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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    # Couvert de braise Ven 1 Juil - 18:52

    Couvert de braise



    L’homme se balade dans Seizan le regard hagard, homme errant parmi les siens. Il est contrarié, rien ne s'est passé comme il le souhaitait. Sur l’équipe qu’il dirigeait il y a de cela quelques jours il ne reste plus que Ryu, Mori et lui. Les autres lâches n’ont fait qu'attiser les braises. Une bande d’incapable comme on en faisait plus. Kamui lui avait depuis bien longtemps dépassé sa propre condition. Le monde s'était révélé à lui sous les flammes. Il en maîtrisait d’ailleurs parfaitement la nature, trouvant un sens dans les flammes blanches qu’il est capable de produire. On peut dire qu’il a subi une réelle transformation depuis son départ de l’armée de Sakyuu. Déserteur, il n’en demeurait pas moins le fervent défenseur du Village Caché des Dunes. Peut-être qu'un jour ils comprendront ses intentions.

    S’il était toutefois dans ce village montagnard c’était pour leur maîtrise du fer, le plus grand allié du feu. Les Seizanjin étaient connus pour leurs forges et même s’il était originaire de Sakyuu il n’avait rien oublié de cela. Un sac sur l’épaule, il avait ordonné à ses subalternes de profiter d’une journée de répit durant la traque. Impossible de la traque la créature sans équipements, quand bien même Kamui était maintenant capable de se mesurer à elle à force égale.

    Recherchant parmi les marchands quelqu’un d’assez compétent, le bouche à oreille fit remonter le nom de @Kaname Honoka. Fille de forgerons, elle-même forgerons. Pour Kamui ça fait suffisamment l’affaire, de toute manière ce n’est pas des œuvres d’arts qu’il demande mais bien du pratique et du solide. Il arrive à trouver la maison de la forgeronne grâce aux indications des passants. Il faut dire qu’il a l’air quelque peu intimidant. La colère qui le ronge concernant cette mission qui tourne au fiasco le rend quelque peu désagréable. Quand il toque à la porte et qu’on vient lui ouvrir il lâche simplement :

    - Yo, je cherche une forgeronne qui serait capable de me forger du matériel. Je suis au bon endroit ?


    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    # Re: Couvert de braise Sam 2 Juil - 1:06
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    Le moment était bizarre. Je ne saurais dire pourquoi, ni comment, ni même s'il s'agissait d'une intuition ou quoique se soit, mais c'était bizarre. Il y avait encore quelques minutes, je pensais que j'allais pouvoir passer ma journée à pioncer parce que j'avais travaillé toute la sainte journée d'hier. J'avais même confié la garde du gamin à mon vieux en lui expliquant que si Yahaba restait à la maison, j'allais possiblement lui faire bouffer ses cahiers de cours avec ses interminables questions. Est-ce que je l'aurais vraiment fait ? Allez savoir... Mais j'avais préféré ne pas le découvrir en sachant pertinemment comme je pouvais être irritable quand je n'étais pas détendue.

    J'avais réussi à dormir quelques heures, pas assez pour péter le feu et faire en sorte que mon humeur soit au sommet de sa joie - noter que cela n'arrivait quasiment jamais de toute manière, à moins d'avoir sacrément picolé. J'avais profité de mon réveil pour manger un peu, prendre une douche, m'habiller à peu près convenablement, et prendre une cigarette, avec pour projet de retourner siester. Sauf que voilà. J'avais beau me le répéter chaque jour que ça servait à rien d'avoir des projets parce qu'on finissait toujours par vous chier dans les bottes, et bah, là, je m'étais encore mis dedans. À peine le temps de tapoter les cendres naissantes de ma cigarette dans le cendrier que l'on toqua à ma porte.

    " Putain, mais j'attendais personne aujourd'hui... y a pas moyen d'être tranquille... "

    Et c'était là que je vis ce type et que j'eus cette drôle de sensation. Le genre de truc où vous ne saviez pas si ça sentait bon ou pas. La porte à moitié ouverte, moi appuyée contre le montant en tenant ma clope entre mes doigts, mon œil améthyste dévisagea le gugus de haut en bas, sans manière ni raison même de le cacher. Je ne le connaissais de nulle part.

    " Au bon endroit ? Je dirais que ça dépend de ce que tu veux exactement, mais normalement je bosse pas aujourd'hui. "

    Toujours en l'observant, je pris une bouffée de ma cigarette avant de pousser un long soupir. Maintenant qu'il était là, autant éviter de m'asseoir sur un client. J'avais compris que ma sieste était foutue de toute façon. Lui tournant le dos, mais ouvrant la porte en grand pour le faire rentrer, je désignais nonchalamment mon canapé.

    " Assieds-toi et explique-moi ce que tu veux.  "

    On sentait que je respirais le bonheur, d'autant que je commençais à ronchonner à la recherche de tasse pour offrir à l'étranger.

    " Tu bois un truc particulier ou tu t'en fous ?  "

    Moi, ça serait clairement du café. Une fois que son choix eut été fait, je m'appliquais à jouer les bonnes hôtesses, mais sans en faire des caisses non plus. C'était pas le genre de la maison. Le temps de le servir, je me mis à le questionner un peu plus sur ce qu'il voulait.

    " Bon. Parlons affaire alors. Tu as besoin de quoi, en quelle quantité et surtout pour quand… ah et bien sûr, est-ce que t'as de quoi payer parce que tu te doutes bien que rien est gratuit dans ce monde.  "

    M'asseyant dans un vieux fauteuil qui se trouvait en face du canapé, je ne quittais pas du regard mon potentiel client, toujours en ayant cette drôle d'impression. Finalement, je me demandais si je ne l'avais pas déjà vu quelque part, mais impossible de me rappeler où. Pas impossible aussi que je le confondis avec quelqu'un d'autres.

