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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
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    Kaname Honoka
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    Inventaire

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      Objet:
    Il était une fois un samuraï...
    Toge. On pouvait pas dire que c'était pas un village de bourgeois. On avait beau être dans le trou du cul du monde forestier, les types savaient bûcheronner comme il se devait et pas faire des trucs dégueulasses. On leur enlèverait pas ça. Mais en matière d'accueil, on repasserait.  Je savais pas si c'était moi le souci ou juste le fait que j'étais une samuraï étrangère, mais les regards dédaigneux en biais, ça me donnait envie de leur tailler un joli sourire, à défaut d'en afficher. Ou sinon, ils avaient jamais vu de femme borgne de leur vie, et honnêtement, leur attention était presque de l'ordre de la discrimination. Honteux petits bourgeois. Y avait des leçons de savoir-vivre qui se perdaient...

    M'enfin, j'étais pas tellement là-bas pour le plaisir, seulement pour me requinquer. La route du retour serait un peu longue, donc fallait ce qu'il fallait. Ma dernière mission m'avait amené du côté de Yasou. Un truc avec un samuraï de Seizan qui nous faisait mauvaise réputation. Un gland qui n'assumait pas ses ordres et qui avait choisi de déshonorer l'armure qu'il portait. Bref. Un connard. J'aurais pu couper avant et passer par Daichi, mais ma curiosité m'avait un peu plus démanger que d'habitude et comme j'avais tant entendu parler des marchands des coincés de Toge, j'avais besoin de me faire mon propre avis. Un petit détour pour le plaisir en sommes.

    Mouais... ce qu'on raconte, c'est surfait. Tsss....  

    Alors que je baladais mon plus bel œil sur les étales des marchands, je finis par m'attarder sur un bouquin qui parlait de plantes médicinales, une sorte d'almanach d'herbes en tout genre, comment reconnaître les végétaux, les bons des mauvais... tout ça tout ça. Moi, c'était à peine si je faisais la différence entre des épinards et de la mâche, donc bon.

    C'est combien ton bouquin l'affreux ?

    J'agitais sous le nez du commerçant ce qui m'intéressait, me foutant royalement de son air offusqué. C'était le pognon qui l'intéressait de toute manière, raison pour laquelle il se força à sourire et me dire son prix. Pathétique. Une fois la transaction faite, je rangeais le livre dans mon sac. C'était pas pour moi, mais pour Yahaba. Il semblait vouloir étudier ce genre de chose alors que c'était un gamin pas plus haut que trois pommes. Je supposais qu'il souhaitait ressembler à son oncle. Pour sûr, il allait rien comprendre à ce machin, c'était pas encore de son niveau, mais au moins, il aurait dans sa bibliothèque pour plus tard.

    Une fois mes emplettes finies, je cherchais la taverne du coin pour me réhydrater un peu. La marche en armure, ça faisait suer. Me faudrait aussi trouver un endroit où pioncer, et surtout dans mes moyens. Ça me ferait chier de dormir à la belle étoile entre deux Yokais. J'aurais toujours le temps d'en causer avec les locaux. Dans ma petite balade, je finis par repérer ce que les gens d'ici appelait "une taverne", et sans déconner, avec le nom qu'il se tapait, j'avais des doutes : "le cerf majestueux". Sérieux ? Je m'auto-convainquis de laisser sa chance à l'établissement et entra tout de même à l'intérieur. Comme son nom l'indiquait, c'était guindé, mais j'étais pas effrayée. Dans mes grands moments, je savais aussi me la jouer grande dame.

    Seriez-vous assez aimable pour me servir le tord-boyau le plus fort que vous avez ? Un grand merci.


    J'avais dit dans mes grands moments. Fallait pas déconner, ici s'en était pas un. Noter néanmoins l'effort sur la politesse. Je m'installais à une table, seule bien entendu, attendant que l'on me servit une fois assise. Je posais mes affaires le plus "délicatement" possible jusqu'à ce que je me rendis compte que forcément... c'était non-fumeur.

    Quelle chienlit.


    Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
    Suzuri Meiyo
    Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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    Suzuri Meiyo
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      Objet: 5x Kit de matériel
    Renarde rusée perdue dans les bois


    « Il est bien tard Meiyo, les enfants sont déjà tous au lit.
    — Je ne viens pas conter, je ramenais des marchandises pour la taverne »

    L'habit de travail du temple de la lune ornait le corps longiligne de Suzuri Meiyo, cette jeune femme à la chevelure flamboyante qui se trouvait sur le coté du bar, quelques paquets entre les mains. Sa chevelure attachée en tresse grossière et ses manches et pantalon retroussés signifiaient qu'elle semblait en pleine permanence au sein du temple, là où elle exerçait. Ses getas en bois de pins étaient d'ailleurs enfilées par dessus des chaussettes blanches remontant sur son tibia, ne dévoilant ainsi pas sa peau des jambes par pudeur, bien que le pantalon soit retroussé. De même pour ses bras, elle portait ce qui ressemblait  à une combinaison de nylon noir sous cet uniforme de travail afin de préserver une certaine pudeur de sa peau; une véritable moniale en outre.

    L'arrivée des individus en ces lieux n'étaient pas des plus anodines, et chaque nouvelle tête se faisait automatiquement remarquer, et bien que la plupart soient des habitués, lorsque la Borgne pénétra en demandant une certaine boisson, elle ne passa pas inaperçue pour Meiyo et le tenancier du bar. Pas de doute, elle n'était pas de Toge; de toute façon elle le saurait.

    Intriguée et nourrie par une certaine curiosité, Meiyo déposa les paquets sur le bar à destination du tenancier alors qu'elle semble lui marmonner quelques mots à l'oreille, ce dernier semblait lui tendre un petit plateau de bois où se trouvait un verre rempli d'on ne sait quel alcool, sûrement celui que la jeune étrangère venait de demander. S'approchant de cette table, en y glissant le plateau, elle vint arquer un sourcil à l'entente de la réflexion de la dame.

    « Oh. »
    Le regard de la moine se pose sur la nouvelle arrivante.

    « Quelque chose vous trouble, Dame Hakuhatsu-ijin ? »
    Sans en savoir le nom, Meiyo se devait de nommer cette dame par le trait physique qui lui correspondait le plus, et il était hors de question de la caractérisé par son handicap. Le regard tourné vers la jeune étrangère a qui elle apportait vraisemblablement sa commande pour soulager le serveur de ce travail, elle affiche un petit sourire alors que son unique boucle d'oreille se reflète dans la lumière des lanternes.

    « Pardonnez mon impolitesse, je me nomme Meiyo. Une des moniales du temple. », un sourire amical naît sur le visage de la moniale.« N'hésitez pas à demander conseil si vous avez besoin de renseignement, bienvenue à Toge. »
    Sans s'y installer, Meiyo semble débarrasser la table du plateau et depose simplement le verre devant la jeune femme en arborant son sourire caractéristique de sa gentillesse.




    Faniahh/Lala/Cyalana


    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
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      Objet:
    Il était une fois un samuraï...
    Une étrange petite rouquine, habillée d'une manière qui me rappelait les moines, semblait jouer les serveuses. Elle déposa sur ma table le plateau avec ma coupelle et la bouteille que j'avais commandée, bien que je ne savais pas encore exactement de quelle liqueur il s'agissait. Ses petites oreilles à l'affût, cette dernière paraissait m'avoir entendu baragouiner mon dépit, tout en m'affublant d'un drôle de sobriquet. C'était à mon tour de sourciller.

    Hein ? Rien de bien grave, mademoiselle. Juste que je suis fumeuse et je viens de me rendre compte que je peux pas fumer. Ça attendra.

