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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    Fumiri Kunao
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    Inventaire

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      Objet: - Armure de fer ★★ - Un katana simple ★. - Un Katana Télescopique - Tantô ★ - Yakusha 訳者 (litt. Traducteur) - Miroir de Reset - Bois d'eden

    Se faire un nom, quelquepart.


    Le nouveau juunin.
    Takashi - Fulgurance diverse.

    0394282001369432396.jpg


    Alors que je marchais d'un pas assuré à travers les ruelles pavées du village de Seizan, perché au sommet des majestueuses Montagnes Bleues, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe d'excitation mêlée à une légère appréhension.

    Aujourd'hui, j'allais rencontrer Hiruka Gandaïmon, un journaliste renommé, qui souhaitait faire un reportage sur ma récente promotion au rang de Juunin. C'était un honneur de pouvoir partager mon parcours avec le magazine "Les Shinobi du fer" et de faire connaître davantage mon nom dans le village de Seizan. Autrefois petit Juunin, j'étais maintenant "le Fulgurant" ;

    KYUUGEKI !

    La brise fraîche de l'altitude caressait mon visage alors que j'arrivais au café convenu pour notre rencontre. De là-haut, la vallée en contrebas s'étendait majestueusement, comme un océan de verdure baignant dans les rayons dorés du soleil levant. Les nuages flottaient comme des îles éphémères dans ce ciel azuré, donnant à l'ensemble un air presque irréel. Je n'avais nullement le vertige, cette altitude me donnait même une impression de puissance et vu l'entrevue que j'allais vivre... Il le fallait.

    J'étais le plus jeune épéiste des Monts de Fer, un groupe d'élite composé des meilleurs sabreurs de Seizan, et je sentais mon cœur gonfler de fierté. Les montagnes qui nous entouraient symbolisaient la force et la stabilité du village, tandis que la vallée en dessous reflétait la vie en harmonie avec la nature. C'était un lieu empreint de sérénité et de respect pour les traditions, une parfaite métaphore de mon propre chemin en tant que samouraï. Le Bushido palpitait sous la roche et mes pas ne faisaient qu'effleurer l'existence de nombreux guerriers qui avaient pris ce chemin avant moi.
    Lorsque j'entrai dans le café situé dans la rue Carmin, une agréable sensation m'enveloppa instantanément. L'ambiance était chaleureuse et conviviale, avec des senteurs sucrées flottant dans l'air. Les pâtisseries et les sucreries à base de sirop d'érable étaient incontestablement les vedettes de cet établissement. Les murs étaient décorés de manière élégante, mêlant des teintes douces et des nuances chaudes qui rappelaient les couleurs de l'automne. Des tableaux mettant en valeur des paysages de montagnes et de vallées, probablement des œuvres d'artistes locaux, apportaient une touche de charme authentique à l'endroit.

    De grandes fenêtres laissaient entrer une lumière naturelle abondante, offrant une vue imprenable sur la vallée verdoyante en contrebas. Les rideaux légers dansaient légèrement au gré de la brise, ajoutant une touche de poésie à l'atmosphère paisible.

    Parfait pour raconter une vie peu glorieuse, certes, mais pleine de ce qui faisait le corps du Bushido.

    Des tables en bois soigneusement disposées invitaient les clients à s'asseoir confortablement et à profiter du cadre enchanteur. Certaines tables étaient ornées de bouquets de fleurs fraîches, apportant une touche de fraîcheur et de gaieté à l'ensemble. C'est à l'une d'elle que je me mis, attendant l'arrivée de l'homme. Je me laissais emporter par la tranquillité ambiante. Assis près de la fenêtre, je pouvais contempler la vallée luxuriante en contrebas, où les rayons du soleil caressaient délicatement les sommets des arbres. Le vent soufflait doucement, faisant frissonner les feuilles vertes, créant une douce mélodie apaisante.

    Les conversations animées des autres clients flottaient dans l'air, formant une toile sonore qui enveloppait le lieu d'une atmosphère chaleureuse. Chacun semblait vaquer à ses occupations, ignorant probablement l'importance de cette rencontre pour moi. Pourtant, en tant que samouraï prestigieux du village de Seizan, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un mélange d'excitation et de modestie face à cette opportunité unique.
    Le temps passait lentement, mais je savais que les grandes entrevues ne pouvaient être précipitées. Alors, je profitais de ces instants pour me replonger dans mes souvenirs, retraçant ma formation rigoureuse en tant qu'épéiste des Monts de Fer, les enseignements de mes aînés et la voie que j'avais choisie de suivre. La promotion récente au rang de Juunin était le fruit de nombreuses années d'efforts et de dévouement, mais cela marquait aussi le début d'un nouveau chapitre dans ma vie de shinobi.

    Les rayons du soleil dansaient à travers la fenêtre, projetant des ombres délicates sur la table tandis que je prenais place. J'étais prêt à dévoiler mon parcours, mes inspirations et ma détermination à honorer les enseignements ancestraux de notre village. Cette rencontre allait sceller un chapitre important de ma vie, et je savais que j'avais la responsabilité de représenter fièrement Seizan et les Montagnes Bleues dans cette entrevue avec Hiruka Gandaïmon.

    Sphinx. Yukio 021

    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
    Yukikawa Takashi
    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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    Yukikawa Takashi
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    Inventaire

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      Objet: Armure de fer ★ // 2 x Kit Matériels (5 Kunai et 5 Shuriken) // 1 x Kit Explosif (5 parchemins explosifs)
    Se faire un nom quelque part.  

    Présent


    Yo...


    L'homme aux côtés du jeune Fumiri Kunao n'était en aucun cas, le célèbre Hiruka Gandaïmon, tant attendu par le principal intéressé. Non, il s'agissait de Yukikawa Takashi, un simple Chuunin et sensei à l'académie de Seizan à ses heures perdues. Sa présence ne dégageait aucun éclat de fanfare, mais plutôt une aura d'indifférence. Debout, presque nonchalant, il n'affichait pas une admiration éclatante envers le jeune épéiste, bien au contraire, son expression traduisait un homme qui s'était senti contraint d'être là. Ses yeux se posaient sur Fumiri, mais son regard n'était pas aussi envoûtant que celui des admirateurs inconditionnels. Au contraire, une lueur de désintérêt flottait dans ses prunelles, et son sourcil légèrement relevé reflétait une expression faciale qui criait presque : "Je m'en fiche".

    Bon, on va tâcher de faire cette interview, vite fait, bien fait.


    Plus tôt en matinée

    Revenons plus tôt dans la matinée... Takashi se trouvait sur un toit de l'Académie, plongé dans la lecture d'un livre Ecchi, comme à son habitude pour passer le temps. Ce livre s'avérait être une œuvre érotique, signée par un prétendu auteur du nom de : "l'encre rouge"... "Encore un usurpateur", soupira-t-il, agacé par ces tentatives de plagiat de son propre nom d'auteur : "La Plume Rouge". Malgré ces vains efforts, personne ne parvenait à égaler la renommée qu'il avait acquise grâce à ses poésies audacieuses et sensuelles.

    Alors qu'il savourait toute même certains vers suggestifs malgré une prose à revoir, une voix familière l'appela. C'était celle de Udezuku Heizen, le Kage de Seizan ! Ce dernier sollicita la présence de Takashi pour remplacer le célèbre journaliste Hiruka Gandaïmon, qui désirait réaliser un reportage sur la récente promotion de Fumiri Kunao au rang de Juunin. Malheureusement, la célébrité n'était pas en mesure de mener à bien cette interview, souffrant de diarrhées aigües. Bien que Takashi ait d'abord eu l'envie de protester, il prit plutôt la décision de se taire et d'accepter cette mission confiée par son Kage.