    " Ha. Dans le cas où je pourrais pas accéder à ta commande, je suis pas chienne. Je te donnerai le nom d'un autre forgeron et te ferais pas perdre ton temps. "

    La concurrence me faisait pas peur, d'autant que j'étais sûre de la qualité de mon travail. Au pire, je l'envoyais chez mon vieux. Mais puisque le seul moment qui comptait était le présent, je me contentais d'attendre les "désirs" de monsieur, la tasse à café dans une main, la fin de la clope dans l'autre que j'écrasais dans le cendrier posé sur la table basse qui nous séparait.

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    Kamui
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    # Re: Couvert de braise Sam 2 Juil - 21:09

    Couvert de braise

    La forgeronne le regarde de haut en bas, sans doute est-elle en train d’évaluer son client. Son unique œil améthyste le parcourt d’une façon curieuse. Voilà bien longtemps qu’il ne s'était pas préoccupé du regard des autres et notamment des femmes. Kamui doit l’avouer cette femme lui impose un certain respect, comme Naoko, mais d’une autre manière bien entendu. Son autoproclamé rival, il aurait souhaité l’aider surtout en vue du fardeau qui est le sien. Elle le laisse entrer et le jeune homme regarde attentivement les lieux, réflexe lui venant de ce dernier mois d’errance et de traque. Difficile de se sentir en sécurité entre quatre murs. Il préfère nettement la brûlure du feu à cet enfermement.

    Il s’installe sur le canapé que lui désigne son hôte, ameublement ancien, sans doute de mauvais goût en vue de l’époque. Il dépose au sol sa besace qui laisse entendre un cliquetis de métal. En parfaite hôtesse, la forgeronne lui demande ce qu’il désire boire, le tutoiement est de mise, ce qui convient parfaitement au carboniste.

    - La même chose que toi.


    Le temps de le servir, elle le questionne, naturellement la conversation tourne autour de sa demande, loin des banalités d’usage. Il aime le côté rustre de la forgeronne qui ne le quitte pas de l'œil. Dans son regard il semble y voir une flamme de détermination qui lui donne la même fascination qu’il a devant les flammes. Décidément, pour une première visite à Seizan, il semble que les membres de ce village sont plus que prometteurs. Sans doute la fierté de ces guerriers qui vénère les dieux de la guerre.  

    - L’argent n’est pas un problème, le travail sans doute un peu plus.


    Il ouvre son sac de toile pour en sortir plusieurs paires de menottes en métal qu’il dépose sur la table basse qui les séparent. Ce simple matériel de contention est toutefois bien abîmé, en réalité il a fondu par endroit.

    - Il me faut la même chose, en plus solide. Capable de résister au feu. Il me faudrait aussi des chaînes et des pieux du même métal.


    La jeune femme dépose les tasses de café et Kamui se saisit de la sienne, plongeant son regard dans le liquide brun. Il attend l’examen de la forgeronne même s'il a déjà conscience de ce qu’elle va dire. Ce n’est pas la première fois qu’il doit se ravitailler et la réaction varie en fonction de son interlocuteur : la surprise, la suspicion ou encore l’envie. Il faut dire que le métal qui est sur la table est un savant mélange de fer classique et de fer de météorite. Toutefois il est imparfait, ce grammage ne semble pas le bon pour résister aisément à l’usage de l’ex Sakyuujin.
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    # Re: Couvert de braise Sam 2 Juil - 23:27
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    Si on pouvait me regarder bizarrement parce que j'étais borgne, je pouvais pas dire que le type que j'avais en face n'était pas atypique. Bien que je fis comme si je l'avais pas relevé, il avait un sacré regard. Pas dégueu, mais déroutant. M'enfin, il m'en fallut plus pour m'impressionner. Évitant de le faire poireauter devant la porte, je fis rentrer le beau gosse et lui proposa de s'installer sur mon vieux canapé pour discuter affaire. Je supposais que si on lui avait refilé mon adresse personnelle, ce n'était pas un hasard total.

    Profitant de faire réchauffer un peu de café, celui qui n'était encore qu'un simple client et un inconnu, attira rapidement mon attention sur un détail de notre début de discussion. Un travail qui était plus facile à gérer que la taille de son porte-monnaie ? ça sonnait comme un défi qui pouvait me rapporter pas mal, mais je préférais ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. La précipitation pouvait souvent être cause de déception.

    Lorsque j'apportais nos tasses, je reconnus immédiatement le cliquetis caractéristique du métal, et m'aperçus qu'il avait déposé des menottes sur la table basse. Là, je ne retins pas un sifflement comme si j'étais impressionnée, un petit sourire en coin amusé.

    " Déjà les menottes ? Mais on se connait à peine, chéri. "

    Je lui déposais sa tasse, alors que je commençais à tremper mes lèvres dans la mienne. Là, d'un geste, je me saisis des jolis bracelets qu'il venait de m'exposer, avant d'afficher un air plutôt intrigué. Rapidement, je posais mon café en même temps que mon postérieur dans mon fauteuil, avant de me mettre à observer avec un peu plus d'attention le métal fondu.

    " Et bien, et bien. On m'a souvent dit que j'étais chaude comme de la braise, mais jamais au point de réussir à faire fondre des menottes de cette façon. Faut une sacrée température pour attaquer... attend... "

    Mes doigts passèrent avec un peu plus d'attention sur le fer, avait de porter un regard à la fois curieux et impressionné. Peut-être un peu envieuse aussi.

