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Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 24 Avr - 2:39
rewriting history
Lorsqu’elle avait quitté Ao sur les plateformes d’entraînement, Hotaru lui avait donné rendez-vous à la Place des Feuilles Rouges, juste derrière les Portes du Ciel. Elle lui avait dit qu’elle l’attendrait au pied de l’érable là ou elle pourrait le guider peu importe où l’envie lui prendrait. Elle avait donc préparé sa journée en conséquence. Elle n’était pas peu fière de son idée.
Lorsqu’elle avait quitté sa demeure le matin même, sans son amure, ses frères s’étaient moqués à gorge déployée, lui demandant si elle avait un rendez-vous romantique, chose qu’elle leur avait fait regretter amèrement. Bien sûr, ils avaient remarqué qu’elles étaient un peu moins souvent sur les plateformes d’entraînement depuis quelques temps et donc ils assumaient le pire (ou le meilleur, selon le point de vue).
Vêtue, cette fois-ci de vêtements plus civilisés qu’une armure, un hanten aux couleurs clairs. Clairement usés par quelques années de mauvais traitements, mais encore présentable, comme un peu tous les vêtements de sa garde-robe. Cheveux remontés en son traditionnel petit chignon sans excentricité … Hotaru était une femme pratique, loin de toutes les coquetteries que l’on pouvait s’imaginer d’une femme.
Lorsqu’elle vit enfin son compagnon du moment arrivé, elle lui fit de grands signes pour attirer son attention, ne sachant pas que c’était bien loin d’être nécessaire pour quelqu’un avec ses talents. Aux pas de course, elle franchit la distance en eux et de son toujours aussi jovial, elle le salua :
Évidemment, elle faisait référence à cette chose mystérieuse qu’il avait eu à faire le matin même, mais elle ne demanda pas plus d’information. Ce n’était pas de ses affaires s’il n’en parlait pas. À la place, elle lui offrit un sourire et tourna la tête en deux vers le chemin qui mènerait aux quartiers marchands.
Mieux valait partir de quelque chose qu’il appréciait si elle voulait lui donner de meilleurs souvenirs de Seizan que ceux qu’il avait actuellement.
Lorsqu’elle avait quitté sa demeure le matin même, sans son amure, ses frères s’étaient moqués à gorge déployée, lui demandant si elle avait un rendez-vous romantique, chose qu’elle leur avait fait regretter amèrement. Bien sûr, ils avaient remarqué qu’elles étaient un peu moins souvent sur les plateformes d’entraînement depuis quelques temps et donc ils assumaient le pire (ou le meilleur, selon le point de vue).
Vêtue, cette fois-ci de vêtements plus civilisés qu’une armure, un hanten aux couleurs clairs. Clairement usés par quelques années de mauvais traitements, mais encore présentable, comme un peu tous les vêtements de sa garde-robe. Cheveux remontés en son traditionnel petit chignon sans excentricité … Hotaru était une femme pratique, loin de toutes les coquetteries que l’on pouvait s’imaginer d’une femme.
Lorsqu’elle vit enfin son compagnon du moment arrivé, elle lui fit de grands signes pour attirer son attention, ne sachant pas que c’était bien loin d’être nécessaire pour quelqu’un avec ses talents. Aux pas de course, elle franchit la distance en eux et de son toujours aussi jovial, elle le salua :
Bonjour ! Ta matinée c’est bien passée ?
Évidemment, elle faisait référence à cette chose mystérieuse qu’il avait eu à faire le matin même, mais elle ne demanda pas plus d’information. Ce n’était pas de ses affaires s’il n’en parlait pas. À la place, elle lui offrit un sourire et tourna la tête en deux vers le chemin qui mènerait aux quartiers marchands.
Alors, je me disais qu’on pouvait commencer par manger un petit quelque chose, si tu n’as pas encore mangé bien sûr. Je connais quelques endroits super, selon ce que tu préfères. Dis-moi, y a-t-il quelque chose que tu préfères ?
Mieux valait partir de quelque chose qu’il appréciait si elle voulait lui donner de meilleurs souvenirs de Seizan que ceux qu’il avait actuellement.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 24 Avr - 7:14
Revenu de ma rencontre du matin, je prends le temps de refaire ma coiffure et de repoudrer mon nez; ma séance de magasinage aura été plus intense que je ne le pensais, mais j’ai réussi à me dégoter un nouveau kimono brodé de fils d’or… comment aurais-je pu résister?
J’hésite un instant, et me disant que je n’ai pas une deuxième paire de mains à disposition, je finis par m’abstenir de me changer ainsi. C’est inapproprié pour la saison, aussi. Prétentieux au possible en plus, mais ça ne m’a jamais arrêté.
... Quoique.***
Ce n’est qu’en voyant ma compagne que ça me frappe; «...oh. J’en ai peut-être trop fait.» Si j’avais su que j’aurais pu sortir drapé de toile de jute, je m’en serais permis un peu plus... ou fait un peu moins; je n'ai pas du tout abusé de mes talents shinobi pour changer complètement mes habits et pour replacer ma coiffure, voyons. Je me reprends vivement en lui disant que «Oui! J’ai dévalisé quelques échoppes pour me faire quelques souvenirs de voyage. À voir ta mine, j’imagine que toi aussi tu as passé un bon matin?»
On me propose quelque chose à manger; j’admets que je n’ai pas laissé de temps à ce genre de trivialité. Loin d’être frugal, j’étais simplement trop excité à l’idée de me ruiner… puis c’est mauvais pour la peau de manger en se levant. Bon pour le métabolisme, certes, mais pas pour le teint.
«Chouette idée; je n’ai pas encore mangé, non. J’ai fait un tour dans les rues du sud et je n’ai rien vu d’intéressant; un endroit qui sert du bon thé m’est amplement suffisant, peut-être avec quelques dangos? J’ai un appétit d’oiseau; pas besoin d’un gros repas.» Je tapote doucement mon ventre d’une main pour ponctuer mon propos. J’ajoute quand même que «par contre si toi tu as une faim de loup, ça me ferait plaisir de trouver plus consistant que deux ou trois confiseries.»
Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Sam 30 Avr - 22:22
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Il était … Avoir su qu’elle ressemblerait à une quelque créature pouilleuse à côté du Yamanaka … Peut-être aurait-elle sorti son trente et un ? Mais ce n’était pas le but de leur rencontre. Peut-être n’avait-il pas imaginé cela ? Ou peut-être n’avait-elle pas été claire ? Ou … simplement, il aimait ce genre de vêtement et avait décidé de ne pas faire gaffe au regard qui se poserait sur leur étrange duo. La belle et la bête … et Hotaru n’était clairement pas la belle dans cette histoire.
Devant la réaction de son compagnon du jour, Hotaru ne pu s’empêcher de sourire, mais n’ajouta rien quant à leur différence de goût vestimentaire. Elle était beaucoup plus simple que lui, c’était même pas à argumenter. Ça faisait tout de même un peu étrange comme situation. N’était-elle pas sensée être une femme ? Clairement, Ao serait celui qui ferait tourner les regards … envieux et désireux.
L’espace d’une seconde, Hotaru se laissa aller un petit élan de jalousie, qu’elle réprima rapidement. Si elle ne portait des vêtements de ce genre, c’était par choix. Ou par habitude ? Un peu des deux finalement.
Finit-elle par dire, enfin maîtresse d’elle-même à nouveau. Ce n’était pas le temps de jalouser des vêtements ! Lorsque son interlocuteur mentionna qu’il aimerait bien un salon de thé, Hotaru frappa son poing dans sa paume, l’air d’être frappée par une illumination quelque qu’elle soit.
Elle pensait à un petit salon de thé ou elle avait vu nombre de femme de samouraï (ou de femme samouraï elle-même) aller pour leur thé et discuter entre elle. En soi, ce n’était pas un endroit qu’Hotaru fréquentait particulièrement, étant donné qu’elle était plus frugale de nature, mais, comme elle était persuadée que son compagnon apprécierait … Elle prit immédiatement le chemin qui y menait, faisant signe à Ao de la suivre.
Cela faisait à peine quelques instants qu’ils marchaient qu’Hotaru ajouta sur un ton joueur :
La lueur dans ses yeux, vengeresse. Un plan diabolique venait de naître dans son esprit et elle ne pouvait s’empêcher d’en aimer le goût.
Elle les connaissait. Elle savait qu’au moins un d’eux tenterait d’avoir un rendez-vous avec son compagnon et ce qu’elle mourrait de se moquer d’eux en rentrant ce soir-là. Enfin, cela dépendrait d’Ao, elle ne voulait pas lui forcer quoi que ce soit, c’était alléchant, pour elle du moins.
S’empressa-t-elle d’ajouta, les bras s’agitant vigoureusement devant elle, comme si elle essayait de chasser quelque d’intangible devant elle.
Devant la réaction de son compagnon du jour, Hotaru ne pu s’empêcher de sourire, mais n’ajouta rien quant à leur différence de goût vestimentaire. Elle était beaucoup plus simple que lui, c’était même pas à argumenter. Ça faisait tout de même un peu étrange comme situation. N’était-elle pas sensée être une femme ? Clairement, Ao serait celui qui ferait tourner les regards … envieux et désireux.
L’espace d’une seconde, Hotaru se laissa aller un petit élan de jalousie, qu’elle réprima rapidement. Si elle ne portait des vêtements de ce genre, c’était par choix. Ou par habitude ? Un peu des deux finalement.
C’est magnifique, ta tenue.
Finit-elle par dire, enfin maîtresse d’elle-même à nouveau. Ce n’était pas le temps de jalouser des vêtements ! Lorsque son interlocuteur mentionna qu’il aimerait bien un salon de thé, Hotaru frappa son poing dans sa paume, l’air d’être frappée par une illumination quelque qu’elle soit.
Je connais un endroit parfait ! Je vais un peu détonner, je n’avais pas prévu d’y aller aujourd’hui, mais je pense que se sera à tes goût.
Elle pensait à un petit salon de thé ou elle avait vu nombre de femme de samouraï (ou de femme samouraï elle-même) aller pour leur thé et discuter entre elle. En soi, ce n’était pas un endroit qu’Hotaru fréquentait particulièrement, étant donné qu’elle était plus frugale de nature, mais, comme elle était persuadée que son compagnon apprécierait … Elle prit immédiatement le chemin qui y menait, faisant signe à Ao de la suivre.
Cela faisait à peine quelques instants qu’ils marchaient qu’Hotaru ajouta sur un ton joueur :
Dis, tu voudrais en profiter et me rendre un service plus tard ?
La lueur dans ses yeux, vengeresse. Un plan diabolique venait de naître dans son esprit et elle ne pouvait s’empêcher d’en aimer le goût.
Okay, pour faire court, mes frères ont passé la matinée à se moquer et je voudrais les remettre à leur place. Rien de compliquer, je veux simplement te présenter à eux.
Elle les connaissait. Elle savait qu’au moins un d’eux tenterait d’avoir un rendez-vous avec son compagnon et ce qu’elle mourrait de se moquer d’eux en rentrant ce soir-là. Enfin, cela dépendrait d’Ao, elle ne voulait pas lui forcer quoi que ce soit, c’était alléchant, pour elle du moins.
Enfin, plus tard, si tu veux. Je ne te force à rien du tout !
