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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
    Yamato Shin
    dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
    Yamato Shin
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      Objet:

    L'assemblée des Ombres

    Quartier Militaire



    [EVENT JUJOU] Quartier Militaire [LIBRE] Dbap

    Le Quartier Militaire abrite d’ordinaire les commodités réservées aux soldats de Jujou. Pour l'événement, ce quartier est devenu beaucoup moins restrictif. On y retrouve quelques stands réservés aux arts ninjas, notamment des marchands de Seizan bien décidés à montrer la puissance des forges des montagnes ou encore les artisans plus discrets de Sakyuu avec leurs étranges armes à mécanismes modifiés. Ainsi les visiteurs de ce quartier semblent être une clientèle beaucoup plus restreintes.

    C’est aussi dans ce quartier que des maisons ou même des tentes furent mises à disposition des soldats des autres villages afin qu’ils puissent se reposer en toutes quiétudes et sécurité. On y retrouve notamment les maisons réservées aux différents Kage.




    - Vous pouvez RP à la suite de ce post en solitaire ou à plusieurs si vous avez déjà RP à la zone de la porte du village. Vous pouvez rencontrer les gens qui y posteront également étant donné que vous serez dans la même zone ou rester à l'écart au besoin. Stipulez-le bien dans votre RP.
    - Vous ne pouvez RP qu'à un endroit à la fois. Si vous voulez aller ailleurs, vous devez mentionner votre départ dans un rp ici.
    - Pour toutes questions, venez demander sur discord.
    Chuunin de Seizan / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
    Shirô Ishii
    Chuunin de Seizan / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
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    Shirô Ishii
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      Inventaire
      Objet:


    Les portes du village venaient d’être passées sans aucune once de difficulté. C’est à se demander si la sécurité à réellement mis l’ensemble des moyens pour protéger l’ensemble des personnes présentes dans l’antre de la cime. Peu importe. L’essentiel est ma présence ici. Ma destination est claire : le quartier militaire. Quelque part, c’est ici que l’on retrouve les choses les plus intéressantes en matière de sécurité. Je ne sais pas comment ils ont organisé l’événement et si je pourrais découvrir certaines choses en allant là-bas. Ma démarche est clairement la recherche. Ce n’est qu’en y allant que je saurais ce qu’il en est. Peut-être que les Ombres se retrouveront dans ces quartiers : ce serait une chose cohérente vis-à-vis de leur statut et de la nomination des lieux.

    Par contre, il s’agit réellement du parcours du combattant. Ne connaissant pas Jujou et le Village étant bondé de monde au point que la signalisation n’est pas pleinement visible pour un homme de ma petite taille, je me perds un peu. Je souhaite me rendre aux Quartiers Militaires mais me voilà pris sous des tonnes de messages commerciaux m'invitant à venir acheter tel ou tel produit : “c’est le moins cher de Jujou”, “Vous aurez le meilleur des produits ici !”, “Qu’attendez-vous pour bénéficier de cette promotion hors du commun ?!”... Tant de messages que j’ignore sous le regard surpris des commerçants qui tentent - finalement - qu’à gagner leur vie. S’ils avaient été médecins, la richesse aurait été à portée de leur main : c’est une activité si lucrative… Ce n’est toutefois pas ma motivation.

    Un attroupement d'individus m’empêche de quitter la zone. J’encastre mon épaule et pousse avec mon pied pour me créer une ouverture. Cette dernière se crée après un certain effort au point de presque me faire tomber mais je me rattrape rapidement avec l’autre jambe. Je me redresse et soupire tout en jetant un regard derrière moi. Je ne vois que le dos de certaines personnes mais rien de plus tant il y a du monde. Je secoue la tête de lassitude avant de reprendre ma route vers la destination convoitée.

    Une marche lente et attentive me permet de profiter de l’atmosphère peu commune et du paysage auquel je ne suis pas habitué. Je m’en mets clairement plein les yeux. En voulant observer le ciel, je me vois contraint d’observer un feuillage dense qui ne laisse apparaître que quelques rayons de soleil. C’est tout de même très beau à voir. Le vert des feuilles resplendit sous la lumière ultraviolet de l’astre. Un pas supplémentaire me met d’ailleurs en plein dans un rayon et celui-ci m’éblouit tellement que je suis obligé de mettre tel un réflexe mon avant-bras devant mes yeux. Un sourire se dessine sur mon visage. Un sourire franc, pour une fois. Je ressens un sentiment de quiétude qui m’éloigne presque de la raison de ma venue.

    Et après un effort, me voilà aux Quartiers Militaires. Il y a clairement moins de monde ici. Un public select qui est là pour de bonnes raisons. Je retrouve certains camarades de Seizan. La puissance brute sur l’étable des stands de la montagne tandis que d’autres ont mis en place de petits artifices : ceux de Sakyuu. Ce genre d’artifice est clairement une chose que je pourrais mettre dans mon inventaire. Ces objets ne sont pas faits pour faire mal. Mais s’ils sont bien utilisés, ils peuvent faire la différence en combat : un petit coup caché, une surprise pour l’adversaire qui ne s’attend pas à se faire avoir avec ces petits trucs. Je m’arrête devant l’un des stands proposant ce genre de marchandise, et me voilà en train de réfléchir. Je reste debout, immobile devant la vitrine et des dessins, des plans, des calculs vadrouillent dans ma tête…
    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
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    Uchiyama Shion
    [EVENT JUJOU] Quartier Militaire [LIBRE] Profil12 MESSAGES : 52
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      Objet:

    L'Assemblée des Ombres

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    J'avais naïvement espéré que le quartier militaire soit plus facile à naviguer qu'un endroit plus attrayant tel que le quartier marchand... et m'étais visiblement trompée vu la vague de monde qui évoluait ici en jouant des coudes. J'eu une vague pensée pour la sécurité de tout ce beau monde, espérant que la densité ne pousse pas quelqu'un en bas d'un arbre quand même. Mais bon, je n'étais pas en charge du bien-être de tous et chacun, juste du mien, de celui de Saki et, bien sûr...

    « Il devrait être là, quelque part... Ce serait tellement plus simple si je pouvais me servir de Shozaisuru... »

    Pour l'heure, néanmoins, l'épée démoniaque reposait sagement dans mon dos, nouée en diagonale, dans sa forme lambda. Je lui avais trouvé un fourreau adapté et, à moins d'être un fin connaisseur, il serait bien difficile de deviner la nature de l'arme en question. Mais bon, je ne pouvais pas y faire appel ici, en pleine foule, sans causer une panique certaine. Sans compter que je n'avais rien amené qui appartienne à mon père alors bon c'était raté dans tous les cas. Mais voilà c'était frustrant quand même. À quoi bon avoir cette arme si je ne pouvais m'en servir quand ça comptait véritablement ? C'est que je commençais vraiment à être nerveuse à force. Et si je ne le trouvais pas parce qu'il ne s'était jamais rendu à destination ? S'il lui était arrivé quelque chose ? Une blessure grave ? Ou alors peut-être un problème avec son inventaire qui expliquerait un retard sans pour autant être catastrophique ?

    « Shi-chan ! Kara-san ! Par ici ! »

    Papa ?! Oui ! C'était bien la voix d'Uchiyama Naoki qui avait presque dû monter sur une table pour nous faire de grands signes de la main au travers de la foule et ainsi se faire remarquer. J'attrapai la main de la blanche sans réfléchir pour que nous puissions mieux évoluer ensemble dans la marre de monde sans être séparées. Lorsque nous gagnâmes enfin l'étal, mon père s'était remis à l'ouvrage, hélant des passants tout en s'affairant à sortir des marchandises de leur boîte pour les étaler à la vue de tous. Ces dernières allaient du katana aux armures en passant par les kunai et même certains bijoux et autres items du quotidien qui avaient été habilement confectionnés par des artisans de Seizan qui avaient accepté de laisser mon père les représenter à l'étranger.

    « Le voyage s'est bien passé ? Je peux t'aider ? »

    Il en rigola presque, de meilleure humeur qu'à l'habitude. Même qu'il ne m'avait pas appelée Shi-chan depuis très longtemps. Qui sait, peut-être que le voyage et l'effervescence du marché lui faisaient du bien finalement ?

    « Et puis quoi encore ! Tu es ici pour profiter de Jujou avec ton amie, pas vrai ? D'ailleurs, Kara-san, j'espère que ma fille ne te fait pas trop de misères ? »

    KoalaVolant
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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      Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
    Assemblée des ombres
    Quartier militaire



    La foule, comme une vague, avait envahie les moindres rues du village. L’écho des voix se mélangeaient à celui de la nature créant un environnement sonore particulièrement bruyant qui, pendant une seconde, te fit regretter tes montagnes chéries. Tu n’avais jamais été une femme du brouhaha inutile, et tu n’y voyais là qu’un risque de ne pas remarquer un quelconque danger qui se glisserait parmi les différents touristes. Décrocher de ta pensée de soldat était dur. Presque contre-nature pour toi qui avait toujours été élevée dans le but de rejoindre les rangs de Seizan, un jour. Ton ainée, face à cette scène, s’impatiente, incapable de repérer son père. L’inquiétude se mêle à son empressement et l’idée de dégainer son arme lui effleure l’esprit, une seconde, avant de se raviser face au danger que cela représenterait au milieu de la foule. Tu la voyais, petit à petit, se laisser dévorer par ses suppositions. Ses gestes s’agiter un peu plus, et son petit gabarits se redresser à la manière d’un suricate dans l’espoir d’une vision qui soulagerait son petit cœur.

    « Ne t’inquiètes pas, on va le trouver. On peut trouver un point un peu plus en hauteur, ça nous offrira une meilleure vue sur la foule. »

    Le convoi des artisans, parti depuis Seizan, avait été accompagné de plusieurs soldats, et ainsi, tu étais peu inquiète d’un tel accident. L’information serait forcément remontée parmi les autres soldats de Seizan. Mais la demoiselle n’a même pas le temps de te répondre qu’une voix vous interpelle, attirant votre attention et dessinant sur vous visages un sourire franc.

    « Ah bah tu vois, il va b- »

    Finir ta phrase ? Pourquoi ? Shion, pressée de rejoindre son paternel, t’avais déjà attrapé par la main pour t’entraîner dans la foule, sans te perdre. Une action qui te fit bien rire alors qu’habilement, vous slalomiez entre les visiteurs, vous traçant un chemin à travers cette foule. Il ne vous fallut que peu de temps pour rejoindre le marchand qui, bien décidé à rendre sa présence rentable, avait déjà bien installé son petit stand et les produits qu’il y vendait. Amusée par l’échange entre les deux parents, les observant du coin de l’œil, tout en laissant tes doigts glisser le long de la lame d’un Kunai, tu te mis à ricaner, gentiment.

    « Shion, voyons, c’est normalement au parent d’étouffer son enfant, pas l’inverse ~ »

    Soulevant la petite arme de lancée pour l’offrir au regard du vendeur, l’air satisfaite, tu répondis alors à celui-ci sans cacher tout ton amusement.

    « Après toutes ces années, je me suis habituée à son caractère et puis, vous savez ce qu’on dit, qui se ressemble s’assemble ! »

    Des excentricités, vous en aviez toutes les deux. C’est ce qui faisait de vous de si bonnes camarades. Pas besoin de jouer un rôle et de sauver les apparences. Vous étiez vous-même, et ça marchait très bien comme ça.

