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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Avec Ganryu ─ Terrain d'entraînement─ Hiver 804

    "Regarde-moi"

    Une pensée, fugace, alors que ma mère quittait la maison pour un rendez-vous avec son équipe... Comme un enfant gâté, je cherchais son regard alors que j'avais passé l'âge de ces considérations. L'air songeur, je bus une ultime gorgée de ma décoction revigorante, le maté, pour enfin me préparer...
    Une sortie exceptionnelle qui nécessitait une tenue d'apparat ?

    Pas vraiment, je sortais m'entrainer, mais surtout pour changer d'air. Le dallage de la cuisine et les cloisons en bois déclenchaient chez moi des soupirs et une frustration tenace. Je n'étais pas un enfant de l'intérieur, les murs gris de la caserne m'avaient considérablement vacciné du temps passé à lambiner, à réfléchir, à calculer. Il me fallait de l'action et c'était naturellement que je m'orientai, après avoir enfilé des chaussures et attaché la sangle de mon katana à ma taille, vers le terrain d'entraînement du village où déjà, sans doute, des plus disciplinés que moi faisaient leur routine du jour.

    Nous étions dans un bel hiver, à l'image de l'année 804 qui se fermait dans quelques jours. Le jour peinait à s'affirmer dans une matinée glaciale et je m'étais habillé chaudement pour l'occasion. L'entraînement demeurait une excellente façon de se réchauffer, mais dans le voyage pour la terre battue de la zone surélevée, donnant sur la vallée en contrebas, il fallait bien se protéger un peu. Ainsi, les mains dans les poches, prenant quand même soin d'agripper, du fond de ma cachette, la sangle de mon arme, je déambulai dans les rues endormies pour fureter, un peu capricieux, au milieu des passants endormis : Commerçants, simples noctambules qui s'échappaient vers leur lit et ninja qui partait en mission ou, comme moi, partait vers une activité sportive raisonnable.

    Amusé par les joues rouges de mes compatriotes, je ne manquais pas de leur sourire pour réchauffer également leur cœur... "Pauvre de moi, ces pensées ne sont pas les miennes !"

    Trois ans que j'avais quittés la relative enfance, rattaché au statut de genin, mais je demeurais un peu tendre sur les bords... Ricanant de cette petite faiblesse, j'accélérais le pas quand une petite brise m'agrippa un peu la peau. La bise n'était clairement pas joyeuse et toute l'atmosphère de la commune me criait de rentrer chez moi pour reprendre une tasse de maté... Justement, parlons-en du maté ! Les effets de la boisson faisaient valdinguer mon cœur, et si je ne savais pas que c'était la conséquence de mon petit déjeuner, je pouvais penser que je faisais une grave crise cardiaque ! Ce n'était pas super conseillé avant une activité sportive, mais c'était le meilleur moyen que j'avais trouvé pour me réveiller et me détacher de mes sentiments ambivalent envers ma génitrice : l'attachement filiale et la frustration de ne plus être son petit protégé, qu'elle ne couvait plus des yeux...
    Un grand garçon ? Oui, totalement, et j'en étais fier, mais parfois un regard compatissant ou affectueux n'était pas désagréable !

    Sans doute que mon image mentale de la virilité allait se démarquer aujourd'hui, sur la terre complétement défoncé par les exercices et les combats de test.

    En arrivant sur la zone délimitée à nos petits délires de combattant, je pus remarquer une quasi-absence de congénère, sûrement que la bise précédente avait eu raison des plus téméraire. "Sauf moi." Un peu fier d'être un survivant, ou un fou, j'entrepris d'un peu galoper sur la surface assez peu marquée par des couloirs de jogging. Des tours de terrains, tout bêtement, qui firent augmenter ma température corporelle sous mon manteau épais. Le katana battant à la hanche, je me résolus enfin au dixième tour à lâcher les couches supplémentaires pour plutôt me concentrer sur des mouvements de taijutsu, histoire de délasser les muscles et activer les connections nerveuses le plus sûrement possible. Le corps était une machine complexe qu'il fallait gentiment activer, au risque de la voir se gripper avec perte et fracas. Pour finir, enfin, pas vraiment, je dégainais ma lame, dans un joli sifflement hivernal, pour jouer de kata simples et basiques : Après le corps, c'était la technique qu'il fallait réveiller. Des gestes soupesés pour être optimaux, des respirations cadencés avec les contractions du poignet et le glissement des épaules.

    Tout était travaillé... Il fallait sans doute une péripétie pour combler cette régularité presque mécanique.

    Un grain de sable dans l'engrenage !
    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
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    Tadakatsu Ganryu
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    [Petites infos à propos de Ganryu en 804: Il n'est pas encore borgne et porte le grade chuunin]

    Cela faisait maintenant un mois entier que Ganryu n'était pas revenu à Seizan. La longueur de sa mission de sécurité navale en province des Ours l'avait émoussé. Lui qui n'avait d'yeux qu'envers sa vengeance sur le culte Jashin. Se retrouver à tabasser du pirate à longueur de journée pendant un mois n'avait pas aidé à calmer sa frustration. Un retour au village était donc pour lui l'occasion de se faire entendre une bonne fois pour toute à propos de sa promotion.

    La route avait été longue et le voyage nocture pour se frayer un chemin au travers des montagnes avait laissé quelques traces. Notre kensei avançait dans les rues encore endormies de Seizan no Sato. Emmitouflé dans une sorte de gros poncho de laine noire, cachant son armure émoussé par les combats qu'il avait mené le mois précédents. Il traversait les lieux d'une traite en direction de l'académie. Il était encore bien trop tôt pour espérer avoir une entrevue avec un haut gradé. Seules les équipes de nuit étaient présentes sur les lieux et personne n'avait autorité pour lui accorder une entrevue avec le seizankage. N'ayant pas le courage de faire le chemin jusqu'à ses appartements et de revenir plus tard, Ganryu se décida à attendre sur place le début du service de jour à l'académie.

    Il avait toujours apprécié l'air frais des montagnes bleues du village de Seizan. On avait beau être en hivers, il en avait profondément ras le bol de respirer l'air saturé de sel qui lui agressait les narines lors de sa campagne maritime. Souhaitant profiter de la froideur de cette matinée, il se décida à attendre à l'extérieur au niveau des terrains d'entrainements. Son épée ancrée sur son dos, c'est d'un pas tranquille qu'il arriva au niveau du complexe sportif. Là, il trouva un banc contre lequel il posa son matériel puis s'allongea. Notre guerrier ne tarda pas à trouver le sommeil, fatigué par son périple nocturne.

    Tack...Tack...Tack

    Un bruit réglé comme une horloge, comme un métronome en marche, réveilla notre guerrier. Il avait beau être encore fatigué, il avait le sommeil léger comme tout bon soldat. Curieux de savoir d'où provenait ce bruit, Ganryu se saisit alors de son matériel et commença à marcher dans sa direction. Au détour d'un petit bâtiment et en arrivant vers les terrain de course, c'est là qu'il l'aperçut. Un jeune soldat était en train de faire des tours de pistes avec entrain sur le terrain. Sa course était rapide et régulière. Il avait beau être jeune, il semblait de bonne condition physique et s'appliquait à la tâche. De là où se trouvait Ganryu, le jeune homme ne pouvait pas l'apercevoir, caché par l'angle du bâtiment où notre guerrier l'observait continuer sa routine d'entrainement. Le jeune homme se délesta alors de son manteau pour commencer à répéter son taijutsu. Ses gestes étaient vifs et précis. Malgré sa jeunesse apparente, ce soldat paraissait prometteur. Cette impression se solidifia lorsqu'une fois sa session d'art martiaux terminée, il se mit à répéter ses bases en katas de kenjutsu. La plupart des jeunes soldats avaient tendance à négliger les bases, cherchant bien souvent à développer leur style trop tôt. La maitrise des fondamentaux étant un point commun à tout bon soldat, ce jeune soldat semblait posséder tout ce qu'il a de nécessaire pour faire la fierté de l'armée.

    Grisé par l'ardeur que le seizanite mettait dans son entrainement. Ganryu sortit alors de sa cachette et s'avança au grand jour en direction du soldat. Toujours emmitouflé dans son poncho, dont la capuche lui cachait légèrement le visage, il prit la parole une fois à quelques mètres :

    -Et bien, c'est rare de voir des éléments motivés pour s'entrainer de si bon matin.

    Son ton était calme et maitrisé. Sans montrer plus d'enthousiasme que ça, notre guerrier n'était pas aussi fermé qu'à son habitude. Peut être était-ce la fougue de ce soldat qui lui rappelait ses premières années dans l'armée ? Ou alors le froid qui l'engourdissait et l'adoucissait. Sans trop savoir pourquoi, pour une fois sa colère s'était étouffée, le temps d'une accalmie créée par l'enthousiasme du jeune homme qui lui faisait face. Il enleva alors sa capuche, laissant apparaitre le bandeau du village fermement attaché autour de son front. [Aujourd'hui Ganryu porte son bandeau à le ceinture, mais en 804 il a encore l'habitude l'attacher sur son front]

    -Désolé de te déranger dans ton entrainement. Je m'appelle Ganryu et je suis chuunin ici à Seizan.

