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Pnj
# Faire feu de tout bois Sam 13 Jan - 23:20
Faire feu de tout bois
Le jeune individu, revêtu de sombre et coiffé d'une capuche, déambulait dans les ruelles de Seizan. Son allure singulière et les sons produits à chacun de ses pas attiraient l'attention. L'ombre de la capuche lui offrait un voile sur son visage, tandis que les manches longues de sa veste dissimulaient ses mains et ses avant-bras.Jetant des regards à gauche et à droite, il explorait le quartier marchand, orientant ses pas vers la ruelle des forgerons, destination présumée. Lorsqu'il avait révélé son identité aux portes du village, la localisation de cet endroit lui avait été indiquée. En effet, Seizan était renommé pour ses artisans forgerons de grande qualité. Bien que l'indépendant, qui ne semblait pas dépasser l'âge d'un adolescent, se trouvait seul, la question demeurait : comment un enfant pouvait-il déjà revendiquer son indépendance ? Quel événement avait bien pu le conduire à cette situation ?
Malgré son apparence, il dégageait une assurance manifeste dans sa démarche. Néanmoins, il ne disposait que de quelques pièces, voire pas du tout d'argent. Pourtant, il lui était impératif de se munir d'une nouvelle arme. Naviguer en tant qu'indépendant n'était pas dénué de défis. Selon les informations qu'il avait obtenues, Les Griffes de la Glycine devaient être ouvertes, et leur propriétaire, @Kaname Honoka, présente sur les lieux.
Face à la devanture, l'enfant pénétra calmement à l'intérieur. Il avait prété attention aux fleurs faisant référence au nom de la boutique. Son corps s'inclina avec un Ojigi (litt. saluer), un salut d'environ 30° dénotant un respect certain. Le Keirei, un salut plus formel, témoignait ici d'un respect en contexte professionnel, comme saluer des partenaires commerciaux ou des clients potentiels. Malgré son jeune âge, l'enfant semblait avoir reçu une éducation soignée, un aspect qui pouvait surprendre, surtout si la propriétaire du lieu était attentive à de tels détails.
Bonjour. Etes-vous Kaname Honoka ?
Interrogea-t-il tout en scrutant les armes exposées dans la boutique. Il en saisit quelques-unes pour les évaluer et les manipuler avec tranquillité. Lors de ces manœuvres, on pouvait apercevoir sa main, qui présentait une singularité remarquable dans son articulation. Cette main semblait être dotée d'une mécanique bien élaborée. Au moment où il reposa l'arme, la manche de sa tenue vint de nouveau dissimuler sa main droite. Puis, se tournant de nouveau vers toi, il prit la parole :
J’aimerais acquérir une dague plus ou moins longue, de la taille de mon avant bras s’il vous plaît ?
- Intrusion à la boutique.
Kaname Honoka
Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
# Re: Faire feu de tout bois Lun 15 Jan - 19:37
La journée s'était annoncée plutôt calme. Mon gamin était à l'école, mon vieux à la forge, et pour une fois, les clients se battaient pas devant la porte. Cela me donnait l'occasion de faire mes comptes, vérifier mon inventaire. Bref. La paperasse qui en temps normal me gonflait sévère et que j'avais la manie de refiler à mon vieux. Il y avait du bon à être une samuraï. J'avais toujours une excuse pour pas m'emmerder... même s'il me restait toujours des broutilles administratives à faire. Si j'avais pas eu besoin d'oseilles pour me faciliter la vie, je serais restée chunin. Mais j'allais pas me plaindre, quand on savait le nombre de gugus ambitieux qui courraient après les titres. Cela devait en faire râler plus d'un.
Tandis que je me tenais sagement derrière mon comptoir, ma clope au bec et les yeux rivés sur mes livres de compte, une drôle de petite bouille fit son apparition dans ma boutique. Il était pas plus haut que trois pommes - par rapport à moi - jeune à ne pas en douter, ou tout du moins, d'apparence, et semblait avoir les manières d'un nobliau.
" Et bien, je dirais que ça dépend de qui la cherche. "
Naturellement, dès que je voyais un gamin, j'éteignais toujours ma cigarette. Je ne dérogeais pas à cette règle alors que je lui fis un signe et un léger sourire.
" Mais tu ne t'es pas trompé de boutique. "
À peine eus-je le temps de dire ces mots qu'il commença à tester la marchandise comme un vrai. Voilà qui était intéressant, ou surprenant. Question de point de vue. Alors que je fermais mon cahier, mon œil valide ne put s'empêcher de noter que son poignet avait une souplesse que la normale ne permettait pas d'avoir. Si je n'avais pas d'hallucination auditive, je dirais même que j'entendais de drôle de cliquetis. Est-ce que le marmot portait une prothèse ? Si jeune ? Je savais pas si la "mère" en moi devait pas être dégoutée qu'un enfant eut déjà à connaître un tel problème ou bien si la forgeronne curieuse pouvait avoir l'audace de se fasciner pour ça.
Quelques instants après, le jeune étranger daigna enfin me dire la raison de sa présence. Une dague, hein ? Logique. À la vue de sa taille, une épée serait bien trop longue et lourde. Et si je n'étais pas cynique, je me poserais plutôt la question de savoir pourquoi un gosse voudrait s'armer de cette façon mais... le monde était ce qu'il était...
" Une dague... je dois t'avouer qu'on me réclame plutôt des tantos, mais je possède quelques modèles intéressants... attends deux secondes. "
Je quittais mon siège avant de m'éclipser sous mon comptoir. Tout près de là, j'avais une caisse dans laquelle j'entreposais des modèles que j'exposais pas vraiment, faute d'avoir réussi à les vendre quand c'était le cas. Là, je finis par sortir trois lames différentes que je dégageais des tissus dans lesquels je les avais enfermées.
" J'ai trois modèles prêts à l'emploi, dans des styles assez différents. "
Je les lui présentais sur le comptoir.
" Comme tu peux voir, elles sont assez différentes, mais leur longueur me semble convenir à ta demande. Tu peux les tester si tu veux vérifier leur maniabilité. Y a un mannequin d'entrainement là-bas. "
De mon index, je lui désignais un bonhomme de bois qui avait déjà fait ses preuves. Il était déjà lacéré de partout, et sans doute me faudrait-il le changer sous peu. J'avais quelques clients qui s'étaient un peu trop excités dessus.
