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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Inventaire

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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Un ticket pour le Guichetier
    Partie 1 : Enquête ─ Village de pêcheur─ Hiver 805


    - Eh bien... Amorçant mon entrée dans le village de pêcheur emblématique de la région, j'avais les yeux bloqué sur l'étendue d'eau devant moi.

    Le Lac de Kousou structurait les rapports dans la région, en tout cas sur la partie nord. Trois provinces, dont celle de la capitale, se regroupaient autour de ce si beau phénomène, si proche de la mer... L'horizon se perdait dans l'onde bleue et je ne pouvais pas discerner l'autre côté, comme si un voile m'empêchait de voir.

    Sortie du désert, le climat s'était apaisé, mais la province des vents chauds portait bien son nom : Seul la verdure rafraichissait un peu l'atmosphère et me permettait de souffler après cette zone bien trop chaude et sèche. Un sac en toile dans le dos, j'accélérai le pas pour arriver à destination. Toute enquête commençait quelque part et je n'avais rien d'autres qu'un nom : Le Guichetier, et pas grand-chose à côté. Il fallait donc prospecter, cherchant tous les contrebandiers du coin, du plus petit au plus gros. "A un moment, je taperais juste." Subtilement, je pensais aussi que des réseaux comme ça, il n'y en avait pas des milliers et que le seul existant de manière significative dans l'ouest était le bon... "Mais peut-être que je me trompe." Ainsi, j'avais proposé le village de Higoi qui pouvait être un bon point de départ :  regroupement de pêcheur exploitant la rive est.

    Les habitations devant nous étaient construites avec une architecture toute particulière appelé funaya : Les maisons-bateau,  à étage et en bord de rive, dont le rez-de-chaussée servait de hangar à bateau, d'atelier ou encore d'entrepôt vu l'activité qu'il y avait autour de certaines... Ainsi, si des logements étaient habités, une grande partie étaient uniquement utilitaires.

    Le monde était en pleine activité à notre arrivée : Des ouvriers qui s'affairaient dans les entrepôts dissimulés par les traits de belles maisons et qui passaient dans la rue piétonne, encombrés de quelques caisses ou de lourds sacs. Si la pêche ne demandaient que peu de matériel en théorie, la pratique demandait un nécessaire de réparation du bateau, des lignes et des fournitures pour divers problèmes rares, mais embêtants s'ils arrivaient. De plus, les poissons n'allaient pas s'entreposaient par magie, surtout que le nécessaire pour sa conservation à grande ampleur nécessitait des installations certaines ! Sortant donc de ces espaces encombraient, les hommes marchaient alourdis ou courraient en esquivant bien facilement un vagabond qui tendaient la main vainement pour requérir quelques pièces... L'activité de la commune n'excluait pas la pauvreté, peu étaient les pécheurs qui acceptaient de partager leur gagne pain. Celui que l'on pouvait voir était en activité, marchand en bougeant la tête comme un peu drogué, mais par quoi ? Un autre, plus loin vers la rive, était assis, comme endormis, mais sa main tendue ne laissait pas vraiment de supposition.

    Bien évidemment, dans une de ses maisons-bateau, des bruits et de la musique : Une taverne, accueillant chaudement les travailleurs de la journée... Tout cela sentait le poisson, mais également un peu la tension d'un temps trop court pour des travaux trop nombreux. Justement, de l'embarcadère naissait quelques bruits de chargement, un certain capharnaüm apaisant quand on naissait ici, emmerdant si tu arrivais pour enquêter...

    - On a le choix, on commence par où ? Les yeux balayant le secteur, je repérais les choses : Il fallait une source d'information sûre. Quelqu'un qui puisse voir une grande partie des faits et gestes dans la rue et dans le village. Un des clodos peut-être ? Un pécheur ou un ouvrier ? Le bar correspondait aussi à une mine d'informations... Le monde était ouvert, il fallait juste prendre de la main les choses.




    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
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    Tadakatsu Ganryu
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      Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
    Les vivres achetées en Province de l'Oasis ne s'étaient pas révélées inutiles. Le trajet qui les avait amené en Province des Sables Chauds en pays de Toge No Sato n'avait pas duré plus de quelques jours. Cependant la dureté du climat les avait obligé à consommer toutes leurs provisions pour résister à la chaleur et la faim. Il était donc temps qu'ils arrivent enfin à destination : Le village Higoi en bordure du lac Kousou.


    La position du soleil marquait le début d'après midi quand les trois camarades passèrent les portes d'entrée du hameau de pêcheurs. Le village était donc au pic de son activité. Les pêcheurs revenaient  au port après leur sortie matinale pour déposer le contenu de  leurs cales sur les étales des commerçants. Ce qui n'était pas vendu à l'état frais était envoyé dans les nombreux hangars du village afin d'être salé, séché ou saumuré. La quasi totalité de l'économie de Higoi reposait sur le travail des pêcheurs. Il faut dire que le Lac Kousou était l'une des principale source de profit économique pour le pays tout entier. Grace à ce joyaux de la nature, le Pays de Toge no Sato bénéficiait à la fois d'une forte activité de pêche, mais aussi d'un réservoir d'eau pour irriguer les nombreuses cultures qui bordaient la région de la capitale d'Onogoro.

    Devant le spectacle qui se déroulait sous son regard, le colosse seizanite se laissa absorber par ses pensées. Il faut dire que Ganryu avait passé ses années d'enfance au sein d'une famille de pêcheurs. Tous les hommes de sa famille se transmettaient de père en fils les secrets de cette activité.  S'il n'avait pas eu pour destin d'être doué de chakras, Ganryu ne serait surement pas devenu soldat. Car la pêche en haute mer pratiquée par sa famille en province des Ours n'était pas le même genre de travail que celui des habitants d'Higoi. Les océans étant connus pour abriter parmi les plus dangereux yokais du monde d'Onogoro, il fallait être un pêcheur plus qu'aguerri pour oser naviguer en eaux profondes. Sa famille était d'ailleurs l'une des seules à maitriser ce type de navigation. Sans cette carrière militaire forcée du coté de Seizan, il serait encore dans sa ville natale à transmettre ses précieuses connaissances aux générations futures, et ça le rendait malgré lui nostalgique.

    Pendant que le jonin et ses deux camarades s'enfonçaient de plus en plus dans Higoi, Kunao sortit Ganryu de ses divagations au moyen d'une question essentielle: Par où commencer? Alors qu'ils déambulaient entre les nombreux funayas qui composaient l'architecture de la ville, les trois hommes devaient se mobiliser afin de se mettre au travail. Ganryu porta alors une main à son menton en signe de réflexion avant de s'exprimer:

    -Bonne question ! Que diriez vous de nous séparer pour glaner des informations ? Si on a à faire à un réseau clandestin, ils doivent surement travailler de paire avec quelques commerçants corrompus du coin. Cependant ils peuvent être n'importe où et ce village n'est pas petit. A mon avis on aura plus de résultats si on se sépare pour enquêter.

    A la fin de sa phrase, Ganryu balaya la place  où son escouade se trouvait du regard, pour arrêter son œil unique sur un petit restaurant ambulant qui était en train de s'installer près d'eux. Il reposa alors le regard sur ses camarades avant de continuer son propos:

    - Nous n' aurons qu'à nous retrouver ce soir pour partager nos découvertes au comptoir de cette gargote là bas. De mon coté, je vais commencer par enquêter auprès des auberges et hôtels du coin. Si on a à faire à un réseau clandestin, peut être que les tenanciers auront hébergé des membres du gang à l'occasion ? Peut être même que l'un d'entre eux aura entendu parler du guichetier....  Je pense qu'il faut que l'un d'entre nous aille fouiller du coté des hangars de pêche, à la recherche de possibles marchandises de contrebandes. Enfin, peut être qu'un coup d'œil près des quartiers pauvres le long des docks ne serait pas une mauvaise idée ! Il y'a pas mal gens dans ces bidonvilles qui seront prêts à partager des informations contre quelques ryos.

    A la fin de sa phrase il expira avant de de contempler ses camarade :

    -Si ça vous va je vous laisse vous répartir les tâches pendant que j'enquête dans le quartier résidentiel. Autant ne pas trainer ! Allez, je vous dis à ce soir, je m'y mets.

    Sur ces mots, le colosse seizanite commença à avancer en direction du quartier résidentiel du village de Higoi. Rapidement il atteignit son but. Il s'agissait d'un long boulevard bordé d'auberges et de restaurants. Posant son regard sur le premier hôtel de la rue, Ganryu passa l'entrebâillement de la porte. Il déboula alors dans une salle assez sombre. Un vieux comptoir tout abimé se trouvait le long d'un mur. Un vieil homme sirotait un coupe de saké tandis qu'il y était accoudé. Les yeux du vieillard s'écarquillaient devant la stature impressionnante du colosse de Seizan no Sato alors qu'il s'approchait de lui. Sur un ton légèrement anxieux il demanda à Ganryu :

    -Je peux vous aider monsieur ?

    Genin de Sakyuu
    Akari
    Genin de Sakyuu
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    Akari
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      Objet: 5/10 ;Paire Poing lame 5 kunais avec chaine rembobinable. 1 katana, 1 potion de veritas
    Nouveau temps nouvelle région. C’est là un coin que le jeune homme n’a jamais pu vraiment visiter, mais quoi qu’il en soit il a une mission à accomplir. Ni belle ni moche, la moche semble tout à fait correcte à l’image qu’a pu s’en faire le jeune genin au travers des œuvres qu’il a pu lire.
    Puis l’un vient à demander au trio par où il pouvait bien commencer. Ce à quoi c’est empresser de répondre l’autre interlocuteur. Visiblement le plan consiste à se séparer. Une idée qui n’est en rien brillante selon l’avis d’AKari, mais qu’importe il n’est pas le plus haut gradé sur cette mission. >Et le jeune espère simplement que ce choix tactique assez particulier ne viendra pas causer sa perte.

