Les horribles découvertes de la forêt des Orties avaient tourmentés le coeur de Suzuri Meiyo assez longtemps pour la pousser à enquêter en compagnie de son ami. Pourtant Mahayana Kirei et elle, bien qu'ayant regroupés des informations importantes ne pouvaient rien faire sans l'autorisation des forces de l'ordre du village elles mêmes. Quelle fut l'étonnement sur le visage de la renarde lorsqu'elle fut surprise par un agent d'albâtre du village venu lui confier la missive qui résolvait ses craintes et en suite directe à ses demandes et ses rapports quant à l'unité du Pin Blanc. Il ne fallait pas plus de temps à Meiyo pour avoir prévenu le faucheur de cette affectation commune et ainsi rejoindre ce dernier aux abords du temple, dans les couloirs internes offrant vue sur les diverses cours d'entraînement des formations Souhei.
Le papier marqué du sceau de l'unité du Pin Blanc trône entre les doigts de la moine en habit de travail alors qu'elle semble rejoindre le point de rendez vous, s'accoudant à l'une des barrières en sylve pour discuter de cette situation.
─ Kirei. Son regard tremble, s'il avait lu sa lettre il avait comprit qu'il était question de la forêt des orties. Je n'aurais jamais imaginé que mes.. requêtes allaient prendre cette tournure, mais il semble que le Seigneur ait placé cette mission dans notre chemin.
Malgré l'aspect public de cette conversation, la mention du divin pouvait facilement être attribuée à Tsukuyomi, d'autant plus lorsqu'on sait la dévotion de la renarde pour ce dernier. Une main empoignée sur la barrière de bois, l'autre tenant la missive, le regard de Meiyo se plongeait dans celui de son âme-liée intriguée par ces mentions ajoutées par la police. Interpeller Miyamoto Kazuma était une chose mais il fallait trouver des pistes sur ses hommes et où il se trouvait, et pour ce faire il semble que les pistes mènent directement vers la forêt des orties, là où tout à commencer.
─ Je pense que nous devrions tenter de rejoindre la forêt des orties, même si les récents événements ne jouent pas en sa faveur, nous pouvons tenter de trouver des pistes, la moindre chose.
Une proposition pour le moins inconsciente lorsqu'on sait quels sont les récents événements ayant frappé la forêt. Pourtant, en plus de vouloir s'assurer de la survie du kaminotsukai qu'ils avaient rencontrés, Meiyo avait ce sentiment de devoir trouver une piste dans les lieux du crime; un morceau de vêtement, des effets personnels ou d'autres informations qui pourraient indiquer une piste pour eux.
─ Tiens. Nous avons une mise en garde quant à la possibilité d'un réseau.
Missive :
Informations
- Vous devez interpeller Miyamoto Kazuma ainsi que ses hommes de main.- Obtenir le maximum d'informations possibles sur ces abandons et cette histoire de malédiction dans la forêt.
- Remettre les prisonniers au Pin Blanc.
- Agir avec discrétion, car ce suspect n'est peut-être qu'une goutte d'eau dans une plus vaste organisation.
Elle tend finalement le papier au moine, passant rapidement sa main dans le creux de son coude opposé dès qu'il prit le papier. L'air assez perplexe, elle semble attendre un avis de son partenaire malgré tout; la renarde était assez investie dans ce sujet pour prendre à coeur cette mission, plus qu'une autre qu'aurait pu lui accorder Yamato Daichi.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Lui adressant un sourire radieux, il continuait de l'écouter avec attention. Elle suggérait de retourner dans la Forêt des Orties, afin d'éventuellement trouver de nouvelles pistes et des preuves plus concrètes que ce qu'ils avaient pu jusqu'à présent obtenir. Il était évident que si cette affaire était maintenant officielle, et relevait de la Justice de Toge, il serait important de réunir si possible des éléments matériels permettant d'attester des faits, et de démontrer la culpabilité de Miyamoto Kazuma. Cependant, il serait probablement difficile de trouver quelque chose après tout ce temps, et les derniers évènements liés aux actions de ce fameux Wendigo. Le tandem n'avait malheureusement guère le choix, et de toute manière, ils n'avaient rien à perdre à jeter un coup d'œil.
Tandis qu'il s'était emparé de la missive, afin d'en prendre lui-même connaissance, il reconnaissait là les objectifs qu'ils s'étaient eux-mêmes fixés. La reconnaissance officielle de leur travail, et une opportunité inespérée de faire respecter la justice. Visiblement, la police n'excluait elle-non plus le risque qu'une organisation ou un réseau plus large soit impliqué, mais au moins, ils disposaient désormais dorénavant d'une protection officielle, intervenant en tant que militaires de Toge, comme d'autres auraient pu être choisis à leur place. Observant la Renarde qui semblait pensive, il se rapprocha d'elle, afin de lui rendre le morceau de papier, profitant du moment où elle le récupérait afin d'attraper délicatement sa main. Il n'avait point oublié qu'elle venait spontanément d'appeler le Seigneur, et l'apôtre de Jashin espérait pouvoir l'accueillir officiellement au sein du Culte. C'est ainsi qu'il lui murmura à l'oreille.
Le sourire de Kirei valait tout autant que ceux des enfants du temple, et toutes ses craintes se dissipèrent. Le regard plongé dans la couleur noisette des yeux du Faucheur, la renarde semble écouter attentivement les remarques et constatait qu'avec de la chance, trouver en flagrant délit le suspect pouvait être une piste envisageable.
─ Essayons. Je suis certaines que nous trouverons des traces, ne serais-ce qu'après les récents évènements.
Alors qu'elle s'apprêtait à reprendre le papier entre ses doigts, ce fut ceux de Kirei qui s'entremêlèrent avec les siens. Ce contact semblait soudainement soulager la renarde qui reprit une respiration calme et détendue; par ailleurs ses yeux se fermèrent alors qu'elle sentait le souffle de son acolyte lui murmurer quelques mots d'une certaine importance. Figée à l'entente des mots, elle recula son visage pour faire face au moine avec un air plutôt perturbé par une joie incertaine.
─ Kirei je.. Les yeux brillants, sa main se resserre autour de celle de Kirei. ... bien sûr que je le veux.
Un étrange spectacle pour les témoins, bien que personne ne semblait émettre de quelconque remarques si ce n'est les jeunes Totei ou fraîchement Souhei des quartiers féminins du temple, bien qu'il n'était pas nouveau qu'elles étaient à cheval sur les faits et gestes des ainées comme Haruna ou encore Meiyo. Poussant un léger soupir en jetant un coup d'oeil par dessus l'épaule de Kirei elle semble froncer légèrement les sourcils indiquant à son partenaire qu'elle ne se sentait pas forcément dans un endroit des plus isolés en ces lieux. Réaffirmant sa poigne autour de la main du moine, Meiyo semble mener la marche en le tirant par delà les portes du temple de la Lune là où personne ne pourrait surprendre ce qui s'apparenterait à un futur baptême sous couvert d'une mission policière.
Après quelques minutes de marches à se faufiler vers la sortie du village; là où la forêt des Orties les attendait. De toute évidence, ils savaient pertinemment la dangerosité de ces lieux mais avec de la discrétion et une fuite rapide des deux shinobis en cas de pépin, ils devraient s'en sortir. C'est ainsi que Meiyo semble s'engouffrer dans l'obscurité des bois qui cachaient bien des choses plus terribles les unes des autres. Mais dans une autre optique, ces lieux étaient parfait pour être à l'abris des regards - ce qui justifiait la venue des criminels en vérité.
Mais n'étaient-ils pas des sortes de criminels spirituels ?
Eux. L'un Faucheur, l'autre apostat. Pourtant dans le plus profond de leur coeur, se trouvait une cause noble et c'est ce qui les maintenait sain.
─ Personne ne pourra nous voir ici, j'ose espérer.
Elle pivote vers lui en l'observant avec un léger sourire. Les arbres couvraient les rayons du soleil bien qu'un fin rayon traversait le feuillage comme pour illuminer divinement le tandem. La renarde ne savait pas réellement ce qui l'attendait, bien que les rumeurs sur le jashinisme étaient explicite quant aux activités faites en l'honneur du Dieu, ce qui dans un sens était source de crainte pour la renarde. Mais cette crainte semble se dissiper peu à peu alors que son regard confronte celui de son frère de foi.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Bien engouffrés dans les bois, le jeune homme acquiesçait aux propos de la Renarde, tirant quelques bougies de la besace qu'il venait de récupérer chez son frère Jashiniste, les disposant de manière à former un cercle tout autour d'eux. Les allumant d'un geste expert à l'aide de deux roches spécifiquement prévues à cet effet, il invita alors son âme-liée à se placer au centre en position Seiza, Puis ses doigts vinrent se saisir du Tebori à l'encre noire, situé au fond du petit sac, avant de demander à Meiyo où elle souhaitait recevoir le symbole de son allégeance, qui marquerait en sa chair son intégration parmi des Leurs. Un endroit discret, qui n'attirerait point l'attention. Le même que le sien.