    Udezuku avait porté son choix sur Takashi car il se doutait que ce dernier savait écrire. Peut-être savait-il qu'il s'agissait de la Plume Rouge ou bien avait-il juste remarqué son goût pour la lecture en observant que ce dernier ne se séparait jamais d'un livre. Quoiqu'il en soit, qui oserait refuser un ordre émanant de son Kage ? Ainsi Takashi sorti de sa poésie pour mener à bien une interview.

    Présent


    Alors première question...


    Takashi sortit distinctement de sa poche un livre érotique grossièrement visible. C'était dans celui-ci qu'il avait glissé une feuille avec une liste de questions bien précises. La première portait sur l'identité de la personne, demandant qui elle était, son âge, son rang et son grade. Une question jugée bien trop banale par le Chuunin. Avec un brin de malice dans le regard, Takashi commença à parcourir les questions inscrites sur la feuille. Il savait que la tâche de remplacer Hiruka Gandaïmon ne serait pas aisée, mais il comptait bien ajouter sa touche personnelle à cette entrevue. Les interrogations ordinaires laissaient place à des enjeux plus profonds, des sujets plus intimes, reflétant la vision unique de Takashi sur les êtres et leurs passions. Son crayon à la main, il traça quelques mots sur la feuille, transformant la question sur l'identité en une invitation à découvrir l'essence même de la personne interviewée. Les lignes ternes devinrent des énigmes, des défis poétiques où la beauté des mots se mêlait à la véritable essence des individus. Ainsi, la première question changea.


    ... ASN ? Âge, sexe, nindo.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
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    - Hmm ? Si je me voyais être le héros d'un récit, j'étais rudement déçu de voir que je n'étais qu'un sujet de plus dans le regard de l'homme masqué devant moi. Ce n'était pas Gandaïmon, mais un chuunin qui...

    Qu'est-ce qu'il foutait là ?

    Loin de connaitre tout l'effectif de Seizan, je n'avais que des visages avec quelques noms qui se dressaient derrière dans ma boite mémorielle. Ainsi, je pris un petit instant à me souvenir du pedigree de l'individu en question alors qu'il venait pour moi, considérablement lassé pour autant. Yukikawa Takashi, un soldat lambda qui avait une bonne réputation, notamment par son enseignement à l'académie. Je n'avais pas eu l'occasion de suivre l'un de ses cours, puisqu'il était raisonnablement plus vieux que moi, ainsi notre différence était flagrante sans pour autant qu'il puise véritablement se la jouer mentor ou senseï comme aurait pu le faire le vieux Seizankage. Tout au contraire, il voulait aller le plus vite possible dans l'interview, sans doute car je l'ennuyais ou tout simplement, il n'avait pas envie d'être là ?

    - Ce n'est pas... Hiruka Gandaïmon... Qui aurait dû venir ? Hachant mes mots, je cherchais à me souvenir de quelque chose qui m'avait échappé, en vain. Enfin... C'est pas grave, hein. Je ne voulais pas non plus insulter la présence de mon condisciple, même si son attitude laissait à penser qu'il s'en fichait pas mal d'une quelconque insulte.

    Soupirant, un peu honteux, je le laissais prendre place et mon regard vint se poser sur une pâtisserie non loin... Il était bien plus simple d'être un gâteau. On vivait, on se faisait manger et puis basta : Pas de moment un peu gênant où nos attentes se brisent comme une pâte mal malaxée. Pour autant, ma pensée fut brisée par la première question... Lascivement, le masqué avec posé ses mots et cela me surprit.
    Âge

    Sexe

    Nindo.


    Un instant, j'attendis une suite qui ne vint pas, et j'ouvris la bouche pour répondre : C'était simple, pour les deux premières, mais la troisième restait en suspens dans mon cerveau, comme une pierre au sommet des montagnes bleues. À tout moment, cela pouvait dévaler, mais pour l'instant la gravité ne faisait pas son effet. Fermant la bouche, je prenais la mesure de ce que cela impliquait, le nindo était un code de vie que chaque shinobi s'imposait et qui variait en fonction de sa personnalité, ses expériences, ses ambitions, ses croyances ou encore ses rêves. Le nindô était donc subjectif et dépendait du point de vue de chacun, que celui-ci soit moral ou non. Je n'étais pas un shinobi, ainsi je n'avais pas de nindo comme le mot l'imposait... Seulement, j'avais autre chose.

    - 20 ans, presque fraichement depuis décembre. Je suis un ... Et la logique même s'évacuait quand je la dispensais aussi banalement... Un garçon. Restait alors le dernier point. Étant samouraï, je suis une autre voie que celui du shinobi... C'est le Bushido. Une brève seconde, je laissais en suspens le terme pour voir s'il connaissait ou non. N'aillant que ses yeux pour percevoir ses émotions et sa compréhension, je ne pouvais que supputer les choses. Ainsi, je m'avançais en jouant les instructeurs : La “Voie du Guerrier”, les règles et vertus nécessaires à ma victoire sur le champ de bataille et à l’obtention de ma place au Takama-ga-hara. Sans trop rentrer dans les détails, c'est un idéal de droiture, de sincérité, d'honneur... Qui font qu'au-delà de me battre, je cherche à être digne de porter mon arme et de représenter ma caste, ma famille, mon village. J'étais digne ? En revoyant les points cardinaux, je ne voyais aucune entorse que j'aurais pu réaliser... Mais on pouvait toujours faire plus, non ?

    Vint ensuite la pleine compréhension de la scène que je vivais... Le bougre avait un livre érotique devant lui, notant à l'intérieur les réponses sur ce qui, pour moi, était la page même du bouquin. Levant un sourcil, j'essayais de comprendre le fin mot, avant de regarder à droite et à gauche pour observer si d'autres consommateurs avaient vu ça... Il n'était pas bien subtil, et les regards se posèrent sur l'objet du délit. Non pas que cela était interdit, mais quand même !

    - Heu... Vous avez pas trouvé un autre support ? On peut demander au serveur une serviette, hein, si vraiment c'est gênant. C'était gênant, qu'il puisse utiliser un livre de cul pour ça... Plus que le côté pragmatique. Râclant ma gorge, mal à l'aise de la scène, je hélais un travailleur de la consommation pour commander à boire... Un lait chaud à l'érable, il parait que c'est votre spécialité ! Regardant le simili journaliste, je l'invitais à faire lui aussi sa commande.

    Sphinx. Yukio 021

    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
    Yukikawa Takashi
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    Yukikawa Takashi
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    C'est gentil de proposer, mais ne t'inquiète pas, j'écris sur un bout de papier que j'ai glissé dans un roman qui me sert de support. Le roman ne risque rien, sois-en rassuré.


    Le jeune garçon semblait davantage gêné par le livre que réellement embarrassé de l'abimer. C'était du moins ce dernier point que Takashi semblait croire.  Malgré tout, une certaine perplexité se lisait sur le visage du Chuunin alors qu'il griffonnait le nindo du jeune samurai : "Étant samouraï, je suis une autre voie que celle du shinobi... C'est le Bushido... je cherche à être digne de porter mon arme et de représenter ma caste, ma famille, mon village." Les mots prononcé par un si jeune garçon, prometteur, qui plus est, résonnèrent dans l'esprit de Takashi. Le Bushido évoquait les principes et les valeurs profondes suivis par les samouraïs, mais ces rêves sont communs de tous, ce nindo n'a rien de réellement personnel !

    Ainsi, Takashi referma le livre et les questions reçues par son client. Son regard se posa intensément sur le jeune Kunao, scrutant ses yeux comme pour essayer de percer les pensées qui se cachaient derrière. Ce silence prolongé devenait presque pesant, voire malaisant, mais Takashi était profondément intrigué par ce jeune samurai. Au fond de lui, Takashi se demandait si le jeune Fumiri Kunao était réellement épanoui dans la voie qui lui avait été imposée, si le Bushido lui correspondait vraiment. Car lui-même, en tant qu'auteur et poète, avait toujours été en quête de liberté, de s'exprimer selon ses propres désirs et aspirations. Et cette liberté, il la trouvait dans l'écriture, dans l'exploration de l'érotisme et des émotions humaines. Peut-être que Takashi voyait en ce jeune samurai une âme en quête de son propre chemin, de ses propres rêves, et il se sentait lié à lui d'une certaine manière. Alors qu'il fixait les yeux du jeune garçon, il sentait qu'une connexion subtile se créait entre eux, une compréhension tacite de leurs aspirations et de leurs luttes intérieures.

