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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Inventaire

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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Une lame en vaut-elle cent ?
    Avec Hotaru ─ Terrain d'entraînement de Seizan─ Hiver 805


    Assis en tailleur à même le sol, à l'ombre d'un arbre qui me protégeait de la chaleur... Même si Seizan était, comme les autres, soumis à l'hiver, la hauteur nous rapprochait de l'astre solaire et je pouvais témoigner que je grillais sur place. Évidemment, s'entraîner aux alentours de midi n'était jamais une bonne idée mais j'avais bien trop dormi la nuit d'avant... Il me fallait être bien reposé car approchait une mission importante ! Ainsi, ma routine s'était un peu retardée, mais restait toujours la même :

    D'abord, réveil musculaire, en enchaînant les katas autour de mon katana, je pouvais passer bien une demi-heure à répéter lentement les mouvements appris depuis mon enfance. Multiplier les arcs de cercle, les coups latéraux et verticaux, les jambes à moitié pliées puis en extension vers l'avant ou l'arrière,... C'était une routine imprimée dans mon corps. Depuis mon enfance, j'avais choisi le katana, ou bien on l'avait choisi pour moi ?  
    Sans y penser, je pouvais opérer tous ces mouvements, mon esprit était alors dégagé pour penser à autre chose, comme ma prochaine attaque, ma prochaine défense ou me préparer à me prendre un gros pain dans la tête. Oui, car savoir par cœur faire des galipettes avec une arme ne protégeait pas toujours des baffes. J'étais rapide, mais on ne pouvait pas toujours esquiver les attaques... Survivre avait un prix et j'avais renforcé mon corps pour pouvoir encaisser quand même.

    Une puce est rapide, mais est très facilement écrasée.

    Ensuite, je lâchai le katana pour faire quelques mouvements de taijutsu. N'étant pas ma spécialité, ce petit temps était plus pour entrainer mon corps qu'une éventuelle technique poing/pied. Le principe était d'arriver à un état de transpiration important, preuve que j'avais bien travaillé. C'était un moment surtout intense qu'un vrai maitre du poing souple aurait jugé comme brouillon, mais je n'en avais cure : Mon truc, c'était la lame, je voyais surtout cette phrase comme un moyen de me dépenser et de mobiliser mes muscles autrement que par les banals pompes et abdominaux.

    Enfin, je m'asseyais à même le sol en tailleur pour méditer. Mon approche spirituelle du combat était assez biaisée, mais je me plaisais à tendre vers un bushido plus traditionnel que juste utiliser ma lame pour couper quelqu'un. Un héritage de mon père, qui disait lui-même de respecter son adversaire en gardant un esprit clair, sans nuages... La méditation aidait à rester concentré, à chasser les idées parasites. En gros, c'était de la relaxation qui laissait s'échapper l'énergie résiduelle du taijutsu fantasque pour ne laisser que l'apaisement inspiré des moines. C'est dans ces moments-là que c'était le plus dur de rester concentré, puisque mon corps demandait encore des efforts, mais que je le contraignais à m'obéir : Les muscles tirés, les articulations craquées, la tempe qui palpitait de l'afflux de sang... Dans mon torse, mon cœur jappait pour plus de sang alors que déjà tout était fini.

    Contraindre l'adrénaline à être un outil, pas une imposition.

    Cependant, je ne pouvais pas mentir, j'avais encore l'esprit occupé dans ces instants... Chaque fois que je prenais mon arme, je revoyais des années en arrière mon père tomber, sans jamais avoir été touché : Des heures à perfectionner son art pour périr par une défaillance du corps. Je faisais de l'exercice pour lui faire honneur, mais au fond tout pouvait disparaitre du jour au lendemain... La faute à pas de chance. À dix-neuf ans, je ne pouvais pas encore abandonner toute velléité, il fallait un peu garder espoir... "Comme lui." Faire vivre ma technique, c'était faire vivre papa. Fermant les yeux, j'opérais une tactique un peu paradoxale au vu de l'objectif de l'exercice : Me focaliser sur une image, celle du visage vague de Fumiri Hachi, puisque rien ne pouvait le faire vraiment disparaitre dans ma tête, même si déjà les contours changeaient. L'ombre me protégeait du soleil et une certaine fraicheur encadrait ma posture, les feuilles tombaient parfois autour de moi et après la sudation, le léger froid de la saison faisait son petit effet, mais l'esprit était ailleurs... Bien loin des revendications du corps en quête d'activité ou de chaleur. La respiration stable, je restais des minutes entières à travailler mon mental avec comme cap les lignes courbés d'un menton, ou d'un nez.
    Mon père m'avait mis sur la voie de la lame, avant de m'abandonner... "Non." La pensée était dure, mais à l'époque, je l'avais sentis comme ça. Enfant déçu devant un père qui disparaissait alors qu'il apprenait encore... Depuis, j'avais suivi ma voie, reflétant la sienne, mais avec quelques changements. J'avais bel et bien testé d'autres outils de guerre, mais rien ne m'avait laissé de pareille sensation que le katana...

    Pas la Masakari,
    pas le Yari
    et surtout pas le Yumi.


    Comme si mon destin était lié à ce bout de métal longiligne, j'avais toujours choisi cette arme à la caserne : Mauvais en tire, mauvais en allonge, ... Seul restait la vitesse et la technique, pour le grand malheur de mes instructeurs devant mon manque de polyvalence. Tous, sauf une, qui avait patiemment observé mes faits et gestes alors que son credo a elle était justement la capacité à tout empoigné avec la même force. "Chacun sa voie." Hotaru n'était pas bien vieille à l'époque et aujourd'hui encore je gardais en mémoire ses traits jeunes et fins : Elle n'avait pas l'air gentille, mais elle avait l'air puissante et pour un jeune garçon cela suffisait à la suivre et à l'écouter, bien plus que la bienveillance maternelle que j'avais quittée en arrivant dans l'institution militaire. Bien vite, le visage de Hachi fut remplacé par le sien, enfin celui dont je me rappelais, dans cette méditation perfectible à souhait.

    Ainsi, si j'avais progressé malgré les "on dit", c'était grâce à elle et son enseignement : L'homme que j'avais été un patchwork de plusieurs personnes, surtout des femmes, et celle-ci je pouvais sans prétention dire qu'elle avait dirigée bien plus que ma lame sur la bonne voie.

    Des pas cassèrent le moment, mais peut-être pour le meilleur !
    CEYLAN



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    Oomori Hotaru
    Une lame en vaut-elle cent ? (PV - Hotaru) 8c44fb6d586217d534634937c660767a MESSAGES : 325
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    Inventaire

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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    Une lame en vaut-elle cent ?


    Depuis toujours Hotaru était une samouraï un peu rigide, non pas dans sa personnalité ou dans ses interractions avec autruis, mais dans son entraînement. Rien d'autre que l'excellence ne lui allait. Elle ne forçait pas ses standards sur les autres, elle les savait irréalisable, car oh combien de fois s'était-elle déclarer insatisfaite de ses propres performances ? Et chaque fois, elle retournait à la case départ, s'entraînait. Elle perfectionnait sa forme, sa vitesse, sa vigueur. Encore et encore, elle travaillait sans répit.

    Le fer qui chantait entre ses mains avait toujours su la faire sourire. Ses muscles échauffés par l'effort avait toujours été plus grisant que le fois précédente. Elle adorait ce qu'elle faisait. Si certain s'entraînaient que parce que c'était la seule façon de s'engaillardir, pour Hotaru, il était rapidement devenu que par plaisir de tenir son sabre … Puis sa lance, puis ses kunai, puis … La liste ne cessait de s'aggrandir chaque fois qu'elle trouvait une nouvelle arme.

    Passionnée par la maîtrise des différentes formes de combat, elle adorait par dessus tout apprendre les différente façon de faire chanter le fer. Si elle avait répudié les forges après la mort de ses parents, il avait toujours eu cette étrange sensation d'être un peu plus près d'eux une arme à la main. Peut-être était-ce la raison qui a l'origine l'avait poussé sur la voix du sabre ?

    Ou peut-être pas. En réalité, le pourquoi ne l'avait jamais vraiment intéressé. Ce qui comptait aujourd'hui, c'était qu'elle ne jurait que par sa routine, que par les armes qu'elle avait appris à maîtriser et que par les longues heures sur le terrain d'entraînement. Elle n'allait pas se prétendre psychologue et s'expliquer sa passion pour ce qui pour tant d'autre n'était que fastidieux et ennuyant.

    C'était grâce à cette passion qu'elle avait appris à se diversié et, au final, y avait-il autre chose qui comptait vraiment ?

