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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    # L'oiepocalypse Lun 27 Mar - 16:20
    L'oiepocalypse
    Feat Kyoshiro



    Tout était parti d’une goutte, unique, solitaire, tombée du ciel. Une petite perle aqueuse qui s’était lourdement écrasée sur le bout de ton nez, annonciatrice d’un déluge que vous n’aviez pas prédit, alors que vos pas vous dirigeaient en direction de votre Seizan adorée. Oui, ce n’était, pour une fois, pas seule que tu avais quitté la cité de pierre. Commanditée pour livrer un colis dont la valeur monétaire justifiait une solide surveillance, tu étais descendue jusqu’au petit village de Testu aux côtés de Tadake Kyoshiro. Un voyage de courte durée, sans réels problèmes. Deux petites journées à crapahuter dans la nature sauvage qui reliait les villages entre eux. Un plan qui aurait pu se dérouler sans accroc si cette soudaine averse ne vous avait pas piégé sur le chemin du retour. Violente, lourde, la pluie s’était abattue sur vous sans pitié aucune et, en quelques minutes à peine, vous vous étiez retrouvés trempés jusqu’aux os, frigorifiés face au vent encore frais des montagnes. Sans surprise, vous vous étiez mis à courir, à la recherche d’un abri provisoire, les mains en arc de cercle au-dessus de vos pauvres têtes pour tenter tant bien que mal de vous protéger. Un réflexe en soit ridicule, tant vous étiez déjà foutus.

    « Mais c’est pas possible, on a vraiment la poisse ! »

    Mais courir en boucle n’était pas une solution viable. Alors, quand ton regard repéra une petite cavité, creusée dans la roche, tu attrapas la manche de ton camarade pour attirer son attention, soulagée d’avoir enfin un endroit où t’arrêter.

    « Il y a une grotte, à trois heures ! Je pense qu’on trouvera pas d’autres endroits alors ... »

    Même si la cavité n’était pas gigantesque, elle suffisait à vous abriter de la pluie, le temps que la météo capricieuse s’apaise. Sans hésitation, vous aviez donc changé votre trajectoire pour cette cachette géologique, ce qui régla la premier problème mais pas les autres. Vous étiez toujours trempés et frigorifiés. Et alors que tu te frottais les bras énergiquement, tentant tant bien que mal de conserver un petit peu de ta chaleur corporelle, une nouvelle solution te vint à l’esprit. Une idée qui te fit soupirer mais qui, malheureusement, était la seule qui te semblait efficace.

    « Si on garde nos vêtements trempés, on va mourir de froid. Tu penses pouvoir nous faire un feu ? On va faire sécher nos fringues, ça sera toujours mieux que d’attendre dans le vide .... Enfin, je te force à rien hein. »

    La cécité du blandinet t’arrangeait bien sur ce coup, alors que tu commençais à défaire les différentes attaches de ta tenue, dans un bruit caractéristique de tissu qui se froisse. Il ne fallut pas plus d’une petite minute pour que tu te délaisses complètement des couches supérieures qui te recouvraient, ne laissant sur ta peau que tes sous-vêtements sous la forme d’un short et d’une brassière, jetant alors celles-ci sur la roche adjacente qui faisait alors office d’un parfait étendage pour votre linge.

    C’était étrange de te retrouver dans cette situation et, en même temps, tu ne te sentais pas mal à l’aise. C’était en partie dû au fait que le jeune homme ne voyait pas, mais pas seulement. Tu avais simplement. Parce que Kyoshiro était comme toi : un soldat dans le cœur. Tu l’avais parfaitement vu, quelques jours plus tôt, sur le terrain d’entraînement. C’était d’ailleurs lui le coupable des plaies encore en pleines cicatrisation un peu partout sur ta peau. Une lame habile qui t’avait poussé dans tes retranchements, jusqu’à ce que tu t’écroules de fatigue, hilare. Un fou rire dans lequel il t’avait rejoint en se laissant tomber dans la poussière, lui aussi. Ce souvenir remontant en toi te fit rire, légèrement, doucement, alors que tu prenais place aux côtés du feu qui venait d’être allumé, tes mains s’activant autour de ta tresse pour en extraire l’eau qui s’y était engorgée.

    « On part pour un simple colis et on finit dans une grotte à essayer de ne pas crever de froid ... C’est quand même comique, tu ne trouvas pas ? J’ai l’impression d’être retournée à mes premiers mois à l’académie, quand j’étais maladroite et ... une enfant quoi ! »

    Oh tu te rappelles encore les entraînements, le nez dans la boue, aux côtés de ton oncle. Son rire moqueur, alors que tu essayais de maîtriser une nouvelle technique, et sa main qui s’écrasait contre ton crâne, affectueusement, pour t’encourager ou te féliciter. Une époque lointaine et pourtant, qui te manquait terriblement. Mais alors que tu t’apprêtais à reprendre la parole, un bruit attira ton attention.

    « HONK »

    Tes muscles, comme monté sur ressorts, se tendirent alors que sur ton visage, un sourcil dubitatif se haussa. Est-ce que tu avais rêvé ou bien un buisson venait de vous agresser verbalement ? Et ça, alors que vous étiez à moitié à poil ...