    Toujours sur le même ton sobre et apaisé il tourna la tête vers l'académie avant de reposer les yeux sur Kunao :

    -Je voulais m'entretenir avec notre kage mais je crois que je vais devoir encore patienter quelques heures. Je dormais un peu plus loin quand je t'ai entendu t'entrainer. Je suis juste venu voir d'où provenait ce bruit e je suis tombé sur toi.

    Un léger sourire commença à se dessiner sur le visage du kensei à mesure que la fatigue s'effaçait au profit de légères décharges d'adrénaline. Son ton était toujours calme mais on pouvait y déceler une légère pointe de défis.

    -Ca te dirait de continuer sur ta lancée avec un petit sparring ? ... Désolé si ma requête te surprends. Je rentre d'un mois passé à chasser des pécheurs qui s'inventaient des vies de pirates au Nord... T'imagine bien que c'est pas avec ça qu'on reste en forme. J'ai juste envie de voir si je suis pas trop rouillé par l'air marin.  Je t'observe depuis tout à l'heure. Tu m'as l'air ... Comment dire... plutot doué.

    Il posa alors les mains sur ses hanches et plongea son regard dans celui de Kunao :

    -Je suis pas mauvais dans mon genre non plus si ça t'intéresse ? Alors qu'en dis-tu ? Je suis sûr que ça va être intéressant.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Avec Ganryu ─ Terrain d'entraînement─ Hiver 804


    Vider l'esprit.

    Le regard concentré sur le fil de ma lame, je suivais la cadence de cette barre de métal frappée et forgée de sorte à donner un élément coupant. Si un samouraï ne regardait jamais son arme, puisque c'était la continuation de son bras, je m'échauffais en calquant mes respirations sur les mouvements battants : Frappe, repositionnement, pliage de genou pour de nouveau amorcer une pique... Un enchainement simple que j'avais appris très jeune, peut-être l'un de mes premiers cours, si on oubliait ces heures à m'habituer au poids et au danger de ce faisceau meurtrier.
    Papa m'avait appris à toujours rester en mouvement, comme un ultime conseil pour rester en vie... Durement, je me souvenais de l'immobilité dans sa chute, comme si une poupée de chiffon avait été brusquement lâchée, après un jeu trop rude.

    Les dents serrées, je continuais dans mes passes d'arme contre un ennemi imaginaire, sans doute moi quand on y pensait... La plupart du temps, je n'imaginais personne face à moi, mais parfois, une image me sautait aux yeux : Des cheveux blancs, des gestes automatiques. Je dansais avec moi et ce n'était jamais bien plaisant.

    "Pourquoi ?"

    Dans ma vision périphérique, une silhouette qui avançait et dans ma transe guerrière, je ne me formalisai pas de cette entrée en matière : Soit une hallucination de mon esprit, soit un autre combattant qui venait faire un peu d'exercice. Au sein de mon village natal, la place du danger n'était même pas minime dans ma tête. J'étais quasiment intouchable, parmi les miens. La voix masculine, seulement, me fit arrêter mon geste sèchement au milieu d'un pas pour repositionner mon centre de gravité. Le regard fixe, je calmais mon rythme cardiaque pour ne pas paraitre trop brusque dans la sociabilité.

    "Des éléments motivés de si bon matin ?" Un petit soupir, ultime reliquat de mon état de combat, je relâchais mes muscles pour me remettre droit et enfin tourner le regard vers mon interlocuteur. Juste à temps pour découvrir une capuche relâchant des cheveux noirs et le bandeau de mon foyer sur le front. Un homme spartiate, brut dans ses traits, avec pourtant une voix calme, nullement coupante ou chauvine. Avant que je ne puisse répondre, il s'excusa de son interruption, comme si c'était gênant, et je compris asse vite que pour une grande partie des soldats des montagnes, l'art du combat et son maintien par le travail quotidien, ne souffrait qu'assez peu de contre-temps.

    Une sale éducation.

    - Ce n'est rien, je commençais à peine ! La légère sueur qui s'affolait sur mon front démontrait que non, mais qu'importe ! La réponse était polie, aussi polie que ses excuses plates.

    De ma main libre, je démontrais le signe distinctif sur mon bras, où j'avais attaché mon bandeau. À cela, il se présenta finalement : Soldat pour soldat, il fallait donner un nom. Pas de matricule chez nous, juste l'appellation amenée par nos parents : Ganryu, un chuunin. Même s'il était de mon grade, sa stature dégageait quelque chose de plus puissant que moi et je me fis la suggestion que les échelons n'étaient vraiment pas un titre de puissance. Avec l'immobilité, l'air hivernal vint à la charge pour me rappeler que sudation et matinée ne faisaient pas bon ménage. D'un léger sourire, je fis de même :

    - Kunao, un de vos collègues ! concentré, rapidement, je rengainais mon arme pour ne pas qu'elle me gêne dans une discussion bien plus diplomatique que... Guerrière ? L'énergumène déclara attendre une entrevue avec le kage, en dormant. Une riche idée en cette matinée, mais le lieu de repos était inhabituel quand on savait le bruit que pouvait faire un individu pendant l'effort physique ou spirituel. Eh bien... Je suis désolé de vous avoir réveillé ! Un petit ricanement, pas méchant du temps, presque ironique quand on savait que j'étais venu là pour me réveiller autant que lui venait pour somnoler.

    À cela, la réponse de Ganryu fut d'adopter un regard un peu plus bestial, il avait manifestement une meilleure idée pour attendre le rendez-vous avec notre chef à tous. D'un grand sourire, un peu trop amusé pour mon propre bien, j'accueillis son invitation : Un combat d'entrainement, pour qu'il puisse se tester après l'enchainement d'adversaires trop amateurs. Un compliment pour m'aguicher et une auto-congratulation pour aiguiser mon envie d'en voir plus... Si les invitations à se battre étaient du même acabit que les demandes de danses, j'étais un bon client pour les deux !

    - Qui refuserait un combat d'entrainement après être venu pour un peu d'exercice ? Qu'importe la fraicheur matinale, cette question avait réchauffé mon sang et sans un mot de plus je dégainais de nouveau mon arme fétiche, pour me mettre en position.

    Une profonde respiration pour calmer mes instincts, visiblement très attaché à me faire ressentir les bruissements de mes organes, et je revêtais un état d'esprit neutre, nécessaire pour les combats sérieux et amicaux. Le bras libre devant moi, tendu, je portais la garde de mon katana au-dessus de ma tête pour laisser glisser la lame devant mon regard, sans jamais quitter des yeux la position de mon adversaire. Une posture ouverte, autant pour lui que pour moi, qui me laissait toute l'attitude pour des mouvements latéraux ou frontaux.

    - Première coupure, ou bien vous voulez que l'on trouve des bokkens pour une conversation plus musclée ? Un défi, presque enfantin, qui sonnait étrange avec l'acier qui zébrait mon front, selon son point de vue.

    "Les chiens ne font pas des chats."


    CEYLAN



    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
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    "S'excuser de l'avoir réveillé". Ô mais il n'y avait aucune raison pour Kunao de présenter ses excuses. Bien au contraire !  Frustré par sa longue campagne au nord qui l'avait écarté du chemin qui méne à sa quête vengeresse. Ganryu avait besoin d'évacuer un peu et de réveiller son corps anesthésié par la route du retour. Si il était resté endormi, il aurait probablement sombré dans un énième sommeil sans repos, envahi par ses sempiternels cauchemars. Non il n'avait vraiment pas à s'excuser car la présence de ce jeune guerrier tombait à point. Notre kensei était des plus sincères dans sa quête d'adversité. Les brigands et pirates qui troublaient l'ordre public au nord n'offraient que rarement un réel challenge. La plupart du temps, ils décampaient ou rendaient les armes au premier cadavre mordant la poussière. Revenir quelques temps à l'académie après ce mois d'aphasie était l'occasion de s'offrir de vrais duels. Et celui qui allait avoir lieu ici même serait peut être le premier d'une longue série avant de repartir à la chasse au jashiniste.

    Quand Kunao annonça partager le même grade que Ganryu, son sang commença s'agiter dans veines. Le garçon paraissait tout juste adulte et pourtant, les deux hommes partageaient la même position hiérarchique. L'académie devait considérer qu'il s'agissait d'un élément prometteur. Cette impression n'en fut que plus forte lorsqu'il constata que le jeune homme accepta son challenge le sourire aux lèvres. Visiblement notre guerrier n'était pas le seul à désirer en découdre. Alors que son partenaire d'entrainement prenait place sur le terrain,  l'attitude arborée par le jeune combattant aux cheveux blancs avait légèrement changée. S'il avait accueilli le défi de Ganryu avec une pointe d'insouciance dans le regard, il était à présent calme et concentré. Cela ne lui demanda qu'une demi seconde pour prendre sa posture de combat et ralentir sa respiration. L'académie n'était visiblement pas trompé en engagea cet homme.

