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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
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    Livraison spéciale et mouvementée

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Un autre matin se levait sur le village caché des montagnes bleues et, avec lui, je m'éveillais à mon tour. Motivée par des ambitions qui avaient éclos en moi suite à la perte tragique de ma mère, c'est avec discipline et rigueur que, à l'image de nombre d'autres Seizanjin, je quittais ma chambre dès l'aube pour rejoindre le Pic des Bourrasques au pas de course. Si la majorité de mes camarades avaient été initiés à ce mode de vie dans leur plus tendre jeunesse, ce n'était au final que bien plus récemment que j'avais, enfin, réussi à formellement faire mon entrée dans la face martiale du monde qui m'entourait. Ce faisant, je ne pouvais m'empêcher d'être régulièrement parcourue par un syndrome de l'imposteur insidieux qui se faufilait en moi avec la traitrise d'une marée lente. Au final je m'y empêtrais, finissant submergée par ce besoin de toujours faire plus et de toujours faire mieux afin de rattraper le retard que j'estimais avoir sur mes pairs. Il n'y avait pas d'autre moyen pour me montrer digne de l'honneur qui m'avait été accordé en même temps que ma nouvelle arme de prédilection.

    Mon programme avait donc débuté avec un échauffement en règle, suivit de levé de poids visant certains groupes musculaires en particulier, différents de ceux de la veille histoire de permettre à mon corps d'effectuer une récupération saine. Et, pour finir en beauté et laisser le temps à mon corps de s'apaiser après ces nombreuses répétitions exigeantes, je terminais avec des kata en solitaire. Certes c'était moins efficace que de croiser le fer avec mes compatriotes, mais parfois il fallait savoir s'en contenter lorsque les partenaires usuels devaient s'absenter en mission par exemple. Enfin, tout cela n'avait qu'une incidence limitée sur les événements du jour puisque, déjà, je rentrais chez moi en m'essuyant le front et la nuque avec un linge propre. Je n'avais plus qu'une seule envie : avaler un grand verre d'eau d'une traître et aller me laver pour mieux entamer le reste de la journée qui s'annonçait sans accrocs jusqu'à ce que...

    « Anata* ? Je dois passez chez ma mère aujourd'hui, tu pourras t'occuper de la livraison de ce matin à ma place ? »

    La voix de ma belle-mère s'était élevée en provenance du couloir, passant devant la porte sans s'y aventurer, s'affairant sans doute à préparer la sortie mentionnée. Il était presque étrange, pour moi, de l'entendre s'exprimer d'une voix plus claire et solide, sur un ton confiant. Sans doute était-ce parce que, justement, elle ignorait que c'était en vérité à moi qu'elle s'adressait.

    « Navrée, c'est juste moi... »

    « Oh... Shion-san ? »

    Le bruit de ses pas revint vers moi et la porte coulissante s'entrouvris pour mieux me laisser découvrir celle que j'avais longtemps qualifiée d'imposteur. Ses manches avaient été attachées pour lui permettre une plus grande liberté de mouvement et une mèche de cheveux s'était libérée de son chignon, retombant ponctuellement au travers de son front malgré ses efforts répétés pour la sécuriser derrière son oreille.

    « Ton entraînement s'est bien passé ? Et oublie cette histoire de livraison, je vais— »

    « Ça me va. Je vais la faire. C'est quel paquet ? »

    « Vraiment ? Tu es un ange ! C'est celui près de la porte arrière, tout est sur l'étiquette. »

    J'acquiesçai avant de prendre congé, prenant tout de même la peine d'aller faire un brin de toilette et de me changer avant de sortir. C'est que, mine de rien, il m'arrivait quand même de culpabiliser pour la relation difficile que j'entretenais avec cette quasi étrangère qui avait épousé mon père. Alors je faisais des efforts ici et là, acceptais de lui rendre service comme je le faisais aujourd'hui. Enfilant un habit propre, j'avais ensuite relevé ma longue chevelure en une queue de cheval retenue par un cordon rosé avant d'aller chercher le fameux colis. Effectivement il était difficile à manquer : un paquet de taille respectable, enroulé dans une couverture couleur taupe que l'on avait ensuite sécurisée avec un solide cordon. Sous ce dernier était glissé un papier que je dépliai pour mieux découvrir le destinataire ainsi que le contenu de ma cargaison du jour. Oh, des outils de forge. Tiens donc...

