# Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Ven 31 Mar - 11:56
Souvenirs du Temple
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Une Figure familière
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Une Figure familière
Quelques minutes plus tôt, Kanon avait ressenti le besoin de sortir de l’appartement. De se vider de l’esprit Papa qui hantait les lieux. De ne plus flancher face à la tristesse qu’il ressentait. Alors il était sorti faire un tour dans son quartier, regarder les gens s’affairer à leurs occupations. C’était réconfortant de voir les gens sourire, de les voir heureux. Cela changeait à l’ambiance terne et morose de l’appartement.
Papa.
« Quand je serais plus fort, je me vengerais de ce que Ruka t’as fait, Papa. Elle aussi, doit connaître le goût de l’échec. » pensa Kanon. L’échec, cela l’avait accompagné toute sa vie. Que ce soit à l’Académie Militaire – voilà qu’il passait devant son ancien dortoir – ou au Temple. Heureusement que Frère avait été là, qu’il lui avait fait réfléchir. Frère l’avait appris à apprendre.
Que devenait-il, maintenant ? Après cette mystérieuse lettre reçu de la part de Frère, Kanon ne savait pas trop. Un sourire se dessina sur ses lèvres – les sourires se faisaient rare ces temps-ci. Frère aimait parler avec mystère. « Que les dieux fassent en sorte que Frère soit encore en vie, pas comme Papa » pria Kanon.
Plongé dans ses pensées, les pieds de Kanon s’aventuraient dans les rues de Toge, navigant tel un papillon attiré par la lumière vers la zone la plus animée du village caché : le quartier marchand. Les artisans et commerçants haranguaient les foules, essayant de capter l’attention de futur clients potentiels. Leur technique fonctionnait bien, puisque Kanon s’apprêtait à entrer dans une pâtisserie quand –
Kanon connaissait cette silhouette.
Sans réfléchir, il lui courra après et l’invita à s’arrêter par une tape sur l’épaule.
– Excusez-moi, vous vous rappelez de moi ?
Cet homme – cette silhouette – avait fréquenté le Temple à Teito, comme Kanon. Plus âgé, ce dernier avait vu les frasques et bêtises de Kanon, ainsi que ses multiples questions qui agaçaient les enseignants. Ce dernier avait sans doute également plusieurs fois dû croiser Frère, cet élève assidu et « prodige ». Kanon et Frère avait été inséparable.
– Au Temple, à Teito, j’étais votre cadet.
Et tout le monde là-bas savait qu’il avait été éjecté. Interdit, pour lui, de poser un pied là-bas.
Papa.
« Quand je serais plus fort, je me vengerais de ce que Ruka t’as fait, Papa. Elle aussi, doit connaître le goût de l’échec. » pensa Kanon. L’échec, cela l’avait accompagné toute sa vie. Que ce soit à l’Académie Militaire – voilà qu’il passait devant son ancien dortoir – ou au Temple. Heureusement que Frère avait été là, qu’il lui avait fait réfléchir. Frère l’avait appris à apprendre.
Que devenait-il, maintenant ? Après cette mystérieuse lettre reçu de la part de Frère, Kanon ne savait pas trop. Un sourire se dessina sur ses lèvres – les sourires se faisaient rare ces temps-ci. Frère aimait parler avec mystère. « Que les dieux fassent en sorte que Frère soit encore en vie, pas comme Papa » pria Kanon.
Plongé dans ses pensées, les pieds de Kanon s’aventuraient dans les rues de Toge, navigant tel un papillon attiré par la lumière vers la zone la plus animée du village caché : le quartier marchand. Les artisans et commerçants haranguaient les foules, essayant de capter l’attention de futur clients potentiels. Leur technique fonctionnait bien, puisque Kanon s’apprêtait à entrer dans une pâtisserie quand –
Kanon connaissait cette silhouette.
Sans réfléchir, il lui courra après et l’invita à s’arrêter par une tape sur l’épaule.
– Excusez-moi, vous vous rappelez de moi ?
Cet homme – cette silhouette – avait fréquenté le Temple à Teito, comme Kanon. Plus âgé, ce dernier avait vu les frasques et bêtises de Kanon, ainsi que ses multiples questions qui agaçaient les enseignants. Ce dernier avait sans doute également plusieurs fois dû croiser Frère, cet élève assidu et « prodige ». Kanon et Frère avait été inséparable.
– Au Temple, à Teito, j’étais votre cadet.
Et tout le monde là-bas savait qu’il avait été éjecté. Interdit, pour lui, de poser un pied là-bas.
