# Entre deux bouteilles // ft. Chinone Lun 17 Avr - 19:49
"Et tu ne peux pas attendre qu’elle rentre, à la place? Ou en porter un autre?"
«Non, j’ai besoin de retrouver celui-là…» Il m’a vallu bien trop de compliments en chemin et m’a trop plu pour que j’en veuille un autre. Avec précaution – Chinone est une empoisonneuse, je dois faire attention où je mets les doigts –, j’essaie de retrouver quel flacon de parfum elle m’a laissé utiliser l’autre jour. Penché au dessus de la petite table, je farfouille en évitant de tout déplacer.
Il faisait assez noir, je n’arrive pas à me rappeler exactement.
C’est après avoir humé un peu plus de la moitié des bouteilles et contenants sur la table de ma sœur – et en étant au bord de l’étourdissement – que je remarque quelque chose d’étrange au milieu de tout, comme caché. Un gros bijou rouge à côté d’un … bocal? Pour avoir déjà fait le tour des anciens appartements de Chinone, je sais pertinemment que tout ce qu’elle utilise pour produire ses propres pilules militaires et autres joyeusetés – que je ne veux jamais avoir à toucher – ne sont pas conservée dans ce genre de pot.
Ça ne vient pas de chez nous non plus, et ce qu’il contient ne ressemble à rien.
Je me suis perdu dans ma réflexion pendant un long moment. Moment durant lequel j’ai observé en penchant légèrement la tête les deux objets, un air tant curieux que dédaigneux au visage. Pour ne pas risquer ma vie, je m’abstiens de l’ouvrir, même d’y toucher, mais… qu’est-ce que c’est exactement?
Encore une fois, je suis pris sur le fait.
«…Ah!» J’ai l’air d’un gros curieux, alors je m’explique promptement à Chinone du pourquoi je suis dans sa chambre, disant simplement que «je suis désolé de fouiller comme ça dans tes affaires, mais j’essayais de retrouver le parfum de l’autre soir.» Et entre temps, je suis tombé sur quelque chose…
«Puis je suis tombé là-dessus,» dis-je en pointant l’ambre et le bocal d’un doigt distant. «Je me demandais ce que c’était, mais je n’osais pas y toucher.» Rien ne me dit que c’est inoffensif et que ça ne va pas me brûler les poumons si j’en prends une bouffée.
# Re: Entre deux bouteilles // ft. Chinone Mar 18 Avr - 18:57
Entre deux bouteilles
Lorsque je rentre enfin, prête à dormir quelques instant avant de repartir pour quelques heures de plus, Je trouve Ao, debout dans ma chambre, l'air songeur. Il ne perd pas de temps avant de répondre. Il cherche le parfum de la dernière fois. D'un geste lent je lui désigne l'un des bureaux :
Dis-je en pointant le bureau d’en face, là où je garde mes vêtements. Sur la surface, tous mes parfums, cosmétiques et quelques poisons traînent. Mais à la défense d’Ao, il y a tellement de différentes bouteilles, etuis et pots dans ma chambre, qu’il n’est pas simple de savoir laquelle est quoi exactement.
Si normalement, on se serait offusqué de voir sa chambre fouillée, ça ne me dérange pas. De toute façon, ce que j’ai à cacher n’est pas ici et ne le sera jamais. Trop de gens différents habitent cet endroit, et même s’ils sont supposés être de la famille, les secrets qui me sont confiés ne peuvent leur être révélés en aucun cas. Alors ce que je veux cacher n’est pas ici, de toute façon. Et Ao le sait. Alors pourquoi s'offusquer de le voir fouiller ?
Il m’a parlé du parfum, mais ce n'est pas exactement ce qui a attiré son attention à ce moment précis. Non, c’est autre chose. C’est l’ambre rouge et le bocal de cette étrange substance que j’ai récupéré le jour où Rei est mort.
