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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
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    Tadakatsu Ganryu
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    Année 800- Jour du Kumamatsuri !






    La position du soleil marquait tout juste le début de la matinée sur la capitale d’Onogoro, pourtant les rues de Teito fourmillaient déjà et on pouvait sentir toute l’effervescence qui accompagnait la préparation des festivités. Depuis l’aube, les délégations envoyées par les différentes provinces étaient arrivées des quatre coins du globe. Lors de ce festival, la densité de population de la capitale explosait et tous les hôtels et auberges affichaient complets, tandis que le chiffre d’affaire des commerçants quand à lui bondissait subitement. Tout était donc propice à la bonne entente en ce jour béni. Il faut dire qu’en ce sixième jour de Minatsuki, les habitants du monde d’Onogoro honoraient la victoire des leurs sur les Yokais lors du Kumasensou qui avait eu lieu soixante ans auparavant.

    A cette occasion, l’un des plus beaux festivals de l’année était religieusement organisé : Le Kumamatsuri. Ayant lieu dans la chaleur de l’été, il faisait se rassembler les représentants de toutes les provinces des peuples d’Onogoro sur Teito. Ainsi des délégations envoyées par tous les villages cachés venaient se mêler aux nobles, mais surtout au peuple, dans le but d’honorer l’unité et la fraternité qui les avaient menés sur le chemin de la victoire face aux yokais.

    Il faut dire que les stigmates imprimés dans la mémoire du peuple étaient encore douloureux. Cette  Guerre des Ours avait été le conflit le plus meurtrier de toute leur histoire. Il n’y avait pas un pays qui avait échappé aux répercutions nées de la grande guerre contre les yokais. Ce jour était donc l’occasion de saluer la mémoire des héros du passé. Pour d’autres il était l’occasion de noyer sa peine dans le fond d’une coupe de saké, bercé par la chaleur de cette nuit d’été. Une chose était sûre, on pouvait sentir toute l’importance que la paix représentait pour le peuple d’Onogoro. Rien ne semblait plus tenir à cœur aux habitants de la capitale, que de fêter dignement ce précieux trésor pour lequel leurs ancêtres avaient donné leur vie.

    Quelque part dans les rues de Teito- Vers midi :

    « Allez bougez de là ! Vous avez la permission de vous détendre pendant le festival. Il y a largement assez de jonins mobilisés pour assurer la sécurité du cortège de Seizan. Barrez vous et que je vous revoient pas avant demain midi pour nous préparer au retour  ! » 

    Avec son tact habituel, Shoto avait congédié Ganryu et le reste de l’escouade Mishima pour la journée. Il faut dire que le vieux bougre avait sûrement l’intention d’aller se saouler dans une maison close à un moment de la soirée. Et la présence de ses subalternes dans ses pattes risquait de contrecarrer son plan. Après avoir quitté ses compagnons d’escouade restés à l’auberge, Ganryu s’était mis en route pour se lancer dans l’exploration de l’immense citée. Il n’avait encore jamais mis les pieds à Teito. Lui qui venait d’une famille modeste de pêcheurs du  nord de la province de Kuma no Kuni, il n’avait connu que le village de Seizan no Sato en tant que grande cité.  Si la majestuosité du village troglodyte des Montagnes Bleues n’était plus à prouver, elle n’était rien en comparaison du gigantisme de la capitale du royaume d’Onogoro.

    Les rues semblaient sans fins et chaque quartier traversé paraissait conduire dans un autre encore plus vaste. Il y avait des épiceries, des armureries et des commerces spécialisés à ne plus savoir quoi faire. Les bâtiments qui bordaient les rues étaient élevés et somptueusement ouvragés. On observait des guirlandes suspendues entre les toits de chacun d’entre eux, auxquelles étaient suspendues des décorations en papier coloré.  

    Les familles des quartiers se retrouvaient pour discuter aux terrasses des nombreuses enseignes déjà ouvertes, pendant que leurs enfants couraient dans les rues sans se soucier du moindre danger. Il faut dire que la présence d’autant de délégations militaires différentes conféraient un sentiment de sécurité total aux festivités. Le Kumamatsuri était presque la plus grosse célébration de l’année.  La famille royale se devait donc de faire bonne figure en assurant un maintient de l’ordre sans faille tout le long de la fête.