    Résignée, je ne pus m'empêcher tout de même de soupirer. J'avais mes petites habitudes, aussi mauvaises qu'elles pouvaient être. J'aimais boire mon verre avec ma clope. Quitte à s'empoisonner, autant le faire d'un coup.

    La gamine vida le plateau, instant que je profitais pour tout aussi rapidement me remplir le verre pendant qu'elle se présenta. Je ne pus retenir un petit sourire en coin quand elle se jugea impolie de se présenter. Et bah... si ça s'était impoli, qu'est-ce que j'étais ?

    Mmm ? Une jeune moine ? Je savais pas que ça faisait le servir dans les tavernes. En tout cas, merci de ta proposition, Meiyo.

    Je levais mon verre à son attention avec toujours un petit sourire en coin avant de vider mon verre d'une traite. Le machin qu'on m'avait servi n'était pas si fort en goût, plutôt sucré. Mais peut-être que les effets de ce machin se ferait sentir plus tard. Toujours traitre de planquer l'amertume derrière des notes de fruits. C'était comme ça qu'on s'en mettait plein le gosier sans s'en rendre compte et que la soirée finissait mal.

    Je m'appelle Kaname Honoka. Samuraï et forgeronne de Seizan. Et je vais me permettre de profiter directement de tes conseils.

    Je me remplis un autre verre alors que mon œil parme se tourna vers elle.

    Pardonne ma rudesse, mais je suis arrivée il y a pas longtemps. Un détour avant de rentrer, mais c'est la première fois que je mets les pieds dans ton village. Tu connaîtrais pas une auberge à la portée des petits portefeuilles par hasard ? Les prix de Toge sont pas vraiment les mêmes que chez moi.

    Et pas qu'un peu. Ils étaient vachement guindés dans les parages. Cela devait faire le bonheur des marchands, mais un peu moins des touristes qui n'étaient pas de la même caste sociale. Les bourgeois...

    Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
    Suzuri Meiyo
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    Suzuri Meiyo
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      Objet: 5x Kit de matériel
    Renarde rusée perdue dans les bois
    Plaçant le plateau de sylve sous son bras tout en le tenant avec sa main refermée sur son extrémité, elle eut un petit rire lorsqu'elle fit la remarque sur son rôle au sein de cet endroit; il était en effet vrai que mis à part des locaux - qui ne semblaient pas bien bourgeois ou noble - ou les employés, l'on ne trouvait pas tellement d'homologue moines dans cette taverne, et à raison certainement. La gueule de renard de la moine semblait d'autant plus visible alors que ses yeux étaient clos, dévoilant cette forme si particulière qui n'était pas du maquillage et ces marques rouges autour des yeux qui étaient bien unique aux kitsunes.

    « Aider son prochain se fait de n'importe quelle manière, même les plus infimes des services comme ce dernier. »


    D'une pression de sa paume, elle fit glisser le plateau derrière son dos alors que son regard s'était orienté sur l'un des serveurs qui souhaitait le récupérer, se libérant ainsi les bras en les étirant soudainement, notamment pour attraper un tabouret de bois qui se trouvait non loin et y prendre place, non pas en le plaçant devant son interlocutrice si jamais, elle n'a l'avait pas invité à la table donc elle se contentait du coté adjacent à cette dernière.

    « Enchantée madame Kaname. »


    Vraisemblablement, elle portait ce qui ressemblait à un badge en tissu brodé sur son haut alors qu'elle s'était rapprochée pour répondre à la dénommée Honoka qui pouvait désormais contempler de son unique oeil les inscriptions: Suzuri Meiyo, vraisemblablement une indication pour guider les voyageurs sans qu'ils n'aient à redemander le prénom de la moine constamment.

    Ses pupilles fendues d'un bleu éclatant vinrent se poser sur l'unique oeil de la jeune femme qui semblait demander certains conseils légitime de la part d'un touriste.

    « Je crains qu'aucune auberge digne d'une dame serait ouverte. Il faut dire qu'habituellement.. c'est plutôt adaptés pour les salaires des habitants de la capitale. Cette taverne peut proposer des chambres si vous le souhaitez, je pourrais négocier un acte de bonté de la part du tavernier, il comprendrait amplement. »


    Les moines ne devaient pas se plonger dans les dérives du vol ou des arnaques. Mais qu'en était-il des négociation afin de permettre à des pairs de vivre convenablement dans l'une des demeures du village ? Bien que habituellement elle aurait proposé la couchette du temple, elle ne semblait pas vouloir importuner la jeune femme avec les infrastructures spartiates de ce dernier; car en plus de ne pas fumer, c'est partager sa couche avec les diverses moniales du temple qui n'avaient pas les moyens d'avoir un appartement ou bien trop dévote pour daigner s'y installer.

    Soudainement, elle eut une petite moue gênée alors qu'elle semblait songer à de nombreuses choses, notamment une idée qui s'échappa d'entre ses lèvres.

    « Pardonnez cette remarque importune mais. Puisque vous êtes de Seizan j'aimerais demander des renseignements sur.. quelqu'un.  Quelqu'un qui m'est cher. Je ne sais pas comment il s'appelle, ni même s'il porte mon nom. L'on m'a rapporté qu'il était un samourai, alors si c'était le cas.. j'aurais aimé avoir confirmation.. s'il vous plait. »


    Elle avait rompu le contact visuel, observant le sol de bois de la taverne en demandant. C'est vain. Pensait-elle, ses informations étaient bien trop vague et mis à part si son nom coïncidait et qu'il était bien de Seizan, comment pouvait-elle réussir ne serais-ce qu'une fois de trouver une information véridique et confirmée ?


    Faniahh/Lala/Cyalana


    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Il était une fois un samuraï...
    Les moines... je mettais résolue à ne jamais comprendre cet état d'esprit de dévot. Sur le papier, c'était honorable de se donner tant aux autres, mais je pensais sincèrement que le monde le méritait pas, ce sacrifice de soi. L'humanité était un fruit pourri, une gangrène. Oh bien sûr, il y avait quand même des gens bien dans le lot, une si petite minorité. Les vrais gentils, c'était une rareté. Même chez les moines d'ailleurs. J'étais pas assez stupide pour pas penser que parmi ces gars, il y en avait pas qui était totalement désintéressé. Ils étaient humains. C'était juste... le principe. Ils devaient quand même se faire chier à vivre comme des ascètes.

    Une parole de moine ça. Je reconnais...

    Me servant un verre en même temps qu'on échangeait un peu, je finis par porter un œil un peu plus attentif sur la demoiselle. Elle avait tout de même une drôle de tronche ou bien c'était moi qui étais rompu par la fatigue. Ou peut-être était-elle née comme ça ? En tout cas, je restais pas assez longtemps sur ce détail pour montrer que cela m'intriguait un peu, ce minois un peu... canin ? J'avais pas le mot. Et puis il paraissait que c'était impoli de dévisager les gens.

    La petite m'expliqua alors que je risquais pas de trouver d'auberge "digne d'une dame". Je ne pus retenir un petit rire face à ça, avant de soupirer juste après. C'était bien ma vaine, comme toujours. Pioncer à la belle étoile comme une mendiante me pendait au nez.

    Oh ? S'il y a moyen pour que tu négocies pour moi, je dirais pas non. Étant étrangère, je suis pas sûre que si je le faisais moi-même ça passerait. Sinon bah... je dormirais dehors. Il caille pas trop et c'était pas comme si cela m'était jamais arrivé.