Et la mort de Rei est la raison pour laquelle je n’ai pas encore enquêté sur comment fabriquer l’arme promise par la lettre, d’une autre époque, qui les accompagnaient. Avec ces composantes-là, il me serait normalement possible de fabriquer deux armes, enfin, si j’avais gardé l’autre ambre rouge.
Je marque une courte pause en observant les deux objets, côtes à côtes.
Un savoir qui aura coûté la vie de Rei. C’est une des raisons pour lesquelles je veux mener à bien cette recherche. Je prenais mon temps, je me donnais le temps que leur simple vue ne me torde pas de l’intérieur, mais … Probablement que ça n’arrivera jamais. J’ai perdu Rei pour cette arme inconnue dont les qualités sont encore plus inconnues … Est-ce que je veux vraiment la posséder ?
Oui. et chaque fois que je la regarderai, je me rappellerai de mes erreurs, de la voix Rei qui brisait, de sa mort, du prix qu’elle m’a coûtée.
Cette arme est mieux d’en valoir la peine.
“C’est le mauvais bureau, le parfum est là”
Dis-je en pointant le bureau d’en face, là où je garde mes vêtements. Sur la surface, tous mes parfums, cosmétiques et quelques poisons traînent. Mais à la défense d’Ao, il y a tellement de différentes bouteilles, etuis et pots dans ma chambre, qu’il n’est pas simple de savoir laquelle est quoi exactement.
Si normalement, on se serait offusqué de voir sa chambre fouillée, ça ne me dérange pas. De toute façon, ce que j’ai à cacher n’est pas ici et ne le sera jamais. Trop de gens différents habitent cet endroit, et même s’ils sont supposés être de la famille, les secrets qui me sont confiés ne peuvent leur être révélés en aucun cas. Alors ce que je veux cacher n’est pas ici, de toute façon. Et Ao le sait. Alors pourquoi s'offusquer de le voir fouiller ?
Il m’a parlé du parfum, mais ce n'est pas exactement ce qui a attiré son attention à ce moment précis. Non, c’est autre chose. C’est l’ambre rouge et le bocal de cette étrange substance que j’ai récupéré le jour où Rei est mort.
Et la mort de Rei est la raison pour laquelle je n’ai pas encore enquêté sur comment fabriquer l’arme promise par la lettre, d’une autre époque, qui les accompagnaient. Avec ces composantes-là, il me serait normalement possible de fabriquer deux armes, enfin, si j’avais gardé l’autre ambre rouge.
“Le bocal … Je ne sais pas exactement ce que c’est. Enfin, je sais que c’est organique, mais … C’est tout. Je vais devoir consulter Kenichi ou Yui pour avoir un peu plus d’informations. Ou au moins, éliminer quelques possibilités.”
Je marque une courte pause en observant les deux objets, côtes à côtes.
“ C’est … C’est censé être la base pour créer une arme ancienne. Presque aussi ancienne que les villages, si ce n'est pluss. Un savoir perdu.”
Un savoir qui aura coûté la vie de Rei. C’est une des raisons pour lesquelles je veux mener à bien cette recherche. Je prenais mon temps, je me donnais le temps que leur simple vue ne me torde pas de l’intérieur, mais … Probablement que ça n’arrivera jamais. J’ai perdu Rei pour cette arme inconnue dont les qualités sont encore plus inconnues … Est-ce que je veux vraiment la posséder ?
Oui. et chaque fois que je la regarderai, je me rappellerai de mes erreurs, de la voix Rei qui brisait, de sa mort, du prix qu’elle m’a coûtée.
Cette arme est mieux d’en valoir la peine.
# Re: Entre deux bouteilles // ft. Chinone Mar 18 Avr - 20:01
… Mais qu’est-ce que tu fais avec ça ici? «Une arme vivante, dans ce cas.» C’est logique quand on sait que les autres armes légendaires tombent dans la même catégorie. Mes yeux tombent à nouveau sur le bocal et sur l’ambre; «Je n’ose pas imaginer d’où ça vient… » peut-être de tribus anciennes et lointaines qui venaient du nord?