    Eh bien qu’il soit vrai que le groupe aura plus de succès en scrutant trois endroits à la fois, il est aussi vrai que le délai d’intervention des autres en cas de problèmes chez l’un ne fera qu’accentuer les chance que cela puisse mal tourner. D’autant que le délais est assez long. Le jonin propose tout de même, pas moins d’une demi-journée pour l’accomplissement de la quête. Sans un mot Akari compte obéir et son avis restera pour lui.

    Mais avant de ne suivre ce plan qu’il juge tout à fait irresponsable, le garçon doit choisir entre deux options. Il aurait bien voulu se taire et laisser le choix à quelqu’un d’autre mais qu’importe. Les regards sur lui sont pesant et il parle donc assez simplement.

    -Je m’en vais m’occuper des entrepôts.

    Pour la route il avait préféré congédier Miyuki, car il faut dire que cette dernière manque d’une certaine discrétion qui peut s’avérer utile en cette occasion. Elle qui avait su mettre le bazar aux abords du bar un peu plus tôt.
    Pour le dernier du trio, Kunao il ne reste donc plus qu’un seul choix qui lui soit offert.
    Le groupe vient à se séparer et Akari décide de s’enfoncer entre deux structures, la ruelle n’est pas particulièrement étroite. Simplement il y a quelques caisses qui longent les bâtiments. De quoi indiquer la bonne direction au jeune homme. Car plus il y aura de caisses plus il aura de chances de tomber sur un entrepôt.
    Reste aussi à trouver ce qu’il faut trouver. Des témoins ? Ce n’est pas un lieu dans celui-ci qu’il y en aura. Des contrevents qui fricotent avec le réseau ? Possible mais aucun moyen de les rencontrer ou de les démasquer. Finalement dans les entrepôts, la chose la plus simple à trouver sont les marchandises et nul doute que parmi elles il doit se cacher quelque chose.

    Ainsi le jeune homme décide de commencer par un tour d’inspection en zyeutant la zone de loin sans vraiment s’y attarder afin d’établir un plan et une méthode d’approche.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
    Un ticket pour le Guichetier
    Partie 1 : Enquête ─ Village de pêcheur─ Hiver 805


    Devant la grande entreprise d'ainsi fouiller et enquêter, le grand gaillard proposa de se séparer pour gérer plus de terrain : Une bonne idée qui fut de suite accueillis par la débandade du trio. Ainsi, Ganryu s'amena vers les auberges qui accueillaient autant des locaux que des visiteurs, soucieux de connaitre la provenance de leur poisson... Alors que Akari se dirigeait spontanément vers des entrepôts. Une moue sur le visage, je réfléchissais à quoi faire et où aller, mais l'onde bleue m'attira plus que nécessaire et, d'un air un peu absent, je soufflais à mes collègues quelques mots pour leur donner l'information :

    - Je vais voir un peu les docks, peut-être qu'ils font passer leur cargaison de l'autre côté du lac par les bateaux de pêche ? Sans attendre plus, je bondissais vers le bout de la rue, non sans jeter un œil méfiant au clochard qui vagabondait, mais encore plus à celui immobile, presque... Mort ?

    Non pas que j'avais peur, mais ce genre de type défiait la logique et s'attaquer ainsi à quelqu'un en pleine rue pouvait me foutre dans la merde : Se faire remarquer, ce n'était pas conseillé quand on essayait de trouver une piste. Gardant mes distances avec la pauvreté, je déambulai vers mon objectif gigantesque et aqueux. Le monde se pressait autour de ce lac et en un clin d'œil, on pouvait discerner toutes les classes d'âge sur des ponts à batailler avec tout un réseau de corde, de poulie, de bois et de lignes pour pécher. Un attirail qui faisait partie de la panoplie du bon pécheur et qui allait de très neuf pour le plus jeune a rapiécé et défaillant pour les plus vieux... pour autant, si je devais parier sur qui allait ramener le plus ce soir, mes quelques ryos allaient sans problème aux vétérans de l'eau qui plaçaient le tout avec l'expérience et l'habitude. Dans la pêche, comme pour la guerre, on devait bien se fier aux plus anciens qui en avaient vu bien plus !
    D'un pas assuré, je descendais des marches en bois usées par l'humidité ambiante et l'embrun des bottes qui ramenait bien assez d'eau pour remplir des gosiers. Ce qui était bien avec les lacs, c'est que l'eau était douce et que l'air n'était pas chargé de sel : C'était agréable, très agréable et un bref instant, je pus, en fermant les yeux, ressentir cette opportunité de paix que m'apportait les ruisseaux et les rivières des alentours de Seizan.  Malheureusement, une caisse qui tombait fit un bruit à réveiller les morts et l'apaisement s'effondra comme un château de carte... Ouvrant les yeux, je pus discerner le responsable, un grand dadais tout en longueur, mais qui devait bien avoir quatre ou cinq ans de moins que moi, et surtout son ainé, sans doute un père ou un grand-père, qui me regardait l'œil amusé devant ma prestation.

    "Toujours se fier aux anciens."

    Franchissant les quelques mètres qui me séparait de la barque où était assis le vieux, j'ignorai totalement la compagnie du garnement pour aller parler à celui que je voulais. Il ne m'avait pas quitté des yeux un seul instant depuis notre échange de regard.

    - Eh bien ! On vient gouter l'air pure du lac ! Un peu amusé, je ricanai avant de me présenter.
    - Kunao, je suis ravi d'être dans votre village. Le cadre est formidable !
    - Ahah ! Ravi que cela te plaise, on a beaucoup travaillé pour rendre le coin habitable ! Rigolant un moment devant quelques souvenirs de sa vie d'avant, quand il construisait à la sueur de son front les quelques maisons qui nous entourait, il s'arrêta enfin pour donner son nom. Je m'appelle Eichi, et voici Yuta, mon petit fils... Le garçon me fit un signe de tête, accroupis en train de ramasser les débris de bois mêlés d'hameçons. Que veux-tu donc ?
    - Hmm, je recherche des témoignages... On m'a parlé de déplacement bizarre sur le lac, des caisses qui disparaissent ou des gens qui partent un peu trop longtemps sur l'eau, vous auriez vu des choses ? Une moue contrarié, il réfléchit un instant avant de faire "non" de la tête, non sans plus expliquer le pourquoi du comment.
    - Non... Non. Je ne tiens pas un registre des déplacements des gens, tu sais, mais les gens qui partent la journée pour pécher, ils y restent autant qu'ils veulent ! Les abrutis d'en face, ils pensent que le lac est à eux... Donc plus on est dans le coin, à mettre nos lignes, plus on montre que c'est à nous ! Alors si les caisses ou les gens sont utilisés pour revendiquer le coin, je suis de tout cœur avec eux ! L'air penaud, je souffrais de la désillusion, et il saisit vite mon embarras, mais pas comme je voulais... Oh allez ! Viens avec nous, je vais t'apprendre à pécher mon garçon, tu seras sans doute plus utile que cet empoté ! Le vieux m'avait regardé, car ma dégaine l'intéressait et voilà qu'il m'attrapait la manche pour me tirer vers la barque...
    - Non, j'ai autre à fai...
    - Tu sais, La technique de la pêche au posé est trés simple ! Elle consiste à lancer un appât à l'aide d'une canne et d'un moulinet et d'attendre patiemment que le poisson se manifeste. Lorsqu'on pêche avec des boulettes de mie, on peut...

    "Le traquenard."
    CEYLAN





    Partie 1 : Un ticket pour le Guichetier.  Landscape-painting-lake-reflection-sky-manga-tundra-plateau-cloud-mountain-grassland-meadow-plain-computer-wallpaper-mountainous-landforms-mountain-range-172593

    Dès l'entrée de Ganryu dans l'auberge, les regards s'étaient posés sur lui : Des grands, des petits, des gros, des maigres... les marins et les ouvriers étaient de toutes sortes d'engeance, mais celle du village était tout autre. Ils étaient chauvins. Contrairement à d'autres villages dans l'Onogoro, celui-ci ne vivait pas par le tourisme, mais par la pêche et le commerce... Ainsi, tout étranger était par définition un indésirable qui venait prendre du travail ou bien faire chier. Le conflit ouvert sur la propriété du lac qui faisait la richesse aqua-pastorale donnait aux hommes du coin une certaine tension dans la voix et dans les gestes, exacerbés par l'alcool et les gâteaux apéritifs. Ainsi, la seule chose qui empêchait ces poivrots de jeter dehors le colosse de Seizan, c'était car c'était un grand gaillard et que son épée était énorme. Seulement, le dos tourné à la foule, le juunin faisait un peu moins peur et l'un des plus excités se leva pour aller expliquer à l'étranger pourquoi il ne fallait pas trop traîner dans le coin...
    Toutefois, un peu timidement, maintenant que la stature du monsieur était comparée à celle, un peu fifrelette, de l'ouvrier, on vint taper sur l'épaule de Ganryu. C'était le moment de grâce.

    - Heuuuuu... Qu'est-ce que tu fou là, pov' type ? On n'aime pas trop les étrangers... par içi. Alcool ? Peur ? Son haleine donné la raison, mais les tremblements faisaient douter. Il fallait dire que l'épée faisait drôlement peur.

    En tout cas, la diction du trouble-fête était plus que perfectible et à part ses camarades derrière lui qui lui donnait des tapes d'encouragement et des regards tout aussi embrumé, personne n'était de son côté, même pas le tenancier qui, un saké pourtant à la main, n'était quasiment pas enivré et regardait avec des yeux ronds la dégaine des emmerdeurs locaux.

