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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Abandons en Forêt Jeu 5 Mai - 1:13
Abandons en Forêt
Sortant de l'une des salles de prières avec la satisfaction d'avoir honoré son Dieu, en dépit du masque de prêtre officiel du Kamisuuhai qu'il revêtait, Kirei remarqua de nouveau le visage plus renfermé qu'à l'accoutumée de Meiyo. N'importe quel observateur moyen habitué au Temple, avait vraisemblablement pu percevoir ce léger changement d'humeur chez la Renarde, tandis qu'elle semblait multiplier les escapades à l'extérieur du village.
L'Apôtre de Jahsin s'était jusqu'à présent abstenu de lui poser la moindre question, ne souhaitant interférer dans quelque chose qui ne le concernait pas, et se montrer trop indiscret. Lui le premier, appréciait que l'on respecte son espace personnel, et avait moult secrets à cacher. Encore à ce jour, il se souvenait du conseil que Shizuka lui avait prodigué lors de son arrivée au Temple : ne pas poser trop de questions, car en ces lieux, beaucoup possédaient un passé ou jardin secret qu'ils tenaient à garder privé.
De manière générale, s'il échangeait naturellement davantage avec la jeune femme qu'auparavant, il ne la connaissait nullement aussi bien que certains de ses autres amis ou collègues. Une situation qui le confortait dans la retenue qu'il manifestait jusqu'à présent. Cependant, il la connaissait tout de même suffisamment pour savoir que si elle avait des ennuis, peut-être prendrait-elle sur elle afin de ne guère alarmer, ou déranger son entourage.
Un élément qui méritait d'être considéré, si bien qu'après quelques jours, le Faucheur se décida finalement à l'interpeler sur les éventuels tourments auxquels elle paraissait en proie. L'interpelant à la sortie de leur prière, il lui proposa sobrement de déjeuner ensemble, comme cela avait déjà pu arriver ces derniers temps, et décida d'aborder plus directement les interrogations et inquiétudes que son léger changement de comportement avait pu susciter.
Attendant la réponse de la prêtresse, il espérait sincèrement s'être mépris, et ne pas avoir dépassé de limites en formulant une question ou des remarques qu'elle pourrait juger déplacées.
L'Apôtre de Jahsin s'était jusqu'à présent abstenu de lui poser la moindre question, ne souhaitant interférer dans quelque chose qui ne le concernait pas, et se montrer trop indiscret. Lui le premier, appréciait que l'on respecte son espace personnel, et avait moult secrets à cacher. Encore à ce jour, il se souvenait du conseil que Shizuka lui avait prodigué lors de son arrivée au Temple : ne pas poser trop de questions, car en ces lieux, beaucoup possédaient un passé ou jardin secret qu'ils tenaient à garder privé.
De manière générale, s'il échangeait naturellement davantage avec la jeune femme qu'auparavant, il ne la connaissait nullement aussi bien que certains de ses autres amis ou collègues. Une situation qui le confortait dans la retenue qu'il manifestait jusqu'à présent. Cependant, il la connaissait tout de même suffisamment pour savoir que si elle avait des ennuis, peut-être prendrait-elle sur elle afin de ne guère alarmer, ou déranger son entourage.
Un élément qui méritait d'être considéré, si bien qu'après quelques jours, le Faucheur se décida finalement à l'interpeler sur les éventuels tourments auxquels elle paraissait en proie. L'interpelant à la sortie de leur prière, il lui proposa sobrement de déjeuner ensemble, comme cela avait déjà pu arriver ces derniers temps, et décida d'aborder plus directement les interrogations et inquiétudes que son léger changement de comportement avait pu susciter.
« Meiyo, quelque chose vous tracasserait-il ces derniers temps ? J'espère de tout cœur me méprendre, mais votre si bonne humeur m'apparaît depuis quelques jours plus affectée, tandis que vous semblez quitter régulièrement le village... Pardonnez-moi, je n'aurais peut-être point dû me montrer si indiscret. »
Attendant la réponse de la prêtresse, il espérait sincèrement s'être mépris, et ne pas avoir dépassé de limites en formulant une question ou des remarques qu'elle pourrait juger déplacées.
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Ven 6 Mai - 9:32
Non. Je n'y arrive pas. Un mouvement soudain vint perturber le calme de tous les moines de bas niveau qui se trouvaient autour d'elle, celle qui devait montrer l'exemple était prise d'une soudaine lutte intérieure et quitta la salle de prière en laissant son relais à l'une de ses camarades du même rang. Foulant les divers couloirs en se défaisant de ses parures de prières, sans que personne ne porte un oeil sur elle, ce fut celui du Faucheur qui la tira de son élan alors que les pas de la renarde se figèrent. Brisés par des chaînes maintenant son visage dans un marbre de doute et d'inquiétude, même feindre un sourire était vraisemblablement une tâche dure et presque vil pour la renarde qui semblaient aux aguets de toute chose.
Un déjeuner ? Perplexe, son regard d'éther s'était plongé longuement dans celui de son ami, cherchant à comprendre la raison de cette invitation soudaine. Dans ce long silence, elle défaisait les rubans qui servaient de lanière pour sa tenue de moine avant de les serrer sur les extrémité pour dévoiler quelques morceaux de sa combinaison noire au corps; cette tenue de shinobi qu'elle arborait à chaque fois sous ces parures religieuse.
« Votre inquiétude me touche. »
Nombreuses étaient les choses qui se mouvaient dans le for intérieur de Meiyo. Enigmatique pouvait paraître son comportement, et malgré l'hésitation dans ce regard, elle semblait profondément affectée par quelque chose qu'elle n'osait dévoiler ou dire; pas même à son ami. La gentillesse profonde dont faisait preuve le Faucheur à son égard avait fait flancher son regard, les iris tremblantes, les lèvres raffermies, une si mauvaise impression naissait avant d'être rompue par un sourire soudain de la renarde; sincère et se voulant rassurant.
Depuis déjà quelques semaines, les préoccupations de la renarde s'étaient porter sur la forêt des Orties; bien qu'elle grouillait de yôkais, c'était un autre phénomène qui l'intéressait en son sein utilisant l'excuse du bureau pour s'y rendre sans trop d'embûches. Mais cette raison, elle n'osait pas en parler; pourtant n'était pas d'une aide considérable lorsque l'on parlait à un ami ? Un brin d'hésitation se fit sentir sur l'air du visage de la renarde, avant d'être chassé par une clarté et un regard écarquillé destiné à Kirei.
« Kirei, acceptez-vous de m'accompagner jusqu'aux confins de la forêt des Orties ? », dit-elle en attrapant soudainement sa main comme pour implorer, à ce même moment, l'aide des dieux.
La platonicité de ces individus pourraient en étonner plus d'un en ce bas monde; mais pour Kirei, c'était le manque d'informations certaine qui émanait de sa demande. Une demande des plus dangereuse et intrigante, étonnant de la part d'une religieuse.
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Un déjeuner ? Perplexe, son regard d'éther s'était plongé longuement dans celui de son ami, cherchant à comprendre la raison de cette invitation soudaine. Dans ce long silence, elle défaisait les rubans qui servaient de lanière pour sa tenue de moine avant de les serrer sur les extrémité pour dévoiler quelques morceaux de sa combinaison noire au corps; cette tenue de shinobi qu'elle arborait à chaque fois sous ces parures religieuse.
« Votre inquiétude me touche. »
Nombreuses étaient les choses qui se mouvaient dans le for intérieur de Meiyo. Enigmatique pouvait paraître son comportement, et malgré l'hésitation dans ce regard, elle semblait profondément affectée par quelque chose qu'elle n'osait dévoiler ou dire; pas même à son ami. La gentillesse profonde dont faisait preuve le Faucheur à son égard avait fait flancher son regard, les iris tremblantes, les lèvres raffermies, une si mauvaise impression naissait avant d'être rompue par un sourire soudain de la renarde; sincère et se voulant rassurant.
Depuis déjà quelques semaines, les préoccupations de la renarde s'étaient porter sur la forêt des Orties; bien qu'elle grouillait de yôkais, c'était un autre phénomène qui l'intéressait en son sein utilisant l'excuse du bureau pour s'y rendre sans trop d'embûches. Mais cette raison, elle n'osait pas en parler; pourtant n'était pas d'une aide considérable lorsque l'on parlait à un ami ? Un brin d'hésitation se fit sentir sur l'air du visage de la renarde, avant d'être chassé par une clarté et un regard écarquillé destiné à Kirei.
« Kirei, acceptez-vous de m'accompagner jusqu'aux confins de la forêt des Orties ? », dit-elle en attrapant soudainement sa main comme pour implorer, à ce même moment, l'aide des dieux.
La platonicité de ces individus pourraient en étonner plus d'un en ce bas monde; mais pour Kirei, c'était le manque d'informations certaine qui émanait de sa demande. Une demande des plus dangereuse et intrigante, étonnant de la part d'une religieuse.
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Inventaire
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: Abandons en Forêt Ven 6 Mai - 17:07
Abandons en Forêt
Malgré les remerciements de Meiyo, le Faucheur continuait d'éprouver un mauvais pressentiment. Il était naturellement rassuré qu'elle ne prenne outrage de son indiscrétion. Il était même heureux que son attention ait pu la toucher, et d'être d'une quelconque assistance, lui qui s'inquiétait si souvent de ne guère offrir autant qu'il ne pouvait recevoir. D'un autre côté, cette réaction pouvait laisser présager qu'il ne s'était peut-être guère fourvoyé, ce qui le plongeait dans une appréhension lui faisant redouter la suite de ce qu'il allait éventuellement entendre, si elle décidait de se confier à lui. Comme si elle écoutait directement son cœur, son expression se fit en cet instant plus douce et rassurante. Une empathie et une bienveillance qu'il admirait toujours autant, d'autant plus qu'il était toujours plus difficile de se préoccuper d'autrui, en étant soi-même tourmenté.
La Renarde semblait réfléchir à la suite de ses propos, ce qui n'alarmait nullement Kirei. Il était fréquent dans une telle situation, de ressentir une tension s'amonceler progressivement en son for intérieur, le temps de redouter l'épée de Damoclès qui s'abattrait alors sur soi lorsque l'interlocuteur briserait finalement le silence. Une sensation qu'il aurait lui-même pu éprouver, sans la prévenance naturelle dont la prêtresse avait pu témoigner. Il n'en demeurait pas moins inquiet, et se souciait de ces troubles encore inconnus comme s'ils étaient les siens. Si en tant que moine, il était régulièrement amené à écouter les problèmes des fidèles et à leurs prodiguer des conseils, de telles circonstances lorsqu'elles impliquaient Meiyo, suscitaient en lui une plus grande difficulté à rester suffisamment détaché.
S'il s'attendait à bien des choses, ces mots le prirent clairement au dépourvu, tandis qu'elle attrapait sa main dans un mouvement semblant appuyer sa requête. Réfléchissant promptement, il déduisait que la source de ce qui semblait l'affecter ces derniers jours était corrélée à cette forêt. Une situation toujours aussi opaque et mystérieuse aux yeux du jeune homme, qui comprenait toutefois sans mal la réalité et le sérieux des soucis auxquels son amie était confrontée. Sa confusion céda sa place à de la tristesse, qu'il s'efforça de ne guère dévoiler afin de ne pas inquiéter Meiyo davantage. Pourquoi les meilleures personnes devaient-elles sans cesse subir les affres de ce monde injuste ? Plus que jamais, l'appel du Renouveau se faisait pressant.
Déposant ses baguettes sur le reposoir de bois finement ciselé, sa main vint se poser sur celle de la jeune femme, comme pour à son tour la rassurer, et lui manifester son soutien indéfectible.
Une vieille blague Jashiniste à plusieurs sens, qu'il trouvait adaptée au contexte dans une tentative de détendre l'atmosphère. Souriant avec tendresse en serrant un peu plus sa main, il espérait par ce geste balayer chez la Renarde l'éventuelle pensée qu'il cherche à lui offrir le Salut, pour qu'elle se reporte plutôt sur les autres interprétations...
La Renarde semblait réfléchir à la suite de ses propos, ce qui n'alarmait nullement Kirei. Il était fréquent dans une telle situation, de ressentir une tension s'amonceler progressivement en son for intérieur, le temps de redouter l'épée de Damoclès qui s'abattrait alors sur soi lorsque l'interlocuteur briserait finalement le silence. Une sensation qu'il aurait lui-même pu éprouver, sans la prévenance naturelle dont la prêtresse avait pu témoigner. Il n'en demeurait pas moins inquiet, et se souciait de ces troubles encore inconnus comme s'ils étaient les siens. Si en tant que moine, il était régulièrement amené à écouter les problèmes des fidèles et à leurs prodiguer des conseils, de telles circonstances lorsqu'elles impliquaient Meiyo, suscitaient en lui une plus grande difficulté à rester suffisamment détaché.
« La Forêt des Orties ? »
S'il s'attendait à bien des choses, ces mots le prirent clairement au dépourvu, tandis qu'elle attrapait sa main dans un mouvement semblant appuyer sa requête. Réfléchissant promptement, il déduisait que la source de ce qui semblait l'affecter ces derniers jours était corrélée à cette forêt. Une situation toujours aussi opaque et mystérieuse aux yeux du jeune homme, qui comprenait toutefois sans mal la réalité et le sérieux des soucis auxquels son amie était confrontée. Sa confusion céda sa place à de la tristesse, qu'il s'efforça de ne guère dévoiler afin de ne pas inquiéter Meiyo davantage. Pourquoi les meilleures personnes devaient-elles sans cesse subir les affres de ce monde injuste ? Plus que jamais, l'appel du Renouveau se faisait pressant.
Déposant ses baguettes sur le reposoir de bois finement ciselé, sa main vint se poser sur celle de la jeune femme, comme pour à son tour la rassurer, et lui manifester son soutien indéfectible.
« Je vous accompagnerai même jusqu'à Yomi no Kuni. »
Une vieille blague Jashiniste à plusieurs sens, qu'il trouvait adaptée au contexte dans une tentative de détendre l'atmosphère. Souriant avec tendresse en serrant un peu plus sa main, il espérait par ce geste balayer chez la Renarde l'éventuelle pensée qu'il cherche à lui offrir le Salut, pour qu'elle se reporte plutôt sur les autres interprétations...
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Ven 6 Mai - 22:39
La douceur de la main de son ami, il n'y avait rien de plus réconfortant pour Suzuri Meiyo en ces moments de doute et d'effroi. À la manière d'une flamme curative caressant ses joues, son cou, ses épaules, cette main posée vint lui redonner un brin d'espoir alors qu'elle sentait une dévotion certaine pour sa cause de la part du Faucheur. Merci. Souffla-t-elle dans ses pensées, retranscrit auprès de son ami par un regard sincère alors qu'elle ne faisait pas trop attention à cette phrase portée par celui qui priait Jashin; s'il avait hésité avant, il s'était semblablement résigné à faire d'elle une nouvelle âme pour le seigneur, pour l'instant.
« Pardonnez mon silence, vous saurez ... le moment venu. »
[...]
Son bras se déplia pour faire signe à son partenaire de cesser son avancée au sein des sentiers menant à la fameuse forêt des Orties; entourés de cimes et en bordure de ces arbres, son regard se plissa comme si elle tentait d'analyser si tout était sans danger, mais Kirei le saurait mieux qu'elle, de toute évidence. Rabattant son bras tendu vers elle, elle relâche un long soupir qui témoigne d'une grande faiblesse psychologique à s'aventurer dans cet endroit pour une raison propre, que le moine ne connaissait point.
« Nous avons reçus de nombreux témoignages, au bureau d'étude. Des gens voyant des "yôkais enfantins", mais ça n'existe pas à ma connaissance, j'espère. Je crains ainsi que ces témoignages erronés ne parlent pas de démons, mais .. de vrais enfants. »
L'amour de ses pairs, c'est ce qui caractérisait Meiyo dans le plus profond de son âme, et c'était avec les enfants qu'elle se dévoilait le plus. Une terrible douleur s'immisçait à l'idée que des enfants se trouvent dans une forêt infestée de créature plus louche et dangereuse les unes des autres, un paradis pour les scientifiques, un tombeau pour ceux qui ne pouvaient se défendre. Cette aura démoniaque qui émanait de cette forêt glaçait le sang des Hommes, mais Meiyo semblait brûler d'une détermination ardente, son regard bleuté se posant sur son ami alors qu'elle semble lui offrir un sourire chaleureux.
« J'aimerais en trouver la cause; ou trouver une explication. Je vous avoue que je me refusais d'en parler par peur que... vous bravez le danger pour moi et risquiez ainsi une quelconque blessure par ma faute. »
Son sourire s'affaiblissait, le doute empestait son visage alors qu'elle s'inquiétait à l'idée de pouvoir causer la moindre blessure à son ami. Est-ce ainsi une raison pour lesquelles elle ne l'avait pas attaqué lui lors des entraînements ? Du moins, pas directement ? Certainement, inconsciemment elle ne pouvait porter atteinte à ceux à qui elle confiait le reste d'amour dans son coeur; cet amour normalement destiné à Tsukuyomi se partageait entre un nombre défini d'individus qui se comptent sur les doigts d'une main.