    C'est quand il questionna Ganryu sur les conditions du duel, qu'un léger problème se posa pour notre héros. En effet, le katana que dévoila Kunao était une belle lame, de bonne facture et raffinée. L'arme de Ganryu par contre était ...  comment dire....  d'un tout autre genre. Notre héros se débarrassa de son poncho d'un revers de la main pour dévoiler son corps. Son épaisse carcasse était recouverte d'une armure complètement cabossée à l'effigie du village. Ses bras était nues et recouverts de cicatrices en tout genre tandis que d'épais gants en cuirs recouvraient ses grandes mains. Mais au delà de son accoutrement, c'était surtout son arme qui sautait aux yeux. Un espadon à double tranchant en acier long d'un mètre cinquante et pesant une cinquantaine de kilos. Si son tranchant semblait complètement émoussé, la seule envergure de la lame la rendait un peu trop dangereuse pour un simple entrainement. C'est sur un ton légèrement gêné qu'il annonça en pointant du doigt son arme:

    -Désolé mais ce truc n'est pas super adapté pour s'entrainer... En plus je ne suis pas sur qu'il coupe encore. Disons qu'il me sert plus à broyer qu'à trancher...

    Il se posa son arme au sol puis cherchant du regard si un présentoir de bokkens trainait dans le coin, il en aperçut un situé à une dizaine de pas, adossé le long d'un mur de la caserne. Après s'est dirigé dans sa direction, Ganryu en extirpa deux beaux spécimens de sabres en bois neufs. Il repartit en direction de son futur adversaire pour lui tendre l'un des deux sabre d'entrainement tout en prononçant ces mots :

    - Allons-y pour un combat au bokken si ca te convient ?

    De toute manière, dans un affrontement se résolvant à la première coupure, notre héros n'aurait eu aucunes chances contre Kunao. Si il avait l'avantage en terme de taille et de force brute, son jeune adversaire était visiblement du genre rapide et agile. Quand Ganryu croisait ce type de combattant sur le champs de bataille, il en sortait rarement indemne. Les souvenirs laissés par ces combats qui décoraient ses membres sous formes de lacérations diverses, étaient là pour en témoigner. Un combat au bokken était plus que bienvenu pour le guerrier de Seizan. Ca allait être l'occasion pour lui de mettre à l'épreuve sa résistance face à la vivacité de son adversaire.

    Attendant la réponse de son adversaire. Ganryu fit quelque pas en arrière avant d'adopter une posture plutôt neutre. La seule particularité qu'on pouvait observer dans sa position consistait dans le fait qu'il tenant son sabre de la main droite. Les kendokas avaient l'habitude d'utiliser des techniques de combat à deux mains. Cependant le bokken étant très léger, Ganryu préférait garder une main de libre histoire de pouvoir mettre quelques patates de forain dans le feu de l'action. Il plongea alors une nouvelle fois son regard dans celui de son adversaire du jour et prononça ces mots, arborant un léger sourire en coin :

    -N'hésite pas y aller un peu hein ! Comme je te l'ai dit plus tôt, ça fait longtemps que je n'ai pas eu droit à un vrais combat. Alors n'aie pas peur de frapper fort surtout. Ca ne peut que m'aider à me remettre dans le bain !

    Ganryu se tenait silencieux sur le terrain endurci par le froid, prêt à recevoir la première salve d'attaques de Kunao.
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    Fumiri Kunao
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    Un léger frisson naquit dans la base de mon dos quand je vis avec quelle décontraction le guerrier devant moi expliquait que son arme ne faisait plus que... Broyer. "Nom d'un Kami". Non pas que la vision de l'arme démesurément grande ne provoquait pas chez moi une certaine tension, mais il fallait la force et le mental pour manipuler une telle bête en fer et en âme.

    - Va donc pour un Bokken, alors. Une petite voix, malgré moi, je trahissais les sentiments contraires qui venaient en moi en acceptant d'abandonner nos armes rituelles pour des outils d'exercices plus égalitaire. "Pour me protéger."

    Dans le cadre d'un travail de katas seuls ou de travail de coupe, l'emploi de ce type d'arme permettait de se rapprocher des sensations du sabre. Le bokken employé devait alors avoir un équilibre et un cintre proches de ceux d'un vrai katana. Pour le renforcement musculaire, il existait des bokken à la lame épaissie, reproduisant le poids, mais pas l'équilibre, d'un sabre. Reprenant une stature plus civile, je cherchais du regard un petit logement pour ces instruments de fortune...
    Le village ne valorisait pas l'égorgement mutuel de ses soldats, il devait donc y avoir un moyen de se procurer efficacement ce type de protection. Finalement, je pus trouver à quelques mètres un petit rangement qui ne payait pas de mine, en quelques pas il arriva à la porte, mais Ganryu avait trouvé un présentoir qui trainait là bien avant et je revenais sur mes pas d'un air un peu perdu, sans oublier de remercier d'un signe de tête le geste.  

    - C'est convenable ! Question poids ou équilibre, je ne perds rien, mais toi tu es habitué à une arme bien plus lourde, alors... D'une moue contrariée, je pus quand même observer le belligérant reculer pour se mettre en position.

    Il gardait une main libre, sa force physique apparente devait l'avantager dans la pratique du sabre qui était sans doute une plume face à son espadon de massacre. "Garde à l'image que j'ai de lui." Si j'avais vu son outil de mission, je n'en savais rien de son histoire avec le kenjutsu dans sa généralité... Il pouvait être redoutable. Respirant un grand coup, je me mis moi aussi en piste pour le combat. La main devant moi, comme un avertissement, je pliais légèrement les genoux comme si j'allais entamer un sprint...
    La lame dans mon dos, orienté latéralement vers ma gauche, je guettais un mouvement ou une ouverture. La seule chose que je reçus, fut une invitation à ne pas me retenir... Monsieur devait se dégourdir un peu les muscles et s'obliger à se donner à fond.

    -C'est noté. Froidement, je concentrais mon regard sur le fil du bois qu'il tenait en main avant de remonter vers son poignet et la jonction vers son épaule. Si le bokken ne coupait pas, il était quand même un objet contondant brutal et puissant entre de bonnes mains. Il fallait oublier les séquences rapides et tonique, en privilégiant logiquement des coups brefs qui allaient de toute façon se solder par une touche, une esquive ou un blocage vibrant.

    "Ce qu'on ne peut frapper, on le coupe..." Ici, cela n'était pas le sujet.

    M'élançant en direction du géant, je pris directement l'initiative d'attaquer. Le regard fixe sur l'épaule droite de Ganryu, je sautais au dernier mètre pour donner plus de percussion à ma frappe, mais le katana qui était toujours tenu dans mon dos ne fit pas un trajet droit sur la cible prévue... Pivotant sur moi-même, comme une toupie, je tentais de frapper du côté opposé. Une feinte risquée puisque réalisée en l'air, mais sans doute que cela pouvait payer si mon adversaire avait suivi mon regard.

    Que j'avais pu toucher ou non, je retombais sur mes deux jambes au contact de mon partenaire d'exercice et cette situation n'était pas propice à tergiverser. Pliant de nouveau les jambes, aidé également par la taille supérieure du bonhomme, dans une réception hasardeuse, je fis glisser latéralement le bois dur pour frapper ses jambes et le déstabiliser, au pire, le faire tomber, au mieux.

    Combat :


    CEYLAN



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    Tadakatsu Ganryu
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    Nos deux soldats seizanites étaient en position, le clash pouvait avoir lieu ! Sans tarder Nukao s'élança au pas de courses en direction de notre colosse. Ganryu n'avait pas pas bougé d'un pouce, attendant que la charge de son adversaire ne vienne s'empaler sur lui, le sourire aux lèvres. Une fois son adversaire à portée, Ganryu envoya un large et grossier revers horizontal  de lame en bois, le tout accompagné d'un grand rire ! Le coup était avait beau être puissant, il n'était que pure bestialité sans la moindre finesse. Le mouvement, bien trop ample, crée par l'intensité donnée par Ganryu dans swing était trop prédictible pour Kunao.

    - Vas-y envoie moi tout ce que t'as, haha !

    L'esprit étriqué comme enflé par la témérité, notre guerrier avait vu venir la soudaine accélération de son adversaire tandis que celui-ci passait sous son sabre. Non content de voir son adversaire esquiver ce coup grossier c'est le sourire aux lèvres qu'il lança sa grande main en direction du haut de kimono porté par Kunao, espérant s'en saisir. C'est là qu'il vit le samurai aux cheveux d'argent changer brusquement de direction alors qu'il semblait l'attaquer en haut à droite. Complètement surpris par la feinte en pivot de son adversaire, lorsqu'il tourna la tête il n'eut que le temps de constater l'épée de bois s'approcher dangereusement, il laissa échapper un bref:

    -Tss rapide...

    Boink !

    Un bruit sourd vint résonner sur les lieux , en signe de la première estocade réussie lors de ce duel. N'ayant qu'eut le temps de voir la lame arriver dans son angle mort, notre héros encaissa de plein fouet l'impact dans le haut de l'épaule gauche. Le coup de bokken vint compresser le muscle de son bras, lui créant comme une décharge dans tout le membre. On pouvait déjà observer une belle bosse bleutée se dessiner sur le haut de son épaule. S'il n'avait rien de cassé, cette marque signifiait qu'un gros hématome venait déjà de se former au niveau de l'impac. La douleur crée par l'intensité du coup de Kunao allait le gèner dans la suite du combat. Si son adversaire se décidait à insister sur cet endroit dans la suite du combat, notre guerrier pourrait se retrouver en difficultés.

