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Inventaire
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Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden
# La nouvelle recrue (Mission C) Sam 13 Avr - 17:36
La nouvelle recrue
Seizan - Mission C
- Mission:
- La Nouvelle Recrue (Mission Rang C)
En tant qu'enseignant de ton dojo, tu es conscient que la plupart des épéistes aspirent à devenir comme toi, un maître épéiste du Mont de Fer. Aujourd'hui, ta réputation est mise à l'épreuve alors que tu as été convié au dojo du Mont de Fer pour présenter une recrue potentiellement prête à se lancer dans le grand défi.
Informations
- Tu dois mettre en valeur tes méthodes d'enseignement et expliquer pourquoi cette recrue est prête à devenir un épéiste du Mont de Fer.
"Eh bien..."
Les rues étaient animées par le va-et-vient des soldats, arborant leurs uniformes avec fierté, et des artisans du fer, allant et venant avec leurs outils. Les échos des marteaux résonnaient dans les rues étroites, tandis que les soldats s'entraînaient dans la cour de la brigade, maniant leurs épées avec habileté sous le regard attentif de leurs instructeurs.
Le quartier militaire de Seizan se dressait avec une architecture robuste et fonctionnelle. Les bâtiments étaient généralement construits en pierre ou en bois massif, avec des toits en ardoise ou en tuiles, résistants aux intempéries et au passage du temps. Les habitations troglodytes étaient une caractéristique distincte de ce quartier, donnant un aspect rustique et solide à l'ensemble. Les couleurs qui dominaient étaient souvent des tons terreux, reflétant la nature pragmatique et pratique de ses habitants. Des nuances de brun, de gris et de vert prédominaient dans les façades des bâtiments, donnant à l'ensemble une harmonie avec l'environnement naturel environnant. La population du quartier militaire était diversifiée mais unie par leur engagement envers la défense du village. Des soldats fiers et disciplinés arpentaient les rues, arborant leurs uniformes avec fierté et portant souvent les insignes de leur brigade. Les forgerons et artisans du fer étaient également nombreux, contribuant à l'effort de guerre en fournissant des armes et armures de qualité aux soldats. J'avais vécu des années dans la caserne de cette facette du village... C'était un peu chez moi, comme Seizan tout entier.
Cette fois, pourtant, je ne venais pas comme un habitant, ni comme un soldat, mais comme un maitre.
Car j'avais un élève.
Car j'avais un élève.
Son nom était Takashi Yamato. À l'âge de quatorze ans, Takashi avait déjà montré un talent remarquable pour l'art du sabre. Il se distinguait par sa détermination farouche et son esprit combatif. Je me voyais un peu en lui... Comme quoi. A la différence que Takashi avait des cheveux noirs ébouriffés qui encadraient son visage sérieux. Ses yeux sombres brillaient d'une lueur déterminée, reflétant sa passion pour la voie du guerrier. Malgré son jeune âge, son port altier et sa démarche assurée montraient qu'il était résolu à atteindre son objectif. "Un garçon motivé, tout ce qu'il faut." Chaque jour, Takashi se levait avant l'aube pour s'entraîner dans la cour de mon dojo. Je le voyais, en arrivant, déja suintant, armé de son bokken. Il répétait inlassablement les mouvements, cherchant la perfection dans chaque coupe, chaque parade. L'autre instructeur, Bennosuke, reconnaissait son talent. Tout comme moi... Nous étions alors tombé d'accord pour le présenter à une plus grande école de la lame que la notre, celle des épeistes des monts de fer.
Malgré les défis et les obstacles sur sa route, Takashi restait déterminé à réaliser son rêve de devenir un maître épéiste renommé. Il croyait fermement en l'adage selon lequel la persévérance et la discipline pouvaient vaincre même les adversités les plus redoutables. Et avec son courage inébranlable et sa passion ardente, Takashi était prêt à affronter tous les défis qui se dressaient sur son chemin vers la maîtrise de l'épée. Il lui restait des choses à apprendre, mais plus rien ne pouvait venir de la théorie, ou de la répétition : Il fallait vivre, tout simplement, pour s'aiguiser autant que sa lame.
- On y est, tu es prêt ? Le visage concentré, le jeune garçon hocha la tête et posa le premier pied sur les marches en pierre qui conduisait à notre objectif.