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Inventaire
Inventaire
Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: Abandons en Forêt Sam 7 Mai - 1:26
Abandons en Forêt
Curieux mais silencieux, le Faucheur accompagnait Meiyo sans lui poser la moindre question supplémentaire. Il ne souhaitait nullement l'importuner, et il lui faisait une totale confiance, si bien qu'il comptait sur elle pour lui révéler ce qu'il aurait à savoir lorsqu'elle l'estimerait nécessaire. Il n'avait d'ailleurs besoin d'aucun motif, afin de lui prêter assistance. Si elle avait des problèmes, ou avait besoin d'aide, il serait tout simplement à ses côtés sans se soucier du reste. Marchant aux côtés de la prêtresse, le tandem s'aventurait sur l'un des sentiers conduisant à la Forêt des Orties, ce qui correspondait au peu qu'elle lui avait préalablement révélé. Le bras de la Renarde stoppa alors leur course à l'orée de la sylve, avant d'étouffer son geste dans un soupir révélant la tension qui pouvait l'habiter.
Usant simultanément de sa Sensorialité afin d'évaluer l'éventuelle présence d'une source de chakra proche, Kirei ne détecta rien de notable. C'est à ce moment qu'elle expliqua plus en détails l'objet de leur petite escapade. Des témoins avaient supposément remarqué des Yokais enfantins, qui a priori, n'étaient pas supposés exister. Les connaissances en la matière de la jeune femme dépassaient clairement les siennes, travaillant notamment au Bureau d'Etude. Il s'en remettait dès lors totalement à elle, qui soupçonnait des abandons de véritables enfants en ces lieux sinistres. Une nouvelle manifestation de la médiocrité humaine, que l'Apôtre de Jashin n'avait nulle difficulté à envisager. A cette pensée, il fronça légèrement les sourcils, avant que son expression ne retrouve prestement une douceur se voulant apaisante pour son amie.
De tels abandons étaient incontestablement des actes particulièrement cruels et abjects en soi. Pour une personne dotée d'une telle grandeur d'âme comme Meiyo, ces crimes se suffisaient certainement en eux-mêmes pour l'affecter profondément. Si l'on combinait cette prémisse avec son histoire personnelle et la souffrance qu'elle avait pu elle-même éprouver, les raisons de son affliction devenaient des plus cristallines. Sentant son propre cœur se serrer en imaginant ce qu'elle pouvait ressentir, il restait extérieurement toujours aussi calme, ce que le sourire radieux de la Renarde, même évanescent, rendait beaucoup plus facile à faire. D'autant plus lorsqu'il se voyait assorti de paroles aussi touchantes que les mots qu'elle venait de lui adresser, le faisant légèrement tressaillir sous le coup de cette douce émotion.
Le Faucheur s'avançait de quelques pas supplémentaires le long de ce sentier aux sombres augures, comme pour signifier qu'il s'était résolu à faire rempart de lui-même entre l'intégrité de Meiyo, fusse-t-elle physique, psychique ou émotionnelle, et les menaces se profilant à l'horizon. Si elle avait juré de le protéger, sa résolution d'en faire de même à son égard n'en restait pas moins inaltérée et inflexible.
Souriant à la prêtresse se tenant légèrement en retrait, il tendait sa main en sa direction, comme pour l'inviter à s'avancer jusqu'à lui, et braver la pénombre de cette sylve dont émanait une inquiétante aura démoniaque.
Usant simultanément de sa Sensorialité afin d'évaluer l'éventuelle présence d'une source de chakra proche, Kirei ne détecta rien de notable. C'est à ce moment qu'elle expliqua plus en détails l'objet de leur petite escapade. Des témoins avaient supposément remarqué des Yokais enfantins, qui a priori, n'étaient pas supposés exister. Les connaissances en la matière de la jeune femme dépassaient clairement les siennes, travaillant notamment au Bureau d'Etude. Il s'en remettait dès lors totalement à elle, qui soupçonnait des abandons de véritables enfants en ces lieux sinistres. Une nouvelle manifestation de la médiocrité humaine, que l'Apôtre de Jashin n'avait nulle difficulté à envisager. A cette pensée, il fronça légèrement les sourcils, avant que son expression ne retrouve prestement une douceur se voulant apaisante pour son amie.
De tels abandons étaient incontestablement des actes particulièrement cruels et abjects en soi. Pour une personne dotée d'une telle grandeur d'âme comme Meiyo, ces crimes se suffisaient certainement en eux-mêmes pour l'affecter profondément. Si l'on combinait cette prémisse avec son histoire personnelle et la souffrance qu'elle avait pu elle-même éprouver, les raisons de son affliction devenaient des plus cristallines. Sentant son propre cœur se serrer en imaginant ce qu'elle pouvait ressentir, il restait extérieurement toujours aussi calme, ce que le sourire radieux de la Renarde, même évanescent, rendait beaucoup plus facile à faire. D'autant plus lorsqu'il se voyait assorti de paroles aussi touchantes que les mots qu'elle venait de lui adresser, le faisant légèrement tressaillir sous le coup de cette douce émotion.
« Si aucun de nous ne souhaite laisser l'autre s'exposer au danger, nous voilà bien dans l'embarras. »
Le Faucheur s'avançait de quelques pas supplémentaires le long de ce sentier aux sombres augures, comme pour signifier qu'il s'était résolu à faire rempart de lui-même entre l'intégrité de Meiyo, fusse-t-elle physique, psychique ou émotionnelle, et les menaces se profilant à l'horizon. Si elle avait juré de le protéger, sa résolution d'en faire de même à son égard n'en restait pas moins inaltérée et inflexible.
« Meiyo, c'est avec Bonheur que j'encourrai ce risque. Je ne redoute nullement les blessures, et votre cœur peut sereinement se délester de toute culpabilité, car ceci n'est autre que mon choix propre. »
Souriant à la prêtresse se tenant légèrement en retrait, il tendait sa main en sa direction, comme pour l'inviter à s'avancer jusqu'à lui, et braver la pénombre de cette sylve dont émanait une inquiétante aura démoniaque.
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Sam 7 Mai - 13:17
Sa main vient rencontrer celle du faucheur, s'enlaçant dans celle ci alors qu'ils s'apprêtaient à entrer dans cette dense forêt; en comptant sur la sensorialité de Kirei, et sur les connaissances de Meiyo, ils devraient s'en sortir sans grand problème, théoriquement. Même si son allure assurée et confiante pourrait duper quiconque sur cette assurance que possédait Akagami no Meiyo, sa main était l'objet de toutes ces frustrations et peur, se refermant avec une certaine pression contre celle de Kirei au fur et à mesure qu'ils s'avançaient. En tant qu'enfant des Pins Noirs, il était certain que cet élément qu'était la dense forêt de chêne et pins n'étaient pas un némésis, ni même un désavantage pour s'orienter, mais de toutes les forêts qui profitaient à l'économie du pays, la forêt des Orties avaient une réputation tristement célèbres et Meiyo voulait s'assurer que ça n'était qu'une rumeur pour faire fuir les plus audacieux.
« Cet endroit grouille de créature d'Izanami. J'ai en effroi l'idée que des gens donnent en pâtures des enfants. »
L'inquiétude, cette émotion caractérisait les traits tout entier de Meiyo alors que sa main se resserrait contre les doigts de Kirei.
« Je ne suis pas divine, mais je promet de sauver le plus de personnes possibles qui se seraient égarés en ces lieux. »
Chaque son semblait alerter la renarde, du simple bruissement des feuilles aux grognements de provenance animale qui émanait des fonds de ces bois dans lesquels ils se retrouvaient désormais prisonnier pour une durée indéterminée, en fonction du succès ou non de ces aventures périlleuses. La sensorialité de Kirei pourrait tout autant s'alarmer de part les diverses sources émanant de cet endroit, une désillusion berçait les moines dans cet endroit où le réel se dissocie.
Mais en avançant de quelques pas, une trace inquiétante fit stopper Meiyo, qui désunira sa main de celle de Kirei pour s'accroupir auprès de la cime d'un arbre, le sourcil arqué et alerte à ce qui pouvait se trouver tout autour, où même à l'intérieur de ce terrier. Sa main vint déplacer quelques feuilles alors que son visage se figea d'horreur et sa peau devint aussi blanche que neige, une certaine émotion qu'on ne voyait que rarement chez la renarde.
« L'injustice doit cesser. »
Sa voix tremblante mais sérieuse semblait parler avec un ton assez bas alors que son regard restait rivé sur ce qu'elle avait découvert ; un amas de tissu couvert d'une substance chevrotine sèche, certainement du sang, elle n'avait pas eu le courage de défaire ces tissus mais il n'y avait aucun doute quant à la nature de ce qu'il se trouvait en dessous.
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« Cet endroit grouille de créature d'Izanami. J'ai en effroi l'idée que des gens donnent en pâtures des enfants. »
L'inquiétude, cette émotion caractérisait les traits tout entier de Meiyo alors que sa main se resserrait contre les doigts de Kirei.
« Je ne suis pas divine, mais je promet de sauver le plus de personnes possibles qui se seraient égarés en ces lieux. »
Chaque son semblait alerter la renarde, du simple bruissement des feuilles aux grognements de provenance animale qui émanait des fonds de ces bois dans lesquels ils se retrouvaient désormais prisonnier pour une durée indéterminée, en fonction du succès ou non de ces aventures périlleuses. La sensorialité de Kirei pourrait tout autant s'alarmer de part les diverses sources émanant de cet endroit, une désillusion berçait les moines dans cet endroit où le réel se dissocie.
Mais en avançant de quelques pas, une trace inquiétante fit stopper Meiyo, qui désunira sa main de celle de Kirei pour s'accroupir auprès de la cime d'un arbre, le sourcil arqué et alerte à ce qui pouvait se trouver tout autour, où même à l'intérieur de ce terrier. Sa main vint déplacer quelques feuilles alors que son visage se figea d'horreur et sa peau devint aussi blanche que neige, une certaine émotion qu'on ne voyait que rarement chez la renarde.
« L'injustice doit cesser. »
Sa voix tremblante mais sérieuse semblait parler avec un ton assez bas alors que son regard restait rivé sur ce qu'elle avait découvert ; un amas de tissu couvert d'une substance chevrotine sèche, certainement du sang, elle n'avait pas eu le courage de défaire ces tissus mais il n'y avait aucun doute quant à la nature de ce qu'il se trouvait en dessous.
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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# Re: Abandons en Forêt Sam 7 Mai - 19:30
Abandons en Forêt
Cette atmosphère si particulière propre à la Forêt des Orties se faisait de plus en plus pressante, tandis que le tandem de moines s'enfonçait de plus en plus dans les méandres fuligineuses de cet antre tant redouté par bien des voyageurs. Si l'Apôtre de Jashin n'éprouvait pour lui-même aucune appréhension, il pouvait sentir la tension de Meiyo à travers la délicate étreinte de sa main se faisant légèrement plus ferme. Il avait au départ hésité à l'importuner, ne souhaitant nullement s'immiscer dans ce qui ne le regardait pas. En cet instant, il ne regrettait aucunement son indiscrétion, imaginant sans mal la difficulté et la souffrance auxquelles la prêtresse avait pu faire face seule. Il espérait tout autant qu'elle que leur enquête se révèle fructueuse, et s'ils devaient être confrontés à une impasse, au moins espérait-il rendre cette épreuve plus soutenable.
Comme une éclaircie dans ce marasme où la bassesse humaine côtoyait la nature sauvage, la remarque de la Renarde le fit sourire intérieurement. Elle ne se prétendait nullement divine, mais il ne savait que trop bien que sur cet aspect, elle ne pouvait que se fourvoyer, ce qui participait d'autant plus de sa Sainteté humble et altruiste. Probablement saisie d'effroi, la flamme de sa détermination brûlait toujours avec autant d'ardeur, et le courage dont elle faisait preuve en dépit de son affliction se révélait des plus inspirants. Comme pour répondre à la nervosité croissante de sa partenaire, qu'il pouvait ressentir à travers ses fins doigts, sa propre étreinte se raffermit avec bienveillance. Ses pas et ses gestes se faisaient parfaitement silencieux, n'interférant guère avec les inquiétants bruissements de la sylve. Le duo n'eut toutefois guère à marcher trop longuement, avant d'être confronté à l'ineffable.
S'approchant de la trace repérée par la jeune femme, son expression traduisait une légère pointe de mépris et de dégoût, comme s'il pressentait d'ores-et-déjà la nature de la découverte qu'ils s'apprêtaient à faire. En quelques instants, cette macabre hypothèse venait de trouver sa démonstration, alors que Meiyo dégageait des feuilles un amas de tissus ensanglanté, qui de par sa taille, enveloppait certainement un enfant. Les quelques mots qu'elle psalmodia, trouvait un écho tout particulier chez le Faucheur, convaincu depuis longtemps de l'injustice de ce monde cruel hurlant silencieusement son désespoir, et son profond désir de Renaissance.
Posant sa sénestre sur le bras de la Renarde, cherchant à lui apporter réconfort, sa dextre défit d'un geste assuré les tissus, dévoilant au grand jour le paroxysme de la médiocrité humaine. Tel était le monde souhaité par l'infâme démiurge Izanagi. Il tira finalement son chapelet de l'intérieur de sa tunique, fermant les yeux afin d'adresser une prière pour cette âme martyr, avant d'allégoriquement tracer du bout du doigt, sur le front du pauvre enfant, le motif d'un triangle s'inscrivant dans un cercle. La signature du Seigneur, qui l'accompagnerait dorénavant à Yomi no Kuni.
Plus que jamais, le disciple de Jashin n'oublia point son serment. Il lui avait notamment promis de consacrer son existence à l'établissement de cette Utopie qu'ils appelaient de tous leurs vœux, et ce spectacle délétère enflammait d'autant plus sa volonté. Il n'avait par ailleurs jamais vu une telle expression sur le visage de son amie, dont la blêmeur exprimait toute l'ampleur de l'horreur qu'elle pouvait ressentir. Déplaçant doucement sa main depuis son bras contre sa joue, le prêtre espérait que cette chaleur puisse aider à faire fondre ce voile de glace et d'effroi dont elle semblait inexorablement l'otage.
C'est alors qu'un étrange son se fit entendre au loin, ne correspondant ni à quelque chose d'humain, ni au bruit de la végétation. Usant immédiatement de ses facultés de Senseur, Kirei ne put toutefois réellement déterminer l'origine de ce qu'ils venaient d'entendre. Peut-être que la source se trouvait encore hors de sa portée, et si elle n'était guère humaine, il n'avait encore jamais ressenti la signature chakratique d'un animal... Ou d'un Yôkai.
« J'ignore si nous parviendrons à identifier les éventuels coupables, mais je sais que le monde ne se porterait que mieux s'il n'était foulé par des êtres aussi vils. »
Comme une éclaircie dans ce marasme où la bassesse humaine côtoyait la nature sauvage, la remarque de la Renarde le fit sourire intérieurement. Elle ne se prétendait nullement divine, mais il ne savait que trop bien que sur cet aspect, elle ne pouvait que se fourvoyer, ce qui participait d'autant plus de sa Sainteté humble et altruiste. Probablement saisie d'effroi, la flamme de sa détermination brûlait toujours avec autant d'ardeur, et le courage dont elle faisait preuve en dépit de son affliction se révélait des plus inspirants. Comme pour répondre à la nervosité croissante de sa partenaire, qu'il pouvait ressentir à travers ses fins doigts, sa propre étreinte se raffermit avec bienveillance. Ses pas et ses gestes se faisaient parfaitement silencieux, n'interférant guère avec les inquiétants bruissements de la sylve. Le duo n'eut toutefois guère à marcher trop longuement, avant d'être confronté à l'ineffable.
S'approchant de la trace repérée par la jeune femme, son expression traduisait une légère pointe de mépris et de dégoût, comme s'il pressentait d'ores-et-déjà la nature de la découverte qu'ils s'apprêtaient à faire. En quelques instants, cette macabre hypothèse venait de trouver sa démonstration, alors que Meiyo dégageait des feuilles un amas de tissus ensanglanté, qui de par sa taille, enveloppait certainement un enfant. Les quelques mots qu'elle psalmodia, trouvait un écho tout particulier chez le Faucheur, convaincu depuis longtemps de l'injustice de ce monde cruel hurlant silencieusement son désespoir, et son profond désir de Renaissance.
Posant sa sénestre sur le bras de la Renarde, cherchant à lui apporter réconfort, sa dextre défit d'un geste assuré les tissus, dévoilant au grand jour le paroxysme de la médiocrité humaine. Tel était le monde souhaité par l'infâme démiurge Izanagi. Il tira finalement son chapelet de l'intérieur de sa tunique, fermant les yeux afin d'adresser une prière pour cette âme martyr, avant d'allégoriquement tracer du bout du doigt, sur le front du pauvre enfant, le motif d'un triangle s'inscrivant dans un cercle. La signature du Seigneur, qui l'accompagnerait dorénavant à Yomi no Kuni.
« Par la Grâce du Seigneur, nous mettrons un terme à cette injustice. »
Plus que jamais, le disciple de Jashin n'oublia point son serment. Il lui avait notamment promis de consacrer son existence à l'établissement de cette Utopie qu'ils appelaient de tous leurs vœux, et ce spectacle délétère enflammait d'autant plus sa volonté. Il n'avait par ailleurs jamais vu une telle expression sur le visage de son amie, dont la blêmeur exprimait toute l'ampleur de l'horreur qu'elle pouvait ressentir. Déplaçant doucement sa main depuis son bras contre sa joue, le prêtre espérait que cette chaleur puisse aider à faire fondre ce voile de glace et d'effroi dont elle semblait inexorablement l'otage.