    Reculant de quelques pas des suites de l'impact, notre héros eu tout juste le temps de tourner la tête pour jeter un œil un direction de Kunao pour constater qu'il attaquait dans ses jambes. Ancrant soudainement fermement ses appuis dans le sol, il adopta cette fois une posture défensive pour encaisser l'impact. Réussissant à incliner légèrement l'angle de sa jambe d'appuis, Ganryu gonfla le muscle de sa cuisse. Il put ainsi amortir le coup sans que celui-ci ne fasse trop de dégats. Notre kensei était un buffle. Un combattant brutal au style rudimentaire. Il n'était pas conforme à l'archétypes des habituels  bretteurs qui faisaient la gloire du village de Seizan no Sato. Ses camarades avaient pour but de se dévouer à leur art en traquant la moindre faille qui pourrait se cacher au sein de leur technique. Lui aimait le chaos et l'imprévu.

    Tandis que ses appuis était déjà positionnés, Ganryu envoya sa jambe arrière vers l'avant dans le but d'effectuer un puissant front-kick en direction du plexus solaire de Nukao. Au vue de la corpulence de son adversaire, il valait mieux pour le jeune samurai aux cheveux d'argent d'éviter l'impact. Absorbé par l'adrénaline qui affluait dans ses veines des suites de sa récente blessure. Ganryu emboita le pas de son coup de pied et y ajouta un coup en entaille vertical partant de haut en bas d'un vif mouvement du bras droit, visant directement le front de son jeune compagnon. Il avait beau être un peu secoué, les festivité ne venaient que de commencer pour nos deux compères. C'est avec un large sourire, témoin de la joie qu'il avait à échanger les passes d'armes avec un vrais combattant que notre colosse attendait de voir comment Kunao réagirait à cette manoeuvre.

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    Fumiri Kunao
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    Crac.

    Sous le choc, je crus bien entendre un bruit désagréable dans mon torse... Le souffle coupé douloureusement, je reculais de quelques pas, aidé sans doute par la force brut de mon adversaire. Il m'avait bien eu, j'avais peu prévu l'encaissement de l'attaque comme si je tapais sur un rocher, et surtout la contre-attaque révélatrice d'une constitution très favorable. Le type était colossal et prenait très bien les coups, seule ma première feinte avait vraiment touché au but. Le bleu me fit un peu plaisir, mais de mon côté je peinais à reprendre une respiration calme et posée avec cette déferlante d'énergie cinétique et musculaire qui m'avait traversé comme si j'étais une planche en bois.

    - Putain... Encore un peu sonné, je pus apercevoir du coin de l'œil un bras se lever pour frapper : la verticalité jouait en faveur de Ganryu, vu que j'avais dû me plier en deux pour supporter le choc. Avec son attaque, c'était mon crâne ou mes épaules qui allaient déguster et je réussis à me détourner d'un pas sur le côté gauche pour ne pas subir une nouvelle attaque...

    Le vent dégagé par le mouvement de l'arme réussit quand même à m'atteindre, comme un souffle agressif. Au-delà de sa technique, c'était la puissance animale de mon adversaire que je ressentais dans sa lame de bois.

    "Ok, je fais quoi ?" Pas le temps de cogiter de trop, je devais repartir à l'attaque. Le premier échange de coup n'avait pas été en ma faveur, là où j'avais réussi à l'atteindre au bras, il avait dégommé le centre de mon corps et je sentais que ce soir j'allais bien dormir. Toussant légèrement, un peu honteux, je continuais à me déplacer latéralement pour jouer sur ma vitesse : Il n'avait pas eu le temps d'esquiver mon attaque, il était plutôt du genre à attendre et subir, et moi j'étais d'un genre différent... Des coups comme ça, je ne pouvais pas en subir trop. La douleur restait et je devais forcer sur mon corps pour continuer sur mon mouvement, sans temps mort.

    Il pouvait m'avoir à l'usure, si chacune de mes attaques recevait un contre supérieur, et c'était très embêtant. Sur le long terme, j'étais perdant, il fallait donc muscler mon jeu. Quelques pas sur ma gauche et je repartais à l'assaut : Si son taijutsu était brutal, je devais échapper à ses coups de pieds et à son autre main, libre. Mes coups pouvaient être déterminants si je frappais autre chose que le bras. Il me fallait donc viser la tête et ce fut la cible de ma première attaque, un estoc comme une abeille qui se défendait corps et âme. L'homme était plus grand que moi, et surtout plus balaise, et je devais jouer en vitesse et en agilité pour ne pas être dépassé.

    Repliant mon bras après la première piqure, j'armais une nouvelle attaque sur ma droite, donnant l'impression que j'allais raser de prés à l'épaule du belligérant, mais ce fut mon bras libre, accompagnant mon mouvement, qui vint s'abattre sur la partie supérieure de ma cible. Je n'étais pas un pro du taijutsu, mais je devais mobiliser toutes mes capacités, même médiocre, pour espérer l'emporter. La faiblesse du kenjutsu était que tout se reposait sur l'arme, alors que dans la pratique du corps-à-corps surprendre était une grande valeur...

    "Ok Kunao, va falloir innover un peu."

    Dur à croire qu'on était égal dans la hiérarchie du village, ce type pouvait sans doute briser un bras d'un coup de poing et ma cage thoracique en avait subi durement les conséquences. Je devais évoluer et me perfectionner, rien que cet assaut montrait mes faiblesses, mais aussi mes points forts.

    Une chose était sûre, je devais esquiver maintenant...

    Combat:
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    -Pfiou ! Pas mal du tout, Fumiri Nukao !

    Ganryu ne put s'empêcher de laisser cette phrase lui glisser entre les lèvres au son d'un léger chuchotement. Le colosse seizanite fut surpris par la résilience de son adversaire. Il se doutait bien qu'une vive douleur  parcourait actuellement le corps de son adversaire. Si il ne connaissait pas vraiment sa force, il avait déjà envoyé  plus d'un homme mordre la poussière pour moins que ça. Il avait senti sa jambe s'enfoncer violemment dans le haut du corps du jeune samurai. Qu'il soit encore en mesure d'esquiver le coup qui avait suivi ne manqua pas d'impressionner notre kensei. Nukao était tout juste adulte, ça se voyait à sa mine de poupon et la fraicheur de son teint ! Le voir encaisser une technique martiale parfaitement placée, puis en esquiver une autre dans la foulée, témoignait d'une extrême précocité. Surtout quand c'est Ganryu qui l'envoie. Faire mumuse est une chose, encaisser les coups en est une autre. Ce gars lui, il encaissait.

    Croiser un élément comme Nukao était bon signe pour le futur de seizan. Lui qui avait trouvé les soldats au nord plutôt môlassons, ce retour à l'académie était comme une piqure de rappel. Pour ne pas oublier que le village des Montagnes Bleues était bel et bien un vivier de talents ! En parlant de rappel, C'est Kunao qui rappela sa présence à Ganryu d'un coup d'estoc précis et puissant en direction de son visage ! Il voulut faire opposition avec son bras libre, comme pour attraper la pointe du sabre en bois avec sa grande main et ainsi l'immobiliser. Cependant, un pointe se fit sentir dans le haut de son  bras. Son hématome, en faisant pression sur son biceps, l'empêcha d'effectuer son geste à la vitesse escomptée. Il ne put que légèrement dévier la direction du coup d'estoc et le bout du sabre de Kunao vint enfoncer à la jonction de son trapèze droit et de la nuque.

    -Argh !

    Il n'avait pas eu le temps de contracter le muscle et cette fois ci la douleur était intense. Heureusement que notre kensei était bati comme une armoire à glace, son quoi il aurait surement fini au sol. Sa vision se troubla l'espace de quelques seconde alors qu'il vacillait de quelques pas. Il ne vit donc pas arriver le coup de point qu'il prit en plein menton, détournant le regard de son adversaire sous l'impact tandis qu'une gerbe de sang accompagnait le mouvement.
    Quelques secondes d'un trop de plein de confiance de la part de notre colosse seizanite, c'est tout ce qu'il avait fallu à Nukao pour reprendre l'avantage dans le combat. Ce jeune samurai allait lui rendre coups pour coups. C'est là que Ganryu comprit qu'il était temps d'arrêter avec cet espèce de ton supérieur qu'il affichait depuis le début du combat. Ce garçon avait beau être jeune, il se bâtait sérieusement et avec respect. Il était donc temps pour notre kensei d'envoyer la sauce à son tour.

    -Alors c'est comme ça... Très bien !

    Reprenant ses appuis après avoir reculée de cinq-six metres à la suite des deux précédentes attaques de Kunao. Ganryu arma son bras tenant son sabre à la manière d'un lanceur de boomerang, puis il le lança de toute ses forces vers son adversaire. Le lancé n'était pas très précis, même s'il allait dans la direction de Nukao, il n'aurait pas de mal à l'éviter ou dévier le projectile. Le but n'était pas de toucher sa cible avec. Non,  le bokken ne lui était plus utile qu'à une chose : attirer le regard et faire diversion.

