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# Comme tombé du ... toit [PV Kitai] Lun 10 Avr - 23:35
Comme tombé du ... toit
Feat Kitai
Tout était calme. Le silence implacable au milieu des longs couloirs de la demeure familiale. Sans doute aurait-on pu croire à un lieu hanté si, au milieu de cette absence de bruit, alors que le soleil avait déjà entamé sa courbe descendante, n’avait pas résonné le froissement du papier de riz et un grommèlement caractéristique d’une personne ayant passé bien trop de temps le nez dans la paperasse. Ton grommèlement. C’est à l’aube que tu t’étais levée, déterminée à écumer les anciens registres de ton père sur les différents soldats de Seizan. Il avait toujours eu cette habitude. Gribouiller ses pensées, dans des courbes seulement descriptibles par ceux qui avaient longtemps travailler à ses côtés. Des notes, des noms, des remarques. Il y avait de tout, et peu organisé. Un labyrinthe d’encre qui t’avait maintenue enfermée toute la journée dans ton bureau et, la soirée arrivant, tu avais fini par migrer dans ta chambre. Cette même chambre dont l’état actuel ne la différencier pas tant de ce fameux bureau. Une lampe à huile pour éclairer la petite table de travail installée dans un coin, un encrier rempli d'encre noire, des pinceaux pour écrire, des rouleaux qui avaient prit possession de la pièce, que ce soit sur le sol ou bien dans les différentes étagères. Dans ce bazar-là, tu essayais de t’y retrouver, fixant d’un air désabusé un des nombreux écrits qui t’avait été laissés à la mort de ton père, un soupire passant la barrière de tes lèvres alors que tu bouts des doigts tu caressais la surface lisse du papier.
« Bon sang, père, est-ce que toutes ces notes étaient vraiment nécessaires ... ? »
Le régime alimentaire d’un tel ou d’un autre, certainement à la retraite, ça ne t’aidait pas beaucoup. Il fallait avouer que dans toute cette histoire, tu partais de zéro. Le seule indice que tu avais, c’est qu’il s’agissait d’un homme et que Mitte avait croisé sa route au village. Tu n’étais même pas sûre qu’il s’agissait là d’un soldat mais malheureusement, pour le moment, c’était la seule et unique piste que tu pouvais creuser. Et ça te tapait sur les nerfs à force. Mais abandonner ? Non. Ce n’était pas ton style. Personne n’avait jamais dit que la vérité était à portée de main et facile à obtenir. Cette recherche perpétuelle pour démêler le vrai du faux, c’est ce qui avait enflammé le cœur des Kara depuis des générations et tu étais la digne fille de cette lignée.
Mais tandis que tu te noyais dans tes pensées, un bruit sourd attira ton attention. Un impact, lourd, qui semblait venir d’en haut. Redressant la tête pour observer ton plafond, un sourcil haussé alors que le bruit continuait, rythmait, tout comme des pas, tu commenças à vouloir te lever afin de savoir ce qu’il se passait.
Trop tard, malheureusement.
Un bruit plus sourd, comme un craquement sinistre qui n’annonce rien de bon et avant même d’avoir pu effectuer le moindre geste, le toit qui tombe littéralement à l’intérieur de ta chambre, balançant sur ton futon le corps d’un gamin. Petit blondinet perdu, visiblement à l’origine de tout ça. Tu restes figée, un moment, sous le coup de la surprise, avant d’enfin quitter son siège pour t’approcher, venant coller deux doigts contre sa jugulaire.
« Est-ce que ça va petit ? Tu n’es pas blessé ? »
Tes iris opales, figées sur lui, semblaient à la recherche du moindre signe d’un saignement ou bien d’un os qui aurait décidé de se faire la malle de sa prison de chaire. Néanmoins, rien de visible. Le jeune garçon semblait s’en être sorti en un seul morceau, contrairement à ton pauvre toit ... Et dire que la maison avait plusieurs siècles !
