# Ca reste entre nous, n'est-ce pas? [PV Yukio, Flashback] Ven 27 Oct - 16:22
ça reste entre nous, n'est-ce pas?
Kanon avait passé même pas un an avec Papa, et il l’adorait déjà. L’académie militaire ne valait pas mieux que le Temple de Teito – comment ça, le jeune Kanon avait espéré ? –, mais Papa l’aider à tenir le coup. Un peu comme Frère l’avait fait. La différence ? Frère était son frère, ils entretenaient une relation horizontale. Avec Papa, Kanon entretenait une relation verticale. Difficile dans ces conditions de convaincre le paternel d’adoption qu’il pouvait gambader sans problème dans les rues de Toge sans surveillance. Il connaissait les quartiers de Teito comme sa poche, et y allait et venait comme bon lui semblait… Pourquoi ne pouvait-il pas faire la même chose à Toge ? Pour ne pas inquiéter les instructeurs de l’académie militaire, qui le trouve un peu trop zélé ? C’était l’hôpital qui se foutait de la charité ! Alors oui, il avait mis un peu de temps à convaincre Papa, mais il y était arrivé.
Enfin, Kanon pouvait errer dans les rues en toute liberté ! Du moment qu’il ne rentrait pas trop tard à la maison…
Et le quartier marchand regorgeait de merveilles ! Les multiples stands si bien exposés que Kanon était tenté de chiper un ou deux objets. Il en manquait plus qu’à découvrir quels genres de personne fréquentaient les rues du village de Toge. Kanon papillonnait ici et là, les yeux grands ouverts. Dévisagent les gens et les décors du regard, il cartographiait les rues par lesquelles il passait… à la recherche de son prochain divertissement ! Des artistes de rues, une dispute sur la place publique, ou tout simplement son prochain « méfait » (qui n’en serait pas un si personne ne le remarquerait).
Kanon repéra un stand où il serait facile de voler une bouteille d’alcool. Elle était trop bien placée pour ne pas la chiper, ni vu ni connu. Le commerçant avait le regard ailleurs, les passants étaient occupés à leurs affaires… Le jeune Kanon se lance, chipe la bouteille, et file se terrer dans un coin isolé quand il se cogne en plaine course à un autre enfant de son âge.
– Oups, désolé, s’excuse Kanon, se levant en ramassant la bouteille tombée à terre.
Habillée de beaux Kimono, l’autre enfant doit avoir vu son petit méfait. Il ne faut pas qu’elle cafte son petit méfait. Alors Kanon lui sourit gentillement, agitant la bouteille devant les yeux.
– C’est un secret, n’est-ce pas ?
Enfin, Kanon pouvait errer dans les rues en toute liberté ! Du moment qu’il ne rentrait pas trop tard à la maison…
Et le quartier marchand regorgeait de merveilles ! Les multiples stands si bien exposés que Kanon était tenté de chiper un ou deux objets. Il en manquait plus qu’à découvrir quels genres de personne fréquentaient les rues du village de Toge. Kanon papillonnait ici et là, les yeux grands ouverts. Dévisagent les gens et les décors du regard, il cartographiait les rues par lesquelles il passait… à la recherche de son prochain divertissement ! Des artistes de rues, une dispute sur la place publique, ou tout simplement son prochain « méfait » (qui n’en serait pas un si personne ne le remarquerait).
Kanon repéra un stand où il serait facile de voler une bouteille d’alcool. Elle était trop bien placée pour ne pas la chiper, ni vu ni connu. Le commerçant avait le regard ailleurs, les passants étaient occupés à leurs affaires… Le jeune Kanon se lance, chipe la bouteille, et file se terrer dans un coin isolé quand il se cogne en plaine course à un autre enfant de son âge.
– Oups, désolé, s’excuse Kanon, se levant en ramassant la bouteille tombée à terre.
Habillée de beaux Kimono, l’autre enfant doit avoir vu son petit méfait. Il ne faut pas qu’elle cafte son petit méfait. Alors Kanon lui sourit gentillement, agitant la bouteille devant les yeux.