    « Est-ce que toi aussi t'as entendu ça ou je délire à cause du froid ? »



    L'oiepocalypse K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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    # Re: L'oiepocalypse Lun 27 Mar - 22:09
    L'oiepocalypse




    Cela ne faisait que quelques jours, ou quelques semaines depuis l'échec de sa mission, mais Kyoshiro commençait enfin à reprendre le contrôle de sa vie. Il savait que rien de ce qu'il voulait ne serait simple à obtenir, et il l'acceptait à présent. Certaines continueraient à douter, à dire qu'il ne méritait pas son titre ou l'épée démoniaque qu'il portait à sa ceinture, et peut-être avaient-ils raison. Peut-être n'était-il qu'un aveugle, après tout, mais douter de ses accomplissements reviendrait à douter du géant des montagnes. Après tout n'avait-il pas la charge de tous les guerriers de son village ? N'était-il pas celui qui avait donné cette arme à la lame de l'hiver ? Ce chemin allait être plus long et difficile que prévu, c'était vrai, mais Kyoshiro arrivait enfin à remettre un pied devant l'autre.

    Si d'ordinaire son quotidien tournait toujours autour de Maho et de Hotaru, pour des raisons évidentes, l'aveugle avait récemment appris à apprécier la présence de Saki, surtout depuis leur discussion en tête à tête sur leur colère partagée. Ils avaient peut-être des parcours différents mais ils étaient taillés dans le même bois. Alors, quand une mission de livraison leur fut présent, l'aveugle sauta sur l'occasion. L'occasion de sortir de ce village et d'arracher une nouvelle victoire, en espérant qu'après assez de victoires le goût de l'échec soit chassé de sa bouche.

    Que pouvait bien contenir ce paquet, pour nécessiter la livraison par deux guerriers de leur trempe ? Kyoshiro était curieux, évidemment, mais il fit son possible pour rester concentré, durant les heures qui suivirent. Puis vinrent les gouttes, les premières gouttes. Sérieusement ? Si près du but ? Soupirant de lassitude, l'homme se fit attrapa par sa collègue qui le mena jusqu'à une grotte, non loin d'ici. L'aveugle laissa courir ses doigts le long de la froide paroi de pierre, pour comprendre son environnement, avant de ramasser feuilles, morceaux de bois et tout ce que le vent avait pu souffler jusque dans la grotte. Faire du feu c'était bien, mais l'important était de trouver de quoi le nourrir, pour que le brasier puisse continuer à vivre, non ?

    Petit à petit il rassembla un petit tas, à l'entrée de la grotte. Une respiration plus tard et une boule de flammes vint embraser le petite monticule amassé à la va-vite, tandis que Kara se débarrassait de ses vêtements, de ce que le forgeron pouvait entendre, en tout cas.  Taquin, il se redressa et commença à enlever sa veste, trempée. Attrapant son wakizashi, il planta ce dernier dans la paroi rocheuse, proche du feu, avant de faire pendre l'habit en l'accrochant au manche de l'arme.


    Du moment que tu ne te rinces pas l'oeil, moi ça me va.



    Une plaisanterie, évidemment, mais nécessaire pour réchauffer l'atmosphère. Les vêtements s'enlevèrent et, bientôt, Kyoshiro se retrouva presque nu comme un ver, excepté le short noir qui lui servait de caleçon. Lentement, il s'assit auprès du feu, souriant face au commentaire de sa camarade. Deux grands et forts guerriers, immobilisés par la pluie et le froid. Il y avait de quoi rire, non ?


    Les grands guerriers de Seizan, vaincus par une terrible averse...oh, nous sommes tombés bien bas !



    Peut-être était-ce une façon que la vie avait de leur rappeler qu'ils n'étaient pas invincibles. Qu'ils étaient fait de chair et de sang, comme tout le monde. Enfin c'était ce que Kyoshiro pensait, jusqu'à ce qu'un bruit étrange ne se fasse entendre, depuis les fourrés juste devant l'entrée de la grotte. Si l'aveugle, au départ, avait pensé que c'était la façon qu'avait sa camarade de cacher un pet foireux, la question de la demoiselle vint le convaincre du contraire. Curieux, l'homme en caleçon se redressa, étendant ses capacités de senseur. Quelques secondes plus tard une bestiole sortit des fourrés, une oie de ce que la demoiselle pourrait voir. Si d'habitude les bêtes évitaient la présence d'humains, cette bête-ci semblait plus brave, alors qu'elle s'approche du feu, et surtout de l'endroit où les vêtements des deux guerriers séchaient.


    Hey ! Tu crois aller où, comme ça ?  



    L'oie tourna son regard vers l'aveugle un moment, cacardant un instant, avant d'attraper deux vêtements dans sa bouche et de courir vers la sortie. Le pantalon de Kyoshiro et le haut de sa camarade. L'aveugle resta là un moment, surpris, décontenancé, le corps parfaitement immobile alors que l'oie s'éloignait de plus en plus. Enfin, dans un soupir de lassitude, il demanda confirma à sa camarade d'un :


    S'il te plaît, dis-moi que j'hallucine. Dis-moi que je viens de rêver...



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    # Re: L'oiepocalypse Mar 28 Mar - 0:35
    L'oiepocalypse
    Feat Kyoshiro



    « Je n’oserais pas voyons ! Je suis une personne respectable voyons ! ~ »

    Un air fier aux lèvres qu’il ne pouvait de toutes manières pas percevoir, tu assurais être une bonne personne, ou du moins, assez pour ne pas fixer le pauvre jeune homme avec insistance. Arès tout, ce n’était pas le premier corps que tu voyais de ta vie. Rien qu’aller sur les terrains d’entrainement de Seizan suffisait à offrir à n’importe quel visiteur la vue des muscles taillés comme de la roche des soldats du village caché. Au milieu de l’écho des lames, les corps à moitié dénudés étaient monnaie courante. Et tu n’allais pas forcément t’en plaindre.