    « Kaname...? Comme Kaname Honoka ? Peut-être que c'est une bonne chose que j'y aille finalement. »

    Conclus-je avec un sourire revigoré à l'idée de croiser une autre samurai. Certes nous n'étions pas nécessairement proches, n'ayant jamais vraiment partagé de vraie grande conversation, mais ce n'était que raison de plus d'y voir une opportunité de faire connaissance. Enfin, s'il s'agissait bien de cette Kaname là, mais combien pouvait-il y en avoir à Seizan ? À présent pleine d'entrain à l'idée de cette rencontre prometteuse, je soulevai le paquet en laissant m'échapper une petite plainte d'effort. Avoir su que je devrais me trimballer quelque chose d'aussi lourd j'aurais fait quelques répétitions de moins dans mon entraînement du matin ! Conclus-je finalement en quittant la boutique pour mieux faire mon bout de chemin dans les rues du quartier marchand du village caché des montagnes bleues.

    J'avançais à bon pas, me mettant au défi de ne marquer aucune pose en chemin, histoire d'en faire une continuation de mes efforts du matin. Malheureusement tous n'étais pas au courant de ma force physique en plein développement puisque, voulant probablement bien faire, un homme d'un certain âge décida de m'interpeller. Une attention que j'aurais trouvée beaucoup plus louable s'il ne venait pas juste de me bloquer le passage, ouvrant les bras comme pour m'empêcher de le contourner alors qu'il m'imposait sa présence.

    « Oï ! Ça a l'air bien lourd comme paquet pour une jolie demoiselle dans ton genre. Tu m'laisses t'aider ? Allez, j'le porte pour toi ! »

    Oui, ce n'était sans doute qu'une douce attention à l'endroit de ce qu'il estimait être une jeune femme ordinaire vu que j'avais troqué mes habits de kendoka pour une tenue plus adaptée à mon statut de fille de marchand. C'est donc avec un sourire reconnaissant, mais teinté de la politesse distante adaptée à la situation, que je rejetai son offre.

    « C'est très gentil, vraiment, mais c'est juste à côté. Ne vous en faites pas pour moi. »

    Sauf que la politesse ne fonctionna pas. Sa grande silhouette soudainement bien plus imposante se rapprocha de moi et sa grande main se referma sur le paquet, tirant celui-ci en sa direction alors que cette proximité nouvelle me permettait de sentir sur lui l'odeur du tabac et, de manière plus inquiétante en ce début de journée, celle de l'alcool. Vestige de la veille ou marque d'une très vilaine habitude ? Qu'importe, je ne pouvais pas le laisser me prendre cette marchandise !

    « C'est quoi c'tes manières !! On t'as pas apprit à respecter tes aînés ? Allez, j't'aide et on marche ensemble, on discute, c'est inoffensif ! T'as peur de quoi hein ? Tu te penses trop bien pour m'parler, c'est ça ?! »

    « Encore une fois c'est très gentil, mais je n'ai pas besoin d'aide ! »

    D'un grand geste, j'abattis mon talon sur ses orteils qui n'étaient protégés que par son tabi* afin de le déstabiliser juste assez pour récupérer mon bien et prendre la poudre d'escampette. Un plan qui n'était toutefois pas sans failles puisque le quinquagénaire, une fois sa salve de jurons achevée, décida de ne pas laisser tomber l'affaire et de plutôt se lancer à ma poursuite. C'était bien ma chance ! Si j'avais su que les choses allaient dégénérer à ce point j'aurais gardé mes habits de kendo pour courir plus facilement... Ou j'aurais carrément emporté mon épée aussi, tant qu'à faire. Dommage qu'il soit bien trop tard pour toutes ces réflexions et que, à la place, je n'avais droit qu'à des regrets et à une mini poursuite qui se réglerait sans doute d'elle-même lorsque le souffle viendrait à lui manquer.



