et quelques chaises, ainsi que des étagères vides le long d'un mur. Plusieurs paillasses crasseuses repliées dans un coin servaient de lits aux membres de cette étrange fratrie. Une cheminée creusée dans le mur semblait leur servir de foyer à cuisine à la vue de la grosse marmite en fonte qui se trouvait juste à coté. D'ailleurs en parlant de repas, le grand frère chargé de revenir avec le souper du jour risquait de ne pas tarder à rentrer. Quand cette pensée traversa son esprit, Ganryu eut tout à coup une idée :

    -Que diriez vous de tendre un piège à son frangin ? Vue l'apparence du petit frère et les ossements qu'on a croisé plus tôt, le grand frère doit pas être du genre à préparer des salades... Bien évidemment je vais m'occuper d'envoyer un corbeau shinobi à Teito pour les avertir des l'existence de cet endroit. Cependant on peut pas laisser un autre taré du même genre se balader dans la nature. Je vous propose qu'on aille l'attendre à l'entrée de la grotte, à moins que vous ne vouliez l'attendre ici ?

    Ganryu reposa son regard sur la table les chaise avant de partager le fond de sa pensée avec des deux camarades.  

    -Je vois quatre chaises, dont une plus grosse que les autres. J'imagine que c'était celle de ce gros tas. A supposer que lui et son grand frère en question ne soient pas les seuls membres de cette famille de dégénérés, on risque potentiellement d'affronter plusieurs adversaires. Je vous laisse décider, c'est votre affaire avant tout. Alors, où voulez vous leur tendre un piège ?

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    La situation est plus étrange que prévu car voilà que les ninjas on fait preuve de peu de modération face à un ennemi qui semblait redoutable. Mais qui en réalité n’était rien d’autres qu’une fourmi se prenant pour un Dieu dévoreur d’Homme. A terre, un bras en moins, la gorge tranchée et avec des traces de brulures. On pouvait dire que cela sentait presque le cochon grillé dans la petite maison de grotte.
    Le jonin propose de tendre un piège à l’encontre du frère de l’ennemi récemment apparu. L’idée peut être bonne mais le trio a une mission a accomplir avantout.Mais le dilemme se pose alors, Akari peut-il vraiment laisser un potentiel danger libre dans la nature et qui cherchera à venger la mort de son frère ou bien alors faut-il résoudre le problème maintenant pour éviter de futurs peine aux gens qui croiserons sa route. La réponse semble évidente si ce n’est qu’elle ne prend pas en compte le devoir du ninja dans son ordre de mission.

    Le doute commencer à s’emparer du garçon. Il écoute tout de même Ganryu dans l’espoir que ce dernier puisse venir à le convaincre de faire un choix. Mais le jonin fait mieux que cela, si le plan n’est pas vraiment un plan, il décide tout de même de prendre une décision à la place d’Akari. Le grade du jonin prime sur la conscience du garçon et cela vient concilier sa conscience et son devoir.

    -L’attendre à l’entrée de la grotte ? Pas sûr qu’il se pointe si ont agi comme ça. Peut-être justement l’attendre derrière cette porte ? Surtout s’ils sont quatre comme tu le penses.

    Une idée comme une autre de la part d’Akari, mais ce n’est pas le plan le plus précautionneux qui sont. Car si la surprise sera l pour les ennemie qu’ils ne pourront pas prévoir la présence des ninjas à l’intérieur de la maison du grand gaillard au sol. Les hostiles seront peut-être au nombre de trois.
    Ainsi ils se battraient à nombre égal, un pour chacun. Si le niveau de ces derniers est semblable à celui du grand au tapis. Alors tout devrait bien se passer, à l’inverse si ces derniers sont plus coriace sou compétent ou même encore plus intelligents, le trio risque de passer un sale quart d’heure.

    Ainsi l’idée d’Akari reste basique mais c’est une idée comme une autre si jamais rien ne vient auprès de ses comparses.

    -Après si l’un de vous maitrise des techniques de Doton on peut peut-être poser un piège pour les enfoncer dans un trou. Ou bien même si l’un de vous possède une un outil pour entraver on peut s’en servir pour entraver temporairement un ennemi pour le saisir plus aisément. Enfin dans le cas où ils sont au moins deux comme le sous-entend le nombre de chaises.

    D’autres possibilités qu’évoque Akari, bien que sa conviction en ces dernières ne soit pas vraiment grande. Finalement l’idée de rester derrière la porte semblait être la meilleure idée qu’il ait pu proposer à ses camarades.
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    Fumiri Kunao
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    Baissant ma lame, un peu désappointée, je regardais le produit de nos attaques : Si Akari avait grillé le gros, je l'avais découpé comme un jambon... Du sang maculé le sol, alors qu'un peu de chair évacué par les mauvais interstices. Soupirant, je rengainai le tout : Je l'avais cru plus fort qu'il ne l'était, et plus résistant. "J'y suis peut-être allé un peu fort."

    - On aurait pu l'interroger, s'il ne nous avait pas défié comme ça... Sur ces mots, Ganryu avait éludé, validant le fait que Akari aurait suffi. Le pauvre colosse semblait un peu penaud devant l'action qui s'était interrompue aussi vite qu'elle s'était lancée. On va avoir l'occasion de se battre, tous ensemble. Effectivement, le grand frère allait revenir et devant nous se dressait quatre chaises... Donc, il restait trois individus qui devaient être de la même santé mentale que le cadavre imposant à nos pieds. Prenant la suite de Ganryu, j'examinais plutôt le tatouage sur la langue... Qui se fait tatouer ici ? Un simple murmure, pour moi-même, c'était étrange, mais je laissais de côté ce point puisque je n'avais rien pour comparer... Il me fallait les frangins, ou les sœurettes ?

    Un peu malgré moi, j'imaginais la tronche des jeunes filles issus du même patrimoine génétique de cette vache morte... Ce n'était pas beau à voir. La proposition du Seizanjin me coupa dans mon élan : Un piége ? C'était pas bête et Akari proposa quelques plans : Les attendre, mobiliser le ninjutsu ou un outil pour se faciliter le travail. Me relevant, je posais ma main sous mon menton, pensif, pour en sortir les éléments de la chose :

    - On a des informations : Quatre chaises, qui nous renseigne sur un nombre relatif d'individus, mais il peut y en avoir plus... Comme moins. Par contre, on sait de source sûre que quelqu'un va revenir et que jusqu'à preuve du contraire il va penser que ce tas de merde est en vie. Je descendais progressivement de mon état plein d'adrénaline, il me fallait encore un peu de temps pour reprendre un langage plus châtié. On a le choix, mais cela peut nous porter préjudice : En terrain découvert, s'ils sont plus que nous ils auront l'avantage... Mais on pourra utiliser notre avantage et notre vitesse pour nous. Si l'on reste içi, on peut contenir la menace en les bloquant s'ils veulent s'enfuir, mais si ça dérape... On est foutu, nous. D'un mouvement de tête, je répondais à Akari : Je ne maitrise aucun ninjutsu, en fait pour tout te dire, mais tu as du le remarquer, ma seule utilisation du chakra, c'est pour booster mes capacités... Rien d'autre. Nullement honteux, je donnais clairement mon registre pour ne pas qu'on soit surpris de mon incompétence en tant que shinobi. J'ai un katana, un tantô, et rien d'autre... Cela par contre, c'était dommageable. Une petite bombe, quelque chose pour s'enfuir ou mieux attaquer, cela ne mangeait pas de pain ! Reprenant mon interrogation : On pourrait les piéger. Un ou deux se place dehors, les laissant passer pendant que les autres restent ici pour les accueillir. On les prend en tenaille, comme ça on profite de la surprise, de l'espace restreint et on les étouffe complétement !

    L'idée était tentante, mais il fallait le vote et l'accord des deux autres protagonistes de cette histoire... Et surtout que tout se passe bien, discuter alors qu'à tout moment, ils pouvaient débouler, c'était assez marrant à y repenser !

    - Vérifiez bien leur langue... C'est suspect leur truc !


    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    Un piège à base d'habilités doton ? C'était une bonne idée que proposait Akari  à première vue. Hélas nos deux soldats seizanites n'étaient pas du tout versés dans l'art de la manipulation élémentaire. De plus la nature du chakra d'Akari étant le raiton, il fallait donc que le groupe ait recours à une autre stratégie. En revanche le jeune génin sakyuuyan n'avait pas manqué de signaler que les combattre à l'extérieur de la grotte risquait de gâcher leur effet de surprise. En effet si notre petit groupe de héros se faisait repérer avant que leurs ennemis ne pénètrent à l'intérieur de la cavité, ils risquaient de pouvoir prendre la fuite. C'est d'ailleurs un détail que ne manquant pas de pointer du doigt Kunao. Le jeune samurai semblait approuver l'idée de les attendre à l'intérieur. C'était surement la meilleure solution pour éviter de se retrouver désavantagés. En effet même si Ganryu et ses amis étaient entrainés, ils ne connaissaient pas les montagnes de la Province des Hauteurs dans lesquelles ils se trouvaient. Si la stratégie venait à échouer, ils seraient alors lâchés en terrain inconnu.