« Tu m’expliques ce que tu faisais sur mon toit exactement ? »
Enfin, il allait bien pour l’instant. Il allait devoir te donner une explication convaincante s’il voulait se faire pardonner le massacre de ta chambre à coucher, au risque de se faire dévorer par la demoiselle fantomatique que tu semblais être, avec ta peau pâle et ta chevelure lunaire qui, détachée de sa tresse habituelle, t’enveloppait comme un manteau de neige.
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# Re: Comme tombé du ... toit [PV Kitai] Lun 17 Avr - 20:33
Une rencontre par la faute d'un chat ~ Comme tombé du... toit
Avec Karā Saki
La poussière retombait et le garçon, dans les décombres, aurait souhaité rester plongé dans l'inconscience, tant la douleur qui lui pulsait à l'occiput ainsi que la lumière vive qui s'accrochait à ses rétines, lui paressaient à ses premières secondes de retour à la réalité insurmontables... Puis, entre les vapes des évènements qui avait percé un trou dans la toiture pourrie de la demeure Karā, le faciès angélique et pâle d'une demoiselle qui était encore toute flouée derrière les paupières fendues et ensommeillées du genin...
Mais ce moment en suspension dans l'espace ne resterait pas bien encore longtemps, lorsque la migraine finirait par relâcher sa prise serrée de son cuir chevelu blond... Et elle vint, aussi brutale qu'une claque subite par ta mère pour la première fois, alors que tu ne lui ramenais que des fleurs... Et ces pleurs d'excuse, que tu ne crois qu'à moitié...
Kitai soudainement bien éveillé, repoussa l'autre dame et rampa à l'instar d'un lombric en panique le plus loin possible, jusqu'à ce que son dos ne finisse par heurter violemment une bibliothèque et que de nouveaux parchemins ne lui tombent sur la tête et n'ajoutent d'avantage au cafouillis que son entrée rocambolesque avait provoqué, mettant en pause sa terreur théâtrale.
Parce que oui, Gekirin Kitai avait une explication. Une vraie, peut-être peu crédible, mais une tout de même. S'il s'expliquait, peut-être que la dame comprendrait et l'excuserait, bien que devant la pagaille qui jonchait tout autour, il doutait qu'il s'en tirerait sans emprunter un balais... Un voilà un autre bain à re-planifier! Ce chat, il aurait sa mort, Kitai s'en faisait la promesse!
S'il le revoyait, il lui fourrait sa grosse queue en plumeau au fond d'la gorge, comme un Ouroboros volontairement désigné. Ah ce chat! Il se ferait des bottes avec son pelage! Ses mains toutes tordues avaient agrippés le premier document sous ses fesses pour y passer sa colère, jusqu'à ce qu'il se rende compte du méfait et que son visage en devienne livide d'appréhension!
Houla... J'pense qu'j'me su's un ti-peu trop tapouillé la têteuh... Voilà qu'j'm'imagine d'zolis filles... Gahahaha, c'chat m'en fait vraiment voir d'toutes les couleurs, gahahaha...
Mais ce moment en suspension dans l'espace ne resterait pas bien encore longtemps, lorsque la migraine finirait par relâcher sa prise serrée de son cuir chevelu blond... Et elle vint, aussi brutale qu'une claque subite par ta mère pour la première fois, alors que tu ne lui ramenais que des fleurs... Et ces pleurs d'excuse, que tu ne crois qu'à moitié...
Kitai soudainement bien éveillé, repoussa l'autre dame et rampa à l'instar d'un lombric en panique le plus loin possible, jusqu'à ce que son dos ne finisse par heurter violemment une bibliothèque et que de nouveaux parchemins ne lui tombent sur la tête et n'ajoutent d'avantage au cafouillis que son entrée rocambolesque avait provoqué, mettant en pause sa terreur théâtrale.