    Pourtant Shoto avait été clair et Ganryu ne serait pas de ceux qui étaient obligés de s’occuper de de cette tache, et il comptait bien en profiter. Alors qu’il continuait de déambuler dans les rues de Teito, son regard s’attarda sur une gargotte dont émanait une curieuse émulation. Un homme bedonnant se tenait sur le toit d’une petite échoppe ambulante et invectivait la foule :

    « Venez tous participez mesdames et messieurs ! Venez tous participer à notre grand tournoi de bras de fer ! Ne soyez pas timides ! Cela vous coûtera seulement la modique somme de cinq ryos pour participer. Les règles sont simples, les deux participants s’affrontent et le gagnant remporte la mise des deux joueurs ! Alors alors, messieurs dames ? Y’a t-il quelques courageux prêts à tenter l’expérience ! »

    Ni une ni deux, notre géant seizanite se précipita en direction du magasin ambulant. Puis d’une voix rauque et puissante tandis que son imposante silhouette fendait la foule qui commençait à s’agglutiner, il s'exclama :

    - Oï ! Je suis ton homme l’ami !

    Ganryu s’arrêta devant l’organisateur de l’évènement qui ne pouvait le regarder qu’en contre plongée. Il faut dire que l’imposante carrure du chunnin, haut d’un peu plus de deux mètres, avait de quoi faire pâlir plus d’un futur adversaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’organisateur lui chuchota grossièrement :

    « Hey mais ça va pas le troll des montagnes ! Comment tu veux qu’on trouve quelqu’un qui accepte de t’affronter... Tu t’es regardé !? »

    Ganryu éclata de rire à la suite des paroles du bedonnant personnage. Il évalua du regard l’assemblée qui s’était réuni tout autour d’eux avant de déclamer fièrement avec un grand sourire :

    -Ahahahah ! Allons ! Ne sous estime pas ces gens ! Je suis sûr qu’il y’a quelques adversaires de valeurs qui s’y cachent ! Je me trompe ?

    Notre géant seizanite attendait poings sur les hanches, toujours avec un large sourire lui lézardant le visage, qu’une personne se porte volontaire pour l’affronter au bras de fer.

    Genin de Toge / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
    Inudake Bajiru
    Genin de Toge / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
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    Inudake Bajiru
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      Objet:
    Situation dans le flashback - 11ans, civil de Toge, admirateur de Sakura dans l’Edenisme.

    « Et ça peut se reproduire, un jour ? La guerre.
    -Pas si tous apprennent qu’eux et nous sommes les mêmes enfants d’Izanami et Izanagi.
    »

    Pour le garçon, les propos de sa mère sont erratiques, presque mystiques. Il hoche la tête et fixe son regard sur une légère fissure au coin du miroir présent dans la salle d’eau de leur modeste auberge, alors qu’elle peigne ses cheveux et qu’il s’impatiente d’être libéré de cette corvée, jouant de ses doigts avec l’extrémité du kimono aux milles motifs brodés qu’il portait en ce jour de grande cérémonie. Il est aussi nerveux qu’impatient de regagner l’extérieur et ce monde qui se presse dans les rues, pour effectuer un bain de foule aux allures de baptême.
    Il n’avait connu que la tranquillité de son village de l’Ouest, et pour seul festivité le Hanami annuel.
    Cette année et pour la première fois, sa mère avait pourtant décidé de prendre la route vers la capital.
    Il ne sait ce qui l’a motivée, elle pour qui cette guerre ne fut gagnée, tant elle lui sembla laisser misères sans miséricordes. Il partageait par ses dires cette même vision, plus adoucit néanmoins, que les Yokai furent écrasés plus que d’avoir été compris, et qu’une paix ne pouvait se maintenir par telle soumission.
    Sa pensée n’allait au-delà de celle qu’on lui avait conditionnée.