    Notre colosse s'élança alors tout à coup d'un bon puissant en direction de Nukao, soulevant la poussière à ses pieds sous la puissance de l'impulsion.  Il était fléchis sur ses genoux, le buste bien parallèle au sol pour que son tacle soit le plusrasant et puissant possible. Si le jeune guerrier avait su garder son souffle à la suite de son précédent coup de pied, qu'en serait-il s'il venait à prendre ce tacle lancé à pleine puissance par notre kensei. En tout cas, une chose est sûr, la différence de vitesse entre les deux hommes était un problème pour le colosse. Immobiliser Kunao était donc une priorité pour Ganryu. S'il parvenait à le tacler au sol, enchainer sur un étranglement ne devrait pas lui poser de problème aux vues de la différence de poids qui les séparait.  Il valait mieux pour le jeune guerrier aux cheveux d'argents que cela n'arrive pas.

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    Fumiri Kunao
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    Le sujet devenait intéressant : Le colosse n'avait pas su correctement bloquer mon attaque, je ressentais une gène dans son bras et bien vite je pus me dire que mon premier coup n'avait pas complétement été inutile. Un léger sourire s'afficha, quelque peu contenue car Ganryu encaissait quand même vachement bien. Le poing toucha aussi au but et je crus, un temps, que la rencontre m'était favorable.

    Grossière erreur.

    Ma résilience n'avait que plus à cet homme qui se révéla jouer à tout autre jeu ensuite, reculant assez vite alors que je reprenais mon souffle encore un peu court après le coup violent, un peu surpris de la tactique employée vu que je le pensais plutôt content de la situation de corps-à-corps, je pus rapidement déceler le blocage du bras pour... Envoyer son arme ? Dans le kenjutsu, perdre son arme, c'était perdre ses solutions offensives, donc un épéiste évitait au maximum de se faire désarmer et encore moins de lancer le tout, mais mon adversaire avait le physique pour supporter cette perte en la contrebalançant avec son physique plutôt honnête.
    Là où je peinais pour le taijutsu, il devait correctement le maitriser... J'avais des lacunes, sûrement. L'attaque téléphoné ne m'atteint pas, mais mon pas sur le côté pour diminuer au maximum mes chances de chocs furent punis par une masse sombre qui déboula sur moi comme un rocher qui se détachait d'une falaise pour s'écraser en contrebas. Les bras encadrèrent mes hanches et je me sentis décoller... Petit apaisement, tout de même, cela n'était pas mon torse qui allait prendre, mais bien mon dos et cela ne se trompait pas. Je vins me fracasser contre le sol avec une force dédoublée par l'énergie cinétique de l'animal.

    - Aaah ! J'étais pas bien. Un cri trop peu digne de mon rang vint s'échapper alors que je devenais une poupée de chiffon dans les mains d'une chipie.

    Un filet de sang gicla de ma bouche, sans doute à cause du choc exercé sur mes os, tapant durement sur mes poumons. Un bref instant, quelques étincelles vinrent défiler devant mes paupières et mon cerveau eut quelques manques. L'attaque peu orthodoxe chez les sabreurs m'avait mis par-dessus dessous et mon corps devait prendre l'information comme un bateau dans le brouillard. Péniblement, donc. Seulement, la situation du sanglier qui tape sur une carriole n'était pas la finalité de l'attaque, c'était l'opportunité pour Ganryu d'attraper mon cou pour le maintenir et l'étouffer, ce qui était bien plus fâcheux au vu de mon esprit qui peinait à repartir après cet accident de parcours. "Et je devais esquiver..."

    Ricanant devant ma propre faiblesse et l'idiotie de la situation, le conduit aérien un peu embouché par une externalité dangereuse, je resserrais mon emprise sur la garde de mon bokken, puisqu'un épéiste ne peut pas se permettre de lâcher sa ligne de vie, et je profitais de la proximité presque intime avec le géant pour viser moi aussi sa gorge avec la pointe en bois de l'arme. J'étais bloqué, autant chercher le plus possible à me dégager en le frappant... Mais la force nécessaire pour ce type d'attaque n'était pas là.

    Avec une pointe en acier, Ganryu aurait été percé à la volée, mais le bois n'avait pas d'effet pénétrant et tout ce que je pouvais faire avec ma situation d'insecte écrasé, c'était de lui titiller la peau avec ma piqure trop légère pour être efficace. Alors, dans un deuxième temps, j'essayais d'oublier un peu mon historique de samouraï pour lui mettre des coups de poings. Il était plus lourd, il était plus fort, mais j'avais une excroissance de bois que je pouvais me sortir autrement que pour frapper. Réunissant mes dernières forces, manquant un peu d'oxygène à ce stade, j'attrapais la lame de bois des deux mains pour l'appliquer comme une entrave sur la gorge de l'animal, histoire d'au mieux le dégager de moi, ce qui était peine perdue, mais au pire de lui écraser la glotte pour lui faire comprendre que c'était assez peu courtois d'essayer de faire rentrer la pomme d'adam de l'autre. Cette couverture amené à l'improviste pouvait me permettre de dégager mes jambes pour prendre appui sur lui et m'échapper de cette chape de plomb, mais tout été bien complexe dans cette situation...

    Quand est-ce que ça avait dérapé pour que le combat finisse en pugilat à même le sol ? De l'extérieur, on devait avoir l'air un peu comique, à jouer dans la terre battue comme des chiffonniers. Cette pensée me fit marrer intérieurement, mais l'étranglement dont j'étais victime me rappelais à chaque tentative de respiration que j'étais quelque peu en suffocation. Seulement, une affirmation vint passer mes lèvres, comme une illumination devant les propos précédents de Ganryu :

    - Moi... C'est... Kunao...

    Pas Nukao. Enfin... Si cela continuait, j'allais être K.O.

    Combat:


    CEYLAN





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    Comme prévu, ne quittant pas des yeux le sabre qui virevoltait dans sa direction, Kunao évita le bokken d'un pas de coté gracieux. C'est alors que l'impact fut brutal. Tel un camion arrachant un jeune arbre sur passage, Ganryu traversa le garçon aux cheveux d'argent d'un puissant tacle. Il avait senti le corps du jeune homme se contracter sous la douleur, tandis que leur corps entremêlés s'enfonçaient dans la poussière du terrain enneigé. Alors que notre kensei roulait au sol en empoignant son cadet, il en profita pour mettre à exécution son plan en passant dans le dos de Kunao. Passant son bras droit autour de la nuque du jeune homme encore sonné par l'impact, il joignit alors fermement ses mains, refermant alors l'étaux formé par son bras autour du cou de son adversaire. Le piège s'était refermé, encore fallait-il en finir ! Afin de ne pas répéter l'erreur de l'avoir sous-estimé plus tôt, il mobilisa son chakra et renforça les muscles de ses bras à mesure qu'il resserrait son étreinte. Tandis que les épais bras de notre kensei écrasaient la nuque de Kunao tel un anaconda étouffant sa proie. Ganryu pouvait sentir que le sang était en train d'affluer au cerveau de son adversaire et que la fin approchait.

    - Tss t'as bien faillit m'avoir ! Dommage pour toi, il est l'heure de faire dodo !

    A peine avait-il finit sa phrase que la pointe du bokken de Kunao s'enfonça dans sa pommette. Notre guerrier n'en revenait pas. Il ne faisait pas semblant de serrer. Il était réellement en train de broyer le cou de Nukao de toute ces forces et pourtant, le gamin tenait bon. Il se refusait à perdre connaissance. Le coup de bokken avait été douloureux mais notre guerrier tenait bon. Les coup de bâtons commencèrent à s'effacer aux profits de coups de poings. Ils étaient faibles, signalant que l'air se raréfiait. Sentant sa victoire arriver, notre guerrier redoubla d'efforts dans son étreinte en chuchotant :

    -Oï je te dis de dormir....

    C'est alors qu'un ultime coup de lame de bois vint écraser la glotte de Ganryu. Ses yeux s'écarquillèrent sous la stupeur. Il ne parvenait pas à croire ce qui venait de se passer. Le jeune seizanite avait visiblement réuni ses dernières forces pour porter un dernier coup. La technique manquait de puissance, mais elle comblait ce manque de force par une bonne précision. Kunao avait visé en plein dans la pomme d'Adam de notre Kensei. Si le jeune continuait ses frappes ça allait laisser des traces. Le problème  c'est qu'il aurait du perdre connaissance depuis un moment. Qui sait combien de coups comme ça il était encore capable de donner ? Il n'allait pas briser la nuque d'un de ses camarades alors qu'on le rappelait à Seizan pour comportement violent... C'est alors que notre héros relâcha soudainement son étreinte. Déviant le bout du sabre de sabre de sa carotide, il tapota sur l'épaule de son jeune opposant et dis d'une voix éraillée:

    -Yo.... J'abandonne. T'as gagné .

    Se redressant péniblement sur ses deux jambes, le corps encore engourdi par l'affrontement, Ganryu tendit alors la main en direction du jeune homme l'aider à se relever.

    -Franchement j'ai pas envie de continuer à prendre des coups comme celui là... Je tiens à ma voix.