MESSAGES : 43
XP'S : 370
XP'S : 370
Inventaire
Inventaire
Objet: - 10 parchemins vierges - 10 kunai - 10 parchemins explosifs
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Sam 1 Avr - 16:50
Temple Memory
Les regards se détournaient à chaque croissement, parfois brefs ou espiègles et d’autres fois plus insistant voire même dévisageant, mais toujours avec le même contraste d’émotions. Une admiration mêlée à un certain inconfort, un trouble que les petites gens de quartier populaire n’arrivaient pas à associer à une impression positive ou négative.
Ils étaient happés par la beauté irréelle du Moine déambulant entre les échoppes anodines, tâche d’une blancheur immaculée dans ces rues poussiéreuses. Les cheveux d’argent et la peau de nacre si difficilement conciliable avec le bois rustre du quartier. Et Hikari d’ignorer les regards ou les murmures, spectre de lune sculpté à même ses rayons pour venir fouler la terre des hommes.
En toute innocence, ou sans réelle conscience, il retournait sourire sans signification à chaque regard, ajoutant même un rire si faux qu’il décontenançait les personnes qui osaient l’aborder. Le pauvre Moine tentait ainsi en vain de se fondre dans la masse pour en apprendre les rouages, s’arrêtant aux échoppes pour discuter avec leurs tenanciers pour y imposer un silence malaisé, se penchant pour caresser un chien à la queue frétillante avant qu’il ne se replisse sur lui-même. L’expérience n’était visiblement pas un succès.
Et enfin, il sentit le contact humain sur sa peau. Un geste familier, d’un naturel qui lui était inconnu, comme deux amis se retrouvant. Un signe de sa réussite. Aussitôt, le spectre se retourna pour offrir son plus beau sourire, les yeux plissés sous l’excitation, mais l’émotion manquante.
- "Non, pas du tout." répondit-il sans aucune gêne mais d’un ton enjoué, ignorant des coutumes sociales.
Intrigué, la tête du Moine se pencha sur le côté alors que les yeux d’opale s’ouvraient pour détailler son convive. Les cheveux d’un blanc peu naturel, la silhouette musclée et les vêtements larges étaient peu distinctifs, mais Hikari remarqua alors la boucle d’oreille unique pendant d’une oreille et s’exclama de réalisation.
- "Ohhhh...oui tu es l’apprenti-moine qui n’a pas réussi ses cours? Que deviens-tu alors à Toge? Tu n’es visiblement pas au Temple." questionna-t-il sans réelle gêne, et sans mesurer le caractère intrusif de ses paroles.
La discussion engagée, Hikari se félicitait de cette démonstration sociale en public, laissant admirer son public peu à l’aise par sa présence admirer sa prestation. L’enfant de la lune pouvait lui aussi entretenir agir “normalement”.
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Dim 2 Avr - 0:37
Souvenirs du Temple
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
L’homme se retourna, et Kanon sût qu’il avait vu juste. Ces cheveux d’un blanc pur, ce visage d’ange admiré de tous… Kanon n’avait serte plus son nom en mémoire, mais il avait bel et bien fréquenté le Temple à Teito. Bien que, peut-être, aborder ce Senpei du Temple de cette façon n’avait pas été bien réfléchi. La population de l’allée commerçante semblait avoir les yeux rués sur le Moine.
Le Senpei ne semblait pas trop se rappeler de lui – ormi de son échec monumental au Temple. Kanon ne s’en offusqua pas. Il n’aimait pas trop cette partie-là de sa vie. L’une des rares bonnes choses à cette période-là était Frère…
– Les instructeurs du Temple m’ont envoyé ici pour que je devienne Ninja. Ça me réussit mieux, je suis Genin, maintenant.
Kanon défiait presque du regard le public impromptu et le Moine d’essayer de contredire cette dernière déclaration. Devenir Genin avait rendu Papa fier – paix à son âme –, et il ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Il ne ferait pas la même erreur qu’au Temple. Il allait devenir un Ninja exceptionnel pour ne pas se faire mettre à la porte de Toge. Il devait s’intégrer si bien au système qu’on insisterait même pour qu’il reste.
– Et vous, Senpei ? On vous a exclu du Temple aussi ? Demanda Kanon, une étincelle de malice brillant dans ses yeux, celle-là même qui annonçait la venue d’une vilaine bêtise ou d’une question impertinente lorsqu’il était au Temple de Teito. Vous réussissiez pourtant bien aux cours, non ?
Ce n’était pas que revoir quelqu’un du Temple de Teito l’avait mis de bonne humeur – ces vieux moines l’avaient toujours trop barbé –, c’était plus le fait de pouvoir avoir des nouvelles de Frère qui l’enjaillait. Frère – si fort – qui lui manquait tellement. Frère, pour qui il commençait à s’inquiéter : le « je vais bien » de la lettre signée de sa main n’allait pas. Et dire que c’était sa seule lettre de Frère...
– Vous… Vous vous rappelez de Frère ? Il était encore au Temple quand je suis parti. Que devient-il ?