" Bien évidemment, si aucune ne te convient, j'ai la possibilité de t'en créer une sur mesure. On peut voir ensemble les caractéristiques que tu recherches et je peux te la fabriquer, mais du coup, cela me prendra quelques jours le temps de te la forger. "
À voir si mon petit client était pressé ou non.
Tandis que je me tenais sagement derrière mon comptoir, ma clope au bec et les yeux rivés sur mes livres de compte, une drôle de petite bouille fit son apparition dans ma boutique. Il était pas plus haut que trois pommes - par rapport à moi - jeune à ne pas en douter, ou tout du moins, d'apparence, et semblait avoir les manières d'un nobliau.
" Et bien, je dirais que ça dépend de qui la cherche. "
Naturellement, dès que je voyais un gamin, j'éteignais toujours ma cigarette. Je ne dérogeais pas à cette règle alors que je lui fis un signe et un léger sourire.
" Mais tu ne t'es pas trompé de boutique. "
À peine eus-je le temps de dire ces mots qu'il commença à tester la marchandise comme un vrai. Voilà qui était intéressant, ou surprenant. Question de point de vue. Alors que je fermais mon cahier, mon œil valide ne put s'empêcher de noter que son poignet avait une souplesse que la normale ne permettait pas d'avoir. Si je n'avais pas d'hallucination auditive, je dirais même que j'entendais de drôle de cliquetis. Est-ce que le marmot portait une prothèse ? Si jeune ? Je savais pas si la "mère" en moi devait pas être dégoutée qu'un enfant eut déjà à connaître un tel problème ou bien si la forgeronne curieuse pouvait avoir l'audace de se fasciner pour ça.
Quelques instants après, le jeune étranger daigna enfin me dire la raison de sa présence. Une dague, hein ? Logique. À la vue de sa taille, une épée serait bien trop longue et lourde. Et si je n'étais pas cynique, je me poserais plutôt la question de savoir pourquoi un gosse voudrait s'armer de cette façon mais... le monde était ce qu'il était...
" Une dague... je dois t'avouer qu'on me réclame plutôt des tantos, mais je possède quelques modèles intéressants... attends deux secondes. "
Je quittais mon siège avant de m'éclipser sous mon comptoir. Tout près de là, j'avais une caisse dans laquelle j'entreposais des modèles que j'exposais pas vraiment, faute d'avoir réussi à les vendre quand c'était le cas. Là, je finis par sortir trois lames différentes que je dégageais des tissus dans lesquels je les avais enfermées.
" J'ai trois modèles prêts à l'emploi, dans des styles assez différents. "
- Dague 1 - la sobre:
- Dague 2 - le grand luxe:
- Dague 3 - l'exotique:
Je les lui présentais sur le comptoir.
" Comme tu peux voir, elles sont assez différentes, mais leur longueur me semble convenir à ta demande. Tu peux les tester si tu veux vérifier leur maniabilité. Y a un mannequin d'entrainement là-bas. "
De mon index, je lui désignais un bonhomme de bois qui avait déjà fait ses preuves. Il était déjà lacéré de partout, et sans doute me faudrait-il le changer sous peu. J'avais quelques clients qui s'étaient un peu trop excités dessus.
" Bien évidemment, si aucune ne te convient, j'ai la possibilité de t'en créer une sur mesure. On peut voir ensemble les caractéristiques que tu recherches et je peux te la fabriquer, mais du coup, cela me prendra quelques jours le temps de te la forger. "
À voir si mon petit client était pressé ou non.
Narrateur
Pnj
# Re: Faire feu de tout bois Mar 16 Jan - 19:36
Faire feu de tout bois
La propriétaire de l'établissement semblait manifestement présente ce jour-là. Les informations recueillies se révélaient donc exactes. D'emblée, la forgeronne émit une observation sur l'aspect de celui qui foulait le sol de sa boutique. Il était indéniable qu'observer un enfant dans un tel établissement ne devait pas être chose courante. La demande était plutôt spécifique, en contraste avec les boutiques standards dédiées à l'achat d'armes de jet pour les shinobis de Seizan de l’âge de l’enfant. Inclinant sa tête avec une souplesse peu commune, il réplica :
Était-ce la réalité ou bien une ruse élaborée ? Une excuse pour explorer un lieu normalement interdit aux enfants ? Il laissa ensuite partir la forgeronne qui rapporta plusieurs dagues de conceptions variées. Elle suggéra également de les tester sur un mannequin situé non loin. L'une des dagues semblait particulièrement attirer son attention. Il saisit l'arme, la faisant virevolter avec agilité dans la paume de sa main, avant de la capturer d'un mouvement vif, exhibant ainsi une certaine dextérité, puis il prononça :
S'éloignant vers un coin du magasin, l'enfant entreprit quelques manipulations légères, insérant habilement la dague dans tout son avant-bras. Il la fit surgir, virevolter dans les airs en étant suspendue à un fil de chakra, pour finalement la ramener dans sa poigne. Durant cette séquence, le mannequin de bois se retrouva lacéré à de multiples reprises, une démonstration technique digne d'un talentueux marionnettiste. Avant de conclure, il sortit un parchemin pour invoquer quelque chose, puis retourna au comptoir pour reprendre la conversation avec Honoka.
Les prémices du stratagème commercial étaient en place. Il patientait, curieux du nouveau tarif qui conclurait cette première phase. Le marionnettiste, pour sa part, envisageait de tester l'amabilité de la forgeronne. Quel pouvait bien être le dessein de ce manipulateur de marionnettes ? Quelle forme prendrait cette ultime étape de son plan ?
Je me nomme Kuukyo, maître marionnettiste. Je suis indépendant. Et ne vous fiez pas aux apparences. Je suis assurément plus âgé que vous.
Était-ce la réalité ou bien une ruse élaborée ? Une excuse pour explorer un lieu normalement interdit aux enfants ? Il laissa ensuite partir la forgeronne qui rapporta plusieurs dagues de conceptions variées. Elle suggéra également de les tester sur un mannequin situé non loin. L'une des dagues semblait particulièrement attirer son attention. Il saisit l'arme, la faisant virevolter avec agilité dans la paume de sa main, avant de la capturer d'un mouvement vif, exhibant ainsi une certaine dextérité, puis il prononça :
Je vous remercie. Je vais m'adonner à un court exercice pour évaluer son adéquation à mes besoins. J'apprécierais l'absence de regards scrutateurs pendant ces essais s’il vous plaît.