S’empressa-t-elle d’ajouta, les bras s’agitant vigoureusement devant elle, comme si elle essayait de chasser quelque d’intangible devant elle.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Sam 30 Avr - 23:34
J’ai tout lu de son expression, ça ne manque jamais de m’amuser quand ça arrive; j’ai toujours le don de m’habiller plus que de raison, pourtant je me surprends à chaque fois. J’ai pensé faire moins extravagant (enfin, un peu moins) que d’habitude, mais j’ai échoué. En même temps je n’y peux rien si mon esthétique naturelle est "seule et unique concubine de l’empereur".
Elle me propose quelque chose de plus qu’alléchant, et j’accepte. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour accepter. Non, je ne parle pas du salon de thé, je lui ai simplement dit que je la suis en hochant la tête.
L’idée d’être outil à sa revanche fraternelle a donc été rapidement élaborée; «Oh ne t’en fais pas, je veux bien; je comprends très bien ce que tu veux et ça ne manque pas de me faire rire. La coquetterie fait partie de mon travail, ça fera un beau spectacle.»
J’imagine qu’en la voyant sortir on lui a dit quelque chose du genre "mais qui est-ce que tu vas voir habillée comme ça", mais je pourrais bien me tromper. Ce genre de joute entre frères et sœurs m’est inconnue.
On avance tranquillement vers le salon. Je ne sais pas pourquoi, mais je me mets à déblatérer. «Je suis enfant unique. À dire vrai c’est en partie ce qui anime les conflits de mon père et moi; vu qu’il n’a pas d’autre enfant pour porter son nom et continuer sa lignée, bien… Certaines choses ont créé des tensions.»
Des tensions qui, tristement, ne peuvent être résolues que par la victoire de l’un et la défaite de l’autre. On m’a déjà dit qu’il faudrait simplement m’arranger pour produire une descendance, mais… c’est plus compliqué. D’abord, jamais je ne ferais ça. Ensuite, comment complaire aux attentes d’un vieux paternaliste traditionnaliste? La sainteté de l’union est toute aussi importante que le fruit qui en découlerait.
«M’enfin. J’ai digressé. Je disais que ça me ferait plaisir de rire un peu au dépit de… oh...»
On est… là.
Je pèse soudainement mes mots avec extrème finesse, même si je sais qu’Hotaru voit (et constate) la même chose que moi. «C’est… un bien chic endroit.» Je n’ose pas détourner les yeux de peur de communiquer sans le vouloir un message un peu trop pointu.
La clientèle de ce magasin est tout aussi bourgeoise que moi, et je ne peux que concéder à la samourai qu’effectivement, la culture de Seizan peut s’avérer surprenante. Pour son grand malheur, sans doute. «Uhm… est-ce que tu veux… entrer quand même..?»
Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 1 Mai - 0:21
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Lorsque l’homme, bien plus coquet qu’elle accepta de se prêter au jeu qu’elle avait en tête, Hotaru ne put s’empêcher de lui offrir un immense sourire malicieux, s’imaginant déjà ses frères. La vengeance n’était pas encore réalisée et pourtant, elle goutait si bon.
Puis, Ao enchaîna, il mentionna être enfant unique, parlant de tension avec son père … C’était quelque chose qu’Hotaru ne pouvait comprendre. Ayant grandi avec une famille qui semblait ne jamais se terminer, ayant été adoptée par un homme qui lui avait donné un but … Ce sentiment qu’exprimait le Yamanaka, ce n’était rien qu’elle connaissait … Mais il y avait quelque chose dans son ton qui montrait qu’il ne souhaitait pas réellement s’y en attarder … du moins pour l’instant.
Et la samouraï fit ce qu’elle savait faire de mieux : couper la tension naissante d’une la blague au ton trop léger.
Mais elle ne réalisa ses mots qu’après les avoir dit. Il m’ne reste deux. Insinuant qu’elle en avait eu plus à l’origine. Mais elle n’y pouvait rien, c’était trop tard, c’était déjà dit. Elle espérait seulement qu’il ne rebondirait pas sur son erreur.
En rétrospection, elle l’enviait un tout petit peu. De n’avoir aucun frère ou aucune sœur lui donnait un peu moins de proches à pleurer si un malheur devait frapper. Elle chassa cette idée également. Elle était plus qu’heureuse d’avoir la fratrie qu’elle avait … seulement, parfois, ça lui pesait d’avoir tant perdu et d’avoir encore tant à perdre.
Pui son compagnon se figea, lui demanda la question la plus étrange de la journée. Voulait-elle entrer ? Bien sûr qu’elle voulait entrer, voyons ! Devant son hésitation, Hotaru elle-même sembla hésiter. Avait-elle eu tout faux ? cet endroit ne lui plaisait-il pas ? Elle répondit donc, d’abord incertaine :
Évidemment, elle n’avait pas compris. Elle n’avait pas compris qu’il essayait de lui faire comprendre, en subtilité qu’elle n’était absolument pas vêtue pour l’occasion. Ne lui avait-elle pas dit qu’elle détonerait d’avance ? Évidemment, Hotaru n’en avait rien à faire de son apparence, très clairement. Si Ao la suivait, elle entrerait sans même se soucier des regards de ses compatriotes … Mais il fallait se dire qu’elle avait toujours été ainsi.
Si vivre dans la rue lui avait bien retirer quelque chose, c’était la vanité et jamais elle n’était parvenue à la récupérer lorsqu’elle avait été adoptée … et puis … son père n’avait jamais manifester ne pas apprécier ça, soulignant plutôt son acharnement à l’entraînement, sa rigueur et sa façon de vivre sa vie, pleinement concentrer sur ce qu’elle faisait.
Puis, Ao enchaîna, il mentionna être enfant unique, parlant de tension avec son père … C’était quelque chose qu’Hotaru ne pouvait comprendre. Ayant grandi avec une famille qui semblait ne jamais se terminer, ayant été adoptée par un homme qui lui avait donné un but … Ce sentiment qu’exprimait le Yamanaka, ce n’était rien qu’elle connaissait … Mais il y avait quelque chose dans son ton qui montrait qu’il ne souhaitait pas réellement s’y en attarder … du moins pour l’instant.
Et la samouraï fit ce qu’elle savait faire de mieux : couper la tension naissante d’une la blague au ton trop léger.
Je peux te prêter l’un des miens, il m’en reste deux.
Mais elle ne réalisa ses mots qu’après les avoir dit. Il m’ne reste deux. Insinuant qu’elle en avait eu plus à l’origine. Mais elle n’y pouvait rien, c’était trop tard, c’était déjà dit. Elle espérait seulement qu’il ne rebondirait pas sur son erreur.
En rétrospection, elle l’enviait un tout petit peu. De n’avoir aucun frère ou aucune sœur lui donnait un peu moins de proches à pleurer si un malheur devait frapper. Elle chassa cette idée également. Elle était plus qu’heureuse d’avoir la fratrie qu’elle avait … seulement, parfois, ça lui pesait d’avoir tant perdu et d’avoir encore tant à perdre.
Pui son compagnon se figea, lui demanda la question la plus étrange de la journée. Voulait-elle entrer ? Bien sûr qu’elle voulait entrer, voyons ! Devant son hésitation, Hotaru elle-même sembla hésiter. Avait-elle eu tout faux ? cet endroit ne lui plaisait-il pas ? Elle répondit donc, d’abord incertaine :
… Peut-être que … enfin, je t’ai quand même apporté ici pour te faire découvrir. À moins que ça ne te plaise pas, on peut aller ailleurs aussi.
Évidemment, elle n’avait pas compris. Elle n’avait pas compris qu’il essayait de lui faire comprendre, en subtilité qu’elle n’était absolument pas vêtue pour l’occasion. Ne lui avait-elle pas dit qu’elle détonerait d’avance ? Évidemment, Hotaru n’en avait rien à faire de son apparence, très clairement. Si Ao la suivait, elle entrerait sans même se soucier des regards de ses compatriotes … Mais il fallait se dire qu’elle avait toujours été ainsi.
Si vivre dans la rue lui avait bien retirer quelque chose, c’était la vanité et jamais elle n’était parvenue à la récupérer lorsqu’elle avait été adoptée … et puis … son père n’avait jamais manifester ne pas apprécier ça, soulignant plutôt son acharnement à l’entraînement, sa rigueur et sa façon de vivre sa vie, pleinement concentrer sur ce qu’elle faisait.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 1 Mai - 1:36
Je n’ai effectivement pas continué sur cette lançée qui aurait pu laisser penser qu’Hotaru aurait perdu un membre de sa fratrie. Ou qu’elle l’ait elle-même éliminé, selon la tonalité humoristique de sa phrase.Ou peut-être qu’ils ne s’entendent pas et ne se parlent plus.
Je ne sais pas, on est dans un monde arpenté par les esprits et où samourai, shinobis et moines manipulent des énergies mystiques essentielles à la vie. Il faut s’attendre à tout.
Il faut aussi s’attendre à parfois devoir rebrousser chemin et arranger quelques erreurs esthétiques. Elle semblait n’avoir rien vue et combien même bénie peut être l’ignorance je ne peux pas tolérer ça.
«Non c’est pas ça, l’endroit me plait…»
J’admire son courage et son insouciance, mais parfois il faut que l’étiquette prime. Je reconnais fort bien ce genre de gens et à une époque même moi j’étais regardé de travers par eux. «Ça me semble être un genre d’endroit très particulier. Le genre d’endroit où ton apparence détermine la qualité des services. On m’a déjà mis à la porte d’une boutique juste à cause des standards.»
Je finis par la regarder, cherchant comment être poli dans mes propos. Mon regard en dit long, mais mes lèvres tiennent bon. «On peut aller t’acheter un petit quelque chose; j’ai l’oeil pour les habits, tu vas voir.»
Si elle accepte de me suivre après cette ultime injure, je vais parcourir les rues jusqu’à trouver une échoppe raisonnable (je ne vais quand même pas l’emmener dans l’antre de perdition hors de prix que j’ai visité ce matin).
«Attends juste un instant, avant qu’on se lance.» Avant d’entrer, j’observe la samourai – surtout sa peau – sous les rayons doux du soleil. Les tons de sa peau parlent mieux que n’importe quel expert, et je vois qu’une femme comme elle, même si peu habituée à être coquette, adorerait la sensation d’un habit rouge; une soie fine, bien entendu, mais d’une couleur pleine d’assurance pour la mettre plus en avant. «Je pense à quelque chose de rouge, un ton riche et foncé. Est-ce que tu as une couleur préférée?»
D’amblée, je pense à des dragons. Les habits traditionnels sont souvent floraux, mais si moi ça me va, je comprends que ça ne plait pas à tout le monde. En entrant et saluant l’artisane, je suis déjà sous le charme de tout ce qui découle devant moi.
Parfois, je me dis que les dieux existent. Jamais bien longtemps.
Si moi je suis fiévreux et en transe, je me dis que ma compagne doit être complètement perdue dans ce monde radicalement opposé de celui d’où elle vient. Approchant la dame, je lui demande quelque chose en lui partageant le genre d’idée que je vois.
«Oui, je vois bien ce que vous voulez. C’est pour votre compagne? La dame qui vous accompagne?»
«Oui.»
Elle nous fait signe d’attendre un peu, qu’elle revient.