C'est alors qu'un étrange son se fit entendre au loin, ne correspondant ni à quelque chose d'humain, ni au bruit de la végétation. Usant immédiatement de ses facultés de Senseur, Kirei ne put toutefois réellement déterminer l'origine de ce qu'ils venaient d'entendre. Peut-être que la source se trouvait encore hors de sa portée, et si elle n'était guère humaine, il n'avait encore jamais ressenti la signature chakratique d'un animal... Ou d'un Yôkai.
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Sam 7 Mai - 21:44
Elle se refusait cette vision trop longtemps, dès lors que la main de Kirei vint défaire les tissus gorgés de sang, elle ne put maintenir son regard sur l'être dévasté que quelques secondes; tournant son visage vers Kirei alors qu'elle le laissait faire ce qu'il avait à faire. Comme pour se refuser indirectement d'être témoin d'une prière damnée, tout en sachant au profond de son coeur ce qu'il en était, ce respect de la foi de son ami se caractérisait ainsi par ce silence alors que ses bras s'étaient agrippés aux siens comme pour se soutenir.
« Je commence à comprendre que ce qui n'était que des rumeurs d'abandons.. sont fondées. »
En relevant ses pupilles gorgées d'humidité vers Kirei, Meiyo semblait témoigner d'une grande émotion quant à la situation, dévastée par l'idée que des gens puissent venir faire du mal à des enfants, qui n'ont rien de vil.
« Pourquoi se faut-il que ce genre de choses arrives ? Pourquoi le monde injuste donne la chance de vivre à des individus et pas à d'autres ? »
Oserait-elle se considérer comme une rescapée de la justice divine, ne méritant point sa place en ces lieux ? Vraisemblablement. Sa main se relève difficilement pour atteindre celle de Kirei qui ornait sa joue, tentant de capter cette chaleur qu'il lui offre pour la rassurer. Les quelques minutes de silence et de communion interne de Meiyo, accompagnée de l'acte de Kirei semblait la refaire prendre quelques couleurs, mais, contre toute attente, faisait bouillonner son for intérieur d'une certaine détermination; la bonté ne pouvait toujours être utile avec tous le monde, mais il fallait en émettre une certaine pour avoir l'empathie de s'occuper de cas aussi amoindri dans les moeurs que ces abandons.
Il était certain que tous savaient mais ne disaient rien.
Après tout, qui oserait dénoncer un tel désastre et accuser des individus potentiellement influent dans ce village ? Des villageois sans capacité de se défendre ? Le monde était injuste et tous le savaient, et en oeuvrant pour le temple elle s'efforçait de donner de l'amour à quiconque en réclame pour éviter de commettre l'irréparable.
« Il sera effectivement compliqué de trouver les coupables, mais j'ai une idée. »
Genou à terre, elle se défait de l'étreinte de Kirei alors qu'elle entame quelques signes avant de plaquer la paume de sa main au sol, libérant un sceau à même la terre alors qu'il s'imprégne de cette dernière, s'illuminant un instant avant de complètement se fondre dans la nature, prenant cette couleur d'encre recouvrant le sol.
« Avec du perfectionnement, ce sceau pourrait nous permettre de surveiller via la détection de chakra les entrée et sorti de l'endroit choisi, et ainsi pouvoir se faire une idée. Mais il n'est qu'aux prémices, et à part si l'on fait une permanence en ces lieux, je ne détecterais rien depuis Toge mê-... »
Son visage se fige alors que le bruit parvint à ses oreilles, son regard se pose sur Kirei alors qu'elle désamorce le sceau qu'elle venait de former et se plonge dans un silence. À l'expression de son tendre ami, elle ne pouvait que constater que ça n'était pas normal, donc ni un animal, ni même la nature qui s'amusait à tromper leurs sens, cet échange de regard sincère semblait demander à Kirei la marche à suivre; fallait-il se risquer de suivre le bruit, partir ou attendre qu'il arrive de lui même.
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« Je commence à comprendre que ce qui n'était que des rumeurs d'abandons.. sont fondées. »
En relevant ses pupilles gorgées d'humidité vers Kirei, Meiyo semblait témoigner d'une grande émotion quant à la situation, dévastée par l'idée que des gens puissent venir faire du mal à des enfants, qui n'ont rien de vil.
« Pourquoi se faut-il que ce genre de choses arrives ? Pourquoi le monde injuste donne la chance de vivre à des individus et pas à d'autres ? »
Oserait-elle se considérer comme une rescapée de la justice divine, ne méritant point sa place en ces lieux ? Vraisemblablement. Sa main se relève difficilement pour atteindre celle de Kirei qui ornait sa joue, tentant de capter cette chaleur qu'il lui offre pour la rassurer. Les quelques minutes de silence et de communion interne de Meiyo, accompagnée de l'acte de Kirei semblait la refaire prendre quelques couleurs, mais, contre toute attente, faisait bouillonner son for intérieur d'une certaine détermination; la bonté ne pouvait toujours être utile avec tous le monde, mais il fallait en émettre une certaine pour avoir l'empathie de s'occuper de cas aussi amoindri dans les moeurs que ces abandons.
Il était certain que tous savaient mais ne disaient rien.
Après tout, qui oserait dénoncer un tel désastre et accuser des individus potentiellement influent dans ce village ? Des villageois sans capacité de se défendre ? Le monde était injuste et tous le savaient, et en oeuvrant pour le temple elle s'efforçait de donner de l'amour à quiconque en réclame pour éviter de commettre l'irréparable.
« Il sera effectivement compliqué de trouver les coupables, mais j'ai une idée. »
Genou à terre, elle se défait de l'étreinte de Kirei alors qu'elle entame quelques signes avant de plaquer la paume de sa main au sol, libérant un sceau à même la terre alors qu'il s'imprégne de cette dernière, s'illuminant un instant avant de complètement se fondre dans la nature, prenant cette couleur d'encre recouvrant le sol.
« Avec du perfectionnement, ce sceau pourrait nous permettre de surveiller via la détection de chakra les entrée et sorti de l'endroit choisi, et ainsi pouvoir se faire une idée. Mais il n'est qu'aux prémices, et à part si l'on fait une permanence en ces lieux, je ne détecterais rien depuis Toge mê-... »
Son visage se fige alors que le bruit parvint à ses oreilles, son regard se pose sur Kirei alors qu'elle désamorce le sceau qu'elle venait de former et se plonge dans un silence. À l'expression de son tendre ami, elle ne pouvait que constater que ça n'était pas normal, donc ni un animal, ni même la nature qui s'amusait à tromper leurs sens, cet échange de regard sincère semblait demander à Kirei la marche à suivre; fallait-il se risquer de suivre le bruit, partir ou attendre qu'il arrive de lui même.
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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# Re: Abandons en Forêt Sam 7 Mai - 23:13
Abandons en Forêt
Fixant les prunelles de Meiyo à travers lesquelles il pouvait lire toute la peine qui l'habitait, Kirei ne parvenait que difficilement à maintenir une apparence de sérénité. Il ressentait pour sa part de la colère, entremêlée à la tristesse de voir sa tendre amie plongée dans cet état qu'elle ne méritait nullement. La question qu'elle venait de lancer, peut-être rhétorique, trouvait un écho tout particulier aux oreilles du Faucheur, qui s'interrogeait sur la manière dont il devait répondre, ou sur la nécessité-même de fournir une réponse. Il connaissait d'ores-et-déjà cette dernière sur le bout des doigts, mais pouvait-il tenir un tel discours à la Renarde sans heurter sa Foi ? Un véritable dilemme, qu'il ne parvenait à trancher.
Face à la souffrance de sa partenaire, sa langue avait d'elle-même commencé à se délier, comme pour tenter de la délivrer par la Vérité. Mas toute vérité était-elle ici bonne à dire ? Sentant de nouveau la main de la prêtresse contre la sienne, sa résolution commençait à flancher. Il ne pouvait accepter la cruauté de ce monde. Il ne pouvait d'autant pas l'accepter, lorsqu'elle affectait des êtres comme ces pauvres enfants abandonnés, et bien évidemment, comme Meiyo. Il connaissait le principal responsable de la laideur sur Terre, dont il ne pouvait désormais plus taire l'identité. Poursuivant son intervention, il s'exprimait d'un ton calme et peu assertif, si bien qu'il ne prendrait outrage de voir ses propos réfutés.
L'infâme démiurge en personne, presque féminicide et lui-même infanticide, devait certainement s'y connaître en matière d'abandon d'enfants. Après tout, l'endroit où le tandem de moines s'était aventuré, était effectivement peuplé de ses propres rejetons qu'il avait lui-même abandonnés. Voilà qui ne s'inventait pas, et ne pouvait être qu'une simple coïncidence. Sans compter le fils qu'il démembra directement de ses propres mains. Ironiquement, ces êtres abjects qui livraient leurs enfants à leur propre sort en ces lieux hostiles, ne faisaient qu'imiter le comportement du Tout-Puissant. Fort heureusement, il existait quelques Kami tels que Tsukuyomi, afin de faire preuve de bienveillance, et ce n'était point un hasard s'il s'agissait là de la Divinité de la Renarde.
Il observa par la suite son acolyte apposer au sol ce qui d'après la description qu'elle venait de lui faire, s'apparentait à un sceau de détection. Un moyen astucieux de prendre les coupables en flagrant délit, qui nécessitait toutefois d'assurer une forme de permanence à proximité afin de pouvoir ressentir toute intrusion. La technique n'était a priori guère finalisée, mais cette démonstration suffisait à Kirei pour constater la maîtrise sans cesse affinée de la vulpe demoiselle dans l'art du Fuinjutsu.
Il ne pouvait décemment employer le terme parents, mais il n'eut le temps de développer son analyse lorsque ce son retentit soudainement à travers la sylve. Incapable d'identifier une éventuelle source chakratique à proximité, ses mains effectuèrent alors de brefs mudras, tandis qu'il sembla rester immobile l'espace d'un bref instant. Il cherchait en réalité à ressentir les vibrations du sol, afin de déterminer la position de l'éventuelle créature rôdant dans les parages, de même que sa taille potentielle. Rouvrant les yeux après que ses paupières se soient succinctement refermées, il pouvait voir le regard interrogateur de Meiyo, à qui il s'empressa de délivrer les informations qu'il venait d'acquérir.
Son regard se reporta avec tristesse sur le cadavre de l'enfant, mais s'il avait été victime d'un animal ou d'un Yôkai, ce dernier ne pouvait être décemment considéré comme le véritable responsable de cette tragédie. Elle restait avant tout le fruit de la médiocrité humaine...
« C'est car ce monde... »
Face à la souffrance de sa partenaire, sa langue avait d'elle-même commencé à se délier, comme pour tenter de la délivrer par la Vérité. Mas toute vérité était-elle ici bonne à dire ? Sentant de nouveau la main de la prêtresse contre la sienne, sa résolution commençait à flancher. Il ne pouvait accepter la cruauté de ce monde. Il ne pouvait d'autant pas l'accepter, lorsqu'elle affectait des êtres comme ces pauvres enfants abandonnés, et bien évidemment, comme Meiyo. Il connaissait le principal responsable de la laideur sur Terre, dont il ne pouvait désormais plus taire l'identité. Poursuivant son intervention, il s'exprimait d'un ton calme et peu assertif, si bien qu'il ne prendrait outrage de voir ses propos réfutés.
« ... a été créé par Izanagi. »
L'infâme démiurge en personne, presque féminicide et lui-même infanticide, devait certainement s'y connaître en matière d'abandon d'enfants. Après tout, l'endroit où le tandem de moines s'était aventuré, était effectivement peuplé de ses propres rejetons qu'il avait lui-même abandonnés. Voilà qui ne s'inventait pas, et ne pouvait être qu'une simple coïncidence. Sans compter le fils qu'il démembra directement de ses propres mains. Ironiquement, ces êtres abjects qui livraient leurs enfants à leur propre sort en ces lieux hostiles, ne faisaient qu'imiter le comportement du Tout-Puissant. Fort heureusement, il existait quelques Kami tels que Tsukuyomi, afin de faire preuve de bienveillance, et ce n'était point un hasard s'il s'agissait là de la Divinité de la Renarde.
Il observa par la suite son acolyte apposer au sol ce qui d'après la description qu'elle venait de lui faire, s'apparentait à un sceau de détection. Un moyen astucieux de prendre les coupables en flagrant délit, qui nécessitait toutefois d'assurer une forme de permanence à proximité afin de pouvoir ressentir toute intrusion. La technique n'était a priori guère finalisée, mais cette démonstration suffisait à Kirei pour constater la maîtrise sans cesse affinée de la vulpe demoiselle dans l'art du Fuinjutsu.
« C'est une technique qui pourrait certainement nous être des plus utiles... Si nous retrouvons certains enfants à temps, peut-être pourrons-nous également remonter la piste de leurs tortionnaires. »
Il ne pouvait décemment employer le terme parents, mais il n'eut le temps de développer son analyse lorsque ce son retentit soudainement à travers la sylve. Incapable d'identifier une éventuelle source chakratique à proximité, ses mains effectuèrent alors de brefs mudras, tandis qu'il sembla rester immobile l'espace d'un bref instant. Il cherchait en réalité à ressentir les vibrations du sol, afin de déterminer la position de l'éventuelle créature rôdant dans les parages, de même que sa taille potentielle. Rouvrant les yeux après que ses paupières se soient succinctement refermées, il pouvait voir le regard interrogateur de Meiyo, à qui il s'empressa de délivrer les informations qu'il venait d'acquérir.
« Je crois avoir repéré une présence, à une cinquantaine de mètres au nord-est de notre position actuelle. J'ai ressenti comme des vibrations pouvant résulter de pas assez légers, mais suffisamment marqués afin que je puisse les percevoir à cette distance. Il s'agit peut-être d'une créature de taille moyenne. Nous pourrions poursuivre nos recherches à l'opposé, mais je pense que nous pourrions aller vérifier par nous-mêmes. Peut-être s'agit-il de l'entité... Lui ayant porté le coup fatal. »
Son regard se reporta avec tristesse sur le cadavre de l'enfant, mais s'il avait été victime d'un animal ou d'un Yôkai, ce dernier ne pouvait être décemment considéré comme le véritable responsable de cette tragédie. Elle restait avant tout le fruit de la médiocrité humaine...
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Dim 8 Mai - 10:32
Le temps d'un instant, d'une seconde, d'un regard, ses traits s'étaient déformés pour former une émotion rarissime au sein de l'organisme de la renarde, crispés, son minois se voyait désormais enfermé dans un dédale de sentiment dont l'un des plus vil qu'elle pouvait ressentir en ce monde; la haine.
Le temps d'un instant, son esprit venait de faire un vide certain, effaçant presque ces préceptes qu'elle respectait.
L’amour fait songer, vivre et croire. Si son nindô se caractérisait ainsi, il ne pouvait se révéler d'autant plus vrai lorsque dans cette situation, le calme et le sang-froid de la renarde ne pouvaient être maintenus que par la présence de Kirei; comme canalisateur de ces émotions qu'elle s'efforce de refouler dans son devoir de moine. Un souffle, bruyant mais nécéssaire s'échappait ainsi des lèvres de la moine alors que son monde s'effondrait face à tant de cruauté; elle n'avait pas prêté attention à la remarque de Kirei sur l'infâme patriarche, car, peut-être partageait-elle cet avis incertain qu'était la culpabilité du Père sur les malheurs de ce monde ?
Si le calme d'apparence était revenu sur l'être de Suzuri Meiyo, son coeur lui battait à une certaine vitesse, témoignant d'une instabilité certaine, d'une ingérence même de ce qu'elle devait ou non faire. Sans un mot, un simple regard mêlé d'inquiétude et de détermination indiquait à Kirei qu'elle souhaitait poursuivre cette chose, vraisemblablement tortionnaire de celui qu'il avait laissé à l'abandon en ces lieux.
« Puisses-tu me venir en aide, Tsukuyomi-saiai*. »
Saiai : très cher, bien aimé.
Un murmure s'échappait d'entre ses lèvres alors qu'une appellation des plus propres à sa personne pour qualifier son Dieu se dévoilait; d'une certaine façon, sa dévotion était des plus grandes à un tel point que c'était en entier qu'elle s'était offerte à ce dieu tolérant. Après tout, il l'avait accueillit au sein de son temple par l'intermédiaire de ses moines, l'avait ainsi élevée, éduquée, forgée et initiée à la spiritualité et à la tolérance des autres. Elle qui n'était qu'une damnation de ce monde pour la plupart, une chimère qui ne mérite que la mort ou l'expérimentation; pourtant, elle n'avait pas choisit de posséder cet invité au sein de sa poitrine, sa chair. Mais elle l'acceptait, lui parlait, l'écoutait, et même si la relation n'est pas des plus fusionnelles pour l'instant, jamais elle ne le renierait.
En quelques secondes, elle s'était redressée sans jeter un oeil sur le corps destinés aux nécrophages désormais; il avait reçu une bénédiction de la part du Faucheur, cela servait à Meiyo pour le repos de cet être innocent.