    Hum Hum, vous désirez quelque chose à boire, monsieur ?


    Le sourire embarrassé de Kakashi ne faisait que renforcer l'étrangeté du moment qu'ils venaient de vivre avec Kunao sous le regard impassible et incrédule du serveur. Pourtant, malgré cette gêne, Kakashi s'assit avec décontraction en face du jeune samurai, trouvant rapidement une certaine aisance dans cette situation quelque peu maladroite.

    Un thé à la fleur d'oranger avec du lait, s'il vous plait.


    Le serveur s'inclina poliment et sortit exécuter la commande. Kakashi refixa à nouveau le jeune garçon et d'une voix plus grave, lui adressa la parole.

    N'as-tu pas un nindo qui t'est propre ? Plutôt que d'exécuter bêtement celui que l'éducation t'a imposé ? Qu'est-ce qui te différencie d'un simple bretteur s'engageant dans le Bushido ?


    La question posée était en apparence indiscrète, voir impolie, mais pour Takashi, elle portait une profondeur et une responsabilité qui ne pouvaient être ignorées. Il reconnaissait le talent indéniable de Kunao en tant que bretteur, le plus jeune prodige parmi les meilleurs de Seizan. Cependant, derrière cette réussite éclatante, Takashi percevait le doute qui l'habitait. Le Chuunin se demandait si un jeune bretteur aussi doué pouvait véritablement se permettre de partager le rêve qui lui avait été imposé par sa caste de samurai. Car en suivant cette voie toute tracée, ne risquait-il pas de s'éloigner de lui-même, de se perdre dans le rôle préétabli qu'on attendait de lui ?

    Loin de juger Kunao, Takashi aspirait à ce que Kunao puisse découvrir son véritable chemin, celui qui le ferait s'épanouir pleinement en tant qu'individu. Il voulait éviter que le jeune garçon ne se perde dans une quête d'approbation ou de conformité, car il savait que la véritable grandeur résidait dans l'acceptation de soi et dans l'écoute de son propre cœur. Alors, face à Kunao, Takashi sentit que la conversation prenait une tournure importante. Il espérait sincèrement que le jeune samurai puisse trouver son chemin, qu'il puisse suivre son propre nindo, guidé par son cœur et son intuition. Car c'était là que se trouvait la véritable essence de chacun, au-delà des rôles et des titres. Et c'était cette essence qui faisait de chaque individu une âme unique et précieuse dans ce vaste monde d'Onogoro.
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    Fumiri Kunao
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    Le nouveau juunin.
    Takashi - Fulgurance diverse.

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    - Hmm ? Un grognement, rien de plus, alors que Takashi me fixait, ses yeux comme seul point d'ancrage sur son visage recouvert d'un masque. De mon côté, j'affrontais son regard avant d'enfin le subir, l'absence de parole ne laissant qu'un silence pesant... Une ancre, dont le bateau de la conversation ne faisait que stagner dans les eaux calmes du café.

    Un long moment, nous restions ainsi, à nous regarder, et je me surpris à essayer de cligner le moins de fois possible les yeux... Comme un duel imaginaire dont l'issue était la victoire de l'orgueil ophtalmique. Alternant entre l'œil droit et gauche, je cherchais dans la lumière de ses pupilles un indice sur le pourquoi du comment... Une question, une réponse, et cela déclenchait cette réaction ? J'avais mal répondu... Loin de penser à un concours, un examen, ou même un interrogatoire quelconque, je m'imaginais uniquement dans une interview. Cependant, il semblait que j'avais déplu au chuunin journaliste, missionné pour une raison inconnue à mon chevet. C'était une méthode pour me sortir les verres du nez ? Sur la fin de la joute optique, j'eus même l'impression d'avoir quelque chose sur le visage de peu attrayant, qu'il fixait pour me pousser à m'essuyer une crotte de nez, un reliquat du sommeil au coin de l'œil ou une mèche rebelle. Si son livre érotique avait été l'article le moins à propos du lieu, c'était maintenant le moment même que nous vivions qui détonait comme une bombe dans le local commercial.
    Un serveur vint finalement à mon secours, demandant ce qu'on allait boire et je reçus le sauvetage comme une bouée qui me sortait d'une tempête. Me réfugiant dans le sucre du sirop, j'écoutais d'une oreille attentive la réponse lascive de mon comparse, demandant du thé avec du lait. Reput de son service, l'homme partit et pour moi, cela fut comme le soleil qui se couchait dans une nuit pleine de danger, c'était le retour du silence et du regard carnassier de Takashi, qui, nouveauté, se mit à parler. Au-delà du Bushido, qu'est-ce que j'avais ? Qu'est-ce qui me différenciait d'un autre samouraï qui suivait le même route que moi ? Clignant des yeux, me donnant perdant dans le conflit oculaire, je me perdais dans le mur derrière le journaliste...

    - Je... C'était un bon début, mais le reste m'était inconnu. Enfin, au fond, j'en avais des choses à dire, mais ordonner le foutoir de mon existence dans une sentence un minimum exact n'était pas facile. Baissant les yeux, je fouillais dans le bois peint de la table pour trouver la clef, celle qui pourrait décrypter le tout avec aisance. Je veux être le meilleur dans ma matière : Le kenjutsu, le combat, le service à la nation. Soupirant, l'introduction promettait pas mal de choses. Mes parents sont soldats, ma mère est toujours en service, mais mon père est mort, jeune, quand j'étais un enfant. Longtemps, j'ai vécu en cherchant à rattraper son fantôme, à devenir son image, à dépasser le mur qu'il représentait. C'est compliqué de franchir la muraille fantastique qu'on se crée. Je suis épéiste des monts de fer, j'ai donc une arme démoniaque offerte par le Kage, je suis également juunin, pourtant je ne pense pas être à la hauteur de la légende que je me suis créé autour de lui. Je l'ai compris, récemment, et donc je ne peux pas décemment dire que mon nindo est d'être le meilleur. Parce que je l'étais ? Ma voie s'achevait dés lors que j'étais dans les hautes strates de la force, et maintenant du village également ? La vanité était un dangereux compagnon, mais ce n'était pas ce que je voulais dire par ceci... J'avais approché de la finalité, j'étais au pic du physique, de l'instinct et de la réaction. Mon bras était solide, ma technique parfaite, j'avais tout offert sur l'autel du kenjutsu traditionnel, abandonnant toute velléité dans le ninjutsu, même basique. Pour autant, ce n'était pas ce que je voulais, au fond. J'ai aussi longtemps voulu trouver ma place : Soldat, oui, mais peut-être ai-je un rôle plus spécifique dans l'existence ? Je n'ai toujours pas trouvé réellement trouvé la réponse, mais j'approche du but. Le bois d'eden était une piste et la pousse que j'avais retrouvée avec toute l'équipe de l'Ao était une trouvaille exceptionnelle, qu'il fallait observer, protéger et voir croitre pour donner un arbre majestueux. Je pense qu'aujourd'hui mon nindo est celui de la transmission : J'ai appris, j'ai maitrisé, maintenant je dois enseigner pour transmettre mon art du kenjutsu. Le respect de la tradition. Avec assez peu d'humilité, je pensais "style Fumiri", mais je n'osais le dire à haute voix. Le kenjutsu s'est teinté de ninjutsu avec l'évolution des shinobis et le besoin d'un plus grand panel d'arme contre les yokai... J'ai à cœur de conserver une école de pensée, et de lame, plus proche de ce qui se faisait avant. Sans émanation de chakra. Le pragmatisme et les arguments vinrent ensuite. Ce n'est pas moins efficace : J'utilise mon énergie autrement, sans faire de boule de feu, mais uniquement pour augmenter mes capacités physiques, mes mouvements... La technique fait le reste, pour découper ladite boule de feu, par exemple.