    À l'origine, comme beaucoup de samouraï, elle s'était penchée sur l'art du sabre et malgré toutes les armes qu'elle avait apprise à maître, le sabre restait sa favorite et celle avec laquelle elle avait la plus grand affinité et le plus grand amour. Le meilleur chant restait celui de son katana quoi qu'on lui dise.

    Sa versatilité avec les armes avait fait d'elle, des ses premières années en tant que chunin, une parfaite mentore pour les nouvelles recrues. On lui avait demandé, à plus d'un occasion de s'occuper de la formation des jeunes recrues aux armes.

    Si elle était extrêmement rigide dans son entraînement, Hotaru restait tout même la soeur aînée de deux frères qu'elle avait élever comme s'ils étaient ses propres enfants. Elle avait toujours eu le coeur sensible à ses cadets et de partager son savoir des armes n'avait jamais été pour elle une difficulté. Si l'entraînement n'était pas un terrain de jeu, cela ne l'avait jamais empêcher de partager sa passion pour les armes.

    Et elle n'était pas de ceux qui n'avait pas la patience. Lorsque certaines recrues peinaient, elle leur apportait les conseils qu'elle jugeait les plus pertinents, ceux qui pourraient les aider à faire chanter le fer avec plus d'aisance.

    Si elle, elle savait que les armes venait chanté dans sa main, si elle savait que la versatilité faisait partie de son style de combat, elle était consciente que ce n'était pas le cas pour tous. Et lorsqu'on ne parvennait pas à l'imiter, lorsque les armes refusait aux nouvelles recrues, elle leur rappellait souvent que chacun avait sa voie. Pas tous n'avait à faire ce qu'elle elle faisait et qu'en réalité ils n'en devenaient pas moins des samouraïs pour tant.

    Son style était atypique. Il était fou d'immaginer que la plupart avait l'envie et les capacités de se diversifé comme elle le faisait. Après tout, à l'heure qu'il était elle une touche-à-tout, mais elle n'avait la maîtrise d'aucune forme particulière.

    Parmi ses apprentis dont elle avait aidé à l'apprentissage se trouvait Fumiri Kunao. Un garçon qui, d'une façon au d'une autre aivait réussi à la marquer. Il n'avait grand talent pour les armes en général et Hotaru l'avait aidé à s'orienté cers la voie du sabre. Les autres formes ne lui allaient pas réellement. Évidemment, elle ne l'avait pas vraiment revu depuis le temps.

    Avait-il réussi à faire du sabre ce qu'il souhaitait ? Avait-il trouvé chaussure à son pied ?

    Il arrivait parfois à la chunin d'y penser. Elle n'en perdait pas le sommeil, mais certaines de pupilles qui avait passé entre ses mains ressurgissaient dans son esprit ça et là.

    Qu'importait. Il fallait se hâter pour trouver les plateformes. Elle souhaitait s'entraîner, se vider l'esprit. Maintenant propriétaire d'une armes démoniaque il lui fallait apparendre à la manier efficacement. Ses pas se faisaient un peu plus excités alors qu'elle approchait sa destionation et sa main avait de plus en plus de mal à rester loin du manche de Chouso.

    En arrivant sur place, elle vit un jeune homme qui semblait méditer. Les cheveux ressemblant à ceux de Kyoshiro, vraiment, c'était la mode ces temps-ci … En s'approchant, elle ne put que faire le constat qu'elle le connaissait.

    Kunao-kun ?


    Si elle était d'abord incertaine, lorsqu'elle enchaîna, il y avait une pointe d'entrain. C'était lui, il n'y avait pas de doute. Certes il avait l'air plus âgé, plus mature, mais cela ne changeait rien au fait que c'était bel et bien le jeune Fumiri.

    Waaaah ! Ça fait un bail ! Qu'est-ce que tu deviens ?



    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Une lame en vaut-elle cent ?
    Avec Hotaru ─ Terrain d'entraînement de Seizan─ Hiver 805


    Le terrain d'entraînement était un lieu de rencontre : C'était certain ! Si les quartiers militaires accueillaient quelques bars et tavernes pour la consommation des soldats, c'était surtout l'exercice qui rassemblait le plus de foule. C'était içi que j'avais rencontré Ganryu, retrouvé Honoka et que j'avais affronté ce curieux combattant borgne... On pouvait retrouver n'importe quel soldat si on se donnait la peine d'attendre sous les arbres. Quid du guerrier introverti qui n'allait pas trop boire un coup ? Il allait tout de même s'entraîner, car la vie de l'armée de Seizan no sato passait immanquablement par l'affinement de la maitrise ou le renforcement du corps. C'était une règle immuable et le peu de gens qui y manquaient, on ne les revoyait plus... Contre une menace aussi intense que les Yokai, il n'y avait pas de flemme qui tenait. C'était pour ça que je m'entrainais aussi souvent ? Par désir de survie ? Il y avait de ça, mais j'avais un devoir d'héritage...

    "Non."

    Je voulais rattraper mon père, ce symbole de ma vie et de ma voie qui était tombée tout en devenant, par conséquent, un genre de héros du Bushido et du Kenjutsu. Pire que tout, je voulais le dépasser, en tout cas dépasser ce modèle intouchable que je ne savais jauger autrement que par le paroxysme de la lame.

    Ma mère m'avait toujours expliqué que mon défunt paternel était un homme puissant, respecté, sans pour autant être ce mastodonte que je me visualisais, mais rien n'y faisait... Tout ce que je faisais, depuis des années, n'était que le brouillon de la puissance éphémère de Fumiri Hachi. L'ombre d'un père ? Aujourd'hui, sur le terrain d'entraînement, c'était l'ombre d'un mentor que je voyais s'approcher alors que je me relevais sous l'arbre. Elle connaissait mon nom et plus sa silhouette s'affinait dans ma vision, plus je pouvais lui rendre l'appareille : C'était Oomori-Senseï !

    Elle n'avait pas changé, c'était au moins là une visualisation que je ne m'étais pas faites en vain ! Le visage tiré autour de cheveux brun, sa coiffure évoquée, un entrainement prévu pour aujourd'hui. Cela expliquait sa présence ici ! "Idiot." On ne venait pas sur le Mont Venteux par hasard. Devant elle, je la gratifiais d'une révérence honorable : je lui devais beaucoup, mais une chose me titillait. Notre écart d'âge n'était pas si grand. En fait, le jeune garçon que j'avais été avait toujours considéré les adultes comme une classe d'âge uniforme, allant de peu usé à très usé, mais au final en comparant nos tailles, maintenant, je ne la voyais plus si vieille... dix ans à tout casser ?

    Enfin...

    - Oomori-Senpaï ! Quelle chance ! Je pensais justement à ces années sous votre mentorat ! Très protocolaire, je me souvenais surtout de la main de fer qu'elle employait autour de ses nombreuses armes. Devant sa question un peu plus relaxe, j'allégeais un peu le poids de l'officiel pour revenir vers ma nature, un peu plus relâche. Eh bien, ahah, je ne sais toujours comment utiliser une autre arme que le katana ! Mais comme je le dis si bien à mes collègues, je le fais très bien, ça ! la main derrière la nuque, je me grattais légèrement l'épiderme, un peu gêné de l'aveu que mon évolution avait toujours été vers une seule branche, plutôt que la polyvalence prisée chez d'autres, par exemple Honoka ! Je suis chuunin depuis quatre ans, ma promotion a été un peu rapide, haha, j'ai passé quelque temps à trouver mes marques avec une équipe de genin à moi tout seul... Souriant, un peu malgré moi, je me devais de donner l'objet de ma joie. Je suis tellement content de vous voir, ces séances sous votre garde m'ont fait beaucoup de bien quand j'étais à la caserne ! Faites-vous toujours du mentorat là-bas ?

    En définitif, je ne savais rien de cette femme autre que sa technique de combat et qu'elle était forte et franche dans ses enseignements : Son cadre à l'époque ? Rien ; Sa situation personnelle ? Que dalle ; Son histoire, son passé ? Quetchi.
    Il était toujours fou de voir l'absolu différentiel entre la connaissance d'un élève par son maitre et l'inverse, comme si la proximité n'était pas possible pour apprendre alors que pour enseigner il fallait s'intéresser au garnement. Justement, après la caserne, je n'avais pas eu l'occasion de la revoir alors qu'une fois genin j'avais attendu une seule chose : Être dans son équipe ! "Comme si j'étais spécial." Presque dix ans plus tard, il fallait montrer que j'étais autant un bon élève qu'un soldat aguerri !

    - je peux vous retourner la question, que devenez-vous depuis tant d'années ?
    CEYLAN



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    Une lame en vaut-elle cent ?