Construit en pierre grise et massive, le foyer de la brigade se démarquait par sa taille imposante et son architecture robuste. Les murs étaient ornés de motifs traditionnels, témoignant de la richesse de la culture guerrière qui imprégnait chaque pierre du bâtiment. Il était ancien, peut-être autant que le village ? Autant que le kenjutsu ? À l'entrée principale, deux grandes portes en bois massif accueillaient les visiteurs et les membres de la brigade. Des lanternes suspendues éclairaient le chemin, émettant une lueur chaleureuse qui contrastait avec la froideur des murs de pierre. Au-dessus de l'entrée, un emblème représentant deux sabres croisés était gravé dans la pierre, symbole de l'unité et de la force des épeistes des monts de fer.
À l'intérieur, la cour centrale était vaste et spacieuse, bordée par des bâtiments aux toits pentus où les samouraïs s'entraînaient avec détermination. Le son métallique des épées s'entrechoquant remplissait l'air, accompagné par les cris des mentors de plus jeunes donnant des ordres et des conseils. Des stands d'armes et d'armures étaient disposées le long des murs, témoignant de l'expertise des forgerons locaux et de la qualité exceptionnelle de leurs créations. Au fond de la cour se dressait le bâtiment principal, où pouvaient résider les maîtres épéistes et les officiers de la brigade. Ses fenêtres étroites laissaient filtrer la lumière du soleil, éclairant les couloirs sombres et les salles d'entraînement où les samouraïs perfectionnaient leur art. Des tatamis recouvraient le sol des salles de méditation, offrant un lieu de calme et de réflexion pour ceux qui cherchaient à atteindre l'harmonie intérieure nécessaire à la maîtrise de l'épée.
- Ce n'est pas bien différent du Dojo, Fumiri-Senseï. Mes yeux vinrent se poser sur le jeune garçon qui cherchait le réconfort d'un repère dans cet endroit nouveau.
- Ici aussi on fait prévaloir la tradition... Ma charge, comme les autres, est de présenter le kenjutsu dans son essence. Il n'est pas étonnant de trouver des choses communes entre Dento et içi. Un mince sourire naquit alors que je continuais. Pour autant, on sait mieux utiliser sa lame que chez moi... Pour sûr.
Les combattants que nous croisions, durant notre petite marche jusqu'au bâtiment, n'étaient pas des rigolos : Ils étaient des tueurs, des soldats d'exceptions reconnus par le village et son Kage pour devenir la fine fleur des duellistes. Si certains n'étaient pas encore affutés, ils allaient le devenir. Takashi avait la vitesse, l'agilité, la force... Il lui fallait la dureté, maintenant. "Une bonne école." À mes côtés, je sentais l'attention du jeune homme traîner du côté des entraînements. Il jugeait, il jaugeait.
- Encore quelques années et tu auras la maturité physique pour faire jeu égal... Quelques jours au sein d'une mission périlleuse et tu auras l'expérience pour soutenir leur regard. Ricanant dans ma barbe, inexistante, je passais la porte du grand bâtiment. On nous attendait dans une pièce solitaire pour une entrevue.
Une salle de réunion austère, mais fonctionnelle attendait les candidats à l'entretien d'entrée dans la brigade. Les murs en pierre brute étaient ornés de parchemins anciens, témoins des exploits passés des membres éminents de la brigade. Deux grands tatamis occupaient le centre de la pièce, offrant un espace pour les réunions et les discussions importantes. Au fond de la salle, une grande table en bois massif était entourée de chaises en bois sombre. Sur la table reposait un ensemble de parchemins et de documents, prêts à être examinés et signés par les officiers de la brigade. Une petite fenêtre à travers laquelle filtrait la lumière du soleil matinal offrait une vue sur la cour d'entraînement, où les samouraïs s'entraînaient avec détermination sous la supervision attentive de leurs instructeurs.
Deux hommes étaient assis à la table, attendant l'arrivée des candidats. Le premier était un samouraï d'âge mûr, vêtu d'un kimono de soie sombre orné de l'emblème de la brigade. Son visage était marqué par les années de service et d'expérience, mais ses yeux brillaient d'une lueur d'intelligence et de détermination. Le second homme était un jeune officier, fraîchement promu dans les rangs de la brigade. Son visage était empreint de sérieux et de concentration, témoignant de la responsabilité qui pesait sur ses épaules pour évaluer les candidats et sélectionner les meilleurs pour rejoindre les rangs des épéistes du mont de fer.
- Kunao, quel plaisir ! Le frais officier se leva pour accueillir mon entrée, et celle de mon élu. Le second examinateur garda le visage concentré, planté sur le petit garçon. Le test avait déjà commencé.