Passant délicatement ses doigts dans les cheveux embrasés de la jeune femme, celui-ci les écarta avec grâce, prenant soin de ne guère tirer ou de les emmêler, afin de dégager le chemin vers sa nuque jusque-là dissimulée. S'il n'était nullement expert dans l'art du tatouage, il avait, en tant que Faucheur, appris à réaliser un motif bien particulier, dont l'exécution ne lui était point étrangère. Il la maîtrisait à la perfection, et commençait à tracer le contour d'un cercle, au sein duquel trônait un triangle inversé. D'un geste assuré, cette étape était scellée. Puis, tandis qu'il rangeait l'aiguille de bois traditionnelle, l'apôtre de Jashin se plaça enfin devant la prêtresse, qui pourrait percevoir la vive émotion qu'il ressentait à la larme qui perlait le long de l'une de des joues mutilées. Pourtant, c'est avec le sourire qu'il lui faisait face, brisant le silence d'une intervention cultuelle.
Sur ces mots, il tira enfin une dague rituelle de la musette qu'il avait emportée, qu'il offrit solennellement à son âme sœur Jashiniste qu'il n'avait plus qu'à prêter serment, par l'entremise d'une automutilation de qui verserait son sang.
Roulant dans leur orbite, les yeux d'un bleu mauve de Meiyo contemplait l'épaisseur terrifiante de ces lieux où le mal régnait en maître, ses craintes furent comme aspirée par la main de Kirei qui glissait de la sienne alors qu'il se préparait à faire ce baptême des plus importants. Toujours debout alors qu'il s'était quelques peu éloigné, Meiyo vint caresser la paume de sa main par son opposée, presque angoissée en observant les alentours sombres. Mais elle n'eut le temps de contempler la noirceur des arbustes qu'elle fut invitée à s'asseoir, posant ses genoux immaculés dans le terre humide sans prendre garde aux taches qu'elle ferait sur son habit.
D'un échange de regard et de quelques murmures, elle confiait à Kirei la tâche de l'aider. Les yeux clos, les mains ensemble déposée sur ses jambes, elle sentait le faucheur s'emparer de sa chevelure pour dégager la nuque de la renarde, qu'elle inclina doucement pour lui permettre un meilleur appui. En ces instants, les pensées de la renarde ne pouvait être plus perturbées, étais-ce le cadre bien trop chargé en émotion négative qui la perturbait ainsi ?
Non. Ce n'est pas de la peur ou même de la douleur. Si les gestes de Kirei prenaient que quelques secondes à être executer, Meiyo elle vivait cet instant comme des heures. Des heures figées dans son monde intérieur dont elle était seule maîtresse, malgré son lien presque chakratique avec le faucheur désormais. J'aimerais, j'aimerais que notre foi ne soit pas proscrite. Car tu ne veux pas me faire du mal, ni en faire autour de toi. Et elle non plus, ne comptait pas faire de mal. Pourtant, c'est ainsi qu'on allait la qualifier désormais.
Pourtant, et même si son âme-liée en était à l'origine, Meiyo tremblait par une certaine appréhension, non pas celle de rejoindre ce culte mais un autre qui se déferla dans son être alors qu'elle observait la lame que lui tendait son ami, les yeux réouvert. Dans le creux de sa main siégeait cette lame alors qu'un rayon du soleil vint illuminer la jeune femme, comme signe de la déesse Amaterasu, témoin de ces actes les plus vil aux yeux de l'Empire.
Ses lèvres bougeaient, sans réussir à exprimer ce dont elles avaient besoin pour reprendre un comportement normal. Baissant soudainement la tête, Meiyo, encore tremblante semblait pointer cette lame comme elle le pouvait, par dessus sa propre tête alors qu'elle semblait figée à quelques centimètres d'accomplir ce qu'il fallait accomplir.
─ Aide moi... Aide moi à le faire. C'était d'une voix des plus tremblantes, suppliantes qu'elle implorait le Faucheur. Je.. je n'aurais pas la force de le faire seule. Guide.. mes gestes Kirei.
Aux mouvements erratiques de ses mains, la laisser s'auto-mutiler conduirait à des séquelles graves plutôt qu'une simple automutilation, d'autant plus par l'endroit où la lame devait graver la peau. Son regard implorait son ami de la guider, de guider ses gestes pour qu'à deux ils puissent accomplir ce devoir.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Se tenant face à la Renarde, il ne pouvait que constater à quel point ses mains chancelaient, pointant maladroitement la dague par-dessus sa propre tête, sans maîtrise ni vision du geste qu'elle s'apprêtait à commettre. Sa résolution l'avait portée si loin, mais à l'instar de son propre corps, elle commençait à son tour à vaciller, au moment d'accomplir l'ultime rituel qui parachèverait à jamais sa dévotion envers le Seigneur, le Renouveau, et le Salut de l'humanité. L'apôtre de Jashin se trouvait naturellement tiraillé, lui qui s'interrogeait sur la latitude dont il disposait afin d'intervenir aux côtés de la prêtresse. L'assister n'équivalait-il point à invalider la portée de son acte ? Devait-il simplement lui dire de renoncer, après avoir parcouru autant de chemin ensemble ? Il était bien évidemment hors de question de la contraindre à poursuivre par elle-même. Le spectacle déchirant de cette scène, ainsi que la voix implorante de Meiyo résonnant avec lancinance jusqu'aux tréfonds de son cœur, balayèrent finalement par eux-mêmes ces ultimes réticences.
Ses mains vinrent instinctivement se poser sur celles qu'il pouvait désormais pleinement considérer comme sa sœur Jashiniste, d'abord avec douceur. Caressant délicatement le dessus de ses doigts, afin de la rassurer comme elle l'avait toujours si bien fait lorsqu'il se trouvait lui-même en état de détresse, il commença à se replacer dans son dos, sans relâcher le contact qu'il venait d'établir. Puis, il resserra son étreinte autour des mains de la jeune femme, s'apprêtant à guider le geste qu'elle s'apprêtait à accomplir. Positionnant la pointe de la lame à la base du cercle qu'il venait de graver à l'encre dans sa nuque, il amorça alors un geste vertical descendant, maîtrisé, accompagnant toujours les mains de Meiyo qu'il laissait de plus en plus en contrôle du mouvement. Puis, après que la dague eut parcouru quelques centimètres, il raffermit légèrement la pression que ses doigts exerçaient sur ceux de son âme-liée, afin de commencer à tracer une dernière entaille perpendiculaire à la première, la traversant en son centre afin de former une petite croix symbolique. Répétant le processus, il relâchait de plus en plus sa prise, la laissant compléter l'automutilation par elle-même.
Puis, dès qu'elle termina son dernier mouvement, les mains du jeune moine quittèrent enfin celles de sa partenaire, tandis que ses bras l'étreignaient désormais au niveau de la taille, lui-même se trouvant toujours dans son dos, et s'étant laissé tomber à genoux juste derrière elle.
Le moine ne doit condamner autrui à l'irréalité et se doit de toujours dire la vérité. Mais tout comme le premier précepte, des exceptions sont toujours présentes. N'est-ce pas ? Personne ne la soupçonnerait elle. Jamais. Ses particularités obnubilait chaque attention portée sur elle et nul n'oserait remettre en question sa voie du moine, encore moins ses camarades connaissant son attrait pour Tsukuyomi. Ni même elle, ne pouvait finalement soupçonner que sa voie se tournerait vers le dieu du Renouveau pour qui elle n'avait aucune affliction, et pour qui désormais elle éprouve une affection - bien que moins présente que celle qu'elle possède pour l'astre lunaire qui la suit depuis sa tendre enfance.
La lame couverte du liquide carmin de la renarde vint confronter le sol alors que dans un geste de soulagement, Meiyo relâchait la pression sur cette dernière, observant la paume de ses mains parsemées de quelques tâches de son propre sang. Paume vers le ciel, c'était comme si elle priait le ciel pour ces actes qui pouvaient être d'une certaine manières être considérer comme hérétique, illégaux ou que sais-je. Après quelques instants, la renarde se laisse presque tombée contre son frère positionné derrière elle, alors que c'était comme un soulagement qui se sentait dans son souffle désormais beaucoup moins erratique. Le pourpre de son sang coulait le long de sa nuque, tachant légèrement le col de son habit de moine mais ça ne semblait pas réellement être la préoccupation de Meiyo qui se contentait de reprendre son souffle sans qu'aucune douleur ne vienne confronter son état d'épanouissement religieux.
Son regard se tournait vers l'épaisse forêt qui les attendait, son visage grimé d'une expression des plus sérieuses alors que ses pensées étaient finalement tournées vers la mission qui avait été confié par les forces de l'ordre. Pour autant, elle ne pouvait s'empêcher d'esquisser un sourire d'ironie en pensant au fait qu'ils étaient deux jashinistes à oeuvrer pour sauver la vie d'individus, eux qui étaient considérés comme des meurtriers sans coeur ni foi. C'est ainsi que d'un geste délicat, elle vint se redresser en invitant son acolyte à faire de même, lui tendant sa main alors qu'il pouvait remarquer que la renarde se sentait bien mieux et bien plus rassurée désormais.
─ Poursuivons notre chemin en portant aide à ceux qui ne méritent pas un destin aussi funeste que la malédiction de cet endroit.