S'éloignant vers un coin du magasin, l'enfant entreprit quelques manipulations légères, insérant habilement la dague dans tout son avant-bras. Il la fit surgir, virevolter dans les airs en étant suspendue à un fil de chakra, pour finalement la ramener dans sa poigne. Durant cette séquence, le mannequin de bois se retrouva lacéré à de multiples reprises, une démonstration technique digne d'un talentueux marionnettiste. Avant de conclure, il sortit un parchemin pour invoquer quelque chose, puis retourna au comptoir pour reprendre la conversation avec Honoka.
Je suis grandement intéressé par cette dague (dague 1). Pourriez-vous me renseigner sur son tarif ? En guise de reconnaissance pour votre accueil, j'ai pris la liberté de vous offrir un petit présent en tant que marionnettiste chevronné : un mannequin de bois flambant neuf. L'autre semblait présenter des signes de détérioration. Autant favoriser la collaboration, n'est-ce pas ? Si cela convient, pourriez-vous éventuellement accorder une remise sur cette dague ?
Les prémices du stratagème commercial étaient en place. Il patientait, curieux du nouveau tarif qui conclurait cette première phase. Le marionnettiste, pour sa part, envisageait de tester l'amabilité de la forgeronne. Quel pouvait bien être le dessein de ce manipulateur de marionnettes ? Quelle forme prendrait cette ultime étape de son plan ?
- Intrusion à la boutique.
Kaname Honoka
Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
# Re: Faire feu de tout bois Mar 16 Jan - 22:44
Alors que je n'avais rien demandé - parce que je n'étais pas spécialement curieuse et que je respectais le client - le petit bonhomme finit par me donner son nom : Kuukyo. Voilà un nom qui en disait long, surtout quand on notait le manque d'expression de la tronche du grand bambin. Cependant, de sa présentation, c'était plus le côté "maître marionnettiste" qui m'interpella... et peut-être le fait qu'il se déclara plus vieux que moi.
" Ah, ouais ? Plus vieux ? Et bah, ton secret de jeunesse pourrait faire de toi un bonhomme riche. "
Bien évidemment, ma réponse était pleine de cynisme. Est-ce que je le croyais ? Je n'étais pas fixée. Il fallait dire que j'avais déjà croisé un lézard qui causait, une tortue qui produisait un matériau de dingue, alors un gamin qui n'en serait probablement pas un... ça ne serait qu'une bizarrerie de plus dans notre monde de cinglés.
" En tout cas, enchanté, Kuukyo. Les maîtres marionnettistes ne sont pas très courants. Le seul dont j'ai entendu parler de la réputation, c'est le grand ponte de Sakyuu, et encore, je ne l'ai jamais vu se battre... et c'est peut-être pas plus mal s'il est si doué que ça. Enfin bref. "
Ce n'était pas comme si je ne m'étais jamais intéressée à cet art. Les premières fois, je m'étais rendue dans le nord justement pour me renseigner sur le sujet, étudier un peu le domaine auprès de ceux dont on connaissait le talent inné dans cette matière. J'avais aussi, et récemment, rencontré deux personnes douées pour créer les pantins de bois, deux personnes de bon cœur même. Yuri et Hisayo. Je les aimais bien et ils étaient ouverts, passionnés. Je supposais que j'étais à même de parler de la forge comme eux de leur travail. Mais pas certaine qu'ils s'emballassent autant que moi pour l'étude des mécaniques. Mais le sujet n'était pas là.
Tandis que Kuukyo semblait choisir la dague la plus épurée, il me fit une demande plutôt bizarre. Généralement, mes clients aimaient se la péter en me montrant O combien ils étaient doués. Ici, j'avais bien saisi à demi-mot qu'il préférait garder ces petits secrets. Je respectais.
" Je comprends. Pas de problème. "
Avec une certaine forme de désinvolture - ou d'inconscience, mais la frontière était fine - je me retournais pour respecter sa volonté, lui présentant mon sublime dos alors que je fermais également mon œil. À défaut de voir, je pouvais toujours entendre de toute façon… même si je n'étais pas certaine d'être capable d'identifier tous les sons qui m'arrivaient aux oreilles.
Je laissais donc faire le gamin, attendant qu'il eut fini ces tests. Il me revint quelques minutes après, m'interpellant en arrivant au comptoir. Là, il m'indiqua que son choix se portait toujours sur l'arme qu'il avait essayé… et qu'il m'offrait un mannequin de bois. C'était à ce moment-là que je levais les yeux vers ce qu'il avait ramené. Je ne pus m'empêcher d'avoir un léger sourire en coin. Sérieux ? C'était qui ce marmot ?
" Oh ? Je vois que tu sembles avoir de multiples talents, Kuukyo. Mais ton choix de mot est un peu bizarre pour moi. Favoriser la collaboration ? Je ne sais pas de quoi tu veux vraiment entendre par-là, mais je vois pas ce qu'un indépendant aurait à foutre de "collaborer" avec une commerçante de Seizan. "
Je m'accoudais sur le comptoir, portant mon œil améthyste sur le "garçon".
" M'enfin, tu seras pas le premier client bizarre que je croise. Par contre, je peux pas accepter ton cadeau. Même si mon vieux mannequin est pas terrible, il peut tenir encore, et puis ça serait gâché, surtout si c'est neuf. Tu ferais mieux de le garder pour le revendre, essayer de te faire un peu d'oseille. La vie est dure pour les indépendants. "
Je finis par reporter mon attention sur mon vieux machin d'entrainements. Impressionnant comme je pouvais parfois être nostalgique.
" Bon. Pour en revenir à nos moutons et la dague que t'as choisi... généralement, je fais les derniers modèles aux alentours de 200 ryos, mais celle-là fait partie de mes invendus. Tu n'as pas besoin de me demander une remise, elle t'est naturellement accordée. Je peux te la faire à 120 ryos, si ça te convient. "
J'étais moins vénale que ce que j'aimais à faire croire, même si je crachais jamais sur le pognon. Cependant, j'étais pas une escroc, j'étais honnête. Et ce n'était pas comme si ma boutique était pas une activité annexe.
" Ah, ouais ? Plus vieux ? Et bah, ton secret de jeunesse pourrait faire de toi un bonhomme riche. "
Bien évidemment, ma réponse était pleine de cynisme. Est-ce que je le croyais ? Je n'étais pas fixée. Il fallait dire que j'avais déjà croisé un lézard qui causait, une tortue qui produisait un matériau de dingue, alors un gamin qui n'en serait probablement pas un... ça ne serait qu'une bizarrerie de plus dans notre monde de cinglés.