    « On va fêter avec eux ? »

    Il regarde par la fenêtre et craint un instant qu’il y ait tromperie, que leur venue ne concerne le festival, que la raison soit autre et qu’il soit déçu.

    « Bien sûr, mais… »

    Elle pose ses deux mains aux doigts fins sur ses épaules encore frêle, s’inscrivant dans la continuité de la finesse.

    « Je souhaite que tu retiennes cette fête comme étant la dernière et la seule festivité qu’il doit exister autour d’un peuple réprimé. »

    Tout doit être autrement.
    Un peu plus, son idéologie s’imprègne en lui.

    ❀ ❀ ❀ ❀ ❀
    Vers midi

    Il a l’impression qu’un de ses bras fait la taille d’un de ses doigts.
    Ils se sont avancés parmi ce peuple hétérochrome, trouvant leur place dans la diversité d’individus venus pour l’occasion. Baschka attend les lanternes qu’ils allumeront ce soir et lui a le choix du reste, cherchant parmi les étals et les commerçants une activité à mener. Il veut entendre de la musique, voir un théâtre nô et se pencher au-dessus de quelques yatai aux mets appétissants maintenant que gronde son ventre, mais la voix portée d’un crieur lui fait darder son attention sur ce qu’il nomme bras de fer.
    C’est ainsi qu’il l’a vu et qu’il s’est dit ça.
    Il reste un instant subjugué par une stature plus qu’impressionnante, qui lui semble plus épaisse encore que les cerisiers qu’il connaît si bien. Un homme fort et sans doute admirable, l’un évoque une montagne (il s’épargne du terme de troll) et il se dit que c’est bien vrai.
    Il aurait pu le gravir sans qu’il ne ressente sa foulée.
    Curieux de savoir si un volcan était capable de s’ériger face à cette montagne, il se fit discret spectateur, se faufilant devant pour ne pas se faire obstruer la finalité du duel attendu.
    Il voulait juste voir ça.
    Gamin captivé par ces hommes qui le dépassaient.
    Les attendrait-il un jour ?
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
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    Kaname Honoka
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    Le jour du Kumamatsuri Feat  Le Monde - An 800

    Du haut de mes vingt-quatre ans, j'affichais une gueule qui laissait à penser que je portais tout le poids du monde sur les épaules. Cela avait beau être jour de fête, je m'étais forcée. Forcée à sortir pour tenter de me débarrasser de ma honte et de cette enclume qui m'appesantissait le cœur. Forcée de quitter Seizan parce que je supportais plus de voir ma tronche dans un miroir et de tourner en rond. Forger et dormir. C'était tout ce que je faisais là-bas. Autant dire que ce n'était que peu prolifique pour une samuraï et je ne pouvais décemment continuer de cette façon. Alors, il me restait quoi ? La picole. La cigarette. La décadence la plus absolue pour noyer le poisson. Plus rien n'avait d'importance sur le moment. J'étais en déprime totale. Alors je me foutais de ma réputation ou de ma santé. Mes excès n'étaient qu'un exutoire comme un autre, il me fallait toucher le fond pour mieux remonter. C'était ce que je croyais du moins... sauf que je n'étais pas prête à me pardonner moi-même.

    Mais en attendant, j'étais libre de continuer à me leurrer et à me perdre dans mes illusions, libre de me laisser emporter par la vague. J'étais venue à Teito, vagabonde, inspirée par rien si ce n'était à l'idée de pouvoir boire et me perdre loin des regards réprobateurs des villageois des montagnes. Je n'avais pas à craindre - tant soit peu que cela eut été le cas - de me sentir juger ou bien de croiser quelqu'un que je connaissais à la Capitale. D'une part parce que je ne comptais pas y revenir de si tôt, d'autre part parce que la ville était grande. Fallait vraiment que j'eus la poisse pour tomber sur une connaissance ici, et surtout, qu'elle m'eut reconnu dans ma tenue de "fête".  Parce que oui, j'avais fait un effort que je ne daignais même pas faire à Seizan : j'avais sorti le kimono et je m'étais à peu près coiffée avec les cheveux lâches. Bon. On allait pas se mentir non plus, mais je tirais toujours la tronche et ma cigarette cassait un peu l'image de jeune demoiselle propre sur elle. Peut-être que la bouteille de saké que je tenais dans la main aussi.