En main, deux sublimes pièces. Je vois bien que la première est plutôt simplette, faite pour un moyen budget. La texture est bien, mais les accents sont en appliqué, et non pas brodés. Le second, par contre… clairement pour ceux qui ont quelque chose à prouver. Une certaine opinion d’eux-même. Un besoin intense de supériorité et du droit de dire "c’est un véritable travail d’artisan, ça vaut une petite fortune".
Moi, en somme.
«Prends le temps d’observer les deux, de toucher et de voir quel tissu te semble le mieux.» On choisit un kimono au feeling. Ma sensibilité étant totale, si je n’avais aucune inhibition je serais déjà enroulé et saucissoné dans le second. «Aussi, le premier est plus facile à ajuster et à mettre soi-même, il ne nécessite pas un Obi. Il est plus "quotidien" que "grande occasion"… mais le second connaît mon langage de l’amour; si tu es à l’aise avec tes sous, ne lui dis pas non trop vite.»
Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
MESSAGES : 325XP'S : 1815
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 1 Mai - 12:25
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C'était pour le moins embarrassant. Certes elle avait bien lu les goût du Yamanaka mais … mais il ne voulait tout de même pas entrer dans l'endroit avec elle. Il lui lançait un regard qui voulait tout dire, un regard qui la jugeait, ou du moins qui jugeait son habillement. Elle y lança un coup d'œil … certes ce n'était pas ce qu'elle avait de plus beau, mais on n'allait pas en faire tout un drame n'est-ce pas ? Au dire de son compagnon, oui. On allait leur offrir un moins bon service ? Ou peut-être avait-il seulement honte d'être vu dans un tel endroit avec quelqu'un d'aussi peu bien habillé ? Quoi qu'il en soit, c'était sans nul doute un moment charnière. Être frugale n'était pas une raison de ne pas suivre un minimum l'étiquette.
Sentant le rouge lui monter aux joues, elle détourna vivement le regard. Réalisation subite et embarras poignant, voilà une belle façon de décrire le début de cette rencontre. Elle ne se fit donc pas plus prier à l'offre de dépenser quelques ryos pour une tenue plus adéquate. Elle laissa l'homme la guider vers une boutique non peu surprise de le voir prendre la bonne direction… mais d'une certaine façon, qu'il puisse déjà se repérer vers une boutique de kimono faisait du sens. Du moins, si Hotaru se fiait à l'impression que lui avait donnée Ao lors de leur précédente rencontre et celle-ci. Surtout celle-ci.
Avant d'entrer, il la fit s'arrêter et la scruta d'un air expert avant de déclarer que le rouge lui irait bien. Il poursuivit lui demandant sa couleur préférée ce qui arracha un sourire malgré elle à la samouraï.
Et il ne fallut guère plus longtemps avant de se retrouver dans la boutique. Si son nouvel ami était un poisson dans l'eau, elle, elle s'apparentait plus à une baleine échouée sur la plage. Non seulement son accoutrement ne donnait pas l'impression qu'elle fréquentait ce genre d'endroit, mais aussi, son regard de biche effrayée qui ne semblait ne rien comprendre à la situation.
Et l'homme à la chevelure couleur ciel marmonna quelque chose à l'artisanne, quelque chose qu'Hotaru ne comprit pas. Et toujours clairement en dehors de son élément, elle se contenta de suivre son compagnon, hochant la tête, mais ne sachant pas vraiment ce à quoi elle acquiesçait. La seule chose qu'elle savait c'était bien que les deux pièces qu'on lui présentaient de toute beauté.
Elle sourit bêtement avant de décider de se fier à l'avis du Yamanaka. Si elle n'aimait pas gaspiller son argent, elle n'était pas du genre non plus à porter un kimono tous les jours. Le premier achats serait donc un peu moins pertinent. Si l'occasion de bien se vêtir ne venait pas tous les jours, au moins elle savait qu'elle aurait quelque chose à la hauteur si elle devait sortir son plus bel habit.
Et puis… honnêtement, ce n'était pas comme si elle n'avait pas les moyens. Elle aimait juste garder son argent pour les mauvais jours. Mauvais jours qu'elle n'avait encore jamais vu depuis qu'elle avait été adoptée, mais … son passé avait tout même laissé une certaine crainte. Bon aller, ce kimono en valait la peine. Si elle ne prêtait habituellement pas attention à ce genre de chose, aujourd'hui, on lui avait bien fait comprendre que parfois il fallait le faire.
Rares étaient les fois où elle dépensait pour elle lorsque ce n'était pas des armes et dans l'action bien innattendue, Hotaru y trouva une certaine excitation. Si elle n'était pas habituellement vaine, elle avait soudainement envie de se vêtir du vêtement et de le montrer à qui voudrait … et même à qui n'en avait rien à faire. Un petit rire nerveux vint sur ses lèvres alors qu'elle le réalisa.
Si son commentaire semblait envieux, il n'en était rien. La jeune femme sourit a son compagnon et se tournant vers l'artisanne, elle sortit son argent et régla la facture. Il ne lui fallut guère longtemps avant de demander son aide pour l'enfiler.
Si normalement, on essayait un vêtement avant son achat, Hotaru n'avait clairement pas l'habitude, puisqu'elle semblait tout faire à l'envers. Une fois changée, elle revint vers le Yamanaka, tout sourire.
Autre preuve flagrante de son manque d'étiquette. Elle n'avait aucune idée de si le vêtement était suffisant pour la suite de leur journée. La seule chose qu'elle savait c'était qu'elle se sentait incroyablement bien dedans. La soie était douce contre sa peau malmenée par les vents froids des montagnes d'hiver et des heures passées à s'entraîner.
Et sans plus attendre, elle reprit le chemin en direction du salon de thé, ses vêtements du matin dans un paquet qu'elle traîna sous son bras. Aussitôt arrivés, on les guida à une table avec un "bienvenue mesdemoiselles". Le menu leur fut rapidement donné et ce ne fut pas bien long avant qu'Hotaru exprime sa préférence en matière de thé : un thé vert fort goûteux.
Sentant le rouge lui monter aux joues, elle détourna vivement le regard. Réalisation subite et embarras poignant, voilà une belle façon de décrire le début de cette rencontre. Elle ne se fit donc pas plus prier à l'offre de dépenser quelques ryos pour une tenue plus adéquate. Elle laissa l'homme la guider vers une boutique non peu surprise de le voir prendre la bonne direction… mais d'une certaine façon, qu'il puisse déjà se repérer vers une boutique de kimono faisait du sens. Du moins, si Hotaru se fiait à l'impression que lui avait donnée Ao lors de leur précédente rencontre et celle-ci. Surtout celle-ci.
Avant d'entrer, il la fit s'arrêter et la scruta d'un air expert avant de déclarer que le rouge lui irait bien. Il poursuivit lui demandant sa couleur préférée ce qui arracha un sourire malgré elle à la samouraï.
Rouge.
Et il ne fallut guère plus longtemps avant de se retrouver dans la boutique. Si son nouvel ami était un poisson dans l'eau, elle, elle s'apparentait plus à une baleine échouée sur la plage. Non seulement son accoutrement ne donnait pas l'impression qu'elle fréquentait ce genre d'endroit, mais aussi, son regard de biche effrayée qui ne semblait ne rien comprendre à la situation.
Et l'homme à la chevelure couleur ciel marmonna quelque chose à l'artisanne, quelque chose qu'Hotaru ne comprit pas. Et toujours clairement en dehors de son élément, elle se contenta de suivre son compagnon, hochant la tête, mais ne sachant pas vraiment ce à quoi elle acquiesçait. La seule chose qu'elle savait c'était bien que les deux pièces qu'on lui présentaient de toute beauté.
Elle sourit bêtement avant de décider de se fier à l'avis du Yamanaka. Si elle n'aimait pas gaspiller son argent, elle n'était pas du genre non plus à porter un kimono tous les jours. Le premier achats serait donc un peu moins pertinent. Si l'occasion de bien se vêtir ne venait pas tous les jours, au moins elle savait qu'elle aurait quelque chose à la hauteur si elle devait sortir son plus bel habit.
Et puis… honnêtement, ce n'était pas comme si elle n'avait pas les moyens. Elle aimait juste garder son argent pour les mauvais jours. Mauvais jours qu'elle n'avait encore jamais vu depuis qu'elle avait été adoptée, mais … son passé avait tout même laissé une certaine crainte. Bon aller, ce kimono en valait la peine. Si elle ne prêtait habituellement pas attention à ce genre de chose, aujourd'hui, on lui avait bien fait comprendre que parfois il fallait le faire.
Je prendrais bien le deuxième.
Rares étaient les fois où elle dépensait pour elle lorsque ce n'était pas des armes et dans l'action bien innattendue, Hotaru y trouva une certaine excitation. Si elle n'était pas habituellement vaine, elle avait soudainement envie de se vêtir du vêtement et de le montrer à qui voudrait … et même à qui n'en avait rien à faire. Un petit rire nerveux vint sur ses lèvres alors qu'elle le réalisa.
Ça doit être pas mal de s'habiller ainsi quand bon nous semble.
Si son commentaire semblait envieux, il n'en était rien. La jeune femme sourit a son compagnon et se tournant vers l'artisanne, elle sortit son argent et régla la facture. Il ne lui fallut guère longtemps avant de demander son aide pour l'enfiler.
Si normalement, on essayait un vêtement avant son achat, Hotaru n'avait clairement pas l'habitude, puisqu'elle semblait tout faire à l'envers. Une fois changée, elle revint vers le Yamanaka, tout sourire.
Tu penses que c'est bon celui-ci?
Autre preuve flagrante de son manque d'étiquette. Elle n'avait aucune idée de si le vêtement était suffisant pour la suite de leur journée. La seule chose qu'elle savait c'était qu'elle se sentait incroyablement bien dedans. La soie était douce contre sa peau malmenée par les vents froids des montagnes d'hiver et des heures passées à s'entraîner.
Et sans plus attendre, elle reprit le chemin en direction du salon de thé, ses vêtements du matin dans un paquet qu'elle traîna sous son bras. Aussitôt arrivés, on les guida à une table avec un "bienvenue mesdemoiselles". Le menu leur fut rapidement donné et ce ne fut pas bien long avant qu'Hotaru exprime sa préférence en matière de thé : un thé vert fort goûteux.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 1 Mai - 22:16
Le rouge lui ira très bien, j’en suis certain. Si je ne peux pas faire de sa couleur préférée un accent, j’irai pour du doré; une assotiation commune, classique, qui sait toujours de faire apprécier. Ce que la dame nous avait trouvé était en plein ce que je cherchais, et j’ai donné à Hotaru le caprice du choix.
Secrètement, j’espérais qu’elle choisisse le deuxième; je me disais qu’il vaut mieux payer le gros prix et avoir quelque chose pour la vie plutôt qu’une modeste somme pour quelque chose qu’on userait de couture en couture à trop porter.
Le soulagement à entendre qu’elle choisirait la peau de luxe était totale; je me connais bien. S’il n’avait pas été acheté par Hotaru, c’est moi-même qui l’aurait empoché. Je me voyais déjà dedans.
Certes soulagé, mon sentiment se mit à rapidement muté en impatience et en excitation; j’avais besoin de la voir porter son nouveau vêtement. Elle commente alors, me regardant en souriant. La voix trahit une certaine coquetterie qu’elle ne s’est jamais reconnue, je sentais que son achat lui faisait plaisir.