    J'avais toujours l'option de trouver un pauvre pigeon pas trop dégueulasse, mais il y avait que des types coincés dans les environs. Pas le temps de leur compter fleurette pour les amadouer, j'aurais pas la patience de faire semblant. Je pouvais toujours reprendre la route, voir s'il n'y avait pas un marchand avec une carriole et dormir derrière pendant qu'il traçait. Je pouvais aussi gagner sur deux tableaux. : dormir et avancer. Toge n'était pas un village pour moi de toute façon. Tout me montrait que j'étais pas à ma place, même le temps d'une nuit. J'aimais pas l'ambiance.

    Mais voilà. Au moment où je réfléchissais à mes options, la petite Meiyo fit une petite moue, enfantine. Ça me rappelait un peu Yahaba comme s'il m'annonçait qu'il avait fait une connerie. Les gosses, c'était chelou.

    Un renseignement sur un samuraï ? Mmmm.... je veux bien, mais il va falloir me donner un peu plus de précision si tu connais pas son nom. Et tu as pas à me remercier pour si peu.


    Sur mes paroles, je levais mon verre dans sa direction et but tranquillement le fond de ma coupelle. C'était pas mauvais leur machin.

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    Suzuri Meiyo
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    Renarde rusée perdue dans les bois
    Du coin de son oeil, elle avait vu, cette expression brève d'un questionnement dans l'unique pupille de l'éborgnée ; une attention particulière que beaucoup daignaient lui accorder sans prendre en compte l'information capitale qu'elle était doté d'une conscience propre. Mais ce regard déshumanisant à souhait, elle ne l'avait point reconnu dans cette concentration qu'exerçait la samouraï à son égard ce qui lui arracha un sourire de ses lèvres fines, lorsque d'une cruelle désillusion elle fut ramenée à cette réalité dès lors que la voix charbonneuse de l'artisane parvint à ses oreilles, avortant le calme présent dans son esprit.

    Ses perles forgées de saphir roulèrent jusqu'à observer le visage de son interlocutrice qui la remerciait pour ce service de négociations, sans briser aucun des préceptes, elle se débrouillait pour aider ses pairs quitte à utiliser des raisons farfelues qui ne sont pas si fausses; s'évitant ainsi le mensonge. Sa main frêle vint caresser sa propre joue, son coude prenant place sur la table alors qu'elle glissait un murmure destiné à la fille des montagnes.

    « Oh le tavernier sera ravi de rendre service au temple. »


    Agrémenté de cet air empli de malice qui venait de se substituer à la place de l'air doux et enfantin qu'elle affichait, la pulpe de ses doigts s'enroulaient autour de ses mèches rebelles, crinière de feu qui dégageait cette aura presque démoniaque en corrélation avec ces marques rouges autour de ses prunelles en amande ; étrangement similaire aux marques rouges présentes sur les représentations de renard divin. Bon augure, n'est-ce pas ? Murmurait-elle en son for intérieur, comme si elle parlait à quelqu'un ou à quelque chose au plus profond de sa conscience sans qu'aucune réponse ne soit perçue, pour l'instant.

    Une certaine vérité trônait sur ces légendes de malédictions ou de bénédictions selon l'usage, mais Meiyo s'efforçait de forcer de nombreuses fois le destin afin de créer cette illusion de chance pour ceux qui l'entourent, sans pour autant savoir si ils étaient résultats de ses actes ou de cette divinité qui l'entourait. Mais l'heure n'était pas aux contemplations des étrangetés des dieux. D'un long soupir, non pas d'agacement ou d'ennui mais plutôt de doute, la renarde préféra tenter ce qu'elle trouvait impensable, à tord, en indiquant son badge d'un doigt tendu.

    « Mon nom c'est Suzuri. Peut-être que ça pourrait donner une piste ? »


    Maigre, mais un nom pourrait déjà parler.

    S'il l'utilisait, et qu'il avait été de passage dans un village caché en tant que touriste ou même habitant,  des chances se retrouvaient ainsi pour que la samouraï soient à même de déterminer ou non de l'existence d'un tel individu en ces lieux. Une lueur d'espoir brulait dans le regard de la prêtresse, entrant en confrontation avec l'océan bleu de ses iris qui s'étaient plongées sur le visage de la Seizanjin en qui elle plaçait cet espoir de retrouver une piste, un indice.



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    Il était une fois un samuraï...
    Je n'étais pas le genre de femme qui laissait espérer quoique se soit. On pouvait bien me reprocher des choses, de mon attitude désinvolte à mon mauvais caractère, et tout simplement mon phrasé, mais pas de mensonge. Pas d'attente. La vérité crue et nue, quelqu'en fut la dureté. Je pouvais donner l'impression que je manquais de sensibilité à cause de ça, j'y mettais pas toujours les formes. Toutefois, j'avais toujours considéré que c'était pas mon travail de gérer les émotivités des uns et des autres. Manquait plus que ça d'ailleurs. Autant laisser ce genre de truc aux moines.

    Super. Je suppose que de toute façon, il va pas refuser à un joli minois comme le tien, et encore moins si tu l'aides sans rétribution. Ce serait un chacal le cas contraire. 

    Je ne pus m'empêcher de zieuter le grand patron qui nettoyait sa verrerie, avant de reporter mon attention sur la moniale qui se trouvait en face de moi. Là, elle me balança un nom. Le sien exactement en désignant son étiquette. Je ne pus m'empêcher de sourciller, comprenant qu'il devait s'agir d'un bonhomme de sa famille. M'enfin, fallait pas être un génie pour faire la déduction puisqu'elle avait parlé d'un être cher.

    Suzuri, tu dis ? Mmmmm...

    Je fis l'effort de creuser dans ma mémoire, réfléchissant si j'avais pu faire mes classes avec un type répondant à ce nom ou bien tout simplement croisé, que cela fut dans les forges ou sur un terrain d'entrainement.

    ça me dit vaguement quelque chose... je crois qu'il y avait un samuraï qui portait ce nom...  Mais est-ce que c'est ton bonhomme ? Merde... c'était quoi son prénom...

    Je ne pus retenir une petite moue presque boudeuse à l'idée de pas me rappeler.

    ... Tu me pardonneras, mais je me souviens pas. Mais je suis quasiment certaine que le type auquel je pense, il est plus à Seizan depuis un moment.

    Est-ce que j'avais bu un coup avec lui ? Est-ce que je lui avais vendu une arme ou réparer une armure ? Impressionnant comme mes souvenirs étaient flous. Je supposais qu'il ne m'avait pas marqué outre mesure pour ne même pas avoir retenu son prénom... ou si c'était, c'était trop banal.

    Je suppose que ça va pas t'avancer des masses. Désolée Meiyo. Peut-être que tu devrais faire un tour là-bas. Il y a surement d'autres samuraïs qui pourront te donner plus d'infos.


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    Bifurquant à son tour sur le tenancier, le regard de Meiyo semblait empli de cette expression incertaine quant à la requête qu'elle avait formulé auprès de la Seizanjin. Ces prunelles bleutées prirent finalement pour cible le minois de la borgne, alors qu'elle semblait placer une certaine espérance de réponse en sa personne; en vain vraisemblablement.

    Un sang d'encre, voilà ce qu'elle se faisait pour cet homme qui partageait son sang et son nom, Suzuri, la pierre à encre. Ironique est le fait qu'elle se soit tourner vers l'art des sceaux avec un tel nom, contrairement à son samurai de frère. Ces vagues souvenirs de lui, elle n'arrivait pas à se les remémorer mais en le voyant elle saurait totalement qui il est, avec une certitude. Même si sa demande paraissait désespérée, presque vitale tant l'engouement y était autant physique que dans son timbre de voix, Meiyo ne fut pas réellement déçue alors que Honoka donnait sa réponse; en vérité elle avait déjà apprit plus qu'auparavant, elle connaissait quelqu'un, et il était possiblement à Seizan ou aux alentours.