" En tout cas, enchanté, Kuukyo. Les maîtres marionnettistes ne sont pas très courants. Le seul dont j'ai entendu parler de la réputation, c'est le grand ponte de Sakyuu, et encore, je ne l'ai jamais vu se battre... et c'est peut-être pas plus mal s'il est si doué que ça. Enfin bref. "
Ce n'était pas comme si je ne m'étais jamais intéressée à cet art. Les premières fois, je m'étais rendue dans le nord justement pour me renseigner sur le sujet, étudier un peu le domaine auprès de ceux dont on connaissait le talent inné dans cette matière. J'avais aussi, et récemment, rencontré deux personnes douées pour créer les pantins de bois, deux personnes de bon cœur même. Yuri et Hisayo. Je les aimais bien et ils étaient ouverts, passionnés. Je supposais que j'étais à même de parler de la forge comme eux de leur travail. Mais pas certaine qu'ils s'emballassent autant que moi pour l'étude des mécaniques. Mais le sujet n'était pas là.
Tandis que Kuukyo semblait choisir la dague la plus épurée, il me fit une demande plutôt bizarre. Généralement, mes clients aimaient se la péter en me montrant O combien ils étaient doués. Ici, j'avais bien saisi à demi-mot qu'il préférait garder ces petits secrets. Je respectais.
" Je comprends. Pas de problème. "
Avec une certaine forme de désinvolture - ou d'inconscience, mais la frontière était fine - je me retournais pour respecter sa volonté, lui présentant mon sublime dos alors que je fermais également mon œil. À défaut de voir, je pouvais toujours entendre de toute façon… même si je n'étais pas certaine d'être capable d'identifier tous les sons qui m'arrivaient aux oreilles.
Je laissais donc faire le gamin, attendant qu'il eut fini ces tests. Il me revint quelques minutes après, m'interpellant en arrivant au comptoir. Là, il m'indiqua que son choix se portait toujours sur l'arme qu'il avait essayé… et qu'il m'offrait un mannequin de bois. C'était à ce moment-là que je levais les yeux vers ce qu'il avait ramené. Je ne pus m'empêcher d'avoir un léger sourire en coin. Sérieux ? C'était qui ce marmot ?
" Oh ? Je vois que tu sembles avoir de multiples talents, Kuukyo. Mais ton choix de mot est un peu bizarre pour moi. Favoriser la collaboration ? Je ne sais pas de quoi tu veux vraiment entendre par-là, mais je vois pas ce qu'un indépendant aurait à foutre de "collaborer" avec une commerçante de Seizan. "
Je m'accoudais sur le comptoir, portant mon œil améthyste sur le "garçon".
" M'enfin, tu seras pas le premier client bizarre que je croise. Par contre, je peux pas accepter ton cadeau. Même si mon vieux mannequin est pas terrible, il peut tenir encore, et puis ça serait gâché, surtout si c'est neuf. Tu ferais mieux de le garder pour le revendre, essayer de te faire un peu d'oseille. La vie est dure pour les indépendants. "
Je finis par reporter mon attention sur mon vieux machin d'entrainements. Impressionnant comme je pouvais parfois être nostalgique.
" Bon. Pour en revenir à nos moutons et la dague que t'as choisi... généralement, je fais les derniers modèles aux alentours de 200 ryos, mais celle-là fait partie de mes invendus. Tu n'as pas besoin de me demander une remise, elle t'est naturellement accordée. Je peux te la faire à 120 ryos, si ça te convient. "
J'étais moins vénale que ce que j'aimais à faire croire, même si je crachais jamais sur le pognon. Cependant, j'étais pas une escroc, j'étais honnête. Et ce n'était pas comme si ma boutique était pas une activité annexe.
Narrateur
Pnj
# Re: Faire feu de tout bois Mer 17 Jan - 0:29
Faire feu de tout bois
La forgeronne semblait accéder avec respect à la requête du jeune être façonné de bois. Elle lui permit d'essayer l'arme sans le dévisager, préservant ainsi tous ses mystères. Honoka, manifestant une expertise de kunoichi exceptionnelle et une connaissance approfondie, était également familière de l'Hashikure. Ce marionnettiste représentait le rêve de chacun. Aucun individu ne semblait avoir surpassé sa maîtrise dans cet art depuis des années. Peut-être que cet homme se trouvait devant cette forgeronne, ou peut-être pas ?
Il existait un certain secret permettant à certaines personnes de vivre éternellement ou de conserver une jeunesse éternelle. En atteignant le comptoir, Kaname semblait buter sur l'un des mots de Kuukyo : collaboration. Elle se montrait attentive envers ses clients, une attitude plutôt rassurante. Cependant, elle allait bientôt comprendre pourquoi ce terme avait été employé. Kuukyo laissait la propriétaire du lieu s'exprimer paisiblement, tandis qu'il esquissait déjà un sourire intérieur, constatant le succès de son stratagème. Offrir un cadeau de cette manière, démontrant une gentillesse pure, sans réellement attendre quoi que ce soit en retour, si ce n'était l'incitation à accorder une petite remise à la forgeronne. Bien qu'elle refusât le mannequin de bois, elle consentit tout de même à faire une remise. Sa justification était-elle sincère, ou se sentait-elle obligée de faire une concession après les événements récents ? Peu importe, Kuukyo venait d'obtenir un prix inférieur à la normale. Tout fier du coût de la dague, l'enfant prit la parole directement après, comme si son stratagème était parfaitement rodé :
Il glissa ses mains dans ses poches, puis il ajusta son corps, semblant un peu désorienté, gêné et préoccupé par ce qui venait de se produire.
La tactique du jeune sans-le-sou, agissant tel un escroc habile et manipulateur. Introduisant subtilement l'idée que cette dague était vitale pour sa survie... Un shinobi de Seizan ne pouvait tout de même pas refuser assistance à un de ses visiteurs, n'est-ce pas ? Il poursuivit sa stratégie astucieusement élaborée :
Voilà ce que l'on appelle une collaboration. Elle était certes quelque peu forcée, manipulée, mais chacun y trouvait son compte. Un échange de bons procédés. Kuukyo venait de travailler en étroite collaboration avec Honoka pour atteindre un objectif commun. Cela ressemblait davantage à une aide mutuelle entre partenaires professionnels qu'à une simple relation vendeur-client, évoquant ainsi un partenariat entre deux artisans. L'un offrait un mannequin de bois, l'autre lui offrait une dague. N'était-ce pas la meilleure entente qui soit ? Allait-elle accepter l’offre du faux enfant ?