    Le chunnin de Seizan proposa alors à ses deux acolytes  l'idée d'une stratégie en tenaille. L'un d'entre eux servirait d'appât en attendant à l'intérieur de l'habitation, pendant que les deux autres couperaient toutes possibilités de retraite à leurs ennemis.  Cette idée plu immédiatement au colosse des Montagnes Bleues. Il porta sa main à son menton en signe de réflexion avant de répondre :

    -Les prendre en tenaille me parait être une bonne idée. A mon avis si l'un d'entre nous doit servir d'appât, il vaut mieux que ça soit moi. De ce que j'ai vu, vous êtes plus rapides que moi. En cas de tentative de fuite, vous serez largement en mesure d'intervenir pour les empêcher de filer.

    La porte d'entrée de la pièce était toujours ouverte. Ganryu balaya l'endroit du regard. Les seules sources lumineuse qu'on y trouvaient étaient le feu de cheminé présent dans la pièce, ainsi que les deux troches situées à l'extérieur de la pièce. Après une petite seconde de réflexion le capitaine de Seizan proposa d'exécuter la stratégie imaginée par son camarade d'une certaine manière :

    -Etant donné qu'on bénéficie de l'effet surprise, je vous propose d'utiliser l'obscurité des lieux à notre avantage. Si on éteint les deux torches situées au dessus de la porte à l'extérieur, la seule source lumineuse sera ce feu de cheminé là bas. Ca devrait vous permettre de pouvoir facilement les prendre par surprise si vous restez tapis dans l'ombre de la grotte à l'extérieur de la pièce. D'autant plus si ils ont les yeux rivés sur moi d'entrée de jeu. Je vais me mettre en évidence dans leur champs de vision, ça devrait occuper leur attention assez longtemps pour vous permettre de prendre l'initiative.

    Il restait le détail de ce mystérieux tatouage présent sur la langue de l'homme que ses compagnons avaient mis hors d'état de nuire. En effet cette mystérieuse marque ne présageait rien de bon. A quoi pouvait-elle bien servir ? A première vue on aurait dit une sorte de sceau, dans le genre de ceux qu'utilisent  les combattants spécialisés dans le fuinjutsu. Ganryu était assez familier de ce genre de techniques. Son maître Mishima Shoto était un combattant spécialisé dans cette branche. Il avait donc eu l'occasion d'observer ce genre de techniques un bon nombre de fois. Cependant il n'avait encore jamais croisé ce type de symboles. C'est pourquoi il confirma les propos de son camarade sur un ton sérieux :

    -Tu as raison, on ne sait encore rien de la nature de cette marque. D'instinct, je dirais que ce sceau correspond à une technique de fuinjutsu, mais je ne peux rien affirmer... Si jamais vous voyez ce genre de marque sur le corps de ce "grand frère" ou autre, méfiez vous en. A mon avis cette marque n'était pas là par hasard. En ce qui concerne le gars que vous avez buté, je pense qu'il n'a juste pas eu le temps de s'en servir.

    A peine avait-il terminé sa phrase, que plusieurs voix se firent entendre d'assez loin. Elles provenaient de l'entrée de la grotte, tout au bout du long couloir que nos héros avaient emprunté pour parvenir jusqu'à la planque :

    - Ohé Buta ! On a ramené la bouffe de c'soir ! J'espère que t'as pas trop faim mon gros, la chasse n'a pas été bonne !

    -Gyaaaaaaaaaaaaaahhhh lachez moi bande de dégénérées !!!

    - Oh aniki lui dit pas ça où il va encore nous laisser que des restes ce gros porc !

    -Ouais Bokurri a raison ! Si tu lui dis ça, il va encore rien nous rester et moi aussi j'ai la dalle ! D'autant que c'est moi qui l'ait capturée cette beauté. Allez ma belle fais moi un bisous !

    -GNiiiii vous approchez pas de moi sale monstre !

    -Gyahahahahaha qu'est qu'il y a ma belle, c'est mon visage qui te dégoute ?

    -Arrête d'effrayer notre repas Inujo, ça donne un mauvais goût à la viande !

    Ganryu fit immédiatement signe à ses camarades qu'il fallait rapidement se mettre en place. En même temps qu'il attirait leur attention, il leur chuchota non sans une certaine urgence dans la voix :

    -Merde ils ont une otage, va falloir composer avec cette variable. J'ai compté trois voix d'hommes en plus de l'otage. Ils pourraient  être plus nombreux méfions-nous. En tout cas, on a pas le temps de réfléchir à une autre stratégie... On part sur le plan de Kunao ! Je vais servir d'appât comme prévu. Allez vite éteindre les torches situées dehors et mettez-vous en position. Vous devriez pouvoir vous cacher facilement une fois la lumière éteinte. Notre priorité est de sauver cette otage par tous les moyens. N'hésitez pas à les envoyer en enfer si vous n'avez pas le choix. Allez maintenant, déployons nous !

    Ganryu attendit que ces deux compagnons aillent éteindre les torches pour se cacher à l'extérieur de la pièce. Il se dirigea alors vers la table qui se trouvait à coté du feu. Le colosse dégaina sa tueuse de dragon avant de s'assoir sur l'une des chaise, bien dans l'axe de la porte d'entrée afin d'attirer un maximum le regard. Bientôt les bruits de pas se rapprochèrent du piège tendu par nos trois héros. Ils n'était plus qu'à une cinquantaine de mètres. On avait même pu entendre le bruit d'un ossement craquer au loin sous les pas d'un des individus. Alors qu'ils marchaient jusqu'ici à peu près en silence on entendit tout d'un coup l'un d'eux dire :

    -Hey, pour les torches de la porte d'entrée sont éteintes ?! Oh Buta ?! T'as fais quoi encore espèce de gros tas !

    -Pitié laissez moi partir, je vous promets de ne jamais rien dire...

    -Ta gueule toi ! T'es le diner, et les diners ça parle pas !


    Vlan

    Un bruit de gifle se fit entendre. Les ennemis et leur otage étaient maintenant sur le point de pénétrer dans la partie de la grotte où se cachaient Kunao et Akari. Quand ils pénétrèrent dans la cavité, la faible lumière du foyer qui brulait depuis l'entrebâillement de la porte leur illumina brièvement le visage. Alors qu'ils dépassaient maintenant les positions où étaient cachées Kunao et Akari, les deux soldats en embuscades pouvaient observer leur apparence. (ça veut dire que maintenant vous êtes dans leur dos et vous leur bloquez la sortie mais ils ne vous ont pas repéré)

    Partie 2 : La colline a des yeux. [Ft Akari et kunao] Demon-Slayer-the-tragic-story-of-Gyutaro-and-Daki.webp Bokkuri, il porte des lame à sa ceinture. Il semble assez petit, de la taille d'Akari. C'est surement le plus jeune. Code couleur = Olive
    Partie 2 : La colline a des yeux. [Ft Akari et kunao] Avatars-000332753035-tuddbl-t500x500 C'est celui qu'ils appellent "grand frère". Il est le plus grand, presque de la taille de Ganryu. D'étrange griffes pendent à sa ceinture et il porte un masque de masochiste. Il porte l'otage sur son épaule. Il s'agit d'une jeune femme normale, surement une fille de paysan du coin. Code couleur = Vert
    Partie 2 : La colline a des yeux. [Ft Akari et kunao] 6164 Inujo est de corpulence normale, un peu comme Kunao.  Il ne porte pas d'armes à la ceinture mais ses dents sont étrangement pointues. Code couleur : Marron

    Immédiatement attiré par la lumière du foyer qui brillait juste derrière son dos, les yeux des trois hommes se posèrent donc sur la silhouette de Ganryu. Le soldat de Seizan semblait les attendre tranquillement assis, faisant preuve d'un calme olympien. Le plus jeune d'entre eux prit alors la parole :

    -Oh t'es qui toi ?! Hey..... Mais c'est Buta là Bas part terre ! Qu'est-ce que t'as fait à notre frère toi ?!

    Tandis que le cadet venait de dégainer ses dagues et s'apprêtait à foncer sur le colosse qui se tenait maintenant debout devant eux, l'homme aux dents pointues l'arrêta net en passa son bras devant lui:

    -Attends Bokkuri, je sens quelque chose de bizarre !

    Il semblait avoir senti le piège arriver donc il fallait agir vite pour conserver l'effet de surprise. Cependant ce plan serait-il efficace maintenant que l'un d'entre eux les invitait à rester sur leur gardes ? Tout dépendait de comment notre groupe de héros allait gérer son embuscade.

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    Le plan se mettait doucement en place. Les idées fusaient à droite et à gauche. C’est sans attendre que des voix se font entendre à l’extérieur. Nul doute qu’il doit s’agir du grand frère. Et parmi eux se fait entendre la voix d’une jeune femme. La malheureuse dans un acte quelque peu emprunt de résilience certainement, demande tout de même à ses ravisseurs la lâcher. Mais tout comme Akari le pense, elle doit savoir que c’est là une demande assez vaine de sa part et qui n’aboutira à rien de bien en ce qui la concerne. Tout au mieux ils viendront à l’ignorer tout au pire ils viendront à servir.