– C’est un secret, n’est-ce pas ?
# Re: Ca reste entre nous, n'est-ce pas? [PV Yukio, Flashback] Sam 28 Oct - 12:01
Ça reste entre nous n'est-ce pas ?
featuring Kato Kanon, An 798
Le village caché de Toge était, pour ma part, un véritable tableau, inscrivant la beauté du paysage dans sa plus profonde fonction. Mes premiers pas dans le village furent aussi adroits, agréables, que le prouvaient ces installations en bois, marquant une maîtrise de la construction de ses habitants impressionnante. Et pourtant, je me trouvais toujours… Esseulé, loin de la volonté que mes pères me demandaient.
L’académie Ninja me permettait au moins de développer quelques techniques, bien que je n’avais aucune envie de devenir combattante. Maîtriser mon chakra allait au moins avec mes ambitions artistiques, d’autant plus que la nature de celle-ci m’allait parfaitement. Pour le prouver, je me dirigeai vers le quartier marchand, dans lequel se trouvaient de nombreuses sources d’inspiration. De poupées à poteries, de quoi titiller ma curiosité.
Ce fut sous un regard complètement ébahi que je me concentrai sur ce que la civilisation sur place pouvait bien proposer. Évidemment, je ne m’arrêtais pas aux poupées, ou aux poteries, mais à bien des égards, ceux-ci étaient les articles attirant le plus mon regard. Au point que mes pas fonctionnaient à une rigueur automatique surprenante, ignorant les ordres de ma cervelle, si celle-ci daignait même se faire valoir.
Cet automatisme bancal nous mena donc à cette rencontre. Celle-ci même, fameuse entente cordiale entre un voleur et son témoin. Mon regard suivit les mouvements de cet inconnu, analysant d’abord sa discrétion, avant de me rendre compte de l’acte. Le gars était en train de dérober une bouteille d’alcool. À l’analyser, il ne devait pas être plus vieux que moi-même… Ce qui rendait cet acte d’autant plus dingue, pour ma part. Ce qu’il comptait faire de cette bouteille ne me concernait pas, ou du moins, j’aimais le penser. Le Sort en décida autrement.
Sa course dangereuse vers un endroit isolé était censée me forcer à changer de trajectoire, dans un geste unique et prédisposé à me libérer de sa course. Malheureusement, paralysé par cette curiosité latente, je me laissai me faire cogner par le jeune homme, manquant presque de tomber à la renverse… Bien que le voyou s’excusa promptement.
Je lui répondis en me redressant à mon tour, nettoyant la poussière accumulée sur mon kimono. Celui-ci m’invita à garder secret son petit tour, la bouteille me faisant du pied juste devant les yeux. Je me permis un léger soupir, avant de lui attraper le poignet libre.
Nous, usais-je sans même une once d’hésitation. Il fallait dire, j’étais à cet instant complice de ce méfait, que je le veuille ou non, autant ne prendre aucun risque. Et puis, l’alcool m’attirait énormément, pour ne pas dire d’une manière excessive. Je ne pouvais pas me dire d’avoir vécu une vie dynamique sans avoir essayé les plaisirs de l’eau-de-vie. Le saké irait bien avec mon attention déjà déséquilibrée… Et au moins, l’inspiration artistique pouvait venir après-coup.
Je me permis donc de marcher à grande vitesse, ne lâchant en aucun cas la main de mon nouvel allié. Traversant les rues du quartier, évitant soigneusement commerçants ou gardes un peu trop curieux, je nous installai donc à une zone éloignée du quartier marchand, une sorte de terrain vague sur lequel se trouvaient différentes attractions pour enfants abandonnées.
Excessivement fière de moi-même, je me permis alors un mouvement de la tête vers le haut, mon sourire impliquant une importance toute faite à cet endroit. En me posant au sol, je continuais d’observer ma nouvelle connaissance.
Cette rencontre fortuite allait bien être le théâtre d’une amitié impressionnante, semblait-il.