    Le hasard faisait  bien les choses. D'ainsi retrouver un ancient élève, mais surtout alors qu'il pensait justement à elle … Ce n'était plus le hasard à ce point-là, mais le destin.  Un concept qui semblait revenir de plus ne plus dans ses rencotres des derniers temps. Non, dans toute sa vie, si elle repensait à sa discussion avec Ao. Toute sa vie le destin semblait avoir mis les bonnes  personnes, au bon endroit, au bon moment.

    Elle n'allait pas s'en plaindre. À la place, elle profiterait  du fait qu'elle était une des rares choyées par dame chance. En écoutant kunao parler, une expression bienveillante vient s'installer sur son visage. Elle ne perdit pas non plus de temps à lui répondre :

    Il y a, dans la perfection que d'une arme, que d'un genre, une patience et persévérance qu'on ne voit que très peu. Il n'y a pas de mal à ne savoir que se servir de son sabre. C'est même louable.


    Elle avait toujours été d'avis que chacun avait son style qui lui était propre et chacun pouvait briller à sa façon sur le terrain. Oui, on lui avait souvent dit qu'elle était optimiste, que pas tout le monde devenait bon, mais … mais elle n'y croyait pas. Selon elle, ils n'avaient simplement pas trouver chaussure à leurs pieds. Mais, le temps de philosopher n'était pas maintenant.

    Le jeune homme révéla être chunin depuis quelques années. Cette fois-ci, Hotaru fut définitivement surprise. Il devait avoir du talent pour avoir réussi si jeune. Elle même n'était pas devenue chunin si tôt dans sa carrière. En même temps, tout le monde ne commençait pas leur apprentissage en même temps.

    Si jeune ? J'ai l'impression d'être à la bourra maintenant. Je suis restée chunin trop longtemps si on y pense comme il faut …


    Effectivement, elle devait être chunin maintenant depuis un bon moment, maintenant. Il était temps de viser plus haut, de viser de àà être parmi les meilleurs. À la base, la samouraï n'était pas particulièrement ambitieuse. Certes elle avait toujours voulu faire ses preuves, mais en réalité, tant qu'elle performait et tant que ses frères vivaient en paix, elle n'avait pas particulièrement pousser dans les rangs. Elle s'entraînait tout le temps, certes, mais c'était pour elle, pour sa propre satisfaction. Probalement que c'était la raison qui faisait qu'elle n'était que chunin et pas jonin ?

    J'y passe encore une fois de temps en temps, mais moins régulièrement. Je suis attitrée à une équipe maintenant, comparativement à avant. Belle bande de joyeux lurons. On se complète bien, je trouve. Notre chef est  un jonin, j'ai un équipier épéiste et forgeron et un autre équipier qui complète ce qui nous manque, alors vraiment, c'est une escouade de feu. On va pouvoir faire des trucs géniaux tous les quatre ...


    Elle marqua une courte pause et conclut avec un rire un peu nerveux :


    Enfin, c'est pas si important.


    Hotaru était un peu embarassée de s'être laissée emporter de la sorte. Il falalit dire qu'elle était plutôt contente de son lot. Son équipe était particulièrement intéressante et ils pouvaient se permettre plus d'une stratégie en combat. C'était définitivement quelque chose qui l'enthousiasmait.

    Ce que je deviens ? Pas mal la même chose. Toujours la même routine, entraînement, mission et tout ça. Enfin, à moins que ta question ne parlait pas de carrière …


    Elle n'ajouta cependant rien. Il était son cadet de dix, elle n'allait pas lui dire qu'elle se tapait un de ses équipiers – après tout, c'était à peu près la seule chose qui avait changé. Ça et la mort de son père adoptif. Pas vraiment des sujets à aborder comme ça sans y réfléchir.

    Elle se décida donc à changer le ton :

    Ça  te dirait de t'entraîner, comme à la vieille époque ?


    Elle sourit, comme à son habitude : à pleine dents. On voyait bien à son regard qu'elle avait hâte de se mettre en action.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Avec Hotaru ─ Terrain d'entraînement de Seizan─ Hiver 805


    Les joues un peu rouge, je recevais la sagesse de Hotaru : Si je ne me vantais pas de maitriser plusieurs armes, je pouvais dire que le katana était bien utile entre mes mains, en fin d'adolescence. Baissant la tête, c'était ma façon de donner ma reconnaissance à ses mots bienveillants, j'avais eu la chance d'en recevoir pas mal durant ma formation, surtout de sa part et c'était important de connaitre ces petites phrases qui voulait dire beaucoup : Quand on construisait son style, sa voie, savoir que pour quelqu'un c'était la bonne ressemblait à un grand succès !
    Très vite, elle signala aussi que ma précocité au grade de chuunin ressemblait aussi à une grande victoire, mais tout de suite elle fit l'aveu qu'elle était aussi à ce même stade... Et que cela la faisait "complexer" ? En tout cas, elle se sentait un peu en perte de vitesse, vu son âge plus avancé que le mien, mais si peu.

    - J'avais quinze ans ! Mais c'était un coup de chance, hein ! Une bonne mission, une bonne opportunité et le village à cru que j'en étais capable... Je me dépréciais vachement et je le remarquais très vite, revenant sur mes mots, je m'intéressais à reprendre les mots de Honoka, ce jour-là dans sa forge. Depuis, j'essaye de me montrer digne de mon grade, et ça marche, enfin je crois ! L'illusion de la capacité apportait-elle celle-ci ? Je ne savais pas, mais en tout cas je n'étais clairement pas prêt, autant physiquement que mentalement, à rejoindre Ganryu dans les activités de juunin, malgré qu'il m'avait proposé celui-ci. "Si tes efforts persistent, cela finira par arriver pour toi, aussi." J'avais faillis relancer les mots de Kyoshiro à mon ancien mentor, mais c'était méprisant dans ma bouche... C'était certain.

    Très vite, elle m'expliqua qu'elle allait moins à la caserne, car trop occupée avec une nouvelle équipe : Un juunin, un épéiste... Seizan était connu pour la valeur de ceux-ci et la plupart que j'avais croisé, et affronté, étaient de sacrés morceaux. Hochant la tête, je recevais ces informations sans trouver quoi que ce soit à dire... Certaines choses ne devaient pas recevoir de commentaire, une équipe soudée et complémentaire, cela me manquait assez. j'avais toujours été soit genin sous la direction d'un chef, soit chuunin en charge de petites têtes... Mais jamais dans une structure officielle pour le village. D'une voix badine, elle m'expliqua sa routine : Mission, entraînement... rien de passionnant, mais je ne pouvais pas me targuer d'avoir plus de choses à raconter, quoique... En finalité, elle sous-entendait que ma question avait peut-être autre chose à voir avec la carrière, ce qui me valut d'avoir un peu chaud :

    Qu'est-ce qu'on répond à ça ?

    - Eh bien... Oui ? je n'en sais rien, en fait, vous étiez mon mentor et maintenant nous sommes quasiment des égaux dans la hiérarchie de l'armée. Je ne sais pas trop en penser, sans doute que c'est l'âge qui représente encore une barrière, même si je suis chuunin, je me sens toujours obligé d'obéir à mes aînés... Dernièrement, j'ai été en mission dans tout l'empire avec un autre épéiste et une grande partie de la traversée je n'ai été qu'un faire-valoir ! Ricanant, je passais le tout comme quelque chose de comique, mais cette façon de toujours me reposer à une obéissance passive, là où je devais être plus responsable, pouvait devenir problématique... Enfin, je sauvais ma conscience en me disant que je savais faire la différence entre un bon ordre et celui d'un tocard. Kyoshiro avait donné de bonnes indications, pourquoi discuter celles-ci ? Enfin... Ma question était surtout motivée par le fait que je ne connais que vos compétences guerrières et votre façon d'enseigner, c'est un peu faible... Même le tutoiement à du mal à passer !   C'était sûr que les titres honorifiques devaient disparaitre au profit d'une familiarité et d'une vitesse de communication.

    En mission, il n'y avait pas de "vous" ou de "senseï" qui tenaient... Également, nous étions collègue et plus mentor-élève. Tout un nouveau système à intérioriser, mais ce n'était qu'une question de temps ! Ce n'était pas tous les jours qu'on croisait des gens de son passé : Honoka, puis elle, il fallait bien passer un jour à une relation plus amicale.
    Sur ce point, une bonne façon d'installer un courant plus relaxe, était l'entraînement : Si j'avais déjà affronté Oomori-Senseï, ce n'était que dans le cadre d'exercices ciblés et toujours avec une mentor qui ne se donnait pas à fond, puisque je n'étais à l'époque qu'un gamin qui peinait à faire correctement une botte avancée. Aujourd'hui, je me sentais sans doute assez capable pour lui tirer une bonne suée et faire quelques touches :

    - Ce serait un grand honneur. Une révérence honorable, avant de me relever pour lui rendre ce même regard plein d'une excitation guerrière. Si j'étais un timide garçon en société, les missions ne m'autorisaient pas à être de ce même bois et je ne me permettais pas de jouer les penauds une arme à la main. "C'est comme ça que je m'exprime alors ?" Vous voulez un bokken ou à l'arme réelle vous semble plus tentant ? C'était deux façons différentes de s'exercer, qui avaient leurs bienfaits et leurs inconvénients...