    Le grand frère n’est par ailleurs spas tout seul et deux complices l’accompagne comme a pu le suggérer Ganryu précédemment en parlant des chaises présents non loin de l’étrange personnage qui les a attaqués et qui git au sol. Se parlant familièrement entre eux, ce n’est pas un langage correct en présence d’une dame se dit Akari. Et grâce à une seule phrase on pouvait connaitre le sort de la demoiselle. Loin d’être enviable pour qui que ce soit, il est évident que le trio va intervenir afin de venir châtier l’autre trio de malfaiteurs. Mais reste à savoir encore comment vont se passer les choses.

    Akari s’empresse alors d’éteindre les torches en suivant les instructions de l’homme qui dirige la mission. L’obscurité se fait plus complète. Pas un son de ne sortait de la bouche d’Akari ni même de ses déplacements pour peu qu’il soit assez discret pour cela. Heureusement la grotte avait permis d’amplifier les voix des malfrats, laissant l’occasion au duo de genin de pouvoir se mettre en place à l’extérieur de la grotte. Torches éteintes, il ne restait plus qu’une seule source lumineuse. Eh bien qu’il est question de sauver l’otage, Ganryu ne manque pas de préciser qu’il est préférable de les prendre vivant, bien que si nécessaire la mort peut être donnée.

    La mort une chose que n’a pas vraiment pu offrir Akari. Car dans le cas du gros, ce dernier n’était pas vraiment mort après ses coups. Ce fut donc bien la lame de Kunao qui avait achevé le boulot. Cette fois-ci il devrait certainement porter un coup décisif à son adversaire.
    Sur le seuil de la porte ou non loin, une baffe raisonnait dans la grotte. Ce fut le geste qui résultait des pleurs de la victime.

    Mais les frères semblent se douter d’une chose étrange malgré la surprise qu’ils ont de voir leur frère au sol la gorge tranchée et la présence du colosse de Seizan juste à côté. Sans attendre Akari se met en mouvement et décide de passer à l’attaque. Il vaut mieux bénéficier de l’effet de surprise et d’agir selon le plan, car attendre pourrait mettre les individus dans une position plus forte.
    L’assaut est donc donné. De son côté Akari décide de se concentrer sur le petit aux couteaux. Prenant une personne du même gabarit que lui. Ce n’est pas quelques mudras qu’Akari ouvre les hostilités en déployant un clone de raiton. Ce dernier se rue alors vers sa cible dans le vain espoir de venir l’affronter au corps-à-corps.

    Pendant ce temps Kagami qui n’avait que suivre l’ombre du garçon vient à projeter des aiguilles de suiton en direction de l’ennemi en question. Une double attaque mêlant les éléments, la distance, le corps-à-corps et la surprise. Les éléments car bien que quelques coups aillent dans la direction de l’homme avec le vain espoir de toucher. Le clone viendra à s’autodétruire, provoquant ainsi une explosion de taille moyenne de foudre qui avec les aiguilles de suiton viendront renforcer les techniques pour finalement faire subir à l’homme ce que son frère a pu subir. Bien que cette fois-ci il y est l’espoir de pouvoir paralyser l’homme sans le tuer.
    Par la suite le duo se tient prêt à réagir à la moindre attaque qui puisse venir assaillir le tigre ou le genin.


    Résumé:

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    "Quand faut y aller..."

    Le piège se refermait sur le trio démoniaque qui avait déboulé dans le tunnel : Seul problème, le facteur d'une otage dans le coup compliquait un peu tout. La vitesse était nécessaire, puisqu'au milieu des combats, elle pouvait se prendre un coup malencontreux ou un sadique pouvait la blesser pour nous faire reculer... Ou juste s'amuser ? Vu la dégaine des acolytes du gros, ils étaient du genre mauvais. "Des clichés." En mission, il ne fallait pas s'attacher à la nuance et surtout pas dans un boyau sombre avec des gens qui voulaient bouffer de la donzelle...  
    Ainsi, placé dans les ténèbres d'un recoin, je pouvais observer la pression passer : Un grand type, qui pouvait faire de l'ombre à Ganryu et qui disposait de la force nécessaire pour transporter le bétail humain, suivis de deux plus petits et moins impressionnants... "Mais dangereux quand même." Quand on voyait Akari, on n'imaginait pas la puissance chakratique qu'il pouvait avoir et les dégâts qu'il causait en association avec son félin de compagnon. Ainsi, je devais me méfier des trois ensembles, ou séparément.

    Un frisson s'activa dans mon dos quand ils entrèrent dans la pièce, découvrant le juunin mais surtout le cadavre de leur frangin... Je n'avais pas de frère, mais je pouvais imaginer que ça créais quelques émotions de voir ainsi un bout de viande tant aimé. Il fallait agir vite et, émergeant de ma cachette, je pus entendre vaguement l'un des types prévenir les autres de quelque chose d'étrange... On allait être repéré. De l'œil, je vis Akari faire la même chose que moi : Sans même se parler, ils étaient coordonnés. Ce qui montrait les grandes capacités du jeune genin ! L'arme encore dans son fourreau, je fonçais sur le frère qui avait une bonne ouïe, ou un bon odorat ? En tout cas, celui qui avait flairé le piège.
    La construction du lieu ne permettait pas tellement de choisir ses cibles, mais je pouvais sans doute me faufiler pour attendre ma proie : Déjà dans mon dos, un grand chambardement signalait le début de la frappe de mon camarade à l'arrière, Ganryu n'allait pas attendre plus, car depuis l'affrontement avec le gros mangeur, il semblait vouloir avoir sa part dans le chaos !

    Profitant de la surprise, relative, je fonçais au milieu du regroupement de connard en mobilisant toute ma vitesse : ils étaient occupés à autre chose, sans doute, car je vis une effigie de Akari, un peu flottante, débarquer sur ma gauche... Qu'importe, puisque je restais concentré sur mes appuis en ne laissant derrière moi que des restes de ma présence.

    Arrivant sur la position du guet, je remarquais ses dents qui étaient anormalement trop pointues : Vu la viande qu'ils consommaient, c'était presque logique, mais un bref instant, j'eus froid dans le dos en l'imaginant me chopper le bras. Serrant mes propres quenottes, je bondissais sur lui pour lui mettre un coup de genou dans le plexus : je n'étais pas un adepte du taijutsu, mais je cherchais plus le choc que la vraie efficacité technique. L'énergie cinétique m'aiderait sans doute à combler le manque... La main sur le fourreau, je dégainais dans le même mouvement pour chercher à lui porter un coup à la tête, une simple frappe horizontale puisque ma jambe risquais de subir l'entaille si je prenais un autre angle !

    - Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !

    L'affrontement était lancé !

    Combat:



    CEYLAN



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    -Qui je suis ? Je suis le gars qui s'est occupé de faire mordre la poussière à vot' gros tas de frère ! Et vous êtes les prochains sur la liste les rigolos !

    Ganryu se leva de la chaise sur laquelle il était assis. Il tenait sa grande épée pointée en direction de la fratrie de dégénérés. On aurait dit que l'imposante tueuse de dragon ne pesait rien tellement il la tenait avec facilité. Son regard était plein de défie et son visage affichait un large sourire en guise de provocation.  Bien évidemment, il mentait et la mise hors d'état de nuire du plus gros des quatre frères était le fruit du travail conjugué de Kunao et Akari. Cependant le jonin seizanite espérait bien profiter de cette provocation pour conserver l'attention de leurs adversaires braquée sur lui. Cela n'avait d'ailleurs pas manqué d'énerver le plus petit des trois frères qui mordit complètement à l'hameçon :

    -Répète un peu ça ! Je vais t'étriper pour ce que tu viens de dire !!

    Le jeune Bokkuri s'élança en avant malgré la mise en garde de son frère Inujo. Il aurait du écouter son frères car cette erreur allait lui couter très chère. Le piège mis en place par notre escouade de héros pouvait maintenant se refermer sur leurs adversaires. Au moment où le cadet des trois frères s'élança, sa route fut tout de suite coupée par un clone d'Akari. L'effet de surpris était total et le malfrat ne put esquiver les coups que lui portait le clone au corps à corps. A chaque impact, on entendait grésiller l'électricité qui composait la structure du clone. On ne pouvait qu'imaginer la douleur qui s'emparait du système nerveux du pauvre Bokkuri à cause des décharges laissées par chaque impact. C'est pourquoi il ne vit pas non plus technique suiton de Kagami arriver dans son dos. Il faut dire que la présence du félin était restée complètement indétectable jusqu'ici. Il ne manquait plus qu'un joyeux feu d'artifice pour clore le tout :

    Kaboom

    -GWaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrgghhh!

    -Bokkuri !!!

    Le corps encore fumant du cadet s'écroula au sol sans qu'il ne prononce un seul mot. Akari et Kagami venaient littéralement de le griller sur place avec une nouvelle attaque combinée. Décidément l'association de leurs attaques était dévastatrice. Au même moment où les aiguilles de suiton avaient percuté le dos de l'adversaire d'Akari, le clone avait immédiatement explosé en arc électrique. Provoquant ainsi une impulsion électrique qui ne laissa aucune chance à Bokkuri. Après cet enième constat de la puissance du jeune genin de sakyuu, Ganryu se sentit soulagé de l'avoir avec lui et non pas l'inverse.