    - Kakuza, retourne t'asseoir. Mauvaise réponse du tavernier car le gaillard se sentit agressé et donna un peu plus de voix.
    - On va pas se laisser emmerder par... des gros tas de muscle comme ça ! On fait un travail... honnête nous ! Merde ! Pourquoi ils viennent nous piquer notre travail ? Notre lac ? Serrant les poings, il se préparait peut-être à frapper ?

    Qui sait ?

    De l'autre côté, pendant que Ganryu avait des problèmes avec l'alcool dans les veines de pauvres types, Akari se retrouvait à prospecter près d'un entrepôt et, de loin, il put voir des ouvriers empiler des caisses... Enfin, il y avait des tas uniformes devant de larges portes, très utiles pour charger ensuite sur des bateaux ou les classer d'une manière ou d'une autre. Non, ce qui pouvait créer de la curiosité, c'était une caisse isolée, dans un coin de ruelle qu'on ne pouvait discerner de l'entrée des locaux industriels. Étrange ? Peut-être, mais la danse des ouvriers ne laissait aucune idée de qui pouvait être le responsable de cet oubli... Si c'était bien une erreur ?
    Les muscles saillants, les porteurs souffraient de la chaleur et quelques minutes après l'observation du jeune ninja, ils s'arrêtèrent pour une petite pause : Boire une bière, fumer une clope, s'asseoir... Qu'importe ! En tout cas, dans ces patrouilles professionnelles, le petit aux cheveux blancs eut le droit de voir un ouvrier s'éclipser vers la ruelle suspecte et surtout la caisse ainsi laissée de côté. En bougeant, il n'avait pas pu bien voir ce qu'il se passait ensuite...

    La pause n'était pas longue.

    Tour:
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    C'était tout Ganryu ! Il avait beau n'avoir encore provoqué personne, il attirait les ennuis comme le miel attire les abeilles. Il n'avait pas encore eu le temps de commencer à interroger le patron des lieux qu'une main venait se poser sur son épaule accompagnée d'une voix pour le moins enivrée. Rien qu'à l'odeur de l'haleine de l'homme, le colosse de Seizan no Sato comprit bien vite qu'il allait devoir régler ce petit soucis avant de continuer son enquête. C'est pourquoi après la première invective il répondit en chuchotant :

    -Oï ... Je te conseille d'enlever ta salle patte de là si tu veux pas te retrouver par terre.

    A peine eut -il finit sa phrase qu'il était soutenu par le maître des lieux qui enjoignait le dit "Kakuza" à se calmer. Les paroles du vieux étaient pleines de sagesse. L'alcool avait définitivement embué les sens des autres badauds car le vieil homme était bien le seul à essayer de calmer le jeu. A croire qu'il était le seul dans la pièce à percevoir la différence de force qui existait entre le jonin des Montagnes Bleues et le reste de l'assemblée. La réaction de Kakuza ne manqua pas de prouver cette bêtise et ce surplus de confiance lorsqu'il envoya balader le tenancier d'une remarque idiote. Mais alors que l'ouvrier éméché terminait à peine sa phrase, Ganryu lui saisit le poignet tout en disant sur un ton froid et calme :

    -Tant pis pour toi je t'aurais prévenu...

    ZBAM

    Sans prévenir, Ganryu fit passer l'homme au dessus de son épaule au moyen d'une projection de judo. Quand l'ouvrier se fracassa au sol, il perdit immédiatement connaissance des suites de l'impact. A partir de cet instant, la salle s'échauffa et les hommes se levaient de leurs chaises prêts à en découdre. Devant l'agitation entrainée par la mise hors circuit de Kakuza, Ganryu dégaina immédiatement sa tueuse de dragons avant de la brandir d'une seule main. Comme si l'immense lame de métal ne pesait quasiment rien. Impressionnés par la taille de l'épée et la force manifeste de l'homme qui la manipulait, les personnes qui voulaient en découdre s'arrêtèrent net dans leur élan. On pouvait lire toute l'hésitation et la peur que provoquait le spectacle que leur jouait le jonin de Seizan alors qu'ils restaient silencieux, scotchés sur place. Quand il comprit qu'il avait l'attention de toute l'assemblée, Ganryu brisa alors le silence d'une voix puissante au ton inquisiteur :

    -Ecoutez moi bien les trous-d'ucs ! Ce que vous faites de vos vies j'en ai rien à secouer, qu'on soit clair ! Je suis juste là pour poser quelques questions au patron des lieux et tracer ma route, compris !?  Je vous conseille sincèrement de retourner rapidement vous mêler de vos oignons !

    Le colosse de Seizan posa son œil, ainsi que sa botte, sur la joue de Kakuza qui gisait toujours inconscient à ses pieds. Il redirigea alors son regard sur l'assemblée qui lui faisait face avant d'afficher un sourire qui donnait froid dans le dos. D'une voix rauque, calme et presque malsaine il s'exprima:

    -Votre copain là a eu de la chance. Il a eu droit à la manière douce. Maintenant que j'ai dégainé mon arme, qui sait ce qui pourrait arriver aux prochains qui veulent joueur les malins...

    La scène avait de quoi donner froid dans le dos. On avait beau penser qu'il parlait sur le ton de la rigolade, on pouvait sentir dans la posture de Ganryu qu'il était prêt à trancher le premier homme qui oserait s'approcher de quelques pas. Les hommes avaient beau être en surnombre, il n'était pas question pour notre héros de se laisser emmerder. Les problèmes, ils leur rentrait dedans pour les balayer de sa route. Il n'avait pas la patience pour jouer les diplomates avec ces idiots. Une fois l'assemblée silencieuse, il tourna son œil en direction du patron des lieux. Son ton changea, il se fit plus calme, presque respectueux:

    -Oï patron... Désolé pour le désordre... Peut être que vous pouvez m'accorder cinq minutes maintenant ? Promis, je suis pas là pour vous attirer des ennuis. J'arrive de loin pour résoudre cette enquête, je n'ai que quelques à vous poser.

    En même temps qu'il s'adressa au vieil homme, il lui pointait du doigt son bandeau accroché à la ceinture, prouvant au tenancier qu'il avait à faire à un jonin de Seizan no Sato. Il espérait qu'en pointant son bandeau, l'homme cèderait sous la pression pour lui accorder une entrevue.

    Genin de Sakyuu
    Akari
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    Akari
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    Dans le pénombre il observe le moindre mouvement suspect. De ces yeux il scrute de nombreuses zones de stockage de marchandises. Pour l’essentielle il ne s’agit que de poissons ou bien d’outils pour la pêche. En somme rien qui ne soit anormale dans un pareille lieu. L’air humide vient caresser les joues du ninja tout en amenant une mauvaise odeur. Car oui la pêche a beau être essentielle dans le mode de vie choisit par le village, il n’empêche que ce mode de vie empeste. Pour autant ce n’et pas l’odeur d’un poisson flétrit qui emplit ses narines, mais plus un mélange entre poisson, huile, eaux sales et un je ne sais pas quoi qui est répugnant.

    Se disant qu’il vaut mieux s’y habituer, il ne cherche pas à se boucher les narines et au contraire il laisse la mauvaise odeur rentrer dans ses narines. Laissant ses yeux se porter sur les quelques rares mouvements présents. Il peut alors constater quelques passants qui ne font que marcher non loin de sa zone d’observation. Il y a aussi une poignée de gens en train d’amener des caisses d’un point à un autre. Mais là encore une fois rien ne semble suspect.

    Le garçon aimerait bien pouvoir se rapprocher, mais on ne peut pas dire que son talent dans l’art de la discrétion soit quelque chose qu’il maitrise pleinement. C’est pourquoi il compte simplement avancer de quelques toits seulement une fois qu’il aura bien regardé tout autour de lui ou repéré quelque chose de suspect. Au moins être sur les toits, permet une certaine discrétion et on peu dire qu’il a le pas léger, un atout comme un autre qui ne fait pas de mal.
    Il regarde pendant un moment sans rien apercevoir, jusqu’à ce qu’enfin quelque chose puisse paraitre louche à ses yeux.

    Se penchant de plus près sur la question. Il observe avec une grande concentration. Des voix se rapprochant de lui viennent le déranger et il perd même le fil de sa concentration. Détournant son regard pour voir qui le dérange. Il s’agit en apparence de simples pécheurs qui passent par là et qui ne font que parler de leur pêche du matin. Une bonne pêche d’après leurs dires. Mais qu’importe, il détourne son regard pour retourner sur les mouvements suspects. Mais c’est là qu’il ne voit plus rien. Le temps presse et il ne peut pas laisser passer cette piste.

    Sautant sur un toit plus proche de ce qu’il avait bien pu voir auparavant. Son angle de vue est plus dégagé et il peut voir de nouveau les étranges individus. Ces derniers en apparence semblent transférer des caisses, mais ce n’est pas d’un bateau vers un entrepôt, mais plus de l’entrepôt vers les charrettes. Jusque là on peut se dire que ce n’est qu’un moyen comme un autre pour amener du poisson. Sauf qu’en l’occurrence le groupe ne semble pas charger les véhicules à l’endroit qu’il convient puisque littéralement de l’autre côté du bâtiment il y a quelques charrettes pour cela et on peut même voir ce flux de charrettes qui évacue les poissons ; Un flux certes pas très important au vu de la taille de la zone de stockage et de la quantité de poissons.

    Tout cela n’annonce rien de bon, mais comment peut-il s’en aller inspecter la marchandises. Pour commencer il va devoir se rapprocher, descendant des toits dans une zone un peu reculée. Il vient à tenter de se rapprocher. Pour cela il prend même l’apparence d’un gamin des rues. L’odeur de poisson étant déjà sur lui, on peut aisément penser qu’il travaille là pour se remplir la panse. Ainsi une technique et donc quelques mudras plus tard, il vient à se fondre dans les ruelles de la zone. Il avance tant bien que mal jusqu’à retrouver un visuel depuis le sol cette fois-ci. Il ne reste pas beaucoup de caisses et le groupe ne semble pas vouloir prendre une pause. Il faut donc un moyen pour le jeune homme de pouvoir les éloigner ne serait-ce qu’un temps de la charrette. Et pour cela il n'a aucun technique qui peut l’y aider.