Tobu excelle dans l'art du marionnettisme, une maîtrise rare de nos jours. Mais qui sait ? Peut-être parviendrai-je à le surpasser un de ces jours.
Il existait un certain secret permettant à certaines personnes de vivre éternellement ou de conserver une jeunesse éternelle. En atteignant le comptoir, Kaname semblait buter sur l'un des mots de Kuukyo : collaboration. Elle se montrait attentive envers ses clients, une attitude plutôt rassurante. Cependant, elle allait bientôt comprendre pourquoi ce terme avait été employé. Kuukyo laissait la propriétaire du lieu s'exprimer paisiblement, tandis qu'il esquissait déjà un sourire intérieur, constatant le succès de son stratagème. Offrir un cadeau de cette manière, démontrant une gentillesse pure, sans réellement attendre quoi que ce soit en retour, si ce n'était l'incitation à accorder une petite remise à la forgeronne. Bien qu'elle refusât le mannequin de bois, elle consentit tout de même à faire une remise. Sa justification était-elle sincère, ou se sentait-elle obligée de faire une concession après les événements récents ? Peu importe, Kuukyo venait d'obtenir un prix inférieur à la normale. Tout fier du coût de la dague, l'enfant prit la parole directement après, comme si son stratagème était parfaitement rodé :
Il est toujours bénéfique de pouvoir collaborer. En tout cas, la dague s'élève donc à 120 ryos, ce qui est fort plaisant !
Il glissa ses mains dans ses poches, puis il ajusta son corps, semblant un peu désorienté, gêné et préoccupé par ce qui venait de se produire.
Je... Je suis navré... Il semblerait que ma bourse de ryos ait été dérobée. Cependant, je ne peux quitter cet endroit sans une arme pour me protéger... Ah ! Quelle situation difficile... Comment puis-je m'en sortir ?
La tactique du jeune sans-le-sou, agissant tel un escroc habile et manipulateur. Introduisant subtilement l'idée que cette dague était vitale pour sa survie... Un shinobi de Seizan ne pouvait tout de même pas refuser assistance à un de ses visiteurs, n'est-ce pas ? Il poursuivit sa stratégie astucieusement élaborée :
Eh bien... J'ai une idée ! Je te propose de vendre mon mannequin de bois. Tu en as besoin et moi, j'ai besoin d'argent ! Cependant, au lieu de ryos, nous pouvons encore réduire le prix de la dague. Pour prouver mon honnêteté, je t'informe que ce mannequin, conçu de mes propres mains, vaut environ 60 ryos. En outre, en tant qu'indépendant, je suis en possession d'informations de grande envergure, notamment une particulièrement précieuse que je pourrais te révéler moyennant 60 ryos. Cela signifie qu'en échange de tout cela, tu pourrais me céder la dague gratuitement. J'ajoute que cette information concerne quelque chose qui m'est totalement inconnu. Je n'ai pas encore osé m'y attaquer, préférant observer comment les événements évolueraient avec le temps. Mais en fin de compte, j'ai pu réunir tranquillement mon bois d’eden. Alors, le reste m'importait peu.
Voilà ce que l'on appelle une collaboration. Elle était certes quelque peu forcée, manipulée, mais chacun y trouvait son compte. Un échange de bons procédés. Kuukyo venait de travailler en étroite collaboration avec Honoka pour atteindre un objectif commun. Cela ressemblait davantage à une aide mutuelle entre partenaires professionnels qu'à une simple relation vendeur-client, évoquant ainsi un partenariat entre deux artisans. L'un offrait un mannequin de bois, l'autre lui offrait une dague. N'était-ce pas la meilleure entente qui soit ? Allait-elle accepter l’offre du faux enfant ?
- Intrusion à la boutique.
Kaname Honoka
Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
# Re: Faire feu de tout bois Mer 17 Jan - 18:29
Lorsque le gamin me parla de Tobu, je ne pus m'empêcher d'avoir un léger sourire, surtout à l'évocation de son excellence dans son domaine. Il fallait dire que c'était connu de beaucoup, et l'idée que Kuukyo avait assez d'ambition pour pouvoir essayer de faire mieux, c'était amusant... notamment s'il était "plus vieux" que moi comme il le disait. Il me semblait que le kage de Sakyuu avait à peu près mon âge... mais l'âge n'était qu'un nombre et ça ne signifiait pas forcément grand-chose.
" Si tu es toi-même un marionnettiste, je m'en tiendrais à ton expertise. Je ne connais que sa réputation et son joli minois. En tout cas, si tu désires atteindre son niveau, je suppose qu'il te faudra beaucoup de courage, de force et de détermination pour rien lâcher. Et qui sait... je pourrais m'enorgueillir de connaître le Grand Kuukyo. "
Mes connaissances pures en kugutsu s'arrêtaient à la création de fils de chakra. Je n'avais jamais eu le temps de m'adonner à l'apprentissage de conception de marionnette. Fallait dire que c'était pas local, et la forge me prenait le reste de mon temps libre. Notons que je n'avais pas abandonné l'idée de finir par apprendre la matière, il me fallait juste des créneaux pour le faire.
Revenant à mon petit bonhomme de bois, nous entamions les négociations sur le prix de la vieille dague. Par vieille, je voulais surtout signifier qu'il y avait un petit moment que je l'avais fabriqué. Si elle trouvait un preneur, ça me convenait. Je forgeais pour que mes armes soient utiles, et non pour qu'elles prissent la poussière dans une caisse. Tandis que je donnais mon prix, voilà pas que le saligaud me fit le coup de "on m'a volé ma bourse". Bah tiens… comme de par hasard, hein ?
" Oh ? Tu aurais donc été victime d'un voleur à la sauvette ? Va falloir en causer à notre Kage pour assurer une meilleure sécurité à nos visiteurs... "
Blasée, je me tenais toujours nonchalamment sur le comptoir, écoutant avec attention la proposition de mon "jeune" hôte. Voilà qu'il me proposait du troc, parce qu'au final, il fallait appeler un chat un chat. Une dague de qualité contre un mannequin d'entrainement et des infos. Mouais. Ma méfiance me dirait que le gamin essayait de m'enfler. En fait, j'étais à peu près sûre que c'était le cas. Cependant, de tout son monologue, un truc me fit tiquer : le bois d'Eden. Ce machin était une denrée aussi rare que mes pierres de météorite, et si je connaissais ce matériau, c'était bien à cause de ça. On pouvait créer des prothèses à partir de ça, capable de laisser passer le chakra, de quoi réparer n'importe quel manipulateur comme une machine. Des pièces de rechange. Ce n'était pas très sexy, mais c'était pratique.