    Hélas pour lui, Kunao n'eut pas la même chance dans sa tentative d'embuscade. Il faut dire qu'Inujo semblait être le plus alerte des trois énergumènes. Il avait senti le piège arriver à la différence de son petit frère. C'est pourquoi quand le chunnin de Seizan lui porta un coup de genou en direction de l'estomac, il fut en mesure de se saisir de sa jambe. Puis profitant de l'élan qu'avait mis Kunao dans son mouvement, il retourna l'explosivité du samurai contre lui en le projetant grâce à une puissante planchette japonaise.

    Même si grâce à ses compétences Kunao n'aurait surement aucun mal éviter de subir des dégâts en retombant au sol, ce geste permit à Inujo de mettre à nouveau de la distance entre eux. C'est pourquoi son coup de sabre passa de justesse à quelques centimètres des dents acérés de son adversaire.  Sans le savoir, le chunnin aux cheveux cendrés venait de s'en prendre à un spécialiste de taijutsu. Son expérience au corps à corps lui avait permis de s'en sortir au dernier moment.  L'homme aux canines démesurées s'empara alors de l'otage qui était sur l'épaule de son grand frère. Il la fit tomber au sol, puis se saisissant d'une des lames qu'avait laissé tomber Bokkuri en perdant connaissance, il glissa le tranchant du couteau sous la gorge de la jeune fille avant de hurler :

    - Oh les trous d'ucs ! Tout le monde s'arrête ou je lui tranche la gorge sur le champs !!!

    -Non pitié ne me faites pas de mal, je vous en supplie !

    Zbam

    -Ta gueule toi ! On t'a déjà dit de la fermer ! Ohé Aniki, Bokkuro comment il va ? Tu peux vérifier si il est toujours en vie ? T'inquiètes si l'un d'entre eux moufte, j'égorge cette souillon !

    Inujo venait d'envoyer une grande gifle dans le visage de la jeune femme, ce qui la fit taire sur le champs en la faisant tomber dans les vapes. Mine de rien, ses menaces créèrent un moment de silence et d'accalmie dans la pièce. Le grand frère se baissa alors au niveau de Bokkuri qui gisait par terre afin de prendre son pouls. Il tourna la tête vers son frère et répondit :

    -Il est encore vivant ! Il est juste complètement dans les vapes. Buta en revanche...

    Le plus grand des trois frère se redressa alors et faisait à présent face à notre colosse. Il porta ses deux immenses mains à sa ceinture pour se saisir de la paire de griffe qui y était accrochée. Il s'équipa et prit une étrange posture de combat. Son regard se porta alors sur le corps de son frère qui gisait aux pieds du capitaine du village des Montagnes Bleues. Se yeux s'attardèrent notamment sur l'imposante flaque de sang séchée qui entourait la tête du macchabé. Il redirigea tout d'un coup son regard droit dans celui de Ganryu:

    Partie 2 : La colline a des yeux. [Ft Akari et kunao] Voldo_10

    -On dirait bien que Buta y est passé... C'est vraiment toi, où c'est un de ce petits fumiers qui l'a tué?

    Ganryu jaugea du regard l'étrange personnage qui le défiait. Malgré son apparence lovecraftienne, le gus n'impressionnait pas plus que ça notre héros. De plus, avec maintenant deux adversaires sur quatre  hors d'états de nuire, leur groupe avait l'avantage numérique. C'est pourquoi le ton de sa voix était grave, inquisiteur et plein d'assurance :

    -Qu'est-ce que ça peut te foutre ? On a qu'à dire que c'était un travail d'équipe... Toi et tes frangins vous vous y connaissez en la matière, je me trompe ?

    L'homme continuait de le défier tout en maintenant son étrange position accroupie. Il avait beau mesurer dans les deux mètres, il semblait raser le sol. Il effectuait d'étrange mouvements, à la manière d'un serpent que l'on charmerait avec une flute. Le ton de sa voix était assez aigue, mais son ton ne manquait pas de fermeté :

    -Oh tu entends ça Inujo ?  On a à faire à un petit malin. Je comprends pourquoi Buta s'est fait avoir par une bande de fourbes dans votre genre. Notre frère était du genre naïf, on pourrait même dire que c'était un gros abruti. Mais vois-tu, chez nous la famille c'est sacré. Vous n'allez pas repartir sans payer ce que vous avez fait à nos frère de vos vies !

    Ganryu leva un sourcil pour montrer sa surprise. Il envoya un bref regard en direction de Kunao et Akari qui fermaient toute possibilité de retraites aux deux hommes. Certes la présence de l'otage avait de quoi mettre en confiance le duo de frères encore debout, pourtant ils se trouvaient bel et bien cernés. C'est pourquoi Ganryu continua de répondre à son opposant en gardant la même attitude qu'auparavant :

    -Je crois que tu n'as pas bien compris la situation. Vous êtes cerné et en sous nombre toi et ton petit frère. On est au courant pour le cannibalisme, on a découvert les ossements dans la grotte. Maintenant qu'on a trouvé votre planque, je vais vous laisser deux choix. Soit vous vous rendez gentiment et vous verrez le prochain levé de soleil de derrière les barreaux. Soit vous choisissez l'autre option, mais je serai vous j'éviterais....

    -Gyahahahahaha !

    C'est alors que le frère qui tenait la jeune fille sous le joug de son arme se mit à rire. Il pointa sa lame le long de la pommette de la jeune fille, toujours à moitié assommée par tous les coups qu'elle s'était pris. Il passa alors légèrement la pointe contre sa joue, et du sang commença à s'écouler le long de la petit entaille qu'Inujo venait de lui faire. Il fixa Akari et Kunao d'un regard presque malade avant de s'esclaffer :

    - Je crois que c'est toi et tes petits soldats qui ne percutez pas la situation ! Vous avez beaux être rapides, vous ne le serez jamais assez pour m'empêcher de l'égorger ici et maintenant. Ohé vous deux les jeunots, écoutez moi bien ! Premièrement vous allez rappeler ce tigre qui vous suit. Je suis pas con, je sais ce qu'est une invocation alors vous aller me faire le plaisir de le faire dégager ! Ensuite vous allez jeter vos sabres par terre et vous tenir à carreaux. Je vous laisse dix secondes, pas une de plus ! Dix ... Neuf .... Huit ....  

    Lorsqu'il entama son décompte, Inujo ne put s'empêcher d'afficher un sourire malsain qui ne laissait présager rien de bon. On aurait dit qu'il n'attendait qu'une chose, c'est que quelqu'un tente d'intervenir pour qu'il tue cette pauvre jeune femme. Sentant que la situation allait tourner au vinaigre et que les deux hommes étaient prêts à tout, Ganryu leva tout d'un coup la voix :

    -Oï ! Ca va calme toi, ne lui fais de mal !

    Le capitaine seizanite jeta sa lourde épée au sol en signe de coopération. Notre colosse était sûr d'une chose, si une  personne était assez rapide pour intervenir dans cette grotte, ce n'était certainement pas lui. Si il tentait quoi que ce soit de l'endroit où il se trouvait, il n'avait aucune chance d'empêcher Inujo de trancher la gorge de son otage.  Encore une fois, il ne pouvait qu'espérer qu'un de ses compagnons accomplisse un petit miracle. Le tortionnaire pointa alors du doigts Akari et Kunao avant de réitérer ses menaces :

    -Allez à vous deux maintenant ! J'ai pas finis de compter ! Huit... Sept .... Six.... Cinq...


    Malgré leur infériorité numérique, la présence de cette otage avait obligé Ganryu à cèder sous la menace des deux frères. Mais qu'en était-il de ses compagnons ? Qu'allaient faire Akari et Kunao d'ici la fin du compte à rebours ? Avaient-ils un plan pour sauver la jeune fille en détresse ?  A moins que son destin ne les préoccupe guère et qu'ils n'optent pour une option moins chevaleresque ? Ou bien allaient-ils tout simplement coopérer eux aussi ?  La suite des évènements se situait entre les mains de nos deux héros.

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    L’attaque ou plutôt l’enchainement d’attaque semble avoir eu raison de l’homme qui git inconscient sur le sol. Un de moins et nul mort à déplorer pour l’heure, hormis celle du premier des frères croisé bien évidemment. Bien qu’encore une fois, cette mort-ci n’est pas du fait d’Akari bien qu’il ait pu y participer à sa manière en aidant à neutraliser le cannibale. C’est alors que des cris se font entendre dans la grotte ne manquant pas de jeter un certain silence.

    Comprenant rapidement la situation et comme pouvait certainement s’y attendre chacun des trois membres des forces armées de l’Empire. Les malfrats et meurtriers viennent à user de leur otage pour faire pression sur les agents respectables que sont les deux samurais et le ninja. Chose qui est surprenante, car si l’on écoute bien le propos on peut facilement trouver chez les samurais de l’honneur. Tandis qu’à l’inverse chez le ninja il est là plus question de fourberie.
    C’est ainsi que face aux menaces, le jonin en charge vient à baisser ses armes. Une chose qu’un jonin dans la branche des ninjas n’aurait jamais fait. Car le code des ninjas est strict, la mission passe avant tout et même avant la vie d’une innocente. Et si la mission du trio ne se trouve pas vraiment ici, il n’y a nulle raison de risquer cette dernière en offrant la vie des trois hommes sur un plateau.