Tournant son regard de gauche à droite, Meiyo une fois redressée semble tirer un morceau de parchemin de sa ceinture alors qu'elle vint soudainement le poser au sol. Soudainement, elle vint porter son pouce à ses lèvres alors qu'elle plante ses crocs dans sa chair pour laisser couler un filet de sang sur le parchemin qui semble libérer une fumée opaque dès lors que la main de Meiyo se pose se ce dernier et que de son autre main, des mûdras sont soudainement effectué. De cette prouesse, mûdras dans une main, activation d'un sceau dans l'autre, Yokan semble émaner sur le parchemin l'air excité d'être ainsi libéré.
Yokan, Salamandre tachetée de rang C
Domaine : Ninjutsu — Katon• Nyctalopie
• Vitesse accrue (sa nature de kaminotsukai lui permet de pallier à ce problème de ses congénères "normaux".)
• Emission sonore (permet de créer un bruit dérangeant)
• Organe voméro-nasal développé (odorat accru)
─ Reste proche de nous et avertis moi si un quelconque danger ou qu'une piste te vient Yokan.
Hochant le visage, orienté vers Kirei la renarde semble prendre le chemin menant à l'intérieur de la forêt quitte à risquer de faire de mauvaises rencontres. Il est ainsi naturel pour elle d'utiliser ses dons sensoriels au fur et à mesure qu'elle avance, afin de detecter en face d'elle ce qui pouvait se tenir alors que l'épais feuillage d'ombre ne permettait pas aux deux moines de se repérer avec facilité; mais utiliser un moyen de s'illuminer apporterait bien trop d'attention sur eux. Nul ne savait réellement ce qui se tramait en ces lieux, pourtant l'atmosphère oppressante des lieux témoignait qu'y rester trop longtemps n'augurait rien de bon, malgré les capacités des deux engeances du Renouveau.
Par cette pression naturelle de la forêt, Meiyo prit un chemin menant vers l'orée de cette dernière là où semblait émaner une faible lumière qui ne paraissait pas naturelle. Étais-ce un avant-poste ? Ou tout autre chose ? Avec précaution la renarde menait le pas, comptant sur Kirei pour couvrir leurs arrières en cas de visiter impromptue d'une quelconque chose, la jeune salamandre allait elle aussi être aux aguets alors qu'elle avait déjà émit un son bien spécifique qui alertait le duo de la rencontre imminente avec un lieu vraisemblablement habité, ne restait qu'à déterminer s'il était avec ou contre eux.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Finissant par se relever après s'être remobilisée, elle invitait son confident à faire de même, lui qui s'empressa de ramasser toutes les traces de cette cérémonie clandestine. Des bougies à la lame, il s'assurait que nul ne puisse trouver le moindre indice ou soupçonner ce qui aurait pu se dérouler en ces lieux. Se saisissant de sa main qu'elle lui tendait, il lui adressait un doux sourire, rasséréné de retrouver la Meiyo confiante et assurée qu'il avait toujours connue, visiblement remise d'aplomb par ces quelques instants de tranquillité ayant suivi le rituel. Prêt à la suivre et à se laisser entraîner où qu'elle irait, il la voyait désormais invoquer Yokan, qui se révèlerait être un précieux allié dans leur enquête. Outre sa vision plus affutée dans l'obscurité, son odorat lui permettrait peut-être de flairer des pistes imperceptibles aux deux moines.
Se dirigeant vers la forêt, l'étrange atmosphère et la pression qu'elle pouvait exercer se faisait plus forte sur le tandem au fur-et-à-mesure qu'ils se rapprochaient. L'apôtre de Jashin mobilisait ainsi ses nouvelles capacités issues de l'intervention de génie de son ami Kaizan, ayant modifié ses tympans de manière à ce qu'il puisse à présent les utiliser tels un sonar. Il pourrait ainsi mieux se repérer, et percevoir des corps étrangers les approcher dans de multiples directions, continuant de suivre sa guide tout en se concentrant sur leurs alentours et se montrant alerte. Malgré le danger, un certain sentiment de sécurité s'immisçait en lui en présence de sa partenaire, qui plus est douée de facultés de sensorialité chakratique, son familier qu'il serait difficile de prendre à défaut, et sa récente amélioration. Même si percevoir une menace, n'assurait nullement qu'il pourrait ensuite y faire face.
- Spoiler:
- Kirei utilise son amélioration Sonar, et se tient prêt à dégainer lorsqu'ils atteindront l'endroit d'où émane la lumière, au cas où le duo aurait affaire à des individus malveillants.
Une prudence qui ne fut pas de mise alors que les pas de Meiyo la portèrent jusqu'aux abords d'une cabane en bois allumée par quelques lanternes faibles. Dans une clairière reculée entourée par les arbres, il n'était pas certain que cet endroit était un avant-poste et l'austérité des lieux prouvait cela. Pourtant, l'endroit semblait bien vivant. Assez vivant pour qu'un main posée sur l'épaule de Meiyo vint la faire sursauter et réagir presque violemment envers une silhouette masculine d'un homme mûr. C'était dans un mouvement instinctif qu'elle avait agrippé son tanto fermement dans sa main pour menacer l'individu qui affichait un sourire. Grand, à la peau foncée et à la barbe blanche bien garnie, il avait l'air d'un combattant bien que vraisemblablement en pleine chasse puisqu'il tenait un sorte de sac qui attirait l'odorat de la salamandre bleue qui tournait tout autour, comme affamée. Se reculant en relevant une main en signe de paix, il semble s'exprimer d'une voix rauque ponctuée d'un brin de sérieux malgré son air malin.
D'un geste puissant du bras au vu de sa carrure, il passe facilement devant la renarde qui se tenait devant la porte pour ainsi ouvrir la structure de sylve qui cachait l'intérieur de cette cabane. Depuis la position des deux ninjas, la présence d'enfants pouvait se faire comprendre à l'intérieur alors que des petites têtes semblent se dresser pour observer les deux intrus. Pour une maisonnette aussi reculée dans les bois, il était étonnant de constater que l'intérieur était assez bien aménagé et que la lumière ainsi libérée, les alentours étaient assez bien cachés pour pouvoir rendre cet endroit un peu plus secret. Néanmoins, il n'était pas pour autant moins suspects aux yeux de Meiyo qui semblait se méfier de l'individu jusqu'à temps qu'il la rassure d'un geste amical de sa main contre son crane, à la manière de Kenzan. Ce geste la fit refermer l'emprise sur son tanto avant que les mots de l'homme vinrent la rassurer d'une certaine façon.
Bien qu'en temps normal la renarde n'aurait simplement pas bronché, ses récentes mutilations semblaient la faire quelque peu souffrir lorsqu'une pression était apposée aux alentours de son visage la faisant grimacer et se reculer doucement. D'un coup d'oeil, elle remarquait que les enfants présents s'étaient rapprochés de l'entrée pour parler au dénommé Saibabā avec des expressions plutôt calme voire inquiète par rapport aux intrus, témoignant d'une véracité dans les propos qu'il porte. Ainsi, et alors que sa petite salamandre s'était faufilée à l'intérieur pour jouer avec quelques enfants qui étaient ravis de voir une créature aussi gentille, Meiyo fit signe à Kirei qu'ils pouvaient ainsi entrer sans craindre quoi que ce soit. D'un regard, ils savaient tout deux si le besoin d'agir se présentait, alors ils pouvaient être rassurés.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Visiblement, son odorat était particulièrement développé, en ce qu'il avait senti l'odeur du sang émanant de Meiyo suite au rituel qu'ils venaient d'accomplir. Il était également très au fait de ces rumeurs de malédictions, ce qui n'était ni étonnant, ni spécialement rassurant. Car selon toute vraisemblance, il se trouvait donc là en toute connaissance de cause. Passant à côté de la prêtresse, il dégagea finalement l'accès à l'intérieur de cette cabane plus isolée, à l'intérieur de laquelle se trouvaient des enfants. Une découverte qui ne manqua point de surprendre le Souhei, s'interrogeant sur les motifs de leur présence en cet endroit. Devait-il s'en réjouir, ou au contraire, redouter le pire ? De nouveau, il se retint d'intervenir lorsque la main de leur mystérieux hôte s'approcha du crâne de son amie, elle-même s'abstenant de réagir. Une familiarité qui ne lui disait rien qui vaille, qui ne faisait que renforcer sa défiance plutôt que désamorcer la tension.
Commençant par se présenter, cet homme disait s'appeler Saibabā, et prétendait sauver et recueillir les enfants étant parfois abandonnés au cœur de cette forêt. De nobles propos, et une dévotion louables... En partant du principe que tout ceci était vrai...
L'attitude des enfants envers le supposé justicier, semblait attester de la véracité de ses déclarations. Mais c'est bien la démarche de son âme-liée qui l'incita à pénétrer à l'intérieur de la bâtisse de bois, la seule en qui il faisait véritablement confiance, tandis que Yokan s'était d'ores-et-déjà faufilé à l'intérieur, jouant avec les enfants. Une opportunité qui permettrait peut-être de gagner leur confiance, afin de leur poser quelques questions.