    Bref, je voulais m'imposer dans le village comme dépositaire d'un ancien style... Pour qu'il continue à perdurer. Dans les épéistes des monts de fer, j'étais l'un des seuls à ne pas utiliser le ninjutsu. Pour une élite devant représenter l'excellence de la lame, cela faisait mauvais genre... Mais je ne me formalisais pas.  Le monde changeait, mais je restais accroché à la façon que j'avais apprise... Et elle avait encore une valeur, j'en étais sûr.

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    Yukikawa Takashi
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    La réponse fournie par le jeune Kunao semblait, cette fois, convenir au Chuunin. Takashi esquissa un léger sourire derrière son masque, satisfait de voir que le garçon commençait à comprendre les subtilités de l'art de l'interview. En effet, en tant qu'auteur et lecteur passionné, Takashi savait à quel point une bonne interview pouvait captiver l'attention des lecteurs. Il n'était peut-être pas un journaliste professionnel, mais il avait acquis au fil des années un flair aiguisé pour discerner ce qui rendait une interview véritablement intéressante et mémorable.

    Le nindo du jeune bretteur, Fumiri Kunao, était bien plus clair désormais : il souhaitait préserver les traditions de son art et devenir le gardien de l'héritage des samurais. Un art où le chakra est utilisé dans les muscles et l'agilité plutôt que dans le ninjutsu ou même genjutsu. Takashi respectait les rêves et aspirations d'autrui. Il savait que chacun avait sa propre voie à suivre et était conscient que son propre système de valeurs ne devait pas être imposé à un quidam. Surtout lorsqu'il s'agissait de quelque chose d'aussi profond que la quête d'identité d'un individu.

    Il reconnaissait que Kunao était réellement talentueux, un bretteur parmi les meilleurs de Seizan. Sa compétence avait été reconnue par le Kage lui-même, qui lui avait confié une arme démoniaque du pays. Cela témoignait de la confiance et du respect que le village portait à son égard. En tant que Shinobi, Takashi avait appris à prôner l'humilité et à mettre l'intérêt de la mission et de la communauté avant sa propre gloire. C'était là un des piliers de leur éducation, car le travail d'un Shinobi était d'assurer la sécurité du village et de ses habitants, même si cela devait se faire dans l'ombre. Cependant, il reconnaissait que la mentalité d'un samurai était différente, et il comprenait que Kunao pouvait être fier de son art et de son rôle en tant que gardien des traditions. Même si l'ego qui émanait de lui était plutôt agaçant, Takashi sentait qu'il devait poursuivre l'interview en ce sens.

    La transmission ? Vous souhaitez ouvrir une école ? Vous êtes jeunes, pourtant. Pourquoi ne pas être inspiré vers d'autres horizons et devenir le meilleur bretteur de tout Onogoro ? Devenir un vrai héro. Vous pourriez ouvrir l'école ensuite, non ?


    Avec cette question, Takashi souhaitait découvrir la nature profonde du jeune Kunao. Était-il davantage porté vers la gloire de soi-même ou de celui de son art ?
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Le nouveau juunin.
    Takashi - Fulgurance diverse.

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    - Un héros ? Un petit sourire naquit sur mon visage, l'occasion du bon mot apparu comme l'épiphanie. Mais je le suis déja, tous les soldats sont des héros. Ricanant, j'évacuais un peu la tension des minutes précédentes, laissant un petit temps pour appréhender la question et les options que cela amenait.

    J'étais un samouraï, un combattant de l'épée et de la technique. Tout l'art de la chose venait de la maitrise des mouvements, de la répétition pour arriver à une perfection jamais réellement atteinte et surtout une pratique, même en combat, qui se voulait un automatisme. Je ne réfléchissais pas aux mouvements que j'entreprenais, ils étaient là et j'avais ainsi tout l'esprit ouvert pour penser stratégie, placement et détails supplémentaires comme protéger un compagnon ou couvrir un angle mort. Ma jeunesse faisait de moi un prodige ? Pas vraiment, depuis que je savais marcher j'avais tenu une arme... J'avais commencé plus tôt, avec une plus grande assiduité, et surtout, je n'avais visé une autre arme... Qu'importe l'arc, ou la lance, mon outil était le katana. Venait alors la vraie question : Pourquoi ne pas devenir le meilleur bretteur de tout l'Onogoro ? Une vaste question, qui me fit réfléchir avant de finalement répondre, confiant.

    - Enseigner me permettrait de voir où ma technique à des faiblesses : Un élève peut avoir un souci avec un mouvement, et mon rôle serait de transformer ou d'adapter mon enseignement à lui, pour lui trouver une clef d'accès. Pendant ma prise de parole, le serveur arriva pour mettre silencieusement les boissons sur la table, je le remerciais d'un mouvement de tête avant d'attraper ma tasse et de le porter à mes lèvres, non sans développer plus mon propos. J'ai toujours eu la tête dans l'entraînement : Si je n'étais pas en mission, j'étais sur le terrain en train de courir ou de m'exercer. J'imagine que j'ai besoin de prendre de la distance, de voir comment faire apprendre ma technique plutôt que de répéter à l'infini les mêmes mouvements. Sirotant le sirop, j'appréciais le sucre qui perlait dans ma gorge. Non, en fait, ce que j'ai besoin, c'est d'émulsion. Je serais moins à l'entraînement, mais former des hommes et des femmes à me ressembler pourrait m'amener à un autre objectif : Ne pas me faire dépasser par mes disciples. Je ne vois pas l'enseignement comme la perte de vitesse, mais une autre façon de courir après le perfectionnement. Posant le contenant, je souris sur une conclusion dont j'avais réfléchi les aboutissements. Et puis... Si je me fais un nom en tant que senseï, peut-être que les meilleurs sabreurs viendront vérifier si leur style est supérieur au mien. Autant ne pas courir après les rivaux, mais les laisser venir.

    Les yeux rêveurs, je voyais le dojo parfait : Un fantasme terrifiant, non pas par la grandeur que je mettais dans l'affaire, mais bien par la superficie et le tapage que ferait la nouvelle. Je ne prenais pas la grosse tête, je ne me reposais pas sur mes lauriers... Je prenais juste la pleine mesure de la vie que j'allais mener. Mission, entraînement, combat. Dépositaire de la tradition du kenjutsu, je me devais de la faire fructifier à Seizan sous toutes les formes... J'avais été un simple samouraï, mon rayonnement en tant qu'épéiste des monts de fer et de jonin pouvait m'aider à étendre l'influence de l'ancien ordre.

    - Je ne suis pas devenu jonin par choix, ni même membre des grands sabreurs de Seizan. En vérité, je n'ai même pas demandé à être chuunin, à l'époque. Je prend ce qu'on me donne, j'essaye de faire de mon mieux. J'imagine que ma prochaine vie de mentor sera du même acabit. Dans l'Onogoro, on a que ça à faire : Notre mieux, pour nous et pour les autres. Vous n'étes pas d'accord ? En tant que soldat, et instructeur, vous êtes perfectible, mais vous cherchez à vous dépasser pour répondre au mieux à ce qu'on vous demande, et même à ce que votre propre désir quémande. Scrutant le masque mutique, j'attendais sa réponse.

    S'il me posait des questions, je cherchais moi à avoir son point de vue. Je n'avais jamais réellement enseigné, à part quelques équipes vite défaites pour que mes genin deviennent chuunin, mais lui oui. Finalement, je n'avais pas encore réellement répondu à sa question sur le fait de devenir un héros. Le laissant finir, je reprenais vite le fil de ma pensée.