J'vous jure qu'c'est pas c'qu'vous croyez hey, j'tais pas là pour vous espionner, encore moins pour voler vos bobettes su' vot' corde et les r'nifler dans mon coin hein... J'veux dire, c'sûr que si j'le dis d'même on pourrait croire l'contraire mais j'vous l'dis, c'tait pas l'cas. Dites, z'auriez pas vu passer un chat?
Parce que oui, Gekirin Kitai avait une explication. Une vraie, peut-être peu crédible, mais une tout de même. S'il s'expliquait, peut-être que la dame comprendrait et l'excuserait, bien que devant la pagaille qui jonchait tout autour, il doutait qu'il s'en tirerait sans emprunter un balais... Un voilà un autre bain à re-planifier! Ce chat, il aurait sa mort, Kitai s'en faisait la promesse!
Voyez, c'que j'ai un prob' de vermine, qui m'attriste ben gros. D'puis qu'j'ai emménagé, y'a l'gros chat gris du coin qui m'a prit pour cible pis y'arrête pas d'me prendre mon courrier. J'ai tout fait pour l'attraper, j'ai tendu des pièges et tout, 'tit 'barnak... Ben vous voyez ben où ça nous a mené tout ça 'sti...
S'il le revoyait, il lui fourrait sa grosse queue en plumeau au fond d'la gorge, comme un Ouroboros volontairement désigné. Ah ce chat! Il se ferait des bottes avec son pelage! Ses mains toutes tordues avaient agrippés le premier document sous ses fesses pour y passer sa colère, jusqu'à ce qu'il se rende compte du méfait et que son visage en devienne livide d'appréhension!
MILLE PARDONS! MILLEE EXCUSES! Comme j'suis imprudent! Ça m'appartient pas bon dieu! KITAI-BAKA! Maintenant laisses tomber ta sieste, tu vas devoir torcher pour sûr!
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# Re: Comme tombé du ... toit [PV Kitai] Mar 18 Avr - 0:49
Comme tombé du ... toit
Feat Kitai
L’adolescent était ... complètement à l’ouest. Pas surprenant, après la belle chute qu’il venait de subir, en suivant la trajectoire de ce qui était auparavant le toit de ta chambre. Au point de se mettre à baragouiner des imbécilités dictées par la douleur qui devait lui avoir embrouillé le cerveau. Grimaçant légèrement face à cette réaction, tu te redressas, murmurant pour toi-même.
« Nickel, il s’est bien tapé la tête ... »
Avant de reprendre de la bête et surtout, de comprendre ce qui venait vraiment de lui arriver et la situation dans laquelle il se trouvait en ce moment même, assis au milieu des décombres et des pauvres parchemins. Une réaction brutale, explosive et même effrayée qui le poussa à fuir le plus loin de toi, rampant à même le sol pour déclencher une nouvelle catastrophe, renversant de nouveaux parchemins à même le sol pour rejoindre ceux qui étaient déjà tombés au moment de l’incident, t’arrachant un long soupire.
« Du calme, je ne vais pas te manger tu sais. Je fais si peur que ça pour que tu prennes la fuite ? »
Tu n'étais pas du genre à te venter, mais tu te savais assez jolie. Du moins, assez pour ne pas effrayer la première personne que tu croisais. Pourtant, à ce moment-même, le blondinet semblait vraiment flipper pour sa vie. Peut-être que dans l’obscurité de la pièce, sous les derniers rayons de ce soleil couchant, tu semblais être un esprit apparaissant à la recherche de vengeance ? Du moins, ce fut ta toute première théorie avant qu’il n’ouvre la bouche pour se justifier, provoquant un haussement de sourcil clair sur ton visage.