    Notre colosse se dirigea alors vers un banc où se trouvait une petite gourde. Il en but quelques gorgées histoire de dérider sa gorge souffrante. Il posa alors les yeux sur jeune homme qui se remettait de ses émotions. Il ne payait pas de mine, mais malgré son jeune âge, il ne faisait pas de doute pour Ganryu que Kunao était déjà un soldat plus que complet. L'académie militaire de Seizan cachait encore quelques joyaux en son sein. Alors qu'il jaugeait le jeune samurai, c'est sur un ton calme et posé qu'il lui demanda :

    - Tu m'as dit t'appeler Fumiri Nukao ? Je n'ai jamais entendu parler du nom Fumiri ... C'est un clan de Seizan ? En tout cas tu t'es bien battu. Dis moi, quel âge as-tu si ce n'est pas indiscret ?

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    Enfin libéré de la nasse de fer qui me bloquait le corps et la glotte, je me jetais sur le côté pour respirer de nouveau... Une redécouverte fabuleuse, alors que mes poumons me hurlaient de ne jamais refaire un tel coup. Le géant m'avait lâché d'un coup, prétextant qu'il tenait à sa voix. "Mon cul, il aurait pu me tuer." Un peu effrayé, je gardais le visage vers le sol. C'était plus sécurisé. Mes piqures de moustiques n'avaient surement pas fait un tel effet à cette statue en marbre... Il avait gagné, c'était clair et net.
    Expulsant de la terre battue avec mes expirations rapides, je reprenais un peu mes esprits : j'avais vu la lumière, un court instant, et on ne sortait pas indemne de ce genre d'expérience. En tout cas, j'étais pas sûr du tout de pouvoir me relever tout de suite.

    Une main arriva dans mon champ de vision. Craintif, je levais les yeux pour apercevoir un bras musculeux et l'épaule qui allait avec : Après le combat, c'était le geste du camarade qui était de mise. Un peu relaxé par la chose, j'attrapais le crochet puissant pour revenir sur mes jambes, quand même un peu flageolantes.

    - C'était... intense. Si pendant le combat, j'étais confiant, hors de l'expérience martiale, j'étais un peu plus mesuré. Peut-être aussi que la lutte à même le sol avec option étranglement m'avait calmé passablement. Raclant ma gorge douloureuse, je cherchais à reprendre une contenance alors qu'il fallait bien imaginer que quelques secondes avant j'étais tout rouge à envoyer un bout de bois dans la gorge du type qui me tendait la main. Je m'attendais pas au plaquage, je dois l'avouer. Ricanant péniblement, je me palpais la trachée comme si je vérifiais qu'elle existait encore.

    Le bonhomme partit boire un coup et cette nonchalance me fit un peu mal, de mon côté, je ne pouvais pas encore apparaitre comme intouchable, mais je prenais note... C'était charismatique, pour sûr. Prenant quelques gorgées, il me regarda un instant et je soutenais son regard, encore un peu plié. Bientôt, il me demande de confirmer mon nom et je ne pus que lui répondre la stricte vérité :

    - Oui, Fumiri Kunao... C'est pas un grand clan, à la vérité mon père n'avait qu'un frère ainé qui est mort avant lui, en mission. Je dois être le seul représentant masculin encore vivant, à l'exception de quelques cousins, mais qui sont dans l'activité artisanale : Des katanas, des lances, ... Mon père était samouraï. Peut-être que vous le connaissiez ? Hachi, il est mort il y a treize ans. Avec du recul, vu l'âge de l'homme en face de moi, c'était peu probable, à part si c'était un genin qu'avait dirigé mon géniteur... Enfin... Sinon, ma mère, Chiharu, également samouraï et chuunin. Toujours vivante. Il fallait le notifier, même si cela me faisait mal de différencier mes parents sur la donnée de qui était en vie ou non.

    La blessure était encore suintante, en fait... Moins on regardait, plus on l'oubliait.

    - Bref, un clan mineur... C'est parfaitement normal de ne pas en avoir entendu parler ! Un sourire rassurant, comme si cette information devait être désamorcée dans son malaise.

    Devant le compliment sur la qualité de mes techniques, je ne pus que grommeler un "merci" timide, je n'avais pas eu l'impression de m'être affiché glorieusement. Quelques assauts et une situation fâcheuse en fin de duel, ce n'était pas ce que j'appelais "bien me battre". Soutenant son questionnaire, il me demanda mon âge et je bombais un peu le torse en annonçant la nouvelle :

    - J'ai dix-huit ans ! Bien vite, je voulus afficher un peu plus mon bilan de carrière : chuunin a quinze ans, mais c'était se vanter et un vrai samouraï ne pouvait se permettre un tel égo. Alors je gardais le menton haut, sans toutefois parler plus.

    Et c'était un peu ridicule.

    Alors, pour paraitre moins cloche, je ramassais mon bokken laissé par terre pour le remettre sur le râtelier où Ganryu l'avait récupéré. Le pauvre morceau de bois sculpté venait de vivre une belle aventure et sans doute que le prochain combattant qui allait l'empoigner allait repérer quelques fissures dans la structure. Les quelques coups que j'avais faits avec n'avaient pas été produit à moitié !

    - D'ailleurs, qu'est-ce qui vous amène à attendre votre entrevue avec le Kage ? Une affaire importante avec votre retour ? Je me souvenais d'une mention de quelques crevards dans le nord, mais je n'avais pas plus épilogué. Le défi avait occupé une grande part de notre premier... contact. A bien y réfléchir, je ne connais pas non plus votre clan... D'ailleurs, je me souviens pas que vous me l'ayez révélé. L'un des clans majeurs de Seizan était celui des Tenma, peut-être que le bonhomme était de ceux-là ?


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    Tadakatsu Ganryu
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    -Non ces prénoms ne me disent rien, désolé... Mais je demanderais à mon maitre si il les as connu. Ils sont surement de sa génération. Peut être as-tu entendu parler de lui ? C'est un vieux jonin samurai qui s'appelle Mishima Shoto.  

    Si le père de Kunao était mort il y'a treize ans, il y avait de chances pour que lui et Ganryu se soient croisés. A l'époque il n'était dans l'armée que depuis deux ans et l'essentiel des missions qu'on lui confiait. Quand à sa mère, il ne l'avait pas croisé durant ses années de service. Alors que le jeune samurai  finissait de lui exposer l'histoire de son clan, notre colosse écarquilla les yeux quand il l'informa de son âge :

    -18 ans ?! Ahahaha ! Et béh...

    Ganryu s'esclaffa d'une voix rauque tandis qu'un sourire sincère se dessinait sur le visage du jônin de Seizan. Il s'assit alors sur le banc puis jeta un bref regard au jeune homme qui vacillait encore légèrement, des suites de sa récente asphyxie. Ce n'était qu'un gamin, à peine en âge de commander un saké à l'auberge. Pourtant, ce "gamin" avait failli lui faire mordre la poussière grâce à sa vitesse et sa technique.
    Il était donc facile de comprendre pourquoi les deux hommes partageaient le même grade malgré leur différence d'âge. Si les deux combattants avaient utilisé de vraies armes durant leur affrontement, l'issue finale du combat aurait surement été différente. Notre kensei était bien conscient que le combat au bokken, lui avait permis d'user de son taijutsu pour prendre l'avantage. Ce contexte d'entrainement n'avait rien à voir avec la réalité d'un champs de bataille. S'il s'étaient croisés dans le but de se défier au sabre, l'excès de confiance dont avait fait preuve notre héros durant le combat lui aurait surement couté très chère !
    Tandis qu'il observait le jeune soldat ranger son sabre d'entrainement sur le présentoir, notre kensei se leva pour marcher vers son interlocuteur. Il lui tendit alors sa petite gourde. D'une voix posée et sur un ton amicale il confia au jeune homme :

    -Tu sais, si on s'était affronté dans un combat à la première coupure, je pense sincèrement que je n'aurais eu aucunes chances. Tu es doué, je le pense vraiment !

    Laissant sa gourde dans les mains de son jeune camarade, il posa alors les mains sur les hanches. Son visage était détendu et l'on pouvait y observer un air légèrement débonnaire. C'était très rare pour Ganryu qu'il se laisse aller à sourire et prendre du plaisir. La présence du jeune homme lui était rafraichissante. Il avait passé un bon moment. L'espace de ce bref instant, il en avait oublié sa colère et son désir de vengeance. Sur une voix toujours des plus amicales, et tapant de son immense main dans le dos du pauvre Kunao, il s'exclama :

    -Crois moi ! Avec toi, le clan Fumiri n'a pas besoin d'un million de représentants pour laisser sa trace dans l'histoire du village !

    Reprenant un air légèrement plus sérieux, il commença a se gratter le menton. Levant les yeux vers le ciel voilé de nuages, le son de voix était sincère et franc :

    -Tu sais, ta technique est déjà meilleure que la mienne et tu te déplaces très bien. Si je peux me permettre de t'apporter un léger conseil ? Tu manques juste un peu de vice dans ton approche du  combat selon moi.