Militaire... Ou bien mercenaire, ou encore brigand, repenti ? Observant attentivement l'intérieur de la maisonnette, celle-ci était assez bien emménagée, a fortiori si l'on tenait compte de son emplacement en milieu hostile, bien qu'elle restait située au sein d'une clairière qui restait isolée. Profitant de son tour du propriétaire en quête d'indices, l'apôtre de Jashin se replaça naturellement aux côtés de Meiyo, avant de lui faire part de quelques mots qui ne se voulaient ni confidentiels, ni délibérément bruyants, de manière à pouvoir éventuellement scruter la réaction du chasseur les ayant invités dans son humble demeure.
Mais l'attention portée à la Renarde et au Faucheur semblait vite se détourner sur la salamandre qui roulait sur son dos contre le sol de sylve de l'endroit. Comme un enfant parmi les enfants, elle amusait la galerie permettant aux tandem d'accomplir leurs missions sans la déstabilisation offerte par les enfants tout autour qui semblaient plutôt correct au niveau physique, prouvant une bonne foi de la part de celui qui se présentait comme protecteur. Il était néanmoins pas étonnant que l'instinct des deux enfants de dieu se place en stance défensive, presque méfiante quant à ce pourrait rapporter ce genre d'individu.
Saibabā paraissait néanmoins plutôt calme dans son comportement, affichant des sourires aux deux Togejins puis à la salamandre qui amusait les bambins. Il se mit à rire lorsque Kirei lui indiqua sa méconnaissance des lieux, répondant avec un air amical au Faucheur.
Un combat commun ? Sentant Kirei revenir auprès d'elle, un fin soupir s'échappe des lèvres de la renarde qui observe le dénommé Saibabā en silence. Kirei avait prit les devants quant aux questions et elle ne semblait pas avoir d'autres choses à rajouter pour l'instant, mais comme pour se sentir en sécurité face à celui qui bien que sans animosité, semblait dégagé une source de chakra aux yeux de celle qui pouvait le percevoir. Bien que plutôt logique puisqu'il disait former les enfants, rester prudent et calme semblait être la marche à suivre. L'oreille attentive, Meiyo fronça doucement le visage dès que les détails sur la malédiction furent énoncés.
Étrangement, ce récit semble rappeler quelques souvenirs à Meiyo, notamment sur les récents événements ayant frappés certains soldats de Togegakure.
Le visage de l'homme trahissait une certaine positivité à ce que les deux jeunes gens puissent parcourir les lieux, Meiyo lui offre un simple sourire en guise de remerciement alors qu'elle tente d'approcher un petit groupe d'enfant. Ils n'ont pas l'air d'aller mal. Se laisse-t-elle penser en s'agenouillant autour de Yokan qui semblait amuser la galerie, pourtant, et même si les enfants étaient content de voir quelqu'un de nouveau - plutôt, de voir une femme en ces lieux - ils se semblaient pas avoir grand chose à dire.
Un peu plus loin, si l'envie prend à Kirei de faire un petit tour de la maison, il pouvait remarquer qu'un seul enfant semblait détaché du groupe. En un coup d'oeil il était facile de comprendre qu'il était dans un état de choc qui le plongeait dans un mutisme certain et un renfermement de soi total. Tremblant de peur, il ne semble pas observer les deux invités contrairement aux autres membres de la maison qui sont plutôt amicaux et content d'avoir une visite d'inconnus acceptés par Saibabā.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Quant à la malédiction, l'homme n'en savait a priori pas plus que les rumeurs s'étant jusqu'à présent propagées. Cependant, il semblait en parler comme s'il en avait été lui-même témoin, ou que son expérience personnelle l'avait poussé à devoir prendre des mesures afin de s'en prémunir. Des propos qui attestaient donc de la véracité d'un tel phénomène, se produisant lorsque approchait l'orage. A la lumière des derniers développements ayant marqué la Forêt des Orties, et de l'identification du Wendigo par l'escouade menée par Seichiro, il devenait raisonnable de supposer une corrélation entre ce Yôkai maîtrisant la foudre, et cette étrange malédiction. Un progrès non-négligeable dans le cadre de l'enquête des deux moines, même s'ils n'en savaient pour le moment pas plus au sujet des coupables et autres criminels impliqués dans ces abandons.
Meiyo était pour sa part surprise du dévouement de leur hôte, qui s'était lancé dans une telle entreprise visant à porter assistance aux enfants, respectant ses nobles intentions. Lui demandant s'ils pouvaient aborder les enfants, ce dernier ne voyait a priori aucun inconvénient à ce qu'ils soient interrogés par les deux moines, la Renarde commençant à les approcher en profitant de l'intérêt et de la sympathie suscités par Yokan. Malheureusement, elle ne retira aucun renseignement utile, les bambins n'ayant a priori que de peu de choses à dire. Ce qui n'était point surprenant s'ils étaient traumatisés, ou ne pouvaient tout simplement plus se souvenir des détails les ayant entraînés jusque dans ces lieux, du fait de leur jeune âge et du temps s'étant depuis écoulé. Cependant, l'un d'entre eux sortait clairement du lot, et restait en retrait, tremblant de peur. En état de choc, sûrement avait-il une expérience intéressante à raconter... Dans l'éventualité où il était possible de l'aider à se calmer.
Une question neutre adressée à Saibabā, préférant tout d'abord recueillir sa version des faits, et ne pas aborder tout de suite ce pauvre enfant terrorisé sans en avoir appris davantage au préalable, afin de ne point le brusquer. Puis il se tourna vers sa partenaire, afin de lui faire part de son opinion.
Saibabā lui sentait bien que Kirei n'était pas celui qui lui faisait le plus confiance, à raison certainement, mais le vieil homme aux bras croisés et à la barbe fournie tâchait de garder la tête haute et un air chaleureux malgré la tristesse de la situation de ceux qu'il forme. Un sourire en coin, il hausse les épaules en répondant aux questions de Kirei juste avant qu'il ne s'éloigne un peu, sous son regard avisé.
Un regard qui se fronça alors que le Faucheur avait trouvé du regard le jeune enfant recroquevillé dans un coin. S'approchant, Saibabā semble indiquer à Kirei de s'éloigner un peu alors que son expression s'était légèrement durcie, jetant un regard en coin à l'enfant qui semblait bien trop terrorisé pour remarquer les deux hommes. Serrant ses lèvres et soupirant, le vieil homme lance quelques informations assez fort pour que Meiyo puisse entendre sans pour autant prendre un air alerte, cela semblait plutôt courant que des enfants arrivent dans cet état, et à raison.
Meiyo se redressa soudainement en entendant ces mots, serrant doucement son poing en le remontant le long de sa cuisse. Son regard reste rivé sur Yokan qui jouait avec les enfants tandis qu'elle semble répondre de son coté sans pour autant observer son interlocuteur.
Le nom de Kazuma et la piste de Teito semblait mettre sur la piste les deux soldats. Regard tourné vers les hommes, Meiyo cherche dans le regard de Kirei la même flamme qui animait le sien alors que la piste semblait se confirmer. La renarde de Toge reprend doucement ses esprits, rejoignant doucement ses mains entre elles alors qu'elle semble animer par une certaine fougue, la jeunesse, se laissait penser Saibabā en voyant ce couple de moine aussi investit dans une mission.
Le regard tremblant de Meiyo témoignait de son envie de pouvoir rattraper rapidement le duo, s'ils ne pouvaient pas avoir le père, ils auraient les mains ayant fait le sale travail.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Saibabā, qui maintenait jusqu'à présent une attitude plus chaleureuse, fronça alors son regard, lorsque Kirei fit allusion à cet enfant bien plus traumatisé que les autres. Une plus grande gravité était perceptible dans ses propos, révélant qu'il venait de recueillir celui-ci il y avait à peine quelques heures de cela. Une raison qui expliquait sans mal l'affliction du jeune garçon. Mais c'est bel et bien la suite de son allocution qui déclencha une vive réaction chez le Faucheur, dont les yeux s'écarquillaient, tandis qu'il sentait l'adrénaline se déverser dans ses veines, les battements de son coeur s'accélérant subitement. Son interlocuteur venait de faire mention d'un nom bien familier, Kazuma, ce qui dans de telles circonstances, ne pouvait nullement être une coïncidence. Il ajouta même avoir aperçu deux individus à proximité, ce qui correspondait aux hommes de main de Miyamoto Kazuma. D'après ce témoignage, ils se dirigeaient vers Yasou no Kuni.
Se tournant immédiatement en direction de Meiyo, l'apôtre de Jashin constatait que cette révélation ne l'avait guère non plus laissée de marbre, s'étant soudainement redressée, le poing serré remontant le long de sa cuisse. Avant même qu'il n'eut le temps de lui suggérer de partir à leur poursuite, elle proposa elle-même d'en faire autant, ce qui le rassurait quant à la pertinence de cette décision. Après tout, si les deux étaient parvenus à une conclusion similaire sans échanger au préalable, c'est que leur idée n'était pas si inappropriée que cela, quand bien même pouvait-elle paraître précipitée. Or il s'agissait là d'une opportunité unique d'intercepter les coupables en flagrant délit, et la laissait passer en tergiversant n'était pas non plus du goût du prêtre de Tsukuyomi. Hochant la tête en direction de sa partenaire, il prit la peine de remercier leur hôte de ces informations, avant de sortir de la maison.