    « Vous avez déjà fait beaucoup, Kaname-san. Je n'esperais pas trouver d'informations aux origines, mais si vous me dites qu'il y a peut-être une trace, je suis plutôt satisfaite de cet échange. »


    Son sourire semble tenter d'attendrir la moue que faisait la borgne, elle reprend une position droite en gardant ses mains à plat contre la sylve de son tabouret.

    « Mais j'imagine que désormais j'aurais une raison concrète d'aller à Seizan. »


    Une remarque amusante mais teintée d'une certaine appréhension, les raisons d'aller à Seizan sont nombreuses pour quiconque étant fasciné par l'art du sabre ou de l'artisanat; mais est-ce intelligent d'y aller pour trouver quelqu'un dont vous n'êtes pas sûr qu'il s'y trouve ?
    Là était l'une des raisons pour laquelle ce voyage ne sera pas avant un bon moment, certainement. Mais désormais elle savait qu'elle pourrait trouver quelqu'un au sein de cet endroit inconnu qu'est le village caché par les montagnes, s'il n'était pas personnifié par ce frère qu'elle recherche, il le serait par Kaname Honoka.

    « Avez vous besoin d'une autre aide ? Pardonnez-moi d'avoir prit votre temps pour mes recherches. », reprend-elle en souriant à Honoka.



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    Il était une fois un samuraï...
    Il y avait des personnes qui se contentaient de peu, et je supposais que c'était le cas des moines la plupart du temps. Mais là, honnêtement, si je n'avais rien dit, c'était du pareil au même. Bizarrement, j'aurais préféré donner un peu plus à la petite, parce que pendant une fraction de secondes, j'avais bien cru comprendre que cela avait son petit lot d'importance. Et ouais, il m'arrivait d'être une femme sensible dans mes grands moments. Fallait pas croire que j'étais devenue samuraï uniquement pour avoir la chance d'agiter mon katana sous le nez des méchants, pour le pognon ou l'aventure. Même si je n'en dirais rien parce que je trouvais ça merdicimal d'être cliché, j'avais toujours eu, quelque part, une envie de protéger ce qui méritait de l'être, comme le code du bushido l'enseignait.

    Sauf qu'avec le temps, on découvrait qu'on était que des toutous muselés d'un plus gradé que soit. On lâchait la laisse pour aller grogner sur qui on jugeait problématique et on nous sifflait pour nous ramener à la maison. Et puis on se questionnait sur le fond : est-ce qu'on était seulement capable de protéger quoique se soit ? Qu'est-ce qu'on était prêt à sacrifier pour y parvenir parce que oui, derrière chacun de nos actes, on y perdait forcément quelque chose. Alors lorsque je croisais les yeux de la moniale, je me demandais... est-ce que c'était pas son lien avec elle que ce samuraï avait lâché ?

    C'est une piste un peu maigre, mais si ça te suffit...

    Je finis cependant par sourire, peut-être un peu vaincu par l'apparente candeur de la gamine en face de moi.

    J'espère que tu aimes les gens grognons, parce que chez nous, il y en a des tas. Moins distingués aussi. Ça risque de te changer d'ici.

    C'était clair que les seizanjin n'avaient à voir. C'était limite si notre culture était pas à l'opposé de Toge. Fallait dire que vivre dans les montagnes avaient son lot de rudesse qui finissait par peser sur la personnalité de ces habitants. On était comme les rochers : durs, solides et capables de grandeurs insoupçonnées. Notre noblesse ne brillait pas par les richesses matérielles, elle venait de nos entrailles, comme le feu des forges. Dissimulé, mais prêt à modeler de beaux instruments qui protègeraient ceux qui foulaient les pieds des montagnes bleues.

    Je profitais de cet instant de réflexion pour me remplir un nouveau verre, mais je fus interrompue dans mon geste par la demande de Meiyo.

    Pris mon temps ? T'inquiète pas ma jolie. Je suis passée par ton village pour faire une halte. Je ne comptais repartir que demain matin donc... mon temps est à utilisé.

    Je tentais d'afficher un sourire, même si ce dernier semblait un peu fatigué. Je n'avais pas tellement l'habitude. Quand je vous disais qu'on était grognon par chez moi, c'était un fait.

    De toute façon, comme dit tout à l'heure, si t'arrives à me négocier une chambre pour un bon prix, je peux bien t'accorder quelques minutes. D'ailleurs, peut-être que tu veux boire quelque chose ? Je me rends compte que je suis la seule avec un verre.

    Je lui proposais pas ma bouteille parce que j'étais pas certaine que les nonnes, ça cuvait ou plutôt s'y adonnait officiellement. Mais quitte à discuter, autant rendre la chose plus détendue.

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    Renarde rusée perdue dans les bois
    Honoka arracha un sourire à Meiyo en parlant de sa propre ethnie comme des individus grognons. Au fond d'elle, la renarde se doutait que les autres villages n'étaient pas aussi empli de noblesse et de tolérance comme Toge; après tout, tous les villages n'avaient pas pour Kage le neveu de l'Empereur. Caressant sa propre joue comme pour contenir ses émotions à un simple rire, elle l'observe avec des yeux rieurs en lui offrant une brève réponse.

    « Je saurais m'adapter à la vie de Seizan pour un court séjour, je ne m'inquiète pas. »


    Sans connaître ces contrées, elle sait qu'un jour elle sera amenée à y aller pour une raison des plus officielles. Et seulement à cet instant, elle enquêtera sur la possible présence de ce samuraï si intriguant dans sa vie, le récupérer n'était pas son but, elle voulait simplement comprendre et connaître la vérité. À ses yeux, il n'y avait rien de pire que de vivre dans l'ignorance lorsque le flagrant délit est devant ses yeux; une frustration qui n'était pas digne d'une moine, mais il fallait vivre avec.

    La demande de Honoka la prit soudainement de court.

    « Oh euh.. pourquoi pas - un simple thé suffira. Dis, tu peux me réserver une chambre au passage ? Le temple te remerciera.
    — Aux bourgeons de pins j'imagine. Et.. d'accord. »


    L'attention de Meiyo s'était déposée sur le tavernier; lui indiquant ce qu'elle souhaitait avant d'acquiescer le choix qu'elle avait prit pour cette infusion. Autant profiter de son environnement pour l'exploiter à des fins de soin et d'apport alimentaire; les pins étaient de très bon élément pour le thé après tout. En attendant cette commande, elle tourne de nouveau son regard vers Honoka.

    « Ne vous inquiétez pas pour l'argent, ne sortez rien de votre poche. Je m'en occupe. », son sourire semble sincère. « Par ailleurs, vous cherchiez quelque chose en particulier à Toge ? »


    Elle rapproche le tabouret de la table alors qu'elle remarque d'un oeil que la plupart des clients commençaient à rejoindre l'étage où se trouvaient les chambres; de toute évidence, le tavernier avait bel et bien garder une clé de chambre pour Honoka tandis qu'il ne posait pas plus de question à la moine, il n'était pas rare qu'elle fasse des arrangements de la sorte pour ceux qui en avait besoin.




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    Il était une fois un samuraï...
    Mon sourire s'étira un peu devant le minois de Meiyo. Il y avait quelque chose d'attachant chez cette jeune femme et je la supposais honnête. Supposais seulement. J'étais d'un naturel méfiant et un tantinet parano sur certains points. Je devrais sans doute l'être un peu plus sur d'autres, mais on se refaisait pas.

    J'en doute pas, mais autant que tu saches le genre d'énergumènes que tu vas rencontrer.