Le sentiment d’être soi-même, de vouloir se montrer sur son meilleur jour et baigner dans un monde d’apparence. Bien sûr, ce n’est que vanité, mais la satisfaction de se sublimer n’a jamais eu de prix.
«Ça demande un gros effort, mais on se sent bien. Quand je prends le temps de m’habiller comme ça, je me sens capable d’aller vers n’importe qui. Ça, et je n’envie plus personne. Et si je tombe sur quelques jaloux… la beauté est une arme comme une autre.»
C’est dur à expliquer; quand tu sais à quoi tu ressembles à ton meilleur, tu n’as pas à te sentir envieux des autres, car tu sais admirer le processus par lequel il faut passer. J’adore vivre dans ce luxe, au point où pour moi ce n’en est pas un; pourquoi me priver de plaisir? Le glamour ne tue personne…
… À moins de savoir comment faire. Je suis un expert en la matière.
Puis, elle revient. Certaines questions se répondent par oui ou non, mais sont mieux répondues par un commentaire. «… Tes frères ne sont pas prêts.»
«Permettez un instant?» Je demande, ayant besoin d’un peu d’espace pour ajouter ma petite touche personnelle.
«Mais bien sûr.» Dame me laisse la place. Je sors un peigne de bois d’un pan de mon kimono, faisant signe à mon amie de détacher son chignon. «On y va jusqu’au bout ou on n’y va pas, n’est-ce pas?»
Je réajuste sa coiffure et tire l’une de mes deux pinces de la mienne pour qu’elle tienne bien, et je lui dis que «c’est cent fois plus que bon.»
…
Inspire. Expire. Résiste. Ne résiste pas. Hésite. N’hésite pas.
Résiste. Pas.
«… Et en aigue-marine, vous en auriez-un?»***
On finit par se poser, et je commande quelques dangos accompagnés d’un thé aux fruits, quelque chose de doux, après avoir déposé mon sac contenant un autre trésor à porter. Il fallait qu’on me dise oui.
Je regarde autour de nous; les gens sont impeccables et leurs tenues aussi. «Tu vois ce que je voulais dire? Ce n’est pas mondain, mais parfois il faut s’armer.»
En attendant nos breuvages, je fais la discussion; «Comme je disais plus tôt, tes frères ne s’attendront pas à ça, et c’est un très bon achat. Pour tout dire, c’est un essentiel de mon travail. Certains des miens font ce qu’il faut en se cachant… moi je me cache au milieu de tout le monde, on n’y pense pas en me regardant.»
Pas que mon arrangement soit un produit de mon travail – ce sont bien mes goûts personnels –, mais je lui partage que j’ai appris à employer cette partie de moi, à en tirer profit. «C’est une fierté de mon travail, mais ça fait partie de mon identité.»
Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Sam 7 Mai - 23:48
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Son compagnon avait fini par céder à la tentation et s’en était pris un du même modèle en aigue-marine. La samouraï avait dû retenir un rire. Il aimait vraiment ce genre de choses, non ? C’était amusant à voir. Il ne résistait pas l’envie de fournir davantage sa garde-robe, alors qu’elle, il lui fallait un événement frôlant la fin du monde pour qu’elle en fasse autant. Encore une fois, le contraste de leurs habitudes de dépense était pratiquement déstabilisant.
Lorsqu’il commanda ses dangos et son thé fruité, Hotaru ne fut même pas surprise. Il avait l’air de ce genre de personne. Fuité, gentil, aux goûts raffinés et plus sucrés que les siens. Il mentionna l’accoutrement des autres clients et la samouraï ne put que rougir alors qu’elle repensait à rentrer dans l’endroit portant ses vieux habits. Finalement, il avait bien fait de l’arrêter. Elle ne répondit cependant pas à son commentaire avec des mots, hochait simplement la tête avec vigueur.
Ça … pour ne pas s’y en attendre … Ils vont tomber de leur chaise …
Et ce qui devait arriver arriva. Les précisions d’Ao vinrent donner à Hotaru une nouvelle idée – probablement erronée – de ce qu’était un ninja. De beaux vêtements et des rencontres glamours à ne plus en finir et quelques coups de dague dans le dos. Elle n’était pas ninja et ce que son compagnon venait de dire … Peut-être était-elle simplement trop crédule pour son propre bien …
Est-ce ça a beaucoup d’entretien à faire un kimono comme ça ? Je ne voudrais pas l’abîmer par accident.
Surtout à ce prix. Mais ces mots là restèrent dans sa bouche. Elle ne voulait pas non plus passer pour une grippe-sou, même si elle l’était quand même un tout petit peu.
Ce ne fut guère bien long avant que leur commande n’arrive et aussitôt, Hotaru commença à siroter son thé. Il semblait meilleur que ce dont elle avait l’habitude. Était-ce le goût du luxe ou simplement le fait qu’elle se sentait bien dans ses nouveaux atours ? Peu importe réellement, elle eut tout de même un sourire à demi béat lorsque le thé dansa sur ses papilles.
Peut-être devrait-elle faire quelque chose comme ça juste un tout petit peu plus souvent ? Probablement.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Dim 8 Mai - 0:58
Le hochement vigoureux ne signifiait qu’une chose : "OUI. TRÈS OUI."
C’est la réalité du raffinement; elle aime s’accompagner avec le snobbisme et l’élitisme, même si leur connivence n’est pas toujours évidente. C’est pour ça que je lui envie son certain sens de la sobriété; les faire croire et les apparences ont un prix, une conséquence, dictés par eux-mêmes. La simplicité n’en a seulement que devant la nécessité.
«Le nettoyage et la restauration sont des processus délicats; généralement, il vaut mieux amener son vêtement en boutique et payer pour l’entretien. Si tu ne le taches pas, il est possible de le porter pour quelques occasions avant de le faire nettoyer; je ne vais pas emmener ma garde-robe se faire laver à chaque fois, mais quand tu sens qu’ils en ont besoin ça vaut la peine. Généralement, à cause de mon travail, j’achète en même temps un peu de tissu supplémentaire pour quelques… modifications. Ça sert aussi pour réparer au besoin. Si, comme dans mon cas, tu le portes souvent… ça devient compliqué. Une coupure ou brûlure est si vite arrivée… mais si tu le portes seulement pour des occasions spéciales, tu ne devrais pas t’inquiéter de l’usure. »
Le nombre de fois où on a ruiné mes plus fines coutures… certaines pièces sont le travail d’une vie, j’évite de les porter quand je pars pour mon travail; ce n’est pas pratique non plus, d’être sanglé de tous les côtés.
La boisson arrive juste à temps pour me permettre de réapprivoiser mes idées; je pars vite en digressions quand je tombe sur le sujet des habits. Pas trop chaud, juste assez pour qu’il soit fûmant. Une baie coupée en deux flotte dedans et laisse couler son sang pour teinter le breuvage de mauve. C’est ce genre de détail qui rend la vie agréable; c’est peut-être du luxe, mais c’est une petite surprise.
Le petit supplément qui fait une différence.
Remerçiant le service rapide et plaisant, je finis par offrir à ma compagne de prendre la première bouchée : «Tu en veux un?» Qu’elle prenne ou non me laisse le temps de retracer mes idées, soit avec un dango dans la bouche, soit par une sippée de thé. «...Ah, c’est ça que je disais! l’entretient dépend surtout de toi-même. »
Puis, après un moment, j’enchaîne : «...Je t’avoue, je ne pensais pas trouver une telle ambiance à Seizan. Je me rends compte que ce que j’ai associé la différence de la culture à mon incapacité à atteindre mes buts. Pas que tout est partout pareil, la diversité sait se montrer, mais au final il y a de beaux repères ici aussi.»
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Lun 9 Mai - 22:22
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Il n’y avait pas à dire, il savait de quoi il parlait. La tirade dans laquelle il se lança simplement pour répondre à la question de la samouraï sur l’entretien d’un tel vêtement. Évidemment, lui, il devait savoir comment le faire à la maison puisque c’était son quotidien. Heureusement qu’il lui conseillait d’aller en boutique plutôt que de le faire elle-même. Il était assez sensé pour se dire qu’elle n’aurait probablement pas la capacité de le faire elle-même.
Elle n’avait aucune idée de ce qu’il voulait dire par modification, mais elle assuma, à tort, que c’était en lien avec sa morphologie. Évidemment, ce ne devait pas être exactement ça vu son métier, mais c’était peut-être mieux qu’elle reste un tout petit peu naïve à ce sujet …
Les rafraîchissements sont apportés et Hotaru en profite pour gouter le thé. Est-ce ça le goût du luxe ? Le goût que ceux qui ne craignent pas de dépenser se permettent ? Elle devait inviter Kyoshiro un de ses quatre, histoire de lui faire gouter quelque chose de bien. Et de partager avec lui ses nouveaux atours.
Non. Ce n’était pas le temps de penser à quelque chose comme ça ! Elle chassa donc de son esprit ses images de rendez-vous romantique pour se concentrer sur sa rencontre actuelle. Justement, son compagnon lui offrait un dango, qu’elle ne refusa pas.
Oh, oui, merci. C’est gentil.
Sans attendre elle fourra la friandise dans sa bouche, la savourant l’air plus que satisfaite. Ce que c’était bon.
Puis, Ao reprit la parole. Il parla da l’ambiance qu’il découvrait et de la façon dont il avait associé cela avec son passer. Victoire. Un immense sourire vint se dessiner sur le visage de la femme qui répondit, on ne peut plus enjouée :
Alors j’ai réussi mon but ! Je t’ai montré quelque chose d’ici que tu ne connaissais pas !
Une autre gorgée de thé, mais son sourire ne s’effaçait pas. Elle était bien trop fière d’elle pour ça.
Après, si tu veux, on ira voir mes frères, se moquer un peu. Je suis certaine qu’au moins un d’eux va essayer de flirter avec toi. On va bien rire, tu verras.
Cette fois-ci, elle riait par anticipation. Imaginant ses frères face à ses nouveaux habit et son nouveau compagnon.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mar 10 Mai - 0:02
«Oui!» Un ton sincère, un visage rempli de joie de vivre; je ne peux pas dire que je savais que mon voyage allait mener à ça, mais j’en suis très content. À part ça, je mentionne au sujet de son plan que «Ça me va! Et puis tiens, puisqu’on parle de but...»
Je prends une autre sippée avant de me lancer. «Je suis allé au terrain d’entraînement hier pour voir – j’étais curieux, ça faisait longtemps et je voulais voir si l’atmosphère était pareille qu’à l’époque – puis je me suis demandé en te regardant faire. C’est quoi ton but dans la vie; qu’est-ce que tu cherches à faire.»
Puis, avant de continuer, une petite bouchée. Je rassemble mes idées pour répondre à ma propre question, histoire d’être transparent. «Je vais te parler un peu de moi d’abord, vu que c’est pas évident de répondre à une question comme ça, surtout jetée à froid. Je suis devenu ninja en suivant l’entrainement de ma mère; mes talents s’y prêtaient mieux. Mon travail en est un que mon père ne comprend pas, et ma façon d’être non plus. Ce que je cherche à faire, c’est comprendre l’esprit humain; comment on se motive, comment on réagit face aux peurs, comment on fait pour développer une certaine résilience quand la vie nous fout une claque sur le coin de la gueule.»