    Laissant un petit rire t’échapper, confortablement assise autour du petit feu de bois que l’aveugle avait préparé sans la moindre difficulté, tu profitas de la chaleur flirtant avec les paumes tendues de tes mains. Le crépitement, presque délicat, se mêla à cet éclat de voix alors que vous réalisiez un peu plus votre situation. Oui, vous étiez deux fiers soldats, mais face à la nature, finalement, vous ne faisiez que redevenir de simples petits humains, fragiles et dociles aux caprices de celle-ci.  

    « Tu crois que le Seizankage aussi est coincé sous la pluie ? Ou bien il hurle assez fort pour faire reculer les nuages ? »

    C’était dur d’imaginer le géant des montagnes courber l’échine face à de simples petites gouttes d’eau. Et pourtant, même lui était humain au final. La seule chose qui t’empêchait de te donner une image claire de la scène était le respect que tu avais pour le chef militaire. Pour sa sagesse. Sa force. Et son amour pour ce village que tu adorais. Comment aurait-il réagi à votre place quand soudain, une petite tête blanche au long bec orangé s’était dressée face à vous ? Un courageux oiseau, qu’on pouvait même qualifié de téméraire qui s’approcha encore plus de sa démarche dandinante. Comme si de rien n’était, l’oie s’était avancée jusqu’à vos vêtements, sous vos regards médusés ... avant de se barrer en courant, entraînant avec elle une partie de ceux-ci dans son bec. Comme consciente du crime qu’elle avait commis, elle s’était enfuie à toute pattes.


    Une scène tellement absurde qu’elle vous laissa sur le cul, encore incertain s’il s’agissait là de la réalité ou bien d’une hallucination provoquée par le froid. Pourtant une main à ta joue, ton index rejoignit ton pouce, coinçant entre eux ta peau et t’arrachant alors un petit couinement.

    « Oh putain, elle nous a volé nos fringues »

    C’était sorti comme ça, sans filtre, sans jolie tournure ou autre. La douleur qui avait envahi ta chaire sous ton pincement était la preuve que tout cela était bien réel, et pourtant, ça te semblait encore trop ... étrange ? Il y eu une seconde de silence entre vous, comme si vos pauvres cerveaux avaient besoin de redémarrer, avant que tu ne finisses enfin par bondir du sol, une mine entre incrédulité et panique.

    « Merde faut qu’on la rattrape ! »

    Attrapant tes chaussures, encore posées à tes côtés, pour y glisser tes pieds, tu te hâtas d’un pas rapide vers la sortie de votre petite caverne, le regard fixé sur les buissons dans lesquelles l’animal s’était enfui avec son précieux butin, juste sous vos nez d’ahuris. Le pire, c’est que la bestiole était rapide, et bien plus habituée au terrain. Le temps de réaction que vous aviez eu lui avait laissé le temps de votre mettre une bonne distance dans la gueule, vous forçant à foncer et à ne pas ralentir alors que vous vous enfonciez dans la faune, à sa poursuite. Et bon sang, quelle erreur.

    Alors que la fameuse distance se réduisait entre vous et la voleur, un canardement bruyant et colérique résonna, rapidement suivi d’un nouvelle oiseau au plumage blanc donc le bec vint se refermer sur l’arrière de ta cuisse, sans que tu n’ais le temps d’esquisser le moindre mouvement.


    Une douleur vive qui te fit crier te surprise, tandis que ton agresseuse se camouflait à nouveau dans la végétation. Choquée d’être ainsi attaquée par ce qui ressemblait à une milice d’anatidés en colère, tu te retournas vers ton camarade, mais trop tard. Une deuxième créature apparut d’un arbre, tombant littéralement sur le pauvre aveugle pour lui picorer le haut du crâne, lui arrachant par la même occasion quelques mèches de sa blanche chevelure.


    « Mais qu’est-ce qu’elles ont ces oies ?? La rage ?? Ou bien elles sont juste complètement débiles ?! »

    Les mains plaquées contre tes pauvres cuisses pour leur offrir une protection face aux attaques impromptues, tu te préparais à une nouvelle offensive de la bande qui agissait comme une troupe de shinobi : Attaquer, puis fuir et se cacher pour le prochain coup.

    « Tu crois que c’est justifié les techniques contre ces bestioles ?? J’veux récupérer mon haut, hors de question que j’me ramène comme ça à Seizan. »

    La polie demoiselle du clan avait de nouveau laisser place à la franche et réelle Kara qui se cachait au fond de toi. Celle qui disait ce qu’elle pensait sans se prendre la tête. De toutes manières, il n’y avait sans doute pas de bonnes manières de réagir face à un tel ennemi. Et le pire ? C’est que vos vêtements continuaient de s’enfuir ...

    C’était l’affrontement des oiseaux blancs face aux humains à la chevelure de neige. Un combat d’anthologie, que tu ne laisserais jamais être raconté.

    L'oiepocalypse K0ou
    Tadake Kyoshiro
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    # Re: L'oiepocalypse Mar 28 Mar - 5:32
    L'oiepocalypse




    Chaque personne était le héros de sa propre histoire, l'écrivain du propre récit de sa vie, mais les désirs de l'aveugle allaient bien au-delà de sa propre existence. Et c'était bien là tout le problème. On lui avait refusé le droit de rêver, le droit de sourire, le droit d'exister et, maintenant que le monde lui tendait les bras, il ne savait plus quoi faire. Tel un chien courant après sa propre queue, Kyoshiro vivait une existence égoïste, où seuls ses intérêts comptaient vraiment et, s'il avait laissé rentrer quelques personnes dans sa vie, il ne savait toujours pas vraiment où sa vie se rendait. Qu'allait-il faire demain ? Le surlendemain ? Il n'en savait fichtrement rien. Tout ce qu'il savait c'était qu'il avait besoin de se battre pour vivre, de lutter pour gagner sa place au soleil et il ne s'excuserait jamais de cela.