« Bobettes ? »
Il te fallut bien une minute pour comprendre le sens de ce moment en partant du contexte. Une signification qui transforma ton sourcil haussé en une grimace perplexe qui ne fit qu’empirer lorsqu’il continua son explication des plus ... Saugrenue. Il y avait plusieurs possibilités. La première, il s’agissait là d’un horrible menteur. La seconde, qu’il n’était pas très futé. La troisième, c’est qu’il s’était vraiment bien fracassé le crâne en tombant et que son pauvre cerveau était entrain de se noyer dans du sang. Pour l’instant, tu hésitais surtout entre la seconde et la troisième pour être franche, car plus le temps passait, plus l’inconnu enchaînait les boulettes, à un rythme si soutenu que cela aurait pu faire un parfait spectacle comique.
T’approchant de quelques pas pour t’accroupir à sa hauteur, le fixant de tes deux iris opalescentes, tu présentas à lui trois doigts levés, avec calme, pour vérifier définitivement son état. Après tout, on ne savait jamais, non ?
« Oui, tu vas devoir m’aider à nettoyer tout ça, et on va avoir pas mal de travail. Mais avant tout, tu vois combien de doigts levés devant ton nez ? »
Réponse positive. Son cerveau allait bien. Du moins, pour l’instant. Alors, de la main que tu avais tendue, tu l’attrapas par l’arrière de sa veste, l’aidant à se relever de la marrée de parchemins étendus au sol pour se remettre bien fermement sur ses pieds. Et maintenant que tu le voyais debout, tu pouvais enfin voir le bandeau au tissus bleuté attaché au niveau de son arme.
« Nouveau Genin pas vrai ? Quel est ton nom ? »
Il pouvait bien te le dire, après avoir défoncé ta toiture. Quelle idée de se balader là en même temps et ce, pour attraper un chat. Il y avait tellement plus simple pour régler la situation. D’un geste de tête, tu fis signe au petit de te suivre pour aller récupérer du matériel afin de régler cet énorme bordel sur ton sol, ta chevelure immaculée se baladant au rythme de tes pas, de droite à gauche, lentement mais sûrement, dévoilant la bandeau de jonin accrochée à ta taille. Une petite marche à travers les longs couloirs silencieux de la grande demeure. Ce silence même que tu te décidas à briser à nouveau en voyant le regard curieux du jeune garçon se balader un peu partout sur ce décors nouveau.
« Tu sais, pour ton histoire de chat, tu devrais marquer ta boite aux lettres avec l’odeur d’une plus grosse bête. Il osera plus venir te voler ton courrier, et tu ne sentiras pas l’odeur, ne t’inquiètes pas. »
S’il ne pouvait pas attraper le chat, il pouvait au moins le tenir à distance. C’était plus simple et pratique sur le long terme, en plus de lui éviter de devoir massacrer un petit félin un peu trop farceur. De toutes manières, il allait être occupé un moment. Arrivant enfin à la cuisine, il ne te fallut pas longtemps pour lui fourrer entre les mains un balais et quelques sacs en toile, fermement, sans lui laisser le choix.
« On va ranger tout les parchemins dans des sacs et les déplacer dans mes archives, j’peux pas me permettre qu’ils prennent l’humidité et après, on nettoiera ok ? »
Et enfin, un sourire sur tes lèvres, amusé. Un premier sourire alors que tu sortais peu à peu de l’état de concentration et d’angoisse dans lequel tu avais été plongée toute la journée.
« Si tu bosses bien, je te ferais par réparer le toit par tes propres moyens ~»
Ce n’était de toutes manières pas ton projet mais ça, il n’avait pas besoin de le savoir tout de suite ! C’était toujours amusant de mener un peu les gens en bateau et comme ça, il n’irait pas faire son travail avec le dos de la cuillère. Tu détestais les feignants plus que toit et pour son propre bien, Kitai allait devoir te prouver qu’il n’en était pas un. D’une main, tu le poussas gentiment de nouveau sur le chemin de la chambre, laissant un petit rire t’échapper.