« Nul ne peut échapper à la justice, aussi injuste soit-elle. »
Une déclaration forte; s'était-elle mise en tête d'appliquer sa propre justice dans le cas où la divine ne fonctionnait pas ? Vraisemblablement alors qu'elle invite Kirei à lui montrer le chemin, se rapprochant de ce dernier comme s'il était un véritable pilier dans le contrôle de soi-même; dans un sens, elle est heureuse d'être venue à ses cotés. Nul ne sait qu'elles auraient été ses réactions si la solitude la guettait en plus de la colère.
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Le temps d'un instant, son esprit venait de faire un vide certain, effaçant presque ces préceptes qu'elle respectait.
L’amour fait songer, vivre et croire. Si son nindô se caractérisait ainsi, il ne pouvait se révéler d'autant plus vrai lorsque dans cette situation, le calme et le sang-froid de la renarde ne pouvaient être maintenus que par la présence de Kirei; comme canalisateur de ces émotions qu'elle s'efforce de refouler dans son devoir de moine. Un souffle, bruyant mais nécéssaire s'échappait ainsi des lèvres de la moine alors que son monde s'effondrait face à tant de cruauté; elle n'avait pas prêté attention à la remarque de Kirei sur l'infâme patriarche, car, peut-être partageait-elle cet avis incertain qu'était la culpabilité du Père sur les malheurs de ce monde ?
Si le calme d'apparence était revenu sur l'être de Suzuri Meiyo, son coeur lui battait à une certaine vitesse, témoignant d'une instabilité certaine, d'une ingérence même de ce qu'elle devait ou non faire. Sans un mot, un simple regard mêlé d'inquiétude et de détermination indiquait à Kirei qu'elle souhaitait poursuivre cette chose, vraisemblablement tortionnaire de celui qu'il avait laissé à l'abandon en ces lieux.
« Puisses-tu me venir en aide, Tsukuyomi-saiai*. »
Saiai : très cher, bien aimé.
Un murmure s'échappait d'entre ses lèvres alors qu'une appellation des plus propres à sa personne pour qualifier son Dieu se dévoilait; d'une certaine façon, sa dévotion était des plus grandes à un tel point que c'était en entier qu'elle s'était offerte à ce dieu tolérant. Après tout, il l'avait accueillit au sein de son temple par l'intermédiaire de ses moines, l'avait ainsi élevée, éduquée, forgée et initiée à la spiritualité et à la tolérance des autres. Elle qui n'était qu'une damnation de ce monde pour la plupart, une chimère qui ne mérite que la mort ou l'expérimentation; pourtant, elle n'avait pas choisit de posséder cet invité au sein de sa poitrine, sa chair. Mais elle l'acceptait, lui parlait, l'écoutait, et même si la relation n'est pas des plus fusionnelles pour l'instant, jamais elle ne le renierait.
En quelques secondes, elle s'était redressée sans jeter un oeil sur le corps destinés aux nécrophages désormais; il avait reçu une bénédiction de la part du Faucheur, cela servait à Meiyo pour le repos de cet être innocent.
« Nul ne peut échapper à la justice, aussi injuste soit-elle. »
Une déclaration forte; s'était-elle mise en tête d'appliquer sa propre justice dans le cas où la divine ne fonctionnait pas ? Vraisemblablement alors qu'elle invite Kirei à lui montrer le chemin, se rapprochant de ce dernier comme s'il était un véritable pilier dans le contrôle de soi-même; dans un sens, elle est heureuse d'être venue à ses cotés. Nul ne sait qu'elles auraient été ses réactions si la solitude la guettait en plus de la colère.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Dim 8 Mai - 17:56
Abandons en Forêt
Il était difficile pour l'Apôtre de Jashin de déterminer quelle vision était la plus insoutenable, entre le cadavre de cet enfant martyr, et l'affliction de sa partenaire, dont le visage trahissait une émotion qu'il n'avait encore jamais aperçue chez elle. S'il la voyait comme une Sainte, et dans un sens, Divine, il la savait aussi fondamentalement humaine. Dès cette nuit où ils prêtèrent serment, il avait réalisé l'éventualité d'une telle situation, où, de nouveau confrontée à l'horreur de ce monde, elle devrait peut-être un jour blesser autrui, ou faire face à des émotions aussi terribles. Si elle éprouvait de la haine, alors il l'absorberait en lui pour en devenir l'instrument, et lui épargner une souffrance plus grande encore.
L'observant se redresser, Kirei eut un moment l'impression qu'elle avait appelé l'aide de son Dieu, mais ne pouvait confirmer s'il avait bien entendu le murmure de la prêtresse. Il était rassuré de constater qu'elle semblait avoir regagné son calme, bien qu'il se doutait qu'il ne s'agissait peut-être que des apparences. Sa détermination en revanche, brûlait avec incandescence, tandis qu'elle laissait s'échapper des propos que beaucoup n'auraient peut-être pu l'imaginer un jour proférer. Une déclaration qui ne serait certainement point contredite par l'Apôtre de Jashin, qui ressentait toutefois quelque chose de conflictuel. Une part de lui-même pouvait peut-être se satisfaire de voir l'état d'esprit et les réalisations de Meiyo rejoindre les siens, le confortant dans la similarité de leurs idéaux. Mais il se serait certainement passé d'une telle confirmation, impliquant l'horreur humaine et la douleur de son amie.
Sa réponse laconique traduisait son hésitation. Il ne souhaitait explicitement appuyer les paroles de la Renarde, ni profiter d'une quelconque manière de son état d'esprit actuel. Bien évidemment, il n'allait non plus les contester, en ce qu'il partageait une opinion similaire.
Le tandem se mit ainsi en mouvement, en direction de l'endroit préalablement détecté par le Faucheur. De par leur vitesse et la proximité de leur cible, ils étaient plus que capables de l'atteindre en une poignée de secondes, mais était-ce réellement l'approche la plus raisonnable ? Inversement, s'ils pistaient un Yôkai, ce dernier les avait peut-être lui même repérés, car ces créatures disposaient le plus souvent de sens bien plus affûtés que ceux des humains, notamment l'odorat. Pourtant, la cible apparaissait plus ou moins stationnaire, et évoluer dans le même périmètre. Tandis qu'ils se rapprochaient avec vigilance à travers la densité de la sylve, la Sensorialité du Faucheur se faisait plus fine, et confirmait cette présence étrangement statique, comme si elle les attendait...
Une voix claire et intelligible, qui pourtant n'appartenait à un humain. Un Kaminotsukai ? Avait-il tué ce pauvre enfant ? Ou bien avait-il pu être témoin de quelque chose ? Dans tous les cas, le duo de moines ne pouvaient lui dissimuler leur présence...
L'observant se redresser, Kirei eut un moment l'impression qu'elle avait appelé l'aide de son Dieu, mais ne pouvait confirmer s'il avait bien entendu le murmure de la prêtresse. Il était rassuré de constater qu'elle semblait avoir regagné son calme, bien qu'il se doutait qu'il ne s'agissait peut-être que des apparences. Sa détermination en revanche, brûlait avec incandescence, tandis qu'elle laissait s'échapper des propos que beaucoup n'auraient peut-être pu l'imaginer un jour proférer. Une déclaration qui ne serait certainement point contredite par l'Apôtre de Jashin, qui ressentait toutefois quelque chose de conflictuel. Une part de lui-même pouvait peut-être se satisfaire de voir l'état d'esprit et les réalisations de Meiyo rejoindre les siens, le confortant dans la similarité de leurs idéaux. Mais il se serait certainement passé d'une telle confirmation, impliquant l'horreur humaine et la douleur de son amie.
« Par ici. »
Sa réponse laconique traduisait son hésitation. Il ne souhaitait explicitement appuyer les paroles de la Renarde, ni profiter d'une quelconque manière de son état d'esprit actuel. Bien évidemment, il n'allait non plus les contester, en ce qu'il partageait une opinion similaire.
Le tandem se mit ainsi en mouvement, en direction de l'endroit préalablement détecté par le Faucheur. De par leur vitesse et la proximité de leur cible, ils étaient plus que capables de l'atteindre en une poignée de secondes, mais était-ce réellement l'approche la plus raisonnable ? Inversement, s'ils pistaient un Yôkai, ce dernier les avait peut-être lui même repérés, car ces créatures disposaient le plus souvent de sens bien plus affûtés que ceux des humains, notamment l'odorat. Pourtant, la cible apparaissait plus ou moins stationnaire, et évoluer dans le même périmètre. Tandis qu'ils se rapprochaient avec vigilance à travers la densité de la sylve, la Sensorialité du Faucheur se faisait plus fine, et confirmait cette présence étrangement statique, comme si elle les attendait...
« Vous pouvez sortir de votre cachette. Ce n'est pas comme si vous n'empestiez pas des centaines de mètres à la ronde... »
Une voix claire et intelligible, qui pourtant n'appartenait à un humain. Un Kaminotsukai ? Avait-il tué ce pauvre enfant ? Ou bien avait-il pu être témoin de quelque chose ? Dans tous les cas, le duo de moines ne pouvaient lui dissimuler leur présence...
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Dim 8 Mai - 22:55
Soudainement c'était comment si les jambes de Suzuri Meiyo venaient de pénétrer un sentier glacé où ces dernières seraient restée figée, enfermée dans ces chaînes de givre alors que la voix semblait interpeller les deux moines. Les yeux écarquillés, ses pupilles fendues semblaient d'autant plus se faire remarquer alors qu'elle cherchait l'origine de ce son qui n'était point humain; en vérité, si l'on y faisait attention, c'était comme si ses vulpes traits s'intensifiaient sans même qu'elle ne le décide, ses marques rouges semblaient avoir légèrement grandis à vue d'oeil, une impression étrange, mais dans cette forêt bercée par les illusions, il se pourrait simplement que la vue puisse jouer des tours. Dans un autre registre, il pourrait aussi simplement se rappeler du caractère parasite qu'avait son don; celui d'être qu'une hôte d'une créature et non une véritable chimère.
Ses jambes n'étaient pas les seules à s'être figée, son sang semblait avoir fait un demi tour complet dans ses capillaires alors que son visage se tourna légèrement vers son partenaire avant que d'un éclair, elle prit la décision elle même de se dévoiler à la créature, qu'elle devinait facilement être un Kaminotsukai.
« Suzuri Meiyo. Je ne sais pas si tu portes un nom, envoyé. Que.. », elle eut un brin d'hésitation alors qu'elle écarquillait de nouveau ses yeux canins. « Nous ne voulons pas de mal aux créatures qui peuplent cette forêt. Notre chakra a du perturber les sens de bon nombreux d'entre elles. »
Sur un ton presque coupable, elle s'excusait du dérangement, digne d'une véritable prêtresse de la lune et protectrice des yôkais. Même si elle savait que son interlocuteur n'était pas des plus hostiles; du moins il pouvait parler et ne semblait pas éprouver d'animosité envers les deux humains, enfin, sorte d'humain.
« J'imagine que, vous pourriez nous aider? Si vous accepter, dans une certaine mesure, nous pouvons trouver un arrangement. »
Kirei pouvait le remarquer avec une certaine attention : le comportement de Meiyo avec cette créature semblait des plus courtoises, plus qu'avec certains individus pourtant humains. Elle s'était par ailleurs, mise à la hauteur de la créature, voire même en position de soumission, ployant un genou à terre en observant le groin du sorte de porcins qui faisait face aux deux individus. C'était comme un brin de calme dans ce décor infernal, cauchemardesque, Meiyo tentait de faire au mieux pour apprivoiser la créature, et quelque chose dans ses dons semblait lui permettre de comprendre son comportement ou tout autre chose qu'il dégageait; ce qui témoignait de sa non nature de yôkai, c'était qu'elle comprenait son langage avec une certaine perfection.
Là était tout le comportement d'une membre du bureau.
Plus attentionnée avec les yôkais qu'avec autre chose; fascinée par le savoir et la connaissance de nouvelles choses. Par ailleurs, ses traits vulpes s'étaient atténués, comme si la chose en elle s'était calmée et avait redonné ces traits légers pour s'enfouir de nouveau dans la poitrine de son hôtesse bienveillante.
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Ses jambes n'étaient pas les seules à s'être figée, son sang semblait avoir fait un demi tour complet dans ses capillaires alors que son visage se tourna légèrement vers son partenaire avant que d'un éclair, elle prit la décision elle même de se dévoiler à la créature, qu'elle devinait facilement être un Kaminotsukai.
« Suzuri Meiyo. Je ne sais pas si tu portes un nom, envoyé. Que.. », elle eut un brin d'hésitation alors qu'elle écarquillait de nouveau ses yeux canins. « Nous ne voulons pas de mal aux créatures qui peuplent cette forêt. Notre chakra a du perturber les sens de bon nombreux d'entre elles. »
Sur un ton presque coupable, elle s'excusait du dérangement, digne d'une véritable prêtresse de la lune et protectrice des yôkais. Même si elle savait que son interlocuteur n'était pas des plus hostiles; du moins il pouvait parler et ne semblait pas éprouver d'animosité envers les deux humains, enfin, sorte d'humain.
« J'imagine que, vous pourriez nous aider? Si vous accepter, dans une certaine mesure, nous pouvons trouver un arrangement. »
Kirei pouvait le remarquer avec une certaine attention : le comportement de Meiyo avec cette créature semblait des plus courtoises, plus qu'avec certains individus pourtant humains. Elle s'était par ailleurs, mise à la hauteur de la créature, voire même en position de soumission, ployant un genou à terre en observant le groin du sorte de porcins qui faisait face aux deux individus. C'était comme un brin de calme dans ce décor infernal, cauchemardesque, Meiyo tentait de faire au mieux pour apprivoiser la créature, et quelque chose dans ses dons semblait lui permettre de comprendre son comportement ou tout autre chose qu'il dégageait; ce qui témoignait de sa non nature de yôkai, c'était qu'elle comprenait son langage avec une certaine perfection.
Là était tout le comportement d'une membre du bureau.
Plus attentionnée avec les yôkais qu'avec autre chose; fascinée par le savoir et la connaissance de nouvelles choses. Par ailleurs, ses traits vulpes s'étaient atténués, comme si la chose en elle s'était calmée et avait redonné ces traits légers pour s'enfouir de nouveau dans la poitrine de son hôtesse bienveillante.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Lun 9 Mai - 4:08
Abandons en Forêt
Le regard du Faucheur croisa furtivement celui de la Renarde, qui décida d'elle-même de se dévoiler, afin de se présenter face au Yôkai qui se tenait à présent face à elle. Il pouvait constater la grande déférence dont elle faisait preuve à son égard, posant même un genou à terre en signe de respect, afin de se positionner à la hauteur du Kaminotsukai. Ecoutant attentivement ces mots, celui-ci se rapprochait d'un pas relativement nonchalant de Meiyo, mais ses yeux brillaient d'une certaine solennité, quand bien même l'anthropocentrisme projeté sur ces créatures n'était guère des plus fiables. Il l'avait écoutée sans l'interrompre, lui prêtant une attention certaine.
Lorsqu'il parvint au niveau de la jeune femme, il la fixa quelques instants, alors que l'Apôtre de Jashin s'apprêtait à intervenir en cas d'attaque. La créature restait pour sa part immobile, tandis qu'il ressentait la tension se saisir de son corps. La distance qui séparait le vulpe fasciés de son amie de la truffe du Yôkai n'était plus que de quelques centimètres. Finalement, l'étrange sanglier brisa le silence, en s'adressant à la prêtresse.
Des propos qui déconcertèrent le moine, quand bien même n'en était-il le destinataire. Au moins, ce nouvel intervenant n'était a priori point hostile, si bien que ce moment lui apparaissait approprié afin de s'avancer à son tour. Se positionnant aux côtés de son amie et imitant sa démarche, il ne put s'empêcher de lui adresser son plus magnifique sourire, tandis qu'il se pinçait les lèvres pour se retenir de rire, suite à l'intervention cinglante de leur nouvel interlocuteur. Se remobilisant rapidement, il se présenta dans la foulée.
De la même manière qu'il avait jaugé Meiyo, le Kaminotsukai se figea quelques instants devant l'Apôtre de Jashin.
L'air interdit, Kirei se redressa tandis que son propre sang venait de ne faire qu'un tour. Sa déglutition se faisait plus difficile, tandis que sa respiration et son rythme cardiaque s'intensifiaient. Rebroussant chemin, son esprit avait cessé de penser, comme anesthésié par le verdict de ce Yokaï certes véridique, mais à ses yeux tellement réducteur. Il n'éprouvait nullement l'envie de débattre ou de se défendre, tandis qu'il s'adossait contre le tronc d'arbre au pied duquel gisait le cadavre ensanglanté de l'enfant. Le recouvrant de nouveau de ses tissus qui le dissimulaient, il agissait presque comme un zombie, renvoyé à une réalité partielle, qui pour les non-Eveillés, représentait l'horizon indépassable de leur pensée.
Il n'en demeurait pas moins blessé par ce commentaire, tandis qu'il se résignait avec fatalité à l'image de barbare dont ce monde souhaitait l'affubler. Si tel était le prix à payer afin de lui apporter un jour le Salut, alors il assumerait ce fardeau. Un fardeau qui n'en restait pas moins lourd à porter. Nauséeux et saisissant sa tête entre ses mains, il resta ainsi figé dans une accablante léthargie, tandis qu'il sentait son cœur saigner. Il poussa enfin un large soupir, avant d'apposer ses doigts contre sa poitrine, serrant par réflexe la précieuse relique que lui avait offert Meiyo. Tentant de se redresser, il ne savait combien de temps s'était réellement écoulé, sûrement beaucoup moins qu'il ne pouvait le penser.