    Ma mission : Montrer que j'avais bien évolué depuis mes premières classes !

    CEYLAN



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Une lame en vaut-elle cent ?


    Hotaru le savait qu'il ne faisait pas exprès. Elle le savait et pourtant, ses  paroles, c'était un peu comme remuer le couteau dans la plaie. Elle lui offrit donc une moue comique et d'un geste presque théâtral lui fit signe de s'arrêter-là.

    En même temps, c'est un peu une preuve de sagesse que d'écouter ceux qui ont plus d'expérience,, mais  c'est important aussi de ne pas se laisser marcher sur les pieds.


    Son ton était sérieux. Ce n'était pas un repproche, mais elle voulait qu'il prenne garde. De ce fait, elle ne voulait  pas qu'il n'écoute son commentaire que d'un oreille, d'ou le ton. Il  fallait que le garçon prenne confiance en ses habiletés, par tous les dieux.

    Tu es toi aussi chunin c'est donc que le village te juge sur le même pied que tes aînés qui sont également chunin. N'en sois pas trop timide et fais-toi un  peu confiance,  Kunao-kun.


    De sages paroles encore une fois. Il semblait bien que Kunao éveillait ce côté plus d'Hotaru. Mais en réalité, elle ne voulait pas le voir se faire écraser par les, certes il était encore jeune, mais il était un chunin, peu importe ce que d'autres pourraient bien vouloir en dire. Il méritait amplement de se faire entendre.

    toi tu prendras un bokken et moi, ça. Ne t'inquiète pas, je ferai l'équivalent d'un bokken ou de mes armes habituelle,  mais version sans véritable  lame avec, c'est juste que ça me donne  la chance de me servir d'à peu près n'importe quelle arme que j'ai maîtrisée.


    Elle brandissait Chouso joyeusement. Elle y envoya un peu  de son chakra avant que la lame ne change de forme pour prendre celle d'un bokken. Non ce n'était pas qu'une excuse pour la sortir … enfin, oui clairement, mais il y avait de la logique à cette décision ! Du moins, c'était ce que la samouraï essayait de se convaincre : de la logique.

    Elle  ne voulait pas accidentellement blessé Kunao ou même le blesser  sans que se soit un accident, alors elle préférait prendre le bokken (ou toute autre arme qui ne l'enverrai pas directement à l'hopital s'il ne parvenait pas à parer l'attaque.)

     Tu vois ?  Je peux rendre ça totalement innoffensif, sans me handicapper une seule seconde.


    Parce que si on parlait qu'en terme du maîtrise du  sabre, Hotaru, bien qu'elle était particulièrement douée, n'était pas qu'une épéiste et de se priver de ses autres talents avait, selon elle  quelque chose de triste.

    Surtout que son lancé était magnifique et  qu'elle  n'enverrai jamais un  kunai dans un match d''entraînement. C'était bien trop  handicappant de ne pas pouvoir se permettre de jouer comme à  son habitude de toute façon. Son style de combat comptait justement sur  le fait qu'elle pouvait changer d'armes à sa guise pour s'adapter à la situation.

    Elle  posa ensuite  l'arme près de sa ceinture, en une position de combat ressemblant au iado.

    Tu  verras, moi non plus j'ai pas stagné !


    Elle lui fit un clin  d'oeil malicieux, prête pour l'action.
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    Fumiri Kunao
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    Si j'avais progressé sur ma confiance en moi depuis cette fameuse journée dans la boutique de Honoka, il y avait des moments qui me rappelait tout le chemin qu'il restait à parcourir : J'étais encore un gamin penaud devant plus grand que moi. Un enfant qui demandait un modèle et qui n'avait reçu qu'un père mort et une mère arrachée pour aller dans une caserne, avec des étrangers. Si depuis j'avais retrouvé la douceur maternelle, quelque chose s'était définitivement déchiré en moi, pour le mieux ? Oui, on pouvait dire ça... J'étais conscient que je ne pouvais pas revenir en arrière et que ma seule solution était d'avancer, vers le mieux, vers la responsabilité et la vie d'adulte, mais une chaîne me reliait encore à une pièce sombre, loin de tout.

    L'image d'un père ?

    Je pouvais avoir des figures d'autorité pour me guider, il me manquait véritablement un paternel pour valider ce que je faisais, comme on cochait une liste... Alors, je devais être mon propre récompenseur ? Avais-je vraiment besoin d'une récompense autre que ma propre force ? Évidemment que la bonne réponse était là, mais encore une fois devant le discours de Hotaru je hochais la tête penaud, gamin entre les gamins. La morale me renvoyait sur les bancs de l'école, dans les jupes de ma mère, bien loin de ma position de chuunin et mes droits en tout que nouvel adulte dans un monde si vaste.

    Trés vite, la scéne et l'ambiance changea : Si j'étais un petit garçon devant une grande, je devais me représenter comme un égal dans un combat, mais la surprise fut que mon ancienne mentor me proposa de prendre un bokken alors qu'elle gardait son arme... "Etrange." Prenant un outil d'entraînement, je l'écoutais m'expliquer les caractéristiques de son arme. C'était un artefact démoniaque, capable de changer de forme pour devenir n'importe quel outil martial. Ouvrant de grands yeux devant la démonstration, je ne pus me retenir de m'écrier :

    - C'est quand même incroyable ces lames ! Ma main, fluide, vint se planter dans mon dos pour accrocher la gaine sombre de Yakusha. Le long couteau arriva bien vite en vue de Oomori-Senseï pour que je puisse faire moi-même la démonstration de ma capacité. Mon arme ne permet pas de se transformer en une autre, mais je peux faire ça. Sans plus d'explication, je posais l'acier froid contre mes lèvres pour que ce matériau devienne humide et mouvant sur mon visage, formant un masque caractéristique. Avec ceci, je peux donner un ordre à des Yokai... Mais je crois que c'est corrélé à ma puissance, je ne me vois pas encore faire danser des Oni ! Pour l'instant, je me sens capable de diriger des petits... Des gobelins ? Peut-être un peu plus gros. Un petit rire, sans doute inquiétant de l'extérieur avec cette tronche démoniaque. C'est incroyable ces pouvoirs !

    Une arme férocement utile, surtout contre une possible menace Yokai. Dès ma paume sur la garde de ce couteau dentelé, qui ne payait pas de mine, j'avais reçu comme une décharge... Et j'avais su. Nous étions lié et une impression de grande puissance naissait dés le contact entre la garde et ma paume.
    Revenant à une forme plus offensive, je remettais le cadeau du Seizankage dans son étui pour me rééquiper de mon bokken avec un certain regret.  Je ne cherchais absolument pas à me vanter, mais voir ainsi un utilisateur avec des habiletés proches, dans la métamorphose. C'était passionnant et je me devais de signaler que j'étais en extase devant ce type de choses...

    Mais il fallait se battre.

    En garde, à une distance respectable de la belle pour qu'elle puisse utiliser tout son attirail à courte ou moyenne portée, je respirais un grand coup pour donner à mon corps l'impulsion nécessaire dans les prochaines minutes : Vitesse, maitrise, puissance…

    - Prête ? Sans attendre la réponse, je bondissais en avant pour me jeter sur la proie du jour. C'était le moment de montrer combien je m'étais amélioré !

    Tour:



    CEYLAN



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Elle ne pouvait pas le nier, les pouvoirs des armes démoniaques étaient tous plus impressionnants les uns que les autres. Et Hotaru était sincèrement heureuse de connaître tant de frères d’armes dotés de ces lames. Les talents des armes démoniaques étaient aussi variables que ceux de leur propriétaire. La jeune samouraï avait été, dans un sens, chanceuse de mettre la main sur Chouso qui mariait son style à la perfection.

    Les talents de la lame de Kunao étaient pour le moins surprenant. Ce n’était pas quelque chose à quoi elle s’attendait. Une lame qui s’allonge comme celle de Kyoshiro, une comme la sienne qui change sa forme … oui. Mais de plier des yokais à sa volonté ? Si le pouvoir de son arme était incroyable … c’était tout de même très situationnel.