Le Senpei ne semblait pas trop se rappeler de lui – ormi de son échec monumental au Temple. Kanon ne s’en offusqua pas. Il n’aimait pas trop cette partie-là de sa vie. L’une des rares bonnes choses à cette période-là était Frère…
– Les instructeurs du Temple m’ont envoyé ici pour que je devienne Ninja. Ça me réussit mieux, je suis Genin, maintenant.
Kanon défiait presque du regard le public impromptu et le Moine d’essayer de contredire cette dernière déclaration. Devenir Genin avait rendu Papa fier – paix à son âme –, et il ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Il ne ferait pas la même erreur qu’au Temple. Il allait devenir un Ninja exceptionnel pour ne pas se faire mettre à la porte de Toge. Il devait s’intégrer si bien au système qu’on insisterait même pour qu’il reste.
– Et vous, Senpei ? On vous a exclu du Temple aussi ? Demanda Kanon, une étincelle de malice brillant dans ses yeux, celle-là même qui annonçait la venue d’une vilaine bêtise ou d’une question impertinente lorsqu’il était au Temple de Teito. Vous réussissiez pourtant bien aux cours, non ?
Ce n’était pas que revoir quelqu’un du Temple de Teito l’avait mis de bonne humeur – ces vieux moines l’avaient toujours trop barbé –, c’était plus le fait de pouvoir avoir des nouvelles de Frère qui l’enjaillait. Frère – si fort – qui lui manquait tellement. Frère, pour qui il commençait à s’inquiéter : le « je vais bien » de la lettre signée de sa main n’allait pas. Et dire que c’était sa seule lettre de Frère...
– Vous… Vous vous rappelez de Frère ? Il était encore au Temple quand je suis parti. Que devient-il ?
MESSAGES : 43
XP'S : 370
XP'S : 370
Inventaire
Inventaire
Objet: - 10 parchemins vierges - 10 kunai - 10 parchemins explosifs
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Dim 2 Avr - 2:35
Temple Memory
L’appétit de curiosité du Moine-Guerrier avait rapidement été éveillé, ce dernier oubliant d’emblée les autres gens autour d’eux pour se concentrer davantage sur son condisciple shinobi. Il avait donc été choisi pour poursuivre la voie Ninja, l’art de la mort. Fascinant, ne put s’empêcher de penser Hikari, comparativement à la voie religieuse qu’il avait dû quitter, celle-ci prêchant par-dessus tout le respect de la vie. La vie et la mort. Le contraste ultime…à moins de les voir comme un tout.
Et la voie Ninja te plait-elle d’avantage? Il s’agit d’une carrière martiale à mon sens tout aussi noble que celle de Moine-Guerrier
Le Moine-Guerrier s’était restreint à des questions de base, intéressé par le parcours du nouveau shinobi, mais trop bien éduqué pour lui poser les questions les plus surnoises qui lui venaient à l’esprit. Il était après tout plutôt rare qu’un Moine puisse creuser davantage dans la voie des ombres, susceptible de lui révéler les véritables sévices de cette carrière assasine.
Le spectre de lune était bien différent de ses condisciples des temples souvent arrogants quant à la nature sacrée de leur profession à l’opposée de celle plus sombre des Ninja, ou comme certains aimaient les appeler avec dédain, les coupe-gorges. Le Fumeiryu était pourtant beaucoup plus flexible sur les différentes conceptions de la vie bonne, tout sur la question de la mort, n’ayant jamais eu vraiment à s’y frotter alors incapable de l’absoudre comme ses pairs.
Ahh si seulement j’avais pu m’absoudre de cette vie de monastère, mais non, j’ai été en fait envoyé au Temple de la Lune comme officier. Déjà jeune, on me disait béni de l’astre de la nuit, alors il était normal pour moi de revenir en ces lieux.
À bien l’observer, on remarquait rapidement que la profession de Moine était la voie de prédilection pour son tempérament curieux et mystérieux, quelque peu exubérant et difficile à cerner. De par sa beauté distincte ou même ses habilités sociales capricieuses, il aurait certainement fait un piètre Ninja, incapable de se dissimuler dans les ombres au lieu d’attirer les lumières sur sa personne.
Le spectre lunaire ne put s’empêcher toutefois de penser que cette vision de la carrière shinobi était peut-être surfaite. Après tout, Kanon ne lui donnait pas l’impression d’être l’un de ces assassins au visage dissimulé et à l’identité secrète, oeuvrant uniquement d’ombres et de secrets. Au contraire, il affichait une certaine jovialité et excentricité qui piquait l’intérêt du Moine du Clair-Obscur. Cette étincelle espiègle dans le regard, ces questions qu’il décelait bien rapidement sans réel intérêt et finalement, la véritable question qui lui brûlait le bout des lèvres.