    C’est ainsi qu’Akari décide d’agir et cela sans le consentement de ses camarades qui ne manqueront pas de l’engueuler après certainement. Lorsque le colosse vint à jeter son arme au sol, un énorme fracas se produisit. Ce dernier résonnant l’espace d’un instant dans la grotte, Akari en profita pour bien replacer ses pieds sur des appuis convenable.
    Continuant son décompte et tourné vers Akari et Kunao, l’homme attend du duo de faire comme Ganryu. Si Akari n’observe pas les mouvements de son camarade pour agir en conséquence. Ce dernier s’exécute et renvoi Kagami. Vint alors un nuage de fumée dense mais bref qui se forme. Profitant de ce dernier, Akari s’élance rapidement vers sa cible en passant par le plafond. Si est rapide est son mouvement et si légères sont ses foulées que l’homme laisse une image rémanente de lui là où il se trouvait l’espace d’un instant. Pendant sa course il en profite pour exécuter des mudras et une aura électrique apparait dans sa main droite. Depuis le plafond il bondit sur sa cible, tête en bas. D’une main il cherche à attraper le bras de l’homme qui tient la lame menaçant la dame et qui permettra plus facilement de créer un arc éléctrique entre ses deux mains à travers le corps de l'homme. Et de l’autre main il prépare une technique de raiton à impact en visant le cœur. Si la technique bien dosée peut ralentir les battements d’un cœur pour provoquer un état de fatigue intense et une mauvaise respiration, mal dosée elle peut entrainer la mort de la cible si l’on vise son cœur. Et l’attaque d’Akari comme beaucoup d’autres de ses attaques est particulièrement mal dosée du fait qu’il se contente de relâcher sa grande réserve de chakra sans qu’il n’en soit une bonne maitrise.
    Si l’opération est un succès l’homme compte bien réceptionner la dame et s’éloigner assez loin avec cette dernière. Et cela afin de la mettre à l’abri.


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    J’avais raté, sur tous les points.

    Mon attaque, la surprise du groupe et maintenant la vie de l’otage était en danger… La lèvre endolorie par une morsure sévère, je regardais sans pouvoir faire quelque chose la menace se poser sous la gorge de la pauvre dame. Un frère était au tapis, mais il en restait deux et leur avantage était certains avec la fille entre leurs mains.
    Il fallait poser nos armes, nous rendre en gros et le chef de l’équipe céda bien vite : Notre rôle était de protéger les civils, quitte à nous mettre en difficulté. Qu’est-ce qui nous disait qu’il allait tenir parole, une fois désarmé ? Rien, mais je pouvais comprendre le colosse dans la finalité de ne pas prendre de risques. Sans un mot, ni un mouvement superflu pouvant amener une issue dramatique, je lâchais le katana en signe de soumission. Suivant la voie du juunin dont le bruit de l’arme retentit dans toute la grotte. Pour Akari, il fallait ramener le tigre dans son espace chakratique autre… Je ne connaissais rien aux invocations, mais le type en face de moi devait connaître au moins les bases, notamment celle sur l’origine et les moyens de conjurer ces créatures aux compétences élémentaires.

    Il n’avait pas d’arme et la confrontation s’équilibrait une fois le félin parti. Observant la scène, je cherchais à réconforter du regard la femme qui n’avait que ses yeux pour pleurer : Un voile insistant devait l’empêcher de s’enquérir de mon support, ou bien c’était c’était inutile dans cette situation. Je m’étais aussi délesté de mon tantô apparent. Bien que vulgaire, ils n’étaient pas bêtes et l’arme courte allait bien vite être vu et donc demandée au sol.
    De toute façon, l’homme qui retenait l’otage avait bien des couteaux pour lui… Comparer ainsi les tailles n’était pas dans mes habitudes, mais c’était presque admirable ! Pour autant, ils ignoraient totalement l’arme démoniaque qui était cachée dans mon dos, sous l’épaisseur de vêtements qui m’avait couvert de la pluie.

    Ils n’étaient pas des yokai donc la compétence spéciale de ma lame était inutile, mais son caractère coupant pouvait toujours servir… De plus, j’avais l’avantage de la surprise. Un petit bruit surgit quand le ninja des sables évacua son coéquipier et le nuage fut l’occasion pour lui de passer à l’attaque. Je ne m’attendais pas à son action et je ne pus agir qu’avec un temps de retard, comme les agresseurs. C’était dangereux, terriblement dangereux même ! L’otage pouvait clamser à tout moment dans l’urgence de la réaction. S’embarrasser de sa vie devant ce type d’assaut pouvait être une erreur et je ne me trompais pas en m'élançant aussi sur le preneur d’otage.
    Au-dessus de moi, Akari surgit pour bondir sur le preneur d’otage et engager un raiton pour le bloquer et le blesser. Prenant la mesure de la décision, je réorientais ma foulée pour me diriger vers le gros morceau qui attendait, peut-être aussi surpris que nous de l’occasion. Prenant une grande respiration, je laissais mon énergie se déverser dans mes jambes pour foncer, laissant derrière moi un flou artistique, sur ma cible. Pendant que le bas s’activait, mon bras vint se porter dans mon dos pour agripper la garde de La Traductrice et sortir le tout d’un geste peu subtil. Qu’importe si je déchirais un pan de mon vêtement, l’important n’était pas là.

    - Ganryu ! Appel peu subtil pour que le grand dadais se lancer aussi dans le chaos ambiant… On avait perdu le tigre, mais sa disparition avait laissé une opportunité qu’il fallait saisir.

    Ma cible était grande et forte, je devais donc viser un point faible que personne ne pouvait solidifier : Un biceps ou un torse pouvait être résistant, mais pas une gorge et c’était cette zone que je visais avec la lame courbée de mon arme. C’était suffisant ? Peut-être pas et c’était peut-être au juunin de finir le travail si je n’arrivais pas à achever cette boule de muscle.
    Je faisais confiance au ninja des sables pour réussir son entreprise, mais c’était à moi de permettre que l’autre gêneur ne vienne pas à la rescousse de son frère, quitte à faire barrière de mon corps…

    L’avantage de la surprise pouvait vite se transformer en drame… Il fallait juste définir l’acte correct dans la pièce tragique.
    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    Tadakatsu Ganryu
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    Comme dit l’adage : Quand il faut y aller, faut y aller ! La manœuvre d’Akari incarnait parfaitement ce modeste proverbe. En rappelant Kagami, la dés-invocation du yokaï avait laissé traîner dans les airs cette fumée caractéristique qui d’habitude l’accompagne. Le jeune Genin de la Province des sables chauds avait profité de la présence de cette fumée comme d'une diversion, pour enchainer avec une attaque fulgurante. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait pris tout le monde à contre pied, son équipe comme ses adversaires. La vitesse et l'explosivité de ses mouvements se révélèrent une fois de plus d’une précision à couper le souffle. En s’élançant d’abord en direction du plafond de la grotte, d’un pas agile le sakyuuyan s’apprêtait ensuite à fondre sur Inujo à la manière d’un oiseau de proie capturant son repas. Son regard absorbé par l’image rémanente qu’Akari avait laissée dans son sillage, l’homme aux dents pointues n’avait pas senti le genin aux cheveux d’argents le contourner pour arriver dans son dos. D’un mouvement habile, Akari maîtrisa le bras qui tenait l’arme d’une main avant d’envoyer une puissante décharge électrique qui grilla sur place le preneur d’otage de son autre main.

    -Gwarrrrrrggll !

    Le corps d’Inujo se raidissait instantanément sous l’influence de l’attaque. Heureusement pour la jeune femme qui lui servait d’otage, il l’avait lâchée au dernier moment quand son regard s’était laissé piéger par l’image rémanente d’Akari. Sans cette simple coïncidence, la pauvre femme aurait partagé le même sort que son ravisseur.

    - Non Inujooooo ! Bande d’enfoirés ! Je vais tous vous buter !!!

    Le plus âgé des trois frères laissa éclater sa colère des suites de l’intervention d’Akari. Alors qu’il se focalisait sur le genin et s’apprêtait à tenter de poignarder d’un coup de griffe de métal, il du rapidement se reconcentrer sur Kunao qui s’était lui aussi décidé à passer à l’action. A voir l’expression déterminée qu’affichait son compagnon d’escouade sur son visage, Ganryu comprit immédiatement qu’il allait « envoyer la sauce comme on dit ». Cependant son adversaire faisait preuve d’un bon instinct sur le moment, en lançant une sorte de contre attaque en direction du chunnin des Montagnes Bleues. Rien qu’à la vitesse de sa réaction, on pouvait sentir que cet étrange personnage était un spécialiste du corps à corps. D’un mouvement félin, il s’apprêtait à s’élancer pour contrer Kunao. Mais l'effet de surprise généré par la manœuvre d'Akari leur donnait bel et bien l'avantage, et ça Kunao l'avait comprit. C'est pourquoi il s'était lancé d'un pas décidé vers leur ultime adversaire tout en appelant son capitaine en renforts.

    - Compte sur moi !