    - Au final, vous savez, je n'ai jamais cherché à devenir un héros. Je ne le suis pas, pas plus que vous ou un autre combattant de l'Empire. Je fais mes missions, j'assure la sécurité même en dehors de mon "temps de travail" si je vois de la castagne ou une menace. Une réputation se forme sur les actes, si un jour on doit me qualifier de "héros" soit... Mais je ne pense pas avoir l'égo nécessaire pour avancer une telle chose. Une ombre au tableau naquit ensuite, avec une petite moue triste. Peut-être que ma vie sera aussi Fulgurante que mon surnom, je n'en sais rien. Je me contente juste de survivre et de faire ce pour quoi on m'a formé, avec mon propre style naturellement ! Un nouveau sourire, pour alléger l'ambiance.

    Je me prenais au jeu... Mais est-ce que je montrais une bonne facette de moi ?


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    Se faire un nom quelque part.  


    Takashi observait attentivement Kunao, constatant avec satisfaction que le choix du SeizanKage de le nommer journaliste intérimaire portait finalement ses fruits. Le jeune bretteur commençait à se dévoiler davantage, révélant des facettes de sa personnalité que Takashi avait pressenties. Le chuunin écouta avec intérêt la réponse du garçon, qui se montrait désormais plus mesuré et humble que dans leurs échanges précédents. L'enseignement, semblait-il, avait apporté une dose de maturité à son point de vue. Takashi, en sa qualité de "sensei", comprenait parfaitement le sentiment exprimé par Kunao. Enseigner, c'était aussi un moyen d'apprendre en retour. Le processus d'enseignement était un cycle d'amélioration mutuelle, où l'instructeur s'élevait en partageant son savoir, et où l'élève se développait en absorbant et en mettant en pratique ces connaissances. Un enseignant accompli n'était pas nécessairement celui qui détenait toute la connaissance, mais plutôt celui capable de transmettre avec clarté et patience, guidant chaque élève vers son propre épanouissement.

    Pourtant, derrière la réponse mature de Kunao transparaissait également une volonté farouche de croissance personnelle. Une aspiration à se hisser plus haut, à devenir plus fort, plus compétent. Cette quête d'amélioration personnelle semblait prendre le pas sur la simple transmission du savoir. Takashi ressentait cette étincelle dans les mots du jeune bretteur, une étincelle qui brûlait pour sa propre évolution, pour devenir la meilleure version de lui-même. Ainsi Takashi répondi à la question du jeune bretteur. Ce dernier cherchant une sorte d'approbation de sa vision de l'enseignement et de l'évolution personnelle qu'elle impute.

    En effet, enseigner mettra sans cesse votre savoir en défi, cherchant toujours une amélioration personnelle. La perfection est une illusion que certains aiment afficher, mais tous, sommes perfectibles. Cependant...


    Le visage de Takashi se métamorphosa. Son expression se teintant d'une touche de mélancolie profonde, ravivant en lui le souvenir d'un événement tragique survenu il y avait de cela 14 années. À cette époque, il partageait la même ferveur et la même passion que le jeune Kunao. Il percevait dans l'acte d'enseigner une quête personnelle, une opportunité d'évoluer, d'acquérir une importance et une notoriété grâce à l'admiration des aspirants. Et pourtant, la réalité du rôle de sensei s'était avérée être la plus douloureuse des leçons qu'il ait jamais apprises. À l'époque, Takashi avait entrepris son rôle avec une détermination inébranlable, motivé par la soif d'excellence et d'accomplissement. Cependant, il avait rapidement découvert que cette voie, si empreinte d'idéaux, cachait des responsabilités bien plus lourdes qu'il ne l'avait imaginé. Car au-delà de l'enseignement académique, au-delà de la transmission des techniques et des compétences, il y avait une charge émotionnelle qui lui avait échappé.

    Un drame, vécu en tant que sensei, avait laissé en lui des cicatrices profondes et une perspective mûrie. Il comprenait maintenant la portée de cette responsabilité, la nécessité de guider avec précaution et compassion. La quête personnelle de Takashi avait été balayée par les vagues tumultueuses de la réalité, l'amenant à réaliser que le rôle de sensei allait bien au-delà de l'accomplissement personnel. C'était un engagement envers la vie et le bien-être de ceux qu'il guidait.

    Un sensei doit savoir mettre ses ambitions de côté aux services des autres. Vous devez être capable de porter le poids des responsabilités que vous enseignez aux étudiants. Que ressentirez-vous, si en suivant votre enseignement, un de vos élèves pense être aussi doué que vous et se fait surprendre par un Yokai ? Avez-vous mesuré avec attention le poids des responsabilités d'un sensei ? Elles sont pour moi comparable à celles d'un Kage, à une échelle plus petite. Mais les responsabilités sont là. Pensez-vous être assez mûr pour cela ?


    L'interview devenait de plus en plus intense et personnel, comme si le cadre même de cette interview s'était dissoute pour aider le jeune Kunao à une recherche personnel plus intime et profonde.
    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Le nouveau juunin.
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    La maturité et les responsabilités.


    Un instant, je me fixais dans le regard de l'homme face à moi : Étais-je prêt pour réellement prendre en main un élève ? Si je donnais des clefs, comment pourrais-je précisément savoir si ce que je fais apprendre est réel, utile, désirable contre la menace grandissante des démons ? Est-ce que dans tout ça je ne donne pas du grain à moudre à l'égo de mes ouailles ? Devant tous ces questionnements, je ne pus que faire une moue pensive, avant de donner mon verdict.

    - Je ne sais pas. Une vérité bien piètre, quand on me demandait un avis plus construit. J'ai été chef d'équipe, j'ai donné des consignes sur le terrain, mais je ne serais pas là s'ils partent en mission avec comme baguage la voie que je transmets et leurs propres compétences... Les doigts autour de la tasse, sur la hanse, je tapotais ceux-ci dans un rythme archaïque avant de continuer. En même temps, quand j'ai appris cela a été la même chose : On n'est jamais sûr de survivre à une mission, on n'est jamais sûr de réellement suffire. Ce que je peux faire, c'est faire de mon mieux. Armer le plus efficacement possible les élèves contre le monde, transmettre mon kenjutsu et mon expérience de juunin, maintenant. Le reste... C'est dans leurs mains. Je parlais au présent pour quelque chose de futur, plus ou moins proche. Le dojo n'allait pas être une réalité avant un moment, c'était un joli rêve. De plus, si un de mes élèves se fait surprendre, c'est qu'il n'a pas bien écouté. Je prends toujours beaucoup de précautions contre un ennemi inconnu : Yokai ou brigands, ils peuvent cacher des surprises et bien que je sois rapide, une seule fois suffit.

    Je parlais dur, car... Même quand on survivait aux missions, la maladie pouvait nous emporter. C'était le cas de mon père, mort jeune, alors qu'il était dans son zénith ! On ne savait pas, mais était-ce réellement la faute du mentor si la vie était brutale ? Soupirant à cette pensée, je devinais que j'allais connaitre de nombreuses inquiétudes quand j'aurais mes élèves et que maintenant, je ne pouvais comprendre la chose. Le journaliste intérimaire soulevait une vaste question, qu'il connaissait dans son fond.

    - Question mentalité, j'imagine que je le saurai quand j'aurai mes disciples, quand je connaitrai mes premières bavures... Mes premières angoisses. C'est nouveau et ce qui est nouveau fait peur, ce qu'on ne connait pas nous effraye et les domaines où l'on a le moins de compétences sont les moins attrayants. La fenêtre m'attira un instant, la vue était magnifique et me sortait de la légère torpeur qu'avait installé ce sujet grinçant. Je connais la vie en mission, je connais aussi la mort de ceux qui nous sont chers. Tout ce que je peux avancer, à mon échelle, c'est que je ferais mon possible pour protéger les miens. C'est ce que fait notre Kage, et on sait tous les deux que cela n'empêche pas de connaitre des échecs. On a pas la main sur tout. La mort de Hikaru avait été un grand drame pour le village, décapité par des jashinistes, son enterrement avait attiré bien des gens, dont moi qui ne le connaissais guère, mais il était un camarade, mort pour l'État.