    " ... ces jolis jouets ne sont pas forgés avec un alliage très commun, n'est-ce pas ? C'est ce que je crois ? "

    Je posais les menottes sur la table, reprenant mon verre et me mettant légèrement à rire. Mon œil se porta sur l'homme taciturne qui devait guetter ma réponse.

    " Tu ne mentais pas quand tu disais que ça demanderait un sacré boulot. Personnellement, je te dirais que ça me ferait plaisir de pouvoir m'exécuter mais... je connais personne à Seizan qui possède du fer de météorite. Et je te cacherais pas que n'importe quel forgeron rêverait d'en avoir pour faire des armes dignes de ce nom. "

    Croisant les jambes, mon attention se reporta à nouveau devant les bracelets métalliques, que je désignais d'un petit mouvement du menton.

    " Pour que ces petites merveilles fondent de cette façon, je vois deux possibilités : je sais pas qui tu cherches à menotter, mais ce n'est clairement pas le genre que l'on doit trop emmerder pour atteindre une telle température ; et de deux, je sais pas qui te les a conçus, mais il a dû se chier dans le grammage de l'alliage.  Bon après tu me diras, c'est pas non plus quelque chose de si évident à faire, surtout quand on manque de matière. "

    Nonchalamment, je pris une gorgée de mon café avant que mon œil se replongea dans ceux de mon interlocuteur.

    " Je veux bien bosser pour toi beau gosse, mais j'ai pas le fer qu'il te faut. Et en trouver… "

    Je me mis à soupirer comme si je savais que la tâche serait chiante. Elle le serait, c'était assez évident. C'était une denrée rare après tout. Et chère.

    " ... en soit le défi me fait pas peur, mais faudrait pas que tu sois pressé par le temps. Ha, au fait. C'est quoi ton petit nom, joli cœur ? Moi, je suppose qu'on te l'a donné en même temps que mon adresse. "

    Fallait bien mettre un nom sur ce regard de braise, non ?

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    Kamui
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    # Re: Couvert de braise Jeu 7 Juil - 12:52

    Couvert de braise

    Kamui ne peut que sourire face à l’intervention de la forgeronne qui ne semble pas rebuté à l’idée de voir des chaînes sur la table de son salon, si l’on pouvait appeler ça un salon. Elle porte toute son attention sur les menottes ne pouvant s’abstenir de faire une remarque salace. Ceci ne fait ni chaud ni froid au déserteur, il s'est frotté à des flammes bien pires que ce que n’importe quel mortel serait capable de produire. Il ne niera pas que la plus douce des chaleurs reste celle d’une femme dans son lit, mais c’est un plaisir qu’il na plus goûté depuis longtemps. Son esprit retourne à son ex camarade Shun Lee dont la passion pour les femmes ne sera sans doute jamais assouvie. Un pervers qui défendrait une femme à en perdre la vie, un éternel incompris en sommes. Kamui se doute qu’il en va de même pour la femme devant lui, ses propos déplacés ne montrent qu’une âme en perdition.

    Reprenant le fil de la conversation, le carboniste hoche la tête quand son interlocutrice lui demande s’il s’agit bien de l’alliage tant convoité à base de fer de météorite. Elle dépose alors délicatement les menottes sur la table avant de reprendre et d’expliquer un peu plus la complexité du projet. Kamui ne peut que laisser s’échapper un soupir, il a déjà vécu la scène une bonne dizaine de fois. Il attend donc la fameuse phrase, celle qui commence toujours par “je veux bien” et qui vient se heurter à un “mais” désignant le début comme une simple preuve de modestie.

    Quand elle vient à prononcer cette phrase, il daigne délaisser sa tasse de café pour la poser sur la table entre eux, acceptant ainsi la réelle discussion.

    - En effet je sais que tu t’appelles Kaname Honoka, qu’on te surnomme la borgne et que tu ne vie pas seule dans cette maison, bien que tu sois sans réel compagnon. Quant à moi je m’appelle Kamui et ton analyse est bonne du début à la fin. Je ne souhaite pas te proposer un jeu coquin, du moins pas maintenant et tu t’en doute ce que je veux attacher n’est pas réellement… humain. J’en ais vu plein des forgerons avant toi et aucun n’a réussi à trouver l’alliage parfait.


    Il soupire avant de continuer.

    - Il faut dire que nous ne sommes pas grand chose face à un envoyé divin, difficile de rivaliser. En ce qui concerne le fer de météorite, je suis à même de fournir ce qu’il te faut. Le strict nécessaire j’entends.


    Il se penche pour sortir de son sac de jute un morceau de roche dont la brillance noire par endroit ne laisse aucun doute sur la présence de fer à l’intérieur.

    - Je suis disposé à te dire comment j’ai fait pour en obtenir en échange du matériel que je t’ai demandé. Je pense que cela te paraît plus rentable que quelques ryos, tu serais la première forgeronne d’Onogoro à proposer de tels articles et la concurrence doit être rude à Seizan non ?


    Il a un sourire étrange qui vient lui illuminer le visage.

    - Marché conclu ?