Tandis qu'un de mes sourcils se releva un peu étonné, je me demandais comment un gamin - ou tout du moins ce qui s'apparentait en être un - avait été capable de "rassembler" ce bois mystique. Soit il était plus puissant qu'il en avait l'air, soit il en avait escroqué quelques-uns bien avant moi. Peut-être même les deux.
" Je vois que tu penses à tout, Kuukyo. Je vais finir par croire que t'es plus commerçant que marionnettiste. Si je faisais du mauvais esprit, je te dirais que je vis plus de ryos que d'infos. Je pourrais même de faire une contre-proposition en bossant pour moi quelques jours. Mais mon intuition me dit que t'as pas l'intention de rester des plombes à Seizan. "
Un étrange sourire se profila sur mon visage, plutôt malicieux. Techniquement, je pouvais aisément m'assoir sur mes 120 ryos. Ne rien vendre ne me couterait rien si ce n'était la perte d'un client que je ne reverrais sûrement jamais, quel que soit le cas de figure.
" En tout cas, t'es plutôt épatant si tu as réussi à mettre la main sur du bois d'Eden. C'est pas un matériel qui court les rues, et je sais de quoi je parle, même si je suis pas marionnettiste. Enfin bref... je suppose que c'est pas un truc dont tu veux causer. "
Je fis alors un signe du menton en direction de la dague que le "faux" enfant tenait.
" Va. T'as la chance d'avoir une bonne bouille. Garde la dague. Tu peux aussi reprendre ton mannequin de bois, t'aura besoin de véritable pognon une fois dehors. Je me contenterai d'infos qui valent le prix. Donc… deux infos de 60 ryos qu'un grand indépendant pourrait me donner. "
Je vis le signe deux avec mes doigts, tout en affichant un petit sourire. Bien entendu, je pouvais me faire bananer. Rien ne me garantissait la véracité de ce qu'il pourrait me balancer. Je devais être faible devant les gosses... ou bien plus curieuse que ce que j'imaginais.
" Si tu es toi-même un marionnettiste, je m'en tiendrais à ton expertise. Je ne connais que sa réputation et son joli minois. En tout cas, si tu désires atteindre son niveau, je suppose qu'il te faudra beaucoup de courage, de force et de détermination pour rien lâcher. Et qui sait... je pourrais m'enorgueillir de connaître le Grand Kuukyo. "
Mes connaissances pures en kugutsu s'arrêtaient à la création de fils de chakra. Je n'avais jamais eu le temps de m'adonner à l'apprentissage de conception de marionnette. Fallait dire que c'était pas local, et la forge me prenait le reste de mon temps libre. Notons que je n'avais pas abandonné l'idée de finir par apprendre la matière, il me fallait juste des créneaux pour le faire.
Revenant à mon petit bonhomme de bois, nous entamions les négociations sur le prix de la vieille dague. Par vieille, je voulais surtout signifier qu'il y avait un petit moment que je l'avais fabriqué. Si elle trouvait un preneur, ça me convenait. Je forgeais pour que mes armes soient utiles, et non pour qu'elles prissent la poussière dans une caisse. Tandis que je donnais mon prix, voilà pas que le saligaud me fit le coup de "on m'a volé ma bourse". Bah tiens… comme de par hasard, hein ?
" Oh ? Tu aurais donc été victime d'un voleur à la sauvette ? Va falloir en causer à notre Kage pour assurer une meilleure sécurité à nos visiteurs... "
Blasée, je me tenais toujours nonchalamment sur le comptoir, écoutant avec attention la proposition de mon "jeune" hôte. Voilà qu'il me proposait du troc, parce qu'au final, il fallait appeler un chat un chat. Une dague de qualité contre un mannequin d'entrainement et des infos. Mouais. Ma méfiance me dirait que le gamin essayait de m'enfler. En fait, j'étais à peu près sûre que c'était le cas. Cependant, de tout son monologue, un truc me fit tiquer : le bois d'Eden. Ce machin était une denrée aussi rare que mes pierres de météorite, et si je connaissais ce matériau, c'était bien à cause de ça. On pouvait créer des prothèses à partir de ça, capable de laisser passer le chakra, de quoi réparer n'importe quel manipulateur comme une machine. Des pièces de rechange. Ce n'était pas très sexy, mais c'était pratique.
Tandis qu'un de mes sourcils se releva un peu étonné, je me demandais comment un gamin - ou tout du moins ce qui s'apparentait en être un - avait été capable de "rassembler" ce bois mystique. Soit il était plus puissant qu'il en avait l'air, soit il en avait escroqué quelques-uns bien avant moi. Peut-être même les deux.
" Je vois que tu penses à tout, Kuukyo. Je vais finir par croire que t'es plus commerçant que marionnettiste. Si je faisais du mauvais esprit, je te dirais que je vis plus de ryos que d'infos. Je pourrais même de faire une contre-proposition en bossant pour moi quelques jours. Mais mon intuition me dit que t'as pas l'intention de rester des plombes à Seizan. "
Un étrange sourire se profila sur mon visage, plutôt malicieux. Techniquement, je pouvais aisément m'assoir sur mes 120 ryos. Ne rien vendre ne me couterait rien si ce n'était la perte d'un client que je ne reverrais sûrement jamais, quel que soit le cas de figure.
" En tout cas, t'es plutôt épatant si tu as réussi à mettre la main sur du bois d'Eden. C'est pas un matériel qui court les rues, et je sais de quoi je parle, même si je suis pas marionnettiste. Enfin bref... je suppose que c'est pas un truc dont tu veux causer. "
Je fis alors un signe du menton en direction de la dague que le "faux" enfant tenait.
" Va. T'as la chance d'avoir une bonne bouille. Garde la dague. Tu peux aussi reprendre ton mannequin de bois, t'aura besoin de véritable pognon une fois dehors. Je me contenterai d'infos qui valent le prix. Donc… deux infos de 60 ryos qu'un grand indépendant pourrait me donner. "
Je vis le signe deux avec mes doigts, tout en affichant un petit sourire. Bien entendu, je pouvais me faire bananer. Rien ne me garantissait la véracité de ce qu'il pourrait me balancer. Je devais être faible devant les gosses... ou bien plus curieuse que ce que j'imaginais.