    HRP :
    • Anata est un mot japonais utilisé par les femmes pour s'adresser à leur mari, un peu comme de dire "mon chéri" en français.
    • Les Tabi sont les bas portés avec les sandales japonaises.

    KoalaVolant
    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Livraison spéciale et mouvemantéeFeat Uchiyama Shion- Début printemps de l'an 806

    J'étais pas une femme du matin, clairement pas, mais j'avais étonnamment bien pioncé cette nuit-là. Pas de cauchemars, pas de rêves bizarres. Et je savais déjà à qui je le devais. Juste à côté de moi, Yahaba se tenait tout recroquevillé sur lui-même, de la bave au coin des lèvres qui dégoulinait sur l'oreiller. Ses cheveux noirs étaient en bataille et il paraissait avoir le sommeil profond avec sa petite gueule d'ange. Avec le boulot, je pouvais pas passer beaucoup de temps avec lui, faire mon « devoir » de mère adoptive. C'était mon vieux qui le surveillait. Du coup, je tentais de me rattrapais comme je pouvais les jours où j'avais du temps. Si on omettait les petits cadeaux que je lui ramenais parfois, je me débrouillais pour tenter de me montrer « maternelle » dans la mesure de mes possibilités et passer du temps avec le gosse.

    Fallait pas se mentir, même moi, je reconnaissais que je ne me serais jamais vue dans ce rôle. J'étais beaucoup trop égoïste pour ça et j'avais tous les défauts de mon père : ronchonne, irritable, obsessionnelle dans son travail...  et quelques autres. Seulement voilà. J'avais beau avoir créé des barrières entre moi et ce gamin, principalement pour me protéger moi de tout attachement, ce petit con était parvenu à casser tout ça. Et vas-y que je t’appelasse « maman » alors que je le lui avais interdit, et vas-y qu'il me sortit qu'il me soignerait mon œil et qu'il deviendrait un grand médecin, et que son oncle disait que j'étais une femme super... Enfoiré de Sojiro. C'était à croire que cet idiot avait su à l'avance que je finirais par craquer. J'aimais pas toutes ces mièvreries, mais j'étais tombée dedans en plein.

    Voilà que je me retrouvais à lire des bouquins et des romans à Yahaba pour l'aider à trouver le sommeil. Notons cependant que j'évitais de lui lire des contes à la con. Des légendes le plus souvent, manière de forger un peu sa culture et des trucs d'aventures. Encore fallait-il que je ne fus pas la première à m'endormir sur ledit livre. Et c'était ce qui s'était produit ce soir-là. J'étais partie au pays des rêves en moins de deux et le gosse aussi. Du coup, on se retrouvait au petit matin dans la tête dans le guidon, la main toujours portée sur le bouquin dont j'avais froissé les pages s'en faire exprès. Lorsque je parvins à ouvrir mon œil, je me surpris même à observer la petite tête endormie du gamin. C'était mignon quand ça dormait ces bêtes-là. Quelle chienlit ce sentimentalisme...

    La suite de la matinée ne fut en rien extraordinaire dans une famille chelou comme la mienne. J'avais préparé le petit déjeuner, assez basique pour ma gueule, un peu mieux fourni pour le gosse. Cependant, je l'avais pas réveillé, je préférais le laisser pioncer tranquillement. Le temps de me laver et de m'habiller, je lui laissais un petit mot sur la table :


    " Prends tranquillement ton petit déjeuner et ne laisse aucune miette. Ton grand-père passera te chercher pour t'emmener à l'école. Je dois aller prendre un colis. Je te récupèrerai cet après-midi.