Une bien étrange question à vrai dire. Qui était donc “Frère”? Autant le laisser parler pour le découvrir, peut-être serait-ce après tout quelque chose d’intéressant.
Hmm…difficile de se souvenir de tout le monde du temps de nos études ecclésiastiques. Rafraichit-moi la mémoire sur ce dernier, peut-être pourrais-je au moins me souveni où il a été envoyé suite aux études du Haut-Temple.
Le sourire énigmatique du démon blanc inspirait à la fois la confiance et la méfiance, drôle d’impression pour chacun qui le côtoyait, mais toujours un choix qui leur revenait. Il ne restait plus qu’à savoir comment le Genin choisirait de le voir. De ce choix, Hikari n’avait jamais été offusqué.
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Dim 2 Avr - 14:11
Souvenirs du Temple
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
« Chassez le naturel », disait-on, « et il revient au galop ». Entouré de ce public incongru. Questionné par ce Moine-Senpei par une interrogation qu’on ne lui avait jamais posée… Une voie qui lui plairait plus que l’autre ? Depuis quand avait-il même eu un choix ? Depuis quand avait-il eu cette liberté ? Quel culot ! Mais plutôt que de révéler son véritable avis sur la question, de montrer son incompréhension et son choc, Kanon afficha un sourire joyeux, avenant.
– Bien sûr !
Mais ce n’était, en soi, que la voie de Ninja lui plaisait plus que celle de Moine. C’était qu’ici, en devenant Ninja, il pouvait recommencer de zéro en appliquant les conseils de Frère. Il pourrait mieux vivre en tant que Ninja en se faisant indispensable au système qu’en tant que Moine – où les instructeurs ne voulaient plus avoir à faire à lui. Alors bien sûr, devenir Ninja était de ce fait plus plaisant – les doctrines du Temple lui passait au-dessus de la tête – et Papa avait été là…
C’était les dieux qui tissaient les fils du destin, on ne choisissait rien dans la vie. Mais c’était inutile de le dire au Moine-Senpei. Ce n’était pas ce qu’il voudrait entendre, bien que ce dernier semblait être quelque peu chiffonné par la vie ecclésiastique. Il travaillait désormais au Temple de la Lune, sans doute en compagnie de figures familières à Kanon telle que Usui Shizuka.
Le Moine-Senpei était enveloppé de ce mystère qui accrochait les regards – inspirant à la fois confiance et méfiance –, mais il ne semblait pas avare en parole. Grand bien lui fasse, car Kanon avait très tôt appris à entretenir une discussion – merci la Maison Close. Comment ne pas mieux comprendre et cerner quelqu’un que par son passé ? Kanon le savait très bien, les apparences étaient souvent trompeuses, mais cette dualité qui semblait inhérente au Moine-Senpei méritait d’être exploré.
– Revenir ? Vous avez déjà été à Toge, auparavant ? Quand exactement ? Qu’y avez-vous fait ?
Le Moine-Senpei ne semblait pas se souvenir de Frère – Kanon en fut étonné. Les instructeurs du Temple à Teito n’avaient que des éloges et son nom à la bouche. Comment était-il possible de l’oublier ? C’était Frère, après tout. Toujours éblouissant.
– Frère était très apprécié des instructeurs, très bon élève. On était souvent ensemble, et ils n’aimaient pas ça. J’étais une « mauvaise influence » pour lui. Il plaidait souvent pas cause auprès d’eux. Il était devenu Souhei, juste avant que je parte.
– Bien sûr !
Mais ce n’était, en soi, que la voie de Ninja lui plaisait plus que celle de Moine. C’était qu’ici, en devenant Ninja, il pouvait recommencer de zéro en appliquant les conseils de Frère. Il pourrait mieux vivre en tant que Ninja en se faisant indispensable au système qu’en tant que Moine – où les instructeurs ne voulaient plus avoir à faire à lui. Alors bien sûr, devenir Ninja était de ce fait plus plaisant – les doctrines du Temple lui passait au-dessus de la tête – et Papa avait été là…
C’était les dieux qui tissaient les fils du destin, on ne choisissait rien dans la vie. Mais c’était inutile de le dire au Moine-Senpei. Ce n’était pas ce qu’il voudrait entendre, bien que ce dernier semblait être quelque peu chiffonné par la vie ecclésiastique. Il travaillait désormais au Temple de la Lune, sans doute en compagnie de figures familières à Kanon telle que Usui Shizuka.
Le Moine-Senpei était enveloppé de ce mystère qui accrochait les regards – inspirant à la fois confiance et méfiance –, mais il ne semblait pas avare en parole. Grand bien lui fasse, car Kanon avait très tôt appris à entretenir une discussion – merci la Maison Close. Comment ne pas mieux comprendre et cerner quelqu’un que par son passé ? Kanon le savait très bien, les apparences étaient souvent trompeuses, mais cette dualité qui semblait inhérente au Moine-Senpei méritait d’être exploré.