L’académie Ninja me permettait au moins de développer quelques techniques, bien que je n’avais aucune envie de devenir combattante. Maîtriser mon chakra allait au moins avec mes ambitions artistiques, d’autant plus que la nature de celle-ci m’allait parfaitement. Pour le prouver, je me dirigeai vers le quartier marchand, dans lequel se trouvaient de nombreuses sources d’inspiration. De poupées à poteries, de quoi titiller ma curiosité.
Ce fut sous un regard complètement ébahi que je me concentrai sur ce que la civilisation sur place pouvait bien proposer. Évidemment, je ne m’arrêtais pas aux poupées, ou aux poteries, mais à bien des égards, ceux-ci étaient les articles attirant le plus mon regard. Au point que mes pas fonctionnaient à une rigueur automatique surprenante, ignorant les ordres de ma cervelle, si celle-ci daignait même se faire valoir.
Cet automatisme bancal nous mena donc à cette rencontre. Celle-ci même, fameuse entente cordiale entre un voleur et son témoin. Mon regard suivit les mouvements de cet inconnu, analysant d’abord sa discrétion, avant de me rendre compte de l’acte. Le gars était en train de dérober une bouteille d’alcool. À l’analyser, il ne devait pas être plus vieux que moi-même… Ce qui rendait cet acte d’autant plus dingue, pour ma part. Ce qu’il comptait faire de cette bouteille ne me concernait pas, ou du moins, j’aimais le penser. Le Sort en décida autrement.
Sa course dangereuse vers un endroit isolé était censée me forcer à changer de trajectoire, dans un geste unique et prédisposé à me libérer de sa course. Malheureusement, paralysé par cette curiosité latente, je me laissai me faire cogner par le jeune homme, manquant presque de tomber à la renverse… Bien que le voyou s’excusa promptement.
« Ce n’est rien. »
Je lui répondis en me redressant à mon tour, nettoyant la poussière accumulée sur mon kimono. Celui-ci m’invita à garder secret son petit tour, la bouteille me faisant du pied juste devant les yeux. Je me permis un léger soupir, avant de lui attraper le poignet libre.
« Je connais un coin plus tranquille. Ici, on risque de nous faire prendre… »
Nous, usais-je sans même une once d’hésitation. Il fallait dire, j’étais à cet instant complice de ce méfait, que je le veuille ou non, autant ne prendre aucun risque. Et puis, l’alcool m’attirait énormément, pour ne pas dire d’une manière excessive. Je ne pouvais pas me dire d’avoir vécu une vie dynamique sans avoir essayé les plaisirs de l’eau-de-vie. Le saké irait bien avec mon attention déjà déséquilibrée… Et au moins, l’inspiration artistique pouvait venir après-coup.
Je me permis donc de marcher à grande vitesse, ne lâchant en aucun cas la main de mon nouvel allié. Traversant les rues du quartier, évitant soigneusement commerçants ou gardes un peu trop curieux, je nous installai donc à une zone éloignée du quartier marchand, une sorte de terrain vague sur lequel se trouvaient différentes attractions pour enfants abandonnées.
« Et voilà ! Bienvenue dans ma cachette secrète ! Héhéhé. »
Excessivement fière de moi-même, je me permis alors un mouvement de la tête vers le haut, mon sourire impliquant une importance toute faite à cet endroit. En me posant au sol, je continuais d’observer ma nouvelle connaissance.
« Je suis Yukio, future meilleur artiste du monde entier. Et toi, comment je dois t’appeler ? »
Cette rencontre fortuite allait bien être le théâtre d’une amitié impressionnante, semblait-il.
# Re: Ca reste entre nous, n'est-ce pas? [PV Yukio, Flashback] Ven 10 Nov - 15:56
ça reste entre nous, n'est-ce pas?
L’enfant habillée d’un joli Kimono accepta de garder le vol de bouteille d’alcool de Kanon secret. Mieux que cela, l’enfant lui prend la main et le tire loin de foule. « Vers un coin plus tranquille ». Kanon ne pouvait que lui répondre par un grand sourire, et la suivre à toute vitesse. Elle, parce qu’elle semblait être une fille, le guida vers un lieu qu’elle présenta comme une « cachette secrète » : un terrain vague peuplé de vieilles attractions pour enfant. Ce genre de décors n’existait pas à Teito, et Kanon observa ce nouveau lieu avec intérêt.