    « woooow. C’est vraiment … Wow ! »


    Hotaru n’avait pas les mots. C’était simplement incroyable. Elle observa la lame et le masque un instant avant de le laisser la ranger. Elle l’observa prendre son bokken avant d’envoyer son chakra dans la lame de Chouso qui répondit immédiatement à sa demande, quelques projectiles qui n’avaient aucun tranchant.

    « Toujours. »


    Dans la vois de la samouraï, il y avait un peu d’impatience, d’excitement. Un bon combat lui faisait toujours aussi plaisir et elle ne pouvait s’en cacher. Elle et Kyoshiro était ce genre de partenaire d’entraînement également. Ils aimaient se défier, mettre leur corps en action. Les combats ne l’effrayaient pas, au contraire, c’était presque son carburant. Avide de se prouver, avide de danser avec ses lames, elle trouvait toujours un immense plaisir lorsqu’un défi digne de ce nom venait se présenter à elle.

    Hotaru offrit un sourire à son compagnon avant de se mettre en garde. Avant de bouger, elle étudia d’abord la position de son adversaire, espérant trouver une faille ou deviner l’approche qu’il prendrait. Mais elle ne prit pas plus de quelques secondes.

    Elle attacha ses projectiles à sa main dominante grâce son chakra. Elle savait qu’elle n’avait pas besoin de ça pour les récupérer, mais d’autres plans se dessinaient déjà dans son esprit. Kunao s’était voué à une seule arme et malgré la différence d’âge, il était logique qu’au sabre directement, il serait beaucoup plus agile. Il lui faudrait donc le prendre par surprise, ou d’une façon que son arme ne lui était pas utile. Si elle ne considérait pas utiliser son futon pour le combat, elle n’allait tout de même pas se priver d’employer d’autres méthode plus … plus saugrenues, plus ninja. Mais pas maintenant, plus tard. Elle lança deux projectiles. Se servant de l’un d’eux comme ricochet pour atteindre le dos de Kunao. Grâce au fil de chakra, aussitôt la manœuvre terminée elle tira celui qui visait le dos de son compagnon vers elle pour le reprendre en main, alors qu’elle tenta de forcer l’autre à s’envoler également vers Kunao. S’il était resté face à elle, elle visait son dos, s’il s’était retourné, elle le visait de front et s’il s’était déplacé, elle visait simplement le côté du jeune samouraï qui était le plus près de son arme.

    Elle n’attendit pas plus avant de bondir vers l’arrière, essayant de garder une distance entre elle et Kunao.

    Résumé:

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    - Hmm ? Si le lancer était manifestement la première attaque de mon adversaire, la cible n'était pas moi. Un bref instant, mes pensées restèrent reliées à ce fait avant que le son d'un choc, dans mon dos, ne me fit comprendre trop tard la supercherie... Merde. Un murmure, pour un juron qui ne visait que moi.

    Bondissant en avant, je sentis le métal déchirer mon vêtement et percer ma peau sur son passage : L'attaque était intelligente et sans le réflexe que j'avais eu, j'aurais commencé le duel comme un hérisson. La capacité de l'arme unique de Hotaru était très utile et très alliée à ses capacités de ninja, cela devait être une vraie plaie à affronter. Déjà, l'outil qui m'avait blessé revenait dans la main de la dame à l'aide d'une technique cachée, sans doute la même que Honoka utilisait pour ramener son fourreau ou me déséquilibrer. "Je suis le seul à ne pas utiliser ça ?" Rageant intérieurement, je me préparais à muscler mon jeu vu que la distance était la stratégie employée par mon ex-mentor de l'académie.
    Une autre problématique revint à la charge : Le second kunaï créé par son arme fusa dans mon dos et le sifflement caractéristique me surprit au dernier moment. Je me retournais ainsi vivement pour le parer avec mon fourreau, mais trop lentement et ma joue fut légèrement entaillée par la chose...

    "Méprisable." Manifestement déçu de moi, je me pliais en deux : Non pas de douleur, mais bien pour préparer mon attaque vu que la lanceuse s'espaçait déjà de mon passage. Elle se doutait bien que mes capacités étaient uniquement tournées vers le corps-à-corps. Si loin, je ne pouvais rien faire. Serrant les dents, je concentrais le chakra dans mes pieds pour accélérer le mouvement. Elle pouvait s'enfuir, mais j'allais être plus rapide qu'elle !

    - Ce n'est pas fini.

    J'avais de larges faiblesses, mais compensées par quelques points forts que je mettais en exergue durant les combats : Sur ces pensées, une image de moi resta sur place alors que je fonçais sur elle, laissant un léger voile sur mon passage, comme si la réalité ou juste les sens communs ne pouvaient pas correctement suivre.
    J'avais des choses à prouver : Autant à moi qu'à une idée immatérielle de mon père qui, dans mon esprit, guettait chacun de mes faits et geste dans l'au-delà. Ainsi, je me sentais assez mal à l'aise devant ce début de combat qui n'était qu'une débandade terrible.

    Le bokken que j'agrippai passa d'une position passive, pour ne pas me gêner dans ma course, à un armement en hauteur pour administrer une frappe de haut en bas. La première attaque était un leurre, puisque c'était la seconde qui était la plus dangereuse ! Qu'importe si cela touchait, car une fois la lame de bois dans l'angle du sol, je sautais pour tourner sur moi-même et ramener la lame dans le mouvement et opérer une nouvelle tranche verticale. Cette fois, l'énergie cinétique et mon poids agrémentaient le contondant de bien plus de puissance.

    - Chacun son domaine ! Je ne me ferai plus avoir !

    C'était une promesse.

    Tour:

    CEYLAN



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    Hotaru pouvait couvrir n’importe quelle position dans un combat … Seulement si on lui en donnait le temps. Si Chouso était sans nul doute un de ses meilleurs atouts pour changer de forme, elle avait tout de même besoin d’un peu de temps pour adapter sa forme … et son arme. Elle vit Kunao foncer sur elle, mais il était beaucoup plus rapide que ce qu’elle ne l’avait imaginé. Peut-être aurait-elle donc besoin d’autre chose que simplement ses outils.

    Son corps était habitué de réagir dans le feu de l’action. Elle était agile et rapide, plus que le moyenne, mais Kunao était beaucoup plus rapide encore. Et sa maîtrise de son sabre n’était pas non plus à négliger. Si la guerrière parvint à se glisser un eu sur le côté, elle n’eut ni le temps de s’en écarter entièrement ni de terminer de former un bokken avec la lame de Chouso pour le parer. Le bois de son arme la frappa directement sur l’épaule et la samouraï ne put que pincer les lèvres sous la douleur. Heureusement, elle avait l’habitude de la douleur et, encore plus heureusement, ce n’était pas un véritable sabre. Si l’impact avait pincé, Hotaru était plutôt contente de garder son épaule en un seul morceau.

    « Pas mal, pas mal. »


    Clairement, on entendait dans sa voix qu’elle avait mal, mais les félicitations étaient, néanmoins, sincères. À ce moment-là, la lame de Chouso était désormais un bokken, plus adapté au combat corps à corps. Elle n’avait certes pas la maîtrise de son compagnon, mais elle restait tout de même une sabreuse des plus redoutable.

    Elle se glissa sur le côté, profitant de son agilité pour ne plus rester directement devant Kunao. Elle plaça son bokken improvisé contre sa hanche, préparant un nouvel assaut. Classique attaque dans l’art de l’iaido, l’attaque rapide d’Hotaru n’était pas surprenante, mais elle se servit de son allonge pour tenter une feinte vers la droite, alors qu’elle tentait de déjouer sa garde pour se glisser vers la gauche d’où elle tenta une autre attaque, visant les jambes. Si elle y voyait une opportunité, une ouverture ou un délai, elle tenterait de faire les mudras pour faire un clone. Par contre, si la chance ne se présentait pas, elle comptait bien rester en défense pour l’instant, le temps de changer de tactique.


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    "Touché"

    Souriant de toutes mes dents devant la touche franche et brutale que j'avais faite sur l'épaule de la belle tutrice qui m'avait appris à me battre dans mes jeunes années. Je voyais la chose comme un accomplissement : J'étais faible dans beaucoup de domaines, mais pour le sabre, j'excellais assez pour n'être dépassé que de rares individus. Et encore, j'étais sur leurs talons. Pour le coup, c'était un succès pour moi et non pour correspondre à l'image que je voulais donner à mon père fantomatique... Une réalité qui me fit encore plus sourire alors que tout se replaçait dans la réalité.

    Le combat continuait.