Je comprends que pour être conservés ici, Chinone doit considérer ces objets comme primordiaux, et qu’elle souhaite les garder à portée de main en tout temps. «Veux-tu que je garde ça sous silence? Si tu ne veux pas que ça sorte d’ici, on pourrait inviter Yui ou Kenichi ici pour qu’ils puissent jeter un œil?» Je commence à avoir une idée des talents de Kenichi en la matière, mais ceux de Yui m’échappent toujours…
Sans admettre que je ne sais rien de ses connaissances, je doute qu’elle puisse en savoir beaucoup… Chinone doit en savoir plus que moi là-dessus. Néanmoins, je lui ai proposé qu’on garde pour l’instant ce secret ici, pour ne pas avoir d’ennuis. Si elle le souhaite, je lui avoue que «je comptais sortir bientôt et le voir, si besoin je peux lui en parler ou au moins lui dire que j’ai besoin de son avis sur quelque chose.»
Je ne veux pas que quelqu’un vienne fouiner dans nos affaires, c’est la dernière choses dont on a besoin ici, surtout en ce moment. «C’est assez risqué d’avoir ça ici; à part Kaleah et toi, sais-tu si d’autres personnes sont au courant?» Car oui, j’assume que notre Kage a déjà été avertie de l’existence de ces objets.
Dans tous les cas, je me redresse et laisse la table en paix, ne voulant pas risquer de l’accrocher ou quoi que ce soit. J’approche de l’autre bureau en demandant si je peux lui emprunter sa bouteille, et du même coup laquelle ce serait. Là, je ne veux vraiment pas faire l’erreur de prendre le mauvais flacon. Mine de rien, il y en a beaucoup et je ne veux pas encore une fois m’abimer le nez.
# Re: Entre deux bouteilles // ft. Chinone Mar 18 Avr - 21:10
Entre deux bouteilles
La seule réponse que je peux offrir à Ao. La vérité, c’est que je ne le sais pas et je ne le saurai pas tant que je n’ai pas le résultat fini entre mes mains. Sa question arrache un petit sourire, d’où ? c’est simple.
Lorsqu’Ao me parle de demander à Kenichi d’inspecter le bocal lorsqu'il va sortir, mais je secoue la tête. Je ne veux pas qu’il s’en mêle. Je dois le faire moi-même. C'est ma responsabilité, mon devoir, mon droit.
Un court moment d’hésitation et je reprends, la voix plus basse, plus douce.
Je ne précise pas de qui je parle, mais je suis certiane que la mention du nom de Kurai suffit pour qu'il comprenne exactement ce dont je parle. Puis, il me dit l’évidence. De tels objets, une arme si spéciale, de la garder ici est dangereux.
Je soupire et regarde de nouveau le bocal. Il faut que je bouge, que je parle à Kenichi. Je dois arrêter de remettre à plus tard ce qui aurait dû être fait à mon retour.
À peine penser, que me voilà déjà à me saisir de l’ambre et du bocal, les scellant à même la peau de mon bras.
Je marque une pause, soupire. Si Kenichi peut me dire quel type de cellules j’ai en ma possession, il ne pourra pas en faire quoi que ce soit. Il me faut un forgeron et pas n’importe lequel.
“Probablement ... Ils étaient en-dessous de la montagne que Kurai a détruite.”
Lorsqu’Ao me parle de demander à Kenichi d’inspecter le bocal lorsqu'il va sortir, mais je secoue la tête. Je ne veux pas qu’il s’en mêle. Je dois le faire moi-même. C'est ma responsabilité, mon devoir, mon droit.
“Je … J’irai moi-même. J’irai lorsque je serai prête.”
Un court moment d’hésitation et je reprends, la voix plus basse, plus douce.
“J’attendais ... j’attendais de ne plus voir en les regardant, Ao, mais … Mais ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ?”