J’hésite un peu, incertain de vouloir trop en dire. Je reste cependant confiant pour savoir où m’arrêter pour préserver mon jardin secret. «Mon père est un samourai qui a tout perdu, qui n’a pas eu une vie facile; je cherche à créer un lien avec lui pour lui faire comprendre ce qui me passionne, lui montrer qu’il n’y a pas que les traditions qui comptent.»
C’était encore cette fois encore une constante filée de mots, mais cette fois je voulais l’entendre, en savoir plus sur elle. «Toi, qu’est-ce qui t’anime? Qu’est-ce que tu veux faire de ta vie?»
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 11 Mai - 19:38
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Ao était quelqu’un de foncièrement curieux, enfin, si on demandait à Hotaru. Il n’hésitait pas à poser ses questions et elles pouvaient toucher n’importe quel sujet. Cette fois-ci n’était pas différente. La question de son cadet la prit cependant au dépourvue. Elle n’avait pas imaginé devoir répondre une fois de plus à cette question-là. Du moins, pas dans un si court lapse de temps.
Un son sourire s’effaça un peu alors qu’elle rassemblait ses idées. Son but … Son but semblait bien peu intéressant pour qui que se soit qui ait de l’ambition. Heureusement, Ao prit la parole en premier, décidant de présenter ses ambitions en détails. Enfin, la raison qui le motivait à atteindre ses buts.
Apparemment, son père ne l’avait pas eu facile. Son père … Ce n’était pas Ao lui-même et il cherchait à connecter. Hotaru pouvait imaginer, mais … Mais elle avait du mal à le visualiser. Ao semblait tellement différent de son père. Il était gentil, mais elle avait du mal à voir la relation entre les deux, entreautre à cause de la rancoeur de son ami.
C’est tout bête, mais je veux que mes frères vivent bien. Je ne veux pas qu’ils aient à ….
Elle se tue, laissant la fin de sa phrase mourir dans sa gorge. Elle n’était pas encore prête à partager ça exactement. Ao était un homme qui ne semblait pas avoir connu sa misère, un homme qui se tenait toujours au-dessus de ça, qui semblait le juger, même. Si elle l’appréciait, ce pan de sa personnalité laissait tout de même la samouraï réticente. Elle ne voulait pas qu’il ne la juge ou qu’il ne la voit différemment ou qu’il ne la prenne en pitié. Ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait face à ce genre de situation où son passé lui faisait honte et qu’elle ne veuille en parler. Évidement, c’était plus facile avec certaine personne, mais les gens comme Ao, à chaque fois, ça la rendait mal à l’aise. Elle voulait fuir.
Enfin, ce n’est pas … Disons que je ne suis pas particulièrement ambitieuse. Je veux juste que ceux à qui je tiens soient bien. Rien au monde ne vaut plus que ça..
Son expression c’était adoucie et son regard avait une petite touche de mélancolie. Juste toute petite, alors qu’elle repensait à son arrivée dans chez son père adoptif, lorsqu’il lui avait donné à elle et ses frères son nom et qu’il les avait sortis de la misère dans laquelle ils étaient depuis la mort de ses parents.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Jeu 12 Mai - 7:48
Incertaine, elle ne trouve pas la force de continuer. Par respect, je ne cherche pas non plus à deviner. La douleur se voit, c’est l’une des plus impressionnantes marques de notre humanité. L’homme sait s’exprimer avec plus que seulement des mots, même s’il se sert d’eux pour des nuances. Parfois, pourtant, les mots ne servent pas.
«Je comprends. C’est ton objectif, tu n’as pas besoin de le justifier. Tes intentions sont déjà plus que louables, je le sais.» C’est ce que j’ai tout de suite remarqué chez elle; une femme ouverte au monde, déterminée et honorable, même dans ses manquements. Elle ne prétend pas tout savoir, et n’attends ça de personne.
Une femme de valeur, une femme de bon coeur.
On a tous nos moments moroses, et je vois bien qu’elle avait hâte d’avoir fini de répondre à ma question. J’attends avec grande patience qu’elle récupère, que son air songeur commence à s’étioler avant de replonger. J’ai eu le temps de prendre plusieurs petites gorgées. «Pourtant, c’est une grande ambition, très honorable. C’est preuve d’un coeur en or de faire passer ses proches en premier.»
Moi-même, je me mets à réfléchir. Sur ma vie, sur les erreurs que j’ai fait, sur l’importance des gens autour de moi. «… La vie n’est pas facile. Rien n’est certain, à part le fait que les meilleurs choses qu’on tirera de notre vie ne seront jamais parfaites. Il y a des jours où la force nous manque. Le fait que ce que tu désires, c’est être forte pour couver ceux qui ont besoin et qui ont été forts pour toi est une incroyable preuve de confiance et de loyauté.» Je peux comprendre ça, c’est concret pour moi; ce que sa réponse implique est largement suffisant.
Sans avoir pitié d’Hotaru, j’admets voir une certaine fragilité, ou vulnérabilité. Elle n’est pas invincible, mais je ne le suis pas non plus. «Veux-tu parler un peu plus des gens que tu apprécies? Les gens que tu as rencontré au cours de ton parcours en tant que combattante? Je suis certain que tu dois avoir plein d’histoires. J’ai beau ne pas être un combattant, j’aime entendre parler de combats et d’adversaires de valeur.»
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mar 28 Juin - 15:41
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Si Ao parlait d'altruisme, pour Hotaru, ce ne l'était pas. Elle voyait l'altruisme comme plus grand, qui devait dépasser non seulement elle, mais ces proches également. L'altruisme, le vrai, c'était de souhaiter cela et de faire tout son possible pour un parfait étranger. Mais ce n'était pas ce qu'Hotaru faisait. Concentrée sur sa famille et ceux à qui elle tenait le plus, elle ne portait jamais vraiment son regard sur les autres, les étrangers à moins d'y être forcée. Elle n'était pas sans coeur ou froide, loin de là, mais elle ne s'appellerait pas altruiste.
Si Ao n'avait pas proprement dit le mot altruiste, il avait mentionné un coeur en or et des intentions louables. C'était suffisant pour rendre la samouraï mal à l'aise, étant que trop consciente qu'elle ne mettait pas de l'avant les autres en général.
Elle mordit donc ses lèvres, détourna le regard, mais ne dit rien. Elle rebomdit cependant sur le commentaire qu'il faisait, celui qui disait que les meilleurs moments ne seraient jamais parfaits. Cette fois-ci, elle lui sourit alors qu'elle répondait :
Oui, elle savait que ce n'était pas le but de sa petite tirade, mais pour Hotaru, c'était la seule partie qui comptait vraiment pour elle. Si elle aimait bien les compliments, elle les préférait lorsqu'elle les sentait mérité et ici, ce n'était pas le cas.
Elle avait un air amusé au visage alors qu'elle lui répondait d'un ton léger. Mais avant que son ami ne lui réponde, elle décida pour eux deux et ajouta :
Elle prit une bonne gorgée de thé se remémorant l'homme dans son esprit un court instant. Elle cligna rapidement des yeux dans l'espoir de chasser les larmes qui venaient d'y monter. Après un autre petit moment, elle y était parvenue. Raclant sa gorge, elle reprit :
Si Ao n'avait pas proprement dit le mot altruiste, il avait mentionné un coeur en or et des intentions louables. C'était suffisant pour rendre la samouraï mal à l'aise, étant que trop consciente qu'elle ne mettait pas de l'avant les autres en général.
Elle mordit donc ses lèvres, détourna le regard, mais ne dit rien. Elle rebomdit cependant sur le commentaire qu'il faisait, celui qui disait que les meilleurs moments ne seraient jamais parfaits. Cette fois-ci, elle lui sourit alors qu'elle répondait :
Je pense que c'est justement ce qui les rend si fabuleux. La perfection n'est pas de ce monde. C'est pour ça que c'est tellement beau.
Oui, elle savait que ce n'était pas le but de sa petite tirade, mais pour Hotaru, c'était la seule partie qui comptait vraiment pour elle. Si elle aimait bien les compliments, elle les préférait lorsqu'elle les sentait mérité et ici, ce n'était pas le cas.
Alors faut être précis, tu veux des histoire de bataille ou des gens qui ont compté pour moi ? Disons qu'ils rentrent pas vraiment dans la même catégorie.
Elle avait un air amusé au visage alors qu'elle lui répondait d'un ton léger. Mais avant que son ami ne lui réponde, elle décida pour eux deux et ajouta :
Je vais te parler de mon père. Mon adoptif, si tu veux. J'en parle pas assez souvent quand j'y pense. C'était un samouraï, un vrai, de ceux qu'on voit plus vraiment de nos jours.
Elle prit une bonne gorgée de thé se remémorant l'homme dans son esprit un court instant. Elle cligna rapidement des yeux dans l'espoir de chasser les larmes qui venaient d'y monter. Après un autre petit moment, elle y était parvenue. Raclant sa gorge, elle reprit :
Quand mes parents sont morts, ils nous a recueilli, mes frères et moi. Il a prit trois petits orphelins qui n'avait plus rien et il nous a adopté. Il est devenu notre père et pas qu'un gardien. Il nous a aimé comme ses propres enfants. Je sais qu'ils en y a qui ont pensé qu'il ne voulait que quelqu'un pour continuer son nom après la mort de son fils. Mais jamais il nous a fait sentir comme des remplaçants. Honnêtement, il en avait tous les droits, on se serait pas plaint, mais ...
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mar 28 Juin - 19:48
J’opine de la tête; en ce qui concerne la beauté d’une vie, on se comprend. Pour le reste, j’avais la sensation d’avoir froissé, mais l’impression d’avoir simplement mal visé; on verra bien plus tard, je ne veux pas apporter un gros malaise pour si peu. Je souris avec elle lorsqu’Hotaru choisit son sujet; son père adoptif et le lien qu’elle entretient avec lui. Ça m’intéresse grandement, je suis prêt à l’écouter.
«Ça me ferait plaisir d’en discuter avec toi; mon père n’est peut-être pas de la même trempe, mais je suis sûr qu’il y a des similarités entre ceux qui choisissent la voie du bushido. J’avais peur d’être tombé sur un sujet déplaisant, ou qui n’avait pas l’air très enrichissant, alors je te proposais autre chose pour voir ce qui t’intéresserait davantage.»
Je lui dit ça pendant qu’elle prend un peu de thé, n’ayant pas voulu l’interrompre plus tôt; ça aurait été une manière maladroite de se justifier et de s’excuser. J’écoute avec grande attention, et l’image que je m’étais fait de la jeune femme sur le terrain d’entraînement se concrétise autant qu’elle se nuance.
«… J’ai remarqué que souvent, ceux qui vivent des évènements complémentaires se retrouvent. Je suis désolé pour tes parents, et c’est malheureux pour lui et son fils. Pourtant, je ne peux que trouver une certaine beauté dans comment vous êtes arrivés à vivre avec lui. D’une certaine façon, j’imagine qu’il a pu vous accueillir comme ça, à bras grands ouverts, parce que la peine a été mise sur son chemin aussi.» Il comprend, et savait ce qu’il lui fallait pour calmer ses blessures. De l’autre bord, ces enfants lui ont été reconnaissants. Je trouve ça particulièrement touchant. Je couvre ma bouche d’un dango pour éviter de montrer l’air sombre sur mon visage, venant sans doute de cette morosité.