    « Je vois que vous avez apporté de très bons produits ! Si avec ça, vous ne faites pas un malheur, j’ai peur pour les artisans de tout Onogoro ~ »

    La qualité des forgerons de Seizan n’était plus à faire. L’homme ne pouvait que vendre aujourd’hui, avec tout les shinobis qui trainaient dans le coin. Sa venue serait richement récompensée, à n’en pas douter. Mais le repos, lui, serait rare.

    « Vous n’allez pas avoir le temps de souffler. Est-ce que vous voulez qu’on vous ramène quelque chose de notre visite Uchiyama-san ? Ils font de succulents jus de fruits ici, et de très bonnes confiseries. C’est à ne pas manquer. »

    Même les travailleurs avaient le droit de profiter de la fête ! Il fallait simplement que les concernés ne l’oublient pas, face à la montagne de travail.

    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1478-uchiyama-shion-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1482-carnet-d-uchiyama-shion
    Uchiyama Shion
    [EVENT JUJOU] Quartier Militaire [LIBRE] Profil12 MESSAGES : 52
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    Inventaire

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      Objet:

    L'Assemblée des Ombres

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Il ne servait à rien de le cacher : j'avais été véritablement inquiète et, si j'en croyais la bonne humeur et le soulagement de mon père après notre arrivée, lui aussi l'avait été. Ceci étant dit le côté émotif de la chose ne m'évita pas pour autant une petite taquinerie de la part de ma meilleure amie qui croyait nécessaire de me rappeler que, habituellement, c'était au parent d'étouffer l'enfant et pas l'inverse. Je fis la moue, maugréant une réponse peut-être un peu malcommode que je ne me serais pas permis envers quelqu'un d'autre.

    « Alors déjà j'étouffe qui je veux, merci bien. »

    Et je suis à deux doigts de lâcher un hey ! plein de reproches lorsque mon père lui demande en retour si je ne lui fais pas trop de misères. Ils ne vont quand même pas se mettre à deux contre moi j'espère ! Au moins sa réponse n'est pas trop mordante, pour une fois, et quelque part j'en suis rassurée. Je sais que Saki et l'honnêteté sont pratiquement inséparables à ce stade et, du coup, s'il y avait un problème je serais immanquablement la première au courant et je suis reconnaissante de ça. Je suis d'avis que ce genre d'honnêteté est vitale pour une amitié et qu'elle explique probablement pourquoi nous sommes si proches après toutes ces années.

    « Tant mieux ! Je suis content de savoir qu'elle a une bonne amie comme toi sur qui compter tu sais, Kara-san. »

    Ah non pitié, pas de moment d'émotion devant un étal à Jujou quand même. Demande silencieuse qui finit par être exaucée lorsque Saki redirige la conversation vers les produits que mon père a amenés de Seizan. Comme elle le dit, les conditions sont toutes réunies pour qu'il fasse un malheur et ça aussi ça doit jouer dans sa bonne humeur inhabituelle.

    « À qui le dis tu ! La seule chose que je vais ramener à Seizan ce sont des ryos, héhé ! »

    Ça fait plaisir de les regarder échanger comme ça, quitte à rester moi-même un brin en retrait. Je suis trop bien placée pour savoir que la situation familiale de mon amie est.... Inexistante ou à peu près, en dehors de ses parents éloignés du clan Kara qu'elle dirige à présent. J'espère que, via ces petites interactions, elle puisse au moins l'espace d'un instant avoir l'impression de faire partie de la famille elle aussi. J'ai envie qu'elle se sente incluse et appréciée. Qu'elle soit heureuse. Alors je suis simplement l'échange, même quand elle lui demande si on doit penser à acheter quelque chose pour lui. Une charmante attention qu'il apprécie bien évidemment, même si elle semble le mettre dans l'embarras. Son regard, soudainement incertain, coule en ma direction.

    « En fait... »

    Je comprends.

    « Des confiseries pour Sorata-kun et un petit souvenir pour Sachiko-san ? »

    « Si ça ne te dérange pas... Enfin, tu n'es pas forcée... »

    Le sujet est difficile. Malgré les années qui passent, je peine encore à m'entendre avec sa nouvelle femme et leur fils, mon demi-frère, Sorata. Ça ne m'empêche pas de vouloir y mettre du mien, de temps en temps, lorsque l'occasion s'y prête. Et ces festivités en sont une bonne de faire quelque chose de bien pour nous rapprocher tous un petit peu, surtout maintenant que de changer d'air semble nous avoir fait du bien à l'un comme à l'autre.

    « Ça ne me dérange pas. Ce sont aussi des membres de ma famille après tout, pas vrai ? »

    « Shion... Allez, viens là toi avant de faire chialer ton vieux père. »

    Il ouvre les bras et, l'instant d'après, me voilà coincée dans une étreinte que je lui rends. C'est un peu bizarre vu qu'en vrai je ne sais pas trop à quand remonte la dernière fois qu'on a fait preuve d'affection l'un envers l'autre comme ça, mais en même temps... Voilà. C'est un câlin de mon papa. Bien sûr que je suis contente.

    « Allez je te fais confiance, choisis leur de belles choses ! Et surtout sois prudente sur le chemin du retour, si on ne se recroise pas d'ici là. Tu sais comme moi qu'il y a plein de saletés, là dehors. »

    « Merci. Toi aussi prends soin de toi, Tou-san*. »

    L'étreinte se conclus sur une grande main paternelle qui tente de m'ébouriffer les cheveux alors que je proteste, ne parvenant toutefois qu'à déclencher un éclat de rire du côté du marchand.

    « Filez maintenant avant que je décide de vous mettre au travail ! Allez profiter de Jujou. Et toi aussi prends soin de toi, Kara-san ! C'est toujours un plaisir de te voir ! »



    Hrp : Tou-san est une manière affectueuse de dire père en japonais, un peu comme papa en français.

    KoalaVolant
    Jonin de Jujou
    Makino Haruka
    Jonin de Jujou
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    Makino Haruka
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      L'assemblée des ombres

      Haruka n'aime pas le fait que des soldats issus d'autres villages viennent s'installer dans le Quartier Militaire de Jujou. Il se méfie d'eux. Cela fait partie de son travail de se méfier. Il se trouve dans cette transe si particulière aux senseurs, celle qui leur permet de ressentir le chakra. Installé sur une plateforme située à quelques mètres de haut, il observe la foule. Il n'a pas spécifiquement reçu l'ordre de garder l'endroit, mais il se sent le devoir de le faire. Tous les Kage sont là et il est hors de question que quoique ce soit arrive. Pas sous son oeil vigilant en tous cas. S'il a décidé de rester dans ce quartier, c'est notamment parce qu'il y a les maisons réservées aux Kage et qu'il craint que si quelque chose devait mal se passer, ce serait dans ce secteur.

      De plus, le Makino n'aime pas vraiment lorsqu'il y a foule -et qu'il est donc parfois dans l'obligation d'être au contact de femmes-, il est donc inimaginable qu'il puisse se rendre au Quartier Marchand qui est très certainement bondé et où il n'y aura certainement rien qui va l'intéresser. Il n'est pas un grand amateur de haute couture et ne porte pas d'accessoires à moins que ceux-ci lui soient offerts par des êtres qui lui sont cher.

      Les seuls articles qui pourraient potentiellement intéresser le Jonin se trouvent au Quartier Militaire. Il connait la renommée des armes et armures de Seizan et il a eu vent de la créativité sans limite des artisans de Sakyuu. Et en tant que bon ninja, comment ne pourrait-il pas être intéressé par tout ça  ? C'est peut-être sa seule chance d'obtenir de l'équipement d'une telle singularité. Jujou ne fait pas vraiment dans l'artisanat, à par peut-être Jun'ichiro qui joue à la poupée.

      Le roux crache un nuage de fumée dans un long soupir.


      Et bien...
      Est-ce que j'essaie de me sociabiliser ou je reste sur mon perchoir ?
      Pile ou face ?


      L'homme lance un ryos.
      dit Shikisha, Jonin de Seizan
      Karā Saki
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      Quartier militaire



      Voir ainsi ton amie échanger avec son paternel était un spectacle plus qu’attendrissant. À son contact, elle retrouvait toute son innocence et ce, même si elle ne voulait pas l’avouer. Sur son visage, tu revoyais les expressions de votre enfance. Sa manière de gonfler les joues alors que le fil de la discussion n’était pas en sa valeur, et la gêne qui s’y mêlait. Et face à cette scène, tu ne pouvais pas t’empêcher d’échapper un léger rire, reposant doucement le kunai que tu avais examiné sur le petit étal aux côtés de tout les autres produits. Visiblement, le marchand était confiant de pouvoir vendre tout ses produits sans le moindre problème et tu n’en doutais pas une seconde. Depuis toutes ces années, il avait toujours démontré ce bagou qui caractérisait ceux de sa profession. Il connaissait son travail sur le bout des doigts et il était doué pour ça. Les Uchiyama n’étaient pas arrivé là où ils en étaient pas incompétence, ça allait de soi.

      « Un voyage rentable, à n’en pas douter ! Pensez tout de même à souffler, avec autant de monde, vous n’allez pas manquer de clients. Je serais bien embêtée si mon commerçant préféré venait à se rendre malade à force de travailler ! »

      Un sourire, une proposition, et l’ambiance s’alourdit alors que l’homme hésite à formuler sa demande. Il regarde sa fille et elle comprend, contrairement à toi, bien rapidement le problème. Cette situation qui, à chaque fois, te laisse sur le carreau. Tu ne peux rien dire. Rien faire. Juste observer, en silence, de loin. Spectatrice d’une scène dans laquelle tu n’as pas ta place. Et pourtant, aujourd’hui, les choses avancent enfin. Une rare ouverture de la part de la jolie brune qui s’autorise à laisser approcher la famille avec laquelle elle a tracé une ligne il y a bien des années. Un premier pas que tu espères ne pas être le dernier. Parce que tu sais. Tu sais qu’elle aime son père, et qu’au fond, elle ne déteste pas sa belle-mère. Elle a juste du mal à tourner la page et pour ça, tu ne peux pas la juger.

      Cette étreinte, émouvante, prends rapidement une tournure plus comique quand le paternel se met à chercher des noises à sa fille, dans un élan affectueux qui te rappela une époque à laquelle toi aussi, tu avais ce genre d’échange avec ton propre père. Des souvenirs joyeux et légèrement amers à la fois. Pas assez pour effacer la satisfaction de voir ton amie ainsi retisser les liens autrefois défaits.

      « Allez Shion, dépêchons nous ! Pour une fois que je suis en congé, on va en profiter ! »

      Saluant le père de celle-ci d’une main, tu attrapas de l’autre ta camarade pour l’entrainer à nouveau dans la foule humaine, tes iris se baladant un peu sur le paysage, emplies d’une curiosité non-dissimulée. Avec ta nouvelle promotion, le travail allait te submerger et tu te voyais ainsi mal gâcher les quelques instants de paix que tu avais avant que la vague ne se fracasse sur toi, sans pitié.