Je ne précise pas de qui je parle, mais je suis certiane que la mention du nom de Kurai suffit pour qu'il comprenne exactement ce dont je parle. Puis, il me dit l’évidence. De tels objets, une arme si spéciale, de la garder ici est dangereux.
“Je sais. Ganryu, Urumi - le genin de Seizan qui était avec nous - probablement leur kage et peu importe à qui ils ont parlé. Et Kurai, probablement, mais il semblait n’avoir rien à faire des armes, voilà pourquoi j’ai encore plus de mal à avaler son histoire de maître collectionneur, car je ne crois pas qu’un collectionneur d’antiquités se permettrait de passer une telle opportunité. Leur but est autre chose.”
Je soupire et regarde de nouveau le bocal. Il faut que je bouge, que je parle à Kenichi. Je dois arrêter de remettre à plus tard ce qui aurait dû être fait à mon retour.
À peine penser, que me voilà déjà à me saisir de l’ambre et du bocal, les scellant à même la peau de mon bras.
“Soit. J’irai demain …”
Je marque une pause, soupire. Si Kenichi peut me dire quel type de cellules j’ai en ma possession, il ne pourra pas en faire quoi que ce soit. Il me faut un forgeron et pas n’importe lequel.
“Il me faut aussi un forgeron qui étudie les armes démoniaques ou les armes vivantes ou, honnêtement, n’importe quoi du genre si je veux avoir une chance de voir le produit fini.”
# Re: Entre deux bouteilles // ft. Chinone Ven 21 Avr - 1:51
Je ne sais pas. Savoir quelle est la réponse à cette question est impossible; tant de choses peuvent la forcer à voir. La colère, la tristesse, la culpabilité, le regret… Mes dents pincent mes lèvres, js prends le temps d’y penser, mais mon corps réponds tout seul. Un début de non comme mouvement de tête, puis un haussement d’épaule à moitié assumé. Pourtant, pas de mots. «…»
Le pire, c’est que parmi ceux qui savent rien ne me rassure. Rien ne me dit qu’il n’y a pas un charognard qui traine ici et qui ferait tout pour mettre la main là-dessus; il y a bien des forcenés prêts à détruire une montagne en entier pour récupérer un bout d’on-ne-sait-quoi.
Déjà, voir les objets disparaître et être mis hors de portée me rassure; de un, Chinone a décidé d’agir. De deux, il y a peu de chances que l’ambre et les cellules soient traquées – et si ça arrive, Chinone sera à même de décider de leur sort. Tant à ces deux objets qu’au malheureux qui fera l’erreur de la menacer.
Maintenant, quoi en faire…
Qui saurait comment créer une arme à partir de ce genre de matériaux? Qui serait capable de travailler cette matière pour en faire un outil? «J’ai quelques connaissances à Seizan, mais je ne suis pas sûr qu’ils sachent quoi faire de ça…» Pour tout dire, j’en connais trois.
Il y a Kaji, celui qui m’a fabriqué les protections que je porte lorsque je suis en service. Il y a Honoka, celle qui a comme objectif de créer une arme démoniaque légendaire mais qui ne m’a vendu qu’un lot de shuriken. Il y a Kyoshiro, le compagnon d’Hotaru, qui travaille le métal depuis longtemps mais qui semble plus habitué à manier un sabre qu’en forger un.
«J’essaierai de te présenter quelqu’un; quand on aura plus de temps, on pourrait aller à la montagne. Il faudrait seulement attendre que les gros évènements à Jujou soient passés.» Je pense ensuite un peu tout haut, marmonnant quelques idées.
Comme je ne peux pas savoir qui est sur place, envoyer immédiatement des missives m’est inutile; je ne saurais pas contacter Dabi ou Kyoshiro, et aux dernière nouvelles Honoka est partie vers le désert. Le mieux sera de voir si l’un d’eux se présente à Jujou dans les prochains jours pour la rencontre; ce serait le meilleur moment pour eux de se faire des clients.
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