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# Re: Comme tombé du ... toit [PV Kitai] Ven 14 Juil - 22:49
Comme tombé du... toit
ft. Karā-san, fin de printemps de l'an 806
L'angélique figure, de sa douceur auréolée des rayons solaires qui descendaient au-travers du trou du toit, ne laisserait point quitter le diablotin blond sans qu'il ne se soit racheté du maelström provoqué par sa chaotique entrée !
Pourtant charmé par sa bonté à vérifier ses sens d'abord, auquel geste répondit « Trois ! » tout gêné un Kitai bien élevé, l'albâtre demandait le nom du petit esclave qu'elle venait de se dégoter.
Jolie et attentionnée, gentille, voilà les mots que l'esprit du « nouvellement » genin répétait en boucle derrière son regard vide, à fixer juste au-dessus de l'épaule de Karā-san le fouillis floué en fond derrière. Kitai réagissait comme dans un rêve, sa logique encore embrumée et son corps lourd qui suivait derrière, un temps de latence entre les ordres muets de l'hôtesse et la mise en action de ses membres. C'était la première fois qu'il était invité chez une fille !
Gêné, Kitai avait désormais le regard bas et les mains fourrées dans les amples manches de son haori poussiéreux. Ses petits pas ne faisaient quasi aucun son, tandis que son grand regard s'agitait dans tous les sens, comme lorsque les bruits d'une forêt sombre nous rend paranoïaque. Mais comme elle était grande cette demeure !
Il n'écouta que d'une oreille les conseils lancés par Saki pour son problème félin, trop attisé par la douche odeur qui les accueillait aux cuisines. Des aliments frais pendaient aux murs, tandis qu'une marmite bouillonnait délicieusement pour le repas du soir. L'eau à la bouche, il salivait à l'idée d'être également reçu à dîner, oubliant la raison même de leur venue aux cuisines. Se faire préparer son repas par sa future épouse, mais quel rêve !
Karā-san le ramena durement à la réalité, son visage d'ange soudainement métamorphosé en masque espiègle du yokai renard, qui cogitait un plan terrible derrière son sourire amusé.
Il se défilait devant l'effort de la tâche, plus souvent qu'autrement d'ailleurs. Sans récompense qu'il jugerait digne de son talent d'esclave ménager (cela jurait avec son attitude du début), même la pire des pénalités ne le ferait pas... C'était à peine si Saki l'avait entendu rouspéter, le malicieux rictus toujours étampé sous son nez, pour ensuite le rediriger vers la bibliothèque. Elle se mit ensuite à l'écart, laissant la scène pour la plus grande des performances de ménage que se devait de produire Kitai, s'il souhaitait un jour sortir de ce débarras !
Alors il s'activa avec force. D'abord, son geste trop fanatique dégagea un important nuage de poussière dans lequel il perdit vu et s'étouffa. Ensuite, il glissa sur les parchemins étendus un peu partout et se retrouva les quatre pattes en l'air, un bouquin tombé sur sa figure ! Lorsqu'il tenta ensuite de manipuler les sacs, comme oppressé par ses boulettes précédentes, sa maladresse proportionnelle à l'anxiété qui montait, cette fois, sans que nul ne puisse réellement comprendre comment, il se saucissonna des pieds à la tête !
Même après quinze minutes de dur labeur, Kitai ne semblait faire aucun progrès. Un seul sac était rempli à peine, le balais s'accotait dangereusement contre une pile de manuscrits laissés là pour le prochain sac, et Kitai semblait jongler avec les différents ouvrages, tant chaque fois qu'il entreprenait une nouvelle tâche, les erreurs de la précédentes le faisait changer abruptement d'activité ! Un hyperactif débalancé ! Puis l'épuisement venant, un coin de son esprit se questionnait sur combien de doigts lui faudrait-il marteler avant de pouvoir planter un clou, car clairement il passerait ensuite la nuit à rapiécer le toit !