      « Tu veux que je me charge du cadeau pour Sachiko-san ? Je connais un peu ses gouts à force de la voir passer pour des livraisons. »

      Quand la brune avait rejoint l’académie, c’est sa belle-mère qui avait prit le relais, apportant les quelques achats du clan directement à ta demeure et, à force de discuter sur le pas de la porte, tu avais commencé à la connaître un peu plus que tu ne le laissais croire.

      « Je voudrais passer au quartier résidentiel dire bonjour à un ami avant cela, est-ce que tu es d’accord qu’on se rejoigne au quartier marchand ? Ça te laissera le temps de t’imprégner un peu de l’ambiance ! »

      Et à ton tour, tu vins ébouriffer les cheveux de ton amie, un petit rire t’échappant. Difficile parfois de savoir qui était l’ainée entre vous deux ... Et alors que tu l’embêtais, avec toute cette malice qui t’allait si bien, les deux éclats d’opal de ton regard se posèrent sur les hauteurs, repérant alors celui qui, comme un vautour, observait depuis son perchoir, sans bouger.

      « Et reste prudente dans cette foule, d’accord ? Je ne sais pas si tout les locaux sont très heureux à l’idée de voir autant de soldats étrangers ici ... »

      Elle t'enlace, t'écrase presque dans ses bras avant de te laisser partir.

      Genin de Seizan
      Uchiyama Shion
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      L'Assemblée des Ombres

      Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

      Maintenant que je suis rassurée et que nous avons pu échanger un peu, il est temps de retourner profiter de notre séjour à Jujou et, accessoirement, d'aller trouver de jolis présents pour ceux qui n'ont pas pu faire le voyage eux aussi. Je suis d'ailleurs surprise lorsque mon amie propose de s'occuper du cadeau de ma belle-mère elle-même. Ce n'est que lorsqu'elle parle des livraisons que le tout s'éclaire dans mon esprit et que je réalise que, mine de rien, Saki la connait probablement mieux que moi à ce stade.

      « Ce serait probablement mieux comme ça oui. Au moins elle aura vraiment quelque chose qui lui plaira. »

      Bien sûr je compte bien l'informer du rôle qu'aura joué Saki dans l'acquisition du présent en question parce que c'est ce qui me semble juste. Tout ceci étant dit, mon amie a d'autres projets avant d'aller faire nos emplettes : un détour par le quartier résidentiel. Comme ça ma petite Saki-tan a un ami à visiter ? Impossible de ne pas rebondir là-dessus.

      « Un ami mh ? J'espère que tu n'as pas un petit copain secret parce que je serais vexée que tu ne me le présentes même pas ! »

      Inquiétude qui est vite balayée d'une main taquine dans mes cheveux, imitant le geste qu'avait fait mon père plus tôt. Tss, ces gens plus grands qui se croyaient tout permis juste parce qu'ils me dépassaient un tout petit peu de rien !

      « Hey ! Et je suis la plus prudente de nous deux je te rappelle ! Au pire je fais mon petit sourire de chiot et tout va bien aller. Mais plus sérieusement... Toi aussi soit prudente, d'accord ? Je n'ai qu'une seule Saki-tan après tout et je n'ai pas envie qu'il lui arrive quoi que ce soit. »

      Je solde notre interaction par un câlin rapide et c'est avec un léger pincement au coeur que je me dirige vers le quartier marchand en solitaire. Espérons que tout se passe bien et, surtout, que l'on arrive à se retrouver le moment venu !

      KoalaVolant
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      Shirô Ishii
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      @Makino Haruka


      Sous les artifices de Sakyuu, je commence à être tout doucement absorbé par une entité à l’intérieur de moi et c’est en secouant la tête et frappant cette dernière avec la paume de ma main que j’empêche celle-ci de prendre possession de moi, sous le regard intrigué des passants et des commerçants. Ce n’est pas le moment de commencer à faire des siennes surtout dans un contexte comme celui-ci. Je soupire à l’idée d’avoir frôlé la catastrophe tandis que je m’éloigne de ce stand pour tenter de voir ce qu’il se passe ailleurs. Le Quartier s’était peu à peu bondé de monde au point d’être obligé de passer parfois entre plusieurs groupes d'individus de profil. Je me sens un peu étouffé sous ce monde et je ne me sens pas réellement à l’aise. Le paysage est à couper le souffle mais malheureusement je ne peux en profiter tant il y a de monde qui sent la sueur.

      Un flash heurte mon attention. Il est si rapide que je n’ai pu distinguer d’où il venait. Je lève les yeux et regarde aux alentours. Je crois l’avoir vu venant de là-bas. Je commence à me diriger vers l’endroit suspect. Il m’est difficile d’y être rapidement mais je parviens à mes fins. Je vois un homme. Nous nous ressemblons que par la couleur des cheveux mais nous avons tous deux une corpulence différente. Et nous venons tous les deux d’un village distinct. Il serait intéressant de tenter une approche afin de connaître un peu les membres de Jujou. Beaucoup d’intérêts personnels me forcent à rencontrer cet homme. J’ai l’étrange sensation que je ne dois pas l’approcher d’une manière trop manipulatrice… Je vais être moi-même… Je serais en tout cas la personne que je suis actuellement… Nous verrons la prochaine fois qui je serais…


      “Alors ?” Dis-je tout en faisant un geste de la main en guise de salut. “Le résultat ?”

      Une pièce tenue dans la main de l’homme témoigne soit d’un jeu de hasard, soit… Je ne sais pas en fait. Pour moi, c’est forcément un pile ou face qu’il venait de réaliser. Je m’approche un peu plus de lui et lance un regard curieux sur la pièce tout en esquissant un petit sourire.

      “Eh bien très cher… J’espère que c’est ce que vous espériez !”

      Qu’avait-il tenté d’obtenir comme réponse ? Avait-il simplement lancé une pièce par simple stimuli ? Vous savez, comme ceux qui bougent la jambe de haut en bas rapidement lorsqu’ils sont assis, ceux qui rendent dingue là… Calmez-vous les gars ! Bref. Je m’adosse contre une paroi sur la plateforme sur laquelle se trouve l’individu et je jette un regard en bas observant la fourmilière humaine. Je vois tous ces hommes, toutes ces femmes et ces enfants… Je ne peux m’empêcher d’avoir un certain dégoût pour la populace mais je ne peux me permettre de trop laisser ce sentiment face à un Jujoujin.

      “Je m’appelle Shirô Ishii, Chûnin de Seizan.” Fis-je tout en continuant de regarder la population en contrebas. Mon regard se tourne enfin vers mon interlocuteur. “Je ne suis pas friand de ce genre d’événement mais… Je pense que je devais venir… C’est un sentiment étrange.” Ma main se positionne dans ma poche. “Je vous dérange peut-être ?”

      Un sourire faussement gêné se dessine sur mon visage. Je ne suis pas du genre à m’excuser de déranger. Je suis plutôt du genre à faire ce que je veux lorsque j’en ai envie et assumer les conséquences - si conséquence il y a. Après tout, je suis un médecin et un scientifique : si je devais respecter les règles de savoir-vivre, je ne pourrais prétendre à en apprendre davantage… Les limites doivent être dépassées pour que l’on puisse parvenir à des résultats qui - finalement - feront avancer les Hommes… Même au péril de certain…

      Jonin de Jujou
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        L'assemblée des ombres

        Une voix attire l'attention du rouquin alors qu'il vient de récupérer le ryo lancé et s'apprête à regarder le résultat obtenu. Il soulève sa main droite pour dévoiler le résultat qu'il montre à l'homme qui vient d'arriver : face. Il observe l'individu pendant quelques instants, roux comme lui, visiblement un soldat de Seizan bien qu'il ne porte pas de katana.

        Qu'importe le résultat, j'aurais été satisfait.
        Cependant, je dois avouer que celui-ci colle particulièrement bien avec la situation réelle.
        Si je croyais au destin, j'aurais certainement dit que c'était un signe de celui-ci.


        L'homme de Seizan se présente tandis que le Jonin range sa pièce. L'interrogateur note son nom, son prénom et son grade dans son esprit. On ne sait jamais, ça peut toujours être utile, puis c'est pas tous les jours qu'il se retrouve avec des gens d'autres villages, ça ne peut pas lui faire de mal d'apprendre à en connaître un ou deux. Visiblement, l'invité ne se sent pas très à l'aise dans ce genre d'événement, tout comme Haruka alors peut-être qu'ils pourraient bien s'entendre tous les deux.

        Tu ne me déranges pas.
        Et, je te comprends... moi non plus c'est pas trop mon truc ce genre d'événement, pour ça que je me mêle pas à la foule.
        Makino Haruka, je suis Jonin de Jujou comme tu peux le deviner.


        Le Jujoujin pointe du doigt son insigne qu'il arbore à la ceinture. Puis, il écrase son mégot par terre et s'étire. Il marque une courte pause, adressant un sourire à son interlocuteur avant de reprendre la parole. A vrai dire, il ne sait pas trop quoi raconter. En dehors de ses interrogatoires, il ne parle pas des masses et souvent quand il parle en dehors de la sphère professionnelle, il fâche ses interlocuteurs sans le faire exprès.


        T'es artisan ?
        J'ai entendu dire qu'il y a des gars incroyables à ce niveau-là à Seizan...


        Après, si ça se trouve, il est totalement à côté de la plaque même s'il est plutôt sûr de son info pour le coup. Il passe une main dans ses cheveux, avouant avec un peu d'embarras que les armes et leur maniement c'est pas trop son délire. Rien ne vaut un bon coup de pression à l'ancienne.

        Après, j'avoue que j'y connais rien en armes et armures.
        C'est trop subtile pour moi tout ça.
        Je dois passer pour un gros bourrin avec ce que je racontes mais, je suis quand même senseur et les illusions marchent moyen contre moi...

        Chuunin de Jujou
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        Tsubaki Ruka
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        [EVENT JUJOU] Quartier Militaire [LIBRE] Ung1

        I'm bitter and mean




        La nuit fut longue, très longue. À force de trop penser, mais aussi dû au sevrage des plantes médicinales de Kenichi. Ces belles petites fleures qui aident à s’endormir là, c’est de quoi tomber accros. Ruka a très mal dormi, elle ne fait que réfléchir et s’inquiéter, l’aube pointe déjà le bout de son nom, il vaut mieux se lever tout de suite plutôt que de faire durer ce calvaire. Son loft est assez bien rangé maintenant. Disons que les visites d’Ao y sont pour quelque chose, il n’aimait pas vraiment l’état des lieux et a fini par y remédier. Puis il y a aussi son apprentissage des runes. Son loft ressemble moins à un entrepôt militaire maintenant. Il y a beaucoup moins d’objets tranchants éparpillés aux quatre coins de la pièce. Non c’est assez bien tenu. Bien quelques vêtements traînent ici et là. Rien de bien dramatique.

        La jeune femme s’assoit sur le cadre de sa fenêtre avec une tasse de thé chaude entre les mains. L’une de ses jambes se berce dans le vide tandis que l’autre est repliée pour tenir l'appui. La jeune femme ferme les yeux pour profiter de ce dernier moment de tranquillité avant l’arrivée de tous ces gens. Non pas que Ruka considère tous les étrangers de sauvages bruyants, mais une partie au moins. Ha et cette idée de faire un évènement festif pour accompagner la réunion des kages… Ce n’est pas quelque chose que la jeune femme approuve vraiment. Jujou a accumulé les pertes depuis quelques mois. Des groupes sortis de l’ombre s’en prennent aux quatre nations et on fait des festivités ouvertes au grand public entre les murs de Jujou ? Pour elle, cela ne fait aucun sens. Mais bon, Ruka n’est que chuunin, qu’est-ce qu’elle en sait.