    Est-ce que j'avais déjà un petit coup dans le nez ? Totalement. Cependant, j'étais malheureusement une aguerrie dans la matière et je me tenais encore. En soirée, par contre, cela serait beaucoup moins certain. Toutefois, ce n'était que le début de l'après-midi donc... j'avais un peu de marge avant de commettre la moindre catastrophe. Bien imprégnée par cette ambiance festive - c'était de l'ironie - je finis par voir mon attention retenue par une petite cohorte au détour d'une ruelle.

    " Oh ? De l'animation ? "

    Quand j'arrivais à hauteur de la foule, il y avait deux molosses qui s'apprêtaient à se confronter dans un bras de fer. Je ne pus m'empêcher de grimacer face à ce combat de coq.

    " Non. "

    Ce n'était pas mon genre. Les démonstrations de virilité ne m'avaient jamais ému. Jetant à peine un regard, je finis par reprendre mon chemin. Je ne saurais dire combien de minutes ou de mètres s'étaient déroulés, ni avec exactitude où je me trouvais. Cela restait une zone passante et tout le monde affichait de larges sourires alors que j'en étais incapable. Cela me donnait le bourdon et je me décidais de me trouver un petit coin où je pourrais me contenter d'observer et de boire la bouteille que j'avais avec moi. Près de là, un petit muret de pierre bordait les chemins pavés, le genre de truc qui pouvait faire office de petit banc que je comptais bien investir. Il ne m'en fallut pas plus pour aller m'y assoir, mais je dus me contenter de simplement m'y appuyer. Mon satané kimono me serrait un peu trop. Comment les femmes pouvaient-elles porter cela tous les jours ? Je posais la bouteille à côté de moi, profitant de quelques instants pour terminer ma cigarette.

    " Sans savoir pourquoi
    J'aime ce monde
    Où nous venons pour mourir.
    "


    Alors que je levais la tête pour observer le ciel, cet haïku resurgit de ma mémoire sans que je ne compris pourquoi. Mais étrangement, je trouvais qu'il accompagnait bien les ronds de fumée que je crachais. Comme quoi, dans la déprime, j'étais capable aussi d'avoir une âme de poète.

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    Tadakatsu Ganryu
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    Tadakatsu Ganryu
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    Année 800 : Jour du Kumamatsuri

    Feat le monde


    - Argh je t’avais dit que tu allais faire fuir la clientèle, espèce de gros benêt !

    -Haha allons ne sois pas mauvais perdant ! J’y peux rien moi si personne n’a réussi à me battre ! Hahaha

    Le colosse chuunin seizanjin riait à gorge déployée pendant que l’organisateur de paris l’engueulait copieusement. Il faut dire que Ganryu venait d’enchaîner une dizaine de victoires de suite au bras de fer. De quoi refroidir les hardeurs de l’assemblée qui s’était agglutinée sur la place où avait lieu l’épreuve de force. Le public était bien au rendez-vous mais les participants se faisaient rares. L’organisateur, un petit homme grassouillet qui arborait une magnifique calvitie, commençait à perdre plus d’argent qu’il n’en gagnait. Le visage rougi par la colère, il tapa du poing sur la table tout en lançant une bourse pleines de ryos vers Ganryu, bourse que le colosse ne manqua pas d’attraper au vol. Puis d’une voix courroucée, l’organisateur s’écria :

    - Allez prend ton argent et va voir ailleurs le seizanjin ! Tu m’as fait perdre assez de clientèle comme ça !