    Il a beau réfléchir et se creuser les méninges rien ne semble y faire. Et tandis qu’il est sur le point d’abandonner l’idée de fouiller les caisses dont il s’occupe. Une personne passe non loin d’Akari sans le remarquer par ailleurs. Peut-être est-il trop petit pour cela. Une chose qui ne manque pas de faire gonfler les joues du jeune homme bien que cela l’arrange en l’instant même. La personne en question appelle les suspects pour venir décharger une autre caisse, qu’ils auraient semble-t-il oublié. Profitant de l’occasion et ne voyant plus personne il décide de se ruer sur le bien pour l’inspecter et voir ce qu’il contient.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Un ticket pour le Guichetier
    Partie 1 : Enquête ─ Village de pêcheur─ Hiver 805


    D'un air désolé, le pauvre petit-fils voyait donc un nouvel énergumène se faire totalement alpaguer par son ancêtre... Moi j'avais une conversation à sens unique avec l'homme vieillissant qui m'expliquait les différents types de lignes, les différentes formes d'hameçon et surtout les différentes pratiques de la pêche... Dépassant largement les frontières du lac pour plonger en eau vive, du temps de sa jeunesse et même... Comble de l'aventure, en pleine mer, quand il était enfant avec son père ! On touchait les frontières du fantasme puisque les bateaux n'étaient plus construits pour les grandes étendues d'eau et que bien avant la naissance du papy, c'était déjà le cas.
    Dans tout cela, je ne pouvais pas m'échapper, car il me tenait la manche comme si j'étais un bout de jambon et que son flot de parole n'acceptait aucune coupure. Il restait la force brute pour qu'il me lâche, mais on ne molestait pas un vieil homme comme ça... Ce n'était pas bien samouraï ! Il me fallait donc avoir l'air présent, alors que mon esprit hurlait des paroles innommables sur le troisième âge et la nécessité de mettre ces individus dans des établissements spécialisés : J'avais autre chose à faire ! Sur cette pensée, il commença à m'expliquer les différentes étapes pour choisir un site...  

    - Alors... Allez dans un endroit où il y a des poissons. Choisissez un endroit où vous apprécierez passer plusieurs heures et où vous aurez de bonnes chances d'attraper des poissons. Les lacs, les rivières et les étangs sont généralement de bons choix ! Son bras se porta comme une présentation de la concentration aqueuse devant nous. Essayez les endroits isolés autour des étangs ou des digues. Si vous vous promenez dans les bois à la recherche d'un endroit où pêcher tranquillement, veillez à ne pas entrer dans une propriété privée et à ne pas pêcher dans un endroit où ce n'est pas autorisé. Il ricana, sans doute un souvenir de transgression. Dans les lacs, les truites et brochets sont plutôt populaires ; En rivière, ce sont des carpes ou des poissons-chats. Pas de mention d'espèces maritime, il n'en savait clairement rien ! La plupart des poissons suffisamment gros pour être pêchés viendront des eaux profondes dans les eaux peu profondes pour se nourrir. Ils ne s'attarderont pas dans les eaux peu profondes, trouvez alors un endroit où ils se rendent pour se nourrir rapidement avant de prendre le large. Recherchez dans les lacs, les endroits couverts de roseaux ou remplis de branchages, à proximité d'eaux profondes. Les insectes grouillent généralement dans ses anses et dans les bras de mer et les poissons viennent alors s'y nourrir. Ma patience avait des limites.  La plupart des poissons d'eau douce se nourrissent au crépuscule ou à l'aube et sortent alors au lever et à la tombée du jour, qui sont donc les meilleurs moments pour sortir ...
    - Stop ! Tirant mon bras, je me dégageais de la prise, pourtant ferme, du monsieur. Je m'en fiche, je veux savoir pour les déplacements suspects, pas que les truites vivent dans les lacs ! J'avais pourtant retenu un truc et une légère fierté vint teinter les iris du monsieur.

    Râlant devant sa petite victoire et abandonnant le tout, je bondissais de la barque pour sortir, sous le regard amusé du jeunot qui devait compter les minutes... sans doute qu'il avait un petit cahier où il notait les temps des gens avant qu'ils explosent.

    Un jeu entre les pécheurs ?

    Revenant sur les quais, je reprenais la rue pour percevoir que le clochard qui dansait dans la rue s'était rapproché de l'eau, et qu'il embêtait l'autre qui semblait dormir... Il lui tâtait la cuisse de son pied, pour voir s'il bougeait, et justement il ne bougeait pas. Fronçant les sourcils, je repartais dans la rue avant qu'un CLAC violent vint à mes oreilles... Me retournant, je découvrais l'apathique levé, avec la main en l'air alors que le danseur fou était par terre, se tenant la tête. Énervé par le jeu dangereux, le passif s'était révélé très actif dans l'action de mettre une baffe. Seulement... Là, son pied vint heurter le plexus de sa victime et la leçon devenait peu à peu un passage à tabac.

    "Et merde !"

    CEYLAN





    Partie 1 : Un ticket pour le Guichetier.  Landscape-painting-lake-reflection-sky-manga-tundra-plateau-cloud-mountain-grassland-meadow-plain-computer-wallpaper-mountainous-landforms-mountain-range-172593

    La violence était certaine dans le coin : Alors que le pauvre enivré finissait par terre, Ganryu sortait son arme pour menacer le reste des connards... La prise de taijutsu et l'arme aiguisée et monstrueuse, plus fait pour broyer que pour trancher, eut tôt fait de calmer les esprits embrumés. Certains reculèrent, toujours méfiant et agressif, alors que d'autres bondissaient franchement vers leur siège pour obéir au colosse. En quelques secondes, le calme revenait, chargé néanmoins d'une tension certaine : On avait peur de Ganryu. Tous sauf le tenancier qui avait assisté à ça d'une place privilégiée et qui lorgnait sur le torse du représentant de Seizan comme s'il voyait palpiter un cœur plus noble que ne le laissait entendre son attitude violente.
    Il n'avait tué personne et celui qui avait connu le destin le plus douloureux n'allait qu'avoir du mal à attraper un verre pendant quelques jours, le bain de sang était évité et le ton prit par le soldat fut tout aussi salvateur. Retroussant les lèvres dans un sourire sans équivoque, il remplit une choppe qu'il posa devant le sabreur, tout en dissertant un peu, le pauvre Kakuza gisait encore au sol, ses potes trop peureux pour aller le ramasser.

    - Faut pas leur en vouloir, ce sont des bons gamins... seulement, ils vivent dans la pauvreté et doivent nourrir leur famille avec ce qu'ils gagnent du lac. Plus on partage les ressources, moins on en a... La belle moustache blanche du monsieur bougeait avec ses mots. J'avais un fils qui était aussi imprudent que lui. Du nez, il désigna le gisant. Ils veulent le conflit, ils veulent plus... Toujours plus. Soupirant, il s'offrit une bière à lui-même. Tu voulais savoir quoi ?

    De l'autre côté de la rue, Akari n'entendit pas le fracas du bois qui s'écroulait sous un corps trop enviné. Occupé à surveiller des caisses, ou en tout cas une qui était suspecte, il se déplaça pour mieux se positionner et comprendre ce que faisait le gêneur en pause : Face au mur, il ricanait un petit instant avant de baisser sa braguette et qu'un jet d'urine ne s'échappe pour donner à la surface devant lui une teinte un peu plus sombre. Quelques secondes d'une paix atteinte pour ce type dont la pression n'avait rien à envier à celle en main des gens attablés dans la taverne de Ganryu. Finissant, il remua pour dégorger les dernières gouttes et s'en alla... mais pas dans la bonne direction. Il récupère la caisse et vint l'ajouter à un tas plus loin, complétement caché et bien plus faible que celle de devant l'entrepôt.
    Les contrebandiers, comme les écureuils, faisaient leur réserve pour l'hiver :  La pause allait à sa fin et, comptant une dernière fois la prise, le pisseur reparti pour ne pas éveiller la curiosité de ses partenaires... Qui était dans le coup ? Akari ne pouvait pas le deviner, mais en tout cas le blondinet qui avait repeint les murs était dans le coup, ça, c'était sûr !

    Saisissant sa chance, le ninja des sables fonça vers le bois propre et solides pour ouvrir le contenant : Un éclat doré attaqua les yeux du pauvre garçon qui ne s'attendait pas à découvrir... De l'or, dans des sacs, sans doute pesé intelligemment pour donner l'impression que c'était le poids de matériels pour la pêche.  Les pépites, de diverses tailles, ne venaient clairement pas du lac qui n'était pas connu pour ça... Alors d'où venait ce butin surprise ? Pas le temps de réfléchir, un chariot arriva dans la rue et les chevaux alertèrent le soldat par leur hennissement et le bruit de leurs sabots... Très vite, des pas tombèrent sur la pierre froide et des hommes armées d'un tantô s'approchèrent pour récupérer les caisses. C'était l'heure de la récupération !

    Tour :
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    Tadakatsu Ganryu
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    Ce qu’on pouvait dire, c’est que la petite démonstration de force dont venait de faire preuve le colosse de Seizan avait fait son effet sur l’assemblée. Les pêcheurs enivrés qui souhaitaient en découdre quelques secondes plus tôt se rasseyaient devant les menaces de Ganryu. Il faut dire que son imposante tueuse de dragon n’était pas le genre d’armes à vous laisser indifférents. Les habitants du coin n’avaient visiblement pas l’habitude d’un tel spectacle. Même si de beaux bébés se cachaient parmi les pêcheurs du village, Ganryu était un tout autre genre d’animal. Ils comprirent rapidement que même s’il se lançaient tous sur lui, le guerrier ne tomberait pas avant de les avoir tous envoyés au tapis. Malgré la frustration qu’il ressentaient, les fêtards préféraient donc se rasseoir pour éviter de finir en chaire à pattée.