    Il marqua alors un temps d'arrêt. Il réfléchissait à trouver le meilleur conseil possible. Kunao était doué, mais il était encore un peu vert. S'il avait le niveau technique pour accomplir n'importe quelle mission de rang C voir B, le manque d'expérience et la jeunesse pouvait se révéler fatals en mission. C'est donc après quelques secondes de silence révéla à son jeune ami le fruit de sa réflexion:

    -Je veux dire, tes feintes sont bonnes, excellentes mêmes ! Ta technique n'a pas vraiment de défauts. Cependant en contexte de guerre, tu ne dois jamais perdre de vue l'idée que ton adversaire sera prêt à tout pour t'éliminer. Comme t'es chunnin, je sais que j'ai pas grand chose à t'apprendre. Mais hélas, je crois que c'est la différence en année d'expériences qui a parlée sans vouloir me vanter. C'est pour ça que je me permets de te dire tout ça.  Je crois que si tu n'as pas vu mon tacle arriver, c'est parce que tu es resté fidèle à ton art et au code du bushido.  Ca peut paraitre idiot dit comme ça, et ça n'a pas l'air grave en apparence... Mais je crois que ça m'a laissé l'opportunité de te surprendre. Si je devais essayer de travailler quelque chose si j'étais toi, ça serait peut être cet aspect là.

    Ganryu espérait de tout son cœur que son interlocuteur ne le prendrait pas mal. Il souhaitait sincèrement apporter quelque chose d'utile à Kunao. Il avait déjà toute confiance dans les capacités du jeune samurai aux cheveux argentés. Il n'avait pas d'autre intention que celle de lui prodiguer le meilleur conseil possible. C'est pour cela qu'il ajouta d'une voix légèrement gênée et emprunte de nostalgie :

    -Je veux pas paraitre vexant ! Et puis en vrais c'est qu'un détail hein ! Le combat était si serré, je veux pas que tu penses que je me crois supérieur ou un truc dans le genre.  C'est juste que je suis dans l'armée depuis que j'ai quinze ans... J'ai vu beaucoup d'amis mourir. Ils étaient pourtant tous très forts. Beaucoup d'entre eux étaient plus doués que moi, pourtant il ne reste déjà plus que quelques soldats de ma génération encore en vie. Je veux juste que ta carrière soit la plus longue possible. Seizan aura besoin de gens comme toi.
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    - Mishima Shoto ? Fouillant dans ma mémoire, je cherchais la référence... J'avais pu croiser durant ma formation pas mal de samouraï, jusqu'à mes cinq ans, c'était mon père qui s'était occupé de moi, puis ma mère et enfin la caserne qui m'avait regroupée avec d'autres enfants pour une éducation collective. Rien ne me venait à l'esprit. Non, mais il y a suffisamment de samouraï dans le village pour pouvoir largement ne pas en croiser la moitié. Le colosse s'esclaffa ensuite quand je révélais mon âge, ce qui me fit sourciller un peu. J'étais jeune, mais ce n'était pas ma faute. Ouais, haha, dix-huit ans. Vachement pas amusé, je profitais de l'hilarité du monsieur pour me mettre accroupis pour respirer un coup. Le combat m'avait laissé de petites séquelles sur le torse et ma gorge me brûlait assez...

    Dur dur d'être un guerrier.

    Après avoir rangé mon arme, d'un pas long et las, Ganryu me tendit sa gourde d'un geste paternel, ce qui arrangea un peu la frustration de sa moquerie. Je l'acceptais gentiment, goutant l'eau fraiche en l'écoutant me faire des compliments... Et une lourde main amena l'eau dans ma gorge à ressortir, trempant mon menton discrètement. Je l'essuyais rapidement pour ne pas paraitre idiot, avant de répondre :

    - L'histoire du village compte pas mal de grands guerriers, je ne pense pas leur arriver à la cheville ! Une humilité peu feinte, je connaissais mes capacités, mais je ne pouvais pas dire que j'étais un héros des temps modernes.  Pour affirmer cela, il critiqua un peu mon jeu : Des compliments, oui, mais un avis sur des changements à apporter. Pas assez de vice ? Il touchait un truc, je ne m'attendais pas à son tacle, mais parce que j'avais mal analysé la proposition. Dans ma tête, c'était uniquement un duel de kenjutsu, je n'avais jamais pensé à un passage à terre comme cela... Il est vrai, il est vrai. Je ne m'attendais pas à une telle attaque, en combat réel j'aurais sans doute pris bien cher. J'ai pas mal affronté des bandits et les coups fourrés sont légion, vous savez...

    Pas besoin de vraiment justifier la chose, si j'avais survécu depuis mes treize ans, c'était en n'étant pas si bloqué par mon code... Reprenant une gorgée d'eau, je me remettais bien droit sur mes jambes pour un peu ouvrir la question et ne pas rester sur une moue capricieuse. J'allais survivre, et puis de toute façon même en se battant bien, la maladie pouvait très bien me terrasser sans blessure apparente... "Alors pourquoi ?"

    - Mais merci pour le conseil, je me le rappellerais. Il est toujours bon d'avoir un avis extérieur.  Toussant pour évacuer le peu de douleur qu'il restait encore, je partis m'asseoir. Hmm hmm... Du coup, qu'est-ce qui vous amène à attendre votre entrevue avec le Kage ? Pour le reste, je prenais le temps... Le monsieur préférait me faire des ouvertures plutôt que de se découvrir lui-même. Une bouteille à la mer s'il ne voulait pas me parler de lui.


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    Le jeune guerrier seizanite semblait avoir un peu de mal à encaisser l'issue du combat. Ganryu ne pouvait s'empêcher de se revoir à un plus jeune âge. Lui aussi s'entrainait avec fougue et passion comme le jeune Nukao quand il avait le même âge. Certes il n'était pas aussi doué à l'époque que son adversaire du jour, mais il partageait la même aversion pour la défaite.
    Décidemment, de plus en plus d'aspects de la personnalité du jeune samurai aux cheveux d'argents l'intriguaient. Tandis que son jeune camarade reprenait son souffle en lui répondant avec humilité, notre kensei  répondit au jeune homme avec une voix un peu plus sérieuse que le ton léger qu'il avait pris juste avant:

    -Crois moi, il n'est pas tout le temps question de talent. Tu peux penser ne pas leur arriver à la cheville. Mais crois moi... Si tu leur survit en mission... ça voudra dire que tu es meilleur qu'eux. Et ce, peu importe leur talent et leur réputation.

    Il marqua alors un léger silence, se rappelant l'histoire de l'escouade Mishima dont il avait fait partie. Durant les treize années passées sous les ordres de Shoto, Ganryu avait vu certains de ses compagnons d'escouade mourir. Pourtant, ces jeunes gens pleins de promesses disposaient de talents innés que ne possédait pas notre héros.
    Il faut dire que le rôle de l'escouade Mishima était de tenir la première ligne ou de réaliser des missions de diversion, servant la plupart d'appas. De tels responsabilité impliquaient un niveau de risque très élevé. Si le bilan de leur carrière commune affichait un pourcentage de réussite en mission parfait, ce n'était parfois dû qu'au prix de lourdes pertes. Lui même qui arrivait à peine dans la trentaine, il avait le corps recouvert de nombreuses blessures, dont plusieurs lui auraient été fatales s'il n'avait reçu des soins d'urgence.  Il ne souhaitait pas vraiment s'étendre sur le sujet. Il éprouvait de l'empathie pour son jeune interlocuteur, il voulait juste garder pour lui le secret des séquelles laissées par sa vie passée.
    C'est alors que Kunao sortit notre héros de ses divagations avec sa question. Le ton du colosse de Seizan changea encore. Sa voix était maintenant pleine de malice et d'humour. Un sourire se dessina sur son visage en même temps qu'il répondait :

    -Ahahah je suis venu tenir la jambe du vieux le temps de ma permission ! Ca fait deux ans que j'essaie de le convaincre de me nommer jonin ...Crois moi quand je te le dis, c'est pour bientôt ! Je ne partirais pas tant qu'il n'aura pas validé ma promotion.

    Si son ton était enjoué en apparence, les motivations qui se cachaient derrière ce désir de promotion étaient bien évidemment beaucoup plus sombres. Car derrière cet air blagueur qui se dessinait dans son attitude, se cachait une puissante colère. Un appétit meurtrier né du grondement constant que sa rage pour le culte de Jashin faisait bouillir dans le tréfond de ses entrailles. Il fallait que le vieux Udezuku accède à sa requête ! Tout ce qu'il désirait, c'était les libertés qui accompagnaient le poste. Car chaque minutes passées au Nord sous les ordres de Shoto n'étaient que du temps de perdu dans sa chasse au cultiste. Toujours sur le même ton, il demanda alors à son camarade soldat :

    - Et toi sinon ? Ca ne n'intéresserait pas une petite promotion ? Certes t'es un peu jeune pour être jonin. Mais pour avoir croisé pas mal de ces gars sur le terrain, ce ne sont bien souvent que des branques qui ont obtenue leur grade de capitaine grâce à l'influence de leur clan ! Alors que toi, à première vue, t'as ce qu'il faut pour bien diriger des soldats au combat.