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    # Re: Couvert de braise Jeu 7 Juil - 22:34
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    Il y avait des moments dans la vie où on pouvait prétendre sentir que les choses pouvaient changer. Un petit truc dans les tripes vous le faisait généralement comprendre. Un instant, une rencontre, une proposition. Le genre de truc qui pouvait prendre des multiples formes, pas toujours traduisibles par des mots. Mais là, là je savais que je tenais quelque chose, sans pour autant bien me rendre compte où cela pouvait m'amener. Le fer de météorite. Il fallait bien se rendre compte que c'était le rêve de tout forgeron d'en posséder. Si vous saviez comment mon vieux m'avait bassiné avec ça gamine ! Pas pour rien que j'eus toujours à l'esprit qu'un jour, je parviendrais à foutre la main dessus... ou tout du moins, je l'espérais. Et voilà que l'occasion se présentait à ma porte sous la forme d'un regard de braise. Ironie, quand tu nous tenais.

    Jusque-là, tranquillement assise dans mon fauteuil miteux avec mon fond de café dans la main, j'attendais d'en savoir un peu plus sur mon visiteur providentiel. Lorsqu'il me décrivit succinctement, je ne pus retenir un petit rire.

    " Et bah... Je vois qu'il y a des seizanjn qui n'ont vraiment rien d'autre à foutre que bavasser sur la vie des autres...   "

    Je n'avais jamais aimé les commérages et quand bien même j'en avais rien à cirer que l'on parla de moi, je craignais que toutes les merdes qui pouvaient être dites arrivèrent aux oreilles de Yahaba. Difficile de préserver un môme si on était entouré de gens qui jacassaient à longueur de temps, et souvent pour dire des saloperies. Posant à mon tour ma tasse de café, et laissant échapper un soupir, je portais mon œil sur Kamui jusqu'à ce que finalement, il réussit à me faire sourire à nouveau. Bien évidemment, c'était à cause du petit "jeu coquin" qu'il remettait potentiellement à plus tard. C'était à se demander qui l'était plus que l'autre, hein !

    " Kamui, donc...  "

    Je me répétais son prénom pour moi-même, mais surtout parce que j'étais déjà perdue dans mes réflexions. Comme je n'étais pas complètement débile - dans le doute, il me fallait le préciser - je compris que le type que j'avais en face de moi était ce que l'on appelait "un garde de la flamme noire". Je n'en avais croisé qu'une seule fois, et c'était il y avait trois ans. Et puis, c'était pas comme si l'indice des menottes fondues ne me l'annonçaient pas clairement...  

    Continuant à l'écouter, je finis cependant par me lever, retournant vers la table de la cuisine où j'avais déposé ma blague à tabac. Là, l'oreille toujours tendue, je finis par me rouler une cigarette, m'abstenant de tout commentaire jusqu'à ce qu'il eut fini de parler. Un petit tour de passe-passe de ma part, et j'utilisais mon katon pour allumer mon bâton de la mort sans briquet, petite annonce subtile pour lui indiquer que j'étais aussi une copine des flammes. Mais par contre, on allait pas se mentir, ce fut lui qui m'impressionna le plus en me sortant son gros caillou.

    " Oh oh oh. En voilà une jolie chose. "

    Mon œil améthyste se mit à briller à la vue de la pierre de météorite qu'il déposa sur ma table, mais je finis par m'approcher sans timidité pour me saisir de la pierre, l'inspectant avec autant de curiosité que d'envie.

    "  Tu saurais donc comment en dégoter… Mmmm... j'ai bien fait de t'ouvrir la porte dans ce cas. "

    Reposant le précieux caillou sur ma table basse, un petit sourire apparut sur mon visage alors qu'il annonçait presque victorieux la conclusion d'un marché.

    "  T'emballes pas mon mignon, tu crois vraiment que je suis du genre à dire oui tout de suite ? J'aime me faire désirer. "

    Expirant ma fumée sur le côté pour ne pas indisposer mon nouveau camarade, je fis le tour du canapé, exposant mes pensées avant d'aller m'asseoir à l'autre bout et à l'opposé de Kamui. Si mes paroles pouvaient paraître légère, les questions qui suivirent traduisaient tout aussi bien que j'étais capable de sérieuse.

    "  Combien de forgeron es-tu allé voir avant d'arriver ici ?  Et surtout, comment t'as fait pour pas qui l'ouvre sur le sujet ? J'ai pas beaucoup entendu parler de forgeron, fanfaronner d'avoir travaillé ce matériau et si tu en avais déjà fourni à d'autres...  C'est plutôt étonnant. "

    Je tournais mon regard vers lui, avant d'afficher un petit sourire en coin alors que je me saisis de ma cigarette entre mes doigts pour tapoter la cendre dans le cendrier qui se trouvait à proximité de moi.

    "  Je vais pas faire semblant, il est assez évident que je suis intéressée par ta proposition. Mais je m'interroge... surtout que tu me demandes de te fabriquer des ustensiles pour choper des torches humaines, non ? C'est les seuls êtres que je connaisse dont les flammes sont assez puissantes pour obtenir un tel... résultat... "

    Mon attention dévia quelques secondes vers les menottes avant de revenir sur mon "client".

    " ... et ce qui fait de toi, un garde de la flamme noire. Je me trompe ? "

    Cette fois-ci, je revins vers Kamui. Entre carboniste, peut-être qu'il y avait moyen de négocier un peu plus, notamment s'il était du genre à fréquenter ce dont j'espérais comprendre la nature.

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    # Re: Couvert de braise Mar 19 Juil - 11:39

    Couvert de braise

    La forgeronne semble lui rendre son sourire tout affirmant qu’elle aime se faire désirer. Qu’à cela ne tienne, Kamui aime cette difficulté et il voit dans cette maîtresse des forges une volonté glaçante semblable à la sienne. Un nuage de fumée s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne se lève pour rejoindre le canapé à son opposé. Cette quiétude est vite brisée par un assaut de question de la part d’Honoka. Si la question sur les autres forgerons est légitime, Kamui reste de marbre, mais quand elle aborde la question des Torches Humaines, un large sourire se dessine sur ses lèvres. Elle était aussi tranchante que belle. Il affiche un air joyeux, inutile de jouer les étonnés ou les vexés, elle avait de toute façon raison. Qui plus est être Carboniste n’était pas encore considéré comme un crime, même à Seizan. Il se gratte la tête en signe de réflexion.