Ce fut épuisé que le ninja s'écrasa enfin, s'essuyant le front de ses manches salies pour laisser derrière une trace sombre. Il y était enfin parvenu, les sacs désormais fermés et bien pleins des manuscrits que souhaitait préserver la maison Karā. Gekirin Kitai, à bien y repenser, n'avait jamais entrepris pareil ménage, lui qui avait vécu toute sa jeunesse dans la profondeur des montagnes de Seizan, au dojo Gekirin. Là, la poussière chevauchait les insectes qui faisaient leur nid, entre les tatamis de la maisonnette. Okasan n'était d'ailleurs pas des plus ordonnées et c'était toujours un ouragan de casseroles qui annonçait la préparation du repas.
Pourtant, ce grand ménage lui rappelait son objet le plus précieux et Kitai, désormais libre de toute corvée, fouilla dans sa pochette de ninja pour...
Non! Impossible! Il ne pouvait pas..! Qu'avait-il fait ?! Pourquoi cela lui était-il arrivé ?! Ce chat! Ce maudit chat! Il le paierait un jour!
Animé d'une énergie soudainement fébrile, le garçon s'était relevé et comme hypnotisé, se mit à nouveau renverser tous les sacs de parchemins, agenouillé dans les manuscrits sous lui à farfouiller de son regard livide !
Pourtant charmé par sa bonté à vérifier ses sens d'abord, auquel geste répondit « Trois ! » tout gêné un Kitai bien élevé, l'albâtre demandait le nom du petit esclave qu'elle venait de se dégoter.
Gekirin Kitai m'dam'! J'épouss'terai toute la pousstière que vous d'mandrez d'épouss'teter!
Jolie et attentionnée, gentille, voilà les mots que l'esprit du « nouvellement » genin répétait en boucle derrière son regard vide, à fixer juste au-dessus de l'épaule de Karā-san le fouillis floué en fond derrière. Kitai réagissait comme dans un rêve, sa logique encore embrumée et son corps lourd qui suivait derrière, un temps de latence entre les ordres muets de l'hôtesse et la mise en action de ses membres. C'était la première fois qu'il était invité chez une fille !
Gêné, Kitai avait désormais le regard bas et les mains fourrées dans les amples manches de son haori poussiéreux. Ses petits pas ne faisaient quasi aucun son, tandis que son grand regard s'agitait dans tous les sens, comme lorsque les bruits d'une forêt sombre nous rend paranoïaque. Mais comme elle était grande cette demeure !
Il n'écouta que d'une oreille les conseils lancés par Saki pour son problème félin, trop attisé par la douche odeur qui les accueillait aux cuisines. Des aliments frais pendaient aux murs, tandis qu'une marmite bouillonnait délicieusement pour le repas du soir. L'eau à la bouche, il salivait à l'idée d'être également reçu à dîner, oubliant la raison même de leur venue aux cuisines. Se faire préparer son repas par sa future épouse, mais quel rêve !
Karā-san le ramena durement à la réalité, son visage d'ange soudainement métamorphosé en masque espiègle du yokai renard, qui cogitait un plan terrible derrière son sourire amusé.
C'que... J'ai pas trop d'temps savez... J'dois rattraper l'matou, ma mère 'tait 'sposée m'envoyer des sous...
Il se défilait devant l'effort de la tâche, plus souvent qu'autrement d'ailleurs. Sans récompense qu'il jugerait digne de son talent d'esclave ménager (cela jurait avec son attitude du début), même la pire des pénalités ne le ferait pas... C'était à peine si Saki l'avait entendu rouspéter, le malicieux rictus toujours étampé sous son nez, pour ensuite le rediriger vers la bibliothèque. Elle se mit ensuite à l'écart, laissant la scène pour la plus grande des performances de ménage que se devait de produire Kitai, s'il souhaitait un jour sortir de ce débarras !