    C'était certain qu'entre Seizan et Toge, c'était le jour et la nuit. On était clairement moins coincé. Eux nous trouveraient sans doute vulgaire. Tout était une question de point de vue et on pouvait pas dire que le mien allait en la faveur de ce village bourgeois. Entre les regards dédaigneux, l'incapacité à proposer un logis pour des petits portemonnaies à moins d'avoir le bras assez long pour que quelqu'un intercéda entre faveur...  Bon, là, j'avais du bol d'être tombée sur une nonne bienveillante, elle faisait grimper leur côte de popularité, bien qu'une seule personne ne me ferait pas changer d'avis. J'étais pas une girouette non plus.

    M'enfin, en attendant, je n'en demeurais pas moins une femme de parole et lorsque je proposasse de quoi boire à la rouquine, je comptais bien évidemment payer, une façon de faire preuve de gratitude... mais voilà qu'elle refusait alors que je glissais ma main vers ma poche où se trouvait mes ryos. Je stoppais naturellement mon geste quand elle me dit que ce n'était pas nécessaire.

    Je suis pas une femme radine, mais si t'es certaine que tu veux pas que je te l'offre... je vais pas insister non plus. Par contre, si tu viens un jour à Seizan, je paierai cette fois.

    La base. Mes airs et mes attitudes pouvaient paraître un peu rustre en apparence, mais la réalité était que je connaissais malgré tout mes bonnes manières. Juste que je n'en exploitais aucune. Ça me gonflait de faire des simagrées. Il n'y avait qu'en mission où je faisais des efforts si je devais m'intégrer quelque part. Qui aurait cru que derrière cette armure se cachait une comédienne, hein ? Et puis sérieusement, j'allais pas pleurer parce que j'allais moins dépenser d'oseilles. J'étais pas hypocrite. D'ailleurs, mon honnêteté se ressentirait à nouveau dans la réponse que j'allais fournir à la moniale.

    Je cherchais rien. J'ai fait un détour pour satisfaire ma curiosité. Je reviens d'une mission et plutôt que de rentrer directement à Seizan parce qu'il y avait pas le feu, une halte ici m'a paru une bonne idée jusqu'à ce que je comprenne que j'étais pas la bienvenue.

    Je m'écrasais un peu dans mon siège, alors que mon œil parme se balada dans la salle. Les gens étaient moins nombreux, et s'occupaient de leur affaire. Par contre, à mon arrivée...

    Sans offense pour toi Meiyo, je trouve que les gens d'ici se prennent pour plus importants qu'ils ne le sont et ça me fait marrer de voir que des gens qui se disent si distingués regardent des inconnus avec autant de vulgarité.  Je suppose qu'on a pas la même définition de noblesse.

    Bien évidemment, je voulais pas mettre tout le monde dans le même sac. Il y aurait toujours des gars et des femmes qui feraient exceptions. Mais le poids du jugement et de mépris face à ma dégaine, de dégoût même à la vue de mon cache-oeil... ne faisait que renforcer mon dépit pour la race humaine.

    M'enfin... on vous enlèvera pas le chic et la prestance de vos manières.

    Sur ces mots, je pris mon verre pour en boire la moitié. Cette ville me foutait le cafard...

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    Renarde rusée perdue dans les bois
    Ses conseils quant au village de Seizan semblait faire sourire la renarde, amusée par ces remarques presque auto-dérisoire de la samuraï vis à vis de sa propre nation, ses propres pairs. Au fond d'elle, elle imaginait certainement que lorsqu'on était pas moine, son esprit pouvait être plus critique quant aux habitants de sa nation; beaucoup plus à même de juger et d'émettre un avis que lorsqu'on possède les secrets de chacun et que le jugement n'est point enseigné, à contrario de la tolérance qui est un point primordial. C'est par ailleurs cette notion qui fait qu'elle n'est pas qu'un simple Totei et qu'elle aspire à bien des choses au sein de ce temple, temple qui est aussi son refuge le plus ancien.

    Soudainement, elle fut surprise par la remarque de Honoka vis à vis des Togejins. Son regard semblait soudainement prendre un air un peu plus impliqué tandis que son sourire restait, sûrement par politesse alors qu'elle songeait à cette remarque pas si fausse. Il était courant que les habitants ici ne se préoccupaient que de leurs petite personne et leurs appartenances sans doute vaste; comme les riches propriétaires avec leurs animaux ou bien simplement des nobles de Teito qui refusent d'être mise dans un endroit similaire que ce qu'elles nomment plèbe. Mais lorsqu'on grandit ici, l'on apprend à vivre avec ces nobles sans s'en soucier, après tout ils sont simplement éduqués de cette façon et rien ne les changera.

    Haussant doucement les épaules, la jeune fille aux cheveux rouges ne semblait pas émettre d'avis; elle confirmait quelques idées sans pour autant affirmer de vive voix. Après tout, la tolérance ne devait pas faillir.

    « Dépaysant j'imagine lorsqu'on est pas habitués à côtoyer la noblesse, il est sûr qu'elle nous parait totalement aliénée et dans une illusion totale. »


    Elle s'était penchée pour marmonner ces mots sans pour autant critiquer directement; en vérité la critique était assez tournée sur la non compréhension des autres. Son regard vint se perdre autour d'elle alors que ceux qui l'entouraient n'était pas plus riches qu'elle, néanmoins il semblerait que la petite populace de Toge était bien plus riche que les soldats de Seizan à ce que l'on pouvait remarquer du comportement de Honoka. Cette notion semblait faire comprendre à Suzuri Meiyo que son village était finalement bien plus cher que ce qu'elle pensait.

    « Mais pour rebondir, sachez que tous sont les bienvenus ici. Il semble certainement que vous ayez pu tomber sur les plus réticents de nos habitants; ou alors semblerait-il que l'argent décide de qui peut ou non avoir la sympathie des gens. Mais dans ces cas ci, le temple est le meilleur lieu d'accueil. »


    Ajoute-t-elle en prenant une gorgée de son thé qui lui avait été entre temps servi. Faire la promotion de son lieu de culte, quelle drôle de façon de faire un prosélytisme religieux sans prendre la peine de camoufler ses intentions.



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    Il était une fois un samuraï...
    C'était une drôle de petite cette Meiyo, mais je supposais que cela s'accordait avec sa tunique de moniale. Ce sourire qui semblait figé sur son visage, j'avouais que je savais pas trop quoi en penser. Oh, bien entendu, dans l'immédiat, elle m'était toujours sympathique. C'était pas mon genre d'être ingrate, d'autant qu'elle me sortait du pétrin avec ses bras longs. Mais en entendant, j'en pensais pas moins : les moines, c'était chelou.

    Une illusion totale. Ouais, c'est le mot. Mais c'est surtout que je n'aime pas les gens condescendants ou juste qui le sont au seul motif qu'ils ont de l'oseille. 

    Fallait pas croire que j'enviais les nobles, loin de là. En tant que samuraï, j'étais malheureusement plutôt habituée à les servir et sur le principe, je pouvais pas me plaindre parce que c'était eux qui payaient le mieux. Par contre, quand je voyais le genre d'histoire pour lesquels les gens comme moi étaient employés, des trucs ridicules d'égo ou d'histoires de fesses... Pitié quoi. Ou sinon j'avais vraiment pas de bol et ce genre de missions de merde ça ne tombait que sur moi.

    Dépitée, je pris mon verre pour en boire une nouvelle gorgée, avant de me tourner à nouveau vers la petite renarde. J'avouais que je savais pas trop pourquoi elle me faisait penser à cet animal. Les yeux peut-être ? Maintenant que je les regardais de plus près...