    En effet, Ganryu ne comptait pas rester de marbre face à la réaction de ses camarades. L'occasion d'en finir était belle et bien là, et il fallait la saisir ! S’il était trop loin pour agir au contact, il ne manqua pas d’user de la seule « arme » dont il disposait pour le combat à distance. Concentrant alors son énergie, le colosse de Seizan parvint à complètement ouvrir ses tenketsus afin de libérer son fluide dans l’espace environnant. Tandis que le chakra de Ganryu émanait sous la forme d’une vapeur noirâtre tout autour de son corps, l’ainé des trois frères senti alors comme un pression s’exercer sur ses muscles. Son corps se congestionna l’espace d’une seconde sous l’effet de l’aura du jonin de Seizan. Mais cette simple seconde lui hélas fut fatale. Elle avait suffit à ralentir son élan pour anéantir le momentum de réaction.

    Schilng*

    Laissant une imposante effusion de sang dans son sillage en se détachant, la  tête du doyen des trois frères décolla dans les airs pendant que son corps s'écrasait au sol. D’un rapide swing d’une étrange épée à l’apparence courbée, le chunnin de Seizan venait de le décapiter d’un bref revers de son arme.   Un cri strident se fit entendre alors entendre :

    - Kyaaaaa !!! Mais vous êtes totalement fous ! J’ aurais pu y rester bandes d’incoscie…

    Bam*

    Sans attendre, le colosse de Seizan assomma l'otage qui était devenue hystérique, d’un léger coup sur l’arrière de la nuque. Il la prit ensuite délicatement dans ses bras avant qu’elle ne retombe au sol, puis il la posa contre la paroi de la grotte. Il plongea alors son regard dans celui de ses compagnons avant de leur dire :

    - Je sais que ça peut paraître violent, mais croyez moi c’est pour son bien et celui de nos tympans…

    Après avoir allongé la jeune femme, le colosse des Montagnes Bleues se dirigea vers le corps inanimé d’Inujo. Il lui prit rapidement son pouls avant de se retourner en direction de ses amis et de leur dire :

    - On dirait que celui-ci est encore en vie. Il respire et son cœur bat. Par contre il ne risque pas de se réveiller avant un moment… On peut dire que tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère quand tu utilise ton raiton. Bon attachons les, lui et le plus jeune. Y'a peu de chances qu'ils reprennent connaissances avant un moment, mais on sait jamais.

    Une fois les deux criminels bâillonnés, Ganryu prit un homme sur chaque épaules avant de se tourner vers ses camarades et de leur dire d'un ton légèrement gêné :

    -Je vais porter ces deux tarés jusqu'à l'entrée de la grotte. Comme vous avez fait tout le boulot, c'est le moins que je puisse faire. Je vous laisse porter l'otage. Une fois sortis, j'enverrai un corbeau shinobi vers Teito pour qu'ils viennent nettoyer tout ce bordel et mettre cet endroit sous clef. On est dans leur juridiction après tout. C'est à eux de gérer tout ce merdier....

    Ils prirent alors le chemin de retour qui les mena rapidement à l'entrée de l'a grotte. Le soleil s'était levé et la matinée venait tout juste de commencer. La pluie de la nuit s'était effacée au profit d'un ciel azuré sans nuages. Une fois à la sortie de la grotte, Ganryu posa les deux cannibales au sol avant de commencer à rédiger son rapport. Pendant qu'il écrivait, il ne pouvait s'empêcher de repenser à l'attitude d'Akari. Si leur jeune compagnon leur avait permis d'agir grâce à son intervention, sa témérité aurait pu couter la vie de l'otage. Même si cette jeune femme ne représentait pas grand chose aux yeux de Ganryu, ce genre d'initiatives pouvait se révéler à doubles tranchants. Il se garda de faire un commentaire sur les méthodes de son jeune ami. Après tout il n'était pas du genre à chercher la petite bête, il attendait d'en voir un peu plus avant de juger le garçon aux cheveux cendrés. Sa force n'était plus à prouver, mais il lui fallait en voir un peu plus pour savoir s'ils pouvaient se faire confiance.

    Ganryu porta ensuite son regard sur l'étrange épée qu'avait utilisé Kunao plus tôt. L'arme lui faisait la même impression que celle que lui avait montré Tadake Kyoshiro le jour où il avait forgé sa tueuse de dragons. Curieux d'en savoir plus sur cette lame qu'il avait gardé cachée jusque là, Ganryu lui demanda :

    -Dis moi, cette arme ton dos. Elle n'est pas une simple épée courbée, je me trompe ?

    Tout d'un coup un gémissement se fit entendre. Bokkuri, le plus jeune de cette fratrie de dégénérés venait de reprendre conscience. D'une voix faible, à peine audible, il baragouina :

    -Mhmf.... Où je suis.... Bordel qu'est-ce qui s'est passé ?


    Genin de Sakyuu
    Akari
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    Violent face à l’injustice que l’otage évoque au travers de bruyants propos. Ganryu vient à assommer cette dernière pour une raison qui échappe à Akari. Mais le moment n’étant propice aux questions. Il fallait avant tout se concentrer sur le trio. Ganryu se contente simplement de justifier que cela est pour le bien de tous, bien que le dernier mot dit suggère que cela soit surtout pour le bien de ses tympans. Vérifiant l’état d’un des assaillant, ce dernier semble en vie. Au moins Akari n’a pas eu raison de qui que ce soit cette fois-ci.

    Le fait d’avoir épargné une vie ne soulage pas pour autant le jeune genin. Car en définitive il semble s’être parfaitement habitué à tout ceci. Mais est-ce une bonne chose ? Pour un ninja il est certain que cela l’aide à réaliser sa profession, mais pour humain ? Le jeune homme de part son âge ne devrait même pas à réfléchir à tout ceci. Et c’est ainsi qu’un malaise né en lui, un malaise qu’il ne garde que pour lui et qui ne sort pas. Pas même par-delà ses expressions faciales. Toujours aussi timide et avare en mots, le jeune homme ne montre aucune différence dans son fonctionnement quotidien.

    Au moins Ganryu se propose pour porter le duo de mécréants. Une chose qui rassure Akari, car avec eux sur ses épaules il n’était pas certains de pouvoir rester impassible face au dilemme qui le submerge peu à peu. Le colosse souhaite aussi informer Teito de tout ce qu’il vient de se passer. Une bonne idée, au moins cela permettra au groupe de pouvoir continuer sa propre mission sans se détourner de cette dernière pour s’occuper du cas des prisonniers.
    Hors de la grotte, l’astre solaire a pointé le bout de son nez.

    En pleine rédaction, Akari sentait comme le regard de Ganryu sur lui sans qu’il ne puisse savoir si c’était réellement le cas. Mais ses soupçons s’envolaient quand le grand homme vint à poser une question à Kunao. La question porte sur l’épée du garçon, et Ganryu semble prétendre qu’il s’agit là plus que d’une épée.
    Quoi qu’il en soit Akari écoute d’une oreille tandis qu’il préfère se concentre d’autant plus sur l’otage afin de vérifier que tout aille bien pour elle. Si cela se trouve Ganryu avait peut-être tapé un peu trop fort sur sa nuque. Mais bien qu’inconsciente tout semblait bien aller pour elle.

    C’est là que l’homme ou plutôt le mécréant vient à s’éveiller de son inconscience. Se demandant ce qui a bien pu se produire. Il ne semble pas encore pleinement conscient ni même réaliser qu’il est pieds et poings liés. Mais l’interrogatoire n’étant pas une discipline dans laquelle le jeune homme est à l’aise. Il ne compte pas vraiment s’y essayer laissant ce plaisir à Ganryu ou bien à Kunao. D’autant qu’en plus de n’avoir jamais pratiqué cela, il n’a même jamais assisté à la moindre séance d’interrogatoire.
    Akari se demande alors à quoi cela peut bien ressembler. S’installant proche de la femme, il pose sa sacoche sous la tête de cette dernière pour lui apporter un maigre confort avec que sa voix ne reprenne de plus belle pour critiquer l’œuvre des militaires. Mais d’ailleurs Akari se demande pourquoi elle a pu critiquer la chose. Il y repense de plus en plus jusqu’à se souvenir du propos de la demoiselle qui lui reproche d’avoir mis sa vie en danger.
    Il est vrai que la technique raiton aurait pu ricocher sur elle, mais cette dernière n’étant pas puissante, elle aurait simplement fini comme là avec le coup de Ganryu. Après tout, le mécréant avait pris la majorité de la décharge, et quant à elle une simple partie aurait été perçue. Même si le garçon doit bien avouer qu’il ne s’attendait pas à ce que la charge en question soit aussi forte que cela.

    Se remettant en question en plus des autres questions qui viennent assaillir son esprit. Le jeune ninja se contente d’observer ses camarades et voir comment les événements vont tourner avec le réveil du mécréants. Peut-être même que la femme viendra à se réveiller. Il faudra alors veiller à sa sécurité tout en s’assurant qu’elle ne vienne pas se venger à l’encontre des criminels.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    La colline à des yeux
    Avec Ganryu et Akari ─ Province des Hauteurs ─ Hiver 805


    "Impressionnant"

    Si je n'étais pas visé par l'émanation chakratique du juunin qui m'accompagnait, la brume générée par... Comment il avait fait déjà ? Me fit quand même un petit effet. Je ne savais pas si c'était la surprise, ou bien la pression exercée par sa puissance, mais je sentis mon bras raidir sous cette technique bien étrange. Je ne savais pas que Ganryu était du genre à utiliser son chakra autrement que pour le renforcement physique, comme moi en somme. Si j'avais senti la compétence, la cible de notre attaque croisée fut totalement saisie par l'effroi ou l'écrasement mental et sa nuque ne devint qu'un terminus de son corps quand ma lame saisit la peau, les nerfs, les muscles et les os dans un concerto presque parfait. Il restait le sol qui peignait les murs d'incivils dessins.