    Toutefois, quand je pensais à mettre de côté mes ambitions pour les élèves, je ne percevais pas le choix qu'il fallait faire...

    Pourquoi ne pouvions-nous pas faire les deux ?


    - Un senseï doit enseigner, il dispose de la connaissance, mais au contraire du professeur, nous devons aussi faire la preuve de la supériorité qui nous donne notre titre. Être fort, toujours plus, peut permettre de motiver l'élève sur la bonne voie. Stagner, ou ralentir, ne me semble pas être la chose parfaite pour démontrer toute la justesse de ma voie. Le chakra est une ressource importante que je dois mobiliser autrement que les shinobis. Je pars avec un handicap relatif, puisque je ne peux créer des émanations, cela présente donc une façon de faire moins attractive, car moins efficace. Si je deviens l'un des meilleurs sabreurs de l'Onogoro avec ma propre technique, alors cela ne pourrait qu'être mieux pour tous. ricanant, je trouvais une petite phrase pour résumer mon baratin. Ma voie est celle de l'effort, ralentir le rythme ne semble pas être le bon exemple. Un léger sourire, je reprenais une gorgée de ma boisson. Le sucre palpitait dans ma bouche et alors que je reposais le contenant, je sentais encore le goût doux.

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    Les mots choisis par Kunao résonnaient dans l'esprit de Takashi comme une mélodie complexe, révélant une ambition de puissance à peine voilée. Il percevait dans les paroles du jeune bretteur un désir sincère de faire le bien, de contribuer au village, mais l'ombre d'une quête de puissance suprême se profilait également. C'était cette dualité qui rendait la situation délicate, car l'ambition pouvait être un moteur puissant, mais elle pouvait aussi éclipser la raison et conduire à des chemins dangereux. Le jeune homme semblait vouloir gravir les échelons de la puissance à une vitesse démesurée, peut-être même devenir une force incontestée au sein du village. Cette aspiration pouvait être à double tranchant, car une quête effrénée de puissance pouvait pousser à des décisions radicales et à des sacrifices mal avisés. Takashi connaissait trop bien les méfaits d'une telle voie, les conséquences irréparables qui pouvaient découler d'une soif de pouvoir incontrôlée.

    Dans l'esprit de Takashi, l'enseignement de la voie du shinobi était bien plus qu'une simple formation martiale. C'était une responsabilité profonde envers les élèves, une occasion de les guider non seulement dans le combat, mais aussi dans la vie. Il croyait en une approche holistique, où un bon enseignant devait avoir la capacité de faire un pas de côté pour regarder les élèves grandir et évoluer, de les encourager et de les soutenir. Pour Takashi, motiver les élèves par une sorte de rivalité visait à créer une dynamique malsaine. S'il cultivait un environnement où les élèves se sentaient contraints de rivaliser pour éviter la honte, cela ne ferait que nourrir une compétition destructrice. Surtout avec quelqu'un comme Kunao, qui semblait destiné à atteindre des sommets de puissance. Une telle approche risquait non seulement de briser la camaraderie, mais également de semer les graines de la rancune.

    En imaginant ce scénario, Takashi ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir. L'idée que la quête de puissance puisse un jour engendrer de la honte chez les plus faibles était une perspective difficile à accepter. C'était une vérité triste et complexe du monde des shinobis, où les ambitions pouvaient se transformer en fardeaux lourds à porter. Alors qu'il réfléchissait à tout cela, Takashi ne pouvait qu'espérer que Kunao saurait trouver un équilibre entre son désir de puissance et sa responsabilité envers le village. Car au final, le véritable pouvoir ne résidait pas seulement dans la force brute, mais dans la capacité de faire les choix justes et de protéger ceux qui en avaient besoin.

    Je comprends que tu ais autant envie d'être un sensei renommé. Mais selon moi, aujourd'hui, tu n'es pas prêt à enseigner ton art. Tu pourrais ouvrir une école, oui, mais pas enseigner.


    Takashi était bien conscient que de simples mots, même venant d'une personne que Kunao pouvait considérer comme "insignifiante", avaient le pouvoir de toucher profondément. Il savait que pour quelqu'un qui s'était battu si ardemment pour devenir plus fort, l'idée même d'entendre que l'on n'était pas encore prêt pour un nouveau défi pouvait ressembler à un coup de katana dans le ventre. Cependant, malgré cette conscience aiguë, Takashi ne fléchissait pas dans sa position. À ses yeux, Kunao était doté d'une détermination farouche, d'une volonté inébranlable de progresser. Pourtant, il voyait au-delà de cette volonté brute et identifiait une certaine absence d'esprit enseignant chez le jeune bretteur. Plutôt que de posséder la sagesse nécessaire pour guider d'autres, Kunao semblait porter en lui l'énergie d'un rival, quelqu'un qui cherche tous les moyens pour progresser. Mais à quel but ? Pour Takashi, c'était là le cœur du problème.

    Tandis que Kunao digérait ses paroles, Takashi choisit de bifurquer vers un sujet complètement différent, une question qui changerait le ton de leur conversation et l'éloignerait du spectre lourd de leur discussion précédente. C'était une stratégie pour ne pas laisser l'atmosphère devenir trop tendue et pour montrer qu'il ne cherchait pas à décourager Kunao, mais plutôt à ouvrir ses perspectives.
    L'art subtil de la communication était l'une des compétences principales d'un shinobi, et Takashi savait qu'il pouvait influencer la dynamique de la conversation en choisissant soigneusement ses mots. Une approche délicate pouvait amener Kunao à réfléchir plus en profondeur, sans que cela ne provoque de résistance frontale.

    Le magasine voudrait savoir si vous avez une petite amie ou quelqu'un en vue ?

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    Le nouveau juunin.
    Takashi - Fulgurance diverse.

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    Les paroles de mon confrère tourbillonnaient dans mon esprit comme des feuilles emportées par le vent. La vallée apportait parfois ce type de mistral... Mais je ne pensais pas que la bourrasque allait frapper mon esprit. "Tu n'es pas prêt à enseigner ton art". Ces mots, lourds de signification, me hantaient à la seconde où elles s'échappèrent de la bouche masquée de mon confrère.

    J'étais Fumiri Kunao, un jeune shinobi qui nourrissait le rêve profond de devenir un jour un enseignant respecté. Mes raisons, je les avais notifiés précédemment... Mais avec tout cela, je n'avais pas convaincu le chuunin formateur. Les paroles de Takashi m'avaient touché d'une manière inattendue, faisant ressurgir des doutes que j'avais soigneusement enterrés. Pourquoi remettre en question ce que je désirais si ardemment ? Pourquoi laisser les mots de quelqu'un d'autre influencer ma détermination ? "Suis-je donc si faible ?"

    Je fermais les yeux, après une grande respiration, essayant de me rappeler les moments qui m'avaient mené jusqu'ici. Les heures d'entraînement acharné, les moments de triomphe et même les moments d'échec qui m'avaient appris des leçons précieuses. Ces expériences avaient contribué à forger mon caractère, à aiguiser ma résolution, et je refusais de croire que je n'étais pas fait pour cette voie. Si de l'extérieur, cela pouvait sembler de la colère rentrée... ou bien de la tristesse contenue, c'était réellement de l'incompréhension, mélangé au goût amer du mur que l'on impacte avec son visage.
    Je repensais à tous ceux qui m'avaient inspiré, tous ces enseignants bienveillants qui avaient su guider mes pas et éclairer ma route. Leur patience, leur engagement envers leurs élèves, leur dévouement inébranlable envers l'art de l'enseignement avaient toujours été une source d'admiration pour moi. Peut-être que je n'étais pas encore à leur niveau, peut-être que je ne possédais pas encore toutes les qualités nécessaires, mais cela ne signifiait pas que je devais abandonner. "Qu'est-ce qu'il me manque, pourtant ?" Seul le vide me répondit, un néant tenace, pourtant naquit dans celui-ci une forme de résolution...