    Je sais pas si on est tous les bienvenues, mais je te remercie Meiyo. Nous dirons que tu relèves le niveau de ton peuple avec ta sympathie. Mmmm... à propos, c'est bon ton machin ? Si tu en veux un autre, laisse-moi te l'offrir, veux-tu ?

    Je pointais du doigt son thé, alors que de mon côté, je vidais le fond de la bouteille dans ma coupelle. J'étais pas certaine que j'allais recommander autre chose ou à défaut, pas un autre alcool.

    Pour rebondir à mon tour sur ce que t'as dit, je suis certaine que les temples sont... généreux, mais je ne m'y sens pas à ma place, même si j'y vais de temps en temps pour prier. Ce genre d'endroit est plutôt taillé pour les gens qui ont pas les mains sales, les gens biens ou les simples citoyens perdus. Je me vois mal demander de l'aide que je mérite pas.

    Même si techniquement, j'avouais que je crachais pas sur la gratuité d'un toit chez les moines. Mais, je préférais me contenter d'y aller saluer les divinités, faire une offrande, un petit vœu pour le plaisir et c'était tout. J'étais beaucoup trop viciée pour ce monde-là et rester trop longtemps dans un sanctuaire me donnait l'impression que je pouvais tout salir... ou peut-être que c'était le contraire. Ça me renvoyait un peu trop le fait que je n'étais pas "pure".  J'avais pas honte, j'avais pas le choix.

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    Mais c'est surtout que je n'aime pas les gens condescendants ou juste qui le sont au seul motif qu'ils ont de l'oseille. Les paupières plissées, et un air des plus intrigués sur son visage, Meiyo ne pouvait nier ce fait qui était des plus réels quant à la plupart des habitants de ce village dans lequel elle avait grandit. Les nobles n'étaient pas les plus raisonnables, mais il serait tordu d'affirmer de telle chose lorsqu'on est moine, d'autant plus dévote comme l'est Meiyo. Son regard roula pour se déposer sur l'unique iris parme de la sabreuse, comme pour sonder cet esprit à l'honneur décalé, comme si ses valeurs étaient bien plus différentes que ce qu'elle pensait d'un samurai. Toute sa vie, les samurais avaient été des fervents dévots de la noblesse, parfois même des nobles, et ce par la bravoure et le service qu'ils rendaient. Pourtant, Honoka ne paraissait pas être noble, du moins elle n'en avait pas la richesse foncière; mais avait certainement la richesse d'âme.

    Cette richesse qu'elle semblait pourtant insister faire partager à la jeune renarde alors qu'elle observait le marc de son thé trôner au fond de la tasse presque vide. Clignant ses paupières quelques secondes, elle finit par détourner son regard vers la borgne en souriant.

    « Du thé. Aux bourgeons de pins. C'est une spécialité d'ici, avec.. les pins. Vous devriez essayer. »


    C'est avec un fin sourire qu'elle répondait à la demande de Honoka, à qui elle laissait libre choix de payer ou non un verre à Meiyo. Néanmoins, ce sourire finit par se détériorer quand elle mentionna la saleté qui ornerait ses mains, soi-disant par ses actes de samurais. Mais comment peut-on réellement se considérer comme impur quand le bushido guide nos pas ? Ce concept semblait échapper à la conscience de Meiyo. Comme inconsciemment, le visage de Meiyo pivote négativement, comme pour empêcher indirectement Honoka de se considérer de la sorte, qu'elle ait ou non ce ressenti.

    « Personne n'est considéré comme impur. Quels que sont vos actes, nous n'avons pas jugement à porter sur vous, d'autant plus si vous vous présentez au temple afin d'expier ces pêchés. En vérité, je ne peux pas croire que vous êtes réellement impur lorsque votre voie est celle du Bushido, Honoka-san. »


    Son ton plus posé, elle semblait adresser un regard solennel à la fille des Montagnes.
    Le concept de pureté semblait assez controversé, qui pouvait juger de la pureté des gens ? Des gens eux même impurs ? Certainement pas. Meiyo trouvait cette idée assez illogique, car nul n'était réellement immaculé en ce monde et quoi qu'en pense tout un chacun, chacun possède des pêchés et se doit de les expier auprès des divinités, car c'est à cela que servent les temples avant tout.

    « Néanmoins, si votre place ne se trouve pas au temple, alors il est préférable de ne pas forcer la main. Je peux comprendre que certains soient dérangés par l'aspect spirituel qui y règne, mais nous parlons aux dieux, après tout. »


    Ou plutôt ils tentaient.
    Personne ne savait s'ils entendaient réellement les dieux, mais ils prêchaient leurs paroles et les moins intellectuels y croyaient sans soucis. Un autre problème soulevé dans cette institution qui lui tenait tant à coeur, mais son esprit n'était pas dans ce genre de reflexion, après tout, elle qui prêche Tsukuyomi n'aurait pas à l'idée de contredire ses propres idéaux.



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    Il était une fois un samuraï...
    Mon œil chercha vaguement à voir ce qu'il restait dans la tasse de ma camarade. Elle avait visiblement presque tout bu, mais lorsqu'elle me mentionna ce qu'il était question, c'était à dire du pin, je ne retins pas une grimace sincère. Les boissons à base de résineux, c'était pas trop mon délire. Je pouvais faire des exceptions sur certains types de thé, mais celui-là me faisait clairement pas envie.

    Du pin... je vais t'avouer que ça me vend pas du rêve, mais si tu dis que c'est bon, je suppose que je peux te croire. Mais ça m'a l'air beaucoup trop doux pour une gorge comme la mienne.

    À force de se brûler l'œsophage avec des alcools forts, difficile de se mettre à apprécier le miel. Après, je supposais qu'il était logique que la boisson locale soit à base de ce type de végétaux. Toge était une immense forêt après tout. À Seizan, on était un peu moins délicats, que cela fut dans nos plats ou nos boissons. On aimait les choses fortement goûtues.  Ou bien ce n'était que moi ? La réponse était pas importante, et beaucoup moins intéressante que l'attitude que se mit à adopter la moniale.

    Je ne pus m'empêcher de sourire. Je ne savais pas si son innocence était feinte ou non, mais ce genre de discours me faisait rire jaune. Ce n'était pas contre elle bien évidemment, mais voir un moine me citer le code du bushido comme s'il était un garant de ma propre vertu, comme si le fait d'avoir prononcé des vœux pour m'y soumettre me protéger de tout mauvais acte... J'avais pourtant merdé. C'était un fait et je ne le niais pas. Je ne m'attendais pas non plus à ce que la jeune Meiyo me comprit.

    Tu sais ma petite Meiyo, tu peux prononcer tous les vœux du monde et avoir toute la volonté du monde à les respecter, si t'as pas de chance, tu rencontreras au cours de ta vie un moment où ça va foirer. Ça sera peut-être pas de ta volonté, peut-être que si. Mais le problème est que l'humain est une créature imprévisible qui a l'art et la manière de se râter, même quand il veut bien faire.

    Sur ces paroles, je finis d'une traite le fond de mon verre.

    Dis-moi, Meiyo... tu dis que personne n'est impure, mais qu'en est-il des gens qui ont tué pour rien ou pour de mauvaise raison ? Qu'en est-il de ceux qui massacrent des innocents ? Prétendre vouloir s'expier de ces fautes ne lavent pas tes mains et n'effacent pas tes actes. Que tu juges cette volonté noble, pourquoi pas, pas ça rend pas ce qui a été pris. Qu'un bébé qui vient d'être mis au monde soit considérer comme un être pur, je conçois. Un adulte qui se lance dans la voie du Bushido, sache-le Meiyo, ne l'est certainement pas.

