# FB - Réparation Urgente [PV Kaname Honoka] Sam 21 Mai - 17:18
Réparation Urgente
Ma mission venait de se terminer. Ce transport avait été une horreur. On avait combattu sans relâche pendant un long moment. Des bandits, c’est ce que disait l’ordre de mission, mais à ce niveau, ça ressemblait plus à une armée de mercenaires. Plusieurs jours de batailles presque ininterrompues. Ils nous avaient attaqués dans les montagnes à l’approche de Kuma. Heureusement le combat avait certes été rude, mais notre troupe avait lui aussi fait un paquet de dégâts. J’avais réussi à vaincre le chef de cette troupe, ce qui les avait finalement fait fuir. Mais j’avais brisé la lame de mon arme dans l’affrontement. Heureusement ce n’était pas Yamato, j’avais choisi de prendre un autre katana. Mais j’en aurais sans doute besoin pour le retour, il me fallait donc le refaire, je ne voulais pas en acheter un autre.
Nous étions proches de Seizan. J’avais donc décidé de m’y rendre pour y trouver un forgeron digne de ce nom. J’avais retiré toute trace évidente de mon appartenance à Jujou. Je ne voulais pas créer de tension ou de risque de me faire refuser l’entrée du village. Je décidai aussi d’y aller seul, mais l’un de mes jeunes Genins voulut à tout prix m’accompagner. Je décidai de l’emmener après un long moment d’hésitation. Il laissa aussi tous les signes d’appartenance au village de la cime des arbres. Ce serait plus simple. Il reçut aussi l’ordre de rester à mes côtés tout du long.
Une fois entré, je demandai où je pouvais trouver un forgeron susceptible de m’aider à réparer mon sabre. La grande majorité des villageois m’indiquèrent d’aller voir Kaname Honoka. La meilleure selon certains. Je suivis donc la route qu’on m’avait indiquée pour trouver cette échoppe. J’espérais qu’on pourrait m’aider, je tenais malgré tout à cette arme.
J’arrivais à la meilleure forgeronne du village. J’étais étonnée d’apprendre qu’il s’agissait d’une forgeronne. En général, dans ce métier on y croisait des hommes. Mais j’étais malgré tout content de trouver quelqu’un susceptible de m’aider. En arrivant dans la boutique, j’entrai, saluant la femme présente à l’intérieur.
"Bonjour Madame. Je viens à vous pour faire réparer ma lame."
Je posai mon arme sur le comptoir. Espérant qu’elle pourrait faire quelque chose pour moi.
Nous étions proches de Seizan. J’avais donc décidé de m’y rendre pour y trouver un forgeron digne de ce nom. J’avais retiré toute trace évidente de mon appartenance à Jujou. Je ne voulais pas créer de tension ou de risque de me faire refuser l’entrée du village. Je décidai aussi d’y aller seul, mais l’un de mes jeunes Genins voulut à tout prix m’accompagner. Je décidai de l’emmener après un long moment d’hésitation. Il laissa aussi tous les signes d’appartenance au village de la cime des arbres. Ce serait plus simple. Il reçut aussi l’ordre de rester à mes côtés tout du long.
Une fois entré, je demandai où je pouvais trouver un forgeron susceptible de m’aider à réparer mon sabre. La grande majorité des villageois m’indiquèrent d’aller voir Kaname Honoka. La meilleure selon certains. Je suivis donc la route qu’on m’avait indiquée pour trouver cette échoppe. J’espérais qu’on pourrait m’aider, je tenais malgré tout à cette arme.
J’arrivais à la meilleure forgeronne du village. J’étais étonnée d’apprendre qu’il s’agissait d’une forgeronne. En général, dans ce métier on y croisait des hommes. Mais j’étais malgré tout content de trouver quelqu’un susceptible de m’aider. En arrivant dans la boutique, j’entrai, saluant la femme présente à l’intérieur.
"Bonjour Madame. Je viens à vous pour faire réparer ma lame."