C'est ainsi que le tandem quitta les lieux, se mettant en route dans la direction de Teito. Chacun des deux disposaient d'une vitesse de pointe supérieure à la moyenne, y compris pour des militaires capables d'user du chakra, ce qui leur donnait une chance concrète de rattraper les criminels.
Se déplaçant avec célérité, le duo remontait la piste des hommes de main de Miyamoto Kazuma, gardant un œil affûté jusqu'à ce qu'ils puissent identifier leurs cibles. Ils étaient apparemment quelques heures derrière celles-ci, mais à leur rythme, ils étaient potentiellement capables de refaire leur retard dans la journée.
- Résumé:
- Kirei se déplace avec la C2 Flou Cinétique, partant à la poursuite des malfrats aux côtés de Meiyo.
Le vieil homme hochait le visage avec un grand sourire en observant les deux moines quitter l'endroit, Meiyo adressait un grand geste aux enfants alors que sa salamandre bleutée revint soudainement vers son invocatrice, au déplaisir des enfants qui se contentaient de voir la porte se fermer derrière la tignasse flamboyante de la renarde.
Meiyo rejoignait ainsi son ami sur les sentiers principaux, partageant avec lui une certaine vitesse, ils se déplaçaient ainsi assez rapidement pour rattraper les malfrats tandis qu'ils pouvaient aisément se communiquer quelques informations. Son regard orienté vers son ami qui récapitulait certaines informations, elle hoche doucement le visage en fronçant les sourcils.
Lorsqu'il s'agissait de faire parler la justice, le caractère doux de la renarde s'évaporait pour laisser place à une femme déterminée, souvent l'on pouvait se demander si ça n'était pas son kitsune qui se présentait pour prendre le contrôle. Parfois, il fallait passer outre les revendications religieuses pour sauver des vies, et malgré son amour pour le dieu lunaire, Meiyo était persuadée de pouvoir l'honorer en réussissant ce genre de mission.
Aux abords d'un sentier, non loin de la frontière avec Yasou no Kuni, province bien reconnaissable par ses plaines aux herbes hautes, une assez grande différence avec Kuromatsu et ses forêts noires et dense. La cime des bois était vaguement éclairée par une lanterne, présentant deux personnages, une femme à la chevelure dorée portant un kimono blanc et un haori turquoise faisant face à deux hommes bien habillés. L'un semblait mener le groupe, sa chevelure blanche se démarquait dans la faible lumière alors qu'il semblait parler à la femme qui avait tout l'air d'une itinérante.
Il n'eut pas le temps de terminer sa requête que la présence du tandem se faisait voir non loin sur le sentier, et il n'était pas dupe. Jamais des enfants de Toge iraient aussi loin, surtout après les nombreuses rumeurs portée sur ces traques de maltraîteurs d'enfant. Le denommé Raden prit soudainement la fuite par les sentiers moins prisés tandis que la femme au cache oeil haussa simplement les épaules en tenant son kiseru entre ses doigts, si son unique oeil avait pu croiser le tandem, il ne lui fallut qu'un instant pour disparaître des lieux. Non pas qu'elle se sentait coupable, car elle ne l'était pas, mais parce que la seule cible était Raden.
Un instant. Le regard de Meiyo s'était plongé dans celui de l'homme aux cheveux blancs qu'elle avait déjà aperçu ailleurs, et c'était l'instant qui lui fallait pour pouvoir ancré son chakra dans son esprit et pouvoir le traquer à travers le sentier. Se détachant un peu de Kirei, elle semblait tenter de garder un contact visuel avec la cible comme pour laisser à Kirei la possibilité de prendre par surprise l'individu fuyard.
Récap :
Santé : Top
Compétences utilisées : C2 Dompteur (Kuchiyose - Actif) ; C2 Flou Cinétique (Vitesse) ; C1 Senseur (Senso)
Résumé : Meiyo utilise Flou Cinétique afin de rejoindre au plus vite le sentier menant vers Teito. Lorsqu'elle aperçoit la silhouette de Raden, elle utilise Senseur pour le traquer et Flou Cinétique pour le poursuivre.
De plus, pour se repérer dans la nuit qui était désormais tombée, Meiyo utilise son amélioration nyctalopie.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Avançant sur un rythme soutenu, c'est à la nuit tombée que l'attention du tandem fut attirée par une lueur de lanterne, semblant éclairer la cime des arbres environnants. S'approchant naturellement de ces signes de présence humaine, les moines ne tardèrent point à reconnaître les hommes de main supposés de l'ancien samouraï, en présence d'une troisième personne. Il s'agissait d'une femme non-identifiée, et par extension particulièrement suspecte, que le Faucheur hésita l'espace d'un instant à prendre pour cible au même titre que les deux hommes. Le trio avait toutefois remarqué l'irruption des prêtres, commençant à décamper avant même que le Souhei n'ait eu le temps de décider quelle était selon lui la meilleure stratégie à adopter. La question paraissait se régler d'elle-même, en ce que la mystérieuse blonde à l'œil borgne disparut soudainement, tandis que les autres s'enfuyaient par les sentiers les moins accessibles. Sans perdre de temps, Meiyo se lança immédiatement à la poursuite de l'homme aux cheveux blancs, a priori le leader du duo de malfaiteurs.
Afin de mieux se repérer dans l'obscurité, le Faucheur activa ses facultés de Sonar, et comprit rapidement que la Renarde lui permettait de les intercepter par surprise. Il comptait bel et bien profiter de leur panique du moment et du fait que la prêtresse accaparait toute leur attention, afin de les prendre à revers un peu plus loin sur le sentier. Prenant temporairement la tangente, il réapparut alors quelques instants plus tard au niveau de leurs cibles, jaillissant subitement depuis le bas côté, tandis que sa partenaire fondait sur ces dernières à toute vitesse. Il porta ainsi une attaque éclair à chacun d'entre elles, à l'aide de son katana qu'il gardait rengainé dans son fourreau, ne cherchant nullement à les éliminer mais à les toucher de manière à les mettre hors d'état de poursuivre leur cavale. Afin de les intimider et de restreindre davantage leurs mouvements, il intensifia alors son aura chakratique, cherchant à leur faire ressentir une forte gravité s'apparentant à des poids pesant sur leurs épaules.
Un avertissement visant à les dissuader d'agir de manière inconsidérée, et de sagement coopérer... Par ailleurs, son intervention venait d'offrir une opportunité idéale à Meiyo afin de leur administrer sa spécialité, et c'est également dans cette optique qu'il leurs conseillait de gentiment se faire sceller par sa partenaire, si l'envie lui en prenait...
- Résumé:
- Kirei utilise son amélioration Sonar afin de mieux se repérer dans l'obscurité. Partant de manière excentrée afin de se faire oublier, et profitant du fait que Meiyo soit activement à leur poursuite, il se déplace avec la C2-2 Armée Invisible (C3 Déplacement Instantané si nécessaire), avant de jaillir par surprise au niveau de leurs cibles en les frappant d'une attaque de Rang C. Il utilise pour cela son katana rengainé dans le fourreau (C2 Duelliste avec C3 Maître Assassin, si les deux malfrats sont assez proches pour être touchés dans le même enchaînement). Enfin, Kirei utilise la C2 Gêne, afin de les intimider et de limiter leurs mouvements. Son intervention à essentiellement pour but de les neutraliser ou d'offrir une fenêtre d'action à Meiyo.
Même s'ils semblaient dégager une sorte de confiance en eux assez élevée, certainement un comportement trahissant le sang noble qui coulaient dans leurs veines, les deux malfrats n'étaient pas bien fort au combat rapproché. Si bien que Kirei n'eut aucun mal à les rattraper et à surprendre ces derniers qui avaient vu pour prédateur la crinière rouge de la renarde, étonné de voir que c'était le moine nivéen qui les avait atteint. Les deux hommes avaient une carrure témoignant d'un soin particulier de leur enveloppe charnelle, mais elle n'était rien face au coup de plein fouet asséné par le fourreau du moine. Et bien que Raden fut le plus touché, permettant à son camarade de tenter de fuir, il fut rapidement intercepté par le chakra imposant de celui qui venait de les mettre immobile, au sein d'un lieu qu'ils ne connaissaient pas.
La vision réduite par la pression des deux hommes ouvra la voie à la renarde qui s'était contentée de former d'une main de nombreux signes tout en s'approchant de ses cibles. Un tandem particulièrement organisé, pouvait penser les deux proies alors que la main de Meiyo vint fouler avec une étrange délicatesse les poitrine des deux hommes, telle un spectre passant juste devant eux. « Se laisser faire », il fallait dire que le choix n'était pas réellement proposé quand d'un ultime mûdras de la part de la renarde les deux hommes se retrouvèrent soudainement prit d'une vive douleur aiguë dans la poitrine, engourdissant cette dernière de sorte à faire ployer le genou aux deux individus. Longeant la silhouette de son partenaire, le regard de Meiyo semble bifurquer sur ses deux cibles après avoir fait comprendre à Kirei d'un regard sincère qu'ils semblaient avoir réussi une première partie de la mission.