    Bien que j'avais fait une chose, il fallait continuer et suivre la dynamique pour ajouter une autre touche, puis une autre... Évidemment, la recherche n'était pas douleur de ma partenaire qui montrait les dents devant le gros bleu futur qu'elle allait avoir. Seulement, je n'avais pas conscience de la rapidité d'action de sa lame qui devint bien vite unifié dans une arme longiligne, comme un katana dont la partie coupante était bien sûr inexistante pour ne pas me blesser. Pris par surprise par cette technique surnaturelle, je grognais devant le coup qui me fut rendu sur le torse. La douleur m'occupa un bref instant et ce fut au dernier moment que je compris la feinte de mon adversaire : Me prendre à contre-pied pour s'attaquer à la base de la posture de tout combattant. Les jambes.
    Ainsi, dans l'urgence de l'instant, je positionnais la pointe de mon bokken vers le sol avant de le planter dans la terre meuble pour bloquer l'attaque parfaitement visée... Prenant une grande respiration, j'utilisais la garde de l'arme d'entraînement comme un appui pour bondir et donner un coup de pied dans le visage de Hotaru.

    Le taijutsu n'était pas ma spécialité : Un type comme Ganryu utilisait son corps comme un bélier, fonçant sur les gens, mais je ne pouvais pas me permettre ce genre d'extravagance puisque ma constitution était plus faible. Ainsi, je mobilisais mon corps d'une autre façon : rapidement, agilement… C'était tout ce que j'avais pour contrer et surprendre. Un sabreur devait permettre à son corps d'être aussi décisif que sa lame, j'étais encore loin de cette finalité, mais j'y travaillais ! Revenant les deux pattes sur le planché des vaches, je me remis en position pour laisser le temps à mon ancienne de tutrice de se remettre en garde.

    - Je pense que l'échauffement est fini, non ? Et si l'on passait aux choses sérieuses ? Une pointe de fierté dans le regard, je cherchais autant à provoquer la dame que me forcer à me dépasser pour lui montrer que son enseignement avait servi à quelque chose.

    Dans mon dos, les blessures me piquaient pas mal, mais je gardais bonne figure : On devait souffrir de quelques coupures pour continuer un duel qui se voulait presque initiatique, improvisé certes, mais déterminant ! Je ne me battais pas pour prouver ma valeur à Fumiri Hachi, mais bien pour gagner ma place dans le regard de cette femme.

    Go !

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    Le sourire de Kunao à sa touche fut répondu par un, similaire, mais un peu moins grand, de la part de la femme. Évidemment, si elle n’avait pas eu mal à l’épaule, elle aurait probablement fait un sourire aussi grand. Il fallait avouer qu’elle était fière des progrès du garçon. Ça piquait un peu l’égo, mais c’était tout le temps agréable de voir une pupille montrer tant d’avancement.

    Lorsque la lame de la samouraï fut formée de nouveau, elle avait tenté une attaque directe qui n’était pas faite pour toucher et qui pourtant le fit … L’espace d’un instant Hotaru fut surprise, mais se ressaisit rapidement. Évidemment, elle n’avait pas l’habitude de combattre quelqu’un qui ne connaissait pas son style, car depuis qu’elle avait Chouso, rare avaient été ses affrontements à l’extérieur du village. Elle avait donc cessé de se dire que les capacités de sa lame étaient surprenantes. Pratique ? Oui, à chaque seconde, mais surprenante ? Elle n’y avait pas pensé. Le but était principalement de lui servir lorsqu’elle devait changer de forme.

    Donc, Kunao c’était pris le coup sur le torse et Hotaru avait feint pour attaquer ses jamabes. Mais il était un bon épéiste capable de lire le combat et nota rapidement la tactique de la brune. Alors qu’il allait parer, il planta le bokken dans le sol s’en servant comme appuis pour lui lance un coup de pied au visage.

    Habituée au changement de forme, une technique inhabituelle de ce genre pour un épéiste ne la déstabilisa pas. Du moins, pas autant que sa vitesse de réaction. Heureusement, la samouraï avait ses propres bases en corps à corps – si ce n’était pas le cas, elle ferait un bien piètre maîtresse d’armes. Le corps de son adversaire semblait ignorer son propre poids alors qu’il se réceptionnait sur le manche du bokken. Le pied vint en sa direction et Hotaru parvint à monter sa lame juste à temps pour réceptionner le pied qui venait en sa direction. Malheureusement, la vitesse et la fluidité de l’enchaînement de Kunao ne lui avait pas laisser le temps de solidifier sa position et pendant quelques secondes, elle était définitivement déstabilisée.

    « Super comme enchaînement ! »


    Finit par dire la samouraï alors qu’elle se recampait comme il le fallait. Elle s’était dit qu’elle n’allait pas faire appel à son ninjutsu affinitaire, mais elle décida que pour se sauver un peu la face, elle n’aurait pas le choix de le faire. Après tout, si Kunao avait grandit dans son art, elle aussi, mais elle avait simplement décidé d’éparpiller ses talents. Elle n’avait pas le choix, il lui fallait combattre avec tout ce qu’elle avait si elle voulait une chance de danser sur le même pied que Kunao.

    L’épaule lui élançait encore lorsque son partenaire d’entraînement déclara que l’échauffement était terminé. Avait-elle vraiment stagné à ce point ? Il l’avait probablement rattrapé sur bien des aspects. Non seulement était-elle plus vielle, mais en plus elle avait contribué à le former et le voilà qui prenait les devant ainsi ? Ce n’était presque pas juste. Son égo ne s’en remettrait pas de sitôt.

    « Aller, comme tu dis. Je vais mettre tout ce que j’ai, ne sois pas trop surpris. Je me suis diversifié depuis le temps. »


    Et la lame de Chouso redevint une série de projectiles à la pointe arrondie. Hotaru n’avait pas le choix de la jouer avec un peu plus de risque, elle devait remettre de la distance entre eux. Quelques mudras rapide suffirent à invoquer un clone d’elle qui se précipita derrière elle. Lorsque Kunao tenterait de nouveau de s’approcher, la tâche du clone serait de créer un vent soufflant en direction opposée qui le repousserait ou le ralentirait alors qu’Hotaru tentait de mettre un peu de distance pour reprendre son avantage de distance.


    Résumé:

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    Fumiri Kunao
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    "Diversifiée."

    Le terme m'attaqua, puisque je n'avais jamais réussi à changer de position sur la question : Chakra, ninjutsu, genjutsu, fuinjutsu... Tout cela était étrange dans mon esprit, comme distant de moi par un filtre absurde. J'étais un samouraï, pas un illusionniste ou un mage élémentaire. De plus, qu'est-ce que je pourrais faire des mudras en tenant un katana ? Ainsi, tout m'indiquait que ce n'était pas pour moi et je n'avais pas cherché à contrarier le destin. Pourtant, tout le monde s'évertuait à me montrer que c'était possible. J'étais juste le seul à ne pas essayer : Honoka, Kyoshiro et maintenant Hotaru ? Des soldats plus vieux que moi qui avaient suivis l'air du temps là où je stagnais dans le conservatisme le plus crade ? Serrant les dents, je pus constater les signes rapides pour concevoir un clone et se carapater en laissant cet avatar d'énergie devant, pour se protéger. Gardant ma position fixe, je cherchais une solution : La défense n'était pas si simple, si mon ancienne tutrice savait faire ce genre de tour, elle pouvait comme la vieille forgeronne mobiliser les éléments pour me surprendre. Sans couverture, ni élément pour troubler l'attention, toute approche allait se clôturer par une sale surprise.

    "Il faut tout de même tenter." Je n'avais pas de jeu à distance, tout chez moi appelait au corps-à-corps et dans un soupir, je me mis en position comme pour mon assaut précédent dans l'enjeu de bondir. Focalisé sur la Hotaru factice, je perdais un peu de vu la vraie et son changement d'arme. Fonçant en avant, je constatai bien assez vite que mon instinct avait eu raison : Des mudras et un coup de vent qui me repoussa, arrivant presque à me projeter sur le sol… Heureusement que j'avais tenu bon. Une nouvelle tactique s'imposait : La fuite, les attaques à distance... Moi aussi, je pouvais jouer avec mes compétences sans être trop frontal.
    Projetant mon énergie physique et mentale fusionnée dans mes jambes, je me mis à courir latéralement pour totalement esquiver la gardienne en faisant un grand demi-cercle pour l'éviter : Cela me plaçait en situation de danger car attaquer la vraie, en arrière, devenait téléphoné à l'extrême, mais aussi que je n'éliminais pas la menace de chakra qui allait se trouver dans mon dos pour me flanquer impitoyablement... La grande course n'était vouée qu'à une seule chose :

    Presser l'adversaire.