    Il n'avait de compte à rendre à personne, excepté peut-être le géant des montagnes à qui il devait beaucoup, et Hotaru qui avait cru en lui, lorsqu'il ne lui avait donné aucune raison de le faire. C'était pour eux qu'il restait à Seizan, pour eux qu'il n'était pas parti chasser la gloire, à l'autre bout du monde. Car, au bout du compte, à quoi servait la gloire s'il ne pouvait la partager avec personne ? Telle était la philosophie qui s'était installée dans la tête du forgeron, depuis quelques jours déjà. Après savoir s'il avait raison...c'était une toute autre paire de manches. Mais pour le moment Kyoshiro était content de se concentrer sur cette seule mission, malgré l'arrêt forcé par la météo.


    Le Seizankage n'est pas trempé. Il autorise la pluie à tomber sur lui. Nuance.



    Une petite blague agrémentée d'un sourire en coin car, qu'on se le dise, le géant des montagnes n'était pas un homme comme les autres. L'aveugle pourrait-il instaurer la même puissance, le même respect, un jour ? Secrètement il l'espérait, oui, bien qu'il ne soit pas certain que quiconque aime se faire diriger vers un homme dépourvu de lumière. Un homme qui, non content de ne pouvoir voir combien de doigts quelqu'un lui tendait, n'était pas non plus assez alerte pour éviter qu'une oie ne lui vole ses vêtements, par exemple. Et pourtant ceci venait bien de se passer.

    Kyoshiro resta là un instant, convaincu qu'il devait rêver, convaincu qu'il devait s'agir d'une très mauvaise blague, jusqu'à ce que les mots de sa camarade ne parviennent à lui ramener les pieds sur terre. C'était bien arrivé ? Il venait de se faire voler par une oie ?


    Ah mais quelle sal*pe ! Nos fringues !  



    Alors oui, il venait de jeter la subtilité aux orties, mais était-ce vraiment surprenant ? Il resta là, encore confus, encore décontenancé, mais Saki avait raison. Ils étaient des guerriers de Seizan ! Ils n'allaient pas rester là, à se regarder dans le blanc des yeux !


    Oh putain, oui !



    Ni une ni deux, seulement armé de son fidèle caleçon, ce fut pieds nus que le jeune homme courrut en direction de la sortie, attrapant Sekitsui au passage, avant de courir vers l'oie chapardeuse, pendant ce qui lui sembla être une éternité. Non mais que pensait-elle faire avec un pantalon trempée, cette bête idiote ? Et jusqu'où allait-elle courir, comme cela ? Le forgeron n'eut guère à attendre que, déjà, l'oie et ses amis avaient décidé de passer à l'offensive. Il était un guerrier de renom, ou allait l'être et, à présent, il se faisait dominer par une bestiole attirée par sa blanche crinière ?


    Aïe ! Mais...tu...m'em...merdes !



    D'un geste violent il repoussa l'oie qui trouva refuge dans les fourrés, attendant sans doute le moment opportun pour repartir à l'assaut. Oh Kara avait raison : pourquoi y allait de mains mortes ? L'idée de balancer une vague de feu était tentante, mais l'aveugle était assez intelligent pour savoir que démarrer un feu de forêt n'était pas la plus sage des décisions. Surtout pas en ce moment.


    Oh et puis j'en ai marre ! Baisse-toi !



    Attendant de sentir que sa camarade ne serait plus à sa hauteur et qu'il aurait le champ libre, Kyoshiro attrapa Sekitsui et, d'un geste franc, la dégaina de son fourreau. La lame se déploya tel un fouet des plus tranches, avant que son manieur ne tourne, avec l'intention de trancher tous les fourrés et arbres autour de lui, afin de dégager le terrain et, peut-être, trancher quelques stupides oies au passage.

    La chasse était ouverte.
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    # Re: L'oiepocalypse Mer 29 Mar - 1:12
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    Deux idiots courants à moitié nue après une oie. Ça aurait pu faire un bon sketch. Le ridicule de cette scène atteignait des sommets, qui furent rapidement dépassés quand d’autres volatiles se joignirent à l’histoire, comme une armée emplumée bien déterminée à vous ... plumer ? Ouais, le terme était de circonstance, presque ironique. Sauvages, violentes et organisées, ces oies avaient visiblement décider de vous faire passer un sale quart d’heure, et les pauvres soldats que vous étiez n’avaient jamais été préparés à ce genre de combat. Il faut dire que les probabilités de tomber dans ce genre de situation étaient faibles. Vraiment très faibles.

    Ta cuisse rougie par la morsure et la chevelure en pagaille du pauvre sabreur représentaient une première victoire pour le clan aux becs jaunes qui, tout en se réfugiant dans les buissons vous entourant, cancanèrent moqueusement, comme fier d’avoir réussi à dérouter les deux étranges humains à la tête pleine de neige que vous étiez. Il n’en fallait pas plus pour vous énerver et ta question sur la santé mentale de ces animaux devenaient alors largement légitime.