    C’est alors que le vieillard qui se trouvait au guichet de l’auberge éclata de rire. S’il était la seule personne à avoir gardé son calme après que Kazuku se soit retrouvé à valdinguer au sol, il était aussi la seule personne qui visiblement restait indifférente à la mise en scène de notre kensei. Cette situation avait quelque chose de comique. Ganryu venait de calmer une sale remplie de pêcheurs dans la force de l’age avec ses menaces ,et le seul homme de la pièce qui ne semblait en rien intimidé par le colosse de semblait pourtant être plus faible et vulnérable de l’assemblée. Le vieil homme sortit alors une petite bouteille de saké qu’il commença à boire tandis qu’il continuait de rigoler dans sa barbichette. D’une voix joviale, presque amusée, le vieillard calma l’ambiance électrique des lieux en s’excusant au nom de ses jeunes camarades. C’est alors qu’il proposa au jonin de rengainer son épée pour venir discuter à son comptoir.

    Visiblement le plan de Ganryu avait fonctionné. Il ne comptait évidemment pas découper des innocents à tout va. Il avait beau dégager une énergie meurtrière, il savait faire la différence entre ceux qui méritent de mourir et les autres. Il restait un soldat, malgré tout ce qu’on pouvait dire sur lui. C’est pourquoi après que le vieillard eut terminé de calmer ses amis, le colosse seizanite rengaina son immense lame noire dans son imposant étuis. Il tourna alors le dos sans un mot pour le reste des gens présents dans la salle, et se dirigea au petit comptoir où l’attendait le tenancier. Il s’accouda alors nonchalamment contre le meuble en bois, puis plongeant son regard dans celui du vieil homme, un sourire sincère se dessina sur son visage alors qu’il répondait :

    -Et bien ! Ce qu’on peut dire, c’est que vous savez vous faire respecter haha !

    Le ton de sa voix était détendu. L’attitude de Ganryu n’avait plus rien à voir avec celle affichée quelques secondes plus tôt. Des chuchotements indistincts se faisaient discrètement entendre tout autour des deux hommes. La tension semblait toujours palpable dans la pièce. Cependant, elle ne semblait pas atteindre les deux compères qui discutaient comme si de rien n’était. Tous les yeux de la salle étaient rivés sur eux, mais le son de leurs voix était trop bas pour qu’on puisse les entendre ce qu'ils se disaient de là où ils étaient assis :

    - Je vous remercie ! Bien évidemment, je n’allais évidemment pas découper vos amis. Mais vous m’avez quand même évité une belle perte de temps. Je vais donc vous épargnez plus de temps perdu à vous aussi et aller droit au but... J’enquête sur un réseau de contre bande qui aurait fait transiter des marchandises volées sur Higoi. Peut être qu’un homme qu’on surnomme le guichetier vous dit quelque chose ? On a mis la main sur lui récemment, c'était lui qui dirigeait ce réseau jusqu'ici… Il ne va sûrement pas tarder à passer à table, mais disons qu’on est là pour prendre de l’avance le temps qu’il soit transféér dans les geôles de Seizan no Sato.

    Une fois sa première allocution terminée, Ganryu se saisit de la petite bouteille de saké qu'avait laissé traîner le vieillard sur le comptoir. Il chercha alors dans sa bourse qu’il avait sa taille et en sortit le double du prix que coûtait la petite bouteille l’alcool de riz. Après avoir posé les pièce sur le comptoir, il en vida d’une traite le contenu. Il posa un regard un peu plus sérieux sur son interlocuteur. Son ton était toujours calme, mais on sentait qu’il ne rigolait plus :

    - Une fois qu’il sera entre les mains du département de torture de notre prison, il très rapidement se mettre à table. Et tous les gens qui sont mêlées de près ou de loin à cette affaire vont rapidement avoir de gros problèmes, si vous voyez ce que je veux dire ? Donc si vous savez quelque chose sur tout cette histoire, votre coopération ne sera pas oubliée au moment de rendre des comptes...

    Il reposa alors la bouteille de saké sur le comptoir. Toujours sur le même ton calme, il sourit légèrement en ajoutant :

    -Vous m’avez évité des ennuis tout à l’heure. Je suis prêt à vous rendre la pareille. Si vous savez quoi que ce soit, vous avez ma parole qu’il ne vous arrivera rien.

    Genin de Sakyuu
    Akari
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    Alors que les investigations du jeune homme à la tignasse blanche se poursuivent au niveau des caisses, il peut aisément constater la présence d’une chose qui n’a aucun ou peu de rapport avec le milieu de la pêche et des poissons. Des pépites d’or, une chose assez étrange surtout pour un village comme celui-ci qui ne vit pas de l’industrie minière. Des questions en grands nombres afflux vers son esprit depuis son cerveau en ébullition. Mais il n’a guère le temps de s’attarder sur site, car voici le retour des manutentionnaires. Sans même chercher à les observer, bien qu’un bref coup d’œil lui permît de voir visages et armes. Le ninja profite de sa grande célérité et de son agilité pour esquiver le groupe en rasant le sol et en se servant des caisses ainsi de leurs ombres pour s’échapper du site. Non sans en profiter pour emporter avec une pépite en guise de preuve et de refermer la caisse en veillant à éviter le moindre bruit autant que cela est possible.

    Un peu plus loin, il se décide à reprendre de l’altitude pour un observer tel un aigle sa proie au loin. Il compte bien suivre ce convoi de marchandises pour déterminer jusqu’ou ce dernier se dirige. Bien que haut, il est encore à portée d’écoute, même s’il ne pourra certainement percevoir que quelques brides de phrases ou même que quelques mots simples qu’il peut comprendre en observant les lèvres. Sans que cela ne soit une réelle garantie ou même qu’il puisse suivre deux mots à la suite. En somme une aide minimale qui n’apporte somme toute pas grand-chose de plus. Mais tapis depuis les hauteurs il fait comme il peut et avec les moyens qu’il a sa disposition.

    Bien sûr si le convoi quitte le village il ne pourra pas les suivre très longtemps du simple fait qu’il doit par le suite rentrer au village pour pouvoir rejoindre ses camarades au rendez-vous qui a été fixé par le chef de groupe. Une chose bien ennuyeuse que voici bien que ne garantisse que le groupe sorte vraiment du village. Même si c’est là l’hypothèse la plus probable qui lui vient à l’esprit. Mais une chose est certaine dans l’esprit du garçon c’est que ce réseau semble apprécier grandement les divers transports qu’ils ont à leur dispositions entre les charrettes et les bateaux et qui sont deux éléments qui ne cessent de revenir à chaque occasion.

    Le temps quant à lui semble se gâter ou bien ce n’est qu’un simple groupe de nuages qui semblent vouloir passer son chemin. Le garçon sera fixé au soir en remarquant s’il pleut ou non. Ainsi patientant un certain en observant le groupe il attend que ce denier se mettent en mouvement. Puis lorsque cela serait le cas, il viendrait à la suivre de toit en toit. La populace locale étant source d’un certain volume sonore, le garçon peut compter sur cela en plus du lac pour lui permettre de masquer le bruit de ses pas sur les tuiles des bâtiments du village. Les nuages quant à viennent jusqu’à cacher le Soleil ce qui ne manque pas d’atténuer les ombres et donc de rendre celle d’Akari bien moins visible encore tout comme sa silhouette par ailleurs.

    Puis une fois le lieu de stockage trouvé ou bien le point limite atteint le garçon compte bien rentrer à l’auberge faire son rapport notamment en ramenant la pépite en guise de preuve.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Soldat voulait dire gardien de la paix, et ma mission était liée à la sécurité mental et psychologique des individus peuplant ce bel empire... Je partageais la même mission qu'un animateur de centre de vacances, mais pour une clientèle plus importante. Alors, en voyant ainsi deux clodos se battre, enfin... Un passant à tabac l'autre, je bondissais pour m'interposer. Mettant ma jambe devant le corps déjà balloté par la douleur, histoire d'amortir un prochain coup de pied. Très vite, mon torse et mes bras firent bouclier entre les deux belligérants.

    - Hop hop hop ! On va un peu trop loin, là. L'homme, de prés, ressemblait à un quarantenaire bien en forme, doté d'une barbe fournie et d'un regard noir. j'étais passé devant lui, mais sa tête baissé m'avait empêché de percevoir qui il était... Il en imposait assez, avec sa tête de meurtrier en liberté.
    - ... Qui toi ? Un langage vulgaire, rapiécé au maximum. Peu d'éducation ? Ou peu d'intérêt pour me fournir une phrase complexe ?
    - Quelqu'un qui veut t'empêcher de buter ce mec. Son regard me jaugea, un peu amusé. Normalement, quand on voyait un soldat, et surtout l'insigne d'un village, on baissait les yeux et on reculait, mais lui donnait l'air d'être un peu plus excité en me voyant.
    - Ouais ? Une question réthorique, il se doutait bien que je ne venais pas pour jouer au puzzle avec lui, à part si la victime que je couvrais de mon ombre était déjà en morceau. Et tu vas faire quoi ? Évidemment, c'était un défi et je soutenais son regard une fois sa phrase prononcée.
    - Je te propose de voir un peu. Bien que j'étais assez docile dans un autre cadre, devant les trous du cul, je pouvais devenir très con... Un genre de super-héros ? Pas vraiment, un emmerdeur de plus, mais dans le bon côté. Enfin j'espérais.