    Ganryu lui envoya un sourire narquois avant de ranger la bourse dans l’une des poches intérieures de sa veste de Kimono. Puis après un bref geste de la main en direction du bookmaker, il lui répondit sur le ton de la boutade :

    -C’est dommage j’aurais adoré continuer de te dépouiller de ton argent ! Merci pour la bourse en tout cas, grâce à toi je vais passer un excellent festival ! Héhé

    Après avoir tourné les talons sous les insultes du grossier personnage, le sergent du village caché des Montagnes Bleues s’engouffra dans le quartier des restaurants. Une douce odeur de barbecue flottait dans l’air. Rien d’étonnant à cela car en plein été, Teito se transformait en paradis pour les amateurs de viandes et autres poissons grillés. Nombreux étaient les restaurateurs à venir s’installer à la capitale dans l’espoir de faire fortune. On trouvait donc dans le quartier des restaurateurs, la totalités des savoirs culinaires du monde d’Onogoro. Même si les plus grands noms de la cuisine travaillaient au palais, la ville fourmillait d’adresses de qualité pour les fins gourmets. Ne sachant plus ou donner de la tête tandis que la salive commençait à lui couler de la bouche, notre héros fut attiré par une senteur qui se démarquait de toutes les autres. Laissant ses narines le guider jusqu’à la source de cette délicieuse odeur, il se retrouva rapidement devant l’enseigne d’un petit restaurant d’unagi  Son ventre grommela méchamment en face de l’entrée de l’estaminet, à tel point qu’une vieille dame qui rangeait les tables fut interpellé par le bruit provenant des entrailles de notre colosse. Elle esclaffa face à l’appétit de Ganryu puis lui demanda :

    - Et bien mon gaillard ! On dirait que votre estomac crie famine ! Je peux peut être remédier à ce problème ?

    Ganryu se gratta la tête, un peu gêné par la manière dont il venait de faire la connaissance de cette vieille dame. Puis il répondit d’une voix joviale :

    -Héhé je plaide coupable ! A vraie dire j’ai senti l’odeur de votre nourriture depuis la rue. Mes pieds m’ont amené tout seul jusqu’à vous grand-mère ! Je serai ravi de goûter votre cuisine, mettez moi donc une dizaine de brochettes et  deux bouteilles de saké pour faire passer tout ça !

    -Hihihi Ah la fougue de la jeunesse ! Ça fait plaisir à voir ! Asseyez vous, je reviens dès que votre commande sera prête.

    Ganryu s’assit à une petite table qui se trouvait prêt d’une fenêtre donnant sur la rue. Vu que les restaurant était vide, il observait les passants aller et venir dans les rues de la capitale. C’était rare d’assister à une période de paix aussi prospère. On sentait dans l’air comme un vent de changement. La guerre était terminée depuis pas mal d’années et les quatre grands pays avaient su s’entendre malgré leurs différences. Le rayonnement de Teito n’avait jamais été aussi puissant. En à peine dix ans, la population de la capitale avait considérablement augmentée. Les temps de paix étaient propices à l’entreprise et on sentait toute l’émulation de l’époque s’incarner dans ce festival. Tandis qu’il se laissait aller à ses rêveries, la vieille dame revint une dizaine de minutes plus tard avec sa commande :

    -Voilà vos brochettes et votre saké jeune soldat ! Ces anguilles ont étés pêchées dans les rivières locales ce matin !  Régalez vous !

    -Ah ! Itadakimasss !

    Après avoir donné son dû à la vieille dame, Ganryu commença à engloutir ses brochettes les unes après les autres. Entre deux gorgées de saké, il plongea un regard satisfait dans celui de son hôte avant de la remercier joyeusement :

    -Mhpf C’est délicieux grand-mère ! Décidément, mon nez ne s’est pas trompé en me traînant jusqu’ici ! Ces brochettes sont les meilleurs que j’ai mangé de toute ma vie ! Et je m’y connais, j’ai grandi dans une famille de pêcheurs !

    -Hihihi Et bien je suis ravi que ça vous plaise jeune homme ! Surtout si vous êtes un connaisseur !