    - Pour répondre à ta première question j’ai dû voir trois forgerons. Le premier est au service du Sanctuaire du Feu bien entendu, autant te dire qu’il est dévoué à notre cause. Le second est à Kuma no Kuni, la Province des ours. C’est un vieux brigand qui offre ses services aux plus offrants. Le dernier vie à Insen no Kuni, la Province des sources chaudes. Lui à voulu s’approcher un peu trop près d’une torche humaine pour essayer lui-même ses menottes.


    Il laisse échapper un petit rire avant de plonger ses yeux dans la perle améthyste d’Honoka.

    -Quel idiot ! Comme si approcher un envoyé de dieu était si simple.


    Il baisse la tête en regardant ses pieds pour ensuite faire apparaître dans sa main une simple flamme. Il la contemple et l’on observe une perte de couleur, soudainement celle-ci devient entièrement blanche, comme sacralisé.

    - Mon feu ne ressemble aucunement au leur, même s’il est pour le moins particulier. Je sais que tu peux comprendre ma fascination pour les flammes Honoka. Les Torches ne sont pas comme toi et moi, elles ont transcender leur existence humaine, elles sont bien plus, mais elles souffrent. Certaines souffrent de ce que l’on nomme la Folie des Flammes. Elles deviennent incohérentes, sauvages mêmes. C’est une folie qui peut durer comme s'atténuer, quand elle se calme le messager peut “communiquer”.


    Il éteint sa flamme pour se concentrer sur le regard de son interlocutrice, cherchant au fond de son unique prunelle la même flamme que la sienne.


    - Je veux sauver ces Torches. Elles ne méritent pas d’être traquées comme des bêtes, comme des yokai. Elles sont bien plus que ça. Je pense que tu embrasses ma conviction Honoka. Je le sens à travers ce feu qui nous unis, ce désir commun. J’ai besoin de ton savoir, de ta poigne, pour me forger ses menottes salvatrices. Je t’ai apporté la plus grosse pépite que j’ai pu trouver, ton alliage sera de bien meilleur qualité que les précédents je n’en doute pas.



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    # Re: Couvert de braise Sam 23 Juil - 21:10
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    En grande partie avachie sur mon canapé, les jambes croisés et le bras tendu vers le cendrier posé sur la table, mon œil ne semblait pas vouloir quitter le visage de mon invité que je cherchais à un peu mieux cerner. Difficile cependant, quand bien même, je ne nierais pas le trouver plus agréable quand il souriait. Mais ce n'était pas le moment de se laisser distraire par sa gueule d'ange, le travail en premier lieu. En l'écoutant, je prenais soin d'enregistrer chacune des informations qu'il concédait me donner, mais je ne pus retenir un petit rire jaune à l'instant où il mentionna le dernier forgeron qu'il avait vu.

    " Encore un génie... "

    J'étais peut-être une femme qui avait bien des défauts et je ne m'en cachais pas, mais là, il fallait avoir un sacré niveau de débilité ou bien de vanité pour s'approcher d'une torche humaine sans précaution. Même moi, je le reconnaissais et n'en prendrais pas le risque. La plus proche distance que j'avais pu placer entre moi et ces Hommes enflammés était les quelques mètres qui me séparaient de celle que le culte exposait comme du bétail pendant la fête du Saint-soleil. Mais en attendant, j'avais au moins l'avantage de voir mon avis partagé avec Kamui, choisi qui fit naître un petit sourire sur mon visage.

    " Idiot me semble un terme encore un peu trop gentillet, mais je suis d'accord.  "

    Le carboniste détourna alors son attention pour regarder ses pieds, et ce fut à cet instant où je vis briller une flamme dans sa main. Quelle fascinante coïncidence de voir qu'il était aussi muni du don de Kagutsuchi, toutefois, le contraire aurait été étonnant. Par contre, je ne me serais pas attendu à ce que la couleur de ces dernières se modifièrent en un blanc étincelant. Je me perdis quelques instants dans cette contemplation, parce qu'après tout, ma fascination pour le feu était née dans mon enfance, dans le feu d'une forge. Cela ne m'avait jamais quitté.

    Je finis néanmoins par relever la tête, l'écoutant avec une attention renouvelée. La folie des flammes. C'était la première fois que j'en entendais parler. Je supposais que c'était le type d'information que l'on ne désirait pas faire circuler, surtout les membres du carbonisme. Si cela venait à se savoir, il apparaissait évident que le culte serait interdit et que toutes les torches humaines seraient chassées comme n'importe quel vulgaire yokai. Alors, lorsqu'il m'évoqua la souffrance de ces dernières, mes pensées se tournèrent naturellement vers Sojiro, lui qui était devenu l'une d'entre elles. Lui aussi, souffrait-il de ce mal ? L'idée me débectait. Il avait été un homme trop bon pour mériter un tel sort.

    " Je ne suis pas le genre de femme à croire dans la destinée, mais en t'écoutant, je ne peux m'empêcher de penser que notre rencontre n'a rien d'une coïncidence. Vraiment rien d'une coïncidence. "

    La cigarette que je tenais à bout de bras se consuma brutalement et en totalité, libérant mes doigts alors que toute la cendre tomba dans le cendrier. Je me redressais alors, dépliant mes jambes, et fis naître à mon tour une flamme dans ma main. Comme par mimétisme à ce que m'avait montré Kamui, les miennes changèrent de couleur pour prendre la teinte d'un bleu obscur comme la nuit.