Lorsqu'il parvint au niveau de la jeune femme, il la fixa quelques instants, alors que l'Apôtre de Jashin s'apprêtait à intervenir en cas d'attaque. La créature restait pour sa part immobile, tandis qu'il ressentait la tension se saisir de son corps. La distance qui séparait le vulpe fasciés de son amie de la truffe du Yôkai n'était plus que de quelques centimètres. Finalement, l'étrange sanglier brisa le silence, en s'adressant à la prêtresse.
- Spoiler:
- « Tu pues le renard, toi. »
Des propos qui déconcertèrent le moine, quand bien même n'en était-il le destinataire. Au moins, ce nouvel intervenant n'était a priori point hostile, si bien que ce moment lui apparaissait approprié afin de s'avancer à son tour. Se positionnant aux côtés de son amie et imitant sa démarche, il ne put s'empêcher de lui adresser son plus magnifique sourire, tandis qu'il se pinçait les lèvres pour se retenir de rire, suite à l'intervention cinglante de leur nouvel interlocuteur. Se remobilisant rapidement, il se présenta dans la foulée.
« Je me nomme Mahayana Kirei, prêtre de Tsukuyomi au Temple de la Lune. Enchanté de faire votre connaissance. »
De la même manière qu'il avait jaugé Meiyo, le Kaminotsukai se figea quelques instants devant l'Apôtre de Jashin.
- Spoiler:
- « L'odeur du sang humain... Hors de ma vue. »
L'air interdit, Kirei se redressa tandis que son propre sang venait de ne faire qu'un tour. Sa déglutition se faisait plus difficile, tandis que sa respiration et son rythme cardiaque s'intensifiaient. Rebroussant chemin, son esprit avait cessé de penser, comme anesthésié par le verdict de ce Yokaï certes véridique, mais à ses yeux tellement réducteur. Il n'éprouvait nullement l'envie de débattre ou de se défendre, tandis qu'il s'adossait contre le tronc d'arbre au pied duquel gisait le cadavre ensanglanté de l'enfant. Le recouvrant de nouveau de ses tissus qui le dissimulaient, il agissait presque comme un zombie, renvoyé à une réalité partielle, qui pour les non-Eveillés, représentait l'horizon indépassable de leur pensée.
Il n'en demeurait pas moins blessé par ce commentaire, tandis qu'il se résignait avec fatalité à l'image de barbare dont ce monde souhaitait l'affubler. Si tel était le prix à payer afin de lui apporter un jour le Salut, alors il assumerait ce fardeau. Un fardeau qui n'en restait pas moins lourd à porter. Nauséeux et saisissant sa tête entre ses mains, il resta ainsi figé dans une accablante léthargie, tandis qu'il sentait son cœur saigner. Il poussa enfin un large soupir, avant d'apposer ses doigts contre sa poitrine, serrant par réflexe la précieuse relique que lui avait offert Meiyo. Tentant de se redresser, il ne savait combien de temps s'était réellement écoulé, sûrement beaucoup moins qu'il ne pouvait le penser.
*****
- Spoiler:
- « Bien. Donc. Mon nom. Pour toi goupil, ce s'ra Kyabetsu-sama, ça t'va ? Quel genre d'aide recherches-tu ? »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Lun 9 Mai - 13:22
C'était d'un calme olympien qu'elle toisait le museau de la créature; sans broncher ni exprimer une quelconque peur. Bien que consciente qu'il pouvait avoir une capacité à se battre, le calme et la paix semblait la meilleure solution pour apprivoiser ou du moins, calmer un animal sauvage. Néanmoins, si sa présence semblait tolérée; faisant l'impasse sur la remarque, celle du prêtre l'était moins.
Les pupilles de Meiyo se détournèrent vers Kirei alors que la créature semblait le répudier hors de cette zone; vraisemblement les Kaminotsukai n'aimait pas les humains, du moins c'est le raccourcit que s'était fait Meiyo en assistant à cette scène. Son "co-locataire" semblait lui permettre une certaine aisance avec les créatures les plus hostiles aux hommes, comme celui qui venait de dévoiler son nom, tirant Meiyo de son inattention, tournée vers Kirei qui s'était enfoncé un peu plus loin. Kyabetsu.. il s'appelle.. chou ? Retenant un rire face à ce nom, elle semblait rester dans cette position, genou au sol en observant son interlocuteur animal.
« Kyabetsu-sama.. Oui, oui aucun soucis. », ses yeux semble briller d'une certaine intensité, comme si la requête semblait lui prendre à coeur. « Des rumeurs courent sur cette forêt, outre la présence de nos pairs. Des abandons de nourrissons, maculés de mutilations en tout genre; vous qui vivez ici, j'aurais aimé savoir si vous avez pu être témoin de la présence de quiconque emmènerait et s'en prendrait à des enfants ici ? De toute évidence, je pourrais apporter une contrepartie à votre parole si l'envie demeure dans votre âme, Kyabetsu-sama, demandez moi ce que vous souhaitez, protection, richesse ou tout autre apport, vous l'aurez. »
Même si sa voix semblait trembler lors de cette requête, ses traits ne semblaient point changer de forme, cet air assuré restait présent sur ce minois contaminé par le yôkai qui trônait en son sein. Ses pupilles fendues fixaient le porcins sans flancher, son regard ne baissait point et même si ses iris tremblaient par l'émotion, Meiyo avait besoin de savoir, quoi qu'il en coûte. Son coeur redoutait la vérité, mais si elle ne la savait pas, elle vivrait dans une ignorance terrible qui la torturerais le restant de ses jours.
« Si c'est l'oeuvre des habitants de cette forêt, je m'en irais sans poser de soucis. Mais si ce sont des humains, ils doivent être jugé, d'autant plus s'ils sont du village. »
Une précision apportée, vraisemblablement pour rassurer la créature quant à son tempérament vis à vis des damnations d'Izanami; cette confiance que l'on pouvait avoir en Meiyo s'accentuait avec le fait qu'elle n'était plus totalement humaine, pourtant son corps trahissait cette nature qu'elle ne pouvait refuter. Elle vint déposer ses deux mains, paumes à plat, contre son genou alors que le vent soufflait doucement dans la foret, venant faire virevolter ses cheveux rouges ornés de quelques reflets argentés qui ne se voyaient que rarement.
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Les pupilles de Meiyo se détournèrent vers Kirei alors que la créature semblait le répudier hors de cette zone; vraisemblement les Kaminotsukai n'aimait pas les humains, du moins c'est le raccourcit que s'était fait Meiyo en assistant à cette scène. Son "co-locataire" semblait lui permettre une certaine aisance avec les créatures les plus hostiles aux hommes, comme celui qui venait de dévoiler son nom, tirant Meiyo de son inattention, tournée vers Kirei qui s'était enfoncé un peu plus loin. Kyabetsu.. il s'appelle.. chou ? Retenant un rire face à ce nom, elle semblait rester dans cette position, genou au sol en observant son interlocuteur animal.
« Kyabetsu-sama.. Oui, oui aucun soucis. », ses yeux semble briller d'une certaine intensité, comme si la requête semblait lui prendre à coeur. « Des rumeurs courent sur cette forêt, outre la présence de nos pairs. Des abandons de nourrissons, maculés de mutilations en tout genre; vous qui vivez ici, j'aurais aimé savoir si vous avez pu être témoin de la présence de quiconque emmènerait et s'en prendrait à des enfants ici ? De toute évidence, je pourrais apporter une contrepartie à votre parole si l'envie demeure dans votre âme, Kyabetsu-sama, demandez moi ce que vous souhaitez, protection, richesse ou tout autre apport, vous l'aurez. »
Même si sa voix semblait trembler lors de cette requête, ses traits ne semblaient point changer de forme, cet air assuré restait présent sur ce minois contaminé par le yôkai qui trônait en son sein. Ses pupilles fendues fixaient le porcins sans flancher, son regard ne baissait point et même si ses iris tremblaient par l'émotion, Meiyo avait besoin de savoir, quoi qu'il en coûte. Son coeur redoutait la vérité, mais si elle ne la savait pas, elle vivrait dans une ignorance terrible qui la torturerais le restant de ses jours.
« Si c'est l'oeuvre des habitants de cette forêt, je m'en irais sans poser de soucis. Mais si ce sont des humains, ils doivent être jugé, d'autant plus s'ils sont du village. »
Une précision apportée, vraisemblablement pour rassurer la créature quant à son tempérament vis à vis des damnations d'Izanami; cette confiance que l'on pouvait avoir en Meiyo s'accentuait avec le fait qu'elle n'était plus totalement humaine, pourtant son corps trahissait cette nature qu'elle ne pouvait refuter. Elle vint déposer ses deux mains, paumes à plat, contre son genou alors que le vent soufflait doucement dans la foret, venant faire virevolter ses cheveux rouges ornés de quelques reflets argentés qui ne se voyaient que rarement.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Lun 9 Mai - 19:27
Abandons en Forêt
Malgré l'exubérante requête du Kaminotsukai, Meiyo s'exécutait sans sourciller. Il pouvait lire dans son regard qu'elle prenait sa demande particulièrement à cœur, et qu'elle avait désespérément besoin de son assistance. Elle était même prête à lui offrir une contrepartie, mais était-elle réellement en mesure d'accéder à ses demandes ? La Renarde s'intéressait à une histoire d'abandons d'enfants humains, dont il avait effectivement pu être lui-même témoin. Partager les quelques informations dont il disposait ne lui importait que peu, et la jeune femme lui paraissait sincère dans la pureté de ses intentions.
Son opinion des humains était naturellement plutôt mauvaise, compte-tenu de ce dont il avait pu constater par lui-même, mais il savait malgré tout que certains d'entre eux étaient bons. Certainement pas ce Mahayana Kirei, son acolyte dont l'odeur du sang le plaçait à ses yeux dans le même panier que les bourreaux de ces jeunes bipèdes. Mais outre son attitude particulière, il pouvait ressentir chez la prêtresse sa nature de Kitsunetsuki. Peut-être la rendait-elle inconsciemment plus sympathique à ses yeux, si bien qu'il poursuivit directement son intervention, sans nécessairement attendre la confirmation de son interlocutrice.
S'il n'avait pu assister personnellement à la scène, le Yôkai les avait assurément entendu s'adonner à ce qui ressemblait à une tentative d'exorcisme. Lorsqu'ils eurent quitté les lieux et qu'il s'y rendit par curiosité, il avait pu remarquer la présence des pauvres volailles sacrifiées. Il avait cependant conscience que ce renseignement, bien que potentiellement utile, ne pouvait satisfaire pleinement la demoiselle venue jusqu'ici afin de faire prévaloir son sens de la justice. Se retournant, il lui montrait désormais son dos, et paraissait rebrousser chemin. Il s'immobilisa de nouveau après avoir parcouru quelques mètres, fouillant dans ses souvenirs ce nom qu'il avait une fois entendu, avant d'offrir à Meiyo ce qu'elle désirait avec ardeur.
Malheureusement, s'il pouvait être bien intentionné, la forêt grouillait d'animaux sauvages et d'homologues beaucoup moins amicaux envers les humains. Une partie de lui-même regrettait de ne pas avoir été en mesure de protéger cette pauvre âme, qui avait certainement subi le même sort que celle que le tandem de prêtres venait de trouver. En un sens, transmettre ces informations était peut-être pour lui une manière d'agir à son échelle, et de compenser son impuissance passée, afin de contribuer comme il le pouvait à la correction de cet ordre des choses plus que jamais distordu.
« Tu m'as l'air bien gentille petite. Ne me cacherais-tu pas quelque chose ? »
Son opinion des humains était naturellement plutôt mauvaise, compte-tenu de ce dont il avait pu constater par lui-même, mais il savait malgré tout que certains d'entre eux étaient bons. Certainement pas ce Mahayana Kirei, son acolyte dont l'odeur du sang le plaçait à ses yeux dans le même panier que les bourreaux de ces jeunes bipèdes. Mais outre son attitude particulière, il pouvait ressentir chez la prêtresse sa nature de Kitsunetsuki. Peut-être la rendait-elle inconsciemment plus sympathique à ses yeux, si bien qu'il poursuivit directement son intervention, sans nécessairement attendre la confirmation de son interlocutrice.
« La dernière fois, un groupe plutôt important s'est rendu pas loin d'là où vous étiez, toi et le meurtrier. J'sais pas c'qu'ils voulaient faire, ils ont joué du pipeau, égorgé trois poulets et sont r'partis comme s'ils avaient la diarrhée. Aussi vite qu'ils étaient v'nus. Si vous v'lez lever une malédiction, c'pas avec ces clowns que vous y arriverez vous savez. »
S'il n'avait pu assister personnellement à la scène, le Yôkai les avait assurément entendu s'adonner à ce qui ressemblait à une tentative d'exorcisme. Lorsqu'ils eurent quitté les lieux et qu'il s'y rendit par curiosité, il avait pu remarquer la présence des pauvres volailles sacrifiées. Il avait cependant conscience que ce renseignement, bien que potentiellement utile, ne pouvait satisfaire pleinement la demoiselle venue jusqu'ici afin de faire prévaloir son sens de la justice. Se retournant, il lui montrait désormais son dos, et paraissait rebrousser chemin. Il s'immobilisa de nouveau après avoir parcouru quelques mètres, fouillant dans ses souvenirs ce nom qu'il avait une fois entendu, avant d'offrir à Meiyo ce qu'elle désirait avec ardeur.
« J'espère que Miyamoto-dono se montrera généreux, avec tout ce qu'on fait pour lui. C'est ce qu'il m'est sinon arrivé d'entendre. Si voulez mon avis, ils s'éclatent dans un bordel à l'heure qu'il est. On aurait dit deux trouffions bavant sur leur récompense, et j'pouvais clairement sentir l'odeur d'un troisième, plus jeune, qui ne parlait pas... »
Malheureusement, s'il pouvait être bien intentionné, la forêt grouillait d'animaux sauvages et d'homologues beaucoup moins amicaux envers les humains. Une partie de lui-même regrettait de ne pas avoir été en mesure de protéger cette pauvre âme, qui avait certainement subi le même sort que celle que le tandem de prêtres venait de trouver. En un sens, transmettre ces informations était peut-être pour lui une manière d'agir à son échelle, et de compenser son impuissance passée, afin de contribuer comme il le pouvait à la correction de cet ordre des choses plus que jamais distordu.
« Maintenant, va. Je n'attends nulle compensation de ta part, goupil. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Lun 9 Mai - 20:33
« M'enfin, c'est tout ce que je sais. Mais c'sont pas des cas isolés, ils prennent cette forêt pour ce que vous appelez moulin. »
Le coeur de Suzuri Meiyo se serra, à l'entente des deux cas relevés par le Kaminotsukai, elle semblait vraisemblablement affectée sans que de réelles informations soient dévoilées; rien ne pouvait prouver que le second groupe s'était adonné à ce genre de pratique étrange, quant au premier, il n'était pas rare que des troubadours de la religion pensent que sacrifier des animaux soient la bonne solution. Ce cas semblait exaspérer Meiyo, ce qu'elle montrait à l'animal qui la jaugeait du regard une dernière fois avant de complètement tourner le dos; elle qui s'efforçait à faire en sorte que la religion perdure, même dans son hégémonie des gens se retrouvaient prit par un mouvement athéiste, nourrit par ces pratiques frivoles de la part de ce qu'elle nomme des cabotins.
« Certains semblent croire au plus profond d'eux que tous les yôkais sont des damnations qu'il faut éliminer d'une quelconque manière, j'imagine que ce genre d'individu ne sait simplement pas ce qu'il fait. Néanmoins pour le second groupe.. »
En fait, elle ne pouvait véritablement expliquer les actes de ces démesurés. Mais ils n'étaient pas fondamentalement mauvais, juste ignorant et un peu déséquilibrés certainement, peut-être que des thérapies pourraient les calmer dans leurs ardeurs d'exorciste d'animaux pour repousser le mauvais esprit. Son visage se ferma soudainement lorsqu'elle fit mention du second groupe, son regard se fronça alors que ses pupilles se rivèrent sur le sol, là où sa main semblait caresser du bout des doigts la terre humide de la forêt. Miyamoto-dono. Ça ne me dit rien, du moins j'ai quand même du lire ce nom quelque part, mais cette particule doit signifier qu'il n'est pas n'importe qui. Ça n'était pas un nom inconnu, mais Meiyo ne le connaissait pas, elle doutait que Kirei en ait la connaissance mais il fallait creuser, une véritable enquête allait certainement avoir lieue, dans un certain secret; elle se refusait catégoriquement à en parler par peur des représailles s'il s'avérait que ces cas soient liés à des hautes richesses ou pire, des hautes instances.
Il n'était pas rare de voir des cas ignobles couvert, mais elle ne pouvait rien conclure.
« Je ne ferais pas de conclusion hâtive. Je vous remercie du plus profond de mon coeur, Kyabetsu-sama, sachez que si la détresse vous emporte et que la forêt venait à être prise pour cible, j'oeuvrerai pour que personne ne soit attaqué injustement. »
Sans attendre une quelconque réponse du Kaminotsukai, la goupil rebroussa chemin dans les feuillages, en vérité, elle ne voulait pas l'importuner plus que cela. Il ne lui fallut pas plus que quelques pas rapides pour retrouver la silhouette de son ami, contre cet arbre alors qu'il attendait. Le cochon a du l'importuner. Qui se serait-il passer si je ne t'avais pas toi, Ryoushi*. Un surnom plutôt affectueux envers son parasite, qu'elle considère plus comme une conscience interne plutôt qu'un véritable parasite.