    On s'engageait pour être les bras armés de quelqu'un. Il n'y avait rien de bien saint là-dedans. Je finis par soupirer, mais une fine esquisse apparut sur le bord de mes lèvres.

    Mmmm.... Je sais pas si c'est tellement la spiritualité qui me dérange. Je dirais que ce sont plutôt ces gens. Pardon. Tu vas finir par croire que j'ai un problème avec les moines. Il m'arrive de mettre les pieds dans un temple, à Seizan et du côté de Sakyuu. J'ai mon petit rituel du côté du sanctuaire du feu. Longue histoire. J'aime juste pas l'idée d'être enfermée dans un temple et entourée de moines.

    On pourrait presque croire que j'avais vécu une sale expérience. Cela viendrait sans doute au cours de l'année suivante, bien que "sale" serait un peu exagéré. Un autre délire dirons-nous. Dans tous les cas, le confort de la vie des prêtres, et les entendre psalmodier des prières, c'était pas mon truc. Un peu. Quelques heures, mais toute une nuit...non. Surtout que j'étais une grosse dormeuse.

    Mais toi Meiyo... je peux te demander comment une fille aussi mignonne a pu finir dans un monastère ? À première vue, je dirais que tu as tout pour toi et mener la belle vie. T'as pas l'impression d'être dans une cage ?

    Mais peut-être que c'était volontairement pour ça qu'elle y était. Ou pas.

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    Suzuri Meiyo
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    À la croisée des chemins
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    Onogoro. Terre gorgée de vie, autant humaine qu'animale ou divine mais soumise à ces malheureuses injustices entre les espèces. Une domination humaine sous couvert soit de divin, soit de code, soit d'ordre; une menace démoniaque qui n'en est pas réellement une. Porté sur Honoka, son regard semblait chercher une lueur d'espoir dans cette injustice; et elle lui amenait des réponses claires. Des réponses qui semblaient néanmoins la désoler, sur la condition du monde ninja et ce que cela inculque aux divers shinobis du monde entier.

    Pourtant, n'était-ce pas Meiyo qui était naïve de croire à une paix durable ?
    De croire à ce genre d'idéal qui lui tient à coeur alors que quiconque sur son chemin semble lui enfoncer encore plus profondément ce sabre de l'injustice et de désillusion au plus profond de son coeur. Les yeux baissés, sa chevelure semblait se mouvoir comme des oreilles, pour suivre ce mouvement. La renarde semblait prendre entre ses deux mains sa tasse de thé presque vide, du moins assez vide pour qu'elle contemple la forme du marc au fond de cette dernière. Sans dire un mot, elle cherchait à mettre un mot sur la forme qu'il prenait; une sorte d'art divinatoire découlait de ces lectures; mais elle n'y était pas tellement éduquée, elle qui était religieuse.

    Malheureusement ce monde est doté d'une certaine injustice, les Hommes entre les Hommes, les Hommes avec les yôkais, les yôkais entre eux ou même les Dieux avec nous. Mais même si notre destin nous met face à une situation impliquant certainement de briser nos voeux, alors je pense que c'est à nous de réfléchir si le briser en vaut la peine.

    Elle vint déposer la tasse sur la table, la tenant à deux doigts alors qu'elle vint placer ses mains contre ses propres cuisses; relevant l'oeil vers celui encore vivant de la samurai. Son visage se tordit d'amertume alors qu'elle entendait les mots de la Seizanjine, parler de massacre et de meurtre n'était pas le sujet le plus gai, ni même apprécié par les moines. Mais il serait totalement entrer en concordance avec les clichés monastiques de devenir soudainement muette et de nier on ne sait quoi.

    Je ne pense pas que des gens massacrent ou tue sans raison. Du moins, à nos yeux ils semblent certainement tuer sans raison valable, mais au fond de leur être ils savent pourquoi ils sont ainsi et pourquoi leurs mains sont aussi entachée de sang. Je ne dis pas là que la justification permet de pardonner, mais elle donne un sens aux actes. Mon.. avis diffère beaucoup de mes confrères en vérité; mais à mes yeux, même si cela peut paraître naif, chacun possède un part de bon en lui.

    Une naïveté, mais pas sur tout les sujets. C'était une sorte d'échappatoire pour Meiyo, cette foi inébranlable envers la Lune. Une sorte d'échappatoire pour oublier ce monde aussi horrible à ses yeux, mais elle n'était pour autant pas naïve car ce monde, elle en est le fruit de son injustice. Le coeur noué et la voix tremblante, elle semble baisser à nouveau le regard alors qu'il s'humidifie sans que les larmes ne coulent pour autant.

    J'ai été abandonnée à la naissance. Il faut croire que les cheveux rouges ne sont pas les meilleurs présages. La personne que je cherche.. ce samurai, mon.. frère. Il m'a donné aux prêtres de Tsukuyomi et de fil en aiguille, j'ai suivie la voie de ceux qui m'ont élevé dans la paix et la tolérance. Je ne me sens pas dans une cage, plus petite j'aurais certainement affirmé qu'être ninja m'aurait plu, mais je me contente bien de cette vie paisible en tant que moine. Car désormais je suis à la fois dévote, mais aussi soldate. Comme nous tous finalement.

    Elle resserre soudainement ses poings entre eux. Comme pour contenir une émotion bouillonnante qu'elle ne pouvait contrôler. Il faut dire qu'habituellement, c'était à des enfants qu'elle racontait cette histoire, et pas aussi clairement.
     
    C y a l a n a






    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Il était une fois un samuraï...


    La conversation prenait une tournure étrange, presque philosophique. Mais lorsque je relevais les yeux vers la jeune moniale, je ne pus m'empêcher de noter son trouble sur ma vision du monde, sur ma conception du bien et du mal, de leur dichotomie. Je me doutais que c'étaient pas les mots d'une samuraï qui pourrait l'ébranler, cependant on voyait clairement que cela la touchait. Son regard la trahissait en une façon, celui d'une jeune fille prisonnière de ses idéaux et de la réalité. Après, rien ne prouvait que je n'étais pas dans le faux non plus, j'étais pas de ces personnes qui prétendaient détenir la vérité. De mon point de vue, une foi qui ne doutait pas était une mauvaise foi.

    Mmmm... sur le principe, je peux que être d'accord avec toi. Seulement parfois, certaines situations font que tu as pas le luxe de réfléchir. C'est l'instinct et les réflexes qui prennent le dessus. On pourrait se demander si cela en dit pas beaucoup sur notre nature profonde.

    J'étais d'ailleurs plutôt bien placé pour le savoir et ça me bouffait toujours, même si maintenant cela remontait à plusieurs années. Pourtant, cette simple erreur était ce qui avait fini par dicter ma ligne de conduite, à faire s'envoler toutes mes illusions. On avait beau connaître les risques du métier, on finissait toujours par être surpris. Et puis, je ne faisais que payer le prix de ma condescendance de l'époque.

    Voyant que le sujet affectait ma jeune altruiste, je finis par afficher un petit sourire plus doux, pour montrer qu'il n'était pas nécessaire de trop se prendre la tête avec ces questions. Mais fallait pas se leurrer, mon cynisme demeurait prédominant. Je m'accoudais nonchalamment sur la table, alors que mon regard brilla d'une lumière plus bienveillante. J'étais pas toujours une sauvage.

    Tu es une jeune femme plein d'optimisme. Je t'envierai presque. Moi, je suis plutôt du genre à dire qu'il y a une part de mauvais en chacun de nous. Je suis pas une femme très gaie, hein ?