    - Une bonne chose de faites. Absolument pas sensible à la miséricorde, je me retournais vers l'ennemi de Akari qui gisait au sol, ponctué de quelques sursauts... Je n'avais pas envie de me frotter aux éclairs du garçon, en tout cas, c'était rudement efficace !

    Peut-être pas au gout de la jeune femme qui commença à hurler et Ganryu se faufile derrière elle pour l'assommer, les yeux écarquillés j'avais assisté à la scène, me demandant si on n'était pas passé dans le camp des méchants avec cette manœuvre... Certes, on l'avait surpris pas mal en attaquant tous ne même temps, mais on l'avait sauvé non ? Peut-être que Akari l'avait touché dans son entreprise ? Me rapprochant, je ne vis pas forcément de blessures ou de brûlures apparente.

    - Elle a eu plus peur que mal... Elle ira mieux à son réveil. Pas forcément d'accord avec la dynamique de mon chef, je ne pouvais toutefois pas revenir en arrière. Il faudra bien lui expliquer à son réveil.

    Le juunin annonça que certains avaient survécu, pour autant je ne m'inquiétais plus : Ils avaient eu leur dose. Cependant, il fallait ne référer à la capitale et le colosse eut tôt fait de sortir un parchemin pour évoquer par écrit le tout. "Va falloir expliquer ce qu'on fait là, aussi." Rengainant mon arme, dans mon dos, j'allais ramasser mes biens laissées à terre par la manœuvre de chantage des deux connards. Très vite, je récupérais ma panoplie du parfait petit samouraï : Une arme longue et une arme courte, pour toutes les situations.
    Tout d'un coup, l'évocateur de cette brume sombre me posa une question sur l'arme que j'avais utilisé : Ricanant, je ressortis Yakusha des pans de mon pantalon. L'arme était belle et on n'imaginait pas le secret qu'elle cachait, même si je n'avais pas l'occasion de l'utiliser dans cette mission bien... Humaine.

    - Ça ? Eh bien... Le Kage me l'a confié, je ne saurai trop te dire pour quoi. Pas la peine de se vanter. Elle me permet de donner des ordres aux Yokai, des choses simples, mais actuellement je ne pense pas pouvoir plier un Oni à ma volonté... Peut-être juste des gobelins ? C'est déjà ça, et au moins, elle coupe ! Ce n'était pas mon arme principale, ni même secondaire. Cacher dans mon dos, elle ne servait pour moi que pour sa capacité spéciale... J'avais deux autres lames pour me risquer à les perdre. Ce type d'arme, on ne pouvait pas la sortir comme ça. C'était mon joker pour cette situation épineuse, au moins elle a servit pour cette mission. Remettant celle-ci à sa place, je rendais la pareille à mon compagnon d'infortune. Et toi, cette brume étrange qui a écrasé le décapité ? Je ne te savais pas capable de ce type de prouesse. Tu ne cesses de m'étonner. Souriant amicalement, j'entendis dans mon dos le grognement d'un homme qui se réveillait...

    On avait des clients.

    Ni une ni deux, je me jetais sur l'allongé pour lui mettre le genou sur le plexus, appliquant délicatement mon tantô sous la gorge pour l'empêcher de faire des bêtises, mais aussi pour le forcer à parler :

    - Alors ? Ça fait quoi d'être du mauvais côté du poignard cette fois ? Tu vas nous expliquer un peu ce que vous faisiez dans cette grotte, tes frères et toi. Resserrant l'emprise et faisant gouter une larme de sang sous le fil de mon arme, je lui faisais comprendre que certaines choses n'étaient pas portés à la négociation. La main libre lui attrapa les cheveux pour l'empêcher de tourner la tête et découvrir le corps de ses pairs. La possibilité d'être le dernier en vie pouvait le pousser à ne rien dire. Si tu veux, on peut te faire parler en torturant tes frangins, ou bien juste en les butant... C'était la finalité que vous réserviez à la demoiselle, fils de pute. Je me demande comment a fait ta mère pour enfanter de pareils dégénérés... La consanguinité a bien des mystères, dis donc. Dans un rôle taillé pour moi, je me faisais passer pour le mauvais soldat... Un coup rôdé qui pouvait marcher si Ganryu se plaçait comme un plus gentil chef.

    S'il comprenait, ou s'il fallait ce type de stratégie pour qu'il se mette à table.

    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    Pendant qu’il finissait d’écrire son message à l’attention des autorités de Teito, Ganryu écoutait Kunao lui parler de son épée. Quand il lui expliqua avoir reçu cette épée  directement des mains du seizankage, et après avoir décrit ses capacités de contrôle mental sur les yokais, Ganryu comprit immédiatement qu’il se trouvait face à une lâme démoniaque. La naïveté de Kunao le fit légèrement sourire quand il confia ignorer les raisons qui avaient poussé Heizen sama à lui confier cette arme. Ganryu afficha un sourire en coin avant de répondre à son camarade d’une voix amicale :

    - Héhé ! D’après ce que je comprends, ton arme est sûrement l’une des lames démoniaques de Seizan. Tu la possèdes tout simplement parce que tu le mérites. Ne te sous-estime pas. Ce genre de trésor n’est accordé qu’aux meilleurs bretteurs de notre village. Heizen sama se trompe rarement dans l’attribution de ces armes légendaires. S’il te l’a confiée, c’est qu’il estime que tu en es digne, tout simplement !

    Le colosse de Seizan n’était pas le seul à être intrigué des secrets de ses camarades. En effet, le chunnin seizanite lui demanda quel genre de technique il avait utilisé contre leurs adversaires. A cela Ganryu répondit :

    - C’est vrais que ça peut surprendre la première fois qu’on y assiste. Pour le moment, je n’en suis qu’aux balbutiements de cette technique. Il s’agit d’une technique de libération chakcratique qu’on nomme communément le fluide. Elle consiste à projeter mon énergie dans les environs en ouvrant complètement mes tenketsus. Je concentre d’abord mon chackra dans mon corps, puis en ouvrant simultanément tous mes canaux de circulation de chackra, je libère une vague d’énergie qui crée comme pression sur les muscles de ceux qu’elle traverse. D’ailleurs désolé si je t’ai touché tout à l’heure avec. Je me doutais que ça ne t’empêcherait pas de finir ton mouvement. Après tout j’en avais déjà assez vu pour savoir que tu y résisterais facilement ! Mais j’imagine que ça a du te surprendre un peu sur le moment.

    Lorsqu’il en termina avec cette description, il se reconcentra rapidement sur son message pour terminer sa missive. Cela ne lui prit que quelques secondes, puis une fois le message achevé, il invoqua le corbeau shinobi lié à son parchemin avant de l’envoyer en direction de la capitale d’Onogoro. Celle-ci ne se situait qu’à une heure ou deux à vol d’oiseaux. Regardant le corbeau qui s’éloignait au loin, Ganryu s’adressa à ses compagnons d’escouade :

    - Teito n’est pas loin. Connaissant la réactivité du bureau central des forces armées, cela ne prendra que quelques heures avant qu’on nous envoie quelqu’un, on va bientôt pouvoir reprendre la route en direction des mines de Yama.

    Il tourna son regard vers Akari qui s’occupait de la jeune otage. Le genin du village caché de Sakyuu avait délicatement posé sa sacoche sous la tête de la jeune rescapée. Il semblait veiller sur elle jusqu’à son réveil. Pendant qu’il assistait à la scène, Ganryu ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire en coin. Leur compère des provinces du nord avait beau paraître assez distant en apparence, le sort d’autrui ne semblait pas le laisser aussi indifférent qu’il ne le laissait paraître. Il avait même l’air de se poser tout un tas de question tandis qu’il prenait soin de la jeune femme. Sentant qu’il devait dire quelque chose pour aider son camarade à mettre au clair ses pensées, Ganryu s’adressa d’une voix calme au jeune homme pendant qu'il prenait soin de cette rescapée :

    - Ne t’inquiètes pas. Je l’ai assommée en appliquant une légère pression à l’arrière du crane. J’ai fait ça proprement, elle se réveillera sans douleur. Elle était en état de choc tu sais… Elle ne pensait pas ce qu’elle disait, elle a juste eu très peur. Il faut dire que ton mouvement nous a tous pris par surprise. Ca aurait pu mal tourner… Mais en même temps, il faut reconnaître que c’est grâce à ton improvisation qu’on a pu les maîtriser aussi facilement. Au final, c’est toi qui a pris la meilleure décision. Je dis ça au cas où tu te poserais trop de question. Parfois, il faut savoir faire le vide et passer à autre chose.