– Kanon de Teito, enchanté, répondit-il en la saluant comme les filles de la Maison Close de Teito le faisait.
Kanon ouvrit la bouteille d’alcool, en but une gorgée. Ce n’était aps la première fois qu’il avait pu goûter à une telle boisson, et c’était toujours aussi spécial en goût. Il passa en suite la bouteille à sa nouvelle amie Yukio. C’était comme ça qu’il avait vu une ou deux filles seller leur amitié avec un client à la Maison Close. Dans ce cadre-là, cela devait aussi se passer comme ainsi, décréta-t-il.
– Trinquons à notre nouvelle amitié ! S’exclama Kanon, encourageant son amie à boire dans la bouteille.
Parce que si elle ne buvait pas, elle ne serait pas sa nouvelle amie. Ou autant ami qu’ils pourraient être. Les beaux habits de la jeune fille contrastait avec ceux de Kanon, rapiécés à de multiples reprises. Et pourtant, sa volonté de devenir la « meilleure artiste du monde » jurait également avec son accoutrement. Les artistes et les travailleurs des quartiers des plaisirs étaient si peu considérés dans la société…
– Artiste en devenir, hein ? Dans quel domaine ? J’ai déjà fait quelques représentations de dance sur scène !
« Faire des représentations de dance » sonnait beaucoup mieux que « travailler et vivre dans une Maison Close ». Oui, « travailler », car la Matronne ne voulait pas l’héberger s’il ne rapportait rien… Alors à côté de ses activités du Temple, il dansait pour divertir les clients. Il se souvenait encore trop bien des regards des clients sur lui. Cela lui donnait des frissons de dégoûts, qu’il cacha avec peu d’habileté à sa nouvelle amie. Et ce n’était pas quelque chose qu’elle avait besoin de savoir.
– Je te montre ? Demanda-t-il alors, pour détourner l’attention.
– Kanon de Teito, enchanté, répondit-il en la saluant comme les filles de la Maison Close de Teito le faisait.
Kanon ouvrit la bouteille d’alcool, en but une gorgée. Ce n’était aps la première fois qu’il avait pu goûter à une telle boisson, et c’était toujours aussi spécial en goût. Il passa en suite la bouteille à sa nouvelle amie Yukio. C’était comme ça qu’il avait vu une ou deux filles seller leur amitié avec un client à la Maison Close. Dans ce cadre-là, cela devait aussi se passer comme ainsi, décréta-t-il.
– Trinquons à notre nouvelle amitié ! S’exclama Kanon, encourageant son amie à boire dans la bouteille.
Parce que si elle ne buvait pas, elle ne serait pas sa nouvelle amie. Ou autant ami qu’ils pourraient être. Les beaux habits de la jeune fille contrastait avec ceux de Kanon, rapiécés à de multiples reprises. Et pourtant, sa volonté de devenir la « meilleure artiste du monde » jurait également avec son accoutrement. Les artistes et les travailleurs des quartiers des plaisirs étaient si peu considérés dans la société…
– Artiste en devenir, hein ? Dans quel domaine ? J’ai déjà fait quelques représentations de dance sur scène !
« Faire des représentations de dance » sonnait beaucoup mieux que « travailler et vivre dans une Maison Close ». Oui, « travailler », car la Matronne ne voulait pas l’héberger s’il ne rapportait rien… Alors à côté de ses activités du Temple, il dansait pour divertir les clients. Il se souvenait encore trop bien des regards des clients sur lui. Cela lui donnait des frissons de dégoûts, qu’il cacha avec peu d’habileté à sa nouvelle amie. Et ce n’était pas quelque chose qu’elle avait besoin de savoir.
– Je te montre ? Demanda-t-il alors, pour détourner l’attention.
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|