    J'aurais pu rajouter qu'à mes yeux, il existait des individus capables de tuer sans raison véritable et d'autres pour des faux motifs. Cependant, elle me parut assez déprimée pour qu'en rajouter une couche ne me semblât pas nécessaire. Du coup, j'avais préféré lui poser une question plus personnelle, moi qui généralement en avait rien à cirer de la vie des gens, on pourrait pas dire que je faisais aucun effort pour me sociabiliser.

    Je finis par tendre le bras et glisser ma main sous le menton de Meiyo pour la pousser à redresser la tête. Derrière la rusticité de mes mots, ce geste pouvait paraître bien délicat. Ça m'arrivait parfois, mine de rien.

    Garde toujours la tête haute, jeune Meiyo. Crois en tes idéaux, même si tu auras souvent affaire à des vieux imbéciles dans mon genre. Si tu t'accroches et que tu te laisses pas berner, je suis certaine que tu retrouveras la trace de ton frangin. Et ceux qui ont un problème avec tes cheveux, crois-moi, ce sont des grands cons. Ça te va bien et puis, regarde. Moi tu m'as dépanné. Y a pire comme mauvais présage.

    Mon esquisse s'élargit sur mon visage, alors que je reculais pour m'enfoncer dans mon siège. Là, je croisais les jambes de façon assez décontractée.

    Du coup, je me rends compte que ça nous fait un point commun à toutes les deux. Moi aussi j'ai été adoptée, mais par un forgeron de Seizan et sa femme. D'après ce que je sais, je serais née à Sakyuu mais même mes vieux savaient pas grand-chose à ce sujet. Peut-être que j'aurais pu être une femme chic et distinguée.

    Je l'imaginais difficilement, je devais avouer, mais ça serait plutôt comique. J'espérais que cette image pouvait aussi rendre un peu le sourire à la jeune moniale.

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    L'Homme était un animal, quoi qu'en dise ce dernier qui se considère supérieur. Et c'était à cet instinct précis que semblait se rattacher la Seizanjin par ses mots. Elle n'avait pas faux, Meiyo le savait mais trouvait toujours dans son esprit l'idée qu'une solution est faite pour toute situation, même les plus délicates. Il était certain qu'elles ne pourraient se convaincre du contraire l'une à l'autre, mais elles ne cherchaient pas réellement à asseoir une idéologie mais simplement à se connaître jusque dans les idéaux.

    J'imagine qu'en s'attendant à une déception, vous ne pourrez jamais vraiment être déçu.

    C'était une façon de voir les choses, le pessimisme était un moyen de se rassurer, tout comme l'optimisme. Mais la plus belle façon d'être réconfortée, reste la chaleur humaine et c'est ce contact simple entre les doigts de la bretteuse avec son menton qui semblait ramener Meiyo sur la terre ferme. Ecarquillant doucement les yeux, la moniale s'efforça de contenir ses émotions alors que d'un geste du visage elle semble affirmer les conseils et mots de la borgne; dans ce même mouvement elle laisse s'échapper deux mots.

    Merci.. Honoka.

    Dégageant doucement sa tignasse pour la coincer derrière son oreille, Meiyo vint se redresser alors que d'un geste machinal elle vint amasser le reste des verres présent sur la table contre son tablier afin de la débarrasser. Une fois levée, elle semble adresser un regard à Honoka alors qu'elle semble lui indiquer cette drôle de ressemblance entre elle au niveau familial. Affichant une petite moue, elle semble chercher des mots, peut-être pour compatir de la situation bien qu'à son timbre de voix, Honoka semblait peu concernée par sa véritable nature, en surface.

    J'imagine certainement que si l'envie vous prend, Sakyuu serait un endroit assez intéressant dans la quête de votre véritable famille, si du moins vous en voyez l'utilité de savoir. Moi.. j'aimerais savoir, mais je sais qu'au fond de moi cet abandon n'était pas par dépit mais par nécessité pour eux. Contraignant certainement d'avoir un augure sous son toit.

    Le regard orienté vers un cadran indiquant visiblement les positions diverses du soleil, Meiyo remarque surtout l'heure à la soudaine solitude qui remplissait les lieux et seuls les quelques locataires semblaient profiter de la belle étoile pour boire un verre. Le tavernier ne semblait pas loin de la fin de son service et Meiyo se devait de s'éclipser après cette soirée autour d'un verre; il ne fait pas bon vivre pour une moine d'avoir la réputation de passer ses soirées dans les tavernes plutôt qu'au temple.

    L'heure tourne et ma permanence risque de prendre effet, Honoka-san. Désolée d'écourter cette conversation qui m'a offert une merveilleuse rencontre. Ne vous prenez pas la tête pour la chambre, prenez place en ces lieux sans appréhension de l'addition.

    Offrant un grand sourire à Honoka, Meiyo semble attendre quelques secondes si la samurai avait une dernière chose à dire avant d'aller se refugier auprès du tavernier pour lui ramener ses vaisselles et lui expliquer la situation quant à la location de la nuit pour l'étrangère aux cheveux d'argents. Chose promie, chose due, Honoka dormirait dans un lit ce soir.

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    Il était une fois un samuraï...


    Un petit sourire jaune aux bords des lèvres, il était vrai que je ne pouvais pas être déçue si je m'attendais toujours au pire. Je haussais les épaules comme si j'acceptais cette phrase avec défaitisme. Je ne pouvais pas aller à l'encontre de ces propos.

    C'est un fait. Quand on prend l'habitude à s'attendre au pire, tout le reste peut paraître meilleur quand ça nous tombe dessus.

    Même les petites choses insignifiantes. En n'ayant aucune espérance, j'en gagnais un petit peu lorsque je me retrouvais surprise par l'attitude des autres. Je partais du principe que l'humanité était pourrie jusqu'à la moelle, mais qu'il lui était capable d'avoir de grands moments, plutôt que la mettre sur un piédestal et de la voir s'écraser. C'était pas joyeux, mais ça me convenait.

    Puis, la petite Meiyo m'adressa un remerciement qui me semblait superflu, bien que je me retenais de le lui dire. Rien de ce que j'avais pu dire me paraissait digne de la moindre forme de gratitude, mais peut-être que mes simples paroles lui avaient été un peu réconfortantes. Allez savoir. En tout cas, je n'avais pas la prétention d'avoir fait quelque chose de miraculeux.

    De mon œil unique, je vis alors la petite rassembler nos verres et je me rendis compte que l'heure avait tranquillement continuer à tourner. Les clients s'étaient barrés pour la plupart et le calme retombait dans la taverne. Je tournais la tête pour m'apercevoir que le cadran indiquait qu'il commençait à se faire tard.

    Mmmm... on voit pas le temps passé quand on s'amuse.

    Le terme était sans doute un peu trop fort pour véritablement représenter le ton de notre conversation avec la moniale. Mais dans mon cynisme, je ne pouvais m'empêcher d'exagérer les choses. Je finis par rassembler nonchalamment mes affaires, et quand la petite Meiyo fut devant moi, j'eus un petit sourire à son égard.

    Tu es bien gentille Meiyo, et c'est moi qui te remercie pour le dépannage. Je vais enfin avoir une nuit décente.

    Alors que je m'enquerrais de demander les clefs pour la chambre qu'on avait bien voulu m'attribuer grâce à la prêtresse, je me permis de me retourner une dernière fois vers elle, parce qu'après tout, je n'avais aucune idée si j'allais la revoir ou non.

    Que tes dieux te préservent, Meiyo, et que tu arrives au bout de ta quête. Lâche rien petite, lâche rien pour rien regretter.

    Je lui adressais un simple petit geste de la main, et quittai la salle sous le cliquetis métallique de mon épée sur mon armure. Il serait tant pour moi de rentrer à la maison.
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