Narrateur
Pnj
# Re: Faire feu de tout bois Lun 29 Jan - 22:39
Faire feu de tout bois
La conversation se déroulait de manière harmonieuse. Le jeune Kuukyo arborait un sourire niais lorsqu'à l'évocation par la grande forgeronne Kaname de la possibilité qu'un jour il soit reconnu en tant que Grand Kuukyo. Quant au plan du marionnettiste, il se déroula de façon exemplaire. Cette technique présentait un taux de réussite élevé en matière de manipulation et d'escroquerie passive. Baissant son regard vers le sol de la boutique pour arborer une expression attristée, tout en manifestant ses regrets de ne pas pouvoir s'acquitter du paiement, il mettait en œuvre une nouvelle astuce pour apparaître comme une victime impuissante afin d’enfoncer encore un peu plus le clou :
Le jeune marionnettiste laissa la propriétaire des lieux s'exprimer par la suite, lorsqu'elle lui proposa de travailler pour elle, bien qu'elle exprimait des doutes quant à sa durée de séjour dans le village de Seizan. Il répondit simplement par une négation en inclinant la tête de gauche à droite. En tant qu'indépendant, il était souvent de passage.
Ensuite, Honoka accepta la demande et lui remit la dague. Cependant, une petite subtilité attira son attention. Il avait l'intention de lui faire payer une information supplémentaire. Une manœuvre d'escroquerie sophistiquée qui venait d'être avortée. Kuukyo ne pouvait plus suivre son plan, car elle venait de le contrecarrer par gentillesse en lui disant de conserver le mannequin de bois. Son plan initial consistait à lui fournir une information partielle, sans divulguer la localisation exacte, et à lui faire payer un petit supplément pour obtenir l'information complète. Ayant déjà largement abusé de la gentillesse de la forgeronne, cette fois-ci, il décida d'être tout à fait sincère.
Les paroles du jeune marionnettiste semblaient empreintes de sincérité. Ensuite, il continua :
Il venait de divulguer les deux informations sollicitées : la découverte en même temps que la localisation précise. En insérant la dague dans son avant-bras, il se dirigea vers la sortie du magasin, ajoutant ceci :
Je suis également quelque peu distrait. Il est possible que cela relève entièrement de ma responsabilité. J'essaie de rester vigilant, mais c'est parfois complexe, surtout lorsque l'enthousiasme l'emporte sur l'attention. Je m'excuse, Honoka…
Le jeune marionnettiste laissa la propriétaire des lieux s'exprimer par la suite, lorsqu'elle lui proposa de travailler pour elle, bien qu'elle exprimait des doutes quant à sa durée de séjour dans le village de Seizan. Il répondit simplement par une négation en inclinant la tête de gauche à droite. En tant qu'indépendant, il était souvent de passage.
Ensuite, Honoka accepta la demande et lui remit la dague. Cependant, une petite subtilité attira son attention. Il avait l'intention de lui faire payer une information supplémentaire. Une manœuvre d'escroquerie sophistiquée qui venait d'être avortée. Kuukyo ne pouvait plus suivre son plan, car elle venait de le contrecarrer par gentillesse en lui disant de conserver le mannequin de bois. Son plan initial consistait à lui fournir une information partielle, sans divulguer la localisation exacte, et à lui faire payer un petit supplément pour obtenir l'information complète. Ayant déjà largement abusé de la gentillesse de la forgeronne, cette fois-ci, il décida d'être tout à fait sincère.
Je ne vois aucun inconvénient à discuter de cela, car l'information est liée au Bois d'Eden. En réalité, j'ai fait une découverte récente. L'Arbre d'Eden ne serait que les prémices de quelque chose de plus grand. Sur un spécimen de cet arbre que j'ai trouvé, c'est la première fois que je constate qu'il donne un fruit. Si le bois est imprégné de chakra, je suppose que le fruit l'est également. Toutefois, je n'ai pas osé le toucher pour l'instant. Est-il comestible ? Quels pourraient être ses effets sur un être humain ? Si nous pouvons intégrer le Bois d'Eden à notre corps, peut-être que ce fruit est également comestible ?
Les paroles du jeune marionnettiste semblaient empreintes de sincérité. Ensuite, il continua :
Cet arbre est situé dans une crevasse au sommet d'une montagne de Seizan, quelque peu dissimulée. Possédez-vous une carte, Honoka ? Je pourrais vous fournir la localisation précise. Cependant, permettez-moi de vous prodiguer un conseil : ce que vous tiendrez entre vos mains est potentiellement un trésor encore méconnu de ce monde, du moins selon mes connaissances. Il serait sage d'y aller seule et de faire votre expérience en solitaire.
Il venait de divulguer les deux informations sollicitées : la découverte en même temps que la localisation précise. En insérant la dague dans son avant-bras, il se dirigea vers la sortie du magasin, ajoutant ceci :
Veillez à votre sécurité, Honoka ! Considérant la rareté déjà soulignée du bois d'Éden, imaginez la valeur potentielle de ce fruit, encore plus rare que la rareté elle-même. N'est-ce pas parfois nécessaire d'être égoïste dans la vie ? Ah ah ah !!!
- Fin de l’intrusion.
Je te donnerai la suite des informations en MP Discord.
Je te donnerai la suite des informations en MP Discord.
Kaname Honoka
Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
# Re: Faire feu de tout bois Jeu 1 Fév - 22:55
Le marionnettiste que j'avais en face était un vrai petit malin. Il avait même osé me sortir sa bouille des grands soirs pour essayer de m'amadouer comme la pauvre mamounette que j'étais devenue. J'aurais pu dire qu'il avait pas de bol, mais je me sentais l'âme assez généreuse pour jouer son petit manège.
" Oh, t'as pas à t'excuser, tu sais. C'est toi qui es plus lésé que moi dans l'histoire si on t'a fauché tes ryos. Fais juste plus attention. "
La grande question serait de savoir si son histoire était vraie... et fallait pas se voiler la face, j'étais pas prête à connaître la vérité. Mais ayant compris que j'avais affaire à un gamin intelligent - parce qu'officiellement, c'était ce qu'il était à mes yeux - je me montrais plus prudente sur la suite des négociations... ou bonne poire. Qu'importait de toute façon, ma curiosité avait pris le dessus sur la commerçante raisonnable. Comme je n'avais clairement pas besoin de son mannequin et un peu pitié de lui - sans doute à tort - j'avais choisi la carte des informations. Est-ce qu'il considèrerait ma proposition ? À mon grand étonnement, oui.