    Et tu n’avais pas envie de jouer. Pas à moitié nue et trempée, avec un rhume se profilant à l’horizon. Les mèches de ta chevelure mouillée collants ton visage, en dessinant les courbes, tu redressas le nez pour essayer de repérer la prochaine attaque quand soudain, ton partenaire d’une mission se décida à y aller franco. Après tout, les oies n’avaient pas de pitié pour vous, alors c’était normal de répondre avec autant de hargne. Sa voix résonna, t’avertissant, t’ordonnant même de te baisser rapidement pour ne pas être victime du coup. Et sans même avoir eu le temps d’y repenser à deux fois, ton corps se mit en action. Tes jambes fléchirent, brutalement. Tes mains s’ancrèrent dans le sol boueux et froid, retenant ton nez d’y tremper. Et tu sentis le vent au-dessus de ta tête.


    La mélodie de la lame tranchant l’air avant de rencontrer la végétation. Le cri des oies, surprises, mais sauves de cette attaque soudaine. Un frémissement remontant le long de ta colonne vertébrale face à une telle maîtrise du Kenjutsu. Et dire que tu t’étais battue contre ce monstre de puissance et qu’en plus, tu avais réussi à lui mettre de sacrés bâtons dans les roues ... Plus tu y pensais, plus tu te disais que tu avais eu un sacré coup de bol.

    Capharnaüm de canardement et de feuillages agités. Le son des gouttes s’écrasant lourdement partout autour de vous. Et un petit derrière plein de plumes blanches, passant juste sous ton nez, portant avec lui les précieuses pièces de tissu.

    « Je l’ai-»

    Non, tu ne l’as pas. Alors que tu tends soudainement ton bras pour atteindre la bête chapardeuse, une seconde sort de sa cachette pour te mordre la main et fuir, te faisant perdre l’équilibre et tomber contre ce sol terreux. Et de loin, oh, de si loin, on aurait pu entendre ta pression sanguine monter et menacer de faire exploser la veine sur ton front. Relevant le nez du sol, les sourcils froncés, les joues empourprées de gêne et de colère, tu t’exclamas d’une voix grave et ferme.


    « Je te jure qu’on va la chopper et la bouffer cette sale bête. Je ne partirais pas d’ici avant. »

    Sautant presque pour te remettre debout, la main marquée par la forme de la morsure, tu te craquas le coup et échauffas les épaules, le regard perçant, prête pour la chasse. Tes mains s’unirent, un instant, dansant pour former l’invocation de deux clones à tes côtés qui, après un regard, prirent une direction différente chacun. Lançant un regard à l’aveugle, un petit sourire aux lèvres, tentant de contrôler l’adrénaline coulant dans tes veines, tu ajoutas.

    « Je vais te la rameuter vite fait, t’auras plus qu’à la découper et la cuisiner ! »

    Les vêtements ? Tu avais presque oublié cette histoire ... Maintenant, c’était une question d’honneur. Et enfin, tu t’élanças de nouveau à la poursuite de l’animal, bien déterminée à la piéger à l’aide de tes clones, et des conseils avisés du senseur dans cette traque en pleine nature.

    L'oiepocalypse K0ou
    Tadake Kyoshiro
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    # Re: L'oiepocalypse Sam 1 Avr - 5:10
    L'oiepocalypse




    Bon nombre de petits garçons s'étaient,  un jour, imaginés comme les héros de jadis. Des guerriers engoncés dans leurs scintillantes armures, au sommet d'une colline face à une immense armée, ou tendant fièrement leur lame face à un puissant droit aux écailles plus sombres que les ténèbres. Kyoshiro n'en parlait pas mais, jadis, lui aussi avait partagé ce même rêve. Le problème était que, là où les enfants grandissaient et avaient d'autres rêves, d'autres ambitions, ce puissant guerrier face à ce terrible dragon était une image qui était restée gravée dans la tête du colosse, même encore aujourd'hui. Depuis son abandon il avait toujours su ce qu'il voulait faire, quel genre de personne il voulait devenir et, surtout, il avait toujours voulu savoir quelle saveur avait la liberté, quand on la goûtait du haut du sommet du monde.

    Il voulait être absolu. Il voulait être respecté par ses amis et craints par ses ennemis. Il voulait que la seule mention de son nom fasse trembler des armées entières, que ces mêmes armées fuient à la mention de sa simple présence, en face. Il voulait être terrible, impitoyable et implacable. Mais ce n'était pas quelque chose qui se ferait en une nuit. Il aurait des épreuves à traverser, et celle du jour était de courir presque tout nu pour chasser des oies. Déchéance ? 'Connais pas.

    Une certaine partie de Kyoshiro, ce qui lui restait d'ego encore intact, était rassuré de savoir qu'aucun de ses collègues ne serait là, pour voir ce bien triste spectacle. La lame de l'hiver, le dragon blanc de Seizan en était à courir, presque aussi nu qu'un ver, à la recherche de sa dignité coincée dans le bec de ce fichu volatile. Et celui-ci, en plus d'être un fieffé voleur, avait le culot de ne pas savoir quand mourir, quand Kyoshiro décida de balayer toute la végétation autour de lui.

    Qu'un guerrier ou un yokai lui résistent était une chose, mais une oie ? Une saleté d'oie ? S'était-il entraîné toutes ces années pour un humilié par ce vieux tas de plumes ? Non, non, non ! Hors de question ! Cette oie allait finir d'en son estomac avant la fin de la journée et, de toute évidence, sa camarade semblait partager cet avis.


    Oh p*tain, oui ! C'est bon, j'en ai marre ! Ça suffit !