        Bien qu’elle soit d’accord que les kage ont besoin de se réunir pour parler de la situation, c’est tout de même assez curieux de prendre de tels risques quand on ne sait pas l’ampleur de la menace qui nous guette. À moins qu’ils en savent plus qu’ils n’osent en parler. Ruka ne fait pas partie de la brigade, donc décidément, il lui manque sans doute quelques informations, mais elle en dispose suffisamment pour s’inquiéter de la tournure des évènements. La kunoïchi a un mauvais pressentiment et ce n’est pas pour la rassurer. Ce serait surprenant qu’elle profite à fond des activités et qu’elle se mêle aux invités… À force de se questionner et de se faire des films, le jour se lève et il est maintenant l’heure pour elle de débuter la journée et sortir dans le village pour fouiner un peu. On peut même entendre que les gens ont commencé à entrer.


        ***


        Pour sa part, Ruka ne souhaite pas se poster aux portes, c’est beaucoup trop angoissant de voir tous ceux qui attendent pour entrer. Se connaissant, elle suspecterait tout le monde. Non, c’est bien mieux pour elle de rester à l’écart dans un endroit un peu plus tranquille et moins bondé de touristes. Le quartier militaire, bien que des marchands des quatre coins de l’Onogoro s’y sont installés pour faire la démonstration de leurs armes, cela risque d’attirer un peu moins de gens… Peut-être. Ruka ne peut pas nier qu’en fait, elle aimerait bien zieuter les armes exposées… Il y en a qu’elle n’a même jamais vue. Les armes sont une réelle passion pour la kunoïchi, mais quelque chose d’autre la tient occupée… Les étrangers. Postée sur un arbre en hauteur, celle-ci juge et observe tous ceux qui passent. Civils, militaires et marchands. Elle cherche et elle sait ce qu’elle cherche.

        Un tel évènement est une magnifique opportunité pour s’infiltrer et se fondre dans la masse. Surtout pour un maître du déguisement aussi talentueux qu’Akihiko. Non, elle ne l’a pas oublié celui-là et quelque chose lui dit que c’est une occasion parfaite pour ce genre de menace. C’est impossible que tout se passe bien, juste impossible. Donc la jeune femme reste méfiante sur sa branche. Elle reste bougonne même lorsque certains lèvent les yeux vers elle. Pas très accueillante la Jujoujin. Celle-ci porte son bandeau à son bras pour rester identifiable comme soldat et son grand chapeau de paille cornu sur sa tête. On voit qu’elle n’a pas vraiment fait l’effort pour être plus décontractée pour l’occasion.

        En parlant d’observer, juger et analyser les gens, son regard s’arrête sur un spécimen bien particulier. Il dépasse les autres d’une tête et demi, il est trop musclé, trop grand… Trop… Ses cheveux noirs en bataille sur sa tête, son bandeau rouge et son kimono. Oui c’est lui. C’est ce petit frisson de frustration qui la prend dans l’estomac qui lui confirme que c’est bien lui. « Non mais qu’est-ce qu’il fout là ?! » S’étonne-t-elle en le voyant déambuler comme ça dans le quartier militaire. La jeune femme le suit du regard et se cache derrière les branche et dans l’ombre des feuilles sans le lâcher une seconde. Elle attend qu’il se trouve un peu à l’écart pour passer silencieusement de branches en toît jusqu’à atterrir dans son angle mort et le pique aux côtes avec un senbon qu’elle tient dans sa main.

        T’as vraiment du culot pour te pointer ici.


        Grogne-t-elle d'une intonation stricte et insultée. Qui a bien pu laisser entrer cette vermine d’indépendant, ce menteur, ce poseur de lapin ! Disons que Ruka n’a pas apprécié de se faire berner de la sorte et surtout… Comment est-ce qu’il est entré ?!

        Alors, qui es-tu aujourd’hui ? Lee Yen, Tetsu Ryuuza ou Peppa le cochon ?


        Lui crache-t-elle avec arrogance. Une attitude aussi agaçante qu’elle peut l’être. L’aiguille lui pique la peau, mais plus pour l’énerver que pour le blesser en réalité. Il lui faudrait une sérieuse raison de s’en prendre à un ‘’invité’’ avec une telle violence ‘’gratuite’’. Alors qu’en réalité ce n’est pas volé… Il mérite bien qu’elle soit dans cet état… Bon peut-être pas à ce point, mais pour Ruka si. Celle-ci se met à le contourner en pointant toujours son arme vers lui. Le menton levé pour bien le regarder dans les yeux.

        Donnes-moi une bonne raison de ne pas te mettre des chaînes et de te laisser moisir dans une cellule jusqu’à la fin des festivités.


        Lui demande-t-elle avec les sourcils froncés et ce petit air désobligeant qui lui est si naturel. Oui, c’est purement personnel et Ruka s’attend à une réponse, des excuses, qu’il la supplie à genoux d’être pardonné. Rien de moins. Il s’en est pris à son égo et rancunière comme elle est, celle-ci n’oublie pas ce genre de chose et entend bien le lui faire payer.


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        L’odeur de la cigarette froide s’installe sur notre petite plateforme. J’inspire un instant et constate effectivement que ce genre de pratique n’est pas celle que je souhaiterais à l’avenir. Devenir dépendant d’un petit tube de tabac et avoir cette odeur sur moi, je ne suis pas à l’aise avec cela. Attention, je respecte tout de même les ambitions de chacun : peut-être fume-t-il pour une raison propre à lui ? Je ne compte pas lui poser la question néanmoins je lui laisse le bénéfice du doute. Attentif à la moindre parole qu’il prononce, il est temps pour moi de répondre à l’ensemble de ses interrogations.

        “En lançant cette pièce, à quoi t’attendais-tu ?”

        Le tutoiement semble être de rigueur et je me laisse prendre au jeu rôle amical que nous avions tous deux engagés. Après tout, il m’avait dit qu’il aurait été satisfait qu’importe le résultat : c’est à se questionner sur le réel but de se lancer ! Et de la curiosité, j’en ai à revendre malheureusement. Connaître tous les secrets du monde requiert cette fameuse curiosité qui - je l’accorde - est un vilain défaut.

        “Tu es Jônin !” Dis-je tout en acquiesçant de la tête par admiration. “C’est un poste auquel j’aspire aussi. Je pourrais peut-être avoir accès à certaines informations en gravissant les échelons…”

        Oups. Peut-être ai-je dévoilé une ambition qui pourrait me porter préjudice… Tant pis. Je suis du genre à assumer mes actes et je ne me cache pas sur mon envie d’en apprendre davantage sur ce monde. Je suis persuadé qu’il n’y a pas que Onogoro… Il y a forcément quelque chose de plus, quelque part… Où ? Je ne sais pas. Il se peut que je ne le sache jamais. Mais mon esprit ne pouvait se cantonner à cette simple réalité qu’est la nôtre…

        “Avec ce que je viens de dire, je dois paraître suspect mais tu vas comprendre…” J’inspire profondément tout en quittant le mur sur lequel je me suis adossé. “Je ne suis pas artisan mais médecin. Et pour me permettre d’être efficace, je me dois d’en apprendre davantage… Et je reste persuadé que même en tant que tel, des informations sont classées confidentielles et ne me permettent pas d’agir en toute connaissance de cause.” Je souris en le regardant, amicalement. “Tu vois ce que je veux dire ?”

        Je suis un peu bête. L’envie d’en apprendre davantage me fait parfois perdre cette sensibilité que j’ai à la prise de risque. Je suis forcé de constater que j’ai peut-être fait une erreur en parlant de cela… Peut-être pourrait-il même m’aider moyennant un service ? Nous continuerons probablement de parler et verrons par la suite si une affaire peut-être conclue entre nous. Pour le moment, continuons de discuter, simplement.

        “Tu fais donc partie de ces soldats qui ont un mental d’acier au point d’être presque insensible aux illusions ? C’est passionnant… Le fait que tu sois senseur est aussi admirable. Cela nécessite tout de même une concentration certaine et une maîtrise pointilleuse du chakra, je me trompe ?”

        Les senseurs ne sont pas de redoutables combattants en termes de puissance brute. Leur force est ailleurs et je ne peux être qu’admiratif de ce genre de combattant. Ils savent où appuyer pour que cela fasse mal… Il fallait que je m’entraîne dans ce domaine pour améliorer mon intellect au combat.
        Yuhi Jinpachi
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        Yuhi Jinpachi
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          Objet: 1 kit de matériel, 1 pilule Veritas, 1 armure 1 étoile et une deux étoiles, miroir du reset, amélioration irou conducteur éléctricité, deux gants poings métalliques avec chaînes attachés dessus, 1 pilule refroidissement, 1 amélioration mort-vivant.
        Le chemin d’un fantôme qui errait sans réel but, ni objectif. Il cherchait à trouver cette femme, il avançait tranquillement, aucun mouvement de méchanceté. Il n’avait pas trop de notion de comment pouvoir réussir à la contacter, comment faire pour la trouver et discuter avec elle. Leur visite à la capitale avait faussé beaucoup de leurs plans et le pire dans tout ça, c’est que l’apôtre de Raijin ne savait même pas si son ami était en vie. Il se disait que la plupart des villages étaient construits de la même manière, mais il ne savait pas dans quel lieu il avait le plus de chance de la trouver.

        Marchant sans comprendre réellement son existence même dans ces lieux. Il projetait son regard d’un mouvement horizontal allant de droite à gauche. Chaque pas semblait être lent, il scrutait les environs d’un œil avisé, il regardait à la loupe chaque détail, recoin de l’environnement qui l’entourait. Rien pour le moment, il ne se passait rien de bien fou, en même temps il cherchait quelque chose sans même savoir à quoi cette chose ressemblait ? Dure d’appeler un être humain une chose ? En même temps, à force les humains n’étaient rien d’autres que des pions sur un immense échiquier. Nous êtres humains, nous sommes que des choses qui dansent au creux de la main de divinités supérieures.

        Le bruit du monde qui sonnait dans un mouvement vibratoire les différentes parties de l’oreille de Jinpachi, il était à la recherche d’un mot, d’une notion, d’un indice qui pourrait lui permettre de déterminer la location de son objectif. Il n’entendait rien de bien intéressant, les gens parlaient essentiellement de cet évènement, des circonstances de la présence de plusieurs personnes dans ce village.

        Il perdait peu ç peu espoir, la colombe de son cœur semblait prendre son envol et disparaître de l’âme de Jin. Il l’observait du coin de l’œil quand une profonde expiration venait de sortir de ses poumons et de sa bouche. Soudainement, une étrange situation venait d’apparaître dans le champ de vision de l’éphèbe. Il tournait la tête pour observer une étrange demoiselle, menacer un visage étrangement familier. Son corps se mouvait d’un mouvement automatique vers le duo, il s’approchait de la femme et sa voix se mit à tonner pour détruire le silence qui les entourait :

        « - Je suis content de voir que tu es en vie. La dernière fois, je pensais que tu finirais en prison voire pire mort. Milady, je m’excuse je ne peux pas vous permettre de faire du mal à mon camarade et ami. De plus, je suis à la recherche d’une femme qu’il m’avait envoyé rencontrer, car il était pris ou bloqué à la capitale. Je suis partenaire, Jinpachi Yuhi et vous êtes ? »
        Tetsu Ryuuza
        dit Ishiken, Indépendant ★★
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        Tetsu Ryuuza
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          Objet: 1x pilules ★ Sang-Froid. 2x pilules ★ Refroidissement.