*Ryoushi : conscience.
« Tout va bien Kirei ? Les créatures ne sont jamais réellement amicale avec les humains, cela devait être mon odeur qui l'a laissé m'accepter. Comme quoi, il semblerait que ça a ses avantages. »
Son regard semble se perdre autour d'elle avant de se poser sur Kirei.
« J'ai pu récolter quelques informations; fébriles mais qui peuvent être creuser. Je vous avoue que rester dans cet endroit ne me.. rassure pas. »
Malgré son visage fermé, sûrement suite aux informations qu'elle a pu avoir, l'inquiétude trônait alors que ses yeux ne faisaient que guetter tout autour d'elle, ces myriades de possibilité quant aux évènements qui pourraient se tramer en ces lieux. Légèrement accroupie, elle vint tendre sa main à son ami pour l'inviter à la suivre, à travers ces buissonneux chemins et trouver la sortie de cet endroit, ce qui ne semblait vraisemblablement pas la plus facile des tâches car qui sait ce qui rôde encore en ces lieux.
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Le coeur de Suzuri Meiyo se serra, à l'entente des deux cas relevés par le Kaminotsukai, elle semblait vraisemblablement affectée sans que de réelles informations soient dévoilées; rien ne pouvait prouver que le second groupe s'était adonné à ce genre de pratique étrange, quant au premier, il n'était pas rare que des troubadours de la religion pensent que sacrifier des animaux soient la bonne solution. Ce cas semblait exaspérer Meiyo, ce qu'elle montrait à l'animal qui la jaugeait du regard une dernière fois avant de complètement tourner le dos; elle qui s'efforçait à faire en sorte que la religion perdure, même dans son hégémonie des gens se retrouvaient prit par un mouvement athéiste, nourrit par ces pratiques frivoles de la part de ce qu'elle nomme des cabotins.
« Certains semblent croire au plus profond d'eux que tous les yôkais sont des damnations qu'il faut éliminer d'une quelconque manière, j'imagine que ce genre d'individu ne sait simplement pas ce qu'il fait. Néanmoins pour le second groupe.. »
En fait, elle ne pouvait véritablement expliquer les actes de ces démesurés. Mais ils n'étaient pas fondamentalement mauvais, juste ignorant et un peu déséquilibrés certainement, peut-être que des thérapies pourraient les calmer dans leurs ardeurs d'exorciste d'animaux pour repousser le mauvais esprit. Son visage se ferma soudainement lorsqu'elle fit mention du second groupe, son regard se fronça alors que ses pupilles se rivèrent sur le sol, là où sa main semblait caresser du bout des doigts la terre humide de la forêt. Miyamoto-dono. Ça ne me dit rien, du moins j'ai quand même du lire ce nom quelque part, mais cette particule doit signifier qu'il n'est pas n'importe qui. Ça n'était pas un nom inconnu, mais Meiyo ne le connaissait pas, elle doutait que Kirei en ait la connaissance mais il fallait creuser, une véritable enquête allait certainement avoir lieue, dans un certain secret; elle se refusait catégoriquement à en parler par peur des représailles s'il s'avérait que ces cas soient liés à des hautes richesses ou pire, des hautes instances.
Il n'était pas rare de voir des cas ignobles couvert, mais elle ne pouvait rien conclure.
« Je ne ferais pas de conclusion hâtive. Je vous remercie du plus profond de mon coeur, Kyabetsu-sama, sachez que si la détresse vous emporte et que la forêt venait à être prise pour cible, j'oeuvrerai pour que personne ne soit attaqué injustement. »
Sans attendre une quelconque réponse du Kaminotsukai, la goupil rebroussa chemin dans les feuillages, en vérité, elle ne voulait pas l'importuner plus que cela. Il ne lui fallut pas plus que quelques pas rapides pour retrouver la silhouette de son ami, contre cet arbre alors qu'il attendait. Le cochon a du l'importuner. Qui se serait-il passer si je ne t'avais pas toi, Ryoushi*. Un surnom plutôt affectueux envers son parasite, qu'elle considère plus comme une conscience interne plutôt qu'un véritable parasite.
*Ryoushi : conscience.
« Tout va bien Kirei ? Les créatures ne sont jamais réellement amicale avec les humains, cela devait être mon odeur qui l'a laissé m'accepter. Comme quoi, il semblerait que ça a ses avantages. »
Son regard semble se perdre autour d'elle avant de se poser sur Kirei.
« J'ai pu récolter quelques informations; fébriles mais qui peuvent être creuser. Je vous avoue que rester dans cet endroit ne me.. rassure pas. »
Malgré son visage fermé, sûrement suite aux informations qu'elle a pu avoir, l'inquiétude trônait alors que ses yeux ne faisaient que guetter tout autour d'elle, ces myriades de possibilité quant aux évènements qui pourraient se tramer en ces lieux. Légèrement accroupie, elle vint tendre sa main à son ami pour l'inviter à la suivre, à travers ces buissonneux chemins et trouver la sortie de cet endroit, ce qui ne semblait vraisemblablement pas la plus facile des tâches car qui sait ce qui rôde encore en ces lieux.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Lun 9 Mai - 22:12
Abandons en Forêt
Le temps qui s'était pour Kirei suspendu, retrouvait finalement son cours lorsqu'il fut tiré de sa torpeur par le retour de Meiyo. Ce soudain afflux de paroles à son égard le surprit quelque peu, lui qui s'était profondément enfoncé dans une introspection dont il ne réémergeait qu'avec peine. S'il comprenait bien les mots de sa partenaire, c'était vraisemblablement sa nature de Kitsunetsuki qui lui avait permis de s'octroyer les faveurs du Yôkai. Celui-ci l'avait-il seulement rejeté sur la base de son humanité, ou bien ses propos recoupaient-ils une signification plus subtile telle que celle qu'il avait instinctivement perçue ? D'un geste mécanique, il opina aux propos de la Renarde, le visage blême, lui adressant pourtant une expression se voulant rassurante.
Le Faucheur se donnait une contenance, et ne souhaitait surtout pas alarmer son amie sous peine de l'inquiéter d'autant plus qu'elle n'était déjà tracassée. Elle agissait elle-même normalement, et ne semblait pas porter un regard différent sur l'Apôtre de Jashin, ce qui tendait quelque peu à le rassurer. Elle puisait certainement dans ses ressources mentales, et son regard trahissait son appréhension. Pourtant, elle faisait preuve d'un grand courage, et tendit à son tour sa main en direction de Kirei. Il ne pouvait se permettre de lui faire défaut et de flancher de la sorte, une pensée qui lui permit de recouvrer de son ardeur, tandis que ses doigts virent délicatement envelopper ceux de la jeune femme avant de se relever.
Chacun des deux semblait en avoir trop vu... Ou entendu. Le tandem de prêtres fit ainsi demi-tour en direction de Toge, où ils regagnèrent le Temple de la Lune sans rencontrer de difficultés majeures. Cependant, cette petite escapade en forêt ne marquait finalement que la première étape de leur enquête, qu'ils étaient peut-être désormais en mesure de faire progresser. Il leur était certainement préférable de faire preuve de discrétion, si bien qu'ils décidèrent de débriefer leurs découvertes à l'abri des oreilles indiscrètes. Réunis dans les appartements du Faucheur pour poursuivre leur discussion, il servit à Meiyo ce qu'il lui restait du Sakura Cha qu'il avait commandé lorsqu'il invita l'Edeniste Ishida-san à prendre le thé, avant de s'installer en tailleur face à elle.
« Je... Tout va bien Meiyo. Je suis heureux que vous soyez parvenue à récoler des informations, même ténues. La moindre d'entre elles peut se révéler précieuse. »
Le Faucheur se donnait une contenance, et ne souhaitait surtout pas alarmer son amie sous peine de l'inquiéter d'autant plus qu'elle n'était déjà tracassée. Elle agissait elle-même normalement, et ne semblait pas porter un regard différent sur l'Apôtre de Jashin, ce qui tendait quelque peu à le rassurer. Elle puisait certainement dans ses ressources mentales, et son regard trahissait son appréhension. Pourtant, elle faisait preuve d'un grand courage, et tendit à son tour sa main en direction de Kirei. Il ne pouvait se permettre de lui faire défaut et de flancher de la sorte, une pensée qui lui permit de recouvrer de son ardeur, tandis que ses doigts virent délicatement envelopper ceux de la jeune femme avant de se relever.
« Dans ce cas, inutile pour nous de nous attarder plus longtemps. »
Chacun des deux semblait en avoir trop vu... Ou entendu. Le tandem de prêtres fit ainsi demi-tour en direction de Toge, où ils regagnèrent le Temple de la Lune sans rencontrer de difficultés majeures. Cependant, cette petite escapade en forêt ne marquait finalement que la première étape de leur enquête, qu'ils étaient peut-être désormais en mesure de faire progresser. Il leur était certainement préférable de faire preuve de discrétion, si bien qu'ils décidèrent de débriefer leurs découvertes à l'abri des oreilles indiscrètes. Réunis dans les appartements du Faucheur pour poursuivre leur discussion, il servit à Meiyo ce qu'il lui restait du Sakura Cha qu'il avait commandé lorsqu'il invita l'Edeniste Ishida-san à prendre le thé, avant de s'installer en tailleur face à elle.
« Après cette rude épreuve, je me disais qu'il s'agirait peut-être d'un réconfort bien mérité. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Mar 10 Mai - 0:13
Torturée.
C'était ainsi qu'elle sortait du dédale de cette forêt tristement connue.
Torturée mais déterminée. La flamme brulait dans son coeur lui disait de continuer sur ce chemin, ce chemin pouvant mener vers cette utopie commune aux deux âmes enquêtrices. De toute évidence, son tempérament de moine lui permettait de tenir le coup et d'aller au bout des choses, son envie de progresser et d'aider semblait surmonter chacune de ses priorités aussi importante soit-elles. La forêt des Orties venait de connaître sa première visite, prémices d'une longue enquête portée sur ce qu'il se trame à l'intérieur, puisse simplement personne se mettre entre la route des deux Souhei.
.
[ ... ]
« Vous avez raison. J'imagine que cela pourra soulager notre adrénaline. »
Assise en position seiza sur l'un des futon disposé comme siège dans les appartements du Faucheur, elle prit la tasse de thé à deux mains en prenant la précaution de ne pas se bruler avant de la porter à ses lèvres, en prenant une simple gorgée avant de poursuivre, déposant cette dernière sur la table en sylve, les yeux clos alors qu'elle prenait une grande inspiration; le rapport allait être tiraillant.
« Kyubetsu-sama m'a apprit certaines choses. Premièrement, des exorcistes farfelus s'amusent à tuer des.. poulets. Deuxièmement, il semblerait que nos pistes se resserrent, il a fait mention de trois individus dont certainement un enfant à la garde d'un certain "Miyamoto-dono". J'ai peur que ce soit l'un de ces cas. »
Sa voix tremblait à l'idée qu'elle pouvait avoir raison, et cette détresse se ressentait parfaitement. Ses mains se réfugiaient dans la chaleur du thé, entourant cette tasse en observant le contenu du thé avec cet air vide trônant dans ses yeux. Elle eut un brin d'hésitation durant cet instant avant de relever son regard vers son ami.
« Cette particule. Elle coincide avec les rumeurs d'abandons, mais j'ai comme l'impression que ceux qui sont à l'origine, ne se salissent pas les mains d'eux même. »
Des lâches, en outre. Les paupières froncées, elle semble assez soumise à ses émotions, prisonnière de ce coeur qui ne semble pas faire la part des choses en ce genre de situation. Se plongeant dans le mutisme, elle semble soudainement attendre l'avis de son ami, était-elle simplement trop concernée pour raisonner ? Ou étais-ce la vérité qui paraissait invraisemblable.
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C'était ainsi qu'elle sortait du dédale de cette forêt tristement connue.
Torturée mais déterminée. La flamme brulait dans son coeur lui disait de continuer sur ce chemin, ce chemin pouvant mener vers cette utopie commune aux deux âmes enquêtrices. De toute évidence, son tempérament de moine lui permettait de tenir le coup et d'aller au bout des choses, son envie de progresser et d'aider semblait surmonter chacune de ses priorités aussi importante soit-elles. La forêt des Orties venait de connaître sa première visite, prémices d'une longue enquête portée sur ce qu'il se trame à l'intérieur, puisse simplement personne se mettre entre la route des deux Souhei.
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« Vous avez raison. J'imagine que cela pourra soulager notre adrénaline. »
Assise en position seiza sur l'un des futon disposé comme siège dans les appartements du Faucheur, elle prit la tasse de thé à deux mains en prenant la précaution de ne pas se bruler avant de la porter à ses lèvres, en prenant une simple gorgée avant de poursuivre, déposant cette dernière sur la table en sylve, les yeux clos alors qu'elle prenait une grande inspiration; le rapport allait être tiraillant.
« Kyubetsu-sama m'a apprit certaines choses. Premièrement, des exorcistes farfelus s'amusent à tuer des.. poulets. Deuxièmement, il semblerait que nos pistes se resserrent, il a fait mention de trois individus dont certainement un enfant à la garde d'un certain "Miyamoto-dono". J'ai peur que ce soit l'un de ces cas. »
Sa voix tremblait à l'idée qu'elle pouvait avoir raison, et cette détresse se ressentait parfaitement. Ses mains se réfugiaient dans la chaleur du thé, entourant cette tasse en observant le contenu du thé avec cet air vide trônant dans ses yeux. Elle eut un brin d'hésitation durant cet instant avant de relever son regard vers son ami.
« Cette particule. Elle coincide avec les rumeurs d'abandons, mais j'ai comme l'impression que ceux qui sont à l'origine, ne se salissent pas les mains d'eux même. »
Des lâches, en outre. Les paupières froncées, elle semble assez soumise à ses émotions, prisonnière de ce coeur qui ne semble pas faire la part des choses en ce genre de situation. Se plongeant dans le mutisme, elle semble soudainement attendre l'avis de son ami, était-elle simplement trop concernée pour raisonner ? Ou étais-ce la vérité qui paraissait invraisemblable.
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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# Re: Abandons en Forêt Mar 10 Mai - 5:08
Abandons en Forêt
La première information dont le duo disposait était intéressante, mais paraissait difficilement exploitable. La venue de shamans d'opérette ou autres exorcistes du dimanche, avait au moins le mérite d'appuyer la théorie selon laquelle, en cette forêt lugubre, sévissait une malédiction. Cette affaire était prise au sérieux par des personnes influentes, qui avaient certainement dû débourser une somme non-négligeable pour ces prestations pour le moins folkloriques. A moins qu'il s'agissait de marabouts insignifiants en quête de gloire, auquel cas cette piste toucherait rapidement à ses limites. Il semblait cependant difficile de retrouver les mandataires de cette cérémonie, afin de déterminer leurs liens dans cette sombre affaire, voire éventuellement de les interroger afin d'en apprendre davantage.
La seconde information, se révélait pour sa part beaucoup plus prometteuse. Le témoignage du Yôkai ne laissait que peu de doutes quant à la scène qu'il avait pu décrire à Meiyo. Deux hommes de main étaient probablement venus abandonner un enfant dans la sylve. Plus précisément, le possible rejeton d'un dénommé Miyamoto-dono. Acquiesçant à la remarque de la prêtresse d'un signe de la tête, il était clair que certains coupables ne se salissaient guère eux-mêmes les mains en personne. Cette particule de politesse pouvait également se révéler d'une aide cruciale, et mettait en évidence la potentielle implication de dignitaires et autres nobles. Une perspective tout à fait cohérente avec le village de l'Epine, connu comme lieu de résidence prisé de cette population. D'autant plus que la rumeur initiale faisait état de personnes influentes.
Poursuivant intérieurement le fil de ses pensées, il conviendrait alors de passer sommairement en revue les profils des différents Miyamoto retenus. Une étude distante et discrète de leur situation pourrait sans doute permettre d'éliminer de nombreuses pistes. Il resterait alors à se pencher un plus précisément sur les derniers suspects, en sachant que le coupable disposait a priori de deux hommes de main très loyaux, prêts à exécuter ensemble la basse besogne de leur seigneur...
« Sur la base de cette description, nous pouvons vraisemblablement déduire qu'il s'agissait de shamans traditionnels, sans lien avec le Kamisuuhai ou la pratique de disciplines établies telles que le Fuinjutsu. Si nous centrons nos recherches sur Toge, nous devrions pouvoir dégager une liste raisonnable de personnes à interroger, qui pourraient peut-être nous en dire plus. Mais cela équivaudrait à nous exposer... »
La seconde information, se révélait pour sa part beaucoup plus prometteuse. Le témoignage du Yôkai ne laissait que peu de doutes quant à la scène qu'il avait pu décrire à Meiyo. Deux hommes de main étaient probablement venus abandonner un enfant dans la sylve. Plus précisément, le possible rejeton d'un dénommé Miyamoto-dono. Acquiesçant à la remarque de la prêtresse d'un signe de la tête, il était clair que certains coupables ne se salissaient guère eux-mêmes les mains en personne. Cette particule de politesse pouvait également se révéler d'une aide cruciale, et mettait en évidence la potentielle implication de dignitaires et autres nobles. Une perspective tout à fait cohérente avec le village de l'Epine, connu comme lieu de résidence prisé de cette population. D'autant plus que la rumeur initiale faisait état de personnes influentes.