    Mes longues foulées s'attardaient bien trop et si je voulais attaquer, je me trouvais encore bien loin pour employer quoi que ce soit... De ma position, je compris assez vite que la belle avait changé encore une fois son mode d'arme. De la distance, encore et toujours, au nom de la sacro-sainte diversité alors que j'enrageais un peu d'être mis en échec si facilement par quelques signes incantatoires et des pas en arriére. J'étais donc si faible ? Ou bien, j'étais juste en retard sur les tactiques de combat de mon époque ? A mon âge, si jeune, je devais être plutôt en avance... "Papa, qu'est-ce que tu as fait ?" Pour autant, tout mettre sur le dos de mon défunt paternel était un peu naïf, j'avais joué le jeu comme un grand pendant une bonne partie de ma vie... Honoka avait essayé de me prévenir quand j'étais devenu chuunin, mais j'avais pensé être plus malin en poussant à mon paroxysme ma technique de kenjutsu, pour compenser en gagnant de l'expérience.

    Il fallait apprendre.

    tour:

    CEYLAN



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    Oomori Hotaru
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    Hotaru n’avait, à l’origine, jamais penser apprendre le ninjutsu élémentaire. En réalité, elle avait toujours pensé ne pas en avoir le talent et puis, les samouraïs, ça ne fait pas de ninjutsu non ? Alors jusqu’à très récemment, elle n’avait jamais même envisagé de prendre cette voie. Et puis on lui avait mis Kyoshiro sur son chemin et par tous les dieux ce qu’elle avait trouvé ça classe. Le feu allait à merveille à son amant et elle ne pouvait s’empêcher de trouver ça particulièrement bien.

    Et donc, elle avait décidé de tenter sa chance. L’idée de pouvoir faire quelques combos élémentaires avec lui l’avait un peu encouragée. Après tout, ils seraient redoutables s’ils pouvaient faire quelque chose du genre non ? Et lorsqu’elle avait appris quelle affinité elle possédait, la jeune femme n’avait pu s’empêcher d’y trouver un certain signe du destin. Ils étaient pratiquement faits pour être une équipe !

    Mais, en toute honnêteté, Hotaru commençait à peine à toucher l’art du futon, elle n’avait pas la moitié de l’expérience de son amant et n’avait pas du tout intégrer cela à son style habituel. Pour l’heure, les utilisations qu’elle en faisait n’étaient pas les plus stratégiques ou encore les plus adaptée à ce dont elle avait besoin. Un peu comme lorsque l’on commence à peine à combattre.

    Alors, le clone de la samouraï, maintenant à distance lança une première offensive, enfin ‘’offensive’’ c’était grand dire. Disons qu’elle encombrait plus l’adversaire qu’autre chose. La bourrasque inattendue repoussa Kunao assez pour donner à Hotaru la distance dont elle avait besoin pour continuer le combat.

    Si normalement, elle préférait tout de même son sabre à la distance, l’Oomori était plus que consciente qu’elle ne faisait pas le poids de près contre un épéiste qui y avait mis tous les efforts. Sa seule chance était de jouer sur son avantage, donc la distance.

    Alors, attachant de nouveau des fils de chakra à ses lames, elle se mis en positions. Peut-être pourrait-elle … ? Non pas d’où elle était et avec les mains pleines de kunais, ça n’allait pas fonctionner. Non, il fallait une autre idée. Mais quoi ? Kunao était déjà en mouvement. Agile et rapide il savait pertinemment ce qu’il faisait.

    Ce n’était plus le temps d’attendre. Elle était, rapide, moins que Kunao, mais rapide quand même. Ce qui était exactement ce dont elle avait besoin. Elle siffla un bon coup pour attirer l’attention de son clone et lorsque celui-ci leva le regard en sa direction, elle pointa le kunai. Le clone se hâte de retourner derrière sa créatrice.

    Puis, Hotaru lança une arme, puis deux, puis trois. Les trois armes volaient bien droits à bonne vitesse vers Kunao, rien d’extraordinaire. Si ce n’était que de la bourrasque concentrée en un petit point que lança le clone pour accélérer la course des projectiles.

    Il fallait l’empêcher de se rendre à elle ou à son clone.

    Lorsque les armes frapperaient Kunao (ou le manqueraient) elle allait les rappeler à elle d’un geste vif du poignet gauche.

    Résumé:

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    Fumiri Kunao
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    Si ma dynamique était voyante comme le nez au milieu de la figure, la réponse était attendue également : Une formation défensive alors que le clone se plaçait derrière l'originale pour... Pour quoi au fait ? Évidemment, je connaissais quelques lois de la physique, mais l'idée de mêler le fuuton avec le shurikenjutsu ne me vint pas tout de suite, peut-être que c'était la faute à mon incompétence à l'art du lancer et au ninjutsu affinitaire ?

    Tout ça pour dire que l'attaque des deux Hotaru, coordonnées, fut assez inattendu et je me retrouvais un peu bête à réussir à esquiver un trait pour me faire surprendre par les deux autres. Arrêtant la première surprise de ma main non-armée avant qu'il ne puisse s'enfoncer dans mon torse, je sentais quand même le picot m'atteindre et un léger saignement croitre dans la déchirure du vêtement. Le deuxième frappa durement contre ma hanche, m'arrachant un petit grognement alors qu'il continuait sa course. Le premier assaut de mon adversaire avait été de ce genre-là, sans le fuuton, donc je m'attendais à une réponse similaire : Le retour, vengeur, des projectiles qui m'avaient dépassé. Soufflant un grand coup, j'accélérais le plus possible pour ne pas être pris dans le dos par les saletés d'armes à distance.
    Arrivant bien vite sur ma cible, je m'amusais à faire une manœuvre tout autre : Le sifflement des shurikens, derrière moi, amorçaient une attaque imminente alors que les deux Hotaru devenaient des obstacles dans ma course. Dans un ricanement, je sautais le plus haut possible en utilisant mon énergie cinétique dans mes quadriceps pour m'élever. Le but n'était pas de viser la tête de la dame, mais bien de passer au-dessus d'elle.

    Oh, loin de moi l'idée ridicule qu'elle se fasse toucher par ses propres attaques, mais le temps d'arrêter la nuée, je voulais faire mes petites affaires. Ainsi, dépassant la première couche de défense, je cherchais à retomber derrière mes adversaires, mais j'avais vu trop grand et ma trajectoire me mena sur l'avatar de chakra. Il fallait agir vite et ma seule solution fut d'armer ma jambe dans les airs pour mettre un grand coup de pied, sans aucune subtilité, dans le visage de la projection.

    - Oups. Arrivant au sol d'une manière assez vulgaire, je roulais puisque ma réception ne fut vraiment pas parfaite : Attaquer en sautant, tout en réfléchissant à comment se récupérer, ce n'était pas encore dans mes cordes. "Bon, je fais quoi maintenant ?"

    Avec ma piètre action, je devais être une cible facile et je pointai mon katana devant moi pour menacer les mains de Hotaru, sans doute prête à me poinçonner à bout portant.

    Tour:

    CEYLAN



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    Oomori Hotaru
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    Hotaru était un peu à bout d'idée (et depuis un bon moment). Elle improvisait autant qu'elle le pouvait, mais la réalité était très simple : elle n'avait pas l'habitude de rester à distance si longtemps et qu'avec un type d'arme. Dans un combat régulier, son clone aurait pris son arc, elle aurait son sabre, elle jouerait un peu plus sur sa diversité, mais impossible avec Kunao. Son but n'était pas de le blesser. Elle avait fait exprès d'avoir des kunais qui ne tranchaient pas exprès pour éviter les blessures inutiles.

    Après l'assaut qui, à la surprise d'Hotaru parvint à toucher son adversaire, la samouraï, d'un geste vif du poignet, rappela ses kunais à elle. Évidemment, cette fois-ci, elle n'avait pas tenter de toucher Kunao, elle se disait que le geste serait bien trop prévisible et comme elle se sentait déjà très prévisible puisqu'elle n'avait pas accès à son arsenal habituel, Hotaru c'était simplement dit qu'elle avait besoin de les récupérer facilement- même si de revenir à sa main était une capacité de la pâte de modelage de Chouso. Donc, son geste n'était pas pour blesser le samouraï adverse, mais simplement pour récupérer les armes dans la préparation d'un nouvel assaut.

    Mais Kunao s'attendait à ce qu'elle tente de l'attaquer et avait pris le temps d'éviter cette "attaque" de la part de son aînée. L'Oomori sourit en le voyant faire. Il apprenait vite. Si elle n'avait jamais compté le toucher avec ça, elle était plutôt fière de l'instinct de son ancien élève.

    À mi-chemin du retour, elle envoya un peu de chakra dans le manche de Chouso pour qu'il rappelle à lui les kunais et qu'elle ne se le prenne pas dessus - parce que ce serait vraiment bête du coup. Et les cinq lames redevirent qu'une seule.