    " Je crois que t'as pas idée à quel point on se ressemble, joli cœur. Et je te ne contredirais en rien sur aucun de tes propos. "

    Je fermais mon poing et éteignis ma flamme, alors que mon œil améthyste se perdit dans ceux de son invité.

    " Je pense comme toi, que les Torches humaines ne sont pas des vulgaires yokais comme certains le laissent penser. Et si tu me dis qu'elles souffrent, le mal dont tu me parles pourraient attirer l'attention sur elles et faire d'elles des cibles à chasser pour ceux qui ne savent pas. Je ne peux pas laisser faire. "

    Je ne pouvais pas laisser quelqu'un s'en prendre à Sojiro en le chassant comme une bête. L'idée m'était intolérable. Et qu'en serait-il pour toutes les autres ? Non. L'humanité savait déjà se faire bien assez de mal pour en rajouter une couche. Les torches humaines étaient des âmes innocentes frappées par le feu divin. Elles ne méritaient pas d'être plus punies qu'elles ne l'étaient déjà, si tenter que l'on considérait cela comme tel. Peut-être en obtiendrais-je la réponse le jour où je pourrais en rencontrer une et apprendre à communiquer avec elle. Mais en attendant...

    " Tu cherchais une forgeronne, Kamui, mais tu as trouvé également une alliée. "

    Je lui tendis la main comme pour signer un contrat.

    " Tu viens de rencontrer la femme de tes rêves, mon vieux. "

    Un petit sourire en coin naquit sur mon visage, amusée par la situation. C'était une association à laquelle je ne m'attendais pas, mais elle avait quelque chose de providentielle. Je n'allais pas seulement pouvoir apprendre plus de chose sur les torches humaines, j'allais aussi pouvoir forger des merveilles. Finalement, ma rédemption était probablement au bout de ce chemin-là et je venais de trouver celui qui venait me la servir sur un plateau.

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    # Re: Couvert de braise Dim 24 Juil - 21:10

    Couvert de braise

    L’évocation d’une certaine destinée fait plonger Kamui dans ses pensées. Était-ce réellement le destin qui l’avait conduit ici ? Conduit à déserter son village, à abandonner ses amis ? Sans doute à t’elle raison. Les dessins de Kagutsuchi sont immuables, marqués d’une flamme de volonté ardente qu’il perçoit dans Honoka. En réponse à cette pensée, la cigarette de la forgeronne s’enflamme brusquement, tombant en cendre sur le canapé. Entre ses mains, la simple flamme se teinte d’une nouvelle couleur. Un bleu nuit d’une intensité remarquable, si différent de son feu à lui et pourtant si extraordinaire. À n’en pas douter les deux êtres sont liés par un Katon d’une rare puissance. Il se perd dans la contemplation de cette “coïncidence”.

    Quand elle ferme le poing, mettant fin à cet instant magique, il ne peut que s’abreuver de ses sages paroles. Définitivement il se retrouve en elle, dans ses pensées. Il voit en elle le miroir de cette foi qui étreint son cœur. Il sait que tous deux possèdent une destinée et un but qui ne leur permettent pas de connaître le répit. Un sentiment d’oubli qu’ils se doivent de cultiver. Quand Honoka affirme être son alliée, il ne peut que sourire béatement. Il l’avait compris depuis le début. Il le sentait en lui. Comme cette attirance étrange semblable à celle que possède un papillon face à une flamme. Il rêve soudainement de se brûler contre sa peau.

    Elle lui tend une main salvatrice qu’il s’empresse de saisir. Il hésite à l’attirer contre lui. Juste un instant pour s'oublier. Oublier les Torches, oublier la traque, oublier son grade de Garde de la Flamme Noire, oublier qu’il est Kamui. Se nourrir de ce feu qui est en train de naître entre eux, s’oublier dans les flammes. Il tire lentement, noyant ses yeux dans cette pupille parme. Son pouce sur son poignet, la palpitation de son cœur sous celui-ci. Il se perd étrangement dans cette sensation, comptant mentalement le nombre de palpitations qui semble répondre à celle de son propre organe. Il espère presque sentir le souffle d’Honoka sur son visage…

    Il lâche prise.

    Il ne peut s’oublier, il ne peut se reposer. Il se doit de continuer sa sainte mission, de persévérer dans sa traque. Il détache douloureusement son regard du sien. Il se perd à observer la table, presque honteux de ne pas s’être autorisé ce moment de faiblesse qui lui brûle déjà les entrailles.

    - J’apprécie de te compter parmi mes alliés Honoka. Quand peux-tu te mettre au travail ?


    La conversation retourne au sujet principal de leur rencontre, Kamui cherchant à noyer le trouble qui l’habite. Il ne sait combien de temps il pourrait y résister. La solitude lui pèse, pourtant n’était pas le signe d’un destin grandiose ?