    L'espace d'un instant il fut à nouveau tenté de brûler cette forêt au complet, avant de se rappeler qu'il devait garder la tête basse, au moins pour quelques temps encore. Enfin c'était le plan de départ, jusqu'à ce que l'oie ne s'échappe à nuveau, aidée par l'une de ses comparses qui attaqua la Seizanjin, pour dévier sa trajectoire, avant de s'enfuir à son tour.


    Tu l'as cherché, sal*pe ! Je vais t'cramer !  



    La mâchoire crispée et les mains serrées, le jeune homme prit une profonde respiration et, alors qu'il expirait, des flammes vives vinrent courir le long de Sekitsui, cette dernière arme ayant retrouvé sa longueur originelle. Elle voulait à ça, cette bestiole ?  Elle allait le regretter ! Armée de sa fidèle épée démoniaque, Kyoshiro sentit les clones de sa camarade se déployer et, avec le peu de patience qu'il lui restait, sentit les clones rabattre une proie vers lui. Lorsque l'oie bondit des fourrés, dans un geste rapide et sec, Kyoshiro trancha de son épée enflammée le cou de la sale bête. Il bondit alors avant que le bec ne retombe au sol mais, avant d'avoir pu atteindre les vêtements, deux nouvelles oies bondirent et emportèrent avec elles les vêtements, dans chacun de leurs becs.


    Non mais sérieusement ! On n'a pas que ça à foutre !  


    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    # Re: L'oiepocalypse Sam 1 Avr - 16:55
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    Feat Kyoshiro




    Rabatteuse d’oie semblait faire partie de tes nouveaux talents. Dans cette foutue forêt, dont la végétation s’était écroulée après le premier coup de lame de ton camarade, représentait un terrain de chasse où en apparence, les volatiles avaient un avantage dû à leur petite taille. Petit hic pour elles : Repérer une grande masse blanche et duveteuse, au milieu d’un océan de branches, était un jeu d’enfant. Et à trois, c’était encore plus facile ! Entre tes clones et l’originale que tu représentais, l’harmonie était totale et, alors que la voleuse tentait de fuir vers la droite, tu lui bloquas le chemin, un sourire presque carnassier aux lèvres.

    « Bah alors, tu viens pas vers moi ? ~ »

    Blanche comme un linge, naturellement, mais aussi face à l’horreur de sa situation, l’oie échappa un cancanement de détresse, secouant ses ailes pour arrêter sa course et prendre une nouvelle direction. Oh, quel pauvre oiseau ... Quelques mètres et cette fois, c’est sur l’un de tes clones qu’il tomba, échappant de peu à ce qui semblait être un vilain coup de pied avec pour objectif son joli bec. Et comme on dit, jamais deux sans trois. Alors que la voleuse reprenait sa course, dans une des deux dernières directions entre libres de tout ennemi, elle tomba sur le dernier clone qui, une branche entre les mains, se plaça à la manière d’une joueuse de baseball. Les bras qui se lèvent, les appuis qui, dans le sol, s’ancrent, les hanches qui balancent et ...

    BIM.

    Contre le dernier de l’animal, le large bâton s’écrasa, faisant décoller la bête du sol dans un « coin » audible et strident qui la poussa à emprunter le chemin de ce qui serait sa mort, seule, sans ses petites camarades qui s’étaient finalement enfuies en sentant la situation tourner au vinaigre. Bon sang, qu’elles avaient eu raison d’abandonner leur amie ! après tout, il n’y avait pas d’honneur et de loyauté chez les volatiles criminels !

    Le bruissement de feuilles se rapprocha de l’aveugle, rapidement, se mêlant au son des pas de ta petite équipe éphémère. Le cœur qui bat à cent à l’heure, la détermination au bord des lèvres, enfin, vous arrivez à votre but. Ta voix s’échappe dans ta gorge, ferme, puissante, presque trop sérieuse pour le ridicule de cette situation.

    « Kyo’ ! Elle arrive à deux heures ! »

    Tu le vois prendre position. Ses muscles se contracter. Son souffle retenu. Les flammes gagner cette lame qui ne faisait que prouver encore et encore le genre de sabreur qu’était le Seizanjin. Un coup fluide, habile, comme une danse. Le murmure de la lame traversant l’air avant de trancher la chaire. Le gargouillis malsain du sang s’engouffrant dans la trachée maintenant à l’air libre. L’écho d’un dernier cri de l’animal, et la fin de l’histoire.

    Ça aurait été bien si tout avait fini comme ça ! Mais non, encore une fois, la situation se retourna contre vous, comme si les montagnes de Seizan elle-même étaient contre vous ! Les deux oies, que tu pensais loin d’ici, étaient de retour et c’est avec une grande efficacité qu’elles subtilisèrent les vêtements sous le nez du sabreur, lui faisant échapper une nouvelle gueulante. Et pas qu’à lui d’ailleurs.

    « Non mais c’est pas possible !! On s’est roulés dans des phéromones d’oies ou un truc du genre pour qu’elles s’obsèdent avec nos fringues ?! »

    Maudite journée. Maudite pluie. Maudites oies.

    Les mains se portant à ton crâne pour le tenir, poussant un cri à l’opposé de cette image calme et composée que tu donnais habituellement, les jurons commencèrent à défiler sans que tu ne puisses les arrêter. Tu avais la rage. Et surtout, pas du tout envie de rentrer comme ça au village.