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        « Les trois à la fois c’est possible ? Je dirais même, si je pouvais être un mix entre Lee Yen et Peppa le cochon, je serais invincible »

        Dis-tu d’une voix pleine d’assurance même si un senbon te pique les cotes et que ton interlocutrice semblait menaçante.  Tu l’avais reconnue simplement au son de sa voix. Ruka, c’était elle. Finalement, c’était elle qui t’avait retrouvée et non pas le contraire. Et puis avant même que tu ne puisses répondre, elle reprit la parole pour t’inviter a lui donner une bonne raison de ne pas t’enfermer en prison. Tu fronçais les sourcils, ne comprenant pas forcément pourquoi elle devait te mettre en prison. Super te dis-tu, chacune des personnes que tu rencontrais depuis un moment maintenant voulait soit ta mort, soit te voir pourrir un prison. Il fallait peut-être que ça change. Et avant, encore une fois que tu ne puisses répondre, un autre homme intervient. Une voix que tu connaissais parfaitement aussi, même si au final tu l’avais perdu de vu depuis les déboires dans la capital Teito. Jinpachi. Un petit sourire en coin apparu sur ton visage lorsqu’il prit la parole pour dire que tu lui avais manqué. Lui aussi, mais tu n’étais pas du genre a le dire, donc tu allais t’abstenir de le faire. Malgré ça, la deuxième partie de sa phrase répondait à la jeune femme, qui te menaçait. Il ne fallait pas que tout cela s’envenime, pas au sein même du village de Jujou. Il fallait prendre en compte que vous étiez des indépendants et vous seriez toujours mal vu dans des endroits comme celui-ci.

        « Du calme Jinpachi, c’est elle. Je te présente Ruka. Ruka, je te présente Jinpachi, mon partenaire particulier. Je te conseil de pas trop me menacer, il n’aime pas trop ça ahahah ! » Dis-tu avant de reprendre la parole quelques secondes après. « Tu veux me mettre en taule pourquoi ? Pour t’avoir posé un lapin ? C’est ça votre problème a vous les femmes, aucune retenue.  Comme il vient de t’expliquer, j’ai été retenu a Teito. Mais je suis la maintenant. Baisse ton arme et parlons veux-tu ? »

        Dis-tu d’une voix calme. Depuis Teito, rien ne te faisait peur. Il fallait être honnête, cette rencontre avait suivi celle du Seizankage et donc, connaitre pire que ça n’était pas possible. En deux aventures, tu avais failli mourir deux fois. Tu n’étais plus à ça prêt. Et puis sincèrement, après ta rencontre avec Anax et ce sceau apposé sur ta poitrine, tu ne pouvais plus avoir peur de la mort. Tu l’avais regardé droit dans les yeux la mort et tu lui avais craché à la figure.

        « Bizarrement avec Shunzui, t’as disparue rapidement Ruka. Tu ne l’as pas menacé de le mettre en taule lui, si ? Non, j’étais la, donc non tu ne l’as pas fais ahahahah. Bizarre bizarre. » Dis-tu avant de reprendre. « A part abandonner un mec qui était censé être ton équipier dans une mission, t’as rien fais d’autre. Ne fait pas la femme d’honneur si t’es pas capable de rester et d’affronter la mort en face. Et je rajouterai même quelque chose Ruka … » Dis-tu avant de te retourner lentement dans sa directement et d’empoigner son poignet. « D’où je viens, on ne menace un homme que si on est prêt à mourir. Tu l’es ? »

        Dis-tu d’une froideur sans nom. Teito avait laissé des marques indélébiles dans ton esprit. Jinpachi pouvait le voir, tu n’étais plus l’homme niais qu’il avait connu auparavant.

        @Yuhi Jinpachi  @Tsubaki Ruka

        Jonin de Jujou
        Makino Haruka
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          L'assemblée des ombres

          Haruka regarde son interlocuteur en silence pendant plusieurs secondes. La question semble à priori simple, mais il n'a hélas aucune véritable réponse à apporter -ou du moins aucune qui lui semble véritablement satisfaisante-. En même temps, peut-on vraiment avoir une réponse satisfaisante lorsqu'on s'en remet au hasard ? S'en remettre au hasard n'est pas un choix logique après tout.

          Je n'arrivais pas à me décider entre rester dans mon coin ou essayer de me sociabiliser.
          Apparemment, le hasard a décidé que je me sociabiliserais.
          Ca doit être un peu étrange vu de l'extérieur et pas très logique... mais je m'en satisfais.


          Le Makino hausse un sourcil lorsque son interlocuteur parle de l'accès aux informations dont bénéficient les Jonin. Il trouve que c'est étrange ou du moins, il n'a jamais pensé à ça comme ça. Il a effectivement accès à un plus large panel d'informations que la plupart des soldats mais ce n'est pas vraiment ce qui le motive. Le roux pense qu'il y a plus important que cela comme assurer la discipline au sein de son village ou le protéger des menaces externes. Ainsi, les propos du Seizanjin semblent davantage indiquer des préoccupations personnelles plutôt qu'une volonté d'aider son village à prospérer. Cependant, le Jujoujin ne s'en offusque pas. C'est peut-être dû à la différence de mentalité et de culture entre les villages.


          Je n'avais jamais vu ça comme ça...
          Mais, je suppose que c'est un point de vue qui se tient.


          Tout le monde n'a pas les mêmes objectifs, c'est normal. Et, c'est tant mieux. Si tout le monde devait avoir les mêmes objectifs de vie alors la vie perdrait de son éclat et puis l'humanité serait encore plus dans le pétrin pour assurer sa survie. Un frisson parcourt l'échine du Jonin lorsque son interlocuteur commence à expliquer cet attrait pour la connaissance et sa volonté d'avoir accès à des informations plus... confidentielles et qu'il révèle être médecin. Cette profession, l'homme s'en méfie surtout depuis qu'il a vu ça lors de ce fameux jour.

          Je vois... mais tu penses vraiment que Seizan cache des choses dans le domaine médical ?
          Je ne pensais pas que ce village développait le secteur médical... pour moi, Jujou a toujours été en avance sur les autres dans ce domaine même si j'avoue que tout est très opaque pour moi dans ce domaine...


          Haruka prend quelques instants pour réfléchir lorsque le médecin l'interroge sur ses capacités au combat. Il a l'air impressionné, ce qui n'est pas pour déplaire au Jujoujin qui a parfois l'impression que ses compétences sont dévaluées.

          Je ne me suis jamais vraiment posé la question... mais maintenant que tu le dis... je crois que la concentration est bien moins point fort même si certains diraient surement qu'on en a pas l'impression.
          Après, je ne sais pas vraiment si ma maîtrise du chakra est fine... J'ai tendance à l'utiliser pour frapper fort plutôt que pour soigner ou manipuler quoique ce soit.
          Et toi, c'est quoi ton style ?

          Chuunin de Jujou
          Tsubaki Ruka
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          I'm bitter and mean




          Parce qu'il a le sens de l’humour en plus… Même avec un senbon entre les côtes, il trouve le moyen de se faire arrogant. Ruka n’apprécie pas qu’on lui serve la même sauce, surtout pour lui répondre. Elle le prend pour de la provocation et venant de Ryuuza, s’en est assurément une. Son petit nez retroussé se plisse sous la frustration. Elle lui demande sa défense pour ne pas l’envoyer en prison, mais avant que le tas de muscles ne réponde un voix vient agacer la kunoïchi, un homme s’immisce dans la conversation ce qui n’est pas pour lui plaire. La jeune femme reste braquée contre le déserteur… Ou indépendant comme il le prétend et du coin de l'œil, celle-ci se met à observer l’étranger qui s’invite à l’altercation. « Il est sérieux celui-là ? » S’étonne-t-elle lorsqu’il se réjouis de revoir… Cet homme ? Non mais qui pourrait sérieusement être ami avec ce gars-là ?

          La Jujoujin grimace. Surprise, mais aussi pleine de jugement envers l’inconnu. En plus… Il est poli, ce genre de duo ne fait aucun sens. Il doit être sacrément patient pour le tolérer. Pour être franche, Ruka ne comprend pas trop. Ryuuza, en prison ou mort… Enfin, la prison est sans doute sa place après tout. Confuse par la suite de ce qu’il lui demande, la jeune femme garde son air toujours aussi amical et invitant qu’à son habitude donc… Distant et jugeur à l’égard de ce dernier. « Mais qu’est-ce que j’en sais moi de ta femme mystère... » Pense-t-elle avant d’entrouvrir la bouche pour lui répondre avec désobligeance, mais Ryuuza prend la parole en premier pour faire les… Présentations. « C’est elle ? » Se demande la jeune femme en se retournant de nouveau vers l’homme au bout de son senbon.

          Apparemment, Jinpachi n’apprécie pas trop qu’on le menace, mais en vrai qu’est-ce qu’elle en a à foutre des préférences et appréciations de ces indépendants, déjà qu’elle porte peu de considération à ce que préfère les gens de son entourage, alors là, ils peuvent toujours aller se brosser. Il s’étonne qu’elle veuille le mettre derrière les barreaux. Que pour le lapin ? Il y a de ça aussi, beaucoup même… Voir bien plus personnel que officiel, mais il reste tout de même un indépendant, suspect puisqu’il était auparavant de Seizan et qu’il vole l’identité de ninjas pour infiltrer des missions qui ne le regarde pas… Ça c’est déjà assez lourd. La jeune femme hausse un sourcils lorsqu’il s’en prend à la gente féminine. « Une remarque machisme avec ça, c’est original. » Pense-t-elle en roulant les yeux.

          Il veut parler, alors qu’il parle, mais la jeune femme ne baisse toujours pas son arme, elle fait plutôt à sa tête et quand une personne qui la frustre lui demande quelque chose, Ruka s’entête surtout à ne pas faire ce qu’il demande. Comment on appelle ça ? Un trouble de l’opposition. Disons qu’en étant orpheline, ses parents n’ont pas vraiment eu le temps de faire grand-chose pour ce petit problème de jeunesse qui en vieillissant est devenu bien plus important. Bref, Ryuuza qui semblait s’être calmé et avoir décidé de parler calmement attaque une nouvelle fois Ruka. Il fait exprès ou quoi ? Mettre Shunzui sur le tapis et remettre en question son attitude lors de cette mission. Le regard de la kunoïchi s’assombrit. Il ose vraiment prendre ce chemin ?