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    # Re: Couvert de braise Lun 25 Juil - 18:40
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    Je n’étais pas le genre de femme à me poser trop de questions philosophiques, mais je m’étais toujours demandée depuis que j’étais gamine quel degré d’influence pouvait être celle de nos éléments primaires sur nos caractères. Cela pouvait sembler un peu con ou d’une grande naïveté, mais j’avais du mal à croire que si j’étais une enfant bénie de Kagutsuchi, ce n’était qu’une question de hasard. Qu’est-ce qui faisait que cela se manifestait à un moment précis de notre vie ? Est-ce que des éléments externes pouvaient influer sur son développement ? Est-ce que cela avait un lien avec le fait que je fus née à Nessa no kuni ou bien que j’étais fille de forgeronne ? Est-ce que c’était juste parce que j’étais une satanée de tête brûlée ou bien à cause de mon penchant et ma fascination pour les flammes ? Peut-être un peu de tout ça, ou rien du tout. Mais on n'allait pas se mentir, le feu était un élément qui m’allait comme un gant et je trouvais que cela sied aussi pas mal à mon nouvel ami.

    Et en parlant de nouveau camarade, j’en étais arrivée à la conclusion que je ne pouvais pas laisser passer la chance qu’il m’offrait. Une aubaine, et les dieux seuls savaient que j’en avais pas tellement généralement, raison pour laquelle j’étais dû genre à vouloir en profiter quand ça me tombait dans le bec. Alors que nos regards se croisèrent et qu’on se jaugeait silencieusement, je lui tendis la main pour signer notre contrat oral, un petit sourire au coin des lèvres, prête à me lancer dans cette aventure. Là, avec une toute aussi large esquisse, il se saisit de la mienne, d’une poigne aussi ferme qu’étonnamment douce. Et croyez-le ou non, mais j’en ressentis comme un frisson.

    Oh, ce n’était certainement pas de la trouille, mais une tension bien réelle qui se tissait entre deux âmes presque jumelles. Il me semblait encore ressentir la chaleur de la flamme qu’il avait allumée quelques secondes plus tôt, dans cette même main que je ne relâchais pas. Curieusement, je n’en avais pas envie. Il y avait quelque chose dans ses yeux si singuliers qui m’appelaient, qui m’attiraient. J’étais pourtant pas le genre de femme qui craquait si facilement, mais c’était un peu comme si le feu appelait le feu. Ou bien n’était-ce que mon excitation de pouvoir enfin mettre la main sur des pierres de météorites ? Cela devait jouer, sans nul doute, mais ma poitrine s’était emballée et s’emballait encore dès lors qu’il avait scellé ses doigts sur les miens. Il y avait quelque chose chez ce type, quelque chose dans laquelle je me retrouvais un peu, et dans l’idée même que nous semblions partager des convictions communes.

    Toutefois, ce fut avec une grande déception que l’on se sépara. Pendant un instant, j’avais cru qu’il se passerait quelque chose de plus, qu’il ferait un pas. Mais il détourna simplement le regard alors que personnellement, je ne le quittais pas du mien. Était-ce mon imagination seule ? Non. Clairement pas. J’étais à peu près certaine qu’il avait éprouvé la même chose que moi, la même sensation que moi mais… l’oiseau voulait pas se mouiller. Parler boulot, c’était plus facile. C’était pas moi qui dirais le contraire.

    "  Si tu me laisses les menottes en modèle et la pierre que tu m’as montrée, je pourrais techniquement me lancer immédiatement dans l’affaire. "

    Mon visage paraissait un peu stoïque, mais je ne cachais pas ma frustration dans un profond soupir alors que mes yeux se portèrent sur les objets posés sur la table basse.

    "  Je pense partir avec comme métal de base celui que j’extrairais de la pépite que tu m’as apporté, à moi après de trouver quel meilleur élément d’addition sera le plus approprié pour renforcer ce fer et trouver le bon équilibre pour qu’il résiste aux hautes températures tout en restant solide. "

    Ce fut à ce moment-là que je levais mon regard vers lui, un petit sourire malicieux qui ne prévoyait rien… de bon ?

    " Cela va m'obliger à passer de looooooooooooongues journées dans ma forge pour trouver la bonne composition et cela ne se fera pas en un jour. "

    À ce moment-là, je me penchais légèrement vers Kamui et je me mis à parler d’une voix plus suave, presque murmuré, comme si je partageais un vilain secret.

    " Comme je te l'ai dit tout à l'heure, normalement aujourd'hui était mon jour de repos, mais je veux bien faire un petit effort et modifier mon planning mais, je vais avoir besoin d'être motivée pour ça. "

    Mon sourire se fit un peu plus carnassier alors que je l'attrapais par le col de son kimono, l'attirant vers moi jusqu'à ce que nos deux visages soient assez proches l'un de l'autre pour que nos souffles se mélangèrent.

    " Montre-moi quel feu brûle en toi, Kamui. "

    Puisque j'étais assurée de bosser comme une forcenée, autant prendre un petit acompte bien mérité, non ?

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    # Re: Couvert de braise Sam 30 Juil - 12:09

    Couvert de braise

    Le feu lui consume encore les entrailles, son regard divague sur la table basse à la recherche d’un morceau de réalité auquel se raccrocher. Il la sent si proche. Cette flamme jumelle qui semble brûler de la même intensité que la sienne, comme deux foyers d’un immense incendie qui essaie de se rejoindre, il essaie de contrôler cette main qui semble vouloir saisir son homologue.

    Il se concentre sur les paroles de la jeune femme, pesant chaque mot comme pour mieux s’ancrer dans les perspectives de travail à venir. Plusieurs jours de labeur. Il va devoir prévenir le reste de l’équipe, les faire poireauter quelques jours à Seizan. Ils seront plutôt contents de l’apprendre, ils auront le temps de se reposer et de s’amuser. Le morale serait donc au plus haut pour la traque, même si la Torche aura tôt fait de se cacher. Peut-être par chance apprendrait-elle à contrôler sa propre fureur. Hum… Difficile de prévoir ce genre de chose, toutefois il se doit de….