– Revenir ? Vous avez déjà été à Toge, auparavant ? Quand exactement ? Qu’y avez-vous fait ?
Le Moine-Senpei ne semblait pas se souvenir de Frère – Kanon en fut étonné. Les instructeurs du Temple à Teito n’avaient que des éloges et son nom à la bouche. Comment était-il possible de l’oublier ? C’était Frère, après tout. Toujours éblouissant.
– Frère était très apprécié des instructeurs, très bon élève. On était souvent ensemble, et ils n’aimaient pas ça. J’étais une « mauvaise influence » pour lui. Il plaidait souvent pas cause auprès d’eux. Il était devenu Souhei, juste avant que je parte.
MESSAGES : 43
XP'S : 370
XP'S : 370
Inventaire
Inventaire
Objet: - 10 parchemins vierges - 10 kunai - 10 parchemins explosifs
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Dim 2 Avr - 16:22
Temple Memory
L’étrange garçon évitait les questions du Moine avec une habilité ingénue, laissant ce dernier accroché à son histoire, ses lèvres toujours plissés dans ce semblant de sourire aux accents véridiques mais difficilement authentiques. Pourquoi avoir choisi la voie shinobi? Pourquoi avoir délaissé al vie moniale? La courte réponse avait suffi à fermer les portes qu’il tentait d’ouvrir pour avoir plus de détails sur la vie de ninja. Le spectre de lune devrait donc se contenter de son imagination trop fertile pour dépeindre les scènes de meurtre et d’assassinat auxquelles pouvaient s’attendre une personne extérieure à la caste shinobi
Tant mieux.
En l’absence de détails plus intéressants, Hikari se contenta de répondre d’une politesse jouée pour éviter de démontrer son manque d’intérêt pour la simplicité d’une telle réponse. Il y avait, après tout, autre chose à explorer que la carrière dans la vie. Aussi, savait-il, que de tels échanges sociaux étaient souvent une danse, où chacun avaient à faire quelques pas dans l’ensemble de cette chorégraphie. Le Moine du Clair-Obscur était donc prêt à s’ouvrir sur son passé, aussi inintéressant soit-il à son avis.
Je suis originaire de Toge, j’ai été repêché par les Moines du Temple de la Lune lorsque j’étais jeune. Il était donc normal que j’y revienne pour exercer la prêtrise. Si tu vas sur la Plage d’argent, tu trouveras encore échoppe à Mochi tenus par ma famille d’autrefois.
À bien connaître le personnage, on ne s’étonnait pas qu’il n’ait jamais rendu visite à ses parents ou aux endroits de son passé. Non pas par animosité ou quelque drame familial qu’il désirait cacher, au contraire, cela aurait été plutôt digne de discussion. Somme toute, les Fumeiryu était une famille de prolétaire aux bonnes mœurs et à la vaillance reconnue. Ils étaient cependant de cette banalité trop commune que Hikari avait tendance à oublier, bourdonnement lointain passant sous le radar des sens aiguisés de l’Apôtre de la Lune envers les méandres de ce monde.
Je dois t’avouer par contre qu’en revenant au Temple de la Lune, j’ai réalisé que la voie de la prêtrise peut se révéler quelque peu redonnante. Nous sommes souvent confiné au Temple nos premières années, à servir les fidèles. Bien sûr, il s’agit d’une tâche noble, mais j’imagine qu’ll en est tout autrement pour un shinobi
Fin mélange de reconnaissance et de partage, en contrepartie d’une perche tendue afin d’en connaître un peu davantage sur la vie actuelle de son interlocuteur, à voir s’il s’étalerait d’avantage sur sa propre situation.
Toutefois, si le shinobi demeurait peu bavard sur lui-même, il semblait d’autant plus intéressé par son fameux “Frère”. Une étrange manière de parler de lui, sans jamais l’appeler par son prénom face à un presqu’inconnu, tout en relatant quelques détails de sa vie au Haut-Temple. Intrigué, le Moine du Clair-Obscur se lançait donc dans le jeu des devinettes et non-dit de son comparse.
À t’entendre parler, il doit effectivement avoir laissé une grande impression au Haut Temple de la Création. Peut-être que si tu me rappelais son nom?
Visiblement, le shinobi semblait en quête d’information sur l’avenue de son frère, alors peut-être pourrait-il au moins lui venir en aide dans cette entreprise.