    « Ces sales petite pestes ! Je vais leur tordre le cou jusqu’à pouvoir en faire des origamis et chaque année le clan mangera des oies pour se venger ! Des raclures de volatiles ! »

    Bon sang, que ça faisait du bien de crier tout ce qu’on pensait parfois. Avec Kyoshiro, ça te semblait facile depuis que vous vous étiez taper dessus comme deux grands idiots, à peine une semaine avant. Redressant tes manches imaginaires, les vraies étant dans le bec d’un des monstres palmés, tu lanças un regard à ton ami. Il avait plus d’expérience que toi. Et peut-être un plan. Mais ...

    « C’est mal si j’ai envie de les balayer dans un raz de marée ? C’est juste une idée hein ... »

    Une idée que tu avais vraiment envie de mettre en action. Mais avant ça, il fallait repérer les ennemis. Habile, rapide, tu escaladas un des arbres encore debout pour gagner en hauteur et en visibilité, comme un matelots sur un navire.

    « Je te promet qu’on va réussir à les avoir. Elles ne sont pas loin, j’en suis cert- »

    Tu t’arrêtes en cours de route, pointant du doigt à un aveugle la cible que tu venais de repérer, te sauvant du ridicule en indiquant vocalement la localisation à celui qui était bien plus physique que toi.

    « J’en vois une à neuf heures ! Environ une centaine de mètres ! La seconde à douze heure ! »

    L’une serait pour lui. L’autre pour toi.

    L'oiepocalypse K0ou
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    # Re: L'oiepocalypse Lun 3 Avr - 23:58
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    La rabatteuse et le chasseur, cela semblait être le titre d'un mauvais conte pour enfants. Malheureusement certaines histoires n'étaient pas toutes bonnes à raconter. Kyoshiro savait que certains éléments pouvaient être...oubliés dans un rapport de mission, et cette partie-ci allait définitivement être l'un de ces éléments. Après tout, la mission était terminée depuis qu'ils avaient remis leur paquet en mains propres, non ? Tout le reste n'était pas important, surtout quelque chose qui pourrait entacher la réputation montant de ces deux fiers guerriers de Seizan. Après tout, dans les contes sur les héros de jadis, les échecs et humiliations étaient souvent laissés de côté, alors pourquoi ne pourraient-ils pas en faire de même, aujourd'hui ?

    Ils n'en parleraient à personne, car il en allait là de leur honneur et de leur fierté mais, pour réparer leur ego blessé, ils allaient devoir mettre un terme à cette chasse ridicule. Après tout, n'étaient-ils pas deux puissants soldats de l'armée de Seizan ? Deux combattants expérimentés, ayant survécu à bien pires menaces que quelques vieux volatiles ?

    Saki allait donc servir à amener les proies vers l'aveugle, ce qui était sans doute plus pratique que l'inverse, pour des raisons évidentes. Il était senseur, oui, mais cette capacité n'était pas encore assez développé pour qu'il puisse sentir et chasser une proie, sur de longues distances. Un point qu'il allait devoir travailler, plus tard, mais pour l'heure il avait un ennemi à pourfendre. Saki fit un travail remarquable, amena sa proie vers la lame de l'hiver et, la sentant arriver, Kyoshiro prit une posture d'attente offensive, avant de sectionner le coup de cette oie, d'un seul mouvement de cette épée enflammée.

    Il savait qu'il allait à l'encontre de la pureté du bushido, et que d'autres étaient bien meilleurs que lui, l'épée à la main. Il en avait conscience, et n'avait jamais eu la prétention d'être le meilleur bretteur. Il allait être le meilleur guerrier, par le meilleur épéiste. Il avait toujours fait cette claire distinction, et c'était pour cela qu'il avait réussi à mixer ninjutsu et kenjutsu, dans un style prometteur mais qui méritait tout de même quelques améliorations pour devenir un style vraiment mortel. Il n'était pas encore assez fort, pas assez rapide...quoiqu'assez rapide pour vaincre une oie. C'était déjà cela.

    Quand Saki était avec Kyoshiro elle semblait moins coincée, plus prompt à dire ce qu'elle pensait vraiment. C'était cela l'atout de l'aveugle, de mettre les gens à l'aise. Car, s'il n'avait pas sa langue dans sa poche et parlait tout le temps en toute franchise, pourquoi les autres ne pourraient pas en faire de même ? Ainsi, quand elle mentionna l'idée de balancer une technique Suiton dans le tas, Kyoshiro admit :

    Je ne vais rien dire là-dessus. J'ai envie de tout cramer...



    Kyoshiro sentit les deux oies s'éloigner, dans deux directions suivantes. Allait-il abandonner ? Certainement pas. Et pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de...


    Le prochain qui me demande si je crois au karma, je lui fais bouffer ses dents par le c*l...



    Il avait merdé une fois, oui, mais n'avait-il pas été suffisamment puni ? Non, il ne l'accepterait pas ! Toujours aussi furieux, suivant les indications de sa camarade, Kyoshiro étendit ses sens, sentant la faible présence d'un animal, avant de s'engouffrer dans la brèche. Puisant dans la force de ses jambes, le Tadake bondit en avant, avalant la distance à une vitesse impressionnante, en sentant qu'il gagnait finalement du terrain. Puis il l'entendit, la course de ce volatile paniqué, zigzaguant entre les arbres comme si cela allait vraiment le sauver. Oh non, pas contre ce guerrier-ci. Ce guerrier-ci était furieux, et l'oie ne pouvait lui échapper éternellement. Forçant sur ses jambes, il bondit en avant et, si son premier assaut ne trouva sur le vide, l'aveugle pivota et bondit l'instant d'après, cueillant au vol l'oie qui pensait que bondir allait la sauver. Malheureusement elle n'eut pas le temps de comprendre l'étendue de son erreur.