Les deux hommes étaient respectivement appelés Satoru Hiroki, le samouraï d'âge mûr, et Masaru Takahashi, le jeune officier fraîchement promu. Le sévère instructeur, avec son visage marqué par l'expérience et ses yeux brillants de sagesse, était respecté dans toute la brigade pour sa maîtrise de l'épée et sa loyauté inébranlable envers les traditions martiales et Chimon. Le plus jeune, quant à lui, était reconnu pour sa détermination et son engagement envers l'excellence, et il était considéré comme l'un des espoirs les plus prometteurs de la nouvelle génération d'officiers de la brigade. "Un jour, ce sera peut-être le garçon à côté de moi à sa place."
- Merci de nous accueillir, je tenais absolument à présenter à la Brigade cette jeune recrue. Conservant mon regard sur Satoru, qui maintenant me dévisageait, je soutenais son regard avec un sourire. Mon protégé était jeune, sans doute trop jeune, mais je savais ce que je faisais... Si j'avais l'humilité de ne pas me mettre en avant, je savais reconnaitre les diamants bruts. C'est peut-être précipité pour certains, mais je n'en démord pas. Dans ma lettre, je l'ai dis, et je le redis içi en présence de Takashi. Ce garçon n'a pas négligé les efforts pour arriver à un niveau plus qu'honorable. Il dépasse largement mes autres disciples et...
- Qu'est ce que vaux le niveau de Dentô ? L'acier des prunelles de Hiroki se figea dans les miens et mon sourire disparu. L'honneur, c'était important pour notre classe. Prenant une respiration, dans le silence, je prenais sur moi pour ne pas défier mon condisciple, histoire de lui montrer ce que valait mon enseignement et celui de mon ami.
- N'insultez pas mon maitre. Le plus jeune n'avait pas la discipline de se contenir...
- Il a profité de la grâce du Kage et n'a pas été présenté à notre corps avant sa nomination. Il porte le tatouage, mais je n'ai jamais pu le voir en action. Ni moi, ni certains içi. Stoïque, le vétéran semblait parler comme s'il évoquait une vérité générale. Pas une insulte, pour lui, mais une réalité. "L'eau mouille, le feu brûle, et il ne me fait pas confiance."
- D'aucuns diraient que c'est une preuve de confiance de la part du Kage qui a reconnu ma valeur. Vous n'avez juste pas été consulté... C'est cela qui vous chagrine ? Des jaloux des technocrates au sein des épeistes ? Peu étonnant, mais dommageable.
En retour, il ne répondit rien. Guettant nos réactions comme si nous étions, Takashi et moi, des éléves qu'il jaugeait. D'ailleurs, l'adolescent bouillait à mes côtés.
- Montrait moi n'importe qui et je l'affronterais pour montrer l'art que m'a enseigné mon maitre, je n'ai pas peur. Loin de porter la main à sa garde, ses yeux en disaient déja long.
Un petit silence s'installa, Masaru était là en spectateur et jury secondaire... Le vrai examinateur était le rancunier spadassin qui garda la proposition en tête, un instant, avant de répondre.
- Deux bokken, sur les tatamis. Premier sang ou abandon. Tournant la tête, il donna l'ordre invisible au jeune officier qui le dévisagea une bréve seconde avant de se lever et prendre deux armes d'entraînements qui trainaient sur le sol.
Je me mis sur le côté, les bras croisés, alors que l'emmerdeur restait assis avec les yeux perçants sur la situation. L'examiné attrapa son arme et se mit en garde.
Le silence régnait dans la salle, seul le son étouffé de leurs respirations tendues rompait le calme. Les deux combattants se fixaient intensément, chacun cherchant à percer les défenses de l'autre avec agilité et précision. Soudain, Masaru lança le premier assaut, avançant avec grâce sur le tatami, son bokken tranchant l'air avec une vitesse fulgurante. Takashi riposta avec une défense habile, parant les coups avec adresse tout en cherchant une ouverture pour contre-attaquer. Les bokken s'entrechoquaient violemment, résonnant dans la salle de réunion comme un écho de défi et de détermination. Masaru démontrait une habileté remarquable, sa technique fluide et ses mouvements précis mettant à l'épreuve les compétences de Takashi. Cependant, le jeune homme ne se laissait pas impressionner, redoublant d'efforts pour contrer les attaques de son adversaire. Son visage était empreint de concentration, ses yeux fixés avec détermination sur son adversaire.