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Dim 2 Avr - 21:57
Souvenirs du Temple
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Le Moine-Senpei était originaire de Toge et avait été « repêché » par le Temple de la Lune. Un sourire amusé s’esquissa sur le visage de Kanon. Ce n’était pas uniquement à Teito, que les Moines pratiquaient le repêchage. Le Moine-Senpei devait avoir beaucoup de bons souvenir rattaché à Toge, à l’échoppe familiale de Mochi, à sa famille, pour revenir exercer ici. Jamais Kanon voudrait remettre un pied dans une Maison Close de son plain gré.
Le Moine-Senpei ajoutait même qu’il trouvait le quotidien de Moine bien trop monotone et morne à son goût. Trop enfermé au sein des murs d’un Temple à servir les fidèles. Il s’imagina la vie de ninja « autre », sans pour autant expliciter clairement ses dires. Sans doute qu’il voulait dire qu’un Ninja est plus souvent de service à l’extérieur. Sans doute qu’il s’imaginait les Ninjas à partir en missions d’assassinat ou d’espionnage. La réalité, de l’avis de Kanon, était autre, suivent les capacités du Ninja. Il y en avait beaucoup qui s’occupaient des parties administratives barbantes... Être Ninja, c’était avant tout protéger Toge.
– Alors le repêchage n’est pas uniquement pratiqué à Teito ? Le Temple repêche loin, jusque dans les Maisons Close. Je me demande encore comment ils sont venus jusque-là…
Kanon ne savait pas si le Moine-Senpei ferait le lien entre la mention des Maisons Closes et son origine, mais ce dernier avait mérité un petit fragment de son passé.
– Être Moine, c’est être cantonné à servir les fidèles du coin où tu exerces en fonction du bon vouloir des enseignements. Être Ninja à Toge, c’est assurer la protection de Toge en fonction des réalités du terrain. Bien sûr que les tâches sont plus diversifiées : le champ d’action des deux professions n’est pas le même.
Ou comment tacler les ecclésiastiques en étant pas trop offensant. Entre servir dans un Temple et servir en tant que Ninja, il n’y avait pas photo : être Ninja offrait un rôle plus polyvalent. Moins embourbé dans les considérations religieuses sans pertinence. Pas que Kanon méprisait les Moines – Shizuka était la preuve du contraire –, mais il était clair que les normes et doctrines imposées par le Temple n’étaient pas pour lui. La réalité n’avait que peu de rapport avec les enseignements du Temple.
Et puis le Moine-Senpei posa à Kanon une question que ce dernier ne s’était jamais posé. Quel était le nom de Frère ? Kanon ouvra la bouche pour répondre : sans résultat, aucun son n’en sortait. Kanon n’avait jamais connu le nom de Frère – ou il l’avait appris une fois, mais l’avait oublié à force de ne jamais l’utiliser. Cela avait été toujours « Frère » pour lui. Aucune autre appellation avait été nécessaire.
– Je… C’est Frère. Cela a toujours été Frère. Il n’y a jamais eu besoin de nom.
Le Moine-Senpei ajoutait même qu’il trouvait le quotidien de Moine bien trop monotone et morne à son goût. Trop enfermé au sein des murs d’un Temple à servir les fidèles. Il s’imagina la vie de ninja « autre », sans pour autant expliciter clairement ses dires. Sans doute qu’il voulait dire qu’un Ninja est plus souvent de service à l’extérieur. Sans doute qu’il s’imaginait les Ninjas à partir en missions d’assassinat ou d’espionnage. La réalité, de l’avis de Kanon, était autre, suivent les capacités du Ninja. Il y en avait beaucoup qui s’occupaient des parties administratives barbantes... Être Ninja, c’était avant tout protéger Toge.
– Alors le repêchage n’est pas uniquement pratiqué à Teito ? Le Temple repêche loin, jusque dans les Maisons Close. Je me demande encore comment ils sont venus jusque-là…
Kanon ne savait pas si le Moine-Senpei ferait le lien entre la mention des Maisons Closes et son origine, mais ce dernier avait mérité un petit fragment de son passé.
– Être Moine, c’est être cantonné à servir les fidèles du coin où tu exerces en fonction du bon vouloir des enseignements. Être Ninja à Toge, c’est assurer la protection de Toge en fonction des réalités du terrain. Bien sûr que les tâches sont plus diversifiées : le champ d’action des deux professions n’est pas le même.
Ou comment tacler les ecclésiastiques en étant pas trop offensant. Entre servir dans un Temple et servir en tant que Ninja, il n’y avait pas photo : être Ninja offrait un rôle plus polyvalent. Moins embourbé dans les considérations religieuses sans pertinence. Pas que Kanon méprisait les Moines – Shizuka était la preuve du contraire –, mais il était clair que les normes et doctrines imposées par le Temple n’étaient pas pour lui. La réalité n’avait que peu de rapport avec les enseignements du Temple.