          L’envie de le percer avec son aiguille lui prend soudainement. Il se moque puis la provoque. La jeune femme serre les dents pour tenter de passer un peu de sa frustration pour ne pas enfoncer son arme entre deux côte question d’aller lui chatouiller un poumon. Elle inspire bruyamment, elle essaie mais perd un peu le contrôle et au moment où elle compte passer à l’acte, le shinobi lui attrape fermement le poignet pour la garder plus près de lui afin de continuer de la provoquer. Ruka ne flanche pas et ne bat même pas un cil. Elle est surprise, mais garde les yeux rivés dans les siens comme une louve affamée. Normalement, ce serait le temps pour ramener son poignet d’un bon coup vers elle pour se reculer, mais elle n’en fait rien. Il aime jouer à ça, il aime se sentir supérieur… Ruka aussi aime avoir le dessus, mais surtout elle n’aime pas qu’on croit pouvoir l’intimider comme ça. Celle-ci se rapproche donc encore un peu, son nez assez près du sien.

          Si tu crois vraiment que la mort me fait peur, c’est que tu n’as aucune idée de qui je suis.


          Cette fois, la jeune femme se recule un peu en ramenant sa main armée vers elle et croise les bras sous sa poitrine avec un petit balancement de sa silhouette pour prendre une position fermée, mais aussi quelque peu arrogante en haussant légèrement les épaules.

          Pour l’honneur, tu as raison. Je ne dois rien aux gens de ton espèce. Tu n’as jamais été mon coéquipier, tu m’as été imposé. Alors pourquoi j’aurais risqué ma vie et ces informations pour toi ?


          La jeune femme décroise les bras en levant les paumes vers le ciel à la hauteur de ses épaules.

          Je me suis rendue au point de rendez-vous, j’ai vu les criminels en question et en bonus, mon véritable coéquipier m’a trahis moi ainsi que mon village et ce même traître s’avère être le chef de l’organisation criminelle qui pourrit le territoire depuis des années.


          Celle-ci baisse les bras et se rapproche de Ryuuza et enfonce son index au creux de son torse, entre ses pectoraux. Il est bien plus musclé encore… Enfin, plus dur qu’un tronc d’arbre, ça surprend légèrement la kunoïchi qui croyait au moins être capable de le faire un peu balancer vers l’arrière.

          Et toi, tu crois que j’aurais dû risquer tous ces nouveaux éléments, dont la désertion d’un genin et la sécurité des informations de Jujou… Pour ton cul ?


          Ruka secoue la tête de gauche à droite en tapant bruyamment sa langue contre son palais. Celle-ci jette un œil sur Jinpachi un bref instant pour mieux le regarder. Avant de revenir de nouveau à Peppa le cochon.

          Alors, voilà où va mon honneur. Peut-être que la définition d’être un ninja te fait défaut. Mais la priorité, c’est la réussite de la mission, de ramener un maximum d’information, même si on doit laisser quelqu’un derrière. Et je n’ai aucun mal à sacrifier la vie d’un coéquipier pour la réussite de la mission, alors imagine celle d’un étranger.


          Ruka est peut-être minuscule, elle semble fragile, elle a une silhouette délicate qu’on a l’impression de pouvoir la briser en la serrant un peu trop fort. Mais en attitude et en caractère, elle est géante et plus costaude que ça. Parmi les caractéristiques des adultes ayant un trouble de l’opposition, on y retrouve ‘’L’absence de peur par rapport aux conséquences de leurs actes, rigidité, inflexibilité et le manque d’empathie.’’ Des traits de caractère qui lui sont tout aussi bénéfiques que néfastes dans sa carrière ninja… Mais c’est aussi ce qui rend ces situations plus faciles pour elle. Beaucoup de ninjas même à Jujou ont de la difficulté avec ces principes militaires. Pourtant, c'est ce qu’on leur répète depuis leur entrée à l’académie. C’est pourquoi beaucoup préfèrent devenir médecins plutôt qu’être des guerriers.

          Bref, sur toute cette attitude, Ruka a réussi à ne pas prononcer son nom, déjà que simplement entendre le nom de Shunzui lui donne envie de frapper quelque chose… Ce n’est pas le bon moment ni l’endroit pour se laisser emporter… Pas ici, pas devant lui. Sa marque ne lui brûle pas encore, c’est bon signe, mais il serait plus sage de faire baisser la tension pour ne pas risquer de s’emporter réellement contre Ryuuza. Ils sont tous les deux bornés et provocateurs, c’est comme jeter de l’huile sur le feu, ils s'alimentent l'un l'autre et il ne faudrait pas que cela explose. La jeune femme prend donc une grande inspiration en fermant les yeux et soupire un bon coup.

          Bon, je crois avoir fait le tour du sujet. Maintenant, si j’ai bien compris, tu as envoyé ton copain à ma recherche parce que tu es allé foutre la merde à Teito.


          Résume-t-elle en se tournant vers l’autre indépendant, enfin, c’est ce qu’assume Ruka à son sujet. Un ninja confirmé appartenant à un village ne serait pas insouciant au point de se balader bras dessus, bras dessous avec un indépendant.

          J’imagine donc que c’est pour me dire ça que tu devais me trouver. Mais tu ne dois sûrement pas savoir ce qu’il voulait me dire lors de notre rendez-vous au village de Hana, n’est-ce pas ?


          Oui, Ruka a réussi à se calmer légèrement et en profite pour observer Jinpachi. Tant dans sa posture que son attitude. Mais aussi lorsqu’il lui répondra. Il doit tout de même se faire une idée de cet homme. Pour l’instant elle le qualifierait de bel homme avec de bonnes manières. Mais en guise de ‘’redflag’’ il est copain avec Ryuuza, il en a sûrement d’autres.


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          « La sécurité des informations de Jujou ? La désertion d’un de vos shinobi, c’est assez sécuritaire pour toi ? » Dis-tu d’une voix aussi froide que la lame d’une épée. « T’as eu peur pour ta vie, donc t’es partie. Peut-être que maintenant la mort ne te fait plus d’effet, que tu l’affrontes en la regardant droit dans les yeux … Il n’en reste pas moins qu’a ce moment-là, j’ai vu ta peur, ta frousse et ton déni complet pour le genre humain. T’as eu peur de mourir des mains d’un mec bizarre avec un chapeau, accepte-le et t’avanceras Ruka. »

          Dis-tu d’une voix froide aussi. Il fallait, a ton sens en tout cas, qu’elle accepte ce qu’elle avait fait. Tu n’attendais pas d’excuse, non, tu étais passé à autre chose. Elle ne te devait rien, mais malgré ça, tu détestais les mensonges. Que ce soient des mensonges envers toi ou envers elle-même. De plus, même si tu étais dans l’enceinte même de son village, entouré par des militaires qui pouvaient sans attendre te mettre les menottes. Tes yeux se posèrent sur Jinpachi. Il n’était pas l’heure de se séparer encore une fois, surtout pas maintenant, pas après avoir été séparé depuis un moment. Vous alliez devoir continuer de vous soutenir, contre tout ce système qui te foutais la gerbe. Contre ces gens qui ne respectaient même plus leur propre code d’honneur, ni même le sermon qu’ils avaient fait, c’est-à-dire, de protéger tous les humains présents dans Onogoro. Le monde allait mal et tu le savais. Tu étais loin d’être le remède de ce mal, tu n’étais qu’un homme après tout. Tu construisais, au fil de tes aventures, des problèmes toi aussi, mais tu espérais que le monde te percevait comme un homme qui n’avait jamais changé de fusil d’épaule depuis ton premier jour. Comme quelqu’un qui n’avait jamais hésiter, même sans le moindre bandeau frontal, a mettre sa vie en danger pour protéger les autres. Tu voulais qu’on se souvienne de toi comme ça après ta mort.

          « Et puis tu penses faire peur a qui avec tes menaces Ruka ? Je trouve que t’as la langue bien pendue » Dis-tu avant de reprendre, en la fixant droit dans les yeux. « Je pense que ce bandeau et ces murs protéger par l’armée Jujoujin t’ont rendu, toi et tes compères de l’armé, un peu trop a l’aise avec l’idée de manquer de respect aux gens sans se frotter aux conséquences de vos paroles ». Dis-tu avant de reprendre la parole derrière. « Je vais te dire un petit secret que j’ai reçu de la part d’un vieille homme respectable de l’armée impériale … Contrairement a vous, nous les indépendants, avons tout a prouver au monde, tu sais ce que cela signifie ? Cela veut dire, que malgré tout nos actes, tout nos sacrifices pour atteindre nos rêves, votre vision de nous sera quand même biaisé par la supériorité que vous pensez avoir sur nous simplement grâce a un statut social octroyer par un bandeau frontal. Mais ce bandeau te donne le droit de manquer de respect aux gens ? »

          Dis-tu avant de t’adosser contre le mur et croiser les bras. Qu’elle parle, au final, ça te faisait une belle jambe. Elle avait une grande gueule pensais-tu, mais au final, c’est pas toi qui avait fuit l’autre jour devant Shunzui. Tu avais fais bien plus que ce que tu devais faire pour son village, bien plus qu’elle-même ce jour-là. Tu méritais du respect pour ça. Mais bon, les shinobis ne changerons jamais. Ils ne te donneront jamais du respect, simplement parce que tu n’avais pas de bandeau.

          « Enfin bref, si je voulais te voir c’est pas pour qu’on se foute sur la gueule. C’est pour parler de Shunzui. » Dis-tu avant de reprendre. « Je crains que le fait qu’il ait déserté Jujou, ne soit que le début. Tu sais, si tu réfléchis bien, pourquoi partir d’un poste de l’armée, un poste qui te donne toutes les informations que tu veux, si tu n’as pas obtenue l’information voulue ? Je pense qu’il faut chercher ici, dans ce village, ce qu’il était venu chercher lui. Un mec aussi fort que lui, avec sa mentalité singulière, ne resterait pas ninja ici a obéir aux ordres sans pour autant convoiter quelque chose qui est présent ici et seulement ici, dans l’enceinte de Jujou. » Dis-tu en regardant droit dans les yeux Jinpachi. « Tu ne me fais peut-être pas confiance, mais aujourd’hui, je suis la pour aider Onogoro. Même si ce système ne nous respecte pas nous les indépendants, je me battrait et donnerait ma vie pour les personnes qui vivent a Onogoro. Et Shunzui, j'ai un compte a régler avec lui. Je le prends personnellement. Alors entraidons-nous. »

          @Yuhi Jinpachi  @Tsubaki Ruka

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          Jinpachi ne comprenait pas tout sur la réalité du lien qui liait la femme et son ami. On aurait dit une querelle d'un couple qui n’arrivait pas à avouer ses sentiments mutuels et qui se retrouvait figer dans un imbroglio bien compliqué. Un quiproquo où ils cherchaient pléthore d’idées pour s’enguirlander. L’indépendant adepte de la foudre était perplexe, il savait de quelle mission il parlait. Néanmoins la dénommée Ruka semblait bien énerver. Jinpachi n’avait pas aidé à calmer les tensions bien au contraire, il avait l’impression que tout ce qu’il avait dis avait simplement servi à la femme de trouver de nouvelles excuses pour mettre de l’huile sur le feu de leur discorde. Jinpachi voulait ajouter des choses, mais la joute verbale entre les deux chevaliers de ce combat étaient dures à suivre. Il ne voulait clairement pas rendre l’animosité plus puissante et causer un nouvel incident Teito avait déjà été assez traumatisant comme ça. Il se devait de poser ses mots avec parcimonie et tenter de calmer les tensions. L’apôtre se mit à parler d’une voix calme et poser:

          « - Ruka Tsubaki, il semblerait que la méprise fut causé par moi dans un premier temps. Vous étiez l’oiseau que je cherchais. IL faut savoir que le cas de Teito est un brin compliqué, c’est une histoire d’entraide dans un pays qui ne le cherchait pas forcément et qui a causé une querelle idiote et qui a fait que Ryuza s’est retrouvé piégé. Même s’il possède une forte âme et un grand sens de la fierté, il faut savoir qu’il voulait que je vienne pour être en mesure de respecter sa parole. Ryuza a des défauts, mais menteur et manquer d’honneur ne font pas partis de la grande liste. Il est têtu, impulsif, irréfléchi… Menteur et couard ne font pas parties. Pour le cas de Shunzui et sa dévotion à défendre l’Onogoro, il ne ment pas. Nous indépendants sommes particuliers, nous ne sommes pas forcément régit à ce que vous membres des villages être régit. Néanmoins, parfois même si nos méthodes divergents, nos coeurs et nos valeurs peuvent se rapprocher. Si la forme de mon collègue n’est pas forcément celle qui vous correspond le plus, mais sachez que ses intentions sont bonnes et qu’il souhaite vraiment trouver un moyen de s’entraider. Je vous prie, s’il vous plait d’écouter ses revendications et d’accepter notre aide. Je ne suis pas le plus à l’aise de tout comprendre, car je ne possède que les retours amener par des mots, mais je suis sûr qu’il est possible d’avancer main dans la main. Dans tout les cas, pour ma part j’aiderai mon camarade et ami, Tsubaki Ruka nous aurons besoin de votre savoir et d’un guide dans ce village. Si vous acceptez de nous accompagner, j’en serai fortement honoré. »

          L’homme se mit à regarder la demoiselle dans les yeux et il lui adressait un somptueux sourire pour la rassurer. Il avait tenté de faire en sorte d’amener les propos pour plaidoyer pour son camarade, puis il se retournait pour commencer à effectuer ses recherches et entreprendre la quête de son ami pour trouver des indices sur l’homme et sur le village. 

Tsubaki Ruka tout était dans ses mains. Jinpachi passait à côté de son ami:

          « - Pour une fois, ne va pas froisser de nouveau une demoiselle. On commence ces recherches ? Avec un peu de chance on trouvera ce qu’il faut. Est-ce que tu veux qu’on se sépare ? »
          Chuunin de Seizan / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
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          J’observe de cette plateforme cette fourmilière humaine tandis que le Jônin continue de me parler et répond à mes questions. Je l’écoute d’une oreille. En ma qualité de médecin, j’ai la possibilité de faire deux choses à la fois. Et je ne me retiens pas pour profiter de cette faculté. Il est d’une complexité hors norme et j’apprécie ce trait de caractère. La plupart des gens sont d’une banalité incroyable. En jetant un œil sur eux, c’est comme si j’ouvrais un livre et que je m'abreuvais de leur identité. Un air de dégoût se dessine sur mon visage tandis que ce dernier se retourne vers mon interlocuteur à qui je souris gentiment tout en faisant un signe de tête pour acquiescer l’idée première qu’il avait émis.

          Sa question quant aux cachoteries de Seizan me fait sourire. Le village me cache probablement beaucoup de choses - même sur le domaine médical. Pour autant, je fais de même avec cette étrange découverte… Je n’ai pas pris la peine de leur en parler et j’ai simplement stocker ce secret dans les entrails de mon laboratoire dont je tairais l’existence. Trop de choses se passent là-bas pour que j’en parle au premier venu. Je vais tout de même lui répondre.

          “Le domaine médical est un domaine terriblement vaste dans lequel gît beaucoup de secrets. Chaque village tente d’en apprendre davantage pour trouver ce que d’autres ont échoué à trouver. Mais là où je te rejoins, c’est sur l'avancée que Jujou à sur l’ensemble du territoire. Vous êtes une vraie mine d’or et je ne peux que m’incliner sur tant de savoir.”

          Je m’incline légèrement en guise de respect. Bien qu’il ne soit pas un professionnel du métier, il n’en reste pas moins un membre de ce village qui est pionnier dans ce secteur. L’autre trait de caractère que j’apprécie particulièrement, et cette idée d’utiliser son chakra pour taper fort. Je gère parfaitement mon chakra d’une façon, il le gère parfaitement d’une autre. Mais malgré ça…

          “As-tu déjà pensé à faire appel aux médecins de ton village pour t’apporter une évolution dans ton domaine de prédilection qu’est d’être bourrin ?”

          Je laisse un temps de pause tout en le regardant de haut en bas, comme si je prenais des mesures de l’ensemble de son corps dans ma tête. La foule en bas commence à se faire entendre mais je garde mon attention sur lui. Je ne compte pas le lâcher de si tôt.

          “Je veux dire… La médecine a tellement évolué qu’il est possible de permettre à quelqu’un de respirer sous l’eau… D’être insensible à certains éléments… En as-tu profité ?”

          Cette question est étrange mais pas anodine… Sa réponse allait être intéressante…
          Jonin de Jujou
          Makino Haruka
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            L'assemblée des ombres

            Le Seizanjin semble dire que chaque village investit beaucoup dans tous les domaines ninjas et possède donc des secrets médicaux -qu'il cherche donc à percer- bien qu'il reconnaisse l'avancée globale de Jujou dans ce domaine.  Haruka ne comprend cependant toujours pas l'obsession que son interlocuteur semble avoir vis à vis des secrets de Seizan. Ne peut-il pas simplement demander à être muté à Jujou pour apprendre auprès des meilleurs ou venir une fois de temps en temps pour étudier auprès des spécialistes du village ? Il peine à comprendre... Si les secrets sont des secrets, c'est qu'il y a une raison. Il ne faut pas forcément chercher à percer ce voile sombre et mystérieux.

            Le Jonin hoche cependant la tête, signalant à son interlocuteur qu'il a bien entendu ses mots et qu'il a plus ou moins compris -même si ce n'est pas tout à fait vrai-. Le spécialiste des interrogatoire hausse un sourcil face à la question inattendue de Ishii. Où veut-il en venir ? Quelle sorte d'aide un médecin pourrait-il fournir au roux dans son "domaine de prédilection" ?


            Je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire.
            Est-ce que tu pourrais... développer ?


            Respirer sous l'eau, être insensible à certains éléments... Le fumeur fronce les sourcils. Est-ce vraiment de la médecine ? Des images reviennent à l'esprit d'Haruka, des images terrifiantes... Est-ce que ce qu'il a vu ce jour-là était de la médecine ? Etait-ce le prolongement de ce dont Ishii lui parle ? Si tel est le cas, alors voilà quelque chose de bien inquiétant.

            Non, je n'ai jamais fait ça et je n'ai jamais pensé à le faire... Personne ne m'a jamais proposé non plus mais même si on me l'avait proposé, je ne sais pas si j'aurais accepté...
            N'est-ce pas... dangereux ? N'y a-t-il pas d'effets secondaires ?
            Cela reviendrait à modifier l'ordre naturel des choses...


            L'homme n'est pas véritablement croyant. Il ne voit pas le corps humain comme quelque chose de sacré mais il est né avec ce corps et a appris à vivre avec. Est-ce qu'il supporterait qu'il subisse des modifications ? Dur à dire. Serait-il encore lui-même ?
            dit Avarice, Membre de Mugen
            Takara Aiko
            dit Avarice, Membre de Mugen
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              Elle était là, à se balader entre les étales des marchands venus des quatre coins d’Onogoro. Les pièces tintinnabuler dans ses poches et elle ne souhaitait pas en sortir une seule, bien au contraire elle préférait faire grossir ce butin de plus en plus. Certains diraient que c’est sa vie d’orpheline de Seizan qui l’avait rendue ainsi, peu de personne savait réellement que c’était la fréquentation des tunnels sous la grande montagne-cité qui l’avait rendue si avide. Aujourd’hui c’était cette même ambition qui l’avait conduite à se rendre dans la cité-jungle de Jujou. Elle n’aimait pas cette chaleur humide qui lui collait les vêtements à la peau et aurait souhaité être ailleurs. La lourde cape qu’elle arborait en toute circonstance lui pesait en ce jour bien plus sur les épaules, alors que les titres dont elle s'était autoproclamée ne pesait quant à eux pas grand chose sur son cœur.

              La Seizanjin vagabondait d’étale en étale, écoutant avec attention les conversations de chacun. L’oreille dressée la jeune femme recherchait comme tous le monde la moindre information qui pouvait lui faire gagner quelques pièces de plus dans sa bourse. Elle le savait pourtant, tout pouvait se monnayer dans ce pays, comme la vie par exemple. Elle ne pouvait plus compter le nombre de fois où elle avait exécuté quelqu’un, achevé son contrat, pour une simple bourse de cuir. La vie ne tenait finalement qu’à quelques pièces de métal. Pour bien des gens cela paraissait invraisemblable et pourtant chacun était forcé de constater que le maître mot demeurait l’argent. C’était même grâce à lui que l’Empereur avait pu se constituer une armée non ? N’avait-il pas arraché les premiers possesseurs du chakra à leur parent grâce à quelques pièces judicieusement placées ? Un placement financier en quelques sortes qui lui avait permis de pacifier tout un pays, d'éloigner les monstres de ses brebis travailleuses, uniquement bonnes à se reproduire et à remplir la panse de leur bien aimé souverain. Ecoeurant à bien des égards était la situation de ce monde.

              Aiko était loin d’être dupe, elle aussi était à même de faire des placements juteux et encore à ce jour elle avait l’espoir de pouvoir tirer quelque chose des affaires des Jujoujins à commencé par le but de cette réunion des ombres. Il lui fallait juste un pied à l'étrier pour pouvoir commencer une conversation fortuite avec un passant.

              Se glissant dans l’ombre d’un civil (Assassin - C3 Maître Assassin) elle lui porte un coup proche de la nuque sans réellement le toucher (Taijutsu - C2.2 Brute). Naturellement au beau milieu de la foule, une telle bousculade est rapidement arrivée. Sa victime perd toutefois connaissance, elle la récupère dans ses bras. L’air faussement paniqué elle apostrophe la foule :

              Aidez-moi cette personne à perdu connaissance !



              Tetsu Ryuuza
              dit Ishiken, Indépendant ★★
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                Objet: 1x pilules ★ Sang-Froid. 2x pilules ★ Refroidissement.


              [EVENT JUJOU] Quartier Militaire [LIBRE] 60b447596a4ab0a29aabfe0f4508928a

              Attendant la réponse de Ruka, tu te demandais intérieurement comment tu allais faire pour pénétrer dans l’enceinte de la réunion ni vu ni connu. En effet, tu n’avais aucunes pensées néfastes, au contraire d’ailleurs, mais tu voulais participer à tout cela et surtout proposer ton aide pour combattre Mugen, ce groupuscule dont ce Shunzui faisait partie. Tu n’avais pas plus d’information dessus, tu savais seulement que Shunzui était très dangereux et que ces compères le seraient aussi. Il fallait donc faire très attention. Enfin bref, alors que Jinpachi repris la parole après toi pour tenter de dire autrement ce que tu venais de dire, un cri se fit entendre au moment où il termina ses paroles. Tu supposais un cri de femme, mais tu n’en étais pas sûr. Dès l’instant où ce cri se fit entendre, tes sens commencèrent doucement à être en alerte, comme lorsque tu vivais à l’extérieur des villages. Les indépendants avaient bon nombre de défaut, mais le relâchement n’en était pas un. Et ce cri, il n’était pas normal. Ton regard fixa alors rapidement ton collègue, Jinpachi, comme pour lui signifier de faire très attention avant de reprendre la parole directement après.