Malgré sa technique parfaite, Takashi montrait des signes de faiblesse face à l'endurance de son adversaire plus âgé. Son souffle devenait court, ses mouvements devenaient moins fluides à mesure que le duel progressait. Cependant, sa détermination demeurait intacte, ses yeux brillant d'une lueur de défi. La fatigue commençait à s'emparer de lui, mais l'aspirant ne se laissa pas impressionner, redoublant d'efforts pour contrer les attaques de son adversaire.
Finalement, après plusieurs minutes d'échanges intenses, Masaru réussit à prendre l'avantage, désarmant Takashi d'un mouvement rapide et décisif. Le combat prit fin dans un instant, les deux duellistes reprenant leur souffle, le respect mutuel palpable dans la salle. L'officier tendit la main à l'enfant, avec un grand sourire, reconnaissant sa compétence et sa détermination à travers le duel.
Au moins, un jury était content.
Tout le long de l'échange, j'avais zieuté rapidement les réactions du stoïque, dans son coin : Concentré, le visage fermé, il n'amenait pas le moindre signe de contentement ou de désapprobation. Il prenait l'information comme elle était, brute. "Admirable." Si je n'appréciais pas la méfiance de ce vétéran des épéistes, je ne pouvais que m'en prendre à moi-même : Nous n'avions pas beaucoup parlé et ma nomination impromptue par le Kage n'avait pas mis les choses de mon côté auprés de ce pragmatique personnage. Alors que l'officier revenait à côté de son condisciple, Takashi resta sur le tatami, le bokken en main aprés l'avoir récupéré au sol. Il voulait montrer sa persévérance pour me faire honneur et était prêt à passer tous les tests, même s'il devait affronter l'adulte qui le regardait de haut alors que lui était assis.
- Tu sais tenir une arme. Fronçant les sourcils, je m'avançais sur le tatami pour me mettre au côté de mon jeune disciple.
- N'insultez pas mon élève. Mon enseignement peut-être une cible, mais ce qu'on jauge içi est son talent. Votre rancœur envers moi n'a aucun lie...
- Vous n'avez pas voix au chapitre, Kunao-san. Cinglant, l'homme injecta dans sa phrase un peu de hargne propre aux gens qui avaient connu beaucoup de combats et beaucoup de sang. Nous avons accepté l'objet de votre missive, pour le reste nous nous passerons de votre avis. L'arrête de mon nez se releva, dans une moue de dégout et de pure haine. L'administration des épéistes était-elle ainsi faites ? Takashi Yamato, je reconnais ta technique. Tu es encore jeune, tu veux bien faire et tu sautes sur la moindre atteinte à ton petit honneur... Sans doute la marque de Dentô, qui sait ? Il faudra voir les prochains disciples que nous ramènera cet établissement. Neutre, il y avait encore cette idée qu'il annonçait un détail lassant comme la météo. Toute son autorité était mis au placard. Nous acceptons de te former quelques mois, pour voir ce que tu vaux. Ta prestation contre l'officier Takahashi était satisfaisante. Tu commenceras la semaine prochaine à venir tous les jours, le matin au levé du soleil, pour t'exercer avec moi. tu pourras continuer à suivre l'enseignement de ton maitre ensuite, si tu le souhaites et si tu es encore en état. Considère toi comme un aspirant de la brigade, en période d'essai.
J'étais scotché.
La nouvelle de sa réception dans la brigade des épéistes de fer provoqua une réaction physique intense chez Takashi Yamato. Ses mains tremblèrent légèrement, signe de l'émotion qui bouillonnait en lui. Son cœur battait rapidement dans sa poitrine, faisant ressentir une vive palpitation. Un sourire radieux illumina son visage, étirant ses lèvres dans une expression de joie pure et sincère. Ses yeux, habituellement sérieux et concentrés, s'emplirent de brillance et d'excitation, reflétant la gratitude et la détermination qui brûlaient en lui. C'était communicatif, je pouvais moi-aussi ressentir cela... j'étais fier, intensément. Malgré son émotion palpable, Takashi maintint une posture digne et respectueuse, sans doute à cause de l'emmerdeur qui ne pipait mot depuis sa déclaration... Il observait. Nonobstant cet homme, je mis la main sur l'épaule de mon élève pour le féliciter.
- C'est grâce à vous, Fumiri-senseï.
Grâce à moi ?
Sphinx. Yukio 021
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