Avec un sourire presque mesquin, Meiyo vint observer les deux hommes de mains, et notamment Raden qui semblaient être le plus intelligent des deux. L'autre semblait être un gaillard sans véritable cervelles, il était fort probable que l'argent était son seul moyen de langage et qu'il ne savait pas réellement dans quoi il était impliqué, contrairement au beau blond. Pourtant, c'était dans le regard du gaillard tordu de douleur qu'elle sentait une certaine panique, non pas celle d'être tué, mais celle qu'il balbutiait à voix basse, le retard, au point de se faire réprimander par le blond de quelques coups en vain.
Accroupie non loin des deux fugitifs, Meiyo plisse le regard en les observant se débattre, incapable de se défaire de ce sceau dont elle seule était maîtresse. Après avoir affiché une moue perplexe, Meiyo se redresse pour rejoindre Kirei à qui elle vint glisser quelques mots quant à la situation, vraisemblablement elle ne savait pas quoi faire.
Recap :
Santé :
Compétences utilisées : Scorpion (Fuinjutsu I) ; Ambidextre (Mûdras I)
Résumé : Après avoir laissé Kirei se charger de tenir en joug les deux fugitifs, Meiyo surgit pour les immobiliser définitivement via un sceau perturbateur (Scorpion). Suite à ça, elle demande à Kirei comment la suite des évènements devrait se dérouler selon lui.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Observant leurs proies du soir, elle affichait un sourire satisfait, presque mesquin, ce qui paraissait à la fois familier au Souhei - qui connaissait bien son espièglerie - mais également nouveau, en ce que cette malice était ici plus prononcée qu'à l'accoutumée. Cette dernière transparaissait également dans ses paroles, mais ne le perturba point pour autant. Il appréciait sincèrement cette facette de la personnalité de son âme sœur, qui outre son altruisme ou sa tendresse, pouvait se distinguer par ce type de réaction lorsqu'il s'agissait de protéger ou de punir le mal. La manière dont sa douceur était complétée par cette sévérité un peu facétieuse lorsque nécessaire, accroissait le sentiment de sécurité que Kirei pouvait ressentir à ses côtés, quand bien même était-il légèrement plus âgé qu'elle.
Elle avait subséquemment commencé à mettre la pression sur les deux hommes de main, avant de s'accroupir à leur niveau, les regardant de très près se débattre sous l'emprise de son Fuinjutsu, tandis qu'elle plissait les yeux. Une démarche dans la lignée de ce qu'elle avait manifesté quelques instants auparavant, qui aurait certainement plu à nombre de leurs frères et sœurs Jashinistes. Loin d'être anodine, elle indiquait au Faucheur qu'elle était pleinement capable d'assumer sa nouvelle Mission Divine en tant que disciple du Seigneur. A bien des égards, il se sentait presque privilégié de pouvoir la voir sous ce jour-ci, peut-être plus sombre, mais adapté - voire nécessaire - si l'on souhait justement faire prévaloir le Bien, offrir le Salut, et défendre les valeurs ou les personnes qui nous tenaient à cœur.
Il restait désormais à déterminer la suite des opérations, sur laquelle la prêtresse était pour sa part incertaine. Elle doutait que cette arrestation leur permette de remonter jusqu'à Kazuma, et se demandait s'il valait mieux les ramener directement au village... A moins qu'il restait encore quelque chose à entreprendre, avant de les remettre définitivement aux autorités. Moment où ils perdraient toute l'autorité qu'ils pouvaient exercer actuellement sur eux, qui pouvait peut-être leur permettre d'obtenir des informations en usant de moyens moins conventionnels.
Le prêtre de Tsukuyomi avait terminé son intervention en adressant un clin d'œil discret à son amie, qui comprendrait aisément à son expression qu'il bluffait de manière à ce que les criminels, qui entendaient ces paroles, commencent à craindre pour leur sort s'ils refusaient de révéler des informations intéressantes. Maîtrisés par la douleur, l'aura chakratique de Kirei et le sceau de Meiyo, les deux hommes furent rapidement ramenés dans un endroit isolé à l'intérieur des bois. Tirant profit de l'obscurité et se plaçant hors de leur champ de vision, l'apôtre de Jashin usait de la technique de la Mue de la Cigale, afin de générer des sons peu rassurants, donnant l'impression d'émaner de différentes directions, de manière à accroître la peur des prisonniers. Puis, une fois une fois arrivés à un endroit approprié, il intensifia drastiquement son chakra, ciblant ces derniers de manière à susciter chez eux une terreur encore plus profonde.
- Spoiler:
Après avoir préparé le terrain de sorte à les rendre les plus vulnérables possibles, le tandem attendait de voir s'ils allaient malgré tout se murer dans le mutisme, ou au contraire, se montrer loquaces... Dans l'éventualité où ils disposaient bel et bien d'informations. Mais l'espace d'un instant, le Faucheur se demanda s'il ne s'agissait pas d'une opportunité idéale afin de rendre Justice, tout en honorant le Seigneur de ces Offrandes Sacrées, en offrant à Meiyo son baptême dans l'exercice du Salut. Sûrement était-ce la raison pour laquelle ses paroles sonnaient si vraies, en dépit de la mise en scène : c'est qu'il avait déjà délivré bien des âmes dans des circonstances similaires. Cependant, il ne souhaitait pour autant compromettre l'enquête, qui lui tenait personnellement à cœur, et encore moins brusquer ou décevoir sa tendre amie, en la mettant malgré elle, et aussi tôt, dans une telle situation.
- Résumé:
- Kirei utilise la C2-2 Espion pour simuler des bruits stressants semblant provenir de différentes directions à l'intérieur des bois, puis la C2-2 Pression afin de terroriser les criminels et les inciter à parler.
Si terrifiant était d'entendre que ces jeunes moines pouvaient oser les tuer, les deux fugitifs pouvaient craindre encore plus le silence de la renarde qui se contentait de sourire ou d'hochement de tête, ou pire, de regard bref en direction des deux hommes, en dévoilant des pupilles bien plus animales qu'ils le croyaient. Croisant doucement ses bras, elle laissait Kirei prendre les opérations plus au sérieux, niveau intimidation réelle et menace, il savait y faire mieux qu'elle, c'était certain.
Des mots presque exécuteurs lorsqu'on savait les méthodes de l'apôtre. Bien qu'il ne s'essaierait pas à tuer ou torturer sans que Meiyo ne soit réellement d'accord, c'était avec des techniques plus vicieuses qu'il comptait s'y prendre. Installés tout deux dans les bois, les deux hommes ne parlaient pas, du moins l'un semblait plutôt soumis aux regards inquisiteurs de celui qui portait le nom de Daren.
Les sourcils froncés, Meiyo s'était approché de Daren alors que le sceau qui l'engourdissait semblait, bien que continuant à prendre effet, avoir été quelque peu assimilé par l'homme qui avait moins de mal à supporter la douleur, bien que toujours immobilisé. Profondément silencieux, son acolyte ne disait mot mais semblait soumis au stress lorsque la renarde s'était mise à entamer une série de mûdras, non plus à une main mais désormais bel et bien avec ses deux mains témoignant d'un jutsu un peu plus travaillé.
litt. Art des sceaux : calamité putride.
Relevant doucement sa main alors entourée d'une épaisse lueur rosâtre en forme de six pétales, ces dernières vinrent soudainement s'ancrer contre le torse de Daren qui fut prit d'une soudaine paralysie encore plus efficace que la précédente. Les pétales s'étaient étalées contre le torse alors que des sortes de racines s'étendait sur le reste du corps à la façon de tatouages pour entraver ses membres, et face à ce spectacle coloré, la renarde restait silencieuse, refermant son poing en contemplant que la silhouette de Daren s'était effondrée par la douleur soudaine qu'avait causé le sceau sur son corps.
Ainsi, son regard se détourne vers son camarade encore trop silencieux qui semble soudain se prendre du don de parole, étonnant, pensait-elle avant de se reculer, désormais Kirei pouvait continuer les interrogatoires sans l'élément perturbateur désormais hors de cause, bien que pas encore mort, simplement dans un état encore inconnu.
Celui ci se révélait même bien bavard, certainement par peur de perdre sa vie ou de finir comme son compère. Mais c'était amplement suffisant, la femme marchait à l'argent alors elle trahirait sans hésiter Kazuma si on le lui demandait, et l'homme devait se sentir en sécurité au sein de la capitale puisque ses subalternes étaient censés garder le silence. Meiyo voyait là une réelle opportunité de pouvoir coincer l'homme désormais, tournant son attention vers Kirei pour néanmoins savoir ce qu'il fallait faire du fugitif encore conscient. Tous deux devaient être envoyés à Toge pour être mis en prison, peut-être que son invocation pourrait prévenir les autorités ou mieux, les conduire à Toge en les endormant avec son poison.
Résumé :
Santé : Ok, un peu dérangée mentalement.
Compétences utilisées : Fléau (Fuin I)
Résumé : Meiyo laisse Kirei faire jusqu'au moment où Daren prend la parole, ce dernier l'énervant, elle le met hors d'état de nuire en utilisant un sceau beaucoup plus destructeur (Fléau) et laisse son camarade délier sa langue.