    Les mots de notre kensei avaient beau se révéler durs, beaucoup des soldats issus des grands clans du Pays des Montagnes Géantes s'étaient révélés être des poids morts en mission. Ses propos n'était pas seulement gratuits, ils invitaient son camarade à se méfier de ce genre d'individus dans ses futures batailles. De plus, il pensait sincèrement que le jeune homme était investi du sens des responsabilités nécessaire pour cette tâche.
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    - Leur survivre ?

    Je n'étais pas de ces hommes qui cherchaient inlassablement le conflit et le combat, la mort de mon père hors d'un combat glorieux m'avait vacciné de la recherche hargneuse de la postérité ou de la force, quel quelle soit. La puissance n'amenait pas une vie meilleure ou une plus longue... peut-être plus agitée, sans plus. La seule concession que je faisais avec cette pensée, c'était la technique : Maitriser ses gestes, son corps, son esprit, c'était tout ce que je recherchais. Qu'importe si cela me permettait de tuer un homme, un Yokai, ou personne...

    - J'espère bien survivre, oui. La force permet de survivre, en partie. Il y a des choses dont on ne peut pas échapper. "Enfin, mon métier demande quand même que je puisse me défendre. " et cela m'arrangeait hypocritement de ne pas souffrir face à un adversaire grâce à ma vitesse ou mes coups bien placés. Pour autant, je ne m'étais pas intéressé au ninjutsu, qui me paraissait un peu être de la magie pour être de la magie. Sans vrai travail technique, mais je pouvais me tromper... Vous savez, mon père est mort d'une maladie, il était fort. Je ne sais pas si la valeur d'un homme se juge par sa capacité de rester en vie, ou bien par sa capacité à battre ses ennemies.

    À ma question, le ton de mon interlocuteur changea : Il voulait forcer, par le temps passer à lui tenir la jambe, le seizankage de le nommer juunin... C'était une idée. Le grade confié aux ninjas d'expérience ayant des capacités remarquables et capables de devenir des capitaines militaires. Ils étaient souvent envoyés en missions de rang A, et les juunin les plus dignes de confiance pouvaient être envoyés en missions à risque maximum.
    Il n'était pas rare qu'un Juunin soit envoyé en mission seul. Je n'avais pas eu cette occasion... Mes aventures étaient toujours accompagnées et la confiance du village pour moi n'avait pas encore atteint ce stade-là, mais peut-être que Ganryu oui !

    - C'est une grande marque de noblesse et vos compétences démontrent que vous le méritez, au moins militairement. Si vous briguez ce poste, c'est que vous avez dû réaliser bien des exploits ! Pour autant, quelque chose me gênait dans la chose : Vous ne me semblez pas être un homme qui recherche la reconnaissance, pourquoi donc tenez-vous tant à devenir un capitaine ? En retour, il me demanda si j'étais moi-même envieux d'une place dans la hiérarchie supérieure. Ce à quoi je ricanais un moment avant de répondre : Non, franchement non. J'ai déjà eu à m'acclimater à mon rôle de chuunin, quand j'avais quinze ans, alors juunin si jeune... Je suis très bien là où je suis, je ne vais pas demander une quelconque place ! Ils seraient tentés de me la donner ! Rigolant sincèrement, je reprenais peu à peu mes capacités respiratoires normales. Pour le coup, je n'ai jamais eu à diriger une équipe dans des opérations vraiment dangereuse... On me protège encore et les quelques aventures que j'ai eues, c'était avec d'autres chuunins ou dirigeait par un chef, du grade que vous voulez !

    À ma nomination, j'avais paniqué et j'avais fini dans la boutique de Honoka dont les paroles m'avait marqué et que je portais depuis : "remue-toi le cul et fais en sorte d'en être digne."
    Bon, elle n'était pas des plus attachés à la forme, mais le fond était là. j'arrivais à peine à me sentir, après des années, à ma place en tant que chuunin, alors devenir juunin...


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    Il n’y a pas à dire, notre guerrier se sentait pour le moins un peu con quand le jeune homme lui avoua que son père était mort de maladie. Lui qui venait de tenir toute une tirade sur la survie avant tout, il se trouvait à court de réponse face au fatalisme qui enveloppait le tragique destin du patriarche de la famille Fumiri. C’est d’une voix sincère, accompagné d’un léger geste de prosternation du haut du corps qu’il prononça ses mots :

    -Je suis désolé pour ton père. Mes paroles ont du te paraître offensantes.

    Se redressant, il fut soulagé de voir que le jeune homme semblait prendre le cours de sa vie avec philosophie. Son visage n’avait pas perdu sa douceur, et les propos du jeune chuunin aux cheveux d’argents témoignaient d’une grande humilité. Un peu trop d’ailleurs ! C’est pour ça que Ganryu lui répondit sur le ton de la plaisanterie :

    -Ahah des exploits je sais pas ! Mais des missions réussies c’est sur qu’on en a effectuées quelques unes. Et le vieux m’en doit une de toute façon !

    Évidemment, les raison qui motivaient notre kensei derrière son désir de promotion ne manquèrent pas d’intriguer son jeune interlocuteur. Après tout Kunao avait bien cerné le colosse seizanite. Il n’était en effet pas du genre à chercher la gloire ou les honneurs qui accompagnent le grade de jonin. Bien loin de toute trivialité, c’était un nouveau degré de liberté que convoitait Ganryu. En devant capitaine, il pensait pouvoir être en mesure d’avoir plus de libertés et plus d’accès d’archives pour mener à bien son enquête. Cependant il ne pouvait pas aussi aisément se confier sur ses sombres intentions. Il lui était difficile de parler du meurtre d’Ina et de la Nuit Sanglante. Refoulant sa rage derrière un sourire presque sadique, il répondit à son camarade :

    -Pourquoi j’ai besoin de cette promotion ? Disons que ça fait dix ans que je suis détaché sous les ordres de mon commandant au Nord à combattre des pirates et des mercenaires, et faut dire que j’en ai un peu marre de manger du poisson… Je crois qu’il est temps pour moi de me lancer dans la chasse au gros gibier.

    Cette réponse n’en disait que très peu. Mais bon déjà qu’il devait convaincre ses supérieurs du village des Montagnes Bleues d’accéder à sa demande de promotion... S’il commençait à faire courir le bruit qu’il cherchait juste à pouvoir partir à la chasse au jashiniste comme bon lui semble, ça allait compliquer les choses. C’est pourquoi, s’il voulait rester libre d’opérer, il se devait de garder bonne réputation auprès de ses camarades soldats. D’autant qu’à ce moment là, notre kensei ne se doutait pas encore que sa montée en grade tant souhaitée, ne se ferait qu’au prix de la création d’une future escouade, mais ça c’était une autre histoire héhé.

    Tandis qu’il écoutait le jeune homme lui confier qu’il ne se sentait pas encore prêt, Ganryu fut surpris par l’intelligence et l’humilité dont il continuait de faire preuve. C’était une qualité indéniable pour un soldat d’être en capacité d’identifier ses faiblesses. Quand on se lance sur le champs de bataille en ayant conscience de ce que l’on peut faire et de ce qui est en dehors de nos capacités, c’est là où l’on sait comment se rendre réellement utile. Aujourd’hui Ganryu n’agissait plus que comme un électron libre sur le terrain. S’il avait perdu toute considération pour le travail d’équipes depuis qu’il était obsédé par sa vengeance. C’est pourtant sa capacité à protéger ses camarades et ses qualités de de leader né qui l’avaient conduit par le passé à se construire une bonne réputation.

    Kunao finissait son discours quand tout à coup, une voix se fit entendre depuis l’une des fenêtres qui ornaient le bâtiment de la caserne. Le son de cette voix était rauque et d’une puissance impressionnante. Quand on en cherchait l’origine, c’est là que notre regard tombait sur un visage bien connu de tous les habitant du village de Seizan no Sato. Udezuku Heizen lui même, le Seizan Kage du village, était en train de beugler en direction de nos deux compère. Une mine énervée, témoignant de l’impatience du vieil homme,  accompagnait ses tribulations :

    -Hey, Tadakatsu ! J’espère que t’as une bonne raison pour m’avoir forcé à te trouver de la place dans mes entretiens ! Ramène tes fesses tout de suite avant que je m’énerve gringalet ! Et arrête de bizuter ce pauvre Kunao. Des comme toi il en vaut cent !

    -Raahhhh ça va ! J’arrive seizan kage samaaaaa !

    Notre kensei avait volontairement fait traîner le son de la fin de sa phrase, en léger signe de provocation. Il savait qu’Udezuku san avait horreur de ça. C’est alors qu’il tourna son regard en direction de Kunao. Puis sur un ton des plus amicales, il posa sa main sur l’épaule du jeune homme tout en ajoutant :

    -Et bien merci pour ce petit échauffement ! Ca m’a bien mit en jambes pour subir les foudres du vioc. Tu l’as entendu, il est pas content héhé... C’était un plaisir de faire ta rencontre Kunao. J’espère que nos routes se recroiseront à l’avenir. Prends soin de toi.

    Une fois ses adieux échangés, notre kensei retourna se saisir de ses affaires qui étaient restés sur le banc à l’entrée des terrains. Harnachant fermement son immense épée dans son dos, il envoya un dernier geste de la main à Kuano en guise d’au-revoir. Le géant seizanite commença alors à monter les marches qui menaient au somment du Mont Atlas.
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