« Meiyo, je pense que nous tenons un coupable. Cette deuxième description du Kaminotsukai recoupe bien trop d'éléments concordants pour n'être qu'une simple coïncidence. Il existe certainement une multitude de Miyamoto, mais nous pourrions aisément restreindre cette liste en usant des critères de noblesse et de prestige, en concentrant notre recherche sur Toge et ses alentours. Le nombre de suspects devrait d'ores-et-déjà drastiquement diminuer, et nous pourrions y parvenir sans attirer l'attention. Teito reste l'autre grande possibilité, mais je doute que nous soyons en mesure d'y enquêter, et les homonymes seraient sûrement plus nombreux. »
Poursuivant intérieurement le fil de ses pensées, il conviendrait alors de passer sommairement en revue les profils des différents Miyamoto retenus. Une étude distante et discrète de leur situation pourrait sans doute permettre d'éliminer de nombreuses pistes. Il resterait alors à se pencher un plus précisément sur les derniers suspects, en sachant que le coupable disposait a priori de deux hommes de main très loyaux, prêts à exécuter ensemble la basse besogne de leur seigneur...
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Mar 10 Mai - 14:50
« Pour ces rigolos, j'imagine qu'ils ne tarderont pas à refaire parler d'eux. Je ne m'inquiètes pas, ils ne sont pas dangereux pour l'instant. »
Un fin sourire se dessine sur ses lèvres, vraisemblablement ce cas ci semblait plus l'amuser que l'inquiéter. Exorciser des poulets n'étaient pas vraiment quelque chose de bien grave dans un point de vue humain, criminel pour les moines qui ne tuent point, mais simplement un peu barbare pour les autres. Elle vint caresser sa hanche d'une main repliée contre son ventre, empoignant cette dernière avant de déplacer son bras vers son menton; caressant ce dernier avant de passer sur le second sujet mentionné, le plus important.
« En vérité, ma crainte serait que ces individus, soient sous couvert de puissances qui nous échappent. Qu'adviendrait-il si nous étions en réalité face à un système ficelé de bout en bout et contrôler par les plus hautes instances ? Je ne porte pas de regard accusateur, mais cela reste une possibilité qui pourrait nous mettre en péril. Néanmoins, cela ne coute rien de se renseigner. Lorsque Kyabetsu-sama avait mentionné ces deux individus, il a mentionné le fait qu'ils étaient possiblement en proie à s'adonner aux plaisirs de luxure. Une piste pourrait être trouvée si nous enquêtions sur un établissement clos. »
L'idée n'était pas mauvaise, mais personne ne croirait voir deux moines entrer dans une maison close sans raison particulière, et encore moins en public si c'était pour réellement profiter des services. En vérité, n'importe qui aurait pu avoir une filature simple, mais pas le Faucheur et encore moins Akagami, ce surnom en rapport avec sa chevelure n'était pas anodin et personne n'avait de tel attributs en ce village. Alors, cet individu puissant possédant des hommes à sa charge n'aurait pas de mal à trouver la renarde s'il apprenait qu'elle s'intéressait de trop près à ses affaires fructifiantes.
« Je me demandais. Il y aurait une possibilité non négligeable qu'une véritable organisation soit crée, non ? Des gens non pas à la solde d'un seul personnage, mais quelqu'un se chargeant de faire un commerce noir sur ce domaine terrifiant. », son visage se ferma, ses lèvres semblaient témoigner d'une certaine gêne.
Une idée qui pourrait fonctionner, mais qui serait d'un très mauvais stratège si elle se révélait vraie. Car si le groupe en charge des basses besognes se faisait attraper, pour peu qu'ils n'aient pas la protection des hautes instances, c'est tout le réseau qui chute. Mais c'était une aubaine pour les deux moines, si cette possibilité était réelle, alors les enquêtes ne seraient pas multiple et cela prendrait un bien plus court moment.
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Un fin sourire se dessine sur ses lèvres, vraisemblablement ce cas ci semblait plus l'amuser que l'inquiéter. Exorciser des poulets n'étaient pas vraiment quelque chose de bien grave dans un point de vue humain, criminel pour les moines qui ne tuent point, mais simplement un peu barbare pour les autres. Elle vint caresser sa hanche d'une main repliée contre son ventre, empoignant cette dernière avant de déplacer son bras vers son menton; caressant ce dernier avant de passer sur le second sujet mentionné, le plus important.
« En vérité, ma crainte serait que ces individus, soient sous couvert de puissances qui nous échappent. Qu'adviendrait-il si nous étions en réalité face à un système ficelé de bout en bout et contrôler par les plus hautes instances ? Je ne porte pas de regard accusateur, mais cela reste une possibilité qui pourrait nous mettre en péril. Néanmoins, cela ne coute rien de se renseigner. Lorsque Kyabetsu-sama avait mentionné ces deux individus, il a mentionné le fait qu'ils étaient possiblement en proie à s'adonner aux plaisirs de luxure. Une piste pourrait être trouvée si nous enquêtions sur un établissement clos. »
L'idée n'était pas mauvaise, mais personne ne croirait voir deux moines entrer dans une maison close sans raison particulière, et encore moins en public si c'était pour réellement profiter des services. En vérité, n'importe qui aurait pu avoir une filature simple, mais pas le Faucheur et encore moins Akagami, ce surnom en rapport avec sa chevelure n'était pas anodin et personne n'avait de tel attributs en ce village. Alors, cet individu puissant possédant des hommes à sa charge n'aurait pas de mal à trouver la renarde s'il apprenait qu'elle s'intéressait de trop près à ses affaires fructifiantes.
« Je me demandais. Il y aurait une possibilité non négligeable qu'une véritable organisation soit crée, non ? Des gens non pas à la solde d'un seul personnage, mais quelqu'un se chargeant de faire un commerce noir sur ce domaine terrifiant. », son visage se ferma, ses lèvres semblaient témoigner d'une certaine gêne.
Une idée qui pourrait fonctionner, mais qui serait d'un très mauvais stratège si elle se révélait vraie. Car si le groupe en charge des basses besognes se faisait attraper, pour peu qu'ils n'aient pas la protection des hautes instances, c'est tout le réseau qui chute. Mais c'était une aubaine pour les deux moines, si cette possibilité était réelle, alors les enquêtes ne seraient pas multiple et cela prendrait un bien plus court moment.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Mar 10 Mai - 20:13
Abandons en Forêt
L'hypothèse de Meiyo faisait parfaitement sens, et ils ne pouvaient négliger l'existence d'une organisation chapeautant littéralement tout un système d'abandons. Si des hauts dignitaires étaient impliqués, il ne faisait aucun doute qu'ils disposaient du pouvoir de couvrir leurs traces ou de se protéger d'une manière ou d'une autre. Faire état de leurs découvertes auprès de toute instance semblait hautement dangereux, si bien que s'ils devaient solliciter une aide extérieure, elle ne pourrait venir que de personnes de confiance. Et quand bien même réussissaient-ils à réunir un certain nombre de preuves, il leur faudrait faire montre de la plus grande prudence lorsqu'ils les révéleraient... A moins d'appliquer une justice plus personnelle s'abstenant de passer par les institutions régulières.
Si les nobles pouvaient abandonner leurs enfants illégitimes en sollicitant les services d'un tel réseau, alors il s'agissait peut-être de quelque chose de plus ou moins connu, ou d'une rumeur, au sein de leur microcosme bourgeois. N'importe quel membre du gotha pouvait peut-être, en se renseignant auprès des bonnes personnes, obtenir un contact lui permettant d'exécuter sa basse besogne. L'espace d'un instant, Kirei songea à son chef d'équipe, dont le statut, certes déchu, pouvait vraisemblablement lui permettre de parler à des individus au fait d'un tel système. Si tant est que son existence était avérée. Mais s'il faisait confiance à Lin Hao, il ne souhaitait non plus le déranger ou lui attirer plus d'ennuis qu'il n'en avait déjà. Il devait également obtenir l'approbation de sa partenaire, ce qui rendait cette piste plus compliquée à exploiter.
L'option la plus réaliste qu'ils pouvaient eux-mêmes explorer, résidait sans nul doute en la découverte de ce fameux Miyamoto-dono ou de ses hommes de main. Le Faucheur ne put toutefois retenir son sourire, lorsque la prêtresse évoqua l'hypothèse d'enquêter sur ces établissements clos. S'il y avait un type de lieu où il peinait à imaginer la présence de son amie, c'était bel et bien les bordels. Ses talents d'espion et son expérience Jashiniste, lui avaient fait fréquenté toutes sortes d'endroits, et il se doutait bien que la jeune femme pouvait certainement s'adapter en conséquence. Mais la présence de moines en ces lieux de débauche risquaient d'aisément attirer une attention dont ils voulaient se passer.
« Vous avez raison, nous ne pouvons exclure l'hypothèse qu'une organisation plus large puisse être impliquée. Si tel est le cas, peut-être pourrions-nous tenter d'en tirer profit... »
Si les nobles pouvaient abandonner leurs enfants illégitimes en sollicitant les services d'un tel réseau, alors il s'agissait peut-être de quelque chose de plus ou moins connu, ou d'une rumeur, au sein de leur microcosme bourgeois. N'importe quel membre du gotha pouvait peut-être, en se renseignant auprès des bonnes personnes, obtenir un contact lui permettant d'exécuter sa basse besogne. L'espace d'un instant, Kirei songea à son chef d'équipe, dont le statut, certes déchu, pouvait vraisemblablement lui permettre de parler à des individus au fait d'un tel système. Si tant est que son existence était avérée. Mais s'il faisait confiance à Lin Hao, il ne souhaitait non plus le déranger ou lui attirer plus d'ennuis qu'il n'en avait déjà. Il devait également obtenir l'approbation de sa partenaire, ce qui rendait cette piste plus compliquée à exploiter.
« Mon chef d'équipe pourrait peut-être se renseigner... »
L'option la plus réaliste qu'ils pouvaient eux-mêmes explorer, résidait sans nul doute en la découverte de ce fameux Miyamoto-dono ou de ses hommes de main. Le Faucheur ne put toutefois retenir son sourire, lorsque la prêtresse évoqua l'hypothèse d'enquêter sur ces établissements clos. S'il y avait un type de lieu où il peinait à imaginer la présence de son amie, c'était bel et bien les bordels. Ses talents d'espion et son expérience Jashiniste, lui avaient fait fréquenté toutes sortes d'endroits, et il se doutait bien que la jeune femme pouvait certainement s'adapter en conséquence. Mais la présence de moines en ces lieux de débauche risquaient d'aisément attirer une attention dont ils voulaient se passer.
« En démasquant ce Miyamoto, non seulement nous pourrions tenir un coupable, mais il pourrait également nous permettre de remonter à une telle organisation, ou toute personne impliquée dans ces abjectes pratiques. Je propose de procéder à un recensement des Miyamoto les plus influents du village, et de reporter notre attention sur ceux qui semblent les plus intéressants. Peut-être que ces informations quant à ces hommes de main pourraient nous permettre de retrouver notre cible. Rien ne garantit que cela se révèlera fructueux, mais c'est peut-être mieux que rien, et nous pourrions nous y prendre discrètement. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Mar 10 Mai - 22:00
Depuis longtemps, la nuit avait été source de peur chez les enfants du village et de tout Onogoro. Les portes du temple étaient ouvertes à tous, même en pleine nuit et alors d'un soir de pleine lune, l'orage s'annonçait le bruit de la porte coulissante en bois vint retentir dans le vestibule où se trouvait Meiyo, s'apprêtant à fermer les portes. La petite silhouette d'une enfant semblait se démarquer dans l'ombre, s'approchant de la moine alors que ses yeux étaient gorgés de larmes, ce qui poussa par reflex Meiyo à venir la prendre contre elle avant de s'asseoir sur les bancs de l'endroit, l'enfant sur les genoux.
« Mei', j'ai peur. Les grands du village m'ont dit que la nuit il y a tout un tas de yôkais qui rôdent, et c'est eux qui font disparaître mes copains. »
Intriguée par cette remarque, Meiyo vint caresser les cheveux de la petite fille alors que cette dernière semblait pleurer à grosse larmes, vraiment attristée par ces légendes racontées par les enfants du village à l'encontre de ceux qui n'ont plus personne. Ces légendes avaient par ailleurs pu inspirer Meiyo sur une comptine, celle qu'elle pouvait désormais mettre en oeuvre avec cette enfant apeurée, déposant le petit visage contre son buste, la moine se mit à marmonner ces vers en harmonie avec un rythme doux, se mêlant au bruit du vent qui semblait faire sursauter l'enfant dès qu'il sifflait trop fort contre les portes. Une comptine se révélant n'être que des inventions pour rassurer les enfants, car après tout, il n'y avait pas de tel cas rapportés, n'est-ce pas ?
« Au bois du sommeil, les loups s'enlisent. Les oiseaux de nuit dansent dans la brise... Mais une âme seule reste en alerte. Craignant les horreurs, les ogres et les spectres.
Ferme tes yeux, chère enfant adorée.
Ne craint rien, silence, laisse toi emporter.
Car le sauveur rode dehors. Protégeant les portes jusqu'à l'aurore. »
***
Ces évènements ne pouvait que rappeler bien des choses à Suzuri Meiyo, il était arrivé une ou deux fois qu'elle soit à même de raconter ou chanter des histoires du genre avec un certain sauveur aux enfants, afin de les rassurer sur les yôkais et les horreurs dont ils pouvaient être témoins malgré eux. Ce fut un instant de silence, bien qu'elle écoutait et assimilait les informations que lui faisait parvenir Kirei, son silence ne fut brisé qu'après de longues minutes à observer le marc de son thé, crée par les feuilles de thés s'étant déposées dans le fond de la tasse. Son regard ne daigna se détacher de ces dernières alors que de ses lèvres s'échappent quelques mots vis à vis de l'informateur qui était ce chef d'équipe.
« Je pense qu'on peut tenter de chercher. Ça ne coute rien de regarder certains registres, j'irais voir au niveau des croyants. e pourrais essayer.. d'arracher des informations aux croyants. Expiant leurs péchés, ils sauraient me dire de nombreuses choses, je l'espère. »
Soudainement, ses vulpes iris se tournent vers Kirei alors qu'elle semble certainement bien trop perturbée pour raisonner correctement; vraisemblablement, cette situation la prenait à coeur, à un point assez excessif. Suzuri Meiyo aimait la justice, et jamais elle ne supporterait que d'autres enfants en soient victimes. Elle même abandonnée, il n'était pas étonnant que ce cas d'abandon aussi lâche ne la tiraille autant, elle qui donnait tout pour les autres pour que tous puisses être égaux, ce serait un affront à ses principes de ne rien faire.
« Il me semble... que ce genre d'histoire n'est pas anodine au village. Des enfants ont déjà été confrontés à ce genre de scandale, sans pouvoir dire quoi que ce soit; il faut dire que les plus chanceux ont été placés sous le secret religieux comme pour moi, abandonnés aux moines. »
Sa voix tremblait. Son regard fuya Kirei pour se réfugier de nouveau dans ce thé maintenant froid, cherchant désespérément un réconfort dans cette horreur qui torturait sa psyché. Si d'habitude elle paraissait détachés de ces histoires, moins affectée, cette excursion l'avait perturbée dans son for intérieur, et nul ne pouvait désormais refermer cette boite de pandore qui s'est dispersée. Sauf un. La justice.
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« Mei', j'ai peur. Les grands du village m'ont dit que la nuit il y a tout un tas de yôkais qui rôdent, et c'est eux qui font disparaître mes copains. »
Intriguée par cette remarque, Meiyo vint caresser les cheveux de la petite fille alors que cette dernière semblait pleurer à grosse larmes, vraiment attristée par ces légendes racontées par les enfants du village à l'encontre de ceux qui n'ont plus personne. Ces légendes avaient par ailleurs pu inspirer Meiyo sur une comptine, celle qu'elle pouvait désormais mettre en oeuvre avec cette enfant apeurée, déposant le petit visage contre son buste, la moine se mit à marmonner ces vers en harmonie avec un rythme doux, se mêlant au bruit du vent qui semblait faire sursauter l'enfant dès qu'il sifflait trop fort contre les portes. Une comptine se révélant n'être que des inventions pour rassurer les enfants, car après tout, il n'y avait pas de tel cas rapportés, n'est-ce pas ?
« Au bois du sommeil, les loups s'enlisent. Les oiseaux de nuit dansent dans la brise... Mais une âme seule reste en alerte. Craignant les horreurs, les ogres et les spectres.
Ferme tes yeux, chère enfant adorée.
Ne craint rien, silence, laisse toi emporter.
Car le sauveur rode dehors. Protégeant les portes jusqu'à l'aurore. »
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Ces évènements ne pouvait que rappeler bien des choses à Suzuri Meiyo, il était arrivé une ou deux fois qu'elle soit à même de raconter ou chanter des histoires du genre avec un certain sauveur aux enfants, afin de les rassurer sur les yôkais et les horreurs dont ils pouvaient être témoins malgré eux. Ce fut un instant de silence, bien qu'elle écoutait et assimilait les informations que lui faisait parvenir Kirei, son silence ne fut brisé qu'après de longues minutes à observer le marc de son thé, crée par les feuilles de thés s'étant déposées dans le fond de la tasse. Son regard ne daigna se détacher de ces dernières alors que de ses lèvres s'échappent quelques mots vis à vis de l'informateur qui était ce chef d'équipe.