Alors il s'activa avec force. D'abord, son geste trop fanatique dégagea un important nuage de poussière dans lequel il perdit vu et s'étouffa. Ensuite, il glissa sur les parchemins étendus un peu partout et se retrouva les quatre pattes en l'air, un bouquin tombé sur sa figure ! Lorsqu'il tenta ensuite de manipuler les sacs, comme oppressé par ses boulettes précédentes, sa maladresse proportionnelle à l'anxiété qui montait, cette fois, sans que nul ne puisse réellement comprendre comment, il se saucissonna des pieds à la tête !
Même après quinze minutes de dur labeur, Kitai ne semblait faire aucun progrès. Un seul sac était rempli à peine, le balais s'accotait dangereusement contre une pile de manuscrits laissés là pour le prochain sac, et Kitai semblait jongler avec les différents ouvrages, tant chaque fois qu'il entreprenait une nouvelle tâche, les erreurs de la précédentes le faisait changer abruptement d'activité ! Un hyperactif débalancé ! Puis l'épuisement venant, un coin de son esprit se questionnait sur combien de doigts lui faudrait-il marteler avant de pouvoir planter un clou, car clairement il passerait ensuite la nuit à rapiécer le toit !
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Ce fut épuisé que le ninja s'écrasa enfin, s'essuyant le front de ses manches salies pour laisser derrière une trace sombre. Il y était enfin parvenu, les sacs désormais fermés et bien pleins des manuscrits que souhaitait préserver la maison Karā. Gekirin Kitai, à bien y repenser, n'avait jamais entrepris pareil ménage, lui qui avait vécu toute sa jeunesse dans la profondeur des montagnes de Seizan, au dojo Gekirin. Là, la poussière chevauchait les insectes qui faisaient leur nid, entre les tatamis de la maisonnette. Okasan n'était d'ailleurs pas des plus ordonnées et c'était toujours un ouragan de casseroles qui annonçait la préparation du repas.
Pourtant, ce grand ménage lui rappelait son objet le plus précieux et Kitai, désormais libre de toute corvée, fouilla dans sa pochette de ninja pour...
KITAI-BAKWAAAAAH!!!!
Non! Impossible! Il ne pouvait pas..! Qu'avait-il fait ?! Pourquoi cela lui était-il arrivé ?! Ce chat! Ce maudit chat! Il le paierait un jour!
Animé d'une énergie soudainement fébrile, le garçon s'était relevé et comme hypnotisé, se mit à nouveau renverser tous les sacs de parchemins, agenouillé dans les manuscrits sous lui à farfouiller de son regard livide !
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# Re: Comme tombé du ... toit [PV Kitai] Mer 19 Juil - 18:20
Comme tombé du ... toit
Feat Kitai
Le jeune garçon était du genre à avoir de l’énergie à revendre ! Tu le voyais, du coin de l’œil, réagir avec passion à la moindre de tes paroles, sans réussir à cacher ne serait-ce qu’une seconde ce qui lui passait par la tête. Une innocence presque touchante, qu’il fallait toutefois apprendre à contrôler ne serait-ce qu’un peu, s’il souhaitait survivre dans l’armée. Son nom ... Tu le connaissais. Coïncidence ? Rien ne te permettait d’être sûre qu’il était lié avec celui qui avait déclenché une rage sans nom dans le cœur de ton supérieur. Il te fallait attendre, un peu, pour récolter des données.
Tu le voyais aussi n’écouter que d’une oreille, alors que vous approchiez de la cuisine et de la bonne odeur s’en dégageant. Et encore plus quand il réalisa ce que tu étais entrain de dire. Une réaction qui menait à une simple et unique conclusion : Il était un très mauvais menteur. Un mensonge, une excuse bancale, qui ne t’empêcha pas de le pousser tout droit vers la scène de son crime, là où parchemins en tout genre, débris de bois et poussière s’amoncelaient dans un bordel sans nom capable de faire peur au plus grand.