    Sur ces mots, il ricana. Le mec derrière moi grogna, plus conscient qu'il y a quelques secondes... Levant le bras derrière moi, je lui demandais sans un mot de rester à sa place. Le regard toujours bien concentré sur ma cible qui levait les yeux au ciel, hilare. "Qu'est-ce qu'il y a d'amusant connard ?" Très vite, et sans prévenir, il étira son bras droit pour me pousser et sur le coup, je m'attendais à autre chose. Sous l'impulsion, je reculais et trébuchais sur le gêneur que je protégeais. Le rire continuais et il se permit même de se moquer :

    - Quand on essaie de protéger quelqu'un, on fait en sorte que cela ne nous gêne pas ! Mon cul arriva en premier, puis mon dos. Comme un enfant, ou une tortue, je me retrouvais au sol le plus connement du monde.

    Un pied vint bien vite me plaquer sur la terre battue par des milliers de pas... Il était au-dessus de moi et ricanais toujours en me regardant de toute sa hauteur gagnée trop facilement. J'enrageais et, attrapant sa chaussure, je lançais mes jambes en hauteur pour le déséquilibrer, mais il avait tout vu venir et mit plus de poids dans son entrave unique pour m'écraser la cage thoracique, mon attaque retomba comme un soufflet. "Putain..." Un chuunin qui se faisait domestiquer comme ça, c'était toute l'armée de Seizan qui se faisait chier dessus.
    Le tacle de Ganryu, et ça, j'avais quand même pas mal à apprendre... Mon katana était mal placé pour que je le tire dans ma position, il restait mon tantô, mais je n'allais pas poignarder ainsi un clochard, même s'il m'avait niqué comme un grand.

    - Pas grand-chose. J'enrageais, un peu incapable de faire quelque chose avec une pierre sur le plexus qui me coupait presque le souffle. Le type avait une sacrée carrure, maintenant qu'il était déplié et que je pouvais l'observer triomphant sur moi.

    Le mec était en confiance, pensant clairement que j'étais un rigolo avec une grande gueule, et je lui donnais presque raison maintenant que j'avais fait preuve de tant de bêtise, sauf que mon poing vint percuter avec beaucoup de violence son genou et il grogna alors que sa jambe se dégageait de moi. Je me tirais en arriére avec mon bras inutilisé pour me relever ensuite, le regard braqué sur le type qui souriait moins, mais gardé toujours un léger rictus, comme content que je n'étais pas qu'un insecte qu'on écrasait. Un peu de résistance ? Je pouvais le lire dans ses yeux. Je ne savais rien de lui, a part qu'il était opportuniste.

    - Ton arme, là, c'est pour faire jolie ? Il pointait de l'index mon katana, encore dans son fourreau.
    - Je ne menace pas les civils.
    - Qui a dit que j'étais un civil ? Tout de suite, il bondit sur moi, sous le cri de surprise des badauds qui avaient regardé la scène comme un spectacle... Un type qui en dominait un autre, ce n'était pas un pugilat de rue ! Tout le monde commençait à paniquer.

    Il fut sur moi en un clin d'œil et porta un crochet du droit téléphoné et en me baissant j'esquivai le tout facilement, mais son autre bras vint me cueillir au menton dans le mouvement. De terre, je m'envolais. Le mec avait une force de dingue et une chose était sûr : Il n'était pas un mec normal. Retombant à terre, je rebondis une fois, comme si mon corps n'était plus qu'une marionnette sans fil qu'on avait projeté brutalement contre un mur. Sonné, les jambes se pliant et se dépliant comme pour trouver un appui imaginaire, j'avais mal au dos et le monde tournait un peu trop autour de moi... Au-dessus de moi, une simple voix :

    - Et que je ne te revois plus. Des pas, me dépassant... J'avais perdu, salement en plus. Quel nul j'étais... Des murmures, autour de nous, et surtout un cri enroué, sans doute celui du clochard que j'avais protégé.
    - Je ne savais pas, Aiichirō-sama ! Mes sourcils se froncérent, mais pas à cause de la douleur.

    Qu'est-ce que c'était que cette histoire ?



    CEYLAN





    Partie 1 : Un ticket pour le Guichetier.  Landscape-painting-lake-reflection-sky-manga-tundra-plateau-cloud-mountain-grassland-meadow-plain-computer-wallpaper-mountainous-landforms-mountain-range-172593

    Si tavernier était un travail, il était considéré à haut risque... La racaille choisissait toujours ces endroits-là pour les rencontres, comme si l'activité et l'isolement d'un coin de pièce les rendait intouchables. Seulement, devant les questions du client à la grosse épée, le vieil homme fronça les sourcils avant de regarder le reste de la clientèle avec un air interrogatif, comme s'il pouvait trouver la réponse sur leurs visages. Cet effet-là, il l'avait eut avec la mention du Guichetier... Dans le public, il y avait des membres du réseau ? Dans son esprit, c'était clair, mais il ne pouvait pas amener cet homme violent, mais poli, à suivre de fausses pistes... Surtout si ça voulait dire tabasser des gens pour, peut-être, aucunes informations.

    - Le Guichetier ne me dit rien, un surnom reste toujours éphémère... probablement que je dois le connaitre sous un autre nom d'emprunt ? Ou bien même je l'ai déjà servi ici ? Peut-être même que je l'ai vu grandir entre les maisons du lac ? Sans son vrai nom, je ne peux rien vous dire... Ce serait vous tromper, et nous ne sommes pas là pour ça. Il posa sa main sur son menton, pensif. Cependant, je sais qu'il y a de la contrebande dans le coin, la pêche est notre activité principale, mais nous restons assez pauvres et la jeunesse cherche toujours plus de bénéfices... La plupart du temps, ils se font attraper par les forces de l'ordre et ne recommencent plus. Ici, il semble qu'un vrai réseau s'est formé : Ce n'est pas que des petits vols pour revendre. Je ne pensais pourtant pas que les trafics avaient repris... La plupart des mécontents partent pour la capitale, histoire de devenir artisans, d'autres même qui veulent rester proche de leur famille vont travailler tous les jours dans la mine de l'autre côté du lac... Attrapant sa choppe, il prit une gorgée avant de lâcher son morceau final. Donc je ne sais rien sur le réseau que vous poursuivez, mais une chose est sûre : Quelqu'un d'autre est derrière tout ça, mes petits sont travailleurs et ambitieux, mais ils ne sont pas des génies... pour monter des opérations jusqu'à Seizan, il faut être un peu plus malin et... Nan, aucun d'eux n'en est capable. Ils sont à peine en capacité de lire et calculer ! Un peu penaud, il semblait avoir honte d'annoncer ça, comme s'il trahissait quelqu'un. Ils sont des faire-valoir...

    Une finalité blessante, comme si tout individu qui naissait dans ce bled était condamné à servir plutôt qu'à diriger... En se retournant, Ganryu ne pouvait qu'affirmer la triste vérité. Ils n'étaient pas en capacité de faire autre chose.
    Les types que pouvait observer Akari étaint également des serviteurs, bien qu'armés ils n'étaient dépositaire que de la mission de porter des caisses. Blaguant sur telle ou telle réputation d'un d'entre eux, ils s'affairaient à se baisser en squat pour ne pas se casser le dos avec les charges... Une vraie habitude, comme s'ils avaient toujours fait ça, et le tantô a la ceinture ne faisait que les géner.

    - Partir, prendre les caisses, revenir... On fait ça toutes les semaines ! L'un était plus bruyant que les autres et ses camarades le regardérent avec de grands yeux avant de lui intimer de la fermer.

    L'urine, contre le mur, était déja froide quand ils partirent, chargeant le tout pour fouette les chevaux dans l'objectif de les faire partir vite : Ils étaient pressés, ils avaient peur... De sa cachette, le ninja des sables s'attela à les poursuivre et remarqua bien vite qu'ils allaient vers le nord... A la limite de Higoi, il abandonna, respectant l'ordre du chef de revenir pour faire sa déposition. Il en avait des choses à dire ! La piéce dans sa poche était une sacrée preuve, qui pouvait trés facilement se relier avec les informations de Ganryu... Moins avec celles de Kunao.

    Le village avait révélé tout ses secrets ? Dans sa marche de retour, le ninja aux cheveux blancs pu croiser un grand type qui ricana devant sa tignace, sans doute qu'il lui rappelait une mauvaise blague.
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    Tadakatsu Ganryu
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    La première chose qu’on pouvait lire sur les traits du visage du colosse seizanite à mesure qu’il écoutait le début de la réponse du vieillard, c’était du désarroi. Le surnom du guichetier ne disait rien au vieil homme et rien n’indiquait dans son attitude qu’il était en train de mentir. Ganryu soupira légèrement en signe de frustration. Comme d’habitude, il s’était attiré des problèmes pour rien. Sa petite démonstration de force ultérieure n’avait donc servi qu’à détériorer son image une fois de plus. Ça n’était pas de sa faute bien sûr. Ce n’est pas lui qui avait usé de provocations mais bien le pauvre Kazuku. Le jonin de Seizan espérait juste que les habitants d’Higoi se contenteraient
    de passer l’éponge concernant cet incident. Car si cette histoire venait à remonter aux oreilles d’Udezuku san, il allait encore avoir des problèmes.

    Le colosse se saisit alors d’une autre bouteille de saké qui traînait derrière le comptoir. « Quitte à faire chou blanc, autant boire un coup. » C’est ce qu’il se disait pour se consoler face à l’impasse dans laquelle son enquête semblait être tombée. Bien sur il n’oublia pas de reposer deux fois le prix de la bouteille sur le meuble, tandis qu’il continuait d’écouter le tenancier. Car il lui était hors de question d’arnaquer ou de manquer de respect au seul homme qui avait bien voulu coopérer avec lui.  C’est alors que le vieil homme entrouvrit une lueur d’espoir dans l’esprit de notre héros.