Et puis le Moine-Senpei posa à Kanon une question que ce dernier ne s’était jamais posé. Quel était le nom de Frère ? Kanon ouvra la bouche pour répondre : sans résultat, aucun son n’en sortait. Kanon n’avait jamais connu le nom de Frère – ou il l’avait appris une fois, mais l’avait oublié à force de ne jamais l’utiliser. Cela avait été toujours « Frère » pour lui. Aucune autre appellation avait été nécessaire.
– Je… C’est Frère. Cela a toujours été Frère. Il n’y a jamais eu besoin de nom.
MESSAGES : 43
XP'S : 370
XP'S : 370
Inventaire
Inventaire
Objet: - 10 parchemins vierges - 10 kunai - 10 parchemins explosifs
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Sam 29 Avr - 17:31
Temple Memory
Tranquillement, leurs histoires se déliaient et s’entremêlaient au rythme des conventions sociales, révélant deux parcours si pourtant atypique révélateurs d’une certaine familiarité. L’Apôtre du Vide pouvait reconnaître dans son comparse les marques bien connue d’une naissance prosaïque, issu des bas quartiers, qu’ils soient prolétaires ou aux mœurs douteuses. Hikari n’avait pas sourcillé à la mention des Maisons Closes, l’Ange de Lune si étranger à la moralité des hommes pour s’offusquer de quelque pudeur.
Le Temple n’a de frontière que la Foi de ses fidèles, Kanon-san. Des sommets enneigés de Shirolomi no Kuni à Toge ou à Jujou, rien ne peut faire obstacle à la Voie de la Prêtrise.
L’apparente légèreté de l’éphèbe s’était soudainement effacée sous le poids statutaire de sa charge moniale, les paroles prononcés d’un doux flegme laissant présager quelque sagesse acquise dans les affres de quelque méditation millénaire. Les paroles soulignées par son apparence d’outre-monde laissait planer cette image attendue d’un Moine officiant au Temple, emblème d’une sagesse immémoriale départie à leurs fidèles.
Comme Kanon, Hikari n’était pas héritier de quelque nobilité souvent garant de la clef des grandes portes du Haut Temple d’une officine par la suite. Toutefois, au contraire du shinobi, il était né sous le sigle de la Lune et du mystère, empreint de cette attitude aux accents incompris du Monde des Hommes. Né pour se distinguer du commun des mortels et œuvrer entre le divin et la mortalité. Ou simplement incapable de véritablement s’intégrer à ses pairs.
Le Moine du Clair-Obscur hocha de la tête avec bienveillance devant la comparaison de leur profession par l’ancien aspirant-Moine, avant de laisser échapper un petit gloussement ricaneur pour secouer la tête en plissant ses yeux de cette expression plein de malice. Le ninja avait tant à apprendre sur la véritable prêtrise.
Ohh, tu as bien raison. Nos disciplines soient bien étrangères, mais pourtant si proches. Ne penses-tu pas?
Le Moine du Clair-Obscur le questionnait d’un ton léger, maintenant cet inconfortable équilibre entre amusement innnocent et discernement philosophique, sa conscience flottant toujours entre deux eaux aux courants distincts, entre lesquels il aimait à sa laisser porter. Et il aimait amener ses victimes dans cet entre-deux absous des stigmas trop souvent répétés.
La caste ninja protège Toge des dangers physiques, mais la caste religieuse en assure la survie spirituelle face aux forces de l’au-delà. De même, alors que nous servons les fidèles sur le plan spirituel en leur délivrant notre sagesse, vous servez les civils en accomplissant les exploits physiques dont ils sont incapables. Ne trouvez-tu pas que nos professions se ressemblent? Ou même, qu’elles se ressemblent toutes dans leurs différences?
Hikari laissa la question en suspens, sans vraiment s’intéresser à la réponse, comme il ne s’intéressait à aucune réponse, que ce soit celles de pairs ou les siennes. Il préférait encore et toujours le non-dit, l’incertitude et la confusion. Cette fine ligne où on était incapable de discerner la vérité.
Il s’intéressait d’autant plus aux histoires du jeune ninja, visiblement au pris avec quelques confusions ou mystères dont le Moine appréciait la constante inconnue ou contradictoire. Un frère au nom et à l’histoire inconnue? Curieuse relation familiale, même pour ce Moine sans attache physique qui se souvenait, sans intérêt, des noms de ses sept frères et sœurs.
Les choses qui n’ont pas de nom, sont souvent les plus dangereuses Kanon-chan. Ne crois-tu pas?
Hikari avait posé cette question avec le peu d'innocence qu'on lui connaissait face à quelque mystère qui avait éveillé sa curiosité.
# Re: Souvenirs du Temple [PV Fumeiryu Hikari] Mar 30 Mai - 22:51
Souvenirs du Temple
An 806, printemps
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Lieu: Village Toge, quartier marchand
Kato Kanon: #9D5008Feat. @Fumeiryu Hikari Le Senpai du Temple
Le Moine-Senpai avait de drôles d’idées.