    Je l'ai eu ! J'ai les fringues ! Enfin...une partie !  



    Un haut, un pantalon et trois chaussettes. Un peu plus de la moitié des vêtements furent récupérés par l'aveugle, mais il fallait maintenant que Saki s'occupe de la seconde moitié. Rassemblant les vêtements alors qu'il étendait ses sens, il haussa la voix pour atteindre les oreilles de sa camarade.


    Tu t'en sors ?  



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    # Re: L'oiepocalypse Ven 7 Avr - 23:23
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    La position de vos ennemies, confirmée, sonnait le début d’une traque plus brutale encore. Une traque motivée par plus qu’un sens pratique, dont la perte de vos barrières sociale. Vous aviez la rage. Et une sacrée envie de dévorer de l’oie pour le diner. Vous aviez froid aussi. Faut dire que vos sous-vêtements, c’était peu pour vous tenir au chaud sous la pluie qui s’abattait contre votre épiderme, encore et encore, vous gelant jusqu’aux os. Déjà, tu sentais le bout de tes doigts s’endolorirent, légèrement. Assez pour te forcer à remuer ceux-ci afin d’y augmenter ta circulation sanguine, tout en poussant un petit grognement insatisfait. Il était temps de vous lancer et de récupérer vos fringues ! C’était plus que pressant ! Kyoshiro, juste avant de partir à 12h , laissa échapper un dernier juron qui te fit ricaner, depuis le haut de ton perchoir improvisé. Un petit rire qui résonna entre les gouttes, trahissant que malgré le ridicule et la colère, tu arrivais encore un peu à t’amuser dans tout ça.

    « Je te donnerais un coup de main avec plaisir pour lui arracher les dents. »

    Une impulsion de tes jambes, et tu sautas d’une branche à une autre, comme un habile petit singe, profitant de ta position en hauteur pour repérer plus aisément la volaille qui était partie à l’ouest dans l’espoir ridicule de t’échapper. Tu devais pourtant lui reconnaître une certaine vitesse et ce, malgré ses petites pattes palmées. Habilement, l’oie naviguait au milieu de la végétation dont elle sembla reine pendant un instant, usant de sa petite taille pour emprunter tes passages étroits, dont la visibilité limitée ne faisait que représenter un nouvel obstacle dans ta traque. À moins que ... Oui, parfois, il fallait y’allait comme une brute. Après tout, la survie de l’oie n’était pas un critère. La seule chose que tu devais préserver, c’étaient les pièces de tissu dans son bec.

    « Si tu crois que tu vas m’échapper aussi facilement espèce de saleté ... »

    Un sourire carnassier aux lèvres, tu effectuas un nouveau bond, plus haut que le précédent, profitant alors du temp de chute pour exécuter habilement de tes mains quelques mudras. Et d’un coup, tu semblas prendre une grande inspiration, emplissant tes poumons d’air, avant de tout recracher d’un coup.



    Comme une tornade, ton souffle frappa le sol, aspirant l’animal dans son sillage et ce, pour la rejeter à son sommet, là où tu trouvais. Et elle n’eut pas le temps de réfléchir que déjà, ton bras se refermait autour de sa gorge dans une prise ferme qui l’empêcha de bouger et, de ta main libre, tu lui arrachas le reste des vêtements du bec avant d’atterrir avec souplesse sur une dernière large branche. L’oie gigota de toutes tes forces, tentant de fuir par tout les moyens. Tu l’observas, quelques secondes, pensives, avant de lui attraper le mec, les vêtements posés sur ton épaule, pour te rapprocher de sa tête et murmurer.

    « J’te laisse te barrer, mais raconte bien à tes potes oies ce qui va leur arriver si elles tentent quelque chose du genre. »

    Et c’est comme si elle t’avait compris. Alors que tu la relâchais, l’oie se montra bien sage, malgré la terreur dans ses deux petites iris noires, avant de fuir en courant à toute vitesse. C’est à ce moment là que tu entendis la voix de l’aveugle résonner au milieu des bois.

    « J’arrive ! Bouge pas ! »

    Et à nouveau, comme une acrobate, tu avais navigué de perchoir à perchoir, avec une aisance perturbante, jusqu’à rejoindre ton ami, chargée de vos précieuses fringues, si durement regagnées. Un trésor que tu avais brandit au ciel en atterrissant, comme s’il s’agissait là de reliques sacrées.

    « Enfin ! On va pas rentrer à poil ! »

    Une déclaration qui te fit pouffer de rire, bruyamment, franchement, alors que tu redescendais les bras pour reprendre le chemin de votre caverne, demeure d’un instant où le feu vous attendait encore bien sagement. Une marche de quelques minutes à peine qui vous offrait, à la fin, un repos bien mérité.

    « J’ai une faim de loup, j’espère que tu sais cuisiner l’oie ... ! »

    Toi ? Cuisiner ? Oh, tu pouvais, mais là, tu avais surtout envie de te réchauffer et de faire une bonne sieste quand enfin, l’eau aura quitté ton épiderme. Cet épiderme même que tu frottas dans l’espoir de te faire un peu patienter jusqu’à votre abris, alors que sous ton bras, tu transportais l’oie victime du sabreur, pour votre repas.

    « Ces oies étaient complètement barges ... J’vais avoir un bleu à cause de cette foutue morsure. Je propose qu’on évoque plus jamais le sujet. »

    Tu allais finir par croire qu'à chaque fois que vous étiez en équipe, il vous arrivait une merde ...

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