« Je pense qu'on peut tenter de chercher. Ça ne coute rien de regarder certains registres, j'irais voir au niveau des croyants. e pourrais essayer.. d'arracher des informations aux croyants. Expiant leurs péchés, ils sauraient me dire de nombreuses choses, je l'espère. »
Soudainement, ses vulpes iris se tournent vers Kirei alors qu'elle semble certainement bien trop perturbée pour raisonner correctement; vraisemblablement, cette situation la prenait à coeur, à un point assez excessif. Suzuri Meiyo aimait la justice, et jamais elle ne supporterait que d'autres enfants en soient victimes. Elle même abandonnée, il n'était pas étonnant que ce cas d'abandon aussi lâche ne la tiraille autant, elle qui donnait tout pour les autres pour que tous puisses être égaux, ce serait un affront à ses principes de ne rien faire.
« Il me semble... que ce genre d'histoire n'est pas anodine au village. Des enfants ont déjà été confrontés à ce genre de scandale, sans pouvoir dire quoi que ce soit; il faut dire que les plus chanceux ont été placés sous le secret religieux comme pour moi, abandonnés aux moines. »
Sa voix tremblait. Son regard fuya Kirei pour se réfugier de nouveau dans ce thé maintenant froid, cherchant désespérément un réconfort dans cette horreur qui torturait sa psyché. Si d'habitude elle paraissait détachés de ces histoires, moins affectée, cette excursion l'avait perturbée dans son for intérieur, et nul ne pouvait désormais refermer cette boite de pandore qui s'est dispersée. Sauf un. La justice.
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Mahayana Kirei
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# Re: Abandons en Forêt Mer 11 Mai - 0:00
Abandons en Forêt
La possibilité d'interroger des croyants était effectivement une piste pouvant permettre au tandem de moines de réunir des informations intéressantes, sans attirer la suspicion par des déplacements inopinés. Ces rumeurs n'existaient point sans raison, et par essence, les rumeurs se propageaient comme une traînée de poudre. Malheureusement, Meiyo incarnait elle-même l'existence de ces pratiques abjectes, et imaginer son amie encore enfant, seule, livrée à elle-même, emplissait son cœur de colère. Elle avait eu la chance d'être confiée au Temple, mais d'autres connaissaient un sort moins enviable. Une pensée qui ne faisait qu'accroître son ressentiment. Des fidèles connaissaient donc peut-être, de près ou de loin, des renseignements sur d'éventuels abandons. Le Faucheur s'inquiétait toutefois que la Renarde doive trop s'exposer, car elle serait vraisemblablement amenée à devoir poser des questions particulières.
Se réunissant dans les appartements de Meiyo, le duo était parvenu à réunir une dizaine de Miyamoto susceptibles de correspondre à une certaine stature nobiliaire ou bourgeoise, basés sur Toge ainsi que ses alentours. Une mission qui, en soi, ne fut guère compliquée, en ce qu'ils n'eurent qu'à consulter quelques registres, de même qu'à poser des questions générales telles que "comment Miyamoto-dono a-t-il fait fortune ?", pour obtenir des réponses sur différents homonymes, sans en viser aucun en particulier.
Une tâche qui occupa malgré tout une bonne partie de leur temps, qu'ils pouvaient désormais consacrer à une réflexion beaucoup plus intéressante. Certains noms pouvaient d'ores-et-déjà être raisonnablement mis pour le moment de côté, tels que Miyamoto Junpei, octogénaire alité qui ne semblait guère être une priorité. Inversement, Miyamoto Kazuma, bien que marié, semblait faire l'objet de rumeurs portant sur une éventuelle infidélité. Une possibilité plus accrue d'enfant illégitime ?
Dans ces milieux, l'adultère apparaissait presque comme une banalité. De par les risques malgré tout encourus, il était fréquent pour les coupables de tout faire pour officiellement le dissimuler, ou ne pas offrir de preuves tangibles au-delà de simples soupçons. En l'occurrence, l'existence d'une rumeur relativement publique pouvait aisément laisser présager de multiples tromperies conjugales. Si ce Kazuma présentait un profil de suspect intéressant, il serait toutefois nécessaire d'enquêter plus en profondeur sur les différents candidats.
Le véritable Miyamoto-dono, pouvait également avoir pu échapper à la liste du tandem. A fortiori s'il résidait sur Teito... Ils ne pouvaient ainsi qu'espérer tenir la bonne prise dans le filet qu'ils venaient de remonter...
« Interroger les fidèles est une piste qui vaut peut-être la peine d'être explorée, mais je vous en prie, soyez prudente... »
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Se réunissant dans les appartements de Meiyo, le duo était parvenu à réunir une dizaine de Miyamoto susceptibles de correspondre à une certaine stature nobiliaire ou bourgeoise, basés sur Toge ainsi que ses alentours. Une mission qui, en soi, ne fut guère compliquée, en ce qu'ils n'eurent qu'à consulter quelques registres, de même qu'à poser des questions générales telles que "comment Miyamoto-dono a-t-il fait fortune ?", pour obtenir des réponses sur différents homonymes, sans en viser aucun en particulier.
Une tâche qui occupa malgré tout une bonne partie de leur temps, qu'ils pouvaient désormais consacrer à une réflexion beaucoup plus intéressante. Certains noms pouvaient d'ores-et-déjà être raisonnablement mis pour le moment de côté, tels que Miyamoto Junpei, octogénaire alité qui ne semblait guère être une priorité. Inversement, Miyamoto Kazuma, bien que marié, semblait faire l'objet de rumeurs portant sur une éventuelle infidélité. Une possibilité plus accrue d'enfant illégitime ?
Dans ces milieux, l'adultère apparaissait presque comme une banalité. De par les risques malgré tout encourus, il était fréquent pour les coupables de tout faire pour officiellement le dissimuler, ou ne pas offrir de preuves tangibles au-delà de simples soupçons. En l'occurrence, l'existence d'une rumeur relativement publique pouvait aisément laisser présager de multiples tromperies conjugales. Si ce Kazuma présentait un profil de suspect intéressant, il serait toutefois nécessaire d'enquêter plus en profondeur sur les différents candidats.
« Ce Miyamoto Kazuma semble être notre meilleur suspect, mais seulement sur la base des quelques généralités que l'on a pu apprendre. Si ça se trouve, d'autres seraient peut-être d'autant plus intéressants, si nous nous penchions sur eux plus en détails... Pensez-vous que nous devrions nous séparer, et essayer d'enquêter de plus près sur nos différents Miyamoto, ou nous pencher en profondeur sur chacun d'entre eux, l'un après l'autre ? »
Le véritable Miyamoto-dono, pouvait également avoir pu échapper à la liste du tandem. A fortiori s'il résidait sur Teito... Ils ne pouvaient ainsi qu'espérer tenir la bonne prise dans le filet qu'ils venaient de remonter...
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: Abandons en Forêt Mer 11 Mai - 9:36
Deux suspects, l'un apporté par Mahayana Kirei, l'autre par Suzuri Meiyo. Elle tenait deux parchemins représentant les deux personnages, sûrement emprunté dans l'un des registres des habitants présent au bureau de recherche, m'enfin, Meiyo ne semblera pas révéler où elle avait pu se procurer ce genre de choses. Pendant que Kirei expliquait ce qu'il avait pu trouver ou encore récupérer comme information aussi moindre soit-elles, Meiyo arpentait le séjour de ses appartements en tournant en rond; un appartement assez basique avec un autel de Tsukuyomi installé sur le coté de la porte d'entrée alors qu'au centre tronait un kotatsu installé, son centre en planche de pain avait été un peu plus élargi pour permettre aux deux enquêteur de déposer les preuves dessus.
La bête noire de ceux qui outrepassaient la justice, là était ce que Suzuri Meiyo souhaitait incarner. Le regard froncé, elle se stoppe dans sa redondante marche avant de s'approcher de la table où trônait les divers parchemins d'informations.
« Miyamoto Nisemono pourrait-être lié lui aussi. Sa femme est une amie et elle m'a confié qu'il était du genre à préférer s'absenter des semaines plutôt que de lui donner un héritier. Même si rien n'est prouvé, il faudrait vérifier ces deux personnages, et surtout les registres d'aller et venue de Nisemono-san; il sera le plus facile à innocenter en théorie. »
Sauf s'il possédait des subordonnés, ce qui était vraisemblablement le cas. Même si compte tenu de ce qu'il s'était passé au domaine Miyamoto, ces surbordonnés semblaient plutôt novice, comme s'ils venaient d'être mystérieusement embauchés. Cette idée s'ancra dans son subconscient alors qu'elle continue d'argumenter en faveur de son suspect sans pour autant délaisser le second.
« De plus, même si sa résidence secondaire est à Toge, il est originaire de Teito. Si nous enquêtons sur ces deux là, nous pourrions amasser encore plus d'informations je le crois. Et dame Byakuren pourrait certainement m'aider si je l'aide à régler son soucis. Néanmoins, pour le plan à suivre, nous pourrions tenter de neutraliser les deux, même s'ils ne sont pas directement coupable, ils doivent avoir des informations. »
Les traits de Meiyo semblaient se distorde à l'idée de devoir offrir des pots de vins pour avoir ce qu'elle souhaite; la justice. Mais dans ce milieu, la seule solution était d'offrir quelque chose pour avoir des réponses, que ce soit argent, de l'aide ou encore bien d'autres choses sombres que Meiyo n'oserait jamais faire. Néanmoins, la renarde semblait confiante malgré l'influence de ces gens là; mais un soucis se posait : la réputation.
« Nous devrions nous masquer. Je pense qu'il serait dangereux pour notre réputation de se dévoiler à visage ouvert à ces gens là, même innocents. Il ne faudrait pas que les retombées nous pénalisent. »
Après quelques simples mûdras, elle semble faire apparaître dans un petit nuage de fumée un masque de renard le montrant à Kirei alors qu'il ressemblait étrangement à ceux des shinobis de traque. Vraisemblablement il allait devoir trouver lui aussi un moyen de se camoufler pour que nul ne le reconnaisse, ce qui devrait être plutôt facile par rapport à Meiyo qui se devait de camoufler sa chevelure atypique...
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La bête noire de ceux qui outrepassaient la justice, là était ce que Suzuri Meiyo souhaitait incarner. Le regard froncé, elle se stoppe dans sa redondante marche avant de s'approcher de la table où trônait les divers parchemins d'informations.
« Miyamoto Nisemono pourrait-être lié lui aussi. Sa femme est une amie et elle m'a confié qu'il était du genre à préférer s'absenter des semaines plutôt que de lui donner un héritier. Même si rien n'est prouvé, il faudrait vérifier ces deux personnages, et surtout les registres d'aller et venue de Nisemono-san; il sera le plus facile à innocenter en théorie. »
Sauf s'il possédait des subordonnés, ce qui était vraisemblablement le cas. Même si compte tenu de ce qu'il s'était passé au domaine Miyamoto, ces surbordonnés semblaient plutôt novice, comme s'ils venaient d'être mystérieusement embauchés. Cette idée s'ancra dans son subconscient alors qu'elle continue d'argumenter en faveur de son suspect sans pour autant délaisser le second.
« De plus, même si sa résidence secondaire est à Toge, il est originaire de Teito. Si nous enquêtons sur ces deux là, nous pourrions amasser encore plus d'informations je le crois. Et dame Byakuren pourrait certainement m'aider si je l'aide à régler son soucis. Néanmoins, pour le plan à suivre, nous pourrions tenter de neutraliser les deux, même s'ils ne sont pas directement coupable, ils doivent avoir des informations. »
Les traits de Meiyo semblaient se distorde à l'idée de devoir offrir des pots de vins pour avoir ce qu'elle souhaite; la justice. Mais dans ce milieu, la seule solution était d'offrir quelque chose pour avoir des réponses, que ce soit argent, de l'aide ou encore bien d'autres choses sombres que Meiyo n'oserait jamais faire. Néanmoins, la renarde semblait confiante malgré l'influence de ces gens là; mais un soucis se posait : la réputation.
« Nous devrions nous masquer. Je pense qu'il serait dangereux pour notre réputation de se dévoiler à visage ouvert à ces gens là, même innocents. Il ne faudrait pas que les retombées nous pénalisent. »
Après quelques simples mûdras, elle semble faire apparaître dans un petit nuage de fumée un masque de renard le montrant à Kirei alors qu'il ressemblait étrangement à ceux des shinobis de traque. Vraisemblablement il allait devoir trouver lui aussi un moyen de se camoufler pour que nul ne le reconnaisse, ce qui devrait être plutôt facile par rapport à Meiyo qui se devait de camoufler sa chevelure atypique...
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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Inventaire
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# Re: Abandons en Forêt Mer 11 Mai - 19:35
Abandons en Forêt
L'enquête de Meiyo avait également un autre suspect de choix, en la personne de Miyamoto Nisemono. Entretenant de bonnes relations avec son épouse, elle avait ainsi pu récolter un témoignage des plus intéressants. Apparemment, son époux s'absentait pendant de longues durées, tout en négligeant son devoir conjugal. Quelque chose d'étonnant, en ce qu'il se trouvait apparemment sans héritier... Du moins légitime. De telles périodes loin de sa femme suggéraient raisonnablement de multiples infidélités, susceptibles de conduire à des abandons comme ceux dont les moines avaient pu être témoins. Il pouvait également se séparer de son épouse, pour se remarier avec la mère de l'un de ces rejetons qu'il aurait préféré ne point sacrifié, et en faire son héritier. Toutes ces hypothèses étaient encore loin d'être avérées, mais ce Nisemono attirait grandement l'attention du Faucheur.
De plus, cette Dame Byakuren détenait potentiellement des informations utiles, et comme le sous-entendait la Renarde, lui rendre service pouvait être un bon moyen de se faire renvoyer l'ascenseur. Son mari était d'ores-et-déjà un bon suspect, sur lequel il paraissait opportun d'enquêter davantage en profondeur. Si en plus, cela permettait d'obtenir la coopération et l'assistance d'une noble pouvant détenir de précieux renseignements, l'opportunité de faire une pierre deux coups devenait d'autant plus séduisante. Il restait à présent au tandem de déterminer la manière dont ils allaient pouvoir poursuivre leur recherche. Idéalement, il aurait été intéressant de pouvoir prendre leurs cibles en filature, mais leurs fonctions au Temple ne leur permettaient de jouir d'une telle liberté d'action sans attirer l'attention de par leur absence.
Dans tous les cas, ils devraient effectivement faire preuve de discrétion, lorsqu'ils interagiraient avec ces individus et leur environnement proche. A cette pensée, elle matérialisa à l'aide de son Fuinjutsu un masque similaire à celui porté par certaines unités de traque. Il s'appuierait certainement sur ses talents de shinobi et d'espion, afin de subtilement modifier sa voix et son apparence. Acquiesçant à la remarque de sa partenaire d'un geste de la tête, il ajouta. :
De plus, cette Dame Byakuren détenait potentiellement des informations utiles, et comme le sous-entendait la Renarde, lui rendre service pouvait être un bon moyen de se faire renvoyer l'ascenseur. Son mari était d'ores-et-déjà un bon suspect, sur lequel il paraissait opportun d'enquêter davantage en profondeur. Si en plus, cela permettait d'obtenir la coopération et l'assistance d'une noble pouvant détenir de précieux renseignements, l'opportunité de faire une pierre deux coups devenait d'autant plus séduisante. Il restait à présent au tandem de déterminer la manière dont ils allaient pouvoir poursuivre leur recherche. Idéalement, il aurait été intéressant de pouvoir prendre leurs cibles en filature, mais leurs fonctions au Temple ne leur permettaient de jouir d'une telle liberté d'action sans attirer l'attention de par leur absence.
« Il est vrai que Miyamoto Nisemono est une piste prometteuse. La simple possibilité de pouvoir compter sur son épouse est un atout non-négligeable. Lui faîtes-vous confiance ? Si tel est le cas, peut-être pouvons-nous lui proposer de lui offrir notre aide, en échange de son assistance et des informations qu'elles pourraient nous fournir. Nous ne pouvons aisément nous déplacer jusqu'à Teito, mais peut-être qu'elle pourrait devenir notre source sur place. Quant à nous, nous pourrions tenter d'enquêter sur les déplacements de son époux sur Toge et à proximité. Il reste également Miyamoto Kazuma, que nous pourrions peut-être surveiller plus facilement en nous relayant. Si nous parvenions à réunir des preuves de leur infidélité, ou à les surprendre en flagrant-délit, nous pourrions plus facilement les faire parler... »
Dans tous les cas, ils devraient effectivement faire preuve de discrétion, lorsqu'ils interagiraient avec ces individus et leur environnement proche. A cette pensée, elle matérialisa à l'aide de son Fuinjutsu un masque similaire à celui porté par certaines unités de traque. Il s'appuierait certainement sur ses talents de shinobi et d'espion, afin de subtilement modifier sa voix et son apparence. Acquiesçant à la remarque de sa partenaire d'un geste de la tête, il ajouta. :
« Lorsque nous aurons repéré les habitudes de l'un d'entre eux, il ne nous restera plus qu'à intervenir directement... »
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