    Maman. "


    Je trouvais ça toujours aussi bizarre de signer mes consignes de cette façon. J'hésitais à chaque fois que j'en arrivais là et je souriais jaune. J'avais tellement pas le droit de me faire appeler ainsi alors que j'étais responsable de la mort de sa mère légitime. J'étais une putain d'escroquerie. Mais il était encore trop jeune pour entendre la vérité. Je devais d'abord tenir ma promesse et faire de ce petiot un homme accompli. Et d'ici que ce jour arrivât… bah j'allais continuer mes petites affaires.

    Comme indiqué, je devais réceptionner un colis à la forge, des nouveaux outils puisque mon vieux n'arrêtait pas de me les faucher ou me les foutre en l'air. On aurait pu aisément imaginer que le reste de la journée se serait passer tranquillement, sauf que c'était mal connaître ma vie. La clope au bec, les katanas à la ceinture, la dégaine... habituelle en réalité, une jeune fille aux pas pressés me rentra littéralement dedans.

    " Oh ?  "

    Je sentis un truc énorme entre nous, et je parlais du paquet qu'elle tenait entre les mains. C'était sans doute une livraison, et j'avais pas tellement calculé que c'était la mienne. Ironie. Mais visiblement, bien que son visage me semblait hautement familier, elle semblait être emmerdée par un vieux dégueulasse. Il me fallut à peine lever le tronche dans la direction du bonhomme pour le comprendre.

    " Ce mec te fait chier ? "

    La cigarette toujours serrée entre les dents, un petit sourire se dessina sur mon visage alors que je fis craquer ma nuque un peu trop raide.

    " Alors comme ça, on a rien d'autre à foutre que faire chier d'honnête demoiselle dans la rue ? Aïe aïe aïe... c'est moche. Vraiment très moche. Comme ta gueule d'ailleurs. Et si tu ne dégages pas de la vite fait, ça sera pire. Et je te garantis que je te raterai pas. "

    Sur ces mots, je me plaçais entre Shion et le vieux débris, la main sur l'un de mes katanas. Mon regard s'était nettement durci, montrant que j'étais pas là pour déconner.

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    Livraison spéciale et mouvementée

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Pour un vieux avec des habitudes de vie malsaine, il était meilleur que je ne l'aurais cru dans la course poursuite ! Je regardai par-dessus mon épaule pour vérifier quelle distance nous séparait encore et, évidemment, c'est là que je fonçai dans une passante qui n'avait rien demandé. Et les bras pleins d'outils en plus ! Espérons qu'aucun ne l'ai frappée trop fort parce que, autrement, je m'en voudrais énormément.

    « Oh bon sang, je suis désolée ! Je— »

    Mais une petite minute, je connaissais cette femme, n'est-ce pas ? Bien sûr ! C'était Kaname Honoka ! Ça pour une chance. Sans compter que, comprenant très rapidement la situation, la forgeronne me demanda si le mec qui me poursuivait me faisait chier. J'opinai rapidement du bonnet, me décalant pour lui laisser tout le loisir de faire face à ce malotru qui ne savait pas accepter que Non. puisse être une phrase complète. Ce dernier s'arrêta d'ailleurs sur place en voyant la nouvelle venue, l'air penaud. Maintenant qu'il était prit en défaut et menacé à son tour, voilà que son ton changeait. Enfin, peut-être pas tant que ça, vraiment.

    « Mais c'est trop d'la merde là ! Si on peut même plus aider une meuf dans la rue sans s'faire menacer ! »

    Un discours légèrement inquiétant vu que, clairement, il n'avait aucune capacité de réflexion sur ses propres actions et sur la façon dont elles étaient perçues. Surtout que j'avais de la chance d'être une samurai et, aussi, d'être tombée sur Honoka. Une part de moi avait donc envie de le laisser se heurter au tempérament de la forgeronne et de vérifier du même coup si sa réputation était méritée ou pas. Sauf que, d'un autre côté, des passants commençaient à regarder avec de drôles de têtes, se demandant ce qui pouvait bien être en train de se passer. N'étant pas du genre à aimer les histoires ou la violence, je pris sur moi et posai une main contre le bras de la borgne.