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Ainsi cette mystérieuse femme se prénommait Narasu, passeuse de Teito de la basse pègre. Il était désormais possible de la localiser, et en sachant que Miyamoto Kazuma avait donné son contact à ses sbires, peut-être pourrait-elle, elle aussi, témoigner contre l'abject samouraï moyennant compensation... Ou menaces. Venant d'être dénoncée, elle aussi était désormais susceptible d'être interpelée. Devenir une source ou une indic en échange d'une compensation, représenterait une opportunité non-négligeable à côté d'un emprisonnement pour couvrir un homme auquel elle n'était guère spécialement affilié. Il était toutefois nécessaire de s'assurer que les deux individus gisant face au tandem parviennent à bon port à Toge, la Renarde suggérant de recourir à l'une de ses invocations afin de les y acheminer.
Le voyage du Kaminotsukai allait durer plus d'un jour entier, si bien qu'il était nécessaire de s'assurer que les prisonniers ne puissent nullement s'enfuir. Le premier, sous l'emprise de la Calamité Putride, était clairement hors d'état de nuire et traçable. L'espace d'un instant, Kirei se demanda s'il survivrait au voyage, et s'il ne s'agissait guère d'une opportunité parfaite afin de lui offrir la Miséricorde du Seigneur. Outre le risque de s'exposer au témoignage du survivant - pouvant dénoncer une exécution sommaire - il réalisa aussi rapidement que ce Daren allait potentiellement devenir la première Offrande Sacrée de sa partenaire. Un constat qui touchait profondément l'apôtre de Jashin, s'efforçant de contenir son émotion. Si elle le souhaitait, il appartiendrait à la prêtresse de lever son sceau, mais il ne comptait nullement interférer ou influencer sa décision.
Terminant ses préparatifs, le duo rédigea une note résumant les informations qu'il venait de récolter à l'attention des autorités du village, les prévenant de son déplacement à la capitale afin de poursuivre l'enquête. Message qui serait subséquemment remis par l'invocation de la prêtresse lorsqu'elle arriverait sur place, sur laquelle furent chargés les deux hommes de main. Quant aux Jashinistes, un périple d'au moins une journée se présentait à eux, mais ils n'étaient cette fois-ci plus pressés par le temps afin de rattraper leurs cibles.
Parvenus jusqu'à Teito, il restait à présent aux Souhei à retrouver cette étrange passeuse.
Si Daren était hors d'état de nuire, le second homme semblait encore bien conscient, et bien que paralysé, il pouvait toujours parler et ressentir autour de lui, contrairement à son camarade. Par ailleurs, peut-être que toutes les idées d'évasions lui venaient en tête, mais qu'elle fut sa surprise lorsque l'épaisse mélasse noire qui couvrait le dos de la salamandre vint soudainement couvrir ses membres un fois déposé sur cette dernière et attaché avec ardeur.
Meiyo elle caressait le museau de la créature venimeuse alors qu'elle lui confiait une tâche importante. Elle jeta un coup d'oeil sur les symboles qu'il portait tout autour de sa tête, montrant son appartenance au village de Toge mais aussi aux divers registres qui faisait de lui une invocation connue des services comme appartenant à Suzuri Meiyo.
Pour le sceau rongeant le jeune homme d'albâtre, Meiyo savait que les autorités sauraient aviser de son cas; des révocateurs existent dans les forces du village, mais si certains sont aussi sensible que la renarde, ils préfèreront le regarder souffrir de ce drainage d'énergie.
Après une bonne journée écoulée, peut-être un peu plus avec l'escale à l'auberge, le tandem s'était ainsi présenté aux portes de la capitale impériale en tant que soldats du village de Toge en mission, ce qui n'était pas le plus étonnant pour la garde impériale qui les laissait entrer sans grand soucis. Pourtant à peine entrés dans l'immense capitale qu'un messager vint porter une lettre au cachet officiel du village d'où ils provenaient, comme accusé de réception des fugitifs, de la missive et de l'invocation, de quoi rassurer le duo et plus particulièrement Meiyo quant à la situation de son invocation chérie.
L'ayant présenté à Kirei pour lui en montrer le contenu, la lettre fut rapidement rangée alors qu'ils arpentaient les pavés de la capitale impériale emplie d'une certaine noblesse. Les deux moines avaient certainement quelques souvenirs de leurs passage au Haut Temple de la Création lors de leur initiation, du moins Meiyo en avait ce souvenir lorsqu'elle contemplait les rues de la ville dans laquelle elle avait passé quelques temps.
En s'approchant de quartiers un peu moins fameux que ceux des riches nobles et croyants par la force des choses, Meiyo restait attentive aux individus présents tout autour d'eux tandis qu'il exposait l'idée de se faire passer pour des malfrats. Mais bien que les idées exposées soient bonne, le regard de la renarde fut perturbé par une silhouette familière qui entrait dans une taverne mal famée, invitant ainsi le tandem à s'y rendre pour en être sûr.
Attrapant le bras de son ami, Meiyo désigne la taverne en espérant que lui aussi avait vu la silhouette au loin, l'invitant ainsi à la suivre vers cette dernière. Il était certains que leur accoutrement trahissait une appartenance beaucoup plus riche que celles des gens présent en ces lieux, mais en bon moine la renarde ne semblait pas prétendre à l'attention des autres, cherchant simplement à entrer dans la taverne pour trouver cette silhouette svelte.
En entrant dans la taverne, celle ci semblait silencieuse, assez pour entendre clairement les conversations se tenant auprès du bar avec la tenancière et une autre jeune femme.
S'adressant au duo de moine qui s'était présenté, la jeune femme aux allures de grande soeur avait ignoré les mots de celle qui lui ressemblait presque trait pour trait, si ce n'est l'air du visage qui différait de par les comportements opposés. Meiyo semble assez perplexe mais commande une boisson simple alors qu'elle voit apparaître la femme qu'ils recherchaient juste en face de celle portant le nom de Mariko.
Elle jette un sac dégageant une certaine odeur à la jeune femme qui s'empresser de passer derrière les étals de verre, dans l'arrière boutique, provoquant un soupir chez les deux femmes alors que Mariko servait les verres aux deux moines, bien qu'étonnée de ne pas avoir à servir d'alcool pour une fois.
Avec un sourire en coin, Narasu observe Kirei en premier en lui adressant un clin d'oeil puis Meiyo, avant de les inviter indirectement à la suivre dans les parties plus privées de la taverne, comme si elle savait pertinemment pourquoi ils étaient là. Après tout, elle les avait vu et était une chapardeuse rusée, elle ne travaillait pour personne officiellement.
Bien que méfiante, la renarde semble prendre la décision de la suivre, si quoi que ce soit se passait de toutes manières ils sauraient se défendre et les autorités savaient qu'ils étaient ici de toutes manières. Suivant Narasu, la passeuse dévoilait ainsi une pièce avec quelques sièges et tables, semblable à la salle principale mais plus calme et dans une ambience plus discrète, invitant ainsi Kirei et Meiyo à prendre place alors qu'elle ne les laissa pas initier la conversation.
Peut-être qu'il n'y avait pas seulement de l'argent en jeu. Il était flagrant que Narasu et ses proches souffraient d'une grande pauvreté, justifiant certainement ses actes, bien que son air plutôt amical semble témoigner qu'elle n'était pas l'amie de Daren ni même de Kazuma.
Une aubaine pour les deux moines altruistes en quelque sortes.
C y a l a n a
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Le Faucheur hésita alors à faire mention de ses rencontres avec Era, la sœur de sang de Shizuka ainsi que leur sœur Jashiniste, qu'il voyait périodiquement non loin des quartiers où ils se trouvaient. Il réalisait malheureusement qu'en confiant un tel secret à la Renarde, il serait probablement amené à lui révéler que leur amie commune, était en réalité complice d'une Faucheuse qu'elle ne dénonçait pas. Une information de nature à bouleverser la relation que les deux prêtresses entretenaient, et qui mettait peut-être Meiyo en danger, si la disciple d'Izanami apprenait que sa protégée détenait en réalité un élément aussi compromettant à son sujet. Sans compter qu'il s'agissait potentiellement d'une trahison de son aînée, dont il divulguerait un aspect des plus sensibles. C'est pourquoi préféra-t-il s'abstenir d'en dire davantage dans l'immédiat.
Ce dilemme intérieur fut de toute manière interrompu lorsqu'une silhouette familière apparut furtivement dans le champ de vision des Souhei, avant de pénétrer dans la taverne se trouvant à proximité. Subséquemment, sa partenaire entraîna le jeune homme par le bras, rituel auquel il s'était depuis parfaitement habitué, et qu'il appréciait toujours autant pour des raisons qu'il ne conscientisait pas forcément lui-même : cette proximité, et ce sentiment de sécurité ou de bienêtre qui en découlaient. C'est ainsi qu'ils rejoignirent à leur tour l'intérieur de l'établissement où leur cible venait de s'aventurer. La tenancière semblait discuter avec une femme lui ressemblant grandement, et à s'en fier à leur conversation, même leur prénom était très proche. Il était raisonnable de supposer qu'il s'agissait de sœurs, et a priori, Narasu était plutôt proche ou familière avec elles.