«La vie apporte autant de difficultés que de surprises, pas vrai..?» Une gorgée; je cherche si je dois poser des questions sur son père ou si ça serait déplacé selon ce que je viens d’apprendre. Je ne la sens pas vraiment blessée ou mélancolique, alors j’ose :
«Est-ce que ton ardeur à l’entraînement te vient de lui? Est-ce que tu faisais ça quand tu étais petite? Pour l’impressionner, ou par intérêt? J’imagine que dans tous les cas c’est lui qui t’a donné la première piqûre à devenir samourai?»
Oomori Hotaru
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Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 3:06
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Ao mentionna que leur père respectif devait avoir en commun puisqu'ils étaient tous deux des samouraïs. Évidemment, Hotaru ne put nier le fait. Ils devient bien partager quelques trucs. Au moins les valeurs du bushido. Avec un air penseur et un ton un peu incertain, elle se permit de répondre :
Ao apportait un point des plus pertinent, il fallait l'avouer. Ils s'étaient trouvé dans leur malheur. Certainement que si le fils biologique de son père n'était pas mort, elle ne l'aurait pas rencontré ou il ne l'aurait pas adopté. Ou si ses parents à elle n'étaient pas décédés …
Effectivement, leurs malheurs les avaient rapprochés. En sirotant à nouveau son thé, Hotaru ne pu s'empêcher de s'immaginer un monde ''et si'' mais en rétrospection, elle n'aime pas ce monde. Elle ne se voyait pas vivre une vie différente. Un sourire triste aux lèvres elle reprit :
Non, elle ne regrettait pas. Elle aimait cette vie, malgré son imperfection, malgré la douleur qu'elle y avait vécu et la honte qu'elle portait caché dans son coeur. Elle ne regrettait pas cette vie, son père ou ses parents. Peut-être est-ce qu'on appelle la résilience, ou peut-être que ça lui avait seulement permis de découvrir sa vocation ou peut-être n'était-ce que le destin. Seuls les dieux pourraient le dire après tout.
Puis son compagnon décida de gratter un peu et poser quelques questions. Des questions auxquelles Hotaru n'était que trop contente de répondre.
Une expression amère passa sur son visage en y repensant. C'était ce qu'elle regrettait le plus : de s'être laisser convaincre par ces histoires.
Maintenant, c'était un sourire radieux qui s'était installé sur son visage. Il n'y avait pas a dire, son père éveillait une myriade d'émotions contradictoires chez elle. Ou peut-être pas. Peut-être n'était-ce que de l'amour sous nombreuses faces différentes. Elle n'était pas suffisament calée dans le domaine pour pouvoir réellement l'expliquer de toute façon.
Mais assez de parler que d'elle, elle voulait aussi en apprendre sur son nouvel ami. Elle avait l'impression d'avoir monopolisé la discussion et s'être fait le centre d'attention. Pas que le sentiment la dérangeait, mais … elle ne voulait pas d'une discussion à sens unique.
Elle indiqua son bandeau du doigt, un petit sourire aux lèvres.
Oui, ils doivent bien partager certaines valeurs.
Ao apportait un point des plus pertinent, il fallait l'avouer. Ils s'étaient trouvé dans leur malheur. Certainement que si le fils biologique de son père n'était pas mort, elle ne l'aurait pas rencontré ou il ne l'aurait pas adopté. Ou si ses parents à elle n'étaient pas décédés …
Effectivement, leurs malheurs les avaient rapprochés. En sirotant à nouveau son thé, Hotaru ne pu s'empêcher de s'immaginer un monde ''et si'' mais en rétrospection, elle n'aime pas ce monde. Elle ne se voyait pas vivre une vie différente. Un sourire triste aux lèvres elle reprit :
Probablement que oui, son malheur et le nôtre nous a mis sur le même chemin. Même si mes parents me manque, je ne peux pas dire que je regrette la vie que je mène. J'ai trouvé mon bonheur disons et c'est grâce à mon père.
Non, elle ne regrettait pas. Elle aimait cette vie, malgré son imperfection, malgré la douleur qu'elle y avait vécu et la honte qu'elle portait caché dans son coeur. Elle ne regrettait pas cette vie, son père ou ses parents. Peut-être est-ce qu'on appelle la résilience, ou peut-être que ça lui avait seulement permis de découvrir sa vocation ou peut-être n'était-ce que le destin. Seuls les dieux pourraient le dire après tout.
Puis son compagnon décida de gratter un peu et poser quelques questions. Des questions auxquelles Hotaru n'était que trop contente de répondre.
En réalité, au départ, je le faist parce que c'était un peu l'entente, mais après, je voulais qu'il ne soit pas déçu de nous avoir reccueilli. Même si aujourd'hui je sais que c'est bête, à l'époque les ouïes-dire ne me laissaient pas indifférente.
Une expression amère passa sur son visage en y repensant. C'était ce qu'elle regrettait le plus : de s'être laisser convaincre par ces histoires.
Au final, je le fais parce que j'aime ça. Maintenant, de m'entaîner autant, ça fait partie de ma routine. Je me vois mal passer une journée sans aller aux plateformes d'entraînement. Enfin, sauf si je suis en mission.
Maintenant, c'était un sourire radieux qui s'était installé sur son visage. Il n'y avait pas a dire, son père éveillait une myriade d'émotions contradictoires chez elle. Ou peut-être pas. Peut-être n'était-ce que de l'amour sous nombreuses faces différentes. Elle n'était pas suffisament calée dans le domaine pour pouvoir réellement l'expliquer de toute façon.
Donc, oui, c'est lui qui m'a donné la piqûre. Je n'aurais jamais pensé aimer ça à ce point. Ça m'intéressait, oui, mais il a vraiment apporté un suport incroyable. Disons qu'il a rendu ça ''facile'' de vouloir être samouraï et de performer.
Mais assez de parler que d'elle, elle voulait aussi en apprendre sur son nouvel ami. Elle avait l'impression d'avoir monopolisé la discussion et s'être fait le centre d'attention. Pas que le sentiment la dérangeait, mais … elle ne voulait pas d'une discussion à sens unique.
Toi ? Tu n'es pas samouraï, mais tu n'es pas qu'un civil non plus.
Elle indiqua son bandeau du doigt, un petit sourire aux lèvres.
Quelque chose t'a donné la piqûre ?
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 4:57
Les paroles coupent plus que les lames. Les pires sont celles des inconnus, ceux dont on ne comprend pas les raisons de l’attaque. Ou ceux qui, sans le vouloir, trouvent le moyen de blesser quand même. «C’est bête, mais c’est humain. Moi aussi j’ai accordé trop d’importance à des mots; certains sont complètement vides et inutiles, et d’autres encore sont blessants...»
Une moue s’inscrit sur ses lèvres. Sur les miennes aussi, un court instant. Je ne peux pas me mettre à sa place, mais je peux comprendre la vulnérabilité qu’une enfant qui doit s’occuper de deux frères sans aide; même des parents ont de la difficulté à prendre soin d’un seul enfant. Je voulais lui demander si elle a eu à faire l’adulte pour sa fratrie quand elle a perdu ses parents, mais je ne voulais pas alourdir ce moment.
Heureusement elle trouve vite à continuer la conversation; je ricane avec elle à la mention, ajoutant que «j’ai cru remarquer» quand elle mentionne son intérêt pour l’effort et l’entraînement. J’ai beau rire un peu, je suis en fait très content de savoir qu’il a été facile pour elle de trouver une activité à laquelle l’accrocher, et que malgré ses difficultés Hotaru a su rester suffisamment sensible et ouverte pour que son père adoptif puisse se rapprocher.
La question se retourne très vite, presque aussi vite que ma réponse traverse mes lèvres. Une réponse que je connais très bien, qu’on a évalué plus d’une centaine de fois dans ma vie. Une réponse invariable. «Ma mère est ninja; mon affinité avec le chakra est venue très tôt dans ma vie, mais je n’avais pas ce qu’il fallait pour devenir un samourai classique – ce n’est pas le statut ou l’honneur qui me force à agir, ni même le prestige. Ce sont mes ambitions, mes envies profondes.» Je ne suis pas devenu shinobi par choix, n’importe qui peut se le dire; mes valeurs et ma sentimentalité ne me permettent pas de faire le plus difficile du travail de shinobi.
«Je suis une personne sensible; même être ninja ne m’est pas le plus adapté. Pourtant j’éprouve ce besoin de connaître l’humain, sa façon de penser, de comprendre comment on perçoit les choses. Les talents ninja permettent ce genre de questionnement, et il y a une discipline faite pour ça. J’en suis au point où mon habileté en genjutsu surprend même les meilleurs adeptes de Jujou.» Mon rang me vient de ma versatilité, de mon esprit coopératif et mes capacités à toujours trouver une alternative avantageuse… ou de la créer. «Je suis fier de mes capacités de shinobi, même si je n’ai pas encore exploité d’autres domaines; j’éprouve une immense satisfaction à découvrir des utilisations pratiques à un domaine basé sur la tromperie et l’inexistant.»
Oomori Hotaru
dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 7:39
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Bon enfant, Ao se permet de rire lorsqu'elle mentionne l'évident et un sourire rayonnant s'intalle sur son visage. Bon, il aura pas prit longtemps à son nouvel ami pour comprendre quel genre de personne elle était devenue sous la tutelle de son père adoptif. Puis la discussion coule et le repas avance bien. Parler de son père adoptif lui avait fait beaucoup plus de bien qu'elle ne l'aurait d'abord immaginer.
Sa mère. Sa mère était à l'origine de son métier. L'espace d'une seconde, Hotaru fut sincèrement surprise. Il y avait quelque chose chez Ao qui ne lui avait jamais permi de deviner que même sa mère était une guerrière émérite de l'empire. Il ne dégageait pas ce que les enfants levé dans les familles de ninjas ou même de samouraï dégageaient habituellement. C'était déconcertant.
Mais il en avait conscience lui-même. Il se disait un peu trop sensible pour le métier, mais aimait un pratiquer un art qui éludait et éluderait toujours la samouraï. L'art de l'illusion. Ça lui allait si bien … et si mal à la fois. C'était paradoxal. Il semblait trop honnête pour ça, mais en même temps, elle ne le voyait pas vraiment excercer une autre forme de ninjutsu.
Un petit rire lui vint à nouveau.
Peut-être en fait, c'était parce qu'elle avait du mal à l'immaginer ninja tout simplement. C'était un talent qui pourrait définitivement lui sauver la vie. Ce n'était pas mal du tout.
Un autre sourire, espiègle celui-là. Elle le voulait le charrier un tout petit peu, mais elle n'osait pas trop, pas comme avec Kyoshiro.
Lorsque Hotaru réalisa que sa tasse de thé était maintenant vide, elle soupira, un peu déçue, mais héla la serveuse.
On lui donna le prix et elle sorti les ryos pour régler la facture. L'affaire fut rapidement réglée et Hotaru ouvrit la marche pour sortir du salon de thé. Elle se tourna alors vers le shinobi de jujou et ne put s'empêcher de lui dire en riant :
Elle se retourna ensuite pour commencer à le guider vers les plateformes d'entraînement. Elle savait que ses frères étaient à l'entraînement cette journée là et comptait bien leur jouer ce mauvais tour qu'elle avait mentionné à Ao.
