Hyonamori no Kuni est la forêt limitrophe à celle d' Usoumori no Kuni, là où est le village Jujou. Sachiyo a l'habitude de traîner à la frontière de cette forêt pour récolter certaines variétés de plantes, qui pousse principalement dans des coins plus denses. Du haut de ses 20 ans, elle continue d'aider ses parents adoptifs dans leur boutique.

Même si elle avait réussi haut la main son examen de Genin pendant son adolescence, elle privilégier toujours sa famille. Hélas plus le temps passer, plus il était difficile pour le couple de partir collecter des ingrédients. Alors que la jeune fille pouvait faire un aller-retour en une journée ,eux devait prendre de quoi camper et rester sur place histoire de reprendre des forces. Cette fois-ci l'expédition était plus intense, elle avait donc pris une besace avec de quoi dormir et se soigner au cas ou qu'il y ait un souci sur le chemin.

On n'est jamais à l'abri d'un accident pendant une expédition, même si elle a un remarquable niveau acuité. Le danger, ainsi que les forces obscur peuvent surgir à n'importe quel instant. Elle n'était plus du tout la petite fille fragile, bien au contraire. Ces heures interminables à l'entrainement, ainsi que la volonté de se battre, l'avait sculptée tel une déesse dans la pierre. Depuis la mort de son escouade avec son sensei l'avait refroidit.

Cela faisait à peine deux ans, qu'elle était revenue de cette mission. Qui avait condamné ses amis à vivre dans ses souvenirs. C'était encore très dur pour Sachiyo, elle ne souhaitait qu'une chose, ne plus jamais perdre quelqu'un et surtout face à une menace. Une part d'elle essayait de redonner un sens à sa vie, comme l'autre couler au fond d'un lac et se laisser emporter par la froideur des abîmes.

Elle n'est clairement pas une optimiste, mais une acharnée de la vie. Alors qu'elle continuait de s'enfoncer dans les bois, elle entendit des brindilles craquer. Elle se mit sur la défensive, prête à utiliser son raiton pour paralyser l'animal qui allait lui faire face. Mais elle resta bouche bée, sa mâchoire se décrocha, elle devait avoir marché sur un champignon toxique c'était impossible. Encore plus quand il prononça son prénom.

Elle n'en croit pas ses yeux face à elle se tient son ami d'enfance, celui avec qui elle a fait ses premiers pas. Des souvenirs jusqu'à présent enfouie refie surface, la claque mentale était très douloureuse surtout en voyant l'état dans lequel il est. Couvert de bleue ainsi que le poing en sang il avait un regard abattu, les cernes sur son visage ainsi que les bleus qui accompagnent sa svelte silhouette montre qu'il n'avait clairement pas réussi à tenir tête à l'attaquant.



Une envie de meurtre traversa sont esprit, mais ce n'est clairement pas le moment. Alors qu'il manque de tomber, elle fit une accélération pour le rattraper de justesse. Le bras non blesser au-dessus de ses épaules, Sachiyo se mit à marcher.



Alors qu'ils marchent les souvenirs remontent petit à petit la fit sourire, Kanon était une personne incroyable dans sa jeunesse. Petit il était tellement beau qu'on le prenait souvent pour une fille, d'ailleurs même Misaki sa mère s'amusait à habiller les deux jeunes enfant avec des kimonos similaires pendant les fêtes. À sa mort il était présent pour la soutenir, il était aussi le seul pendant tout le temps où elle était domestique à continuer de l'appeler Sachiyo et de la réconforter. C'est sur la vie ne les avaient pas épargnés durant toutes leurs enfances, mais elle se trouva chanceuse d'avoir pu tomber sur lui aujourd'hui.

Après plusieurs minutes ils arrivèrent enfin au petit ruisseau, elle posa son ami non loin sur un rocher près du bord, elle enleva ces sandales et mis les pieds dans l'eau pour se retrouver face à lui. Attrapant un linge dans sa besace qu'elle a laissé au sol, Sachiyo s'en servi pour le tremper et ainsi commencer à nettoyer son ami. Ils avaient tous les deux bien grandit c'est évident, mais se retrouver face à lui alors que plus d'une décennie était passée la perturbée. Vue son état il ne servait à rien d'essayer de lui sortir les vers du nez, au contraire l'état second dans lequel il était ne disait rien qui vaille. “Il a surement du souffrir” se disait elle a chaque plaît qu'elle nettoyait avec son petit torchon. Viens alors le plus gros à faire, la main. Elle était à la limite de l'infection, depuis combien de temps trainait-il dans cette forêt? L'inquiétude marqua son visage, ce n'est jamais facile de soigner une personne que l'on chérit.