    Elle est si proche.

    Il l’entend suavement murmurer à son oreille, attisant ce feu qui maintenant ne se contente plus de se loger uniquement dans ses entrailles mais embrase littéralement tout son être. Il sourit, de la même façon qu’elle. Il se relâche complètement, balance dans son esprit toutes ses idées de travail, de carboniste, pour s’oublier et se fondre en elle. Quand elle lui agrippe son kimono, il sent ses muscles se tendre, prêt à entrer dans cette joute amoureuse qu’il n’a pas gagnée depuis longtemps.

    Il se laisse faire. Il la laisse guider cette danse, se pliant à sa poigne directrice. Il écrase ses lèvres contre les siennes, se surprend à sentir les siennes brûler du même feu que lui. Qu’il est bon de se laisser consumer par cette passion. D’oublier sa raison pour ne laisser que l’instinct primer.

    Les gestes se font plus pressants à la recherche d’une sensation plus chaleureuse que celle d’un morceau de tissu. Il respire fortement sous l’excitation et ses idées tourbillonnent pour mieux s’envoler. Il y en a toutefois une dernière qu’il doit exprimer avant de se laisser aller complètement à l’instant présent. Entre deux baisers, il glisse un doigt sur ses lèvres pour lui laisser le temps de s’exprimer.

    - Trois jours. Tu n’as que trois jours pour réussir. En attendant profitons de ton repos.


    C’est lui qui lance cette fois l’assaut, la poussant d’un baiser pour se retrouver sur elle et renverser ainsi le cours de la bataille qui risque de se prolonger. La flamme ne s’éteindra réellement jamais.

    Note : Fin de narration de mon côté. Il est considéré Hrp que tu as réussi à fournir les menottes à Kamui, il t'informera bientôt de où trouver ce fer de météorite que tu apprécie tant, ce qui t'ouvrira les portes d'une nouvelle narration.


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    # Re: Couvert de braise Mar 2 Aoû - 23:38
     
    Couvert de braiseFeat Kamui - PNJ - Hiver 805

    Forger était un métier de chevronné, et je savais que je pouvais surprendre parce que l'on ne m'imaginait peut-être pas comme une mordue de l'enclume et du marteau. Pourtant, je baignais dedans depuis bien plus longtemps que les classes militaires. Ma passion des armes était née après tout dans une forge, comme ma fascination du feu. On pourrait presque dire que c'était mes premiers émois, mes premières envies. Celle d'être la digne fille de son père en apprenant toutes les ficelles du métier, jusqu'à rencontrer des guerriers qui me racontaient leurs aventures irréelles dans le monde extérieur. Protéger, vaincre des démons, être récompensé pour tout cela et voir du monde en même temps. Sans déconner, il y avait de quoi vous poussez à faire autre chose que rester enfermé dans un souterrain, non ?

    Mais que je le voulais ou non, j'aimais aussi ce travail. J'aimais travailler la matière, me couper de l'extérieur pour ne me concentrer que sur le bruit de ma masse sur le métal, perdre mon regard dans le tourbillon des flammes que je devais entretenir dans mon foyer pour trouver l'exacte température pour mener ma tâche. Alors, s'il était convenue que j'étais plutôt habituée à tailler des lames, des armures et autres petits accessoires guerriers assez anodins, j'avais aussi toujours caressé l'espoir de faire un peu plus que ça. Pas pour la gloire. Juste pour mon égo. Uniquement pour me dire que j'en étais capable, et sans nul doute parce que mon vieux m'avait toujours bassiné avec ce désir de créativité qui devait dépasser l'ordinaire.

    Du coup, quand un beau gosse frappait à votre porte en sortant un minerai qui faisait fantasmer n'importe quel forgeron et qu'en plus, on me demandait de forger le genre d'engin que je ne faisais pas d'habitude, le défi était aussi grand que beau à mes yeux... mais rien ne se faisait en un jour. Je savais déjà que j'allais en chier et que je n'allais certainement pas fermer l'œil pour travailler en continu. Oh, la promesse de Kamui en valait bien la peine. Si je pouvais savoir comment obtenir les pierres de météorite, non seulement je pourrais exaucer le vœu de mon père et le mien, mais je pourrais potentiellement tirer du pognon pour subvenir au besoin de Yahaba. Mais en attendant, j'avais aussi besoin de satisfaire les miens et cela se trouvait dans le regard de braise de mon interlocuteur.

    Étant donné que je risquais de pas avoir de vie pendant les prochains jours, il me fallait une petite motivation supplémentaire, un réconfort qui me rendrait les choses beaucoup moins frustrantes. Certes, je pourrais réclamer mon dû après mais... disons qu'il était préférable d'attiser le feu quand il était là. Je ne m'attardais pas dans les badinages, je prenais et je me laissais guider par l'ardeur qui me brûlait déjà la peau. Il me semblait que cela faisait une éternité que je n'avais pas pris plaisir à embrasser un homme, un homme qui me ressemblait qui plus était. C'était une chose trop rare, d'autant plus l'attraction évidente qui m'attirait vers lui. Les voies de Kagutsuchi étaient impénétrables.

    " Trois jours. Pas de problème. C'est plus que ce qu'il m'en faut... mais pas certaine que cela soit suffisant pour toi et me faire capituler. "

    Je ne pus m'empêcher de sourire à ma petite provocation. Un feu incandescent ne s'éteignait pas si aisément, voire pas du tout quand on savait comment le maintenir. Alors, il était temps pour moi de découvrir jusqu'à quel point nous étions prêts à brûler et de nous couvrir de braises.

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