Je posai mon arme sur le comptoir. Espérant qu’elle pourrait faire quelque chose pour moi.
by Didi Farl pour Never-Utopia
# Re: FB - Réparation Urgente [PV Kaname Honoka] Ven 27 Mai - 16:05
Jump in the fire
Flashback - An 800
Le martèlement du métal, inlassable musique, me berçait déjà depuis un bon bout de temps. La sueur et la raideur dans mes muscles que je sollicitais à outrance depuis des mois étaient mon pain du quotidien. Je fuyais. Je fuyais mon travail, mon devoir de samuraï en trouvant toujours des excuses pour éviter au maximum de m'impliquer dans de nouvelles missions. C'était facile puisque j'étais aussi forgeronne. J'avais toujours une bonne raison de me défiler en rappelant que je bossais pour mes camarades. Bien entendu, ça ne pouvait pas marcher à chaque fois. Des artisans, il y en avait à la pelle à Seizan. Cependant, je faisais en sorte de n'accepter que des petits boulots sans grande importance et qui ne m'éloignait que peu du village. Je n'acceptais toujours pas. Je n'acceptais pas la faute qui était la mienne, au point que parfois je me surprenais à maudire cette femme. Pourtant, c'était elle qui y avait perdu la vie, c'était elle que j'avais fauché. Innocente, mais tellement stupide. Pourquoi avait-il fallu qu'elle se jeta sous ma lame pour protéger un mari qui ne le méritait pas ? Manobu était un chien qui avait fui sans se retourner, sans une once de regret pour son épouse qui l'avait protégé. Une parfaite petite idiote qui n'était qu'une plante et un ventre pour celui qui aurait dû mourir en premier lieu. Mais moi ? Moi je n'étais pas parvenue à l'éviter, je n'étais pas parvenue à anticiper, et par son geste, elle, l'innocente civile avait péri sous l'épée d'un samuraï. Même un an après, je revoyais encore son regard, ses yeux étrangement désolés. Désolée pour quoi ? Pour elle ? Pour lui ? Pour moi ? J'étais en colère. Sa stupidité avait souillé mes intentions que je pensais encore possiblement nobles et me renvoyait dans le même temps à la faiblesse qui était la mienne. Si j'avais été plus forte, moins téméraire, aurais-je pu changer quelque chose ?
Je préférais lâchement noyer cette question sous un monticule de travail, parce que je ne voulais plus penser à ses yeux, je ne souhaitais plus penser aux larmes de celui que j'avais deviné être son frère. Car si l'époux avait fui - et péri - le frère lui était venu à son aide. Tout aurait pu se finir là. Mais non. Elle n'avait pas qu'un mari, elle avait une famille. Si le shogun ne l'avait pas interdit, sans nul doute que je me serais fait harakiri comme le voulait la tradition, même si je n'étais pas certaine que cela eut rattrapé quoique se soit. Il me fallait simplement vivre avec ma culpabilité.
En attendant, je me condamnais aux travaux forcés dans ma forge. J'acceptais toutes les demandes au point que je ne m'accordais que très peu de repos. Est-ce que j'étais stupide ? Peut-être. Fallait pas s'attendre à de la grande maturité de ma part, quand bien même j'avais déjà vingt-quatre ans. Je gérais mes problèmes dans la douleur comme pour l'exorciser, ça me semblait un châtiment convenable. Il ne serait pas éternel cependant, il me fallait juste... du temps.
Ce jour-là, je me tenais dans ma boutique. Avec tout le boulot que j'avais cumulé, il me fallait aussi faire les comptes pour m'y retrouver. Bien entendu, quand je voyais clairement que je pouvais pas faire les choses dans les délais, j'avais renvoyé les clients vers mon vieux. Lui, la forge était son seul métier. Moi, je donnais l'impression de n'être qu'une apprentie à côté de lui, mais sans avoir le melon, mon travail restait bon. C'était ça quand on apprenait aux côtés des meilleurs. Quoiqu'il en fut, alors que j'avais le nez dans mes chiffres, un drôle de type arriva chez moi, en compagnie d'un jeune. Naturellement, je ne pus m'empêcher de les regarder de haut en bas, tandis que celui que je devinais être le client déposa une épée brisée sur le comptoir.
" Madame ? J'ai l'air si vieille que ça ? Faudrait sérieusement que je songe à prendre des congés... "
Sur ces paroles, je secouais la tête, un peu dépitée de me dire que j'avais une gueule de "madame". Ma jeunesse s'était donc déjà envolée ? Le dégoût. Mais qu'importait si j'étais blasée, je n'en restais pas moins professionnelle. Je saisis le katana par sa garde, observant la cassure. Elle était assez nette. Puis mon attention se tourna vers l'autre bout qui me donnait l'impression de s'être émoussée.
"On peut pas dire que vous y êtes allée de main morte. C'est un carnage. Ça reste cependant rattrapable, bien qu'on va pas se mentir, je vous conseillerais plutôt d'adopter une autre lame. Celle-là a pas l'air adapté pour l'activité que vous pratiquez. "
Par activité, je pensais à ses adversaires. Soit les gars étaient de gros cuirassés, soit des yokais.
" Il faut que je vous la répare pour quand ? "
Je levais mes yeux améthyste en direction du grand type, avant de finir par lorgner celui qui le suivait en silence.
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