Sa mère. Sa mère était à l'origine de son métier. L'espace d'une seconde, Hotaru fut sincèrement surprise. Il y avait quelque chose chez Ao qui ne lui avait jamais permi de deviner que même sa mère était une guerrière émérite de l'empire. Il ne dégageait pas ce que les enfants levé dans les familles de ninjas ou même de samouraï dégageaient habituellement. C'était déconcertant.
Mais il en avait conscience lui-même. Il se disait un peu trop sensible pour le métier, mais aimait un pratiquer un art qui éludait et éluderait toujours la samouraï. L'art de l'illusion. Ça lui allait si bien … et si mal à la fois. C'était paradoxal. Il semblait trop honnête pour ça, mais en même temps, elle ne le voyait pas vraiment excercer une autre forme de ninjutsu.
Un petit rire lui vint à nouveau.
Je vois. En fait, maintenant que tu le mentionne, je ne sais même pas pouruqoi je suis surprise. Ça m'a l'air tellement … toi ?
Peut-être en fait, c'était parce qu'elle avait du mal à l'immaginer ninja tout simplement. C'était un talent qui pourrait définitivement lui sauver la vie. Ce n'était pas mal du tout.
L'esprit humain, hein ? Je présume que ça explique pourquoi tu aimes discuter comme ça de tout et de rien avec des parfaits étrangers.
Un autre sourire, espiègle celui-là. Elle le voulait le charrier un tout petit peu, mais elle n'osait pas trop, pas comme avec Kyoshiro.
Lorsque Hotaru réalisa que sa tasse de thé était maintenant vide, elle soupira, un peu déçue, mais héla la serveuse.
Je paie pour les deux.
On lui donna le prix et elle sorti les ryos pour régler la facture. L'affaire fut rapidement réglée et Hotaru ouvrit la marche pour sortir du salon de thé. Elle se tourna alors vers le shinobi de jujou et ne put s'empêcher de lui dire en riant :
Ça alors, c'était toute une expérience. Je savais que les endroits du genre, on en avait à Seizan, mais je dois avouer n'être jamais allée-là moi-même avant. Je dois te remercier de me faire découvrir mon propre village.
Elle se retourna ensuite pour commencer à le guider vers les plateformes d'entraînement. Elle savait que ses frères étaient à l'entraînement cette journée là et comptait bien leur jouer ce mauvais tour qu'elle avait mentionné à Ao.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 8:00
«Si tu le dis; les apparences sont trompeuses, mais parfois… ce que tu vois, c’est ce qu’il y a de plus vrai. Je ne cache pas ce que je suis, ou même comment je travaille, c’est ce qui me sert le plus.» Parfois, la meilleure cachette se situe juste sous le nez de son ennemi. Je ris moi aussi, me remémorant quelques coups bien pensés au cours de mes missions les plus récentes.
On s’amuse bien, et je lui dit que «c’est comme ça que j’ai fait mes meilleures rencontres tu sauras, en piquant la jasette!» Les gens se montrent souvent fermés, peu prêts à découvrir même leurs propres voisins. Ils ne se parlent pas tout le temps, n’ont aucune idée de qui ils ont autour d’eux.
Mon travail et mon but, c’est de savoir.
Elle invite? «C’est gentil! La prochaine fois que je viendrai, ce sera mon tour. À moins que tu ne passes à la Cîme avant.» Une invitation détournée, une proposition subtile laissée en l’air. «Ce n’est pas la porte à côté, mais moi aussi j’aimerais te faire visiter un peu mon propre coin du monde.»
Je finis donc par suivre, prêt à faire mon prochain stop en sa compagnie. Je glisse à son attention que «tu n’as pas besoin de me remercier pour ça; ce n’est pas un endroit que tu ne connais pas, c’est juste quelque chose à laquelle tu n’es pas habituée. Si j’avais été seul, je t’assure que je ne l’aurais pas trouvé!»
Pour tout dire, je n’aurais pas vu grand-chose si ce n’était pas d’Hotaru; j’aurais très probablement fait mon petit tour au jardin, fouiné un peu autour de mon ancienne demeure qui n’a finalement laissé aucune traces, butiné un peu autour des échoppes et finalement pris congé.
«Je te suis; c’est quoi ta prochaine activité? Un endroit en particulier?»
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 9:30
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L'invitation d'Ao ne passa pas innaperçue et la samouraï en prit bien note. Évidemment, elle ne planifiait pas aller dans cette direction de suite, mais éventuellement, ça arriverait bien. Et lorsque se sera le cas, elle prendrait bien son invitation.
Pour se rendre aux plateformes, il leur fallut un certain temps. Le salon de thé se trouvant du côté opposé de leur destination. Sur le chemin, Hotaru se permit d'émettre quelques commentaires à l'égard de ses frères.
Lorsqu'ils arrivèrent surplace, deux jeunes hommes, du même âge qu'Ao environ, échangeaient des coups de Wakisashi – et des insultes, comme si ça pouvait destabiliser l'autre. Hotaru les héla et leur fit de grands gestes pour attirer leur attention. Rapidement les deux garçons à la même silhouette élancée s'approchère. L'un d'eux avait une longue queue de cheval, alors que l'autre les tenait court, mais c'était la seule différence apparente entre eux.
Et lorsqu'ils ouvrirent la bouche, les mots coulaient, comme un flot ininterrompu. Ils s'enchaînaient l'autre sans hésitation, comme s'ils savaient avant même que leur jumeau ne parle ce qu'il allait dire.
Il prit la main d'Ao pour y poser un baiser et alors qu'il remontait le regard vers son visage, il en profita pour lui faire un clin d'oeil. Il se pensait séducteur et ne semablait aucunement manquer de confiance en son geste. Chose qui fit soupirer Hotaru.
Lorsque Ryota poussa littéralement son frère du chemin pour se présenter à son tour, elle semblait commencer à avoir du mal à se retenir de rire.
Il tentait définitivement de sonner plus suave que son cadet, mais seul Ao pourrait juger s'il avait réellement réussi. Hotaru semblait bien trop occupée à se mordre les joues dans le but ne pas rire pour répondre quoi que se soit.
Je n'y manquerai pas alors !
Pour se rendre aux plateformes, il leur fallut un certain temps. Le salon de thé se trouvant du côté opposé de leur destination. Sur le chemin, Hotaru se permit d'émettre quelques commentaires à l'égard de ses frères.
On va voir mes frères, si tu te rappelles ce que je t'avais proposé plus tôt ? Ils sont assez bêtes, tous les deux tu verras. Oh, et ils sont jumeaux, alors soit pas surpris, ils sont identiques … et identiquement chiants.
Lorsqu'ils arrivèrent surplace, deux jeunes hommes, du même âge qu'Ao environ, échangeaient des coups de Wakisashi – et des insultes, comme si ça pouvait destabiliser l'autre. Hotaru les héla et leur fit de grands gestes pour attirer leur attention. Rapidement les deux garçons à la même silhouette élancée s'approchère. L'un d'eux avait une longue queue de cheval, alors que l'autre les tenait court, mais c'était la seule différence apparente entre eux.
Et lorsqu'ils ouvrirent la bouche, les mots coulaient, comme un flot ininterrompu. Ils s'enchaînaient l'autre sans hésitation, comme s'ils savaient avant même que leur jumeau ne parle ce qu'il allait dire.
Oh, je savais pas que Hotaru avait des copines qui ont de la classe.
Tu devrais prendre exemple sur elle ! Quoi que …
Mademoiselle, merci de sauver notre soeur de son manque de classe naturel. Elle serait pas capable de garder son mec si elle continuait comme ça, il irait voir ailleurs.
J'sais pas, Hotaru a quand même choisit le seul mec aveugle du village …
Aller, pousse toi, mon nom c'est Oomori Koji, enchanté mademoiselle.
Il prit la main d'Ao pour y poser un baiser et alors qu'il remontait le regard vers son visage, il en profita pour lui faire un clin d'oeil. Il se pensait séducteur et ne semablait aucunement manquer de confiance en son geste. Chose qui fit soupirer Hotaru.
Lorsque Ryota poussa littéralement son frère du chemin pour se présenter à son tour, elle semblait commencer à avoir du mal à se retenir de rire.
Oomori Ryota, pour vous servir madame.
Il tentait définitivement de sonner plus suave que son cadet, mais seul Ao pourrait juger s'il avait réellement réussi. Hotaru semblait bien trop occupée à se mordre les joues dans le but ne pas rire pour répondre quoi que se soit.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mer 29 Juin - 21:44
«Ah, d’accord!» L’avertissement avait le mérite d’être clair, mais je rétorque que «tes frères ne doivent pas être si pires que ça.» Impossible pour moi de m’imaginer que le même sang qu’Hotaru soit si difficile à vivre, et je mets ça sur le compte de leur parenté; je n’ai ni frère ni sœur, mais j’ai entendu dire plus d’une fois que la fratrie trouve toujours le chemin de la mésentente et de la turbulence.
Ça doit forcément être ça; Hotaru est habituée à eux, ils ont surement à leur façon un certain charme, qu’elle voit mais ne sait plus tenir en compte.
Ce n’est que quand la scène se déroule sous mes yeux que je comprends l’immensité de ma connerie, et que parfois la famille de quelqu’un en sait peut-être un petit quelque chose sur leur comportement. ça joue aux garçons, ça s’approche et ça pue l’entraînement – deux fois plus fort, parce que c’est la même figure mais dédoublée.
«Uhm...» Ça se crible de couteaux verbaux, ça se tire par les poils d’aisselles pour mettre l’autre hors du chemin et glaner un peu de mon attention. «...» J’ai à peine le temps d’en placer une aussi. Trop occupés à se renvoyer la balle, ils ne remarquent pas le regard que j’envoie à leur sœur, du genre qui crie mais c’est quoi cette foire aux bestiaux?!
Une main prend la mienne, puis…
S’il savait ce que je fais avec cette exacte main... tout le sang métaphorique qu’il y a dessus. Que cette douceur et cette féminité vient de mensonges et d’années de pratique. Tant je suis pris au dépourvu, tant j’ai vu pire.
«Je… suis content de vous rencontrer?» Le ton se révèle incertain, laissant paraître que les commentaires sur mon amie manquent de classe; on leur donnera une leçon d’étiquette et de séduction qu’ils n’oublieront pas. «Koji...»
Le souffle d’Hotaru me vient aux oreilles, signe que le spectacle lui plait. «...Ryota.» Ils se battent prèsque pour savoir lequel des deux allait mettre la main sur le buttin; je souris. «Nul besoin d’en faire autant, vous êtes aussi charmant l’un que l’autre; ne vous battez pas pour moi!» Je tiens à voir lequel des deux tentera d’être la grande personne pour m’impressionner en faisant preuve d’un peu de recul.
Malgré cela, j’approche l’un – puis l’autre – pour les enlacer timidement; l’odeur de mon parfum risque d’être bouleversée si je m’approche trop, et je ne veux pas de leur sueur dans ma nuque. Je glisserai à leur oreille – un à la fois - qui je suis, restant par contre voilé sur ma féminité. «Ao Yamanaka, chuunin de Jujou; n’ait crainte, je suis tout aussi sauvage que la savane, mais sans danger.» De quoi faire fléchir les genoux des petits animaux.