La dénommée Mariko ne tarda point à demander aux prêtres la nature de leur commande, Meiyo choisissant des boissons non-alcoolisées en parfait accord avec les Cinq Préceptes. La passeuse avait pour sa part reconnu les deux visiteurs, ce qui allait leur simplifier la tâche compte-tenu de ce dont ils souhaitaient s'entretenir avec elle. Loin de s'enfuir, elle les invita au contraire à la suivre dans une pièce voisine, adressant au passage un clin d'œil à Kirei. Un geste qui aurait peut-être pu faire mouche s'il avait émané de sa partenaire se trouvant à ses côtés ou bien de Shizuka, mais qui ici ne lui disait rien qui vaille. Les chances qu'il s'agisse d'un piège étaient cependant plutôt faibles, en ce que l'arrivée du tandem au sein de la taverne avait été totalement imprévisible, et qu'ils représentaient qui plus est les autorités officielles de Toge. Dans le pire des cas, ils savaient se défendre, si bien qu'ils suivirent la mystérieuse femme blonde, prenant place dans cette arrière-boutique avant qu'elle n'initia la conversation.
Maintenant que les renseignements recherchés venaient d'être exposés, il était nécessaire d'offrir une contrepartie raisonnable à cette interlocutrice. Si le duo monastique ne disposait point d'une latitude illimitée afin de négocier au nom du Pin Blanc, il y avait bien quelque chose qu'ils pouvaient mettre sur la table...
Narasu s'esclaffa alors qu'elle fusillait presque du regard Kirei, non pas par animosité mais surtout pour s'amuser, l'observant de haut en bas avant de contempler sa camarade à la chevelure atypique, arquant son sourcil
Le regard de Suzuri Meiyo se fronce alors que son poing se referme doucement contre la table en bois qui la séparait de Narasu. Ses yeux tremblant témoignait d'une certaine animosité envers ceux qu'elle pourrait considérer comme des déchets, en totale opposition avec son tempérament doux et tolérant qu'elle connait depuis sa toute tendre enfance. Elle s'était presque redressée, attestant de son implication dans cette mission qu'elle faisait plus par conviction que par devoir militaire, bien que la marque du Pin se trouvait sur le bandeau qu'elle portait autour de son cou.
Pinçant sa lèvre inférieure avant de jeter un regard sérieux à Narasu, Meiyo prend la parole pour lui répondre, notamment à sa remarque qu'elle semblait avoir prit avec une certaine légereté.
Laissant l'ombre d'un sourire se dévoiler sur ses lèvres, Meiyo pivote vers son partenaire alors qu'elle approche doucement son visage du sien pour lui marmonner quelques mots à l'oreille, dans l'intimité pour que Narasu ne puisse réellement les entendre - même si au vu du geste de la moniale, elle ne s'aventurerait pas à savoir.
Si quelqu'un décrivait cette scène, personne ne croirait qu'elle est réelle.
Meiyo sous entendait clairement d'utiliser un sceau d'entrave en quelque sorte, comme celui qui avait probablement fait taire Daren, et qui avait été l'une de ses armes les plus fatales dans tout sa vie entière.
Narasu était prête à parler, contre quelque chose. Mais qu'est-ce qui prouvait que si quelqu'un lui fournissait mieux, elle ne parlerait pas en retour de cet accord ? Meiyo voulait des précautions, mais avant de les prendre d'elle même, elle devait avoir l'avis de Kirei. Plongeant son regard dans le sien, elle l'observait dans l'attente d'une réponse verbale ou non de sa part à sa proposition, ou une alternative s'il voulait éviter de passer par ce genre de solution musclée.
C y a l a n a
XP'S : 0
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Son animosité était même plus palpable, et elle ne manqua pas de répondre à la passeuse en mettant en avant l'altruisme des moines, et la fiabilité de leur parole. Certains auraient sûrement trouvé de tels propos arrogants, mais la réalité était que les prêtres faisaient davantage preuve de vertu que la plupart des individus. Leurs promesses étaient bien plus souvent respectées. C'était d'autant plus le cas avec Meiyo, dont il savait qu'elle était la personne la plus digne de confiance qu'il connaissait. Elle ponctua alors son intervention en se rapprochant du Souhei, murmurant à son oreille une suggestion pour le moins radicale : si nécessaire, elle pouvait sceller la langue de Narasu, afin de s'assurer qu'elle garde le silence. Une précaution certes invasive, mais qui ne semblait pas de trop, sans pour autant être non plus impérative. C'est dans ces situations qu'il appréciait n'être qu'un Genin, afin de se décharger du fardeau des décisions épineuses et des responsabilités. Si Meiyo était du même grade, il se fiait à son jugement, et s'en remettait dès lors à elle.
Chuchotant à son tour à l'oreille de sa partenaire, il ne comptait certainement pas s'opposer à sa proposition. Inconsciemment, il était presque fasciné par cet autre visage qu'elle laissait parfois entrevoir depuis le début de leur mission, et sa conversion officielle au Culte du Seigneur. Si elle était une Sainte, elle était également une véritable Egérie du Renouveau, qui n'hésitait nullement à faire le nécessaire, quitte à recourir à des moyens subversifs, afin de combattre le Mal, rendre le monde meilleur et protéger les siens. Une pensée qui lui provoquait quelques frissons, non pas d'appréhension, mais il se sentait chanceux de l'avoir rencontrée, et de se tenir ainsi à ses côtés. S'il avait peut-être sa part de responsabilité dans cette évolution, il s'était justement efforcé de ne pas l'influencer, et il s'agissait là de l'expression naturelle de ce qu'elle avait en elle ; ce qui rendait son âme d'autant plus belle aux yeux de Kirei.
Quant à la passeuse, il se garda de lui exposer l'objet de la conversation qu'ils venaient d'avoir : elle se rendrait bien assez vite compte de ce dont il était question, si la Renarde mettait sa suggestion à l'œuvre. Il allait pour sa part se focaliser sur cette contrepartie, en sachant que sa priorité n'était autre que ses sœurs.
Une offre il était vrai alléchante, même s'il s'était abstenu de préciser l'autre condition que Meiyo comptait peut-être ajouter à cette négociation...
Elle eut un léger rictus en entendant les propositions de Kirei avant de simplement tirer quelques morceaux de parchemins de son kimono, les déposant sur la table pour les faire glisser vers le duo de moine; ajoutant quelques mots pour décrire plus précisément ces feuilles qui avaient tout l'air de lettres échangées entre divers individus.
Son regard se pose notamment sur Meiyo qui était restée auprès de Kirei, une main sur son épaule tandis qu'elle l'observait dans un silence sinistre rapidement brisé.
Relâchant la pression sur l'épaule de Kirei, Meiyo vint récupérer les divers documents qu'elle scrute d'un oeil attentif avant de les ramener vers elle, les rangeant correctement pour ne pas qu'ils se dispersent. La plupart étaient effectivement des échanges et des relevés notamment parlant d'argent contre des protections ou des moyens de passage vers Teito, là où la plupart des nobles sont intouchables.
Rangeant les divers papier dans son tablier, Meiyo observe la borgne avec un regard intense. Cette dernière acceptait de les escorter, prenant les devant pour guider les deux moines en dehors de la taverne où s'étaient entassés divers individus de la pègre de Teito; certain visages s'étaient tournés vers les immaculés moines bien que rapidement dispersés par Narasu qui prenait soin de vite les faire sortir mais pas par l'entrée principale, comme par précaution.
Dans les ténèbres des couloirs de l'arrière boutique, Meiyo s'était placée juste derrière la jeune femme comme pour pouvoir avoir accès à elle plus facilement. Fronçant son regard, elle fut prise de court lorsque la porte s'ouvrit vers un sentier calme de la capitale, Narasu avait trouvé la sortie et s'apprêtait désormais à dire au revoir aux moines à qui elle avait déjà tout donné.
Échangeant un regard avec Kirei qui pouvait aisément voir la sénestre de Meiyo former plusieurs signes discrètement alors qu'elle sortit en faisant face à la jeune femme. Lui souriant, elle s'approcha d'elle, déposant doucement ses doigts contre le buste de Narasu en agrémentant son geste d'une sorte de prière ou bénédiction qui rassurait plutôt l'origine de son geste.
Retirant doucement sa main du buste de Narasu, Kirei pouvait comprendre ainsi qu'elle avait effectivement déposé un sceau mais plus discret cette fois ci que celui qui avait été asséné à Daren; toute le vice qui composait la renarde se déployait petit-à-petit aux yeux du prophète qui l'avait rencontrée encore pure de tout mal. Dans un sourire, Meiyo salua Narasu qui rentrait dans sa taverne sans se rendre compte, ou plutôt sans réellement pouvoir dire quoi que ce soit quant à ce sceau qu'elle avait ancré dans sa peau, invisible.
Suzuri Meiyo souffla un long moment une fois la témoin repartie. Ses mains se fermaient frénétiquement comme pour témoigner d'un relâchement d'une pression qui pesait sur elle. Ses yeux finirent par se poser sur Kirei, à qui elle attrapa la main pour montrer qu'ils devaient partir maintenant, s'il avait pu lire un peu les lettres, il pouvait facilement comprendre que l'accusé n'était pas bien loin et qu'ils pouvaient utiliser autant les preuves que l'aval du Pin Blanc pour l'arrêter en toute légalité, il ne fallait que trouver des gardes désormais et présenter le dossier - et pourquoi pas un accord pour tout se passe correctement.
C y a l a n a
|
|