    La vieille dame s’en retourna à ses occupations pendant que notre héros continuait tranquillement de déguster son plat. Tout en gardant un œil sur le festival qui continuait de battre son plein.
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Le jour du Kumamatsuri Feat  Le Monde - An 800

    La tête vers le ciel et la clope au bec, je me perdais une nouvelle fois dans mes pensées sombres. Et on n'allait pas se mentir, boire et fumer n'était pas le meilleur des mariages pour aller mieux. J'avais beau en avoir conscience, tout ce que je voulais, s'était m'en foutre plein la gueule pour arrêter de penser. Me vider la tête par tous les moyens, cesser de réfléchir, cesser de m'en vouloir ne serait-ce que quelques secondes. Un comportement d'égoïste ? Sans doute. Ça manquait de maturité, je le cachais pas.

    Je finis par soupirer un peu, baisser la tête pour terminer ma cigarette. Mais au moment où je soufflais mon nuage de fumée, ce dernier partit en direction d'un type qui passait devant moi. Il se mit à lourdement tousser et me fit un mauvais regard.

    " Quoi ? Tu veux mon portrait ?  Passe ton chemin et fiche-moi la paix. "

    Il maugréa quelques choses sur ma manifeste impolitesse, chose à laquelle je fis une grimace enfantine marquant mon je-m'en-foutisme flagrant, que cela fut des manières ou tout ce qui était finalement attrait à une vie d'adulte accompli.

    " Si seulement on pouvait revenir en arrière... ça pourrait régler bien des problèmes. "

    Je finis par secouer la tête, riant un peu jaune dans ma barbe. Quelle pensée de merde, franchement. J'en étais donc réduite à ça ? Après avoir écrasé mon mégot, je me contentais simplement de boire une gorgée au goulot de ma bouteille, une bonne lampée avant de quitter mon muret. Pour aller où ? Je n'en avais aucune idée. Je m'apprêtais à me contenter de flâner dans les rues de la capitale, passant à côté de tous ces gens qui souriaient, des gosses qui braillaient, des marchands qui gueulaient.

    Cela me donnait l'impression de ne pas appartenir au même monde, ou plutôt de pas me retrouver sur la même ligne de réalité. Je savais pas si je devais les envier ou les plaindre. En un sens, ils étaient aveugles aux atrocités du monde, cela leur permettait de continuer leur route sans anxiété. Mais d'un autre côté, ne pas prendre conscience de l'horreur revenait à s'enfermer dans une bulle chimérique. Survivre dans le vrai ou vivre dans le faux. En voilà une grande question philosophique. Mais en attendant, je me contentais de continuer à me foutre en l'air à petit feu, à coup de verre et à coup de clopes, déambulant dans une ville où je ne me sentais clairement pas à ma place.

    Le bonheur. La joie sur leur visage. Je me surprenais parfois à mépriser tout ça, et je finissais toujours par m'en vouloir parce que c'était parfaitement ridicule. Alors, je prenais une autre gorgée de ma bouteille jusqu'à la vider totalement, jusqu'à me mettre à marcher de travers et de sentir sur moi les regards qui me jugeaient. Aucune de ses attentions ne me ferait plus mal que les yeux que je voyais dès que mes paupières se fermaient. Ses yeux à elle. Ils me hantaient. Il n'y avait pas de haine, seulement de la pitié et de la peine. Mais de la pitié pour qui ? Pour moi ? Parce qu'elle m'imposait sa mort ? De la pitié pour son mari ? Lui qui était un enfoiré notoire et qu'elle protégeait malgré tout ? Quant à sa peine, je n'en comprendrais le sens que des années plus tard, quand je découvrirai qu'elle avait un fils et qu'elle savait à cet instant précis, même avant moi, qu'elle ne le reverra plus.

    Naïve petite samuraï idéaliste. Stupide femme pleine d'orgueil. Voilà comment j'avais fini par me résumer avant de commettre l'irréparable. Je n'avais pas le droit, ou plutôt je n'en avais plus, d'aspirer à un jour connaître un peu de paix ou de bonheur alors que je l'avais enlevé à une autre. Alors quelle merde de voir celui des autres m'éclater en pleine figure !

    " Vas chier bordel ! "

    J'avais prononcé ces mots à voix haute, s'en véritablement m'en rendre compte. Je me rendais encore plus pathétique. Mais honnêtement, j'avais déjà dépassé la barre où je n'en avais plus rien à foutre.

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