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Jeu 1 Sep - 0:57
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Il n’en fallut pas beaucoup plus pour énerver les garçons. L’expression qu’ils avaient lorsqu’Ao s’éloigna d’eux parlait vraiment d’elle-même. Ils avaient cette tête, celle de ceux à qui on venait de donner un défi. Si Hotaru savait que ce n’était pas exemplaire de sa part d’avoir voulu embêter ses frères de cette façon-là, elle ne pouvait s’empêcher de trouver leur détermination à séduire Ao des plus hilarante, car elle savait pertinemment qu’ils auraient toute une surprise en apprenant la vérité.
Elle observa ses frères ses défier du regard un instant. Koji s’approcha d’abord, encore une fois. Il avait apparemment gagné la joute visuelle avec son jumeau. Il offrit son sourire le plus charmeur et dit d’un ton léger :
Il se pencha à l’oreille d’Ao et lu murmura :
Il s’éloigna ensuite avec un air satisfait qui s’effrita assez rapidement lorsque son regard se posa sur sa sœur qui maintenant ne semblait plus du tout capable de cacher son amusement puisqu’elle ricanait ouvertement devant la scène.
Il n’était absolument pas amusé, contrairement à son jumeau qui semblait satisfait de la situation. Probablement qu’il se disait que si sa sœur ruinait les chances de Koji, il aurait une chance. Évidemment, il ne connaissait la vérité, chose qui amusait encore plus la samouraï. Bien que, l’allusion à son propre amant lui avait effacé le sourire du visage un instant. Alors qu’elle allait répliquer et probablement lancer ce qui s’annonçait être une bagarre générale de fratrie, Ryota s’interjeta, bondissant sur entre les deux.
Le regard du garçon criait : « s’il vous plaît, quelqu’un mordez à l’hameçon, sinon ça va mal se passer. » Il semblait donc évident qu’une fois le trio réuni, les choses étaient plus chaotiques qu’autrement. Bataille entre frères et sœur semblait être leu quotidien et leur activité préférée lorsqu’ils étaient ensemble semblait être ‘’se chercher de noises.’’
Mais, à cet instant précis, Ryota était bien plus préoccuper par l’idée de bien passer devant Ao qu’autre chose, d’où sa subite envie de calmer le jeu. Il ne volait pas que la pauvre fleur bleue des forêts de Jujou ne soit prise entre eux trois.
Elle observa ses frères ses défier du regard un instant. Koji s’approcha d’abord, encore une fois. Il avait apparemment gagné la joute visuelle avec son jumeau. Il offrit son sourire le plus charmeur et dit d’un ton léger :
« Alors, est-ce que je peux t’intéresser à prendre un verre avec moi ce soir avant que tu ne rentres chez toi ? Après tout … »
Il se pencha à l’oreille d’Ao et lu murmura :
« Je suis curieux de savoir ce que tu veux par ‘’sauvage comme la savane’’ »
Il s’éloigna ensuite avec un air satisfait qui s’effrita assez rapidement lorsque son regard se posa sur sa sœur qui maintenant ne semblait plus du tout capable de cacher son amusement puisqu’elle ricanait ouvertement devant la scène.
« De quoi tu ris toi ? J’t’ai pas fait chier quand tu roulais une pelle à ton aveugle, allez, va-t’en ! »
Il n’était absolument pas amusé, contrairement à son jumeau qui semblait satisfait de la situation. Probablement qu’il se disait que si sa sœur ruinait les chances de Koji, il aurait une chance. Évidemment, il ne connaissait la vérité, chose qui amusait encore plus la samouraï. Bien que, l’allusion à son propre amant lui avait effacé le sourire du visage un instant. Alors qu’elle allait répliquer et probablement lancer ce qui s’annonçait être une bagarre générale de fratrie, Ryota s’interjeta, bondissant sur entre les deux.
« Oh ! il est bien ton nouveau Kimono ! Une idée de ton amie ? »
Le regard du garçon criait : « s’il vous plaît, quelqu’un mordez à l’hameçon, sinon ça va mal se passer. » Il semblait donc évident qu’une fois le trio réuni, les choses étaient plus chaotiques qu’autrement. Bataille entre frères et sœur semblait être leu quotidien et leur activité préférée lorsqu’ils étaient ensemble semblait être ‘’se chercher de noises.’’
Mais, à cet instant précis, Ryota était bien plus préoccuper par l’idée de bien passer devant Ao qu’autre chose, d’où sa subite envie de calmer le jeu. Il ne volait pas que la pauvre fleur bleue des forêts de Jujou ne soit prise entre eux trois.
Yamanaka Ao
Jonin de Jujou
# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Ven 2 Sep - 1:17
Mes sourcils s’élèvent, un petit sourire coquin se dessine sur mes lèvres. Tu sais exactement ce que je veux dire; le message était déjà assez clair, mais l’expression dit tout. Encore une fois, s’ils savaient que la sélection sexuelle est en train de leur jouer le plus pendant des mauvais tours, je crois qu’ils ne s’en remettraient pas.
Malheureusement, je suis un peu trop occupé pour accéder à sa requête, et ses yeux tant désireux que suppliants ne suffiront pas à me faire plier. Hotaru craque; la vengeance se mange toujours à grandes bouchées. «J’aurais bien voulu, mais je vais être très occupé pendant les prochains jours… mais si un jour tu veux découvrir la jungle, je ne doute pas que tu réussiras à me trouver.»
L’air confiant du petit homme s’effondre très rapidement, et moi-même je pince mes lèvres pour me retenir; c’est bien plus divertissant que je ne le croyais. Il a du mordant, mais aucun sang-froid; quelqu’un qui chauffe fort, mais qui s’éteind vite.
Le second essaie fort de rattraper les pots sur le point de se casser; clairement, il cherche à trouver un compliment à m’offrir pour gagner mes bonnes grâces. L’espace d’un instant, je me dis que ça aurait été divertissant d’avoir un petit frère ou une petite sœur à tourmenter, surtout en lui foutant une honte légendaire devant ses prétendants.
Je m’éloigne un peu des deux garçons, pour ne pas rester dans le feu-croisé entre Koji et sa sœur… même si je peux voir que l’un des deux prend ça un peu plus au sérieux que l’autre. Pour la peine, quelques mots
«Allons donc, pas de coup bas…» Que le bestiau comprenne que son comportement déplait à la femelle sur laquelle il tente de jeter son dévolu nuptial. «Oui, c’est moi qui lui ait proposée d’aller magasiner! Ça lui va bien, avouez!»
Un air fortement enjoué traine alors sur mon visage; je veux voir ce qu’il fera, jusqu’où il ira pour me trouver un compliment. Je me doute qu’il me dira que j’ai bon goût, que je suis tout aussi coquette – bon, avec un mot peut-être un peu plus masculin, mais – et que lui aussi aimerait me revoir.
Pendant que j’y suis, je rajuste mon propre vêtement, laissant la jonction entre ma nuque et mes épaules respirer un peu plus; pas qu’il fasse trop chaud, mais autant leur laisser de quoi activer leur imagination.
Complimentez-moi, j’attends.
Oomori Hotaru
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# Re: rewriting history || PV : Yamanaka Ao Mar 6 Sep - 22:10
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Ao refusait poliment la demande de Koji, lui promettant à la place une partie remise si jamais il devait aller à Jujou. Le garçon eut l’air déçu l’espace d’un instant, mais se ressaisit alors que sa sœur lui riait au visage. À sa réaction, le garçon répondit par l’attaque et la tension dans la fratrie monta d’un cran. La bataille s’annonçait, une de coups bats et de violence domestique sans honte et ce fut à ce moment que Ryota s’interjecta.
Son commentaire, envoyée à sa sœur fut répondu par Ao. Immédiatement, la situation sembla se désarmer. Enfin, un tout petit peu. La réponse pleine d’entrain d’Ao attire immédiatement le regard de Koji, qui d’un ton mielleux, répondit :
Son commentaire fut suivi d’un regard hautain en direction de sa sœur, regard qui fut répondu par la même arrogance de la part don son aînée. Elle souffla un ‘’hmph !’’ agressif, mais elle enchaîna tout de même par une réponse :
Koji se pinça les lèvres, il avait clairement quelque chose à dire, mais jugea plus sage de garder le commentaire pour lui. S’il aimait jouer avec les nerfs de sa sœur, il savait que de trop pousser lui vaudrait quelques bosses. Après tout, il savait que si elle voulait le démonter, elle le pouvait. Non pas qu’il avait peur, voyons, il était un homme après tout et les hommes n’avaient pas peur de leur sœur … mais il était réaliste, oui, voyons-le ainsi.
Il porta son attention vers Ao à nouveau, prêt à répondre à son invitation, mais fut couper par son frère, cette fois-ci.
Cette fois-ci, Hotaru n’attendit pas avant de répondre.
Elle avait un peu l’air boudeuse à cette déclaration. Un de ses frères semblait prêt à ajouter un autre commentaire, mais Hotaru en décida autrement, alors que la malice réapparaissait dans ses yeux :
Tactique numéro deux : les rendre jaloux. Maintenant, elle espérait que ça fonctionne. Si c’était le cas, elle savait qu’elle en entendrait parler pendant des semaines, mais l’envie était trop puissante. Il fallait qu’elle leur joue sur les nerfs autant qu’ils lui tombaient sur les siens.
Son commentaire, envoyée à sa sœur fut répondu par Ao. Immédiatement, la situation sembla se désarmer. Enfin, un tout petit peu. La réponse pleine d’entrain d’Ao attire immédiatement le regard de Koji, qui d’un ton mielleux, répondit :
« Oui, on voit bien que tu as bon goût ! »
Son commentaire fut suivi d’un regard hautain en direction de sa sœur, regard qui fut répondu par la même arrogance de la part don son aînée. Elle souffla un ‘’hmph !’’ agressif, mais elle enchaîna tout de même par une réponse :
« Évidemment qu’il est bien mon kimono, je n’allais pas acheter quelque chose de laid. Non, mais … »
Koji se pinça les lèvres, il avait clairement quelque chose à dire, mais jugea plus sage de garder le commentaire pour lui. S’il aimait jouer avec les nerfs de sa sœur, il savait que de trop pousser lui vaudrait quelques bosses. Après tout, il savait que si elle voulait le démonter, elle le pouvait. Non pas qu’il avait peur, voyons, il était un homme après tout et les hommes n’avaient pas peur de leur sœur … mais il était réaliste, oui, voyons-le ainsi.
Il porta son attention vers Ao à nouveau, prêt à répondre à son invitation, mais fut couper par son frère, cette fois-ci.
« Je suis curieux de savoir comment tu l’as convaincue de prendre quelque chose comme ça. C’est hum … pas vraiment dans ses habitudes. »
Cette fois-ci, Hotaru n’attendit pas avant de répondre.
« Un peu de changement n’a jamais tué personne. »
Elle avait un peu l’air boudeuse à cette déclaration. Un de ses frères semblait prêt à ajouter un autre commentaire, mais Hotaru en décida autrement, alors que la malice réapparaissait dans ses yeux :
« Aller, nous devons y aller, je t’avais promis de te présenter des vrais guerriers de Seizan, n’est-ce pas ? »
Tactique numéro deux : les rendre jaloux. Maintenant, elle espérait que ça fonctionne. Si c’était le cas, elle savait qu’elle en entendrait parler pendant des semaines, mais l’envie était trop puissante. Il fallait qu’elle leur joue sur les nerfs autant qu’ils lui tombaient sur les siens.
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