Usui Shingen a écrit:

Interrogatoire aux bonbons surprise
Avec Usui Shizuka/ Kato Kanon ─ Toge─ ???

Faire une scène a la réunion des Kage? Non, Shingen n'y croyait absolument pas une seconde. Le cadet des Usui pouvait croire en le bon coeur de Yamato Daichi le kage du village de Toge, le peu qu'il avait vu de son ancien supérieur, Hashikure Tobu rendait cette scène improbable. Elle aurait payé de sa vie une interruption de la réunion, surtout que l'interrogateur n'avait semblé pas si troublé d'apprendre la véritable foi de la jeune femme. Un léger sourire se dessine sur les lèvres de Shingen alors que ses pupilles félines s'étrécirent davantage, disparaissant presque dans le doré:

"Une scène hein? C'est amusant j'étais a Jujou et a aucun moment il n'y a eu de chasse a l'homme parce que une jashiniste avait échappé aux kage. Ne nous prenez pas pour des idiots, je connais assez mon ancien kage pour savoir qu'elle n'aurait survécu a une telle rencontre, nous n'avons pas aussi bon coeur qu'à Toge dans le désert."

S'il n'y avait eu aucune froideur dans ses mots, il n'y avait eu aucune chaleur non plus. Shingen avait simplement décidé d'exposer les faits purs et simple.

Shingen partageait l'opinion de Shizuka, si Era était morte cela les arrangerait grandement mais malheureusement il n'y croyait pas. L'ancien chuunin pensait qu'elle avait échappé a sa rencontre et qu'ils cherchaient des informations sur elle, néanmoins ils n'avaient a ce stade aucune preuve d'un lien entre demi-frères et... le comportement de leur géniteur était quelque chose de malheureusement connu. Ce qui perturbait l'ermite était qu'elle avait révélé son vrai nom, quelle idiote ferait ça?

Devant la déclaration de Shizuka, le jeune homme réponds par un haussement d'épaules. Pourquoi la faucheuse faisait une telle fixation a tuer son aînée alors? Elle n'héritera pas de sa position vu que sa vraie foi était connue. Perdu une seconde dans ses pensées, le jeune homme failli rater la question, Shingen soupire en repoussant très légèrement sa coupelle de thé, prenant un air réfléchi:

"Dire que je la connais... est faux. Elle s'est introduit une fois a mon domicile. Je ne la connaissais pas avant. C'est une histoire ou il faut un minimum de contexte.

Avant d'être transféré j'étais prêtre de la déesse Inari. J'ai été convoqué par le Kisan de notre ordre, le plus haut gradés des prêtre d'inari d'Onogoro si vous l'ignorez, afin de passer un entretien face a lui.
Avec mon amie donc, nous avons passé cet entretien et le Kisan a été suffisamment impressionné pour nous confier la construction d'un petit temple dédié a la déesse renard.

Version courte, certains prêtres du soleil n'appréciant guère se sont mis a répandre diverses rumeurs a mon sujet. Parmi celles ci ils ont été assez mesquins pour profiter de ma difformité occulaire et prétendre que j'étais l'hôte d'un kitsune etc. Jusque la je ne vous ai pas perdu? C'est important.

C'est donc dans le cadre de ces rumeurs que Era est venue me voir dans mon domicile, arborant tous les signes et identifiants d'un genin de Sakyuu ce qui a pas mal endormi ma méfiance. Elle m'a donc révélé qu'elle a eu un frère jumeau jadis mais qu'il est mort parce qu'il était hôte justement d'un renard, depuis donc elle les hait et était venue voir si la rumeur était vraie, prête a me faucher si c'était vrai.

Sûrement dans l'espoir que notre lien de sang me fasse trahir l'empire, elle s'est révélée et m'a dit la vérité sur ses croyances et après je n'ai plus jamais eu de nouvelles d'elle.

Maintenant vous allez me demander pourquoi je n'ai pas fait parvenir son signalement? Tout simplement parce que je faisais parti d'une équipe qui devait secrètement enquêter sur les cultes jashinistes et carbonnistes. Mon chef a décidé que ce serait mieux de tenter d'user du lien familial pour soutirer les informations manquant cruellement ainsi que plus de noms ce a quoi je me tenais trouvant cette stratégie sensée. Il semblerait que grâce a ce coup d'éclat cela est désormais impossible.

Des questions?"

L'ermite saisit sa coupelle de thé et la vide d'un trait, montrant ainsi qu'il ne craignait pas de tentative d'empoisonnement ou de le droguer.

CEYLAN