    Kunao avait bondit pour faire une attaque par en haut, directement au clone. Et autant Hotaru que son clone ne purent faire quoi que ce fut pour l'éviter ou le parer. Le clone se dissipa d'un coup et Hotaru admira son ancien élève rouler au sol.

    Elle éclata de rire.

    《Bon okay, côté réception, c'est pas encore ça hein !》


    D'un geste, elle rangea Chouso dans son fourreau avant d'aller vers le jeune homme lui tendant la main pour l'aider à se relever. Pour elle, ce petit affrontement était fini.

    《 Aller, arrêtons-là. Tu sais, j'ai eu vraiment chaud tu sais ?》


    Elle ricana un peu, avant de tirer une grimace. La samouraï posa une main sur son épaule, fit quelques mouvements circulaires, et sa grimace s'étira.

    《Tu m'as pas manqué, arrêtons là, je veux pas non plus qu'un de nous finisse à l'hôpital.》


    Elle garda pour elle d'ailleurs que si Kunao n'étais pas tombé, il aurait soit gagné soit atteint match nul … l'égo en prenait un coup lorsque c'était son ancienne pupille de 10 ans plus jeune ….
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    Devant l'action de la dame, je me sentis un peu con : Baissant vivement le bokken qui me servait de défense, j'acceptais la main tendue pour me relever, époussetant mes vêtements pleins de terres et de poussières. Si cet affrontement avait été plutôt court, l'intensité me permettait de voir que je n'avais pas été pris pour un benêt : Autant Hotaru avait gardé une certaine distance de sécurité, autant ses actions avaient eu un vrai impact. Je n'avais réussi qu'une fois à l'atteindre. Évidemment, mon dernier assaut aurait pu arriver au but si je n'avais pas choisi une autre voie, mais je voulais éliminer les défenses superflues pour ne pas avoir à les gérer ensuite... Dans la précipitation.

    Plus qu'un combat, c'était une démonstration. Un état des lieux de nos compétences mutuelles et j'espérais avoir montré toute l'ampleur des miennes. Sauf la réception, bien évidemment. Ricanant, je rangeais le bokken dans ma ceinture d'une façon un peu spartiate pour ne pas l'avoir dans les pattes :

    - C'est sûr que j'aurais pu faire mieux. Tapant mes mains l'une contre l'autre, j'enlevais les résidus de gravillons qui m'avaient écorché un peu la paume avec la chute à même le sol.

    Je me donnais à fond et cela se voyait aux petites blessures que je me causais à moi-même, dans le processus. Complimentant le combat en dispensant qu'elle avait été vraiment sous pression, elle marqua un point certain : En continuant, on pouvait se blesser plus gravement que quelques petits saignements malheureux. La preuve en était que son épaule la lançait, la faute à mon coup percutant.

    - Désolé, je ne voulais pas vous blesser ! La mine sérieuse, je m'inquiétais vraiment des dégâts reçus alors que moi-même, j'avais quelques bons bleus et coupures par les coups de mon ancienne tutrice. Massant les points d'impacts, je fus satisfait de la couleur que prenaient les témoins de la bataille.  En tout cas, c'est une arme fabuleuse que vous avez là : la polyvalence, elle vous va comme un gant !

    Est-ce que ma propre arme m'allait aussi bien ? En combat, elle avait un intérêt certain contre les Yokai, mais son pouvoir s'arrêtait à la nature démoniaque... Les hommes n'étaient pas touchés par le phénomène. Des limites de la lame, comme j'avais moi-même quelques défauts :

    - J'ai vraiment eu du mal à suivre, je suis obligé de rester au corps-à-corps et le fuuton, ainsi que vos actions, ont fait que j'ai dû beaucoup courir pour arriver à mettre une touche. Las, les bras un peu ballants, je voyais clairement où je péchais : Le ninjustsu me repoussait inconditionnellement.

    Si je pouvais dorénavant découper du chakra, il me fallait d'abord m'attendre à l'attaque : J'ignorais l'affinité de Hotaru, ce qui avait fait que son premier acte avec le vent m'avait surpris ; le deuxième m'avait empêché d'employer ma technique à cause des kunaïs. Une chose était claire, je n'avais pas tout montré... J'en avais encore sous le pied, mais j'étais satisfait de voir que mes nouveaux mouvements de taijutsu complétaient bien ma maitrise du kenjutsu. C'était un ajout intéressant.

    - J'espère avoir fait honneur à votre enseignement ! Une petite révérence, c'était fini de l'assaillant un peu fier, bien trop sans doute, je redevenais le doux agneau qui ne voulait que satisfaire son ancienne tutrice. C'était important pour moi de montrer combien j'avais avancé.

    Mais il restait bien du chemin à parcourir.

    Comment combler les manques ? Eh bien, une meilleure analyse ou compréhension du combat et surtout baisser le temps de réaction pour mieux appréhender le tout. Si je connaissais le style de combat de la belle, il y avait bien des choses que j'ignorais et ce petit avantage disparaissait devant quelqu'un que je ne connaissais pas du tout. La méfiance, l'observation, tout devait rentrer en jeu pour me permettre d'établir une stratégie correcte et surtout agir, plus vite et plus fort que l'autre. Une fois que j'avais compris le jeu, je devais écraser mon adversaire pour gagner du temps et des efforts : Qui sait ce qui allait se dresser devant moi ensuite ?

    - Un jour, on aura sans doute la chance de faire une mission ensemble ! Avec Hotaru, capable d'aller partout, et moi, on pouvait faire de sacrés dégâts. Alors si on rajoutait Kyoshiro ou Honoka, l'équipe de samouraï pouvait devenir incroyable !

    CEYLAN



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    Kunao s’excusait de l’Avoir blesser, mais Hotaru n’était pas du genre à s’en formaliser et puis … Elle n’avait été entièrement de main morte avec lui aussi et même si elle avait fait exprès de modeler Chouso pour éviter les blessures graves, ses kunais avaient quand même été plutôt efficaces …

    « Nan t’inquiète, ce sont les risques du métier. Si toi tu t’excuse, moi je devrais faire une déclaration publique et fouetter pour expier. »


    Elle lui avait répondu de bonne humeur avec un ton un peu rieur. C’était sa marque de commerce après tout. Elle posa ensuite un regard bienveillant sur son ancien apprenti qui poursuivit mentionnant que son arme démoniaque lui allait bien. Et le sourire d’Hotaru était si grand qu’on aurait eu du mal à l’agrandir plus sans lui déchirer les joues.

    « Ouais, je pense que je n’aurais pas pu tomber mieux qu’avec Chouso. Ça devait être destiné. »


    Elle était fière encore plus qu’un paon lorsqu’on le lui disait. Elle savait qu’elle avait l’arme parfaite pour son style et pourtant l’entendre avait toujours le même effet. Ça lui donnait envie de gonfler la poitrine et de vanter les nombreuses qualités de sa lame …

    Puis le garçon enchaîna sur les capacités de son aînée et les sienne, faisant un court retour sur leur affrontement. La samouraï hocha la tête, puis renchérit qu’elle-même avait eu pas mal de mal et qu’elle n’avait pu faire comme à son habitude dû aux nombreux talents du graçon.

    « C’est toi qui me forçais à garder mes distances ! D’habitude je me permets plus de combat rapproché, mais en vrai … tu es devenu trop fort de côté-là, je n’avais pas le choix de jouer sur ça pour pas mordre la poussière trop vite. »


    Elle ajouta, sur un ton plus doux, fier même quelques mots à l’égard de son ancienne pupille.

    « J’ai eu à improviser comme jamais aujourd’hui. Tu as vraiment bien progressé. Bien joué Kunao. »


    Et le chunin ajouta qu’il pensait qu’un jour ils seraient mission ensemble, probablement. Pour Hotaru, c’était évident. Les épéistes démoniaques, souvent avaient tendance à se regrouper. Allez savoir pourquoi, mais c’était le cas dans l’esprit de la samouraï. Il n’y avait aucun doute pour elle.

    « Y’a des chances, on est tous les deux Chunin après tout. Hâte de voir sur le terrain pour vrai. Ce n’est clairement pas la même chose que dans un environnement contrôlé. »


    Elle remit sa main sur son épaule, refit une petite grimace. Elle conclu donc sur un ton léger, bien qu’un peu étranglé.

    « Bon aller, je vais aller me faire rafistoler et après je dois embêter Kyoshiro. Ça fait exactement trente-six heures que je lui ai foutu la paix, il va finir par penser que je suis morte dans un trou quelque part. »


    Elle se mit donc en route agitant sa bonne main en direction de Kunao et s’écriant :

    « On se refait ça quand tu veux ! »


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