    En effet même si le Guichetier ne lui disait rien, il ne manqua pas de confirmer les soupçons qui avaient permis à Kunao et Akari de remonter la piste du réseau jusqu’à Higoi. Car d’après ce qu’affirmait maintenant le vieil homme, ce petit village de pêcheurs abritait bel et bien en son sein un trafic de marchandises. Ganryu ne put s’empêcher d’avoir une pensée fugace pour son jeune camarde chuunin. Ce qu’on pouvait dire, c’est que le samurai aux cheveux cendrés avait du flair malgré son manque d’expérience. Le travail combiné qu’il avait mené avec son camarade sakyuuyan portait déjà ses fruits. Cela ne faisait plus aucuns doute dans l’esprit du capitaine de Seizan, Kunao et cette nouvelle génération de chuunins tous plus brillants les uns que les autres, feraient à l’avenir la gloire et la fierté du village caché des Montagnes Bleues.

    Quand le tenancier mentionna les mines aux nord, tout fit d’un coup sens dans l’esprit du colosse. En effet, il avait eu le temps de jeter un œil aux registres des principales transactions et exploitations de ressources qui tenaient place dans la région. Neppu no Kuni était bel et bien connu pour sa pêche, mais elle partageait sa frontière avec la Province des Hauteurs  reconnue pour sa richesse. Notamment grâce au village de Yama et ses nombreuses mines d’or. Le précieux métal était censé être directement acheminé vers Teito après extraction afin d'alimenter les caisses du trésor royal.  Si un réseau de contrebande était parvenu à en détourner une partie de l'or depuis Yama vers le Sud, Higoi faisait alors un parfait point de relais vers Seizan no Sato.

    Tout cela était bien beau, mais cela ne restait qu’une théorie. Le simple témoignage d’un tenancier n’allait pas servir à justifier une intervention dans cet endroit sous haute surveillance. Si un réseau était parvenu à infiltrer une telle institution, ses racines devaient être profondes et bien cachées. Il fallait plus de preuves aux trois complices pour bénéficier d’une telle autorisation. Alors que le vieillard terminait son propos, il insista sur l’idée que les pauvres bougres qui vivaient sur Higoi n’étaient ni plus ni moins que des faire valoir dans toute cette histoire. Ganryu comprenait ce qu’il voulait dire. En tant que fils de pêcheur, il était bien conscient des conditions difficiles qui caractérisent ce métier. Dès lors, il n’était pas surprenant de voir des hommes sombrer dans l’opportunisme pour quelques ryos. Ganryu soupira alors, puis d’une voix apaisée il confia au tenancier :

    -Ne vous inquiétez pas… Je me doute que ce n’est pas à Higoi qu’on tranchera la tête de ce réseau. Vos amis ici n’ont rien à craindre. A vrais dire, vous m’avez été d’une grande utilité ! Je dois retrouver mon escouade. Je n’oublierai pas votre aide. Si jamais vous passez sur Seizan no Sato et que vous avez besoin de quoi que ce soit, faites appel à moi. Mon nom est : Tadakatsu Ganryu, jonin de Seizan no Sato. Encore merci pour votre aide !

    Le colosse s’inclina légèrement de la tête en guise respect pour son interlocuteur avant de se retourner pour prendre le chemin de la sortie de l’établissement. Pendant qu’il franchissait le seuil de la porte, il ne manqua pas de lancer un dernier regard sur l’assemblée. Sur un ton blagueur, il déclama alors :

    -Oï les gars ! Vous devriez prendre exemple sur cet homme là bas. Il y a un vieil adage qui dit : « Pourquoi se faire des ennemis quand on peut avoir des amis »… Cet homme vous a épargné de découvrir ce que ça fait de se faire des ennemis pour rien ! Et croyez moi, je suis bien placé pour comprendre ce que vous vivez au quotidien... Bref, je passe l’éponge pour cette fois. Quand à votre compère là, un peu de glace derrière la nuque et ça devrait aller. J’y suis vraiment allé mollo avec lui.

    Ganryu s’engouffra alors dans les ruelles du quartier résidentiel en direction du restaurant où il était censé retrouver ses amis. Le soleil commençait à se coucher. La lumière rasante, rougeoyante et chaleureuse de l’astre se qui reflétait sur le lac, donnait tout d’un coup une ambiance poétiques au petit village. Cette féerie qui accompagnait la marche du colosse fut néanmoins perturbée l’espace d’une brève rencontre qui ne dura que quelque secondes. Alors qu’il approchait du point de rendez-vous, un étrange personnage croisa la route du capitaine seizanite. Tandis qu’il avançait il échangea un bref regard avec un autre colosse. Il faut dire qu’avec leurs statures d’armoire à glace respectives, les deux hommes ne pouvaient s’ignorer pendant qu'ils se croisaient.  Il s’agissait d’un homme d’une quarantaine d’année au visage bourru et à la barbe grisonnante. Quand son regard croisa celui de Ganryu, un large sourire de défi se dessina sur son visage. Cela ne laissa pas du tout indifférent notre kensei qui soutint le regard de l’individu. Il se croisèrent sans un mot mais on pouvait sentir comme de l’électricité dans l’air.

    Alors qu’il s’asseyait enfin sur un tabouret au comptoir de la gargotte. Il s’interrogeait sur l’identité de ce curieux personnage. Peut-être n’était-ce qu’un pêcheur du coin ?  Après tout, un métier aussi difficile ça vous sculpte le corps. Ganryu en était d’ailleurs la preuve.  Cependant le regard plein de défi qu’ils s’étaient échangé ne lui disait rien de bon. Ce gars avait l’air d’être un habitué du combat. Il ne pu s’empêcher de se chuchoter à lui même :

    -Tss c’était qui ce mec ?! Rien qu’à le croiser mon fluide à failli se libérer sous la pression. Ce gars là n’est pas un type normal.  

    Il commanda rapidement un ramen accompagné d’un peu d’eau. S’il avait profité du bon saké du tavernier un peu plus tôt, il était temps de se remplir la panse en attendant le retour de ses camarades.

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    En définitive le convoi ne s’orienta que vers le Nord et comme il l’avait imaginé à la hauteur de la limite qu’il s’est fixé afin de ne pas trop s’éloigner. Qu’importe, il avait une direction, une preuve et les moyens de la mise en œuvre de tout ceci. Des indices suffisant rien que pour poursuivre l’opération. Mais une chose le chagrine sans qu’il ne puisse mettre la main dessus. Il en vient même à se demander s’il n’aurait dû intervenir auparavant au moins auprès de l’un des brigands pour avoir une récolte d’informations un peu plus poussée.

    Ainsi le garçon obtient un ticket pour s’en aller en direction du restaurant, lieu dans lequel il est censé retrouver ses camarades. A n’en point douter il se passe là-bas quelque chose de loche, plus haut dans le Nord. Rentrant au village, ce dernier est bien plus calme qu’à son arrivée dans ce dernier.
    Evitant soigneusement de repasser la zone où il a pu enquêter. Il cherche avant tout à faire au plus vite dans village. Mais voilà, il ne connait pas ce dernier comme sa poche et il finit par se perdre. Bien sûr il pourrait grimper sur un toit, mais cela voudrait le faire devant tout le monde dans l’allée et donc de griller sa couverture qui n’est pas déjà quelque qu’il parvient à maintenir parfaitement à cause de ses vêtements tout simplement. Il se rend sans encombre jusqu’au restaurant. Là il retrouve sans mal le jonin de Seizan. Auprès duquel il se doit de faire son rapport. Une forme de hiérarchie imposée par la situation, même si en règle générale, il n’est pas question cela entre village.

    -Au rapport, j’ai pu découvrir plusieurs éléments.

    Dit-il avant de s’installer à son tour au comptoir non loin du jonin.

    -En me rendant dans la zone de stockage j’ai pu observer de nombreuses choses assez intrigantes. Tout d’abord après avoir repéré des gens suspect je me suis mis à les observer ; ces derniers semblaient simplement charger des caisses sur des charrettes et cela dans une zone qui n’est pas prévu pour cela. Par la suite et profitant d’une pause de leur part, je me suis dirigé vers les caisses pour en inspecter les contenu, il y a de l’or comme cette pépite-là.

    Sort-il de sa poche en la posant devant le jonin.

    -Il y en a et en grand nombre et à mon avis ce n’est pas de l’or obtenu légalement au vu du type de commerce que la région peut bien exploiter. Voyant qu’ils revenaient j’ai préféré me replier plutôt que de tenter une confrontation. Par chance ils ne m’ont pas vu et tout de suite pris les charrettes une fois le chargement terminé. Ils se sont orientés vers le Nord. J’ai préféré ne pas les suivre trop longtemps afin de ne pas m’éloigner du village. Mais je pourrais toutefois vous indiquer pendant un certains temps le chemin qu’ils ont pu prendre, c’est toujours ça de pris.

    Puis Akari remarque l’arrivée de Kunao et répète plus brièvement son rapport à l’homme.

    -Et vous de votre côté vous avez pu récolter quelques indices ?

    Le jeune espère que ses camarades auront d’autres éléments qui permettrons de lever le voile sur cette affaire bien que rien ne soit garanti. Mais dans l’attente d’une réponse de leur part, il vient à commander un plan local, afin de pouvoir se faire un avis sur le cuisine autre que celle de Sakyuu et de Seizan. A n’en point douter il s’agira là d’un plat à base de poisson pour peu qu’il y ait une logique en ce bas monde.
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    Un ticket pour le Guichetier
    Partie 1 : Enquête ─ Village de pêcheur─ Hiver 805


    - Qui c'est ce Aiichirō ? De retour sur mes deux pattes, je m'étais campé devant le bouseux qui s'était totalement carapaté devant la haute stature dépliée... Il lui avait filé des coups de pieds et maintenant il l'honorait ?