« Penses-tu que ta mère serait fière d’apprendre que tu fuis tes responsabilités petit Genin ? Alors hop hop hop ! Au travail ! »
C’est vrai ça ! Pas sûr que les mamans aimaient voir leurs enfants être mal élevés. Du moins, la tienne était comme ça. Dès que tu t’emballais, elle rouspétait sur le comportement qu’une jeune femme bien élevée devait avoir, et que non, poser mille questions et toujours penser à l’entraînement, ce n’était pas une forme d’élégance. Cette pensée fit remonter de précieux et pourtant douloureux souvenirs en toi. L’image d’un passé où tout te semblait plus simple. Elles te manquaient, ces remontrances intempestives ... Ça faisait partie de ces petites choses qu’on regrettait seulement une fois perdues. Une seconde, ton visage fut plus sombre. Mélancolique. Reflétant ce vide au fond de toi, l'espace d'un instant.
Des pensées que tu chassas en secouant la tête, laissant le jeune soldat se lancer dans le rangement de son côté de la pièce, tandis que tu t’occupais de la seconde, organisant comme tu le pouvais le contenu vidés à même le sol des étagères. Une tâche qui s’avéra plus difficile que prévu quand le jeune garçon enchaîna les bourdes, s’intoxiquant de poussière puis, glissant comme sur une peau de banane pour s’écraser par terre dans un bruit sourd. Rire ? Oh, tu aurais voulu ! C’est sûr ! Pourtant, tu t’es retenue, pour ne pas réduire à néant les efforts du blondinet qui tentait tout de même de faire de son mieux.
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Tu avais fini par quitter la pièce quand Kitai avait trouvé son rythme. Sans un bruit, sans un mot, tu étais allée vérifier l’état de ton ragout pour en remplir deux larges bols bien chauds sur petite table du petit salon, et surtout, pour jeter un œil à cet étrange rouleau que tu avais trouvé au milieu du reste. Un rouleau que tu identifias comme n’étant pas un des tiens et qui, pourtant, fut dévoré par tes iris opales sans la moindre hésitation. Des informations importantes et confuses, qui te firent rejoindre ton invité impromptu assez rapidement, pour le découvrir en pleine crise de panique ... à la recherche de son précieux rouleau.
« C’est ça que tu cherches ? »
Agitant presque le document sous son nez, tu lui signifiais la position de son bien, sans pourtant lui rendre.
« J’ai servi de quoi manger, alors viens, tu dois être épuisé après toutes ces mésaventures. Et j’aurais quelques questions à te poser. Je suppose que tu t’en doutes. »
Ta voix était calme, toujours douce, pas menaçante. Tu n’étais pas là pour mettre le jeune homme dans une position délicate ou bien dangereuse. Mais tu ne pouvais pas ignorer les mots que tu avais vu, dessiné par l’encre sur le papier. Un nom que tu connaissais déjà, mais qui confirmait ton premier pressentiment à travers cet écrit. Il était le fils du sabreur des ruines. Celui qui avait donné du fil à retordre à Ganryu, il y a plusieurs moi, et qui s’était enfui avec les restes d’un monstre ... Si ce qui était écrit dans ce parchemin était vrai, cela n’annonçait rien de bon pour la suite.
Invitant le blond à prendre place à la petite table, gravée de dragons et de carpes, tu vins t’asseoir à son bout en face du premier bol de ragoût fumant, comme si de rien n’était.
« Tu as bien travaillé alors profite d’un peu de nourriture chaude, d’accord ? Mes questions peuvent attendre, à moins que tu ne veuilles plonger tout de suite là-dedans ? »
Tu en doutais. Plongeant toi aussi tes couverts dans le bol, tu soufflas sur le contenu de ta cuillère avant de l’enfourner dans ton bec, l’air détendu malgré la situation et ses aboutissants. S’inquiétait-il d’à quelle sauce il allait être manger ? Il y avait de quoi ! Pauvre petit chou que tu tortures, sans même le vouloir ...
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