    « Ça va aller, Kaname-san. C'est un imbécile, mais il ne mérite pas que vous dégainiez votre katana. »

    Une tentative de bienveillance que le concerné ne semblait pas avoir remarqué du tout puisqu'il continuait sur sa lancée comme si de rien n'était. Au moins il avait juste assez de jugeote pour garder ses distances et faire mine de s'éloigner, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir une grande gueule d'ivrogne.

    « Dans l'temps les filles étaient toutes contentes d'avoir de l'aide ! Mais non, maintenant c'que des truies frustrées ! Pire que des yokai ces saletés ! »

    J'étais bien tentée de lui foutre une droite moi-même et peut-être l'aurais-je fait, dans une autre vie, si j'avais été juste un peu plus sanguine. La seule question restante était : ma cliente du jour disposait-elle d'autant de patience que moi ? Pas sûr.

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    Le type aurait pu se défendre avec un tas de manière différente, il aurait même pu faire croire à un quiproquo ou n'importe quoi dans le genre. Sauf qu'il avait pioché la mauvaise phrase et surtout la mauvaise manière d'amener la chose. Sans déconner, le type avouait carrément qu'il l'avait abordé et se plaignait qu'elle n'eut pas accepté ? Il avait vu sa gueule ? Les dents serrées, le regard mauvais, je pouvais pas m'empêcher de juger ce vieux porc alcoolisé. Cependant, je sentis la petite menotte de Shion. Tournant à légèrement la tête, je la vis du coin de mon œil, possiblement gêné parce qu'on attirait un peu trop l'attention.

    " Tu sais, les couillons, ça mérite des leçons. C'est comme ça qu'ils apprennent. "

    Je tournais ma tête en direction de l'ivrogne qui commençait à jouer les nostalgiques, chose qui ne fit n'être chez moi qu'un haussement d'épaules marquant mon indifférence à ces propos.

    " L'avantage, c'est que les truies, ça c'est reconnaître des porcs. Et on peut dire que t'es un sacré gros dégueulasse. Non seulement tu fais chier une gamine qui pourrait être ta fille, et avec ta tronche tu oses croire qu'elle devrait te remercier de l'emmerder alors qu'elle t'a rien demandé ? Ho ho ho, on peut pas dire que tu ne manques pas d'air. "

    Sur ces mots, je décidais de finir ma clope, et alors que je crachais un dernier jet de fumée et que j'écrasais mon mégot du bout de mon pied, je pointais à nouveau mon regard sur lui.

    " Je te laisse deux options du con. La première, c'est que tu dégages et que tu dis pardon à la demoiselle. La seconde... "

    Je me baissais au sol pour ramasser mon mégot, le mettant dans ma poche pour pas saloper la ruelle. Mais dès que je levais la tête, je dégainais ma lame fissa pour la lui glisser sous la gorge. Bien évidemment, je ne comptais pas lui faire du mal. J'étais une samuraï, je respectais la loi. Je voulais juste qu'il se pissa dessus.

    " ... La seconde, je te fous les fers direction la taule pour avoir importuné une passante sur la voie publique en état d'ébriété. Comme t'es un connard, elle aura même droit de portée plainte contre toi pour harcèlement de rue et ça mon vieux, je sais que ça ne ferait pas plaisir au grand papounet des Montagnes.  Tu pourras rester assez longtemps au trou pour ne plus avoir envie de toucher une seule bouteille. "

    Bordel. Il empestait le saké. À croire qu'il s'était douché avec. Bon, c'était sans doute l'hôpital qui se foutait de la charité, mais généralement, j'emmerdais pas les gens quand j'étais beurrée. Et si c'était le cas, je supposais que j'aurais mérité le même châtiment... encore faudrait-il que je m'en souvins le lendemain. La redescente était souvent violente.

    Quoiqu'il en était, je finis par reculer suite à ma petite démonstration et rengainait immédiatement ma lame dans son fourreau. Je fouillais dans mes poches et je me sortis tranquillement une nouvelle cigarette tandis que je laissais l'ivrogne se remettre de ses émotions.