    Devant ma question, le pauvre homme, bien moins musclé et charismatique que l'autre, cligna des yeux comme s'il ne comprenait pas... Ou comme s'il me prenait pour un demeuré. Je dus répéter une nouvelle fois ma sentence pour qu'il daigne enfin me répondre :

    - C'est... C'est... C'est un grand contributeur ! Il aide beaucoup le village depuis des années ! "Des années ?" Le voile se levait un peu sur ce type, mais il restait encore bien des choses à voir...
    - Et il aide comment ? Fronçant les sourcils, il demeura stoïque un moment, comme s'il réfléchissait à quoi dire et quoi garder pour lui. Arrête de cogiter, je me suis pris une raclée et je suis pas content, donc tu accouches de tout ce que tu sais ! Avec un air patibulaire de circonstance, je lui faisais vite oublier la déconvenue de tout à l'heure... Si j'avais fini au sol devant ce grand type, il n'était clairement pas à la hauteur, ce clodo, pour en faire de même.
    - Oui... Il recrute des jeunes, et des moins jeunes, ceux qui peuvent et qui veulent... Sans vraiment faire de sélection. Il n'en était pas si sûr toutefois. Et il leur donne du travail !

    Oh ! C'était donc une piste...

    Si ma colère floutais un peu ma pensée, je pouvais raccrocher les wagons assez vite maintenant, mais pourquoi est-ce qu'il faisait la manche alors qu'il était un officier d'un réseau comme ça qui se permettait de recruter au grand jour ? Les pièces du puzzle se complétaient dans ma part du dessin, il restait alors de tester un peu les limites de la connaissance du monsieur en face de moi... Clochard alors qu'un travail se présentait devant lui.

    - Pourquoi vous ne travaillez pas, vous ? Il s'empourpra, cachant immédiatement son bras avant de ricaner, un peu honteux.
    - J'ai travaillé pour Aiichiro-sama, mais une chute de pierre m'a cassé un os du bras et ça c'est mal ressoudé... Fronçant les sourcils, je croyais moyen à sa version, mais tant pis. Il continuait très vite. Je pouvais pas continuer à... Il s'arrêta, visiblement il allait lâcher le morceau et ça le dérangeait.
    - À quoi ? Approchant mon visage du sien, je pouvais sentir le vin et la crasse se mélanger dans un parfum subtilement gênant.
    - A... A... Miner. Un temps, où je ne comprenais pas, qu'est-ce que foutait la mine dans tout ça ? Et puis, la plus proche était sous le contrôle théorique des forces de l'empire, on ne pouvait pas accaparer une partie comme ça !

    Bien vite, il m'expliqua...

    Assis devant Ganryu et Akari, avec une bière à la main, j'écoutais les pièces s'amorçaient pour le grand tout final : Effectivement, il y avait de l'or dans l'équation et ce n'était pas QUE des pièces tiraient de l'exploitation de l'empereur... C'était bien plus. Attendant la fin du rapport du jeune ninja, je me mettais aussi à déballer mon sac :

    - Aiichiro, il recrute des gens dans le coin pour aller miner... Peut-être qu'il y a d'autres activitées ? En tout cas, celui qui m'a donné ces infos n'avait été qu'un mineur. C'est toujours le même fonctionnement, un type qui se pointe et qui propose de l'argent à ceux qui veulent bien travailler pour lui... Bien plus que leur boulot actuel. En tout cas, ils ont trouvé un tunnel secondaire des mines de l'empereur et l'exploitent un peu, juste assez pour compléter ce qu'ils récupèrent de l'activité principal, histoire de ne jamais avoir un manque
    . Je pointais la pièce devant nous. Vu la qualité de production, c'est sans doute de l'or du tunnel principal, mais j'en sais rien. En tout cas, le clochard a qui j'ai parlé m'a donné des indications pour trouver notre cible... C'est vers le nord, mais pourquoi ramener l'or vers les mines ? Un air un peu penaud, il y avait des questions dont je n'avais pas la réponse...

    En tout cas, on avait notre prochaine destination.

    - Ah oui, et ce Aiichiro se fait appeler le Chainier.


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    Il ne se passa qu’une petite heure avant que ses camarades ne reviennent. Durant ce laps de temps, le jonin seizanite avait englouti son plat et fini la gourde d’eau que lui avait servi le cuisinier de la gargotte. C’est tout d’abord Akari qui revint en premier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeune genin de sakyuu semblait être tombé sur un « bon filon ». En effet, il raconta à Ganryu  avoir espionné d’étranges convoyeurs dont la cargaison n’avait rien à voir avec du poisson. Il sortit sous l’œil du colosse une petite pépite d’or avant d’affirmer que les caisses que transportaient ces mystérieux individus en étaient remplies. Bien évidemment, il ne fallut quelques secondes pour le capitaine du village caché des Montagnes Bleues pour faire le lien avec les paroles du tenancier :

    - Et bien on peut dire que t’as bien bossé ! De mon coté j’ai rencontré un tenancier qui m’a confirmé qu’Higoi abritait un point de relais, qui cache un trafic entre Teito et Seizan. Il était pas en mesure de me donner de noms et je pensais être tombé dans une impasse… Mais on dirait bien que t’as trouvé de quoi il s’agissait ! Si les mecs que tu as pris en filature remontaient vers le nord, alors il s’agit sûrement des mines de Yama dans la Province des Hauteurs. Après tout, ce sont les plus grosses mines d’or de tout Onogoro, ça paraît logique ! Et ces caisses remplies d'or forment une preuve concrète.

    Ganryu sortit alors une carte qu’il déroula sous les yeux d’Akari. Retraçant sous les yeux du jeune homme le chemin qui les avaient mené depuis leur rencontre avec le guichetier jusqu’à Higoï, il signala alors à son camarade :

    -Regarde, Higoï se situe en plein milieux du trajet qui sépare Yama et la Province de Kuma no Kuni où vous avez choppé ce Guichetier. Visiblement, l’arrestation de ce gars n’a pas enrayé leur réseau puisque t’es tombé sur certains de leurs membres tout à l’heure.  A mon avis, la tête pensante du projet opère à la source du trafic… Si on se met rapidement en route, tu crois être capable de les identifier une fois qu’on sera arrivé aux mines de Yama ?

    Ganryu se saisit alors d’une petite bouteille de saké qu’il avait ramené de l’auberge plutôt. Il en visa une partie du contenu tandis que son regard se laissait absorber par le ballet des habitants qui vaquaient à leur occupations. Le son de sa voix était grave mais posé :

    -Il ne nous reste plus qu’à attendre Kunao. En espérant qu’il ait une piste lui aussi.

    Le chuunin aux cheveux cendrées ne se fit pas attendre bien plus longtemps, car il n’arriva qu’une dizaine de minutes après qu’il eut terminé sa phrase. Un sourcil d’étonnement se leva sur le visage du colosse alors qu’il constatait que son camarde semblait avoir eu comme une légère altercation. En effet son corps portait la trace d’un affrontement. Sur un ton amicale, il demanda alors à son compère seizanite :

    -Oï, qu’est ce qui t’es arrivé ?! Toi aussi tu t’es fait des amis durant tes recherches ? Allez- assieds toi. On va te débriefer ce qu’on a découvert et tu vas nous raconter ce qui t’es arrivé. Tu vas voir, on a bien avancé !

    C’est après que Ganryu et Akari eurent fait part de leur découvertes à Kunao, qu’il raconta alors ses mésaventures. Visiblement cet Aiichiro n’était pas un débutant. Ganryu connaissait les qualités martiales de son camarade. Même s’il s’était refusé d’utiliser son sabre, que ce gars là ait été capable de le maîtriser signifiait que nos compère n’avaient pas à faire à un manchot. Il repensa à l’armoire à glace qu’il avait croisé brièvement avant d’atteindre le restaurant. Maintenant qu’il y pensait, cette marmûle semblait revenir des quartiers pauvres aux moment où leurs routes s’étaient croisées. Peut être était-ce Aiichiro ? Vu la carrure du machin cela n’aurait pas été surprenant. Cependant seul Kunao était en mesure de l’identifier clairement à ce stade de l’enquête. Apparemment le village fournissait juste de la main d’œuvre au réseau et selon le samurai aux cheveux cendrées, l’homme bossait comme recruteur. Il manqua pas aussi de pointer un détail de l’histoire pour le surprenant. Car une seule chose échappait à toute logique. Pourquoi une partie de l’or qui était détournée retournait vers Teito une fois arrivée à Higoi ? Ganryu se gratta le menton avant de proposer une réponse :

    -Peut être que le Guichetier n’était pas la tête du réseau mais seulement la queue du serpent ? A mon avis, celui qui tire les ficelles doit se terrer dans les environs de Yama. En plus, si il emploie des mecs capables de tenir tête en combat à des soldats c’est qu’il a les moyens de se les payer. Toute cette histoire commence à sentir le roussi…

    Il posa alors son regard sur ses camarades avant de leur demander :

    -Vous en pensez quoi ? Est-ce qu’on part cette nuit pour Takadai no Kuni ou est-ce que vous avez besoin d’un peu de repos ? On voyage non-stop depuis plusieurs jours, donc n’hésitez pas à me dire si vous avez besoin de cette nuit pour récupérer.

    Il insista en regardant son camarde chuunin qui portait encore quelques stigmates de son affrontement. Le ton de sa voix était calme pour ne pas offenser son camarade :

    -Je parle notamment pour toi Kunao. Je sais que cette mission te tient à cœur, mais n'oublie pas qu'on a pour priorité de rentrer en un seul morceau à Seizan. Si t'as besoin de repos pour te remettre de tes émotions, on peut passer la nuit ici avant de partir. Ce réseau ne vas pas s'évaporer du jour au lendemain.

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