La caste Ninja et la caste des prêtres… proches ? C’était comme demander si la lune et le soleil étaient similaires : bien sûr, ces deux astres éclairaient le ciel, l’un la nuit, l’autre le jour… Mais ils étaient bien trop différents pour même penser pouvoir faire des parallèles. Quel était le lien que voyait le Moine-Senpai entre la protection physique assurée par les Ninjas et la protection spirituelle des Prêtres ? C’était comme demander ce qui rapprochait d’un Samuraï d’un Ninja, ou encore un chien d’un loup… Ils avaient peut-être des fonctions similaires par certains aspects, mais ils étaient différents sur beaucoup trop d’autres…
– Où voulez-vous en venir ? C’est comme si vous me demandez si je trouve la lune et le soleil semblable… Ou la lumière et l’ombre… Le Yin et le Yang… Bien sûr que nos professions ne se ressemblent pas. Quand bien même le Yin peut devenir Yang et inversement… Une fois que le Yin n’est plus Yin, on ne peut plus l’appeler Yin, n’est-ce pas ?
Le Moine-Senpai semblait beaucoup aimer les énigmes, constata Kanon en soupirant. À s’en casser les dents ! Et s’il avait la moindre information sur Frère, il ne le fit pas savoir. Au contraire, il semblait trouver l’absence de nom dangereuse. Et voilà que Moine-Senpei, à nouveau, partit dans ses questions énigmatiques…
– Frère n’est pas dangereux.
Frère, dangereux ? Pour Kanon, cette idée était tout simplement inconcevable. Il n’y avait pas plus gentil et aimant que Frère. Kanon plissa des yeux. Le Moine-Senpai commençait à devenir « dangereux », en réutilisant ses propres termes. Des mystères et énigmes à chacune de ses réponses, des idées folkloriques… Moine-Senpai était quelqu’un qu’on pourrait qualifier de suspicieux. Et Kanon n’aimait pas les gens suspicieux. Surtout ceux qui disaient du mal de Frère.
– Si vous savez quelque chose, dites-le. Si vous ne savez rien, dites-le aussi. Ne tournez pas autour du pot.
« Ne tournez pas tour du pot, tel un vautour attendant de dévorer sa proie. »
– Si tout ce que vous voulez faire, c’est jouer aux puzzles, je m’en vais.
« Avant de me faire dévorer tout cru. »
La caste Ninja et la caste des prêtres… proches ? C’était comme demander si la lune et le soleil étaient similaires : bien sûr, ces deux astres éclairaient le ciel, l’un la nuit, l’autre le jour… Mais ils étaient bien trop différents pour même penser pouvoir faire des parallèles. Quel était le lien que voyait le Moine-Senpai entre la protection physique assurée par les Ninjas et la protection spirituelle des Prêtres ? C’était comme demander ce qui rapprochait d’un Samuraï d’un Ninja, ou encore un chien d’un loup… Ils avaient peut-être des fonctions similaires par certains aspects, mais ils étaient différents sur beaucoup trop d’autres…
– Où voulez-vous en venir ? C’est comme si vous me demandez si je trouve la lune et le soleil semblable… Ou la lumière et l’ombre… Le Yin et le Yang… Bien sûr que nos professions ne se ressemblent pas. Quand bien même le Yin peut devenir Yang et inversement… Une fois que le Yin n’est plus Yin, on ne peut plus l’appeler Yin, n’est-ce pas ?
Le Moine-Senpai semblait beaucoup aimer les énigmes, constata Kanon en soupirant. À s’en casser les dents ! Et s’il avait la moindre information sur Frère, il ne le fit pas savoir. Au contraire, il semblait trouver l’absence de nom dangereuse. Et voilà que Moine-Senpei, à nouveau, partit dans ses questions énigmatiques…
– Frère n’est pas dangereux.
Frère, dangereux ? Pour Kanon, cette idée était tout simplement inconcevable. Il n’y avait pas plus gentil et aimant que Frère. Kanon plissa des yeux. Le Moine-Senpai commençait à devenir « dangereux », en réutilisant ses propres termes. Des mystères et énigmes à chacune de ses réponses, des idées folkloriques… Moine-Senpai était quelqu’un qu’on pourrait qualifier de suspicieux. Et Kanon n’aimait pas les gens suspicieux. Surtout ceux qui disaient du mal de Frère.
– Si vous savez quelque chose, dites-le. Si vous ne savez rien, dites-le aussi. Ne tournez pas autour du pot.
« Ne tournez pas tour du pot, tel un vautour attendant de dévorer sa proie. »
– Si tout ce que vous voulez faire, c’est jouer aux puzzles, je m’en vais.
« Avant de me faire dévorer tout cru. »
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|