    " Alors ? Tu te décides ? Option une ou deux ? On n'a pas que ça à faire. "

    Je me retournais vers Shion, l'esprit assez tranquille. Elle avait aussi son mot à dire après tout.

    " A moins que tu veuilles déposer plainte, c'est au trou direct pour plusieurs jours. "

    Il fallait bien qu'il y ait un petit avantage à être jonin, bien que je n'étais pas quelqu'un qui usait tellement de son autorité parce que j'en avais rien à cirer. Seulement, j'aimais pas qu'on emmerdât les honnêtes gens.

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    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    N'étant que peu friande de confrontations j'avais choisi de tenter de retenir la Jonin qui, visiblement, ne partageait pas mon avis. De son point de vue, l'homme méritait une leçon puisque c'est ainsi qu'il apprendrait. Je voyais ce qu'elle voulait dire et, en un certain sens, il était difficile de nier que, sans conséquences, alors l'individu n'aurait aucune raison de ne pas refaire ce qu'il était en train de faire. Si ça m'arrangerait bien de simplement quitter la situation et de ne plus y penser, ça ne voulait pas dire que d'autres n'allaient pas à leur tour se retrouver confrontées à lui éventuellement. Sauf que, si on le punissait véritablement, alors est-ce que son avis sur la question n'en serait pas que plus radicalisé ? Si nous répondions par la violence alors est-ce que sa rancoeur ne ferait pas que grandir plus encore ? J'ignorais la bonne réponse, ne savait pas comment gérer tout ça. Mais Honoka, elle, avait visiblement son plan.

    Au fond il y avait quelque chose de réconfortant à l'entendre traiter l'autre de gros porc dégueulasse. Un peu comme une victoire morale, un sentiment de ne pas avoir été dans le tort après tout et, surtout, d'être soutenue par une autre femme de Seizan. Sans doute est-ce pour cela que je ne fis rien pour m'interposer lorsqu'elle lui offrit deux options distinctes tout en lui offrant le privilège de rencontrer son sabre de très très près. L'homme avait soudainement agrandit les yeux, ses joues blêmissant à vue d'oeil alors qu'il fixait la lame avec nervosité. Et là les mots magiques : Le grand papounet des montagnes. Bon, on aura vu plus classe, et pourtant...

    « Hey ! Non ! Allons... On peut être raisonnables, on est entre adultes ici. Pas besoin d'en parler au Seizankage, il a mieux à faire, pas vrai ? On règle nos petits trucs entre nous là tranquille ! »

    Du joli. Maintenant que le nom d'un homme en position d'autorité avait été mentionné c'était tout de suite différent. À croire qu'il avait plus peur des remontrances de cet individu qu'il avait en haute estime que de la lame qui, pourtant, s'était dangereusement rapprochée de sa gorge. Malheureusement pour lui la Kaname ne démordait pas pour autant de ces deux options offertes plus tôt, l'intimant de se dépêcher à choisir puisqu'elle avait mieux à faire. Sauf si je voulais couper court à toute cette histoire et directement porter plainte pour l'envoyer au trou pour plusieurs jours ? J'en sursautai presque, comme si j'étais devenue une simple spectatrice, oubliant que j'avais potentiellement voix au chapitre. Je devins songeuse, regardant le vieil homme qui, réalisant finalement la situation dans laquelle il était, commença à plaider sa cause.

    « Non mais y'a eu un malentendu quoi, dis lui toi, j'ai juste voulu aider ! C'est pas ma faute si t'as pas compris ! Bon allez, je m'excuse, vraiment je voulais pas te déranger moi, je voulais juste aider c'est bon ! Laisse couler, tu veux bien ? Le Seizankage a mieux à faire que régler des malentendus tu le sais bien, pas vrai ? »

    Le nombre de gens qui regardaient la scène de manière pseudo discrète avait augmenté et les conversations murmurées allaient bon train. J'avais l'impression d'étouffer sous le poids de la décision alors que, à la base, je n'avais rien demandé du tout moi ! Alors j'ai fait la seule chose qui me paraissait à même de juste mettre un terme à cette histoire le plus vite possible pour que je puisse reprendre le cours de ma journée normale. C'était tout ce que je voulais.