Accoudée sur mon comptoir, je me mis à écouter les propos de Kuukyo, découvrant alors le petit mystère entourant le bois d'Eden. Le marionnettiste était tombé sur un arbre d'Eden. Sans déconner ? Le truc était une rareté sans nom, il n'y avait pas grand monde qui pouvait prétendre posséder du bois, mais carrément savoir où pousse un de ces engins ? Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil. Au-delà de sa déclaration, je me demandais qui il était vraiment. Impossible qu'il soit réellement un marmot de douze piges… ce qui voudrait dire qu'il était peut-être vraiment plus vieux que moi ? Ou un petit génie ?
" Un fruit, tu dis ? Je suppose que c'est pas si étonnant. Ça reste un arbre après tout, mais j'avoue que j'ai jamais entendu parler d'un truc pareil. Tu m'étonnes que t'as pas osé y toucher. "
La prudence était mère de sûreté. Généralement. Normalement. Enfin pour toute personne un tant soit peu sensée. Continuant son petit discours, voilà qu'il se révéla prêt à m'indiquer où se trouvait le précieux sésame, chose qui me surprit un peu plus. Honnêtement, cela me semblait avoir bien plus de valeur que ma dague et d'un autre côté... est-ce que ça puait pas le danger cette affaire ?
" Une carte ? Je peux t'en trouver une. Mais ce qui m'épate, c'est que tu estimes que je suis digne de savoir où trouver ce trésor, comme tu dis. "
Parce que... on était d'accord, non ? Le gamin m'incitait fortement à trouver cet endroit, hein ? Fallait pas s'étonner si j'étais suspicieuse. J'avais presque envie de demander pourquoi il n'y était pas retourné lui-même pour récupérer son truc.
" Un arbre légendaire. Un fruit bizarre. Un lieu perdu. Une aventure en solitaire. Qui ne rêverait pas de vivre une expérience aussi excitante, hein ? "
Mon ton était bien évidemment ironique, parce que tout ce que j'entendais en murmure, c'était : ça sent les emmerdes. Mais bon, je supposais qu'une fois les quotas dépassés, on était pas à un près. Soupirante alors que Kuukyo récupéra son dû, il s'apprêtait à partir après m'avoir griffonné sur la carte, que je finis par lui sortir, l'emplacement de l'arbre. Mais sa dernière phrase était énigmatique. Encore une incitation ?
" Je tâcherais de faire attention à mes fesses. Fais pareil, Kuukyo, et fais bon usage de la dague que t'as gagné. "
Je lui adressais un petit sourire et un bref salut de la main, me laissant alors avec des questions dont je me serais bien passée. Mais la plus grande ? J'y allais ou j'y allais pas ? Aïe aïe aïe...
" Oh, t'as pas à t'excuser, tu sais. C'est toi qui es plus lésé que moi dans l'histoire si on t'a fauché tes ryos. Fais juste plus attention. "
La grande question serait de savoir si son histoire était vraie... et fallait pas se voiler la face, j'étais pas prête à connaître la vérité. Mais ayant compris que j'avais affaire à un gamin intelligent - parce qu'officiellement, c'était ce qu'il était à mes yeux - je me montrais plus prudente sur la suite des négociations... ou bonne poire. Qu'importait de toute façon, ma curiosité avait pris le dessus sur la commerçante raisonnable. Comme je n'avais clairement pas besoin de son mannequin et un peu pitié de lui - sans doute à tort - j'avais choisi la carte des informations. Est-ce qu'il considèrerait ma proposition ? À mon grand étonnement, oui.
Accoudée sur mon comptoir, je me mis à écouter les propos de Kuukyo, découvrant alors le petit mystère entourant le bois d'Eden. Le marionnettiste était tombé sur un arbre d'Eden. Sans déconner ? Le truc était une rareté sans nom, il n'y avait pas grand monde qui pouvait prétendre posséder du bois, mais carrément savoir où pousse un de ces engins ? Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil. Au-delà de sa déclaration, je me demandais qui il était vraiment. Impossible qu'il soit réellement un marmot de douze piges… ce qui voudrait dire qu'il était peut-être vraiment plus vieux que moi ? Ou un petit génie ?
" Un fruit, tu dis ? Je suppose que c'est pas si étonnant. Ça reste un arbre après tout, mais j'avoue que j'ai jamais entendu parler d'un truc pareil. Tu m'étonnes que t'as pas osé y toucher. "
La prudence était mère de sûreté. Généralement. Normalement. Enfin pour toute personne un tant soit peu sensée. Continuant son petit discours, voilà qu'il se révéla prêt à m'indiquer où se trouvait le précieux sésame, chose qui me surprit un peu plus. Honnêtement, cela me semblait avoir bien plus de valeur que ma dague et d'un autre côté... est-ce que ça puait pas le danger cette affaire ?
" Une carte ? Je peux t'en trouver une. Mais ce qui m'épate, c'est que tu estimes que je suis digne de savoir où trouver ce trésor, comme tu dis. "
Parce que... on était d'accord, non ? Le gamin m'incitait fortement à trouver cet endroit, hein ? Fallait pas s'étonner si j'étais suspicieuse. J'avais presque envie de demander pourquoi il n'y était pas retourné lui-même pour récupérer son truc.
" Un arbre légendaire. Un fruit bizarre. Un lieu perdu. Une aventure en solitaire. Qui ne rêverait pas de vivre une expérience aussi excitante, hein ? "
Mon ton était bien évidemment ironique, parce que tout ce que j'entendais en murmure, c'était : ça sent les emmerdes. Mais bon, je supposais qu'une fois les quotas dépassés, on était pas à un près. Soupirante alors que Kuukyo récupéra son dû, il s'apprêtait à partir après m'avoir griffonné sur la carte, que je finis par lui sortir, l'emplacement de l'arbre. Mais sa dernière phrase était énigmatique. Encore une incitation ?
" Je tâcherais de faire attention à mes fesses. Fais pareil, Kuukyo, et fais bon usage de la dague que t'as gagné. "
Je lui adressais un petit sourire et un bref salut de la main, me laissant alors avec des questions dont je me serais bien passée. Mais la plus grande ? J'y allais ou j'y allais pas ? Aïe aïe aïe...
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