    Une fierté inhérente à mon existence : Forgé dans le conflit, dans l'entraînement et dans l'effort, c'était peu convenu d'ainsi me laisser écraser par des mots. "Chaque chemin est unique, chaque shinobi apporte sa propre lumière à l'art de l'enseignement." La voie n'était pas seulement réservée à ceux qui possédaient déjà toutes les réponses, mais à ceux qui étaient prêts à apprendre et grandir avec leurs élèves. En tout cas, cela me semblait un bon compromis pour ne pas m'asséner au fond de mon être la terrible réalité.
    Je me redressai avec une nouvelle détermination. Ouvrant les yeux, je pus affronter les iris du  Yukikawa. Les doutes restaient, mais ils n'étaient plus la force dominante. Mon chemin était celui de l'effort, de la persévérance et de la croyance en moi-même. Peu importe ce que l'avenir réservait, je m'engageai à travailler dur, à apprendre, à grandir et à devenir le sensei que je rêvais d'être. Comme simple réponse, après cet interlude, j'esquissais un précieux :

    - Je vois. Je tenais compte de l'avis du formateur, mais comme un mur j'allais simplement m'élever assez pour dépasser. La voix ferme, je ne tenais pas à montrer les remous que cela avait causé en moi.

    Pour calmer les choses, sans doute, le brave journaliste préféra une autre question... La première avait créé un flot de parole et poussé le sujet le plus loin possible, jusqu'à maintenant. Cette nouvelle demande badine pouvait aussi apporter une résolution plus intimiste ? Sourcilleux, tout de même, je me tus à l'interrogation sur un possible couple... Urumi et Saki étaient au courant, car ils m'avaient vu ou avaient entendu parler de Yui. Ce n'était pas bien grave, puisqu'ils étaient mes camarades, mais le village entier pouvait bien se passer des rumeurs de cet acabit. Ouvrant la bouche, j'eus l'envie d'envoyer balader cette impromptue missive, avant de changer de vision... Si la belle Hasegawa tombait sur le papier, cela pouvait la blesser si je refusais en bloc de parler. Il fallait donc prendre la voie de la diplomatie.

    - J'ai quelqu'un actuellement, je ne tiens pas à en parler plus que ça pour l'intimité de la demoiselle et de mon... Le mot ne passait pas, bon sang. Couple. C'était complexe pour moi de parler ainsi, naviguant entre deux eaux. J'espère que cela ne dérange pas la rédaction... Il y a pleins d'autres sujets où je peux m'ouvrir.

    Sphinx. Yukio 021

    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
    Yukikawa Takashi
    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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    Yukikawa Takashi
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      Objet: Armure de fer ★ // 2 x Kit Matériels (5 Kunai et 5 Shuriken) // 1 x Kit Explosif (5 parchemins explosifs)
    Se faire un nom quelque part.  


    Takashi observait avec habileté le changement subtil dans l'attitude de Kunao. Si, dans un premier temps, les paroles avaient pu blesser, il était désormais évident que Kunao émergeait de cette confrontation interne avec une nouvelle résolution. Les tourments intérieurs qui l'avaient naguère agité semblaient maintenant dispersés, laissant place à un regard plus ancré et à une assurance qui n'avait peut-être pas été perceptible auparavant. Seul Kunao possédait le véritable aperçu de l'orage émotionnel qui avait tourbillonné en lui, et de la façon dont il avait finalement tracé son propre chemin.

    La discussion se déplaça ensuite vers un domaine plus personnel, à savoir la question de la présence d'une petite amié dans la vie de Kunao. Une lueur timide traversa les yeux du jeune homme. Il était évident que l'adolescent, récemment plongé dans les méandres de l'amour, se sentait soudainement exposé, enivré par ce doux parfum. Son sourire en coin et son comportement réservé étaient des témoignages vivants de cette réalité. Les mots de Takashi avaient incontestablement touché une corde sensible, mais il ne pouvait échapper à son discernement que Kunao tentait toutefois de glisser rapidement vers un autre sujet, préservant peut-être cette part intime de sa vie. Et en cela, Takashi respecté ce choix. Il ne souhaitait pas entrer dans les détails intimes d'une relation d'adolescent. Si l'histoire aurait été de la relation d'Honoka, l'intérêt aurait été tout autre.

    N'ayant plus de question en tête, Takashi repris le bout de papier que le journaliste lui avait confié et le lit. Les questions semblaient banals, conçues pour satisfaire la curiosité superficielle des lecteurs fanat d'armes et de samurai. Takashi répondit d'un ton désintéressé, soulignant avec légèreté le manque d'intérêt authentique que suscitaient ces questions conventionnelles. Pourtant, cette attitude pouvait également être perçue comme une stratégie astucieuse, visant à inciter Kunao à dévoiler quelque chose de plus personnel et captivant.

    Les questions qu'il me reste ne sont pas intéressantes. Il est demandé de décrire ton mouvement de combat favori, là où tu t'entraines le plus et la fréquence.


    Après une brève pause, Takashi se met à lire son roman érotique en quête d'inspiration. Il releva les yeux quelques secondes plus tard, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.

    Aurais-tu une information croustillante à dévoiler au public qui brûle au fond de ton cœur ? Les lecteurs raffolent de découvrir la face cachée de leur héro.

    dit Kyuugeki, Jonin de Seizan
    Fumiri Kunao
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    Le nouveau juunin.
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    - Je ne suis pas bien original, ahah. Un préambule simplement glissé, avant de répondre. Je m'entraîne globalement tout le temps à la plateforme d'entraînement du village. Il y a tout ce qu'il faut pour mes exercices techniques... Pour le physique, j'observe mes camarades du jour et j'essaye d'aller à leurs rythmes ou même de les dépasser. C'est un vrai moment d'émulsion. J'aime toutefois courir dans le village, il propose un dénivelé assez intéressant pour la respiration. Chiant comme la pluie, sans doute, je nuançai mon propos. J'ai eu parfois l'occasion de sortir pour faire quelques duels, sur invitation de mes partenaires, histoire de varier le décor... Mais, seul, je ne bouge guère. J'essaye de travailler sur tous mes jours de repos, entre les missions. Mon objectif ne peut être atteint en perdant une journée à ne rien faire, mais je me ménage des plages pour ne pas surcharger mon corps. Les premiers jours de ce nouveau régime d'entraînement, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le rythme, mais maintenant, c'est l'habitude. Je me sens même mal lors des déplacements, quand je ne peux pas prendre du temps pour m'exercer.  

    D'abord, réveil musculaire en enchaînant les katas autour de mon katana, je pouvais passer bien une demi-heure à répéter lentement les mouvements appris depuis mon enfance. Multiplier les arcs de cercle, les coups latéraux et verticaux, les jambes à moitié pliées puis en extension vers l'avant ou l'arrière,... C'était une routine imprimée dans mon corps. Sans y penser, je pouvais opérer tous ces mouvements, mon esprit était alors dégagé pour penser à autre chose, comme ma prochaine attaque, ma prochaine défense ou me préparer à me prendre un gros pain dans la tête. Oui, car savoir par cœur faire des galipettes avec une arme ne protégeait pas toujours des baffes. J'étais rapide, mais on ne pouvait pas toujours esquiver les attaques... Survivre avait un prix et j'avais renforcé mon corps pour pouvoir encaisser quand même. "Une puce est rapide, mais est très facilement écrasée."

    Ensuite, je lâchais le katana pour faire quelques mouvements de taijutsu. N'étant pas ma spécialité, ce petit temps était plus pour entrainer mon corps qu'une éventuelle technique poing/pied. Le principe était d'arriver à un état de transpiration important, preuve que j'avais bien travaillé. C'était un moment surtout intense qu'un vrai maitre du poing souple aurait jugé comme brouillon, mais je n'en avais cure : Mon truc c'était la lame, je voyais surtout cette phrase comme un moyen de me dépenser et de mobiliser mes muscles autrement que par les banals pompes et abdominaux.