    « Il s'est excusé, ça me suffit. Je veux juste terminer ma livraison. »

    Terminais-je en désignant le gros paquet, et assez lourd au passage, remplis d'outils que je portais toujours. Plus qu'à voir si cela suffirait à Honoka aussi ou si, de son côté, elle comptait mettre les bouchées doubles pour compenser mon attitude passive.

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    Jonin de Seizan / Garde de la Flamme Noire dans le Carbonisme
    Kaname Honoka
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    Livraison spéciale et mouvemantéeFeat Uchiyama Shion- Début printemps de l'an 806

    C'était impressionnant comme le seul nom de Heizen faisait trembler les gens. À dessein bien entendu. Personne ne voulait se frotter à un tel mastodonte, et j'avais envie de dire que ça se comprenait quand on le voyait. C'était un sacré enfin le vieux ponte ! M'enfin bref. L'inopportun semblait redescendre d'un cran à la vue de la menace.

    " Bah tiens... On se la ramène moins quand on rappelle quelques règles de bienséance, hein ? "

    Prenant une bonne bouffée de ma clope fraîchement allumée, je ne pus m'empêcher de porter un œil plein de dédain pour le trou du cul que j'avais en face de moi. Il en remettait une couche, plutôt que d'avouer qu'il avait merdé, il voulait se la jouer malentendu. Il était même à deux doigts de laisser entendre que c'était la faute de Shion, chose qui fit naître un petit tic nerveux chez moi. Il y avait vraiment des cas désespérants. Mais heureusement pour lui, ma jeune camarade était plus conciliante et était prête à ne pas perdre plus de temps avec lui.

    " C'est comme tu veux, joli cœur. C'est toi qui décides… quant à toi… "

    Je me mis à marcher vers l'ivrogne, toujours la clope au bec, jusqu'à ce que mon visage fut si près du sien que nos nez auraient pu se toucher. Mon œil améthyste se perdit dans le vitreux de son iris, mon montrant clairement hostile face à sa connerie.

    " ... estime-toi heureux que la Dame ne réclame pas plus. Si elle était pas clémente, je t'aurais littéralement cramer les grelots. Note que maintenant, ta gueule est fichée par tous les gens du quartier. "

    Un étrange petit sourire se pointa sur mon visage alors qu'il pouvait constater que les commérages étaient déjà commencés. Les messes basses, les rumeurs, son visage, son comportement... Les femmes, les hommes et les vieillards du coin sauraient. C'était une façon aussi de l'obliger à se tenir à carreau parce que des types comme lui, ça supportait pas la pression sociale, sinon, il aurait assumé jusqu'au bout.

    Je finis par reculer, et lui cracher à la figure un rond de fumée avant de me tourner vers ma jeune camarade. Dès que je lui tournais le dos, l'ivrogne n'était même plus le centre de mon attention. La page était déjà tournée. Par contre, mon oeil se porta sur le paquet de la demoiselle.

    " Je te ferais pas l'affront de te demander si tu veux que je t'aide à le porter, mais je peux t'accompagner jusqu'à destination. Au moins, tu seras certaines que personne viendra t'emmerder.  "

    Certes, cela me faisait faire un détour ou plutôt, me prendre le chemin inverse à ma destination, mais bon, c'était un détail.

    " Alors, c'est à qui que tu dois livrer tout ce bazar ? "

    Quand elle le réajusta dans ses bras, je pouvais entendre le cliquetis du métal qui s'entrechoquait. En soit, cela me paraissait assez commun dans le village. La plupart d'entre nous passait son temps à passer commande à droite à gauche, et quand on manquait de temps, on se faisait livrer par des gens comme les parents de Shion. Même moi je passais par eux. C'était plutôt pratique.

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