              « Restes sur tes gardes, je vais voir ce qu’il se passe »

              Dis-tu avant de bouger rapidement (C2.2 Armée invisible) en direction de l’endroit d’où venait le cri, laissant derrière toi Ruka et Jinpachi. Ce que tu vis ne te fis pas plaisir, au contraire. Une femme avec une longue cape tenait dans ses bras un homme qui avait l’air d’avoir perdu connaissance. Bizarre comme scène te dis-tu dans un premier temps. Dans un second, tu te dis que ce n’était pas grand-chose et qu’il avait sans doute perdu connaissance par cause naturelle. Il est vrai que, arrivé à un certain âge, le corps humain pouvait jouer des tours et il lâchait sans prévenir. Tes yeux analysaient rapidement la situation tandis que ton corps se positionnait à quelques mètres derrière la scène. La foule commençait rapidement à s’agglutiner et à regarder, donc logiquement, tu te fondais parfaitement dans la masse, sauf pour un senseur qui avait sûrement dût repérer ton déplacement rapide. M’enfin, tu t’en foutais au final, tu n'avais rien fait de mal, si ce n’est te déplacer à une vitesse beaucoup plus élevée que la normale. Puis, troisièmement, tu repensais instinctivement à ce que tu avais vu chez les indépendants. Si chaque indépendants pouvaient avoir connaissance de cette réunion et l’ouverture à tous du village de Jujou, alors il est possible que tout cela ne soit qu’un moyen de faire diversion. Qui nous dit que cette femme et cet homme par terre ne faisait pas semblant pour attirer l’attention de tout le monde ? Oui, mais pourquoi finalement ?

              Tu tentais de regarder autour de toi, sans pour autant trouver la réponse à ta question. Et en ne trouvant aucune réponse à ta question, d’autre venait. Qui était cette femme ? Qui était cet homme ? Faisait-il semblant ou était-il réellement ce qu’il prétendait être, c’est-à-dire, un homme ayant fait un malaise ? Le risque des indépendants aux mauvais caractères et intentions était grand, faisaient-ils partie de ceux-là ? Et puis merde, quelque chose à l’intérieur de toi ne te laissait pas ne rien faire. Comme d’habitude, il t’était impossible de laisser quelqu’un dans le besoin comme cela et rester les bras croisés.

              « LAISSEZ-LE RESPIRER PUTAIN DE MERDE !! » Dis-tu en criant avant de reprendre la parole rapidement. « Que s’est-il passé ? Il fait un malaise ? »

              Dis-tu avant de t’avancer vers la jeune femme à la cape et l’homme inconscient, tout en restant bien sur tes gardes et tes appuies, sait-on jamais que tu aurais besoin d’esquiver une attaque. Tu aimais peut-être un peu trop les embrouilles, tu ne pouvais pas vivre sans. Toi qui voulais te faire discret …  



              Jonin de Jujou
              Makino Haruka
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                L'assemblée des ombres

                La discussion entre Haruka et Ishii est coupée court par l'appel à l'aide de quelqu'un. A cause de la foule qui commence à s'agglutiner, l'homme ne peut pas voir la personne qui se sentirait mal et aurait perdu connaissance. Un soupir s'échappe de ses lèvres tandis qu'il passe une main dans sa chevelure. Il s'apprête à demander un service au Seizanjin.

                Est-ce que je peux te demander d'examiner la femme ou le gars qui est tombé dans les pommes et de t'en occuper ou au moins de l'emmener jusqu'à l'hôpital ?
                Je te paierai un truc à boire et à manger en fin de journée, si ça te va ?


                A cause du rôle spécial qui lui a été donné, le Jonin préfère rester dans le coin et garder les yeux ouverts. D'ailleurs, il décide de se reconcentrer sur ses sens mystiques dont la conversation assez... perturbante l'a détourné. C'est qu'avec autant de monde et surtout de soldats, il y a trop d'informations à traiter et la moindre distraction peut rendre ses sens confus. Avec sa délicatesse naturelle, il écarte les gens qui se trouvent sur son chemin, brandissant son insigne pour appuyer son autorité mais il ne se précipite pas pour autant. Le civil n'est pas en train de s'étouffer dans son sang, à ce qu'il sache.

                Ecartez vous !
                Faites de la place au médecin.
                Ceci n'est pas un spectacle, laisser respirer le pauvre homme.
                Tout est sous contrôle.


                Apercevant une montagne de muscle s'égosiller aux chevets de l'inconscient, le roux hausse un sourcil. Légèrement irrité, il décide de fumer. Il espère que ça va pas en faire une caisse à chaque mec qui va manquer d'étouffer dans la foule et perdre connaissance, sinon la journée va être longue et pas qu'un peu. Il pose une main amicale sur l'épaule du type qui hurlait.


                Du calme, l'ami.
                Ca sert à rien de paniquer.

                Yuhi Jinpachi
                Indépendant ★
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                Yuhi Jinpachi
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                Inventaire

                  Inventaire
                  Objet: 1 kit de matériel, 1 pilule Veritas, 1 armure 1 étoile et une deux étoiles, miroir du reset, amélioration irou conducteur éléctricité, deux gants poings métalliques avec chaînes attachés dessus, 1 pilule refroidissement, 1 amélioration mort-vivant.
                Jinpachi décidait de suivre Ryu après l’avoir entendu parler qu’il souhaitait s’approcher du cri qu’il avait parvenu aux oreilles de tout le monde. Néanmoins, l’apôtre de la foudre connaissait son ami et il ne pouvait pas le laisser partir seul. Il risquerait de créer un accident diplomatique ou pire. Il se décidait à s'approcher discrètement du lieu d'où provient le cri, tout en restant vigilant. Avant de partir il disait à Ruka qui semblait perdu dans ses pensées :

                « - Quand tu seras prêt à discuter retrouve-nous Tsubaki Ruka !"


                Il remarqua plusieurs personnes visiblement impliquées dans un conflit ou dans un truc étrange. L'une d'entre elles est une femme, visiblement bouleversée et en détresse c’était elle qui avait émis un appel, tandis que l'autre est un homme et aussi son ami Ryu. L’ensemble semblait se préoccuper d’un homme inconscient sur le sol. Toute cette scène était étrange pour un simple malaise.

                Jinpachi, en tant que partenaire de Ryu, est habitué à être témoin de conflits et à intervenir pour aider les autres. Il s'approche calmement du groupe de personne, il restait loin du groupe et du conflit. Il restait à une distance suffisante, mais idéal pour regarder la scène et être potentiellement capable d’intervenir s’il y avait besoin. Il observait et vu un toit non loin. Il grimpait sur celui-ci rapidement et s’asseyait sur une tuile de manière à rester assez loin pour comprendre l’ensemble de la scène.

                Il était en effet intrigué que Ryu et cet homme puisse être venu si rapidement pour un simple malaise. Un médecin suffirait, il y avait quelque chose qui clochait, il espérait que cette femme et cet homme allait bien et qu’il n’y allait pas avoir un autre conflit musclé qui allait se créer. En effet les situations avaient tendance à s’aggraver dès que son cher camarade de fortune Ryu se retrouvait impliquer dedans. De plus cet homme aux cheveux rouges semblaient un brin à cran.
                Chuunin de Seizan / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
                Shirô Ishii
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                Shirô Ishii
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                Inventaire

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                  Objet:
                J’ai l’impression d’avoir réussi à toucher la curiosité de cet homme. Il commence à me poser des questions sur les effets secondaires éventuels et la dangerosité du processus. Je commence à être légèrement excité. S’il pouvait se résoudre à passer sur ma table de billard, j’en serais ravi. Mais parfois, tout ne se déroule pas comme on le voudrait. En effet, parce qu’un attroupement de foule commence à se former autour d’une femme. Du haut de notre plateforme, nous pouvons voir ce qu’il s’y passe. Je soupire un instant tandis qu’Haruka en profite pour me glisser une demande : celle d’emmener la victime à l’hôpital en échange d’un coup à boire. J’acquiesce de la tête sans pour autant être réellement motivé par la requête. J’avais d'autres chats à fouetter.

                Nous descendons de la plateforme et nous nous dirigeons dans la foule. Le charisme du Jônin est tel que les personnes présentes se retournent et laissent naturellement le passage. Ce dernier demande à l’ensemble de l’auditoire de laisser respirer le pauvre homme qui fut installé à terre. Tout en intimant l’ordre de me laisser la place, je contemple tout de même autour : un malaise peut être dû à plusieurs choses. Il peut s’agir d’un malaise vagal, d’un malaise cardiaque, d’un AVC et bien d'autres encore. Je regarde de ce fait les alentours sans réellement savoir ce que je cherche. Un autre homme, imposant et à la musculature certaine fut un peu trop chaud bouillant et rapidement calmé par Haruka. Le calme fut revenu.

                “Bien, maintenant que tout le monde a pris la peine de se taire, je vais pouvoir me concentrer.”

                Je me rapproche de la victime au sol et contemple la dame présente à ses côtés. Une femme plutôt agréable au regard, bien que sa coupe de cheveux ne soit pas en osmose parfaite avec le physique qu’elle renvoie. S’il s’agissait d’un AVC, j’avais encore une minute devant moi avant que l’homme à terre ne subisse des séquelles. Il fallait agir vite, mais avec calme.

                “Si vous n’êtes pas un proche de la victime, je vous demanderais de reculer.”

                Dans le domaine médical, la victime est la priorité absolue. Nous ne pouvons nous accrocher un boulet au pied pour avancer. Aussi, j'ai pris les dispositions nécessaires pour avoir un maximum d’espace et agir. Je me baisse et me mets à genoux au chevet du malheureux. Mon index, mon majeur et mon annulaire au niveau de son cou, et je me concentre. Je ressens un pouls. La victime est vivante. Ma main gauche appuie sur plusieurs zones. Aucun problème. Il n’y a rien de cassé. Il s’agit très probablement d’un malaise vagal. Je regarde la foule autour.

                “Pas de panique. La situation est sous contrôle. Il n’y a rien d’anormal. Je vous laisse vaquer à vos occupations. Cet homme a juste besoin de repos.”

                Ma main droite se glisse sous ses genoux tandis que ma main gauche se positionne au niveau de sa nuque. En tant que médecin digne de ce nom, je constate quelque chose d’étrange. Une sorte de craquement au niveau des vertèbres cervicales : le nerf rachidien précisément. Je fronce les sourcils tout en soulevant l’individu et lance un regard interrogateur à la dame.

                “Nous vous remercions pour votre alerte, nous nous occupons du reste.”

                Je fais quelques pas en arrière et une fois proche d’Haruka, lui jette un regard qu’il comprendra ou non… Je ne suis certain de rien, je ne sais pas s’il s’agit d’un problème de santé, ou d’un problème provoqué volontairement : ceci nécessitant davantage d’examen. Néanmoins, je l’emmène à l’hôpital, et une fois au service des admissions, cela ne sera plus mon problème.
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