    Enfin, je m'asseyais à même le sol en tailleur pour méditer. Mon approche spirituelle du combat était assez biaisée, mais je me plaisais à tendre vers un bushido plus traditionnel que juste utiliser ma lame pour couper quelqu'un. Un héritage de mon père, qui disait lui-même de respecter son adversaire en gardant un esprit clair, sans nuages... La méditation aidait à rester concentré, à chasser les idées parasites. En gros, c'était de la relaxation qui laissait s'échapper l'énergie résiduelle du taijutsu fantasque pour ne laisser que l'apaisement inspiré des moines. La respiration plus clair, j'essayais d'aiguiser au mieux mon esprit. Cette formule, je ne la révélais pas... Non pas que c'était un secret, toute personne présente durant mes journées de présence sur l'aire d'entraînement pouvait l'observer, mais j'avais peur d'être trop ennuyant pour le formateur qui avait déja spécifié que les questions du journal n'était pas sa tasse de thé. Il fallait maintenant mon mouvement préféré...

    - Hmm... Je me suis beaucoup entraîné au Iaido, donc je dirais que c'est ce moment de flottement au début du combat, avant de dégainer, qui me permet de déployer tout ce que je sais faire. Le kata de base est le Nukitsuke (抜き付け) : C'est le mouvement initial de dégainage et de coupe. Il vise à trancher rapidement l'adversaire dès le moment où le sabre est retiré du fourreau. Tout part de là. Bien sûr, il y avait le reste des katas formant l'art de la coupe rapide, mais contre plusieurs ennemis, je n'avais pas l'opportunité de toujours secouer le sang et rengainer... Pour être vraiment exhaustif, sur cette technique, je dirais que cela demande plus qu'un mouvement. C'est une attitude qui demande beaucoup de concentration et d'attention sur l'environnement. J'ai toujours quelques frissons quand on m'attaque sur le côté ou dans le dos, comme si je sentais une menace alors que je ne la vois pas. J'imagine que c'est un automatisme, maintenant que j'ai bien intériorisé le Iaido.  

    C'était le Zanshin (残心), signifiant littéralement "esprit restant".

    Bien loin de la tradition et du respect de la lame, Takashi voulait, pour le journal, un joli ragot... Un truc qui allait amener les lecteurs à se ruer sur les pages me concernant. Une information croustillante, faisant une moue, j'eus encore envie de mettre mon véto... Mais cela faisait beaucoup. Pour autant, je ne voulais pas m'afficher dans un papier autant lu par la population seizanjin. Il fallait choisir soigneusement ce que je voulais dire, pour ne pas me porter préjudice. Le Bushido avançait un devoir d'humilité, et révéler mes états d'âmes sur mon père, ou sur ma voie dans l'armée, n'était pas une bonne chose. La politique et mon devoir de juunin m'interdisait de parler du bois d'eden et de ma mission de gardien... Je me raccrochais alors à ce qui était public, sans l'être vraiment.

    - Je suis juunin et membre des épéistes du mont de fer, mais je fais aussi partie d'une escouade bien précise créée récemment. L'Ao Oni No Ken. Elle a été formée pour lutter contre les dérives sectaires.  Sa mission consiste à surveiller et lutter contre l'émergence de mouvements terroristes liés aux organisations les plus extrémistes qu'on trouve parmi les religions dans tout l'Onogoro. On pense au Jashinisme, mais la surveillance peut porter sur les autres cultes moins violents. Aucune piste n'est mise de côté. Je gardais pour moi les options de mon groupe : simples missions de surveillances, des interrogatoires, de l'infiltration dans les cultes sectaires ou bien même des interventions armées. Ainsi que le signe distinctif qui unissait les membres. Cela pouvait nous porter préjudice si cela devenait public.

    Scrutant le regard de l'homme masqué, je cherchais si l'information était appréciée ou non... Ce n'était pas de la première main, puisque peu personnel, mais je ne voyais pas quoi dire d'autres. Ma main vint gratter doucement ma nuque, dans une forme de gêne, je n'étais pas forcément le plus intéressant à interviewer finalement.

    - Sinon je bois pas mal de café, pour tenir le coup parfois... Un rien, c'était un tout non ?

    Sphinx. Yukio 021

    Chuunin de Seizan / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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    Nonchalant, Takashi écoutait Kunao d'une oreille attentive, son regard plongé dans le vague. Les mots du jeune bretteur s'épanchaient comme un torrent d'enthousiasme, dévoilant son obsession pour l'entraînement et sa volonté de se livrer à cette passion dévorante. Le sourire en coin de Takashi en disait long sur son appréciation de cette énergie juvénile qui s'exprimait sans retenue. Alors que Kunao s'enflammait dans ses récits, Takashi portait à ses lèvres la tasse de thé désormais refroidi. D'un geste presque imperceptible, il fit glisser son regard vers sa feuille de notes, et à l'aide de quelques traits rapides, il esquissa une caricature humoristique de Kunao, capturant sa fougue dans les courbes d'un dessin.

    Tout en continuant à sourire de son oeuvre, Takashi ne retranscrivait sciemment aucune des paroles du jeune bretteur. Non pas parce qu'elles manquaient d'intérêt, bien au contraire, mais il percevait leur intimité, une confidentialité d'informations qu'il ne souhaitait pas laisser à la portée de tous. Les mots, une fois couchés sur le papier, pouvaient être saisis par n'importe qui : des brigands en quête d'informations à des villages ennemis cherchant des failles, voire même des Yokai rusés qui sauraient déchiffrer. Derrière sa façade apparemment détachée, Takashi était en réalité un gardien vigilant, déterminé à préserver la sécurité de chaque membre de son village. Jamais il ne permettrait qu'un compagnon Shinobi se précipite sans discernement dans les griffes du danger.

    Lorsque Kunao eut fini de parler, le Chuunin ferma doucement son livre, marquant la fin de sa prise de notes. Il le glissa soigneusement dans son sac, geste empreint de la même sérénité qui imprégnait chacun de ses mouvements.

    Très bien, je crois que j'ai rassemblé tout ce dont j'ai besoin. Il ne me reste plus qu'à mettre en ordre ces notes pour les remettre à Hiruka Gandaïmon.


    Un étirement gracieux anima son corps tandis qu'il se levait de sa chaise, le mouvement presque chorégraphié dans sa fluidité. Son regard se posa avec une affection silencieuse sur Kunao, exprimant une approbation et une compréhension bienveillantes. Takashi avait délibérément choisi de ne pas réprimander le jeune bretteur pour son épanchement adolescent, respectant le processus d'apprentissage de ce dernier. Cependant, il jugea également important de le mettre en garde, de lui montrer le chemin tout en préservant sa fierté naissante.

    Vous êtes un jeune Shinobi impressionnant, il n'y a aucun doute à ce sujet. Et je ne doute pas que vous parviendrez à réaliser vos rêves un jour. Mais ne sous-estimez pas le pouvoir de l'esprit. Votre entraînement est sans aucun doute axé sur la maîtrise parfaite de votre art, mais cela pourrait vous laisser vulnérable face aux techniques shinobi plus diversifiées. Continuez à grandir, ne précipitez pas les étapes de votre apprentissage, et vous atteindrez le sommet que vous visez. Passez une excellente journée.  C'était un honneur de discuter avec vous.


    Sur ces mots, Takashi fit un léger signe de tête respectueux à Kunao, avant de se retourner lentement vers la sortie. Son rôle de protecteur et de guide était terminé pour l'instant, mais il savait que leur rencontre ne serait qu'une des nombreuses étapes d'une longue aventure. Et qu'un jour ils seraient amenés à se rencontrer à nouveau.
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