    Son sourire était emplein d’une douce sincérité. Notre colosse avait conscience de l’énorme potentiel d’Akari. Être aussi doué à un si jeune âge n’était pas donné à tout le monde. Le genin aux cheveux cendrés était comme un diamant brut qu’il ne restait plus qu’à polir. C’est pourquoi il s’attachait à fournir le meilleur conseil possible. Il avait beau être centré sur sa vengeance sur le culte de Jashin, il était conscient qu’avec de bon conseils, Akari ferait un excellent jonin malgré  son jeune age. Point de vue qu’il partageait aussi à propos de Kunao d’ailleurs.

    C’est à ce moment là que le plus jeune de cette fratrie de cinglés reprit tout à coup connaissance. Tandis qu’il s’agitait et commençait à invectiver notre groupe de héros, Kunao ne manqua pas de la calmer rapidement. Décidément, Ganryu fut des plus surpris par l’attitude de son compagnon d’escouade. Lui qui était d’ordinaire calme, poli et amical. Quand il s’agissait de sa battre ou de tirer les verres du nez de leurs adversaires, le chunnin des Montagnes bleues était capable de faire preuve d’une poigne de fer. Il plaqua violemment Bokkuri au sol, ce qui ne semblait pas plaire au jeune cannibale :

    - Agrh ! Mon bras ! Va te faire foutre ! Vous pouvez toujours crever !

    Notre kensei prenait presque un malin plaisir à voir son ami molester Bokkuri. Il s’avança avant de s’accroupir aux cotés de Kunao pendant que celui glissait la lame de son tanto sous la gorge du cadet, comme dernier avertissement. Décidé à se joindre à l’interrogatoire, le capitaine des forces seizanites en rajouta même une couche lorsqu’il s’adressa à leur prisonnier avec une pointe d’ironie dans la voix :

    - Je serai toi gamin, je me mettrais à table. Non seulement mon ami ici meure d’envie de tailler en sashimis. Si tu refuses de nous parler, rien ne nous empêche d'attendre gentiment que ton frère ici présent reprenne connaissance pour lui poser les mêmes questions. Je suis sur qu’il acceptera de coopérer après avoir vu dans quel état tu seras après avoir passé ton tour. Un seul prisonnier nous est amplement suffisant… Alors ? Tu es sur que tu n'as rien à nous dire ?

    Malgré toute la colère et la frustration qui animait Bokkuri, on pouvait lire dans son regard que cette menace n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Il se calma légèrement avant de commencer son récit. Un récit qui avait d’ailleurs de quoi donner froid dans le dos :

    - Mes frères et moi avons été chassés de Teito pour nos croyances. Nous sommes des fidèles du culte de l’Oni. Nous prions le grand yokai de la guerre et du sang. Vous autres les soldats ne comprenez pas la grandeur qui sépare notre race des yokais. Ce sont eux les vrais habitants de ce monde. Nous les humains, ne sommes qu’une maladie qui ronge le monde. Et vous, vous les soldats de l’armée, vous êtes les pires d’entre nous. Vous avez reçu le don divin de chackra et vous l’utilisez pour tuer les êtres devant lesquelles vous devriez vous prosterner !

    A la suite de ces paroles, Ganryu ne pouvait s’empêcher de sourire jaune. Il n’aurait pu dire s’il était dégouté ou amusé sur le moment. C’est pourquoi il gardait même ton pince sans rire quand il lui répondit :

    - Si j’ai bien compris, toi et tes tarés de frangin, vous mangez des gens parce que vous vous prenez pour des ogres ? Et beh, moi qui croyait avoir entendu les plus grosses conneries, celle là vient s’ajouter à la liste des meilleures !

    Tout à coups, trois silhouettes commencèrent à se dessiner sur une colline qui se trouvait juste en face d'eux. A juger de l'apparence des individus qui se dirigeaient vers eux, il s'agissait de membres de l'armée officielle de Teito. Ils étaient rapidement arrivés sur les lieux après avoir reçu le corbeau shinobi envoyé deux heures plus tôt [Hrp : Ouais le temps avance vite mais je ne savais comment introduire leur arrivée autrement]. Le soldat qui semblait en charge de l'escouade s'avança avant de prendre la parole :

    -Nous sommes membres du bureau de la police centrale de Teito. Êtes vous Tadakatsu Ganryu, jonin de Seizan no Sato. Nous avons bien reçu votre missive et sommes venus aussi vite que possible.

    -Fiou et beh, on peut dire que vous êtes des rapides ! Oui c'est bien moi, et voici ces deux tarés dont je vous parlais dans mon message. A l'intérieur de la grotte vous trouverez leur planque et les cadavres de deux autres hommes. On a pas eu le choix de leur régler leur compte, la vie de cette jeune otage était en danger. Nous étions en chemin pour régler une affaire impliquant nos villages respectifs dans la Province de Yama, quand nous sommes tombés sur cet endroit par hasard pour nous abriter de la tempête.

    Le chef d'escouade de la capitale fut surpris à écouter les paroles de Ganryu. Il se gratta la tête avant de lui répondre :

    -Vous leur êtes tombés dessus par hasard ?! On peut dire que ce n'était pas leur jour de chance. Nous allons prendre la relève et ramener cette jeune femme à sa famille. On vous doit une fière chandelle pour avoir arrêter ces fous dangereux. Faites bonne route jusqu'à Yama et bonne chance pour votre missions soldats.

    La brigade embarqua aussi rapidement les prisonniers et leur otage qu'ils étaient venus. Tout se déroula d'ailleurs de façon un peu froide et procédurale. Comme si ce genre d'affaires était monnaie courante dans la région. Il faut dire qu'avec le nombre ahurissants de gens qui transitaient par Teito, il y avait nécessairement quelques cinglés dans le lot.

    Nos trois héros pouvaient maintenant faire leur paquetage et reprendre leur route en direction des mines d'ors de Yama. Juste avant de reprendre la route, Ganryu ne pouvait s'empêcher de penser à ce nouveau mouvement sectaire que lui et ses amis venaient de découvrir.  Il s'adressait une dernière fois à ses camarades avant de reprendre la route :

    - Nous voilà bien... On était sur la route d'un cartel, et voilà maintenant qu'on a fait la découverte d'un nouveau mouvement sectaire. Quand nous en aurons fini avec cette mission sur Yama, j'irai à Teito pour continuer d'enquêter sur cette histoire. L'idée de laisser une bande de cannibales fanatiques courir en liberté me gène un peu. D'autant qu'à mon avis, ces mecs n'étaient que du menu fretin. Bref, en attendant on a un réseau de contrebande à démanteler. Prêts pour reprendre la route les jeunes  ?

    Genin de Sakyuu
    Akari
    Genin de Sakyuu
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    Akari
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      Objet: 5/10 ;Paire Poing lame 5 kunais avec chaine rembobinable. 1 katana, 1 potion de veritas
    Le duo ne manquait pas de parler de technique. Une chose dont Akari ne pouvait pas parler. Non pas que le devoir de ninja lui interdisait cela bien que si en fait. Mais plus parce qu’il n’avait pas vraiment de technique qui lui était propre. Il entendait même Kunao parler avec Ganryu d’une sorte de lame spéciale. Lui-même n’avait jamais rien reçu comme présent. En somme Akari est unique en son genre seulement par les faits de sa famille qui sont tous plus monstrueux les uns que les autres. Entre l’abandon d’un enfant, le frère qui tue le père pour s’en aller rejoindre l’un des cultes les plus obscurs du continent ou bien un frère et une sœur qui cherchent à se venger à leur manière chacun de leur frère ainé. Autant dire que c’est là la seule chose qui le démarque des gens ordinaires dira-t-on.

    Mais Ganryu vint à lui après Kunao et la missive. Comme pour rassurer Akari, l’homme vient lui tenir des propos encourageants bien qu’il ne put s’empêcher de faire remarquer la dangerosité de la chose. Mais Akari n’est pas du genre à se satisfaire de la médiocrité si bien que par honte de son manque de compétence il ne répondra que par un simple geste de la tête.

    Mais la violence vint à surgir de nouveau au sein du groupe. Par l’éveil du malfrat qui eut osé enlever la jeune femme à présent inconsciente. C’est Kunao qui se chargea de ce dernier. Ne manquant pas de le projeter au sol. Restant silencieux même si Akari n’approuve pas la même méthode quand bien cela aurait-il pu être une feinte. Le mensonge ne justifie pas tout et pour Akari, il est du devoir des ninjas que de se comporter comme il le faut.

    La réponse du petit mécréant ne se fait cependant pas attendre après ces doubles menaces. Si bien que la violence semble être la seule réponse de l’humanité lorsqu’on souhaite quelque chose. Mais Akari ne se fait pas hypocrite non plus, sinon il serait même intervenu lors de cet interrogatoire.
    Non et puis sa propre réponse aux actes de son frère sera certainement la même chose. Même s’il doit ruiner sa vie pour y parvenir. Bien sûr il ne veut pas être gêné dans sa quête et pour cela il préférera agir sous le couvert d’un village plutôt que d’y aller en solitaire. Mais dans le cas inverse il irait tout de même affronter son destin.

    Mais toute la séance d’obtention des informations vint à se stopper net par l’arrivée des troupes de Teito. Aussi nombreuses que le groupe d’assaut. Il était donc grand temps de reprendre les investigations. Pour Akari le seul bénéfices de tout ceci fut d’arrêter une série de meurtres et même de sauver une vie qui allait être perdue. Mais à présent il reste encore à trouver le fameux repaire de leur opposant.
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